Ateliers sur la conservation des milieux naturels

12 mars 2010 - Bill Turner, The Land Conservancy of British Columbia. .... sophie[email protected] ... Bill Turner est entré dans le monde de la.
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PROGRAMME

Vendredi 12 mars

Jeudi 11 mars 19 h 00 – 21 h 00

Accueil et remise des documents

Entrée

19 h 30 – 21 h 00

Assemblée générale du Réseau de milieux naturels protégés

Saint-Dunstan

7 h 00 – 8 h 30

Accueil, remise des documents et déjeuner

Salle à manger Le Tiffany

8 h 30 – 9 h 00

Mot de bienvenue et présentation du déroulement des Ateliers

Salle à manger Le Tiffany

9 h 15 – 11 h 45

Salle Saint-Castin

Salle Saint-Dunstan

Dynamiques de conservation au-delà des frontières Bill TURNER The Land Conservancy of British Columbia

Au-delà des dépliants : le marketing social Hélène GAULIN Parcs Canada, Gatineau

Salle de la Tour : formation approfondie Préinscription obligatoire La conservation en terres privées : le chemin à parcourir pour négocier des ententes durables Francine HONE Terri MONAHAN

Pause 10 h 15 à 10 h 45

11 h 45 – 13 h 15

Dîner

13 h 15 – 15 h 15

Grande Virée

Salle à manger Le Tiffany

Assistez à quatre présentations au choix parmi les suivantes Salle 220 A – Sensibilisation et acquisition de connaissances sur les espèces en péril : un partenariat réussi avec les autochtones — Soazig LE BRETON, Agence Mamu Innu Kaikusseth Salle 222 B – La mise en valeur des habitats côtiers de la baie de Rimouski — Jean-Étienne JOUBERT, Comité ZIP du Sud-de-l’Estuaire Salle 224 C – Habitats littoraux, de la contemplation à l’implication ! — Karine THIBAULT, Fondation québécoise pour la protection du patrimoine naturel

Salle de la Tour : formation approfondie La conservation en terres privées : le chemin à parcourir pour négocier des ententes durables (suite) Francine HONE Terri MONAHAN

Salle 225 D – Gardiens des ZICO : un réseau de suivi du local à l’international — Anne-Marie TURGEON, Nature Québec Salle 231 E – Répertoire de milieux naturels protégés — Jacques MORAZAIN, Réseau de milieux naturels protégés Salle 233 F – Le loisir ornithologique pour la conservation de la faune ailée — Le Duing LANG, Regroupement QuébecOiseaux Salle 232 G – J’y mets mon grain de sable — Catherine DENAULT, Robert BOUCHER, Attention Fragîles Salle 230 H – Le refuge faunique de la Rivière-des-Mille-Îles — Anaïs BOUTIN, Éco-Nature

Départ à 12 h 45

ou Grande Virée sur le terrain : visite d’un milieu naturel

Inscription sur place. Places limitées (20 personnes) Les marais du Nord : des milieux humides à découvrir Mélanie DESLONGCHAMPS, Association pour la protection de l’environnement du lac Saint-Charles et des marais du Nord

15 h 15 – 15 h 45

Pause santé

15 h 45 – 17 h 15

Salle Saint-Castin

Salle Saint-Dunstan

Les secrets des fiducies d’utilité sociale, un outil pour la protection du milieu naturel Rémi MOREAU Société de protection foncière de Sainte-Adèle

Participez à un nouveau réseau de suivi de la biodiversité Michel LEPAGE Société Provancher d’histoire naturelle du Canada

17 h 15 – …

Salle Saint-Castin

Cocktail Remise du prix « Gens d’action »

Ateliers sur la conservation des milieux naturels 2010

Salle de la Tour : formation approfondie La conservation en terres privées : le chemin à parcourir pour négocier des ententes durables (suite) Francine HONE Terri MONAHAN Salle à manger Le Tiffany

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Samedi 13 mars

7 h 00 – 9 h 15

Déjeuner

9 h 15 – 12 h 15

Salle Saint-Castin

Salle Saint-Dunstan

Pause 10 h 45 à 11 h 15

Comment lancer une campagne de financement ? Paul MONTMINY

Le leadership : comment garder une équipe engagée et responsable Claude HIMBEAULT Cégep de Soral-Tracy, campus de Varennes

12 h 15 – 13 h 15

Dîner

Salle à manger Le Tiffany

13 h 45 – 15 h 15

Conférence de fermeture Comment relever les défis et les surmonter ? Georges BROSSARD Bureau de conférenciers Orizon Fondateur de l’Insectarium de Montréal

Salle Saint-Castin

15 h 15 – 15 h 30

Bilan des Ateliers

Salle Saint-Castin

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Salle à manger Le Tiffany Salle de la Tour : formation approfondie La conservation en terres privées : le chemin à parcourir pour négocier des ententes durables (suite) Francine HONE Terri MONAHAN

Cahier du participant —

TABLE DES MATIÈRES MOT DE BIENVENUE .................................................................................................. 1

ATELIERS DU VENDREDI 12 MARS, 9 h 15 à 11 h 45 Dynamiques de conservation au-delà des frontières Bill Turner, The Land Conservancy of British Columbia........................................................... 3 Au-delà des dépliants : le marketing social Hélène Gaulin, Parcs Canada, Gatineau............................................................................... 5

LA GRANDE VIRÉE DU VENDREDI 12 MARS, 13 h 15 à 15 h 15 A Sensibilisation et acquisition de connaissances sur les espèces en péril : un partenariat réussi avec les autochtones Soazig Le Breton, Agence Mamu Innu Kaikusseth ............................................................... 12 B La mise en valeur des habitats côtiers de la baie de Rimouski Jean-Étienne Joubert, Comité ZIP du Sud-de-l’Estuaire.......................................................... 13 C Habitats littoraux, de la contemplation à l’implication ! Karine Thibeault, Fondation québécoise pour la protection du patrimoine naturel .................... 14 D Gardiens des ZICO : un réseau de suivi du local à l’international Anne-Marie Turgeon, Nature Québec................................................................................ 14 E Répertoire de milieux naturels protégés Jacques Morazain, Réseau de milieux naturels protégés....................................................... 15 F Le loisir ornithologique pour la conservation de la faune ailée Le Duing Lang, Regroupement QuébecOiseaux................................................................... 15 G J’y mets mon grain de sable Catherine Denault et Robert Boucher, Attention Fragîles ...................................................... 16 H Le refuge faunique de la Rivière-des-Mille-Îles Anaïs Boutin, Éco-Nature................................................................................................. 16

LA GRANDE VIRÉE SUR LE TERRAIN DU VENDREDI 12 MARS, 13 h 15 à 15 h 15 Les marais du Nord : des milieux humides à découvrir Mélanie Deslongchamps, Association pour la protection de l'environnement du lac Saint-Charles et des marais du Nord (APPEL)........................................................................................17

Ateliers sur la conservation des milieux naturels 2010

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ATELIERS DU VENDREDI 12 MARS, 15 h 45 À 17 h 15 Les secrets des fiducies d’utilité sociale, un outil pour la protection du milieu naturel Rémi Moreau, Société de protection foncière de Sainte-Adèle ............................................... 19 Participez à un nouveau réseau de suivi de la biodiversité ! Michel Lepage, Société Provancher d’histoire naturelle du Canada ........................................ 21

ATELIERS DU SAMEDI 13 MARS, 9 h 15 à 12 h 15 Comment lancer une campagne de financement ? Paul Montminy, conseiller en développement d’organismes à but non lucratif ......................... 23 Le leadership : comment garder une équipe engagée et responsable Claude Himbeault, Cégep de Sorel-Tracy........................................................................... 25

FORMATION APPROFONDIE DU VENDREDI 12 MARS, 9 h 15 à 11 h 45 et de 13 h 15 à 17 h 15 ET DU SAMEDI 13 MARS, 9 h 15 à 12 h 15 La conservation en terres privées : le chemin à parcourir pour négocier des ententes durables Francine Hone et Terri Monahan ..................................................................................... 28

CONFÉRENCE DE FERMETURE DU SAMEDI 13 MARS, 13 h 45 à 15 h 15 Comment relever les défis et les surmonter ? Georges Brossard, bureau de conférenciers Orizon ............................................................... 31

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Cahier du participant —

MOT DE BIENVENUE

Message du comité organisateur Chers participants, Il nous fait plaisir de vous accueillir au lac Beauport pour les Ateliers sur la conservation des milieux naturels : Rendez-vous 2010. En cette Année internationale de la biodiversité, votre présence témoigne de votre intérêt et de votre motivation à l’égard de la protection de notre héritage naturel. Grâce à l'implication d’organismes communautaires comme les vôtres, de nouveaux sites d'intérêt écologique sont protégés et mis en valeur chaque année. Vos efforts sont importants, puisque l'État ne peut assumer seul la protection de notre patrimoine naturel, notamment dans le sud du Québec où les pressions sur les milieux naturels sont énormes. Vous êtes souvent les intervenants les plus efficaces pour prendre en charge les milieux naturels de votre localité et pour sensibiliser leurs propriétaires à leur valeur écologique. Il est primordial de vous appuyer dans vos démarches de conservation, et c'est dans cet esprit que le programme des Ateliers a été élaboré. Notre objectif est de vous présenter des outils pour vous aider à planifier et à réaliser vos projets de conservation, à les faire connaître, à bonifier vos partenariats et à diversifier vos sources de financement. Nous remercions particulièrement ceux et celles qui ont accepté de partager leur expertise et leur expérience lors de ces ateliers. Cet événement représente aussi une occasion unique de rencontrer d'autres intervenants de la conservation provenant des quatre coins du Québec et d'étendre votre réseau de contacts. Nous espérons que le programme de cette année saura vous satisfaire et que les connaissances acquises porteront leurs fruits.

Le comité 1 Héloïse Fernandez — Mathieu Avery Nature Québec Téléphone : (418) 648-2104 [email protected] 2 Christine Bélanger — Fondation de la faune du Québec Téléphone : (418) 644-7926 poste 123 [email protected] 3 Sophie Bérubé — Pêches et Océans Canada Téléphone : (418) 775-0796 [email protected] 4 Catherine Leconte — Fondation Hydro-Québec pour l’environnement Téléphone : (514) 289-5384 [email protected] 5 Luc Robillard — Service canadien de la faune d'Environnement Canada Téléphone : (418) 649-6136 [email protected] 6 Annie Simard — Ministère du Développement durable, de l’Environnement et des Parcs Téléphone : (418) 521-3907, poste 4573 [email protected] 7 Pierre Valiquette — Réseau de milieux naturels protégés Téléphone : (514) 933-1558 [email protected]

Bons Ateliers!

Ateliers sur la conservation des milieux naturels 2010

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ATELIERS du vendredi 12 mars

9 h 15 à 11 h 45

NOTES BIOGRAPHIQUES ET RÉSUMÉS

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Cahier du participant —

DYNAMIQUES DE CONSERVATION AU-DELÀ DES FRONTIÈRES Le vendredi 12 mars, de 9 h 15 à 11 h 45, salle Saint-Castin

BILL TURNER

Résumé de l’atelier

Directeur exécutif

Le mouvement des fiducies foncières, qui s’est amorcé dans les années 1880 avec les mises en réserve fiduciaires (Trustees of Reservations), s’est étendu à l’Angleterre en 1895 (National Trust for Places of Natural Beauty), puis est devenu un mouvement international maintenant bien implanté dans les communautés.

The Land Conservancy of British Columbia btu rne r@ con se rvan cy.bc. ca Bill Turner est entré dans le monde de la conservation après une carrière diversifiée, d’abord comme policier, puis directeur d'entreprise, puis comme agent immobilier commercial. Il a aussi été membre fondateur et administrateur du Conseil de conservation des Prairies (BC), du Land Trust Alliance of British Columbia, du American Friends of Canada Land Trust et du International National Trusts Organization (INTO). En 1997, Bill Turner co-fondait The Land Conservancy (TCL) of British Columbia. Il y a œuvré pendant 7 ans à titre de président du conseil d’administration et directeur exécutif bénévole. En 2004, il démissionnait de son poste d’administrateur afin d’occuper son poste actuel de directeur rémunéré. Bill Turner est membre des conseils d’administration de l'Alliance Land Trust de BC, de l’American Friends of Canada Land Trusts, de la commission canadienne Intermountain Coentreprise, de la Pacific Coast Joint Venture et de l’INTO. En 2005, Bill a été reçu membre de l'ordre du Canada pour son travail en conservation, et en 2007 il s’est vu décerner un doctorat honorifique de l'Université de Victoria.

Il existe au-delà de 1600 fiducies foncières aux Etats-Unis, et environ 200 au Canada. De nouvelles fiducies sont régulièrement créées en Europe de l’Est, en Afrique et en Asie. Au moins 10 millions de personnes sont membres de ce mouvement à travers le monde. Cet atelier débutera par un historique du mouvement. Nous discuterons du concept de fiducie nationale et de ce qui en fait le succès. En quoi cela importe-t-il que ces fiducies soient des organisations bien implantées localement ? En quoi le fait de rattacher les personnes à un lieu est-il si important et aussi porteur ? À titre d’exemple, nous discuterons de la création du TLC (The Land Conservancy of British Columbia) à titre de fiducie nationale de la Colombie-Britannique, et de sa croissance (13 ans, 7000 membres, 700 bénévoles, plus de 100 000 acres de terrain protégés). Nous parlerons également de l’INTO (International National Trusts Organization), de sa formation, de sa croissance, de son avenir. Nous examinerons le modèle australien des fiducies nationales. Nous discuterons également des modèles possibles et de leur potentiel dans la perspective d’un réseau de fiducies nationales au Canada.

Atelier présenté en anglais, avec traduction simultanée

Ateliers sur la conservation des milieux naturels 2010

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NOTES PERSONNELLES

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Cahier du participant —

ÉVALUATION DE L’ATELIER DYNAMIQUES DE CONSERVATION AU-DELÀ DES FRONTIÈRES Bill Turner Désaccord

Par souci d'amélioration, les organisateurs de cet événement souhaitent connaître vos commentaires sur chacun des ateliers de formation. Ainsi, nous vous serions reconnaissants de remplir une fiche d'évaluation après chaque atelier. Merci du temps que vous accorderez à l'amélioration de cet événement!

QUALITÉ GÉNÉRALE DE L’ATELIER De façon globale, je suis satisfait(e) de cet atelier. L’atelier était bien structuré et facile à suivre. La formation me permettra d’être plus efficace dans mon travail.

QUALITÉ DU FORMATEUR Le formateur est à l’aise avec le sujet traité. Le formateur utilise des moyens didactiques appropriés. Le formateur répond adéquatement aux questions.

QUALITÉ DU CONTENU Les informations reçues correspondaient à la description de l’atelier indiqué sur le programme.

1 = Totalement en désaccord 2 = En désaccord 3 = En accord 4 = Totalement en accord

Le contenu de l’atelier a bien répondu à mes besoins. La documentation remise par le formateur me sera utile.

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Avez-vous des commentaires ?

Ateliers sur la conservation des milieux naturels 2010 Évaluation des ateliers

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AU-DELÀ DES DÉPLIANTS : LE MARKETING SOCIAL Le vendredi 12 mars, de 9 h 15 à 11 h 45, salle Saint-Dunstan

HÉLÈNE GAULIN Spécialiste principale, éducation en diffusion externe, espèces en péril Direction générale de l’expérience du visiteur et des relations externes

Parcs Canada, Gatineau helen e. gau lin@p c. gc. ca Hélène Gaulin œuvre dans le domaine de la communication en environnement depuis une vingtaine d’années. Elle possède un baccalauréat en biologie de l’Université du Québec à Montréal (1987) et un certificat en éducation de l’Université du Québec à Rimouski (1996). Elle a travaillé dans plusieurs domaines, notamment en interprétation de la nature, en journalisme scientifique et en enseignement des sciences. De 2002 à 2010, elle a été coordonnatrice du marketing et de la mobilisation du public à la division des espèces en péril au Service canadien de la faune à Gatineau. Elle y a entre autres développé la stratégie nationale d’engagement du public. Elle vient de se joindre au bureau national de Parcs Canada comme spécialiste en éducation pour le dossier des espèces en péril.

Résumé de l’atelier Cet atelier présente l’approche du marketing social comme méthode efficace pour amener le public à poser des gestes concrets pour la conservation. La recherche démontre clairement que l’information ne suffit pas. Alors oubliez les dépliants ! Venez plutôt explorer cette méthode et apprenez comment « cartographier » les comportements à promouvoir, comment identifier les obstacles chez vos clientèles et comment choisir la meilleure stratégie pour les aider à passer à l’action.

Depuis quelques années elle explore l’approche du marketing social comme démarche efficace pour engager diverses clientèles à poser des gestes concrets pour la conservation. Depuis 2005, elle anime des ateliers de formation sur l’implication du public et le marketing social, où elle a le plaisir de rencontrer et d’aider des groupes de conservation partout au Canada.

Ateliers sur la conservation des milieux naturels 2010

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NOTES PERSONNELLES

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Cahier du participant —

ÉVALUATION DE L’ATELIER AU-DELÀ DES DÉPLIANTS : LE MARKETING SOCIAL Hélène Gaulin Désaccord

Par souci d'amélioration, les organisateurs de cet événement souhaitent connaître vos commentaires sur chacun des ateliers de formation. Ainsi, nous vous serions reconnaissants de remplir une fiche d'évaluation après chaque atelier. Merci du temps que vous accorderez à l'amélioration de cet événement!

QUALITÉ GÉNÉRALE DE L’ATELIER De façon globale, je suis satisfait(e) de cet atelier. L’atelier était bien structuré et facile à suivre. La formation me permettra d’être plus efficace dans mon travail.

QUALITÉ DU FORMATEUR Le formateur est à l’aise avec le sujet traité. Le formateur utilise des moyens didactiques appropriés. Le formateur répond adéquatement aux questions.

QUALITÉ DU CONTENU Les informations reçues correspondaient à la description de l’atelier indiqué sur le programme.

1 = Totalement en désaccord 2 = En désaccord 3 = En accord 4 = Totalement en accord

Le contenu de l’atelier a bien répondu à mes besoins. La documentation remise par le formateur me sera utile.

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Avez-vous des commentaires ?

Ateliers sur la conservation des milieux naturels 2010 Évaluation des ateliers

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LA GRANDE VIRÉE du vendredi 12 mars

13 h 15 à 15 h 15 À 8 tables différentes, des représentants de 8 organismes présentent simultanément leur projet ou leur outil de conservation. Chaque exposé dure 25 minutes, après quoi les participants changent de table pour entendre une présentation différente.

Choisissez 4 présentations parmi les suivantes. Pour faciliter votre choix, référez-vous aux résumés disponibles aux pages 12 à 16. ‰ A – Sensibilisation et acquisition de connaissances sur les espèces en péril : un partenariat réussi avec les autochtones Soazig Le Breton, Agence Mamu Innu Kaikusseth ‰ B – Des habitats côtiers en milieu urbain Jean-Étienne Joubert, Comité ZIP du Sudde-l’Estuaire ‰ C – Habitats littoraux, de la contemplation à l’implication ! Karine Thibault, Fondation québécoise pour la protection du patrimoine naturel ‰ D – Gardiens des ZICO : un réseau de suivi du local à l’international Anne-Marie Turgeon, Nature Québec

‰ E – Répertoire des milieux naturels protégés Jacques Morazain, Réseau de milieux naturels protégés ‰ F – Le loisir ornithologique pour la conservation de la faune ailée Le Duing Lang, Regroupement QuébecOiseaux ‰ G – J’y mets mon grain de sable Catherine Denault et Robert Boucher, Attention FragÎles ‰ H – Le refuge faunique de la Rivière-des-Mille-Îles Anaïs Boutin, Éco-Nature

Ateliers sur la conservation des milieux naturels 2010

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Mon premier choix :

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Cahier du participant —

Mon deuxième choix :

Ateliers sur la conservation des milieux naturels 2010

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Mon troisième choix :

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Cahier du participant —

Mon quatrième choix :

Ateliers sur la conservation des milieux naturels 2010

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LA GRANDE VIRÉE Le vendredi 12 mars, de 13 h 15 à 15 h 15

A SENSIBILISATION ET ACQUISITION DE CONNAISSANCES SUR LES ESPÈCES EN PÉRIL : UN PARTENARIAT RÉUSSI AVEC LES AUTOCHTONES Soazig Le Breton, biologiste Agence Mamu Innu Kaikusseth L’objectif global de ce projet vise l’implication des communautés innues de la Côte-Nord dans la protection des espèces marines en péril et de leurs habitats. Pour atteindre cet objectif, une campagne de sensibilisation de la population concernant l’importance des habitats littoraux et une collecte d’informations sur les espèces en péril auront lieu. Ce projet favorise ainsi l’engagement des communautés dans le processus de rétablissement des espèces. Ce projet s’effectue auprès de quatre communautés membres de l’AMIK, sur le territoire innu d’Essipit, de Uashat mak Mani-Utenam, de Ekuanitshit (Mingan) et de Unamen Shipu (La Romaine). Le projet se déroule dans la région naturelle de l’estuaire maritime et du golfe du Saint-Laurent, qui est le territoire traditionnel de pêche et de chasse des communautés autochtones ciblées. L’AMIK a choisi le riche habitat des zosteraies (herbiers à zostères) pour le volet de collecte d’informations du projet et comme exemple d’habitat pour sa sensibilisation du public. La zostère marine (Zostera marina) est une plante marine commune, à racines, qui croît près de nos rives dans les baies, les anses et les estuaires peu profonds. La zostère est l’un des principaux ingénieurs de l’écosystème, car elle peut transformer un fond marin relativement homogène en un écosystème complexe sur le plan structurel, diversifié et très productif. Les herbiers à zostères ou zosteraies sont d’une grande importance pour les écosystèmes marins de la planète. Ils servent d’abris, de garde-manger, de pouponnière, d’incubateur ou de maison pour plusieurs organismes marins, d’eau douce, terrestres et aviaires. Les zosteraies sont reconnues comme des habitats essentiels et sont étudiées à travers le Québec et le Canada. La disparition ou même la régression des zosteraies aurait un impact certains sur les ressources marines exploitées et également sur les espèces en péril. Il est nécessaire de les identifier, de les caractériser, de suivre leur qualité, ce afin de mieux assurer l’état de santé de ces milieux sensibles qui ont déjà connu de fortes régressions par le passé.

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Cahier du participant —

B LA MISE EN VALEUR DES HABITATS CÔTIERS DE LA BAIE DE RIMOUSKI Jean-Étienne Joubert, chargé de projet Comité ZIP du Sud-de-l’Estuaire La baie de Rimouski, au Bas-Saint-Laurent, se situe dans l’estuaire maritime et est caractérisée par des eaux saumâtres et des courants marins faibles. Ces caractéristiques favorisent la présence d’un marais à spartine alterniflore et d’un herbier de zostère marine au cœur de la ville de Rimouski. La rivière Rimouski se jette dans la baie, réunissant les conditions idéales pour de nombreuses espèces grâce à la rencontre des eaux douces de la rivière et de celles saumâtres de la baie. On y trouve également deux îles à l’état naturel dont l’îlet Canuel et l’île Saint-Barnabé. Nombre d’espèces aviaires en cours de migration (oie des neiges, bernache du Canada, bernache cravant, limicoles, oiseaux de proie, etc.) font halte dans la baie de Rimouski pour s’y alimenter et s’y reposer (188 espèces différentes selon un inventaire réalisé en 2009), d’autres y nichent (grands hérons, canards barboteurs, etc.). Plusieurs espèces des poissons s’y reproduisent, s’y nourrissent et s’y mettent à l’abri (éperlan arc-en-ciel, épinoche, capelan, hareng). On y retrouve également des mammifères marins tels le phoque commun et le phoque gris. En plus de l’abondance des espèces aviaires, fauniques et floristiques, ces milieux naturels constituent un pôle névralgique dans le dynamisme de la ville de Rimouski. En effet, la ville de Rimouski présente un fort développement maximisant l’accès au Saint-Laurent (promenade de la mer, sentier du littoral, sentier sur l’île Saint-Barnabé). Les sentiers sont utilisés durant toute l’année pour diverses activités et la fréquentation y est très forte. La population manifeste un intérêt envers la baie de Rimouski ce qui se traduit par la multiplication des activités sociales, sportives et touristiques. Ces activités sont parfois susceptibles de nuire à la pérennité du milieu et des espèces qui le fréquentent. L’année 2010 sera l’Année de la biodiversité et nous souhaitons profiter de cette occasion pour mettre en valeur la biodiversité présente dans la baie de Rimouski. Des outils de sensibilisation tels l’installation de 11 panneaux d’interprétation répartis sur le Sentier du littoral et sur l’Île Saint-Barnabé accompagnés d’un livret d’interprétation intitulé À la découverte des habitats côtiers de Rimouski apporteront des informations et offriront quelques consignes à respecter lors des activités de plein air.

Ateliers sur la conservation des milieux naturels 2010

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C HABITATS LITTORAUX, DE LA CONTEMPLATION À L’IMPLICATION ! Karine Thibault, chargée de projet Fondation québécoise pour la protection du patrimoine naturel (FQPPN) Depuis 1991, la Fondation québécoise pour la protection du patrimoine naturel (FQPPN) s’est engagée dans la protection du littoral de Saint-Augustin-de-Desmaures, un site jugé prioritaire pour la conservation de sa diversité par la communauté scientifique et les ministères québécois et canadien de l’Environnement, notamment en raison de la présence de plusieurs plantes endémiques ou en situation précaire. L’acquisition de lots de battures de tenure privée et de milieux boisés riverains a permis de protéger près de 400 hectares regroupés au sein de l’aire privée de conservation des battures de Saint-Augustin-de-Desmaures. En parallèle, pour assurer une intendance volontaire de la part des citoyens, la FQPPN a élaboré un plan d’implication du public afin de guider les actions à entreprendre. Dans sa mise en œuvre, plusieurs outils de sensibilisation et des actions concrètes sur le territoire ont été réalisés sur un segment de rive de 10 km. L’ensemble des interventions de la FQPPN visent à assurer une saine gestion d’un territoire humanisé en impliquant plus de cent petits propriétaires riverains et une vingtaine de grands propriétaires qui possèdent près de 13 km2 de terres situées en zone agricole. L’objectif de cet atelier est de vous présenter sommairement la démarche de sensibilisation et d’implication du public entreprise par la FQPPN, certains des outils développés ainsi que leur contexte d’application. Dans les prochaines années, un suivi permettra de mesurer les efforts consentis par la communauté riveraine afin de maintenir, améliorer et restaurer les terrains limitrophes à l’aire privée de conservation. Nous espérons que cette approche inspirera d’autres intervenants de l’estuaire d’eau douce à saumâtre du Saint-Laurent.

D GARDIENS DES ZICO : UN RÉSEAU DE SUIVI DU LOCAL À L’INTERNATIONAL Anne-Marie Turgeon, chargée de projet Biodiversité Nature Québec Le programme international Zones importantes pour la conservation des oiseaux (ZICO) vise à protéger la faune aviaire et son habitat à travers une implication citoyenne. Une ZICO est un site qui fournit des habitats essentiels à une ou plusieurs espèces d'oiseaux pendant au moins une phase de leur cycle de vie. Actuellement, ce sont plus de 10 000 ZICO qui ont été identifiées, cartographiées et documentées dans 178 pays à travers le monde. Au Québec, où près de 100 ZICO sont présentes, Nature Québec travaille de concert avec les groupes locaux pour la conservation de ces sites importants. Le projet Gardiens des ZICO offre une plateforme structurée au sein de laquelle des intervenants peuvent s’impliquer dans une ZICO pour contribuer localement à la conservation des espèces aviaires, des habitats fauniques et de la biodiversité, dans une perspective internationale. Les gardiens des ZICO sont des bénévoles qui effectuent au moins une fois par année le suivi de l’état d’un site, documentent les menaces pour la conservation et contribuent à la mise à jour des fiches descriptives ZICO. Ils peuvent également surveiller les changements relatifs aux populations d'oiseaux et effectuer de la sensibilisation. Le suivi des sites permettra à Nature Québec de se tenir informé des projets ou des perturbations qui pourraient mettre en péril l’équilibre fragile de ces habitats essentiels et de mieux soutenir les groupes locaux dans leurs efforts de conservation. L’objectif à long terme du projet Gardiens des ZICO est de doter chacune des ZICO du Québec d’un gardien qui effectuera un suivi régulier du site. Nature Québec désire ainsi consolider un véritable réseau d’organismes et d’individus œuvrant au sein des ZICO à travers le Québec.

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Cahier du participant —

E RÉPERTOIRE DE MILIEUX NATURELS PROTÉGÉS Jacques Morazain, secrétaire-trésorier Réseau de milieux naturels protégés Afin de bien cerner l’importance de l’action des organismes du secteur privé dans le monde de la conservation, le Réseau des milieux naturels protégés (RMN) a entrepris en 2007 la réalisation d’une base de données sur les milieux naturels du Québec méridional protégés par des intervenants non gouvernementaux. En février 2009, le RMN a rendu accessible au public par Internet la première phase du Répertoire des milieux naturels protégés du Québec, couvrant les trois régions administratives Centre-du-Québec, Estrie et Montérégie. On y a répertorié 197 emplacements distincts d’une superficie de 15 177 hectares constituant 131 sites protégés associés à 44 organismes différents. Depuis, le RMN s’est doté d’un logiciel pour effectuer de façon conviviale et sécuritaire la mise à jour des données du Répertoire. Le RMN est confiant d’obtenir prochainement une réponse favorable à ses demandes de subvention. Dans une deuxième phase, il entend réaliser l’inventaire des milieux naturels de quatre autres régions administratives : Lanaudière, Laurentides, Laval et Montréal. On estime pouvoir y trouver quelques 100 emplacements, constituant 70 sites associés à 50 organismes différents.

F LE LOISIR ORNITHOLOGIQUE POUR LA CONSERVATION DE LA FAUNE AILÉE Le Duing Lang, biologiste à la conservation Regroupement QuébecOiseaux (RQO) Le Regroupement QuébecOiseaux (RQO) a à cœur la promotion de l’ornithologie pour la protection de la faune aviaire ainsi que la conservation de leur habitat. C’est pourquoi il rassemble depuis 1981 plus de 7000 ornithologues répartis dans 30 clubs ornithologiques et plus d’une dizaine d’organismes associés. Grâce à ce réseau solide d’intervenants, il a été possible de recueillir quelques 4 millions d’heures d’observation, créant ainsi des bases de données riches en informations sur les oiseaux du Québec (par exemple banques de données ÉPOQ, sur l’Étude des populations d’oiseaux du Québec, et suivi des sites de nidification des espèces en péril). À leur tour, ces bases de données ont permis de créer plusieurs ouvrages importants pour la faune aviaire du Québec, notamment l’Atlas des oiseaux nicheurs du Québec et la Liste commentée des oiseaux du Québec, et aussi d’identifier des sites d’intérêt pour la conservation des espèces en péril. Ainsi, ces dernières années, le RQO a travaillé en partenariat avec différents organismes (dont Environnement Canada) pour la protection de la faune aviaire en milieu privé. Dans le cadre de cet atelier, vous verrez quelques exemples de projets de conservation réalisés par le RQO de concert avec les ornithologues amateurs. Vous découvrirez également comment les bases de données sur les oiseaux du Québec peuvent servir à planifier ces projets.

Ateliers sur la conservation des milieux naturels 2010

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G J’Y METS MON GRAIN DE SABLE Catherine Denault, directrice, et Robert Boucher, géologue et chargé de projet Attention Fragîles Aujourd’hui, 71 % des côtes madeliniennes sont en érosion et, selon les scientifiques, le scénario le plus probable prévoit, d’ici 2050, un recul de 80 m en moyenne pour les côtes basses sablonneuses et de 38 m pour les falaises rocheuses. Si ces prévisions se confirmaient, de tels reculs causeraient la perte des plus importantes aires d’alimentation et de nidification des oiseaux de rivage et marins de l’archipel. Le projet de restauration dunaire J’y mets mon grain de sable nous engage à favoriser un consensus social à propos de la nécessité de préserver ces habitats, en particulier en contexte de changement climatique. Le fait de mobiliser un individu à agir pour restaurer un milieu crée un lien d’appartenance à la nature qui s’avère durable et porteur. C’est dans cette perspective que nous invitons les publics ciblés à y mettre leur grain de sable cette année.

H LE REFUGE FAUNIQUE DE LA RIVIÈRE-DES-MILLE-ÎLES Anaïs Boutin, biologiste et éco-conseillère Éco-Nature En 1998, le refuge faunique de la Rivière-des-Mille-Îles a été créé à la demande de trois propriétaires fonciers, soit Éco-Nature et les villes de Laval et de Rosemère. Le Refuge comprend des terrains de tenure publique et privée, et est composé principalement d’îles, de rives, de marécages et de marais. Le statut de refuge, décrété par le gouvernement du Québec, a permis de préserver l’intégrité d'habitats fauniques d’importance sur 25 hectares. Éco-Nature a développé une expertise en gestion du territoire en conciliant conservation et mise en valeur, en plus de favoriser l’accessibilité au territoire. En 2010, des démarches sont en cours visant à agrandir le refuge faunique actuel pour qu’il atteigne une superficie d’au moins 300 hectares et comprenne des terrains appartenant à neuf municipalités riveraines. Dans ce contexte, une occasion unique s’offre aux municipalités d'intégrer ce refuge. Nous vous présentons ici les résultats de nos travaux, la démarche entreprise auprès des principaux intervenants, ainsi que les avantages et les défis d’un partenariat d’envergure, une source de fierté régionale.

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Cahier du participant —

LA GRANDE VIRÉE SUR LE TERRAIN Le vendredi 12 mars, de 13 h 15 à 15 h 15 (départ prévu à 12 h 45)

LES MARAIS DU NORD : DES MILIEUX HUMIDES À DÉCOUVRIR Mélanie Deslongchamps, formatrice Association pour la protection de l’environnement du lac Saint-Charles et des marais du Nord (APEL) Pour cette toute première sortie terrain des Ateliers sur la conservation des milieux naturels, nous vous ferons découvrir un milieu naturel enchanteur ouvert au public depuis maintenant 15 ans. C’est en 1989 que l’APEL a entrepris une démarche de protection et de mise en valeur des terres humides des marais du Nord situés au nord du lac Saint-Charles, un secteur sensible et d'une grande richesse faunique. Déjà, une grande partie des terres des marais du Nord avaient été achetée par la Ville de Québec afin de protéger le lac lui-même, sa réserve d’eau potable. Par contre, un secteur nommé la baie Charles-Talbot était toujours détenu par des propriétaires privés. Au début des années 1990, en raison de spéculations de développement d’un projet d’hébergement touristique haut de gamme dans ce secteur, l’APEL a multiplié ses efforts afin de trouver l’argent nécessaire à l’acquisition des terrains bordant la baie Charles-Talbot. En 1991 et en 1998, cette démarche s'est traduite par l'acquisition de propriétés riveraines, en collaboration avec la Fondation de la faune du Québec et le Plan nord-américain de gestion de la sauvagine. Dans le cadre de l’entente de protection, l'APEL s'est engagée à protéger ce territoire et à mettre en valeur la faune et les habitats fauniques qui s'y trouvent. C’est ainsi qu’en juin 1995 les premiers sentiers d'interprétation (1,2 km) étaient inaugurés. En septembre 2002, la réserve naturelle des Marais-du-Nord a été reconnue comme territoire protégé à perpétuité par le MDDEP. Depuis, d’autres terrains ont été acquis dans le même secteur. Ainsi, ce sont 2,6 km2 de territoire qui sont maintenant protégés. Aujourd’hui, les 8 km de sentiers pédestres sont fréquentés par 25 000 visiteurs chaque année. Les marais du Nord constituent un véritable paradis pour s’initier à l’ornithologie (159 espèces répertoriées) et pour pratiquer la photographie de paysages exceptionnels. Le site est accessible toute l’année. Des activités d’interprétation en sentier et en canot rabaska y sont organisées par l’APEL et ses partenaires. Pour en apprendre davantage sur les marais du Nord, visitez le site Internet suivant : http://apel.cc apcable.com

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ATELIERS du vendredi 12 mars et du samedi 13 mars

15 h 45 à 17 h 15 9 h 15 à 12 h 15

NOTES BIOGRAPHIQUES ET RÉSUMÉS

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Cahier du participant —

LES SECRETS DES FIDUCIES D’UTILITÉ SOCIALE, UN OUTIL POUR LA PROTECTION DU MILIEU NATUREL Le vendredi 12 mars, de 15 h 45 à 17 h 15, salle Saint-Castin RÉMI MOREAU Consultant en protection de l’environnement

Société de protection foncière de Sainte-Adèle [email protected] Rémi Moreau est diplômé en droit de l’Université Laval (1971) et a été membre du Barreau du Québec (1974 à 2002). Toute sa carrière a été consacrée à l’assurance de dommages à titre de consultant indépendant pour des assureurs, des courtiers, des avocats ou des assurés corporatifs, et ce sur les plans techniques, juridiques ou documentaires. Site web : www.assurancerecherche.com

Rémi Moreau s’intéresse de près au domaine de l’environnement depuis de nombreuses années. En 1991, il a participé à la fondation de la Société de protection foncière de Sainte-Adèle (OBNL et organisme de charité). Il en a été le président, de sa constitution jusqu’en 2002. Cette association privée, comparable au Land Trust anglais ou américain, a pour mission d’acquérir ou de protéger à perpétuité divers terrains boisés ou marécageux, dans leur état naturel, pour le bénéfice de la collectivité et des générations futures, et ce par divers moyens d’acquisition : achat, donation, servitude de conservation, contrat de gestion, etc. La Société de protection foncière de Sainte-Adèle possède actuellement quatre sites naturels « protégés » au Québec. Elle compte de nombreux membres qui participent à son financement. Son conseil d’administration comprend 15 personnes, qui agissent toutes bénévolement. Il a aussi été membre du premier conseil d’administration du RMN lors de sa constitution en 1993. Il est également consultant en matière de protection des milieux naturels. Il a rédigé un ouvrage intitulé La protection du milieu naturel par les fiducies foncières, publié en 1995 aux éditions Wilson & Lafleur inc. Il a écrit plusieurs articles reliés à la protection des milieux naturels et prononcé de nombreuses conférences sur le sujet de la protection du patrimoine naturel et ses mécanismes. Il a rédigé quelque 300 articles dans la revue Assurances et gestion des risques (HEC Montréal). Depuis 2005, Rémi Moreau collabore activement à certaines décisions et initiatives prises par La Mutuelle des municipalités du Québec, soit à titre de membre de comités (indemnisation, gouvernance, déontologie), soit, depuis 2008, à titre de membre du conseil d’administration. Il s’est intéressé de près à divers

thèmes, notamment les politiques en matière d’eau potable dans les municipalités et les politiques en matière de développement durable. Depuis la fin des années quatre-vingt dix, il s’intéresse particulièrement, dans le cadre de certains mandats, travaux et conférences, aux fiducies d’utilité sociale, une institution régie par le Code civil du Québec, et à leur rôle en matière de protection du milieu naturel.

Résumé de l’atelier L’objectif de la formation est de démystifier les fiducies d’utilité sociale par rapport aux personnes morales à but non lucratif, deux mécanismes qui ont tous deux la finalité de protéger le milieu naturel. Dans un premier temps, le formateur décrira son parcours en matière de protection du milieu naturel, notamment à titre de président fondateur de la Société de protection foncière de Sainte-Adèle (1991 à 2002), puis à titre de membre du premier conseil d’administration du RMN (1993), et enfin à titre de consultant : programme de dons écologiques, programme de reconnaissance de réserves naturelles, constitution de personnes morales à but non lucratif en matière de protection du milieu naturel et constitution de fiducies d’utilité sociale. Dans un second temps, le conférencier fera toutes les distinctions nécessaires entre une personne morale à but non lucratif, constituée sous l’empire de la Loi sur les compagnies, et une fiducie d’utilité sociale, constituée en vertu du Code civil du Québec : caractéristiques, distinctions, points de ressemblance, points de divergence. Dans un troisième temps, une fois tenue pour acquise la nécessité de protéger un milieu naturel, le conférencier identifiera les principales démarches à effectuer de la part d’un organisme et quelques règles d’intendance reliées à la gestion et à la conservation du milieu naturel. Dans un quatrième temps, il expliquera l’origine de la fiducie et de la notion d’affectation dans le Code civil du Québec à partir d’une application concrète liée aux municipalités. Il évoquera quelques difficultés possibles reliées à la cession d’un milieu naturel par une municipalité à un organisme de conservation, et conclura en faveur de la fiducie d’utilité sociale comme étant le moyen le plus approprié, le plus efficace et celui offrant la meilleure protection.

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NOTES PERSONNELLES

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Cahier du participant —

ÉVALUATION DE L’ATELIER LE SECRET DES FIDUCIES D’UTILITÉ SOCIALE, UN OUTIL DE PROTECTION DU MILIEU NATUREL Rémi Moreau Désaccord

Par souci d'amélioration, les organisateurs de cet événement souhaitent connaître vos commentaires sur chacun des ateliers de formation. Ainsi, nous vous serions reconnaissants de remplir une fiche d'évaluation après chaque atelier. Merci du temps que vous accorderez à l'amélioration de cet événement!

QUALITÉ GÉNÉRALE DE L’ATELIER De façon globale, je suis satisfait(e) de cet atelier. L’atelier était bien structuré et facile à suivre. La formation me permettra d’être plus efficace dans mon travail.

QUALITÉ DU FORMATEUR Le formateur est à l’aise avec le sujet traité. Le formateur utilise des moyens didactiques appropriés. Le formateur répond adéquatement aux questions.

QUALITÉ DU CONTENU 1 = Totalement en désaccord 2 = En désaccord 3 = En accord 4 = Totalement en accord

Les informations reçues correspondaient à la description de l’atelier indiqué sur le programme. Le contenu de l’atelier a bien répondu à mes besoins. La documentation remise par le formateur me sera utile.

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PARTICIPEZ À UN NOUVEAU RÉSEAU DE SUIVI DE LA BIODIVERSITÉ ! Le vendredi 12 mars, de 15 h 45 à 17 h 15, salle Saint-Dunstan

MICHEL LEPAGE 2e vice-président

Société Provancher d’histoire naturelle du Canada [email protected] Michel Lepage est détenteur d’une maîtrise en biologie de l’Université Laval. Il a travaillé durant toute sa carrière en tant que spécialiste des oiseaux et de la petite faune pour le gouvernement du Québec. Il a été particulièrement impliqué dans les projets de protection des milieux humides, la gestion du petit gibier et le développement de programmes de suivi de la petite faune. Durant les dernières années de sa carrière, la coordination du dossier des espèces menacées l’a amené à élargir son expertise et à participer aux efforts de protection et de rétablissement des espèces en péril à l’échelle du Québec et du Canada. Il est retraité depuis 2004. Actif au sein de la Société Provancher d’histoire naturelle du Canada depuis 1993, il a coordonné la gestion et le développement du marais LéonProvancher et s’est impliqué dans plusieurs programmes de suivis fauniques, dont celui du Réseau des milieux naturels protégés (RMN).

Résumé de l’atelier En 2007, le Réseau des milieux naturels protégés (RMN) a élaboré un programme de suivi de la biodiversité adapté aux besoins et aux capacités d’intervention de ses membres. Ce programme a débuté en 2008. Il comprend trois niveaux de cueillette d’information : le premier niveau concerne le suivi de six groupes d’espèces : les urodèles, les anoures, les couleuvres, les oiseaux diurnes, les rapaces nocturnes, ainsi que le noyer cendré. Le cycle des inventaires est échelonné sur cinq ans et est répété par la suite. Ce suivi est prévu à long terme pour atténuer les facteurs responsables des fluctuations annuelles des populations et l’impact de l’évolution de la végétation sur ces populations. Le deuxième niveau consiste en l’établissement de listes taxonomiques les plus complètes possibles. Il est conseillé de dresser ces listes par période de cinq ans afin de mieux cerner l’évolution de la diversité des espèces. Les groupes d’espèces suivantes sont particulièrement visés : les champignons, les anoures, les tortues, les mammifères, les oiseaux diurnes (surveillance des marais), les plantes exotiques envahissantes et les espèces menacées. Le troisième niveau concerne des espèces dont l’identification sur le terrain demande la présence de spécialistes. Il se présente sous forme de journées associées à la cueillette de spécimens.

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NOTES PERSONNELLES

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Cahier du participant —

ÉVALUATION DE L’ATELIER PARTICIPEZ À UN NOUVEAU RÉSEAU DE SUIVI DE LA BIODIVERSITÉ ! Michel Lepage Désaccord

Par souci d'amélioration, les organisateurs de cet événement souhaitent connaître vos commentaires sur chacun des ateliers de formation. Ainsi, nous vous serions reconnaissants de remplir une fiche d'évaluation après chaque atelier. Merci du temps que vous accorderez à l'amélioration de cet événement!

QUALITÉ GÉNÉRALE DE L’ATELIER De façon globale, je suis satisfait(e) de cet atelier. L’atelier était bien structuré et facile à suivre. La formation me permettra d’être plus efficace dans mon travail.

QUALITÉ DU FORMATEUR Le formateur est à l’aise avec le sujet traité. Le formateur utilise des moyens didactiques appropriés. Le formateur répond adéquatement aux questions.

QUALITÉ DU CONTENU 1 = Totalement en désaccord 2 = En désaccord 3 = En accord 4 = Totalement en accord

Les informations reçues correspondaient à la description de l’atelier indiqué sur le programme. Le contenu de l’atelier a bien répondu à mes besoins. La documentation remise par le formateur me sera utile.

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COMMENT LANCER UNE CAMPAGNE DE FINANCEMENT ? Le samedi 13 mars, de 9 h 15 à 12 h 15, salle Saint-Castin PAUL MONTMINY Conseiller en développement d’organismes à but non lucratif p aul.m ontmin y@vi deot ron.ca

Résumé de l’atelier

Après une dizaine d'années dans le domaine des affaires culturelles (musées, parcs nationaux et Orchestre symphonique de Québec), Paul Montminy a été directeur du Bureau du soutien financier à l'Université Laval à l'occasion de la grande campagne de souscription de 1984-1989, puis adjoint au président du réseau de l'Université du Québec. Il est travailleur autonome depuis 1993 et travaille à peu près exclusivement avec des organismes à but non lucratif, notamment dans le domaine de l’éducation ou de la culture.

Durant la première partie de l’atelier, les participants feront connaissance avec les caractéristiques de chacune des huit sources de financement possibles pour un OBNL : les subventions d’origine gouvernementale naturellement, mais aussi les subventions privées, les cotisations des membres, les activités-bénéfices, les commandites d’entreprises, les activités de nature commerciale, les dons et enfin les revenus de placement. En comparant ces huit sources avec leur stratégie actuelle de financement, les participants commenceront à se faire une idée de ce qui conviendrait le mieux à leur organisme en particulier.

Les mandats qu’accepte monsieur Montminy sont très variés et essentiellement définis par les besoins des organismes avec lesquels il collabore : recherchiste, animateur, conférencier, formateur, rédacteur, coach, etc. Ses principaux champs d’intérêt sont le financement des OBNL, la gestion des ressources humaines bénévoles, le leadership des conseils d’administration, la mise sur pied et le développement des fondations, l’investissement socialement responsable, l’innovation sociale, la stratégie organisationnelle.

La seconde partie de l’atelier sera consacrée à la conception d’un plan de financement spécifique à chaque organisme. L’accent sera mis sur l’aspect stratégique des premières décisions et sur l’aspect organisationnel des premiers gestes à poser pour démarrer une campagne. Les participants seront invités à carrément commencer la rédaction de la table des matières de leur plan de campagne, de façon à pouvoir commencer au moment opportun la réalisation de la campagne qu’ils auront choisie.

Paul Montminy oeuvre lui-même à titre de bénévole au sein d'organismes à but non lucratif depuis 40 ans. Il a été, entre autres, membre ou président des conseils d’administration des organismes suivants : Corporation de la salle de spectacles Albert-Rousseau, Conseil des monuments et sites du Québec, Institut canadien de Québec, Association des professionnels en gestion philanthropique, Hôpital Laval, Centre canadien de philanthropie, Regroupement des organisations nationales bénévoles, Revitalisation village Saint-Nicolas, Fonds d’aide ChutesChaudière.

Divers outils pratiques seront offerts durant l’atelier.

Il a publié, en 2007, aux éditions du ROPPHMauricie, un ouvrage intitulé La fondatique, l’art et la science du financement des associations, et prépare actuellement un autre ouvrage, cette fois sur les conditions gagnantes pour une assemblée générale annuelle réussie. Il est souvent appelé à donner des formations ou à accompagner des personnes dans des processus de décision. Toutes ses interventions se fondent sur le transfert d’expertise et le développement des capacités d’agir.

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Cahier du participant —

ÉVALUATION DE L’ATELIER COMMENT LANCER UNE CAMPAGNE DE FINANCEMENT ? Paul Montminy Désaccord

Par souci d'amélioration, les organisateurs de cet événement souhaitent connaître vos commentaires sur chacun des ateliers de formation. Ainsi, nous vous serions reconnaissants de remplir une fiche d'évaluation après chaque atelier. Merci du temps que vous accorderez à l'amélioration de cet événement!

QUALITÉ GÉNÉRALE DE L’ATELIER De façon globale, je suis satisfait(e) de cet atelier. L’atelier était bien structuré et facile à suivre. La formation me permettra d’être plus efficace dans mon travail.

QUALITÉ DU FORMATEUR Le formateur est à l’aise avec le sujet traité. Le formateur utilise des moyens didactiques appropriés. Le formateur répond adéquatement aux questions.

QUALITÉ DU CONTENU Les informations reçues correspondaient à la description de l’atelier indiqué sur le programme.

1 = Totalement en désaccord 2 = En désaccord 3 = En accord 4 = Totalement en accord

Le contenu de l’atelier a bien répondu à mes besoins. La documentation remise par le formateur me sera utile.

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LE LEADERSHIP : COMMENT GARDER UNE ÉQUIPE ENGAGÉE ET RESPONSABLE Le samedi 13 mars, de 9 h 15 à 12 h 15, salle Saint-Dunstan CLAUDE HIMBEAULT Formateur, Service aux entreprises

Cégep de Sorel-Tracy, campus de Varennes 1-800-884-4625 cl aude.himbeaul t@cegep st.q c. ca Claude Himbeault cumule plus de dix années d’expérience dans le domaine de la formation. Après une carrière de gestionnaire au sein de différentes organisations, il est intervenu auprès de nombreuses entreprises et organisations pour former leur main-d’œuvre dans les domaines de la gestion, du leadership, des communications et du travail d’équipe. Ses champs d’expertise comprennent aussi l’approche-client interne et externe et le développement organisationnel. Depuis plusieurs années, il offre des formations spécifiques au monde municipal, lesquelles se sont tenues partout au Québec. Il est également l’un des formateurs principaux de la « Préparation à la retraite active » du cégep de Sorel-Tracy. Impliqué socialement, il a travaillé à l’organisation et à l’administration de comités et d’événements dans les domaines communautaire, social et culturel. Excellent communicateur, il privilégie l’aspect pratique en formation et est orienté vers des résultats concrets.

Résumé de l’atelier Avant de nous lier, il nous faut mieux nous connaître — Molière Quand on parle d’une équipe dynamique et performante, on pense souvent à une équipe qui est dirigée par un habile leader. Mais qu’est-ce que le leadership au juste ? Les premières recherches concernant le leadership ont porté sur les qualités personnelles du leader. À la suite de ces recherches, on a remarqué que le leadership n’est pas l’apanage d’un individu typique. On constate, au contraire, qu’il est exercé par des personnes différentes suivant la nature de la tâche à accomplir, la composition de l’équipe, la fonction particulière qui est requise et le moment de la discussion. Il s’ensuit donc que les membres de l’équipe se partagent le leadership globalement puisque celui-ci naît précisément de l’intégration psychologique suscitée par leurs interactions. Comment susciter et entretenir cette « force collective » qui appartient à l’équipe et dont les pôles varient selon les activités, les fonctions et les moments de la vie d’une équipe ? Cet atelier fera le tour de la question en présentant des ingrédients pour garder une équipe engagée et responsable. On y présentera aussi les trucs et secrets du leader pour bien mobiliser son équipe, de même que les qualités essentielles à développer.

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Cahier du participant —

ÉVALUATION DE L’ATELIER LE LEADERSHIP : COMMENT GARDER UNE ÉQUIPE ENGAGÉE ET RESPONSABLE Claude Himbeault Désaccord

Par souci d'amélioration, les organisateurs de cet événement souhaitent connaître vos commentaires sur chacun des ateliers de formation. Ainsi, nous vous serions reconnaissants de remplir une fiche d'évaluation après chaque atelier. Merci du temps que vous accorderez à l'amélioration de cet événement!

QUALITÉ GÉNÉRALE DE L’ATELIER De façon globale, je suis satisfait(e) de cet atelier. L’atelier était bien structuré et facile à suivre. La formation me permettra d’être plus efficace dans mon travail.

QUALITÉ DU FORMATEUR Le formateur est à l’aise avec le sujet traité. Le formateur utilise des moyens didactiques appropriés. Le formateur répond adéquatement aux questions.

QUALITÉ DU CONTENU 1 = Totalement en désaccord 2 = En désaccord 3 = En accord 4 = Totalement en accord

Les informations reçues correspondaient à la description de l’atelier indiqué sur le programme. Le contenu de l’atelier a bien répondu à mes besoins. La documentation remise par le formateur me sera utile.

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FORMATION APPROFONDIE du vendredi 12 mars

et du samedi 13 mars

9 h 15 à 11 h 45 13 h 15 à 17 h 15 9 h 15 à 12 h 15

Inscription obligatoire

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LA CONSERVATION EN TERRES PRIVÉES : LE CHEMIN À PARCOURIR POUR NÉGOCIER DES ENTENTES DURABLES Le vendredi 12 mars, de 9 h 15 à 11 h 45 et de 13 h 15 à 17 h 15 et le samedi 13 mars, de 9 h 15 à 12 h 15, salle de la Tour FRANCINE HONE Biologiste en conservation f r an c i n eh one@ vi de ot r on . c a Diplômée en biologie de l’Université York de Toronto, Francine Hone travaille dans le domaine de la conservation des milieux naturels depuis plus de 25 ans. Elle a consacré une grande partie de son travail à concevoir, développer et mettre en œuvre des projets de conservation, notamment pour le secteur privé et public dont le Service canadien de la faune d’Environnement Canada où elle a travaillé pendant 13 ans. Au cours de ces années, elle a favorisé le développement de nouvelles approches en conservation au Québec, parmi lesquelles la conservation volontaire sur terres privées. De plus, elle a soutenu plusieurs organismes locaux dans leurs démarches d’intendance privée auprès de propriétaires et d’intervenants locaux et régionaux, ce qui a permis de préserver à long terme un grand nombre de milieux naturels exceptionnels. Francine Hone est co-fondatrice de l’organisme Corridor appalachien, un organisme reconnu en 2003 par le ministère de l’Environnement du Québec pour sa contribution à la sauvegarde de la biodiversité du territoire. En 2007, elle a reçu le prix de la fondation Yves Rocher, Femmes de la Terre, pour l’ensemble de son œuvre en conservation de la nature. Aujourd’hui, en plus d’agir à titre de consultante, elle œuvre toujours auprès de plusieurs organismes de conservation.

six dernières années, elle a agi à titre de consultante auprès de nombreux organismes de conservation, dont Corridor appalachien, Conservation de la Nature Canada et plusieurs organismes locaux, afin de mener à terme des dossiers de conservation. Sa connaissance de la démarche de conservation et son expertise dans le domaine des transactions immobilières, en plus de la négociation d’ententes légales, lui ont permis de conclure des ententes de conservation pour plus d’une centaine de dossiers, et ce avec de nombreux propriétaires.

Résumé de la formation Cette formation permettra aux participants d’approfondir leurs connaissances de la démarche nécessaire à la négociation d’ententes légales de conservation sur terres privées. La matière sera présentée sous forme théorique et appuyée par des mises en situation reflétant des expériences concrètes. Les principaux thèmes abordés seront les suivants : 1.

Importance de la connaissance du contexte écologique et socio-économique où se déroule le projet de conservation.

2.

Démarche générale à suivre dans un dossier de conservation (recherche d’informations, utilisation du registre foncier, arpentage, évaluation de la juste valeur marchande, etc.).

3.

Compréhension du droit immobilier dans le contexte d’un dossier de conservation (option d’achat, acte de vente ou de servitude, etc.).

4.

Approche auprès du propriétaire (profil, intérêts, motivation).

TERRI MONAHAN Consultante en conservation Diplômée en communication de l’Université Concordia, détentrice d’un certificat en écologie de l’Université du Québec à Montréal et d’un certificat d’agent immobilier affilié, Terri Monahan œuvre à la conservation des milieux naturels depuis plus de 10 ans. En tant que co-fondatrice de l’organisme Corridor appalachien, elle a participé au développement et à la mise en œuvre d’une stratégie de conservation transfrontalière et en a assuré la gestion à titre de directrice générale au cours des premières années. Depuis les

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ÉVALUATION DE LA FORMATION APPROFONDIE LA CONSERVATION EN TERRES PRIVÉES : LE CHEMIN À PARCOURIR POUR NÉGOCIER DES ENTENTES DURABLES Francine Hone et Terri Monahan Par souci d'amélioration, les organisateurs de cet événement souhaitent connaître vos commentaires sur chacun des ateliers de formation. Ainsi, nous vous serions reconnaissants de remplir une fiche d'évaluation après chaque atelier. Merci du temps que vous accorderez à l'amélioration de cet événement!

Désaccord

QUALITÉ GÉNÉRALE DE L’ATELIER De façon globale, je suis satisfait(e) de cet atelier. L’atelier était bien structuré et facile à suivre. La formation me permettra d’être plus efficace dans mon travail.

QUALITÉ DU FORMATEUR Les formateurs sont à l’aise avec le sujet traité. Les formateurs utilisent des moyens didactiques appropriés. Les formateurs répondent adéquatement aux questions.

QUALITÉ DU CONTENU 1 = Totalement en désaccord 2 = En désaccord 3 = En accord 4 = Totalement en accord

Les informations reçues correspondaient à la description de l’atelier indiqué sur le programme. Le contenu de l’atelier a bien répondu à mes besoins. La documentation remise par les formateurs me sera utile.

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CONFÉRENCE DE FERMETURE

COMMENT RELEVER LES DÉFIS ET LES SURMONTER ? Le samedi 13 mars, de 13 h 45 à 15 h 15, salle Saint-Castin

GEORGES BROSSARD Bureau de conférenciers Orizon Téléphone : (514) 845-1111 www.orizon.ca

Grand communicateur, Georges Brossard a son actif de nombreuses conférences en entrepreneurship, motivation, gestion, passion, ainsi que sur l'environnement, la terre, l'éducation, le devenir des jeunes et le rôle des parents. D’abord formé comme notaire, métier qu'il a exercé pendant quinze années à Brossard, il est maintenant surtout connu pour son cheval de bataille : réconcilier les humains avec le monde des insectes et rendre l'entomologie accessible à tous. Pour cela, il lui fallait un lieu : c'est ce qui l'a poussé à fonder l'insectarium de Montréal, ainsi que ceux de Shanghai, de TerreNeuve, de la NouvelleOrléans et de Québec. Il s'est d'ailleurs mérité le Magnolia Blanc de la ville de Shanghai, l'une des plus hautes distinctions décernées à un étranger hors de la Chine. Il a voyagé dans plus de 140 pays à travers le monde et amassé une spectaculaire collection d'insectes de plus de 500 000 spécimens. Il a d’ailleurs fait don d’une collection personnelle d'insectes à la Ville de Montréal en 1989, lors de la fondation de l’Insectarium. Georges Brossard est membre de l’Ordre du Canada et de l’ordre du Québec. Il a reçu la médaille du Jubilé de la Reine. Il est récipiendaire de la médaille Louis-Riel. Il a reçu deux doctorats honoris causa en sciences : l’un de l’Université du Québec à Trois-Rivières et l’autre de l’Université McGill. Il est à l’origine de magnifique film de Léa Pool, Le Papillon bleu. Il a été concepteur, animateur et acteur

principal de la série Insectia, vendue dans 161 pays (350 millions de téléspectateurs par semaine). Il est aussi l’auteur d’une série télévisée de 20 épisodes, Mémoires d’insectes. Georges Brossard répète à qui veut bien l’entendre que les insectes ont influencé sa vie. Aujourd’hui encore, à 70 ans, il est plus actif que jamais et son plus grand plaisir est de partager avec le plus de gens possible sa passion de la vie, sa vision de la réussite personnelle et professionnelle, ainsi que son sens de la motivation. « Mon amour des animaux et de la nature influence ce que je raconte. », dit-il.

Il est nourri par les commentaires des gens qui le rencontrent après ses conférences. Il est persuadé qu’il faut toujours croire en ses rêves et apprendre à agir différemment, faire de nouvelles choses, créer, qu’il faut vivre ses passions et aller jusqu’au bout de ses idées. Même s’il adore les jeunes, leur parler, discuter avec eux, bâtir l’élite de demain, il est convaincu qu’il n’y a pas d’âge pour partir à la réalisation d’un rêve. Il a d’ailleurs encore plein de projets en tête, des projets d’écriture entre autres. Écouter parler Georges Brossard, c’est comme écouter la vie elle-même à travers ce qu’elle a de plus pur et éternel : le cycle de la vie.

Ateliers sur la conservation des milieux naturels 2010

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Cahier du participant —

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Comment citer ce document : Nature Québec, 2010. Ateliers sur la conservation des milieux naturels. Cahier du participant à la rencontre des 12 et 13 mars 2010, Québec. 32 pages. Photographies en page couverture et en dos : (1) Arif Akin, (2) Dany Coulombe, (3) Daniel Limoges, (4) Michel Aubry, (5) Gilles Choquette, (6) Lise Deserres, (7) Gaétan Fontaine, (8) Mircea Costina, (9) Martin Gamache, (10) Antonio Rizi Édition : Héloïse Fernandez Mise en page et révision : Marie-Claude Chagnon Imprimé sur papier Rolland Enviro. Contient 100 % de fibres post-consommation. Sans chlore. Accrédité Choix environnemental et FSC recyclé. ISBN : 978-2-923567-99-0 (Imprimé) ISBN : 978-2-923567-98-3 (pdf)

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