Agriculture et alimentation Citoyennes - La France Agricole

7 janv. 2016 - ou le bus ! Organiser sa visite ...... (production d'énergie et d'électricité à partir de ... L'électricité produite par cogénération est réinjectée dans ...
14MB taille 15 téléchargements 501 vues
Agriculture et alimentation Citoyennes économie société environnement

DOSSIER DE PRESSE CONFÉRENCE DOSSIER DE PRESSE. CONFÉRENCE 7 JANVIER 2016

édito Stéphane Le Foll Ministre de l’Agriculture, de l’Agroalimentaire et de la Forêt Porte-Parole du Gouvernement

Cette nouvelle édition du Salon International de l’Agriculture autour de la thématique de l’Agriculture et de l’Alimentation Citoyennes est une très belle occasion de revisiter la place donnée à chacun pour construire ou faire évoluer des modèles de production, de consommation qui font largement partie de notre culture et de notre héritage. En agriculture comme dans tous les autres domaines il est toujours important de donner du sens : sens en tant que direction donnée à nos actions ! Ce Salon est une belle occasion pour chacun, consommateur, producteur et plus généralement citoyen de France et même citoyen du monde, de se poser des questions essentielles : que voulons-nous manger ? Que voulons-nous produire ? Comment être acteur de nos choix ? Comment être plus cohérent entre ce que nous voulons et ce que nous faisons ?

2

Au-delà des clivages, ce questionnement est un indispensable appel de chacun de nous à la responsabilité car tout citoyen peut, par son mode de consommation et d’achat bousculer des habitudes, éveiller des consciences et influer de manière majeure sur la structuration des filières et l’offre alimentaire. Contribuer à la sécurité alimentaire mondiale nécessite un engagement citoyen de tous les instants en s’appuyant sur ce qui fonde l’identité alimentaire de chaque nation. J’en veux pour preuve en France l’intérêt chaque jour plus important pour la défense de nos filières locales de production au travers du logo “Viandes de France” ou l’appétence toujours plus grande pour les produits avec une origine, une histoire ou un mode de production spécifique qui fonde notre modèle alimentaire et agricole au travers de nos signes d’identification de la qualité et de l’origine. Défendre l’origine France et la qualité qui lui est associée dans nos achats de tous les jours ou comme quand nous prenons un repas dans la restauration collective sont aussi des actes “militants” dans une économie mondialisée. Le mode de commercialisation, la proximité physique ou géographique avec nos producteurs participent non seulement du lien social mais aussi du contrat de confiance qui chaque jour cimente le lien très fort entre ceux qui se nourrissent et ceux qui produisent. L’attachement des Français à leur agriculture, à leurs terroirs démontre s’il en était besoin une grande fierté qui est une cause à défendre, une cause de société. La place de l’agriculture et de l’alimentation dans les récents débats de la COP 21 est une belle leçon d’espoir dans l’avenir et est une démonstration au travers de l’agenda des solutions que chacun à son niveau peut demain devenir un acteur décisif de l’avenir de la planète. L’agriculture au travers du projet visant à stocker plus de carbone dans les sols pour limiter les émissions de gaz à effet de serre (GES) et accroître la fertilité des sols (le projet dit “4 / 1 000”), comme la lutte contre le gaspillage alimentaire sont des approches citoyennes pour favoriser de nouveaux modes de production et de consommation, comme d’ailleurs l’ensemble du projet agro écologique que je porte depuis mon arrivée pour concilier production et protection de l’environnement. Produire autrement, consommer autrement, penser de manière plus collective sans gaspiller les ressources naturelles, ni accélérer le réchauffement climatique sont les enjeux de demain. Cela nécessite des décisions politiques mais pour réussir, cela ne pourra se faire qu’avec chacun d’entre nous !

DOSSIER DE PRESSE. CONFÉRENCE 7 JANVIER 2016

3

#cerise #Sia2016 #SIApro2016

DOSSIER DE PRESSE. CONFÉRENCE 7 JANVIER 2016

édito Jean-Luc Poulain Président du CENECA Président du Salon International de l’Agriculture

À l’heure où l’actualité place très souvent l’agriculteur au centre des débats, comme un véritable acteur économique, le Salon International de l’Agriculture retient pour son édition 2016, la thématique “Agriculture et Alimentation Citoyennes”. Quels en sont les enjeux environnementaux, les perspectives économiques ou les composantes sociétales… le Salon mais également ses exposants, vont tenter d’apporter des réponses. Car chaque acteur de la filière agricole, que ce soit dans le secteur animal, végétal ou celui de la fabrication des produits du terroir, participe à la mise en place de cette agriculture au service de la collectivité en vue d’une alimentation optimale.

4

En complément du Salon, et parce que cette thématique dépasse largement les frontières de notre pays, le CENECA – propriétaire du Salon – est l’initiateur d’un forum international qui se tiendra la veille de l’ouverture du Salon International de l’Agriculture. Preuve s’il en est, de la nécessité de réfléchir et acter pour une agriculture et une alimentation citoyennes, les pouvoirs publics se joignent à l’organisation de cette journée au travers de la Présidence de la République, des services du Premier Ministre, du Ministère des Affaires Étrangères et du Développement International et du Ministère de l’Agriculture, de l’Agroalimentaire et de la Forêt. Placé sous le Haut Patronage du Président de la République, ce temps fort organisé autour de trois tables rondes, réunira des personnalités de différents pays, des institutionnels, des politiques et des partenaires privés pour aborder les perspectives internationales, les innovations et les normes sanitaires. Comme tous les ans, et encore plus cette année au travers de la vision que le Salon va proposer de cette thématique, il s’ancre dans l’actualité et se positionne comme le rendez-vous d’échanges et de partage entre les populations agricoles et urbaines, les professionnels des filières agricoles et agroalimentaires, les politiques, les institutionnels et finalement tous ceux qui se sentent concernés par l’évolution de l’agriculture. Car au-delà de la photographie que propose le Salon, avec ses présentations animales du Concours Général Agricole qui sont l’excellence en matière de génétique française ; la présence des acteurs de la filière végétale ou celle des producteurs de nos régions, participants actifs à la qualité de notre alimentation, il s’agit bien pendant 9 jours de refléter et je dirais même d’accompagner l’évolution de l’agriculture. Le public ne s’y trompe pas, qui vient en nombre. Avec près de 700 000 visiteurs annuels, soit environ 1 % de la population française, et une exposition médiatique de tout premier ordre, le Salon est bien ce temps fort consacré à un secteur primordial de l’économie de notre pays : celui de l’agriculture.

DOSSIER DE PRESSE. CONFÉRENCE 7 JANVIER 2016

5

Cerise 8 ans vache de race Bazadaise

DOSSIER DE PRESSE. CONFÉRENCE 7 JANVIER 2016

tribune Jacques Carles Délégué général, Momagri

Placer l’édition 2016 du Salon International de l’Agriculture sous la thématique “Agriculture et Alimentation Citoyennes” invite à s’interroger tant sur la place de l’agriculture dans la société que sur les choix politiques concernant son avenir. Car nous avons tous une responsabilité dans la définition des modèles agricoles et des systèmes de production, afin de préserver notre indépendance alimentaire, une diversité d’offre et de consolider l’activité sur nos territoires ruraux. C’est non seulement notre compétitivité qui est en jeu, mais aussi notre place sur les marchés, l’emploi de l’amont à l’aval et les intérêts de notre pays.

6

Soyons conscients des réalités du 21e siècle ! L’agriculture et l’alimentation occupent une place géostratégique dans les priorités des grandes puissances : États-Unis, Chine, Inde, Brésil, Russie, Canada. Et c’est aussi le cas pour les pays où le rapport de la production sur la consommation est déséquilibré, notamment pour les pays en développement. Plusieurs facteurs y contribuent : l’accroissement démographique, l’élévation du niveau de vie dans les pays émergents, mais aussi les fractures d’un monde soumis à des conflits intenses. Sans compter l’instabilité grandissante de marchés agricoles. Quelle place veulent y occuper l’Europe et la France ? Allons-nous continuer à laisser glisser la PAC vers une zone de libre-échange où les agriculteurs désormais privés d’organisation de marché, n’ont plus aucune visibilité économique. Car, ne nous leurrons pas : la réforme de la PAC qui vient d’entrer en vigueur, place une partie du monde agricole dans une crise sans précédent et l’empêche de faire face aux déséquilibres et aux incertitudes des marchés faute de moyens d’action adéquats. Nombreux sont les agriculteurs à ne plus trouver d’avenir et de sens dans leurs activités. Et c’est là que la responsabilité citoyenne doit s’exprimer ! Comment, par exemple, accepter le modèle de développement pour l’Agriculture que la Commission européenne vient d’exposer dans ses perspectives 2025 ? Celui d’une augmentation des exportations à bas prix couplée à une forte réduction de l’emploi agricole. Tout cela dans un contexte de marché non régulé et ouvert à toutes les spéculations. C’est, rappelons-le, le modèle de développement des pays pauvres qui ne maîtrisent pas leur avenir agricole et alimentaire. Veut-on de ce modèle pour notre pays et pour l’Europe, alors que nous sommes un réservoir à nul autre pareil de savoir-faire, de traditions, d’innovations et de qualité ? En tant que délégué général de Momagri, je salue le CENECA d’avoir mis cette idée de citoyenneté au cœur de la réflexion de l’édition 2016 du Salon. Car, c’est de cet esprit de citoyenneté qu’est née chez des coopératives agricoles françaises l’idée de la création du think-tank, Momagri. Parce qu’elles ont décidé de trouver des solutions à l’instabilité des marchés, à la volatilité des prix et aux risques qui impactent les revenus des agriculteurs, Momagri dispose aujourd’hui d’une capacité d’analyse et d’influence indispensable. À un moment où le Monde commence à se mobiliser pour lutter contre le changement climatique, il est temps de susciter un mouvement de même ampleur pour l’alimentation et l’agriculture. Puisse ce Salon être la plateforme de lancement d’un tel mouvement !

DOSSIER DE PRESSE. CONFÉRENCE 7 JANVIER 2016

agriculture et alimentation citoyennes

“Agriculture et Alimentation Citoyennes” : le thème de cette 53e édition du Salon International de l’Agriculture reflète à quel point les questions agricoles et alimentaires sont plus que jamais un enjeu de société.

En effet, 82 % des Français ont une bonne opinion de la profession agricole, qu’ils jugent “utile” à 96 %1, et l’agriculture française est la première d’Europe en termes de chiffre d’affaires ; mais dans le même temps, le monde agricole doit faire face à une crise d’une ampleur inédite qui risque d’avoir des conséquences irréversibles. Paradoxalement, alors que l’agriculture est un des secteurs les plus stratégiques pour l’avenir de l’humanité, c’est l’avenir même de l’agriculture française qui est en jeu aujourd’hui. En effet, l’agriculture est un secteur spécifique et stratégique, dont le devenir impacte quotidiennement chacun de nous. Culture, économie, politique et environnement s’entrechoquent et se mêlent dans nos assiettes. Du Printemps arabe au changement climatique, il n’est pas un enjeu géopolitique majeur qui n’implique l’alimentation et l’agriculture. Il n’est pas d’acte plus universel : chaque jour partout à travers le monde, ceux qui le peuvent se nourrissent et ceux qui ne le peuvent pas en souffrent.

L’actualité de ces derniers mois en France le reflète pleinement : de la crise des éleveurs au made in France en passant par les débats autour de la ferme des 1 000 vaches et du Sommet de la COP21, l’agriculture et l’alimentation sont au cœur de nos débats de société. Pour résoudre les défis auxquels l’agriculture française doit faire face, les solutions de court terme ne suffiront pas : il faut avant tout restaurer la confiance et le respect entre les différents acteurs, autour d’un nouveau contrat social qui redonne à l’agriculture et à l’alimentation leur juste place. Les initiatives en ce sens se multiplient, et elles pourront réellement avoir un impact avec l’engagement de chacun d’entre nous.

L’heure de tous les défis Dans un monde toujours plus globalisé et plus connecté, les défis auxquels est confrontée l’agriculture française sont aussi les défis de l’agriculture au niveau mondial : comment nourrir la population de manière saine, sûre et soutenable ? Le premier défi, c’est bien sûr de lutter contre la faim et la malnutrition. Aujourd’hui encore, près de 800 millions de personnes souffrent de la faim dans le monde2, et 2 milliards de personnes souffrent d’une carence en vitamines et minéraux3.

Source : Le Figaro, “82 % des Français aiment leurs agriculteurs”, 22/02/2015.

1

Source : FAO, FIDA et PAM, 2015. L’état de l’insécurité alimentaire dans le monde 2015. Objectifs internationaux 2015 de réduction de la faim : des progrès inégaux.

2

82 %

des Français ont une bonne opinion de la profession agricole

DOSSIER DE PRESSE. CONFÉRENCE 7 JANVIER 2016

3 Source : OMS, http://www.who.int/features/factfiles /nutrition/facts/fr/index3.html.

7

L’objectif du Millénaire pour le développement fixé en 1990 – réduire de moitié la part des individus souffrant de la faim avant 2015 – a quasiment été atteint, alors que du fait de la croissance de la démographie mondiale, la population touchée par l’insécurité alimentaire n’a que faiblement diminué. Et contrairement à ce que l’on pourrait croire, la sécurité alimentaire ne concerne pas que les pays pauvres : alors même que les États-Unis sont l’un des pays les plus riches du monde, 14 % des foyers américains souffrent d’insécurité alimentaire, et dans l’Hexagone, 3,5 millions de personnes ont recours à l’aide alimentaire.

3,5demillions personnes

ont recours à l’aide alimentaire

8

Mais pour aller au-delà de ces défis désormais bien connus de sécurité alimentaire, il y a aussi l’objectif d’indépendance alimentaire et de préservation de cet actif stratégique qu’est l’agriculture. Il ne faut pas oublier que la sécurité alimentaire ne peut être atteinte qu’avec un effort concerté pour renforcer les capacités agricoles. Or celles-ci vont être soumises dans les décennies à venir, à des contraintes physiques de plus en plus importantes, en particulier à cause des bouleversements climatiques. Le réchauffement planétaire en cours aura des effets différents d’une région du monde à l’autre, mais globalement les impacts les plus négatifs se feront sentir dans les zones déjà les plus démunies. Plus généralement, la désertification, l’appauvrissement des terres cultivables et la pénurie croissante d’eau vont exercer une pression à la baisse sur les rendements ; la sécheresse de 2010 en Russie a ainsi réduit la production agricole d’un tiers par rapport aux prévisions4. Dans le même temps, les agriculteurs sont amenés à réduire leurs propres émissions de gaz à effet de serre, qui représentent 10 à 12 % des émissions mondiales, et 21 % des émissions de la France,

800demillions personnes

objectifs :

la sécurité alimentaire l’indépendance alimentaire la préservation de l’agriculture

souffrent de la faim dans le monde

alors que de nombreuses études sont en train de confirmer que les productions agricoles sont des activités exemplaires d’absorption de carbone. Mais là encore, si les pays pauvres sont les premiers affectés par cette nouvelle donne, il serait illusoire de penser que les pays développés ne seront pas concernés. La crise alimentaire de 2008-2009, et plus généralement les crises agricoles à répétition, révèlent les risques existants dans nos filières agricoles toujours plus distendues et toujours plus soumises à l’instabilité des marchés et aux aléas climatiques. Les industries agroalimentaires sont d’autant plus sous tension que dans un effort constant pour respecter les réglementations toujours plus nombreuses, elles rejettent des quantités importantes de produits alimentaires aux différents échelons de la chaîne de production. 140 kg de nourriture par Français sont gaspillés chaque année, sans pour autant rassurer des consommateurs désabusés.

140 kg

de nourriture par Français sont gaspillés chaque année

L’Agriculture et l’Alimentation Citoyennes, un modèle à promouvoir Au premier abord, parler de citoyenneté aujourd’hui peut sembler naïf ou illusoire : entre le démantèlement de l’État-providence, la montée de l’abstentionnisme ou des votes protestataires et les antagonismes communautaires, l’heure semble être plus au repli qu’à l’engagement, à la construction de murs qu’à celle de passerelles. C’est là que le concept de citoyenneté vient interposer une communauté d’intérêts et de valeurs, ouverte et inclusive. Cette “appartenance à la cité5” n’implique pas le rejet de l’autre mais la promotion de ce qui nous est cher. Si la France a écrit une Déclaration universelle des droits de l’Homme et du citoyen, c’est bien pour signifier que la citoyenneté s’adresse à tous. Dans ces conditions, l’idée d’une Agriculture et d’une Alimentation Citoyennes représente à la fois une exigence éthique et un engagement personnel.

Ainsi, nos agricultures ont quotidiennement l’obligation d’adapter leur production mais également leurs exploitations afin de répondre au mieux aux attentes des consommateurs. Des défis qui ne sont pas nouveaux et dont le succès repose en partie sur l’investissement, l’innovation et certainement le fait de capitaliser sur la richesse de la tradition alimentaire française. Nous sommes, certainement, à l’aube des fondations d’un nouveau modèle de production, mais aussi de nouveaux modes de consommation : c’est tout cela que résume l’expression “Agriculture et Alimentation Citoyennes”.

Source : Libération, “Agriculture et climat, une relation contre-nature ?”, 20/02/2015.

4

5

DOSSIER DE PRESSE. CONFÉRENCE 7 JANVIER 2016

Source : le sens étymologique du mot citoyenneté

Notre agriculture est fragile, et il est de notre responsabilité de la préserver. L’exigence éthique repose sur la conviction que l’agriculture n’est pas un secteur comme les autres, et qu’elle ne saurait être soumise aux seules logiques de marché. En effet, au niveau individuel, l’alimentation est un droit fondamental et une condition indispensable à la réalisation du plein potentiel de chacun. À l’échelle du pays, l’agriculture est un acteur essentiel dans la préservation de l’environnement et la vie des espaces ruraux. Mais elle ne peut remplir ces rôles que si les produits agricoles reçoivent un “juste prix”, qui reconnaît et valorise la contribution sociale de l’agriculture et lui permet d’assurer sa propre pérennité. Pour le philosophe français Paul Ricœur, être responsable c’est assumer la responsabilité de ce qui est fragile ; notre agriculture est fragile, et il est de notre responsabilité de la préserver. L’engagement personnel repose sur la conviction que le consommateur n’est ni impuissant, ni indifférent : par ses comportements d’achat et de consommation, il peut modifier la donne économique en choisissant de donner du sens à son alimentation. La France a un rôle exemplaire à jouer en la matière et si l’UNESCO a inscrit le repas gastronomique des Français au patrimoine culturel immatériel de l’Humanité, c’est bien parce que notre pays a une relation particulière à l’alimentation. 60 % des Français déclarent ainsi manger avant tout pour se faire plaisir, et 75 % d’entre eux sont fiers du modèle alimentaire français.

Par ses comportements d’achat et de consommation, le consommateur peut modifier la donne économique en choisissant de donner du sens à son alimentation.

Faisons leur confiance : pour peu qu’on leur donne les clés permettant de comprendre tous les impacts et les conséquences de leurs choix, les consommateurs Français peuvent être pleinement acteurs de leur alimentation. Il est d’autant plus important de défendre ce modèle qu’on mesure aujourd’hui les ravages que peut causer un rapport non harmonieux à la nourriture : aux États-Unis où règnent les boissons sucrées et le grignotage compulsif, plus des deux tiers des adultes sont considérés comme obèses ou en surpoids6. Cette situation n’est pas une anomalie statistique, ou le résultat de spécificités purement américaines : l’exportation des coutumes alimentaires américaines au Mexique voisin a causé une explosion du taux d’obésité en moins d’une génération, pendant que le pays sortait de la pauvreté pour accéder à un niveau de revenu intermédiaire. En France même, le taux d’obésité chez les adultes a doublé en vingt ans, même s’il n’atteint encore que 15 % de la population.

9

Parler d’Agriculture et d’Alimentation Citoyennes, c’est donc avant tout placer le “bien manger” au cœur du “bien vivre”, et adopter une approche globale et réfléchie, où les équilibres économiques ne sont pas déterminés uniquement par les marchés, mais aussi par nos valeurs et nos choix de société.

15% 70% France

États-Unis

Taux d’obésité chez les adultes aux états-unis et en france

60%

Source : Trust for America’s Health – Robert Wood Johnson Foundation, The State of Obesity : Better Policies for a Healthier America, 2015.

6

des Français mangent avant tout pour se faire plaisir

DOSSIER DE PRESSE. CONFÉRENCE 7 JANVIER 2016

Des initiatives concrètes à étendre Les principes qui sous-tendent l’Agriculture et l’Alimentation Citoyennes ne sont pas de simples vœux pieux : les initiatives concrètes, viables et efficaces se multiplient qui mettent l’accent sur la qualité des produits, le respect de l’environnement et l’intégration sociale.

10

Alors que les industries agroalimentaires européennes sont parfois victimes d’une crise de confiance, les labels rassurent à juste titre, qu’il s’agisse des appellations d’origine contrôlée, du “made in France” ou du bio. Si 88 % des Français consomment des produits bio au moins une fois par mois ils adhèrent aussi à toute démarche créatrice d’emplois. Certes, les surcoûts par rapport à l’agriculture conventionnelle sont parfois importants, et une agriculture 100 % bio paraît difficilement réalisable. Pour le ministre de l’Agriculture, de l’Agroalimentaire et de la Forêt Stéphane Le Foll, cette démarche qualifiée “d’agro écologie”, même si elle ne répond pas aux critères stricts du bio, constitue un mouvement qui participe au développement de l’agriculture française.

Aujourd’hui, il ne s’agit pas de promouvoir un nationalisme économique intransigeant, il est plus que jamais nécessaire de choisir le modèle de production agricole que nous voulons pour la France et les générations à venir.

Autre sujet porteur d’avenir : l’intervention des nouvelles technologies dans l’agriculture dite “de précision” : de l’imagerie satellite à l’inspection des champs par des drones téléguidés, ces outils futuristes permettent par exemple d’optimiser l’irrigation et l’épandage d’engrais, réduisant simultanément l’impact sur l’environnement et les coûts de production. Par ailleurs, la recherche agronomique de pointe a un rôle essentiel à jouer pour sélectionner et développer des variétés plus productives et plus résistantes. Mais le rôle des nouvelles technologies n’est pas limité à la production. Les nouvelles technologies de l’information et de la communication offrent le potentiel de repenser en profondeur les modalités de distribution, avec l’organisation de circuits plus courts et plus transparents. À rebours d’une vision pessimiste de la science, qui verrait dans la “montée des machines” une tendance déshumanisante et totalitaire, le progrès technique contribue donc à recréer du lien social à travers des espaces d’échange et d’engagement.

L’enjeu est donc double :

d’une part éviter la course au “moins-disant” et procurer aux agriculteurs un revenu suffisant pour assurer la pérennité de l’agriculture française et de ses savoir-faire ; d’autre part reconnaître l’agriculture dans son rôle économique, social et environnemental, en favorisant notamment la prise en compte des facteurs de qualité.

DOSSIER DE PRESSE. CONFÉRENCE 7 JANVIER 2016

édito Jacques Goudeau Directeur du Salon International de l’Agriculture

Bienvenue au Salon International de l’Agriculture Le Salon replace l’agriculture au centre de nos régions, de notre société et de nos vies. Il est au croisement des hommes, des expertises et des idées. Chaque année, il est l’occasion, pour la profession de proposer au monde agricole, mais aussi à la société toute entière, une photographie de cette agriculture qui nous tient à cœur et qui prépare aujourd’hui celle qu’elle sera demain. Alors… Bienvenue au Salon International de l’Agriculture visité par près de 700 000 personnes venues d’horizons divers : professionnels de France et de l’international, public parisien et régional. Si les objectifs de visite ne sont pas forcément les mêmes, tous viennent y découvrir la richesse et la diversité d’un patrimoine des Régions de France et du monde. Pour beaucoup, le mot agriculture ne traduit qu’une seule réalité : celle de l’exploitant agricole. Celle de l’animal et du végétal. C’est à la fois cela et beaucoup plus que cela… Car l’agriculture regroupe une immense famille d’activités : production, transformation, logistique, aménagement de l’espace, protection de l’environnement… Sans oublier l’agroéquipement, l’élevage (auquel il ne faut pas oublier d’associer le monde hippique) et les soins animaliers… Mais aussi tous les secteurs liés au conseil, à l’animation, au commerce, à la recherche ou à l’enseignement ! Tous s’adresseront aux publics avec le même souci d’échanger. Pour cette édition, la 53ème, le Salon International de l’Agriculture va se dérouler au rythme d’une thématique forte : Agriculture et Alimentation Citoyennes, sujet de réflexion du colloque qui se tiendra la veille de l’ouverture, à l’initiative du CENECA, et dont l’illustration sera relayée chez nos exposants à travers des projets, des espaces, des animations et des jeux… Et qui se concentrera sur la Passerelle entre les Pavillons 1 et 2 où les visiteurs pourront découvrir l’initiative pédagogique inédite du Salon International de l’Agriculture. Une scénographie mettant en scène “Agriculture et Alimentation Citoyennes” à travers 3 pôles interactifs : environnemental, sociétal et économique. L’objectif premier est d’apporter un éclairage sur l’actualité agricole et alimentaire d’aujourd’hui. Le public ira à la rencontre d’animations et de contenus d’informations riches et ludiques. Des expériences et des messages à photographier et partager sur les réseaux sociaux ! Une édition qui entretient le lien entre professionnels français et internationaux parce que le Salon International de l’Agriculture est un réseau et un espace d’échanges et d’affaires qui fait référence ici et dans le monde. Une édition qui sera marquée par des animations et des événements inédits, avant et pendant… Du colloque à la Passerelle. Une édition qui a ses immanquables, la visite à l’égérie Cerise en fait partie, que l’on soit personnalité politique, professionnel ou simple visiteur. Une édition qui développe les bons plans et notamment celui de télécharger l’appli qui vous dit tout… et plus encore. Pendant 9 jours l’événement Salon International de l’Agriculture va au-delà de ce qu’il est d’usage de qualifier de vitrine. Il veut expliquer, exposer, faire découvrir le monde agricole aux uns… Il a pour ambition d’exposer avec fierté son expertise aux autres pour une juste reconnaissance de la performance économique, sociale et environnementale. Il a tout simplement l’audace de cultiver le lien entre ruraux et citadins. Toute l’équipe d’organisation du Salon se joint à moi pour vous souhaiter une excellente visite.

DOSSIER DE PRESSE. CONFÉRENCE 7 JANVIER 2016

11

12

DOSSIER DE PRESSE. CONFÉRENCE 7 JANVIER 2016

guide presse C’est autour de la thématique “Agriculture et Alimentation Citoyennes” que le Salon préféré des Français ouvre ses portes pour 9 jours de découverte du monde agricole. Sur le Parc des Expositions de la Porte de Versailles, les visiteurs – grand public et professionnels – toujours très nombreux vont découvrir l’expertise, les filières et les animations des exposants qui ont choisi d’interpréter et de relayer ce grand thème. Immersion totale, pour les uns comme pour les autres, dans des expériences grandeur nature au cœur des univers du Salon : l’élevage et ses filières, les cultures et filières végétales, les produits gastronomiques, les métiers et services de l’agriculture.

Sans oublier…

l’immanquable rencontre avec l’égérie de l’édition 2016. Une ambassadrice du Sud Ouest prénommée Cerise.

Des essentiels qui méritent le détour !

691 058 visiteurs en 2015

3 850 animaux

1 050

exposants venant de 22 pays*

16vins338 et 4 656 produits d’origine fermière, artisanale ou industrielle

en compétition au Concours Général Agricole Vins et produits*

230detonnes paille 1 080de tourbe tonnes 100 detonnes foin

1200 éleveurs

de

7 espèces concernées :

bovins, ovins, caprins, porcins, équins, asins et canins.

de

350 races

2400 animaux de

présentés au Concours Général Agricole des Espèces Animales

DOSSIER DE PRESSE. CONFÉRENCE 7 JANVIER 2016

215

bottes de copeaux

280 tonnes de fumier manipulées

pendant la durée du Salon

(*chiffres 2015)

13

#SIA2016 Dates Du samedi 27 février au dimanche 6 mars 2016 Paris Expo Porte de Versailles

Horaires Tous les jours de 9 heures à 19 heures



Prix d’entrée

Accueil & services Visiteurs à mobilité réduite : Le Salon s’attache à faciliter la visite des personnes à mobilité réduite avec un accueil spécifique (proche de la Porte A, allée centrale).

Plein tarif 13 € TTC

14

Enfant de 6 à 12 ans 6 € TTC

Vestiaires

Gratuit pour les enfants de moins de 6 ans

Des vestiaires sont à disposition des visiteurs dans les Pavillons 1 et 7.1. 3 € TTC par objet déposé au vestiaire*.

Étudiants (sur présentation d’un justificatif uniquement) 6 € TTC Groupes scolaires (uniquement en vente avant le salon) 6 € TTC Visiteurs handicapés (sur présentation d’une carte d’invalidité uniquement) 9 € TTC Accompagnateur (1 accompagnateur par personne handicapée) 9 € TTC Groupe de 15 à 49 personnes 11 € TTC

Attention Le Parc Paris Expo Porte de Versailles est en travaux… Privilégiez les transports publics.

DOSSIER DE PRESSE. CONFÉRENCE 7 JANVIER 2016

*dans la limite des places disponibles.

Hotline Pour toute demande d’information, toute question, les visiteurs peuvent joindre la hotline du salon par téléphone au 01 49 20 45 13 ou par e-mail à l’adresse hotmail : [email protected]

bons plans Préparer sa visite En achetant ses billets en amont sur le site www.salon-agriculture.com Les billets sont en vente 24h/24 et 7j/7.

Télécharger l’application mobile

Pour faciliter la visite et être tenu informé des dernières actualités, un réflexe : consulter l’appli du Salon et…

Organiser sa visite et gérer ses contacts Réaliser son propre parcours de visite. Gérer ses sélections, les localiser et retrouver ses notes en un coup d’œil !

Toutes les informations pratiques du Salon y figurent

Cerise, l’égérie 2016 Découvrir tout ce qu’il y a à savoir sur Cerise, l’égérie 2016 et où la croiser sur le Salon.

Liste complète des exposants et de leurs produits Retrouver tous les exposants et les enregistrer pour ne pas les oublier lors de la visite !

Billetterie Réserver ses accès dès maintenant sur la billetterie en ligne

News Être au courant de toutes les dernières informations du Salon

# Ma photo du #SIA2016 Un module pour prendre ses photos “officielles” du Salon International de l’Agriculture

Le programme des concours animaux Consulter le programme de tous les concours animaux du Concours Général Agricole

Accès au Salon… Privilégier les transports publics

Le Parc des Expositions Paris Versailles est en travaux et les parkings moins nombreux alors pour gagner du temps…

dans le métro, le tram ou le bus !

S’équiper du Grand Plan Le repérage sur le Salon est plus facile avec le très grand plan disponible gratuitement à toutes les entrées.

DOSSIER DE PRESSE. CONFÉRENCE 7 JANVIER 2016

15

“Familles bienvenues !”

Pour tous les visiteurs qui viennent accompagner d’enfants, le Salon International de l’Agriculture propose une expérience qui commence Porte B. Afin de faciliter le confort de visite des petits et grands, une entrée à la porte B est spécialement dédiée aux familles qui recevront un sac à dos rigolo contenant un kit pour une visite parfaite : des goodies, un bracelet enfant, un plan pour repérer les espaces enfants et la nurserie. Et tout au long de la visite, des espaces enfants sont prêts à accueillir les familles qui souhaitent faire une pause (Pavillon 4).

Accrocher le bracelet “Zéro enfant perdu” au poignet des petits Une visite du Salon sans stresser ?

16

Au vu de l’affluence dans les allées et afin d’éviter tout drame, si par mégarde un petit venait à se perdre, le Salon propose à tous les parents venant avec leurs enfants de les équiper d’un bracelet marqué de leur nom et de leur numéro de téléphone. Les bracelets sont disponibles porte B, à toutes les caisses auprès des gardiens et aux points d’informations.

Repartir avec le It Bag Cerise… qui n’est pas rouge ! Le cabas du Salon International de l’Agriculture 2016 à l’effigie de Cerise est disponible dans toutes les boutiques ambulantes au prix de 3 € TTC.

DOSSIER DE PRESSE. CONFÉRENCE 7 JANVIER 2016

rendez-vous 2016 Pavillon 1

Pavillon 2

La Passerelle

“Agriculture et Alimentation Citoyennes”, au-delà des mots… des enjeux à déchiffrer. Rendez-vous sur la passerelle entre les Pavillons 1 et 2. inédite : une scénographie mettant en scène “Agriculture et Alimentation Citoyennes” à travers 3 pôles interactifs : environnemental, sociétal et économique. L’objectif premier est de faire le point sur l’actualité agricole et alimentaire d’aujourd’hui. Le public va à la rencontre d’animations et de contenus d’informations riches et ludiques.

Bien que la “citoyenneté” soit une notion connue de tous, elle reste souvent abstraite, voire conceptuelle. Et pourtant, ce terme appliqué à l’agriculture et l’alimentation revêt un sens et des enjeux concrets. Le Salon International de l’Agriculture s’est donné pour mission d’éclairer ses visiteurs sur la thématique 2016 à travers une initiative pédagogique

Des expériences et des messages à photographier et partager sur les réseaux sociaux ! En incarnant la thématique 2016, la passerelle fait le lien entre le rôle primordial d’une filière dynamique et la réalité d’un secteur toujours en mouvement.

Le Concours Général Agricole des Animaux Le meilleur de la génétique et de l’élevage français

Le Concours Général Agricole des Animaux est un élément d’attractivité essentiel du Salon International de l’Agriculture. Plus important concours d’animaux du monde, ses programmes sont retransmis sur internet et suivis en direct par plus de 27 000 internautes dans le monde. Il constitue, pour les éleveurs, la vitrine de référence du meilleur de l’élevage français, qui permet de multiplier les échanges techniques et économiques avec des acheteurs nationaux et internationaux.

1200 éleveurs

de

2400 animaux de

présentés au Concours Général Agricole des Espèces Animales

de

350 races

7 espèces concernées :

bovins, ovins, caprins, porcins, équins, asins et canins.

Pavillon 4

Le restaurant du Concours Général Agricole Pavillon 4, le restaurant du Concours Général Agricole propose une pause gourmande en dégustant les produits d’excellence de la production agricole française.

DOSSIER DE PRESSE. CONFÉRENCE 7 JANVIER 2016

17

Pavillon 2.2

Le poumon vert de l’Odyssée Végétale

Une immersion totale dans l’univers végétal ! Sous la thématique “Le végétal, c’est vital” articulée autour de quatre pôles : “semer, protéger, récolter et transformer”.

18

Une exploitation agricole végétale grandeur nature accueille les visiteurs : corps de ferme, parcelles cultivées, machines et outils de travail, une véritable immersion dans le quotidien des agriculteurs français et de leurs filières. Un kiosque pédagogique met également chaque jour à l’honneur des professionnels, des produits et des innovations du monde du végétal. L’Odyssée Végétale présente l’importance des cultures végétales françaises dans l’alimentation des animaux, et les nombreux liens avec le monde de l’élevage.

Zoom sur les animations 2016 :

Les partenaires de l’Odyssée Végétale :

• visites de cette ferme reconstituée accompagnées d’agriculteurs,

L’Odyssée Végétale représente 10 partenaires du monde végétal - l’Association des Brasseurs de France, la Betterave (AIBS - Association Interprofessionnelle de la Betterave et du Sucre), le Sucre (CEDUS - Centre d’Études et de Documentation du Sucre), le Crédit Agricole, FARRE (Forum des Agriculteurs Responsables Respectueux de l’Environnement), le GNIS (Groupement National Interprofessionnel des Semences et plants), Passion Céréales, Terre OléoPro (Filière Française des Huiles et des Protéines Végétales), l’UIPP (Union des Industries de la Protection des Plantes), INTERFEL (Interprofession des Fruits et Légumes Frais).

• quiz des cultures et des filières végétales, • bingo des graines, • 1..2..3.. protégez les cultures, du champ aux produits finis… • escaladez le mur végétal, • bienvenue à bord de la moissonneuse-batteuse, • le kiosque rencontres & découvertes du végétal…

Pavillon 4

la Ferme pédagogique Une vision réaliste et didactique Grand rendez-vous organisé par le Salon International de l’Agriculture en partenariat avec le SNVEL, la FNSEA et grâce au soutien de la Fondation Sommer et du GIPSA, la Ferme pédagogique aborde le thème du rôle social de l’animal domestique. À travers une vision très réaliste d’une ferme contemporaine, cette animation phare apporte un éclairage sur son fonctionnement en chaîne, les différents professionnels qui y interviennent ainsi que les différences entre animaux de rente ou de travail et leur rôle social.

DOSSIER DE PRESSE. CONFÉRENCE 7 JANVIER 2016

#cerise #PROFIL Elle se prénomme Cerise Elle est Bazadaise Elle est l’égérie de la 53e édition du Salon International de l’Agriculture

Quand Cerise s’apprête à charmer son public… Elle le fait avec élégance et finesse, ses formes rondes et amples enveloppées dans une robe toute en nuances de gris. La fesse arrondie, la cuisse musclée, l’épaule oblique, la poitrine profonde constituent certains des signes caractéristiques d’une pure Bazadaise. Ajoutez à cela une tête large, relevée et bien éclairée, des cornes à la base ovoïdes de couleur jaune cire puis brune aux pointes, un mufle

et des muqueuses aux tons rosés et vous avez le portrait de Cerise, fille de Ugolin - son père -, et de Sylvie - sa mère -. Campée sur des aplombs solides, la star de l‘édition 2016 du Salon International de l’Agriculture attend son public du haut de ses 8 ans. Il y a fort à parier qu’elle ne passera pas inaperçue !

Pour en savoir plus sur Cerise Dans quel pâturage a-t-elle grandi ? Cerise a grandi à Perquie dans les Landes, dans l’exploitation familiale de 160 hectares d’Angélique et Joël Sillac. Agriculteur de père en fils, Joël a repris la ferme de son père il y a 25 ans et ses enfants poursuivent la tradition avec des études agricoles. Avec sa femme, ils élèvent aujourd’hui un troupeau de 160 animaux composé de 60 vaches, deux taureaux, 60 génisses, de jeunes veaux et une douzaine de bœufs. Une note d’originalité dans cet élevage de viande bouchère de qualité puisque, depuis 1993, deux vaches Vosgiennes se mêlent aux Bazadaises.

C’est avec fierté que Joël va présenter Cerise au Salon International de l’Agriculture 2016 : “Fierté de faire découvrir la race et de montrer que ces animaux sont adaptés à tous types d’agriculture, de climats, de plaines et de montagnes. Fierté de montrer que la Bazadaise, chargée d’histoire et respectueuse des traditions, est une race tournée vers l’avenir grâce à ses qualités d’élevages et bouchères. Mais aussi, fierté de rendre hommage aux “pères” de la race qui l’ont maintenue dans une période d’uniformisation, et qui ont su transmettre aux générations suivantes l’envie de la développer.”

DOSSIER DE PRESSE. CONFÉRENCE 7 JANVIER 2016

La Bazadaise, ambassadrice du Sud-Ouest !

La Bazadaise serait l’une des races les plus anciennes du Midi, son existence remonterait au temps des Romains. Née au cœur des coteaux du Massif Landais dans la commune de Bazas, la race Bazadaise compte aujourd’hui 4 000 vaches en France élevées par 135 agriculteurs principalement d’Aquitaine (Gironde, Landes, Lot et Garonne, PyrénéesAtlantiques, Dordogne) et de Midi-Pyrénées (Hautes-Pyrénées, Haute-Garonne, Tarn, Ariège, Gers). On trouve également des élevages dans d’autres régions françaises comme le Pays de Loire, le Limousin, la Bretagne, le Nord-Pas-de-Calais ou la Lorraine…

20

Utilisé à l’origine comme race de travail pour le labour des vignes et de débardage des exploitations forestières, l’effectif de la race s’est effondré avec la mécanisation pour atteindre moins de 1 000 têtes dans les années 1970. Les éleveurs s’orientent désormais vers l’élevage allaitant et la production bouchère grâce à une qualité de la viande reconnue. Actuellement, il persiste quelques élevages de production de bœufs gras particulièrement prisés.

À travers l’organisme de sélection l’Excellence Bazadaise, qui veille à définir les orientations de la race et à préciser les objectifs de sélection qui contribueront à l’amélioration génétique et au développement de la race, un programme technique et génétique lancé dès 1978 a permis d’enrayer le déclin de la race. D’excellente qualité bouchère et maternelle, la Bazadaise concilie rusticité, aptitude au travail et s’adapte à tous types de terrains et de climats. Cela en fait une des races les plus présentes au-delà de nos frontières – en Angleterre, elle est particulièrement appréciée pour sa facilité de vêlage, en Espagne pour son rendement en viande remarquable, en Amérique du Sud et en Australie, elle est utilisée en croisement sur diverses races pour améliorer les croissances des produits aux qualités appréciables. Véritable symbole de la région, c’est par tradition que la race est fêtée notamment à travers la fête des Bœufs Gras de Carnaval – le jeudi qui précède le Mardi Gras – et l’Hommage au Taureau qui se déroule chaque année le 24 juin pour la fête de la Saint-Jean.

4 000

vaches Bazadaise en France élevées par 135 agriculteurs

en Aquitaine et Midi-Pyrénées, mais aussi le Pays de Loire, le Limousin, la Bretagne, le Nord-Pas-de-Calais ou la Lorraine…

Cerise une vache connectée… #cerise Une stratégie digitale pour partager et interagir avec Cerise. Pour partager “la saga Cerise”, faire jouer les internautes et diffuser des photos, le Salon International de l’Agriculture mise sur les réseaux sociaux - Facebook, Twitter, Pinterest et le digital à travers le #cerise

Sur le site du Salon www.salon-agriculture.com, des “virgules vidéo” dévoilent le making off du shooting, l’interview de Joël - l’éleveur de Cerise et d’autres “instantanées” à retrouver également sur l’application mobile.

DOSSIER DE PRESSE. CONFÉRENCE 7 JANVIER 2016

Immersion dans les 4 univers du Salon Pavillon 1

Pavillon 4

Pavillon 5.1

Pavillon 5.3

Pavillon 6

Élevage et ses filières :

plus de 3 850 animaux réunis en un seul et même lieu.

Pavillon 1

Les Bovins ; Les Ovins ; Les Caprins ; Les Porcins

Pavillon 4

L’Aviculture ; La Basse-cour

Pavillon 5.1

Les Canins ; Les Félins

Pavillon 5.3

Élevage du monde

Pavillon 6

Les Équins ; Les Asins

Sans oublier

Le Concours Général Agricole des Animaux sur les rings et… Cerise.

Lait, porc et bœuf : les principales filières françaises de l’élevage ont connu encore en 2015 des crises sur fond de guerre des prix et parfois de surproduction, dans un contexte d’effondrement des cours mondiaux et d’embargo russe. Dans le même temps, l’élevage français et ses filières n’a jamais été aussi riche de potentialités et si déterminé à se rapprocher des consommateurs (en quête de qualité et de sécurité) et à créer des partenariats nouveaux pour s’inscrire de façon dynamique dans la mondialisation, à des prix compétitifs. Multiple, varié, connecté, innovant : l’élevage français a commencé à relever de multiples défis. Ceux liés aux conditions d’élevage et de production, aux coûts énergétiques, à la compétitivité sur le marché européen et mondial tout en misant sur la qualité pour être concurrentiel sur ses marchés. La production de viande et de lait, dans notre économie de marché, doit ainsi répondre aux attentes de ceux qui la consomment, à l’échelle nationale et internationale. Alors que l’agriculture est véritablement à un tournant, les éleveurs et les entreprises qui valorisent leurs productions sont plus déterminés que jamais à être à l’écoute du marché et de ses besoins. L’élevage a de l’avenir, et cela tombe bien : la France est riche de ses terroirs, de ses savoir-faire, de ses instituts techniques et de son innovation ! Notre élevage et ses filières restent un atout indéniable pour nos territoires, à condition de bien accompagner la valorisation des productions sur des terroirs particuliers (soutien aux investissements, accompagnement de la filière). 1 Économie : La France, terre d’élevages, est l’État membre européen qui concentre la plus grande Surface Agricole Utile (16,2 % de la SAU européenne) avec 27,8 millions d’hectares en 2010. Elle bénéficie d’une large base d’agriculteurs qui produisent une gamme étendue de produits pour une industrie de transformation forte et variée, afin de répondre, par des voies de distributions concentrées, à la fois à des exportations croissantes et à la demande de nombreux consommateurs.

Face à la concurrence accrue, une plus grande valorisation des filières d’élevage françaises est en cours. Elle passe notamment par l’information des consommateurs, par la prise de conscience qu’un achat responsable est toujours possible. En France, la filière bio, mais aussi les circuits courts, le “Drive” et de nouveaux modèles de distribution locaux axés sur “le frais” font la promotion de la proximité, du goût, du prix juste et de l’information. Ces innovations ont su anticiper et montrer une voie : celle de l’exigence de la traçabilité, du lien plus direct avec les producteurs.

DOSSIER DE PRESSE. CONFÉRENCE 7 JANVIER 2016

21 27de milliards d’� chiffre d’affaires en 2013 pour l’industrie laitière

Aujourd’hui, ce lien et cette mise en contexte se généralisent. Objectif : fournir des productions de qualité en impliquant tous les acteurs de la filière. Au niveau international, la filière laitière française a ainsi les capacités de répondre aux besoins des pays émergents, en ajustant son offre à leur demande, en s’appuyant sur la diversité et le dynamisme de ses territoires. Notre industrie laitière est une des pépites de notre industrie agro-alimentaire, représentant plus de 27 milliards d’euros de chiffre d’affaires et 3,6 milliards d’euros d’excédent commercial en 2013. Les acteurs de l’élevage ne demandent qu’à exprimer enfin leurs talents et leurs potentialités face aux grands enjeux des marchés de l’alimentation !

2 Sociologique / sociétal Selon une étude Agreste, “la consommation française de viande a très légèrement baissé sur un an”. Cette tendance est principalement portée par une baisse de 2,1 % de la consommation de viande bovine et de 3,3 % de viande ovine. Il existe néanmoins des contrastes entre les filières. La consommation de viande porcine, elle, a légèrement augmenté comme la viande de volaille. Très au fait des nouvelles attentes des consommateurs en terme de veille sanitaire et de transparence sur les conditions d’élevage, les éleveurs souhaitent répondre de façon durable aux attentes du consommateur citoyen, et par conséquent, à la relation des hommes aux animaux qu’ils élèvent. Cette question dépasse la sphère agricole pour s’inscrire dans une démarche sociétale plus large, en incluant aussi les vétérinaires, la société civile.

22

3 Environnement : une filière qui se bat contre l’effet de serre ! Nourrir l’humanité, lutter contre le changement climatique et s’adapter, mais aussi réaliser une véritable transition agro-écologique et fournir les matières premières pour l’énergie, la chimie, les matériaux. Les missions confiées au monde agricole qui concerne aussi particulièrement l’élevage, sont multiples. En clair, il faudra mieux utiliser les outils technologiques disponibles pour améliorer la rentabilité économique des élevages en amont (génétique, robots de traite, smart data etc.) et en aval (unités de biogaz pour une meilleure autonomie énergétique des exploitations) : autant de démarches durables et écoresponsables auxquelles aspirent les éleveurs, bien décidés à mieux valoriser leurs productions, aux côtés des organismes engagés sur la même voie d’une utilisation durable de nos ressources naturelles.

Pavillon 2.2

Technologies, financements, réglementation : les paramètres pour véritablement lancer en France la méthanisation sont encore à renforcer, mais plus que jamais la volonté sociétale et politique s’affirment. Autre piste : les Paiements pour Services Environnementaux (PSE) qui offrent aussi aux éleveurs la place de partenaires dans la gestion quotidienne de l’environnement, patrimoine commun. L’environnement devient alors un sujet économique durable en tant que fournisseur d’un revenu supplémentaire pour l’entreprise agricole. L’élevage, lui-même impacté par le changement climatique comme cela a été souligné à la COP21 de décembre 2015, devient un contributeur à la lutte contre dérèglement climatique, grâce aussi au développement des nouvelles technologies et à la fédération de tous les acteurs.

Pavillon 2.3

Les cultures & filières végétales : La bouffée d’oxygène. Pour découvrir les grandes cultures et les céréales. Pour avoir une certaine vision de la vie au naturel. Pour tout savoir des nouvelles tendances pour le jardin. En grandes cultures (céréales, oléagineux, protéagineux), fruits et légumes, filières viticoles, la France réaffirme en 2015 sa capacité à produire en quantité et en qualité. Une régularité et une fiabilité appréciées sur les marchés internes et étrangers, fruit de la conjugaison d’un véritable savoir-faire “des semences à la plante récoltée”, et rendue possible, aussi, grâce à une véritable capacité française de résilience par rapport aux aléas climatiques (résistance au gel ou à la canicule, gestion de l’eau, santé des sols, variété des territoires). Selon les prévisions établies au 1er novembre 2015 par le Service de la Statistique et de la Prospective, la récolte de vin 2015 s’élèverait ainsi à 47,9 millions d’hectolitres, en hausse de 2 % par rapport à 2014 et de 5 % par rapport à la moyenne des cinq dernières années. Selon l’INSEE, les fruits et légumes ont connu quant à eux une année relativement satisfaisante malgré le poids grandissant des fruits et légumes importés, et devrait bénéficier de la nouvelle campagne de communication “Fruits, légumes et pommes de terre de France” destinée à valoriser auprès des consommateurs l’excellence de la production française et garantir leur traçabilité et leur origine.

En blé tendre, la récolte 2015 dépasse les 40 millions de tonnes pour la première fois, et le rendement franchit la barre des 78 quintaux/ha, avec des critères qualités satisfaits. (Source : AGPB, août 2015)

De quoi envisager sereinement une politique d’export à long terme pour cette céréale, tandis que d’autres - comme le maïs ou le colza connaissent davantage de difficultés (baisse de rendement et prix déprimés). La France compte également consolider sa démarche de compétitivité et d’autonomie protéique, grâce à sa filière luzerne déshydratée dynamique, ou plus largement de la filière huiles et protéines végétales.

DOSSIER DE PRESSE. CONFÉRENCE 7 JANVIER 2016

Enfin, selon la CGB dans son bilan de campagne, la bonne récolte 2015 de betteraves ne devrait pas poser quant à elle de problèmes d’écoulement, avec un déficit anticipé de l’offre sur les marchés mondiaux pour les années à venir, la filière (des planteurs aux fabricants de sucre) étant bien déterminée et positionnée pour profiter de ces nouvelles opportunités.

47,9 millions

d’hectolitres de vin récoltés en 2015

40de blémillions de tonnes tendre récolté en 2015

1 Économie : agriculture, utilité économique et dynamique humaine… Fournir nos industries agroalimentaires, continuer à répondre à la forte demande alimentaire à l’international, conserver nos critères d’excellence et apporter une contribution significative à la reprise de la croissance, à l’emploi, à plus de durabilité de notre économie : telles sont les grands objectifs que se sont donnés les acteurs des filières grandes cultures et végétales.

Dans un contexte économique mondialisé et fortement concurrentiel, les productions végétales de la France et notamment sa production céréalière sont auréolées d’un gage de qualité, de constance et de fiabilité unique et enviable. Rappelons que 90 % des producteurs français sont exposés à la concurrence des marchés internationaux. Pour durer, ces derniers doivent s’adapter pour relever ce défi (équipement en machines agricoles, réactivité face aux nouveaux marchés émergents, souplesse des échanges internationaux, exportations, valorisation des productions…) et accroître leur efficience en s’adossant à des organisations et des entreprises capables de leur fournir des activités de soutien autre que la vente (stockage, transport, investissements, distribution etc.). Une dynamique à mettre en œuvre, en sachant que la France a véritablement une carte à jouer sur les marchés alimentaires et non alimentaires (énergie, matériaux et composés chimiques à partir de matières premières renouvelables.) issus de ses filières végétales.

2 Sociologique / sociétal : l’agriculture durable a-t-elle un avenir ? Les céréales sont l’illustration parfaite de la dimension stratégique et humaine des questions agricoles au 21e siècle. Avec le blé par exemple, la responsabilité “morale et politique” de la France dans l’approvisionnement futur des pays du sud de la Méditerranée, du Proche et du Moyen-Orient - régions du monde à forte croissance démographique, à capacités agricoles limitées et à évolutions politiques complexes est évidente.

Nourrir une population en croissance, dans un contexte de raréfaction des ressources et de transformation des rapports de forces économiques entre les puissances, constitue l’un des enjeux les plus complexes de ce siècle. (Source : “Géopolitique du blé - Un produit vital pour la sécurité mondiale”, par Sébastien Abis, juillet 2015).

Responsabilité et engagement, notamment pour produire plus et mieux, sont très fortement attendus de la part de celles et ceux qui cultivent. Ceci confère un rôle crucial en 2015 à tous les acteurs de la filière agricole française. Celui de (bien) nourrir les citoyens, en France et ailleurs, tout en respectant et en préservant la santé des hommes, la biodiversité et les ressources naturelles. Sur le terrain et depuis de nombreuses années, les acteurs de filières agricoles ont intégré les changements de pratique et développent la mise en œuvre d’une agriculture durable : formation et réduction des intrants, partage de bonnes pratiques, gestion des déchets, etc. Citons deux démarches probantes et originales, engagées de leurs côtés par des agriculteurs : le CEDAPA dans les Côtés d’Armor et Terr’Avenir née en Picardie. Fondé dans les Côtes d’Armor par André Pochon, le Centre d’étude pour un développement agricole plus autonome (CEDAPA) est une association d’éleveurs qui compte aujourd’hui plus de 150 adhérents. Elle défend une agriculture permettant de produire autant mais en dépensant moins, en polluant moins et en maintenant l’emploi. Résolument humaine, elle développe un appui individuel pour les agriculteurs et capitalise les expériences et les résultats des agriculteurs qui depuis des années conduisent des systèmes autonomes et économes. Terr’Avenir, quant à elle est une démarche innovante en agriculture, axée sur la RSE (responsabilité économique et sociale des exploitations) qui regroupe, en 2015, sept associations sur toute la France. Attachés à leurs productions, leur terroir et leurs racines, les chefs d’entreprise agricole regroupés au sein de la structure partagent une même philosophie

DOSSIER DE PRESSE. CONFÉRENCE 7 JANVIER 2016

du respect de l’environnement et ont concrétisé cet attachement par la mise en place d’un Management Environnemental ISO 14001, reconnu internationalement et contrôlé annuellement. Forte de cette réussite, les associations se sont développées. Aujourd’hui, deux nouvelles régions en plus de la Picardie et 103 entreprises agricoles représentant 25 000 ha, 350 personnes, plus d’une quinzaine de productions sont maintenant engagées dans cette démarche environnementale, économique et sociétale.

3 Environnement : focus sur les semences

Dans le plan d’action de la Mission Agriculture-Innovation 2025 remis aux ministres français en charge de l’agriculture, de la recherche et du numérique en octobre 2015, la génétique et les biotechnologies figurent ainsi parmi les quatre principaux leviers d’innovations technologiques au service du progrès en agriculture (aux côtés du numérique, de la robotique, et du biocontrôle). Deux composantes essentielles d’un secteur puissant économiquement au niveau international et stratégique pour nos productions végétales : le secteur des semences. L’agriculture et l’amélioration des plantes enrichissent la biodiversité, en créant de nouvelles variétés adaptées aux besoins des hommes, élargissant ainsi le patrimoine génétique végétal. Si, depuis quarante ans, la production végétale française a atteint des volumes et un rang d’excellence, une partie de ce succès est dû à la recherche et aux progrès effectués dans la sélection des plants et semences. Concentrés de valeurs techniques et économiques, fruits de longs travaux de recherche, les semences constituent un levier parmi d’autres pour relever les défis de produire plus et mieux dans un contexte de changement climatique et d’accès restreint aux ressources (en particulier l’eau et le sol). (Source : GNIS )

23

Pavillon 3

Pavillon 7.1

Pavillon 5.1

Pavillon 5.2

Les produits gastronomiques Une promenade savoureuse et riche en découvertes gustatives avec les saveurs des Régions de France, et d’Outre-mer, vitrines de notre patrimoine culinaire Pavillons 3 et 7.1 et les délices du monde Pavillon 5.1-5.2 pour explorer 33 destinations lointaines et apprendre les réalités agricoles et alimentaires d’autres pays, échanger avec leurs producteurs. Notre gastronomie et notre culture alimentaire représentent le plus grand gisement, vivant et sans cesse enrichi, de patrimoine immatériel de notre pays. La France a la chance d’avoir des agricultures placées sur des territoires et des terroirs remarquables, pour justement produire des produits d’excellence valorisés au fil du temps par les métiers de bouche mais aussi par une industrie agroalimentaire unique au monde. “Du produit à la table de dégustation”, ce sont autant d’hommes et de femmes engagés au sein d’un secteur qui peut s’appuyer au niveau national comme international sur une exigence permanente de qualité, de diversité et de sécurité.

24

Si les habitudes de consommation n’évoluent pas toujours dans le bon sens (déstructuration des repas notamment hors domicile, grignotage, recherche de produits pratiques et bon marché, etc.), des signaux positifs sont néanmoins perceptibles : la cuisine redevient un plaisir collectif célébré par des émissions culinaires et des personnalités du monde gastronomique, les produits des régions de France sont recherchés, les innovations ou les idées les plus ambitieuses voient le jour. Et surtout les comportements évoluent aussi, notamment parmi les nouvelles générations. Dans cette nouvelle “foodosphère”, en consommateurs ultra‐connectés, surinformés, responsables et sensibles à leur approvisionnement et aux arguments sur la lutte contre le gaspillage, les jeunes se réapproprient le patrimoine gastronomique français et misent, quand ils en ont les moyens, sur plus de qualité et de proximité. À notre pays, riche de ses produits gastronomiques et de ces nouveaux challenges, de pouvoir conjuguer innovation et tradition, excellence et approvisionnement de tous ces différents marchés mais aussi territoires et filières, tourisme et culture culinaires, bon sens et plaisir.

1 Économie : la gastronomie, ce ciment culturel français

Les produits de nos régions et de nos terroirs constituent un formidable atout économique pour la France, et ses grands acteurs ont su anticiper les nouveaux défis “citoyens” qui les attendaient et ont fait toute la différence sur le long terme. C’est le cas du leader dans le secteur des vins et spiritueux français, le Champagne, qui contribue de manière déterminante à la vitalité de l’économie nationale. À l’origine de 30 000 emplois directs, il est le premier acteur de sa filière sur l’export avec une présence dans plus de 190 pays et compte pour 13 % en volume de la consommation mondiale des vins effervescents. En 2003, la Champagne a été la première région viticole au monde à calculer son empreinte carbone et à définir plusieurs axes

d’actions aboutissant à des solutions particulièrement innovantes. La filière Champagne fait aujourd’hui partie des rares filières économiques à avoir réduit ses émissions en valeur absolue. Aujourd’hui, 100 % des exploitants du vignoble champenois sont intégrés dans cette démarche (Source : CIVC). Si le segment des vins et des spiritueux est le plus dynamique, ceux de certains produits frais et de produits transformés de niche se portent également bien. En 2013, la France a, par exemple, exporté pour 64 millions d’euros d’huîtres. Et la consommation de foie gras à l’étranger augmente de 15 % par an depuis 10 ans. Elle est portée par une clientèle variée, composée de gastronomes mais aussi de restaurateurs et de détaillants qui recherchent non seulement

30 000 emplois directs originaires du marché du Champagne

61,8 demilliards d’� chiffre d’affaires pour la gastronomie française

13%

794 000 emplois salariés pour les métiers de la restauration

de la consommation mondiale des vins effervescents

DOSSIER DE PRESSE. CONFÉRENCE 7 JANVIER 2016

cet incontournable de la haute gastronomie française, mais aussi ses produits “cousins” de la boucherie fine comme les viandes auxquelles sont associés naturellement le goût et la qualité. Sur le territoire, le poids de la gastronomie est tout aussi important puisqu’elle représente près de 61,8 milliards d’euros de chiffre d’affaires et 794 000 emplois salariés pour les métiers de la restauration, soit le 5e secteur pourvoyeur d’emplois ; plus de 145 milliards d’euros de chiffre d’affaires et 475 000 actifs pour les métiers de bouche ; plus de 1, 7 milliards d’euros de chiffre d’affaires pour les arts de la table. Enfin la gastronomie représente 13,5 % des dépenses des touristes étrangers. (Source : DGCIS 2013)

2 Sociologique / sociétal : ces vieux métiers identitaires qui retrouvent un intérêt La fabrication de produits gastronomiques permet de sauvegarder de vieux métiers qui auraient disparu avec la globalisation. À l’heure où l’histoire d’un produit, son ancrage territorial, sa traçabilité et son impact sur l’environnement constituent des critères de sélection pour les consommateurs et les clients de la restauration, l’alimentation citoyenne remet en avant celles et ceux qui ont misé sur ces fondamentaux. Des métiers traditionnels retrouvent des débouchés, des savoir-faire ancestraux sont à nouveau recherchés et transmis, des passerelles se créent entre entreprises et artisans…

À Cléder (Finistère), la Sarl La Légumière a ainsi grandement contribué à remettre au goût du jour nombre de légumes oubliés, aujourd’hui revenus en grâce dans nos paniers et assiettes. Au final et après des années de recherche, ce sont 24 variétés différentes et plus de 5 000 tonnes qui sont produites chaque année par l’entreprise familiale pionnière en la matière. Du côté de l’élevage (bovin, ovin, ou volaille), des éleveurs engagés promeuvent également une démarche de qualité et de labellisation vers de nouveaux débouchés auprès de restaurateurs, gastronomes et bouchers en quête de goût et de pratiques ancrées sur le terroir, les pratiques d’élevage naturelles, et le bien-être des animaux. Cette valorisation des terroirs et des produits gastronomiques qui en découlent, amènent ainsi des producteurs à faire alliance avec des artisans. Des métiers se retrouvent et s’enrichissent mutuellement, un cercle vertueux se met en place, pour un avenir prometteur.

Environnement : savoir bien alimenter les établissements gastronomiques Lutter contre le gaspillage alimentaire, manger local et de saison, s’inscrire dans une consommation durable : ces gestes attendus de la part des Français s’appliquent aussi pour les autres maillons de la chaîne alimentaire : production agricole, marchés de gros, 3

DOSSIER DE PRESSE. CONFÉRENCE 7 JANVIER 2016

entreprises de l’agroalimentaire, grande distribution, restauration collective publique ou privée, etc. En plus du bénéfice environnemental, l’encouragement des circuits courts et de l’approvisionnement en mode local participe à l’économie locale, par la valorisation des savoir-faire locaux et du patrimoine. Les acteurs de terrain l’ont bien compris et mettent en œuvre les solutions adaptées. Ainsi pour mieux rapprocher l’offre de la demande en temps réel et avec efficacité, les initiatives éclosent et utilisent les outils de communication les plus efficaces. Le site www.restoaquitaine.com met en contact consommateurs, collectivités et fournisseurs pour proposer une restauration collective bio, locale et de qualité en Aquitaine. Dans l’Yonne, le “Club des acheteurs publics” œuvre depuis le printemps 2015 notamment sur les circuits courts, pour rapprocher les entreprises et les donneurs d’ordre dans la fourniture de produits destinés à la restauration collective en collaboration avec la Chambre d’agriculture et le principal abattoir dans le département. Le “locavorisme francilien” n’est pas en reste, sous l’impulsion du Centre régional de valorisation et d’innovation agricole et alimentaire (Cervia), organisme créé en 2007 et associé à la Région Ile-de-France. Cette association œuvre ainsi pour la promotion et la valorisation du territoire, des produits et des savoir-faire agricoles et alimentaires franciliens et soutient la pérennisation des entreprises alimentaires sur le territoire.

25

Pavillon 4

Services et métiers de l’agriculture Des métiers, des hommes, des savoir-faire. Des cultures à l’élevage, en passant par la forêt, les enjeux de l’agriculture évoluent en permanence, les attentes changent. Les principaux acteurs du monde agricole, les institutions, les organisations et syndicats professionnels mettent à profit leur participation pour présenter, valoriser et partager. Portés par une conscience accrue des défis alimentaires et environnementaux à venir, les agriculteurs et les agriculteurs en formation, mais aussi tous les métiers associés des secteurs agricole, agroalimentaire et agroindustriel (machinisme, chimie, etc.) modifient progressivement leur manière de produire, former, travailler et communiquer. Partenariats nouveaux, ouverture aux marchés et aux tendances, valorisation de leurs données, partages en temps réel de savoir-faire et de matériel, recours aux drones et aux capteurs : la professionnalisation du métier d’agriculteur s’accompagne d’une révolution technologique sans précédent. “Le numérique va entraîner des bouleversements et des mutations très profondes, et pas seulement dans le monde agricole. Il va falloir innover dans tous les domaines. Et au-delà de l’aspect technologique, il va falloir innover socialement. Il faut que cette profession change elle-même son organisation sociale” Stéphane Le Foll

26

Impossible en effet de ne pas tenir compte de la révolution numérique de notre agriculture qui a pris une ampleur et une dimension nouvelles. En témoignent l’apparition de nouveaux acteurs privés, les nombreuses études et articles de presse à ce sujet, et les ouvrages incitant les exploitants agricoles à investir un autre champ : celui d’internet et de sa palette de services. De la production à la consommation, en passant par la distribution des produits agricoles, le numérique est partout. Il modifie de nombreuses logiques historiques de la chaîne agricole en produisant une information à chaque étape désormais accessible et distribuable aux différents acteurs de cette chaîne à commencer par le consommateur, souligne ainsi le Livre Blanc édité par Renaissance Numérique en novembre 2015 “Les défis de l’agriculture connectée dans une société numérique”. Désormais moins cantonné à son espace de production ou de négociation via les acteurs traditionnels du secteur, l’agriculteur et l’éleveur “acteurs de la transformation des métiers” disposent d’une plateforme d’outils et de solutions étendues pour rationaliser leurs missions et rendre leur cycle de production plus vertueux lors des premiers RDV de l’agriculture connectée Angers le 15 octobre 2015.

1 Économie : le grand bond de la génétique

L’amélioration génétique des espèces animales participe activement aux démarches entreprises pour produire plus et mieux, en permettant de faire naître des animaux sachant s’adapter aux contraintes des éleveurs. La France est justement riche de ses instituts de recherche - développement et fondamentale, publics et privés -, qui accompagnent les éleveurs dans leurs quête de l’excellence et leurs nouveaux défis. Lancé dès 1969 et généralisé à partir de 1978, le dispositif national d’identification puis de traçabilité animale a progressivement intégré toutes les innovations technologiques. Outre la fiabilité du contrôle sanitaire du cheptel national et des systèmes d’information génétique, ce dispositif exemplaire permet la traçabilité des produits, de l’exploitation à l’assiette. Avec la génétique animale, l’objectif est de produire des animaux de qualité, d’améliorer la race. France Génétique Élevage est l’association qui travaille à l’amélioration génétique de plus de 50 races bovines, ovines et caprines qui constituent un patrimoine génétique exceptionnel. Pour valoriser ce potentiel, plus de 70 000 éleveurs français contribuent à la mise en œuvre de programmes performants

DOSSIER DE PRESSE. CONFÉRENCE 7 JANVIER 2016

d’amélioration génétique. Chacune de leurs étapes est conduite par une organisation technique spécialisée dans sa fonction, qu’elle assume ainsi efficacement. France Génétique Élevage est responsable du pilotage, de la coordination et de l’amélioration constante de ce dispositif national collectif de très grande envergure. Elle assure l’intégration permanente des nouvelles connaissances scientifiques, innovations technologiques et méthodes de Management de la Qualité. Toutes les données généalogiques, zootechniques, etc… sont enregistrées via un seul Système National d’Information Génétique alimentant la base nationale de données génétique. Chaque année, il permet l’enregistrement, le contrôle et la valorisation des informations concernant plus de 4 millions d’animaux, 26 millions de résultats élémentaires de contrôle laitier, 4,5 millions d’inséminations, 1,6 millions de poids vifs… Ce réseau d’échange de données d’élevage et les services associés sont mis en œuvre par les organisations régionales de services informatiques (ARSOE) regroupées au niveau national au sein de FIEA. (Source : France Génétique Élevage)

70 000 éléveurs français contribuent à l’amélioration génétique soit

4 millions

d’animaux concernés

2 Sociologique / sociétal : formations : comment évoluent-elles ? Retour sur les formations proposées aux jeunes agriculteurs et éleveurs pour qu’ils gèrent au mieux leur exploitation. Depuis plusieurs années la double performance économique et environnementale des exploitations agricoles est au programme des établissements et réseaux de l’enseignement agricole, partout en France. Les chefs d’exploitation sont de plus en plus impliqués “ du champ à l’assiette” et interpellés par la société civile, devenant au fil du temps des décideurs agricoles investis, mieux diplômés, et plus techniciens. Leurs défis sont immenses : apprendre à valoriser leur activité pour rentabiliser leur travail, gérer autrement leur temps disponible rendu possible par la robotisation et le pilotage à distance, la diversification de leurs sources de revenus et d’informations. En plus de tous les enseignements académiques et expérimentations sur le terrain, il doit apprendre aussi à se poser les bonnes questions : Comment se définit ma zone d’activité à l’échelle du monde, de l’Europe, de mon pays, de ma région, de ma commune ? Est-ce que mon exploitation est identifiable, accessible, cohérente ? Les consommateurs peuvent-ils me trouver facilement ? Comment dois-je aménager au mieux mes différents espaces de travail, de la salle de traite à mon bureau en passant par ma zone d’habitation privée ? Comment mieux valoriser sur place mes produits : le magasin de produits de la ferme, la chambre d’hôte, la vente directe ? etc.

Tout en aménageant leurs exploitations agricoles en tenant compte des paramètres extérieurs (ancrage territorial, environnement économique, réseaux de transports) les agriculteurs doivent apprendre à faire reconnaître leurs compétences et leurs démarches, y compris vers le consommateur final. La question des nouveaux métiers et des formations à mettre en place ne cesse ainsi d’être soulevée et débattue. Selon ses affinités, l’agriculteur deviendra plus ou moins “informaticien-électronicien-agriculteur”, ou plus “commercial et data scientist”, et devra aussi développer une aptitude

à l’ouverture vers le monde, permise par le numérique et l’écoute en temps réel de ses clients finaux. Les jeunes en formation supérieure agricole ont ainsi plus que jamais la nécessité d’acquérir de réelles qualités d’adaptation et d’innovation, que ce soit en agronomie et zootechnie, dans le management et la gestion de l’entreprise agricole au quotidien et la communication tout en utilisant les outils numériques à disposition. L’installation à la ferme et le repérage de l’agriculteur dans son environnement de travail et son lieu de vie (les deux étant souvent intrinsèquement liés) sont en effet une composante essentielle d’épanouissement et d’optimisation de l’activité professionnelle. Plus nomade qu’auparavant, l’agriculteur doit être formé à l’ouverture sur l’extérieur, conscient d’appartenir à un territoire, à un réseau.

3 Environnement : cette évolution économique majeure ! La sauvegarde de l’environnement peut apporter des ressources complémentaires importantes aux agriculteurs. En France, cette diversification prend diverses formes sur l’exploitation agricole : les mini-barrages hydroélectriques, les éoliennes, la biomasse (hors biogaz), le biogaz (production d’énergie et d’électricité à partir de décomposition de substances organiques, que ce soit de plantes, des eaux usées, des ordures ménagères, du fumier ou du purin), la combustion de paille ou de bois, l’énergie solaire avec le photovoltaïque, etc. Parfois appréhendée au départ comme un moyen de réduire leur consommation d’énergies fossiles, la production d’énergies propres permet à plus long terme donc de valoriser, diversifier et pérenniser les exploitations agricoles. Lancée plus tardivement sur cette démarche, la France compte bien mettre tous les moyens de conseil et d’ingénierie en œuvre pour aider les agriculteurs à aller dans ce sens.

Parmi les nouvelles énergies vertes, la méthanisation, par la valorisation des déchets en énergie, contribue ainsi à l’économie circulaire. Aujourd’hui cités en modèles et fortement sollicités pour des conseils et du partage d’expérience, Mauritz et Jacques-Pierre Quaak, installés en polyculture-élevage ont relié,

DOSSIER DE PRESSE. CONFÉRENCE 7 JANVIER 2016

dans leur ferme de Seine-et-Marne, leur méthaniseur au réseau de gaz naturel local, produisant et vendant de l’énergie verte. Leur propriété agricole de 350 ha est la première en France à avoir produit du biométhane avec au départ 5 millions d’euros investis dans l’unité de méthanisation, dont 30 % subventionnés notamment par la Région et l’Ademe. Le gaz est obtenu par méthanisation du fumier et des poussières de céréales, entre autres. De quoi alimenter en chauffage et saturer la demande de 3 500 foyers des villages voisins. Chaque année, 12 500 tonnes de déchets sont collectées. Au sein même du méthaniseur, après dégradation des déchets et en plus du biogaz généré, deux autres substances sont extraites et stockées. Appelé le “digestat”, ces substances liquides et solides permettent de remplacer 90 % des engrais chimiques de l’exploitation ! La ferme des frères Quaak vient ainsi de passer la barre des 2 millions de mètres cubes de biométhane injectés depuis le lancement de leur unité le 28 août 2013. (Sources : La République de Seine et Marne, 20 juillet 2015, Libération “Du biogaz briard branché avec brio”, 28 mai 2015 et reportage de La France agricole “Un gros travail d’information pour une activité naissante en France”, 30 novembre 2012).

Travailler autrement et conforter le dynamisme des exploitations : l’énergie verte fait des émules et les autres exemples sont nombreux, comme à Saint Georges sur Loire, à quelques kilomètres d’Angers, où six éleveurs accompagnés par les acteurs locaux (Chambre d’agriculture, ESA d’Angers, entreprise Naskeo) ont créé un groupement d’intérêt économique et environnemental (GIEE) de méthanisation par voie sèche. L’électricité produite par cogénération est réinjectée dans les réseaux de distribution d’EDF et pourra chauffer deux maisons de particuliers, le siège de la communauté de communes, et la maison de retraite. (Source : Alim’agri, oct-nov-dec 2015)

En France, la réglementation évolue et partout sur nos territoires, des actions collectives sont entreprises pour encourager les agriculteurs sur cette voie et soutenir les initiatives vers une énergie plus verte. À la clef : des créations d’emplois, une production d’énergie non polluante et renouvelable, une image et un rôle nouveaux donnés aux exploitations agricoles dans leur environnement direct.

27

2015 / INDICATEURS DE L’AGRICULTURE Répartition du territoire

En 2014, autour de 475 000 exploitations agricoles françaises produisent, sur une surface agricole de 29 millions d’hectares, 73 milliards d’euros de produits agricoles. Depuis 10 ans, avec une part variant de 17,7 % à 19,3 % de la production en valeur de l’Union européenne à 28, la France est le premier producteur européen. En France métropolitaine, la répartition des exploitations dans les différents secteurs d’activité agricole est assez proche en 2013 de celle de 2010. Cependant, la part du secteur des grandes cultures s’est accrue. Ce secteur reste le premier avec plus d’un quart des exploitations. Près d’un autre quart concerne l’ensemble des élevages bovins. Le nombre d’exploitations de forme sociétaire (154 000) continue de progresser. Près de 8 sur 10 d’entre elles sont de grandes exploitations. Les 84 400 exploitations agricoles à responsabilité limitée (EARL) constituent plus de la moitié des formes sociétaires. (Source : GraphAgri France 2015/Chiffres édités par le MAAF)

La SAU moyenne des exploitations a augmenté de 34 hectares en vingt-cinq ans et de 5 hectares depuis 2010 pour atteindre 62 hectares. La disparition d’une partie des exploitations permet l’agrandissement des exploitations pérennes.

28

475 000

exploitations agricoles françaises

FOCUS INSTALLATION EN AGRICULTURE En 2014, 4 945 décisions d’octroi d’aides à l’installation en agriculture ont été prononcées et 4 432 DJA (dotation d’installation aux jeunes agriculteurs) ont été versées. 30 % des installations aidées en agriculture en 2014 correspondent à des installations hors cadre familial (HCF). L’expression “installation hors cadre familial désigne les installations pour lesquelles l’exploitation du jeune ne lui a pas été, et ne sera pas, transmise par des membres de sa famille jusqu’au troisième degré. Ces installations recouvrent des situations variées allant des urbains sans lien préalable avec l’agriculture aux enfants d’agriculteurs s’installant sur d’autres territoires. (Source : GraphAgri France 2015 / Chiffres édités par le MAAF)

73 milliards d’� de produits agricoles Focus ÉLEVAGE • La France, 1er cheptel de bovin de l’UE • 1er producteur de viande bovine de l’UE • 4e exportateur mondial de produits laitiers • 7e producteur mondial de viande bovine et de lait • Plus de 70 races bovines, ovines et caprines • 17 races bovines en programmes de sélection • 17 races bovines en programmes de conservation • 28 races ovines en programmes de sélection • 7 races caprines laitières en programmes de sélection • 49 produits laitiers avec un Signe Officiel d’Origine et de Qualité • 88 viandes avec un Signe Officiel d’Origine et de Qualité (Source France génétique élevage)

DOSSIER DE PRESSE. CONFÉRENCE 7 JANVIER 2016

FOCUS

Départements d’Outre-Mer : la superficie agricole utilisée (SAU) occupe 30 % de la surface totale à la Guadeloupe et à la Martinique, et à peine le cinquième à La Réunion. En 2013, le nombre des exploitations agricoles s’établit à 7 700 à La Réunion, 7 000 en Guadeloupe et 3 000 en Martinique. Ce nombre s’est stabilisé à La Réunion et il a diminué de 10 % aux Antilles depuis 2010. Cette diminution touche les exploitations de moins de 5 hectares qui cependant restent très nombreuses, soit les trois quarts des exploitations en Guadeloupe et les deux tiers à La Réunion et en Martinique. Principales productions agricoles : canne à sucre, banane, ananas, agrumes, tubercules. (Source : GraphAgri France 2015 / Chiffres édités par le MAAF)

Alimentation des Français

Forêt

Environ un cinquième des dépenses de consommation des ménages en France est consacré à l’alimentation. En quantité annuelle par habitant, la consommation de fromage (24 kg en 2014) et de viande (89 kg) s’accroît légèrement après plusieurs années de stabilité ou de baisse. La consommation de céréales (113 kg, ingrédient pour pâte alimentaire, semoule, farine, glucose…) est stable. Celles de lait et yaourt nature (62 kg) et de vin (42 l) sont tendanciellement en baisse depuis 10 ans ou plus. La diminution de la consommation de produits lactés se confirme. (Source : GraphAgri France 2015 / Chiffres édités par le MAAF)

Le budget moyen mensuel dédié à l’alimentation accuse une baisse de 6,1 % versus 2014 et s’établit en 2015 à 365 euros. Le prix reste le premier critère de choix (75 % des personnes interrogées), cependant il perd du terrain au profit de critères plus qualitatifs comme la qualité gustative du produit, sa composition nutritionnelle ou encore son origine biologique et sa naturalité. Pour les courses, 40 % des Français privilégient les supermarchés, 35 % les hypermarchés et 12 % le hard-discount. (Source : Le Sofinscope - Baromètre opinion Way pour SOFINCO).

365 �

Budget moyen mensuel dédié à l’alimentation

40

%

Supermarché

35

%

Hypermarché

12

%

Hard-discount

Habitudes des courses alimentaires des Français

Les forêts privées représentent les trois quarts de la superficie forestière en France métropolitaine. Elles appartiennent à des personnes physiques ou morales privées ou à des organismes publics hors régime forestier. Environ 3 millions de propriétaires privés, selon le cadastre, se partagent plus de 10 millions d’hectares (Mha) de forêt en 2012. Le stockage du carbone atmosphérique en forêt contribue à la lutte contre le changement climatique. En moyenne, 76 tonnes de carbone par hectare sont stockées dans les arbres. Leur croissance permet d’éliminer de l’atmosphère 20 millions de tonnes de carbone par an (73 millions de tonnes équivalent CO2), soit 14 % de l’ensemble des émissions françaises de gaz à effet de serre (512 millions de tonnes équivalent CO2 en 2009) (Source : GraphAgri France 2015 / Chiffres édités par le MAAF)

Producteur agricole de l’UE

En 2010, l’Union européenne a produit 331 milliards d’euros de produits agricoles bruts (non transformés). La France a contribué à 18,5 % de ce total avec une production qui s’élevait à 61 milliards. Globalement, la France est le premier producteur agricole européen même si cette place varie selon les productions. Les autres grands pays producteurs de l’UE sont l’Allemagne (13 % de la production européenne) et l’Espagne et l’Italie (12 % de la production européenne chacune) (Source : APCA et Comptes de l’agriculture – Eurostat)

331 milliards d’� de produits agricoles brut dans l’UE 18,5%

de production française

Industries agroalimentaires

En 2013, le secteur agroalimentaire, au sens large, compte 85 800 entreprises (au sens d’unités légales) et emploie 678 500 salariés en équivalent temps plein (ETP) hors intérim. Les entreprises agroalimentaires emploient près de 6 % des salariés en équivalent temps plein des entreprises non financières et non agricoles implantées en France, mais réalisent 10 % du chiffre d’affaires et 12 % des exportations et 5 % de la valeur ajoutée. Après un recul de 1,4 % entre 2011 et 2012, la valeur ajoutée des IAA a été stable entre 2012 et 2013. L’agroalimentaire est un secteur clé de l’appareil d’exportation français (10 à 12 % des exportations françaises totales). Les domaines phares sont : vins et boissons, céréales et produits laitiers. (Source : APCA)

Pour 81 % des Français, la meilleure façon de préserver sa santé est de bien se nourrir (alimentation saine et variée). 3 Français sur 4 reconnaissent la qualité des produits d’origine France. 79 % des Français se déclarent prêts à payer pour un produit de grande qualité.

FOCUS

Des agriculteurs connectés • 9/10 agriculteurs font leurs démarches administratives de la PAC en ligne • 79 % utilisent Internet pour des motifs personnels et professionnels • + 400 applications mobiles existent pour assister les éleveurs • 46 % des tracteurs céréaliers sont équipés d’un GPS • 56 % des parcelles reçoivent la 3G et 12 % n’ont aucun accès à un réseau (Source : Livre blanc Renaissance Numérique Les défis de l’agriculture connectée dans une société numérique, reprenant notamment l’enquête agrinautes agrisurfeurs 2014 BVA Ticagri communiquée par C. Gentilleau, fondateur de NTIC Agriconseil)

• En 5 ans l’usage des forums agricoles à plus que doublé et celui des réseaux sociaux s’est accru de 80 % (Sources Enquête Agrinautes 2010 NTIC AGRI CONSEIL – IDDEM / Enquête Agrinautes Agriseurfeurs 2014 NTIC AGRI CONSEIL – BVA)

• Internet représente 50 % des sources d’information des agrinautes, les forums et les réseaux sociaux ne représentent que 5%

(Source : ANIA, Baromètre ANIA / OPINION WAY “Les Français et l’alimentation” ; juin 2015)

(Enquête Agrinautes Agriseurfeurs 2014)

DOSSIER DE PRESSE. CONFÉRENCE 7 JANVIER 2016

29

#SIAPRO2016

Soutenir l’élevage et la filière végétale. S’engager aux côtés de ses exposants pour faire connaître et promouvoir les services et métiers de l’agriculture. Inviter à découvrir l’excellence, le savoir-faire et la variété des produits des régions de France et du Monde… Autant de missions que le Salon International de l’Agriculture s’est fixé. Autant d’engagements tenus !

De nouvelles initiatives concrètes et sur-mesure…

30

Toujours animé d’une ambition forte qui lui a permis de se positionner comme rendez-vous incontournable pour le grand public, il est aussi l’un des centres névralgiques de l’univers agricole. Parce que le Salon International de l’Agriculture est une vitrine représentative du monde agricole… Et parce qu’il met un point d’honneur à accompagner l’ensemble des acteurs et des délégations étrangères en quête de contacts utiles, venus pour acheter des bêtes ou simplement découvrir les méthodes de travail du secteur… En 2016, le Salon International de l’Agriculture répond, une fois de plus, aux attentes de tous les publics venus fouler les allées de Paris Parc des Expositions du 27 février au 6 mars. Ainsi, cette édition voit se développer de nouvelles initiatives concrètes et sur-mesure en direction des visiteurs professionnels du monde entier qui, comme chaque année, pourront multiplier rencontres d’affaires et contacts fructueux dans les allées du salon ou en particulier dans les espaces qui leur sont dédiés. Le Salon réserve un programme spécifique aux professionnels de l’agriculture et plus spécialement aux éleveurs avec la création de services ciblés tels qu’un accueil spécialisé, la mise à disposition de salle de réunion, des visites guidées…

Un accueil sur-mesure pour les professionnels…

Et en particulier pour ceux de l’élevage et du végétal !

L’édition 2016 marque ainsi le développement d’une communication sur-mesure pour répondre aux attentes de cette cible spécifique et lui permettre de faciliter et d’optimiser sa visite. En amont sur un espace dédié du site internet tout visiteur professionnel s’enregistre pour obtenir une accréditation professionnelle. Sur le Salon, à l’Accueil Professionnel – entrée du Pavillon 1- un badge nominatif leur est remis en échange de l’accréditation. Ce badge donne accès à “l’Espace Professionnel” qui leur est réservé

Le Salon International de l’Agriculture est un vrai rendez-vous pour la génétique française. Le lieu où se déroule le Concours Général Agricole des espèces Animales est ainsi un “immense centre d’affaires” pour se retrouver autour des programmes de présentation ou de concours d’animaux mais aussi pour consulter les dates et horaires des ventes aux enchères prévues. Le Salon met à la disposition des professionnels de l’élevage un Club d’Affaires International à dimension humaine situé naturellement le long du Ring de Présentation du Pavillon 1. Un espace privé pour des rencontres professionnelles entre visiteurs - acheteurs ou prescripteurs et experts de la génétique ou d’organismes spécialisés.

Le Salon est, pendant 9 jours, une plateforme d’échanges, de rencontres et de business pour les professionnels des filières agriculture et agroalimentaires.

dans l’Espace 2 000 au 1er étage du Pavillon 1. Un lieu privé, équipé de wifi, favorisant les échanges et permettant, de par sa configuration, l’organisation de rendez-vous business. Les visiteurs professionnels doivent s’acquitter de leur titre d’accès (13 € plein tarif). Les visiteurs professionnels internationaux peuvent obtenir une lettre d’aide à l’obtention de leur visa sur le site internet du salon www.salon-agriculture.com. Cette lettre est à joindre à leur dossier de demande de visa, elle ne constitue pas un titre d’accès au salon.

DOSSIER DE PRESSE. CONFÉRENCE 7 JANVIER 2016

concours général agricole

Des concours professionnels Les finales du Concours Général Agricole se tiennent dans le cadre du Salon International de l’Agriculture. Initié en 1843 avec le concours de Poissy qui visait à promouvoir d’abord, les animaux reproducteurs (bovins, ovins, porcins, volailles) puis, au fil des éditions, les produits et savoir-faire de l’agriculture (grains, plantes fourragères, machines agricoles), le Concours Général Agricole est devenu un incontournable du Salon International de l’Agriculture et de son rayonnement. Chaque année, sous l’égide du Ministère de l’Agriculture, de l’Agroalimentaire et de la Forêt, le Concours Général Agricole témoigne du haut niveau de la génétique animale française et, de l’excellence des productions agroalimentaires nationales.

chiffres clés de la dernière édition Concours des animaux

Concours des vins

Concours des produits

7bovins, espèces animales : ovins, caprins, porcins,

3 846 producteurs

299 races 2400 animaux

16 338 vins dégustés

1 700 producteurs 3 571 dégustateurs 4 656 produits dégustés d’origine fermière,

de éleveurs

1 200

3 741 vins médaillés

1 182 produits médaillés

Concours de jugement des animaux par les jeunes

Concours des jeunes professionnels du vin

9 125 jeunes

17 lycées

73 départements

522 candidats

équins, asins et canins.

de

385 finalistes

dont 49 étrangers venant de 23 pays

3 147 dégustateurs

71 finalistes

dont 26 jeunes européens de 17 pays

DOSSIER DE PRESSE. CONFÉRENCE 7 JANVIER 2016

artisanale ou industrielle

31

CONCOURS GÉNÉRAL DES ANIMAUX Un accélérateur commercial pour les professionnels

Le Concours Général Agricole des Animaux est un remarquable outil de promotion de la génétique et de l’élevage français ainsi qu’un élément d’attractivité essentiel du Salon. La motivation des éleveurs pour ce concours et la présélection en amont, des meilleurs animaux dans les concours régionaux, sont des moyens très efficaces de présenter ce que l’élevage français fait de mieux en matière de génétique. Il constitue, pour les éleveurs, la vitrine de référence du meilleur de l’élevage français qui permet de multiplier les échanges techniques et économiques avec les acheteurs nationaux et internationaux.

32

Tous les reproducteurs en compétition au Concours Général Agricole des Animaux sont issus des schémas collectifs de sélection agréés par le Ministère de l’Agriculture, de l’Agroalimentaire et de la Forêt et mis en œuvre, dans chaque race, par les Organismes de Sélection (OS). Les valeurs génétiques et commerciales étant garanties, les reproducteurs admis sont jugés sur leur conformation morphologique avec une importance particulière donnée aux caractères productifs (par exemple pour les vaches laitières, les mamelles et la capacité corporelle ; pour les équidés de travail, la maniabilité et l’adaptabilité aux utilisations les plus diverses).

Les Prix obtenus sont ensuite valorisés par les éleveurs lauréats pour la notoriété et la promotion commerciale de leur élevage et, à titre collectif, par les OS, pour faire valoir les qualités de leur race auprès des acheteurs nationaux et surtout internationaux. Le Concours Général Agricole de Paris est ainsi une excellente place pour l’accueil des professionnels étrangers de la génétique animale qui peuvent, en quelques heures, et en un seul lieu, voir un extraordinaire rassemblement des meilleurs reproducteurs de l’élevage français. Plus important concours d’animaux du monde, ses programmes sont retransmis sur internet. Pour le seul concours des bovins, ces retransmissions sont suivies en direct par plus de 27 000 internautes dans le monde !

27 000 internautes

visionnent le concours bovin en direct sur Internet

Races en Concours et en présentation En concours

En présentation

Bovins

19

15

ovins

15

36

caprins

-

10

porcins

5

4

équins

17

14

ânes

9

-

total

64

80

et… plus de 180 races de chiens !

DOSSIER DE PRESSE. CONFÉRENCE 7 JANVIER 2016

Le meilleur de la génétique et de l’élevage français Situés au cœur des différents Pavillons du Salon International de l’Agriculture, les animaux du Concours Général Agricole, primés ou non, apportent une contribution majeure au climat d’affaires en permettant d’illustrer les résultats des programmes de sélection des races et de faciliter les contacts commerciaux. Les 300 races en concours ou en présentation dans les 7 espèces permettront au public de découvrir l’étonnante diversité de l’élevage français, allant des races les plus connues et les mieux représentées, jusqu’aux races à petits effectifs, voire en conservation.

Les animaux sont sélectionnés dans les exploitations parmi les lauréats des concours inter régionaux. Il faut plus de 6 mois pour qu’un animal soit prêt à concourir. Compte tenu du grand nombre de bovins en concours ou présentés et pour une meilleure gestion du Salon, un système de “rotation” des effectifs est mis en place depuis plusieurs années. Pour ce faire, un mouvement d’animaux est organisé dans la nuit du mardi 1er mars au mercredi 2 mars portant sur 220 animaux sortants et environ 150 entrants.

LE CONCOURS GÉNÉRAL AGRICOLE CHALLENGE AUSSI LES JEUNES Le Concours Général Agricole a également pour mission de promouvoir les jeunes professionnels et leurs filières de formation techniques et commerciales, à travers 3 concours : Le Concours de Jugement des Animaux par les Jeunes (CJAJ), celui des Jeunes Professionnels du Vin (CJPV) et le Trophée National des Lycées Agricoles (TNLA).

zoom sur

Au total, plus de 9 000 étudiants et jeunes professionnels sont en compétition chaque année. Pour les finalistes, les finales Porte de Versailles sont la consécration d’un parcours pédagogique ou des premiers pas professionnels. Le CJAJ et le CJPV récompensent, à titre individuel, les élèves de l’enseignement agricole, hôtelier ou commercial ainsi que les jeunes agriculteurs installés et jeunes professionnels du vin récemment installés ou entrés dans la vie active. Les participants aux finales à Paris sont issus des présélections organisées en régions.

Le Concours de jugement des animaux par les jeunes (CJAJ)

Le Concours Européen des jeunes professionnels du vin (CJPV)

Le CJAJ est destiné à des jeunes de 15 à 25 ans, élèves de l’enseignement agricole qui se destinent aux professions de l’élevage, ou jeunes agriculteurs récemment installés. Contrairement à de nombreux concours organisés dans le cadre du CGA, on récompense ici des hommes et non des produits ou des animaux. Le concours a été créé en 1955. Il a pour objectifs de contribuer à sensibiliser les jeunes élèves de l’enseignement agricole, jeunes agriculteurs ou aides familiaux, à l’importance de la description et de l’appréciation morphologique des animaux et à soutenir les actions de formation professionnelle réalisées dans ce domaine. Le concours est organisé au niveau départemental. Les meilleurs de chaque département viennent disputer la finale nationale pendant le Salon International de l’Agriculture. Une finale spécifique est organisée pour des jeunes européens. Ce prix européen est remis au Salon, en même temps que les prix aux lauréats du Concours des Jeunes Professionnels du Vin (CJPV).

Le CJPV est ouvert aux jeunes européens âgés de 18 à 25 ans, élèves de l’enseignement agricole, hôtelier ou commercial (privé ou public), ou jeunes professionnels (jeunes agriculteurs, aides familiaux, salariés d’entreprises agricoles, hôtelières ou commerciales). Sa vocation est de sensibiliser les étudiants et les jeunes professionnels du vin à l’importance de la dégustation structurée et commentée dans la pratique de leur métier et, de fournir aux établissements un outil d’émulation pédagogique. Qu’il s’agisse des présélections régionales ou des finales à Paris, les épreuves comprennent une reconnaissance à l’aveugle de 5 vins mono cépages, la notation de 4 vins comparée à celle faite par un jury professionnel, ainsi qu’une épreuve optionnelle de communication dont la thématique en 2016 est “Du vin produit autrement : vers une viticulture raisonnée et raisonnable face aux grands enjeux environnementaux, économiques et sanitaires”. Pour la finale, ces 3 épreuves sont complétées, pour les 3 premiers candidats français et les 3 premiers européens, par une dégustation commentée.

DOSSIER DE PRESSE. CONFÉRENCE 7 JANVIER 2016

9 000

de étudiants et jeunes professionnels

en compétition chaque année

Le Trophée National des Lycées Agricoles Le Trophée National des Lycées Agricoles récompense les meilleurs établissements à l’issue de cinq épreuves en équipes : réalisation d’un blog, communication avec la création d’une affiche, manipulation d’un animal en toute sécurité, présentation d’un animal, implication des élèves sur le salon.

5 épreuves en équipe

33

Or… Argent… Bronze…

Les médailles du Concours Général Agricole des Produits et des Vins, une référence en France et à l’international Une sélection et une évaluation rigoureuses Chaque année depuis 1870, le Concours Général Agricole récompense ainsi, dans une sélection rigoureusement indépendante et sous contrôle direct de l’État, depuis les prélèvements chez les producteurs, jusqu’aux dégustations en finales en passant par les présélections en régions (pour les vins), les productions qui font la renommée de la gastronomie française.

34

Les jurys sont composés de plus de 10 000 jurés dégustateurs, tous bénévoles, dont 6 700 participent en finales. Il s’agit pour partie de professionnels des produits concernés (production, restauration, commercialisation), et pour partie de consommateurs avertis auxquels le CGA propose des formations d’initiation et de perfectionnement à l’analyse sensorielle. L’organisation des finales mobilise une équipe de 140 commissaires, assistée de 70 stagiaires (étudiants des écoles

Le Concours des Produits

Pour représenter la diversité de la production agricole française, les sélections du Concours Général Agricole s’effectuent parmi 25 catégories de produits qui intègrent régulièrement de nouveaux produits. Au-delà des foies gras, charcuteries, miels, fromages, vins et spiritueux, de nouvelles catégories sont régulièrement introduites après une phase d’expérimentation. Les huîtres ont rejoint le Concours en 1996, suivies par les truites fumées (1999), les jambons et saucissons (2007), les saucisses de Morteau et de Montbéliard (2010), la charcuterie fermière (2012), le safran et les confitures (2013). En 2014, ce fut le lancement du concours de la viande bovine et celui, non moins remarqué du whisky. L’année 2016, verra l’ouverture du concours des viandes aux viandes d’agneaux et de porc sous signes officiels de qualité.

d’agriculture), pour la préparation et la tenue des épreuves de dégustations. Les produits médaillés sont distingués pour leur niveau de qualité et pour leurs saveurs uniques approchant l’excellence. Toutefois, si le niveau de qualité des produits présentés n’est pas jugé suffisant, tout jury peut décider de n’attribuer aucune médaille. Cette rigueur et cette recherche du plus haut niveau de qualité font du CGA, la référence d’une alimentation plaisir, conviviale, saine et authentique. Le Concours se divise en deux grandes familles : le Concours des Produits et le Concours des Vins.

10 000

de jurés dégustateurs dont 6 700 en finales

Le Concours des Vins

Ce concours accueille tous les vins AOC, IGP mais aussi les vins sans indication géographique, exclusivement issus des régions viticoles françaises. Il sélectionne et récompense les meilleurs vins présentés par les vignerons, négociants vinificateurs et coopératives vinicoles. Cet événement est très attendu par les professionnels et le grand public, en France comme à l’étranger.

DOSSIER DE PRESSE. CONFÉRENCE 7 JANVIER 2016

Des médailles plébiscitées par les consommateurs Les produits et vins primés sont ensuite facilement identifiables par les consommateurs par le célèbre médaillon à la feuille de chêne Or, Argent ou Bronze (marque déposée). Chaque année le palmarès est consultable sur le site www.concours-agricole.com. Synonymes de confiance, d’authenticité, de respect des savoir-faire des filières agroalimentaires françaises, les médailles du Concours Général Agricole sont plébiscitées par les consommateurs français. (50 % d’entre eux achètent des produits médaillés CGA / Source : Opinion Way - juillet 2015)

Les médailles sont également, pour les producteurs distingués, de formidables accélérateurs de notoriété et de référencement dans les circuits de distribution en France et à l’export.

50%

des consommateurs français achètent des produits médaillés

Prix d’Excellence Des êtres de cœur et de saveurs

Chaque année, le Concours Général Agricole décerne des médailles d’Or, d’Argent et de Bronze à des vins et produits à la qualité remarquable. Derrière cette qualité, ce sont des hommes et des femmes qui se dévouent totalement à leur métier et à leurs produits. Pour mettre en exergue ces talents, le Concours Général Agricole distingue chaque année, pour chaque catégorie de produit, un Prix d’Excellence. Ils sont décernés aux producteurs ayant participé aux trois dernières éditions et ayant obtenu le meilleur résultat de leur catégorie sur cette période. Le Prix d’Excellence récompense ainsi le savoir-faire d’un producteur dans la durée et non pas la qualité d’un produit donné.

Le Prix d’Excellence récompense le savoir-faire d’un producteur dans la durée.

Ces hommes et ces femmes d’Excellence sont animés par la même envie de défendre et de transmettre un patrimoine gastronomique séculaire. Artisans ou chefs d’entreprises, produisant en métropole ou Outre-mer, ils partagent la même passion pour leur métier, le même engagement au service des consommateurs mais sont autant de parcours, d’aventures personnelles à découvrir au Salon International de l’Agriculture.

Le Concours des Prairies Fleuries Pour une production agricole de qualité, respectueuse des équilibres agro écologiques

Depuis 2014, le concours des Prairies Fleuries a rejoint le Concours Général Agricole. À la différence des jachères fleuries, qui sont implantées en lisière des champs cultivés, les prairies fleuries, au sens du concours, sont des herbages (non semés) riches en espèces qui sont fauchées ou pâturées pour nourrir le bétail. Il s’agit donc de prairies humides, de pelouses sèches, de pelouses de moyenne ou haute montagne, de parcours, de landes…

Porté au niveau national par un collectif de structures dont l’Assemblée Permanente des Chambres d’Agriculture, la Fédération des Parcs Naturels Régionaux, Parcs Nationaux de France, qui bénéficient de l’appui technique de l’INRA et d’un bureau d’étude Scopela, le Concours des Prairies Fleuries évalue les modes de gestion permettant d’améliorer la biodiversité de ces parcelles. Les Prix décernés, récompensent les éleveurs qui, par leurs bonnes pratiques de gestion, ont su préserver et même enrichir ce précieux capital. En 2016, un Concours Jury Élève Prairie Fleuries sera lancé et organisé pour la première fois à titre expérimental. Il s’adressera aux jeunes de l’enseignement agricole et distinguera les étudiants ayant réalisé la meilleure analyse et la meilleure présentation.

DOSSIER DE PRESSE. CONFÉRENCE 7 JANVIER 2016

35

concours général agricole des animaux

programme des rings

DOSSIER DE PRESSE. CONFÉRENCE 7 JANVIER 2016

Pavillon 1

DIMANCHE

LUNDI

Trophée du Meilleur Pointeur de Race Montbéliarde

Trophée du Meilleur Pointeur de Race Prim’Holstein

MARDI

MERCREDI

JEUDI

VENDREDI

SAMEDI

DIMANCHE

programme à venir

SAMEDI

programme à venir

ring de présentation

9h 9 h 30 9 h 30 10 h 10 h 10 h 30 10 h 30 11 h

Trophée du Meilleur Pointeur de Race Normande

11 h 11 h 30

Concours Race Jersiaise

programme à venir

27/02 28/02 29/02 1er/03 2/03 3/03 4/03 5/03 6/03

Trophée du Meilleur Pointeur Européen de Races Bovines

Trophée du Meilleur Pointeur de Race Charolaise

11 h 30 12 h Concours Race Rouge Flamande

12 h 12 h 30

Concours Race Blanc Bleu

12 h 30 13 h 13 h 13 h 30 13 h 30 14 h

11e Finale Nationale des Ovinpiades des Jeunes Bergers

Concours Race Pie Rouge des Plaines

Trophée du Meilleur Pointeur de Race Blonde d’Aquitaine

Remise de prix des Trophées du Meilleur Pointeur de Race Charolaise

Trophée National des Lycées Agricoles (épreuve de manipulation)

Trophée National des Lycées Agricoles (épreuve de manipulation)

14 h 14 h 30 14 h 30 15 h

Trophée National des Lycées Agricoles (épreuve de manipulation)

15 h 15 h 30 15 h 30 16 h 16 h 16 h 30

Vente aux enchères Race Limousine

16 h 30 17 h 17 h 17 h 30

Vente aux enchères Race Blonde d’Aquitaine

17 h 30 18 h 18 h 18 h 30 18 h 30 19 h Programme provisoire arrêté au 18/12/2015 sous réserve de modifications

DOSSIER DE PRESSE. CONFÉRENCE 7 JANVIER 2016

37

Pavillon 1

grand ring SAMEDI

DIMANCHE

LUNDI

MARDI

MERCREDI

JEUDI

Pesée

Trophée du Meilleur Pointeur de Race Limousine

VENDREDI

SAMEDI

DIMANCHE

9h 9 h 30 9 h 30 10 h 10 h 10 h 30

programme à venir

27/02 28/02 29/02 1er/03 2/03 3/03 4/03 5/03 6/03

10 h 30 11 h 11 h 11 h 30 11 h 30 12 h

Concours Race Simmental Concours Race Montbéliarde

Concours Race Abondance

Concours Race Limousine

Concours Race Parthenaise

Trophée National des Lycées Agricoles (épreuve de présentation)

Trophée National des Lycées Agricoles (épreuve de présentation)

12 h 12 h 30 12 h 30 13 h

38

13 h 13 h 30 13 h 30 14 h

Journée élevage

Finale et remise de prix Trophée du Meilleur Pointeur de Race Montbéliarde

Concours Race Tarentaise

14 h 14 h 30

Concours Race Charolaise

14 h 30 15 h

Concours Race Prim’Holstein

15 h 15 h 30 15 h 30 16 h 16 h 16 h 30

Remise des prix Trophée National des Lycées Agricoles

Concours Race Rouge des Prés

Concours Race Salers

Concours Race Normande Concours Race Gasconne

16 h 30 17 h 17 h 17 h 30 17 h 30 18 h

Concours Race Aubrac

Concours Race Blonde d’Aquitaine

18 h 18 h 30 18 h 30 19 h Programme provisoire arrêté au 18/12/2015 sous réserve de modifications

DOSSIER DE PRESSE. CONFÉRENCE 7 JANVIER 2016

Concours Race Bazadaise

Grand défilé

Pavillon 1

ring ovins et caprins SAMEDI

DIMANCHE

LUNDI

MARDI

MERCREDI

JEUDI

VENDREDI

SAMEDI

DIMANCHE

Film sur les métiers de la filière ovine

Film sur les métiers de la filière ovine

Tonte des moutons

Tonte des moutons

Jeu Quiz

Jeu Quiz

27/02 28/02 29/02 1er/03 2/03 3/03 4/03 5/03 6/03 9h 9 h 30 Concours Race ovine Bleu du Maine

9 h 30 10 h 10 h 10 h 30

Concours Mouton Vendéen

10 h 30 11 h

12 h 12 h 30

Présentation Mouton Vendéen Présentation Races Ovines des Massifs

12 h 30 13 h

Film sur les métiers de Transhumance la filière ovine et races ovines de PACA Jeu Quiz

Concours Race ovine Hampshire

Présentation Races Ovines des Massifs

Présentation Races Ovines des Massifs

Tonte des moutons

Film sur les métiers de la filière ovine

Présentation Races ovines Texel & Île de France Animation Chiens de troupeaux au travail Jeu Quiz Film sur les métiers de la filière ovine

39 Présentation Races Ovines des Massifs Concours Race ovine Rouge de l’Ouest

14 h 30 15 h 15 h 15 h 30

Concours Race ovine Texel

15 h 30 16 h

Concours Mouton Boulonnais

Trophées de l’élevage ovin

Présentation Mouton d’Ouessant Présentation Mouton d’Ouessant

Remise des prix CJAJ espèce caprine

16 h 16 h 30 16 h 30 17 h Concours Race ovine Southdown

17 h 17 h 30

Concours Race ovine Charmoise

Concours Berrichon du Cher

Présentation Races caprines

17 h 30 18 h

18 h 30 19 h

Film sur les métiers de la filière ovine

11e Finale Nationale des Ovinpiades des Jeunes Bergers

14 h 14 h 30

18 h 18 h 30

Concours de Jugement des Animaux par les Jeunes (CJAJ) espèce ovine

Animation Chiens de troupeaux au travail

Concours Race ovine Suffolk

11 h 30 12 h

13 h 30 14 h

Concours Mouton Charollais

Concours Race ovine Ile-de-France

11 h 11 h 30

13 h 13 h 30

Concours de Jugement des Animaux par les Jeunes (CJAJ) espèce caprine

Remise des prix des Ovinpiades

Film sur les métiers de la filière ovine

Film sur les métiers de la filière ovine

Film

Film

Présentation GÉODE

Concours Races ovines Avranchin, Cotentin, Roussin

Présentation Races Ovines des Massifs

Présentation Races Ovines des Massifs

Tonte des moutons

Tonte des moutons

Jeu Quiz

Jeu Quiz

Animation Chiens de troupeaux au travail

Présentation Race ovine Mérinos de Rambouillet

Animation Chiens de troupeaux au travail

Film sur les métiers de la filière ovine

Défilé des races lainières

Jeu Quiz

Tonte des moutons

Film sur les métiers de la filière ovine

Jeu Quiz

Tonte des moutons

Film sur les métiers de la filière ovine

Jeu Quiz

Jeu Quiz

Tonte des moutons

Remise des prix CJAJ espèce ovine

Forum lainier et challenge de la qualité des laines

Film

Programme provisoire arrêté au 18/12/2015 sous réserve de modifications

DOSSIER DE PRESSE. CONFÉRENCE 7 JANVIER 2016

Film sur les métiers de la filière ovine Animation Chiens de troupeaux au travail

Jeu Quiz

Film sur les métiers de la filière ovine

Pavillon 1

ring porcins SAMEDI

DIMANCHE

LUNDI

MARDI

MERCREDI

JEUDI

VENDREDI

SAMEDI

Concours Porc de Bayeux

Présentation de toutes les Races porcines et pesée

DIMANCHE

27/02 28/02 29/02 1er/03 2/03 3/03 4/03 5/03 6/03 9h 9 h 30

Présentation Porc Basque

9 h 30 10 h 10 h 10 h 30 10 h 30 11 h 11 h 11 h 30

Présentation régionale du Sud-Ouest (multi-espèces)

Présentation de toutes les Races porcines et pesée

Concours Porc Blanc de l’Ouest

Concours Porc Basque

Concours Porc Cul Noir Limousin

11 h 30 12 h 12 h 12 h 30 12 h 30 13 h

40

13 h 13 h 30 13 h 30 14 h

Concours des Meilleurs Apprentis Charcutiers de France

Animation Questionnaire sur les Races porcines et les régions

Animation Dégustation des produits de la filière porcine

Animation Questionnaire sur les Races porcines et les régions

Animation Dégustation des produits de la filière porcine

Animation Questionnaire sur les Races porcines et les régions

14 h 14 h 30

Présentation régionale de l'Ouest (multi-espèces)

15 h 15 h 30

16 h 16 h 30 16 h 30 17 h 17 h 17 h 30 17 h 30 18 h

Présentation des animaux

Animation Dégustation des produits de la filière porcine

Animation Démonstration de dressage

14 h 30 15 h

15 h 30 16 h

Animation Questionnaire sur les Races porcines et les régions

Présentation de toutes les Races porcines et pesée

Présentation régionale de l’Ouest (multiespèces)

Présentation de toutes les races porcines et pesée

18 h 18 h 30

Animation Questionnaire sur les Races porcines et les régions

Présentation régionale de l'Ouest (multi-espèces)

Concours Porc Gascon

Vente aux enchères Porc Cul Noir Limousin

Animation Questionnaire sur les Races porcines et les régions

18 h 30 19 h Programme provisoire arrêté au 18/12/2015 sous réserve de modifications

DOSSIER DE PRESSE. CONFÉRENCE 7 JANVIER 2016

Animation Questionnaire sur les Races porcines et les régions

Animation Chaises musicales

Pavillon 5.1

ring canins SAMEDI

DIMANCHE

LUNDI

MARDI

GROUPE 9

GROUPE 2

GROUPE 1

GROUPE 6

MERCREDI

JEUDI

finales VENDREDI

SAMEDI

DIMANCHE

27/02 28/02 29/02 1er/03 2/03 3/03 4/03 5/03

Meilleur sujet Meilleur sujet Meilleur sujet Meilleur sujet Meilleur sujet Meilleur sujet Meilleur sujet ou champion ou champion ou champion ou champion ou champion ou champion ou champion par discipline par discipline par discipline par discipline par discipline par discipline par discipline de travail de travail de travail de travail de travail de travail de travail

10 h 30 10 h 55 10 h 30 11 h 40

6/03

GROUPE 7 GROUPE 4-8 GROUPE 3 GROUPE 5-10

Certificat d’aptitude de conformité au standard mâle

10 h 10 h 25

Finale Meilleur sujet ou champion par discipline de travail

10 h 30 11 h

Finale Certificat d’aptitude de conformité au standard mâle

11 h 11 h 40

Certificat Certificat Certificat Certificat Certificat Certificat Certificat d’aptitude d’aptitude d’aptitude d’aptitude d’aptitude d’aptitude d’aptitude de conformité de conformité de conformité de conformité de conformité de conformité de conformité au standard mâle au standard mâle au standard mâle au standard mâle au standard mâle au standard mâle au standard mâle

11 h 05 11 h 35

Finale Certificat d’aptitude de conformité au standard femelle

11 h 40 12 h 20

Certificat Certificat Certificat Certificat Certificat Certificat Certificat Certificat d’aptitude d’aptitude d’aptitude d’aptitude d’aptitude d’aptitude d’aptitude d’aptitude de conformité au de conformité au de conformité au de conformité au de conformité au de conformité au de conformité au de conformité au standard femelle standard femelle standard femelle standard femelle standard femelle standard femelle standard femelle standard femelle

11 h 40 12 h

Races pastorales françaises mâles et femelles

12 h 30 14 h 25

Animations canines

Animations canines

Animations canines

Animations canines

Animations canines

Animations canines

Animations canines

Animations canines

12 h 05 12 h 30

Races françaises à faible effectif

14 h 30 15 h 25

Champion mâle

Champion mâle

Champion mâle

Champion mâle

Champion mâle

Champion mâle

Champion mâle

Champion mâle

12 h 35 14 h 25

Animations canines

15 h 30 16 h 25

Champion femelle

Champion femelle

Champion femelle

Champion femelle

Champion femelle

Champion femelle

Champion femelle

Champion femelle

14 h 30 15 h

Finale Champion mâle

16 h 30 16 h 45

Animations canines

Animations canines

Animations canines

Animations canines

Animations canines

Animations canines

Animations canines

Animations canines

15 h 05 15 h 30

Finale Champion femelle

15 h 35 16 h

Finale du Lot reproducteur d’élite

16 h 50 17 h 15

Lot Lot Lot Lot Lot Lot Lot Lot reproducteur reproducteur reproducteur reproducteur reproducteur reproducteur reproducteur reproducteur

17 h 20 17 h 45

Lot d’affixe

Lot d’affixe

Lot d’affixe

Lot d’affixe

Lot d’affixe

Lot d’affixe

Lot d’affixe

Lot d’affixe

16 h 05 16 h 30

Finale du Lot d’affixe

17 h 50 18 h

Meilleur de la journée

Meilleur de la journée

Meilleur de la journée

Meilleur de la journée

Meilleur de la journée

Meilleur de la journée

Meilleur de la journée

Meilleur de la journée

16 h 35 17 h

GRAND PRIX CGA

18 h 19 h

Animations canines

Animations canines

Animations canines

Animations canines

Animations canines

Animations canines

Animations canines

Animations canines

17 h 05 18 h

Animations canines

Programme provisoire arrêté au 18/12/2015 sous réserve de modifications

GROUPE 1 Chiens de Berger et de Bouvier

GROUPE 6 Chiens Courants et Chiens de Recherche au Sang

GROUPE 2 Chiens de type Pinscher et Schnauzer, Molossoïdes et chiens de Bouviers Suisses

GROUPE 7 Chiens d’Arrêt

GROUPE 3

GROUPE 8 Chiens leveurs de Gibiers, Rapporteurs et Chiens d’eau

Terriers

GROUPE 4 Teckels

GROUPE 9 Chiens d’agrément et chiens de compagnie

GROUPE 5 Chiens de type Spitz et de type primitif

GROUPE 10 Lévriers

DOSSIER DE PRESSE. CONFÉRENCE 7 JANVIER 2016

41

Pavillon 6

ring équins SAMEDI

DIMANCHE

LUNDI

MARDI

Pesée

Pesée

MERCREDI

JEUDI

VENDREDI

SAMEDI

DIMANCHE

Présentation Percheron et Trait Poitevin Présentation France Ânes et Mulets

Présentation Trait Auxois et Carroussel Normand

27/02 28/02 29/02 1 /03 2/03 3/03 4/03 5/03 6/03 9 h 30 - 9 h 45 9 h 45 - 10 h 10 h - 10 h 15

er

10 h 15 - 10 h 30 10 h 30 - 10 h 45 Concours de Jugement des Animaux par les Jeunes (CJAJ) espèce équine

10 h 45 - 11 h 11 h - 11 h 15

Présentation France Ânes et Mulets

11 h 15 - 11 h 30 11 h 30 - 11 h 45

Présentation Fédération des Chevaux de Territoire

Présentation Trait du Nord et Breton

11 h 45 - 12 h

Concours Modèles et Allures Ardennais, Boulonnais, Trait du Nord Concours Modèles et Allures Bretons, Trait Poitevin, Trait Auxois

Présentation Fédération des Chevaux de Territoire

12 h - 12 h 15 12 h 15 - 12 h 30 12 h 30 - 12 h 45

Trophée National de l’Âne

Trophée Trait d’avenir (traction)

12 h 45 - 13 h

Concours Modèles et Allures Percherons, Comtois, Cobs Normands

Présentation Cob Normand et Boulonnais

42

13 h 30 - 13 h 45 13 h 45 - 14 h 14 h - 14 h 15

Présentation Trait Auxois et Carroussel Normand

14 h 45 - 15 h 15 h - 15 h 15 15 h 15 - 15 h 30 15 h 30 - 15 h 45

Présentation Trait du Nord et Breton

Présentation Percheron et Trait Poitevin

15 h 45 - 16 h 16 h - 16 h 15 16 h 15 - 16 h 30 16 h 30 - 16 h 45 16 h 45 - 17 h 17 h - 17 h 15

Présentation Présentation Trait Auxois et Carroussel Normand

Présentation Fédération des Chevaux de Territoire

Trophée Chevaux de Territoire

Présentation Percheron et Trait Poitevin Présentation Présentation Fédération des France Ânes et Mulets Chevaux de Territoire Présentation Ardennais et Comtoi

Trophée Trait d’avenir (attelage)

Trait Auxois et Carroussel Normand

17 h 30 - 17 h 45 17 h 45 - 18 h 18 h - 18 h 15 18 h 15 - 18 h 30 18 h 30 - 18 h 45 18 h 45 - 19 h Programme provisoire arrêté au 18/12/2015 sous réserve de modifications

Trophée National de l’Âne

Présentation France Ânes et Mulets Présentation Cob Normand et Boulonnais Présentation Fédération des Chevaux de Territoire Présentation Percheron et Trait Poitevin Présentation Trait Auxois et Carroussel Normand

Présentation Fédération des Chevaux de Territoire Présentation Trait du Nord et Breton

Présentation Percheron et Trait Poitevin Présentation Fédération des Chevaux de Territoire

Trophée National de l’Âne

Finale Equi Trait Jeune

Présentation Fédération des Chevaux de Territoire

17 h 15 - 17 h 30

Présentation Trait du Nord et Breton

Présentation Trait Auxois et Carroussel Normand

Finale Equi Trait Jeune

Traction Animale Moderne

Présentation Trait Poitevin et Boulonnais

Traction Animale Moderne

Présentation Fédération des Chevaux de Territoire Trophée National de l’Âne Présentation Percheron et Trait Poitevin

Présentation Cob Normand et Boulonnais

Présentation Trait Auxois et Carroussel Normand

Trophée National de l’Âne Présentation Ardennais et Comtois

Présentation Ardennais et Comtois Présentation France Ânes et Mulets

Présentation Cob Normand Présentation Fédération des Chevaux de Territoire

Présentation Ardennais et Comtois Remise des prix CJAJ

Présentation Fédération des Chevaux de Territoire Présentation France Ânes et Mulets

Présentation Trait Auxois et Carroussel Normand

Présentation Trait du Nord et Percheron

DOSSIER DE PRESSE. CONFÉRENCE 7 JANVIER 2016

Présentation Ardennais et Comtois Présentation France Ânes et Mulets Présentation Cob Normand et Boulonnais

Présentation Breton Présentation France Ânes et Mulets

Présentation Trait du Nord et Breton

Présentation Fédération des Chevaux de Territoire

Présentation Fédération des Chevaux de Territoire

Trophée de l’élevage

Présentation France Ânes et Mulets Présentation Cob Normand et Boulonnais

Présentation Fédération des Chevaux de Territoire

Présentation Trait du Nord et Breton

Trophée National de l’Âne

Trophée Trait sportif (marathon)

Présentation Trait Auxois et Carroussel Normand

Présentation Cob Normand et Boulonnais

14 h 15 - 14 h 30 14 h 30 - 14 h 45

Trophée Trait sportif (traction)

Présentation Cob Normand et Boulonnais

Présentation Ardennais et Comtois Présentation Ardennais et Comtois

Présentation Percheron et Trait Poitevin

Présentation France Ânes et Mulets

13 h - 13 h 15 13 h 15 - 13 h 30

Présentation Fédération des Chevaux de Territoire

Trophée Trait sportif (maniabilité)

Présentation Fédération des Chevaux de Territoire Présentation Trait du Nord et Breton

Présentation Ardennais et Comtois

#cerise #Sia2016 #SiaPRO2016

Suivez-nous

#cerise #Sia2016 #SIApro2016

Relations médias du Salon International de l’Agriculture : VFC Relations Publics 14, rue Carnot 92309 Levallois-Perret Cedex Tél. : 01 47 57 67 77 - Fax : 01 47 57 30 03 Contacts : Giannina Cohen Aubier Marina Perrier [email protected] • Justine Chevrier [email protected]

Conception : ginette. Coordination : VFC Relations Publics

www.salon-agriculture.com, pour retrouver les communiqués et dossiers de presse ainsi que les actualités des exposants du Salon International de l’Agriculture 2016

Crédits photos : SIA 2015 AP FOUCHA. P. PARCHET - SIA 2015. Laurent Villeret - Picturetank - SIG. Shutterstock.

RENDEZ-VOUS SUR L’ESPACE PRESSE DU SITE