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26 janv. 2018 - Pris dans leurs métamorphoses, ces phénomènes interrogent les multiples dimensions de la réalité. Ils produisent des situations où la logique est à la fois révélée et déconstruite dans leur mise à nu. Argos présente une anthologie d'œuvres vidéo récentes nous invitant à réfléchir sur nos relations avec le ...
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EXPOSITION EMILY VEY DUKE & COOPER BATTERSBY – GET HELP 28.01.2018 – 22.04.2018 Vernissage 27.01.2018 (18:00 – 21:00)

 

 

 

Emily Vey Duke & Cooper Battersby, Something Wonderment, 2018. Courtesy of the artists.  

Alors que la collaboration du duo américano-canadien Emily Vey Duke & Cooper Battersby a débuté en 1994, Get Help est leur première grande exposition solo en Belgique. Leurs réalisations prennent la forme de vidéos et de films, d’œuvres sur papier, d’installations et de créations sonores. Elles travaillent les notions (auto)biographiques, le format du portrait et explorent les différences/ convergences entre la société et le monde animal. L’exposition à Argos rassemble deux corpus rassemblant d’importantes nouvelles œuvres. Dans la vidéo Something Wonderment, élaborée en collaboration avec Vashon Watson, les artistes explorent la notion d'émerveillement et questionnent les sensations que nous associons à ce concept. Celles-ci incluent la crainte, le dégoût, ainsi que ces sentiments forts que nous gardons souvent en nous et qui s'approchent du mignon et du cliché. Les deux artistes s'interrogent sur la relation entre l'émerveillement et la religion. Est-ce qu'un l'un fonctionne avec l'autre ? Ou l'émerveillement est-il une manière de comprendre la religion ? En utilisant l'animation, la chanson, la macrophotographie et la microscopie, l'œuvre invite le spectateur dans un monde de magie et de science, d'empathie et de révulsion, d'humour et de chagrin. Il en est de même dans leur nouvelle installation interactive multimédia qui s’appelle ainsi Something Wonderment. Sont disposés sur une table différents microscopes au moyen desquels les spectateurs peuvent analyser objets et organismes (petits ossements, mousses, cristaux, bactéries). Les appareils connectés à des moniteurs leur montrent les objets fortement agrandis. Six sculptures leur font résonance: dioramas constitués de cristaux géologiques, roches minérales et petits restes d’animaux tels que poils de moustache ou plumes. Les artistes proposant ici aussi des parallèles réflexifs entre la société humaine et le règne animal.

 

 

EXPOSITION COLLECTION SHOW – FARAWAY/ NEARBY 28.01.2018 – 22.04.2018 Vernissage 27.01.2018 (18:00 – 21:00)

 

 

Ria Pacquée, GROUP, 2011. Courtesy of the artist.

Dans l’exposition collective Faraway / Nearby, les différentes œuvres réunies abordent les multiples façons singulières de se rassembler. Bien que les malentendus et conflits soient toujours possibles, ces œuvres exposent des stratégies possibles pour apprendre à se connaître. Des prises de contact peuvent être faites avec des personnes déambulant dans la rue, un dialogue peut être entamé avec elles ou simplement en observant ce qui se passe au loin dans un lieu spécifique. Ces points de jonction sont dus parfois au hasard ou sont le fruit de rencontres intellectuelles. Dans d’autres cas de figures, ils résultent de toute une histoire familiale ou personnelle. Les œuvres présentées dans Faraway / Nearby nous font voyager dans des lieux parfois distants, leur proximité éventuelle ne garantit aucunement de pouvoir identifier qui se trouve en face de nous. Le langage joue évidemment un grand rôle, mais la manière dont les artistes prennent position est déterminante. L’exposition évoque l’unicité de chaque existence et entame une réflexion sur la façon dont cette unicité s’élabore dans notre relation aux autres.

Avec les œuvres d’Aisha Adepoju, Herman Asselberghs, Louise Bourgeois, Berlinde De Bruyckere, Duane Michals, Fairuz Ghammam, Alfredo Jaar, Maria Jerez & Edurne Rubio, Ria Pacquée, Shelly Silver, Bo Vloors, Chu Yun-tien.

   

BLACK BOX SERIES 28.01.2018 – 18.02.2018 (jeu-dim) Opening 27.01.2018 (18:00 – 21:00) Marie José Burki – A Film L’œuvre vidéo de l’artiste et photographe suisse Marie José Burki investigue les multiples manières avec lesquelles nous classifions le visible, le formatons et le répartissons en catégories. Burki part d’observations et joue avec les codes audiovisuels. A Film se veut à la fois un film tout en ne voulant pas l’être. Conçu pour être projeté en salle – et non pas dans un espace d’exposition – A Film ne comporte aucune structure narrative. Il relève davantage d’un collage déployant un flux et reflux d’impressions visuelles et sonores. Burki met en question la relation médiale entre image et texte: A Film assemble des scènes, des plans de paysage avec des sons, de la musique, des bribes d’une conversation entre une femme et un homme. Ils conversent sur l’environnement et la disparition d’espèces. Evoquent la récente découverte d’un corps dans un glacier, Glen Gould ou encore des hasards 'non fortuits'. A Film est une invitation à la rêverie, offrant à la réflexion son doux écrin. (Projections toutes les heures).

A Film 2017, 61’40”, colour, sound. English spoken.

Marie José Burki, A Film, 2017. Courtesy of the artist & Albert Baronian Gallery.

 

BLACK BOX SERIES 22.02.2018 – 11.03.2018 (jeu-dim) Tine Guns - To Each His Own Mask La photographe et cinéaste belge Tine Guns s’intéresse à l’incessante métamorphose de chaque être humain et à la difficulté de capter la réalité fugace. L’œuvre de Guns s’efforce d’élargir notre point de vue historiographique linéaire en y opposant de nouvelles combinaisons. Dans son puissant documentaire artistique To Each His Own Mask, Guns scrute le renouveau de la culture protestataire. Chaque révolution a ses icônes. L’usage du masque resurgit aujourd’hui, prolongeant ainsi une stratégie carnavalesque. Et nous interpelle : cette vague de protestations est-elle l’illusion d’un carnaval ? Aurions-nous oublié sa fonction? Le but du rituel n’était-il pas de se souvenir ? (Projections toutes les heures).

To Each His Own Mask 2017, 42', colour, sound.

       

Tine Guns, To Each His Own Mask, 2017. Courtesy of the artist.

 

BLACK BOX SERIES 15.03.2018 – 01.04.2018 (jeu-dim) Emmanuel Van der Auwera Dans ses vidéos, photos et installations, Emmanuel Van der Auwera déconstruit des notions telles que rendre l’invisible visible, la perdition du vide. Une perception codée et énigmatique de la réalité émerge du contexte politique, historique ou scientifique et de même, des multiples références inclues dans son œuvre. Les éléments avec lesquels il interagit sont saisis au seuil de leur transformation. Pris dans leurs métamorphoses, ces phénomènes interrogent les multiples dimensions de la réalité. Ils produisent des situations où la logique est à la fois révélée et déconstruite dans leur mise à nu. Argos présente une anthologie d’œuvres vidéo récentes nous invitant à réfléchir sur nos relations avec le monde et les autres. (Projections à 11:30, 13:30 et 15:30).

A certain amount of clarity 2014, 29’12”, colour, sound. Armageddon Valley 2017, 20’4”, colour, sound. Arrangement in Grey 2013, 32’52”, colour, sound. Bring us to ourselves, Mikhaïl 2009, 16’29”, colour, sound.

Emmanuel Van der Auwera, Armageddon Valley, 2017. Courtesy of the artist and Harlan Levey Projects.

 

BLACK BOX SERIES 19.04.2018 – 22.04.2018 (jeu-dim) Aglaia Konrad – Gibellina Au fil des années, l’artiste Aglaia Konrad établie à Bruxelles archiva un nombre impressionnant d’images tournées dans des villes aussi différentes que Sao Paulo, Pékin, Chicago, Dakar, Tokyo, Shanghai ou encore le Caire. Dans son nouveau film, Aglaia Konrad nous emmène découvrir en Sicile l’une des plus monumentales œuvres d’art contemporaines au monde. Connue sous le nom de The Great Cretto (ou Cretto di Burri ou Cretto di Gibellina), l’œuvre in situ a été conçue et réalisée par l’artiste italien Alberto Burri (1915-1995). Commencée en 1984, laissée inachevée en 1989, l’œuvre fut ensuite menée à terme en 2015 pour célébrer le centième anniversaire de Burri. Elle est érigée sur le site de l’ancienne ville de Gibellina entièrement détruite par le séisme de Belice en 1968. Cette intervention paysagère figure le séisme par une série de fractures en béton blanc disposées au sol et rend hommage aux victimes. (Projections en boucle).

Gibellina 2018, 16mm transferred to video, 13', colour, sound.

       

Aglaia Konrad, Gibellina, 2018. Courtesy of the artist.

    INFOS  PRATIQUES     EXPOSITIONS  28.01.2018  –  22.04.2018   EMILY  VEY  DUKE  &  COOPER  BATTERSBY  –  GET  HELP   &     FARAWAY/  NEARBY  (Collection  show)   +   BLACK  BOX  SERIES  28.01.2018  –  18.02.2018     MARIE  JOSÉ  BURKI  –  A  FILM       ARGOS, CENTRE POUR ART ET MEDIAS 13 rue du Chantier – 1000 Bruxelles. 02/ 229.00.03, www.argosarts.org, [email protected] Mercredi – dimanche 11.00 – 18:00 €6/4   PREVIEW POUR LA PRESSE Vendredi 26.01.18  – 11:00 Please confirm your presence to Ive Stevenheydens via [email protected] or 02/ 229.00.03. Merci de confirmer votre présence en avance à Ive Stevenheydens, [email protected] ou 02/ 229.00.03. PHOTOS http://press.argosarts.org Merci de mentionner le copyright (crédits en-dessous des photos publiées s.v.p.). PLUS D’INFORMATIONS ? Questions sur l'exposition, demandes d’interviews ou autre chose? Contactez Ive Stevenheydens – [email protected]