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Il y a cinquante ans, les téléspectateurs découvraient l'univers mystérieux du Prisonnier. Après avoir rendu sa démission, le personnage principal, incarné par ...
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Prisonnier

Break

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Il y a cinquante ans, les téléspectateurs découvraient l’univers mystérieux du Prisonnier. Après avoir rendu sa démission, le personnage principal, incarné par Patrick McGoohan, se réveillait dans un village Aux habitants sans noms et aux dirigeants non identifiés. Au fil des épisodes, N° 6 apprend que le village se situerait en Lituanie ou peut-être sur la côte du Maroc. Sauf qu’en réalité, les bâtisses colorées sont nichées au nord du Pays de Galles, dans un complexe hôtelier qui vit encore au rythme de la série. PA R T H O M AS A N D RÉ Ï (À P O RTM E I RI O N, PAYS D E GA L L ES) AV EC L’A I D E D E C H E RI F G H E M M O U R P H OTOS : T H ÉO M C I N ESS ( P O U R SO F I L M)

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Roy Stambrow de Six of One

obin Llywelyn avait 8 ans lors de son premier enterrement. C’était en septembre 66. À l’époque, l’An- Cinq décennies après le tournage des obsèques en fanfare de gleterre de Bobby Charlton vient de gagner sa pre- l’épisode 1, Llywelyn entre dans une salle de réunion, à l’entrée mière et dernière Coupe du Monde. Au hit parade, de Portmeirion. Dans la pièce un parquet, des gros classeurs et les Beatles de « Yellow Submarine » tirent la bourre des vieux livres brodés sur les étagères. Rien de terriblement anoraux Beach Boys de « Good Vibrations ». Robin, mal ni de follement excentrique. Rien, hormis quelques longs quant à lui, fréquente la même école que sa sœur. portants d’où débordent des vestes de costumes mal mises, dont Après les cours, son père passe le prendre dans sa la première présente la fameuse bordure blanche qu’arbore N° 6. voiture jaune, le toit ouvert, pour le conduire à Portmeirion. Lieu Llywelyn, pour sa part, a opté pour un blazer gris ample sur une de tournage d’un étrange programme télé chemise beige et un pantalon noir conforintitulé Le Prisonnier. Les petites rues sont table. En guise de bonjour, l’homme déinondées de câbles et de véhicules utiligarni tend une carte de visite marine et taires. Venus de toute la région, des figublanche : « Robin Llywelyn, managing direcrants portent de drôles de chapeaux et des tor. » Les doigts entrecroisés, la figure aucapes multicolores dans un défilé de bicytoritaire du village exhume d’autres souveclettes et de Mini Mokes, la petite voiture nirs du tournage qu’il a vécu enfant : « Pamythique de la série. Près de l’eau, un hétrick McGoohan avait le visage très rouge. Il était licoptère décolle et atterrit sans cesse dans son costume et criait aux gens : “Allez à dans un vacarme infernal, provoquant des droite ! Non ! À gauche.” Il était très tendu, bourrasques de vent. Vue plongeante sur anxieux. On était assis sur la pelouse et il gueuL E W G R A D E, la plage, Robin ne sait pas encore que Le lait : “Mais virez-moi ces gosses du plaP RO D UCTEU R, AU C O M É D I E N Prisonnier auquel il est exposé comme teau ! ” » Sans le savoir, c’est sur les pePATRI C K M C G O O H A N beaucoup d’autres enfants du coin devientits-enfants du maître des lieux que Mcdra, au fil des années, une des séries télé Goohan déverse sa tension. Le grand-père les plus commentées de l’histoire. Pour lui, tout reste au niveau de Llywelyn est en effet connu sous le nom de Sir Clough Wildu souvenir d’enfance un peu brouillé. Un souvenir d’enfance liam-Ellis, l’architecte dont la seule vision a donné naissance à dans lequel s’emmêlent le fantastique et le morbide. « C’était très Portmeirion. « Certains artistes aiment peindre, d’autres aiment écrire, bizarre. On n’avait jamais vu personne porter des chapeaux hauts de forme Clough aimait construire, explique l’héritier, qui appelle toujours son et des vestes à queue de pie sur le sable. Ils avaient des gants, des costumes aïeul par son prénom. Dans les années 1920, il avait voyagé sur la côte rayés. Ils allaient et venaient. Puis ils portaient ce cercueil. On se doutait qu’il ligure, à Portofino. L’architecture locale était en harmonie avec le paysage. ne devait pas y avoir de véritable corps dedans, mais on se demandait ce Ça l’a influencé. Il voulait ajouter de la beauté à celle du paysage, construire qu’ils fabriquaient. » sans détruire. À l’époque, personne ne prenait ça au sérieux. » C’est pour

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« C’est tellement fou que ça peut marcher. »

mettre en œuvre ses idées que William-Ellis va acquérir ces trente hectares de terrain en 1925 et pour les financer qu’il s’ouvre au tourisme au printemps 26. À cause de la guerre, il cesse les constructions en 39 avant de reprendre en 54. La première fois que Patrick McGoohan est entré dans Portmeirion, c’était en 1960. Déjà pour le travail, puisqu’il va y tourner des scènes de Destination Danger, le feuilleton britannique dont il est la star difficilement contestable. Depuis un temps, McGoohan cherche à développer sa propre série, autour d’un homme à l'isolement. L’endroit est suffisamment beau, mystérieux et confiné pour en être le théâtre. Après quatre-vingt six épisodes de Destination Danger, le comédien américain aux origines irlandaises se dit qu’il est mûr pour un nouveau défi. Tellement qu’il profite d’un rendez-vous avec le producteur, Lew Grade, pour lui résumer l’idée suivante : un homme démissionne d’un travail top secret. Enlevé, il se retrouve dans un village dont on ne peut s’échapper. Personne n’a de nom, seulement des numéros. À chaque épisode, il cherche à s’enfuir et à comprendre qui contrôle cette prison dorée. Histoire de joindre le décor naturel à l’illumination scénaristique, McGoohan joint des photos de Portmeirion à sa présentation. À la fin, le producteur allume un cigare et serre la main de l’acteur, déclarant : « C’est tellement fou que ça peut marcher. » Au Pays de Galles, l’architecte est, lui, ravi qu’un artiste vienne donner vie à son œuvre. Il précise simplement qu’on ne doit pas perturber les visiteurs. Durant le tournage, il ramasse lui même les détritus à l’aide d’une pince à déchets. Grâce à sa trame intrigante, son esthétique pop et aux yeux bleus de McGoohan, la série est un succès fulgurant. Gardé secret, le lieu du tournage n’est révélé que lors de l’épisode final. Dès 1968, la fréquentation de Portmeirion passe de 50 000 à 100 000 personnes par an.

Usine d’e xplosifs et Be atles

Sur la fin des années 70, le village atteint son sommet, avec plus de 250 000 visiteurs annuels, avant de décliner. En 1981, l’hôtel principal, qui sert de maison de retraite dans la série, est ravagé par un incendie. Étudiant en langues galloise, irlandaise et bretonne, Robin Llywelyn se destine alors à une carrière académique, mais finit par changer d’avis. « Je n’avais jamais pensé à travailler ici, assure-t-il. Mais à la fin de mon diplôme, je voyais qu’il y avait des problèmes au village. Tout était un peu à l’abandon. Je me suis dit : “Je peux être très égoïste et faire mon truc, ou rester et aider.” J’avais envie d’aider l’économie locale. » Dans Le Prisonnier, la communauté, représentée par le Village, prime sur l’individu, N° 6. Une métaphore de la guerre froide. En reprenant les rênes en 1984, Llywelyn fait le choix du collectif. Dès lors, personne dans la région n’a de mot de travers à l’égard de Portmeirion ou du Prisonnier. Ce qu’on entend de pire ? McGoohan aurait eu l’alcool un peu mauvais. Une info lâchée du bout des lèvres par un serveur d’un pub de Tremadog, village encastré dans des falaises au vert presque oppressant. Derrière lui, un autocollant de N° 6 est collé sur une vitre. Au pub d’en face, comme ailleurs, les locaux se concentrent sur l’apport économique de Portmeirion, où l’on aime venir dîner pour les grandes occasions. Récemment, le conseiller local Gareth Thomas fêtait par exemple la naissance de ses petits-enfants, des jumeaux. Dans son salon du village de Penrhyndeudraeth, deux landaus sont surmontés d’une cinquantaine de cartes de félicitations. Sur le côté, une large baie vitrée offre une belle vue sur l’embouchure du fleuve Dwyryd, qui vient se jeter dans la mer d’Irlande et sert d’arrière 67

plan à nombre de scènes du Prisonnier. Petit homme rond, il est membre du parti indépendantiste Plaid Cymru, qui réalise ses meilleurs scores dans la région, le Gwynedd, où 76 % de la population parlerait la langue galloise. Élu en 2011, Gareth a travaillé pendant vingt ans à la centrale nucléaire de Trawsfynydd, dont la fermeture en 1991 symbolise un déclin de l’industrie locale. « L’économie était centrée sur la mine d’ardoise, explique-t-il, enfoncé dans son canapé en cuir marron. Vers la fin du XXe siècle, presque tout le monde travaillait dans le secteur. Les autres étaient à la centrale ou à l’usine d’explosifs. Il ne reste désormais qu’une petite production d’ardoise, largement mécanisée. C’est devenu difficile de trouver un emploi. » Le tourisme est donc devenu la force motrice du Gwynedd, qui abrite le parc naturel de Snowdonia, dont les montagnes sauvages attirent près de quatre millions de visiteurs par an contre 210 000 pour Portmeirion ces dernières années. « Dès la diffusion, les gens venaient dépenser leur argent dans toute la région, renseigne l’élu. Ça a généré beaucoup d’emplois. Toute une génération de gens est venue ici grâce au Prisonnier. » Durant les vacances scolaires, un des fils de Gareth, comme nombre de jeunes du coin, rentre travailler au village. Ouvert à l’année, Portmeirion permet surtout le développement de carrières à long terme comme celle de Meurig Jones, qui, parmi les nombreux locaux employés, est celui qui connaît le mieux Le Prisonnier. Enfant, il habitait sur la rive d’en face, d’où l’on pouvait apercevoir, les jours de tournage, une mystérieuse boule blanche filer sur le sable gris. Aujourd’hui guide, Meurig peut raconter l’histoire du fameux « Rôdeur », qui alpaguait les détenus tentant de s’enfuir. « Ils voulaient utiliser un robot, dévoile-t-il, essuyant les sièges de sa voiture de golf. Il ne marchait pas bien et ils 68

ont dû trouver une autre solution. Un membre de l’équipe a vu un ballon blanc flotter près d’une base du ministère de la Défense et a eu cette idée. Ça a mieux vieilli qu’un robot qui ferait rire tout le monde en 2018. » Grand gaillard en veste imperméable d’où dépasse une cravate rayée, Meurig travaillait jusqu’en 2004 à l’aérodrome du coin, avant de changer de branche. « J’étais en charge des communications et des radars, raconte-t-il. Comme ici, c’était un travail d’organisation. Je connais le village depuis longtemps et ils savaient que j’étais fan, alors ils ont pensé à moi. » Une sexagénaire new-yorkaise calée sur le siège avant, Meurig se gare devant la Gate House, une grande bâtisse rose, construite sur la roche, qui a appartenu à Brian Epstein, le manager des Beatles. « Il s’habillait avec beaucoup de soin, narre le guide, provoquant le ravissement de l’Américaine. Il se plaignait de ne pas avoir assez d’espace pour ses habits, alors il a demandé à Clough de lui construire une garde-robe. Il donnait aussi de grandes soirées, alors Clough a agrandi le salon. » Plus loin, Meurig montre une porte blanche sur un mur rose : l’entrée du cottage de N° 6. Si les bâtiments sont classés, leur usage a évolué avec le temps. À l’extérieur du village, le château qui faisait office d’hôpital dans Le Prisonnier est un restaurant chaleureux qui sert une bière brune baptisée « N° 6 Dark Ale ». La mairie de la fiction, où il est impossible de rentrer, abrite désormais des toilettes un peu humides et le Dôme, demeure de N° 2, présente une exposition de poterie. La piste d’hélicoptère a fait place à une piscine, ce qui n’empêche pas des pilotes de régulièrement contacter Meurig pour demander à se poser. La porte d’entrée de N° 6 est scellée, mais une autre donne accès à un magasin de souvenirs. En plus des magnets « Be seeing you », on peut acquérir le blazer de N° 6 pour 140 euros ou un Rôdeur, dégonflé sur une étagère, pour 34 euros. Tous les objets sont placés dans un sac à rayures, rappelant les uniformes d’un

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Meurig Jones, le guide

autre style de prison. Passant dans la ruelle à ce moment-là, Jean et son mari ne prêtent aucune attention au magasin. Et pour cause, ils ne le connaissent que trop bien. « Nous sommes venus pour la première fois en 1970, relate-t-elle, ses cheveux gris mi-longs agités par le vent. C’était magique. À l’époque, c’était très différent. Le soir les gens faisaient vraiment la fête. C’était notre génération, sauf que nous étions jeunes. » À l’époque, Portmeirion est célébré comme un repaire de la contre-culture. En 1993, George Harrison venait encore y fêter ses 50 ans. Aujourd’hui, les hippies et artistes ont vieilli. En fin de journée, lorsque les visiteurs désertent le complexe sous le crachin gallois, l’atmosphère de Portmeirion est celle de toute résidence touristique hors-saison. En errant dans les ruelles désertes, on a ce sentiment étrange d’être seul dans un endroit conçu pour l’agitation. L’expérience rappelle l’épisode 4, dans lequel N° 6 se réveille seul dans un Village abandonné. Seul un chat noir vient briser un plat et le silence.

avril et s’appelle le PortmeiriCon. Lors de cette convention, les fans rejouent les scènes cultes du Prisonnier, de la parade électorale de N° 6 à la fameuse partie d’échecs à taille humaine. L’événement est organisé par Six of One, organisation comptant quelques centaines de membres, comme Roy Stambrow. Fan depuis l’adolescence, il démissionnait il y a deux ans d’un poste gouvernemental, poussant le mimétisme un peu loin. « Je portais la même veste, fanfaronne-t-il, exhibant son blazer gris, frappé du badge N° 12. Mon patron a éclaté de rire. Il ne m’a pas posé de problème et a accepté. » Quitter son emploi, lui permet d’abandonner Londres pour se rapprocher au plus près de sa passion. Aujourd’hui, Roy vit à Porthmadog, à seulement neuf minutes de route de Portmeirion. Et que fait-il, désormais ? « Il y a deux situations dans la vie où tu ne peux pas être malheureux, sourit-il, en agitant son porte-clés R2D2. Quand tu portes une cape, comme dans Le Prisonnier et à bord d’un train à vapeur. » Roy travaille Coup de foudre et feux d’artifice donc pour le Welsh Highland Railway, un Pour booster son activité, Portmeirion acréseau de vieux trains restaurés. Il GA RETH TH O M AS , cueille plusieurs manifestations annuelles. l’avoue, Roy est un nerd, de la taille des C O N S E I L L E R LO CA L En septembre, le festival N° 6 attire la jeuprotagonistes de The Big Bang Theory. nesse des métropoles. Pour cette édition, Heureusement, il n’est pas seul. Lors de c’est entre autres Ride, Franz Ferdinand et Baxter Dury qui se la convention de 2012, Stambrow portait le costume des croquedonneront sur la piazza centrale, d’où les villageois assistaient morts du Prisonnier et résidait à Bridge House, la maison jaune dans la série au discours de N° 6 qui clamait : « Je suis un homme, sous laquelle les Mini Mokes passent souvent dans la série. C’est pas un numéro. » Depuis 1977, la manifestation principale a lieu en là qu’il a un coup de foudre pour Christine, une Française en

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Coran, le manager de l'hôpital

costume de villageoise : sweatshirt rayé, mini-jupe, cape et chaussures bateau. Son « âme sœur » et lui se marient en mars prochain. Pour Six of One, le PortmeiriCon est donc un moment de joie, de partage, attendu toute l’année. Mais d’autres fans préfèrent ne pas y participer.

Les captifs éclatent de rire lorsqu’il affirme être un individu. Selon la métaphore de Davy, beaucoup, dans la société actuelle, sont identiques et acceptent le statu quo. Les choses ne vont pas si mal tant que le cadre de vie est agréable. Mais que ferait l’auteur s’il se retrouvait lui même enfermé dans le Village ? « Je serai N° 6, clame-t-il, les yeux enflammés. Beaucoup Auteur de The Prisoner : The Essential Guide, aiment qu’on leur dise quoi faire et quoi porter au Rick Davy vit plus loin, dans une ferme à bureau, comme les gens du Village. Mais pas moi. une heure du village. En k-way, jeans fonPatrick McGoohan non plus. Peut-être que, cés et vieilles Adidas grises et blanches, il comme N° 6, je fais partie de la minorité ? » s’assoit près d’une réplique du voilier de la Peut-être. Le cas échéant, cette minorité série. « Chaque fan est différent, lance-t-il, comprendrait aussi Clough William-Ellis, passionné. C’est pour ça que tu ne me verras qui se dressait contre l’utilitarisme de l’arjamais mettre un costume. Beaucoup viennent chitecture et voulait la rendre « amusante ». habillés comme N° 6. Ce n’est pas grave, mais c’est Pour ses 80 et 90 ans, l’architecte organisa l’inverse de ce que la série essayait de nous dire. de grandes fêtes, avec des feux d’artifice Toute l’idée du Prisonnier, c’est que tu es censé en point d’orgue. En avril 1978, la être un individu. » Rick marque un point. construction de sa Sagrada Familia personD’après lui, si l’intérêt pour l’œuvre est nelle achevée, il rendait son dernier toujours vivant cinq décennies plus tard, souffle. « Il n’était pas du tout religieux, c’est parce que beaucoup se retrouvent conclut son petit-fils, Llywelyn. Il ne voudans la métaphore de McGoohan selon lait pas de funérailles, mais il a quand même été laquelle : « Le monde est le véritable Village. » incinéré. Il voulait que ses cendres soient placées Une tendance, qui, selon l’auteur, s’accendans une fusée de feu d’artifice, lancée au-dessus tue. « Dans la série, tu paies tout le temps avec de Portmeirion et que ses cendres pleuvent sur le ROY STA M B ROW, une carte, il y a des caméras partout, tu n’as pas village. Pour qu’une partie de lui soit encore ici. » M E M B RE D E L’ASSO C I ATI O N ta propre identité et tout est fait avec des chiffres. Une dernière volonté exaucée ? Robin D E FA N S SI X O F O N E La société est pareille. Pense aux réseaux sociaux : Llywelyn sourit, joint ses mains et évite de tout le monde sait ce que tout le monde fait. Le répondre, laissant planer le mystère, Village est tout autour de nous. On nous dit quoi penser, quoi acheter. Nous comme toujours à Portmeirion. • sommes tous prisonniers de la société que nous avons bâtie autour de nous. » Dans la série, N° 6 est minoritaire et peine à trouver des soutiens. TO US P RO P OS REC U E I L L I S PA R T.A. SAU F M E NTI O N S

« Il y a deux situations où tu ne peux pas être malheureux : quand tu portes une cape, c omme dans Le Pris onnier et à b ord d’un train à vapeur. »

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