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Au cours des annees suivantes, de 1973 a 1975, l'Assemb1ee approuva la ...... Suisse. 23 • Thai1ande. :- A. Etat recapitulatif des contributions annoncees et ...
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Distr. GENERALE A/34/654 16 novembre 1979 FRANCAIS ORIGINAL : ANGLAIS/FRM~CAIS

Trente-quatrieme session Point 63 de 1' ordre du jour UNIVERSITE DES NATIONS UNIES Appels de fonds pour l'Universite des Nations Unies Note du Secretaire general 1. Dans sa resolution A/33/108, l'Assemblee generale des Nations Unies a notamment prle "le Secretaire e;eneral de l'Organisation des Nations Unies et le Directeur general de l'Organisation des Nations Unies pour l'education, la science et la culture (UNESCO), agissant en consultation avec le Recteur et le Conseil de l'Universite, de rechercher les moyens de susciter une plus grande prise de conscience et une meilleure comprehension des programmes et des activites de l'Universite, de fa~on a creer une situation financiere plus stable et a renforcer ainsi l'Universite, et de faire rapport a l'Assemblee generale lors de sa trente-quatrieme session". 2. En vue de la preparation de ce rapport, le Secretaire general de l'Organisation des Nations Unies et le Directeur general de l'UNESCO ont fait appel a deux consultants : M. G. Davidson, ancien secretaire general adjoint a l'administration et a la gestion, et M. M. Dayal, conseiller au Ministere de la science et de la technique de l'Inde. Ils ont defini, dans un mandat, les taches a accomplir aux fins de cette etude. C'est le rcsultat des travaux des deux consultants que le Secretaire general et le Directeur general ont l'hcnneur de transmettre

a

l'Assemblee generale des Nations Unies dans le rapport ci-joint. 3. Le Secretaire general et le Directeur general tiennent a remercier les deux consultants pour le remarquable travail ainsi accompli. Ils souhaitent egalement exprimer leur reconnaissance aux autorites des Etats Membres aupres desquelles les consultants ant recueilli les elements d'information et les points de vue necessaires, ainsi qu'au Conseil de l'Universite des Nations Unies (UNU) eta son Recteur, qui les ant fait profiter de leur experience aux fins de cette etude.

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A/34/654 Franc;;ais Page 2

4. Le Secretaire general et le Directeur general considerent comme tres pertinente l'analyse des deux consultants qui ont identifie certaines difficultes que l'ill~U a eprouvees a :-,_obiliser des fonds avant de formuler des propositions pour les resoudre, et ils s'associent en general a leurs conclusions eta leurs recommandations. Cette analyse rejoint d 1 ailleurs dans une large mesure celle que le Conseil de l'Universite et eux-memes avaient tentee en diverses occasions. 5. Ils estiment en particulier que parmi les difficultes rencontrees par l'Universite en matiere de financement, a cote de celles qui sont proprement economiques et financieres, une place importante doit etre faite au caractere inhabituel de la conception de l'Universite sans que la validite de cette conception doive etre mise en question (par. 9 et 10). Ils partagent egalement le point de vue exprime par les consultants (par. 19) selon lequel les difficultes a faire comprendre la singularite de l'Universite des Nations Unies tiennent a un certain manque de clarte en ce qui concerne son role specifique.

6. Le Secretaire general et le Directeur general pensent que ce caractere specifique devrait mieux se refleter dans les programmes, la demarche et les modalites d'action de l'Universite des Nations Unies et que, comme l'observent les consultants (par. 39), une meilleure communication avec les institutions du systeme des Nations Unies, notamment l'UNESCO, est necessaire pour eviter les doubles emplois . 7. Le Secretaire general et le Directeur general notent egalement a cet egard les reserves de certains gouvernements, relevees par les consultants, concernant la priorite donnee aux domaines faisant l'objet des programmes actuels du point de vue de leur pertinence au regard des problemes mondiaux pressants de survie de l'humanite, alors que les problemes relatifs a la paix et au desarmement, au developpement, a l'environnement et a un nouvel ordre economique international ne sont pas abordes dans le cadre de domaines distincts (par. 25, 27 et 47). Ils estiment egalement necessaire, ainsi que le font remarquer les consultants aux paragraphes 29, 42 et 51 du rapport, d'assurer une plus grande interdisciplinarite entre les differents domaines de programme. 8.

Le Secretaire general et le Directeur general partagent le point de vue des consultants (par. 28) selon lequel une association etroite avec l'ensemble de la communaute des savants, des chercheurs et des universitaires, est indispensable au succes de l'Universite.

9. Ils estiment, comme les consultants, que non seulement des activites d'information, qui beneficient d'ores et deja d'importantes ressources mais gagneraient sans doute a etre decentralisees. sont necessaires pour faire comprendre le role et les activites de l'Universite des Nations Unies, mais encore la diffusion du savoir qui est distincte de celle de l'information (note 1), doit faire l'objet d'un effort accru en vue de la publication d'ouvrages et d'articles dans des revues scientifiques de grand renom.

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A/34/654 Franc; ais Page 3 10. Le Secretaire general et le Directeur general s'associent ala recorrmandation formulee par les consultants au paragraphe 59 tendant a assurer une meilleure repartition geographique dans les activites et le recrutement de personnel de l'Universite pcur susciter un plus large interet en sa faveur dans les differentes parties du monde. 11. Le Secretaire general et le Directeur general font egalement leurs, dans leur ensemble, les remarques et les propositions concernant certaines nouvelles possibilites en matiere de collecte de fonds (par. 40). Ils partagent l'avis des consultants quant a la necessite de conjuguer avec le Fonds de dotation d'autres formules de financement. Ils tiennent cependant a exprimer certaines reserves en ce qui concerne la suggestion formulee au paragraphe 40 c) tendant a inscrire au budget de 1 'Organisation des ·Nations Unies et de 1 'lJliJESCO des credits en faveur de l'Universite. Ils se demandent en effet si une telle mesure serait conforme a l'esprit de la charte de l'IDTU et meme si, en raison du controle exerce par l'Assemblee generale et par la Conference generale sur les budgets respectifs des deux organisations, elle ne serait pas contraire a l'autonomie visee et garantie par sa charte. 12. Le Secretaire general et le Directeur general pensent que, comme les consultants l'observent au paragraphe 69, c'est en faisant la preuve de son utilite et de sa singularite que l'Universite suscitera la comprehension et la prise de conscience necessaires, et obtiendra les appuis dont elle a besoin. 13. Le Secretaire general et le Directeur general estiment que l'etude presentee dans le rapport des consultants repond aux objectifs vises par la resolution 33/108 et ils esperent qu' elle aidera a "creer une situation financiere plus stable et a renforcer ainsi l'Universite". Ils renouvellent a cette occasion les appels qu' ils ont precedemment lances aux Etats Membres pour qu' ils versent des contributions importantes au Fonds de dotation de l'Universite des Nations Unies eta des programmes determines de l'Universite. Ils sont d'avis que toute orientation que l'Assemblee generale pourrait fournir a cet egard faciliterait grandement l'examen et l'adoption ulterieurs de mesures ace sujet par les Etats Membres, l'Organisation des Nations Unies, l'UNESCO, le Conseil et le Recteur de l'Ul~U et les autres institutions et organlsmes interesses.

A/34/654 Franc:;ais Annexe Page 1 ANNEXE Rapport sur 1es appe1s de fonds pour 1'Universite des Nations Unies 'l'AD.ul:: DES IIA'I'IER:8S Parar;raph.reme de l'ONU. 14. Il convient de noter que le nombre de pays qui ant annonce des contributions au Fonds de dotation est relativement restreint. Fait plus important encore, aucun de ces pays n'a considere qu'il s'agissait la d 1 une seule contribution definitive. Dans neuf cas sur onze, la contribution annoncee devait etre payee par versements echelonnes sur une periode de quatre ou cinq ans. Dans les deux autres cas, la contribution n'etait manifestement pas consideree, par le donateur meme, comme non renouvelable, etant donne que l'un d'entre eux au mains a fourni par la suite

!!:_I Ibid., par. 8. f/ Proceeding of the llth Session of the UNU Council, 4-8 decembre 1978 (UNU/C/ll/1.6, p. 7, par. 26).

gj Pour plus de

details~

voir l 1 Annexe II.

I . ..

A/34/654 Frangais Annexe Page 7 deux autres contributions. Il semblerait done que les types de contribution qu~ ont la faveur des gouvernements. et doivent done etre encourages, sont soit a) une contribution annuelle au mains egale a l'interet (10 p. 100) pergu sur le montant que chaque Etat Membre devrait verser au Fonds de dotation de 500 millions de dollars si les contributions etaient calculees sur la base du bareme de l'ONU, soit b) une contribution "a temperament" beaucoup plus importante, deux ou trois fois superieure a la contribution "annuelle", representant une fraction de la contribution totale au Fonds, payee par versements annuels pendant cinq a huit ans. Bien qu'il ne faille pas renoncer a l'idee d'une contribution non renouvelable, ni meme decourager les Etats Membres qui s 1 y interesseraient, c'est sans doute pour les pays qui se situent au bas du bareme de l'ONU que ce type de contribution serait le plus interessant. Ainsi, si un Etat Membre auquel s'applique le taux le plus bas de ce bareme (soit 0,01 p. 100) versait la totalite de sa contribution au Fonds de dotation en une seule fois, cette contribution ne representerait guere plus de 50 000 dollars et permettrait a l'administration de l'Universite de consacrer mains de temps a la collecte des contributions, et aux formalites ulterieures. 15. Avant d 1 en terminer avec l'examen des efforts faits jusqu'a present pour assurer au Fonds de dotation de l'Universite une assise "suffisante", il convient de noter qu'outre les annonces de contributions au Fonds, d'un montant de pres de 140 millions de dollars (dont un peu plus de 91 millions ont ete verses jusqu'a present), des contributions de gouvernements (2,6 millions de dollars) et du secteur prive ou d'autres sources (pres de 4oo 000 dollars) ont ete annoncees pour les depenses de fonctionnement ou le financement de projets. Si l'on tient compte de ces contributions, l'Universite a regu jusqu'a present, tant pour le Fonds de dotation que pour ses depenses ordinaires de fonctionnement, un montant total d 1 environ 93,5 millions de dollars, sur les 142,5 millions annonces. 16. Le tableau ci-apres indique les progres realises chaque annee par 1 1 Universite dans la voie de la realisation de ses objectifs financiers :

Annee

Contribution au Fonds de dotation Mont ant Mont ant annonce... verse... (En dollars des Etats-Unis)

Autres contributions (oEerations) Mont ant Mont ant verse... annonce... (En dollars des Etats-Unis)

1 291

1972 1973 1974

100 000 000

1975

10 231 215

20 231 215

51 627

51 627

1976

7 500 000

22 500 000

588 818

350 018

1971

6

824 518

1 003 318

10 416 667

23 695 000 21 394 943

1 207 279

726 407

4 895 604

3 435 482

316 780

313 313

139 843 486

91 256 640

2 990 313

2 444 783

1978 1979 Total

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3

Ce tableau permet de constater que malgre les efforts tres vigoureux et tres soutenus deployes par le Recteur et le Vice-Recteur charge de la planification et du developpement pour obtenir des contributions supplementaires au Fonds d'un montant total equivalent a celui de l'engagement initial du Japon, les nouvelles contributions annoncees par d'autres Etats Membres se sont elevees en moyenne a moins de 10 millions de dollars par an. Tirant la legon des faits, le Conseil s 1 est fixe pour le Fonds de dotation, un objectif plus modeste et plus realiste~ pour les quelques annees a venir; il espere parvenir a un total de 200 millions de dollars d'ici a 1983, afin que l'annonce de contribution initale du Japon soit equilibree par les contributions d 1 autres Etats Membres. Pour cela, il faudra que les nouvelles annonces de contributions au Fonds de dotation augmentent chaque annee d 1 au moins 14 a 15 millions de dollars, soit une progression depassant de plus de 50 p. 100 la moyenne enregistree pour les cinq dernieres annees. A en juger par les faits observes jusqu'ici, il faut beaucoup d'optimisme pour croire que meme cet objectif plus modeste puisse etre atteint. .J..'(.

18. Pour quelles raisons les Etats Membres ont-ils apporte une reponse aussi peu satisfaisante a l 1 appel lance par l 1 Universite des Nations Unies, organisme cree a la suite d 1 un vote favorable de plus des deux tiers des Etats Membres de l'ONU? 19. Que faut-il faire pour qu'ils y repondent plus favorablement et en plus grand nombre a l 1 avenir? Dans la prochaine section on tentera d 1 analyser les difficultes auxquelles ~ 1 Universite s'est heurtee dans ses efforts de financement, d'examiner les obstacles au'elle a rencontres et d'identifier certaines des considerations qui semblent influencer les gouvernements quand il leur est demande d'envisager de fournir une contribution a l'Universite. Ala suite de cette analyse, certaines suegestions et recommandations seront presentees dans les dernieres sections du rapport.

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