1972 2012
Ministère des Relations internationales Tous droits réservés Dépôt légal - 2012 Bibliothèque et Archives nationales du Québec ISBN : 978-2-550-64700-3 (imprimé) ISBN : 978-2-550-64701-0 (pdf) © Gouvernement du Québec, 2012 É.r. Claire Deslongchamps, Avenue des Arts, 46, 1000 Bruxelles En couverture Le cœur de la rivière Moisie (Côte-Nord). Image tirée de l’exposition « Le Québec, espace et patrimoines » présentée à l’été 2012 aux Halles St-Géry de Bruxelles. Photo © Pierre Lahoud
Le Québec au cœur de l’Europe C’est au tournant des années 1970, dix ans après le début d’une période de modernisation accélérée de la société québécoise, que le Québec décidait de s’implanter en Belgique. Les deux nations partageaient en effet de nombreuses affinités dont celle d’une langue commune. Depuis lors, de multiples coopérations se sont établies avec les différents paliers de gouvernement en Belgique. Elles se sont aussi développées aux Pays-Bas, port d’entrée majeur pour les importations en Europe et au Luxembourg, particulièrement ouvert aux relations multilatérales. Les villes de Bruxelles, La Haye et Luxembourg forment par ailleurs une plaque tournante des relations internationales par laquelle la Délégation générale du Québec, sise à Bruxelles, peut mener efficacement son mandat auprès des institutions européennes. Le développement de synergies économiques et politiques avec l’Europe sont de fait prioritaires pour le Québec, comme en témoigne d’ailleurs son engagement dans le projet d’Accord économique et commercial global entre le Canada et l’Union européenne. Ces nombreuses relations fructueuses et amicales font notre fierté. Je suis convaincu qu’elles sont aussi garantes de succès dans le contexte actuel de mondialisation et de compétitivité internationale où les nations doivent coopérer pour favoriser à la fois la prospérité et la préservation des ressources. Je suis heureux de souligner 40 ans de présence québécoise au Benelux et auprès des institutions européennes. Que nos échanges stimulants et inspirants puissent se poursuivre encore longtemps. Jean Charest Premier ministre du Québec
Une coopération de premier plan Le chemin parcouru en quarante ans est impressionnant : le Québec a tissé avec la Belgique et ses communautés des liens qui embrassent aujourd’hui virtuellement tous les secteurs d’activités de nos sociétés. Certes, la langue a constitué un appel initial important au moment où le gouvernement québécois choisissait, il y a plusieurs décennies, de déployer son action à l’étranger. De fait, la coopération avec les francophones de Belgique est aujourd’hui la deuxième en importance dans le monde pour le Québec. Des similitudes entre nos environnements politiques peuvent également expliquer ce succès : comme État fédéral, la Belgique est constituée d’entités qui, comme le Québec, adhèrent à une certaine vision de leur rôle en matière de relations internationales. Le choix du Québec de s’établir dans ce qui constitue la capitale européenne prend également aujourd’hui plus que jamais son sens. Parce que la prospérité économique et culturelle du Québec dépend de plus en plus de notre capacité à diversifier et à intensifier nos partenariats à l’étranger, le gouvernement du Québec s’est investi au cours des dernières années à promouvoir le projet d’Accord économique et commercial global entre le Canada et l’Union européenne. Le Plan Nord, qui représente le plus important projet de développement des dernières décennies au Québec, constitue en outre une assise importante pour intensifier nos liens avec l’Europe et ses pays membres, comme le prescrit la nouvelle Stratégie du gouvernement du Québec à l’égard de l’Europe. Je tiens à saluer le rôle joué depuis 40 ans par la Délégation générale du Québec à Bruxelles dans le renforcement de ces relations dynamiques et fructueuses. Monique Gagnon-Tremblay Ministre des Relations internationales et ministre responsable de la Francophonie
Entrevue Entrevue
avec le Délégué général du Québec à Bruxelles
DES RELATIONS FRUCTUEUSES AVEC TOUS NOS PARTENAIRES Christos Sirros a été député à l’Assemblée nationale du Québec pendant 23 ans. Il a été ministre délégué à la Santé et aux Services sociaux (de 1989 à 1990), ministre délégué aux Affaires autochtones (de 1990 à 1994) et ministre des Ressources naturelles (1994). Il est délégué général du Québec à Bruxelles depuis le 6 octobre 2004. Quarante ans de présence québécoise à Bruxelles, quel bilan peut-on tirer? Un très bon bilan! En Belgique, nous avons développé de profondes relations avec la Flandre, la Wallonie et Bruxelles-Capitale. Nous avons annuellement 120 projets de coopération entre le Québec et les trois régions dans tous les domaines. La Wallonie figure pour sa part parmi nos plus importants partenaires en Europe en matière de coopération. Je pense qu’il y a une affinité naturelle entre le Québec et la Belgique pour plusieurs aspects dont bien sûr la langue française. Tout comme la Communauté française, nous avons d’ailleurs significativement œuvré à la création de l’Agence de coopération culturelle et technique (ACCT) devenue aujourd’hui l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) à l’intérieur de laquelle nos collaborations n’ont cessé d’influer positivement. Le fait que la Belgique soit un État fédéral crée aussi des analogies entre nous. Il y a une vision similaire de la place des États fédérés dans les relations internationales. Nous travaillons également en étroite collaboration avec nos partenaires de Flandre, des Pays-Bas et du Luxembourg dans des secteurs porteurs comme l’environnement et les nouvelles technologies. J’aimerais citer à ce propos une convention récemment signée entre le Québec et le Fonds de la Recherche scientifique de Flandre, afin de promouvoir la coopération entre chercheurs flamands et québécois. L’Europe a pris une grande importance ces dernières années. Sur quels axes travaillez-vous? C’est très varié: les changements climatiques, le développement durable, l’éducation… Nous sommes attentifs à tous les dossiers relevant des champs de compétences de l’Union européenne. Mais dans la « Stratégie Europe » que le gouvernement du Québec a lancée récemment, nous avons identifié la recherche et l’innovation comme l’axe principal sur lequel nous voulons travailler dans les années à venir. Un nouveau collaborateur devrait d’ailleurs rapidement rejoindre la Délégation pour travailler spécifiquement sur cette question. Nous voulons favoriser le réseautage et les échanges, tant avec les institutions qu’avec les États membres en recherche et innovation car il y a de grands bénéfices à en tirer. La foresterie est un autre domaine que nous avons désigné comme stratégique et qui offre un grand potentiel, à la fois pour l’exportation mais aussi pour l’échange de bonnes pratiques d’exploitation durable.
Un autre axe important c’est cet éventuel accord de libre-échange Canada-Union européenne Le Québec a été l’instigateur de ce projet d’Accord économique et commercial global entre le Canada et l’Union européenne. C’est notre premier ministre qui a lancé l’idée. Ici à Bruxelles, nous en avons fait la promotion auprès de nos partenaires et des Régions d’Europe. Nous avons joué un rôle moteur au sein du Canada pour assurer la place des provinces à la table des négociations. Cela nous permet d’être beaucoup plus engagés dans les négociations et d’amener à la table les points relevant de nos compétences. Cette présence est très intéressante pour nos partenaires européens puisqu’une fois l’accord entériné, ils auront aussi à traiter avec les provinces les questions relevant des champs de compétences de celles-ci. On devrait voir la conclusion d’un accord avant la fin de l’année 2012. Lorsqu’il entrera en vigueur, on pourra espérer un accroissement de nos échanges et des investissements directs de l’Europe vers le Canada et vice-versa, une plus grande coopération dans certains domaines, notamment la recherche et l’innovation, et un accroissement de la mobilité de la main-d’œuvre. En effet, un chapitre aborde spécifiquement la reconnaissance mutuelle des qualifications professionnelles. C’est d’ailleurs le Québec qui a négocié ce volet sur la base de l’entente qui a été conclue avec la France. Qu’est-ce que le Plan Nord peut amener comme occasions aux Européens? Le Plan Nord ouvre de grandes possibilités de développement qui profiteront aux communautés qui y vivent comme à l’ensemble des Québécois. Nous voulons attirer les investissements étrangers dans le respect des principes de développement durable chers aux Québécois, dans le respect des communautés et des cultures. Les infrastructures qui devront être construites dans les prochaines années représentent d’immenses possibilités d’investissement. Mentionnons également l’accès aux ressources naturelles, notamment les mines et les forêts et un échange de bonnes pratiques en matière de développement durable. Quelles sont les perspectives pour les prochaines années? À l’instar des États fédérés qui prennent de plus en plus de place sur la scène internationale, nous allons élargir nos champs d’action. La mise en œuvre de l’Accord économique et commercial global entre le Canada et l’Union européenne va ouvrir d’autres secteurs d’échange et susciter de l’intérêt pour de nouveaux domaines de coopération. Reconnaissons que nous avons la chance d’œuvrer sur un territoire où le Québec est bien connu et bien perçu. Nous bénéficions d’un capital de sympathie, ce qui nous ouvre des portes! Du coup, il est plus facile d’envisager des projets menés en partenariat et d’autres formes de collaboration.
La Délégation générale du Québec à Bruxelles Inaugurée en 1972, la Délégation générale du Québec à Bruxelles (DGQB) a été la troisième en Europe à voir le jour après celles de Paris et de Londres. Elle fait maintenant partie d’un réseau de 28 représentations du Québec dans le monde dont sept délégations générales. Ces dernières ont le mandat de contribuer au rayonnement et au développement du Québec dans les secteurs économique, universitaire, culturel, politique et social. La Délégation générale du Québec à Bruxelles compte une équipe composée d’une vingtaine de personnes réparties dans les services des affaires économiques, des affaires bilatérales, des affaires européennes, des affaires publiques, des affaires culturelles et de l’administration. Le délégué général actuel, Christos Sirros, est chargé de représenter le Québec dans tous les secteurs qui sont de sa compétence constitutionnelle, en Belgique, aux Pays-Bas et au Luxembourg, ainsi qu’auprès de l’ensemble des institutions de l’Union européenne et du Conseil de l’Europe.
Historique Historique
L’origine et les premiers pas
Les relations du Québec avec le Benelux et l’Europe : quelques faits saillants
C’est le 26 septembre 1972 que la représentation du Québec à Bruxelles ouvrait ses portes. Par sa création, le gouvernement québécois entendait favoriser principalement le développement d’échanges économiques et culturels entre la Belgique et le Québec. Bruxelles avait déjà été identifiée comme une ville stratégique. Ce choix s’explique à la fois par l’intérêt du gouvernement québécois pour les affaires européennes, puisqu’on retrouve à Bruxelles de nombreuses institutions de l’Union européenne, mais aussi par les liens naturels que le Québec entretenait déjà avec la partie francophone de la Belgique. Dès les premières années, des partenariats et des échanges sont amorcés. Le Québec participe ainsi pour la première fois à la Foire du livre de Bruxelles en 1976 et n’a plus manqué une seule édition depuis lors. Le Prix Québec Wallonie-Bruxelles de littérature de jeunesse est créé en 1978 et remis pour la première fois en 1981. Aussi, l’Université de Liège ouvre, en 1977, le premier centre d’études québécoises en Europe. À cette époque déjà, le Canada et l’Union européenne signent un accord cadre de coopération commerciale et économique. Le mandat de la représentation dépassera donc rapidement les frontières belges pour s’ouvrir au Grand-Duché de Luxembourg, aux Pays-Bas et, bien sûr, aux institutions européennes.
Inauguration de la représentation du Québec : Frans Van Mechelen, ministre belge de la Culture néerlandaise, et Gérard D. Lévesque, vice-premier ministre du Québec. Septembre 1972
Le Québec à l’honneur à Liège lors du mois de la Francité. Septembre-octobre 1973
S.M. le Roi Baudouin reçoit le premier ministre Robert Bourassa. Avril 1974
Années 80
Les fondements La seconde décennie de présence québécoise à Bruxelles va voir la naissance de plusieurs ententes de coopération. D’abord avec la Wallonie, avec qui le Québec va former un comité permanent Wallonie-Québec dès 1980 afin de développer une coopération industrielle, scientifique et technologique. Davantage institutionnelle et politique, une entente de coopération est officialisée en 1989. La même année, le Québec signe, cette fois avec la Communauté française de Belgique, une entente de coopération en matière linguistique. En 1984 s’ouvre l’Agence Québec-Wallonie-Bruxelles pour la jeunesse pour développer les relations entre la jeunesse du Québec et celle de Wallonie et de Bruxelles. Cette même année, le Prix Rapsat-Lelièvre voit le jour pour récompenser des artistes de la chanson et stimuler la production et la diffusion de disques francophones. En 1986, la Flandre et le Québec signent une entente scientifique en matière de biotechnologie et de technologies de l’information. Trois ans plus tard, les relations bilatérales sont inscrites dans le cadre d’une entente générale de coopération qui couvre les domaines économique, scientifique, technologique, éducatif, culturel, social et environnemental. Des centres d’études canadiennes naissent à l’Université Libre de Bruxelles (1982) ainsi qu’à l’Université de Groningue aux Pays-Bas (1988) et encouragent le développement, dans les milieux académiques, d’une véritable expertise sur le Québec et le Canada. C’est aussi l’époque du lancement du Concours Olyfran, créé pour dynamiser l’enseignement du français en Flandre.
Années 90
Par ailleurs déjà attentifs à la question environnementale, les ministères de l’Environnement des Pays-Bas et du Québec signent une entente de coopération en 1988 pour faciliter le partage d’expertise dans ce domaine.
L’expansion Les relations du Québec avec ses partenaires du Benelux continuent de se développer. En 1994, une entente de coopération en matière d’audiovisuel est signée avec le Grand-Duché du Luxembourg. Sensible aux questions européennes, le Québec participe à partir de 1999 aux activités de l’Assemblée des Régions d’Europe (ARE) à titre d’observateur. Il siège aussi à ce titre à la Conférence des présidents des régions à pouvoir législatif (REGLEG). Toujours en 1999, le Québec et les entités francophones de Belgique (la Région wallonne et la Communauté française) choisissent de dynamiser leur coopération en signant un nouvel accord et en y associant un autre partenaire : la Commission communautaire française de la Région de BruxellesCapitale (COCOF).
Ariane Moffatt, lauréate du Prix Rapsat-Lelièvre, aux Francofolies de SPA en compagnie du délégué général du Québec à Bruxelles, Christos Sirros. Juillet 2009
Depuis 2000
Dévoilement du costume québécois par l’Ordre des amis du Manneken Pis remis à l’occasion du 400e anniversaire de la ville de Québec. Août 2008 © P.M.J Kohler
La consolidation Dès 2001, le Québec et les Pays-Bas signent une entente de réciprocité en matière de sécurité sociale. Une entente similaire voit le jour avec la Belgique en 2010, permettant aux citoyens de conserver leur protection lors de séjours de travail ou d’étude ainsi que de cumuler les années de services pour leurs prestations de retraite. Les relations avec la Flandre sont renforcées, à l’été 2001, avec la signature d’une Déclaration commune par le ministre-président flamand et le premier ministre du Québec par laquelle les domaines culturel, économique, scientifique et technologique sont identifiés comme principaux moteurs de cette coopération. L’année suivante, un accord de coopération est signé entre le gouvernement du Québec et la Région de Bruxelles-Capitale. Il sera suivi en 2006 par la signature d’une entente portant plus spécifiquement sur la mise en place d’un programme conjoint de coopération industrielle et technologique. Les relations politiques sont aussi officialisées avec le Grand-Duché de Luxembourg par une entente de coopération dans le domaine de l’éducation et de la formation signée en 2002. Une entente institutionnelle de collaboration internationale est également signée avec ce pays pour renforcer la sécurité de l’information. Dès 2007, la Délégation joue un rôle de premier plan dans la promotion du projet de partenariat économique entre le Canada et l’Union européenne en sensibilisant les milieux politiques et le milieu des affaires à ce projet. Les négociations de l’Accord économique et commercial global entre le Canada et l’Union européenne (AECG) sont lancées en 2009.
Secteurs Secteurs
La ministre Monique Gagnon-Tremblay s’adresse aux membres de la Chambre de commerce Canada-Belgique-Luxembourg. Décembre 2003
Les relations du Québec avec le Benelux et l’Europe : Des secteurs porteurs Des partenariats prospères Les relations économiques entre le Québec et ses partenaires du Benelux n’ont fait que croître depuis la création de la Délégation. Le Québec excelle entre autres dans les secteurs de l’aéronautique, de la biopharmaceutique, des technologies vertes et des TIC et c’est tout naturellement dans ces domaines de pointe que se nouent le plus grand nombre de partenariats d’affaires.
Rencontre entre José Manuel Barroso, président de la Commission européenne, et Jean Charest, premier ministre du Québec. Février 2009
Historiquement, les échanges économiques avec la Belgique ont été marqués par d’importants dossiers comme le rachat de la Brugeoise et Nivelles par Bombardier Transport ainsi que du bureau d’ingénierie Coppée Courtoy par la québécoise SNC Lavalin (génie conseil) ou encore, plus récemment, de la Sabena Flight Academy par CAE (aéronautique). L’ouverture en 2010 d’une ligne directe d’Air Canada entre Bruxelles et Montréal confirme l’importance des échanges commerciaux et les facilite. Aux Pays-Bas, les relations ont été principalement axées sur les secteurs des technologies de l’information et des communications ainsi que sur celui de l’environnement. En témoigne la présence continue des entreprises néerlandaises au Salon international Americana des technologies environnementales de Montréal. Sid Lee (agence créative) et Bombardier Aéronautique sont aussi deux entreprises qui prospèrent sur ce territoire. Les relations économiques avec le Luxembourg sont elles aussi importantes avec par exemple Arcelor Mittal (acier), dont le siège canadien est implanté dans la métropole québécoise. La plus récente mission économique présidée par le Grand-Duc héritier, en mai 2012, démontre par ailleurs l’intérêt que le Luxembourg porte au Québec.
Le premier ministre Jean Charest présente le Plan Nord aux milieux d’affaires de Belgique au Cercle de Lorraine. Juin 2011
La compagnie Flak de José Navas tourne régulièrement au Benelux. Ici avec Diptych. © Flak / Valerie Simmons
Des complicités culturelles Manifestation indéniable de la spécificité du Québec en tant que seul territoire à majorité francophone dans tout le continent nord-américain, la culture québécoise rayonne sur plusieurs scènes du monde. Le Benelux s’intéresse de longue date aux productions artistiques du Québec et nous y retrouvons régulièrement des artistes québécois de toutes les disciplines. Denys Arcand, Leonard Cohen et le Cirque du Soleil y ont trouvé depuis longtemps un public chaleureux, et quantité d’autres créateurs québécois profitent chaque année d’un accueil plus qu’enthousiaste. Ils font parfois ici leurs premiers pas en Europe comme ce fut le cas avec Vague de cirque venue tout récemment pour célébrer le 40e de la Délégation du Québec à Hopla! la Fête du cirque à Bruxelles. Ces dernières années, des vitrines sur le Québec ont été présentées notamment à Groningue, Liège, et Gand, sans oublier Bruxelles où a eu lieu un concert de Robert Charlebois, Catherine Major et Les Batinses sur la Grand-Place à l’occasion du 400e anniversaire de la Ville de Québec. De nombreux artistes belges et québécois ont pu se faire connaître de part et d’autre de l’Atlantique grâce aux invitations de programmateurs et à des partenariats bilatéraux parmi lesquels le Prix Québec/ Wallonie-Bruxelles de littérature de jeunesse, le Prix Rapsat-Lelièvre, la résidence en musique contemporaine Flandre-Québec ainsi que d’autres résidences en littérature et en arts visuels. Yannick Nézet-Séguin dirige l’Orchestre Philarmonique de Rotterdam depuis 2008 © Marco Borggreve
La liste d’artistes québécois accueillis au Benelux est longue : nommons Wajdi Mouawad et Robert Lepage au théâtre, Les 7 doigts de la main et Eloize pour le cirque, Isabelle Hayeur et les Frères Sanchez en arts visuels ou encore Marie-Nicole Lemieux et Louis Lortie en musique classique. Sans oublier Yannick Nézet-Séguin qui dirige l’Orchestre Philarmonique de Rotterdam depuis 2008. En cinéma, Monsieur Lazhar, le dernier film de Philippe Falardeau, a remporté en 2011 plusieurs prix au Festival du film de Rotterdam et au Festival du film francophone de Namur où le Québec a d’ailleurs cumulé 27 Bayard d’Or depuis sa création en 1986. Côté danse contemporaine, des vitrines culturelles présentées à Bruges et à Groningue ont programmé des valeurs sûres telles que La La La Human Steps, Marie Chouinard et Flak ainsi que des artistes de la relève. Le Québec présente aujourd’hui une vitalité culturelle peu commune, appréciée des publics belge, néerlandais et luxembourgeois. Ardent défenseur et promoteur de la diversité des expressions culturelles, il voit chaque année émerger de nombreuses créations qui sont l’un des plus importants reflets de son identité et font sa renommée à l’étranger.
Des relations bilatérales et de la coopération Durant 40 ans, des liens très forts se sont noués avec ces différents partenaires qui se sont concrétisés à la fois par la signature d’ententes de coopération dans des domaines aussi variés que l’éducation, la culture, l’emploi, l’environnement ou la sécurité sociale. Plusieurs projets de coopération ainsi que des ententes bilatérales ont été concrétisés. Des organismes de coopération ont été mis sur pied, comme l’Office Québec Wallonie Bruxelles pour la jeunesse (OQWBJ) qui soutient annuellement la mobilité de 700 jeunes de ces territoires. De nombreuses visites ministérielles ont eu lieu ces dernières années sur différentes thématiques dont le système de santé, l’économie sociale et la vitalité des régions. En juin 2011, le premier ministre Jean Charest a fait étape à Bruxelles, lors de sa tournée européenne, pour venir y présenter le Plan Nord aux investisseurs européens. Chaque année, on enregistre par ailleurs un bon nombre de missions ministérielles entre le Québec et les pays du Benelux, au premier chef la Belgique.
La promotion du français Le français, la langue officielle du Québec, contribue à définir l’identité québécoise. Elle nous amène aussi à tisser des liens avec d’autres pays francophones ou francophiles. Aussi, participons-nous aux initiatives mises en œuvre pour célébrer la langue française : les activités de la Journée internationale de la Francophonie, la compétition de français Olyfran et le concours de texte de la Maison de la Francité, notamment. Afin d’encourager les professeurs de français à découvrir la culture québécoise pour ensuite présenter du contenu québécois dans leurs cours, le Québec offre chaque année quelques bourses à des professeurs de français de la Communauté flamande et des Pays-Bas. L’été venu, ils s’envolent vers le Québec pour y suivre un stage de perfectionnement.
Le plus récent film de Philippe Falardeau, Monsieur Lazhar, a fait sensation en salle et dans plusieurs festivals de cinéma dont ceux de Namur et de Rotterdam.
Le spectacle PSY des 7 doigts de la main a fait une tournée aux Pays-Bas dont un passage au Festival Québec à Groningue. Novembre 2011© Peggy Faye
Pour les 40 ans de la Délégation générale du Québec à Bruxelles Nos rendez-vous 01JUN Exposition au « Le Québec, espace et patrimoines » 02SEP Halles Saint-Géry, Bruxelles
Photographies du Québec vu du ciel par l’historien Pierre Lahoud
21JUN/ Conférence 19H « Le Québec, espace et patrimoines » Cercle des Voyageurs, rue des Grands Carmes 18, Bruxelles Conférence de l’historien et photographe Pierre Lahoud Avec la participation du Club des diplômés de l’Université de Montréal-Polytechnique-HEC
24JUN/ Célébrations de la Fête nationale du Québec 16H Salutation au Manneken Pis rue de l’Étuve 46, Bruxelles Le Manneken Pis portera le costume conçu par le créateur québécois Yves Jean Lacasse et donné à la ville de Bruxelles à l’occasion des 400 ans de la ville de Québec en 2008.
24JUN/ Soirée québécoise 17H30 en musique et en saveurs Halles Saint-Géry, Bruxelles Avec entre autres le Quatuor Qw4rtz et DJ Natashka, de la poutine façon « La Frite », des stands d’information touristique, des produits du Québec et le tirage d’un voyage pour deux au Québec sur les ailes d’Air Transat.
13sep Gastronomie du Québec au Stand du Québec au Brusselicious 16SEP food Festival Bruxelles Présentation et vente de produits québécois, démonstrations et animations de chefs, une occasion de découvrir le Québec et sa gastronomie.
24SEP Mission de chefs québécois au Bruxelles 30SEP Les restaurants gastronomiques Bruneau
(Av. Broustin 73-75) et la Villa Lorraine (Av. du Vivier d’Oie 75) accueillent des jeunes chefs québécois pour mettre les saveurs du Québec à l’honneur. Et bien plus encore ! Suivez-nous sur Facebook et Twitter ou inscrivez-vous à nos bulletins mensuels pour ne rien manquer. www.quebec-europe.be
Délégation générale du Québec à Bruxelles Pour recevoir nos bulletins mensuels (culturel et général) www.quebec-europe.be Pour recevoir une sélection des actualités culturelles, économiques, politiques, scientifiques et sociales du Québec. Pour des primeurs sur les activités des Québécois au Benelux et en Europe ainsi que sur les événements internationaux se déroulant au Québec. http://twitter.com/QuebecEuropeBe www.facebook.com/QuebecEuropeBe 46, avenue des Arts, 7e étage 1000 Bruxelles +32 (0) 2 512 00 36
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Avec la participation de : • Bonjour Québec • Institut de tourisme et d’hôtellerie du Québec
