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Dès les premières semaines de mon mandat, je proposerai et j'engagerai un .... La France a joué un rôle déterminant dans l'adoption de l'Accord de Paris, qui ...
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Madame Friederike Röder Directrice ONE France

Paris, le 29/03/2017



Madame la Directrice, Votre lettre du 27 février dans laquelle vous me présentez la campagne pour l’Afrique de l’organisation ONE m’est bien parvenue et je vous en remercie. J’en ai lu attentivement les recommandations. Je vous remercie de m’interpeller ainsi sur un sujet essentiel, que je souhaite placer au cœur de l’action internationale que je conduirai. Le continent africain est en effet l’un des principaux enjeux de long terme pour notre pays. Ce continent si proche, auquel nous sommes liés par l’histoire et des liens humains riches et variés, est à l’orée d’une évolution d’ampleur, porté par sa croissance démographique et des transformations économiques, écologiques, sociales et culturelles profondes. Ces transformations sont porteuses d’opportunités pour notre pays et pour l’Europe, mais elles ne sont pas dénuées de risques. Dans la politique que je conduirai en direction de l’ensemble du continent africain, dans sa diversité, je veillerai toujours à défendre les intérêts sécuritaires, climatiques et économiques de la France. J’ai en particulier conscience des défis posés à notre pays et aux Etats africains par les foyers terroristes qui y sont installés et contre lesquels nous mènerons une action déterminée, avec nos partenaires africains et internationaux. De même, les trafics sur et issus du continent africain – drogues, armes, espèces animales, êtres humains - devront être combattus avec la plus grande vigueur, dans notre intérêt commun et pour contribuer à la bonne gouvernance des pays concernés. Les migrations vers l’Europe sont un autre défi majeur, qui sera accentué par les impacts du dérèglement climatique sur des populations vulnérables. Nous devrons y apporter une réponse en France et dans l’Union européenne, par un traitement plus rapide des demandes d’asile, des reconduites à la frontière, mais aussi des actions dans les pays de transit, et surtout en apportant des réponses aux causes profondes des migrations, par des politiques de lutte contre la pauvreté, d’aide à l’éducation, à la formation et à la création d’emplois, notamment en finançant des infrastructures de base et le développement d’un tissu de PME africaines. Cette action s’appuiera sur les valeurs humanistes de coopération et de solidarité qui sont les nôtres. En effet, je veillerai toujours, dans ma politique étrangère, et dans notre action auprès de nos partenaires africains, à défendre les droits humains et les valeurs républicaines. Dès les premières semaines de mon mandat, je proposerai et j’engagerai un nouveau partenariat avec le continent africain, du Sud de la Méditerranée au Sud de l’Afrique.

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Ce partenariat visera à répondre aux grands défis des migrations, du terrorisme et du changement climatique, mais surtout à ce que la France et l’Afrique saisissent ensemble les opportunités de ce continent de l’avenir qui va connaitre dans les trente prochaines années un développement considérable, de sa population, de ses villes, de ses économies et de ses modes de vie. Pour construire ce partenariat, je souhaite m’appuyer sur les organisations de la société civile, sur des fondations comme la vôtre, mais aussi sur tous les Francoafricains, en France et sur le continent, qui veulent mettre leurs savoirs, leurs compétences et leurs financements au service du développement du continent. Ce nouveau partenariat avec le continent africain couvrira l’ensemble des dimensions, y compris culturelles et commerciales, de notre relation avec l’Afrique. S’agissant de l’aide au développement, qui est au cœur des recommandations de votre campagne, il s’appuiera sur les éléments suivants : 1/ Une politique de développement ambitieuse, avec une attention renforcée aux pays les plus pauvres d’Afrique et de l’espace francophone La France a perdu sa place depuis 10 ans en matière de politique de développement, en particulier par rapport à l’Allemagne et au Royaume-Uni. Nous devons retrouver une ambition mondiale dans ce domaine. Ainsi, je proposerai une consultation de la société civile en vue de mettre au point, dans un délai d’un an, une révision de la loi de programmation de l’aide au développement, pour établir une trajectoire d’augmentation vers les 0,7%, à atteindre progressivement entre 2022 et 2030, en fonction des marges budgétaires. Pour que notre aide augmente et suive cette trajectoire, je viserai une part d’APD de 0,55% en 2022 et l’objectif des 0,7% en 2025. C’est pour cela qu’il est indispensable d’engager des réformes économiques profondes dans notre pays dès maintenant, pour que ces objectifs soient réalistes et – surtout – enfin réalisés. Notre APD ne sera pas conditionnée à la politique migratoire, bien que notre stratégie de développement tiendra compte, bien entendu, des flux migratoires entre l’Afrique et l’Europe et de l’ensemble des flux et des politiques qui ont un impact sur le développement économique et la lutte contre la pauvreté (migrations, commerce, agriculture, transferts de fonds, numérique). Cette montée en puissance de notre politique de développement, avec des ressources accrues en dons, issues des financements dits innovants et des programmes budgétaires, nous permettra de renforcer en priorité notre aide bilatérale et de concentrer nos moyens sur l’Afrique, sur les pays de l’espace francophone et sur les pays les moins avancés, avec comme objectif l’engagement que nous avons pris à Addis Abeba d’allouer au moins 0,15% de notre RNB aux PMA. Une part croissante de notre aide transitera par les ONG et je m’engage à doubler les crédits leur étant réservés d’ici à la fin du mandat. Cet accroissement de l’aide transitant par les ONG françaises se fera d’autant plus vite et mieux que ce sera constitué au travers des démarches que je viens d’évoquer une vision partagée des enjeux du développement et des priorités à mettre en œuvre pour réduire drastiquement la pauvreté.

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Afin de renforcer le pilotage de l’aide, je m’engage à : (1) Demander au Premier ministre de réunir le CICID une fois par an et que, à cette occasion soit effectué un suivi de la trajectoire vers les 0,7% fixée dans le cadre de la programmation ; (2) Réunir le Conseil national du développement internationale (CNDSI) de façon régulière ;

et

de

la

solidarité

(3) Engager une réflexion sur la base des recommandations de l’OCDE sur le pilotage de l’aide pour trouver des solutions concrètes et efficaces afin de réduire les coûts de transactions identifiés. Enfin, s’agissant de la transparence de notre aide, je m’engage à respecter les dernières décisions du CICID (novembre 2016), à savoir l’hébergement par l’AFD d’un site internet mettant en commun les données et informations de suivi des projets d’aide bilatérale de l’État et de ses principaux opérateurs qui contribuent à la politique de développement dont l’AFD, Expertise France, l’IRD ou le CIRAD, selon les standards de l’Initiative internationale pour la transparence de l’aide. 2/ Des priorités clairement identifiées Je veillerai à concentrer les moyens supplémentaires de notre aide au développement en direction du continent africain, pour contribuera à la mise en œuvre des 17 objectifs de développement durables (ODD) et répondre aux enjeux spécifiques des pays africains et de la jeunesse africaine. Notre aide au développement pour l’Afrique s’articulera autour des priorités suivantes : a- Deux priorités transversales : la mise en œuvre de l’Accord de Paris et l’égalité hommes-femmes Nous devons agir sans tarder, dans notre intérêt et dans celui des générations futures, pour que cette planète reste habitable pour tous. La France a joué un rôle déterminant dans l’adoption de l’Accord de Paris, qui fixe un cadre d’action accepté par tous les pays, pour maintenir l’augmentation de la température en-dessous de 2°C. La France défendra cet accord multilatéral et sa mise en œuvre rapide, en partenariat avec tous les pays, et en appuyant l’innovation et le déploiement rapide de technologies bas-carbone dans tous les secteurs clés –énergie, transports, bâtiments, industrie et agriculture. Elle ne laissera aucun pays remettre en cause la réalité du dérèglement climatique et la dynamique engagée à Paris en décembre 2015 pour accélérer la transition au cours de ce siècle vers un monde neutre en émissions de gaz à effet de serre. La France soutiendra également les accords sur la biodiversité et la lutte contre la désertification, qui forment avec l’accord de Paris l’architecture complète et cohérente de nos actions de protection de la planète et de ses habitants.

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Afin d’accompagner les pays en développement, et notamment les pays africains, dans leur transition énergétique et écologique : (1) La France sera fidèle à son engagement de porter les financements dédiés au climat à au moins 5 milliards d’euros d’ici à 2020. (2) Je demanderai à l’Agence française de développement de consacrer plus de 50% de ses engagements à des projets avec des co-bénéfices climat et de réorganiser ses modes d’intervention pour maximiser la contribution de ses financements à l’accompagnement des trajectoires de développement sobre en carbone et résilient aux effets du changement climatique des pays en développement. (3) Je m’engage à ce qu’une partie de l’augmentation des ressources en dons de l’AFD soit dédiée au financement de projets d’adaptation au changement climatique et à porter notre engagement en faveur de l’adaptation en 2020 à plus de 1,2 milliards d’euros par an. (4) Je poursuivrai l’engagement de la France de mobiliser 3 Md€ entre 2016 et 2020 dans le cadre de l’initiative pour les énergies renouvelables en Afrique. Il est urgent d’agir pour promouvoir les droits des femmes, aussi bien dans les pays en développement que sur la scène internationale. D’abord par principe, car on ne peut pas laisser de côté la moitié de la population, mais surtout parce que c’est un levier avéré de développement économique et de stabilité. Je veux faire de la promotion des femmes l’une des grandes priorités de notre politique de développement et, au cours des 5 prochaines années : •

A minima doubler, dès 2018, la contribution française à ONU Femmes pour rentrer dans le Top 20 des contributeurs ;



Atteindre, dans le courant du mandat, un objectif d’au moins 50% de notre aide bilatérale ayant comme objectif principal ou significatif la réduction des inégalités homme-femmes.

Dans ce cadre, je prêterai une attention particulière à deux priorités : l’éducation et la représentation des femmes dans le monde, car : •

2/3 des 800M d’analphabètes à travers le monde sont des femmes. Or, l’éducation des femmes est la base indispensable au développement des individus et de la société. C’est pourquoi je veux donner la priorité à l’éducation des jeunes filles en Afrique, mais aussi des femmes adultes qui ont été laissées de côté, en mettant en œuvre des programmes d’enseignement, qui s’appuieront sur les technologies mobiles.



L’existence de « rôle modèles » est déterminant dans la lutte contre les inégalités de genre. La France doit jouer un rôle moteur à cet égard dans les enceintes internationales, notamment en soutenant la nomination de femmes à des postes-clés d’organisations internationales.

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b- Des priorités sectorielles réaffirmées Afin de répondre aux défis de la pauvreté, de la croissance démographique et du développement économique, notre aide au développement doit accompagner les pays africains en se concentrant sur quelques grandes priorités : a- L’accès aux services de base d’éducation et de santé, avec une attention particulière pour l’accès des jeunes filles à l’éducation. b- Le développement d’une agriculture adaptée aux changements climatiques et respectueuse de l’environnement, pour nourrir une population croissante et développer l’emploi dans les zones rurales. c-

La stabilité macroéconomique, en assurant le financement et la maîtrise de leur dette, et en soutenant des actions, dans les pays partenaires et dans un cadre européen et international, pour renforcer la gouvernance financière et la lutte contre la corruption et l’évasion fiscale.

d- Le développement de l’économie et de l’emploi, par l’accélération des investissements dans des infrastructures durables, essentielles pour le développement (eau, électricité, transports, communications), et dans la croissance des jeunes pousses et des PME africaines, créatrices d’emplois. Dans ces secteurs, notre aide au développement devra servir de catalyseur à l’investissement privé, national et international. e- La formation professionnelle et universitaire des jeunes africains, sur le continent mais aussi en France car je souhaite que la France demeure ouverte à l’accès sur son sol aux étudiants, aux chercheurs comme aux professionnels et aux artistes africains. f-

Un engagement accru et modernisé de notre coopération au développement dans le domaine culturel, visant à sauvegarder la diversité culturelle et les patrimoines matériel et immatériel africains et à générer des opportunités économiques.

3/ Une action internationaux

portée

avec

nos

partenaires

européens

et

Ce nouveau partenariat pour l’Afrique, je veux le porter avec nos partenaires de l’Union européenne et les grands bailleurs internationaux. Je veillerai notamment à ce que les pays de l’Union européenne et la Commission européenne augmentent leur aide au développement destinée au continent africain et aux pays les moins avancés, et soutiennent les priorités que j’ai énoncées cidessus, notamment dans le cadre de la relation entre l’Union européenne et les pays d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique (ACP) qui sera renouvelé en 2020, du prochain cadre financier pluriannuel et du plan d’investissement extérieur. Je travaillerai étroitement avec la présidence allemande et nos partenaires du G20 pour que le partenariat pour l’Afrique qu’elle porte conforte nos priorités en direction du continent africain.

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Dans le contexte actuel (Brexit, isolationnisme américain), je serai particulièrement vigilant pour que la communauté internationale maintienne l’aide au développement du continent africain et l’ouverture des marchés des pays du Nord aux produits africains. Mon équipe est à votre disposition pour discuter plus avant les différents éléments de ce notre politique de développement en direction de l’Afrique. Je tiens à vous assurer de mon engagement et de ma détermination à placer l’Afrique au cœur de mon action internationale.

Emmanuel Macron



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L’ANALYSE DE ONE Emmanuel Macron est le 5e des candidat-e-s à être Cap de répondre au défi lancé par Romy, une petite fille de 8 ans, et les jeunes Ambassadeurs de ONE. Voici l’analyse en détail de sa réponse.

Dans sa réponse à ONE, Emmanuel Macron prend pour la première fois depuis le début de la campagne un engagement précis pour augmenter l’aide aux pays les plus pauvres d’ici à 2022. Il déclare qu’il atteindra l’objectif international d’allouer 0,7% de la richesse nationale à l’aide publique au développement (APD) en 2025 avec un engagement intermédiaire de 0,55% d’ici à 2022, à savoir avant la fin de son mandat s’il est élu. Ceci représente une augmentation importante quand on sait que la France n’a atteint que 0,38% en 2016 ! ONE salue cet engagement fort d’Emmanuel Macron mais note qu’il reste cependant moins ambitieux que d’autres candidats déjà Cap et que nos pays voisins. L’Allemagne est souvent évoquée comme un point de comparaison pendant cette campagne. Osons donc aussi la comparaison sur les questions de développement ! Notre voisin vient d’atteindre l’objectif des 0,7% alloués à l’aide au développement comme l’OCDE l’a annoncé la semaine dernière, loin devant la France. Emmanuel Macron précise par ailleurs dans sa réponse qu’il ne conditionnera pas l’aide au développement à la politique migratoire. Ceci devrait être une évidence mais au vu du contexte politique actuel, il est important de le rappeler. Il s’agit d’une précision de taille, la seule qui permet de s’assurer que l’aide soit efficace dans son objectif de lutte contre l’extrême pauvreté. Le candidat d’En Marche ! insiste aussi à juste titre sur l’importance de l’augmentation des dons - la partie du budget d’APD qui va en priorité aux pays les plus pauvres qui ne sont pas assez solvables pour bénéficier de prêts.

Ceci est aussi en lien avec son objectif de concentrer l’aide de la France vers l’Afrique, et plus particulièrement vers les pays francophones et vers les pays les moins avancés. Il se donne à ce sujet une cible précise : allouer 0,15% de la richesse nationale aux pays les moins avancés. Cette cible n’est cependant pas suffisamment ambitieuse : ni pour l’ONU, qui la fixe à 0,2% du RNB, ni pour ONE, qui considère que la France devrait doubler la part de son aide allouée aux pays les plus pauvres d’Afrique mais aussi ceux qui sont parmi les plus fragiles, comme le Nigeria. Même si ce pays est la 2e économie du continent, c’est un pays avec des défis énormes : il doit faire face à Boko Haram, au risque de famine dans le nord-est du pays et à un manque crucial d’accès à l’éducation avec 13 millions d’enfants non scolarisés. Un chiffre supérieur à la totalité des habitants de l’Ile-de-France par exemple ! Pour Emmanuel Macron, la priorité donnée à l’Afrique ne s’arrête pas au niveau français et il souhaite ainsi la porter au niveau européen et international. En effet, 2017 sera marquée par deux évènements importants pour le partenariat avec l’Afrique : le G20 en Allemagne en juillet qui a mis ce continent à l’honneur, et le sommet entre l’Union européenne et l’Afrique en novembre. Par ailleurs Emmanuel Macron rejoint totalement ONE en s’engageant à allouer au moins 50% de l’aide française à des projets visant à réduire les inégalités femmes-hommes. Comme le dit le candidat : « On ne peut pas laisser la moitié de la population mondiale de côté ». Il souligne notamment l’importance de l’éducation des filles. « Deux tiers des 800 millions d’analphabètes à travers le monde sont des femmes ». Oui et 130 millions de filles n’ont pas accès à l’éducation dans le monde aujourd’hui, sans compter les analphabètes adultes. Pour arriver à « zéro » et atteindre les Objectifs de développement durable, il faudra que la communauté internationale prenne des mesures spécifiques pour s’assurer que chaque fille ait accès à l’éducation. ONE accueille positivement également les autres priorités sectorielles définies par le candidat : la santé et l’agriculture, mais aussi l’emploi et la formation professionnelle des jeunes, notamment en soutenant des PME africaines. Un bémol de taille est pourtant à déplorer dans la réponse d’Emmanuel Macron : il consacre à peine une ligne à la lutte contre l’évasion fiscale et la corruption. Pourtant, 1000 milliards de dollars s’échappent des pays en développement chaque année à cause des flux financiers illicites ! Et ceci est dû en partie à l’inaction des pays du Nord qui abritent les sociétés écrans et les trusts qui permettent de blanchir l’argent et qui n’exigent pas assez de transparence de la part des multinationales. Deux dossiers européens en la matière seront à traiter en priorité par le prochain Président, et c’est largement la position française qui déterminera les négociations européennes. Si Emmanuel Macron est élu, il faudra qu’il clarifie au plus vite la position de la France qui doit rester le chantre de la transparence au niveau européen. Pour rappel, en 2012, dans le cadre de la campagne de ONE, le candidat François Hollande avait pris des engagements forts en matière de transparence des entreprises minières et pétrolières, particulièrement importantes en Afrique. Une fois élu Président, il n’avait pas oublié cet engagement et avait porté cette bataille de manière proactive au niveau européen ce qui avait largement déterminé le résultat des négociations à Bruxelles et avait permis l’adoption d’une directive forte en la matière. ONE, avec nos partenaires Sherpa et Oxfam, vient de publier un rapport qui fait l’état des avancées que cette directive a permises mais aussi des failles qu’il reste à combler. ONE encourage Monsieur Macron à lire notre rapport qui pourra alimenter ses propositions en matière de transparence financière ! Après analyse, ONE considère que le plan pour l’Afrique d’Emmanuel Macron permettra d’intensifier la lutte contre l’extrême pauvreté. Emmanuel Macron a bien cerné les priorités qui

devront déterminer la politique de développement de la France afin de soutenir efficacement les populations les plus pauvres et les plus fragiles et les précisions sur le budget qui soutiendra cette politique vont dans le bon sens, même si elles restent toujours un peu timides. S’il est élu, ONE ne manquera pas de rappeler au candidat les manquements de son programme sur les questions de lutte contre l’évasion fiscale et la corruption et de continuer à militer pour que la France tienne enfin l’engagement des O,7% au cours du prochain mandat. ONE déclare donc officiellement qu’Emmanuel Macron est Cap. 6 candidat-e-s doivent encore présenter leur plan pour l’Afrique. Le compte à rebours a commencé ! La campagne Cap ou pas Cap est un projet de l’organisation internationale ONE Action.

Lien vers le blog : https://capoupascap.one.org/2017/04/20/emmanuel-macron-5eme-candidat-capde-repondre-au-defi-de-romy/