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PROTOCOLES DE DÉBAT. ANIMATIONS NUMÉRIQUES ..... figures de l'exilé et du nomade au confinement ..... Espace public numérique, 75003 Paris, 25 sept-.
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consultant RAPPORT D’ACTIVITÉ

Brouillon général

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François Deck 12 septembre 2011

L’indétermination est une opportunité pour signifier que la capacité à décider de ce qui vaut doit précéder la production de valeur. Contribuer à rendre cette bifurcation pensable, tel est le propos du Brouillon général !

ARTISTE CONSULTANT Consultant exprime une réciprocité : consulter et être consulté. L’artiste consultant accompagne des individus et des groupes dans une conversion des situations de problème en puissance de mouvement.

CONCEPTS QUESTIONS SOURCES BROUILLON GÉNÉRAL ⬅ STRATÉGIES DE LIBERTÉ PROBLÈMES RESSOURCES EXPERTISES RÉCIPROQUES ESTHÉTIQUE DE LA DÉCISION MUTUALISATION DES COMPÉTENCES ET DES INCOMPÉTENCES DISPOSITIFS ESPACE DISCRET JEUX DE SOCIÉTÉ L’ÉCOLE ERRATIQUE BANQUES DE QUESTIONS CHANGEMENTS DE RÔLES GÉNÉRIQUES COOPÉRATIFS GÉNÉRATEUR DE PROBLÈMES PRATIQUES THÉORIE ACTIONS ÉDITIONS SÉMINAIRES SCÉNARIOS CONFÉRENCES JEUX DE RÔLES CONSULTATIONS BASES DE DONNÉES PROTOCOLES DE DÉBAT ANIMATIONS NUMÉRIQUES TRANSFERT DE MÉTHODOLOGIES

Une méthode est généralement entendue comme un ensemble de moyens raisonnés permettant d’atteindre un but. Mais...

CO MME NT VISER QU AN D L’OBJE CTI F ES T IN CER TAI N ? Lorsque aucune finalité ne peut être identifiée il est difficile de se projeter et donc de décider de la conduite à suivre. L’approche linéaire et disciplinée est inopérante. Cette situation qui défie les ressources connues va jusqu’à mettre en crise notre conception du temps : notre raison culturellement éduquée autour du privilège accordé aux finalités doit s’acquitter d’une nouvelle considération envers la situation, telle qu’elle se présente. Accéder à la présence de la situation alors que l’inquiétude nous projette vers un futur voilé et vécu comme flou ou inaccessible implique une expérience du temps que l’on rencontre dans le processus de création. Ce processus se structure dans une expérience qui inclut, au présent, les autres dimensions du temps. Le surgissement de l’idée ou du geste naît d’une capacité à actualiser des images, des informations, des idées, des perceptions, des sensations appartenant à des temps, des espaces et des savoirs hétérogènes. La création est un processus indiscipliné qui réinitialise la mémoire au présent. Dans le processus artistique les agencements de mémoire ordonnés par le désir et l’intuition structurent le projet. Trouver précède souvent la méthode qui se révèle au fur et à mesure du processus. La méthode de l’art est paradoxale puisqu’il s’agit de produire simultanément la forme et la méthode qui permettra d’y parvenir. Ce n’est que rétrospectivement que l’on pourra décrire le chemin qui a permis d’y parvenir. La méthode est le fruit du processus. Le processus de décision est relatif à la façon dont les problèmes sont posés. Les problèmes tels qu’ils sont posés permettent certaines solutions et en interdisent d’autres. Si une situation de

problème est déterminée, la formulation du problème permettant de se représenter cette situation est indéterminée. La conscience de cette indétermination ouvre un potentiel d’augmentation des choix possibles. Une décision contient toujours une part de subjectivité qui défie tout calcul rationnel. L’incalculabilité d’un problème induit l’idée d’un art de la décision. La décision esthétique est structurante de sa propre subjectivité. C’est-à-dire que c’est la subjectivité qui est elle-même à l’œuvre dans la décision. La notion d’œuvre renverse les conditions du projet puisque la méthode perd sa qualité d’instrument pour devenir l’enjeu même de la recherche. En réinterprétant les intentions initiales, l’œuvre s’accomplit comme une production des intentions. Ainsi, il s’agit toujours d’un commencement. L’œuvre est in-finie parce que son statut est en redéfinition dans le désir qu’elle suscite et que suscite son destin public. Là où la méthode prétend à la maîtrise, l’améthode suppose une altérité constitutive. L’améthode est indissociable des valeurs subjectives qu’elle implique. Prenant en compte les mutations induites par le développement technologique, elle dialectise les subjectivités individuelles et collectives dans une plus grande fluidité des rôles. Les outils numériques réévaluent le rapport entre compétence et décision, leur apprentissage tend à faire de l’utilisateur un chercheur. La crise précipite un doute sur des croyances ayant acquis un peu rapidement le statut de vérité, mais également sur les rôles et la répartition du savoir. La crise démontre les limites de l’expertise. Ce sont alors aussi bien les connaissances disciplinaires qui sont battues en brèches – par exemple la théorie de l’autorégulation de l’économie et de la répartition des richesses par le marché, pouvait peut-être, être soutenable jusqu’à l’automne 2008, aujourd’hui elle ne l’est plus – que la position de ceux qui affirmaient de telles contrevérités. Ces contre-vérités manifestes permettent de formuler l’équation : COMPÉTENCE = INCOMPÉTENCE

Ce sont donc aussi bien la disciplinarité des connaissances que le rapport entre ceux qui sont supposés savoir et ceux qui sont censés ignorer ces savoirs qui sont remis en question. Ceux qui refusaient ces savoirs qui étaient insuffisants, réticents ou hérétiques avaient d’une certaine façon raison d’être incompétent vis-à-vis de savoirs qui se révèlent être des hypothèses néfastes. En situation de transmission, l’ignorance ou le refus de celui à qui le savoir s’adresse peuvent être l’occasion d’un effort supplémentaire de la part de celui qui est censé savoir et transmettre. L’effort de traduction complexifie les points de vue. Ces questions posées par l’ignorance ou le refus, peuvent être une opportunité pour celui qui est censé savoir de développer de nouvelles compétences. C’est donc bien parce qu’il y a un « incompétent » que la compétence est susceptible de s’enrichir. On peut formuler alors cette nouvelle équation : INCOMPÉTENCE = COMPÉTENCE Ainsi les incompétences sont susceptibles d’enrichir les savoirs communs. L’altérité est constitutive de la connaissance, sans elle, rien ne peut jamais être vraiment su. C’est en allant à la rencontre de l’incompétence vécue comme un espace potentiel de transformation que des solutions imprévues peuvent être inventées. L’invention nécessite de dépasser les oppositions entre compétence et incompétence, entre expert et non expert, pour développer une réflexivité sur les normes individuelles et collectives du vrai. À l’échelle individuelle, la mutualisation des compétences et des incompétences enrichit l’expérience du sujet. À l’échelle coopérative, la mutualisation des compétences et des incompétences enrichit les savoirs communs. La mutualisation des compétences et des incompétences potentialise des transferts réciproques de qualités entre l’activité artistique, les pratiques sociales et les disciplines.

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COMMENT CULTIVER NOS ACQUIS ET AFFIRMER NOS VALEURS ? --------------------------------------------------------

Conversations d’été -------------------------------------------------------[ conférence ] [ protocole] [cahier préparé ] 1/ Conférence introductive sur les concepts de valeur et de mutualisation des compétences et des incompétences. 2/ Proposition d’un jeu de société destiné à traiter de la thématique : « Théâtre de rue : comment défendre sauvegarder nos acquis et cultiver des projets ? Pourquoi les mouvements contestataires européens restent-ils fragiles, alors que la grogne sociale s’amplifie dans le monde ? Peut-être parce que nous déployons trop d’énergie à défendre nos acquis menacés par le démantèlement des services publics, et pas assez de temps pour inventer de nouveaux scénarii qui recomposeraient nos forces ? » Cette intervention a été réalisée en collaboration avec Charlotte Granger.

-------------------------------------------------------Festival d’Aurillac 2011, jeudi 18 Août http://www.aurillac.net/

★ LA CONSTITUTION D’UNE ASSEMBLÉE EN TANT QUE SUJET EST-ELLE UN SUJET DE DÉBAT SUFFISANT ? --------------------------------------------------------

L’école erratique -------------------------------------------------------[ protocole] [cahier préparé ] [ édition ] Trois groupes de cinq personnes qui se réunissent séparément deux fois, puis se rencontrent pour un workshop de trois jours, le tout aboutissant à un moment public. Un cahier de brouillon général préparé permet à chacun de cartographier un parcours personnel avant d’en faire le récit. Il sert 3

également de support de notes. La deuxième séance repart de ce que chacun a relevé d’important lors de la première séance. Le protocole qui aura été décidé pour la rencontre publique est le suivant : Les participants des séances précédentes arrivent une heure avant le public. La séance commence lorsque cinq personnes sont présentes. L’espace de la galerie est nu, il a été vidé de tout document, publication, etc. Il y a seulement un distributeur d’eau et des chaises pliantes appuyées aux murs dont les arrivant peuvent se saisir. Chaque personne qui rentre est accueillie personnellement par le cercle qui s’élargit au fur et à mesure. Il n’y a pas de sujet de discussion déterminé. L’enchaînement de la conversation s’auto-régule. Le sujet c’est l’autoconstitution de l’assemblée comme sujet politique. Une compilation d’une soixantaine de pages réalisée pendant ce processus est remise à chaque personne. À sa sortie seulement. Avec Faiz Abhuani, Fortner Anderson, Gentiane Bélanger, Anne Bertrand, Sophie Castonguay, Thomas Grondin, Patric Lacasse, Sophie Le-Phat Ho, Alex Megelas, Catherine Melançon, Bernard Schütze, Felicity Tayler et le public invité.

ficité des problèmes. L’art enrichit la conception des problèmes en nouant l’invention de la méthode au désir. Les problèmes qui bénéficient d’une mutualisation des compétences et des incompétences augmentent les capacités de décision individuelles et collectives et augmentent la compétence des problèmes.

-------------------------------------------------------L’observatoire, n°38, Été 2011. http://www.observatoire-culture.net/

★ LES GARDIENS DE PRISON POURRAIENT-ILS (AUSSI) BÉNÉFICIER D’UNE FORMATION ARTISTIQUE ? --------------------------------------------------------

L’artiste en milieu pénitentiaire -------------------------------------------------------[ consultant ] Journée d’étude organisée par le Conseil Général de l’Isère, les Services Pénitentiaires d’Insertion et de Probation (S.P.I.P.) de l’Isère et l’association « les 2 maisons ». Cette journée avait pour but de réunir, autour de témoignages d’artistes intervenants, les différents acteurs rendant possible l’action artistique en milieu pénitentiaire (artistes, personnels liés à l’Administration Pénitentiaire, personnel de l’Action Culturelle, etc.) afin de faire apparaitre le travail artistique qui reste souvent un travail invisible et d’en déployer les enjeux. « Quand je vais en prison, je ne m’inscris pas dans une offre culturelle. C’est vraiment un échange. J’y vais pour m’enrichir, comme artiste, de cette expérience. Sans cette situation, mon « art » ne peut pas « s’appliquer ». (…) C’est pas seulement l’idée « d’apporter à » mais l’idée qu’il peut se passer quelque chose d’unique, d’expérimental, qu’on ne trouve pas à l’extérieur.» Demis Herenger, réalisateur.

-------------------------------------------------------Résidence au centre d’artistes Skol, Montréal mai-juin 2011. Entretien avec Anne Bertrand : http://www.skol.ca/fr/ressources/

★ L’ARTISTE EST-IL UN TRAVAILLEUR À PART ? --------------------------------------------------------

Mutualisation des compétences et des incompétences -------------------------------------------------------[ publication ] L’éducation et l’industrie enchâssent les capacités de décision dans une injonction à la compétence. Le développement d’autonomie implique au contraire une priorité de la décision sur la compétence. La décision est relative à la spéci-

-------------------------------------------------------Maison du Conseil Général de l’Isère, Bourgoin Jallieu, 4 Mai 2011.

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d’intention ou descriptifs faisant exclusivement appel au texte. L’exposition mêle ainsi des réalisations pensées en amont pour exister sous forme d’énoncé, à des reformulations de projets refusés par les institutions auxquelles ils étaient à l’origine adressés. Commissaire Norbert Godon. 1. Scénario pour une banque de questions à l’occasion de la révision d’un Plan d’Occupation des Sols. 2. Acteur_Ville_Europe : Scénario pour l’élaboration collective d’un jeu de société européen.

★ QUELLE VALEUR ACCORDE-T-ON À L’ÉLABORATION DES INTENTIONS ? --------------------------------------------------------

fondcommun -------------------------------------------------------[ conférence ] [ action ] [édition]

-------------------------------------------------------http://droitdecites.org/ Droit de Cités, février 2011.

La production des intentions est un champ de bataille. Un champ de bataille dans lequel des flux de captation de la valeur croisent des flux d’émancipation de la valeur. La bataille de l’intention consiste à se soustraire au rêve de l’autre. Cependant, l’intention n’est pas l’origine indiscutable de toute chose. Les intentions premières vacillent, quand une forme que nous posons devant nous révèle autre chose que ce que nous avions cru donner à voir. Lorsque une forme se met en mouvement, les intentions s’enrichissent. La lecture de ce texte, rédigé à l’invitation de la revue fondcommun, est accompagnée de la diffusion de Décade null [2 :56] Laibach, Album Kapital, 1992. Autres intervenants : Joëlle Zask, Stéphane Le Mercier, Vincent Bonnet et Gilles Guégan pour Ici-Même [Gr.]

★ DANS CE QU’ON S’EST DIT QU’EST-CE QUI EST SUSCEPTIBLE DE NOUS METTRE EN MOUVEMENT ? --------------------------------------------------------

Séminaire de la plateforme de créations et de rencontres Au bout du plongeoir -------------------------------------------------------[ consultant ] [cahier préparé ] « Voici comme convenu un cahier de brouillon préparé de 32 pages imprimé sur papier recyclé 120g. À chacun le sien. Je vous propose ce cahier comme un outil d’initialisation du séminaire. Il comporte un texte en grisé dans les marges : « Brouillon général ! » et une grande proportion d’espaces laissés libres que vous pouvez occuper comme bon vous semble. Ce cahier pourrait par exemple comporter la "trace" d’un moment travaillé ou seulement traversé à Au bout du plongeoir (depuis sa création fin 2005) ; un problème que vous aimeriez soumettre à l’ensemble des participants ou être un support pour vos notes pendant la durée du séminaire. » Lettre du 18 novembre 2010. Avec Dominique Chrétien, Benoît Gasnier, Cédric Gourmelon, Renaud Herbin, Dominique Launat, Olivier Maurin, François Possémé et Nathalie Travers, membres fondateurs.

-------------------------------------------------------Centre international de poésie de Marseille, 11 mars 2011.

★ COMMENT LE FAIT DE TRAVAILLER PAR PROJET DÉTERMINE-T-IL LA NATURE DES ŒUVRES ? --------------------------------------------------------

En Projets -------------------------------------------------------[ scénarios ] En Projets est une exposition sur le net de projets d’artistes présentés sous forme d’énoncés, notes

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La Roche Jagut, 20 et 21 décembre 2010. http://www.auboutduplongeoir.fr

François Nouguiès. L’école supérieure d’art de Grenoble, 13, 14 et 15 décembre 2010.





COMMENT CONCEVOIR UNE PROPOSITION À PARTIR DE SON INCOMPÉTENCE PRÉFÉRÉE ?

COMMENT APPRENDRE DU POUVOIR D’APPRIVOISEMENT DU PETIT ? 小畜 xiǎo chù

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Les promesses de l’incompétence

Brouillon général ! Shanghai

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[ conférence ] [ film ] [ workshop ]

[ conférence ] [ film ] [ workshop ]

Conférence I : Mutualisation des compétences et des incompétences. Conférence I1 : Sortie du territoire avec Sophie Chérot et Émilie Ibanez. Un texte écrit se rapporte à l’espace dans lequel il sera lu, la fusion de ces deux temporalités induit dans son écoute un ailleurs [Sophie Chérot]. Des figures de l'exilé et du nomade au confinement des penseurs et artistes "extra-occidentaux", de l'habitat mobile ou précaire à l'ouverture des frontières disciplinaires, comment se croise l'espace, la théorie et l'identité ? [Émilie Ibanez]. Better Game, Better Life, Pararaphrasant le slogan de l’exposition universelle de Shanghai, le titre de ce film évoque un jeu de société proposé à cette période et sous ce titre au Rockbund Art Museum. François Deck. Workshop : Établir une liste de ses compétences et une liste de ses incompétences (La liste des incompétences doit être numériquement égale à celle des compétences), constitution de sousgroupe par tirage au sort, chaque étudiant(e) présente au petit groupe la liste de ses incompétences (Les listes de compétences sont conservées à part). À la fin de cette séquence l’étudiant(e) doit réaliser une proposition basée sur son incom-pétence préférée.

1. Conférence action « Brouillon général » sur la terrasse de "1933" [Pôle de créativité]. 2. Conférence: Mutualisation des compétences et des incompétences, Xindanwei, [espace de recherche et de création]. 3. Agencer l’improbable [不可能的配搭, bù kě néng de pèi dā] workshop au SIVA [Shanghai Institut of Visual Art]. Cette séance a permis de modifier et de perfectionner le jeu Agencer l’improbable qui sera réactivé (4.). 4. « Better Game, Better Life » workshop dans le cadre du programme "Night School" pendant l'exposition "By Day, by Night" proposé par Hou Hanru et une invitation faite à XiYiTang pour trois soirées respectivement conduites par Dominique Pasqualini, François Deck et Paul Devautour. Rockbund Art Museum, 3o octobre 2010. http://www.rockbundartmuseum.org Ces deux derniers workshops ont été rendu possible grâce à la traduction en mandarin et en PinYin du jeu collaboratif, Agencer l’improbable.

-------------------------------------------------------Résidence sur une invitation de la plateforme d’échanges pédagogiques XiYiTang [École internationale d’Études post-grade en art ] et de son directeur Paul Devautour. Shanghai, octobre 2010. http://www.xiyitang.cn/

-------------------------------------------------------Dans le cadre du module Éléments de transmission coordonné par Antoinette Ohannessian et

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compréhension comme la source de nouveaux possibles. Une séance de L’école erratique est à l’initiative de quiconque rencontre un problème et souhaite le partager. Cinq personnes, ni plus, ni moins, sont rassem-blées : Une personne invite deux personnes qui chacune en invite une autre. Ce format établit une proximité entre les participants, facilite la coordination des agendas et résoud la disponibilité d’un espace.

COMMENT REPENSER LES POLITIQUES CULTURELLES ? --------------------------------------------------------

104 propositions pour... -------------------------------------------------------[ action ] [ publication ] Aborder le 104, Accueillir des gestes micro politiques, Adosser l’invention au désir, Aller de l’implicite à l’explicite, Apprendre à s’orienter dans l’incertitude, Apprivoiser l’improbable, Approfondir les qualités du présent, Atténuer l’opposition entre expert et non expert, Augmenter le nombre des choix possibles, Cesser d’attendre que le monde ait changé pour nous changer, Complexifier ce qui paraît compliqué, Confronter la créativité à l’art, Considérer la démocratie comme à venir, Constater que la valeur culmine dans ce qui est sans prix [ ... ]. -------------------------------------------------------Texte rédigé dans le cadre du collectif Un autre 104 est possible, Mouvement, n°56, juil-sept 2010.

-------------------------------------------------------L’école erratique est un dispositif de développement du Brouillon général ! juin 2010.

★ COMMENT PARLER DE SOI À PARTIR D’UN AUTRE SUJET QUE SOI ? --------------------------------------------------------

Rencontres artistes et diffuseurs -------------------------------------------------------[ consultant ] [ scénario ] [ protocole ] Conception, préparation, animation, analyse de deux rencontres pilotes concernant les équipes artistiques du spectacle vivant en Bretagne : compagnie et artiste individuel, et les programmateurs : lieu, service culturel, festival. Création de deux deux banques de questions. Le projet a abouti à un format autonome et modulable dans la durée : Les imprévus, janvier à mai 2011. Enjeux : Présentation de soi, énonciation des projets artistiques et culturels des artistes comme des programmateurs (moins souvent demandé pour les programmateurs), Meilleure interconnaissance entre programmateurs, entre artistes, entre artistes et programmateurs, du voisinage à l’échelle régionale, Meilleure adéquation entre les propositions de création et les possibilités de coproduction et de diffusion La meilleure circulation des créations et présence artistique sur le territoire régional (décloisonnement départemental).

★ COMMENT VISER QUAND L’OBJECTIF EST INCERTAIN ? --------------------------------------------------------

L’école erratique -------------------------------------------------------[ dispositif ] L’école erratique est un micro espace public de transition entre l’échelle des problèmes globaux et celle de l’individu. Les situations de problème sont déterminées alors que la forme d’un problème est indéterminée. Augmenter la valeur des problèmes par un retard concerté des solutions et subjectiver les problèmes de façon imprévisible, tel est le programme. Faire connaissance en élaborant ensemble des problèmes, c’est aborder les différences de perception et de

-------------------------------------------------------Commande de Spectacle Vivant en Bretagne, Rennes, mai-juin 2010.

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de nos représentations. L’indétermination actuelle est une opportunité pour signifier que la capacité à décider de ce qui vaut doit précéder la production de valeur. Contribuer à rendre cette bifurcation pensable, tel est le propos du Brouillon général !

★ L’ORALITÉ TRANSFORME-T-ELLE LE TEXTE ? --------------------------------------------------------

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Brouillon général !

Catalogue de la biennale, Atelier de Rennes & Presses du réel, février 2010.

-------------------------------------------------------危机 = CRISE (危 dangereux, 危 opportunité)



[ conférence action ] Intervention dans le cadre du Laboratoire des prospectives singulières qui relie Rennes, Dakar et Bucarest, trois villes investies par des Biennales aux thématiques connexes. Cette plateforme de parole et de performance réunit lors de trois temps fort des propos singuliers, subjectifs, non académiques sur l’avenir et les conceptions que nous en avons. Lecture performée à partir du texte Brouillon général ! publié dans le catalogue de la Biennale de Rennes 2010.

TRANSFORMER LES PROBLÈMES EN RESSOURCES ? --------------------------------------------------------

Problèmes ressources -------------------------------------------------------[ publication ] Heinz Von Fœrster propose de considérer l’augmentation du nombre de choix possibles comme un impératif éthique. Pour Cantor, l’essence des mathématiques c’est la liberté. Le nombre de degrés de liberté d'un système traduit la complexité que peut prendre l'évolution de ce système : plus ce nombre est grand, plus l'évolution sera complexe. En transcendant les langues par leur exceptionnelle capacité de formalisation, les mathématiques déploient une puissance universelle. Il y a une relation de nécessité réciproque entre liberté et puissance de formalisation. Cela est vrai de l’art. C’est également vrai pour la notion de problème transversale aux disciplines. On mesure la compétence d’un problème à sa capacité à redistribuer des intentions et des fins. L’espace accordé à l’élaboration des problèmes convertit des situations de problèmes en problèmes ressources.

-------------------------------------------------------Ateliers de Rennes, 15 mai 2010.

★ QU’EST-CE QUE L’ART EST SUSCEPTIBLE DE FAIRE À LA VALEUR ? --------------------------------------------------------

Brouillon général ! -------------------------------------------------------[ publication ] [édition] Quelle est la valeur de la valeur ? Comment évaluer la valeur d'une chose sans discuter des normes qui fondent cette valeur ? La notion de valeur est nécessairement en abyme. La valeur est une affaire de représentation. De l'économie à l'éthique, le problème de la valeur a également une dimension culturelle, artistique, esthétique... Questionner la valeur, c'est questionner la valeur

-------------------------------------------------------Revue fondcommun n°0, Marseille, septembre 2009.



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QUELLE IMPORTANCE ?

COMMENT L’IDÉE DE BROUILLON RÉSONNE-T-ELLE POUR VOUS ?

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Au bout du plongeoir & Ramdam

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Espace 5D

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[ conférence action ] [ protocole ]

[ dispositif ]

Conférence action sur la thématique de la valeur. Proposition de protocoles pour parcourir des questionnements qui participent des aventures des équipes artistiques Au bout du plongeoir et Ramdam, ouverte au public. Ce moment s’appuie sur des temps d’expérimentations artistiques, de débats, de repos, de réflexions croisées, avec les personnes participantes. Marathon de lecture de 18h à 24h, proposition de Cédric Gourmelon avec Nathalie Élain, etc. Marche proposée par Dominique Chrétien.

Brouillon général ! développe : 1. Des rencontres orientées par la perspective d’une nouvelle constitution de la valeur. 2. Une identification du caractère stratégique de la forme des problèmes. 3. Une économie des problèmes alternative à l’économie des solutions. 4. Une réciprocité entre l’expérimentation de l’inconnu et la production de connaissances. 5. Une préférence pour les pratiques immatérielles qui ne nécessitent que peu ou pas de capital. Brouillon général ! propose un format de rencontre : espace 5d. La condition est d’être cinq participants. À partir d’une question proposée quelqu’un invite deux personnes, chacune d’elle invitant une autre personne. L’échelle choisie réunit le multiple et le singulier, elle facilite une coordination des agendas. Ce micro espace public, situé entre des habitants et les territoires dans lesquels ils se projettent, vise à intensifier le désir d’un devenir géogra-phique commun. Avec Mabel Tapia, Nathalie Travers, Cédric Gourmelon, Thomas Vasseur.

-------------------------------------------------------Ramdam, Ste Foy-lès-Lyon, 14 novembre 2009.

★ COMMENT LES ÉCOLES DE COMMERCES ABORDENT-ELLES LA QUESTION DE LA VALEUR ? --------------------------------------------------------

Art et censure

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Espace public numérique, 75003 Paris, 25 septembre 2009.

[ consultant ]



Table ronde organisée par des étudiants de l’école supérieure de commerce de Grenoble. L’autocensure artistique, la censure économique et politique, la censure sociale et morale. L’enseignement des écoles de commerce porte-t-il une responsabilité vis-à-vis de la crise actuelle ? (d’après J’ai fait HEC et je m’en excuse, de Florence Noiville).

TACTIQUES DU SECRET OU DE LA DISCRÉTION ?

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[ conférence ]

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Création en milieu contraint --------------------------------------------------------

La Bobine, Grenoble, 13 octobre 2009.

L’excellence dans le champ de l’art contemporain est parfois qualifiée de « haute visibilité ». La visibilité et à plus forte raison la « haute visibilité »

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sont les agents de conversion de la vue en valeur symbolique et de la valeur symbolique en valeur économique. Dans ces conditions les stratégies de liberté consistent peut être à devenir invisible ou pour le moins discret. La discrétion s’entend aussi, au sens mathématique d’espace résiliaire, d’espace en réseau. Le réseau est un espace d’activation qui peut remplacer avantageusement la visibilité, est-il besoin de le souligner dans le cadre de la biennale de Paris ? Avec, Madeleine Leclair et Victor Stoïcha (ethnomusicologues), Éric Letourneau, Christian Ruby, Nicolas Ledoux, Stephen Wright.

MÉDIATION OU SÉCURITÉ ? --------------------------------------------------------

Création en milieu contraint -------------------------------------------------------[ diaporama ] Les rencontres partent de l'hypothèse qu'un milieu restreint et caché peut représenter non pas une barrière à la création artistique, mais au contraire un ressort fécond à sa pratique par la mise en place de ruses, d'astuces et de manœuvres. Elles réunissent des personnalités issues des milieux de la recherche, de l'art et des sciences sociales autour de trois thématiques : Le secret, Les ruses et astuces et Le travail, dans l’objectif d'étudier, explorer et approfondir différents aspects de la création lorsque celle-ci se concrétise dans un milieu encadré par des interdits particulièrement contraignants. Séminaire organisé par Éric Letourneau en relation avec le département d’ethnomusicologie du quai Branly. Projection du diaporama : La force de l’art.

-------------------------------------------------------Biennale de Paris et Musée du Quai Branly, 9 septembre 2009.

★ COMMENT INVENTER DES MODES DE COLLABORATION ? --------------------------------------------------------

Lieux possibles, Bruits du Frigo --------------------------------------------------------

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[ workshop ] [ protocole ]

Biennale de Paris, La Sorbonne, 30 juin 2009.

Accompagnement d’une étape de conception et de réflexion autour de la thématique de « l'urbanisme temporaire » destiné à préparer une manifestation (été 2010) qui propose d'investir de manière temporaire plusieurs lieux dans la ville, afin de modifier ces espaces, proposer des usages alternatifs et stimuler l'imaginaire des habitants. Archi-tectes/artistes invités : Raumlabor (Berlin), Exyzt (Paris), Fichtre (Nantes) et Cabanon vertical (Marseille).

★ QUELLE EST LA VALEUR DE LA VALEUR ? ------------------------------------------------------

Brouillon général ! -----------------------------------------------------[ conférence ]

-------------------------------------------------------Bordeaux, 3, 4, 5 juillet 2009.

Brouillon général ! observe que la valeur culmine dans ce qui est sans prix. Autrement dit, les biens sans équivalent sont les plus désirables. La convertibilité d’un bien signifie donc une valeur moindre. Ces biens relativement inférieurs ne sont produits et consommés que par la propagation d’un impératif de résultat, sans égard pour la qualité de vie échangée à cet effet. Un



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retard concerté des solutions transforme la façon dont on habite le présent. Brouillon général ! pose le problème d’une nouvelle constitution de la valeur alors que le capitalisme mondialisé est en crise et que le paradigme de l’autorégulation du marché s’effondre. Le futur est imprédictible. La valeur de la capacité à s’orienter dans l’incertain augmente. L’indétermination est une opportunité pour engager le brouillon de ce qui est préférable. Brouillon général ! propose de substituer une mutualisation des compétences et des incompétences aux expertises disqualifiées. L’élaboration du problème de la valeur répond moins de compétences supposées que de l’élargissement du nombre des décideurs et du choix entre des alternatives contrastées. L’affirmation d’une priorité du partage de la décision sur la compétence signifie que le développement des capacités à décider de ce qui vaut doit précéder la production de valeur.

★ LA MISE EN ABÎME DE LA VALEUR EST-ELLE LA QUESTION DE L’ART ? --------------------------------------------------------

Assises des écoles d’art -------------------------------------------------------[ action ] Si l’évaluation est ce par quoi de la valeur est communiquée à ce qui est difficilement quantifiable, faut-il consentir à ce que les qualités qui échappaient jusque-là au marché soient convoquées dans l’échelle des prix (santé, justice, éducation, etc.) ? Si le prix à payer, pour que l’enseignement de l’art soit considéré comme un enseignement supérieur, est de comptabiliser les heures que l’étudiant consacre à son travail, et de noter sa qualité par les lettres : A, B, C, D, E, Fx et F, distribuées selon des quotas prédéterminés, l’enseignement de l’art reste-t-il un art ? (avec Emmanuel Tibloux).

-------------------------------------------------------Conférence inaugurale du colloque : Les Nouvelles Alliances, Centres d’Art Autogérés (RCAAQ), Centre Ste Thérèse, Montréal, 4 juin 2009.

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104, rue d’Aubervilliers, Paris, 28 mai 2009.

UNE INSTITUTION QUI PROGRAMME OU UNE INSTITUTION CRÉATIVE ?



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QUELLES ALTERNATIVES AU MARCHÉ DE L’ART ?

SKOL --------------------------------------------------------

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La Biennale de Paris à Bethanien

[ workshop ] [ scénario ] [ protocole ]

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« Explorer, au moyen d’une méthodologie créative de questionnement et de dialogue, la cohérence / incohérence entre notre mandat, nos actions et nos valeurs de confiance, autonomie, expérimentation et prise de risque. Sonder la capacité du centre à faire autrement... » Séminaire avec protocoles pour les membres actifs du centre d’artistes.

[ conférence ] [ jeu de société ] Le marché de l’art induit une redondance des formats artistiques légitimes en réglant les goûts du public sur un horizon d’attente peuplé d’objets incarnant la forme sublime de la marchandise. À contrario, l’invention de l’art réinterprète de façon critique l’économie de la connaissance. Dans ce contexte émergeant, les formats artistiques empruntent, au modèle des services, aux

-------------------------------------------------------Centre d’artiste SKOL, Montréal, 6 juin 2009.

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techniques sociales, aux protocoles de coopération, aux bases de données, à la cartographie, à la géopolitique, à l’enquête, à l’entreprise, à l’activisme, etc. Ces pratiques opèrent sur le mode de la gratuité, de la perruque ou de la perception d’honoraires. En substituant une valeur activité à une valeur production, elles opèrent au cœur de différents secteurs qu'elles modifient : l’urbanisme, le travail, l’éducation, l’entreprise, la santé, l’économie, l’architecture, etc. Berlin. 22 mai 2009. Workshop Quel avenir pour Tempelhof ? Jeu de société Au bout du plongeoir (An der Kante Vom Sprungbrett) avec Michel Chevalier.

tement déployé au sein des stratégies postindustrielles. En agençant l’objectivité des documents et la subjectivité d’une pensée reliant des faits apparemment éloignés, l’art du montage de Harun Farocki démonte les dispositifs de regard qui nous agissent. Avec Vincent Sorrel, Emmanuelle Rozier, Fred Pailler, Ludovic Burel, Pali Meursault, Christophe Cardoën, Antoinette Ohannessian.

-------------------------------------------------------ESAG, 2, 3 et 4 mars 2009.



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LA DÉCISION A-T-ELLE UNE PRIORITÉ SUR LA COMPÉTENCE ?

Squat Bethanien, Berlin, 23 mai 2009.



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Le public et ses problèmes LES TECHNIQUES SOCIALES SONT-ELLES DES MÉDIUMS POTENTIELS DE CRÉATION ?

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Lorsque les œuvres se présentent comme des marchandises l’expérience de l’art est transformée en pouvoir magique des objets d’art. Des établissements en franchise, de New York à Bilbao, de Paris à Dubaï, de Bruxelles à Pékin, coordonnent la croissance de la pyramide des prix La valeur de l’activité artistique n'a aucun rapport avec la valeur marchande des objets d’art. ...il existe aujourd'hui un laps de temps pendant lequel nous avons chacun la possibilité d'influencer l'avenir par notre action individuelle. Mais comme cet avenir sera la somme du nombre incalculable de ces actions, il est absolument impos-sible de prévoir quel modèle s'imposera finalement. Immanuel Wallerstein, Le Monde, 11.10.08. Avec la participation des Doors (This is the end).

[ conférence action ]

Machines de perception -------------------------------------------------------[ séminaire ] L’atelier public « Machines de perceptions», coordonné par François Deck et Cyril Hugonnet [Gute Nacht/102] fait suite au séminaire : Qu’estce qu’un dispositif ? [nov. 2008]. L’atelier accompagne une nouvelle séquence du module « Quelque chose qui s’accomplit dans des milieux » [mars à mai 2009]. Des témoins, issus de champs différents, évoquent la place de la perception dans leur expérience, leur activité ou leur recherche, ces interventions initieront des moments de débat invitant chacun à être le témoin de sa propre expérience. À la suite du premier séminaire de nouveaux films de Harun Farocki sont projetés. En explorant la fonction des images en rapport avec les techniques sociales, économiques et militaires, Harun Farocki décrypte le pouvoir de domination des technologies de la perception et du compor-

-------------------------------------------------------Politique culturelle, la région Bretagne vous invite à débattre ! Grand théâtre, Lorient. 9 déc. 2008.



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posé, permet certaines solutions et en interdit d’autres. La forme d’un problème et sa mutualisation sont a priori indéterminées. Trouver les questions, élaborer le problème, faire voyager le problème, sont les moments stratégiques de l’action. La mutualisation des problèmes ressources augmente les choix possibles. Le Générateur de problèmes [[[[[ est ce que chacun en fait et en dit.

L’ART EST-IL SOLUBLE DANS L’ARGENT ? --------------------------------------------------------

L’argent -------------------------------------------------------[ action ] 667 875 : Daniel RICHTER, 687 713 : Olafur ELIASSON, 702 296 : Raymond PETTIBON, 4 691 872 : Richard PRINCE, 7 704 680 : Damien HIRST, 8 862 515 : Jeff KOONS. Action à partir du TOP 50 de l’art contemporain, dans le cadre de l’exposition « L’Argent », sur une invitation d’Elisabeth Lebovici à la Biennale de Paris.

-------------------------------------------------------Symposium, Ateliers de Rennes, 7 juin 2008. www.lesateliersderennes.fr/home/home.html

★ COMMENT AFFAIBLIR LE CONTRASTE ENTRE EXPERT ET NON EXPERT ?

-------------------------------------------------------Le Plateau, Paris, 10 juillet 2008.



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Stratégies d’encapsulation --------------------------------------------------------

ART COMME CRITIQUE DE LA DÉCISION ?

[ conférence ]

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Générateur de problèmes [[[[[

Ce colloque se propose d’explorer les formes nouvelles de pratiques artistiques encapsulées dans l’espace pédagogique. La parole est donnée à des artistes qui placent la pédagogie et la réflexion sur les politiques d’éducation au cœur de leur pratique, ainsi qu’à des enseignants qui font de l’espace pédagogique le contexte de leur recherche artistique. En art, un projet sera dit encapsulé s’il s’inscrit dans un langage ou dans un contexte qui n’est pas le sien propre, et s’il utilise d’autres protocoles que ceux reconnus comme légitimes dans le monde des expositions. Paul Devautour. La dynamique compétence/incompétence entraîne un affaiblissement des oppositions entre expert et non expert, entre artiste et public. L’affaiblissement de cette opposition ouvre des espaces de partage de styles de décision. Dans mon expérience c’est en devenant le public compétent/incompétent de différentes communautés interprétatives que j’ai pu proposer, expérimenter et développer les méthodologies d’une ESTHÉTIQUE DE LA DÉCISION. Une réflexion sur

-------------------------------------------------------[ conférence action ] La valeur de l’activité artistique n'a aucun rapport avec la valeur marchande des objets d’art. Le marché de l’art convertit les pratiques artistiques en relation d’objets affectés d’une substance sacrée. Dès que les produits de l’art se présentent comme des marchandises, l’expérience de l’art est transformée en pouvoir magique des produits dérivés de l’art. L’invention de l’art passe par une déconstruction du processus de constitution de la valeur... L’émancipation implique une priorité de la décision sur la compétence. L’art abordé comme critique de la décision enchâsse les compétences dans la décision. L’art développe des méthodologies de décision. La décision est relative à la représentation spécifique que constitue un problème. Un problème, tel qu’il est 13

la relation entre pratique artistique et enseignement sera suivie de quelques propos sur la notion de recherche. Le nouveau dispositif de concours d’entrée de L’école d’art de Grenoble, commandé au Studio Babel par l’équipe pédagogique, témoigne d’une expérience d’enseignement

compte de partenaires dans le processus de conception. Le modèle des services offre une autre temporalité, il permet de valoriser l’expérience plutôt que le produit. Dans ces conditions le focus se renverse de l’objet vers les interactions entre les partenaires.

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ENSAB, Bourges, 29 mai 2008. www.skapsyle.net/

Programme Art & Flux coordonné par Yann Toma & Rose Marie Barrientos. La Sorbonne, 20.03.2008.





L’ÉCONOMIE SURDÉTERMINE-T-ELLE LES ESTHÉTIQUES ?

DES PROBLÈMES QUI AUGMENTENT LES CHOIX POSSIBLES ?

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Vers une économie politique de l’art

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Générateur de problèmes [[[[[

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[ conférence ]

[ processus ] [ jeu de société ]

Marché de l’art, Économie de la connaissance, Économie politique de l’art, Artiste consultant, Mutualisation des compétences et des incompétences, Changements de rôles, Jeux de société, Disonancias & le séminaire Agencer l’improbable, Valeurs croisées et Générateur de problèmes [[[[[ sont les thèmes abordés. À l’inverse des politiques culturelles largement dominées par la conception d’un public statistique et anonyme, à l’inverse du capitalisme cognitif, dont la stratégie est de capter les processus de subjectivation, L’augmentation des degrés de liberté des propositions est la condition esthéticoéthique de l’art. Il s’agit nécessairement d’une condition publique. Dans cette perspective, les questions d’apprentissage et de transmission sont centrales, comme dans l’économie de la connaissance. L’apprentissage et la transmission c’est-à-dire la phase d’appropriation par un public et du déplacement de l’artiste – depuis les interpellations des publics – est à mon sens une des conditions de l’émancipation des formats imposés par le marché. Une autre constitution de la relation entre subjectivités artistiques et publiques se profile. Je veux évoquer la prise en

Méthodologie collaborative pour penser Valeurs croisées, concept développé par Raphaële Jeune pour la première édition des Ateliers de Rennes – Biennale d’art contemporain, Valeurs croisées, se propose d’explorer les relations entre l’art et l’entreprise sur le mode de la rencontre, en abordant une problématique partagée par ces deux champs de production : la création de valeur. Générateur de problèmes [[[[[ est une machine conceptuelle qui consiste à énoncer des problèmes pour les diffuser dans l’espace public comme des ressources pour comprendre et transformer le réel. Le mot problème désigne un espace de questionnement et d’échange. Créer un problème, c’est modeler un paysage de pensée et y inviter l’autre. C’est une résistance à l’inertie face au rouleau compresseur des médias et de la consom-mation. En premier lieu, une Cellule de réflexion, composée de personnalités de différentes disciplines, s’est approprié le Générateur de problèmes pour accompagner et prolonger l’expérimentation concrète des artistes par la production de pensée. Puis ce sont d’autres publics, hommes et femmes politiques, scolaires, 14

étudiants, citoyens, etc. qui sont amenés à s’emparer du Générateur de problèmes pour questionner la création de valeur par le travail. Les énoncés circuleront dans l’espace public grâce à des imprimés (cartes postales), une signalétique dans la ville, une émission de radio, des conférences, etc.

QUE SE PASSE-T-IL QUAND LA VALISE DIPLOMATIQUE EST ÉGARÉE À l’AÉROPORT ? --------------------------------------------------------

Unlimited liability --------------------------------------------------------

-------------------------------------------------------Ateliers de Rennes, 2007-2008. www.lesateliersderennes.fr/home/home.html

[ jeu de société ] Am Sa, 25.08. wird François Deck einige Runden des Gesellschaftspiels "An der Kante vom Sprungbrett" anleiten, das er mit dem Kollektiv ABDP aus Renneszusammen entwickelt hat. "François Deck ist Künstler, Lehrer, Bewohner von Grenoble, Erfinder der "Fragen-Bank." Seine Arbeit existiert in Form von Gesprächsprotokollen, die sich mit "linguistischer Kooperation" auseinandersetzen. Dabei wird das Verhältnis von Bewohnern einer Stadt (oder einer Institution) zu ihrem vorkonstruierten Umfeld (sei es materiell oder immateriell) destabilisiert. Deck hat verschiedene Projekte in Grenoble initiiert, die demokratische Entscheidungsprozesse problematisieren (wo immer Verwaltungen das letzte Wort haben). Trotz der Hindernisse, die im Verlauf solcher Praxen regelmäßig auftauchen, scheint die konstituierte Macht gegenüber dem Prozess einer sich konstituierenden Gegenmacht an Terrain zu verlieren – was sich ereignet, ähnelt immer mehr einem Gesellschaftspiel." (Brian Holmes). Manifestation proposée par Michel Chevalier.

★ AGENCER L’IMPROBABLE ? --------------------------------------------------------

Séminaire Disonancias -------------------------------------------------------[ scénario ] [ protocole ] Permettre à des artistes et des opérateurs d’entreprises de reformuler ensemble le concept de différents projets : Produire un modèle d’environnement urbain durable, Insérer des personnes handicapées au delà ou en deçà du travail, générer des échanges de connaissances entre les utilisateurs d’un parc technologique, développer un système d’urgence santé dans l’espace public, étudier des applications pour un concept d’architecture transformable, créer un mobilier urbain interactif, développer une architecture expérimentale pour logements sociaux, imaginer des usages pour des technologies domotiques et réaliser un documentaire sur l’ensemble de ces projets, tel est le programme auquel nous invite DISONANCIAS.

-------------------------------------------------------Unlimited Liability, Hamburg. targetautonopop.org



-------------------------------------------------------Bilbao, 20, 21 novembre 2007.



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ville. Ce séminaire se propose d’aborder les relations entre l’art et le travail dans la nouvelle économie et les conséquences de leur imbrication inédite. Pascal Nicolas-Le Strat, politiste et sociologue questionne la façon dont ces nouvelles activités amènent l’idée d’une “constitution” du travail. Léonore Bonaccini et Xavier Fourt, Bureau d’études, développent la notion de troisième sphère autonome et indépendante. Jan Middelbos, artiste, présentera le Collectif québécois et international Au travail/Atwork, qui propose aux salariés d’entreprises de s’approprier leur lieu de travail comme un lieu de résidence artistique.

L’ARTISTE DOIT-IL REPONDRE DU TRAVAILLEUR ? --------------------------------------------------------

Précaritas -------------------------------------------------------[ consultant ] [ protocole ] [ journal ] Précaritas est une action artistique destinée à des artistes en situation précaire, bénéficiaires du RMI, et de l’ASS (Allocation Spécifique de solidarité) ou de chômeurs de longue durée. Elle s’adresse à des personnes développant une activité dans le champ de l’art contemporain. Le but est de leur permettre de poursuivre leurs recherches dans le cadre légal des emplois aidés (CAE). Pendant la durée de leur contrat (9 mois), les artistes sélectionnés par un jury à un niveau national seront rémunérés au SMIC horaire, pour 25 heures de travail hebdomadaire. En contrepartie, ils devront répondre à un cahier des charges dont l’objet sera de faire état de leurs conditions de travail. Projet, Francis Guerrero, Syndicat potentiel.

-------------------------------------------------------L’école d’art de Rueil-Malmaison, 10 et 11 mai 2007.

★ LE PROJET ARCHITECTURAL PEUT-IL ÊTRE ENRICHI PAR LES USAGERS ? --------------------------------------------------------

L’architecture et son interprétation

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Niederhaslach, 30 juillet - 4 août 2007 www.precaritas.free.fr/yacs/sections/view.php/54

[ workshop ] [ protocole ]



Intervention dans le cadre d’un projet de réaménagement d’un squat de productions artistiques [102] conduit par le Studio Vincent Rigassi (École nationale supérieure d’architecture de Grenoble). La demande consiste à rendre sensible aux étudiants la notion de collectif de travail, à prendre en compte la spécificité d’un lieu autogéré. Le projet se conçoit davantage comme l’élaboration de stratégies, comme support d’actions et d’usages plutôt que comme objets statiques.

L’ART PEUT -IL A PPRE NDRE DE L’ÉCO N O MIE ET DE L’ENT REPRISE ? --------------------------------------------------------

Nouvelles pratiques artistiques et sociales --------------------------------------------------------

-------------------------------------------------------102, rue d’Alembert, Grenoble, 22 & 23 mars 2007, 19 & 20 avril.

[ scénario ] [ protocole ] [conduite de débat] Design de protocoles de débat pour ce séminaire proposé par Liliane Viala, artiste et enseignante, mettant en place un partenariat entre L’école d’art de Rueil-Malmaison et une entreprise de la



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des stratégies pour trouver un travail à un chercheur d’emploi. Le chercheur d’emploi est considéré de son côté comme un formateur. Six curriculum vitae différents sont conçus par les élèves. La structure Nouvel Élan accueille des lycéens décrocheurs du département de SeineSaint-Denis. Dans le cadre du dispositif « Nouvelles Chances », elle est financée par le Conseil Régional d’Île-de-France et de l’Éducation Nationale. Vidéo + Livre.

COMMENT CRÉER L’INATTENDU LORSQUE CELUI-CI EST PRESCRIT ? --------------------------------------------------------

L’inattendue -------------------------------------------------------[ workshop ] [ changement de rôle ] Des étudiants de 4e année d’école d’art de Bourges, de retour de voyages d’études sont engagés dans le projet Tarmac dont le sujet est l’inattendu. Après une première intervention le 13 février, où est abordé le thème de la Mutualisation des compétences et des incompétences [argument, animation, jeu de carte]. Une nouvelle intervention a lieu le 20 mars. Afin de me rapprocher du thème du projet Tarmac. Je propose à Mayliss Delataulade, étudiante de 5e année à l’ESAG de me remplacer dans cet atelier sans que mes interlocuteurs de Bourges soient prévenus. Elle emporte avec elle : une lettre au professeur correspondant et une vidéo dans laquelle j’explique mon choix. L’étudiante avec laquelle j’ai mutualisé mes compétences et mes incompétences opère ce remplacement impromptu avec succès. Document disponible.

-------------------------------------------------------Lycée Mozart, Blanc-Mesnil, Seine-Saint-Denis, mars octobre 2007.

★ PROBLÈMES DE FORME ? FORME DES PROBLÈMES ? --------------------------------------------------------

Réformer le Réel -------------------------------------------------------[ présentation & débat ] Le marché exclu les problèmes qui ne s’effacent pas devant la marchandise. L’espace des problèmes qui ne s’effacent pas devant la marchandise est un espace de ressources. La forme des problèmes surdétermine les décisions. La forme des problèmes est indéterminée. Le partage public de la forme des problèmes induit des transformations. Assemblée en partenariat avec la Biennale de Paris (Brian Holmes, Alexandre Gurita, Jean Baptiste Farkas), sur une invitation de Nadège Prugnard, Magma Performing Théâtre.

-------------------------------------------------------L’école nationale supérieure d’art de Bourges, 13 février et 20 mars 2007.

★ LA RECHERCHE D’EMPLOI PEUT-ELLE BÉNÉFICIER DE JEUX DE RÔLES ? --------------------------------------------------------

Projet Retour

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La Générale, Paris, 17 janvier 2007.

[ workshop ]



Développement de jeux de rôles dans le cadre d’ un atelier artistique conçu et animé par Frédéric Ollereau de l’association A-R avec Nouvel Élan, classe de seconde, dans lequel les élèves imaginent 17

après que le socialisme autoritaire ait été démasqué. Pour comprendre une crise il faut aller voir les problèmes refoulés dont elle est le symptôme : minorités ignorées, perte de mémoire, perte d'autonomie individuelle et collective, inégalités sociales, relations nord-sud inégalitaires, peopolisation du politique, perte de sens, perte de liberté, destruction de subjectivité... La crise contemporaine est le reflet de l'insatiabilité du capital. L'intime, le privé, les affects, les relations entre personnes, le corps sont les perspectives de marchés inépuisables. La transformation de tout ce qui bouge en valeur monétaire est destructrice de toutes les richesses qui restent intraductibles. L'art est-il capable d'échapper à ce massacre ou serions-nous tous devenus capitalistes ?

LE POLITIQUE NÉCESSITE-IL L’ÉMERGENCE D’UN AUTEUR POLITIQUE ? --------------------------------------------------------

Société des auteurs -------------------------------------------------------[ conférence ] Les connaissances évoluent avec l'usage subjectif qui en est fait. Le partage des connaissances induit une activité créatrice. Le politique lui-même est subordonné à l'apparition d'une multitude d'auteurs. Lorsque dans le Contrat social JeanJacques Rousseau nous dit que : Le peuple soumis aux lois doit en être l'auteur. Le citoyen, pour être citoyen, doit être doué de capacités esthétiques, celles qui conditionnent l'émergence d'un auteur : un auteur de la démocratie. Dès lors l'appropriation et la diffusion de ces capacités deviennent des impératifs publics. De ce point de vue, la démocratie n'a encore jamais eu lieu.

-------------------------------------------------------Catalogue de la Biennale de Paris, novembre 2006.

★ LES INCOMPÉTENCES PEUVENTELLES ENRICHIR LES COMPÉTENCES ?

-------------------------------------------------------Colloque Partage du savoir, privatisation de la connaissance animé par Jean Cristofol. École Supérieure d'Art d'Aix-en-Provence, 20 décembre 2006.

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Mutualisation des incompétences --------------------------------------------------------



[ workshop ] [ diaporama ]

L'ART PEUT-IL ÉCHAPPER A LA MARCHANDISATION DES SUBJECTIVITÉS ?

La notion de compétence est un signifiant transversal à l’ensemble des activités. L'expertise rencontre cependant des limites dans un monde incertain. L'incertitude précipite un doute sur la répartition du savoir. Les situations de crises démontrent les limites de l'expertise. La mutualisation des incompétences fait apparaître un commun qui potentialise des ressources et du changement. Conférence sur le thème du Maître ignorant (Jacques Rancière) avec Alexandre Gurita et Jean Baptiste Farkas. Dans le cadre de la Biennale de Paris.

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Performer la société -------------------------------------------------------[ publication ] La compréhension de ce qui est caractérisé comme une crise de l'art contemporain nécessite d'identifier la crise des idéologies qui l'englobent. La célébration et la stigmatisation de l'art contemporain constituent les miroirs symétriques d'une crise plus large. Le capitalisme est en crise

-------------------------------------------------------L’école d’art de Rueil-Malmaison,16 octobre 2006.

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gratuits. Ce processus de travail de trois mois, de la conférence au catalogue en passant par l'exposition a été l'occasion de relier des problèmes soulevés par les avants gardes historiques avec des problèmes actuels (gratuité, P2P, copyleft...). Il peut être connecté avec le texte Les génériques coopératifs, questionnant réciproquement les principes du logiciel libre avec des statements de l’art conceptuel. En plaçant une œuvre sous la responsabilité d’un générique (copyleft) et en attribuant des droits de propriété intellectuelle aux contributeurs : ceux qui s’intéressent, et participent à une situation de coopération ouverte, de nouveaux rapports entre le singulier et le collectif se développent. Catalogue, 2007.

★ PEUT-ON LAISSER LÉGITIMER LES DÉCISIONS ARBITRAIRES DE L’EMPLOYEUR ? --------------------------------------------------------

Économie de la connaissance, décision et esthétique -------------------------------------------------------[ conférence ] Entre réflexions théoriques à propos de l'économie de la connaissance et quelques récits d’expériences cette conférence développe la notion de rôle comme espace d'investigation esthétique. Cette présentation, initialement prévue dans le cadre du projet 138 (coord. Emmanuel Hermange et Stéphane Sauzzède) entre les départements Histoire de l'art, Sociologie de l'Université Pierre Mendès-France et L'école supérieure d'art de Grenoble, a été reconfigurée par le contexte de résistance au CPE. Une animation multimédia développée à partir d'un texte d'inspecteurs du travail ouvrait à une réflexion plus générale sur le travail aujourd'hui.

-------------------------------------------------------L'école supérieure d'art de Grenoble. mars 2006.

Janvier-

★ LES INTERSTICES URBAINS SONT-ILS DES ESPACES DE CRÉATION POTENTIELS ? --------------------------------------------------------

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Interstices urbains temporaires

Université Populaire initiée par des étudiants de l’Institut d'études politiques de Grenoble. 28 mars 2006.

-------------------------------------------------------[ recherche-action ]



Projet de recherche étudiant, analysant et questionnant les processus d’expérimentation architecturale et artistique menés dans le quartier de La Chapelle (Paris, 18e) dans le cadre d’un projet de micro urbanisme participatif développé sur des interstices urbains (terrains en friche, délaissées, impasses, etc.). Dans un contexte territorial, social et culturel représentatif pour les mutations urbaines actuelles (multi culturalité, densité, fragmentation, etc.). Le projet ECOBOX vise l’aménagement de manière temporaire et réversible de terrains urbains interstitiels de La Chapelle par la création d’espaces publics de

L'ART PEUT-IL SE LIMITER AU NÉGOCE DES BIENS MATÉRIELS ? --------------------------------------------------------

Collection Public Freehold -------------------------------------------------------[ commissariat d’exposition ] Ce workshop, a été proposé et réalisé en coordination avec Ghislain Mollet-Viéville, agent d'art, à partir de Statements de Lawrence Wiener 19

proximité et de processus d’autogestion et d’appropriation symbolique de l’espace (jardins temporaires, micro équipements mobiles, réseaux culturels trans-locaux, etc.). Programme interdisciplinaire de recherche, Art, Architecture, Paysage. Équipe de recherche Pascal Nicolas-Le Strat, sociologue, Constantin Petcou, architecte, Stephen Wright, critique d'art, Doina Petrescu, architecte, François Deck, artiste consultant.

★ COMMENT INVENTER LA VILLE ENSEMBLE ? --------------------------------------------------------

Au bout du plongeoir --------------------------------------------------------

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[ consultant ] [ jeu de société ]

Quartier de La Chapelle, Paris, 18e, 2006-2007.

Accompagnement de l’équipe composite initiatrice du projet Au bout du plongeoir (metteurs en scène, musicien, marionnettiste, commissaire d’exposition, psychologue, anthropologue, directeur de théâtre...). Création d'un jeu de société coélaboré. Le jeu Au bout du plongeoir est un support de débat pour des sujets de société. La forme du jeu de rôle invite à un partage d'imagination. Le but du jeu est de réinventer les règles du jeu. La partie se joue de 4 à 9 joueurs. Au-delà, on organise plusieurs parties simultanées. Le matériel de jeu se résume à un plateau figurant une série d'équipements urbains et comportant la règle du jeu. Les participants sélectionnent en début de partie un équipement urbain. Suivant leur nombre, ils définissent autant de rôles et autant de thèmes spécifiques à cet équipement. Ils inscrivent ces rôles et ces thèmes sur des coupons. Chaque joueur tire successivement un rôle et un thème. Un animateur, volontaire ou tiré au sort, explique la règle du jeu, mesure le temps, invente un scénario. Une partie se termine par la rédaction de propositions subjectives de la part des joueurs. Domaine de Tizé, Rennes depuis septembre 2005. Activation dans le cadre du projet Interstices urbains. Jeu de société téléchargeable sur : http://www.auboutduplongeoir.fr/dotclear/

★ QUELLES SONT LES CAPACITÉS TRANSFORMATRICES DE L'ART ? --------------------------------------------------------

Biennale de Paris -------------------------------------------------------[ consultant ] [ publication ] La Biennale de Paris a pour objet de favoriser une rupture avec les conventions de l’art, aujourd’hui épuisées. La Biennale de Paris est pensée depuis des pratiques actives dans le réel à tel point qu’on ne peut pas toujours les distinguer de ce qui les entoure. La Biennale de Paris se présente comme un programme dont le moteur est l’expérience de la transformation. La Biennale de Paris affirme des pratiques qui induisent leur modes de présentation, leur temporalité et leur localité. La Biennale de Paris a lieu là ou des choses se passent et quand elles se passent. La Biennale de Paris recherche une réciprocité avec la localité des projets, avec comme but d'interroger et de modifier les contextes sociaux, économiques, politiques et idéologiques. La Biennale de Paris affirme un mode de présentation par entité ou par projet. La Biennale de Paris est une institution horizontale qui a une organicité spécifique. Chaque participant est considéré comme un partenaire (extrait de : Repères).

-------------------------------------------------------Quartier de La Chapelle, Paris, 18e, 27 mai 2006.



-------------------------------------------------------Consultant pour la XVe Biennale de Paris, 20062008, Catalogue. www.biennaledeparis.org 20

LES PROBLÈMES SONT-ILS DES RESSOURCES ?

LA PAROLE EST-ELLE LE FUTUR DES MÉDIAS ?

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Art comme expérience comme projet

Échange de travail et de chaleur --------------------------------------------------------

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[ conférence ]

[ séminaire ] [ publication ] [ dvd ]

Le travail social évolue de la notion de métier à l’identification de génériques de compétences individualisés. Une porosité entre les pratiques et les disciplines, favorisée par les outils numériques en réseaux, se développe sur fond de flexibilité. L’art contemporain aborde toutes les circonstances de la vie sociale. Il existe cependant une résistance à saisir les potentialités plastiques du réel. Les pratiques artistiques sont en effet balisées par un marché des produits dont le modèle n’a pas intégré la révolution postindustrielle. L’état du négoce de l’art induit une redondance des formats et le recyclage de styles customisés. Autrement, des acteurs en réseaux opèrent des transferts d’expériences et de connaissances entre différents champs. Au-delà des échanges de compétences et de valeurs, la question de la valeur elle-même est posée. La tradition artistique est constituée par le récit de décisions esthétiques incarnées par des œuvres. Ces œuvres exposent différents régimes de négociation entre artistes, publics et pouvoirs. On peut y lire un certain état de la sphère publique. La critique esthétique de la sphère publique engage à investir des rôles, à imaginer des méthodes, à construire des dispositifs et à produire des outils. Dans cette optique le récit est également un médium. Dans le cadre du séminaire : art comme expérience comme projet.

La traduction de l’ouvrage de John Dewey, Art as experience (2006) et les publications récentes du philosophe en français propose des outils conceptuels que le séminaire propose d’activer. Conception et coordination du séminaire art comme expérience comme projet qui réunit des étudiants d’écoles d’art, à l’issue de stages effectués à l’étranger, des enseignants et des intervenants extérieurs. Le séminaire déplace ses travaux en partenariat avec différents lieux urbains. L’invitation faite à chacun interroge la place de l’expérience comme lieu de l’œuvre. Intervenants : Paul Devautour, Alejandra Riera, Stephen Wright, Nico Hirtt, Roland Baladi, Nicolas Hérubel, Hervé Trioreau, Béatrice Gueye, Patricia Brignone, Emmanuelle Rozier, Syndicat d’initiatives, Jean-Pierre Cometti, Carlos Ouédraogo, Patrick Bernier, Aline Caillet, Emmanuel Hermange, Christophe Domino.

-------------------------------------------------------L’école supérieure d’art de Grenoble, Squat des 400 couverts et 102, L’école nationale supérieure d’art de Bourges, Emmetrop. 28 février-18 mars 2005.



-------------------------------------------------------ENSA de Bourges, 16 mars 2005.



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Jochen Gerz, Jennifer Allora & Guillermo Calzadilla, Brian Holmes, Bureau d'études, Eve Chiapello, François Deck, Cornford and Cross) est reprise dans la Revue Third Text, nov. 2004. Elle traite de transferts réciproques entre l’art et d’autres pratiques. Si les transferts sont généralement abordés en termes de compétences, le point de vue développé ici propose d’acculturer les pratiques sociales à une esthétique de la décision. La notion d’expertise réciproque a été formulée à l’occasion du projet espace discret (1993-1994) qui déroulait sur plusieurs mois des conversations avec des personnes appartenant aux champs socioprofessionnels les plus divers (Chantiers entre deux personnes). Le processus ]banques de questions & + si[ développe à partir de 1995 des protocoles pour le débat. La banque de questions des États du Devenir en est un des premiers exemples. Valeurs de l’art pose la question de la compatibilité de ces pratiques avec un lieu d’art. Un dernier exemple traite de l’élaboration avec un groupe de personnes non spécialisées, d’un jeu de société validé dans le champ de l’urbanisme.

DU PARTAGE DE LA DÉCISION À UNE SOCIÉTÉ DES AUTEURS ? --------------------------------------------------------

Les génériques coopératifs -------------------------------------------------------[ publication ] L’œuvre, présentée sous la responsabilité d’un nom propre, témoigne de décisions historicisées à la suite d’une épreuve publique. L’œuvre est ainsi la conséquence d’un réseau de décisions qui articule l’individu avec le collectif. Le mouvement des logiciels libres déplace la notion d’auteur unique en ouvrant le processus de conception d’un programme à une multitude de contributeurs. Peut-on considérer la conception de ces programmes ouverts comme relevant de l’esthétique ? Le texte, s’appuyant sur un fameux statement de Lawrence Weiner et deux textes du logiciel libre : « La cathédrale et le Bazard » de Eric Raymond et « Le projet GNU » de Richard Stallmann, met en évidence un programme esthétique implicite aux logiciels libres. Cette lecture invite à reconsidérer la notion d’œuvre à partir des ambitions de ce programme esthétique.

-------------------------------------------------------Tate Modern, Londres, 25 octobre 2003 & Revue Third Text , Vol. 18, Issue 6, Décembre 2004.

-------------------------------------------------------Ce texte est une reprise de la conférence : « Le partage de la décision est-il un art ? » ENSBA, Paris, 20 mars 2003. Revue Plastik n°4, 2005.

★ LA VILLE EST-ELLE CAPABLE DE RECONNAÎTRE DES VALEURS ÉMERGENTES HORS-CADRE ?

★ LA COMPÉTENCE PEUT-ELLE APPRENDRE DE L’INCOMPÉTENCE ?

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Squats d’utilité publique

Reciprocal expertise --------------------------------------------------------

[ publication ]

[ conférence ] [ publication ]

Le Squat des 400 couverts à Grenoble répond-il d’un art à la marge ou d’une marge sans art ? Ces expérimentateurs ne témoignent-ils pas plutôt de la façon dont les sociétés contemporaines produisent délibérément des marges sociales et

Cette conférence donnée dans le cadre du colloque Collaborative Practice in Contempory Art (John Roberts, Stephen Wright, Charles Green, 22

culturelles ? Le terme marge convient-il quand on sait que ce squat rassemble un public que des lieux plus officiels ont du mal à motiver ? L’art estil le vocable apaisant qui permettrait que les activités de ce lieu soit reconnues ? Faut-il rappeler que la l’art est redéfini par ceux qui s’y intéresse ? Faut-il rappeler que les propres définitions des acteurs sont contextués par des politiques culturelles ? Faut-il rappeler que ce que l’on se représente comme les « institutions » sont marqués par différentes options politiques ? Faut-il rappeler que les gouvernements changent mais que les cécités vis-à-vis d’une créativité qui n’est pas résumée par le mot art perdure ? Que les acteurs des 4OO couverts soient artistes ou pas ils activent au présent, ce dont Grenoble s’enorgueillit au passé : Un laboratoire de mouvement et de vie.

des consignes corporelles et spatiales. À chaque nouvelle séance un(e) ou plusieurs participant(e)s (une quinzaine) prennent l’initiative de proposer de nouveaux protocoles. 4 séances dans différents lieux.

-------------------------------------------------------102, espaces périurbains, Chapitonom. février juin 2004.

★ QUELLE COMMANDE SOUHAITERIEZVOUS QUE L'ON VOUS PASSE ? --------------------------------------------------------

Formes de l’immatériel --------------------------------------------------------

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[ workshop ] [ banque de questions ]

Cassandre n°59, automne 2004.

La commande passée par L’école d’art de Rueil était de travailler la question du texte. La proposition faite aux étudiants à été de traiter de la problématique : Quelle commande souhaiteriezvous que l’on vous passe ? La logique constructive des décisions prises était l’objectif principal. Les décisions finales prises par le groupe d’étudiant l’on été en dehors de la présence de l’initiateur du workshop. La présentation publique a consisté à présenter - telle quelle - la grande table de travail qui témoignait des activités et des expérimentations des jours précédents (textes, documents, matériaux divers, reliefs d’un petit déjeuner festif, etc.). Dans une salle contiguë les étudiants ont mis en place un nouveau dispositif, disponible pour une communauté de travail à venir : une table vide autour duquel les étudiants sont venus s’asseoir en laissant toute une série de chaises vides destinées à accueillir le public. Ce workshop a été développé en collaboration avec Claude Rutault et a accueilli une conférence de Ghislain Mollet-Viéville.

★ L’ESPACE DU DÉBAT SE RÉSUME-T-IL À LA PAROLE ? --------------------------------------------------------

Débathon -------------------------------------------------------[ jeu de société ] Les conditions de la prise de parole en assemblée sont parfois problématisées en terme de règle du jeu. Par contre les attitudes corporelles et la gestion de l’espace sont moins souvent considérés comme problématiques. Le projet débathon a émergé d’une rencontre avec les pratiques d’improvisation de Catherine Contour, artiste chorégraphique. Un jeu, le débathon, a initié une première séance : quatre séries de huit cartes comportent des questions traitant des thèmes du corps, de l’espace, du débat et de la décision. Catherine Contour a conduit la seconde séance en proposant de choisir une certaine durée de silence avant de prendre la parole et en proposant

-------------------------------------------------------L’école d’art de Rueil-Malmaison, 24, 28 février 2003.

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QUELLES NOUVELLES MISSIONS POUR UNE AGENCE D'URBANISME AUJOURD'HUI ?

★ QUELLES PASSERELLES POSSIBLES ENTRE L’ART ET LES AUTRES ACTIVITÉS ?

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Territoires impertinents --------------------------------------------------------

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Penser Passerelle

[ consultant ] [jeu de société] [ video ] [document PDF]

-------------------------------------------------------[ consultant ] [ texte ] [ scénario ] [ banque de questions ]

Consultant pour l’Agence d’Urbanisme de la Région Grenobloise. La commande consiste à concevoir et accompagner un processus interrogeant les missions de l’agence, les outils et le métier d’urbaniste. Un groupe d’une trentaine de personnes, majoritairement extérieures à l’Agence, se déplace pour une dizaine de réunions dans différents lieux, d’un squat à l’Institut d’urbanisme en passant par un Local Collectif Résidentiel. Le principe déclaré est de toujours relier les questions de fond à des questions de forme. De nouveaux protocoles de débat sont élaborés et donnent lieu à un nouveau jeu : le 2koismelthon qui comprend des cartes propositions initiales, des cartes questions et des cartes destinées à accueillir de nouvelles propositions. Ainsi le jeu se renouvelle à chaque activation. Animé par une douzaine de personnes ayant participé au processus, le jeu structurait les débats d'une douzaine d'ateliers lors du Colloque Territoires impertinents (02 .02.02). Vidéo réalisée par Pierre Garbolino.

Ce processus impliquant une vingtaine de personnes venant d'horizons divers concerne les usages possibles et les orientations futures de Passerelle, espace d'art et de culture à Brest. Il s'agit de confronter et de redistribuer les compétences et les désirs de différents usagers, professionnels, théoriciens, praticiens, médiateurs, associatifs, administrateurs, travailleurs, habitants ; d'interroger et de mettre en mouvement les rôles de chacun, par rapport à l'enjeu partagé. Dans un second temps, le travail de questionnement et de propositions accompli par ce groupe est rendu visible par des traductions typographiques exposées à l’extérieur du lieu, où il servira de "toile de fond" pour une séance plénière de débat ouverte au public et impliquant d'autres intervenants. L’enjeu est de contribuer à la transformation positive de la structure, selon les souhaits de ceux qui s'en occupent actuellement, et selon le potentiel qui est inscrit dans son histoire et dans son rapport à la ville. Processus conduit avec Brian Holmes et Stephen Wright.

-------------------------------------------------------Institut de Géographie Alpine, septembre 2001 à février 2002.

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Passerelle, Brest, décembre 2002 à février 2003.



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Pascale Simard ( Agence d’Urbanisme de Lyon) : “ Que faire quand le futur est incertain mais l’action nécessaire ? ”. Ce récit mettait en relation et perspective la démarche “ Millénaire 3 ” du Grand Lyon, ses effets induits, puis la mise en place du Conseil de Développement, la question de la concertation et de la démocratie locale et enfin la co-construction des rencontres de la représentation urbaine.

QUEL ESPACE EN-DEHORS DU MARCHÉ ET DES INSTITUTIONS ? --------------------------------------------------------

Valeurs de l'art -------------------------------------------------------[ protocoles ] [ publication ] Proposition construite avec Brian Holmes pour un débat public proposé dans le cadre de l’expositionTraversées (commissariat Hans Ulrich Obrist et Laurence Bossé). Le processus implique les auteurs du n°17 de la revue Mouvements (coordination Stephen Wright) qui traite des processus artistiques, par opposition aux œuvres/produits. Ce dispositif de création collective, appuyé par des protocoles d'échange proposés par ]banques de questions & + si[ donne lieu à la réalisation d'une bande son et de cartes postales qui servent d’outils pour la définition du débat public qui a eu lieu le 9 décembre 2001. Catalogue. Exposition Traversées.

-------------------------------------------------------TEO Laboratoire de Géographie Alpine, Université Joseph Fourier, sciences et technologies, Cémmo consultants. Grenoble, 7 juillet 2001.

★ L’AUTONOMIE DE LA DÉCISION ARTISTIQUE EST-ELLE UN PRINCIPE EXPORTABLE ? --------------------------------------------------------

Esthétique de la décision --------------------------------------------------------

-------------------------------------------------------ARC, Musée d’Art Moderne de la Ville de Paris, septembre à décembre 2001.

[ conférence ] [ texte programme ] L’activité artistique élabore une culture de la décision dans laquelle le sujet est lui-même à l’œuvre. L'artiste développe une autonomie capable de répondre publiquement de ses actes nommés : œuvres. La notion de sujet à l’œuvre induit une relation réciproque et nécessaire entre autonomie individuelle et collective.

★ COMMENT CHANGER VIS-A-VIS DE CE QU'ON A EU TELLEMENT DE MAL À ACQUÉRIR ? --------------------------------------------------------

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Penser et agir autrement ?

À quoi œuvre l'art ? revue EspacesTemps n° 78/79, mai 2002.

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[ banque de questions ]

Entretien, La suite dans les idées, France Culture, 16 juillet 2002.

Les procédures ]banques de questions & + si[ sont activées au cours d’une journée du Séminaire Penser et agir autrement ? dont l'objectif est de cristalliser et formaliser localement des expériences diversifiées de transformation des organisations et des territoires en environnement incertain et complexe. Débat à partir d'un récit de

-------------------------------------------------------Colloque art et sociabilité. Supérieure, Lyon, 7 juin 2001.



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École

Normale

L’ÉCONOMIE DES SERVICES PEUT-ELLE ÊTRE UN MODÈLE POUR L'ACTIVITÉ ARTISTIQUE ?

LA FORMULATION D'UN RÔLE SOCIAL PEUT-IL ÊTRE L'HORIZON D'UNE ŒUVRE ?

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Nouvelle économie, créativité et avant-gardes

Nouvelle économie, créativité et avant-gardes

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[ conférence ]

[ conférence ]

Alors que l'économie générale se déplace vers un régime d'immatérialité, peut-on penser que l'art ne soit que le dernier bastion exaltant la production d'objets, quand bien même ces objets porteraient le nom d’œuvre ? La dématérialisation de l'art qui pouvait avoir un caractère d'utopie dans les années 60, en particulier dans l'art conceptuel, peut désormais prétendre opérer dans un réel qui a réalisé techniquement cette utopie. Les outils matériels et intellectuels des artistes ne sont pas différents de ceux qui sont disponibles dans la nouvelle économie. Le modèle des services peut-être investi par les artistes à condition d'y inscrire une double contrainte, répondre à la fois d'une démarche autonome et négocier une valeur d'usage. Ainsi la prise en compte d’une valeur d’usage de l’art constitue une alternative aux valeurs spéculatives du marché, tandis que l'art, confronté à de nouvelles contraintes, peut développer de nouvelles différences. Le modèle des services décrit, ici, un certain régime immatériel de négoce où le commanditaire remplace le client.

Le rôle social permet d’identifier un type d’activité. Une démarche concernée par la plasticité des modes de délibération et de décision a été traduite par la formulation d’un opérateur : l’artiste consultant. L’artiste consultant prenant modèle sur l’activité des services ne négocie aucun objet sur un marché, il facture des honoraires. La rémunération d’un temps d’intervention remplace la vente d’objets. L’artiste consultant intervient dans les domaines de la conduite de projets et de l’aide à la décision en négociant ses compétences et ses incompétences sur le mode de l’expertise réciproque.

-------------------------------------------------------Colloque itinérant, École d'art, Grenoble, 1 juin 2001.

★ LE QUARTIER DE LA CHAPELLE EST-IL ASSIMILABLE À UN SYSTÊME BIOLOGIQUE ? --------------------------------------------------------

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L’événement urbain

Colloque itinérant, École d'art d’Annecy, 31 mai 2001.

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[ workshop ] [ banque de questions ] De plus en plus souvent l’architecte est sollicité pour des nouveaux types d’intervention : organiser des expositions multidisciplinaires, participer à la configuration des politiques culturelles, etc.. Le module propose d’aborder une de ces nouvelles pratiques - l'événement urbain - visant ainsi, entre

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autres, à inciter les étudiants en architecture à participer à la formulation de la commande et à négocier avec ce qui se présente actuellement comme domaine de compétence de l'architecte. Ce workshop a constitué un moment d’élaboration du projet ECOBOX conduit par Doïna Petrescu et Constantin Petcu.

VERS UN GÉNÉRIQUE DES AUTEURS DE L’ESPACE PUBLIC ?

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Journal Chantier Public

Paris-La Chapelle, février mars 2001.

[ publication ]



Le mot cinéma apparaît en 1893, alors que le générique de film n’apparaît que de façon relativement tardive en 1934. La reconnaissance de la notion d’auteur et l’apparition des noms propres est l’objet d’enjeux économiques, idéologiques, identitaires. De quelles scènes la ville a-t-elle besoin ? Quelle attention prête-t-on au chœur qui n’est pas le produit d’un espace bâti mais d’un traumatisme ? Le travail du chœur est-il bénévole ? Pourquoi ne pas nommer tous ceux qui contribuent au développement d’un espace public ? Ceux qui participent à la création de récits partagés ? Dans cette perspective, le générique n’est pas une solution, mais un problème. Il interroge les catégories même dans laquelle on classe les noms et les compétences. On ne peut réduire un nom propre aux fonctions momentanées dans une distribution donnée. L’enjeu du nom propre est politique.

LE PUBLIC PEUT-IL ÊTRE A L’ORIGINE DE LA COMMANDE PUBLIQUE ? --------------------------------------------------------

Chantier Public -------------------------------------------------------[ conception & conduite de projet ] Le Cargo accueille à l’intérieur du chantier de requalification du bâtiment de la Maison de la Culture de Grenoble le projet Chantier public constitué d’une série de modules d’ateliers débat questionnant la fonction culturelle du lieu. Chaque module développe une banque de questions et valide 3 questions principales. Cette information à laquelle est jointe un enregistrement de la séance est adressée à un autre artiste qui aura pour charge de produire une autre forme de lisibilité publique des débats en cours. Quatre modules ateliers d’une quinzaine de participants ont été développés. Une banque de questions générale regroupe les énoncés produits lors de ces séances. Un seul projet aura été complètement finalisé avec l’artiste Barcelonais Claudio Zulian qui produira une série de photographies sur bâches disposées sur les palissades du chantier : La démocratie est-elle un art ? Le projet Chantier Public a été interrompu en conséquence d’une modification de la commande politique des tutelles envers le Cargo, Maison de la culture et d’une éviction de sa Directrice.

-------------------------------------------------------Maison de la culture de Grenoble, mai 2001.



-------------------------------------------------------M.C. de Grenoble, novembre 2000 à mars 2002. 27

Banque de Valeurs Symboliques (BVS) recueille à cette occasion les interrogations qui surgissent à partir d'expériences artistiques autour des formes et des mesures de la valeur. La banque n’est pas limitée à cet événement, ni au domaine artistique.

QUELLE MAISON POUR LA CULTURE ? --------------------------------------------------------

Entretien avec Yolande Padilla --------------------------------------------------------

-------------------------------------------------------Moderna galerija, Ljubljana, février 2000.

[ publication ]



L’art ce n’est pas d’être dans le programme, c’est à mon sens de participer avec un public à la reformulation du programme... Les institutions sont aussi susceptibles de mouvement, à partir de celles et de ceux qui les font fonctionner. La mise en mouvement de la société ne peut être abandonnée au marché. Ce qui questionne maintenant cette culture contemporaine, c’est à mon avis, la question du territoire, non pas un territoire auquel on pourrait enseigner mais un territoire capable d’émettre à l’échelle planétaire. Une Maison de la Culture devrait, à mon sens, être un outil permettant de mettre en travail ces différentes échelles... Lieu de réception et d’antenne par rapport à ce qui se passe dans le monde. Il est souhaitable que ce soit aussi un lieu d’émission parce que l’innovation se fait aussi de façon très locale, chez des chercheurs, chez des artistes, dans de petits laboratoires, dans de petites sociabilités qui naissent dans les friches urbaines.

LES LOGICIELS LIBRES SONT-ILS UN MODÈLE POUR L'ART CONTEMPORAIN ? --------------------------------------------------------

Copyleft attitude -------------------------------------------------------[ banque de questions ] [ publication ] Le copyleft permet la création collective d’objets numériques qui peuvent être librement copiés, donnés et modifiés. En quoi la création des logiciels libres peut-être un modèle pour l’art contemporain ? Le copyleft, c’est la liberté contre le libéralisme. L’économie propre à l’art est une économie du don, du partage et de la valeur ajoutée à ce qui n’a pas de prix. Une initiative proposée par : François Deck, Emmanuelle Gall, Antonio Gallego, Roberto Martinez, Antoine Moreau.

-------------------------------------------------------Édition de la Pensée Sauvage, décembre 2000.



-------------------------------------------------------Accès local, Paris, janvier 2000.

WHAT IS THE USE-VALUE OF ART ?

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Public > Paris, mars 2000.

Symbolic Values Bank

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]banques de questions & + si [ Copyleft, Allotopie, Les Éditions Incertain Sens, 2003.

[ banque de questions ]



L’objectif est de contribuer au débat public en redéfinissant la notion de valeur absorbée par l'économie de marché. La première manifestation de ce dispositif a lieu lors de l'exposition Worthless (Invaluable), organisée par Carlos Basualdo. La

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COMMENT L’ART PEUT-IL ACCOMPAGNER LA PROGRAMMATION URBAINE ?

COMMENT FAIRE VIVRE UNE CLASSE SCOLAIRE COMME UNE ŒUVRE D'ART ?

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Friche(s) à l'œuvre

L'art en questions à l'école

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[ conduite de projet ] [ générique coopératif ] [ création d’association ] [ document ]

[ processus ] [ banque de questions ] Intervention dans le cadre d'une mission d'accompagnement d'un projet faisant intervenir des artistes dans des classes scolaires. Accompagnement et mise en formes de séquences de débat entre les différents partenaires : artistes, médiateurs, instituteurs. Exposition des énoncés produits.

Friche(s) à l’œuvre est le nom d’un module expérimental des Grands Ateliers de l'Isle d'Abeau développé dans le cadre de L'École Supérieure d’Art de Grenoble, entre janvier et mars 2000. Friche(s) à l’œuvre est un espace de rencontres entre étudiants, habitants et politiques en aval de communications de professionnels de la ville, de l’art, de l’architecture et de la sociologie : le projet, carrefour de differentes disciplines ; la conduite de projet, brocante d’idées ; artistes et créativité diffuse ; la représentation du programme urbain. Une pratique soutenue du débat permet d’émettre l’hypothèse que la construction d’urbanité peut avoir le statut de projet architectural. Outre la production de documents, d’un site internet et d’un cyber camion pizza présents sur la Friche Bouchayer-Viallet lors de l’inauguration du Mois de l’Architecture, le séminaire atelier Friche(s) à l’œuvre a donné lieu à un générique coopératif de citoyens-auteurs. Une quarantaine de séances de travail qui se sont déplacées dans la ville ont permis de formuler l’existence d’une agence interdisciplinaire de projets urbains. (Document de synthèse).

-------------------------------------------------------C.R.D.P / Éducation Nationale / S.A.N de Sénart, février à juin 1999.

★ SI LE TRAVAIL N'EST PLUS LE MÈTRE ÉTALON, L'ART RESTE-T-IL À LA MÊME DISTANCE ? --------------------------------------------------------

Rien ne va plus, faites vos jeux ! -------------------------------------------------------[ processus ] [ banque de questions ] Sur une table de feutre vert 15.000 coupons de couleurs, comportant des questions à propos des représentations du travail sont présentés en pile comme des jetons de jeu. Ces coupons seront remis en jeu lors de deux séances de débat se déroulant dans l'exposition même, où la table sera désinstallée pour l’occasion. De nouvelles questions validées par les débattants donneront lieu à la production et à la diffusion de nouveaux coupons. Avec Karine Vonna, commissaire.

-------------------------------------------------------Grenoble, janvier à mars 2000. http://www.artfactories.net/-Ilots-artistiquesurbains-nouveaux-.html



-------------------------------------------------------Pl@ytimes, École du Magasin, Grenoble, janvier 1999.

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correctement, une évaluation critique des rôles de chacun. Qu’est-ce qui s’échange ici ? comment ? pourquoi ?

★ CRÉER UNE ŒUVRE SANS ART OU PRATIQUER UN ART SANS ŒUVRE ?

-------------------------------------------------------Production CREDAC, Ivry,1996-1997.

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Une Collection de questions



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CITOYEN : ACTEUR OU INTERPRÊTE ?

[ processus ] [ banque de questions ]

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Banque de questions des États du Devenir

1. Un premier document d’appel propose d’adresser une (ou des questions) c/o Ghislain Mollet-Viéville. 2. Un document de restitution, posté aux participants, organise les questions classées par mots clés. 3. Les destinataires sont invités à valider dans la liste de une à cinq questions (en dehors de la leur). 4. Le retour des questions validées en légitimant des questions et leurs auteurs, permet de les nommer et de faire apparaître une Collection de questions. 5. La Collection de questions est restituée à toute personne ayant participé à l'envoi initial d'une question. Un carnet à coupons identifié Collection de questions est joint à titre de futur outil.

-------------------------------------------------------[ banque de questions ] Comment condenser et restituer en temps réel, une information produite dans une quinzaine d'Ateliers lors du colloque Les États du devenir (300 personnes). Au fur et à mesure de l'avancée des travaux, chacun peut rédiger de nouvelles questions. Ces questions sont répertoriées dans une base de donnée au fur et à mesure de leur rédaction. Des agrandissements graphiques sont affichés permettant au public qui se renouvelle de prendre connaissance des problématiques en jeu (prospective et citoyenneté).

-------------------------------------------------------c/o Ghislain Mollet-Viéville, Paris,1997-1998.

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Salle de La Roquette, Paris, novembre 1996.

LA DÉMARCHE ARTISTIQUE EST-ELLE PLUS INTÉRESSANTE QUE LE PRODUIT ?

★ UNE CONSULTATION PUBLIQUE PEUT-ELLE ÊTRE UNE ŒUVRE ?

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La Fabrique de questions

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Révision du plan d’occupation des sols, Grenoble, secteur N-0

[ processus ] [ banque de questions ]

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La Fabrique de questions a été constitué durant un séminaire de vingt-quatre heures réunissant huit personnes à l’Abbaye de Royaumont, les 6 et 7 mars 1997. Les pratiques artistiques incluant des partenaires nécessitent pour être interprétées

[ conception ] Scénario d’un dispositif de consultation publique. À la suite du travail mené avec l’atelier de 30

recherche Publication de l'espace durant les années 1995-1996 dans le quartier Berriat (Grenoble), conception d’une proposition de procédure de consultation publique sur la demande d’un élu. Le projet : Scénario pour une Banque de questions se définit ainsi : - Créer une Banque de questions contribuant au développement de l’espace public. Traiter formellement les questions de manière à mettre à la disposition des citoyens, des élus et des techniciens de la ville, un outil de connaissance d’un patrimoine symbolique urbain. - Proposer une méthode délibérative constructive articulée à partir de ce patrimoine. Au lieu de répondre à un questionnaire, il s’agit de permettre aux citoyens d’élaborer singulièrement des questions avec une équipe d’étudiants en sociologie et en art (objectif : 5.000 questions). Ce projet a été rédigé en collabora‡tion avec Sonia Bonneville, sociologue. Projet remis à trois élus en septembre 1996. Projet non suivi d’effet. Présenté dans l’exposition sur le net : En Projets, commissaire Norbert Godon février 2011.

ne sont pas reconnues ? La notion de citoyenneté ne doit-elle pas précéder celle de travailleur si l'on veut imaginer des solutions ? L'artiste peut-il savoir quand cela travaille ? Comment évolue la répartition des rôles entre acteurs et spectateurs (culture, loisirs, travail, politique ) ?

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[ banque de questions ]

-------------------------------------------------------Groupe de prospective, Alliance Universitaire de Grenoble, février juin 1996.

★ SI L'ART PRÉCÈDE LA DEMANDE COMMENT CONSTRUIRE LA COMMANDE ? --------------------------------------------------------

Banque de Questions pour l'Espace Public --------------------------------------------------------

Quartier Berriat-St Bruno, Grenoble, 1996. http://droitdecites.org 2011.

Cette banque de questions accompagne la création du module d'enseignement Publication de l'espace (octobre 1994). Ce module propose à des étudiants d'élaborer des processus en relation avec l'espace urbain et les habitants d'un quartier (Berriat).

★ LA DIFFÉRENCE ENTRE TRAVAIL ET CRÉATION EST-ELLE UN ESPACE D’EXPÉRIMENTATION ?

-------------------------------------------------------L’école d'art de Grenoble, journal L'été, juin 1995.

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L'évolution des représentations du travail



-------------------------------------------------------[ banque de questions ] La différence entre travail et création n'est-elle pas un espace, pour le travail et la création ? N'est-il pas nécessaire de repenser le travail à partir de la notion plus large d'activité ? Ne conviendrait-il pas de distinguer positivement les "hors travail" dont le retrait contribue à la productivité ? Quelles sont les compétences qui 31

y a enregistrement d'une cassette audio. Chaque cassette est titrée par la date et l'heure de l'enregistrement et signée par les deux auteurs.

ON CONNAIT LES RÉPONSES, MAIS QUELLES SONT LES QUESTIONS ? --------------------------------------------------------

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]banques de questions & + si[1995 --------------------------------------------------------

Maison de l'Art et de la Communication de Sallaumines, 1993-1994.

[ banques de questions ]



À partir d’une banque test expérimentant des échanges de questions avec différents interlocuteurs, un premier outil interactif (carnet à coupons) est réalisé. Constitutions des premières bases de données dans lesquelles le parti de la question est affirmé comme attitude de mise en mouvement des représentations et de l’expression. Développement de protocoles de délibération et de décision à partir de 1996.

QUESTIONNER LA DIVISION DU TRAVAIL ! --------------------------------------------------------

Changement de rôle -------------------------------------------------------[ action ] En février 1992 des étudiants de L'école d' art de Grenoble lancent un petit journal. photocopié. Événement relativement banal si Pierrette Chevalier, femme de ménage à l'École, ne décidait de donner aussi sa copie, composée de citations de philosophes grecs à propos de la jeunesse. Devant cette audace transdisciplinaire je décide de relancer le mouvement et lui propose d'échanger avec elle : une heure de cours contre une heure de ménage, ce qu'elle accepte immédiatement. Cette action a eu lieu le 31 mars 1992 entre 10h et 11h dans un cours de 2ème année. Pierrette Chevalier dirigeait un atelier basé sur des situations d'improvisation théâtrales simples pendant que je balayais dans le couloir. À la fin de la séance je suis entré dans la salle et nous avons échangé deux chèques correspondant à une heure de nos salaires respectifs.

★ UN GÉNÉRIQUE DES AUTEURS DE L’ESPACE PUBLIC ? --------------------------------------------------------

Espace discret -------------------------------------------------------[ processus ] [ protocole ] Un ensemble de Chantiers entre deux personnes constitue une forme mobile nommée Espace discret. Un Chantier est constitué par l'entrée en conversation de deux personnes abordant la question de l'espace. L'expression Espace discret est entendue au sens mathématique d'espace discontinu. Les acteurs de ces Chantiers occupent les rôles sociaux les plus variés : agriculteur, scientifique, ouvrier spécialisé, médecin, chômeur. Les conversations portent sur les observations, les expériences, et les théories concernant l'usage et la connaissance de l'espace. Les propos sont enrichis par la mise en évidence progressive de ce qui apparaît de plus significatif dans l'espace de conversation entre deux personnes. Lorsque le moment parait souhaitable aux deux partenaires il

-------------------------------------------------------Documentation : Pas de questions..., Karine Vonna, Mouvement, mars 1999. Photographies Catherine Tauveron.



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Publications -------------------------------------------------------Agencer l’improbable fondcommun, n°0.2, Marseille, automne 2011.

Expertises réciproques Catalogue de la XVe Biennale de Paris, 2006.

Mutualisation des compétences et des incompétences L’observatoire, revue des politiques culturelles n°38, Été 2011.

Les génériques coopératifs Plastik n°4, Les Publications de la Sorbonne, 2005. Squats d'utilité publique revue Cassandre n°59, automne 2004. www.iscra.fr/page_537.php

Scénario pour une banque de questions & Acteur_Ville_Europe En projets, http://droitdecites.org/, février 2011.

Reciprocal expertise Third Text, Vol. 18, Issue 6, Londres, dec. 2004.

104 propositions pour... Mouvement, n°56, juillet-septembre 2010.

Les logiciels libres sont-ils un modèle pour l’art contemporain ? Allotopie, Copyleft, Éditions Incertain Sens, 2003.

Brouillon général ! Ce qui vient, catalogue, Les Ateliers de Rennes & Les presses du réel, 2010.

Esthétique de la décision Revue EspacesTemps n° 78/79, mai 2002.

Problèmes ressources fondcommun, n°0, Marseille, 2009.

Esthétique de la décision Catalogue, exposition Traversées, ARC Musée d’Art Moderne de la Ville de Paris, 2001.

Cherchons la recherche http://blog.cneea.fr/public/recherchess-1.pdf 2009 Taking on the improbable/Encajar lo improbable, Disonancias, San sébastian, 2008.

Vers un générique de l’espace public ? Journal Chantier public, Maison de la culture de Grenoble, mai 2001

Générateur de problèmes [[[[[ Catalogue Valeurs croisées, Les Ateliers de Rennes, 2008.

Un parlement des hypothèses Le monument, Cahiers de l'Institut art et ville, n°17, Givors, mai 1998.

Encajar lo improbable Infomania n°60, Barcelone, 2008. www.infonomia.com/if/

Espace Discret Maison de l’art et de la communication, Sallaumines, 1994.

Qualités de la question www.seminaire.iscra.fr/



Performer la société Catalogue de la XVe Biennale de Paris, 2006. www.iscra.fr/page_537.php

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Entretiens, articles critiques, textes en collaboration

DVD -------------------------------------------------------Acteurs impertinents Invention du jeu : 2Koismelthon. Documentaire de Pierre Garbolino, DVCam, 9’38’’, production Agence d’Urbanisme de la Région Grenobloise, 2002.

-------------------------------------------------------Journal du séminaire Précaritas, 2007. precaritas.free.fr/yacs/sections/view.php/54 Entretien avec Ghislain Mollet-Viéville, Catal. Collection Public Freehold, ESAG, 2006.



L’auteur évanouissant, ou les stratégies de la liberté, Brian Holmes, Multitudes n°15, 2004. http://multitudes.samizdat.net/L-auteurevanouissant-ou-les

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Éditions Brouillon général -------------------------------------------------------Consultant, Rapport d’activité, éditions Brouillon général, 1 septembre 2011.

Penser Passerelle François Deck, Brian Holmes, Stephen Wright, Centre d’art Passerelle, Brest, 2003.

Avant l’intention, juste avant, 1 septembre 2011. Cahier Brouillon général, L’école erratique & Skol, Montréal, juin 2011.

]banques de questions & + si [ Copyleft, Allotopie, Les Éditions Incertain Sens, 2003.

question, problème, décision éditions Brouillon général, 12 juillet 2011.

Territoires impertinents (Actes du colloque) Agence d’Urbanisme de la Région Grenobloise, 2002.

Rapport d’activité, François Deck, artiste consultant éditions Brouillon général, 20 septembre 2010.

À quoi œuvre l'art ? La suite dans les idées, France Culture, 16 juillet 2002, avec C. Ruby et B. Nassim Aboudrar.

Général draft éditions Brouillon général, 8 septembre 2010.

Quelle Maison pour la culture ? avec Yolande Padilla, La Pensée Sauvage, fév. 2001.

Brouillon général éditions Brouillon général, 25 août 2010. (en réimpression)

Le partage des décisions est-il un art ? entretien avec Stephen Wright, Mouvements n°17, oct 2001. www.cairn.info/article.php?id_revue=mouv&id_nu mpublie=mouv_017&id_article=mouv_017_0014

Le caractère fétiche de l’objet d’art et son secret éditions Brouillon général, 17 août 2010. (en réimpression)



Pas de questions..., Karine Vonna, Mouvement, mars 1999.

Une collection de questions réarrangées à partir du livre d’Isabelle Stengers : L’invention des sciences modernes Éditions Samizdat, 23 août 1995 (épuisé).

Les coupons-questions de François Deck, Ghislain Mollet-Viéville, Sans Titre n°39, avril 1997. www.conceptual-art.net/deck.html 35

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L’école erratique Protocole 001

Une séance est à l’initiative de quiconque rencontre un problème et souhaite le partager. Cinq personnes, ni plus, ni moins, sont rassemblées : Une personne invite deux personnes qui chacune en invite une autre. L’école erratique est un espace de transition entre l’échelle des problèmes globaux et celle de l’individu. Faire connaissance en élaborant ensemble des problèmes, c’est aborder les différences de perception comme la source de nouveaux possibles. Les situations de problème sont déterminées alors que la forme d’un problème est indéterminée. La formulation spécifique d’un problème est stratégique. Augmenter la valeur des problèmes par un retard concerté des solutions et subjectiver les problèmes de façon imprévisible, tel est le programme.