bilan et perspectives

Le dynamisme qui entoure notamment la finance, les assurances, les services ...... Reconstruction du manège militaire ... Fraises de l'Île d'Orléans Québec inc.
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BILAN ET PERSPECTIVES Région métropolitaine de Québec

2013 2014

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BILAN ET PERSPECTIVES Région métropolitaine de Québec

2013 2014

TABLE DES MATIÈRES Méthodologie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .2 Note aux lecteurs. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .2 Sommaire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .3 Croissance économique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .4 Pouvoir d’achat . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .6 Marché du travail . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .8 Investissement non résidentiel . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10 Marché de l’habitation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12 Démographie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14 Tourisme . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16 Annexe 1

Principaux indicateurs économiques de la RMR de Québec. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .18

Annexe 2

Liste des principaux investissements non résidentiels en cours et annoncés dans la RMR de Québec . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 20

Annexe 3

Liste des principaux employeurs privés par secteur d’activité dans la RMR de Québec . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .22

Glossaire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .23

3

MÉTHODOLOGIE L’étude Bilan et perspectives économiques pour la RMR de Québec - 2013-2014, réalisée par Québec International, dresse le portrait des principaux indicateurs économiques qui permettent d’évaluer la performance de la région. Elle porte un regard objectif sur les résultats obtenus en 2013 et avec ceux que nous prévoyons pour 2014. L’étude permet également de comparer l’évolution d’un certain nombre de variables économiques de la région avec celles de sept autres régions métropolitaines du Canada : Montréal, Toronto, Ottawa, Winnipeg, Calgary, Edmonton et Vancouver. Notre choix s’est porté sur ces régions de référence parce qu’elles font partie, comme Québec, des huit plus grandes régions métropolitaines du Canada et parce qu’elles présentent une économie diversifiée comparable à celle de la RMR de Québec. Sept thématiques ont été retenues pour cette analyse : la croissance économique, le pouvoir d’achat, le marché du travail, l’investissement non résidentiel, le marché de l’habitation, la démographie et le tourisme. Le lecteur trouvera en annexe la liste des grands chantiers en cours dans la région, la liste des principaux employeurs de la région, ainsi qu’un historique des indicateurs économiques analysés. L’étude réalisée par Québec International s’appuie sur des données statistiques publiées par des organismes reconnus. Certains indicateurs ont été traités et analysés de manière à établir des prévisions pour 2014.

NOTE AUX LECTEURS Cette étude a été produite par le département d’Études économiques et veille stratégique de Québec International. Les professionnels de cette équipe ont pour mandat d’assurer la disponibilité d’une information économique de qualité. Ils sont appelés à suivre l’évolution de la conjoncture économique et de l’environnement d’affaires aux plans régional, national et international et à réaliser différentes recherches et analyses permettant d’identifier des opportunités, d’orienter les stratégies de développement et de définir les actions à mettre en place pour soutenir la croissance de notre économie régionale. Cette publication est basée sur l’information disponible en avril 2014.

BILAN ET PERSPECTIVES Région métropolitaine de Québec

SOMMAIRE

2013 2014

L’économie de la RMR de Québec s’est positionnée comme l’une des plus performantes au Canada ces dernières années. Les stratégies de développement mises en place pour appuyer l’économie du savoir et pour stimuler l’implication du secteur privé se sont avérées judicieuses. La région affiche aujourd’hui une diversité industrielle capable de soutenir sa croissance, mais aussi de s’ajuster aux aléas de l’économie mondiale. Selon les récentes mises à jour, le PIB réel a enregistré une croissance de 8,7 % sur 5 ans. Le marché du travail s’est montré tout aussi vigoureux avec la création de 28 100 emplois au cours de la même période. De plus, l’expansion économique régionale a fait bondir l’investissement non résidentiel à un niveau record de près de 1,2 G$ en 2013. L’énergie et les efforts déployés ces dernières années pour donner une image économique forte de la région de Québec serviront de levier afin de passer à travers une période économique qui s’annonce moins expansionniste. Les premiers signes ont commencé à se pointer en 2013. La hausse annuelle du PIB a été inférieure à 2 % (1,2 %) pour une deuxième année consécutive. Le marché de l’emploi est demeuré stable par rapport à 2012. De plus, la détente s’est enclenchée du côté résidentiel. Les résultats de l’an dernier ont fait ressortir que l’économie de Québec demeure en bonne santé, mais que certaines contraintes atténuent son rendement. L’industrie manufacturière laisse entrevoir des signes de reprise au chapitre de l’emploi, notamment du côté des biens durables (+8,1 % en 2013), alors que les revenus des entreprises peinent à se relever en raison d’une reprise économique mondiale encore fragile. Comme le démontrent le faible taux de chômage de 4,7 % et le fort taux d’emploi de 65,1 %, le besoin de main-d’œuvre s’intensifie. Cependant, la rareté de travailleurs qualifiés disponibles constitue un irritant pour les entreprises désirant prendre de l’expansion ou combler des postes vacants. Le portrait démographique régional continue de s’améliorer et de dépasser les attentes, un facteur favorable sur la consommation. Toutefois, la population vieillit et la proportion d’immigrants internationaux demeure inférieure au poids représentatif de Québec à l’échelle québécoise. Il apparaît que la structure économique que s’est forgée la RMR de Québec constitue un levier important pour entamer la prochaine décennie. Des efforts considérables continueront d’être déployés pour appuyer les secteurs de force et accroître la compétitivité des entreprises. De plus, les acteurs socioéconomiques affirment leur volonté d’améliorer l’environnement d’affaires régional en modernisant les infrastructures de transport, d’enseignement, de R-D, de télécommunication, de même que les parcs et zones industriels. Notons à cet effet que KPMG a dévoilé, dans son édition 2014 de l’étude Choix concurrentiels, que Québec se démarquait par ses avantages-coûts compétitifs de 9,3 % plus faibles que la moyenne des États-Unis. Il s’agit d’une nette amélioration par rapport à 2012 alors que cet avantage était de 5,8 %. Québec se classait ainsi au 6e rang mondial parmi les 107 régions à l’étude et 1re parmi les régions de taille comparable (500 000 à 2 millions d’habitants).

5

1

CROISSANCE ÉCONOMIQUE La région métropolitaine de Québec a généré un PIB réel de 33,1 G$ en 2013, une hausse de 1,2 % par rapport à 2012. La région a légèrement dépassé nos attentes en matière de croissance, alors que nous avions misé sur une hausse annuelle de 1 %. La reprise de l’emploi plus soutenue au quatrième trimestre a notamment insufflé un regain d’énergie en fin d’année. Québec a ainsi affiché une croissance comparable aux principales RMR canadiennes situées plus à l’est. Cependant, la détente du secteur résidentiel et la baisse des revenus manufacturiers ont contraint la région à enregistrer une performance inférieure à sa moyenne de 2 % observée ces 5 dernières années. Le secteur des services a donné le rythme en 2013 avec une croissance de 2,1 % par rapport à 2012. Sa composante liée aux services à la production a généré 76 % des nouveaux revenus. Le dynamisme qui entoure notamment la finance, les assurances, les services professionnels, scientifiques et techniques, les services d’affaires et l’industrie du transport devrait soutenir la progression de ce secteur en 2014. Pour sa part, l’administration publique a composé 32 % des gains du secteur des services l’an dernier. Elle demeure un pôle important pour la région et continue de s’ajuster aux différentes contraintes liées aux efforts des gouvernements pour limiter la croissance de leurs dépenses. Enfin, la composante rattachée aux services à la consommation a limité son apport à 2 % de la croissance l’an dernier. Ce n’est que partie remise puisque l’expansion du commerce de détail et les travaux entourant la modernisation de certaines infrastructures récréotouristiques laissent entrevoir une amélioration pour l’année 2014. De son côté, l’industrie de la construction a enregistré une légère diminution de 0,3 % l’an dernier. Le secteur non résidentiel s’est surpassé, alors que les sommes investies ont atteint un sommet de 1,2 G$, une hausse annuelle de 23 %. Toutefois, le secteur résidentiel a décéléré, passant de 6 416 mises en chantier en 2012 à 4 680 en 2013. La détente domiciliaire se poursuivra en 2014, mais l’industrie de la construction demeurera, dans l’ensemble, dynamique et diversifiée à Québec. La région compte actuellement près de 300 projets en cours et annoncés pour une valeur de 9,5 G$.

Crédit‚: Luc Antoine Couturier

Pour sa part, le secteur manufacturier a repoussé d’une autre année sa reprise, alors qu’il a affiché un repli de 7 % en 2013. La stabilité du marché du travail, combinée à la reprise graduelle des nouvelles commandes au cours des derniers mois, laisse présager une relance graduelle pour le secteur de la transformation en 2014. À cet effet, les activités reprennent du côté du chantier maritime Davie et des opportunités émergent graduellement des domaines associés aux technologies médicales, aux composantes électroniques, aux produits métalliques et à la transformation alimentaire.

6

En somme, la RMR de Québec demeure l’une des régions les plus dynamiques dans l’est du Canada. Malgré une année moins exceptionnelle en 2013, elle cumule une croissance de 8,7 % entre 2008 et 2013, ce qui la positionne devant Toronto (+8,1 %) et Montréal (+6,8 %). Pour 2014, les perspectives sont toutes aussi positives puisque le PIB réel devrait s’accroître de 2 % dans la région de Québec. La croissance économique régionale reposera, entre autres, sur les retombées des reprises économiques américaine et européenne qui se confirment, sur le développement d’industries clés et sur les efforts soutenus pour développer de nouveaux marchés de production et d’exportation.

BILAN ET PERSPECTIVES Région métropolitaine de Québec

PIB réel : Portrait des 8 principales RMR canadiennes PIB RÉEL M$

VARIATION (%)

2012

2013

2012-2013

2008-2013

Québec

32 694,0

33 095,1

1,2

8,7

Toronto

290 467,8

295 818,5

1,8

8,1

Montréal

160 915,0

163 700,6

1,7

6,8

Vancouver

110 203,1

113 007,9

2,5

10,5

Calgary

107 426,1

111 410,1

3,7

13,9

Edmonton

79 318,2

83 365,5

5,1

22,3

Ottawa

62 676,4

62 762,7

0,1

4,8

Winnipeg

33 505,8

33 880,3

1,1

7,2

CROISSANCE ÉCONOMIQUE

2013 2014

Sources‚: Conference Board du Canada et Québec International

Répartition du PIB réel par secteur d’activité dans la RMR de Québec, 2013

Construction 7% Manufacturier 6%

Services 84 %

Primaire 3%

Services à la production 51 % Services à la consommation 17 % Services gouvernementaux 16 %

Crédit‚: Luc Antoine Couturier

Sources‚: Conference Board du Canada et Québec International

7

2

POUVOIR D’ACHAT SALAIRE MOYEN Selon le Conference Board du Canada, un travailleur gagnait en moyenne un salaire de 40 726 $ dans la RMR de Québec en 2013 (40 493 $ au Québec), une hausse annuelle de 2,5 % par rapport à 2012 (+1,6 % au Québec). La bonne tenue de l’emploi, la rareté de main-d’œuvre qualifiée dans certains domaines et la diversification des emplois spécialisés sont des facteurs favorables à la majoration des salaires dans la région. Les perspectives de croissance économique positive pour 2014 contribueront d’ailleurs à maintenir cette progression.

REVENU PERSONNEL DISPONIBLE Le Conference Board du Canada avance également que le revenu personnel disponible (RPD) par habitant se chiffrait à 29 034 $ à Québec en 2013 (26 893 $ au Québec), une augmentation de 2,8 % par rapport à 2012 (+1,9 % au Québec). La région occupait le premier rang au Québec, devançant ainsi Montréal (28 303 $). Pour 2014, le RPD par habitant continuera de croître dans la RMR de Québec en raison de la hausse des revenus d’emploi et de l’accroissement des transferts des administrations publiques.

TAUX D’INFLATION Le taux d’inflation était à la hausse de 1,1 % dans la RMR de Québec en 2013. La région a observé une augmentation légèrement supérieure à celles du Québec (+0,8 %) et du Canada (+1 %). Cependant, la pression à la hausse sur les prix à la consommation est restée bien contrôlée. En effet, les augmentations de prix pour les biens et les services, dont la nourriture, le logement ou l’énergie, sont restées modestes, une situation qui pourrait persister en 2014.

VENTES AU DÉTAIL L’amélioration des revenus et le faible taux d’inflation se reflètent sur l’accroissement des ventes au détail. En 2013, le volume des ventes a atteint 12,6 G$ dans la région métropolitaine de Québec, un bond annuel de 2,5 %. La majoration des revenus et les taux d’emprunt encore favorables contribueront à soutenir cette progression en 2014.

Crédit‚: Yves Tessier, Tassima

FAILLITES

8

La RMR de Québec a dénombré 1 998 faillites en 2013, une hausse de 7 % par rapport à 2012 alors qu’on en avait dénombré 1 868. L’évolution en dents de scie du marché de l’emploi a semblé avoir un effet sur le portefeuille des consommateurs puisque 1 867 personnes ont déclaré une faillite personnelle, 112 de plus qu’en 2012. Le repli du secteur résidentiel et la contraction de l’industrie manufacturière ont probablement affecté une partie des 131 entreprises qui ont déposé leur bilan l’an dernier, 18 de plus par rapport à 2012. L’amélioration des perspectives de croissance économique et d’emploi, combinée aux taux d’intérêt encore favorables, devraient maintenir le nombre de faillites sous la barre des 2 000 pour Québec en 2014.

BILAN ET PERSPECTIVES Région métropolitaine de Québec

Portrait du pouvoir d’achat des 8 principales RMR canadiennes, 2013 RPD PAR HABITANT $ Variation (%) 2013 2008-2013

SALAIRE MOYEN $ Variation (%) 2013 2008-2013

VENTE AU DÉTAIL

TAUX D’INFLATION

M$ Variation (%) 2013 2008-2013

% 2013

Québec

29 034

8,5

40 726

6,5

12 650

10,5

0,9

Calgary

42 150

6,8

67 259

9,0

25 408

11,2

1,7

Edmonton

37 400

12,1

60 455

9,0

23 904

15,7

1,2

Ottawa

34 210

12,5

50 848

13,5

17 436

14,9

1,0

Vancouver

32 069

9,1

45 071

8,1

28 921

10,3

0,1

Toronto

31 872

10,9

49 706

8,1

68 889

12,6

1,2

Montréal

27 729

8,5

41 470

9,2

48 131

15,1

0,8

Winnipeg

29 495

8,5

41 925

11,2

10 524

11,9

2,2

POUVOIR D’ACHAT

2013 2014

Sources‚: Conference Board du Canada et Québec International

Évolution du nombre de faillites par type, RMR de Québec Nombre

Nombre

2 700

190 Consommateurs (g)

Entreprises (d)

180

2 500 170 2 300

160 150

2 100 140 130

1 900

120 110 1 500

100 2008

2009

Source‚: Bureau du surintendant des faillites

2010

2011

2012

2013

Crédit‚: Yves Tessier, Tassima

1 700

9

3

MARCHÉ DU TRAVAIL La RMR de Québec a dénombré 421 900 emplois en 2013, 100 de moins par rapport à 2012. Cette pause survient après six années de croissance consécutives qui ont mené à la création de 46 400 emplois entre 2006 et 2012. Malgré tout, le besoin de main-d’œuvre demeure soutenu dans la région puisque le taux de chômage a reculé de quatre dixièmes de point, pour se fixer à 4,7 % en 2013. La région de Québec détenait le plus faible taux de chômage au Québec, mais aussi l’un des moins élevés au Canada. Bien que le nombre de personnes en emploi soit demeuré presque inchangé à Québec entre 2012 et 2013, le nombre de postes à plein temps s’est accru de 2 400 l’an dernier. La région compensait en partie la perte de 2 600 postes à temps partiel. Qui plus est, le marché de l’emploi a été favorable aux 25-54 ans et aux 55 ans et plus. Pour chacune de ces catégories d’âge, la région métropolitaine de Québec a affiché respectivement une création de 2 600 et de 6 400 emplois. Toutefois, on a observé au cours de la même période, une diminution de 9 100 emplois chez les jeunes de 15 à 24 ans ce qui a enlevé du lustre à cette performance. De plus, la rareté de main-d’œuvre disponible s’accentue chez les 25-54 ans. Ceux qui constituent la population dans la force de l’âge affichaient un taux de chômage de 3,4 % et un taux d’emploi de 86,9 % l’an dernier. Sur une lancée depuis 2007, le secteur des services a connu un recul au chapitre de l’emploi en 2013, soit une perte de 3 800 postes. Ce repli a un impact considérable sur le bilan régional puisque ce secteur regroupe environ 87 % des emplois. L’embauche s’est accélérée pour la composante rattachée aux services à la consommation, mais pas assez pour compenser la diminution d’emplois dans les services à la production et les services gouvernementaux. En raison de sa structure économique de plus en plus orientée sur l’économie du savoir, la région laisse entrevoir une progression de l’emploi en 2014, notamment du côté des services professionnels, scientifiques et techniques, des services financiers et d’assurances, de la santé et de l’éducation. L’industrie de la construction a rapidement tiré un trait sur son passage à vide de 2012, en créant 2  300 emplois en 2013. Bien que la région profite d’un secteur non résidentiel encore vigoureux, les perspectives demeurent modestes en raison de la détente du secteur résidentiel. Pour sa part, le secteur manufacturier comptait 27 300 emplois en 2013, 700 de plus par rapport au creux de 2012. Malgré ce gain, la région se retrouve aux niveaux qui prévalaient à la fin des années 1990, bien que loin derrière le sommet de 41 900 emplois en 2006. C’est donc un retour à la case départ pour Québec qui voit de nouvelles opportunités se pointer à l’horizon, notamment dans des secteurs spécialisés. La relance du chantier maritime Davie est enclenchée. L’expansion d’entreprises rattachées aux domaines de la transformation alimentaire, des produits médicaux, des composantes électroniques et des produits métalliques se poursuit graduellement. De plus, la baisse du dollar canadien et la reprise économique américaine sont favorables à la relance des carnets de commandes de nos fabricants. Les opportunités d’emploi demeureront positives pour la RMR de Québec en 2014. Les résultats du sondage Léger sur la confiance des entrepreneurs – publiés en janvier par Québec International, la Chambre de commerce et d’industrie de Québec et la Chambre

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BILAN ET PERSPECTIVES Région métropolitaine de Québec

de commerce de Lévis – révélaient d’ailleurs que 61 % des chefs d’entreprises de la région prévoyaient embaucher au cours de l’année. De plus, les résultats du premier trimestre faisaient état d’un gain de 13 500 emplois pour les trois premiers mois de l’année 2014, s’inscrivant comme le cinquième plus élevé au Canada. Cependant, les attentes resteront modestes puisque la rareté de main-d’œuvre disponible, notamment qualifiée, constituera un certain frein à cette croissance, comme nous le rappelle le faible taux de chômage.

MARCHÉ DU TRAVAIL

2013 2014

Marché de l’emploi : Portrait des 8 principales RMR canadiennes

EMPLOI (‘000)

VARIATION (%)

TAUX DE CHÔMAGE

TAUX D’EMPLOI

2013

2012-2013

2008-2013

Total

25-54 ans

Total 25-54 ans

Québec

421,9

0,0

7,1

4,7

3,4

65,1

86,9

Toronto

3 121,2

3,8

7,9

8,2

7,1

62,7

80,4

Montréal

2 031,7

2,7

6,0

8,0

6,8

61,7

80,9

Vancouver

1 273,3

(0,1)

5,5

6,6

5,5

60,7

79,4

Calgary

774,6

2,9

7,8

4,9

4,1

70,6

84,2

Edmonton

718,0

3,6

11,7

4,8

3,9

69,8

83,9

Ottawa

696,4

(2,2)

2,3

6,3

4,8

65,3

84,8

Winnipeg

419,1

0,4

4,5

5,9

4,8

65,2

83,6

Sources‚: Conference Board du Canada et Québec International

Variation de l’emploi par secteur d’activité, RMR de Québec Indice 2008=100 160 150 140 130 120

Services à la production Services à la consommation Services gouvernementaux Biens durables Biens non durables Construction

+53,6 %

+19,2 %

110 100

+1 %

90

(20,5 %)

80 70

(33,5 %)

60 2008

2009

2010

2011

2012

2013

Note‚: Basée sur une moyenne mobile 3 ans Sources‚: Statistiques Canada et Québec International

11

4

INVESTISSEMENT NON RÉSIDENTIEL En 2013, les dépenses en immobilisation se sont chiffrées à 1,2 G$ dans la RMR de Québec, affichant un nouveau sommet. Qui plus est, Québec a enregistré une croissance des investissements de 22,8 % par rapport à 2012, se positionnant au premier rang à l’égard des 8 principales RMR canadiennes. L’ensemble des composantes a contribué à l’accroissement de l’investissement non résidentiel dans la région de Québec l’an dernier. Le secteur commercial a été le plus actif, regroupant 76 % des sommes investies et affichant une croissance annuelle de 27 %. L’intégration de commerces de détail et de restaurants à des projets résidentiels et de bureaux, de même que l’arrivée de Target, ont contribué à ce dynamisme. L’année 2014 s’annonce également occupée en raison de la construction du Carrefour Saint-Romuald et de la réalisation de projets entourant l’expansion du quartier Miscéo. L’activité a aussi bourdonné du côté institutionnel. Les dépenses en immobilisation ont progressé de 14 %, regroupant ainsi 15 % des dépenses totales en 2013. Des projets majeurs d’édifices de bureaux se sont déroulés dans Lebourgneuf, à Sainte-Foy et à Lévis. Les travaux se sont poursuivis du côté de l’amphithéâtre multifonctionnel, du Musée national des beaux-arts du Québec, de l’aéroport et du port. Certains de ces travaux se poursuivront en 2014, auxquels s’ajouteront, par exemple, l’implantation de centres de données informatiques et l’agrandissement du Centre de congrès et d’expositions de Lévis. Des projets d’édifices de bureaux sont également sur les planches à dessin puisque le taux d’inoccupation demeure bas. Il était de 6,5 % au 4e trimestre de 2013. De son côté, l’investissement industriel a fait un bond de 7 % en 2013, pour regrouper 9 % des investissements totaux de la région. Les efforts de modernisation et d’expansion des manufacturiers qui cherchent à accroître leur compétitivité, combinés à la relance du chantier maritime Davie, ont contribué à cette performance. Les intentions d’investir demeurent présentes pour 2014 et certains domaines rattachés à la pharmaceutique, à l’électronique, aux produits métalliques, à la transformation alimentaire et à la fabrication de matériel de transport pourraient se démarquer. Pour 2014, l’investissement non résidentiel devrait demeurer au-dessus de la barre du milliard de dollars. La mise à jour de la compilation de Québec International révèle que 170 projets d’investissement sont en cours ou annoncés dans la région métropolitaine et généreront des investissements de plus de 6 G$. Agissant comme un baromètre, la hausse de la valeur des permis de bâtir de 1,7 % entre 2012 et 2013, laisse également entrevoir une activité soutenue sur les chantiers non résidentiels cette année.

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BILAN ET PERSPECTIVES Région métropolitaine de Québec

Variation annuelle de l’investissement non résidentiel pour les 8 principales RMR canadiennes

Edmonton

(7,1)

Toronto

(2,1)

Calgary

2,8

Ottawa

INVESTISSEMENT NON RÉSIDENTIEL

2013 2014

11,3

Vancouver

11,6

Montréal

14,7

Québec

22,8

(10,0)

(5,0)

0,0

5,0

10,0

15,0

20,0

25,0

Variation annuelle en % Sources‚: Statistiques Canada et Québec International

6,2 G$ d’investissement non résidentiel répartis dans 170 projets en cours et annoncés dans la RMR de Québec en 2014

Répartition de l’investissement institutionnel

Secteur industriel 16 projets 673 M$ Secteur commercial 42 projets 952 M$

Privé 49 % Secteur institutionnel 112 projets 4,5 G$

Public 51 %

Compilation de Québec International

13

5

MARCHÉ DE L’HABITATION Le bilan résidentiel de la RMR de Québec en 2013 a été conforme à nos attentes. Les mises en chantier ont ralenti, une baisse de 27,1 % par rapport à une année record en 2012, pour atteindre 4 680 nouvelles unités. Pour le marché de la revente, la région a enregistré 6 282 transactions de maisons existantes, une diminution annuelle de 13 %. Le marché du neuf a poursuivi son ralentissement du côté de la maison individuelle, un recul de 23,6  % par rapport à 2012. De son côté, la construction de logements collectifs a enclenché sa détente, soit un repli de 27,9 %. À cet effet, la construction de logements locatifs est demeurée soutenue en raison du bas taux d’inoccupation, soit de 2 % en octobre 2013. Le ralentissement est plutôt venu de la copropriété, qui a freiné ses ardeurs afin découler le stock d’unités neuves invendues après les performances exceptionnelles de 2011 et de 2012. Pour le marché de la revente, le repli s’est observé dans l’ensemble des composantes, soit la copropriété (-16 %), la maison unifamiliale (-12 %) et les plex (-9 %). Cependant, la diminution du nombre de transactions n’a pas freiné la hausse du prix moyen. Une propriété existante s’échangeait en moyenne au coût de 267 254 $ en 2013, une majoration de 3,6 % par rapport à 2012. Notons que le prix affichait une hausse de 10 % pour les plex, comparativement à 3 % pour la maison unifamiliale et la copropriété. De plus, l’accroissement des nouvelles inscriptions et l’allongement des délais de ventes (autour de 100 jours en 2013) pourraient ramener l’augmentation des prix autour de 3 % en 2014. Pour 2014, la demande d’accès à la propriété demeurera soutenue dans la région de Québec en raison de l’accroissement démographique, de la bonne tenue de l’emploi, de l’arrivée d’immigrants, de la hausse des revenus et des taux hypothécaires encore bas. Selon une compilation de Québec International, la région métropolitaine compte actuellement une centaine de projets de construction résidentielle d’envergure en cours et annoncés. Toutefois, l’ajout de nouvelles propriétés neuves et existantes à vendre au cours des dernières années a permis à l’offre de s’ajuster. C’est pourquoi nous prévoyons un rythme plus soutenable d’environ 4 000 mises en chantier et 6 500 reventes d’unités existantes à Québec en 2014.

14

BILAN ET PERSPECTIVES Région métropolitaine de Québec

Portrait du marché de l’habitation, RMR de Québec

Nombre 7 500 Mises en chantier Reventes

7 000

MARCHÉ DE L’HABITATION

2013 2014

6 500 6 000 5 500 5 000 4 500

2010

2011

2012

2013

Sources‚: Société canadienne d’hypothèques et de logement (SCHL) et Fédération des chambres immobilières du Québec (FCIQ)

15

6

DÉMOGRAPHIE La RMR de Québec regroupe 9,7 % de la population québécoise. Elle constitue la 2e région en importance au Québec après Montréal (48,8 %). En 2013, elle comptait 791 934 habitants et affichait une croissance de 0,9 % par rapport à 2012 (idem au Québec). Avec cette performance qui surpasse, rappelons-le, le scénario de référence le plus optimiste de l’Institut de la statistique du Québec, la région affiche une croissance cumulée de 7,5 % entre 2008 et 2013, contre 5,1 % au Québec. Tout comme dans l’ensemble du Québec, le nombre de naissances demeure élevé dans la région. Selon les données les plus récentes, la région de Québec a dénombré 8 412 nouveaunés en 2012, se maintenant au-dessus de la barre des 8 000 pour une 5e année consécutive. Le niveau de confiance élevé des ménages et l’amélioration des revenus contribuent à soutenir cette performance. Au chapitre de l’immigration, on constate que Québec exerce un pouvoir d’attraction de plus en plus grand en raison notamment de sa croissance économique soutenue, de son besoin de main-d’œuvre qualifiée et de sa qualité de vie. Pour l’exercice 2012-2013, c’est 3 357 immigrants internationaux qui ont choisi de s’établir à Québec, une hausse annuelle de 3,1 %. Par cette performance, la région affichait un solde migratoire international positif de 3 009 personnes. Rappelons cependant que, bien que le bilan s’améliore, la région n’attire encore que 6 % des immigrants internationaux qui arrivent au Québec, une proportion inférieure à son poids démographique. Pour l’immigration interprovinciale, c’est 1 597 personnes d’une autre province qui se sont établies à Québec au cours de la même période, une augmentation de 20 % par rapport à l’année 2011-2012. Toutefois, 2 429 personnes ont fait le chemin inverse, empêchant la région d’afficher un solde positif, une situation qui persiste depuis plus de 15 ans. Le boum des naissances et l’accroissement du nombre de nouveaux immigrants sont favorables à l’augmentation du nombre d’habitants dans la RMR de Québec. Les prochaines perspectives démographiques régionales de l’Institut de la statistique du Québec — qui devraient être disponibles l’automne prochain — nous laissent d’ailleurs croire que la population de Québec continuera de croître au cours des 20 prochaines années. Cependant, une préoccupation entoure le vieillissement de la population. En 2012, l’âge moyen était de 42 ans dans la région (41 ans au Québec), l’un des plus élevés au Québec. Cette situation a une incidence sur le bassin de population en âge de travailler. Pour une première fois en près de 20 ans, la catégorie d’âge qui regroupe les 15 à 64 ans n’a pas enregistré de croissance en 2013, demeurant plutôt inchangée par rapport à 2012. De plus, son poids démographique a continué de se replier pour atteindre 68,4 % l’an dernier, alors que jusqu’en 2008, il était demeuré égal ou supérieur à 71 %. Cette situation soulève l’importance de l’apport migratoire à moyen terme pour répondre aux besoins de main-d’œuvre des entreprises qui désirent prendre de l’expansion ou s’implanter dans la région.

16

BILAN ET PERSPECTIVES Région métropolitaine de Québec

Répartition de la population par tranche d’âge POURCENTAGE DE LA POPULATION TOTALE (%) 2003

2013

2031p

0-14

15,7

14,3

15,3

15-24

13,3

12,5

11,1

25-34

13,6

14,4

10,5

35-44

16,0

12,7

12,8

45-64

28,3

28,8

23,8

65 ans et +

13,2

17,3

26,4

DÉMOGRAPHIE

2013 2014

Note‚: l’année 2031 est basée sur le scénario fort de l’Institut de la statistique du Québec Sources‚: Institut de la statistique du Québec et Québec International

Nombre d’immigrants selon la provenance dans la RMR de Québec Nombre 3 500 Immigrants interprovinciaux Immigrants internationaux 3 000

2 500

2 000

1 500

1 000

2008-2009

2009-2010

2010-2011

2011-2012

2012-2013

Sources‚: Institut de la statistique du Québec et Québec International

17

7

TOURISME Ces dernières années, la région de Québec a amélioré son offre touristique dédiée aux clientèles d’affaires et d’agrément. Plusieurs investissements rattachés aux logistiques de transport, à la tenue de congrès et de grands événements, à la modernisation des infrastructures récréatives et culturelles, de même qu’à l’expansion des domaines de l’hébergement et de la restauration, ont contribué à son rayonnement. Cependant, ces efforts n’ont pas toujours un effet instantané sur les indicateurs de performance. En 2013, l’Indice composite de l’activité touristique était de 93,9, contre 95,8 en 2012, s’inscrivant comme le plus faible des 7 dernières années. Malgré une année 2013 plus modeste, certaines composantes touristiques ont bien fait. L’indicateur rattaché à l’Aéroport international Jean-Lesage de Québec est passé de 152,3 en 2012 à 159,1 l’an dernier. À cet effet, 1 475 717 voyageurs ont transité par l’aéroport, une hausse de 9,9 % par rapport à 2012. Soulignons aussi la bonne performance du Port de Québec au chapitre des croisières. En effet, ce dernier a accueilli 164 159 passagers et membres d’équipage en 2013, une augmentation de plus de 1 % par rapport à l’année record de 2012. Les efforts pour accroître des ententes avec les transporteurs et la modernisation des installations contribueront à soutenir l’activité de ces deux entités dans le futur. D’autres indicateurs ont aussi bien fait. L’indice de fréquentation des boutiques a repris une tangente haussière et celui des sites et attraits est demeuré stable par rapport à 2012. Le nombre élevé de touristes dans la région, combiné aux nombreux événements de grande envergure, ont probablement contribué à cette performance. Toutefois, les indices de fréquentation rattachés à l’hébergement et à la restauration ont reculé l’an dernier. La valeur encore élevée du dollar canadien et la persistance de certaines incertitudes économiques ont pu constituer des facteurs freinant certaines dépenses. Certes, cela n’a pas empêché le taux d’occupation hôtelier de passer de 57,8 % en 2012 à 58,2 % en 2013, le plus haut taux observé depuis le sommet de 60,8 % en 2008. Cependant, une partie de cette amélioration a été provoquée par la diminution de plus de 400 chambres disponibles.

Crédit‚: Claudel Huot

Malgré ces résultats mitigés, l’activité touristique demeure un moteur économique important pour la région de Québec. Elle génère près de 24 000 emplois directs et sa contribution au PIB québécois est de 1 G$. De plus, les efforts continus pour diversifier l’offre touristique auprès des différentes clientèles devraient s’avérer un atout pour accroître l’engouement envers la ville de Québec et sa périphérie.

18

BILAN ET PERSPECTIVES Région métropolitaine de Québec

Indicateurs touristiques de la région de Québec 2011

2012

2013

98,1

95,8

93,9

Indice d’occupation hôtelière

100,6

100,9

97,7

Indice de fréquentation sites/attraits

86,6

90,6

90,5

Indice de fréquentation des boutiques

95,2

90,5

92,4

Indice de fréquentation des restaurants

99,3

92,6

90,6

Indice de fréquentation de l’Aéroport international Jean-Lesage

148,8

152,3

159,1

Taux d’occupation hôtelier (en %)

57,4

57,8

58,2

Indice composite de l’activité touristique

TOURISME

2013 2014

Crédit‚: Claudel Huot

Source‚: Office du tourisme de Québec

19

ANNEXE 1 PRINCIPAUX INDICATEURS ÉCONOMIQUES DE LA RMR DE QUÉBEC 2003 PIB réel (M$) Variation annuelle (en %) PIB réel par habitant ($) Variation annuelle (en %) Revenu personnel disponible par habitant ($) Variation annuelle (en %) Salaire moyen ($) Variation annuelle (en %) Population Variation annuelle (en %)

26 825,3

2010

2011

2012

2013

2014p

31 543,3 32 195,7 32 694,0 33 095,1 33 757,0

2,0

2,6

2,1

1,5

1,2

2,0

37 646

41 149

41 445

41 638

41 790

42 313

1,4

1,3

0,7

0,5

0,4

1,3

21 945

27 470

27 500

28 250

29 034

29 754

4,6

0,6

0,1

2,7

2,8

2,5

33 278

38 391

38 517

39 722

40 726

41 817

5,2

(0,9)

0,3

3,1

2,5

2,7

712 568

766 563

776 821

785 191

791 934

799 061

0,5

1,3

1,3

1,1

0,9

0,9

Marché du travail Population active Variation annuelle (en %) Nombre d’emplois Variation annuelle (en %) Création d’emplois Manufacturiers Transformation des aliments Produits chimiques Produits en caoutchouc et plastique Produits métalliques Matériel de transport et machines Produits informatiques, électriques et électroniques Construction Services Services gouvernementaux Services financiers, d’assurances et d’immobilier Services professionnels, scientifiques et techniques Commerce Transport et entreposage Hébergement et restauration Taux de chômage (en %) Taux d’activité (en %) Taux d’emploi (en %)

20

388 200 0,2 361 200 (0,4) (1 600) 32 700 5 100 1 600 nd 2 700 nd

431 100 443 200 444 500 442 800 nd 3,8 2,8 0,3 (0,4) nd 410 200 419 700 422 000 421 900 424 400 3,8 2,3 0,5 (0,0) 0,6 15 100 9 500 2 300 (100) 2 500 29 100 31 500 26 600 27 300 nd 6 100 3 900 5 300 4 200 nd 2 000 2 200 1 900 1 800 nd nd 3 100 nd nd nd 3 400 3 000 3 300 3 200 nd nd 4 300 2 500 4 500 nd

2 600 2 100 2 100 nd nd 16 100 19 500 25 700 21 800 24 100 306 800 355 900 358 800 369 800 366 000 122 400 139 500 134 300 148 600 143 600

nd nd nd nd

21 400

33 800

36 400

34 100

34 000

nd

23 100 58 200 14 100 25 800 6,4 67,2 62,9

33 900 63 900 12 700 28 900 4,9 68,6 65,2

34 500 61 200 14 400 33 500 5,3 69,6 65,9

38 700 58 900 15 300 28 100 5,1 69,2 65,7

37 300 59 800 17 200 27 300 4,7 68,4 65,1

nd nd nd nd 4,5 nd nd

BILAN ET PERSPECTIVES Région métropolitaine de Québec

2003

2010

2011

2012

2013

2014p

Marché de l’habitation Mises en chantier Variation annuelle (en %) Logements individuels Logements collectifs Marché de la revente Variation annuelle (en %) Prix de vente moyen ($) Variation annuelle (en %) Taux d’inoccupation (en %)

5 599 30,8 2 674 2 925 6 811 (11,7) nd nd nd

6 652 20,7 1 768 4 884 7 100 (4,8) 235 722 1,0

5 445 (18,1) 1 349 4 096 7 241 2,0 245 470 4,1 1,6

6 416 17,8 1 258 5 158 7 219 (0,3) 257 942 5,1 2,0

4 680 (27,1) 970 3 710 6 282 (13,0) 267 254 3,6 2,5

4 000 (14,5) nd nd 6 500 3,5 275 272 3,0 2,7

Ventes au détail (M$) Variation annuelle (en %)

8 912,4 5,0

12 136,2 5,9

12 130,1 (0,1)

12 345,5 1,8

12 649,8 2,5

12 975,0 2,6

2,6

1,4

3,0

2,2

0,9

1,1

Taux d’inflation (en %)

ANNEXE 1

2013 2014

Édifices de bureaux Taux d’inoccupation (en %) Loyer brut ($/pi2) Nombre d’édifices Superficie existante (pi ) 2

4,6

5,0

6,1

7,2

6,5

7,0

16,96

19,95

20,69

21,76

21,70

nd

170

196

201

204

211

nd

17 494 993

18 288 808

nd

14 638 000 16 701 520 16 950 064

Valeur des permis de bâtir (000$) Commercial (000$) Industriel (000$) Institutionnel (000$) Résidentiel (000$)

1 003 443 239 697 39 640 63 022 661 084

1 710 086 306 573 98 176 123 756 1 181 581

1 686 712 422 525 93 967 74 564 1 095 656

1 697 117 358 626 70 680 104 105 1 163 706

1 725 444 533 165 104 267 158 357 929 655

nd nd nd nd nd

Faillites personnelles

nd

1 956

1 792

1 755

1 867

nd

Faillites d’affaires

nd

124

126

113

131

nd

53,9

56,3

57,4

57,8

58,2

nd

Taux d’occupation hôtelier (en %) p‚: prévisions

nd‚: non disponible

Sources‚: Conference Board du Canada, Statistique Canada, Société canadienne d’hypothèques et de logement, Institut de la statistique du Québec, Fédération des Chambres immobilières du Québec, Bureau du surintendant des faillites, Groupe Altus, Mouvement Desjardins et Québec International

21

ANNEXE 2 LISTE DES PRINCIPAUX INVESTISSEMENTS NON RÉSIDENTIELS EN COURS ET ANNONCÉS DANS LA RMR DE QUÉBEC

22

Société

Ville

Type d’investissement

Investissement (M$)

Port de Québec

Québec

Expansion

400,0

Société immobilière Maestri Terra

Lévis

Complexe commercial Carrefour Saint-Romuald

400,0

Ville de Québec

Québec

Construction d’un amphithéâtre multifonctionnel

400,0

Cominar

Québec

Projet immobilier mixte

250,0

Aéroport international Jean-Lesage de Québec

Québec

Agrandissement et modernisation

225,0

Ville de Lévis

Lévis

Construction d’un centre multifonctionnel - Quartier Miscéo

200,0

Gouvernement du Canada

Québec

Modernisation de la Citadelle

165,0

Telus

Québec

Déploiement de la technologie OPTIK et des infrastructures mobiles

150,0

Groupe immobilier Oxford

Québec

Expansion des Galeries de la Capitale

150,0

CSST

Québec

Agrandissement du siège social de la CSST

130,0

Capitale Hélicoptère

Québec

Construction d’un complexe héliportuaire et achat d’appareils

130,0

Mouvement Desjardins

Lévis

Construction d’un édifice de bureaux

125,0

Ville de Québec

Québec

Construction d’une usine de biométhanisation

124,5

Gouvernement du Canada

Québec

Reconstruction du manège militaire

104,0

Commission de la capitale nationale du Québec

Québec

Construction de la station du foulon Promenade Samuel-De Champlain

100,0

Ville de Lévis

Lévis

Innoparc phase 1

100,0

Musée national des beaux-arts du Québec

Québec

Expansion

90,3

Ville de Québec

Québec

Construction d’une centrale de police au parc Victoria

85,2

Cominar

Québec

Construction d’un édifice de bureaux - Complexe Jules-Dallaire

80,0

Château Frontenac

Québec

Modernisation de l’hôtel

66,0

Ville de Lévis

Lévis

Construction d’un amphithéâtre multifonctionnel de 5 000 places

60,0

Ville de Lévis

Lévis

Construction d’un centre d’exploration en science, technologie et innovation

60,0

Ex Machina

Québec

Création du théâtre Le Diamant

60,0

Interplex

Québec

Construction d’un centre de données informatiques

60,0

Société immobilière du Québec

Québec

Agrandissement de l’édifice du ministère des Ressources naturelles

58,0

Valero

Lévis

Modernisation de l’aire de stockage portuaire de la raffinerie

51,0

BILAN ET PERSPECTIVES Région métropolitaine de Québec

Société

Ville

Type d’investissement

Investissement (M$)

SSQ Groupe financier

Québec

Construction d’un édifice de bureaux

50,0

Ville de Lévis

Lévis

Revitalisation des installations de la traverse Québec-Lévis

50,0

Société immobilière du Québec

Québec

Construction d’un nouvel édifice pour Revenu Québec

37,1

GSK

Québec

Modernisation et ajout d’une ligne de production de vaccins

36,0

Immostar

Québec

Construction d’un édifice de bureaux Place de l’Escarpement (phase 2)

35,0

Asentri

Québec

Construction d’un centre de données informatiques

34,5

Pomerleau et Kevlar

Québec

Construction d’une nouvelle tour de bureaux pour le gouvernement fédéral à D’Estimauville

30,0

Ville de St-Augustin

Saint-Augustin

Construction d’un nouveau complexe sportif

30,0

Four Points Sheraton

Lévis

Agrandissement de l’hôtel

30,0

Ubisoft

Québec

Expansion

28,0

Ville de Québec

Québec

Construction d’un stade de soccer à Beauport

25,0

Héma Québec

Québec

Construction d’un complexe de recherche

21,5

ANNEXE 2

2013 2014

Sources‚: Emploi-Québec et Québec International

23

ANNEXE 3 LISTE DES PRINCIPAUX EMPLOYEURS PRIVÉS PAR SECTEUR D’ACTIVITÉ DANS LA RMR DE QUÉBEC Secteur primaire Productions horticoles Demers

100-199

Biens durables

Nombre d’employés

Groupe Canam inc.

1 000-1 499

Ferme Onésime Pouliot inc.

50-99

EXFO

500-999

Fraises de l’Île d’Orléans Québec inc.

50-99

Davie

500-999

Ferme François Gosselin inc.

50-99

Entreprises Forestières Serge Bureau inc. 50-99

ABB inc. - Division solutions analytiques de pointe

200-499

Serres Lacoste

50-99

Olympus N.D.T. Canada

200-499

50-99

Multiver ltée

200-499

Vaperma

20-49

Julien

200-499

CSL-Loma

20-49

Junex

20-49

SBI Fabricant de poêles international inc.

200-499

Corporation Stéris Canada

200-499

Solaris Québec inc.

200-499

Sablière Drapeau inc.

Construction

Nombre d’employés

Lambert Somec inc.

200-499

Borea Construction

200-499

Construction Polaris inc.

200-499

TBC Constructions inc.

200-499

Construction Gely inc.

200-499

Armatures EB inc.

200-499

Honeywell ltée

200-499

Construction BML Division de Sintra Coffrage LD CRT Construction inc. Biens non durables

24

Nombre d’employés

Services

Nombre d’employés

Mouvement Desjardins

5 000 et plus

Industrielle Alliance

1 500-2 999

SSQ

1 500-2 999

CGI

1 000-1 499

La Capitale

1 000-1 499

Hôtels Jaro

1 000-1 499

200-499

Beenox

500-999

200-499

Roche ltée

500-999

200-499

Bell Canada

500-999

Ubisoft

200-499

Nombre d’employés

Ultramar ltée

500-999

Frito Lay Canada

500-999

GlaxoSmithKline Biotechnologicals Amérique du Nord

500-999

Exceldor coopérative

500-999

Alex Coulombe ltée

200-499

Louis Garneau Sports inc.

200-499

Agropur Coopérative - Division Natrel

200-499

Biscuits Leclerc ltée

200-499

Sanimax

200-499

Pharmalab

200-499

GLOSSAIRE DÉMOGRAPHIE Accroissement naturel Variation de l’effectif d’une population due au solde des naissances et des décès. Région métropolitaine de recensement (RMR) Territoire formé d’une ou de plusieurs municipalités voisines les unes des autres qui sont situées autour d’un grand centre urbain. Pour former une région métropolitaine de recensement, le centre urbain doit compter au moins 100 000  habitants. Pour former une agglomération de recensement, le centre urbain doit compter au moins 10 000 habitants. Solde migratoire Le solde migratoire est la différence entre le nombre de personnes qui sont entrées sur le territoire et le nombre de personnes qui en sont sorties au cours de l’année. Ce concept est indépendant de la nationalité.

MARCHÉ DU TRAVAIL Chômeur Personne disponible pour travailler qui est sans emploi et qui cherche activement un emploi. Emploi Ensemble des personnes résidant dans un territoire donné et ayant effectué un travail quelconque contre rémunération ou en vue d’obtenir un bénéfice ainsi que les personnes absentes de leur travail, mais qui maintiennent un lien d’emploi. Indice de remplacement L’indice de remplacement est le rapport entre le nombre potentiel de jeunes à entrer sur le marché du travail (20-29 ans) et le nombre potentiel de personnes à prendre leur retraite (55-64 ans), multiplié par 100. Population active Population civile de 15 ans et plus, hors institution et hors réserve, qui est en emploi ou en chômage. Salaire moyen Le salaire moyen fait référence au «‚salaire annuel moyen à temps plein‚» gagné par les travailleuses et les travailleurs à temps plein (plus de 30 heures) au cours d’une année normale de travail. Taux d’activité Population active exprimée en pourcentage de la population de 15 ans et plus. Taux de chômage Nombre de chômeurs exprimé en pourcentage de la population active.

Taux d’emploi Nombre de personnes actives exprimé en pourcentage de la population de 15 ans et plus. Taux d’inflation L’inflation est la perte du pouvoir d’achat de la monnaie qui se traduit par une augmentation générale et durable des prix. Travailleur Particulier âgé entre 25 et 64 ans ayant des revenus d’emploi ou d’entreprise comme principale source de revenus et résidant dans un territoire donné.

COMPTES ÉCONOMIQUES Faillite État d’être en faillite ou fait de devenir failli. Produit intérieur brut Valeur sans double compte des biens et services produits dans le territoire économique d’une région au cours d’une période donnée, sans égard au caractère étranger ou non de la propriété des facteurs de production. Le PIB aux prix de base correspond au PIB calculé aux prix du marché, moins les prélèvements fiscaux applicables aux produits, plus les subventions à la consommation. Revenu personnel disponible Revenu personnel moins les impôts directs des particuliers, des cotisations d’assurance sociale et autres transferts courants aux administrations publiques.

INVESTISSEMENTS ET PERMIS DE BÂTIR Investissements Les investissements sont les dépenses en immobilisation relatives aux constructions nouvelles, aux améliorations importantes apportées à des constructions déjà existantes, ainsi qu’à l’achat de machines et d’équipements neufs. Ces dépenses comprennent également celles des particuliers au titre de la construction résidentielle, mais excluent l’achat de terrains, de constructions déjà existantes, de machines ou d’équipements d’occasion (à moins qu’ils n’aient été importés). Investissements du secteur public Il s’agit de dépenses en immobilisation des entreprises publiques et de l’administration publique, effectuées aux niveaux fédéral, provincial et local. Par ailleurs, l’administration publique provinciale inclut notamment les institutions d’enseignement et les établissements de santé et de services sociaux.

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BILAN ET PERSPECTIVES Région métropolitaine de Québec

GLOSSAIRE

2013 2014 Permis de bâtir La valeur des permis de bâtir correspond à la valeur des permis de construction émis par les municipalités de 10 000 habitants et plus, soit pour l’érection de nouveaux édifices, soit pour l’exécution de travaux d’amélioration, selon le type de construction (résidentiel, industriel, commercial, institutionnel et gouvernemental). Valeur des permis de bâtir La valeur des permis de bâtir correspond à la valeur des intentions de construction en bâtiment dans le secteur non résidentiel et le nombre de logements autorisés et la valeur des projets de construction dans le secteur résidentiel.

MARCHÉ DE L’HABITATION Copropriété Modalité de propriété en vertu de laquelle la propriété d’un bien immeuble est répartie par lots entre les copropriétaires. Logement locatif Logement résidentiel ou bâtiment disponible pour la location. Taux d’inoccupation L’indicateur taux d’inoccupation des logements locatifs mesure le pourcentage de tous les appartements et maisons en rangée inoccupés et à louer.

ACTIVITÉ TOURISTIQUE Taux d’occupation hôtelier Le taux d’occupation est le rapport entre le nombre de chambres (emplacements) occupées et le nombre de chambres (emplacements) offertes par les hôtels ouverts sur un territoire donné.

Principales abréviations n.d.‚: Donnée non disponible p‚: Prévision r‚: Donnée révisée $‚: En dollars M‚: En millions G‚: En milliards T‚: Trimestre

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