Aide humanitaire alimentaire FICHE-INFO ECHO Faits et chiffres shortage Principaux bénéficiaires de l’aide humanitaire alimentaire européenne en 2016 :
Crise syrienne
Sahel
Éthiopie
Soudan du Sud
En 2016, la Commission a aidé plus de 90 millions de personnes en situation d’insécurité alimentaire aiguë.
Financement de l’UE En 2016, la Commission européenne (ECHO) a consacré près de € 750 millions à de l’aide humanitaire alimentaire (environ un tiers de son budget humanitaire total) dans 61 pays. Plus de la moitié de ces fonds ont servi à l’organisation d’une aide alimentaire en espèces.
Commission européenne – Protection Civile et Operations d'Aide Humanitaire Européennes B-1049 Bruxelles, Belgique Tél. : (+32 2) 295 44 00 Fax : (+32 2) 295 45 72 email :
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Une famille du Myanmar, ayant été contrainte de fuir vers un camp de PDI en raison de l’éclatement de violences dans la région du Kachin, en train de partager un repas. © Programme alimentaire mondial/Chris Terry, avec le soutien de l’UE dans le cadre de la campagne ‘Repas de famille – Qu’est-ce qui nous rassemble ?’
En bref L’Union européenne est l’un des principaux bailleurs de fonds humanitaires en matière d’aide humanitaire alimentaire. En 2016, la Commission européenne à elle seule a consacré près de € 750 millions de fonds humanitaires à des mesures d’aide alimentaire. La politique d’aide humanitaire alimentaire de la Commission européenne vise à garantir la disponibilité et l’accès à la consommation de vivres sains et nutritifs, aux populations les plus affamées et les plus vulnérables, afin de prévenir une mortalité excessive, des taux alarmants de sous-nutrition aiguë, ou des mécanismes d’adaptation néfastes. La Commission européenne s’engage pleinement à apporter une aide humanitaire alimentaire aux populations plongées dans les crises alimentaires à travers le monde et investit massivement dans les réponses déployées dans les pays confrontés à un risque de famine – Nigéria, Somalie, Soudan du Sud et Yémen – en suivant une approche intégrée. La Commission mobilise de plus en plus des programmes de transferts en espèces à fins diverses pour répondre aux besoins humanitaires de base, y compris les besoins alimentaires. Outre ces programmes spécifiques d’aide en espèces, environ 54% de l’aide
Fiche-info ECHO – Aide humanitaire alimentaire – juillet 2017
alimentaire en 2016 ont pris la forme d’interventions en espèces de quelconque sorte.
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Situation et besoins humanitaires En 2016, à travers le monde, environ 108 millions de personnes ont été signalées en situation d’insécurité alimentaire ou pire (IPC/CH phase 3 et plus), selon le Rapport mondial sur les crises alimentaires 2017. L’importante hausse (35%) en comparaison avec les chiffres de 2015 est due aux vastes répercussions des catastrophes de cause naturelle ou humaine, limitant fortement l’accès tant physique qu’économique à l’alimentation. Les pays les plus affectés sont confrontés à un risque de famine ; c’est notamment le cas des régions isolées du nord-est du Nigéria, du Soudan du Sud, de la Somalie et du Yémen. Ces conditions ont encore entraîné des déplacements de population affectant les pays voisins. La Commission européenne, en sa qualité de principal bailleur de fonds et acteur clé dans l’organisation de la réponse à ce type de crises, a déjà pris des mesures immédiates pour renforcer ses interventions et mobiliser des fonds supplémentaires dans les pays et régions confrontés au risque de famine. La Commission concentre son aide humanitaire alimentaire sur les populations les plus vulnérables, en se conformant aux principes de base de l’Union européenne d’humanité et de solidarité, entre autres.
Réponse humanitaire de l'Union européenne Financement de l’aide alimentaire selon une approche innovante Depuis 2010, la Commission européenne déploie sa nouvelle politique d’aide humanitaire alimentaire et aide, en moyenne chaque année, 100 millions de personnes ne disposant pas d’un accès sûr à des vivres nutritifs en suffisance (insécurité alimentaire aiguë). Les principaux aspects de ce cadre politique sont repris dans la Convention d’aide alimentaire (FAC), qui promeut une approche moderne de l’aide alimentaire. La convention marque un changement important dans l’organisation de l’aide alimentaire, passant progressivement d’une aide en nature vers une gamme plus variée d’outils d’aide humanitaire alimentaire, comprenant notamment des aides en espèces ou sous forme de coupons alimentaires, qui permettent aux bénéficiaires de l’aide de s’approvisionner eux-mêmes sur les marchés alimentaires locaux. Ce type d’aide préserve leur dignité et contribue à stimuler l’économie locale, puisqu’elle bénéficie aussi indirectement à l’agriculture et aux systèmes d’approvisionnement alimentaire locaux. En 2016, la sécurité alimentaire et la subsistance étaient toujours les principaux secteurs d’action de l’aide humanitaire européenne, mobilisant à peu près un tiers de l’ensemble du budget humanitaire de l’UE. La Commission demeure l’un des principaux bailleurs de fonds humanitaires dédiés à une aide alimentaire. En tant que membre fondateur de la Convention d’aide alimentaire (FAC), l’engagement minimum annuel de l’UE en 2016 atteignait les € 350 millions. Ses dernières aides se sont élevées à € 750 millions, investies dans des projets ou allouées à des partenaires actifs dans 61 pays. Afin de lutter contre la faim et la malnutrition aiguë avant, pendant et après les catastrophes, la Commission européenne a alloué en 2016 des fonds substantiels aux crises liées au phénomène El Niño, ainsi qu’une aide alimentaire et nutritionnelle continue aux victimes des crises en Syrie et au Sahel – principales régions bénéficiaires de son aide. En outre, l’UE a renforcé ses efforts dans quatre pays confrontés à un risque de famine, immédiatement après les premiers signaux d’alerte précoce. Les programmes d’aide en espèces à fins diverses en 2016 ont représenté un investissement de € 348 millions. Se fondant sur le ‘panier de dépenses minimum’, il est estimé qu’entre 30 et 40% des espèces ainsi distribuées ont servi à acheter de la nourriture.
Exemples d’actions d’aide humanitaire alimentaire Au Yémen, l’UE aide les populations affectées à travers le pays par le conflit et les déplacements forcés, l’insécurité alimentaire et la *Toutes les dernières fiches-info ECHO: bit.ly/echo-fi
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malnutrition. Elle cible une population de 4 millions de personnes, avec ses distributions alimentaires générales (GFD) et ses aides en espèces ou sous forme de coupons, et traite environ 900 000 enfants souffrant de malnutrition aiguë. Le principal partenaire de l’UE, le PAM, a quant à lui ciblé 3 millions de personnes à travers le Yémen avec ses rations alimentaires d’urgence et un million de personnes ont pu bénéficier de ses coupons pour l’achat de produits de première nécessité. En Éthiopie, l’UE a investi € 168,3 millions de fonds humanitaires dans une aide pour les réfugiés et en réponse à la sécheresse découlant du phénomène climatique El Niño. Ces fonds ont permis d’aider plus de 7 millions de personnes sur le plan alimentaire. Grâce aux fonds que leur alloue l’UE, les partenaires humanitaires proposent une aide alimentaire et nutritionnelle ciblant les femmes et enfants malnutris, au sein des communautés vulnérables. Ils offrent aussi à ces communautés un accès à l’eau grâce au camionnage d’eau ainsi qu’au creusement et à la réhabilitation de puits. Ils ont aussi créé de nouvelles opportunités de subsistance pour les plus vulnérables. Dans la région du lac Tchad, l’UE a pour priorité d’organiser une aide alimentaire et nutritionnelle. Les mesures de ce genre ont bénéficié de plus de 50% des investissements humanitaires européens hausses constatées au niveau de l’aide sont les volets d’aide alimentaire mais d’importants efforts menés au niveau de l’aide de subsistance et de précoce, en vue de renforcer la résilience des affectées. C’est pourquoi, avec l’aide de l’UE, une combinant sécurité alimentaire et subsistance, PAM et l’Organisation des Nations unies pour l’agriculture (FAO), a été déployée.
en 2016. Les significatives pour ont aussi été rétablissement populations stratégie développée par le l’alimentation et
En Turquie, la Commission européenne a financé un Plan d’aide sociale d’urgence (ESSN), qui propose des transferts en espèces aux réfugiés syriens, dans le cadre de la Facilité de l’UE pour les réfugiés de Turquie. L’ESSN a été conçu en partenariat avec le gouvernement turc et implémenté par le Programme alimentaire mondial. L’aide sous forme d’espèces est efficace en termes de coûts et permet aux foyers de gérer eux-mêmes l’aide humanitaire qu’ils reçoivent sur base de leurs besoins fondamentaux spécifiques (y compris les besoins alimentaires), ce qui leur rend une certaine liberté et la dignité de pouvoir choisir ce qu’ils achètent avec cet argent.
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