corrdm9.dvi - Alain TROESCH

n > 4 n = P Y = n] = Un – Un-1 = Un-1 – Un. n = 3 c3 = P[Y = 3] = P(U3) = 5 = V2 – V3 n = 2 C2 = 0) = v1 – V2 n>4 cn = Un-1 – Un. C1 = 0 gle) = Žmo* = con* = - - ...
150KB taille 9 téléchargements 321 vues
Pour lundi 3 janvier 2011.

Ly ée La Bruyère, Versailles ECS 2

 Mathématiques

Devoir maison no 9 (HEC 2004  option é onomique) PARTIE I  Un résultat utile 1. (a) Pour tout n ∈ N∗ , an est la probabilité d'un événement. Ainsi, par dénition, an > 0. Attention, N∗ n'est pas l'ensemble des valeurs prises par la v.a.r. X , l'énon é arme seulement que X(Ω) ⊂ N∗ . Ainsi ([X = n])n∈N∗ n'est pas for ément un système omplet ( ertaines parts peuvent être vides). Mais ([X = n])n∈X(Ω) est un système omplet, et [X = n] = ∅ si n ∈ N \ X(Ω). Par onséquent : +∞ X

X

an =

n=1

P [X = n] = P (Ω) = 1 =

+∞ X

an .

n=1

n∈X(Ω)

(b) Pour tout x ∈ [0, 1], 0 6 an xn 6 an . Or an onverge. D'après le théorème de omparaison P des séries à termes positifs, an xn onverge . P

2. (a) Soit x ∈ [0, 1[. On re onnaît la somme partielle d'une série géométrique de raison x 6= 1, que l'on sait al uler : +∞ X

n=1

an

n−1 X

k

x

k=0

!

=

+∞ X

n=1

+∞ X

1 − xn 1 an · = 1−x 1−x

n=1

an −

+∞ X

an x

n=1

n

!

=

f (1) − f (x) 1−x

On pré ise que pour la deuxième égalité, on peut séparer la somme en deux, ar les deux séries

onvergent d'après la question pré édente. Ainsi, on obtient bien : +∞ X

an

n=1

n−1 X

x

k

k=0

!

=

f (1) − f (x) . 1−x

(b) Soit 0 6 x 6 y < 1. Alors, pour tout k ∈ [[ 0, n − 1 ]] , xk < y k . Ainsi, On somme es inégalités pondérées par des oe ients positifs :

+∞ X

n=1

n−1 X

xk
4, cn = P [Y = n] = un − un−1 = vn−1 − vn . Pour n = 3, c3 = P [Y = 3] = P (U3 ) = 81 = v2 − v3 . Pour n = 2, c2 = 0 = v1 − v2 . Ainsi, pour tout n > 4, cn = vn−1 − vn ( ) C'est une bête manipulation de sommes. La deuxième égalité résulte de c1 = 0. g(x) = =

+∞ X

k=1 +∞ X k=1

+∞ X

ck xk = vk x

k+1

k=2 +∞ X



= x + (x − 1)

ck xk =

k=2 +∞ X k=1

k

+∞ X (vk−1 − vk )xk k=2 +∞ X

vk x =

k+1

vk x

k=1



+∞ X

(question (5 )) vk xk + x

( ar v1 = 1)

k=1

vk xk+1 = x + (x − 1)h(x) = g(x)

(d) L'égalité pré édente appliquée à x = 1 donne : g(1) = 1. De la même égalité, on déduit alors : g(1)−g(x) = h(x) + 1. D'après la question (5b), h + 1 admet une limite en 1− égale à 8. Par 1−x

onséquent, g est dérivable en 1, et g′ (1) = 8. On en déduit, grâ e à la question I-2e, que Y admet une espéran e, et E(Y ) = g′ (1) = 8 .

PARTIE III  Paradoxe de Walter Penney (1969) ′ ′ 1. (a) Soit n > 3. Les événements Bn′ , Bn+1 et Bn+2 sont deux à deux in ompatibles : même véri ation que pour Bn , Bn+1 et Bn+2 (question II-2b), je vous laisse faire. ′ ′ (b) Les événements Bn′ , Bn+1 et Bn+2 étant in ompatibles, on peut faire exa tement le même raisonnement que pour (un )n∈N∗ : la suite (u′n )n∈N∗ vérie la même relation de ré urren e que (un )n∈N∗ , et les termes initiaux sont les mêmes (il faut le vérier sur 3 termes, puisque la relation est d'ordre 3). Par onséquent, pour tout n > 1, un = u′n . Ainsi : ′ P [Y = n] = P (Un \ Un−1 ) = un − un−1 = u′n − u′n−1 = P (Un′ \ Un−1 ) = P [Y ′ = n].

Par onséquent, Y et Y ′ suivent la même loi, et ont don même espéran e. 2. (a) G3 = U3 , don g3 = u3 = 18 . G4 : la seule séquen e possible est  pile, pile, pile, fa e . En eet, si le premier lan er est 4

1 .  fa e , J ′ gagne. Ainsi, g4 = 214 = 16 De même, pour que J gagne ave n lan ers, il ne faut avoir tiré que des  pile  avant le  fa e  du n-ième tirage. En eet, si  fa e  apparaît avant la onguration  pile, pile, fa e , alors il n'a été tiré que des piles (et au moins 2) entre le dernier de es  fa e  et le  fa e  nal. Ainsi, la onguration  fa e, pile, pile  apparaît avant le rang n et J ′ gagne, empê hant Gn . Les n lan ers sont don déterminés, d'où gn = 21n .

(b) Les événements (Gn )n>3 sont 2 à 2 in ompatibles, d'où la probabilité pJ de vi toire de J : pJ = P

+∞ [

n=3

Gn

!

=

+∞ X

n=3

+∞ X 1 1 gn = = = pJ n 2 4

(σ -additivité)

n=3

3. (a) Soit Dn l'événement : lors des n premiers lan ers n'apparaisse jamais deux  pile  onsé utifs. d1 = 1 (un seul lan er, don pas deux  pile  onsé utifs !). d2 = 1 − 41 = 43 , ar la seule façon que D2 ne soit soit réalisé est que les deux lan ers soient  pile . Soit n > 3. La formule les probabilités totales appliquée ave le système omplet {R1 , S1 } donne : 1 1 dn+2 = P (Dn+2 ) = P (Dn+2 |R1 )P (R1 ) + P (Dn+2 |S1 )P (S1 ) = P (Dn+2 |R1 ) + P (Dn+2 |S1 ). 2 2

Or, si le premier tirage est  fa e , l'événement Dn+2 est réalisé, si et seulement si on n'obtient pas deux  pile  onsé utifs sur les n + 1 tirages suivants. Ainsi, P (Dn+2 |S1 ) = P (Dn+1 ) = dn+1 .

Le même raisonnement ne s'applique pas à P (Dn+2 |R1 ), (le deuxième tirage doit être  pile ). On applique la formule des probabilités totales, ave le système omplet {R2 , S2 } : 1 P (Dn+2 |R1 ) = P (Dn+2 |R1 ∩ R2 )P (R2 ) + P (Dn+2 |R1 ∩ S2 )P (S2 ) = P (Dn+2 |R1 ∩ S2 ), 2

ar Dn+2 ne peut bien sûr pas être réalisé si on a tiré deux fois  pile  aux deux premiers tirages ! Comme pré édemment, P (Dn+2 |R1 ∩ S2 ) = P (Dn ). On obtient bien au nal, ∀n ∈ N∗ ,

1 1 dn+2 = dn+1 + dn . 2 4

(b) program al uldn;

uses rt; var d,e,f:real; var i,n:integer; begin

lrs r; write('Quel rang de la suite d(n) voulez-vous al uler ? '); readln(n); if n n] ∪ [T = 0] soit vérié (pas en ore de gagnant après n tirages), il faut et il sut que : • soit à au un moment dans les n premiers tirages deux  pile  su

essifs n'aient été tirés ;

ela orrespond à l'événement Dn de probabilité dn ; • soit deux  pile  su

essifs ont été tirés dans les n premiers tirages, mais alors tous les tirages ont donnés  pile  (probabilité : 21n ). En eet, dans le as ontraire, il existe un  fa e  pré édant dire tement, ou suivant dire tement une su

ession d'au moins deux  pile , et J ou J ′ a gagné après au plus n lan ers. Les deux événements dé rits ainsi étant in ompatibles, on obtient : P ([T > n] ∪ [T = 0]) = dn +

1 . 2n

Ainsi, pour tout n > 2, P [T = n] = P ([T > n−1]∪[T = 0])−P ([T > n]∪[T = 0]), don P (T = n) = dn−1 − dn +

1 . 2n

Pour n = 1 et n = 2, on a bien entendu P [T = 1] = 0 et P [T = 2] = 0. (b) De manière équivalente, il faut montrer que l'événement [T = 0] est quasi-impossible. Or P [T = 0] = P

+∞ \

!

([T > n] ∪ [T = 0])

n=3

= lim P ([T > n] ∪ [T = 0]) = lim dn + n→+∞

n→+∞

1 . 2n

(théorème des limites monotones). Comme la limite de dn est nulle, on trouve : P [T = 0] = 0 . 5. Par onséquent, en onsidérant le système omplet (le joueur J gagne ; le joueur J ′ gagne ; au un 1

joueur ne gagne), la probabilité p de vi toire de J ′ est pJ ′ = 1 − − 0, don pJ ′ = 43 . 4 Con lusion : il vaut mieux être le joueur J ′ que le joueur J ! 6. Si la onguration gagnante du joueur J avait été  pile, pile, fa e, pile, pile, fa e  et elle du joueur J ′  fa e, fa e, pile, fa e, fa e, pile , le jeu aurait été omplètement symétrique (en inversant  pile  et  fa e ) : au un joueur n'est avantagé. La probabilité de vi toire de ha un est 12 . 7. Soit, pour tout x ∈ [0, 1], d(x) =

+∞ X

dn xn et t(x) =

n=1

+∞ X

P [T = n]xn .

n=1

(a) La fon tion x 7→ dn xn est roissante sur [0, 1] ( ar dn est positif). Don , d est roissante (mais pas for ément ontinue). Cela implique déjà l'existen e de la limite à gau he en 1. Comme pour tout x ∈ [0, 1], 0 6 dn xn 6 dn , on a une inégalité, valable pour tout N ∈ N∗ : N X

dn xn 6 d(x) 6

+∞ X

dn .

n=1

n=1

Ainsi, en passant à la limite lorsque x tend vers 1− , N X

dn 6 lim d(x) 6

n=1

x→1−

+∞ X

dn .

n=1

Par onséquent, ette en adrement étant vrai pour tout N ∈ N∗ , on peut passer à la limite lorsque N tend vers +∞. On obtient don : lim d(x) =

x→1−

+∞ X

n=1

7

dn = d(1).

(b) On utilise l'expression de P [T = n] en fon tion de dn et dn−1 trouvée dans la question refreftd : t(x) =

+∞ X

P [T = n]xn =

+∞ X

P [T = n]xn =

(dn−1 − dn +

n=1

n=3

n=1

+∞ X

1 n )x . 2n

Cha une des sommes onsidérées onvergeant pour x ∈ [0, 1], on peut é rire : +∞ X

t(x) =

n=3

n

dn−1 x −

+∞ X

n

dn x +

n=3

+∞   X x n n=3

2

=x·

+∞ X

n=2

n

dn x −

+∞ X

n

dn x +

n=3

 x n 2 1 − x2

x3 = xd(x) − x2 d(1) − d(x) + xd(1) + x2 d(2) + 4(2 − x)   x3 x2 x2 + + x = (x − 1) d(x) + = (x − 1)d(x) − + x = t(x) 4 4(2 − x) 2(2 − x)

( ) ([T = n])n∈N∗ étant un système quasi- omplet (question (4b)), on a t(1) = 1. Ainsi, t(x) − t(1) = x−1

 (x − 1) d(x) +

x2 2(2−x)

x−1



+x−1

= d(x) +

x2 + 1. 2(2 − x)

x2 est ontinue en 1, et que d admet une limite à gau he en 1 d'après la 2(2 − x) t(x) − t(1) question (7a), le taux d'a

roissement x 7→ admet une limite à gau he en 1. Ainsi, x−1 d'après la question I2e, T admet une espéran e, et ette espéran e vaut :

Puisque x 7→



E(T ) = t (1) = lim

x→1−



 x2 1 1 13 d(x) + + 1 = d(1) + + 1 = 5 + + 1 = = E(T ) 2(2 − x) 2 2 2

En eet, on avait al ulé d(1) dans la question (3 ).

PARTIE IV  Simulation informatique k 0 r 1. (a) x 0 y 0

1 1 1 0

2 1 2 0

3 1 2 0

4 1 2 0

5 0 3 1

k 0 r (b) x 0 y 0

1 1 1 0

2 0 0 1

3 1 1 2

4 0 0 1

5 0 0 1

6 0 0 1

7 1 1 2

8 1 2 3

k 0 1 2 3 4 5 6 7 r 0 1 0 1 0 1 1 ( ) x 0 0 1 0 1 0 1 2 y 0 1 2 1 2 1 2 3 2. L'entier k représente à la n du programme la valeur de la variable aléatoire T , 'est-à-dire le rang où la vi toire pour l'un ou l'autre des deux joueurs se dé ide ; x = 3 si et seulement si une onguration  1, 1, 0 , 'est-à-dire  pile, pile, fa e , vient de produire ; y = 3 si et seulement si une

onguration  fa e, pile, pile  vient de se produire. Le programme s'arrête dès que x = 3 ou y = 3,

'est-à-dire dès que le joueur J ou le joueur J ′ a gagné. Si x = 3 à la n du programme, le joueur J a gagné, sinon, 'est le joueur J ′ . Ainsi, on peut réé rire la dernière instru tion :

if x=3 then write('J a gagné en ',k,' oups) else write('J a gagné en ',k,' oups') ;

Attention à la double apostrophe pour le prime ! Notez que le programme ne s'arrête pas for ément, mais il nit presque sûrement par s'arrêter.

8