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1 juin 2010 - (platelet rich factor) est posé dans la zone de résection. Toujours dans le but de minimiser la repousse anarchique du névrome d'amputation, ...
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IM2S News n°22

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mars - avril 2010

Mars - Avril 2010

IM2S News # 22 La lettre d'information de l'Institut

Prochains Cours de pathologie chirurgicale

6

ème

   1er juin 2010

Métatarsalgies et syndrome du IIème rayon Dr Michel MAESTRO

7

ème

   6 juillet 2010

Ostéotomie - Prothèses unicompartimentales Prothèses totales du genou : arbre décisionnel Dr Julien CAZAL

Pour tout renseignement :

News

Tél. (+377) 99 99 10 36

La maladie de Morton Pôle Pied IM2S Dr Michel MAESTRO Chirurgie Orthopédique et Traumatologique Président de l’Association Française de Chirurgie du Pied (AFCP)

Dr Bruno Ferré Dr Julien CAZAL

C

aractérisée déjà en 1845 et décrite par le Dr Morton en 1876, la maladie de Morton ou métatarsalgie de Morton est aussi connue sous le nom de névrome de Morton ou plus simplement aujourd'hui «c’est un Morton». C’est une douleur du pied qui représente un motif très fréquent de consultation en médecine générale, ostéopathie, rhumatologie, et bien sûr en podologie.

Cette affection touche surtout la femme (9 fois sur 10) , à l’age ménauposique, mais elle peut se voir de 20 à 80 ans aussi chez l’homme. Elle touche en général un pied mais parfois les deux (1 fois sur 5). Sa localisation principale est le 3ème espace intermétatarsien, elle peut se voir au niveau du 2ème, plus rarement du 4ème et exceptionnellement au niveau du 1er

Retrouvez tout l’IM2S sur notre site internet

www.im2s.mc

Sa clinique doit être bien analysée car parfois déconcertante. Il s'agit d'un syndrome associant plusieurs symptômes et signes :  La douleur est le maitre symptôme.

Typiquement caractérisée par l'apparition de douleurs particulièrement vives, ressemblant à des brûlures et dont la source se situe au niveau du troisième ou du deuxième espace inter-métatarsien , c’est à dire à la racine des orteils. Cette douleur irradie sur les faces adjacentes des orteils. Elle est déclenchée quand la patiente est en position debout et surtout à la marche. La patiente est alors obligée de se déchausser, ce qui est caractéristique. Elle ne peut plus porter de chaussures trop étroites et à talons hauts.  Suite en page 2

3ème espace inter- métatarsien ractérisée par l'apparition de douleurs particulièrement vives, ressemblant à des brûlures et dont la source se situe au niveau du troisième ou du deuxième espace inter-métatarsien , c’est à dire à la racine des orte

 Chaussure trop étroite pour l’avant-pied Pour suivre toute l’actualité de notre Institut. Suivez-nous sur Twitter

twitter.com/IM2S

IM2S - Partenaire du 13ème Open junior de Cap d’Ail Pour sa 13ème édition, l’Open Junior de Cap d’Ail a réuni les meilleurs espoirs de tennis mondiaux. Ce tournoi est très prisé car il compte pour les championnats du monde junior. Il s’agit donc d’un tremplin pour les étapes suivantes : Roland Garros ou Flushing Meadow. Un partenariat avec l’IM2S a été mis en place afin d’assurer la prise en charge médicale de ces jeunes joueurs en cas de blessure. E. CAVERNES

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MEDICAL La maladie de Morton

De façon moins typique il peut s’agir de simples douleur d’un orteil, de douleurs plantaires, voire du talon ou du mollet. Rarement ce sont des paresthésies (sensations bizarres désagréables) mal localisées.  Les signes d’examens sont pauvres ou bien au contraire typiques avec : •

Une douleur déclanchée par la mise en hyperextension des orteils (véritable signe de Lasègue par étiremment du nerf "bloqué")



Une hypo-esthésie (perte de sensibilité) cutanée des faces contigues des orteils de l’espace concerné





Signe dynamique : Lorsque le patient marche il adopte parfois une attitude antalgique c'està-dire une gestuelle d’esquive pour éviter de charger la zone douloureuse et ainsi pour ne pas souffrir. L’examen global ne doit pas être oublié, en particulier la recherche d’une obésité, d’une rétraction des muscles de la chaine postérieure (gastrocnémiens), d’un trouble de la marche, rechercher la force de grasping des orteils (l’appui pulpaire soulage les têtes)

En position debout on constate parfois un écartement des orteils concernés, une déformation en griffe du ou des orteils peut être associée ou au contraire une rectitude peut se voir.

 grasping des orteils Le diagnostic positif est parfois difficile d’autant que d’autres pathologies peuvent porter à confusion et parfois y être associées. Seul l’examen clinique minutieux pourra éclaircir la situation, en effet, le névrome de Morton ne doit pas être confondu avec d’autres affections comme : •

Des métatarsalgies de cause biomécanique, la douleur étant plus localisée sous les têtes métatarsiennes ou à l’articulation métatarsophalangienne. Celle ci pouvant présenter une instabilité avec un épanchement (syndrome du deuxième rayon)



Une bursite du pied : inter-métatarsienne (souvent associée avec "le Morton") ou plus rarement sous métatarsienne (rechercher une maladie inflammatoire)



Une fracture des os sésamoïdes du pied (la douleur de ces fractures est très localisée)



Une fracture des os de l’avant pied (anamnèse et point douloureux exquis)

trajet des nerfs plantaires

 écartement des orteils en position debout



Un corps étranger passé inaperçu



Un œil de perdrix



Une affection dermatologique (verrue plantaire)…

Si au terme de l’examen un doute persiste , on pourra demander l’aide des examens paracliniques. Les examens de laboratoire avec l'hémogramme ainsi que la mesure de la vitesse sédimentation et la recherche d'anticorps antinucléaires permet d'éliminer des affections rhumatologiques ou une infection. En aucun cas il faudrait aller à la facilité du raisonnement simpliste suivant : douleur d’avant-pied = "Morton" = IRM

La palpation d’une masse plus ou moins dure entre deux orteils à leur racine

Le doigt de l’examinateur peut refouler cette masse qui est mobile vers le haut , c’est à dire la face dorsale du pied. L’autre main presse les têtes métatarsiennes transversalement pour les rapprocher (à la manière de chaussures trop étroites) et peut alors percevoir un "clic" ou ressaut caractéristique qui déclanche parfois une douleur vive rappelant la symptomatologie. C’est le signe de Mulder. •



L’examen radiographique comparatif des deux pieds en charge est le complément indispensable de l’examen clinique. Il peut être enrichi par des incidences spéciales de ¾ et tangentielles. L’examen échographique effectué par un opérateur entrainé en particulier aux manœuvres dynamiques est aujourd’hui un affinage de l’examen clinique pour la précision diagnostique et la mesure de la lésion. Il permet aussi nous le verrons la réalisation d’infiltrations guidées. L’IRM est théoriquement l’examen de choix pour l’exploration des parties molles mais aussi elle permet d’éliminer les pathologies annexes possibles. Toute fois sa fiabilité dans le diagnostic du "Morton" est parfois malmenée dans les formes évoluées à dominance fibreuse.

 image IRM : éléments inflammatoires avec bursite inter-métatarsienne du 3ème espace.

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MEDICAL La tuméfaction du "névrome de Morton" est en général située en avant de ce ligament et entre les articulations métatarsophalangiennes  image IRM de "Morton" du 3

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Les causes Aujourd’hui la maladie de Morton n’a pas livré tous ses secrets en particulier quant à la présence des microfibrilles endoneuronales. De multiples facteurs ont été évoqués :

espace

La scintigraphie osseuse peut être utile si l’on suspecte un contexte inflammatoire

Chaque nerf surmonté par la bourse séreuse intermétatarsienne à laquelle il adhère parfois, est accompagné d’une artère qui court entre les deux. Artère et nerf accompagnés de graisse passent dans un canal osteo-fibreux dont le toit est formé par le puissant ligament inter-metatarsien.

• • • • •

anatomiques (fixité du nerf) inflammatoires vasculaires ischémiques compressifs mécaniques

Il semble que la théorie de la compression ou striction du nerf soit en corrélation avec les lésions microscopiques.

Au plan anatomo-pathologique : Il ne s'agit pas au sens strict du terme d'un névrome (correspondant une masse de fibres nerveuses) car le nombre des fibres oedème n’est pas modifié.

fibre nerveuse

NERF DANS SON ENVELOPPE (epinevre)

(andonevre)

de l'endonèvre

 temps tardif

Quelles sont les lésions observéeS dans la maladie de Morton

On constate des lésions différentes en fonction de l’ancienneté des troubles cliniques : •

au début on constate un oedème de l'endonèvre qui est la membrane de tissus conjonctif lâche entourant chaque fibre nerveuse. Cette phase serait réversible et peut expliquer la guérison spontanée.



après un an : Le nerf est progressivement remplacé par des éléments fibreux et perd ses qualités de transmetteurs et il devient dur et inélastique.

Au plan anatomique : C’est une atteinte du nerf inter-digital (nerf situé entre les os constituant le métatarse c'est-à-dire les os de l'extrémité du pied) juste avant sa division en deux branches qui innervent les faces latérales de 2 orteils contigus . Au niveau du 3ème espace le nerf inter-digital a une double origine formé par moitié du nerf plantaire médial et par l’autre moitié du nerf plantaire latéral. Cela le rend plus fixe que ses voisins et plus vulnérable.

 coupe coronale de l’avant-pied au niveau du tunnel osteo-fibreux inter-metatarsien

FASCICULE nerveuX (périnevre)

A ce stade les infiltrations cortisonées n’ont plus d’effet.

BOURSE SEREUSE

Le traitement Au début des troubles, le traitement conservateur est de mise. Il associe :

TENDON



Les médications antalgiques et antiinflammatoires non stéroîdiens

LIGAMENT INTER-METATASIEN



Les modifications du chaussage (non compressif)

NERF ET SES VAISSEAUX



Les applications locales de chaleur ou de froid apportent quelquefois un bénéfice au patient et un soulagement



L'évitement des activités générant la douleur doit être proposé



Le port de semelles orthopédiques, d’un écarteur d’orteils

COUSSINET GRAISSEUX PEAU SOL

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MEDICAL La maladie de Morton



La pratique de kinesithérapie pour assouplir les muscles postérieurs et renforcer les fléchisseurs d’orteils, les massages plantaires, les ultrasons sur la zone algique

moulée de protection plâtrée est mise en place pour 8 jours. L’évitement de l’appui sur l’avant pied est recommandé pour 3 semaines. Une quinzaine de séances d’ ultrasons à visée desinfiltrante sont prescrits après le quinzième jour.

• La mésothérapie peut être essayée, elle ne comportera pas de corticoïdes •



Les infiltrations de corticoïdes sont classiquement utilisées. Le placement correct de l'aiguille pour l'injection est recommandé sous contrôle échographique. Alcoolisation et phénolisation sont utilisées par certains autres auteurs.

Quand les traitements précédemment cités sont insuffisants il est parfois nécessaire d'intervenir chirurgicalement deux procédés sont en général pratiqués : 1. soit libération nerveuse seule par section du ligament inter-metatarsien et résection de la bourse séreuse quand elle est hypertrophique : si la lésions est de faible diamètre et relativement récente. Cela donne de bons résultats même si le ligament inter-metatarsien se reconstitue. 2. soit en procédant à l'excision de la lésion. Cela sera proposé devant une lésion ancienne évoluant depuis plus d’un an et faisant plus de 5mm de diamètre à l’echographie, c’est à dire ayant peu de chance de regresser. La technique porte le nom de neurectomie. Celle ci est en général effectuée par voie dorsale avec comme précédemment section du ligament inter-metatarsien et résection de la bourse séreuse quand elle est hypertrophique. La voie plantaire expose au risque de cicatrice hperkératosique douloureuse et très difficile à traiter. La voie endoscopique est aussi utilisée.

 "névrome" faisant saillie avant la section du ligament inter-metatarsien

Dans notre pratique à l’IM2S L’intervention est réalisée sous anesthésie locorégionale avec garrot pneumatique à la cheville et avec loupes chirurgicales. La voie d’abord est mini-invasive dorsale avec section du ligament inter-metatarsien et résection de la bourse séreuse quand elle est hypertrophique. Il ne faut pas oublier que la résection de la lésion oblige à l’amputation du nerf interdigital et va donc laisser persister un névrome d'amputation (en anglais amputation neuroma). Celui-ci ne doit pas faire une cicatrice excessive s'accompagnant d'un tableau douloureux. C'est l'extrémité proximale c'est-à-dire celle orientée vers les centres nerveux qui est concernée. Pour cela il est recommandé de sectionner le nerf le plus haut possible sans le traumatiser et afin qu’il soit situé dans une zone de non appui au sein des tissus mous. Aussi avant sa section proximale, le nerf est infiltré de Xylocaîne et coagulé au bistouri électrique bipolaire (pour éviter les brulures de proximité). Avant la fermeture et après la réalisation de l’hemostase , un coagulum autologue de PRF (platelet rich factor) est posé dans la zone de résection. Toujours dans le but de minimiser la repousse anarchique du névrome d’amputation, une semelle

Sur 45 patients opérés de mars 2006 à mars 2009, 28 patients ont été revus et les autres ont répondu à un questionnaire, 5 n’ont pas répondu. On a pu constater 85% de bons et excellents résultats, 10% de résultats moyens et 3,4% de mauvais résultats. Tous les névromes ont étés confirmés par l'examen anatomo-pathologique. Cela est en accord avec les meilleurs résultats publiés dans la littérature. Les cas de récidive sont donc possibles et bénéficieront d'un traitement médical symptomatique tel qu'il est décrit ci-dessus. Parfois une intervention chirurgicale est à nouveau nécessaire, une nouvelle résection associée si besoin à un tubing veineux, c'est à dire un enfouissement de l'extrémité du nerf dans une veine . Mais il faut signaler que le taux d'échec est relativement important (environ 30%).

Conclusion Lorsque la chirurgie est nécessaire (lésion de plus d’un an et relativement volumineuse ne répondant pas au traitement médical), elle permet, dans environ 85% des cas une guérison définitive de la maladie. Dans certains cas on constate par la suite une hypoesthésie (perte de la sensibilité) liée à la résection du « névrome ». Celle-ci n'est pas gênante en général et peut récupérer dans l’année qui suit  Pour tous rendez-vous ou renseignements complémentaires, vous pouvez contacter le :

(+377)

99 99 10 21

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PROCHAINES MANIFESTATIONS Cours de pathologie chirurgicale de l’IM2S L’Equipe Médicale de l’IM2S organise de nouveaux Cours de Pathologie Chirurgicale pour l’année 2010. Tous les premiers mardis du mois, de 19h30 à 21h au sein de l’IM2S, une nouvelle pathologie sera présentée et débattue. Le nombre de places étant limité, merci de bien vouloir confirmer votre présence par téléphone ou email et de préciser le cours auquel vous souhaitez participer.

8

07 SEP

Salle du Conseil D. Ravera AU H4 DE L’IM2S 11, avenue d’ostende 98000 MONACO

5

ème

04 MAI

6

Responsable scientifique

ème

01 JUIN

dR bruno lussiez

7

ème

06 JUIL

Pour toute inscription ou renseignements complémentaires veuillez contacter :

ACCREDITATION 8 CREDITS POINTS

Réparation de la coiffe des rotateurs : Arbre décisionnel

ème

9

Ligament croisé antérieur : Arbre décisionnel

Hernies discales lombaires

ème

Dr Bernard MASSINI

05 OCT

Dr Bernard SCHLATTERER

10

Métatarsalgies et syndrome du II ème rayon

ème

Tendinopathies autour du coude Dr Bruno LUSSIEZ

02 NOV

Dr Michel MAESTRO

11

Ostéotomie - Prothèses unicompartimentales Prothèses totales du genou : Arbre décisionnel Dr Julien CAZAL

Instabilités et ligamentoplasties de la cheville

ème

07 DEC

Dr Michel MAESTRO & Dr Julien CAZAL

Tél. (+377) 99 99 10 36 [email protected]

Emilie CAVERNES

FMC

Dr Nicolas JACQUOT

samedi 29 mai 2010

1 Journée Monégasque  de Chirurgie du Pied ère

Organisé par le

Dr Michel MAESTRO Président de l’Association Française de Chirurgie du Pied (AFCP) et du Pôle Pied de l’IM2S

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Dr Bruno FERRé

Secrétaire adjoint de l’AFCP

Pour toute inscription ou renseignements complémentaires veuillez contacter :

Dr Julien CAZAL

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Emilie CAVERNES (+377)

99 99 10 36

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[email protected]

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MONACO Crédit photo : Charly Gallo pour le Centre de Presse

Signature des accords de Santé

Partenariat avec quatre structures Princesse Grace, le Centre d’Imagerie Médicale et secteur social. l’Institut Monégasque de Médecine et Chirurgie Trois axes sont développés : la santé primaire, la de soins monégasques

Sportive. Ces accords s’inscrivent dans la politique de lutte contre les pandémies et les maladies négligées Le 30 mars 2010, S.E.M. Franck Biancheri, Conseiller coopération au développement du Gouvernement ainsi que le développement de partenariats de Gouvernement pour les Relations Extérieures Princier qui a fait de la santé son domaine hospitaliers. et pour les Affaires Economiques et Financières d’intervention prioritaire. Ces accords ont pour objectif d’encadrer et de Internationales, a signé quatre accords de santé Avec une Aide Publique au Développement de 10M€ renforcer des partenariats déjà existant avec les avec les principaux établissements monégasques : pour l’année 2010, la Coopération monégasque 4 plus importantes structures médicales de la le Centre Cardio-Thoracique, le Centre Hospitalier consacre plus de 5M€ au domaine de la santé et du Principauté. Etaient réunis autour de S.E.M. Franck Biancheri pour la signature de ces accords :  M. Stéphane VALERI, Conseiller de Gouvernement pour les Affaires Sociales et la Santé  Dr Vincent DOR, Président Délégué, et M. Guy NERVO, Directeur du Centre Cardio-Thoracique de Monaco (CCM)  Dr Vincent DOR, Président, Dr François Bourlon, cardio-pédiatre, et M. Jean DESIDERI, Trésorier de l’association d’Etudes et de Recherche du CCM  Mme Géraldine GUILLON-NOBLET, Directeur des Affaires Médicales, de la Coopération Internationale et de la Recherche du Centre Hospitalier Princesse Grace  Dr Michel-Yves MOUROU, Directeur du Centre d’Imagerie Médical de Monaco  Dr Philippe BALLERIO, Directeur Médical de l’Institut Monégasque de Médecine et Chirurgie Sportive

Création d’une nouvelle instance propre à l’IM2S : le CMSI - Comité de Management des Soins Infirmiers Missions

COMPOSITION

• Création, développement, diffusion, application de la politique de soins de l’IM2S en lien avec les orientations de la politique générale de la Direction Générale

• Rapport régulier d’activité à la Direction Générale : - activité soignante - activité du CMSI - indicateurs divers

Réunion de ses membres chaque vendredi à 12h.

• Résolution des d’organisation

• Organisation des remplacements - Etude des plannings

 D. ZUNINO (Présidente)

problèmes

en

termes

• Organisation de la prise en charge des patients en général, et sur la semaine à venir (prévisions)

• Rédaction d’une fiche action à chaque réunion, consultable sur intranet

• Prise en compte des unités de rééducation et de SSPI (réveil) : invitation mensuelle des responsables à la réunion

• Travail sur différents projets : ratios de personnel, amélioration de l’accueil etc...

• Participation à la certification iso 9001 14001

• Communication de résultats à la CME

 C. DELEAGE (Présidente adjointe)  C. MARTEL (Secrétaire)  D. BOTTERO

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MONACO

Partenariat avec l’ASM Rugby L’ ASM Rugby a signé un partenariat avec l’IM2S - Institut Monégasque de Médecine et chirurgie Sportive - dans le but d’assurer un suivi médical optimum pour l’Ecole de Rugby et son équipe sénior. Ce partenariat permettra à chacun de bénéficier d’un accès aux soins rapide et efficace avec les médecins et spécialistes de l’Institut. Ces soins concernent la prise en charge de pathologies osteo-articulaires exclusivement. Crédit photos ASM Rugby : Valentina De Gaspari

Projets de Développement Durable IM2S 2010 Au cours de la semaine nationale consacrée au Développement Durable (du 5 au 11 avril), la Direction des Risques de l’IM2S, soutenue par la Direction Générale, a proposé à l’ensemble de ses salariés de participer à un concours interne. Il s’agissait de présenter un projet envisageable au sein de l’IM2S, dans le cadre du développement durable. Chaque proposition a été exposée par les candidats et écoutée par un jury composé du Directeur de l’établissement, le Dr BALLERIO, de la Directrice des Soins, Mme ZUNINO et de la Responsable qualité, Melle MARTEL. Les critères pris en compte étaient la pertinence, la faisabilité et l’originalité du projet. Le gagnant du concours est un infirmier du bloc opératoire, Rui LOUREIRO qui a présenté le projet suivant : Set de badigeon : mise en place d’un tri sélectif au niveau du bloc opératoire, et sensibilisation du personnel sur l’utilisation de la bétadine. Néanmoins, la Direction de l’IM2S a également décidé d’accompagner progressivement les autres projets par les candidats pour leur mise en place. Vous pouvez retrouver cette liste complète sur notre site internet www.im2s.mc.

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MEDICAL

ANNUAIRE IM2S

Traitement par injection de concentré plaquettaire autologue ou facteurs de croissance

 STANDARD

(+377) 99 99 10 00

 URGENCES TRAUMATOLOGIQUES

(+377) 99 99 10 20

KINE / REEDUCATION : ...... (+377) 99 99 10 10 IMAGERIE : .............................. (+377) 99 99 10 52 FACTURATION : ..................... (+377) 99 99 10 32

Se faire traiter par son propre sang...pourquoi ?

Comment est réalisée cette thérapeutique ?

L’injection de concentré plaquettaire autologue (ou facteurs de croissance) est un traitement alternatif, naturel et innovant. Le principe de ce traitement est simple : il consiste à amener ces facteurs de croissance dans des zones très peu vascularisées que sont les tendons, les ligaments, les muscles et les cartilages lésés afin de stimuler leur réparation, via la néovascularisation, la synthèse du collàgène, et l’activation des cellules réparatrices.

La réalisation de ce traitement se fait lors d’une consultation dont la durée varie de 30 à 45 minutes. Tout d’abord un prélèvement de 10 à 60 ml de votre sang est effectué, c’est à partir de ce prélèvement que vos plaquettes vont être isolées et concentrées. C’est ensuite ce concentré plaquettaire qui va être injecté au cours de cette même consultation au niveau de votre lésion.

QuelleS sont les indications ? Les tendinopathies : en initiant les processus de cicatrisation défaillants au niveau des tendons lésés, les facteurs de croissance amènent une nouvelle arme thérapeutique très intéressante dans le traitement des tendinopathies d'achille, des tennis elbow,... voire des atteintes de la coiffe des rotateurs au niveau de l'épaule. Les ruptures tendineuses peuvent également bénéficier de ce traitement.

prélèvement sanguin après centrifugation Plasma pauvre en plaquettes

Concentré plaquettaire riche en facteurs de croissance

Globules rouges

Les lésions ligamentaires ou entorses : les facteurs de croissance vont permettre une cicatrisation plus rapide et de meilleure qualité lors des lésions ligamentaires partielles ou totales (entorses de la cheville, du ligament latéral interne du genou...). Les lésions musculaires : les facteurs de croissance vont permettre une reprise plus précoce des activités sportives en raccourcissant les délais de cicatrisation. Arthrose et lésions cartilagineuses : la stimulation des cellules cartilagineuses par les facteurs de croissance fait de cette technique un atout supplémentaire dans la prise en charge de l'arthrose. Les lésions méniscales : Les effets délétères de la méniscectomie sur le cartilage ne sont plus à démontrer. L’intérêt des facteurs de croissance dans cette indication est de favoriser la cicatrisation lorsque la lésion méniscale est limitée.

Pour tous rendez-vous ou renseignements complémentaires, vous pouvez contacter le :

(+377)

99 99 10 24

IM2S Concept © PBA 2010 - création Laurent PINAUD

Quels sont les risques ? L’injection de concentré plaquettaire autologue (ou facteurs de croissance) a la réputation d’être une intervention bénigne. Contrairement aux infiltrations de corticoïdes, les infiltrations de facteurs de croissance n’ont pas d’effet délétère sur le tendon. Le risque le plus fréquemment rencontré est la douleur.

Quels sont les inconvénients ? L'inconvénient majeur de cette technique est sont coût (300 à 500 euros selon les pathologies) non pris en charge par les caisses sociales. Il existe une possibilité de prise en charge par certaines mutuelles. Le coût élevé de cette technique est dû à l'utilisation de kits stériles permettant un isolement des plaquettes tout en respectant les normes d' hygiène et de sécurité en vigueur. L’utilisation de ces kits en pratique courante semble incontournable par rapport à la réglementation médico légale d’une part, et par rapport à la sécurité des patients d’autre part.

CHIRURGIENS : Dr ARNALDI : .....................(+377) 99 99 10 21 Dr BALLERIO : .....................(+377) 99 99 10 22 Dr CAZAL : .............................(+377) 99 99 10 28 Dr CHASTANET:................(+377) 99 99 10 18 Dr FERRE : ..............................(+377) 99 99 10 21 Dr HOVORKA : ...................(+377) 99 99 10 29 Dr JACQUOT : ....................(+377) 99 99 10 22 Dr LUSSIEZ : ........................(+377) 99 99 10 13 Dr MAESTRO : ..................(+377) 99 99 10 21 Dr MANDRINO : ................... 04 97 00 18 02 Dr MASSINI : .......................(+377) 99 99 10 29 Dr PITTALUGA:..................(+377) 99 99 10 18 Dr RENAUD : ........................(+377) 99 99 10 13 Dr SCHLATTERER : ......(+377) 99 99 10 30

MEDECINS : Dr BERMON : .....................(+377) 99 99 10 24 Dr BERTHET : .......................(+377) 99 99 10 55 Dr BRUNETTO :.................(+377) 99 99 10 24 Dr CAMPI : ..............................(+377) 99 99 10 23 Dr DELCOUR ........................(+377) 99 99 10 23 Dr PARISAUX : ....................(+377) 99 99 10 24 Dr RAFFERMI : ..................(+377) 99 99 10 34

ANESTHESISTES : Dr MASCHINO : ..............(+377) 99 99 10 14 Dr OULD : ................................(+377) 99 99 10 14 Dr VARE : ..................................(+377) 99 99 10 14

Taux de réussite

MEDECINS URGENTISTES :

Les taux de bons résultats sont d’environ 70 à 80% selon les études. Certaines affections récalcitrantes peuvent nécessiter 2 à 3 traitements successifs.

Dr BERTRAND : ...............(+377) 99 99 10 20 Dr REPIQUET : ....................(+377) 99 99 10 20

Mise en place à l’IM2S d’une étude financée par le Centre Scientifique de Monaco

Dr ROUSSET : .....................(+377) 99 99 10 34

Intérêt des facteurs de croissance dans la prise en charge des tendinopathies du coude. 2 groupes de patients présentant des tennis elbow chroniques vont être comparés en double aveugle. Groupe 1 : traitement par injection de corticoïdes. Groupe 2 : traitement par injection de facteurs de croissance. Les frais relatifs à cette étude sont entièrement supportés par le Centre Scientifique de Monaco (CSM). Les patients souhaitant être inclus dans cette étude peuvent se renseigner auprès du secrétariat du Dr Parisaux et du Dr  Bermon.

 Dr Jean-Marc PARISAUX Spécialiste en Médecine physique et Réadaptation Médecine et Traumatologie du Sport

 Dr Stéphane BERMON Médecine et Traumatologie du Sport Physiologie de l’Exercice

PHLEBOLOGUE : OSTEOPATHE : JP. RINGWALD : ................(+377) 99 99 10 30

PODOLOGUES : F. FREROT : ............................(+377) 99 99 10 26 D. MEYER : ..............................(+377) 99 99 10 26

NUTRITIONNISTE : S. OLIVIE : ...............................(+377) 99 99 10 26

[email protected] URGENCES IM2S (+377)

99 99 10 20

8H / 20H - 7/7 jours

www.im2s.mc