holiday inn-nuits d'accalmie

ciel s'illumine d'abord puis vient ensuite le son de la détonation, c'est tout près, ... Hubert Colas avec qui il collaborera pour Gratte-Ciel . Il jouera aussi sous la ...
2MB taille 19 téléchargements 492 vues
H OLIDAY I NN -N UITS D ’ ACCALMIE

!!!

!

U N E M I S E

P I È C E

E N

D E

S C È N E

SONIA RISTIC

D E

MARC BEAUDIN

AVEC

Brigitte Barilley Yvette Caldas Antoine Berry Roger Slimane Yefsah

S CÉNOG RAP HI E ET CO ST UM ES Cécilia Delestre

L UM IÈRES

Flore Marvaud

SON

Gaëlle Hispard

!

Une production de la Compagnie Épaulé-Jeté

« SANS

SE RÉSIGNER, AU CONTRAIRE, S'ENTÊTER À RAMASSER LA SCIURE QUI TOMBE

SUR LE PLANCHER DES ÂMES, LA GARDER PRÉCIEUSEMENT AU COEUR DE LA MAIN PUISQUE

CE

N'EST

QUE

DE

CETTE

SCIURE

QUE

PEUVENT

NAÎTRE

LES

MOTS

PHOSPHORESCENTS, VERS LUISANTS AU MILIEU DE LA NUIT, POUR RECOMPOSER UNE COHÉRENCE, UN COHÉSION, UN SENS, UN AXE, UNE FORCE, SA PUISSANCE, SON ÊTRE.

»

W AJDI M OUAWAD ( Voyage , Ed. P.O.L.)

! !

!

Kate, qui a répondu à l’appel de son amant, et Fady, jeune homme libanais qui ne voulait que se faire une situation, sont retenus en otages dans la cave de l’Holiday Inn. Nous sommes à Beyrouth en 1975. Il y a Samir, devenu feddaï pour sa mère, ses sœurs et peut-être aussi pour le goût des citrons de Haïfa. Il y a Pierre, l'homme sans visage, ombre mystérieuse qui voudrait bien tirer malgré la trêve. Puis. Sarajevo 1995. L’Holiday Inn, encore. Dans une chambre, Anna, reporter de guerre, a en sa possession une photo de combattants de la guerre civile libanaise dont elle suit la piste. Cherchant à comprendre.

Deux hôtels, deux Holiday Inn, de part et d'autre de la Méditerranée, vingt ans d'écart, et des personnages reliés par la toile de l'Histoire. Destins qui ne devaient pas se rencontrer et qui pourtant sont entrelacés. Liens que Anna tente de démêler . .

!

!

!

S ONIA R ISTIC Des récits de guerre, j'en ai lu. Entendu de première bouche, aussi, beaucoup. Ne pas penser affreux- horrible -indescriptible. Ne pas pleurer surtout. Faire une bonne blague si possible. En rire. Ce qui enserre la gorge, ce ne sont pas des larmes. Juste les griffes de la bête. Il n'y a qu'au théâtre que je me permets de pleurer face à la guerre, et je me raconte que c'est le théâtre et non la guerre qui me fait pleurer. À ceux qui me posent la question, je réponds que ce n'est pas parce que je suis en résidence à Beyrouth que je vais forcément écrire sur Beyrouth ou sur la guerre. Je le dis avec tellement de conviction que j'y crois moi-même. Pourquoi je ne cesse d'écrire sur la guerre? Pourquoi j'y reviens toujours? Pourquoi, chez moi, ce sentiment de proximité, de fraternité, d'intimité même, lorsqu'avec ceux que je rencontre, nous parlons de la guerre? Sentiment beaucoup plus fort que lorsque l'on aborde d'autres aspects, plus paisibles, plus joyeux, de nos histoires. Je ne sais pas. Si j'avais complètement occulté « ma » guerre yougoslave, je comprendrais la nécessité d'aller lui faire face ailleurs. Mais je ne crois pas l'avoir occultée; j'ai le sentiment de l'avoir vraiment regardée en face, et de continuer à le faire. Peut-être que je suis happée par la guerre, tout simplement parce que c'est là, que ça existe, et qu'il m'est impossible de définitivement détourner mon regard une fois qu'il s'est posé dessus. Et qu'y retourner, que sans cesse y retourner à travers la fiction est la seule chose qui rend vivable, supportable le fait que ce soit là, que ça existe. ! Plus que de témoigner, ou de me délester, il s'agit pour moi de tisser des histoires à partir de l'Histoire. Sans la consolation des histoires, de la fiction, de la narration, le monde serait insoutenable, la vie invivable. Sans la catharsis de la tragédie, il ne resterait que le tragique de la vie et du monde. Je me demande si on entendait les vagues à Aïn El Mréïssé, cette nuit-là, en 1976. J'écoute Oum Kalsoum et Dalida, parce que c'est ce qu'ils écoutent durant ces nuits d'accalmie. Se raconter des histoires, c'est marcher sur le bord du gouffre de la folie.

.

Et comment allons-nous en porter le poids, et comment allons-nous les partager entre nous, ces histoires et avec ceux qui le voudront, avec tous ceux partis loin dans le monde et qui ne reviendront pas? Comment continuer plus avant dans ces histoires, son histoire, nos histoires, désormais à la dimension du monde où nous entrons tous? Édouard Glissant, Mémoires des esclavages

Née en 1972 à Belgrade, Sonia Ristic a grandi entre l'ex-Yougoslavie et l'Afrique, et vit à Paris depuis 1991. Après des études de Lettres et de Théâtre, elle est comédienne et assistante à la mise en scène. Parallèlement, elle travaille avec des ONG importantes (France Libertés, FIDH, CCFD) sur les actions autour des guerres en exYougoslavie et des questions de Droits de l’Homme. Au sein du collectif du Théâtre de Verre, elle met en scène plusieurs de ses textes ainsi que des créations collectives. En 2004, elle crée sa compagnie, Seulement pour les fous. Elle encadre régulièrement des ateliers d’écriture et de jeu en France et à l’étranger. La plupart de ses pièces ont été publiées/créées ou mises en ondes. Elle a bénéficié des bourses du CNL (2005 et 2008), de la DMDTS (2006), du CNT (2007), de Beaumarchais/SACD (2008), de la région IDF (2010 et 2011), du Conseil Général du 93 (2013), et a reçu plusieurs prix pour ses textes. Entre septembre et décembre 2011, elle est accueillie à Beyrouth où elle anime plusieurs ateliers, dans le cadre du projet de résidences croisées mis en place par le Tarmac à Paris et les associations Assabil et Kitabat, avec le soutien financier de la Région Ile-de-France. Au fur et à mesure de son séjour, elle met en ligne sur le blog "Paris-Beyrouth (Sonia Ristic)" vingt-et-une Chroniques beyrouthines, qui sont publiées par les Editions Lansman en janvier 2012 sous le titre Lettres de Beyrouth. Elle revient de son séjour avec, en poche, Holiday Inn- Nuits d’accalmie.!

M ARC B EAUDIN Beyrouth… Sarajevo… Des noms qui évoquent l’horreur, la tragédie, le bruit des bombes qui tombent. Mais qu’en savons-nous outre les images vues à la télévision, les récits qui passent de bouche en bouche. Aujourd’hui on entend parler de la Syrie et demain peut-être de l’Ukraine… Mais que savons-nous de la guerre ? Le Nord-Américain que je suis n’a jamais eu de contact direct avec la guerre. Jamais dans l’Histoire moderne, le sang a-t-il coulé sur nos terres. La guerre pour nous, et pour tous je crois, est élevé au rang de fable, de mythe, d’histoire avec un petit h cette fois. Je crois que tout être humain se construit sur des mythes. La guerre en est un, énorme, qui semble immuable, mais on peut le forger à sa façon. De quoi sommes-nous faits ? De ce que nous avons vécu ? De ce que l’on vit ? Des histoires qu’on nous a racontées ? Qu’on se raconte encore ? C’est ce qui pousse Samir à faire la guerre… mais est-ce ce qui pousse Anna à vouloir en témoigner ? Anna raconte le monde à travers la photo, instantanés de réalité qui se veulent objectifs. Kate décide de raconter des histoires, d’enjoliver le réel qui l’enserre. Après tout, la guerre n’est pas une raison pour arrêter de vivre. Je veux la guerre, là, présente, qui pousse les personnages les uns contre les autres, mais je veux déjà poser la question de l’après. Comment survit-on à ce genre d’événement ? Comment pouvons-nous poursuivre notre route après avoir vu la gueule du monstre, béante, prête à nous engloutir ? En trouvant le beau partout, nous dit Kate. J’aime qu’enfin on ose dire qu’il faut se complaire. Se complaire oui, mais pas dans le malheur comme on tend si souvent à le faire. Se complaire dans la joie. Dire la nécessité, le besoin, même le devoir de trouver la beauté partout, de s’y plonger, s’y complaire, oui pourquoi pas. Car la vie est plus forte, doit être plus forte. Mais pourquoi sommes-nous plus facilement attirés par la bête, le monstre, l’horreur ? Pourquoi est-il si facile de se plonger dans le drame plutôt que dans le bonheur ? Une façon de transcender le mal comme une catharsis ou encore une part plus sombre de notre humanité ? Je veux confronter ce regard que porte Anna sur le monde via la photo à celui de Kate qui n’a que les mots et l’imagination pour raconter ce qu’elle vit, ce qu’elle voit, ce qu’elle est. Avec elles, questionnons notre regard sur le monde. Il n’y a pas qu’une façon de décrypter le monde qui nous entoure. Qu’est-ce que la vérité des faits ? Qui dit, voit vrai ? Je veux que cette pièce interroge, oui, qu’elle nous force à l’indignation, évidemment, et fort, mais aussi, surtout, qu’elle nous fasse rêver. Car aujourd’hui, exactement comme hier, malgré nos connaissances, malgré les images que nous découvrons à chaque minute, de plus en plus vite, de l’autre côté de cette mer bleue, des peuples se déchirent encore et attendent avec impatience ces nuits d’accalmie.!

! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! !

SAMIR&&:!Qu'avez/vous&écrit&dedans&?& & KATE&:&Beaucoup&de&bêtises,&sans&doute.&Des&histoires.&C'est&important,&les& histoires,&Samir.&Il&faut&absolument&raconter&des&histoires&aux&enfants,& c'est&ainsi&qu'ils&apprennent&à&aimer.&Tu&le&sais&mieux&que&quiconque,& Samir&:&les&orangers&en&fleurs&du&pays&à&reconquérir,&le&goût&des&citrons&de& Haïfa.&Tu&es&devenu&un&homme&bien&grâce&à&cela…& !

Nous souhaitons un espace qui rende la juxtaposition des histoires possible, jusqu’à l’interpénétration. Un univers scénographique qui permettra les changements de points de vue, les angles qui modifient le regard. La fenêtre de la chambre de Anna sera comme un seuil d’où le réel arrive comme par effraction. Nous sommes dans la chambre d’hôtel d’Anna, à Sarajevo. Nous sommes dans un Holiday Inn, où tout est impersonnel, pour faire oublier que beaucoup d’autres y sont passés avant vous et que plusieurs s’y arrêteront encore. Anna y développe ses photos. Comme pour les images qui apparaissent petit à petit dans le bac, sur le papier, la scénographie se dévoilera, petit à petit, laissera naître les différents lieux de l’Holiday Inn de Beyrouth, et même la Corniche tout près. Jamais côte à côte, mais en superposition. Nous nous inspirerons du métier de photographe d’Anna. Cet art de l’exposition, de l’interprétation par le cadrage, de l’effraction, du saisissement soudain. ! La photo, c’est aussi l’art de la lumière. L’éclairage nous transportera d’un lieu à l’autre, changera les ambiances, rythmera le spectacle. La lumière, c’est aussi les ombres. Ces ombres qui hantent les souvenirs d’Anna comme les ombres de la rue, de cette Sniper Alley, qui s’invitent dans sa chambre. Enfin, l’ombre de l’Homme sans visage, là. Omniprésent, à la fois témoin et acteur. Nous verrons comment traiter les différents niveaux de réalité. Qui est vrai, qui dit faux ? Le travail sur la langue sera aussi un axe important de notre recherche. Qu’est-ce qui différencie le langage direct d’Anna à celui « écrit » dans le carnet, par les histoires de Kate ? Nous pourrons trouver des niveaux de jeu différents selon les séquences pour illustrer les torsions de la réalité.

Ma mère sur notre balcon à Conakry en 1985 fume et regarde les avancées des uns et des autres dans notre rue, le dos contre le mur au cas d'une balle perdue, D. décrit les tenues, il rit très fort, c'est ça, en rire, en rire le plus possible, ma mère raconte les miliciens venus fouiller notre appartement, inspectant sous les matelas, et elle se marre, le bus roule sur le ponton de Maslenica, tous feux éteints, la nuit d'été 1993 est belle, on pilonne et comme c'est le cas avec l'éclair et le tonnerre, le ciel s'illumine d'abord puis vient ensuite le son de la détonation, c'est tout près, c'est à mille lieux de ce bus où quelqu'un raconte une blague, et nous explosons tous de rire. Sonia Ristic, Lettres de Beyrouth (Ed. Lansman)

Formé entre Montréal, la France et l'Italie, Marc Beaudin explore le monde tant par le voyage que par le théâtre. Membre de la troupe de Pol Pelletier, il partage ensuite son temps entre le jeu, la mise en scène et les plateaux de doublage. Il a été dirigé à Montréal et en tournée par Téo Spychalski, Peter Batakliev et Reynald Robinson, entre autres. En Suisse, il fut d’une création de Stéphane Jacques à Genève. Il vient ensuite parfaire sa formation à la mise en scène à Paris où il obtient un Master pro mise en scène et dramaturgie de l’Université Paris-Ouest Nanterre-la Défense. Durant sa formation, il côtoie Philippe Adrien, David Lescot, Jean Jourdeuil et Philippe Minyana, entre autres, et il met en scène plusieurs auteurs (Marivaux, Lagarce, Brecht, Beckett). Il termine en présentant une maquette de son adaptation d’Océan Mer, roman d’Alessandro Baricco. En 2010, il est l’assistant de Jacques Allaire sur Les habits neufs de l’empereur au Studio-Théâtre de la Comédie-Française. En 2014, il crée Les soleils pâles de Marc-Antoine Cyr au Théâtre de la Commune et au TARMAC avant que le spectacle parte en tournée. Parallèlement à son parcours de metteur en scène, Marc Beaudin poursuit sa carrière d’acteur et fait partie de la troupe du Théâtre de la Huchette où il interprète le rôle du Capitaine des pompiers dans La Cantatrice Chauve d’Eugène Ionesco et où il dirige diverses lectures sélectionnées par le comité du théâtre. En 2014, il est de la distribution de Fratrie de Marc-Antoine Cyr dans une mise en scène de Didier Girauldon au Théâtre de la Tête noire de Saran et au CDR de Tours.

É Q U I P E

A R T I S T I Q U E

BRIGITTE BARILLEY

// A n n a En tant que comédienne de théâtre, elle a travaillé notamment sous la direction de Christian Benedetti (La Mouette, Oncle Vania), Patrice Bigel, Xavier Maurel, Joël Dragutin, Didier Ruiz, Huguette Hatem, Julia Zimina, Lisa Wurmser, Patrick Collet, Christophe Gauzeran à Paris et en tournée. Elle travaille aussi comme actrice de télévision et de cinéma tout en poursuivant son travail au théâtre comme metteuse en scène.

YVETTE CALDAS

// K a t e Au théâtre, elle a travaillé en particulier avec la Troupe du Théâtre de la Huchette où elle a incarné l’élève dans la Leçon de Ionesco plusieurs années. Marcel Cuvelier fera appel à elle plusieurs fois pour d’autres créations. Elle a aussi joué sous la direction de Xavier Lemaître, Laurent Terzieff, Rachel Salik, Panchika Velez… Elle fait maintenant partie de la distribution de la Cantatrice Chauve au Théâtre de la Huchette.

SLIMANE YEFSAH

// S a m i r Après sa formation au CNSAD, il retravaille entre autre avec Muriel Mayette et Bernard Sobel. Il rencontre ensuite Hubert Colas avec qui il collaborera pour Gratte-Ciel . Il jouera aussi sous la direction de Alexandra Rübner, Amélie Gouzon, Fabio Alessandrini, Quentin Delormes, ClaireSophie Beau, entre autre. Il est un des premiers rôles de Attaque réalisé par A. Pidoux pour France 2. Il participe aussi régulièrement aux fictions radio de France Culture et prête sa voix aussi à France Inter.

ANTOINE BERRY ROGER

// F a d y ! Après sa formation auprès d'Alain Hitier et Philippe Perussel, il intègre la compagnie TAL où il est mis en scène par J.L. Bihoreau dans Renaud et Armide de Cocteau puis par S. Druet dans Le songe d'une nuit d'été de Shakespeare. Il travaille ensuite avec Andréa Brusque puis Anne Seiller. Au cinéma, Antoine joue dans Ma Bonne étoile d'Anne Fassio puis dans La Crème de la Crème réalisé par Kim Chapiron. On a pu le voir à la télévision dans Alias Caracalla d'Alain Tasma, sur France 3.

S CÉNOGRAPHIE / /

Cécilia Delestre

Après une formation en scénographie à l’ENSATT, elle travaille pour le théâtre. Elle entretient des relations privilégiées avec certains metteurs en scène comme Anne Montfort, artiste associée au Granit-scène nationale de Belfort (Laure d’après C.Peignot, Sous la glace et Nothing Hurts de F.Richter, Next Door,…), Alain Bâtis (Cie la Mandrine Blanche), Christine Pouquet (Debout de N. Papin) ou Keziah Serreau. Elle collabore étroitement depuis 5 ans avec Guillaume Barbot (Cie Coup de poker). Elle traverse régulièrement vers d’autres médiums, comme la danse (Box, de Muriel Bourdeau), le cinéma (Sempré Vivu de Robin Rennucci), ou l’opéra (Le paradis des chats, Opéra national de Montpellier). Elle est également costumière et créatrice de masques. Elle collabore avec Jean-Bernard Scotto depuis 2003, entre autre aux Rencontres Internationales de Corse. En 2014, elle crée le décor des Soleils pâles dans une mise en scène de Marc Beaudin.

.

LUMIÈRES //

Flore Marvaud

Après des études en communication et arts du spectacle, elle se dirige vers la technique lumière. Une expérience de quelques années dans la régie d'accueil (Anis gras, Théâtre Jean Vilar à Arcueil) l’a conduite à la régie lumière de spectacles et à des reprises en tournée (Cie Caterina Perrazi ou Théâtre de l'Etreinte). Elle passe à la création lumière pour des compagnies telles que Manifeste Rien, Méliadès, Gilbert Peyre, Les Estropiés, La Querelle, Théâtre embarque, Les Petits Zefs ou la Cie du Nouveau Jour. Aujourd'hui, elle travaille essentiellement à la création lumière de spectacles.

ENVIR ONNEMENT SONORE / /

Gaëlle Hispard

Après une formation musicale au Conservatoire de Saint-Cloud, elle entame une formation à l’Université Paris OuestNanterre La-Défense où elle obtient un Master pro en mise en scène et dramaturgie en 2011. Cette double formation, musicale et théâtrale, l’amène à collaborer à plusieurs projets comme comédienne et comme compositeur-interprète. Elle crée l’univers sonore de plusieurs créations dont, entre autres, Kroum et Appartement, mises en scène par Véronique Gallet. Elle joue dans Bal Trap, mis en scène par Camille Hugues, au Ciné 13. Elle accompagne, en musique, la lecture de Histoires de la folie ordinaire, mise en lecture par Éric Vigner au Théâtre du Rond-Point. Elle en est à sa troisième collaboration artistique avec Marc Beaudin avec qui elle créa la musique! d’Océan Mer, présenté au BMK de Nanterre et pour Les soleils pâles créé à Aubervilliers. Elle est aussi membre fondateur du groupe de musique française Les Damoiselles.

L A É

C O M P A G N I E

P A U L É

- J

E T É



NOM MASCULIN

Mouvement en deux temps qui consiste à relever la barre au niveau des épaules, puis à la soulever d'une seule détente à bout de bras. C O M P A G N I E

É

P A U L É

- J

E T É



NOM PROPRE

Association qui tend, par le truchement du théâtre, à porter bien haut puis à proférer bien fort des œuvres destinées à ses contemporains.

M

A N D A T

D E

L A

C O M P A G N I E



LOCUTION

Produire et diffuser des spectacles théâtraux dont le point de départ est la parole d'un auteur, parole originale qui offre un regard sur notre monde et appelle au partage. Objectif de la compagnie. Synonyme : créer des passerelles entre les différents milieux. Se dit aussi d’un principe de collaboration fidèle qui réunit des artistes entre eux ainsi que des compagnies partenaires, amies.

L E S S O L E I L S P Â L E S P R E M I E R

( 2 0 1 4 )

O P U S

Entrée en scène de la compagnie avec un texte contemporain qui marque son désir de s’adresser à tous les publics. Les soleils pâles de Marc-Antoine Cyr, spectacle tout public à partir de huit ans, a été créé avec succès en février 2014 à l’Espace Renaudie d’Aubervilliers en coproduction avec le Théâtre de la Commune-CDN d’Aubervilliers et le soutien de la ville d’Aubervilliers. Il a ensuite pris la route de Chaville, de Villepinte, du TARMAC-Scène internationale francophone à Paris et continue son périple à Grenoble et Alès avant de poursuivre sa tournée. Encore une fois, ce spectacle s’attache à parler de sujet grave tout en y révélant la part de « soleil » qui s’y trouve. La résilience en est le thème central. Teaser : http://sidengo.com/epaulejete - extraits-videos

GENS DU PAYS,

TITRE PROVISOIRE

La compagnie continue son compagnonnage avec l’auteur Marc-Antoine Cyr. Ils travailleront ensemble à la création d’un spectacle tout public, entre autre pour les adolescents, dans le cadre d’une résidence d’écriture de l’auteur avec la Compagnie le Tricylce de Grenoble (saison 20142015). Dans un premier temps, des rencontres seront organisées dans des centres d’accueil des réfugiés ou de sans domiciles ainsi que dans des écoles. La pièce cherchera à traiter du rapport de ces jeunes à leur nouveau pays d’accueil qu’est la France et touchera aux complexes questions de l’identité individuelle et collective. Plus de détails : http://sidengo.com/epaulejete - projet-decriture

CONTACTS PRODUCTION // DIFFUSION MAGALI RAVIER 06.10.03.28.33 − 09.54.93.99.60 [email protected]

ANNE-CHARLOTTE LESQUIBE 06.59.10.17.63 [email protected]

MARC BEAUDIN, DIRECTEUR ARTISTIQUE 06.82.48.95.15 01.77.17.39.24 [email protected]

sidengo.com/epaulejete

!