ASH - QUE TAL PARIS

4 oct. 2017 - DU CÔTÉ DES SALLES OBSCURES, CE MOIS D'OCTOBRE FOURMILLE ..... c'est une salle que vous appréciez ? .... La Dame Blanche. [f.
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#111 OCTOBRE

2017

LE GUIDE DES MEILLEURS PLANS LATINOS

ibeyi

EN CONCERT

CASINO DE PARIS LE 24 NOVEMBRE

− ASH −

NOUVEL ALBUM

LE 29 SEPTEMBRE

AUTOUR DE CE SECOND ALBUM D’IBEYI, LES ATTENTES ÉTAIENT IMMENSES. EN DÉGAINANT UN OPUS QUI FAIT DÉJÀ FIGURE DE CLASSIQUE, NAOMI ET LISA DÍAZ Y RÉPONDENT DE LA PLUS BELLE DES FAÇONS. UNE TELLE MATURITÉ À UN SI JEUNE ÂGE PEUT SURPRENDRE, MAIS CE SERAIT OUBLIER QUE CHEZ IBEYI, LA MUSIQUE EST AUSSI UNE HISTOIRE DE FAMILLE ET DE TRANSMISSION : CELLE D’UN PÈRE PARTI TROP TÔT, MIGUEL « ANGÁ » DÍAZ, GRAND PERCUSSIONNISTE CUBAIN AYANT PARTICIPÉ AUX DESTINÉES MUSICALES DU BUENA VISTA SOCIAL CLUB ET D’IRAKERE, QUI LES INITIE DÈS LEUR PLUS JEUNE ÂGE AUX RYTHMES CUBAINS ET AUX HARMONIES SPIRITUELLES DE LA SANTERÍA. MAIS AUSSI CELLE D’UNE MÈRE VÉNÉZUÉLIENNE, ATTACHÉE DE PRESSE DANS LA MUSIQUE, QUI PARFAIT LEUR ÉDUCATION MUSICALE ET LES ABREUVE DE CHANTS TRADITIONNELS YORUBAS. LES RACINES D’IBEYI SONT PROFONDES, AUSSI, NE SOYEZ PAS ÉTONNÉS SI CES JEUNES DEMOISELLES CHANTENT DÉJÀ COMME DES DAMES ! DU CÔTÉ DES SALLES OBSCURES, CE MOIS D’OCTOBRE FOURMILLE DE PROPOSITIONS ! L’UNE DES PLUS ALLÉCHANTES NOUS VIENT DU FORUM DES IMAGES QUI NOUS PROPOSE AVEC 100% DOC COLOMBIE : REGARDS FEMININS UN CYCLE D'ENVIRON 30 DOCUMENTAIRES RÉALISÉS PAR DES CINÉASTES COLOMBIENNES. AVEC LA PRÉSENCE EXCEPTIONNELLE DE MARTA RODRÍGUEZ, FER DE LANCE DE CE MOUVEMENT, VOUS DÉCOUVRIREZ UN CINÉMA ENGAGÉ QUI CAPTE AVEC UNE REMARQUABLE ACUITÉ TOUTE LA COMPLEXITÉ DE LA SOCIÉTÉ COLOMBIENNE. L’ÉQUIPE DE QUE TAL PARIS ?

Editorial

Sortons latino ! RDV musique Coin culture Évasion Bonnes adresses

n° #111 - Octobre 2017 - Dépôt légal à parution - ISSN en cours QUE TAL PARIS? magazine mensuel, fait partie de la coopérative d’activités et d’emploi Coopaname (SCOP SA à capital variable - RSC Paris B 448 762 526 - SIRET 448 762 526 000 60 - Siège au 3-7, rue Albert Marquet - 75020 Paris) DIRECTRICE DE LA PUBLICATION : Noémie de Grenier · RÉDACTRICE EN CHEF : Elena Paz Pérez CHEFS DE RUBRIQUE : Elena Paz Pérez (culture), Didier Delarue (musique) · CORRECTION : Alain Kontzler, Nicolas Ruellet. ONT COLLABORÉ À CE N° : Isabelle Calabre (interview Blanca Li), Sébastien Camps, Isabel Calvo, Sophie Francisque, Hug Garcia, Florent Jarosz, Jérôme Le Saux, Cintia Piña, Mireia Pou, Esther Sànchez Auladell, Thierry Teodoro, Elisabeth Jousselme, Sabine Vaillant. CONCEPTION GRAPHIQUE : Raquel Muñoz · RÉALISATION : Corinne Leconte Peñaherrera PHOTOS : DR, © Promperú, Renzo Tasso, David Uzochukwu (Ibeyi), Christopher Howey (Fotolia), Doce Lunas Producciones, Isabel Pinto, Andrés Gómez Sierra, Condé Nast, Albert Harlingue / Roger-Viollet, Marie Noëlle Robert. PUBLICITÉ : [email protected] IMPRESSION : L’ Artésienne - 62800 Liévin · DISTRIBUTION : Street Dispatch, Philippe Ahond Nous déclinons toute responsabilité en cas de changement de programmation/horaires/prix... des informations fournies dans notre revue. Nous nous excusons, par avance, de tout désagrément.

www.quetalparis.com > Des idées, des envies, des commentaires... écrivez-nous à [email protected]. Suivez-nous sur...

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Octobre 2017

LE CHOIX DE LA RÉDACTION

Lun 2

CONCERT

« INVOCATION À VIOLETA PARRA »

Ven 6

CONCERT

Sam 7

« PACO IBÁÑEZ »

« DA CRUZ »

Amphithéâtre de la Sorbonne

FGO- Barbara

CONCERT

Dim 8

CONCERT

Mer 11

CONCERT

Mar 17

« CYCLE COLOMBIE »

« DELINQUENT HABITS »

« LES FOLLES »

Athénée Théâtre Louis-Jouvet

Petit Bain

Le Mouffetard

THÉÂTRE

Théâtre de la Ville Espace Cardin

Mer 18

CINÉMA

« TOUS LES RÊVES DU MONDE »

04 05

SORTONS LATINO !

Sam 21

« IRVING PENN » Grand Palais

EXPO

Lun 23

CINÉMA

« VIIE SEMAINE DU CINÉMA ÉQUATORIEN DE PARIS » Instituto Cervantes

Mer 25

SPECTACLE

Lun 30

THÉÂTRE

« BREAK THE TANGO »

« SOUS-SOL »

Casino de Paris

Théâtre de l’Épée de Bois

Mar 31

CINÉMA

« 100% DOC COLOMBIE : REGARDS FÉMININS » Forum des images

Albums

Concerts

Eliane Elias

Rocío Márquez

Ibeyi Il y a deux ans, Naomi et Lisa, les deux sœurs jumelles d’Ibeyi, réussissaient le tour de force d’unir au sein d’un même brasier incandescent soul music, incantations yorubas, murmures électroniques et climats urbains ombrageux... Du haut de leurs vingt ans, elles signaient un premier opus d’une puissance rare et n’allaient pas tarder à conquérir le monde. Avec ce second album, le duo franco-cubain s’élève encore plus haut. Brillant de bout en bout, Ash ne redistribue pas fondamentalement les cartes. L’A.D.N du groupe reste inchangé, mais tout y est sublimé, chaque mot, chaque note, chaque sonorité semblant traversée par une incroyable force de conviction. Au climat intimiste du premier album succède une œuvre plus riche, plus dense, plus foisonnante, comme en témoignent I carried this for year, hypnotique mélopée vocale ponctuée de beats électros et de tambours bâtas acérés, Deathless, sur laquelle le saxophoniste Kamasi Washington pose un solo d’anthologie sur un magma de synthés bouillonnant ou encore Numb, poignante odyssée trip-hop au bout de laquelle de somptueux arrangements de cordes à la Massive Attack finissent par trouver refuge au sein d’une église de la santería. Un album qui résonne déjà comme un classique. [ LE 24 NOVEMBRE 18H30 ] > Entrée 37.40 - 40.70 € Casino de Paris 16, rue de Clichy 75009 Paris M° Liège [ ASH ] 08 92 69 89 26 www.casinodeparis.frs XL Recordings / Beggars 06 07

RDV MUSIQUE

Firmamento. Voilà un titre d’album qui n’a rien de galvaudé tant l’étoile montante de la galaxie flamenca est parvenue en quelques années à se hisser au firmament de son art. Une voix pure et cristalline, mais il serait réducteur de circonscrire le talent de Rocío Márquez à de simples prédispositions organiques, aussi séduisantes soient-elles. Car son talent s’affirme aussi par le choix de son répertoire, révélateur d’une trajectoire artistique à mi-chemin entre audace et tradition. Sur ce nouvel album, dont elle signe la majorité des textes et des musiques, les bulerías, alegrías et autres fandangos se brûlent à la lumière du jazz libre. Des arrangements de cuivres et de piano somptueux qui esquissent les grandes lignes de fuite de paysages musicaux faits de brumes électriques et d’orages gorgés de tension. Un album magistral à découvrir en live le 7 novembre au théâtre des Abbesses. [ FIRMAMENTO ] Via Vox / Universal

Est-il encore nécessaire de la présenter ? Pianiste et chanteuse au talent précoce, Eliane Elias s’est distinguée dès l’âge de 17 ans en accompagnant sur scène Toquinho et Vinícius de Moraes. S’en suivront 40 ans de carrière ponctués par des collaborations prestigieuses avec les plus grands noms du jazz (Jack DeJohnette, Herbie Hancock, Joe Henderson...) et de la música popular brasileira (Caetano Veloso, Gal Costa...). Une carrière sous le double signe du jazz vocal et de la bossa nova dont elle maîtrise sur le bout des doigts les mille et une subtilités. Particulièrement en verve sur ses deux derniers albums, Made in Brasil (2015) et Dance of time (2017), la pianiste nous donne rendez-vous sur la scène du Trianon pour un concert gorgé d’harmonies auriverdes et d’improvisations graciles et inspirées. Le jazz do Brasil au sommet ! [ LE 18 NOVEMBRE 19H30 ] > Entrée 40 - 62 € Le Trianon 80, bd de Rochechouart 75018 Paris M° Anvers 01 44 92 78 00 www.letrianon.fr

Da Cruz La vie est une ingrate ! Alors que des artistes comme La Yegros ou Flavia Coelho attirent sur elles toute la lumière, d’autres comme Da Cruz restent désespérément dans la confidentialité. Et ce n’est pas une question de talent, tant la brésilienne enchaîne depuis des années les disques imparables et les concerts survitaminés. La vie est une ingrate, tout simplement ! Mais gageons qu’avec Eco do futuro, son explosif 5e album où s’entrechoquent MPB, électro, afrobeat, dub et samba, les cartes vont enfin être redistribuées. Un cocktail (d)étonnant que la native de São Paolo viendra défendre sur scène avec guitare, batterie, machines et section de cuivres au grand complet. Cerise sur le gâteau, l’excellent DJ John Armstrong (BBE records) clôturera le show avec un de ses mixes afro-funk do Brazil dont il a le secret ! Au final, trois heures de bon son au prix d’une piña colada, ça ne se refuse pas... [ LE 7 OCTOBRE 20H ] > Entrée 10 - 13 € FGO-Barbara 1, rue Fleury 75018 Paris M° Barbès-Rochechouart 01 53 09 30 70 www.fgo-barbara.fr

Concerts

Cycle Colombie Trois éblouissantes propositions musicales dans un lieu d’ exception, voilà de quoi ravir le Tout-Paris latino ! Dans le cadre de l’année France-Colombie, l’orchestre Le Balcon, le producteur colombien Santiago Gardeazábal et le vidéaste Nieto nous ont concocté une programmation visant à explorer quelques unes des plus belles facettes de la musica colombiana contemporaine. Rendez-vous dès le 6 octobre avec le quatuor à cordes Le Balcon qui, après avoir interprété un répertoire de musique de chambre colombienne, sera rejoint sur scène par Eblis Álvarez – la tête pensante des Meridian Brothers – et ses musiciens. Ensemble, ils interprèteront El Gran Pájaro de los Andes, une création inédite oscillant entre cumbias déjantées et spectacle total. Conçue par l’un des artistes les plus novateurs de la nouvelle scène colombienne, ce spectacle est à ne manquer sous aucun prétexte ! Le lendemain, Juan-Pablo Carreño, co-directeur artistique de l’orchestre Le Balcon, nous invite à découvrir Garras de Oro, un ciné-concert mettant en lumière le premier film muet colombien, également considéré comme le premier film anti-impérialiste de l’Histoire. Enfin, le dimanche 8 octobre, c’est l’immense pianiste colombienne Teresita Gómez qui montera sur scène pour interpréter un répertoire allant de Gustavo Yepes à Jorge Andrés Arbeláez, tout en passant par Debussy, Ravel, Boulez et Fauré. Une programmation dantesque sous les dorures majestueuses d’un mythique théâtre à l’italienne.

[ DU 6 AU 8 OCTOBRE ] > Entrée 6 - 16 € Athénée Théâtre Louis-Jouvet 7, rue Boudreau 75009 Paris M° Opéra 01 53 05 19 19 www.athenee-theatre.com 08 09

RDV MUSIQUE

António Zambujo Une voix de velours, un jeu de guitare tout en subtilité, un répertoire sans faille... António Zambujo, le petit prince du fado, est bel et bien de retour à Paris dans le cadre délicieusement suranné du théâtre des Bouffes-du-Nord. En une poignée d’albums, ce chanteur originaire de la région de l’Alentejo est parvenu à réformer en profondeur la tradition fadista. Ouverte aux quatre vents de la lusophonie, sa musique s’est imprégnée au fil de ses productions d’effluves venues aussi bien de Rio de Janeiro que de Cabo Verde. C’ est en solo qu’il viendra nous interpréter son dernier album, Até pensei que fosse minha, paru au Portugal et au Brésil en novembre 2016 et enregistré en collaboration avec son vieil ami Chico Buarque. Une classe folle !

[ LE 17 OCTOBRE 20H30 ] > Entrée 23 - 28 € Théâtre des Bouffes-du-Nord 37, bis boulevard de la Chapelle 75010 Paris M° La Chapelle 01 46 07 34 50 www.bouffesdunord.com

© ALEXANDRE MATTAR

RENCONTRE AVEC...

10 11

Concerts

THE SOULJAZZ ORCHESTRA [ RARE GROOVE TROPICAL ] L’ une de vos grandes forces est de vous réinventer constamment, et à ce titre, votre nouvel album ne déroge QTP – Vous venez de sortir votre huitième album, Under burning skies, pas à la règle avec plusieurs grandes incursions dans les années 80. comment le décririez-vous Dans notre scène, il y a un regain spontanément ? d’intérêt pour ces années là. Les DJ TSO – Sur Under burning skies, on continue d’explorer les sonorités soul, ont bien pillé les stocks de vinyles et jazz et tropicales, mais cette fois-ci de beaucoup se tournent vers les façon plus moderne avec des influences cassettes, longtemps ignorées. Certains comme Brian Shimkovitz allant des années 80 à aujourd’hui. d’Awesome Tapes From Africa, font The Souljazz Orchestra est né il y des DJ sets entièrement sur a une quinzaine d’années à Ottawa, cassettes. Il y a aussi eu les morts en plein revival afrobeat. Le groupe de Prince, de Michael Jackson et a longtemps été assimilé à ce de Rick James qui nous ont amené mouvement, pourtant, le spectre à reconsidérer cette époque et d’influences que vous brassez est à constater tout le génie qui y régnait. bien plus large que ça ? On a donc tenté une approche eighties Oui, je trouve très réducteur en incorporant des synthétiseurs d’utiliser une étiquette trop pointue polyphoniques de l’époque (Roland pour décrire la carrière entière d’un JX-3P, Polymoog), et des claviers groupe. Le Souljazz Orchestra, c’est six vies bien remplies ! On a joué dans plus vintage mais passés à travers des flangers et des chorus eighties. toutes sortes d’ensembles, collaboré Marielle a joué plusieurs de ses avec pleins d’artistes et beaucoup percussions en dactylographiant un voyagé. Pour chaque morceau, les 808, un LinnDrum et un DrumTraks et éléments qui entrent en jeu sont Philippe a posé des « triggers » sur sa nombreux et variés. batterie acoustique qui déclenchaient Même si les fondements de votre des sons de percussions synthétiques. musique prennent racine dans les années 60 et 70, votre démarche est Pendant longtemps, tous ces trucs étaient considérés comme super tout sauf revivaliste... tabous pour un groupe puriste comme On tente constamment d’innover, de mêler de nouveaux styles tropicaux le nôtre... Alors on a pris beaucoup de plaisir à faire les méchants ! à notre approche plus jazz, plus big Le groupe est très attaché band, plus soul... On essaye à l’analogique et on imagine mal constamment de nouvelles choses, une sortie d’album qui ne soit pas de nouvelles combinaisons, de nouvelles sonorités. Et malgré ça, disponible en vinyle ? je pense qu’on réussit à maintenir Nous-mêmes, nous consommons notre signature musicale. essentiellement la musique en vinyle,

RDV MUSIQUE

alors quand on sort un album, c’est naturellement le format qu’on a en tête. Les morceaux sont séquencés avec une face A et une face B d’une vingtaine de minutes, les morceaux les plus percutants au début de chaque face et les plus calmes vers la fin car la réponse en fréquences hautes du vinyle y est un peu moins bonne. Ensuite, on prend le master vinyle et on le transfère aux autres formats. Vous serez ce mois-ci en concert au New Morning, mais aussi au Rack’am et au Tamanoir. Au New Morning, ce n’est pas votre premier concert, c’est une salle que vous appréciez ? Le New a vraiment une atmosphère spéciale, on a eu des soirées super mémorables là-bas. C’ est un peu devenu notre chez-nous à Paris. Mais pour ceux qui souhaiteraient s'aérer et voir quelque chose d’un peu plus intime, je vous recommande les concerts à Brétigny et à Gennevilliers, ils sont tous deux accessibles en métro ou en RER et ils coûtent moins cher. Un documentaire sur le groupe est en train d’être réalisé. Pouvez-vous nous en dire davantage ? Oui, on revient de Toronto où on a enregistré un petit documentaire pour la CBC, c’était la première fois qu'on faisait ce genre de trucs. Ils nous ont filmé toute la journée, balance, interviews, conversations, concert. On a hâte de voir ce que ça va donner ! L’ émission passe à la télé nationale au Canada en novembre, mais je crois qu’il va y avoir des choses disponibles en ligne pour les gens en France.

Delinquent Habits Culte ! Originaire du Lower East Side de Los Angeles, Delinquent Habits s’est affirmé au tournant des années 90 comme l’une des toutes premières – et des toutes meilleures – formations de hip-hop estampillées latino. À grand renfort de samples mariachis et de beats d’airain, le trio dégainait à l’époque des hymnes urbains dévastateurs qui auraient largement mérité de jouer les premiers rôles dans les filmographies de Robert Rodriguez et Quentin Tarantino. Tres delinquentes et Here come the horns sont depuis belle lurette au panthéon du hip-hop mais restons en là pour la nostalgie car Delinquent Habits a encore de belles choses à dire ! Sorti il y a tout juste quelques mois, It could be round two, leur 7e album studio, signe leur retour en grâce après huit années de silence discographique. Un album d’une efficacité rare, comme en témoigne le délicieux single California sur lequel le trio croise le fer avec Sen Dog de Cypress Hill, le complice de toujours, l’homme qui devant ou derrière la console les accompagne depuis déjà plus de vingt ans. Après un concert archi-complet au Batofar en juin dernier, la triplette chicano la plus redoutable du game est de retour à paname pour un concert sous haute tension ! Muy caliente. [ LE 11 OCTOBRE 20H ] > Entrée 22 € Petit Bain 7, Port de la Gare 75013 Paris M° Quai de la Gare 01 80 48 49 81 www.petitbain.org

Eve Risser, Bitori & Batida Une belle affiche du côté de Pantin pour la seconde édition du festival Afro-Dynamo ! Aux côtés de la pianiste Eve Risser et de son White Desert Orchestra, projet protéiforme à la lisière du free jazz et du blues africain, deux artistes qui ont récemment fait les beaux jours de Banlieues Bleues se produiront également. Honneur aux aînés, Bitori, la légende vivante du funaná capverdien mettra le feu aux poudres avec ses rythmes effrénés régulièrement flashés au delà des 140 BPM règlementaires. À 80 ans, on espère avoir encore autant d’énergie que lui ! Tout aussi remuant, Batida, le petit prince du kuduro lisboète est de retour avec un show performance au cours duquel il partira à la recherche du parfait DJ. Vu l’enthousiasme communicatif du bonhomme sur scène, le dancefloor devrait onduler sérieusement ! [ LE 7 OCTOBRE 20H30 ] > Entrée 12 - 18 € La Dynamo 9, rue Gabriel Josserand 93500 Pantin 01 49 22 10 10 www.banlieuesbleues.org

Agenda MARDI 3 > Vinícius Cantuária sings Jobim [bossa nova]
 Duc des Lombards 75001 19H30 & 21H30 · 30.80 € MERCREDI 4 > Mario Canonge & Michel Zenino [jazz]
 Baiser Salé 75001 19H & 21H30 · 22 € > Vinícius Cantuária sings Jobim [bossa nova]
 Duc des Lombards 75001 19H30 & 21H30 · 30.80 € > Lisbonne Café [fado]
 Le Marcounet 75004 · 20H · 10 € JEUDI 5 > Maykel Blanco y su salsa mayor [salsa]
 Peña Festayre 75019 · 20H · 27 € VENDREDI 6 > Manuel Valera Trio [latin jazz]
 Duc des Lombards 75001 19H30 & 21H30 · 30 € > El Gran Pájaro de los Andes [spectacle musical Colombie]
 L’Athénée-Théâtre Louis-Jouvet 75009 · 20H · 6-16 € > Bécots da Lappa [samba old school]
 Studio de l’Ermitage 75020 20H30 · 12 € > Paco Ibáñez [chanson espagnole]
 Grand Amphithéâtre de la Sorbonne 75005 · 20H30 · 15-40 € > Tablao Flamenco [flamenco]
 Le Chat Noir 75011 · 21H · 5 € SAMEDI 7 > Gilberto Vieira Trio [choro]
 Café Kaldi 93100 · 16H · Gratuit > Garras de Oro [ciné-concert Colombie] L’Athénée-Théâtre Louis-Jouvet 75009 · 20H · 6-16 € 12 13

RDV MUSIQUE

> Da Cruz & DJ John Armstrong [urban Brasil]
 FGO-Barbara 75018 · 20H · 10-13 € > Sambatuc fête ses 20 ans [batucada]
 Le Trabendo 75019 · 20H · 20 € > Bitori & Batida [f. Afro-Dynamo] La Dynamo 93500 20H30 · 10-16 € > Omar Sosa & Seckou Keita [afro-cuban jazz]
 Bal de la rue Blomet 75015 20H · 25 € > Imam Baildi [rebetiko 2.0]
 Le Tamanoir 92230 · 20H30 · 12 € > Fiesta de Cumbia ft. Frente Cumbiero DJ set [clubbing cumbia]
 Cabaret Sauvage 75019 · 23H · 10 € DIMANCHE 8 > Teresita Gómez & Alphonce Cemin [récital piano Colombie]
 L’Athénée-Théâtre Louis-Jouvet 75009 · 16H · 6-16 € > A Voz do Samba ft. Fernando Cavaco [m. Brésil]
 La Petite Halle 75019 ·18H · Gratuit > Jota do Forro [forro]
 Le Marcounet 75004 20H30 · 10-16 € > Elida Almeida & Lura [m. Cap-Vert]
 La Seine Musicale 92100 20H30 · 35 € MARDI 10 > Tango de Contrebande [milonga]
 La Java 75010 · 19H30 · 15 € > Mariela Condo [m. Équateur]
 La Marbrerie 93100 · 20H30 · 12 € MERCREDI 11 > Mario Canonge & Michel Zenino [jazz] Baiser Salé 75001 19H & 21H30 · 22 € > Line Kruse Septet [jazz]
 Duc des Lombards 75001 19H30 & 21H30 · 30.80 €

> Pachibaba [maloya] L’Alimentation Générale 75011 20H30 · 8 € > Delinquent Habits [hip-hop latino]
 Petit Bain 75013 · 20H · 22 € > Didier Sustrac [chanson Brésil]
 Studio de l’Ermitage 75020 20H30 · 18-22 € JEUDI 12 > Sabrina Romero [flamenco] La Chapelle des Lombards 75011 19H30 · 15 € > Akalé Wubé & Girma Bèyènè [éthio-jazz]
 New Morning 75010 20H30 · 23.10 € > Ensemble Tríptico [m. Colombie]
 Maison de l’Amérique latine 75007 21H · Participation libre VENDREDI 13 > Chicha Morais [m. afro-péruvienne]
 La Poterne des Peupliers 75013 19H · 10 € > Paris Latin Music Trophies [m. latine]
 La Chapelle des Lombards 75011 19H · 15 € > Youngblood Brass Band [fanfare abstract hip-hop]
 La Gaîté Lyrique 75003 19H · 27.50 € > La Roda Minima & Lameck [m. Brésil]
 Le Zorba 75010 · 20H · Gratuit > Fleurs Noires [tango au féminin]
 Le Triton 93260 · 20H · 22 € > La Lupi [flamenco]
 Salle Ravel 92300 20H30 · 20-25 € > The Souljazz Orchestra [global groove]
 New Morning 75010 20H30 · 28.60 € > Ocho y Media & Campo Y Sabor [salsa dura]
 Studio de l’Ermitage 75020 20H30 · 15 €

> Daniel Mille Quintet [tango]
 Espace Prévert 77176 20H30 · 24 € SAMEDI 14 > Harold López-Nussa [f. Jazz au Fil de L’Oise]
 Théâtre des Louvrais 95000 18H30 · Gratuit > Les 4 saisons de Piazzolla [concert symphonique]
 Maison de la Radio 75016 20H · 10-45 € > Fleurs Noires [tango au féminin]
 Le Triton 93260 · 20H · 22 € > Rachid Taha & Sages Comme des Sauvages [Festi’Val de Marne]
 La Grange Dîmière 94260 20H · 22 € > La Lupi [flamenco]
 Salle Ravel 92300 · 20H30 · 20-25 € > Akalé Wubé & Girma Bèyènè [éthio-jazz]
 La Batterie 78280 · 20H30 · 15.60 € > The Souljazz Orchestra [global groove]
 Le Rack’Am 91220 · 20H30 · 14 € DIMANCHE 15 > Titi Robin & 93 Super Raï Band [groove Méditerranée]
 Palais de la Porte Dorée 75012 14H30 · Gratuit LUNDI 16 > Vinicio Capossela [m. Italie jusqu'18]
 Café de la Danse 75011 19H30 · 29.80 € > Alina Morales [m. Brésil & Colombie]
 Le Marcounet 75004 · 19H · Gratuit MARDI 17 > António Zambujo Solo [fado]
 Théâtre des Bouffes du Nord 75010 20H30 · 25.30 € > Marcos Sacramento & Zé Luis Nascimento [MPB]
 Studio de l’Ermitage 75020 20H30 · 18 €

MERCREDI 18 > Pixvae [latin-jazz-core]
 La Dynamo 93500 · 19H30 · 14 € > The Souljazz Orchestra & Monsalve y los Forajidos [global groove]
 Le Tamanoir 92230 · 20H30 · 6-12 € JEUDI 19 > Isilda Mirandan[fado]
 Chapelle de Lombards 75011 20H · 10 € > Osvaldo Peredon[f. de l’Imaginaire]
 La Marbrerie 93100 · 20H30 ·11-22 € > Varis & Barboza [chamamé musette]
 Le Triton 93260 · 20H30 · 15-25 € VENDREDI 20 > Paris Latin Music Trophies [m. latine]
 La Chapelle des Lombards 75011 19H · 15 € > Tu Infierno [salsa y cumbia]
 Péniche Demoiselle 75019 20H · 6 € > Cumbia Ya ! [bal colombien] Théâtre de Châtillon 92320 20H30 · 25.30 € > Amadou & Mariam + Elida Almeida [Festi’Val de Marne]
 Conservatoire Olivier Messiaen 94500 · 20H30 · 22 € > Cimafunk [funk cubano]
 L’Entrepôt 75014 · 21H30 · 10 € SAMEDI 21 > Cumbia Ya ! [bal colombien]
 Studio de l’Ermitage 75020 20H30 · 15 € > Orkesta Mendoza & La Dame Blanche [f. Villes des Musiques du Monde]
 Le Sax 78260 19H & 21H30 · 12-18 € > Captain Cumbia + Molotov Brothers + Shantel dj set [clubbing Balkans]
 Cabaret Sauvage 75019 23H ·15 €

DIMANCHE 22 > Orquesta Mi Sol [big band cubain]
 Espace Henry Miller 92110 17H· 5 € > Rumbabierta [rumba cubana]
 La Petite Halle 75019 18H · Gratuit MARDI 24 > Marcelo D2 Sambadrive [m. Brésil]
 New Morning 75010 20H30 · 25.30 € JEUDI 26 > Los Hijos de Mama Cumbe + Caribe en Mis Venas [f. Villes des Musiques du Monde]
 L’Embarcadère 93300 20H30 · 5-10 € VENDREDI 27 > Valerio Rinaldi & Diego Zavatarelli [pop argentine]
 Volver Pizzeria Argentina 75011 20H · Gratuit > SabroSalsa [salsa]
 Auberge de Jeunesse d’Artagnan 75020 · 21H · Gratuit > La Cubanerie [salsa]
 L’Entrepôt 75014 · 21H30 · 10 € SAMEDI 28 > Clube dos Democraticos [m. Brésil]
 Les Disquaires 75011 20H · Gratuit > Muévelo ! [dj tropical beats]
 L’International 75011 21H-5H · Gratuit > La Cubanerie [salsa]
 L’Entrepôt 75014 · 21H30 · 10 € DIMANCHE 29 > Roda do Cavaco [roda de samba]
 Studio de l’Ermitage 75020 18H30 · 10 € MARDI 31 > Fiesta de los Muertos [m. & dj’s Mexique]
 Cabaret Sauvage 75019 · 20H · 18 €

Cinéma

Semaine du cinéma Équatorien de Paris

100 % doc Colombie : regards féminins

Le Forum des images célèbre l’année France-Colombie avec un focus sur les femmes documentaristes. Voilà l’occasion de découvrir ces « regards féminins » qui écrivent sur 20 séances une histoire vivante de la Colombie. Coup d’envoi du festival en présence de Marta Rodríguez, figure de proue des cinéastes colombiennes qui a consacré sa vie au cinéma engagé, défendant ainsi les droits des communautés indiennes et des populations déplacées par la guerre civile. Pour inaugurer la rétrospective en cinq films qui lui est consacrée, elle sera présente à la projection de Chircales premier film réalisé par une cinéaste colombienne, fruit de cinq années de partage avec une famille de briquetiers qui dénonce l’exploitation inhumaine dont ils sont victimes. Chircales, œuvre majeure du cinéma militant colombien, multiprimée en festivals, marque les débuts d’une longue et fructueuse collaboration avec le photographe Jorge Silva. Le deuxième temps fort de cette première journée sera l’avant-première de Jericó, le vol infini des jours, premier long métrage de Catalina Mesa, organisée en sa présence et en partenariat avec l’association Le Chien qui aboie. Dans son film, Catalina Mesa recueille les souvenirs des femmes de Jericó, un village de la province d’Antioquia. En novembre vous pourrez découvrir également de nombreux classiques et plusieurs films inédits signés Patricia Ayala, Catalina Villar, Camila Rodríguez Triana, Laura Huertas Millán... [ DU 31.10 AU 07.11 ] > Entrée 4 - 6€ Forum des images Forum des Halles 2, rue du cinéma 75001 Paris M° Châtelet 01 44 76 63 00 www.forumdesimages.fr 14 15

COIN CULTURE

Connaissez-vous le cinéma Équatorien ? En octobre, prenez la direction de l’Instituto Cervantes et découvrez le dynamisme d’un cinéma trop méconnu en France. Cette VIIe édition de la Semaine du cinéma Équatorien vous propose une sélection de dix longs métrages et une série de projections suivies de rencontres avec des réalisateurs. Cette année, le festival rend hommage à l’actrice de théâtre et de cinéma Toty Rodríguez. Vous pourrez ainsi découvrir le film Ma tante toty (2017) du réalisateur León Felipe Troya, qui dévoile pour la première fois la sphère intime de cette figure majeure de la libération des femmes en Équateur et qui a également fait carrière comme actrice en France dans les années soixante. À noter que la musique, la gastronomie et la mode du pays andin seront particulièrement bien représentées. Venez fêter le cinéma équatorien ! [ DU 23.10 AU 28.10 ] > Entrée libre Instituto Cervantes 7, rue Quentin Bauchart 75008 Paris M° Charles de Gaulle Étoile 01 40 70 92 92 paris.cervantes.es

Cinéma

Dvd

La colère d’un homme patient

Panorama du cinéma colombien de Paris

[ DU 11.10 AU 17.10 ] > Entrée 6 - 12 € Reflet Médicis 3, rue Champollion 75005 Paris M° Odeon 01 43 54 42 34 www.panoramadu cinemacolombien.com

Pour la Ve édition de son festival, l’association Le chien qui aboie nous a concocté une très belle programmation centrée sur les dernières nouveautés du cinéma colombien. Vingt-huit films qui invitent à distinguer les différents courants créatifs d'un pays à l’aube d’un tournant historique suite à l’accord signé avec les FARC. À l’affiche, Epifanía de Óscar Ruiz Navia et Anna Eborn, une histoire entre rêve et réalité filmée en partie en Suède sur l’expérience d’une femme qui perd sa mère. À noter également, Oscuro animal de Felipe Guerrero, un film sans dialogue qui nous plonge dans la vie de trois femmes obligées de fuir pour échapper au conflit armé. Côté courts métrages, La niña de la buseta retrace la vie d’une jeune mère qui survit en vendant des gâteaux dans les bus de sa ville.

Mon premier festival

[ DU 25.10 AU 31.10 ] > Entrée 4 € https://quefaire.paris.fr/ monpremierfestival

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COIN CULTURE

Dédié aux plus petits, Mon premier festival propose plus de 100 films classiques ou récents pour éveiller au 7eme art dès l'âge de 2 ans. Cette année, un hommage spécial sera rendu à l'Amérique latine. Vous retrouverez ainsi Selkirk, le véritable Robinson Crusoé, une coproduction argentine, chilienne et uruguayenne qui vous fera redécouvrir différemment les aventures du célèbre naufragé. Primero Enero de l'argentin Dario Mascambroni sera quant à lui en compétition dans la section avantpremière. Avec sa superbe photographie de la province de Córdoba, ce film dépeint la vie quotidienne d’un père et d’un fils devant faire le deuil de leur passé. Ne manquez pas non plus Amicus du mexicain Raúl “Robin” Morales qui sera présent sur le festival.

Tous les rêves du monde Pas facile d’être adolescente lorsqu’on est en échec scolaire et que, de surcroît, on n'aime que le piano et le patinage artistique. Pamela est une jeune portugaise de la seconde génération née en France. Cette adolescente rêveuse, mais qui sait garder les pieds sur terre, ressent un lien profond avec son pays d’origine. Un mélange d’amour et de fierté inconditionnelle. Depuis toute petite, elle descend chaque été en vacances au Portugal avec toute sa famille. Dans l’imaginaire de Pamela, le pays du fado est un paradis perdu où tous les rêves sont possibles. La réalisatrice Laurence Ferreira Barbosa signe un film d'une rare acuité sur la double culture, parfois source de conflits intérieurs. Un film entre la France et le Portugal qui nous parle d'exil, de saudade, mais aussi et surtout de comment l’amitié peut nous ressourcer et nous aider à avancer dans la vie. [ SORTIE LE 18 OCTOBRE ] Tous les rêves du monde, De Laurence Ferreira Barbosa (France, Portugal 2016 · 1H48)

Il y a des films qui nous marquent et dont on attend patiemment la sortie en DVD pour les revoir. C’ est le cas de La colère d’un homme patient, un film auréolé par 4 Goyas dont celui du meilleur film en Espagne. Le madrilène Raúl Arévalo nous raconte l’histoire d’une vengeance méticuleusement planifiée. José a depuis plusieurs années ses habitudes dans un bar de quartier à la périphérie de Madrid. C’ est là que chaque soir, il se retrouve avec Curro, le propriétaire, et sa sœur Ana qui travaille comme serveuse dans l’établissement. Petit à petit, ce grand solitaire au passé inconnu se lie d’amitié avec Curro et tombe éperdument amoureux d’Ana... Avec ce premier film, Raúl Arévalo nous livre le parcours aveugle et désespéré de José, interprété par le génial Antonio de La Torre, un personnage dont nous ne sommes pas près d’oublier l'implacable froideur de ses actes. [ EN VENTE LE 3 OCTOBRE ] La colère d’un homme patient, de Raúl Arévalo (Espagne, 2016 · 1H32)

Spectacles

Les folles La compagnie La mue/tte, tandem formée par la comédienne et marionnettiste Delphine Bardot et le musicien et marionnettiste d’origine argentine Santiago Moreno, investit le Mouffetard avec sa pièce Les folles. À Buenos Aires, les mères de la place de Mai ont manifesté chaque semaine entre 1981 et 2006 pour réclamer la vérité sur le sort de leurs fils et de leurs filles disparus avec 30 000 opposants pendant la dictature militaire. Avec Les folles, la compagnie La mue/tte rend hommage à ces femmes infatigables, symbole d'une lutte et d'une résistance obstinées face à la dictature de la junte militaire. Sur scène vous retrouverez deux solos. Silencio es salud (le silence, c’est la santé), une enquête sensible de Santiago Moreno menée au travers d’archives visuelles et sonores nous dévoilant la puissance d’une résistance et d’une mémoire collective en mouvement. Dans Point de croix, Delphine Bardot nous raconte la pugnacité de ces femmes au foulard brodé à travers la figure d'une brodeuse qui, point après point, convoque le souvenir des disparus. À noter qu’une exposition photographique sur les mères de la place de Mai, une reconstitution d’une marche de la résistance en marionnettes ainsi qu'un court film animé réalisé dans le cadre d’une résidence artistique en lycée professionnel seront également présentés. [ DU 17.10 AU 28.10 ] 73, rue Mouffetard 75005 Paris > Entrée 17 - 18 € M° Censier-Daubeton Le Mouffetard 01 84 79 44 44 www.lemouffetard.com 18 19

COIN CULTURE

Break the tango Pari réussi ! Voici Break the tango, un spectacle de danse novateur qui rassemble des danseurs de tango venus d’Argentine, des break dancers du monde entier et un groupe d’électrotango. Sur la scène du Casino de Paris, les danseurs de tango, dont les anciens champions du monde Germán Cornejo et Gisela Galeassi ainsi qu’Ezequiel López et Camila Alegre, glissent avec élégance sur la piste pendant que de fougueux break dancers exécutent à leurs côtés des acrobaties endiablées, créant ainsi une fusion (d)étonnante de milonga et de danse urbaine. Break the tango est un spectacle audacieux, hors des sentiers battus, où les traditions volent en éclat et donnent libre court à la modernité dans une symbiose parfaite entre tango et break dance. Alors qu’attendez-vous pour le découvrir ? [ DU 24.10 AU 29.10 ] > Entrée 29.50 - 70 € Casino de Paris 16, rue de Clichy 75009 Paris M° Liège 08 92 69 89 26 www.casinodeparis.fr

Théâtre

Sous-sol Il existe des compagnies théâtrales passionnées par la culture hispanique. C’ est le cas de la compagnie La traverse, dont le metteur en scène, Hervé Petit, offre depuis des années au théâtre espagnol une belle visibilité. Après l’admirable Deux femmes qui dansent de Josep M. Bener i Jornet, l’un des plus grands auteurs hispaniques contemporains, la compagnie a choisi d'interpréter une nouvelle pièce de l’auteur catalan. Dans Sous-sol, un homme manque de se faire renverser en traversant la rue. Un voisin qui l’observait lui offre alors un verre pour qu’il se remette. Un dialogue s’engage. Qui est ce piéton qui recherche sa femme ? Qui est cet habitant qui l’écoute et lui pose des questions ? La tension monte au rythme des confidences. L’ aveu final trouvera sa résolution : le sous-sol. Ne manquez pas l’une des pièces les plus « noires » de Benet i Jornet. Une réflexion sur le mal en forme de thriller. [ DU 30.10 AU 11.11 ] > Entrée 10 - 20 € Théâtre de l’Épée de Bois La Cartoucherie Route du Champ de Manœuvre 75012 M° Vincennes et bus 112 01 48 08 39 74 www.epeedebois.com

Livres

Retourner dans l’obscure vallée Dans ce puissant roman polyphonique de l’écrivain Santiago Gamboa, le récit est à la première personne. L’ auteur colombien tisse avec audace les aventures et mésaventures de plusieurs personnages déracinés et au passé tourmenté. Parmi eux, une poétesse de la ville de Cali qui dévoile le fracas de sa vie à son psychologue, cherchant de façon désespérée à fuir ses terribles souvenirs d’enfance. Vous retrouverez également Juana et Le Consul, deux personnages déjà présents dans son roman Prières nocturnes et qui décident de retourner en Colombie pour assouvir leur vengeance. Lors de ce retour, Santiago Gamboa, imagine son pays natal comme un paradis perdu où la violence et les conflits se seraient volatilisés. Une Colombie synonyme de réconciliation, qui est redevenue une alternative à une Europe en crise et secouée par le terrorisme. Mais au final, un vrai retour est-il possible ? [ SANTIAGO GAMBOA ] Retourner dans l’obscure vallée (Métailié) traduit de l’espagnol (Colombie) par François Gaudry > 448 pages · 21 €

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COIN CULTURE

Le jour se lève et ce n’est pas le tien

Un dimanche de révolution

Belle merveille James Noël, poète haïtien intranqu’îlle, n’aurait pu choisir meilleur titre pour son premier roman. Avec Belle merveille, il assène un coup de poing sur la table en nous parlant du terrible séisme qui a frappé Haïti en janvier 2010 et qu’il a lui-même vécu sur place. Il le fait comme à son habitude, avec des mots et des vers qu’il conjure et apprivoise sans cesse, nous offrant ainsi un ouvrage d’une force expressive qui nous bouleverse au plus profond. Belle merveille est un roman qui émeut et nous fait ouvrir les yeux. C’est une dénonciation imparable de ces organisations qui se disent humanitaires mais qui ont, pour la plupart, perdu toute humanité. Ces ONG qui, après le séisme, arrivent comme des charognards pour faire des affaires sur le dos des morts et des victimes. « L’aide tombait à flots, alors que moi, un des fils du pays, je ne recevais rien, pas une miette sous le soleil des tropiques ». [ JAMES NOËL ] Belle merveille (Zulma) > 160 pages · 16.50 €

Voici l’histoire de Cléo, une jeune poétesse au succès international qui habite à La Havane. Depuis que son premier recueil de poèmes est traduit et publié dans plusieurs langues, la méfiance envers elle est grandissante. Sur son île, elle demeure une « agent » du pouvoir impérialiste et pour les exilés, une infiltrée du gouvernement cubain. Prise dans cette indélébile contradiction, Cléo tente de travailler sur son nouvel ouvrage pour échapper à la solitude dans laquelle l'a plongée la disparition soudaine de ses parents. Sa vie bascule le jour où elle fait la connaissance de Gerónimo, un acteur hollywoodien qui prépare un film sur Cuba et détient des informations bouleversantes sur sa famille. Avec Un dimanche de révolution Wendy Guerra signe un roman qui décrit avec humour et intelligence la tragédie cubaine. [ WENDY GUERRA ] Un dimanche de révolution (Buchet Chastel) Traduit de l’espagnol (Cuba) par Marianne Millon > 216 pages · 19 €

Mourir sous ton ciel Philippines, 1898. L’Espagne est en train de perdre définitivement l’archipel asiatique à la faveur des États-Unis. Mourir sous ton ciel relate les péripéties de cinq cents soldats espagnols (les derniers des Philippines) assiégés par des insurgés à l’intérieur d’une église. Le capitaine Las Morenas et ses hommes sont prêts à se battre de façon héroïque contre les indépendantistes tagals et leur chef Novicio, qui s’efforce quant à lui d’éviter un massacre. Tous les deux sont amoureux d’une fille de la charité qui se consacre à l’éducation des enfants philippins et à soigner des malades. Dans Mourir sous ton ciel, l’écrivain espagnol Juan Manuel de Prada va bien au-delà du roman d’aventures traditionnel et créé un univers de personnages complexes dotés d’une psychologie et d'une conscience affirmées. Un roman passionnant à la rencontre d'êtres pris dans le tourbillon de l’Histoire. [ JUAN MANUEL DE PRADA ] Mourir sous ton ciel (Seuil) traduit de l’espagnol par Gabriel Laculli > 688 pages · 24.90 €

L’écrivain Frédéric Couderc a choisi de croiser deux histoires à priori éloignées, situées à 50 années et 5 000 km de distance. La première se déroule à New York en 2009. Le prestigieux médecin Leonard Parker s'interroge sur la décision de sa mère d’être enterrée au cimetière d’Union City. Commence alors une folle course-poursuite qui le mènera dans les arcanes du passé. La deuxième prend place à La Havane, en 1959, année où le destin réunit Dolores et Camilo. L'une est l’héritière d’une fortune liée au dictateur Batista, l’autre est un jeune guérillero, compagnon de route de Fidel Castro. Le jour se lève et ce n’est pas le tien se pose à la croisée des genres, entre quête identitaire et polar sentimental. S’inspirant de l’histoire cubaine, Frédéric Couderc nous offre un livre palpitant où amour et pouvoir ne font pas toujours forcément bon ménage. [ FRÉDÉRIC COUDERC ] Le jour se lève et ce n’est pas le tien (Le Livre de Poche) > 378 pages · 7.30 €

CHICLAYO En longeant la côte vers le nord, à travers la célèbre route Panaméricaine, vous arriverez à Chiclayo, une ville qui n’a pas grand intérêt mais qui vous permettra néanmoins de visiter deux magnifiques sites archéologiques. Tout d’abord, le site funéraire mochica de Sipán, où a été découverte la tombe du señor de Sipán, un gouverneur mochica, entièrement recouverte d’impressionnants ornements en or, argent et turquoise. Pour admirer ces trésors exhumés, vous devrez vous rendre au museo tumbas reales de Sipán, à Lambayeque, à une vingtaine de kilomètres de Chiclayo. Le second site, « la vallée des pyramides », se trouve à Túcume. Vous resterez bouche bée face aux 26 pyramides d’adobe qui se dressent devant vous. On dit que leur construction dura près de 500 ans !

INSOLITE PÉROU

DE SES IMPRESSIONNANTS SITES ARCHÉOLOGIQUES JUSQU’À SES PLAGES DE RÊVE, LA CÔTE NORD DU PÉROU CACHE D’INNOMBRABLES LIEUX À DÉCOUVRIR

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EVASION

Beaucoup moins touristique que le littoral méridional, la côte nord du Pérou vaut pourtant largement le détour. Commencez votre escapade à Trujillo, à 500 km de Lima. Cette importante ville, la troisième du pays, a su préserver son très beau centre historique parsemé de multiples églises, de demeures coloniales et de places pleines de charme. Au cœur de ce vieux quartier se trouve l’immense plaza de armas, ou plaza mayor, au centre de laquelle une statue d’un personnage ailé symbolise la liberté. Sur l’un de ses côtés, admirez la catedral Santa María, bâtie au XVIIIe siècle, toute en jaune resplendissant. À deux pas, l’église baroque de San Francisco abrite un bel autel avec un retable polychromé. Visitez également la casa de la Emancipación, où s’est préparée l’indépendance de la ville en 1820, la première proclamation d’indépendance au Pérou. Cette demeure est l’une des rares à avoir conservé son mobilier d’origine. La casa de Urquiaga, aujourd’hui siège de la banque nationale mérite aussi une visite. À la fin de votre promenade, faîtes une pause au café du musée du jouet juste en face de l’église Santa Clara, construite au XIXe siècle. Aux alentours de Trujillo se dressent deux importants sites archéologiques. À environ 10 km au sud-est de la ville, les huacas del Sol y de la Luna, les temples du soleil et de la lune, datent de la période mochica. Le temple du soleil est l’une des structures précolombiennes les plus remarquables d’Amérique latine. La cité en adobe de Chan Chan, au nord-ouest de Trujillo, s’étend sur 20 km2 et est composée d’une dizaine de citadelles. Construite entre le IXe et le XVe siècle, elle était la capitale de l’empire chimú jusqu’à la conquête des incas. À son âge d’or, elle abritait quelques 30  000 habitants. Une vraie merveille !

FICHE PRATIQUE S’INFORMER : www.peru.travel À LIRE : La maison verte, de Mario Vargas Llosa À FAIRE : Ne quittez pas cette région sans avoir goûté le fameux ceviche de conchas negras (coquillages noirs), une délicieuse variante du plus célèbre plat de la côte péruvienne, typique marinade de poissons et fruits de mer.

LES PLAGES DE TUMBES Plus au nord encore, à un jet de pierre de la frontière équatorienne, vous trouverez ce que certains considèrent comme les plus belles plages du Pérou. Le sable blanc et l’eau chaude de Punta Sal, Las Pocitas et Máncora ont de quoi faire rêver ! Les gigantesques vagues de Máncora sont également très appréciées des surfeurs du monde entier. À Caleta de la Cruz se trouve un charmant port de pêche où vous pourrez siroter un délicieux pisco sour, la boisson nationale ! Non loin de là, à Puerto Pizarro, vous pourrez également explorer la mangrove et sa multitude d’îles, celle des crocodiles, celle des oiseaux...

Expos

Irving Penn Nul doute qu’Irving Penn est l’un des photographes les plus connus au monde, notamment grâce à ses clichés publiés dans la revue Vogue. Le photographe américain a su élever la photographie au sommet de la création artistique. Pour marquer le centenaire de sa naissance, le Grand Palais accueille la première rétrospective de l’artiste en France depuis sa mort. Elle parcourt les soixante-dix années de sa carrière au travers de 235 tirages. L’ exposition offre une vision complète de l’ensemble des sujets majeurs de son travail : la mode, les natures mortes, les portraits, les nus, la beauté, les cigarettes et les débris. Ses images sont marquées par l’élégance, la simplicité, un certain goût pour le minimalisme et une rigueur remarquable, du studio au tirage, auquel Penn accorde un soin tout particulier. Chez Irving Penn, il y a une véritable obsession pour la lumière et une exigence esthétique hors norme. Vous serez séduits par la force de ses portraits comme ceux de Salvador Dalí, d'Hitchcock ou de Dora Maar, dont il parvient à chaque fois à capturer l’essence. Également remarquables, ses clichés réalisés lors de son voyage à Cuzco au Pérou au cours duquel il photographia les indiens. Leur allure, leur dignité transpercent littéralement les photos. Ces enfants de Cuzco sont depuis considérés comme un authentique chef-d’œuvre de la photographie. [ DU 21.09 AU 29.01.18 ] > Entrée 9 - 13 € Grand Palais 3, av. de Général Einsenhower 75008 Paris M° Champs-Elysées Clémenceau 01 45 62 41 36 www.grandpalais.fr 24 25

BONNES ADRESSES

Fortuny, un espagnol à Venise Dans l’écrin du Palais Galliera brille la centaine de pièces de Mariano Fortuny y Madrazo (1871-1949), célèbre pour son plissé. Autour de cinq salles se déploie toute la diversité de ses inspirations : peinture, gravure, céramique, photographie, design, mise en scène, histoire de l’Antiquité à la Renaissance... mais aussi ses talents d’inventeur avec ses châles Knossos et sa robe Delphos au plissé de soie souple. Ardent défenseur de la libération des corps, Fortuny invite à la fluidité, aux atmosphères miroitantes, faisant revivre ses célèbres clientes et leurs robes avec la complicité du Museo del Traje de Madrid et du Museo Fortuny de Venise. Ce vénitien d’adoption magnifie chaque tissu en une pièce unique aux subtils jeux de lumière emportant dans son sillage les mots de Marcel Proust. Plongez dans l’élégance intemporelle avec Fortuny ! [ DU 4.10 AU 07.01.18 ] > Entrée 8 - 10  € Palais Galliera Musée de la mode de Paris 10, av. Pierre 1er de Serbie 75116 Paris M° Alma-Marceau 01 56 52 86 00 palaisgalliera.paris.fr

Concerts

Invocation à Violeta Parra

[ LE 2 OCTOBRE À 20H30 ] > Entrée 19 € Espace Cardin 1, av Gabriel 75008 Paris M° Champs-Élysées Clemenceau 01 42 74 22 77 www.theatredelaville-paris.com

Le théâtre de la Ville nous offre un concert hommage à celle qui a été l’une des plus grandes figures de la chanson latino-américaine. La chanteuse chilienne Violeta Parra aurait eu 100 ans cette année. Si dans un premier temps, son fils Ángel Parra, musicien et écrivain, était le meneur du projet, ses deux petits-fils Ángel et Javiera, tous deux musiciens et compositeurs, ont dû prendre le relais suite à la mort prématurée de leur père en mars dernier. La voilà, la fantastique dynastie de musiciens qui nous invite à revivre les plus belles œuvres de Violeta Parra, parmi lesquelles Gracias a la vida, célebrissime thème célébré dans le monde entier, ainsi que Run run se fue pa’l norte, écrite après que le grand amour de sa vie l’eut quittée.   

El Cholo Valderrama

[ DU 14.10 AU 15.10 ] > Entrée 10 - 20 € Musée du quai Branly 37, quai Branly 75007 Paris M° Alma-Marceau 01 56 61 70 00 www.quaibranly.fr

Le festival de l’Imaginaire nous invite à découvrir la musique de Los Llanos, région colombienne qui s'étend des Andes jusqu'à la mer des Caraïbes. Dans ces paysages constitués de vastes plaines et de savane, ses habitants, les Llaneros, sont considérés comme les tout premiers cowboys des Amériques. Les Llaneros revendiquent un lien fort à leur terre, à la nature et à la culture pastorale. Dépositaire de cette culture, Orlando El Cholo Valderrama débarque à Paris. Véritable star en Colombie et au Venezuela, il a su remettre au goût du jour cette musique traditionnelle, aidé dans cette mission par de jeunes musiciens de renom qui participent avec lui à renouveler en profondeur les traditions musicales des Llanos.

ACTUAR

Recette

EN ESPAÑOL

Bolitas de jamón serrano Voici la recette des bolitas de jamón serrano, une délicieuce mise en bouche, idéale pour un apéro en famille ou entre amis ! À ne pas confondre avec les fameuses croquetas ! À noter que la pâte à chou des bolitas s’apparente à celle des profiteroles. Une recette très facile à réaliser qui vous fera voyager !

Jouer en espagnol. Partir à la découverte d'auteurs et dramaturges hispanophones, d'univers sud-américains.

INGRÉDIENTS [ x 4 ] • 100 g de beurre • 250 ml de l’eau • une pincée de sel • une pincée de sucre

• 200 g de farine • 6 œufs • 200 g de fromage râpé type Comté • 150 g de jambon serrano haché

Abonnement JE M’ABONNE ET JE SOUHAITE RECEVOIR LE CADEAU* SUIVANT CD

Ibeyi

EXPO X 2

1. Dans une casserole, faire fondre le beurre à feu doux, puis incorporer l’eau, le sel et le sucre. 2. Lorsque l’eau commence à bouillir, ajouter la farine en mélangeant énergiquement avec une cuillère en bois jusqu’à obtenir une pâte compacte. 3. Ôter du feu et attendre que la pâte refroidisse légèrement. 4. Incorporer les œufs un à un en les mélangeant à la pâte. 5. Ajouter le fromage et le jambon, puis mélanger à nouveau jusqu'à obtenir une pâte fine et légère. 6. Dans une poêle, chauffer à feu doux l’huile d’olive. À l'aide de deux cuillères, former des boulettes de la taille d’une noix et les faire dorer. 7. Enlever l’excédent d’huile en déposant les boulettes sur du papier absorbant. Les servir avant qu’elles ne refroidissent avec des crudités et accompagnées d’un vin rouge ensoleillé. Buen provecho !

Ateliers théâtre 75018 PARIS Stages sur mesure Luis PEÑAHERRERA 06 75 69 57 26

via.expresa.free.fr

©William Herrero

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La phrase



Fortuny un espagnol à Venise

CINÉMA X 2

THÉÂTRE X 2

100% doc Colombie : regards féminins

SPECTACLE X 2

Sous-sol

CONCERT X 2

Break the tango

Carminho (15.11)

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“Hacía tantos años que no alzaba la cara, que me olvidé del cielo” Juan Rulfo, écrivain mexicain (1917 - 1986)

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