annexe ii: cahier des charges

Ministère du Travail de l'Emploi et de la Sécurité Sociale ... professionnelle, éducation nationale, enseignement supérieur et recherche, ...... capacité à assurer, d'une part, un niveau de qualité et de pertinence scientifique, pédagogique et.
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ANNEXE II: TERMES DE REFERENCE « Structuration du secteur de l’économie sociale, solidaire et innovante et soutien au développement de l’entrepreneuriat des jeunes» (MS2) Table des matières TABLEAU DES ACRONYMES..................................................................................................... 2 1.

INFORMATIONS GÉNÉRALES........................................................................................... 3 1.1 Pays partenaire .............................................................................................................. 3 1.2 Pouvoir adjudicateur ..................................................................................................... 3 1.3 Éléments d'information utiles concernant le pays partenaire ........................................ 3 1.4 Situation actuelle dans le secteur concerné................................................................... 3 1.5 Programmes liés et autres activités des bailleurs de fonds ........................................... 4

2.

OBJECTIFS ET RÉSULTATS ESCOMPTÉS ....................................................................... 5 2.1 Objectif général ............................................................................................................ 5 2.2 Objectifs particuliers ..................................................................................................... 6 2.3 Résultats à atteindre par le prestataire .......................................................................... 6

3.

HYPOTHESES ET RISQUES ................................................................................................ 7 3.1 Hypothèses qui sous-tendent le projet .......................................................................... 7 3.2 Risques.......................................................................................................................... 8

4.

CHAMPS D’INTERVENTION .............................................................................................. 8 4.1 Généralités .................................................................................................................... 8 4.2 Activités spécifiques ................................................................................................... 19 4.3 Gestion du projet ........................................................................................................ 25

5.

LOGISTIQUE ET CALENDRIER ....................................................................................... 26 5.1 Lieu du projet.............................................................................................................. 26 5.2 Date de début et période de mise en œuvre ................................................................ 26

6.

BESOINS .............................................................................................................................. 26 6.1 Ressources humaines .................................................................................................. 26 6.2 Bureaux....................................................................................................................... 31 6.3 Installations et équipement mis à disposition par le prestataire .................................. 31 6.4 Matériel ....................................................................................................................... 32 6.5 Dépenses accessoires .................................................................................................. 32 6.6 Coûts forfaitaires ........................................................................................................ 33 6.7 Vérification des dépenses ........................................................................................... 33

7.

RAPPORTS ........................................................................................................................... 33 7.1 Rapports obligatoires .................................................................................................. 33 7.2 Présentation et approbation des rapports .................................................................... 35

8.

SUIVI ET ÉVALUATION.................................................................................................... 35 8.1 Définition d'indicateurs............................................................................................... 35 8.2 Exigences particulières ............................................................................................... 35

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TABLEAU DES ACRONYMES ADS AECID ANEM ANGEM ANSEJ BIT CF CNAC CODEVA CTL CTN DLP DNP DUE EPL ETF ESSI GCP GEMM GIP IEDDH MF MS MTESS NAME ODEJ OP PADSEL PAJE PASEA PCPA PME PMI PNJ PNUD PREA PSA R TDR UAP UE UNESCO

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Agence de Développement Social Agence Espagnole de Coopération Internationale pour le Développement Agence Nationale de l’Emploi Agence Nationale de Gestion du Microcrédit Agence Nationale de Soutien à l’Emploi des Jeunes Bureau International du Travail Convention de Financement Caisse Nationale d’Assurance Chômage Contribution au Développement Associatif Comités Techniques Locaux Comité Technique National Direction Locale du Programme Direction Nationale du Programme Délégation de l’Union européenne en Algérie Equipe Programme Locale European Training Fondation Economie Sociale et Solidaire Innovante Gestion du Cycle De Projet Gouvernance pour l’Employabilité en Méditerranée Guichet Intersectoriel de Proximité Instrument Européen pour la Démocratie et des Droits de l'Homme Marché de fournitures Marché de services Ministère du Travail de l’Emploi et de la Sécurité Sociale Nomenclature Algérienne des Métiers et Emploi Offices des Etablissements de Jeunesse Objectifs Particuliers Programme d'appui au développement socio-économique local du nord-ouest de l’Algérie (NOA) ou nord-est de l’Algérie (NEA) Programme d’Appui Jeunesse-Emploi Programme d’Appui au Secteur de l’Emploi en Algérie Programme Concerté Pluri-Acteur Petite et Moyenne Entreprise Petite et Moyenne Industrie Politique Nationale de la Jeunesse Programme des Nations Unis pour le Développement Pool Régional d’Expertise et de Ressources Associatives Pool de Services et d’Accompagnement Résultat Terme de Référence Unité d’Appui au Programme Union Européenne United Nation Educational Scientific and Cultural Organization

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1. INFORMATIONS GÉNÉRALES 1.1

Pays partenaire

République Algérienne Démocratique et Populaire Pouvoir adjudicateur 1.2

Pouvoir adjudicateur

République Algérienne Démocratique et Populaire représentée par le Ministère du travail, de l’emploi et de la sécurité sociale, (MTESS) 1.3

Éléments d'information utiles concernant le pays partenaire1

La population active, au sens du BIT, a atteint 11.716.000 personnes en Algérie (dont 19,5% de femmes) en 2014.Le taux d’emploi (population occupée/population de 15 ans et plus)était de 37,5% (60,5% chez les hommes, 14% chez les femmes), avec 65,3% des personnes occupées bénéficiant d’un salaire continue.Le secteur tertiaire, en progression continue, absorbait 61,4% de la main d’œuvre totale. Le secteur privé ou mixte fournissait 58,9% de l’emploi total, avec des disparités. Ainsi61,9% des femmes actives travaillaient dans le secteur public. Letaux de chômage, au sens du BIT, était estiméen avril 2014 à 9,8% (8,8% chez les hommes et 14,2% chez les femmes (en décroissance)). Il était en baisse chez les diplômés de l’enseignement supérieur (passé de 21,4% à 13% en 4 ans). En revanche, il augmentait légèrement pour les personnes sans qualification. Un jeune actif (16-24 ans) sur quatre était au chômage en avril 2014 etprès de deux chômeurs sur trois étaient en quête d’emploi depuis une année ou plus. Le tissu économique était fortement dominé par les personnes physiques (95%), alors que les personnes morales ne représentaient que 5%, révélant une économie basée essentiellement sur des micros entités. 55% des entités économiques étaient dans le secteur commercial et 34% dansle secteur des services. Enfin, 83,6% étaient implantées en milieu urbain. 1.4

Situation actuelle dans le secteur concerné

La prise en charge de la jeunesse est une préoccupation majeure du gouvernement algérien, reflétée dans son plan d’action pour la mise en œuvre du programme du président de la République 20102014. La politique nationale de la jeunesse (PNJ) s’articule autour de six objectifs : (i) (ii) (iii) (iv) (v) (vi)

assurer l’éducation, la formation et l’apprentissage des jeunes ; promouvoir l’emploi et l’insertion professionnelle des jeunes ; promouvoir l’intégration des jeunes dans l’environnement social ; renforcer la lutte contre les déviations et les fléaux sociaux ; assurer l’implication et la mise en cohérence des démarches sectorielles ; assurer une prise en charge effective des attentes de la jeunesse.

Les activités destinées aux jeunes prévoient, sur le plan quinquennal 2010-14, 1.130 milliards de DA (environ 11 Mds€) tandis que les programmes contribuant au développement humain totalisent près de 10.000 milliards de DA (soit 100 Mds€). La coordination de la mise en œuvre des politiques en faveur de la jeunesse est confiée au Ministère de la Jeunesse et des Sports. Elle implique également treize autres ministères ainsi que leurs agences sous tutelle: travail,emploi et sécurité sociale, solidarité nationale, formation professionnelle, éducation nationale, enseignement supérieur et recherche, santé, logement, agriculture, industrie/PME/PMI, artisanat et tourisme, intérieur et collectivités locales, économie et finances (pour les aspects fiscaux), affaires étrangères (pour les aspects de coopération et d’échanges). La préoccupation actuelle du gouvernement est de renforcer la coordination intersectorielle et donc l’efficience de l’opérationnalisation des politiques en faveur de la jeunesse en vue de la 1

Source: Donnees_Stat_Emploi_avr2014 ONS

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mobilisation de celle-ci. Suite à la création d’un ministère dédié principalement à la jeunesse en 2014, des commissions de réflexion nationale sur différentes thématiques, ainsi que des conférences, forums et symposiums,afin de définir la nouvelle politique nationale de la jeunesse, ont été mis en place. Cette démarche participative doit aboutir à un renforcement des actions intersectorielles et inter-partenariales, permettant ainsi une amélioration de l’efficacité et de la cohérence intersectorielle des dispositifs, pour mieux prendre en compte les préoccupations de la jeunesse et répondre plus efficacement à ses attentes. Des outils de mesure de l’efficacité et de l’impact de ces politiques publiques seront également nécessaires, ainsi qu’une réflexion sur le positionnement et le rôle de la société civile dans la mise en œuvre des politiques à destination de la jeunesse. Afin d’appuyer ce renforcement, l’Algérie et l’Union européenne ont décidé de mettre en place un programme intersectoriel, le Programme d’appui Jeunesse-emploi (PAJE). Le présent marché s’inscrit dans le cadre du PAJE. 1.5

Programmes liés et autres activités des bailleurs de fonds

Le cadre de coopération Union européenne-Algérie, pour 2014-2017 cible les thématiques liées au marché du travail et de l'emploi comme l'un des axes prioritaires. L’Algérie bénéficie, depuis 2007 d’une enveloppe annuelle d'environ 70 M€ allouée pour la modernisation de plusieurs secteurs d’activité (dont l’emploi, l’éducation, l’enseignement supérieure et la jeunesse).En outre, l'UE apporte un appui direct aux associations algériennes à travers l'instrument 'Lignes thématiques" (IEDDH et Acteurs non étatiques en particulier). Le secteur dans lequel s’inscrit ce programme présente d'étroites articulations avec plusieurs autres programmes financés par l’UE:  Programme d'appui à la réforme du secteur de l'enseignement supérieur (PAPS-ESRS, 20112015) qui vise l’employabilité des diplômés de l’enseignement supérieur;  Projet d’appui au secteur de l'emploi (PASEA, 2012-2016), qui vise le développement des capacités de l’agence nationale pour l’emploi (ANEM) et de ses agences locales pour accroître son efficacité d’intermédiation sur le marché du travail.  Programme d'appui au développement socio-économique local (PADSEL NOA ; 2011- 2015), qui vise le développement économique et social de la région des Hauts Plateaux algériens.  Programme d'appui à la protection et valorisation du patrimoine culturel, (PATRIMOINE, 2014-2016) dont l'un des volets concerne la formation professionnelle aux métiers du patrimoine.  Programme régional Euromed Jeunesse IV (2000-2016) visant à développer une compréhension mutuelle et le dialogue interculturel entre les jeunes au sein de la région, promouvoir une citoyenneté active chez les jeunes et contribuer au développement de la politique nationale en faveur de la jeunesse. On peut aussi mentionner des programmes mis en œuvre par d’autres bailleurs :  Programme régional Net-Med Youth (2014-2017), mis en œuvre par l'UNESCO.  Programme régional "Gouvernance pour l’Employabilité en Méditerranée" (GEMM, 20132016), mis en œuvre par ETF, visant l'amélioration de la gouvernance des systèmes d’enseignement et de formation professionnels. France : Outre l'appui aux projets portés par des associations algériennes de jeunesse, des formations de cadres associatifs, la France finance depuis 2002 un programme ciblant les associations actives dans le domaine de la jeunesse et de l’enfance : le "programme concerté pluriacteurs" (PCPA). Espagne : Un projet financé par l'AECID et ciblant la régulation du marché du travail en Algérie a été partiellement réalisé entre 2009-2012. Nations Unies :Des coopérations sont en cours en matière de renforcement des capacités locales pour un développement durable et l’appui au développement local intégré (PNUD). Le BIT conduit 2015 4-TDR_MS2

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plusieurs actions d'appui au MTESS et participe au programme commun pour l’égalité entre hommes et femmes et l’autonomisation des femmes en Algérie. L'UNICEF a mis en place plusieurs actions au niveau national et local pour l'encouragement de la citoyenneté active et l'insertion sociale des jeunes ; en outre, il conduit chaque année des enquêtes de terrain qui sont un outil d'information et analyse précieux des conditions socio-économiques de la jeunesse en Algérie.

2. OBJECTIFSET RÉSULTATS ESCOMPTÉS 2.1

Objectif général

L'objectif général du Programme d’appui Jeunesse-Emploi (PAJE) dont ce marché fait partie2 est le suivant:  Accompagner le gouvernement algérien dans sa politique nationale en faveur de la jeunesse et pour l'employabilité et l'insertion des jeunes, ainsi que les efforts de la société civile pour une meilleure prise en compte des jeunes dans la société. Il s'agit d'accompagner aussi bien les dispositifs centraux que locaux dans quatre wilayas pilotes (Annaba, Béchar, Khenchela, Oran). Le PAJE est structuré autour de trois composantes : Composante 1- Renforcement de l’intersectorialité et des partenariats – mise en œuvre de la Politique Nationale de la Jeunesse (PNJ) Cette composante vise à contribuer au renforcement et l’appui à la mise en œuvre et le suivi des politiques nationales engagées en faveur de la jeunesse, aussi bien dans leurs dimensions intersectorielles, par le Ministère de la Jeunesse et des Sports, que dans leurs dimensions sectorielles, par chacun des ministères concernés. Elle vise à renforcer les acteurs des politiques nationales en direction de la jeunesse notamment le Ministère de la Jeunesse et des Sports et les autres ministères impliqués dans le Programme d’appui Jeunesse-Emploi (PAJE) au niveau central et dans les quatre wilayas pilotes, dans leurs capacités à piloter et suivre ces politiques. Elle cherche également à renforcer lesacteurs de la société civile (partenaires économiques et sociaux, associations etc.). Cette démarche passe par deux axes d’intervention :  renforcement des compétences des ressources humaines impliquées ;  développement et renforcement des capacités d’étude et d’analyse du secteur de la jeunesse permettant un pilotage efficace des stratégies sectorielles en direction de la jeunesse menées par les différents départements ministériels. Composante 2- Jeunesse et Société civile Dans le cadre d’une démarche de développement du dialogue et du partenariat institutions-société civile, cette composantevisele renforcement de l'accompagnement des jeunes, en s’appuyant sur la participation de la société civile, en vue de leur insertion sociale et professionnelle. Cette composante se décline en deux axes d’intervention :  mise en place et le développement de deux dispositifs pour chaque wilaya pilote : un guichet intersectoriel de proximité (GIP) et un pool régional d’expertises et de ressources associatives (PREA) ;  financement d’actions concrètes de terrain, par le biais d’un fonds de subventions (COntribution au DEVeloppement Associatif – CODEVA), pilotées par les acteurs de la société civile. Ce fonds vise(1) le renforcement de l'employabilité, la formation et l’entrepreneuriat des jeunes, (2) le renforcement de la citoyenneté et (3) la mise en réseau des acteurs de la société civile.

2

Dans le cadre de ces TDR, le terme « programme » fait référence au programme PAJE dans son ensemble, tandis que le terme « projet » concerne uniquement les services que devra réaliser le prestataire dans le cadre de ce marché et qui ne constituent qu’une partie des activités du PAJE. 2015 4-TDR_MS2

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Composante 3- Appui à la création d’activités favorisant l’employabilité L’économie sociale et solidaire innovante (ESSI) est intégrée par les ministères concernés dans leurs projets et leur plan de développement. Ce secteur (ESSI) pourra jouer un rôle moteur dans les wilayas pilotes pour l’appui à la création et au développement de nouveaux projets sociaux et solidaires favorisant l’employabilité des jeunes et en participant au développement des territoires. Cette composante comprend deux axes d’intervention :  appui au développement de l’économie sociale et solidaire innovante (ESSI), créateur d’activités nouvelles et d’emplois ;  dispositifs innovants favorisant le leadership et l’entreprenariat. Seulela composante 3 - Appui à la création d’activités favorisant l’employabilité est concernée par le présent marché. 2.2

Objectifs particuliers

Les objectifs particuliers (OP) à atteindre par le prestataire sont les suivants :

OP1

Structurer le secteur de l’Economie Sociale, Solidaire et Innovante (ESSI) permettant la création d’activités et d’emplois nouveaux

OP2

Expérimenter des dispositifs innovants favorisant le leadership et l’entreprenariat

OP3

Opérationnaliser les dispositifs et les outils renforcés, développés et expérimentés, assurer leur visibilité et appuyer leur pérennisation

2.3

Résultats à atteindre par le prestataire

Pour chaque objectif particulier spécifié ci-dessus, le prestataire devra atteindre les résultats suivants : OP1 : Structurer le secteur de l’Economie Sociale, Solidaire et Innovante permettant la création d’activités et d’emplois nouveaux R1

Les capacités des acteurs institutionnels et de la société civile sont renforcées

R2

Les secteurs d’activités potentiellement porteurs et créateurs d’emplois dans l’ESSI sont identifiés, recensés et renforcés

R3

Un plan de développement du secteur de l’ESSI est proposé aux autorités algériennes

R4

De nouveaux projets sociaux et solidaires favorisant l’employabilité des jeunes et le développement des territoires sont mis en œuvre et testés dans chaque wilaya pilote

R5

Les outils, méthodologies et mécanismes de collecte d’information, d’analyse et de traitement des données en matière d’insertion, d’emploi des jeunes et de l’ESSI sont réalisés à travers une Cellule d’Observation mise en place au niveau de chaque wilaya pilote et au niveau central

R6

Des voyages d’études (analyse comparative) portant sur la structuration et le

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développement de l’ESSI sont réalisés

OP2 : Expérimenter des dispositifs innovants favorisant le leadership et l’entreprenariat R7

Le montage et la mise en place de dispositifs innovants favorisant le leadership et l’entreprenariat sont effectifs et expérimentés au niveau local (01 dans chaque wilaya pilote)

R8

Les Pools de Services d’Accompagnement (PSA) des jeunes devant contribuer à l’amélioration de l’employabilité et la création d’activités sont mis en place et sont opérationnels (01 dans chaque wilaya pilote)

R9

Les capacités des acteurs et des bénéficiaires locaux sont renforcés et mises en synergie

R10

Le développement de l’esprit entrepreneurial est introduit dans les cursus de l’éducation, de la formation professionnelle et de l’enseignement supérieur

R11

Des voyages d’études (analyse comparative) portant sur le développement des dispositifs innovants favorisant le leadership et l’entreprenariat sont réalisés

OP3 : Opérationnaliser les dispositifs et les outils renforcés, développés et expérimentés, assurer leur visibilité et appuyer leur pérennisation R12

Un site portail Internet dédié à la promotion de la création d’activités et d’entreprises est opérationnel et régulièrement actualisé ; son transfert au bénéficiaire est assuré

R13

Des évènements régionaux et/ou nationaux (concours, manifestations thématiques autour de l’entreprenariat et du leadership des jeunes,…) sont organisés

R14

Le suivi, l’accompagnement, l’appui à un ancrage institutionnel et le développement de partenariats sont assurés ; le transfert au bénéficiairede l’ensemble des résultats ainsi que des recommandations opérationnelles pour garantir la pérennisation sont assurés

3. HYPOTHESES ET RISQUES 3.1 Hypothèses qui sous-tendent le projet Le succès de la mise en œuvre des activités d’assistance technique repose sur le démarrage rapide des services de conseil requis et la production des résultats attendus dans les délais voulus. Il est nécessaire que les instances de gestion se rendent disponible en temps opportun pour contribuer à la mise en œuvre des opérations. Une bonne collaboration entre le prestataire et le bénéficiaire du projet est en cela primordiale. Les hypothèses complémentaires suivantes sont à prendre en considération :  L'environnement politique et économique du pays, et notamment, les options et les priorités stratégiques du secteur restent stables.  Les acteurs du projet sont impliqués dans le projet et ont la volonté de développer et pérenniser les dispositifs à mettre en place.  Au niveau central, la direction nationale du programme (DNP) et le comité technique national (CTN) sont opérationnels et impliqués dans la mise en œuvre du projet.

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      3.2

Dans chaque wilaya pilote, ladirection locale du programme et le comité technique localsontopérationnels et impliqués dans la mise en œuvre du projet. Les décisions concernant la validation des plans de travail, des activités à exécuter et des livrables sont prises dans les délais prévus. L’assistance technique est mobilisée et opérationnelle dans les délais prévus. Les équipes (bénéficiaire) sont disponibles pour assurer les activités programmées, suivre les formations prévues et intégrer les changements liés au projet. Les ressources humaines, matérielles et financières nécessaires et budgétisées sont disponibles dans les délais prévus. La communication et la visibilité du projet sont assurées. Risques

Les risques encourus par le projet peuvent porter sur :  L'absence de cohérence et de coordination entre les différents acteurs.  La défaillance ou l’indisponibilité d'un ou plusieurs acteurs impliqués dans la réalisation du projet.  Les contraintes bureaucratiques qui empêchent la réalisation desactivités du projet ou la validation des livrables selon le plan d’action.  Le retard dans la mobilisation de l’assistance technique.  Le retard dans l’identification des structures supports(PSA,…) et de la mise à disposition du personnel requis.

4. CHAMPS D’INTERVENTION 4.1

Généralités

Se référer au chapitre 4.3 pour plus d’informations sur les rôles des différentes structures de gestion mentionnées dans le présent. Il est demandé au prestataire, dans le cadre son offre, de ne pas dépasser 40 pages pour la présentation de l’annexe III « Organisation & Méthodologie » (cette limitation n’inclut pas le calendrier des activités et le cadre logique). Le prestataire devra considérer les aspects transversaux suivants au niveau des activités qui seront mises en place pendant la réalisation du projet : 

La dimension « genre » visant à promouvoir l'égalité entre hommes et femmes ;



La prise en compte des populations vulnérables ou touchées par un handicap ;



La protection de l'environnement. 4.1.1

Présentation du projet

Seule la composante 3 - Appui à la création d’activités favorisant l’employabilitédu PAJE est concernée par le présent marché. Cette composante prévoit la consolidation des acquis en matière d’appui à la politique gouvernementale de soutien à la création d’activités génératrices de revenus (auto-emploi, très petites entreprises, micro-entreprises, PME…). Elle cible (i) la mise en place des dispositifs d’aide à l’insertion des jeunes et (ii) le développement et l’expérimentation de nouveaux outils permettant d’améliorer l’employabilité des jeunes ainsi que d’un cadre propice en matière de formation et de valorisation des acquis de l’expérience. Ces dispositifs et ces outils devront répondre aux standards internationaux. Un encouragement aux dynamiques collectives et à l’exploration de nouveaux champs en termes de métiers et de dispositifs associant le social et l’économique, devrait permettre l’émergence d’une Economie Sociale, Solidaire et Innovante favorisant le développement local et la valorisation économique des territoires dans un cadre réglementaire et légal adéquat. 2015 4-TDR_MS2

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Le prestataire prendra en considération la situation existante et les constats récemment établis dans le cadre d’un état des lieux au niveau des wilayas pilotes, et notamment :  la nécessité de préciser la notion d’Economie Sociale et Solidaire, secteur émergent, dans le contexte algérien ;  le renforcement de capacités des acteurs institutionnels et de la société civile à la notion d’Economie Sociale et Solidaire s’inscrivant dans une démarche intersectorielle ;  la subsistance d’une double insuffisance à palier bien que d’importants efforts ont été consentis par les pouvoirs publics en matière de soutien à l’emploi des jeunes depuis plus de 15 ans : (1) le manque de diversité des projets proposés par les jeunes promoteurs ; (2) la faiblesse de l’accompagnement de ces projets en amont comme en aval ;  la relative inadéquation entre les besoins du marché de l’emploi et l’offre de formation proposéequi entraine un impact négatif sur l’employabilité des jeunes bien que le Ministère de la Formation Professionnelle ne ménage aucun effort pour remédier à cette situation ;  le retard à combler dans la sensibilisation des jeunes à l’entreprenariat et aux questions de leadership visant à passer d’une attitude passive, voire « assistée », à une posture proactive et dynamique ;  l’insuffisance en matière de communication et de collaboration intersectorielle entre les acteurs institutionnels et de la société civile impliqués dans le soutien à l’emploi des jeunes, notamment ceux en charge de l’accompagnement et du financement des jeunes promoteurs. Dans ce contexte, le projet vise les objectifs suivants :  structurer le secteur de l’Economie Sociale, Solidaire et Innovante (ESSI), permettant la création d’activités et d’emplois nouveaux (OP1)  expérimenter des dispositifs innovants favorisant le leadership et l’entreprenariat (OP2)  opérationnaliser les dispositifs et les outils renforcés, développés et expérimentés, assurer leur visibilité et appuyer leur pérennisation(OP3)

(OP1) Structuration du secteur de l’Economie Sociale, Solidaire et Innovante (ESSI), permettant la création d’activités et d’emplois nouveaux Renforcement des capacités des acteurs institutionnels et de la société civile impliqués dans la structuration et le développement de l’ESSI Dans le cadre de ce projet, il est prévu de renforcer les capacités des acteurs institutionnels et de la société civile impliqués dans la structuration et le développement de l’ESSI (mise en œuvre, gestion, coordination, pilotage, suivi, partenariats intra et intersectoriels, …). Le prestataire sera notamment en charge de :  l’identification des acteurs institutionnels et de la société civile aux niveaux des wilayas pilotes et central impliqués dans la structuration, la prise en charge et le développement du secteur ;  la définition des objectifs opérationnels et pédagogiques, des cibles et des propositions de dispositifs pédagogiques des différentes formations ;  la production des scénarios pédagogiques détaillés et des supports didactiques ;  l’organisation logistique ;  l’encadrement/animation des formations et leur évaluation. Certains thèmes généraux sont donnés ici à titre indicatif : management stratégique et opérationnel, ingénierie de projet, diagnostic territorial, politique publique de l’insertion, conduite du changement, communication opérationnelle, réseaux et partenariats stratégiques, évaluation et monitoring,… Au total, les actions de formation liées au renforcement de capacités des acteurs institutionnels impliqués dans la dans la structuration et le développement de l’ESSI pourront représenter au minimum un volume global d’environ 2400 hommes/jours de formation (2400 h/jrs). 160 à 180 2015 4-TDR_MS2

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participants pourraient être formés. Chaque session de formation présentielle d’une durée moyenne de 5 jours regroupera au maximum en moyenne une quinzaine de personnes. Il s’agit bien d’une moyenne : selon les dispositifs pédagogiques retenus, des sessions ou modules pourraient concerner soit un nombre plus faible (formation-recherche-action) soit un nombre plus élevé de participants (séminaire/conférence, formation mixte). Au total, un peu plus de 33 sessions de formation sont prévues pour 11 à 12 groupes d’apprenants, tous dispositifs confondus. A titre indicatif, la durée de chaque action de formation est évaluée à 15 jours en moyenne. Identification et renforcement des secteurs d’activités potentiellement porteurs et créateurs d’emplois Dans le cadre de ce projet, il est également prévu d’identifier, de recenser et de renforcer les secteurs d’activités potentiellement porteurs et créateurs d’emplois. Le prestataire sera notamment en charge de : 

l’identification et le recensement à travers un état des lieux/diagnostic les secteurs d’activités potentiellement porteurs et créateurs d’emplois dans le secteur de l’ESSI ;



l’identification des emplois/métiers nouveaux à répertorieret leur inclusion dans la/les nomenclature(s) et le(s) référentiel(s) existants ou à développer ;



l’identification des besoins de formation liés aux emplois/métiers nouveaux ainsi que la formulation et la mise en œuvre d’un plan de formation visant les acteurs concernés ; le plan de formation comprendra notamment : o

la définition des objectifs opérationnels et pédagogiques, des cibles et des propositions de dispositifs pédagogiques des différentes formations ;

o

la production des scénarios pédagogiques détaillés et des supports didactiques ;

o

l’organisation logistique ;

l’encadrement/animation et l’évaluation des formations pilotes visant des groupes cibles de jeunes ayant opté pour ces emplois/métiers nouveaux (en concertation avecles conseillers accompagnateurs des PSA) ; Environ 400 participants pourraient être formés (100 par wilaya pilote) ; Au total, les formations pourront représenter au minimum un volume global d’environ 4000 hommes/jours de formation (4000 h/jrs). Chaque session de formation présentielle d’une durée moyenne de 5 jours regroupera au maximum en moyenne une quinzaine de personnes. Il s’agit bien d’une moyenne : selon les dispositifs pédagogiques retenus, des sessions ou modules pourraient concerner soit un nombre plus faible (formation-recherche-action) soit un nombre plus élevé de participants (séminaire/conférence, formation mixte). Au total, un peu plus de 54 sessions de formation sont prévues pour environ 27 groupes d’apprenants, tous dispositifs confondus. A titre indicatif, la durée de chaque action de formation est évaluée à 10 jours en moyenne par participant. la conception et la mise en œuvre d’un cycle de formation de formateurs3 aux emplois/métiers nouveaux ; Au minimum 10 formateurs par wilaya pilote (au total 40 formateurs au moins) qui seront également formés aux techniques d’animation ;Au total, la formation de formateurs aux emplois/métiers nouveaux pourra représenter au minimum un volume global d’environ 600 hommes/jours de formation (600 h/jrs). Chaque session de formation présentielle d’une durée moyenne de 5 jours regroupera au maximum en moyenne une dizaine de personnes. Il s’agit bien d’une moyenne : selon les dispositifs pédagogiques retenus, des sessions ou modules pourraient concerner soit un nombre plus faible (formation-recherche-action) soit un nombre plus élevé de participants (séminaire/conférence, formation mixte). Au total, un peu plus de 12 sessions de formation sont prévues pour environ 4 groupes d’apprenants, tous dispositifs confondus. A titre o



3

Les formateurs chargés d’assurer les formations au profit des jeunes promoteurs auront suivi au préalable une formation spécifique à l’ESSI. 2015 4-TDR_MS2

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indicatif, la durée de chaque action de formation est évaluée à 15 jours en moyenne par participant. Plan de développement de l’Economie Sociale et Solidaire (ESSI) Le projet prévoit la conception d’un plan de développement de l’Economie Sociale et Solidaire (ESSI) mettant l’accent sur les secteurs d’activités potentiellement porteurs et créateurs d’activités ainsi que les nouveaux emplois/métiers à promouvoir. Le prestataire sera notamment en charge de :  

réaliser un diagnostic du contexte aux niveaux local et nationalincluant l’analyse du cadre légal et réglementaire ; proposer un cadre d’intervention et de structuration du secteur de l’ESSI à travers un plan de développement opérationnel incluant la/les proposition(s) d’adaptation du cadre légal et réglementaire auprès des pouvoirs publics. Mise en œuvre de projets sociaux et solidaires A partir du plan de développement proposé, le projet vise la mise en œuvre de nouveaux projets sociaux et solidaires devant favoriser l’employabilité des jeunes et la promotion des territoires à travers la promotion et l’accompagnement. Le prestataire sera notamment en charge de :



 

l’identification des projets sociaux et solidaires, à partir d’un diagnostic réalisé en amont du marché par le bénéficiaire et les experts de l’unité d’appui au programme (UAP)et portant sur les difficultés liées à l’employabilité des jeunes et les potentiels spécifiques des territoires de chaque wilaya pilote ; la mise en place et l’expérimentation des projets sociaux et solidaires identifiés (par exemple : projets d’intérêt général, écotourisme, recyclage des déchets, service à la personne,…) ; l’appui à la généralisation de la démarche d’implémentation des projets basés sur la mise en valeur des potentiels de développement des territoires, à l’instar de l’artisanat traditionnel (poterie, vannerie…) ou d’autres secteurs spécifiques. Dispositif d’observation ESSI Dans le cadre de ce projet, il est également prévu de renforcer les capacités d’étude et d’analyse du secteur de l’Economie Sociale, Solidaire et Innovante (ESSI) afin notamment d’assurer son pilotage par les acteurs impliqués aux niveaux local et national.Le projet vise la création d’une cellule d’observation qui sera de charger de collecter, de traiter, d’analyser et de diffuserdes données et des statistiques en matière d’ESSI.Ce dispositif d’observation sera le lieu de convergence de la mesure et de l’observation de l’ESSI. Il permettra d'établir des liens entre les acteurs, pouvoirs publics, société civile, centres d’études et de recherche, … Le prestataire sera en charge de la conception et de la mise en œuvre du dispositif d’observation, et notamment : 

  

l’identification des acteurs susceptibles de pouvoir utiliser ces outils d’analyse et ceux destinataires des résultats des analyses réalisées, qu’ils soient regroupées au sein d’une structure dédiée à l’observation ou qu’ils aient, inclus dans la définition de leurs tâches, l’observation et l’évaluation régulières des actions engagées dans le secteur ; l’identification des dispositifs et des outils existants ou à développer ; l’analyse des compétences existantes ou à développer etl’identification des besoins en formation correspondants ; d’engager une réflexion avec les directions de chaque wilaya pilote (emploi, jeunesse, solidarité nationale,…) et le cabinet du wali sous l’égide de la direction nationale du programme (DNP) et de l’unité d’appui au programme (UAP) sur ce que peut être le pilotage de l’ESSI dans leur wilaya et de quel type d’information ils auraient besoin : o Un travail d’identification de l’information disponible devra également être réalisé. Sur la base de ce diagnostic et de cet état des lieux, une liste de données et d’indicateurs sera établie qui identifiera notamment les informations à collecter ; o Des méthodologies de récolte de données (notamment sous la forme de questionnaires) seront développées ;

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L’information récoltée sera rassemblée au niveau des Directions locales du programme (DLP). Ces DLP exerceront dans un premier temps la fonction d’observation au niveau local. Le renforcement des capacités prévu bénéficiera donc notamment aux DLP ainsi qu’aux membres des Comités Techniques Locaux (CTL)afin de leur permettre d’analyser l’information reçue. Au fur et à mesure du développement et de la mise en œuvre de la fonction observation, un ancrage pérenne devra être proposé aux autorités de chaque wilaya.Le diagnostic et l’état des lieux réalisés au niveau local seront étendus au niveau central ; o Les informations collectées par chaque DLP seront envoyées à la Direction nationale du programme(DNP) qui pourra, dans le cadre du Programme, exercer cette fonction d’observation au niveau national sur la base des données compilées émanant des quatre wilayas pilotes. La DNP et le Comité technique national (CTN) seront alors en charge d’alimenter et d’adapter les stratégies sectorielles concernant l’ESSI menées par les différents départements ministériels. Les ministères concernés pourront s’appuyer sur la fonction d’observation développée par le PAJE pour en faire un outil de veille et de prospective sur l’ESSI.Afin de permettre à la DNP et au CTN d’exercer la fonction d’observation et de suivi, un accompagnement adapté leur sera proposé sous forme de formation-rechercheaction. Ce renforcement de capacités inclura aussi des personnels des ministères concernés qui ne seraient pas nécessairement membre du comité technique national. Le renforcement des outils existants et le développement de nouveaux outils aux niveaux local et national qui seront mis en place en vue d’améliorer les mécanismes de gestion, de suivi et de pilotage ; L’accompagnement des acteurs concernés dans la mise en place et la montée en charge du dispositif d’observation. o

 

Pour les actions de formation liées au renforcement de capacités des capacités d’étude et d’analyse du secteur de l’ESSI, le prestataire sera en charge de la conception et la mise en œuvre d’un cycle de formation au bénéfice des acteurs concernés par le dispositif d’observation.Certains thèmes généraux sont donnés ici à titre indicatif : collecter et traiter des données et des statistiques ; outils de base statistiques ; analyser, consolider, exploiter et communiquer des données et des statistiques ; rédiger et diffuser des études ; … Environ 60 participants pourraient être formés ; Au total, les formations pourront représenter au minimum un volume global d’environ 600 hommes/jours de formation (600 h/jrs). Chaque session de formation présentielle d’une durée moyenne de 5 jours regroupera au maximum en moyenne une quinzaine de personnes. Il s’agit bien d’une moyenne : selon les dispositifs pédagogiques retenus, des sessions ou modules pourraient concerner soit un nombre plus faible (formationrecherche-action) soit un nombre plus élevé de participants (séminaire/conférence, formation mixte). Au total, un peu plus de 8 sessions de formation sont prévues pour environ 4 groupes d’apprenants, tous dispositifs confondus. A titre indicatif, la durée de chaque action de formation est évaluée à 10 jours en moyenne par participant ; le cycle de formation devra être complété par un accompagnement spécifique de personnes formées. Voyages d’études (analyse comparative) ESSI Le prestataire devra également organiser des voyages d’études pour au moins 40 participants. Cette activité permettra, aux acteurs concernés par la mise en place des dispositifs et des outils renforcés, développés et expérimentés dans le cadre de l’objectif particulier 1 (OP1), d’observer certains dispositifs et outils existants dans des contextes européens et ainsi mieux appréhender leurs outils, leurs procédures et leurs modes de fonctionnement. Elle permettra par ailleurs d’identifier les liens entre ces dispositifs et les différents acteurs impliqués (administrations, collectivités territoriales, société civile et secteur associatif, centres de formation, opérateurs de l’emploi et de l’insertion,…) et d’analyser le rôle de chacun et son positionnement. Conçus sur le modèle du benchmarking (analyse comparative) afin d’observer les meilleures pratiques dans un contexte européen, ces voyages d’études encadrés concerneront des acteurs issus des 4 wilayas pilotes ainsi que le cas 2015 4-TDR_MS2

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échéant du niveau central. Cette activité sera également l’occasion de développer des réseaux et des partenariats basés sur les échanges de pratiques et d’expériences entre les acteurs. La sélection des participants et le choix des destinations se feront en lien avec l’autorité contractante. A l’issue des voyages d’études, chaque participant devra présenter un rapport sur la base du canevas d’observation formalisé par le prestataire de manière à faire partager ses acquis. Un/des séminaire(s) national(aux) et/ou régionaux de restitution sera/seront organisé(s) par le prestataire. A titre indicatif, chaque voyage comprenant au moins 10 participants (au minimum 40 participants au total) sera d’une durée minimum de 10 jours ouvrés, soit un total indicatif de 400 jours ouvrés.

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(OP2) Expérimentation des dispositifs innovants favorisant le leadership et l’entreprenariat Dispositifs innovants favorisant le leadership et l’entreprenariat Dans le cadre du projet, il est prévu de concevoir, mettre en œuvre et expérimenterdes dispositifs innovants pouvant favoriser le leadership et l’entrepreneuriat au niveau des 4 wilayas pilotes (par exemple : couveuses, incubateurs, pépinières d’entreprises, régies de quartier, etc.). Ces dispositifs prendront en compte les des dispositifs d’aide à la création existants (ANSEJ, ANGEM, CNAC,…) et mis en œuvre depuis plus de 15 ans par les pouvoirs publics algériens. A partir d’un diagnostic réalisé en amont du marché par le bénéficiaire et les experts de l’unité d’appui au programme (UAP, le prestataire sera notamment en charge de :  

l’identification et la mise en place d’actions pilotes pouvant favoriser la prise d’initiative, le leadership et l’entreprenariat des jeunes à travers notamment des clubs d’entrepreneurs, des ateliers de concertation,…; la conception, la mise en place et l’expérimentation de différents dispositifs innovants de soutien et d’accompagnement à la création d’entreprises au niveau de chacune des wilayas pilotes(par exemple : couveuses, incubateurs, pépinières d’entreprises, régies de quartier, etc.).

Pools de Services et d’Accompagnement (PSA) Dans le cadre de ce projet, il s'agira de concevoir et d’opérationnaliser dans chaque wilaya pilote, au sein d’une structure qui sera identifiée en amont du marché, une plateforme de services contribuant à l’amélioration de l’employabilité et de la création d’activités en renforcement des dispositifs d’appui à la création d’entreprises existants. Cette plateforme proposera notamment les services suivants :  l’accueil, l’information et l’orientation pour répondre aux besoins des promoteurs ;  la formation et les échanges de pratiques pour renforcer leurs capacités de mise en œuvre ;  l’appui-conseil et l’accompagnement pour soutenir les promoteursdepuis la conception jusqu’à la mise en œuvre de leur projet entrepreneurial mais également dans la recherche de financement,... Pour les actions liées au développement et à la mise en place des Pools de Services et d’Accompagnement (PSA), le prestataire sera notamment en charge de :  l’élaboration et la mise en place d’un référentiel décrivant les missions, l’organisation, les procédures, le mode de fonctionnement, l’offre de services,… du PSA ;à terme, ce référentiel évoluera vers un guide de bonnes pratiques dans la perspective de la généralisation ;  La mise en place un système d’information interne aux PSA. Ce système d’information, sera intégré à la démarche de l’observation intersectorielle et partenariale du Programme PAJE. Ce système d’information s’appuiera sur la mise à disposition par le prestataire d’un logiciel de gestion et de suivi des parcours individualisés des jeunes (Cf. dépenses accessoires). Le prestataire assurera la formation des utilisateurs. Le système d’information aura pour objectif : o d’aider les conseillers-accompagnateurs à gérer les dossiers et les parcours individualisés des jeunes promoteurs accompagnés par le PSA ; o de permettre un suivi régulier de ces jeunes promoteurs par un système d’actualisation et de traitement de leur demande ; o de partager au plan local des informations sur les publics accueillis. La gestion et l’exploitation des données (sous forme de rapports et tableaux de bord statistiques), permettra d’observer les évolutions du public reçu sur le territoire où les PSA interviennent, d’évaluer leurs actions et les effets des mesures mises en œuvre, de mieux appréhender les problématiques liées à l’entrepreneuriat, et enfin de piloter les PSA en dégageant des axes prioritaires d’interventions en fonction des spécificités de chaque territoire dans les wilayas pilotes ;

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de partager au niveau national ces mêmes informations par consolidation des données des 4 PSA. le développement de l’accès à l’information des jeunes promoteurs, et notamment : o le renforcement sur la base de l’existant et/ou le développement des dossiers thématiques « Entrepreneuriat » cadrant avec la réalité de chaque wilayapilote, regroupant de façon synthétique sous la forme de fiches toutes les informations nécessaires pour concevoir un projet entrepreneurial, créer et développer une activité ou une entreprise, rechercher un financement,… Ces dossiers thématiques seront disponibles en format papier et électronique et diffusés au plus grand nombre d’acteurs ; o la création d’un centre de documentation au sein de chaque PSA : identification des besoins et constitution du fonds documentaire (outils multimédias, revues, ouvrages, etc.) ; les équipements et le mobilier de ces centres de documentation font l’objet d’un marché de fournitures spécifique ; o La mise en place d’une base de données sur l’entrepreneuriat dans chaque PSA ;

Pour les actions liées au renforcement de capacités des personnels des Pools de Services et d’Accompagnement (PSA), le prestataire sera notamment en charge de :  l’identification des métiers au sein du PSA (appui-conseil et accompagnement, informationcommunication, gestion, encadrement et coordination,…) et des emplois (coordinateur,conseiller-accompagnateur (formateur), chargé d’accueil et d’information,chargé de documentation, assistant administratif,…) ;  la formalisation des fiches de postes ;  l’identification des besoins de formation pour formuler et mettre en œuvre un plan de renforcement des capacités de l’ensemble des personnels du PSA et le cas échéant des agents détachés par les partenaires locaux (ANGEM, ANEM, ANSEJ, CNAC, etc.) ;  la définition des objectifs opérationnels et pédagogiques, des cibles et des propositions de dispositifs pédagogiques des différentes formations ;  la production des scénarios pédagogiques détaillés et des supports didactiques ;  l’organisation logistique ;  l’encadrement/animation des formations et leur évaluation. Certains thèmes généraux sont donnés ici à titre indicatif en fonction des publics cibles :  Coordinateurs (au moins 4 participants) : analyse du fonctionnement d’une organisation ; modes de management ; animation d’équipe ; insertion économique et développement territorial intégré ; ingénierie de projets (diagnostic territorial, outils d’analyses stratégiques, planification d’un programme d’actions etc.) ; négociation et partenariat, évaluation des dispositifs d’insertion ; communication opérationnelle,…  Conseillers-accompagnateurs (au moins 40 participants) : accueil et sensibilisation des promoteurs, veille documentaire, conduite de réunion, planification d’actions d’accompagnement, gestion et comptabilité (étude financière), marketing, gestion administrative et réglementaire, communication opérationnelle, suivi-monitoring,…  Personnels en charge de l’accueil, l’information, la documentation (au moins 8 participants) : techniques de communication pour l’accueil du public (physique, téléphonique) ; gestion des conflits ; constituer un fonds documentaire ; gestion et animation d’un centre de documentation ; réaliser des produits d’information adaptés aux besoins du public ; concevoir, organiser et créer une information collective ; travailler en réseau et en partenariat ;… Au total, les actions de formation liées au renforcement des capacités des personnels des PSA pourront représenter au minimum un volume global d’environ 740 hommes/jours de formation (740 h/jrs). 52 participants pourraient être formés, une même personne pouvant participer à plusieurs formations. Chaque session de formation présentielle regroupera au maximum en moyenne une quinzaine de personnes. Il s’agit bien d’une moyenne : selon les dispositifs 2015 4-TDR_MS2

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pédagogiques retenus, des sessions ou modules pourraient concerner soit un nombre plus faible (formation-recherche-action) soit un nombre plus élevé de participants (séminaire/conférence, formation mixte). Au total, un peu plus de14 sessions de formation sont prévues pour environ 5 groupes d’apprenants, tous dispositifs confondus. A titre indicatif, la durée de chaque action de formation est évaluée à 15 jours en moyenne pour les coordinateurs et les conseillersaccompagnateurs et à 10 jours en moyenne pour les personnels chargés de l’accueil et de la documentation. Renforcement des capacités des acteurs en entrepreneuriat Le projet vise le renforcement de capacités des acteurs institutionnels et de la société civile impliqués dans la promotion de l’entrepreneuriat mais également des jeunes promoteurs porteurs de projets et bénéficiaires des dispositifs qui seront renforcés, développés et expérimentés au niveau des 04 wilayas pilotes, et notamment mais pas exclusivement ceux concernés dans le cadre des secteurs d’activités potentiellement porteurs et créateurs d’emplois et/ou des nouveaux emplois/métiers (Cf. Objectif particulier 1-OP1). En collaboration avec les Pools de Services d’Accompagnement (PSA) et les dispositifs renforcés, développés et expérimentés dans le cadre du projet, le prestataire sera notamment en charge de : 



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l’appui au développement d’initiative visant la création d’activités et/ou d’entreprises notamment mais pas exclusivement dans les nouveaux emplois/métiers, et notamment : o la conception et la diffusion (à 4000 exemplaires minimum) d’un guide4 spécifique de l’entrepreneuriat ; o la sensibilisation des jeunes à créer des activités et/ou des entreprises notamment dans les secteurs d’activités potentiellement porteurs et créateurs d’emplois dans le secteur de l’ESSI. l’accompagnement des promoteurs dans leur parcours de création (business plan) et dans leur phase de démarrage et de développement (suivi post création) ; cette activité comprendra notamment : o la conception et la mise en œuvre d’un cycle de formation modulaire professionnalisant visant à renforcer les compétences en entrepreneuriat depuis l’idée du projet jusqu’à sa mise en œuvre ; Environ 400 participants pourraient être formés (100 par wilaya pilote) ; Au total, les formations pourront représenter au minimum un volume global d’environ 4000 hommes/jours de formation (4000 h/jrs). Chaque session de formation présentielle d’une durée moyenne de 5 jours regroupera au maximum en moyenne une quinzaine de personnes. Il s’agit bien d’une moyenne : selon les dispositifs pédagogiques retenus, des sessions ou modules pourraient concerner soit un nombre plus faible (formation-rechercheaction) soit un nombre plus élevé de participants (séminaire/conférence, formation mixte). Au total, un peu plus de 54 sessions de formation sont prévues pour environ 27 groupes d’apprenants, tous dispositifs confondus. A titre indicatif, la durée de chaque action de formation est évaluée à 10 jours en moyenne par participant ; le cycle de formation devra être complété par un accompagnement spécifique des promoteurs, ainsi que l’identification et la mise en œuvre d’actions pilotes pour la prise d’initiative et l’entrepreneuriat des jeunes ayant suivi la formation avec succès ; o la conception et la mise en œuvre d’un cycle de formation de formateurs à l’entrepreneuriat : Au minimum 10 formateurs par wilaya pilote (au total 40 formateurs au moins) qui seront également formés aux techniques d’animation ; Au total, la formation de formateurs à l’entrepreneuriat pourra représenter au minimum un volume global d’environ 600 hommes/jours de formation (600 h/jrs). Chaque session de formation présentielle d’une durée moyenne de 5 jours regroupera au maximum en moyenne une dizaine de personnes. Il s’agit bien d’une moyenne : selon les dispositifs pédagogiques retenus, des sessions ou modules

En langue française et arabe.

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pourraient concerner soit un nombre plus faible (formation-recherche-action) soit un nombre plus élevé de participants (séminaire/conférence, formation mixte). Au total, un peu plus de 12 sessions de formation sont prévues pour environ 4 groupes d’apprenants, tous dispositifs confondus. A titre indicatif, la durée de chaque action de formation est évaluée à 15 jours en moyenne par participant. Développement de l’esprit entrepreneurial dans les cursus éducatifs Le projet vise développement de l’esprit entrepreneurial dans les cursus éducatifs et formatifs (primaire, moyen, formation professionnelle, enseignement supérieur, formation continue) au niveau des 04 wilayas pilotes. Le prestataire aura la charge de développer et de mettre en œuvre des modules de sensibilisation et d’enseignement à l’esprit entrepreneurial dans les différents cursus précités, et notamment :  l’identification des acteurs impliqués ou à impliquer ainsi que l’organisation de campagnes de sensibilisation à leur niveau ;  l’identification des besoins de formation pour formuler et mettre en œuvre un plan de renforcement des capacités des enseignants et des formateurs devant prendre en charge ces modules;  la définition des objectifs opérationnels et pédagogiques, des cibles et des propositions de dispositifs pédagogiques des différentes formations ;  la production des scénarios pédagogiques détaillés et des supports didactiques ;  l’organisation logistique ;  l’encadrement/animation des formations et leur évaluation. Le cycle de formation de formateurs devra être complété par un accompagnement spécifique comprenant l’identification et la mise en œuvre d’actions pilotes dont la visibilité devra être assurée. Au total, les actions de formation liées au renforcement des capacités des enseignants et des formateurs au développement de l’esprit entrepreneurial dans les cursus éducatifs et formatifs pourront représenter au minimum un volume global d’environ 400 hommes/jours de formation (400 h/jrs). 40 participants pourraient être formés. Chaque session de formation présentielle regroupera au maximum en moyenne une quinzaine de personnes. Il s’agit bien d’une moyenne : selon les dispositifs pédagogiques retenus, des sessions ou modules pourraient concerner soit un nombre plus faible (formation-recherche-action) soit un nombre plus élevé de participants (séminaire/conférence, formation mixte). Au total, un peu plus de 6 sessions de formation sont prévues pour environ 3 groupes d’apprenants, tous dispositifs confondus. A titre indicatif, la durée de chaque action de formation est évaluée à 10 jours en moyenne. Voyages d’études (analyse comparative) Leadership et Entrepreneuriat Le prestataire devra également organiser des voyages d’études. Cette activité permettra, aux acteurs concernés par la mise en place des dispositifs et des outils renforcés, développés et expérimentés dans le cadre de l’objectif particulier 2 (OP2), d’observer certains dispositifs et outils existants dans des contextes européens et ainsi mieux appréhender leurs outils, leurs procédures et leurs modes de fonctionnement. Elle permettra par ailleurs d’identifier les liens entre ces dispositifs et les différents acteurs impliqués (administrations, collectivités territoriales, société civile et secteur associatif, centres de formation, opérateurs de l’emploi et de l’insertion,…) et d’analyser le rôle de chacun et son positionnement. Conçus sur le modèle du benchmarking (analyse comparative) afin d’observer les meilleures pratiques dans un contexte européen, ces voyages d’études encadrés concerneront des acteurs issus des 4 wilayas pilotes ainsi que le cas échéant du niveau central. Cette activité sera également l’occasion de développer des réseaux et des partenariats basés sur les échanges de pratiques et d’expériences entre les acteurs. La sélection des participants et le choix des destinations se feront en lien avec l’autorité contractante. A l’issue des voyages d’études, chaque participant devra présenter un rapport sur la base du canevas d’observation formalisé par le prestataire de manière à faire partager ses acquis. Un/des séminaire(s) national(aux) et/ou régionaux de restitution sera/seront organisé(s) par le prestataire. A titre indicatif, chaque voyage

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comprenant au moins 10 participants (au minimum 40 participants au total) sera d’une durée minimum de 10 jours ouvrés, soit un total indicatif de 400 jours ouvrés.

Opérationnalisation, visibilité et pérennisation des dispositifs et des outils renforcés, développés et expérimentés (OP3) Site portail Internet dédié à la promotion de la création d’activités et d’entreprises Le prestataire aura la charge de développer et de mettre en ligne un site portail internet dédié à la promotion de la création d’activités et d’entreprises. Le site sera régulièrement mis à jour durant le projet. Le bénéficiaire identifiera la structure chargée de la pérennisation du site au terme du projet et le prestataire assurera le transfert opérationnel du site ainsi que la formation des utilisateurs (webmaster,…). Visibilité du projet et des résultats : évènements régionaux et/ou nationaux (concours, manifestations thématiques autour de l’entreprenariat et du leadership des jeunes,salons, portes ouvertes…) Le prestataire aura la charge de concevoir et d’organiser des évènements régionaux et/ou nationaux autour des objectifs et des résultats du projet et notamment de l’entreprenariat des jeunes. Il pourrait par exemple s’agir d’organiser annuellement un/des évènement(s) national ou régionauxvisant à récompenser des projets de référence dans différentes catégories (meilleure idée de projet, projet innovant,..). Il(s) pourrai(en)t être organisés en partenariat avec les agences de soutien à l’emploi des jeunes (ANSEJ – CNAC – ANGEM), des organisations professionnelles et patronales,… Accompagnement, transfert au bénéficiaire, recommandations opérationnelles et pérennisation des résultats Pour les actions liées au développement, à la capitalisation, au transfert et à la généralisation des résultats atteints dans le cadre de ce projet, le prestataire sera notamment en charge de :     

l’appui à l’opérationnalisation des dispositifs et des outils renforcés, développés et expérimentés ; l’appui à l’ancrage institutionnel ; l’appui au développement des échanges de pratiques et d’expériences entre les acteurs ; l’appui au développement de réseaux et de partenariats avec les acteurs locaux et des synergies avec d’éventuels dispositifs nationaux ; formuler des recommandations opérationnelles pour la pérennisation et la dissémination des résultats et l’ancrage des compétences et des outils développés tant au niveau national qu’au niveau local.

Un/des séminaire(s) national(aux) et/ou régionaux de restitution sera/seront organisé(s) par le prestataire. A cette occasion, seront notamment présentés des guides de bonnes pratiques ainsi qu’une feuille de route visant la généralisation des résultats. Le/les séminaire(s) de restitution pourront regrouper l’ensemble des objectifs particuliers (OP), leurs résultats et sous-résultats. Pour toute les actions en relation avec la visibilité du projet, le prestataire s’inscrira dans le cadre la stratégie et du plan de communication du Programme qui lui seront communiqués au démarrage du projet. 4.1.2

Zone géographique à couvrir

Alger (siège du programme) et quatre wilayas pilotes : deux wilayas en milieu urbain (Oran et Annaba) et deux wilayas en milieu rural (Bechar et Khenchela). Certaines activités, notamment liées à la dissémination des résultats, pourront couvrir l’ensemble du territoire algérien. 4.1.3

Groupes cibles

Population cible / bénéficiaire final, du programme PAJE et du présent projet :  les jeunes de 16 à 30 ans individuellement ou au travers des associations représentatives de la jeunesse : cette tranche d’âge est celle considérée par la politique nationale de la jeunesse, 2015 4-TDR_MS2

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étant considérée comme une phase de transition marquée par la recherche de l’accès à l’autonomie, entre la fin de la scolarité obligatoire et l’accès à l’autonomie. Certaines actions pourront toutefois cibler une population plus jeunes (ex, en milieu scolaire) ou plus âgée (pour correspondre aux dispositifs sectoriels impliqués, ainsi ceux rattaché au secteur de l’emploi, du travail et de la sécurité sociale qui fixent à 35 ans la limite supérieure du bénéfice des dispositifs pour les jeunes). Parties prenantes, également bénéficiaires du PAJE et de ce projet :  Les ministères sectoriels (emploi, jeunesse, sport, solidarité, formation professionnelle, intérieur et collectivités locales, éducation nationale, enseignement supérieure et recherche, agriculture et développement rural, industrie/PME/PMI, santé, artisanat et tourisme, affaires étrangères, finances…) et les directions exécutives dans les Wilayas pilotes. Les établissements publics du secteur au niveau central et dans les Wilayas pilotes : Agence de développement social (ADS), Agence nationale de l’emploi (ANEM), Agence nationale de gestion du microcrédit (ANGEM), Agence nationale de soutien à l’emploi des jeunes (ANSEJ), Caisse Nationale d’Assurance Chômage (CNAC),…  Les représentants élus des Assemblées Populaires Nationales et des Wilayas dans les Wilayas pilotes.  Les partenaires économiques et sociaux (syndicats, unions patronales, chambre de commerce et d’industrie, de l’agriculture, etc.). En effet, promouvoir l’emploi pour la jeunesse ne peut s’envisager sans un rôle actif et « visionnaire » des acteurs économiques locaux. Une aide particulière du programme vers ces acteurs est envisagée. Les représentants des employeurs et des travailleurs (les partenaires sociaux) ne sont pas toujours préparés à aborder la problématique de l’emploi et de l’employabilité dans l’ensemble de ses dimensions. La capacité d’innovation et de création des jeunes entrepreneurs sera appuyée par (et avec) les entrepreneurs déjà en place.  Les associations représentatives de la jeunesse. 4.2

Activités spécifiques 4.2.1 Activités par résultats

Pour l’atteinte des résultats, la mission du prestataire s’organisera notamment autour des activités suivantes :

(OP1) Structuration du secteur de l’Economie Sociale, Solidaire et Innovante (ESSI), permettant la création d’activités et d’emplois nouveaux R1 : Les capacités des acteurs institutionnels et de la société civile sont renforcées. A.1.1. Concevoir et mettre en œuvre un plan de formation visant le renforcement des capacités des acteurs institutionnels au niveau central impliqués dans la structuration, la prise en charge et le développement du secteur. A.1.2. Concevoir et mettre en œuvre un plan de formation visant le renforcement des capacités des acteurs institutionnels et de la société civile au niveau des wilayas pilotes impliqués dans la, structuration, la prise en charge et le développement du secteur. R2 : Les secteurs d’activités potentiellement porteurs et créateurs d’emplois dans l’ESSI sont identifiés, recensés et renforcés. A.2.1.Réaliser au niveau de chaque wilaya un diagnostic et un état des lieux des secteurs d’activités potentiellement porteurs et créateurs d’emplois dans le secteur de l’ESSI ; A.2.2. Identifier les emplois/métiers nouveaux à répertorier et les inclure dans la/les nomenclature(s) et le(s) référentiel(s) existants ou à développer ; A.2.3. Concevoir et mettre en œuvre un plan de formation visant le renforcement des capacités des acteurs concernés aux niveaux national et régionaux (formations pilotes) ;

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A.2.4. Concevoir et mettre en œuvre un cycle de formation de formateurs aux emplois/métiers nouveaux. R3 : Un plan de développement du secteur de l’ESSI est proposé aux autorités algériennes. A.3.1.Réaliser un diagnostic du contexte aux niveaux local et national incluant l’analyse du cadre légal et réglementaire ; A.3.2. Proposer un cadre d’intervention et de structuration du secteur de l’ESSI à travers un plan de développement opérationnel incluant la/les proposition(s) d’adaptation du cadre légal et réglementaire auprès des pouvoirs publics. R4 : De nouveaux projets sociaux et solidaires favorisant l’employabilité des jeunes et le développement des territoires sont mis en œuvre et testés A.4.1. Identifier des projets sociaux et solidaires ; A.4.2. Mettre en place et expérimenter les projets sociaux et solidaires identifiés ; A.4.3. Appuyer la généralisation de la démarche d’implémentation des projets sociaux et solidaires expérimentés. R5 : Les outils, méthodologies et mécanismes de collecte d’information, d’analyse et de traitement des données en matière d’insertion, d’emploi des jeunes et de l’ESSI sont réalisées à travers une cellule d’observation mise en place au niveau de chaque wilaya pilote et au niveau central A.5.1. Réaliser un diagnostic et un état des lieux des mécanismes et dispositifs existants en termes de suivi d’actions mises en œuvre dans le cadre des stratégies visant le développement de l’ESSI (niveau local et national) ; A.5.2. Concevoir et mettre en œuvre un plan de formation visant le renforcement des capacités d’étude et d’analyse du secteur permettant un pilotage efficace des stratégies visant le développement de l’ESSI (fonction observation) ; A.5.3. Développer un système de suivi monitoring sur la mise en œuvre du développement de l’ESSI afin de renforcer son pilotage par les acteurs impliqués. R6 : Des voyages d’études (analyse comparative) portant sur la structuration et le développement de l’ESSI sont réalisés A.6.1. Réaliser des voyages d’étudesportant sur la structuration et le développement de l’ESSI ; A.6.2. Organiser et mettre en œuvre des séminaires nationaux et/ou régionaux de restitution.

(OP2) Expérimentation des dispositifs innovants favorisant le leadership et l’entreprenariat R7: Le montage et la mise en place des dispositifs innovants choisis favorisant le leadership et l’entreprenariat sont effectifs et expérimentés au niveau local A.7.1. Identifier et mettre en place des actions pilotes pouvant favoriser la prise d’initiative, le leadership et l’entreprenariat des jeunes ; A.7.2. Concevoir, mettre en place et expérimenter différents dispositifs innovants de soutien et d’accompagnement à la création d’entreprises au niveau de chacune des wilayas pilotes. R8 : Les Pools de Services d’Accompagnement (PSA) des promoteurs devant contribuer à l’amélioration del’employabilité et la création d’activités sont mis en place et sont opérationnels (01 dans chaque wilaya pilote) A.8.1.Elaborer et mettre en place un référentiel décrivant les missions, l’organisation, les procédures, l’offre de services,… du PSA ; A.8.2. Concevoir et mettre en œuvre un plan de formation visant le renforcement des capacités et la professionnalisation des personnels des PSA ; 2015 4-TDR_MS2

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A.8.3. Mettre en place un système d’information interne aux PSA et former ses utilisateurs ; A.8.4. Concevoir et diffuser un guide de l’entrepreneuriat ; A.8.5.Développer l’accès à l’information des jeunes promoteurs ; R9 : Les capacités des acteurs et des bénéficiaires locaux sont renforcés. A.9.1. Appuyer le développement d’initiatives visant la création d’activités et/ou d’entreprises ; A.9.2. Concevoir et mettre en œuvre un plan de formation visant le renforcement des capacités des promoteurs en entrepreneuriat (incluant l’accompagnement et les actions pilotes) ; A.9.3. Concevoir et mettre en œuvre un cycle de formation de formateurs à l’entrepreneuriat. R10 : Le développement de l’esprit entrepreneurial est introduit dans les cursus de l’éducation, de la formation professionnelle et de l’enseignement supérieur. A.10.1. Identifier et sensibiliser les acteurs impliqués ou à impliquer ; A.10.2. Concevoir et mettre en œuvre un cycle de formation visant le renforcement des capacités des enseignants et des formateurs au développement de l’esprit entrepreneurial dans les cursus éducatifs et formatifs (incluant l’accompagnement et les actions pilotes). R11 : Des voyages d’études (analyse comparative) portant sur le développement des dispositifs innovants favorisant le leadership et l’entreprenariat sont réalisés A.11.1. Réaliser des voyages d’étudesportant sur développement des dispositifs innovants favorisant le leadership et l’entreprenariat; A.11.2. Organiser et mettre en œuvre des séminaires nationaux et/ou régionaux de restitution.

Opérationnalisation, visibilité et pérennisation des dispositifs et des outils renforcés, développés et expérimentés (OP3) R12 : Un site portail Internet dédié à la promotion de la création d’activités et d’entreprises est opérationnel et régulièrement actualisé ; son transfert au bénéficiaire est assuré A.12.1. Développer et mettre en ligne un site portail internet dédié à l’entrepreneuriat ; A.12.2. Transférer le site portail internet et assurer la formation des utilisateurs. R13: Des évènements régionaux et/ou nationaux (concours, manifestations thématiques autour de l’entreprenariat et du leadership des jeunes,…) sont organisés A.13.1. Organiser des évènements régionaux ; A.13.2.Organiser des évènements nationaux. R14 : Le suivi, l’accompagnement, l’appui à un ancrage institutionnel et le développement de partenariats sont assurés ; le transfert au bénéficiaire de l’ensemble des résultats ainsi que des recommandations opérationnelles pour garantir la pérennisation sont assurés A.14.1. Appuyer l’opérationnalisation et l’ancrage institutionnel des dispositifs et des outils renforcés, développés et expérimentés ; A.14.2. Appuyer le développement de réseaux et de partenariats incluant les échanges de pratiques et d’expériences entre les acteurs et les synergies avec des dispositifs existants ; A.14.3. Formuler des recommandations opérationnelles pour la pérennisation et la dissémination des résultats et l’ancrage des compétences et des outils développés tant au niveau national qu’au niveau local ; A.14.4. Organiser et mettre en œuvre des séminaires nationaux et/ou régionaux de restitution.

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4.2.2 Actions de formation Pour chaque action de formation prévue dans le cadre de ce projet,et sur la base des cahiers de charges détaillés5, le prestataire sera notamment en charge de la production des scénarios pédagogiques détaillés etdes supports didactiques, de l’organisation logistique, de l’encadrement et de l’animation des formations ainsi que de leur évaluation.Les actions de formation seront mises en œuvre le plus souvent : 

dans le cadre de partenariats interinstitutionnels (locaux ou internationaux) ;



selon des dispositifs pédagogiques différenciés : formation-recherche-action, études de cas réels, sessions courtes en salle, séminaires en grands groupes, stages pratiques et échanges de pratiques en milieu de travail, formation mixte (blended learning), autoformation, etc.

Les besoins estimés en termes de formation (thèmes, durée des formations et nombre de stagiaire,…) détaillés dans les présents termes de référence sont provisoires et devront être revus et finalisés d’un commun accord entre le prestataire et le bénéficiaire afin de prendre en compte les développements réalisés et les décisions prises par le Programme d’ici au démarrage des activités du présent marché. Le prestataire devra mettre en évidence dans son offre sa connaissance et sa compréhension des enjeux liés à la mise en œuvre du projet global de formation et de ses différentes actions dans le cadre du Programme PAJE en Algérie. Compte tenu de l’importance de ce Programme pour le pays, il devra également justifier de sa capacité à assurer, d’une part, un niveau de qualité et de pertinence scientifique, pédagogique et technique élevé pour chaque action de formation à mettre en œuvre et aussi de sa capacité à organiser et coordonner selon une logistique exemplaire des sessions de formation inscrites dans des dispositifs pédagogiques différenciés (ingénierie pédagogique et de formation). A ce propos, le prestataire devra prouver dans son offre (et sur la base d’expériences réussies, si possible dans le même secteur), sa capacité à conclure des conventions de partenariats stratégiques ou opérationnels entre organismes locaux et internationaux, institutions d’enseignements et de formation continue et organisations professionnelles, structures publiques et privées de formation, organisations de la société civile. Il devra aussi prouver ses capacités d’ingénierie pédagogique en décrivant des expériences menées (si possible dans le secteur de la jeunesse et de l’emploi) selon des modalités de formation alternatives à la forme classique du présentiel en groupe. Une attention particulière devra être portée :  d’une part, au caractère pratique de chaque action de formation dont la finalité commune est de développer des Savoir Faire au moins autant que des connaissances. A ce titre, les scénarios pédagogiques de chaque action de formation livrés par le prestataire devront impérativement indiquer la proportion d’activités pratiques proposées aux apprenants (en % de la durée total de la formation). Le prestataire placera les ressources humaines mobilisées au centre de sa démarche en privilégiant la Formation-recherche-action et la mise en œuvre d’une démarche de type « bonnes pratiques » ;  et d’autre part, à la pérennisation des dispositifs et des actions de formation. Chaque opération doit être susceptible de pouvoir être reproduite par le bénéficiaire, de façon autonome, sur le moyen/long terme. Ainsi, chaque action de formation, pour chaque composante, doit comporter un volet « formation de formateurs » et/ou capitalisation. En outre, le prestataire

5

Les cahiers des charges seront développés soit par le Programme soit par le prestataire (Cf. tdr)et comprendront notamment : l’identification des acteurs impliqués aux niveaux des wilayas pilotes et central (populations et groupes cibles), les situations de travail visées, les compétences et les capacités à développer les habiletés et les connaissances à acquérir, les objectifs opérationnels et pédagogiques visés, les résultats attendus, les durées et les dispositifs pédagogiques envisagés, les modalités d’évaluation,… 2015 4-TDR_MS2

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veillera à transférer au bénéficiaire les données, outils et méthodologies susceptibles de renforcer les capacités de ce dernier à piloter la gestion et le développement des compétences dans le secteur. Il est aussi nécessaire que le prestataire propose et mette en place un dispositif d’évaluation à chaud à l’issue de chaque formation et qu’il élabore avec le bénéficiaire un processus d’évaluation à froid. Le prestataire devra prouver sa capacité à mobiliser un pool d’experts référents qui travailleront en étroite collaboration pour veiller à la cohérence d’ensemble du Plan de Formation pour le secteur. Un planning des actions devra être accessible en ligne de manière à permettre au bénéficiaire de positionner en temps réel les actions et les cibles et d’effectuer ainsi un suivi des opérations. Le prestataire sera chargé d’assurer un suivi strict de la participation aux formations (feuilles de présence, tracking) selon les dispositifs pédagogiques retenus. À l’issue de chaque session, un rapport sera établi par le formateur/tuteur reprenant les objectifs, le programme, le déroulement de l’action et son évaluation ainsi que les actions de suivi éventuellement envisagées. De même, sous une forme adaptée à chaque action si besoin, une attestation de formation sera délivrée à chaque apprenant en fin de formation. Cette attestation mentionnera notamment l’intitulé de la formation, la ou les compétences censées être acquises et la durée de la formation. Certaines formations pouvant être qualifiantes, le prestataire devra prouver sa capacité à s’inscrire dans des dispositifs d’évaluation sommative conformes à des normes nationales ou internationales. Un suivi mensuel des indicateurs de réalisation, de satisfaction et de résultats devra être proposé, quel que soit le nombre d’actions mises en œuvre sur la période. 4.2.3 Coordination du projet Le prestataire mettra en place un dispositif de gestion et de coordination du projet qui devra permettre :  D’organiser et gérer la mise en œuvre des actions en lien avec les structures de gestion du Programme PAJE (le Directeur National du Programme et l’Unité d’Appui au Programme) ;  De planifier et de s’assurer de la cohérence des actions de formation menées en parallèle (il s’agit d’éviter, par exemple, de proposer au même moment des actions intéressant les mêmes participants potentiels, d’éviter de « déshabiller » un service ou une structure en proposant plusieurs actions simultanées intéressant toutes les catégories de personnel, etc.) ;  D’assurer un bon démarrage de chaque action ;  De superviser le déroulement des actions et d’en assurer de la qualité ;  De rédiger les rapports d’étape et d’exécution ;  De rendre compte régulièrement à l’organe chargé de la gestion du projet (voir 4.3.1). 4.2.4 Livrables En plus des rapports obligatoires énumérés en 7.1, le prestataire fournira : Intitulé

Contenu

Rapport trimestriel d'activités

(selon modèles standards à proposer par le prestataire et à valider par le bénéficiaire)

Dispositifs, référentiels, outils, méthodes,…

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Délai de soumission

Brève description sur l’avancement du projet (activités réalisées)ce-compris les problèmes rencontré, les solutions apportées/proposées, les activités planifiées à 3 mois (selon modèles standards à proposer par le prestataire et à valider par le bénéficiaire)

Au plus tard un mois suivant l'expiration de chaque période de miseen-œuvre de trois mois

Rapport(s)

En fonction du plan de

technique(s)

incluant

notamment

les

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dispositifs, la/les démarche(s), les référentiels, les méthodes, les outils et les techniques développés. Renforcement des capacités – actions de formation

Voyage d’études

Dispositif capitalisation, transfert et généralisation (pérennisation, dissémination)

de de de

travail incluant le calendrier des livrables (Cf. 7.1)

(selon modèles standards à proposer par le prestataire et à valider par le bénéficiaire) Le(s) cahier(s) des charges détaillé(s) incluant l’analyse des besoins et le(s) plan(s) de formation (le cas échéant)

Cahier(s) des charges et plan(s) de formation à soumettre pour validation 2 mois avant le début du/des actions

Les fiches de présence pour chaque session Les évaluations à chaud de chaque session Un rapport synthétique (qualitatif et quantitatif) pour chaque session comprenant les évaluations à froid Un rapport de suivi mensuel des réalisations, de la participation et une compilation des indicateurs d’évaluation Le scénario pédagogique de chaque action de formation Les supports pédagogiques utilisés par le(s) formateur(s) La documentation (papier et numérique) à remettre/remise aux participants Pour chaque produit de formation : un Kit pédagogique à l’usage du bénéficiaire en vue de la démultiplication/pérennisation par ses propres formateurs (selon modèles standards à proposer par le prestataire et à valider par le bénéficiaire)

En fonction du plan de travail incluant le calendrier des livrables (Cf. 7.1)

Un cahier des charges avant le début du/des voyage(s) d’études

Cahier des charges à soumettre pour validation 2 mois avant le début du/des voyage(s) d’études

Sous la forme d’un rapport technique, la synthèse et l’évaluation des résultats incluant des recommandations pour la contextualisation à la fin du/des voyage(s)

Rapport technique 1 mois après la fin du/des voyage(s)

Des séminaires nationaux et/ou régionaux de restitution à la fin du/des voyage(s) d’étude(s) (selon modèles standards à proposer par le prestataire et à valider par le bénéficiaire)

1 mois après la fin du/des voyage(s) d’étude(s) En fonction du plan de travail incluant le calendrier des livrables (Cf. 7.1)

Rapport technique incluant notamment : - le(les) guide(s) des bonnes pratiques ; - le plan de pérennisation et de dissémination. -

Une version provisoire sera présentée au plus tard 2 mois avant la fin du projet.

Des séminaires nationaux et/ou régionaux de restitution des résultats

Au plus tard 1 mois avant la fin du projet

Le prestataire doit accorder une attention particulière à la durabilité et à la diffusion des résultats obtenus dans le cadre du projet. Il doit également appliquer le Manuel de Visibilité pour les

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Actions Extérieures en ce qui concerne la reconnaissance du financement du projet par l'UE (voir http://ec.europa.eu/europeaid/work/visibility/index_fr.htm >. Le prestataire doit également s'assurer de la capitalisation et du partage des connaissances liés la mise en œuvre de ce projet. Ceci concerne des observations sur les valeurs techniques et pédagogiques, dans l'intérêt des autres professionnels, qui ne contreviennent pas à l'article 14 des Conditions Générales du marché. Afin de partager ces informations, le prestataireest invité à utiliser la plateforme web capacity4dev.eu. 4.3

Gestion du projet 4.3.1

Organe chargé de la gestion du projet

La maîtrise d’ouvrage est assurée par le Ministère du travail, de l’emploi et de la sécurité sociale (MTESS), représentant compétent du pays bénéficiaire, qui confie la gestion et l’exécution du programme PAJE et de ses activités à une Direction Nationale du Programme (DNP) composée d’un directeur de programme (régisseur) et d’un comptable, désignés à cet effet. La DNP, qui agit ainsi en tant qu’autorité contractante, est l’organe chargé de la gestion du projet. 4.3.2

Structure de gestion du projet

Instances de gestion Direction Nationale du Programme (DNP)

       

Equipeprogramme locale(EPL)



Unité d’appui programme (UAP)

au

Tâches et responsabilités Gestionnaire du Programme et des projets Constituée d’un directeur national/régisseur détaché à plein temps pour le Programme et assisté d’un comptable Représente l’autorité contractante Coordonne la mise en œuvre de l’ensemble du programme PAJE et de ses activités incluant les projets Approuve l’ensemble des rapports et des livrables du prestataire Supervise la bonne réalisation des activités mises en œuvre par le prestataire Représente la DNP au niveau de chaque wilaya pilote Constituée par un directeur local du programme (DLP) et par des assistants chargés du suivi des composantes du programme Chargées de la supervision de la mise en œuvre locale des activités du programme et des projets

 Assistance technique mise à la disposition de la DNP afin de l’appuyer dans

l’ensemble de ses tâches  Constituée d’une équipe d’expert basée à Alger et de représentants dans chaque

wilaya pilote  Chargée du suivi technique et du monitoring des activités mises en œuvre par le

prestataire  Emet un avis technique auprès de la DNP sur l’ensemble des rapports et des

livrables du prestataire Points focaux niveaux central et local

 Représentants techniques désignés au niveau des secteurs ministériels et des

wilayas  Aident la DNP dans la préparation, l‘exécution, le suivi technique et

Comité technique national (CTN)

Comités techniques locaux (CTL)

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l’évaluation des activités Institué au niveau central Rôle technique Coordination opérationnelle de la mise en œuvre du programme Mobilisation des moyens et impulsion technique sur l’ensemble des actions Constitué par des représentants techniques des secteurs (points focaux) au niveau central et le représentant de la DUE  Assurent le pilotage et le suivi du programme au niveau local en impliquant l’ensemble des acteurs concernés  Constitué par des représentants techniques des secteurs (points focaux) au niveau local     

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4.3.3

Moyens à mettre à disposition par le pouvoir adjudicateur et/ou d'autres intervenants

L’autorité contractante mobilisera les ressources humaines et matérielles nécessaires aux Directions nationale et locales durant toute la durée du projet. Elle mettra à disposition des bureaux aménagés de taille suffisante et fonctionnels et à usage exclusif du projet pour les Directions nationale et locales, ainsi que les espaces de réunion pour les comités de suivi. De même, dans le cadre des activités, l’autorité contractante mettra à disposition les infrastructures nécessaires et couvrira les frais de personnel et les coûts locaux des structures impliquées ou appuyées par le projet, au niveau central et dans les wilayas pilotes. Elle prendra également en charge les coûts de service (gaz, électricité, eau, moyens de télécommunications,…) pour les Directions nationale et locales du projet. La structure support des GIP, des PREA et des PSA ainsi que les locaux et le personnel d’appui à mettre à disposition seront identifiés et mobilisés avant le démarrage du projet.

5. LOGISTIQUE ET CALENDRIER 5.1

Lieu du projet

Le siège du projet est à Alger. Sa zone d’intervention couvre les quatre Wilayas pilotes de Annaba, Béchar, Khenchela et Oran. Certaines activités, notamment liées à la dissémination des résultats, pourront couvrir l’ensemble du territoire algérien 5.2

Date de début et période de mise en œuvre

La date prévue pour le début du projet est fixée à partir de la datede la dernière signature du marché, pour une durée de 30 mois à partir de cette date. Se reporter aux articles 19.1 et 19.2 des conditions particulières pour la date de début réelle et la période de mise en œuvre.

6. BESOINS 6.1

Ressources humaines

Les fonctionnaires et autres membres du personnel de l'administration publique du pays bénéficiaire ou d’organisations internationales ou régionales basées dans le pays, ne seront acceptésaux fonctions d’experts que si cela est dûment justifié. La justification doit figurer dans l’offre. Elle doit comporter une explication relative à la valeur ajoutée apportée par l’expert concerné ainsi que la preuve de son détachement ou de son congé pour raisons personnelles. Une approbation écrite préalable devra être obtenue auprès de la Commission européenne. Pour atteindre les résultats indiqués au point 2.3, il est prévu une mission d’assistance technique répartis en deux (02) catégories d’experts (principaux et non principaux). 6.1.1

Experts principaux

Un minimum de 2000 jours ouvrés doit être proposé au titre des experts principaux. Tous les experts appelés à exercer un rôle crucial dans l'exécution du marché sont désignés par le terme "experts principaux". Ces experts seront en mission de longue durée. Ils seront amenés à s’installer en Algérie et à exercer leur fonction dans la limite de 220 jours ouvrés par année civile. Ils seront basés à Alger et auront à effectuer des déplacements sur l’ensemble du pays. La durée des prestations qui seront mentionnées dans les curriculum vitae des experts devront correspondre à la durée de leur prestation effective et non la durée du programme ou du projet auxquels ils auront participé.Le soumissionnaire doit fournir une déclaration d'exclusivité et de disponibilité pour les experts principaux suivants : Expert principal 1 : Chef d'équipe, spécialiste des politiques publiques d’emploi et d’insertion En étroite collaboration avec la Direction Nationale du Programme et l’Unité d’Appui au programme, il aura pour responsabilité d’assurer l’encadrement, le suivi et le pilotage d’une équipe

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d’experts spécialistes tout en participant activement aux activités du projet. Il sera notamment chargé de :  piloter la mise en œuvre du projet ;  définir avec le bénéficiaire les missions des autres experts et superviser leur travail ;  valider et présenter dans les délais les différents livrables et productions des experts sous sa responsabilité ;  participer activement à l’ensemble des activités du projet, notamment à l’élaboration et à l’encadrement des démarches, des outils et des techniques développés dans son domaine d’expertise, à la conception, à l’animation, à la supervision des actions de formation,…;  définir avec le bénéficiaire les actions de communication à mener. Qualifications et compétences  Niveau d'enseignement supérieur correspondant à des études universitaires complètes de quatre années minimum sanctionnées par un diplôme en économie, sciences sociales, gestion, droit  Excellentes capacités d'expression orale, de synthèse et de rédaction en français (requis) Expérience professionnelle générale  Au moins 10 ans d'expérience professionnelle générale dans la conception, la mise en œuvre et/ou le pilotage de projets relatifs aux politiques publiques d’emploi et d’insertion (requis). La qualité et/ou la diversité des réalisations liées à l’expérience professionnelle seront privilégiées par rapport au nombre d’années d’expérience. Expérience professionnelle spécifique  Expérience minimale de 5 ans en tant que chef de projet de coopération et dans le management d'équipes incluant la parfaite connaissance des démarches, méthodes outils et techniques de gestion de projet (requis) dont un projet de plus de 3 M€ (atout)  Expérience prouvée en formation et dans le renforcement de capacités dans son domaine d’expertise (requis)  Expérience dans la mise en place de dispositifs d’accueil, d’information, d’orientation ou d’accompagnement des jeunes (atout) Autres experts principaux : Sous la responsabilité de l’expert principal 1, Chef d’équipe, et en étroite collaboration avec la Direction du Programme et l’Unité d’Appui au programme, ils auront pour responsabilité d’assurer la conception, le développement, la mise en œuvre et la supervision des activités et des livrables associés à leur domaine d’expertise. Ils seront notamment chargés de :  superviser le travail des autres experts placés sous leur responsabilité incluant la validation dans les délais des différents livrables et productions associés ;  participer activement à l’ensemble des activités du projet, et notamment : o la conception, à l’animation, à la supervision des actions de formation, à l’élaboration et à l’encadrement des démarches, des outils et des techniques développés dans leur domaine d’expertise ; o la planification, la coordination, et le suivi des activités mises en place au sein des dispositifs renforcés, développés et expérimentés et notamment lesPools de Services d’Accompagnement (PSA). Expert principal 2 : spécialiste en économie sociale et solidaire Qualifications et compétences techniques  Niveau d'enseignement supérieur correspondant à des études universitaires complètes de quatre années minimum sanctionnées par un diplôme en économie, sciences sociales, développement local, économie sociale et solidaire 2015 4-TDR_MS2

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Excellentes capacités d'expression orale, de synthèse et de rédaction en français (requis)

Expérience professionnelle générale  Au moins 10 ans d'expérience professionnelle générale dans la conception, la mise en œuvre et/ou le pilotage de projets relatifs à l’implémentation et/ou au développement de l’économie sociale et solidaire (requis). La qualité et/ou la diversité des réalisations liées à l’expérience professionnelle seront privilégiées par rapport au nombre d’années d’expérience. Expérience professionnelle spécifique  Expérience prouvée en formation et dans le renforcement de capacités dans son domaine d’expertise (requis)  Expérience en tant qu’administrateur dans le fonctionnement d’une structure associative et/ou d’une entreprise sociale (atout)  Expérience dans la mise en œuvre d’un projet d’appui à la jeunesse (atout) Expert principal 3 : Spécialiste en ingénierie de formation Qualifications et compétences  Niveau d'enseignement supérieur correspondant à des études universitaires complètes de quatre années minimum sanctionnées par un diplôme en sciences ou ingénierie de formation  Excellentes capacités d'expression orale, de synthèse et de rédaction en français (requis) Expérience professionnelle générale  Au moins 10 ans d'expérience professionnelle générale dans l’ingénierie de formation des adultes (analyse de besoins de formation, conception de plans de formation, conception de programmes et de modules de formation, organisation et mise en œuvre de formations, animation, évaluation,…)(requis). La qualité et/ou la diversité des réalisations liées à l’expérience professionnelle seront privilégiées par rapport au nombre d’années d’expérience. Expérience professionnelle spécifique  Expérience prouvée dans le renforcement de capacités d’acteurs publics (ministères, collectivités territoriales, etc.) et de la société civile (associations, chambres consulaires, entreprises, etc.) (requis)  Expérience en formation de formateurs (requis)  Expérience dans les projets de mise en œuvre des politiques à destination des jeunes (atout) Expert principal 4 :Spécialiste des dispositifs de création d’entreprises et d’insertion par la création d’activités Qualifications et compétences techniques  Niveau d'enseignement supérieur correspondant à des études universitaires complètes de quatre années minimum sanctionnées par un diplôme en économie, sciences sociales, développement local  Excellentes capacités d'expression orale, de synthèse et de rédaction en français (requis) Expérience professionnelle générale  Au moins 10 ans d'expérience professionnelle générale dans la conception etdans la mise en œuvre de projets et/ou de dispositifs relatifs à l’insertion professionnelle par la création d’activités (requis). La qualité et/ou la diversité des réalisations liées à l’expérience professionnelle seront privilégiées par rapport au nombre d’années d’expérience. Expérience professionnelle spécifique  Expérience prouvée en formation et dans le renforcement de capacités dans son domaine d’expertise (requis)  Expérience au sein d’une structure associative œuvrant dans l’insertion par la création d’activités (atout) 2015 4-TDR_MS2

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Expérience dans les projets de mise en œuvre des politiques à destination des jeunes (atout) 6.1.2

Experts non principaux

Pour les besoins de mise en œuvre des activités du projet, le prestataire devra fournir une expertise non principale permanente et court terme. Les profils des experts autres que les experts principaux devront remplir les conditions minimales suivantes : Experts non principaux seniors : Titulaire d’un diplôme de l’enseignement supérieur (Bac+4) ou expérience équivalente ; Parfaite maitrise de la langue française Maîtrise des logiciels de bureautique usuels Expérience professionnelle générale : 10 ans minimum Expérience professionnelle spécifique : 5 ans minimum Experts non principaux juniors : Titulaire d’un diplôme de l’enseignement supérieur (Bac+3) ou expérience équivalente ; Parfaite maitrise de la langue française Maîtrise des logiciels de bureautique usuels Expérience professionnelle générale : 5 ans minimum Expérience professionnelle spécifique : 3 ans minimum Les curriculum vitae des experts autres que les experts principaux ne seront pas examinés avant la signature du marché. Ils ne doivent pas être inclus dans les offres. Le prestataire choisit et engage les autres experts selon les profils correspondant aux exigences mentionnées dans les présents Termes de Référence. Ils doivent indiquer clairement quel est leur profil afin de clarifier quels honoraires du budget ventilé sont applicables. Les prévisions pour la mobilisation des autres experts indiquées dans l’offre seront revues ou confirmées à l’occasion de la préparation et de l’approbation du plan de travail et à la lumière de l’évolution des besoins. Les procédures suivies par le prestataire pour le recrutement des autres experts doivent être transparentes et reposer sur des critères définis au préalable, notamment les qualifications professionnelles, les compétences linguistiques et l'expérience professionnelle. A cet effet, la méthodologie proposée par le prestataire pour le recrutement des autres experts sera décrite dans l’offre. La mobilisation des autres experts se fera sur la base de termes de références spécifiques préparés par le prestataire et approuvés par l’organe chargé de la gestion du projet. Les termes de références préciseront la nature, les objectifs, les résultats attendus et les activités de la mission ainsi que la date, le lieu et la durée. Sur la base des termes de références approuvés, le prestataire présenter à l’organe chargé de la gestion du projet, chaque fois que nécessaire, au moins (2) deux CV des autres experts qu’il s’engage à mobiliser dans les délais définis dans l’offre. Le candidat retenu sera approuvé par l’organe chargé de la gestion du projet. Tous les experts doivent être indépendants et n'avoir aucun conflit d'intérêt dans les responsabilités qui leur incombent. La durée des prestations qui seront mentionnées dans les curriculum vitae des experts devront correspondre à la durée de leur prestation effective et non la durée du programme ou du projet auxquels ils auront participé. Les procédures suivies par le prestataire pour le recrutement des autres experts doivent être transparentes et reposer sur des critères définis au préalable, notamment les qualifications professionnelles, les compétences linguistiques et l'expérience professionnelle. Les conclusions du jury de sélection seront consignées par écrit. Les candidatures retenues seront soumises à l'approbation du pouvoir adjudicateur avant de commencer à mettre les tâches en œuvre. Experts non principaux permanents Les experts non principaux permanents qui sont indiqués ci-après devront intervenir à compter du 3ème mois après le démarrage du projet. Dans le cadre de sa méthodologie, le prestataire précisera le nombre indicatif de jours nécessaires pour chacun. Les profils requis ainsi que le nombre indicatif de jours seront actualisés au démarrage du projet et approuvés par le gestionnaire du projet.

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Sous la responsabilité du Chef d’équipe et en étroite collaboration avec la Direction du Programme et l’Unité d’Appui au programme, ils auront pour responsabilité d’assurer la conception, le développement, la mise en œuvre et la supervision des activités et des livrables associés à leur domaine d’expertise. Ils seront notamment chargés de :  superviser le travail des autres experts placés sous leur responsabilité incluant la validation dans les délais des différents livrables et productions associés ;  participer activement à l’ensemble des activités du projet, et notamment : o la conception, à l’animation, à la supervision des actions de formation, à l’élaboration et à l’encadrement des démarches, des outils et des techniques développés dans leur domaine d’expertise ; o la planification, la coordination, et le suivi des activités mises en place au sein des dispositifs renforcés, développés et expérimentés et notamment desPools de Services d’Accompagnement (PSA). Expert non principal permanent senior spécialiste de l’insertion socio-professionnelle des jeunes Qualifications et compétences  Niveau d'enseignement supérieur correspondant à des études universitaires complètes de quatre années minimum sanctionnées par un diplôme en économie, sciences sociales, gestion, développement  Excellentes capacités d'expression orale, de synthèse et de rédaction en français (requis) Expérience professionnelle générale  Au moins 10 ans d'expérience professionnelle générale dans la conception, la mise en œuvre et/ou le pilotage de dispositifs d’insertion socio-professionnelle des jeunes(requis). La qualité et/ou la diversité des réalisations liées à l’expérience professionnelle seront privilégiées par rapport au nombre d’années d’expérience. Expérience professionnelle spécifique  Expérience prouvée en formation et dans le renforcement de capacités dans son domaine d’expertise (requis)  Expérience confirmée d’au moins 5 ans dans le management d’un dispositif ou d’une structure d’insertion socio-professionnelle des jeunes (atout) Expert non principal permanent senior spécialiste en études et analyses Qualifications et compétences  Niveau d'enseignement supérieur correspondant à des études universitaires complètes de quatre années minimum sanctionnées par un diplôme en économie, sciences sociales, gestion, statistiques, planification  Excellentes capacités d'expression orale, de synthèse et de rédaction en français (requis) Expérience professionnelle générale  Au moins 10 ans d'expérience professionnelle générale dans la conception, la mise en œuvre et/ou le pilotage de dispositifs d’études et d’analyse et ou d’observation (requis) idéalement dans les domaines économiques et sociales (atout). La qualité et/ou la diversité des réalisations liées à l’expérience professionnelle seront privilégiées par rapport au nombre d’années d’expérience. Expérience professionnelle spécifique  Expérience prouvée en formation et dans le renforcement de capacités dans son domaine d’expertise (requis)  Expérience des outils informatiques d’analyse statistiques (SPSS,…) (atout)  Expérience dans les projets de mise en œuvre des politiques à destination des jeunes (atout)

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Expert non principal permanent senior spécialiste en employabilité et coaching de projets portés par des jeunes Qualifications et compétences  Niveau d'enseignement supérieur correspondant à des études universitaires complètes de quatre années minimum ssanctionnées par un diplôme en économie, sciences sociales, gestion, développement  Excellentes capacités d'expression orale, de synthèse et de rédaction en français (requis) Expérience professionnelle générale  Au moins 10 ans d'expérience professionnelle générale dans la gestion et/ou le management de dispositifs/structures d’accueil d’information, d’orientation et d’accompagnement pour des jeunes en insertion sociale et professionnelle(requis).La qualité et/ou la diversité des réalisations liées à l’expérience professionnelle seront privilégiées par rapport au nombre d’années d’expérience. Expérience professionnelle spécifique  Expérience prouvée en formation et dans le renforcement de capacités dans son domaine d’expertise (requis)  Expérience prouvée dans la mise en œuvre de programmes de coaching et d’encadrement de jeunes en voie d’insertion professionnelle (requis) Pool d’experts courts termes En outre, le marché de services de l’assistance technique inclura un pool d’experts courts termes selon des termes de référence précisés en fonction des besoins identifiés. Dans le cadre de sa méthodologie, le prestataire précisera à titre indicatif les besoins en expertise court terme qu’il juge nécessaire pour la mise en œuvre des services demandés.Ces besoins seront actualisés au démarrage du projet et approuvés par le gestionnaire du projet. Il veillera à indiquer les profils d’expertises court terme qu’il envisage de mobiliser et le nombre indicatif de jours nécessaires pour chacun.Ces experts non principaux court terme interviendront sous la supervision et la coordination de l’expert principal chef d’équipe et/ou des experts non principaux permanents en charge du domaine requis. 6.1.3

Personnel d’appui

Le prestataire mettra à la disposition des experts un nombre suffisant de personnel d’appui (assistant, secrétaires, chauffeurs,…). Ce personnel sera recruté conformément à la réglementationalgérienne. Le prestataire s’assurera que toutes les obligations en matière de couverture sociale etde déclaration fiscale sont correctement remplies. Le coût du personnel d’appui doit être inclus dans les honoraires des experts. 6.2

Bureaux

Le prestataire mettra à la disposition de chaque expert principal ou permanent engagé dans le cadre du marché un bureau de 10 mètres carrés environ de niveau correct et prendra également en charge les coûts de service tels que le gaz, l’eau, l’électricité, les télécommunications. Les frais de location sont couverts par les honoraires des experts. 6.3

Installations et équipement mis à disposition par le prestataire

Le prestataire doit veiller à ce que les experts disposent du matériel nécessaire et de ressources satisfaisantes, notamment en matière d'administration, de secrétariat et d'interprétation, pour pouvoir se consacrer pleinement à leur mission. Il doit également transférer les fonds nécessaires au financement des activités prévues au titre du marché et s'assurer que le personnel est rémunéré régulièrement et en temps voulu. Le prestataire devra notamment prévoir pour la durée des activités prévues au titre du marchéet pour le bon fonctionnement des experts et du personnel d’appui un budget destiné à couvrir les frais de consommables informatiques et de papeterie, les communications téléphoniques, les 2015 4-TDR_MS2

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abonnements internet et le cas échéant les frais de déplacements à Alger et dans sa périphérie, l’équipement informatique complet ainsi que le mobilier des bureaux. Ces dépenses seront couvertes par les honoraires des experts. Tous les coûts relatifs à la mise à disposition des experts (y compris les frais de déplacement àdestination/en provenance du pays bénéficiaire et les frais de séjour sur place, à l'exception desmissionsen dehors du lieu d’affectation des experts autorisés du prestataire) doivent être inclus dans les honoraires. Concernant les installations et équipements, le prestataire pourra procéder à leur acquisition ouà leur location pour la durée de la prestation. Si le prestataire est un consortium, les accords relatifs au consortium doivent accorder le maximumde souplesse pour la mise en œuvre du marché. Il est recommandé d'éviter des accords prévoyantun pourcentage fixe des prestations du marché pour chaque partenaire du consortium. 6.4

Matériel

Aucun bien d'équipement ne sera acheté pour le compte du pouvoir adjudicateur/du pays partenaire au titre du présent marché de services ni transféré au pouvoir adjudicateur/au pays partenaire à la fin du marché. Tout bien d'équipement qui devra être acheté par le pays partenaire pour les besoins du marché fera l'objet d'une procédure d'appel d'offres de fournitures distincte. 6.5

Dépenses accessoires

La provision pour dépenses accessoires couvre les dépenses secondaires et exceptionnelles éligibles encourues dans le cadre du marché. Elle ne peut pas être utilisée pour couvrir les coûts incombant au prestataire au titre de ses honoraires, tels que définis ci-dessus. Son utilisation est régie par les conditions générales et les notes de l'annexe V du marché. Elle couvre :  les frais de déplacement et les indemnités de séjour versés aux experts pour des missions effectuées, en dehors du lieu d'affectation, dans le cadre du présent marché ;  les frais d’organisation et de logistique liés aux formations, aux ateliers, aux séminaires, aux stages d’immersion etaux voyages d’études organisés par le prestataire ;  l’achat ou la location du/des logiciel(s) lié(s) à la mise en place (i) du dispositif d’observation, (ii) du système d’information des GIP et (iii) des bases de données des PREA ;  les frais d’impression et de reproduction des documents et supports produits et diffusés dans le cadre du projet (supports etkits pédagogiques ; supports d’information, de communication et de visibilité ; guides de bonnes pratiques ;…) ; NB : tous les documents devront respecter l’identité visuelle du Programme ainsi que les règles de visibilité de l'Union européenne et du pays bénéficiaire ;  les frais liés à la documentation des centres de documentation des GIP, des unités mobiles d’information et de documentationet des PREA. La provision pour dépenses accessoires s'élève à 1 700 000euros pour le présent marché. Ce montant doit être inclus sans modification dans le budget ventilé. Des indemnités de séjour peuvent être payées pour des missions effectuées par les experts autorisés du prestataire en dehors de leur lieu d’affectation, lorsque ces missions ont été prévues dans les présents termes de référence ou approuvées par l’autorité contractante. L’indemnité journalière est une somme forfaitaire maximum couvrant les frais quotidiens de séjour. Ces derniers comprennent l’hébergement, les repas, les pourboires et les déplacements locaux, y compris les déplacements de et vers l’aéroport. Les frais de taxi sont, par conséquent, inclus dans l’indemnité journalière. Les indemnités journalières sont payables en fonction du nombre d’heures passées en mission par les experts autorisés duprestataire au cours des missions effectuées par les experts en dehors de leur lieu d’affectation. L’indemnité journalière est payable si la mission dure au moins 12 heures. L’indemnité journalière est payable à hauteur de 50 % du montant forfaitaire pour une mission de 12 heures, ou à hauteur de 100% pour une mission de 24 heures. Toute indemnité de séjour versée pour des missions effectuées dans le cadre du présent marché ne doit 2015 4-TDR_MS2

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pas dépasser les taux des indemnités journalières en vigueur au début de chaque mission tels que publiés sur le site Internet :http://ec.europa.eu/europeaid/perdiem_fr Le pouvoir adjudicateur se réserve le droit de refuser de payer l’indemnité journalière si le temps de transport si l’expert n’a pas emprunté la route la plus directe et le tarif le plus économique. L'autorisation préalable de l’autorité contractante n'est pas nécessaire pour l'utilisation de la provision pour dépenses accessoires dans le cas des frais de déplacement et des indemnités de séjour versés aux experts pour des missions effectuées en dehors du lieu d'affectation, dans le cadre du présent marché. En revanche, l’autorisation préalable de l’autorité contractante est nécessaire pour l'utilisation de la provision pour dépenses accessoires dans le cas de toutes les autres dépenses. 6.6

Coûts forfaitaires

Le marché ne prévoit aucun coût forfaitaire 6.7

Vérification des dépenses

La provision pour vérification des dépenses concerne les honoraires de l’auditeur qui a été chargé d’effectuer la vérification des dépenses dans le cadre du marché afin de procéder aux paiements supplémentaires de préfinancement le cas échéant et/ou aux paiements intermédiaires s’il y en a. La provision pour vérification des dépenses s'élève à 15 000euros pour le présent marché. Ce montant doit être inclus sans modification dans le budget ventilé. Cette provision ne peut pas être diminuée mais peut être augmentée pendant l'exécution du marché.

7. RAPPORTS 7.1

Rapports obligatoires

Voir l'article 26 des conditions générales. Des rapports d'activités intermédiaires devront être établis tous les six mois pendant la période de mise en œuvre du marché. Ils doivent être accompagnés de la facture correspondante, du rapport financier et du rapport de vérification des dépenses tel que défini à l’article 28 des conditions générales. Un rapport d'activités final accompagné d'une facture finale, du rapport financier et du rapport de vérification des dépenses devra être établi à la fin du marché. Le projet de rapport d'activités final devra être présenté au moins un mois avant la fin de la période mise en œuvre du marché. Les rapports mentionnés dans la présente section s'ajoutent à ceux éventuellement requis au point 4.2 des présents Termes de référence. Chaque rapport doit consister en une section narrative et une section financière. La section financière doit contenir des données détaillées relatives au temps que les experts ont consacré au marché, aux dépenses accessoires et à la provision pour vérification des dépenses. Récapitulatif : en sus des documents, rapports et résultats qui pourraient être précisés au titre des missions et des responsabilités de chaque expert autorisés du prestataire, ce dernier doit fournir les rapports d'activitéssuivants : Intitulé du rapport Rapport préliminaire

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Contenu

Délai de soumission

Rapport préliminaire sous la forme d’une note de cadrage : -Analyse de la situation -Plan de travail (descriptif de l’organisation du prestataire, responsabilités, missions et actions de chaque expert permanent, circuits de communication et de décision, dispositif permanent de pilotage et de régulation incluant le tableau de bord et les indicateurs

Au plus tard un mois après le début de la mise-en-œuvre

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Rapport d'activités intermédiaire à 6 mois

d’avancement, planification détaillée de la totalité des activités et des tâches incluant les jalons et le calendrier des livrables, etc.) Brève description des avancements (techniques et financiers) en ce-compris les problèmes rencontrés, les activités planifiées à 6 mois, accompagné d'une facture et du rapport de vérification de dépenses

Au plus tard un mois suivant l'expiration de chaque période de mise-en-œuvre de six mois

Projet de rapport d'activités final

Description des réalisations en cecompris les problèmes rencontrés et les recommandations

Au plus tard un mois avant la fin de la période de mise-en-œuvre

Rapport d'activités final

Description des réalisations en cecompris les problèmes rencontrés, les recommandations, une facture finale et le rapport final de vérification des dépenses.

Endéans le mois de la réception des commentaires du gestionnaire du projet identifié dans le marché, sur le projet de rapport d'activités final.

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7.2

Présentation et approbation des rapports

Deux exemplaires papiers complétés par deux versions électroniques (formats ouverts et PDF) doivent être transmis au gestionnaire du projet indiqué dans le marché au plus tard le mois qui suit la fin de la période concernée. Ils devront être rédigés en français selon les orientations du gestionnaire et répondre aux standards de qualité. L'approbation de ces rapports d'activité incombe au gestionnaire du projet identifié dans le marché.

8. SUIVI ET ÉVALUATION 8.1

Définition d'indicateurs

Les critères et les indicateurs retenus pour évaluer les résultats et mesurer les progrès réalisés en vue d’atteindre les objectifs fixés seront proposés par le prestataire dans le cadre de sa méthodologie. Ils seront actualisés au démarrage du projet et approuvés par le gestionnaire du projet. Ils pourront être quantitatifs (évaluation de quantités, y compris des données statistiques) et qualitatifs (appréciation et perception résultant d’une analyse subjective). 8.2

Exigences particulières 8.2.1

Retards dans la mise à disposition des experts

Le pouvoir adjudicateur fixe un délai raisonnable pour la mise à disposition, par le prestataire, des experts prévus au marché. Trente jours après ce délai une indemnité forfaitaire par jour de retard sera appliquée.Le taux journalier de cette indemnité est équivalent au taux journalier des honoraires de l’expert concerné. 8.2.2

Droit d’usage

La concession du droit d'usage est incluse dans le prix du marché et ne fera l'objet d'aucun paiement périodique supplémentaire. La cession des droits prend effet à la date d'admission des prestations. 8.2.3

Droit de propriété industrielle et intellectuelle

Les droits de propriété industrielle et intellectuelle sont garantis au bénéficiaire. Le prestataire cède tous les droits de propriété intellectuelle de nature patrimoniale sans limitation de temps, de lieu, d'étendue et de destination : (i) des démarches, des méthodes, des outils, des techniques, des interfaces et des applications6 spécifiques développées dans le cadre de la prestation, (ii) des documentations associées, notamment la documentation technique de conception et de réalisation, la documentation d'exploitation et la documentation d'utilisation. La cession des droits prend effet à la date d'admission des prestations. 8.2.4

Obligation de confidentialité

Le prestataire est astreint à une obligation de confidentialité, notamment à l'égard de tout tiers extérieur au bénéficiaire, pour toutes les opérations qui lui sont confiées. Il s'engage à n'utiliser et à ne divulguer à des tiers aucun fait, information, connaissance, document ou autre dont il aurait reçu communication ou pris connaissance à l'occasion de l'exécution du présent marché, ainsi qu'aucun résultat de ses travaux. Ces obligations persisteront après l'exécution du marché. Ces obligations s'imposent également au personnel du prestataire ayant eu accès aux informations traitées.

Dans le cas d’interfaces et d’applications, les droits concernent également les versions exécutables et les versions sources.

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