AGRICULTURE

Les crises se succèdent et ne se ressemblent pas : au cours du dernier quinquennat, les agriculteurs ont été frappés par des crises de marchés (crise du lait), ...
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AGRICULTURE

AGRICULTURE LE DIAGNOSTIC

Permettre aux agriculteurs de vivre de leur travail L’URGENCE : AMÉLIORER LES CONDITIONS DE VIE DES AGRICULTEURS FRANÇAIS. L’agriculture française nous nourrit ; elle est aussi un formidable atout économique pour le pays. Surtout, elle est au cœur de notre identité : les agriculteurs ont toujours tenu une place à part dans notre société. Toutefois, les agriculteurs sont très mal rémunérés. EN 2015, UN TIERS DES AGRICULTEURS A TOUCHÉ MOINS DE 350 EUROS PAR MOIS. Leurs conditions de travail sont difficiles et leur métier attire de moins en moins les jeunes : pour 100 départs à la retraite, il n’y a que 69 installations. Les crises se succèdent et ne se ressemblent pas : au cours du dernier quinquennat, les agriculteurs ont été frappés par des crises de marchés (crise du lait), des crises sanitaires (grippe aviaire dans le secteur des canards à fois gras), des crises climatiques (le gel dans le vignoble bourguignon). CHANGER DE MÉTHODE : RÉMUNÉRER LE TRAVAIL DES AGRICULTEURS ET LES LIBÉRER DE LA DÉPENDANCE AUX AIDES PUBLIQUES. Depuis 2015, plus d’1,5 milliard ont été débloqués en aides de crise. Ces plans d’urgence répondent-ils aux attentes des agriculteurs ? Non, car LES AGRICULTEURS NE VEULENT PAS DÉPENDRE DES AIDES PUBLIQUES : ILS VEULENT POUVOIR VIVRE DE LEUR TRAVAIL.

PREMIÈRES PROPOSITIONS

AGRICULTURE PREMIÈRES PROPOSITIONS

Organiser la montée en gamme de notre modèle agricole Emmanuel Macron lancera un Programme d’Investissement d’Avenir Agricole sur la période 2017-2022. L’accès à ces financements sera réservé : à des projets de modernisation des exploitations ayant un impact positif sur l’environnement ou le bien-être animal. à des projets de développement d’activités de transformation et de distribution qui privilégieront notamment les circuits courts. Les projets coopératifs seront privilégiés.

Protéger les agriculteurs face à la volatilité des prix Chaque année, la Politique Agricole Commune (PAC) permet à l’Europe de donner le même montant d’aides aux agriculteurs. Toutefois, certaines années appellent moins d’aides, quand les prix des matières agricoles sont suffisamment élevés. En revanche, en période de crise, nous devons pouvoir intervenir plus massivement. Voilà pourquoi Emmanuel Macron propose la création, dans le cadre d’une PAC au budget préservé, d’un système de subventions qui aura pour ambition d’augmenter les aides en temps de crise. Le but ? Ce sera de maintenir le revenu des agriculteurs en cas de crise. Ce sera mieux protéger les agriculteurs contre la volatilité des prix agricoles. Ce sera de redonner du sens aux aides européennes, en leur permettant de soutenir les agriculteurs lorsqu’ils en ont vraiment besoin.

PREMIÈRES PROPOSITIONS

AGRICULTURE PREMIÈRES PROPOSITIONS

Rémunérer les services environnementaux Il faut mieux récompenser les agriculteurs qui se lancent dans des projets environnementaux. Il faut inciter et soutenir les démarches volontaires et sortir d’une logique punitive en développant la contractualisation avec les agriculteurs qui font évoluer leurs pratiques. Pour ce faire, Emmanuel Macron propose de consacrer 200 millions d’euros par an pour rémunérer les services environnementaux rendus par les agriculteurs, à travers la création d’un système de paiement pour services environnementaux (PSE). Concrètement lorsqu’un agriculteur arrêtera par exemple de labourer ses terres pour semer directement, ce qui permet de stocker du carbone dans le sol et de lutter contre le changement climatique mais nécessite de changer de techniques de production, il aura droit à une rémunération complémentaire.

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