Date : 30/31 MARS 18 Page de l'article : p.30 Journaliste : C. M.

Pays : FR Périodicité : Hebdomadaire OJD : 388700

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ÉMI HEMCE CRISE

JEAN-JACQUES ARNAL On peut être un jeune entrepreneur et se retrouver concerné par l'actualité. C'est le cas de Jean-Jacques Arnal, chef d'entreprise de 40 ans. Fondateur d'un réseau social de services, Stootie, il interpelle Emmanuel Macron sur la question du pouvoir d'achat. Sa plate-forme d'échange de services, créée en 2011, permet à ses membres - étudiants, actifs ou retraités -, d'augmenter leur pouvoir d'achat « dc près dè 100 à ISO € par mois ». Avec plus de 1,3 million d'inscrits, son réseau social est un moyen, pour celui qui demande un service, de faire des économies et, pour celui qui l'offre, d'arrondir ses fins de mois. Reste que le cadre juridique demeure contraignant et oblige les particuliers à se mettre en statut professionnel d'autoentrepreneur. « Dans l'intérêt de tous, le législateur doit clarifier le plus rapidement possible le seuil à partir duquel un particulier doit adopter un statut professionnel. Cène simple mise au point contribuerait à débloquer une nouvelle source de croissance, augmenter le pouvoir d'achat et désinhiber le désir d'entreprendre. » Car tout le monde n'est pas comme Jean-Jacques Arnal qui, à peine diplôme de Sciences Po et de l'école de commerce de Bordeaux, s'est lancé dans la création d'entreprise. Il aimerait donc prendre au mot le nouveau président qui expliquait, en 2017 : « La France est un pays d'entrepreneurs. » Et il souhaite l'aider à aller au bout des réformes. Pour lui, cela passe obligatoirement par la simplification des contraintes.

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