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CONSULTATION JEUNESSE

en vue du 4e Forum des jeunes de la 33e Conférence générale de l’UNESCO

RAPPORT FINAL

Conseil des Arts du Canada Salle Massey-Lévesque, 12e étage 350, rue Albert, Ottawa

Ottawa 6 septembre 2005

TABLE DES MATIERES Résumé exécutif

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Contexte

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Objectifs

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Méthodologie

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Résumé des tables rondes

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I. L’éducation, incluant l’Éducation pour tous et les efforts pour promouvoir une éducation de qualité II. La diversité culturelle sous tous ses aspects, y compris celui du patrimoine mondial III.Les sciences et les technologies, y compris le rôle des systèmes de connaissances locaux et traditionnels IV. Les médias et les nouvelles technologies de l’information et de la communication (TIC) Résumé des sessions plénières I. « Tous différents, tous uniques : célébrer la diversité culturelle à travers le dialogue » II. « Sauvegarder le futur : le dialogue au service du développement durable » III. « Apprendre à vivre ensemble : promouvoir le dialogue pour la paix et la réconciliation »

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Conclusions générales

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Remarques de clôture

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Annexe A—Ordre du Jour

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Annexe B—Liste des participants

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Annexe C—Biographies des participants

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RESUME EXECUTIF

Le 6 septembre 2005, la Commission canadienne pour l’UNESCO (la Commission) organisait, dans les locaux du Conseil des Arts du Canada à Ottawa, une Consultation jeunesse d’une journée en vue du Forum des jeunes de la 33e Conférence générale de l’UNESCO qui se tiendra du 30 septembre au 2 octobre 2005. Préalablement sélectionnés parmi 400 personnes, 28 jeunes Canadien(ne)s de 18 à 30 ans, provenant de neuf provinces et territoires du Canada et représentant plusieurs communautés ethnoculturelles, ont partagé leur vision sur le thème central des débats du Forum des jeunes cette année : « le dialogue entre les civilisations, les cultures et les peuples: propositions d'action dans les domaines de l'éducation, des sciences, de la culture et de la communication.» Les 15 jeunes femmes et 13 jeunes hommes participant à cette Consultation ont réfléchi ensemble aux actions que l’UNESCO et la Commission devraient entreprendre afin de promouvoir un dialogue authentique, inclusif et durable entre les peuples, les jeunes et les adultes. Ils ont soumis plusieurs recommandations qui font l’objet de ce présent rapport. Il est à noter que des recommandations ont été proposées pendant les sessions plénières sans toutefois avoir été officiellement débattues ou endossées. Il est ressorti de cette Consultation des principes telle l’inclusion, l’accessibilité, la pleine participation, le respect et la tolérance comme aspects fondamentaux à la construction d’un dialogue pour une culture de paix entre peuples et générations. Les propositions d’actions pour un dialogue interculturel ont mis l’accent sur les médias et les nouvelles technologies de l’information et de la communication (TIC), les sciences et les technologies et les échanges interculturels comme outil de promotion de la diversité culturelle, l’importance de la diffusion et de la dissémination d’informations sur la diversité culturelle pour favoriser la compréhension interculturelle, l’éducation comme moyen de promouvoir les valeurs universelles du dialogue et la valorisation des savoirs locaux et traditionnels pour un dialogue intergénérationnel et durable.

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CONTEXTE Depuis les années 1990, la Commission canadienne pour l’UNESCO demeure très engagée avec et pour la jeunesse (18-30 ans). Les jeunes représentent des partenaires essentiels pour l’édification de sociétés plus justes et plus pacifiques. C’est pourquoi la Commission veille à ce qu’ils participent pleinement non seulement aux activités de l’UNESCO, mais aussi à toutes autres tribunes de la société civile. Ainsi, en 2002, la Commission créait trois postes-clés destinés à représenter la jeunesse au sein de sa structure : celui de chargé de programme intermédiaire, Jeunesse; celui d’observateur Jeunesse au sein du Comité exécutif et, enfin, ceux de « points focaux » jeunes pour chacune des trois Commissions sectorielles (Éducation; Culture, Communication et Information; Sciences naturelles et sociales). De plus, la Commission travaille étroitement avec un groupe jeunesse consultatif et un vaste réseau de jeunes qui éclairent et orientent les actions du secteur jeunesse. La Consultation jeunesse en vue du Forum des jeunes constitue l’une des initiatives de la Commission où de jeunes Canadien(ne)s sont invité(e)s à partager leur vision quant aux stratégies jeunesse de l’UNESCO dans chacun de ses secteurs d’activités. Les recommandations issues de cette Consultation servent ensuite de fondement à la formulation de la position du Canada lors des Forums jeunesse qui se tiennent à Paris tous les deux ans et qui précèdent la Conférence générale de l’UNESCO. Depuis 1999, les Forums des jeunes de l’UNESCO réunissent, au Siège de l’UNESCO à Paris, de jeunes délégués des États membres et des ONG qui débattent et élaborent des propositions d’actions qui seront ensuite présentées sous la forme d’un rapport final à la Conférence générale de l’UNESCO. Lors de la 32e Session de la Conférence générale en 2003, les États membres ont institutionnalisé le Forum des jeunes comme « une composante permanente de la Conférence générale de l'UNESCO ». Puisque la Conférence générale est l’organe suprême de prise de décision de l’Organisation où à chaque pays correspond un vote, le Forum des jeunes de l'UNESCO constitue une occasion pour les jeunes de faire adopter des stratégies d’action en leur faveur lors de la Conférence générale de l’UNESCO. Ainsi, le Forum des jeunes 2005 représente une réelle occasion de combler le fossé entre les jeunes et l’UNESCO, en plus d’influencer le discours et les résolutions qui seront adoptées lors de la 33e Conférence générale qui se tiendra du 3 au 21 octobre 2005.

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Objectifs de la Consultation jeunesse La Consultation jeunesse a été organisée afin d’élaborer la position canadienne Jeunesse en vue du Forum des jeunes qui se tiendra du 30 septembre au 2 octobre 2005 et qui portera sur le thème : « les jeunes et le dialogue entre les civilisations, les cultures et les peuples : propositions d’action dans les domaines de l’éducation, des sciences, de la culture et de la communication ». En effet, le dialogue entre les civilisations a été reconnu comme une priorité par l’UNESCO lors de la 32e Session de la Conférence générale (2003) par l’adoption de la résolution « Nouvelles perspectives pour les activités de l’UNESCO relatives au dialogue entre les civilisations ». C’est sur la base de cette résolution que s’organisait la Consultation jeunesse à Ottawa. Les objectifs de la Consultation jeunesse étaient de : • Proposer, tant à l’UNESCO qu’à la Commission, des recommandations d’actions concrètes qui favoriseront un dialogue entre les civilisations, les cultures et les peuples dans les domaines de l’éducation, des sciences et des technologies, de la diversité culturelle, des médias et nouvelles technologies de l’information et de la communication. • Élire le ou la déléguée jeunesse qui représentera le Canada lors du Forum des jeunes 2005. Les propositions d’action recommandées dans le cadre de cette Consultation feront ensuite l’objet d’une étude plus approfondie de la part de la Commission. Ils serviront entre autres à élaborer la position du Canada au sein du Forum des jeunes 2005, à outiller la déléguée jeunesse qui représentera le Canada lors de ce Forum et à orienter les activités de la Commission au Canada. Méthodologie Le présent rapport a été élaboré principalement à partir de la prise de notes du rapporteur et des facilitateurs, des enregistrements audio des tables rondes et d’un cédérom des sessions plénières.

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RÉSUMÉS DES TABLES RONDES La Consultation jeunesse comprenait une session plénière en matinée puis s’est par la suite divisée en quatre tables rondes qui discutaient des thèmes suivants : • l’éducation, incluant l’Éducation pour tous et les efforts pour promouvoir une éducation de qualité; • la diversité culturelle sous tous ses aspects, y compris celui du patrimoine mondial; • les sciences et les technologies, y compris le rôle des systèmes de connaissances locaux et traditionnels; • Les médias et les nouvelles technologies de l’information et de la communication (TIC). Chacune des tables rondes devait débattre du thème inscrit à son ordre du jour pour ensuite présenter trois à cinq recommandations ou priorités de retour en session plénière.

I. L’éducation, incluant l’Éducation pour tous et les efforts pour promouvoir une éducation de qualité Les travaux de cette table ronde visaient à réfléchir à des actions dans le secteur de l’éducation qui sauront mettre en œuvre plus efficacement les six objectifs du Cadre d’action de Dakar (2000), adopté lors de la Conférence mondiale pour l’Éducation pour tous (EPT), tout en contribuant à créer un espace de dialogue interculturel et intergénérationnel, central au Forum des jeunes 2005. Rappelant que les objectifs de l’EPT n’ont pas encore été atteints et que d’énormes défis demeurent, les participants ont identifié certains principes qui devraient guider les actions futures pour une éducation pour tous d’ici 2015 : - l’accès universel aux nouvelles technologies de l’information et de la communication (TIC); - la valorisation des savoirs locaux et de l’éducation informelle. Recommandations de la table ronde 1. Élargir l’usage des TIC et autres outils de communication afin de faciliter un dialogue interculturel aux niveau micro et macro (le micro représentant les écoles, les communautés, les associations de jeunes; le macro représentant la ville, la province ou l’État). La Commission canadienne pour l’UNESCO devrait s’assurer d’une meilleure inclusion des TIC en matière d’éducation dans les régions plus défavorisées.

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2. Développer et/ou consolider les programmes de renforcement des capacités pour les jeunes afin de promouvoir la réciprocité et l’échange entre les différentes cultures. Les exemples concernaient entre autres le programme d’ONU Habitat de renforcement des capacités des jeunes à Nairobi qui est actuellement utilisé comme modèle à Vancouver; ou encore le concept d’‘Index de développement jeunesse’ de l’Institut brésilien pour l'éducation, la science et la culture (IBECC). 3. Élargir les critères d’accessibilité pour les stages et bourses de l’UNESCO afin de faciliter l’entrée des jeunes n’ayant pas une éducation formelle postsecondaire, mais qui font preuve d’habiletés particulières et qui possèdent en contrepartie une expérience concrète dans un domaine précis leur permettant d’être considérés pour de telles occasions. L’UNESCO devrait jouer le rôle de ‘chef de file’ quant à l’élimination de ces barrières restrictives dans ses programmes de stages qui ne reconnaissent que l’éducation formelle au détriment de l’éducation par le travail et le savoir traditionnel. Selon le Cadre d’action de Dakar, l’Éducation pour tous ne doit pas se limiter à l’éducation formelle mais doit également englober tout programme d’éducation non formelle et informelle qui caractérise plusieurs pays en développement. 4. Continuer à appuyer les échanges éducatifs interculturels (nationaux et internationaux) qui constituent une façon de promouvoir l’éducation et le dialogue entre les peuples et les cultures (i.e. EUMC, Jeunesse Canada Monde, Carrefour Canadien International). 5. Identifier les menaces que présente l’Accord général sur le commerce des services (AGCS) de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) en termes de commodification et de commercialisation de l’éducation postsecondaire. L’UNESCO devrait reconnaître que l’éducation postsecondaire n’est ni une marchandise ni un service mais plutôt un droit humain fondamental. Afin que tous puissent bénéficier d’une éducation respectant leur intégrité culturelle et en accord avec les Objectifs du Millénaire pour le développement, elle doit éviter de faire l’objet de telles commodifications au sein de l’OMC. À cet effet, l’UNESCO devrait prendre les mesures nécessaires afin que l’éducation postsecondaire ne fasse pas l’objet de négociations au sein des AGCS. 6. Faisant suite à la stratégie de l’UNESCO de réviser les manuels scolaires, les participants recommandent que ces révisions respectent la voix des enfants et des jeunes, qu’elles tiennent compte de la diversité culturelle et qu’elles intègrent des concepts reliés au développement durable. Le programme international de l’UNESCO Grandir dans les villes a été cité en exemple.

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7. Créer des espaces sécuritaires pour les jeunes afin qu’ils puissent s’engager dans un dialogue honnête et ouvert avec des jeunes d’autres cultures, que ce soit dans les classes ou ailleurs.

II. La diversité culturelle sous tous ses aspects, y compris celui du patrimoine mondial Cette table ronde s’est penchée sur les façons de promouvoir et d’encourager la diversité culturelle par le biais du dialogue, tant au Canada qu’au niveau international. Les discussions se sont orientées autour de deux grands axes : 1/ les principes à respecter en élaborant des stratégies et programmes, et 2/ les recommandations de la table ronde. Principes Lorsque des politiques nationales en matière de diversité et patrimoine culturel ou des conventions internationales sont élaborées, les participants ont réitéré l’importance de : - Créer un espace d’inclusion pour les jeunes, les adultes et les personnes âgées dans le but de construire une compréhension et un dialogue interculturels à l’échelle locale. Parallèlement, promouvoir l’autonomisation des jeunes en leur permettant d’exprimer leur voix pour le partage de la culture intergénérationnelle. - Mettre l’accent sur les diverses formes d’apprentissage interculturel mis à part la langue, notamment les histoires orales ou l’apprentissage kinesthésique (apprentissage par les sens, les sensations du mouvement ou de la posture corporelle). La spiritualité est d’ailleurs intimement liée aux arts et aux expressions artistiques. Il a été recommandé d’incorporer ces diverses formes d’expressions culturelles au sein des sessions plénières et conférences afin de mettre effectivement en pratique ce qui est encouragé dans les résolutions de l’UNESCO. - Continuer à plaider en faveur des droits culturels et de la libre expression au sein des forums divers. - Encourager les groupes vulnérables (incluant les autochtones, les victimes des conflits, les immigrants) à raconter leur expérience tout en créant un espace de mise en commun des expériences vécues au sein d’autres cultures.

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- Promouvoir un dialogue interculturel basé sur le respect des rites sacrés et sur le consentement intégral des personnes y participant. Le dialogue interculturel ne devrait pas nuire aux savoirs locaux qui sont internes et sacrés pour une culture particulière. Recommandations de la table ronde 1. Améliorer la diffusion et la dissémination des concepts de dialogue interculturel et de préservation de la culture (patrimoine) à l’échelle des communautés par le biais d’activités diverses et des TIC. Ceci inclut la tenue d’activités éducatives entourant la Journée internationale de la diversité culturelle le 21 mai, la mise sur pied d’une base de données ou d’un réseau de pratiques exemplaires, les partenariats entre jeunes et adultes en vue de faciliter l’échange intergénérationnel lors de ces activités. L’image de l’UNESCO servirait très certainement à rendre plus crédible le ‘mainstreaming’ du dialogue entre les peuples, cultures et civilisations. 2. Réitérant l’article 26 du Programme d’action mondial pour la jeunesse à l’horizon 2000 et au-delà (résolution A/RES/50/81 de l’Assemblée générale des Nations Unies, 1995) qui exhortait les gouvernements à développer des programmes d’échanges jeunesse en vue de favoriser une meilleure compréhension interculturelle, cette table ronde recommande d’intégrer une dimension plus créative et participative au sein de ces programmes d’échanges. Ceci pourrait inclure un atelier où les jeunes sont invités à raconter réciproquement leur histoire et leur culture respective. De tels programmes d’échanges feraient ainsi la promotion d’un dialogue interculturel. 3. Promouvoir un dialogue basé sur le multiculturalisme, une approche interculturelle et des valeurs communes qui unissent les peuples plutôt que sur les différences entre les peuples. 4. Développer une base de données virtuelle qui comprendra des pratiques exemplaires en matière de diversité culturelle (i.e. les histoires sous forme de livres/contes, le projet Coalition internationale des villes contre le racisme, le Réseau des villes créatives). Un tel instrument de diffusion ouvre la porte à ceux qui sont discriminés et opprimés afin qu’ils puissent se prononcer sur leur culture et leur histoire. Cette base de données sera toutefois gérée par un protocole rappelant l’importance d’obtenir le consentement avant de publier les traditions, la culture et les mœurs des populations concernées. 5. Institutionnaliser un programme de réconciliation pan national et médiatisé, au Canada en premier lieu, afin d’encourager les groupes qui ont été opprimés et discriminés à exprimer et verbaliser leurs souffrances et blessures (les peuples autochtones, les Japonais, etc.). Un tel processus permet un échange entre les 9

victimes mais aussi entre ceux étant responsables de ces discriminations. Une commission nationale vérité et réconciliation œuvre à cicatriser et guérir la blessure plutôt que de la bander chaque fois. Tous devraient adhérer à l’idée que la prévention est mieux que la cure. 6. Encourager l’histoire racontée comme moyen de promouvoir le dialogue entre les peuples, particulièrement ceux qui ont été victimes de discriminations, de conflits et de violence. Ceci peut être fait par le biais de commissions-vérité, de forums virtuels de discussions, mais devrait aussi être combiné à des activités artistiques (artisanat, dessin) qui ont une charge émotive beaucoup moins intense et tout aussi efficace en termes de compréhension mutuelle.

III. Les sciences et les technologies, y compris le rôle des systèmes de connaissances locaux et traditionnels Cette table ronde a réfléchi aux façons de relier les sciences—sociales, humaines et naturelles—et les technologies, de même que les systèmes de connaissances locaux et traditionnels pour la promotion de la paix et du développement, concepts intrinsèques au dialogue entre les peuples, les cultures et les civilisations. À la lumière des discussions et de la présentation d’un projet qui a été amené par l’un des participants, il ressort plusieurs principes quant à l’élaboration de stratégies d’action, notamment : - Les réseaux jeunesse sont essentiels à la diffusion de l’information et à la promotion d’un dialogue interculturel. Toutefois, l’UNESCO et la Commission devraient miser sur la consolidation des réseaux jeunesse déjà existants afin qu’ils travaillent à promouvoir l’usage des sciences et technologies pour une culture de la paix. - Les stratégies d’action devraient miser sur le Canada en premier lieu. L’évaluation puis la consolidation de ces initiatives devraient d’abord être effectuées ici même avant de les reproduire à l’international. Il a été notamment rappelé à quel point les inégalités sont criantes non seulement dans les pays en développement mais aussi au Canada dans les communautés nordiques et autochtones. Sans exclure les initiatives multilatérales, les propositions d’actions devraient donc être pensées pour le Canada en premier lieu. Sur la base d’un succès, il sera possible de voir les occasions de reproduire le projet à l’international. L’expression Think globally, act locally a été prônée comme principe premier. - La prise en compte des intérêts des groupes vulnérables tels qu’ils ont été définis à la Conférence des sciences (personnes handicapées, autochtones, 10

femmes, jeunes) devrait être inhérente à toute proposition d’actions. Il s’agit de tenir compte de la contribution de ces groupes aux initiatives proposées et de reconnaître les barrières qui les empêchent de participer et de favoriser leur inclusion. Des initiatives telles que le Programme L’Oréal Canada Girls’ Mentorship, soutenu par la Commission, devraient être utilisées comme modèles de mentorat. - En référence à l’initiative LINKS (système de savoirs locaux et autochtones), l’intégration des systèmes de connaissances locaux et traditionnels aux projets en sciences naturelles, sociales et humaines devrait être abordée comme une question à part. Selon l’une des participantes provenant d’une région arctique, les savoirs locaux et autochtones sont complètement différents des savoirs scientifiques. L’apprentissage des savoirs locaux ne se fait pas par le biais de programmes ou de cours mais plutôt par le biais d’un système de transfert intergénérationnel et de mentorat qui ne s’apprend pas sur les bancs d’écoles. L’apprentissage s’y fait d’ailleurs sur une période de temps beaucoup plus longue que celle normalement nécessaire pour nos transferts de connaissances modernes. Par conséquent, les systèmes de connaissances locaux et traditionnels ne devraient pas être incorporés aux programmes de sciences naturelles, mais devraient plutôt être considérés comme un domaine à part entière. Recommandations de la table ronde : 1. Lancer et encourager la tenue de concours et de foires dans les écoles où les jeunes seraient invités à créer des technologies pour la promotion de la paix et du dialogue interculturel. Des concours tels que créer un robot de dépistage de mines antipersonnelles ou trouver des façons de contribuer au défi d’une tonne visant à réduire l’émission de gaz à effet de serre contribuant aux changements climatiques à l’échelle internationale en sont de bons exemples. 2. Construire un pont entre la science appliquée et les sciences sociales et humaines. Un fossé persiste entre les deux domaines. L’UNESCO devrait insister pour que les écoles créent des occasions où les jeunes sont amenés à réfléchir aux liens qui existent entre les sciences sociales et les sciences naturelles, et entre processus, résultats et impacts scientifiques dans ces deux domaines. Pour poursuivre une telle stratégie, le programme MONDIALOGO qui vise à bâtir dialogue et tolérance interculturelle chez les jeunes par le biais de concours de recherche en sciences exactes et le travail de l’organisme Ingénieurs sans frontières ont été cités en exemples. 3. Proposer à WAYS (Académie mondiale des jeunes scientifiques) la création du 'Projet/Initiative des jeunes scientifiques pour la mise en œuvre du 11

programme Sciences de l’UNESCO'. Cette initiative serait en continuité avec le processus entamé à Budapest par le Forum mondial des sciences (1999). Le but serait de sensibiliser et d’encourager une participation accrue des jeunes dans des programmes reliés aux sciences et technologies à l’échelle nationale et de faciliter par la suite un transfert de connaissances vers l’international entre cultures et civilisations. 4. Mettre sur pied un réseau en charge de mettre en commun les politiques et les pratiques exemplaires en développement durable dans le monde et de publier un magazine trois à quatre fois par année sur le sujet. Un tel réseau pourrait prendre pour modèle le mode de fonctionnement du Conseil Arctique. Le Conseil réunit huit pays qui discutent des préoccupations communes aux pays nordiques et aux autochtones sur leur territoire en matière d’environnement, au niveau social et économique. Ce réseau permettrait de partager des pratiques qui ont connu un succès à l’étranger et de les faire connaître au Canada.

IV. Les médias et les nouvelles technologies de l’information et de la communication (TIC) Cette table ronde s’est penchée sur les façons de promouvoir le dialogue entre les peuples, les cultures et les civilisations grâce à l’utilisation des médias et des TIC. Certains principes-clés sont ressortis comme étant cruciaux lors de la formulation de stratégies d’action en matière de médias et TIC: l’universalité, l’accessibilité, l’équité, l’éthique, la diversité culturelle et linguistique, et enfin l’adaptation au contexte et aux besoins locaux. Recommandations de la table ronde : 1. Promouvoir le développement de technologies appropriées, équitables et adaptées aux contextes locaux, tant au Canada que dans les pays en développement. Il ne s’agit pas d’exporter et d’envoyer des ordinateurs usagés vers les pays en développement ou les régions éloignées. Plutôt, les technologies exportées doivent servir à répondre aux besoins locaux. 2. Encourager une utilisation éthique et saine des médias et des TIC. L’UNESCO pourrait agir en tant que chef de file dans la mise en place de comités éthiques qui viseraient à faire adopter des normes internationales pour les médias. La promotion d’un usage éthique des médias et des TIC devrait aussi inclure des ateliers de formation, tant pour les journalistes que pour les utilisateurs, afin de prévenir l’utilisation malsaine des médias et des TIC (ex : pornographie, arnaques électroniques, promotion du racisme ou propagande telle que celle 12

ayant incité au génocide au Rwanda en 1994). La sensibilisation du public est aussi un élément majeur de cette question. 3. Accroître « l’alphabétisation numérique », la maîtrise des TIC et le niveau de connaissance des différentes technologies par le biais de programmes de renforcement des capacités, de centres communautaires de médias et de télécentres. 4. La promotion de l’utilisation des médias et TIC devrait toujours être combinée à une éducation de qualité. Des technologies et des pratiques exemplaires ne peuvent être exportées sans mode d’emploi : les communautés nouvellement exposées aux TIC doivent pouvoir bénéficier d’ateliers de renforcement des capacités. 5. Encourager la mise en commun et la réplication de pratiques exemplaires qui ont favorisé l’inclusion et la diversité linguistique et culturelle en matière d’utilisation des TIC et des médias, tout en s’assurant que ces pratiques exemplaires seront adaptées au contexte local. RÉSUMÉS DES SESSIONS PLÉNIÈRES Les sessions plénières de l’après-midi ont été consacrées aux trois thèmes des groupes de travail qui sont à l’ordre du jour du Forum des jeunes 2005. Ces sessions plénières représentaient une occasion unique de présenter des actions et mécanismes concrets qui guideront la formulation de la position canadienne en vue de la 33e Conférence générale de l’UNESCO. Compte tenu des ressources limitées de l’UNESCO, il a été précisé que les initiatives proposées devraient viser à évaluer et consolider des projets déjà existants plutôt que de tenter d’en créer de nouveaux. Il est à noter que les recommandations issues des sessions plénières ne sont pas présentées en intégralité dans ce rapport. Elles ont été résumées afin de refléter les trois thèmes inscrits à l’ordre du jour de la Consultation jeunesse.

I. « Tous différents, tous uniques : célébrer la diversité culturelle à travers le dialogue » Cet atelier a démarré par une activité brise-glace qui a été animée par l’une des participantes. Aux quatre coins de la salle, on fredonnait une chanson dans une langue qui nous était étrangère (sanskrit, arabe, latin…). Cette activité se voulait une mise en contexte de la célébration de la diversité culturelle par le dialogue. 13

Ensuite, les participants ont été amenés à réfléchir aux façons de promouvoir la diversité culturelle à travers le dialogue en se référant aux mots-clés qui apparaissent dans le document de préparation du Forum des jeunes : culture et identité, protection de la culture et du patrimoine, cultures locales-globales, contribution des arts et de la culture au dialogue. Il en ressort des recommandations d’actions destinées à la Commission d’une part et à l’UNESCO d’autre part. Recommandations pour la Commission canadienne 1. Afin de représenter un modèle réel en matière de diversité culturelle, le Canada devrait s’attarder en premier lieu à promouvoir un dialogue interculturel sur notre territoire, notamment avec les Premières nations. Recommandations pour l’UNESCO Réitérant leur accord à la Déclaration universelle sur la diversité culturelle (2001), six recommandations d’actions ont guidées cette session plénière : 1. Déclarer une « Décennie de la diversité culturelle » : un telle activité augmentera la visibilité de l’UNESCO tout en contribuant à promouvoir le dialogue intergénérationnel, interculturel et intersectoriel, à la base de l’instauration d’une culture de la paix et de la réconciliation. 2. Promouvoir le dialogue entre les cultures et les civilisations en consolidant des initiatives telles que : ƒ le jumelage et le partenariat entre villes de différentes régions ; ƒ les programmes d’échanges jeunesse et de travail volontaire à l’étranger ; ƒ Les projets de ‘villes créatives’ (i.e. Réseau des villes créatives, festivités gastronomiques, foire du livre) ; ƒ L’organisation d’un Forum universel des cultures tel celui de Monterrey au Mexique en 2007 où les pratiques exemplaires en matière de diversité culturelle sont compilées, partagées et mises en œuvre. 3. Protéger le patrimoine linguistique et culturel, particulièrement les cultures en voie de disparition: ƒ Les initiatives de préservation du patrimoine culturel ne devraient pas être imposées suivant un modèle quelconque (trop souvent néolibéral), mais plutôt provenir des peuples concernés. Ceci est en lien étroit avec la Convention pour la sauvegarde du patrimoine culturel et immatériel qui a été adoptée lors de la 32e Conférence générale de l’UNESCO (2003).

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Les sites reconnus comme patrimoine mondial de l’UNESCO devraient contribuer à préserver les cultures locales. Par exemple, les ruines de Tikal au Guatemala sont sans doute un site touristique mais sont avant tout un endroit sacré pour les Mayas de la région. Malheureusement, les Mayas doivent payer comme s’ils étaient touristes pour accéder au site et pratiquer leurs cérémonies rituelles. Encourager les départements ministériels à avoir une personne assignée à la promotion et à la protection de la diversité culturelle.

4. Il a été proposé que le Canada supporte l’avant-projet de Convention sur la protection de la diversité des contenus culturels et des expressions artistiques (résolution 32 C/34). À cet effet, il a été suggéré par l’une des participantes que l’UNESCO se questionne à savoir si l’éducation est un produit culturel et un processus identitaire et, le cas échéant, devrait également être protégée par la présente Convention. La majorité des participants n’ayant pas lu le projet de Convention, ils étudient présentement la proposition et demeurent concernés par la question. 5. Mettre l’accent sur les similitudes et valeurs communes plutôt que sur les différences interculturelles dans les futurs programmes de l’UNESCO. Un accent mis uniquement sur les différences contribue à ostraciser ou à étiqueter les peuples et les cultures. Bien qu’ayant chacun leur spécificité et leurs particularités culturelles, les peuples partagent des valeurs communes qui facilitent le dialogue interculturel. 6. Encourager de nouvelles formes de dialogue pour la diversité culturelle : ƒ le dialogue et l’apprentissage par la créativité artistique par le biais de programmes tels Messagers de la vérité (association avec des artistes de hip hop afin de sensibiliser les jeunes aux questions sociales) de ONU Habitat; ƒ organiser un concours vidéo sur le thème de la Journée internationale de la diversité culturelle du 21 mai; ƒ inviter des auteurs de livres pour enfants de plusieurs pays à dépeindre leur histoire et leur culture. L’UNESCO pourrait ensuite publier une série de livres pour enfants sur le thème de la diversité culturelle ; ƒ créer des documentaires pour enfants et adultes sur les grandes cultures et civilisations du monde (exemple les Mystérieuses Cités d’Or, production animée franco-japonaise) ; ƒ créer un bilan électronique du siècle réunissant les savoirs traditionnels, les recherches sur la diversité culturelle, les histoires orales traditionnelles, les pratiques exemplaires, etc.

II. « Sauvegarder le futur : le dialogue au service du développement durable» Avant tout, une référence a été faite au Forum des jeunes 2003 où les thèmes de l’eau douce et du VIH/SIDA étaient discutés. Il a été réitéré à quel point ces 15

priorités devraient demeurer à l’ordre du jour. Encore beaucoup trop de gens n’ont pas accès à l’eau potable, non seulement dans les régions en développement, mais aussi dans les régions nordiques du Canada. Plusieurs organismes notamment au Canada travaillent sur cette question mais il y a une lacune au niveau de la concertation entre eux. Donc, parler de développement durable c’est aussi parler de la consolidation des initiatives entérinées précédemment et travailler en partenariat avec tous les acteurs sur le terrain. Cette section présente les recommandations faites à l’UNESCO afin de promouvoir un dialogue interculturel et intergénérationnel qui contribue au développement durable. Ces recommandations sont regroupées sous quatre thèmes qui font référence aux mots-clés du Forum des jeunes à ce sujet : renforcement des capacités, coopération Nord-Sud, éducation au développement durable, TIC comme outils de développement, réduction de la pauvreté. Recommandations : 1. Renforcement des capacités : ƒ Il existe plusieurs programmes jeunesse en matière de développement durable mais beaucoup ne semblent pas rejoindre les jeunes des régions les plus défavorisées. Par exemple, une participante présentait son expérience bouleversante dans une région arctique où plusieurs jeunes ne posent pas leur candidature aux programmes offerts par manque de confiance en leurs capacités. L’UNESCO devrait donc s’assurer de travailler à développer les capacités personnelles des jeunes avant d’implanter de nouveaux programmes visant la promotion du dialogue entre les peuples. 2. Coopération Nord-Sud : ƒ Encourager le dialogue par les arts. Ceci peut prendre la forme suivante : des artistes qui doivent identifier les besoins technologiques d’une communauté par le biais des images et des arts. ƒ Utiliser les TIC comme outils de développement. Un projet de l’Université de Sherbrooke, en partenariat avec Linux, permet de réparer des ordinateurs usagés et de les redistribuer à faibles coûts dans les pays en développement. Puisque la mise en œuvre de projets comme celui-ci pourrait éventuellement favoriser l’alphabétisation numérique des pays en développement, des initiatives similaires devraient être développées dans d’autres universités canadiennes. 3. Le dialogue pour le développement durable devrait être encouragé par le biais d’initiatives basées sur les modèles suivants: ƒ le Café urbain mondial : initié par le comité jeunesse du Forum urbain mondial 2006, il invite les représentants de plusieurs générations (jeunes, personnes âgées, familles, politiciens, organisations de la société civile) à se 16

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réunir afin de partager et de discuter dans ce cas-ci du développement durable et des façons dont les gens façonnent et édifient leur ville. Ce concept contribue à améliorer le dialogue intergénérationnel et à sensibiliser les populations au développement durable. Habitat Jam : une initiative de ONU Habitat dans le cadre du Forum urbain mondial III (Vancouver, 2006) qui utilise le biais d’un forum de discussion Internet pour faciliter le dialogue. Pendant 72 heures, le monde entier est invité à se prononcer sur des enjeux liés à l’urbanisation croissante. Une telle initiative contribue au dialogue entre les peuples, les cultures et les civilisations sur des sujets liés au développement durable. Initiative des centres urbains polyvalents pour jeunes Autochtones (UMAYC): Réseau de centres de jeunes et de programmes sociaux destinés aux jeunes autochtones (femmes, jeunes itinérants) qui vise à répondre aux besoins des jeunes les plus défavorisés au Canada. Ce réseau mise sur la collaboration et le dialogue entre les entités gouvernementales et de jeunes autochtones.

4. Le dialogue et la transmission des systèmes de savoirs traditionnels : ƒ Introduire des modules sur le développement durable et les systèmes de connaissances traditionnelles dans les programmes scolaires au niveau primaire. ƒ Promouvoir le mentorat qui existe au sein de plusieurs cultures autochtones comme moyen de transmettre les connaissances et savoirs traditionnels d’une génération à l’autre. ƒ Dans une perspective intergénérationnelle, réunir des personnes âgées et des jeunes qui maîtrisent l’usage des TIC en faisant en sorte qu’ils enregistrent numériquement la tradition orale de leur culture et de leurs ancêtres. ƒ Aucune initiative ne devrait être considérée sans le consentement préalable des peuples visés. Certains peuples ne désirent peut-être pas partager certains aspects plus sacrés de leur culture et nous devrions mettre des mécanismes en place qui respecteront leur choix et leur autonomie vis-à-vis la diffusion de leur savoir traditionnel.

III. « Apprendre à vivre ensemble : promouvoir le dialogue pour la paix et la réconciliation » Cette section présente les propositions d’actions en lien avec le dialogue pour la paix et la réconciliation. Les recommandations d’actions sont regroupées selon cinq thèmes qui font référence aux mots-clés du Forum des jeunes à ce sujet : éducation aux droits de l’homme et à la citoyenneté, lutte contre le racisme, la xénophobie et la discrimination, les jeunes en tant que force pour la paix, les médias comme moyen de promouvoir un dialogue de paix et de tolérance entre les peuples, et le dialogue intergénérationnel.

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Recommandations : 1. Promouvoir le dialogue pour la paix et la réconciliation par le biais d’initiatives telles que: ƒ des rencontres entre jeunes de zones en conflit. Par exemple, en Irlande du Nord, des jeunes représentant les deux camps en conflit ont tenu un sommet interculturel au cours duquel ils ont discuté de leurs préjugés et incompréhensions. ƒ un projet d’observateurs de l’UNESCO qui participeraient aux commissions vérité-réconciliation dans divers pays veillant à ce que les personnes vulnérables ou opprimées s’y expriment librement. Les responsables de ces actes devraient également y être présents. 2. Éducation aux droits de l’homme et à la citoyenneté : ƒ L’UNESCO devrait insister pour faire adopter une approche basée sur les droits de la personne et une culture de la paix dans les programmes scolaires. ƒ Les manuels scolaires devraient inclure des modules spécifiques sur le dialogue interculturel, la tolérance et le respect entre cultures. Un lien devrait être également établi entre terrorisme et culture afin de contrer les préjugés. 3. Lutte contre le racisme, la xénophobie et la discrimination : ƒ Améliorer la diffusion d’informations sur les peuples, les cultures et les civilisations. L’intolérance, la xénophobie, le racisme naissent d’un manque d’accès à l’information à propos des autres cultures. Une campagne de sensibilisation s’impose donc. L’UNESCO devrait disséminer davantage d’informations sur les conventions, les déclarations et les décennies (deuxième Décennie internationale des populations autochtones (2005-2014), par exemple) qu’elle adopte, dans les écoles, les associations étudiantes et les communautés. 4. Médias comme moyen de promouvoir un dialogue de paix et de tolérance entre les peuples : ƒ Améliorer la couverture médiatique internationale comme moyen de sensibiliser les peuples aux autres cultures et favoriser une compréhension interculturelle. ƒ Inclure des modules de formation sur le journalisme international et les relations interculturelles pour tous les journalistes en devenir. ƒ Soutenir le journalisme qui démystifie les préjugés interculturels. 5. Dialogue intergénérationnel : ƒ Tenir des ateliers télévisés pour permettre aux adultes, aux personnes âgées et aux jeunes de diverses générations (5 à 70 ans) et cultures de se côtoyer et d’échanger sur divers sujets tel le conflit en Iraq, les drogues, la sexualité et le

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VIH/SIDA. Ces ateliers viseraient à démystifier et contrecarrer les préjugés sociaux intergénérationnels et interculturels.

CONCLUSIONS GENERALES

Plusieurs principes et recommandations d’actions inspirées par le dialogue entre les peuples, les cultures et les civilisations émergent de cette Consultation jeunesse. D’une part, des principes-clés apparaissent comme étant cruciaux et nécessaires à la promotion d’un dialogue authentique entre les civilisations, soit : l’inclusion et la pleine participation de tous (en ciblant particulièrement les personnes souffrant d’exclusion sociale ou ayant des besoins spécifiques), l’universalité et l’équité, agir localement, la valorisation des savoirs locaux et traditionnels, le consentement préalable des peuples et cultures concernés par les projets interculturels, le respect de la différence et la tolérance interculturelle. D’autre part, les recommandations mettent l’accent sur l’importance de développer/renforcer les instruments de promotion de la diversité culturelle et du dialogue, notamment les échanges interculturels, le partenariat et le jumelage entre villes, cultures et peuples, les rencontres de partage de vécu de type histoires racontées ; l’importance de diffuser et de disséminer davantage d’informations sur les cultures et civilisations afin de favoriser une compréhension mutuelle; l’importance de promouvoir l’alphabétisation numérique et l’usage des TIC et des sciences et technologies pour combler le fossé du dialogue et comme outil de développement durable; l’importance, enfin, de promouvoir une éducation de qualité et des ateliers de renforcement des capacités personnelles pour faciliter la mise en pratique de ce dialogue. Finalement, la journée s’est terminée par des discussions sur les caractéristiques d’un vrai Dialogue : Processus ou résultat ? À la lumière de ces discussions, il ressort que le dialogue entre les cultures, les peuples et les civilisations se doit d’être un résultat à atteindre pour l’édification de sociétés plus justes et respectueuses. Le processus importe mais ce qui compte finalement, c’est la façon dont les peuples se perçoivent et le dialogue qu’ils ont su établir entre eux. REMARQUES DE CLOTURE

La chargée de programme intermédiaire, Jeunesse, a remercié les participants pour leur précieuse contribution tout au long de la journée. Puis, elle a enchaîné avec la nomination du ou de la délégué(e) jeunesse qui représentera le Canada lors du Forum des jeunes du 30 septembre au 2 octobre. La sélection se faisait à partir des élections qui avaient eu lieu au sein des tables rondes de la matinée. La candidature

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de Clarisse Kehler-Siebert a fait l’unanimité au sein du comité de sélection final pour représenter la position Jeunesse lors de ce Forum. En guise de conclusion, la facilitatrice a rappelé l’importance d’agir et de mettre en pratique les recommandations proposées chez soi, à l’échelle locale. Pour reprendre une citation de Gandhi que l’une des participantes a fait valoir au cours de la journée: "Soyez le changement que vous souhaitez voir transparaître dans le monde" (traduction libre). Celle-ci s’applique autant à la Commission canadienne pour l’UNESCO, à l’UNESCO qu’à nous, jeunes citoyen(ne)s qui œuvrons pour le mieux-être de nos communautés.

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Annexe A

Consultation jeunesse en vue du 4e Forum jeunesse de la 33e Conférence générale de l’UNESCO Conseil des Arts du Canada 350, rue Albert, Ottawa Salle Massey-Lévesque, 12e étage 6 septembre 2005 9h à 17h

ORDRE DU JOUR 8h45

Accueil des participants (un déjeuner sera servi)

9h00 Mot de bienvenue et brève introduction sur l’UNESCO, la Commission canadienne pour l’UNESCO, le Forum jeunesse et la Conférence générale de l’UNESCO par David A. Walden, secrétaire général de la Commission canadienne pour l’UNESCO 9h10

Tour de table

9h20

Présentation des lignes directrices de la journée par la facilitatrice, Nancy Juneau

9h30 Tables rondes (en quatre groupes) N.B. Chacun des groupes devra élire un participant dont le nom sera soumis pour la sélection finale en vue du Forum jeunesse de l’UNESCO. Un comité de sélection rendra sa décision avant la fin de la journée. (a)

L’éducation, incluant l’Éducation pour tous et les efforts pour promouvoir une éducation de qualité • Facilitateur : Paul F. Black, représentant Jeunesse, Commission sectorielle, Éducation • Personne-ressource : Kathleen Meagher, chargée de programme, Éducation

(b)

La diversité culturelle sous tous ses aspects, y compris celui du patrimoine mondial • Facilitatrice : Danika B. Littlechild, représentante Jeunesse, Commission sectorielle, Culture, Communication et Information • Personne-ressource : Mathias Bizimana, chargé de programme, Culture et Patrimoine mondial

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10h50

(c)

Les sciences et les technologies, y compris le rôle des systèmes de connaissances locaux et traditionnels • Facilitatrice : Nancy Juneau • Personnes-ressources : Dominique Potvin, chargée de programme, Sciences naturelles et Elisabeth Barot, chargée de programme, Sciences sociales et humaines

(d)

Les médias et les nouvelles technologies de l’information et de la communication (TIC) • Facilitatrice : Jennifer Corriero, directrice exécutive, TakingITGlobal • Personne-ressource : Pauline Dugré, chargée de programme, Communication et Information Pause

11h15 Session plénière - Résumés par les facilitateurs des résultats des tables rondes 11h15-11h25 : L’éducation, incluant l’Éducation pour tous et les efforts pour promouvoir une éducation de qualité 11h25-11h35 : La diversité culturelle sous tous ses aspects, y compris celui du patrimoine mondial 11h35-11h45 : Les sciences et les technologies, y compris le rôle des systèmes de connaissances locaux et traditionnels 11h45-11h55 : Les médias et les nouvelles technologies de l’information et de la communication (TIC) 12h00 Dîner 13h00 Discussion plénière sur le thème « Tous différents, tous uniques : célébrer la

diversité culturelle à travers le dialogue »

13h00-14h00 : Discussions 14h00-14h05 : Résumé des discussions par la facilitatrice 14h05 Discussion plénière sur le thème « Sauvegarder le futur : le dialogue au service du

développement durable »

14h05-15h05 : Discussions 15h05-15h10 : Résumé des discussions par la facilitatrice 15h10 Pause 15h25 Discussion plénière sur le thème « Apprendre à vivre ensemble : promouvoir le

dialogue pour la paix et la réconciliation »

15h25-16h25 : Discussions

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16h25-16h30 : Résumé des discussions par la facilitatrice 16h30 Annonce de la personne sélectionnée pour participer au Forum jeunesse de l’UNESCO 16h35 Résumé des discussions de la journée et des principaux points de la position canadienne pour le Forum jeunesse de l’UNESCO par la facilitatrice de la plénière 16h50 Mot de clôture 16h55 Ajournement

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Annexe B

LISTE DES PARTICIPANTS

L’éducation, incluant l’Éducation pour tous et les efforts pour promouvoir une éducation de qualité

Paul F. Black, représentant Jeunesse, Commission sectorielle, Éducation

Amélie Doyon Maja Andjelkovic Saskatoon, Saskatchewan Winnipeg, Manitoba Matthew McHugh Ajmal Pashtoonyar Coalhurst, Alberta St-John’s, New Foundland Kevina Power Arielle Reid Vancouver, British Colombia Montréal, Québec Les sciences et les technologies, y compris le rôle des systèmes de connaissances locaux et traditionnels

Nancy Juneau, facilitatrice

Tanya Baker Ramy El-Jabi Calgary, Alberta Québec, Québec Clarisse Kehler Siebert Christopher Evans Montréal, Quebec Calgary, Alberta Loïc Nigen Jessica Thiessen Ste-Madeleine, Québec Whitehorse, Yukon La diversité culturelle sous tous ses aspects, y compris celui du patrimoine mondial

Danika Littlechild, représentante Jeunesse, Commission sectorielle, Culture, Communication et Information

Alex Chernoff Amy Haysom St. John's, New Foundland Vancouver, British Colombia Wei Hsi Hu, observateur jeunesse sur le Antoine Huss Comité exécutif de la Commission Ottawa, Ontario canadienne pour l’UNESCO Edmonton, Alberta Rémi Léger Jinny Mailhot Edmonton, Alberta Kingsey Falls, Québec Janice Makokis Saddle Lake, Alberta Les médias et les nouvelles technologies de l’information et de la communication

Jennifer Corriero, TakingITGlobal

Lori-Ann Cyr St-Basile, Nouveau-Brunswick Azim Lila Toronto, Ontario Ben Peterson Toronto, Ontario

Wojciech Gryc Thornhill, Ontario Jennifer B. Lord Orleans, Ontario Johanne Veilleux Québec, Québec

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Annexe C

BIOGRAPHIES DES PARTICIPANTS

Maja Andjelkovic Maja Andjelkovic a grandi à Belgrade, en Serbie et Monténégro, avant de s’installer au Canada en 1994 où elle s’établit à Toronto, Kingston puis Winnipeg pour des raisons scolaires et professionnelles. Détentrice d’un baccalauréat en commerce obtenu en 2001 de Queen’s University, Maja Andjelkovic aide à mettre sur pied SonicBoomerang, un logiciel de recherche visant à cerner les sentiments du public sur un thème donné. Elle travaille depuis 2002 avec l’Institut international du développement durable, où elle gère un projet de recherche sur les liens entre le développement durable et les politiques liées à la société de l’information. Lors de la tenue du Sommet mondial sur la société de l’information (SMSI), elle a facilité le travail du caucus jeunesse et la coordination de la stratégie sexo-spécifique. Elle fait actuellement une maîtrise en droit, profil droit international et relations internationales à la Brussels School of International Studies (University of Kent). Tanya Baker Tanya Baker détient un baccalauréat en sciences, sciences intégrées, combinant les sciences et la santé internationale de University of British Columbia (UBC), et est actuellement étudiante en 3e année du programme d’obstétrique de cette même université. Elle est intéressée par les enjeux globaux liés à la santé sexuelle et reproductrice. Depuis quatre ans, Tanya Baker est membre active de la Coalition Jeunesse (Youth Coalition), qui plaide internationalement en faveur des droits et de la santé sexuelle et reproductrice des jeunes. Ce rôle lui a permis d’acquérir de l’expérience en ce qui a trait à la structure et au fonctionnement de l’Organisation des Nations Unies ainsi que de meilleures connaissances sur la façon de faire valoir l’importance et la pertinence du point de vue des jeunes au sein des gouvernements et autres organisations d’envergure. Tanya Baker est fermement convaincue que l’augmentation des capacités des jeunes et leur participation sont profitables à tous les acteurs de la société. Paul F. Black Depuis qu’il s’est installé au Canada, Paul F. Black, originaire de l’Irlande du Nord, a vécu dans plusieurs régions du pays. Présentement responsable de la recherche pour le Chef de l’opposition en Nouvelle-Écosse, Paul F. Black a auparavant travaillé dans le domaine des communications et des politiques avec le gouvernement du Manitoba, ainsi qu’avec de jeunes entrepreneurs. Paul F. Black est aussi le représentant Jeunesse, Commission sectorielle, Éducation, de la Commission canadienne pour l’UNESCO. Activement impliqué dans la vie civique, politique et sociale de sa communauté, il a été bénévole pour plusieurs organisations dont Grands Frères Grandes Sœurs, les Scouts ainsi que de nombreuses autres liées au sport ou à la vie en société. Coureur et lecteur, Paul F. Black habite avec sa femme, Sharon, et son fils, Liam, à Darmouth, en Nouvelle-Écosse. Alex Chernoff Terreneuvien, Labradorien et Canadien passionné, Alex Chernoff réside actuellement à SaintJean, où il est directeur exécutif de Futures in Newfoundland and Labrador's Youth. En 2001, il a mené un groupe de vingt jeunes vers le développement d’un parc de planche à roulettes dans la communauté nordique éloignée d’Inunik, Territoires du Nord-Ouest. D’autres actions d’Alex Chernoff en matière de développement jeunesse incluent du travail de diffusion auprès des jeunes à Toronto ainsi que le développement d’une ressource bénévole jeunesse dynamique à son alma

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mater, Renaissance College, Université du Nouveau-Brunswick. Alex Chernoff siège présentement au sein du comité des nouveaux leaders, un sous-comité jeunesse du Réseau canadien de développement économique communautaire (DÉC). Son expérience internationale comprend un stage de formation au sein du ministère de l’Agriculture du Bhoutan et un stage de coopération volontaire en tant qu’assistant de recherche terrain en biologie dans la région de Pando, dans la forêt amazonienne, en Bolivie. Alex Chernoff combine l’engagement jeunesse, un style de vie sain incluant des activités extérieures et un engagement pour l’apprentissage continu.

Jennifer Corriero Nommée Young Global Leader par le Forum économique mondial, Jennifer Corriero est une jeune canadienne innovatrice amenant un très grand apport en ce qui a trait à la compréhension, l’atteinte et l’engagement des jeunes. Jennifer Corriero est co-fondatrice et directrice exécutive de TakingITGlobal, une organisation sans but lucratif visant, par l’utilisation de la technologie, à favoriser le dialogue interculturel, à renforcer les capacités des jeunes en tant que leaders ainsi qu’à améliorer la sensibilisation et l’implication des jeunes relativement à des enjeux globaux. Le site web de l’organisation a plus de 99 000 membres dans 200 pays et reçoit plus d’un million de visiteurs par jour. Jennifer Corriero a été membre de la délégation officielle du Gouvernement canadien à la première phase du Sommet mondial sur la société de l’information et a voyagé autour du monde afin d’effectuer des présentations lors de différents événements et conférences. Elle est conseillère à l’Institute for Research and Innovation in Sustainability de York University, a été juge pour le World Summit Youth Award de 2005 et fait partie du Comité consultatif sur la participation de jeunes Canadiens (CCPJC) des Réseaux canadiens de recherche en politiques publiques. Jennifer Corriero a été consultante et conseillère pour une variété de groupes incluant Microsoft, la CIBC, la Banque TD, le VanCity Credit Union et le Centre des sciences de l’Ontario. Elle fait présentement une maîtrise portant sur l’engagement des jeunes et le renforcement des capacités afin de favoriser le dialogue entre les cultures à York University. Lori-Ann Cyr Lori-Ann Cyr, vice-présidente de la société NordSud.org Inc., possède une expérience et une connaissance appréciables du domaine de l’éducation, des technologies de l’information, de la Francophonie, à la fois comme gestionnaire de projets et animatrice de réseaux. Son expertise est reconnue à l’échelle canadienne et à celle de la Francophonie internationale, notamment dans le domaine de la formation, de l’organisation de concertations, de même que pour ses habiletés en rédaction stratégique. Formée en éducation et en linguistique, elle a occupé des postes de responsabilité à l’Agence intergouvernementale de la Francophonie (AIF), au Centre international pour le développement de l’inforoute en français (CIDIF) de même qu’à l’Université du Maine aux États-Unis. Lori-Ann Cyr, récemment choisie parmi les 21 Jeunes leaders pour le 21e siècle au Nouveau-Brunswick, détient un baccalauréat en éducation et une maîtrise en enseignement du français de l’Université du Maine et siège à différents comités au sein de sa communauté. Amélie Doyon Amélie Doyon est étudiante à la maîtrise en relations internationales à l’Université Laval à Québec. Elle a auparavant complété un baccalauréat en sciences politiques et études humanistes à l’Université Concordia à Montréal. Elle a également étudié à l’Institut d’études politiques de Paris, au Collegio de Mexico et à l’Université de Pristina au Kosovo. Amélie Doyon a travaillé pour le Centre d’études interaméricaines de l’Université Laval et elle a participé à la mise sur pied de la première édition de l’Université d’été des Amériques. Elle s’est aussi impliquée auprès de nombreuses organisations, comme Médecins sans Frontières, l’UNICEF et Collège Frontière.

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De plus, Amélie Doyon a toujours eu un grand intérêt pour les questions relatives à la jeunesse et à l’enfance, tout particulièrement en ce qui a trait au respect de leurs droits fondamentaux. Aujourd’hui, Amélie Doyon habite en Saskatchewan où elle occupe un poste de coordonnatrice provinciale pour les programmes d’alphabétisation familiale en français auprès du SEFFA, un service d’éducation en français pour les adultes. Wojciech Gryc Wojciech Gryc est fondateur et directeur de Five Minutes to Midnight, une organisation internationale gérée par des jeunes qui vise à intégrer les jeunes quant aux questions de droits de la personne et de développement international par les médias et le journalisme. Les activités de FMM débutèrent en 2003 et, depuis, elles ont rejoint des jeunes dans 26 pays par la publication d’un magazine sur le web, la parution de livres, la tenue d’ateliers de sensibilisation aux médias et d’autres projets. L’organisation travaille étroitement avec des organisations jeunesses basées au Ghana, au Tchad, au Pakistan, au Népal et au Brésil. Wojciech Gryc a milité pour les droits de la personne et le développement international dès l’école secondaire. Parmi ses fonctions précédentes, il a présidé le Comité des droits de l’Homme de l’Association canadienne des Nations unies (branche de la région de Toronto) et a été travaillé pour les services de consultations d’IBM, division du secteur public de l’Ontario, afin de trouver des solutions et des technologies innovatrices impliquant les citoyens dans les politiques publiques. Il a reçu de nombreuses mentions pour son travail, dont celui du « 20 ados avec brio » en 2005 et le Canadian Merit Scholarship Foundation's Weston National Award en 2004. Présentement étudiant en développement international et mathématique à l’Université de Toronto de Scarborough, Wojciech Gryc espère réussir à combiner ses intérêts pour les mathématiques et les sciences avec ceux pour le développement international et les droits de la personne. Ramy El-Jabi Ramy El-Jabi détient un baccalauréat en génie mécanique de l’Université de Moncton et poursuit actuellement ses études à la maîtrise en études internationales à l’Institut québécois des hautes études internationales (HEI) de l’Université Laval. Pendant ses études en ingénierie, il a fait un échange d’un an à l’École nationale supérieure de mécanique et d’aérotechnique (ENSMA) en France et a travaillé au sein d’un institut de recherche à Marseille avant son retour au Canada. À part les études, Ramy El-Jabi participe activement à plusieurs événements tels que les tables rondes en préparation pour le 8e Sommet de la Francophonie, des consultations nationales en préparation pour la Conférence mondiale contre le racisme, le Symposium de la Fondation canadienne des relations raciales, les Congrès canadiens et atlantique des étudiants et étudiantes en ingénierie, la Conférence internationale des femmes en science et ingénierie, le Programme d’invitation des jeunes étrangers au Japon et la consultation jeunesse de la Commission canadienne pour l’UNESCO. Il est officier des Forces armées canadiennes depuis 2001 dans le cadre du programme des Cadets, la plus grande organisation jeunesse du Canada. En tant que Cadet de l’air entre 1994 et 2000, il a reçu son permis de pilotage privé. Ramy El-Jabi est né le 6 avril 1982 à Montréal et vit à Moncton, au Nouveau-Brunswick, depuis 1985 avec ses parents et sa sœur. Il a aussi vécu pendant un an à Damas, en Syrie. Christopher Evans Christopher Evans est originaire de Winnipeg au Manitoba. Il a reçu son baccalauréat en sciences de l’Université du Manitoba. Le développement durable, l’énergie renouvelable, la technologie et la société, ainsi que les changements climatiques sont ses principaux domaines d’intérêt. Il a d’ailleurs co-fondé le chapitre de l’Université du Manitoba d’Ingénieurs sans frontières et a été

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nommé Young Canadian Leader for a Sustainable Future par l’Institut international du développement durable. Récemment, Christopher Evans a rejoint les Young Environmental Professionals (YEP) et le chapitre professionnel d’Ingénieurs sans Frontières dans l’espoir d’engager la jeunesse et les jeunes ingénieurs quant aux questions liées à l’environnement et à la diversité culturelle. Dans ses temps libres, il tente de réduire ses émissions de gaz à effet de serre et aime faire un bon match de volley-ball! Amy Haysom Amy Haysom est agente de liaison, Jeunesse, au Centre for Global Studies de l’University of Victoria. Depuis 2002, elle est active relativement à des questions internationales, notamment en ce qui a trait à la participation effective des jeunes dans le processus décisionnel. En 2002, Amy Haysom a travaillé en Thaïlande avec des jeunes issus de tribus autochtones avec l’Institute for Child Rights and Development de University of Victoria. Elle a aussi coordonné les jeunes lors de la 3e Conférence de l’Asie du Sud-Est sur le contrôle des naissances, organisée conjointement par Plan International et l’UNICEF, qui a mené les jeunes à une conférence internationale pour la paix en Hongrie, et a présenté une allocution au Global Quest for Peace à Bali en 2004 avec le lauréat du prix Nobel de la paix Desmond Tutu. Amy Haysom enseigne présentement la philosophie à temps partiel à Vancouver tout en étudiant au sein de World Dance, qui utilise la danse comme façon de faciliter un dialogue pacifique entre les cultures. WeiHsi Hu WeiHsi Hu est très impliqué dans sa communauté depuis 1995. Il débuta comme éducateur pour le VIH/sida au sein de la Asian Society for the Intervention of AIDS, la seule organisation sans but lucratif ethnique axée sur le VIH/sida dans l’Ouest du Canada, puis travailla avec d’autres organisations communautaires sur la diversité et l’inclusion à Vancouver. Son travail avec Environmental Youth Alliance lui a permis de parfaire ses habiletés de travailleur communautaire en aidant diverses communautés jeunesses à atteindre leurs objectifs en utilisant des outils de recherche liés à l’action participative. WeiHsi Hu complète présentement une maîtrise en musique à l’University of Alberta. Il est observateur jeunesse au Comité exécutif de la Commission canadienne pour l’UNESCO. Antoine Huss Antoine Huss est né à Djeddah, en Arabie Saoudite, le 6 décembre 1978 de parents français. En 2000, il obtient une licence en psychologie de l’Université de Strasbourg et, en 2001, il se rend ensuite au Canada pour terminer sa maîtrise d’anthropologie à l’Université Concordia de Montréal. Après avoir obtenu son diplôme, Antoine Huss a trouvé un emploi à temps plein au centre communautaire dans lequel il faisait ses recherches de maîtrise, La Maisonnée, un organisme d’aide et de liaison pour personnes réfugiées et immigrantes. Il y a travaillé pendant deux ans et demi en tant qu’organisateur communautaire et responsable de la vie communautaire. Durant cette période, Antoine Huss s’est également impliqué activement avec le Conseil Canadien pour les Réfugiés, a participé à de nombreux comités et a coordonné la Conférence Annuelle Nationale du CCR en 2004. À partir d’août 2004, son engagement et son expertise dans le domaine de l’identité culturelle et du multiculturalisme l’ont ensuite amené à travailler pour l’Association canadienne pour les Nations Unies en tant qu’agent de projet. Depuis, Antoine Huss s’occupe d’éducation publique et d’engagement communautaire quant aux questions de diversité et de lutte contre le racisme en s’adressant aux jeunes Canadiens ainsi qu’aux dirigeants communautaires émergeant. Dans ses temps libres, il pratique le judo et le tennis au niveau de

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compétition et a également couru plusieurs demi-marathons. Il aime la littérature, la politique étrangère et les activités de plein air. Rémi Léger Rémi Léger est un jeune homme originaire de Cap-Pelé au Nouveau-Brunswick. Détenteur d’un baccalauréat en sciences sociales spécialisation en sciences politiques, il est présentement étudiant à la maîtrise ès arts, sciences politiques, à l’University of Alberta. Depuis l’école secondaire, Rémi Léger s’est vivement impliqué au sein de différents mouvements jeunesses qui cherchent à promouvoir la langue française et la culture qu’elle véhicule. Rémi Léger a été président de la Fédération des jeunes francophones du Nouveau-Brunswick et de la Fédération de la jeunesse canadienne-française (FJCF). À ce titre, il a assisté à des conférences à Beyrouth (Liban), Kigali (Rwanda), Fribourg (Suisse), Sarajevo (Bosnie Herzégovine) et Paris (France). Rémi Léger s’implique aujourd’hui au sein de sa nouvelle communauté francophone, la communauté francoalbertaine. Azim Lila Azim Lila a complété un baccalauréat en gestion des ressources humaines et administration à York University. Il fait présentement une maîtrise en études sur les handicaps critiques et s’intéresse à l’accessibilité numérique, aux droits humains et au droit international. Son leadership a été reconnu à travers le Canada, ce qui l’a conduit jusqu’à Beijing, Hong Kong et en Inde. Azim Lila a été présentateur invité pour Passages vers le Canada et a une archive numérique de son voyage à travers le Canada. Il est le fondateur de Pivotal Enterprises, qui propose une technologie d’adaptation aux personnes handicapées afin de leur permettre d’acquérir davantage d’indépendance par l’utilisation de la technologie. Danika Billie Littlechild Danika Billie Littlechild est la représentante Jeunesse, de la Commission sectorielle Culture, Communication et Information de la Commission canadienne pour l’UNESCO. Elle a aussi été membre du comité ad hoc pour le développement du secteur jeunesse au sein de la Commission et, plus récemment, a participé au Sommet mondial sur la société de l’information à Tunis du 16 au 18 novembre 2005 en tant que membre de la délégation canadienne. Danika Billie Littlechild est membre du comité de rédaction de la Coalition canadienne des villes contre le racisme, mise sur pied par la Commission en janvier 2005. Elle est aussi membre du comité directeur de la Northern Alberta Alliance Against Racism et du Aboriginal Advisory Committee de Learning Through the Arts, Royal Conservatory of Music. Danika Billie Littlechild a beaucoup travaillé avec la jeunesse autochtone au Canada, notamment dans le domaine de la communication et de l’information, en tant que bénévole pour Aboriginal Youth Network, un site Web dédié aux jeunes autochtones du Canada. Danika Billie Littlechild pratique présentement le droit sur la réserve d’Hobbema en Alberta, où elle habite. Elle travaille avec des clients autochtones et sa pratique est centrée sur la gouvernance autochtone, les organisations à but non lucratif et de charité, le droit corporatif et commercial ainsi que le travail pro bono. Jennifer B. Lord Non fournie

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Jinny Mailhot Jinny Mailhot détient un baccalauréat en sciences politiques de l’Université Laval et complète sa formation par une maîtrise en sciences des religions avec une spécialisation en formation interculturelle. Elle participa à la première édition de l’École internationale d'été sur les Amériques parrainée par le Centre d’études interaméricaines de l’Université Laval. Elle a assisté à plusieurs conférences et colloques sur la question de la diversité culturelle, notamment le colloque Québec – monde arabe : « Vers une nécessaire protection de la diversité des expressions culturelles » ; le colloque international : « Le devoir de mémoire et les politiques du pardon » ; ainsi que le colloque international sur « Le défi du métissage normatif dans les sociétés pluralistes : droit, cultures et religions ; vers une approche théorique du métissage normatif ». Par ailleurs, Jinny Mailhot a été très active dans le mouvement étudiant québécois durant plusieurs années. Elle s’est particulièrement illustrée au sein du National Model United Nations, qui se tient annuellement à New York, en remportant à deux reprises des prix de mérite autant comme déléguée que comme conseillère académique. Janice Alison Makokis Janice Alison Makokis est une Crie de la Première Nation de Saddle Lake, situé dans le nord-est de l’Alberta. Elle est graduée de l’University of Alberta, où elle a obtenu un baccalauréat ès arts en études autochtones, et fait présentement une maîtrise en gouvernance autochtone à l’University of Victoria. Janice Alison Makokis a beaucoup travaillé sur les enjeux liés aux jeunes autochtones. Elle s’est notamment impliquée au sein de l’initiative Urban Multipurpose Aboriginal Youth Centres de la ville d’Edmonton durant cinq ans et a tenu plusieurs positions en tant que représentante de la jeunesse autochtone à différents comités. Elle se dévoue au développement de la jeunesse autochtone, que ce soit par la participation à des ateliers, en faisant partie de comités ou en intervenant dans le développement de programmes liés à la jeunesse. Janice Alison Makokis provient d’une famille qui pratique les enseignements cris. Elle participe à des cérémonies spirituelles dès qu’elle a l’occasion de retourner dans sa réserve et croit fermement à la jeunesse et aux enseignements autochtones traditionnels. Elle tente de vivre une vie équilibrée mentalement, émotionnellement, spirituellement et physiquement. Son plus récent accomplissement physique a été de compléter un marathon en mai 2005 à Vancouver. Janice Alison Makokis croit aux enseignements des personnes âgées qui stipulent que nos apprentissages durent toute la vie. Selon elle, si l’on est ouvert à apprendre, les leçons vont se présenter d’elles-mêmes. Matthew McHugh Matthew McHugh a toujours été un fervent défenseur de l’éducation et continue à promouvoir l’éducation de qualité dans son milieu et ailleurs. En 2003, il a complété un baccalauréat en études canadiennes à l’Université de Lethbridge. Durant ses études universitaires, Matthew McHugh a été un membre actif du conseil étudiant, puis président de l’association étudiante pendant sa dernière année d’études. Après avoir gradué, Matthew McHugh a passé du temps en Irlande, où il a été stagiaire pour les programmes paix, jeunesse, écoles et communautés du Glencree Centre for Peace and Reconciliation. En 2004, Matthew McHugh a reçu une bourse du Rotary International Academic Ambassadorial Scholarship pour étudier à la Nelson Mandela Metropolitan University, où il a obtenu une maîtrise en philosophie, profil transformation et gestion des conflits. En Afrique du Sud, Matthew McHugh a travaillé au Projet pour la résolution de conflits et le développement. Il a facilité des ateliers sur la résolution de conflits dans les colonies informelles du Cap-Oriental. À son retour au Canada, Matthew McHugh a fondé le Prairie Peace Education Centre. Le mandat du Centre est de distribuer des ressources et diffuser des programmes portant sur l’éducation à la paix dans les écoles, particulièrement celles des milieux ruraux, dans les provinces des Prairies. Il

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est aussi employé saisonnier au Lieu historique national du Canada du Fort-Walsh, ce qui lui permet d’enseigner à des Canadiens de tous âges la valeur de leur patrimoine. Loïc Nigen Né d’un père breton et d’une mère québécoise, Loïc Nigen a grandi dans un petit village de la Montérégie célèbre pour son camping et son festival de musique country. Certainement influencée par sa profession, sa mère professeure de maternelle l’éveilla rapidement aux plaisirs de la vie en l’inscrivant avec sa sœur à toutes sortes d’activités sociales, artistiques et sportives. Le père de Loïc Nigen fut également très présent dans son éducation et lui a transmis une bonne partie de sa culture bretonne à travers les histoires racontées et les nombreux voyages dans sa parenté. À 16 ans, Loïc Nigen participa à un échange d’un an dans une famille allemande, son premier bain d’autonomie. Cette année merveilleuse lui fit découvrir un grand intérêt pour la diversité culturelle et les sciences sociales. Il en est revenu beaucoup plus sensibilisé aux enjeux mondiaux et n’a depuis cessé de s’impliquer pour contribuer à améliorer le sort de notre planète, que ce soit au niveau de la lutte aux comportements anti-écologiques ou de la promotion du développement international. Loïc Nigen, qui est président du groupe Ingénieurs sans frontières de l’Université de Sherbrooke, en est actuellement à sa troisième année d’études au double baccalauréat en génie civil et en Liberal Arts. Ajmal Pashtoonyar Ajmal Pashtoonyar est natif de l’Afghanistan. Récipiendaire d’une bourse d’études du Programme d’étudiants réfugiés (PÉR) de l'Entraide universitaire mondiale du Canada (EUMC), il a immigré à Terre-Neuve en 1998. Reconnu dans son pays d’adoption comme l’ « Afghan terre-neuvien », Ajmal Pashtoonyar détient un diplôme de 2e cycle de la Memorial University of Newfoundland, où il a effectué une majeure en sciences politiques. En tant que jeune militant, Ajmal Pashtoonyar a été bénévole pour différentes organisations et groupes de justice sociale dont la Croix-Rouge et Oxfam. Il a aussi été ambassadeur provincial pour l’action contre les mines dans la campagne internationale de lutte contre les mines antipersonnelles. Ajmal Pashtoonyar a acquis de l’expérience professionnelle en travaillant avec la Croix-Rouge, le Haut-commissariat pour les réfugiés des Nations Unies (Genève) ainsi que Save the Children (Londres). Il travaille présentement avec l’Association for New Canadians, une agence d’intégration pour les réfugiés située à Saint-Jean, Terre-Neuve. Ben Peterson Ben Peterson est le cofondateur et directeur général de Journalistes pour les Droits Humains (JDH), un organisme sans but lucratif canadien dédié au développement des capacités des médias africains et canadiens. Depuis sa fondation, JDH a envoyé plus de journalistes à l'étranger que d’autres organismes similaires canadiens. Le travail de JDH a amené des changements positifs au sein de médias de plusieurs pays africains. Avant la fondation de JDH, Ben Peterson a travaillé pour le ministère de la Justice du Ghana, où il a rédigé des comptes rendus pour les Nations Unies portant sur les traités internationaux reliés aux droits humains. Les résultats de ces travaux ont amené plusieurs changements dans la structure organisationnelle du Ghana, incluant la révision du code criminel et la réorganisation des ministères. Ben Peterson a aussi travaillé pour le ministre des Affaires étrangères du Canada, Lloyd Axworthy, ainsi que dans les bureaux de David Bonoir, ancien whip en chef des Démocrates à la Chambre des Représentants des ÉtatsUnis. Ben Peterson est boursier d'Action Canada (2004-2005), qui choisit chaque année vingt jeunes Canadiens parmi les nouveaux chefs de file du pays pour suivre le programme. Ben Peterson, qui habite à Toronto, a obtenu un baccalauréat en économie, un baccalauréat en

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sciences politiques avec mention honorable de Queen's University ainsi qu’une maîtrise en théorie politique de la London School of Economics. Kevina Power Kevina Power, détentrice d’une maîtrise de la Royal Roads University en analyse et gestion des conflits, a amorcé sa carrière avec la Croix-Rouge canadienne où elle a travaillé dans le domaine du développement des jeunes et de la prévention de la violence. Au cours de ses quatre années d’implication avec la Croix-Rouge, Kevina Power a été active sur la scène jeunesse de Vancouver ainsi que relativement à des enjeux comme la sensibilisation à la santé mentale, à la sécurité alimentaire et à l’exploitation sexuelle. Depuis 2004, elle opère sa propre compagnie de consultation, Inclusive Social Research & Development Group (ISRAD), qui travaille notamment avec Environmental Youth Alliance, Surrey Food Bank, Globe Foundation et le Gouvernement du Canada. Kevina Power s’est établie depuis peu à Nairobi, au Kenya, pour travailler avec ONU-HABITAT et le Gouvernement du Canada à un projet innovateur, Habitat JAM. Cette conférence préparatoire au 3e Forum mondial urbain est un dialogue entre les cultures et engage en ligne plus de 50 000 personnes de diverses régions du monde. Dans le cadre de ses fonctions avec ONUHABITAT, Kevina Power gère une campagne globale d’engagement des jeunes connue sous le nom de World Urban Cafes, qui donne une voix aux jeunes au 3e Forum mondial urbain qui aura lieu en juin 2006 à Vancouver. Arielle Reid Arielle Reid est étudiante en sciences politiques à l’Université Concordia de Montréal. Présentement, elle est coordonnatrice à la recherche et porte-parole anglophone pour la Fédération Étudiante Universitaire du Québec (FEUQ). Son travail à la FEUQ comprend la défense des étudiants avant, pendant et après leur passage à l’université par la revendication d’une éducation accessible et de qualité qui favorise le développement des savoir-être et savoir-faire nécessaires afin de devenir des citoyens critiques. Arielle Reid est impliquée dans sa communauté depuis l’école secondaire. C’est en faisant du bénévolat pour plusieurs organismes communautaire qu’elle comprend l’importance d’être impliqué politiquement et socialement. Arielle Reid a commencé à militer dans le mouvement étudiant pendant sa première année au Cégep Dawson, où elle a fait partie de l’exécutif. Elle s’est aussi impliquée dans le comité central de son association étudiante universitaire, et ce, pendant deux ans. Elle a été élue vice-présidente aux affaires externes de l’association étudiante de l’Université Concordia pendant l’année 20042005 et siégeait à plusieurs comités à l’université. Arielle Reid croit fortement que l’accès à l’éducation postsecondaire est une étape importante dans la construction d’une société juste et plus humaine. L’autonomisation des étudiants et de la jeunesse par l’éducation et l’expérience éducative est à son avis un moyen de les aider à s’ouvrir au monde et à surmonter les obstacles d’aujourd’hui. Clarisse Kehler Siebert Clarisse Kehler Siebert étudie présentement au baccalauréat en droit civil et commun à l’Université McGill, avec une focalisation particulière sur les questions environnementales et des droits de la personne. Elle a travaillé comme consultante, chercheuse, chroniqueuse et éditrice dans les domaines des relations internationales, de l’environnement et du développement durable. Née à Winnipeg, Clarisse Kehler Siebert a vécu aux États-Unis, aux Pays-Bas et au Guatemala avant de rentrer au Canada pour ses études en relations internationales et développement. Après deux ans en tant qu’éditrice en chef du McGill International Review foreign policy journal, Clarisse Kehler Siebert a rejoint l'Équipe du Sommet jeunesse de l’Association canadienne des Nations

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Unies en vue du Sommet mondial sur le développement durable en 2002. Elle a été active dans le caucus jeunesse de la Commission du développement durable des Nations Unies et a été conseillère pour la délégation du Canada dans le processus entourant le Sommet mondial sur le développement durable. Elle est présentement éditrice en chef du International Journal of Sustainable Development Law and Policy et travaille pour Heenan Blaikie SRL à Montréal. Clarisse Kehler Siebert aime être avec des amis, jouer du violon, cuisiner, voyager ainsi que le cyclisme de compétition et la course. En 2006, elle s’installera aux Pays-Bas afin d’y compléter des études à la European Law School de Maastricht. Jessica Thiessen Jessica Thiessen habite à Whitehorse, au Yukon, et coordonne l’Arctic Youth Network. Elle est aussi la représentante jeunesse du Yukon Environmental Network's Board of Governors et l’ex officio pour l’association étudiante de Yukon College. Jessica Thiessen a été très impliquée dans le mouvement étudiant ainsi que dans le développement communautaire. Elle combine une variété d’expériences en éducation, mentorat, gestion récréative et soutien logistique avec des jeunes en phase terminale, handicapés, à risque, de milieux ruraux ou professionnels. Jessica Thiessen est dévouée à l’apprentissage tout au long de la vie et c’est en terminant son diplôme avec honneurs en Northern Environmental Studies qu’elle s’exclama “et après »? À la suite d’un échange de quatre mois à Akureyri en Irlande avec le programme north2north de l’University of the Arctic, Jessica Thiessen s’est promis de combiner l’innovation environnementale et la durabilité dans ses études ultérieures. Optimiste et enthousiaste, Jessica Thiessen travaille à promouvoir l’engagement des jeunes dans leur communauté et les encourage à être conscients de leur plein potentiel. Elle croit que l’Artic Youth Network est une voie nécessaire afin de faire des générations futures des citoyens conscientisés. Les passions de Jessica Thiessen sont de relier les études environnementales et sociales, de connecter la science et la poésie ainsi que d’escalader les merveilleuses parois rocheuses cachées dans différents coins du Yukon. Johanne Veilleux Johanne Veilleux est actuellement coordonnatrice du Forum des jeunes de la fonction publique québécoise. Elle a un intérêt marqué pour la coopération internationale, les médias d’information et la diversité culturelle. Détentrice d’une maîtrise en études internationales de l’Université Laval, elle a également complété un baccalauréat avec majeure en journalisme et mineure en création littéraire. Johanne Veilleux a passé l’été 2005 au Burkina-Faso, où elle a réalisé un documentaire sur la stigmatisation des personnes atteintes du VIH-sida. Au cours de l’été 2004, elle a réalisé un documentaire sur la diversité culturelle et les pays en voie de développement. Elle est actuellement membre du comité local de l’Entraide universitaire mondiale du Canada de l’Université Laval. Par le passé, elle s’est également impliquée au sein d’organisations telles Droits et démocratie, la Simulation du Parlement européen et l’Agence Québec-Wallonie-Bruxelles pour la jeunesse.

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