PERSPECTIVES DU MARCHÉ DU TRAVAIL DE 2016 À 2020
INDUSTRIE PÉTROLIÈRE ET GAZIÈRE CANADIENNE
Ce projet est financé par le Programme d’initiatives sectorielles du gouvernement du Canada et l’Association canadienne des producteurs pétroliers (ACPP).
Mention de source : Cenovus Energy Inc.
Vue d’ensemble du secteur pétrolier et gazier canadien
1
Résumé
2
Introduction
13
Portée, méthodologie et hypothèses
16
Demande de main-d’œuvre de l’industrie pétrolière et gazière canadienne jusqu’en 2020
21
Principales zones d’exploitation de l’industrie pétrolière et gazière
22
Les dépenses de l’industrie mènent l’emploi indirect et induit
26
Analyse des secteurs
27
Préparation à des prix du pétrole bas de longue durée
45
Risques potentiels liés à l’offre de travailleurs lors de la reprise des activités
47
Conclusion
49
Annexe 1 : M éthodologie détaillée du système de modélisation sur le marché de l’emploi de PetroLMI
50
Annexe 2 : Besoins d’embauche nets totaux de l’industrie par profession jusqu’en 2020
53
Annexe 3 : Glossaire
59
Annexe 4 : Liste des tableaux et figures
60
Remerciements
Mention de source, page couverture À gauche : Apache Corporation À droite : Surmont
IBC
VUE D’ENSEMBLE DE L’INDUSTRIE PÉTROLIÈRE ET GAZIÈRE CANADIENNE Partout où il y a du pétrole et du gaz, il faut partir de la source pour se rendre au client. Les diverses étapes et activités par lesquelles ces ressources passent pour atteindre le marché sont regroupées sommairement par l’industrie en une catégorie parmi trois : en amont, intermédiaire et en aval. Aussi appelée exploration et production (E et P)
Traite, stocke, transporte et vend du pétrole et du gaz naturel
Trouve et produit du pétrole et du gaz naturel
Comprend les pipelines et le traitement du gaz naturel
Traite le pétrole et le gaz naturel en différents produits tels que le carburant aviation, l’asphalte, les plastiques et les engrais Comprend les usines pétrochimiques, les raffineries, les installations de GNL et les points de vente au détail
FIGURE 1 SOURCE : PETROLMI
EN AMONT
INTERMÉDIAIRE
EN AVAL
L’industrie pétrolière en amont concerne l’extraction du pétrole et du gaz du sol. Elle comprend l’ensemble des activités qui se déroulent sur le terrain, comme le tir sismique, les puits de forage, le pompage du pétrole, l’approvisionnement par camion, l’exploitation minière des sables bitumineux et plus. De plus, il y a la planification et la préparation de l’activité sur le terrain comme la réalisation d’études sur l’environnement et des consultations avec le public.
L’industrie intermédiaire constitue un pont entre les activités en amont et les clients en aval. L’industrie intermédiaire recueille, stocke et transporte le pétrole brut, le gaz naturel, les liquides du gaz naturel et le soufre.
C’est au sein de l’industrie en aval que le pétrole arrive chez le client. L’industrie en aval comprend les raffineries de pétrole brut, usines de traitement du gaz, usines pétrochimiques, réseaux de transport (c.-à-d., camion, rail, pipelines et bateau), stations-service au détail et sociétés de distribution du gaz naturel. De plus, l’industrie en aval comprend la vente et la commercialisation des produits pétroliers raffinés aux grossistes et aux clients industriels et commerciaux.
APERÇUS DU MARCHÉ DE L’EMPLOI 2016 À 2020
Au Canada, les sociétés de pipelines de transport représentent une grande partie de l’industrie pétrolière intermédiaire, avec la valorisation des sables bitumineux et le stockage du pétrole et du gaz.
1
INDUSTRIE PÉTROLIÈRE ET GAZIÈRE CANADIENNE
SOMMAIRE En 2008, l’industrie pétrolière et gazière canadienne a fait preuve d’une très grande résilience à la suite de la baisse des prix du pétrole. Après une baisse marquée de 40 % en 2009, les placements de capitaux dans les secteurs canadiens de l’exploration et la production (E et P) classiques et des sables bitumineux ont connu une reprise rapide entre 2009 et 2014.
Au cours de la même période, les dépenses d’exploitation de l’industrie ont grimpé en flèche. Cette hausse rapide a engendré une montée des coûts, tandis que les sociétés peinaient à attirer et maintenir les effectifs nécessaires pour maintenir et accroître la production. Bien que le pays déborde de ressources pétrolières et gazières, son offre de main-d’œuvre est loin d’être abondante. Le Canada est le cinquième producteur de pétrole et le quatrième producteur de gaz naturel, mais vient au 31e rang pour la taille de sa population active. Par conséquent, les frais relatifs au fait d’attirer et de maintenir la main-d’œuvre nécessaire pour produire le pétrole et le gaz du pays ont eu un rôle important à jouer dans la montée en flèche des coûts.
Entre 2014 et 2015, environ 34 milliards de dollars de placements ont été retirés de l’économie canadienne lorsque les placements de capitaux ont chuté de 41 % ($2015). Les activités de construction et de fabrication ont connu une baisse et des dizaines de projets ont été reportés ou annulés; les répercussions se sont fait sentir aux quatre coins du Canada. L’industrie pétrolière et gazière a réagi en mettant un accent sans précédent sur la réduction des frais d’exploitation. En 2015, des sociétés de l’ensemble des secteurs ont mis en œuvre un éventail de tactiques de réduction des coûts visant à survivre au contexte de prix bas. Les compressions dans les dépenses d’investissement et d’exploitation se sont soldées par des mises à pied à grande échelle d’employés à plein temps et la cessation d’emploi pour des entrepreneurs et travailleurs occasionnels.
COMPRÉHENSION DES BESOINS EN MAIN-D’ŒUVRE DE L’INDUSTRIE PÉTROLIÈRE ET GAZIÈRE JUSQU’EN 2020 Autres hypothèses fondamentales pour les deux scénarios :
Le rapport Perspectives du marché du travail de 2016 à 2020 pour l’industrie pétrolière et gazière canadienne main-d’œuvre pour l’industrie en fonction de deux scénarios, qui comprennent des hypothèses pour les points suivants :
• Les difficultés de l’industrie se poursuivront en 2016, menant au besoin de continuer les réductions de coûts et de procéder à des suppressions de postes supplémentaires.
• Fourchette de prix potentielle
• Dans le scénario le plus bas, la gestion de l’approvisionnement en pétrole reste précaire, ce qui fait en sorte que les prix du pétrole restent dans la fourchette de 60 $US/baril (West Texas Intermediate ou WTI) pour toute la période des prévisions. Dans le scénario le plus élevé (fourchette de 60 à 80 $US/baril), certains pays producteurs d’énergie seront animés du souci de couper dans la production et de gérer leur approvisionnement, et ce, en raison de l’instabilité socioéconomique accrue.
• Dépenses d’investissement et d’exploitation pour l’E et P classiques • Activité de l’industrie Les hypothèses concernant les dépenses d’investissement et d’exploitation et la production pour les sables bitumineux aux fins du présent rapport sont les mêmes pour les deux scénarios. Ces scénarios et hypothèses ont été élaborés avec l’aide d’ARC Financial Corporation et ils s’harmonisent avec les plus récentes prévisions vis-à-vis des dépenses, ainsi que les volumes de production prévus émis par l’Association canadienne des producteurs pétroliers (ACPP) en juin 2015 (les plus récents).
APERÇUS DU MARCHÉ DE L’EMPLOI 2016 À 2020
• Les deux scénarios démontrent une confiance envers la hausse de la demande pour le gaz naturel en raison d’une utilisation accrue à l’échelle nationale et internationale dans l’optique de restreindre les émissions de gaz à effet de serre (GES) et étant donné le développement du nouveau secteur canadien du gaz naturel liquéfié (GNL).
2
INDUSTRIE PÉTROLIÈRE ET GAZIÈRE CANADIENNE
DÉPENSES POUR L’E ET P CLASSIQUES JUSQU’EN 2020
50 000 $
RÉPERCUSSIONS DES PRIX BAS SUR LES DÉPENSES D’INVESTISSEMENT EN MATIÈRE D’E ET P ET DE SABLES BITUMINEUX
En millions de $2015
45 000 $
CAPEX E et P – Le plus bas
40 000 $
34 844 $
35 000 $ 30 000 $ 16 875 $
20 000 $
10 000 $
OPEX E et P – Le plus élevé et le plus bas
27 031 $
25 000 $
15 000 $
En réaction aux pris bas continus, on s’attend à ce que le secteur de l’E et P classiques continue de réduire ses dépenses d’investissement en 2016. Dans le scénario le plus bas, les placements chutent d’un autre 44 % et, pour le scénario le plus élevé, la réduction est de 29 %. Bien que dans les deux scénarios, les dépenses d’investissement se poursuivent en 2017, les dépenses augmentent plus rapidement dans le scénario le plus élevé, puisqu’on prévoit que l’augmentation des prix sera plus prononcée que dans le scénario le plus bas.
CAPEX E et P – Le plus élevé
46 872 $
19 128 $
19 128 $
p : PRÉVISION e : ESTIMATION r : DÉPENSES RÉELLES
13 400 $
2014r 2015e 2016p 2017p 2018p 2019p 2020p
Les deux scénarios prévoient que des décisions de placement affirmatives définitives seront prises pour les projets de GNL, mais la hausse rapide des placements de capitaux en E et P classiques pour accroître la demande de production pour le GNL n’est pas prévue avant 2018. Ces placements pourraient procurer suffisamment de temps pour permettre la production de gaz naturel nécessaire pour qu’une installation de GNL puisse être exploitée après 2020.
DÉPENSES D’INVESTISSEMENT POUR LES SABLES BITUMINEUX JUSQU’EN 2020 40 000 $
Sables bitumineux : CAPEX – Un seul scénario
35 667 $ En millions de $2015
35 000 $ 30 000 $ 25 000 $ 20 000 $ 15 000 $
Les prévisions pour les dépenses d’investissement dans les sables bitumineux sont conformes aux plus récentes prévisions vis-à-vis de la production en exploitation et en construction de l’ACPP émises en juin 2015. En majorité, les placements dans les sables bitumineux sont axés sur la réalisation de projets de développement des exploitations minières en phase ultime jusqu’en 2018; ainsi, les dépenses baissent de façon spectaculaire puisque les capitaux sont réservés pour les exigences sur le plan de l’entretien et de la conformité nécessaires.
17 912 $ 2014e 2015e
2016p 2017p 2018p
APERÇUS DU MARCHÉ DE L’EMPLOI 2016 À 2020
2019p 2020p
3
p : PRÉVISION e : ESTIMATION
INDUSTRIE PÉTROLIÈRE ET GAZIÈRE CANADIENNE
PRÉVISIONS DE LA PRODUCTION DE SABLES BITUMINEUX JUSQU’EN 2020 PAR TYPE D’EXPLOITATION 1 800
Sur les lieux Exploitation minière Valorisation
Millions de barils par jour
1 778 1 600 1 400 1 200
1 266
1 038
1 000 800
1 468
1 132
913
p : PRÉVISION e : ESTIMATION r : DÉPENSES RÉELLES
2014r 2015e 2016p 2017p 2018p 2019p 2020p
DEMANDE DE MAIN-D’ŒUVRE DE L’INDUSTRIE PÉTROLIÈRE ET GAZIÈRE CANADIENNE JUSQU’EN 2020 L’emploi au sein de l’industrie pétrolière et gazière canadienne continuera de connaître une baisse en 2016 puisque les prix restent bas et les réductions des dépenses se poursuivent. À partie de 2017, on prévoit que l’industrie pétrolière et gazière commencera à se regarnir en emplois alors que le marché commencera à réaliser qu’un prix de 40 $US le baril de pétrole n’est pas viable et les prix se mettront à monter. Les placements en capitaux se poursuivent tandis que certaines zones de ressources deviennent plus viables sur le plan économique à des prix plus élevés. Cependant, ni l’activité de l’industrie ni l’emploi ne permettront de revenir aux niveaux de 2014 pendant la période des prévisions.
APERÇUS DU MARCHÉ DE L’EMPLOI 2016 À 2020
On prévoit que la production de sables bitumineux augmentera pour tous les types d’exploitation – sur les lieux, exploitation minière et valorisation. La diminution prévue des dépenses d’investissement dans les sables bitumineux entre 2015 et 2020 a très peu d’incidence sur les prévisions de production jusqu’en 2020, étant donné que la majorité de la nouvelle production provient de projets de développement récemment passés à l’exploitation, ainsi que de la construction continue de projets en phase ultime. Le manque prévu de placements de capitaux dans les sables bitumineux pour cette période de prévision aura des répercussions négatives sur la production et la croissance de l’emploi après 2020.
ATTRITION EN FONCTION DE L’ÂGE ET SES RÉPERCUSSIONS SUR LES BESOINS D’EMBAUCHE La demande de main-d’œuvre de l’industrie va au-delà des emplois créés par les degrés d’activité de l’industrie et, de plus, elle comprend les offres d’emplois attribuables à l’attrition en fonction de l’âge. En 2016, on s’attend à ce que les sociétés ne dotent pas de façon automatique les postes laissés libres par des départs à la retraite. En fait, les postes vacants serviront vraisemblablement à réduire le nombre d’employés et à contribuer aux réductions de coûts. Il est plus probable que les sociétés devront remplacer les départs à la retraite à partir de 2017, lorsque l’activité de l’industrie devrait augmenter. On présume que les sociétés seront passées par une importante restructuration, auront amélioré l’efficacité et auront rationalisé leurs effectifs, ce qui fera en sorte qu’il est plus probable qu’elles devront doter des postes pour maintenir la productivité. L’illustration de la page suivante présume que les départs à la retraite des employés de l’industrie entre 2017 et 2020 seront semblables aux taux historiques.
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Mention de source : Nexen
INDUSTRIE PÉTROLIÈRE ET GAZIÈRE CANADIENNE
RÉSUMÉ DES PRÉVISIONS D’EMPLOIS DIRECTS ET D’EMBAUCHE NETTE DE L’INDUSTRIE PÉTROLIÈRE ET GAZIÈRE CANADIENNE JUSQU’EN 2020
Emplois prévus en 2015
Besoins d’embauche nets
Besoins d’embauche nets
198 315
46 435
55 305
Scénario le plus bas
CHANGEMENT PAR RAPPORT À 2014 Perte de 28 145 (-12 %) emplois par rapport à 2014
Scénario le plus élevé
2017–2020
2017–2020 28 025 (16 %)
Changement sur le plan de l’emploi
-24 425 (-12 %)
18 410 Changement sur le plan de l’emploi
Hausse prévue du nombre d’emplois
2016
Attrition en fonction de l’âge
-16 530 (-8 %)
2016
36 240 (20 %)
19 065
Hausse prévue du nombre d’emplois
Attrition en fonction de l’âge
Remarque : Pour connaître en détail les besoins d’embauche nets, veuillez télécharger les feuilles de calcul du rapport Perspectives du marché du travail de 2016 à 2020 pour l’industrie pétrolière et gazière canadienne.
LES DÉPENSES DE L’INDUSTRIE MÈNENT L’EMPLOI INDIRECT ET INDUIT Les avantages économiques de l’industrie pétrolière et gazière canadienne sont incontestables. Bien que les emplois directs de l’industrie soient concentrés dans des régions productrices d’énergie, les avantages indirects associés aux placements dans l’industrie pétrolière et gazière s’étendent à l’ensemble du pays. À la suite de l’investissement dans l’industrie pétrolière et gazière canadienne jusqu’en 2020, une moyenne de 660 825 à 715 250 emplois directs, indirects et induits sera maintenue tous les ans.
Mention de source : Cenovus Energy Inc.
APERÇUS DU MARCHÉ DE L’EMPLOI 2016 À 2020
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INDUSTRIE PÉTROLIÈRE ET GAZIÈRE CANADIENNE
L’INDUSTRIE PÉTROLIÈRE ET GAZIÈRE MÈNE L’EMPLOI AUX QUATRE COINS DU PAYS Chacun des principaux domaines d’exploitation de l’industrie et leurs besoins en main-d’œuvre jusqu’en 2020 ont subi des répercussions différentes du contexte de prix bas actuel.
L’Alberta constitue le centre d’activité de l’industrie pétrolière et gazière canadienne et cette province a été durement touchée par la forte baisse récente. De plus, la plupart des emplois dans les sièges sociaux de l’industrie se trouvent en Alberta. Bien que l’embauche pour le développement de l’exploitation minière concernant les sables bitumineux puisse ajouter quelques nouveaux emplois au sein de ce secteur, un grand nombre d’emplois devraient être éliminés de l’industrie dans son ensemble en 2016.
La Colombie-Britannique (C.-B.) est le deuxième producteur canadien de gaz naturel. Bien qu’on s’attende à des pertes d’emploi tout au long de 2016, il est prévu que le milieu de l’emploi de la province s’en sorte mieux que les autres grandes régions productrices d’énergie du Canada entre 2017 et 2018 et revienne presque aux niveaux de 2014 d’ici la fin de la décennie. On fonde cette prévision sur l’hypothèse selon laquelle la construction de deux grandes installations de GNL d’une capacité de deux trains sera commencée avant la fin de 2020.
La Saskatchewan est le deuxième producteur canadien de pétrole. La Saskatchewan est axée sur le pétrole (au lieu du gaz naturel) et, par conséquent, elle subit aussi les conséquences du contexte continu de prix bas du pétrole. Ainsi, un nombre accru de pertes d’emploi est à prévoir en 2016.
L’activité pétrolière et minière du reste du Canada (RdC) est diversifiée et comprend des zones telles que la côte Est et le Manitoba. Étant donné la chute des prix, les producteurs pétroliers et gaziers ont cherché à réduire les coûts à l’échelle des activités canadiennes. Par conséquent, l’emploi au sein des secteurs en amont et intermédiaire de l’industrie dans le reste du Canada en 2015 a connu une baisse qui se poursuivra en 2016 en raison des compressions des dépenses et des réductions de coûts continues. Tout comme les autres régions productrices d’énergie, on prévoit une hausse de l’emploi entre 2017 et 2020. Cependant, en majorité, cette croissance se produira en 2017 et 2018. Hebron, le quatrième projet en zone extracôtière de TerreNeuve et Labrador, devrait extraire son premier pétrole en 2017. Après cette hausse rapide, l’emploi devrait demeurer assez constant jusqu’à la fin de la période des prévisions.
RÉSUMÉ DES PRÉVISIONS D’EMPLOIS DIRECTS DANS L’INDUSTRIE PÉTROLIÈRE ET GAZIÈRE JUSQU’EN 2020 PAR EMPLACEMENT EMPLACEMENT
EMPLOIS ESTIMÉS EN 2015
CHANGEMENT ESTIMÉ AUX EMPLOIS EN 2016
EMBAUCHE DE 2017 À 2020 VU : l’activité de l’industrie
l’attrition en fonction de l’âge
BESOIN D’EMBAUCHE NET DE 2017 À 2020*
Total pour les secteurs en amont et intermédiaire de l’industrie pétrolière et gazière
Le plus bas
198 315
-24 425
28 025
18 410
46 435
Le plus élevé
198 315
-16 530
36 240
19 065
55 305
C.-B.
Le plus bas
10 580
-2 140
2 175
830
3 005
Le plus élevé
10 580
-1 510
2 800
890
3 690
Le plus bas
158 680
-16 855
20 095
15 120
35 215
Le plus élevé
158 680
-11 190
26 070
15 560
41 630
Le plus bas
12 360
-2 095
2 130
990
3 120
Le plus élevé
12 360
-1 490
2 745
1 040
3 785
Le plus bas
16 695
-3 340
3 620
1 475
5 095
Le plus élevé
16 695
-2 340
4 630
1 575
6 205
Alb.
Sask.
RdC
* Pour connaître en détail les besoins d’embauche nets, veuillez télécharger les feuilles de calcul du rapport Perspectives du marché du travail de 2016 à 2020 pour l’industrie pétrolière et gazière canadienne.
APERÇUS DU MARCHÉ DE L’EMPLOI 2016 À 2020
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INDUSTRIE PÉTROLIÈRE ET GAZIÈRE CANADIENNE
EMPLOIS SECTORIELS AU SEIN DE L’INDUSTRIE Chacun des secteurs de l’industrie et leurs besoins en main-d’œuvre jusqu’en 2020 ont subi des répercussions différentes du contexte de prix bas actuel.
Services pétroliers et gaziers Le secteur des services pétroliers et gaziers a à son emploi le plus grand nombre d’effectifs de l’industrie et il s’agit du secteur ayant été le plus frappé par la chute des prix du pétrole La consultation avec les sociétés des services pétroliers et gaziers indique qu’elles : • conservent les travailleurs expérimentés si elles croient que les perdre pourrait compromettre leur capacité à reprendre du galon et maintenir un niveau élevé de productivité lors de la hausse des prix; • craignent avoir de la difficulté à attirer et former un nombre suffisant de travailleurs une fois que les activités reprendront, en particulier avec le personnel sur le terrain, et ce, parce que les sociétés hésitent à se prononcer sur le nombre de travailleurs mis à pied qui reviendront travailler au sein du secteur. De plus, le secteur des services a, par le passé, présenté les taux de roulement les plus élevés de l’industrie, surtout avec les postes de premier échelon étant donné que les travailleurs intègrent le secteur sans comprendre la nature du travail. Les taux de roulement élevés continueront de constituer un défi pour le secteur des services pétroliers et gaziers une fois que les niveaux d’activité seront à la hausse.
E et P classiques La plupart des emplois du secteur sont concentrés en Alberta (78 %), avec la majorité des sièges sociaux à Calgary. Plusieurs sociétés d’E et P classiques mènent la charge avec le nouveau secteur du GNL en C.-B. et ont ouvert des bureaux à Vancouver.
La perte d’expérience et d’expertise de l’industrie peut constituer un risque La consultation avec les sociétés d’E et P indique qu’elles ont les préoccupations suivantes : • D’importantes réductions de l’embauche de nouveaux diplômés et du développement des programmes de stage, d’alternance travail-études et d’ingénieur stagiaire auront des répercussions sur la disponibilité des talents dont le secteur aura besoin après 2016.
Comme pour le secteur de l’E et P classiques, le secteur doit surveiller de près la perte possible de travailleurs pour cause d’attrition en fonction de l’âge. Le grand nombre de mises à pied en 2015 pourrait également avoir des répercussions néfastes sur le fait d’attirer les nouveaux arrivants qui souhaitent décrocher des postes spécialisés au sein de l’industrie.
L’attrition en fonction de l’âge représente • Les conséquences négatives possibles 52 % des besoins d’embauche nets du des mises à pied sur le fait d’attirer les nouveaux arrivants au sein de l’industrie. secteur des sables bitumineux, ce qui comprend les principales professions liées • La perte d’expérience technique à l’exploitation telles que les mécaniciens attribuable à l’attrition en fonction de centrales, opérateurs de matériel de l’âge au moment où l’expertise lourds, ingénieurs et travailleurs qualifiés. est nécessaire pour réaliser des gains On prévoit des taux élevés de retraite avec d’efficacité. nombre de rôles de gestion. On pourrait éprouver de la difficulté à pourvoir certains Le secteur continuera probablement d’accroître son utilisation des travailleurs postes clés sans les mesures incitatives dispendieuses que les sociétés de sables occasionnels lors de la phase initiale bitumineux offraient par le passé. de l’investissement et de la reprise des activités, plutôt que d’ajouter des emplois Pipelines à plein temps. Toutefois, les sociétés Les sociétés de pipelines se sont d’E et P devront faire un suivi attentif restructurées et ont mis à pied des pour veiller à ce qu’elles continuent de employés puisque l’approbation de respecter leurs objectifs en matière de nombreux grands projets reste difficile limitation des coûts. à obtenir.
Sables bitumineux
Le secteur des sables bitumineux passe d’une période de grand développement à une phase axée sur l’efficacité et la fiabilité opérationnelles. Par opposition aux années de croissance soutenue, le secteur albertain des sables bitumineux a connu une baisse des emplois liés à l’exploitation en 2015. Bien qu’on prévoit une croissance de l’emploi en 2016 en raison de la construction continue de projets en phase ultime, on s’attend à d’autres pertes d’emplois et à ce que les réductions de coûts se poursuivent. L’emploi dans le secteur des sables bitumineux devrait connaître une pointe en 2018. On s’attend à ce qu’une baisse des placements en capitaux dans les sables bitumineux jusqu’en 2020 ait des conséquences à long terme sur la croissance de l’emploi en production et exploitation après 2020.
APERÇUS DU MARCHÉ DE L’EMPLOI 2016 À 2020
Limiter les coûts de la main-d’œuvre pourrait s’avérer un défi pour le secteur des sables bitumineux
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On ne prévoit pas d’autres compressions aux activités liées aux pipelines, en présumant qu’à l’heure actuelle, les projets planifiés ne sont pas annulés (ce qui, toutefois, n’écarte pas des mises à pied possibles au sein des autres unités fonctionnelles). Le développement de la production de sables bitumineux et une décision de placement définitive affirmative pour le GNL devraient permettre d’accroître les emplois dans le secteur des pipelines. L’attrition en fonction de l’âge demeure un défi potentiel vis-à-vis des effectifs pour le secteur des pipelines Un total de 48 % d’embauche nette prévue entre 2017 et 2020 est attribuable à l’attrition en fonction de l’âge. Les exploitants de pipelines et les superviseurs des opérations pourraient être particulièrement touchés puisque ces emplois sont souvent situés dans de petites collectivités rurales.
INDUSTRIE PÉTROLIÈRE ET GAZIÈRE CANADIENNE
RÉSUMÉ DES PRÉVISIONS D’EMPLOIS DIRECTS DANS L’INDUSTRIE PÉTROLIÈRE ET GAZIÈRE JUSQU’EN 2020 PAR SECTEUR SECTEUR
Total pour les secteurs en amont et intermédiaire de l’industrie pétrolière et gazière
EMPLOIS ESTIMÉS EN 2015
CHANGEMENT ESTIMÉ AUX EMPLOIS EN 2016
EMBAUCHE DE 2017 À 2020 VU : l’activité de l’industrie
l’attrition en fonction de l’âge
BESOINS D’EMBAUCHE NETS DE 2017 À 2020
Le plus bas
198 315
-24 425
28 025
18 410
46 435
Le plus élevé
198 315
-16 530
36 240
19 065
55 305
Services pétroliers et gaziers
Le plus bas
89 100
-14 715
13 020
7 665
20 685
Le plus élevé
89 100
-10 330
16 910
8 075
24 985
E et P
Le plus bas
69 500
-11 865
10 660
6 100
16 760
Le plus élevé
69 500
-8 355
14 985
6 430
21 415
9 820
180
1 145
1 060
2 205
29 900
1 975
5 170
4 330
6 725
Pipelines Sables bitumineux*
* L’attrition en fonction de l’âge et l’embauche nette avec les sables bitumineux sont à partir de 2016, puisqu’on estime que ce secteur est unique en ce sens qu’il y aura une certaine croissance sur le plan de l’emploi pendant la période des prévisions. On présente un seul scénario pour les pipelines et les sables bitumineux – voir le rapport pour des renseignements.
Mention de source : Shell Canada
APERÇUS DU MARCHÉ DE L’EMPLOI 2016 À 2020
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INDUSTRIE PÉTROLIÈRE ET GAZIÈRE CANADIENNE
Les quinze professions du tableau suivant représentent 48 % des besoins d’embauche nets généraux de l’industrie
LES QUINZE PRINCIPALES PROFESSIONS DE L’INDUSTRIE PÉTROLIÈRE ET GAZIÈRE AVEC LES PLUS GRANDS BESOINS D’EMBAUCHE NETS JUSQU’EN 2020 PROFESSION (CNP)
EMPLOIS ESTIMÉS EN 2015
CHANGEMENT ESTIMÉ AUX EMPLOIS EN 2016
EMBAUCHE DE 2017 À 2020 VU : l’activité de l’industrie
l’attrition en fonction de l’âge
BESOINS D’EMBAUCHE NETS DE 2017 À 2020
Total des secteurs en amont et intermédiaire de l’industrie
Le plus bas
198 315
-24 425
28 025
18 410
46 435
Le plus élevé
198 315
-16 530
36 240
19 065
55 305
Foreurs/foreuses et personnel de mise à l’essai et des autres services reliés à l’extraction de pétrole et de gaz (8232)
Le plus bas
13 050
-2 290
2 105
670
2 775
Le plus élevé
13 050
-1 615
2 775
720
2 640
Le plus bas
10 960
-1 775
1 580
1 060
2 640
Le plus élevé
10 960
-1 245
2 120
1 100
3 220
Le plus bas
6 140
-1 195
1 365
830
2 195
Le plus élevé
6 140
-840
1 750
865
2 615
Conducteurs/ conductrices d’équipement lourd (sauf les grues) (7521)
Le plus bas
8 720
-330
1 510
680
2 190
Le plus élevé
8 720
-130
1 720
695
2 415
Mécaniciens/ mécaniciennes de centrales et opérateurs/ opératrices de réseaux énergiques (attestation de mécanicien/ mécanicienne de centrales (« steam ticket ») requise) (9241)
Le plus bas
7 245
-5
1 140
660
1 800
Le plus élevé
7 245
10
1 250
665
1 915
Agents/agentes aux achats (1225)
Le plus bas
4 415
-1 185
1 250
455
1 705
Le plus élevé
4 415
-850
1 655
485
2 140
Le plus bas
6 535
-1 100
1 010
280
1 295
Le plus élevé
6 535
-775
1 340
305
1 645
Entrepreneurs/ entrepreneuses et surveillants/ surveillantes du forage et des services reliés à l’extraction de pétrole et de gaz (8222) Directeurs/directrices de l’exploitation des ressources naturelles (0811)
Manœuvres de forage et d’entretien des puits de pétrole et de gaz, et personnel assimilé (8615)
APERÇUS DU MARCHÉ DE L’EMPLOI 2016 À 2020
9
INDUSTRIE PÉTROLIÈRE ET GAZIÈRE CANADIENNE
PROFESSION (CNP)
EMPLOIS ESTIMÉS EN 2015
CHANGEMENT ESTIMÉ AUX EMPLOIS EN 2016
EMBAUCHE DE 2017 À 2020 VU : l’activité de l’industrie
l’attrition en fonction de l’âge
BESOINS D’EMBAUCHE NETS DE 2017 À 2020
Géologues et géophysiciens/ géophysiciennes (2113)
Le plus bas
4 390
-830
800
485
1 285
Le plus élevé
4 390
-580
1 065
505
1 570
Opérateurs/opératrices de salle de commande centrale dans le raffinage du pétrole et le traitement du gaz et des produits chimiques (attestation de mécanicien/ mécanicienne de centrales (« steam ticket ») non requise) (9232)
Le plus bas
6 605
-429
460
585
1 045
Le plus élevé
6 605
-273
670
600
1 270
Personnel du forage et de l’entretien des puits de pétrole et de gaz et personnel assimilé (8412)
Le plus bas
6 340
-910
735
305
1 035
Le plus élevé
6 340
-635
1 015
325
1 340
Conducteurs/ conductrices de camions de transport (7511)
Le plus bas
4 180
-645
590
390
980
Le plus élevé
4 180
-455
775
410
1 185
Mécaniciens/ mécaniciennes de chantier et mécaniciens/ mécaniciennes industriels (7311)
Le plus bas
4 300
-440
570
385
955
Le plus élevé
4 300
-295
710
395
1 105
Ingénieurs/ingénieures de l’extraction et du raffinage du pétrole (2145)
Le plus bas
5 125
-540
395
370
765
Le plus élevé
5 125
-365
595
385
980
Mécaniciens/ mécaniciennes d’équipement lourd (7312)
Le plus bas
2 865
-150
495
245
740
Le plus élevé
2 865
-75
560
250
810
Le plus bas
2 915
-455
400
260
660
Le plus élevé
2 915
-320
535
275
810
Technologues et techniciens/ techniciennes en géologie et en minéralogie (2212)
APERÇUS DU MARCHÉ DE L’EMPLOI 2016 À 2020
10
INDUSTRIE PÉTROLIÈRE ET GAZIÈRE CANADIENNE
PRÉPARATION À DES PRIX DU PÉTROLE BAS DE LONGUE DURÉE Étant donné que les prix du pétrole restent bas pour une période plus longue que les cycles à la baisse précédents de l’industrie, les sociétés vont au-delà des mesures de compression des coûts à court terme dans le but de survivre et de maintenir un avantage concurrentiel lors de la remontée des prix.
Il sera absolument essentiel d’être en mesure d’attirer et de maintenir les talents nécessaires, et ce, sans provoquer une autre escalade des coûts liés à la main-d’œuvre et sans avoir de conséquence sur les mesures de compressions des coûts mises en place au cours des 18 derniers mois.
L’illustration suivante indique comment les sociétés peuvent passer au-delà du mode de survie et à une phase d’augmentation du rendement, de la productivité et de la rentabilité lors d’un ralentissement prolongé. Elle fournit également une analyse des répercussions probables de ces décisions sur les effectifs de l’industrie.
CONTINUUM D’INTERVENTION STRATÉGIQUE À UN RALENTISSEMENT ÉCONOMIQUE PROLONGÉ ET CONSÉQUENCES SUR LA MAIN-D’OEUVRE MODE DE SURVIE
CHANGEMENT ORGANISATIONNEL MÉTHODIQUE
INTÉGRATION D’INNOVATION QUI CHANGE LA DONNE
Conjoncture économique et commerciale
Prix des produits de base bas ou en baisse dans un contexte de coûts élevés.
Prix bas en continu avec une certaine amélioration du contexte de coûts.
La rentabilité s’améliore, mais il faut une limitation des coûts de longue durée pour conserver l’avantage concurrentiel.
Mesures des sociétés et leurs conséquences
La réduction des coûts et la conservation des liquidités constituent une priorité.
Étant donné le nombre réduit de personnes et de projets, la prochaine étape naturelle est de chercher des moyens de travailler de manière plus rationnelle, et ce, tout en continuant de relancer la structure de coûts.
Une rentabilité accrue permet aux sociétés d’investir dans l’innovation et la technologie, et de les mettre en œuvre, afin de favoriser l’efficacité, d’accroître la productivité et de relever les défis.
Certaines sociétés auront de la difficulté à réagir aux pressions supplémentaires telles que les changements apportés aux redevances ou règlements.
Conséquences sur la main-d’œuvre
• Mises à pied des entrepreneurs • Mises à pied des employés • Gels et réductions de salaires • Réduction des avantages sociaux, primes et autres avantages accessoires • Utilisation accrue du partage d’emploi, des congés non payés, etc. pour conserver les emplois • Déplacements restreints • Aucune formation au-delà de la formation et l’attestation obligatoires en matière de sécurité • Baisse forcée des coûts relative à l’aménagement des campements ouvriers
APERÇUS DU MARCHÉ DE L’EMPLOI 2016 À 2020
Les sociétés sont susceptibles de mettre en œuvre des améliorations de faible coût et de grande valeur, y compris la restructuration organisationnelle et l’amélioration des processus. • Nombre moindre de travailleurs nécessaires pour faire le même travail • Caractéristiques prisées : – Adaptabilité – Maîtrise de la technologie – Sens aigu des affaires et compréhension des répercussions des mesures sur les coûts – Cible d’amélioration continue – Analyse des données • Demande de spécialistes de l’entretien anticipé et préventif • Embauche sélective pour les postes clés • Les entrepreneurs pourraient respecter les besoins de transition
11
Une planification élaborée des effectifs permet d’accroître l’efficacité des talents.
• Un nombre moindre de travailleurs pourrait s’avérer nécessaire • Le changement sur le plan des besoins favorise la formation et le perfectionnement • Mise en œuvre de l’innovation, dont une automatisation accrue, des changements du type de compétences requises et il pourrait s’avérer difficile de recruter • Utilisation accrue possible de sous-traitants spécialisés jusqu’à ce que la société renforce ses propres capacités • Décisions fondées sur des données probantes à l’égard de l’utilisation des réserves de talents
INDUSTRIE PÉTROLIÈRE ET GAZIÈRE CANADIENNE
RISQUES LIÉS À L’OFFRE DE TRAVAILLEURS LORS DE LA REPRISE DES ACTIVITÉS L’industrie pétrolière et gazière pourrait devoir attirer de la main-d’œuvre lors d’une reprise, et ce, sans égard au fait qu’il s’agisse du scénario le plus bas ou le plus élevé. En présumant que l’embauche reprenne en 2017 et après deux ans de ralentissement, les travailleurs potentiels pourraient être moins attirés par le secteur.
On s’attend à ce que la gestion des talents et les stratégies d’acquisition s’harmonisent avec la stratégie opérationnelle générale vis-à-vis de la gestion des coûts, tout en atténuant en même temps les pénuries de travailleurs à venir.
Les secteurs avec des professions qui nécessitent des attestations par l’industrie et de la formation en cours d’emploi chercheront à simplifier la formation et l’attestation des nouveaux employés, et ce, tout en assurant les compétences et la sécurité.
L’accent mis sur le recrutement, le maintien en emploi et le perfectionnement des travailleurs doit continuer
Une analyse des besoins d’embauche nets de l’industrie de 2017 à 2020 indique que les sociétés chercheront à attirer les travailleurs possédant une gamme étendue de qualités, de formations et d’attestations.
On s’attend à ce que les services des ressources humaines à l’échelle de l’industrie pétrolière et gazière ressortent du ralentissement actuel avec un engagement à maintenir les niveaux réduits de salaires, avantages sociaux et avantages accessoires des travailleurs.
Les sociétés devront évaluer leur capacité à mettre en œuvre des programmes à coûts relativement bas tels que l’embauche de nouveaux diplômés, des coopératives étudiantes et des stages, et ce, afin d’assurer la disponibilité à venir des travailleurs qualifiés.
CONCLUSION Puisque l’industrie pétrolière et gazière canadienne continue de réagir aux prix bas du pétrole, on s’attend à ce que les réductions sur le plan des coûts et des travailleurs se poursuivent en 2016, tout comme les fusions, les acquisitions et les faillites. En ce qui concerne l’avenir, l’industrie devrait avoir besoin d’un nombre moindre de travailleurs pour réaliser la même quantité de travail en raison d’un accent renouvelé sur l’amélioration de la productivité. Selon les scénarios le plus bas et le plus élevé du présent rapport, on s’attend à ce que l’embauche de travailleurs en raison d’une activité accrue de l’industrie et de l’attrition en fonction de l’âge commence en 2017. D’ici 2020, les besoins d’embauche nets généraux de l’industrie varieront entre 46 435 et 55 305 travailleurs, selon que l’industrie se dirige vers le scénario le plus élevé ou le plus bas.
APERÇUS DU MARCHÉ DE L’EMPLOI 2016 À 2020
L’industrie pétrolière et gazière canadienne et ses effectifs sortiront rationalisés du ralentissement économique actuel. Cependant, sa capacité à devenir une industrie plus concurrentielle continuera de dépendre de nombreux facteurs. La compétitivité ne concerne pas uniquement la réduction des coûts et l’amélioration de la productivité et de la rentabilité; la capacité du Canada à être concurrentiel au sein du marché pétrolier et gazier mondial nécessitera de plus un niveau élevé de rentabilité sociale et environnementale. L’industrie devra continuer d’attirer les travailleurs les plus brillants et qualifiés pour mettre des solutions novatrices en œuvre et maintenir les avantages socioéconomiques qu’elle a toujours fournis à l’échelle du pays. Pour ce faire, l’industrie pétrolière et gazière canadienne devra déterminer et promouvoir une proposition de valeur à l’endroit des travailleurs qui va au-delà
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de la rémunération – elle profitera d’un accent mis sur un milieu de travail créatif au sein duquel les employés éprouvent de la satisfaction professionnelle à régler des problèmes d’ordre technique, environnemental et social par la mise en œuvre de processus novateurs et de solutions technologiques.
INDUSTRIE PÉTROLIÈRE ET GAZIÈRE CANADIENNE
INTRODUCTION En 2008, l’industrie pétrolière et gazière canadienne a fait preuve d’une très grande résilience à la suite de la baisse des prix du pétrole. Après une baisse marquée de 40 % en 2009, les placements de capitaux dans les secteurs canadiens de l’exploration et la production (E et P) classiques et des sables bitumineux ont connu une reprise rapide entre 2009 et 2014.
Les principaux moteurs d’investissement au sein de l’industrie étaient le milieu canadien stable sur le plan géopolitique, financier et réglementaire, en plus du potentiel de diversification des marchés par le biais de projets de pipelines planifiés pour transporter du pétrole et du gaz jusqu’à la côte dans le but d’exporter les produits en zone extracôtière.
Au cours de la même période, les dépenses d’exploitation de l’industrie ont grimpé en flèche. La hausse rapide a engendré une montée des coûts, tandis que les sociétés peinaient à attirer et conserver les effectifs nécessaires pour maintenir et accroître la production. Bien que le pays déborde de ressources pétrolières et gazières, son offre de main-d’œuvre est loin d’être abondante.
Le Canada est le cinquième producteur de pétrole et le quatrième producteur de gaz naturel au monde, mais vient au 31e rang pour la taille de sa population active. 1, 2, 3 Le resserrement du marché du travail a fait en sorte que l’industrie pétrolière et gazière canadienne a dû devenir plus novatrice et productive. De plus, les sociétés ont mis en œuvre des ententes de quarts permutants efficaces
mais dispendieuses qui ont permis de transporter les travailleurs à l’échelle du pays vers des campements bien équipés dans des zones d’exploitation éloignées. Principales statistiques mondiales de l’Agence internationale de l’énergie : 2015 2 Principales statistiques mondiales de l’Agence internationale de l’énergie : 2015 3 Banque mondiale 2014 1
DÉPENSES EN E ET P CLASSIQUES ET DANS LES SABLES BITUMINEUX AU CANADA, 2008 À 2014 90 000 $
En millions de $2015
80 000 $ 70 000 $
82 540 $
Dépenses d’investissement Dépenses d’exploitation
66 659 $
60 000 $ 50 000 $
41 003 $
40 000 $
39 667 $
30 000 $ 20 000 $ 10 000 $ 0$
25 096 $
2008r
2009r
2010r
2011r
2012r
2013r
2014r
r : DÉPENSES RÉELLES
FIGURE 2 SOURCE : PETROLMI, ACPP
APERÇUS DU MARCHÉ DE L’EMPLOI 2016 À 2020
13
INDUSTRIE PÉTROLIÈRE ET GAZIÈRE CANADIENNE
LA TRANSFORMATION DU PAYSAGE ÉNERGÉTIQUE MONDIAL A DE FORTES RÉPERCUSSIONS SUR LE CANADA EN 2015 Il y a eu transformation du paysage énergétique mondial dans la dernière partie de 2014 lorsque l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) a rejeté son rôle historique de gestion de l’approvisionnement en pétrole par des coupures sur le plan de la production. L’approvisionnement mondial, qui a connu une croissance spectaculaire en raison des changements technologiques, a rapidement dépassé la demande et il y a eu réaction des prix en conséquence. L’industrie pétrolière et gazière canadienne, déjà aux prises avec une incapacité à accéder aux marchés d’outremer et des coûts en hausse, a été durement touchée lors que le prix du pétrole a commencé à chuter rapidement. Entre 2014 et 2015, environ 34 milliards de dollars de placements ont été retirés de l’économie canadienne lorsque les placements de capitaux ont chuté de
41 %. L’activité a cessé en construction et en fabrication et des dizaines de projets ont été reportés ou annulés; les répercussions se sont fait sentir aux quatre coins du Canada. L’industrie pétrolière et gazière a réagi en mettant un accent sans précédent sur la réduction des frais d’exploitation. En 2015, des sociétés de l’ensemble des secteurs ont mis en œuvre un éventail de tactiques de réduction des coûts visant à survivre au contexte de prix bas. Les compressions dans les dépenses d’investissement et d’exploitation se sont soldées par des mises à pied à grande échelle d’employés à plein temps et la cessation d’emploi pour des entrepreneurs et travailleurs occasionnels. La plupart des sociétés du secteur pétrolier et gazier ont gelé les salaires ou fait des coupures dans l’ensemble des échelons de leur organisation. Elles ont
diminué les avantages sociaux, primes et autres avantages accessoires, comme les allocations pour frais d’automobile. Les dépenses discrétionnaires en déplacements ont diminué alors que les sociétés ont réduit les dépenses liées à l’hébergement aux campements de travailleurs et aux préparations des déplacements.
La contraction des prix du pétrole baisse les taux d’emploi dans tous les secteurs de la construction. Regard prospectif – Construction et maintenance 2016 à 2025 de ConstruForce Canada
CHANGEMENTS SUR LE PLAN DES DÉPENSES ET DE L’EMPLOI AU SEIN DE L’INDUSTRIE EN 2014-2015 DÉPENSES D’INVESTISSEMENT ET D’EXPLOITATION EN E ET P + SABLES BITUMINEUX EN 2014-2015
EMPLOIS DE L’INDUSTRIE EN 2014-2015 250 000
140 000 $
Nombre d’emplois directs
En millions de $2015
120 000 $ 100 000 $ 80 000 $ 60 000 $
121 323 $ 91 157 $
40 000 $ 20 000 $
200 000 150 000 100 000
226 460
198 315
50 000 0
0$ 2014r
2014e
2015e
2015e
e : ESTIMATION
r : DÉPENSES RÉELLES e : ESTIMATION
FIGURE 3 SOURCE : ARC FINANCIAL
FIGURE 4 SOURCE : PETROLMI*
Photo credit: xx.
*L es chiffres historiques sur l’emploi sont des estimations tirées de Statistique Canada et fondées sur un échantillon de grande taille de la population.
APERÇUS DU MARCHÉ DE L’EMPLOI 2016 À 2020
14
INDUSTRIE PÉTROLIÈRE ET GAZIÈRE CANADIENNE
LES PERSPECTIVES DE 2016 DEMEURENT INCERTAINES L’industrie pétrolière et gazière continue de connaître des fluctuations des prix des produits de base, ainsi que des révisions des prévisions vis-à-vis des dépenses d’investissement et d’exploitation. Le présent rapport, avec d’autres perspectives d’emploi de l’industrie et du secteur émises tôt en 2016, sert à fournir des prévisions d’emploi fondées sur les plus récentes données accessibles. Les scénarios et hypothèses ont été élaborés avec l’aide d’ARC Financial Corporation et ils s’harmonisent avec les plus récentes prévisions vis-à-vis des dépenses, ainsi que les volumes de production prévus émis par l’Association canadienne des producteurs pétroliers (ACPP) en juin 2015 (les plus récents). D’autres réductions des dépenses ou de la production feront baisser l’emploi.
En 2014, 97 % des exportations de pétrole et 100 % des exportations de gaz naturel canadiennes continuent d’aller aux É.-U. Dix principaux faits sur le secteur canadien de l’énergie, Ressources naturelles Canada. Octobre 2015
Malgré le fait qu’on s’attende à une pression à la baisse sur les prix des produits de base et à de l’incertitude tout au long de 2016, une analyse approfondie de l’information concernant le marché du travail donne un soutien précieux envers un processus décisionnel fondé sur des données probantes à court et long terme. Maintenir une main-d’œuvre qualifiée et novatrice permettra de tenir un rôle clé dans la capacité des secteurs pétroliers et gaziers canadiens à sortir du ralentissement actuel en tant qu’industrie plus productive et plus efficace. De plus, l’industrie devra continuer à attirer et maintenir les
APERÇUS DU MARCHÉ DE L’EMPLOI 2016 À 2020
travailleurs les plus compétents et doués pour faire progresser ses priorités, dont les suivantes : • Créer de nouvelles technologies qui font progresser la performance environnementale et permettent à l’industrie de s’adapter à une nouvelle économie à plus faibles émissions. • Aborder la question de la diversification des marchés et assurer que les pipelines atteignent la côte afin d’exporter la production. • Établir des relations saines et prospères avec les principaux intervenants, dont les Premières nations. • Mettre l’accent sur les changements apportés aux redevances, aux règlements et autres changements financiers, ainsi que leurs répercussions possibles sur le développement à venir. Le rapport Perspectives du marché du travail de 2016 à 2020 pour l’industrie pétrolière et gazière canadienne considère deux scénarios potentiels et hypothèses de dépense. Les voici : • Le plus bas : des moyennes du prix du pétrole d’environ 40 $US/baril pour 2016 et les CAPEX (dépenses d’investissement) sont réduites d’un autre 44 % par rapport à 2015. Le prix du pétrole reste sous les 55 $US/baril pour 2017 et augmente à 60 $US/baril, soit la plage pour 2018 à 2020. • Le plus élevé : le prix du pétrole reste sous les 45 $US le baril pour 2016 et les dépenses d’investissement (CAPEX) baissent d’un autre 29 % par rapport à 2015. Les prix du pétrole augmentent à la plage de 60 à 80 $US le baril pour 2017 à 2020. Les perspectives du marché du travail de PetroLMI ont pour but de fournir aux gouvernements, à l’industrie et aux établissements d’enseignement et de formation une analyse quantitative et qualitative visant à favoriser la planification de la main-d’œuvre, ainsi que l’élaboration de programmes et de politiques.
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Nous changeons de manière fondamentale notre façon de travailler. Nous continuons de mettre l’accent sur où et comment améliorer notre structure de coûts. Nous remuons ciel et terre. Brian Ferguson, Chef de l’exploitation de Cenovus, « Energy sector layoffs pile up as companies say efforts to cut costs paying off », CBC News, 29 octobre 2015
Trois rapports supplémentaires complètent le présent rapport : • Aperçu de la demande de main-d’œuvre en construction, exploitation et entretien pour le secteur des sables bitumineux jusqu’en 2020 (sorti en février 2016) analyse les répercussions sur les besoins en main-d’œuvre pour la construction, l’exploitation et l’entretien des sables bitumineux, tandis que le secteur passe d’une phase de grand développement à une phase axée sur l’efficacité et la fiabilité des activités. • Exploration du GNL au Canada (sorti en avril 2016) explore les conditions requises pour qu’un secteur de GNL puisse progresser au Canada, y compris les effectifs nécessaires pour appuyer la progression si on parvient à une ou plusieurs décisions d’investissement positives d’ici 2020. • Aperçu des besoins en main-d’œuvre de 2016 à 2020 pour l’industrie pétrolière et gazière de la Saskatchewan (sorti en avril 2016) examine la croissance de l’industrie en Saskatchewan, soutenue par le développement d’un milieu d’affaires concurrentiel et la mise en œuvre d’une technologie qui stimule la production. De plus, le présent rapport se penche sur les conséquences du ralentissement économique actuel envers les effectifs.
INDUSTRIE PÉTROLIÈRE ET GAZIÈRE CANADIENNE
PORTÉE, MÉTHODOLOGIE ET HYPOTHÈSES Les prévisions sur le plan du marché du travail que contient le présent rapport offrent une analyse détaillée des emplois directs au sein des quatre secteurs de l’industrie pétrolière et gazière : • Services pétroliers et gaziers • Exploration et production (E et P) classiques • Sables bitumineux • Pipelines Une vue d’ensemble des répercussions indirectes de l’industrie pétrolière et gazière, y compris les emplois créés dans le but de fournir des produits et services à l’industrie pétrolière et gazière, est fournie en tant que niveau de regroupement par zone d’exploitation clé.
MODÉLISATION DE LA DEMANDE DE MAIN-D’ŒUVRE DIRECTE ET DE L’OFFRE DE TRAVAILLEURS Les prévisions vis-à-vis de la demande de main-d’œuvre du présent rapport ont été produites à l’aide du système de modélisation de PetroLMI afin de prédire les besoins directs en main-d’œuvre pour l’industrie en amont et intermédiaire par secteur. Le système calcule les besoins d’embauche nets pour 48 professions en fonction de la demande de main-d’œuvre découlant de l’activité de l’industrie, plus l’embauche nécessaire pour remplacer les départs à la retraire (attrition en fonction de l’âge). Dans le but de déterminer la demande de main-d’œuvre découlant de l’activité de l’industrie, le système de modélisation utilise la relation entre les principaux moteurs de l’emploi et les professions dans leur portée pour chacun des secteurs en amont et intermédiaires. Afin de calculer le nombre potentiel d’offres d’emplois en raison de l’attrition en fonction de l’âge (retraites et décès naturels), le modèle utilise l’âge de la retraite historique propre à la profession et les données démographiques des principales professions de l’industrie selon l’âge. Une amélioration intégrée à la méthodologie cette année est l’ajustement de la productivité annuelle fondée sur des facteurs tels que la main-d’œuvre, les données démographiques sur la
APERÇUS DU MARCHÉ DE L’EMPLOI 2016 À 2020
main-d’œuvre, le contexte commercial, l’utilisation de la technologie et leurs répercussions sur les besoins en maind’œuvre. Les hypothèses concernant la productivité utilisées dans le modèle sont fondées sur les antécédents de productivité, ainsi que les renseignements rassemblés par PetroLMI et les commentaires émanant de l’industrie. Le modèle d’offre de travailleurs de PetroLMI commence par la part historique de l’industrie vis-à-vis de l’offre de travailleurs au Canada, pour ensuite calculer l’offre potentielle de l’industrie en fonction de sa capacité à attirer les travailleurs avec son offre d’emplois ou la demande de main-d’œuvre au milieu de la concurrence des autres industries. On considère deux sources d’offre de travailleurs : • Nouveaux venus : les travailleurs qui entrent sur le marché du travail pour la première fois. • En mobilité : les travailleurs qui changent de carrière au cours de leur vie au travail, y compris le changement d’industrie et de profession, et l’immigration au Canada (ici, on ne parle pas du recrutement international ou des travailleurs étrangers temporaires).
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Les écarts entre l’offre et la demande de main-d’œuvre au sein de l’industrie sont analysés en comparant les taux de chômage prévus de l’industrie au taux de chômage jugé équilibré pour la profession ou l’industrie dans son ensemble. Au total, pour l’industrie pétrolière et gazière, le taux de chômage équilibré est déterminé à 6 %. On présume un excédent de maind’œuvre lorsque le taux de chômage prévu est supérieur au taux de chômage équilibré. À l’inverse, on s’attend à une pénurie de main-d’œuvre lorsque le taux de chômage tombe sous le taux équilibré. On trouve à l’annexe 1 des descriptions détaillées de chaque système de modélisation. Les installations de GNL sont considérées en aval et, par conséquent, on ne considère pas l’emploi au sein des activités dans les présentes perspectives de la demande en main-d’œuvre. Pour obtenir une liste des professions de la CNP et leurs exemples de postes correspondants, veuillez visiter notre site Web.
INDUSTRIE PÉTROLIÈRE ET GAZIÈRE CANADIENNE
RÉSUMÉ DE LA MÉTHODOLOGIE DE MODÉLISATION DE LA DEMANDE EN MAIN-D’ŒUVRE DE PETROLMI SECTEUR
DÉFINITION DU SECTEUR
PRINCIPAUX MOTEURS D’EMPLOI (COMMENTAIRES/SOURCES)
Exploration et production (E et P) classiques
Englobe l’exploration et la production de pétrole et de gaz pour l’ensemble des réserves classiques et non classiques nationales et d’outremer (sauf les sables bitumineux), y compris :
Dépenses d’investissement et d’exploitation pour l’E et P classiques (ARC Financial Corporation)
• gaz naturel riche en liquides, pétrole et gaz de réservoirs étanches, huile et gaz de schiste, pétrole lourd, etc. • Traitement du gaz naturel Services pétroliers et gaziers
Voici ce qu’ils comprennent : • Les services de forage et de complétion comprennent les activités liées au forage et aux plates-formes de maintenance. • Les services géophysiques (qu’on dit aussi séismiques) comprennent l’arpentage, la délivrance de permis, la récupération, la construction de pipelines, le forage et l’acquisition de données
Dépenses d’investissement et d’exploitation pour l’E et P classiques (ARC Financial Corporation) Placements en capitaux dans les sables bitumineux (ARC Financial Corporation)
• Les services pétroliers comprennent l’entretien des puits, la construction et l’entretien des champs pétroliers, ainsi que les services de production et de transport. Sables bitumineux
Comprend l’extraction, la production et la valorisation du bitume. Il existe trois types d’activité liée aux sables bitumineux : • E xploitation minière : activités visant à explorer et extraire les réserves de sables bitumineux au moyen de mines à ciel ouvert
Crude Oil Forecast, Markets & Transportation (Association canadienne des producteurs pétroliers (ACPP)) Placements en capitaux dans les sables bitumineux (ARC Financial Corporation)
• Sur les lieux : activités visant à explorer et extraire les réserves de sables bitumineux sur place ou sur les lieux au moyen de puits de forage • Valorisation : conversion du bitume en produit de faible densité et faible viscosité Pipelines
Stockage et réseau principal de transport du pétrole et du gaz.
Dépenses d’exploitation pour l’E et P classiques (ARC Financial Corporation) Dépenses d’exploitation pour les sables bitumineux (ARC Financial Corporation)
TABLEAU 1 SOURCE : PETROLMI
Professions dans la portée Les prévisions quantitatives vis-à-vis de la demande de main-d’œuvre fournies par PetroLMI donnent les besoins en main-d’œuvre pour un total combiné de 48 professions telles qu’elles sont définies par la Classification nationale des professions (CNP). L’autre catégorie de professions renferme les professions restantes et assure l’intégration de la main-d’œuvre totale de l’industrie.
APERÇUS DU MARCHÉ DE L’EMPLOI 2016 À 2020
17
INDUSTRIE PÉTROLIÈRE ET GAZIÈRE CANADIENNE
COMPRÉHENSION DES BESOINS EN MAIN-D’ŒUVRE DE L’INDUSTRIE PÉTROLIÈRE ET GAZIÈRE JUSQU’EN 2020 Le rapport Perspectives du marché du travail de 2016 à 2020 pour l’industrie pétrolière et gazière canadienne fournit une gamme de prévisions vis-à-vis de la demande de main-d’œuvre pour l’industrie en fonction de deux scénarios, qui comprennent des hypothèses pour les points suivants :
• Fourchette de prix potentielle • Dépenses d’investissement et d’exploitation pour l’E et P classiques • Activité de l’industrie Les hypothèses concernant les dépenses d’investissement et d’exploitation et la production pour les sables bitumineux aux fins du présent rapport sont les mêmes pour les deux scénarios.
Ces scénarios et hypothèses ont été élaborés avec l’aide d’ARC Financial Corporation et ils s’harmonisent avec les plus récentes prévisions vis-à-vis des dépenses, ainsi que les volumes de production prévus émis par l’Association canadienne des producteurs pétroliers (ACPP) en juin 2015 (les plus récents). Le tableau suivant explique les deux scénarios en détail.
RÉSUMÉ DES HYPOTHÈSES UTILISÉES AVEC LES SCÉNARIOS LE PLUS BAS ET LE PLUS ÉLEVÉ SCÉNARIO LE PLUS BAS
SCÉNARIO LE PLUS ÉLEVÉ
Moyenne du prix du pétrole de 40 $ WTI pour 2016 et les CAPEX classiques chutent d’un autre 44 % par rapport à 2015
Le prix du pétrole* reste sous les 45 $ pour 2016 et les CAPEX classiques chutent d’un autre 29 % par rapport à 2015
Le prix du pétrole reste sous les 55 $ pour 2017 et monte à la fourchette de 60 $ pour 2018 à 2020; de plus, les CAPEX classiques remonteront à 58 % de la valeur de 2014 d’ici 2020
Moyennes du prix du pétrole dans la fourchette de 60 $ à 80 $ pour 2017 à 2020; de plus, les CAPEX classiques remonteront à 74 % de la valeur de 2014 d’ici 2020
Les prix moyens du gaz naturel sont de 2,25 $ à 2,85 $ (AECO ou Alberta Energy Company) pour la période des prévisions
Les prix moyens du gaz naturel sont de 2,50 $ à 2,90 $ pour la période des prévisions
Le développement du GNL progresse, mais les activités ne commenceront qu’après 2020
Le développement du GNL progresse, mais les activités ne commenceront qu’après 2020
Les activités actuelles avec les sables bitumineux se poursuivent et les projets de développement en construction sont réalisés
Les activités actuelles avec les sables bitumineux se poursuivent et les projets de développement en construction sont réalisés
TABLEAU 2 SOURCE : PETROLMI * Tous les prix du pétrole sont en $US/baril WTI
Peu importe le scénario qui se réalise, on s’attend à ce que dans un contexte de prix bas, l’industrie pétrolière et gazière canadienne continue d’être touchée jusqu’en 2016, ce qui fera en sorte que les sociétés devront continuer de réduire les coûts et le personnel. Dans le scénario le plus élevé, le responsable probable de la hausse des prix du pétrole dans la fourchette de 60 à 80 $US/baril entre 2017 et 2020 sera la motivation accrue d’au moins un pays producteur d’énergie à réduire la production et gérer son approvisionnement en raison de l’instabilité accrue sur le plan socioéconomique. Dans le scénario le plus bas, la gestion de l’approvisionnement en
APERÇUS DU MARCHÉ DE L’EMPLOI 2016 À 2020
pétrole reste précaire, ce qui fait en sorte que les prix du pétrole restent dans la fourchette de 60 $US/baril pour toute la période des prévisions.
gaz naturel liquéfié (GNL) en émergence et de décision de placement positive pour deux installations pendant la période des prévisions. Toutefois, aucun des scénarios ne sera en fonction avant la Dans l’ensemble, l’heure est à l’optimisme fin de la décennie. Une proposition de puisqu’on considère que l’utilisation grande installation de GNL d’une capacité accrue de gaz naturel tant sur le plan de deux trains sur la côte Ouest pourrait national qu’international dans le but de permettre d’accroître la demande de restreindre les émissions de gaz à effet production de gaz naturel. Une installation de serre (GES) s’avérera positive pour le de GNL planifiée au Québec ou dans l’est secteur. Peu importe le scénario, les prix du Canada utiliserait en premier lieu du du gaz naturel ne varient pas beaucoup gaz naturel des États-Unis pouvant être pendant la période des prévisions. Un transporté par les pipelines existants. point positif pour le gaz naturel dans chaque scénario est la possibilité de développement du secteur canadien du
18
INDUSTRIE PÉTROLIÈRE ET GAZIÈRE CANADIENNE
DÉPENSES POUR L’E ET P CLASSIQUES JUSQU’EN 2020
50 000 $
46 872 $
En millions de $2015
45 000 $ 40 000 $
34 844 $
35 000 $ 30 000 $
27 031 $
25 000 $ 20 000 $
19 128 $
16 875 $
19 128 $
CAPEX E et P – Le plus élevé CAPEX E et P – Le plus bas OPEX E et P – Le plus élevé et le plus bas
15 000 $ 10 000 $
13 400 $ 2014r
2015e
2016p
2017p
2018p
2019p
2020p
p : PRÉVISION e : ESTIMATION r : DÉPENSES RÉELLES
FIGURE 5 SOURCE : ARC FINANCIAL (AU 25 JANVIER 2016)
LES PRIX BAS ONT UNE INCIDENCE SUR LES DÉPENSES D’INVESTISSEMENT En réaction aux pris bas continus, on s’attend à ce que le secteur de l’E et P classiques continue de réduire ses dépenses d’investissement en 2016. Dans le scénario le plus élevé, les placements chutent d’un autre 29 % et, pour le scénario le plus bas, la réduction est de 44 %. Tandis que dans les deux scénarios, les dépenses d’investissement se poursuivent en 2017, les dépenses augmentent plus rapidement dans le scénario le plus élevé, puisqu’on prévoit que l’augmentation des prix sera plus
APERÇUS DU MARCHÉ DE L’EMPLOI 2016 À 2020
prononcée que dans le scénario le plus bas. Les deux scénarios prévoient que des décisions de placement positives définitives seront prises pour le GNL, mais la hausse rapide des placements de capitaux en E et P classiques pour accroître la demande de production pour le GNL n’est pas prévue avant 2018. Ces placements pourraient procurer suffisamment de temps pour permettre la production de gaz naturel nécessaire afin qu’une installation de GNL puisse être exploitée après 2020.
19
INDUSTRIE PÉTROLIÈRE ET GAZIÈRE CANADIENNE
DÉPENSES D’INVESTISSEMENT POUR LES SABLES BITUMINEUX JUSQU’EN 2020 40 000 $
Sables bitumineux : CAPEX – Un seul scénario
35 667 $ 35 000 $ En millions de $2015
Les prévisions de dépenses d’investissement du secteur des sables bitumineux dans les deux scénarios s’harmonisent avec celles de l’ACPP vis-à-vis de la production émises en juin 2015 (les plus récentes accessibles). La majorité de l’investissement en sables bitumineux est axée sur la réalisation de projets de développement des exploitations minières en phase ultime jusqu’en 2018, lorsque les dépenses diminueront de façon spectaculaire, puisqu’on réservera l’investissement aux besoins à combler en matière d’entretien et de conformité.
30 000 $ 25 000 $ 20 000 $ 15 000 $
17 912 $ 2014e 2015e
2016p 2017p 2018p
2019p 2020p
p : PRÉVISION e : ESTIMATION
FIGURE 6 SOURCE : ARC FINANCIAL (AU 25 JANVIER 2016)
PRÉVISIONS DE LA PRODUCTION DE SABLES BITUMINEUX JUSQU’EN 2020 PAR TYPE D’EXPLOITATION 1 800
Sur les lieux Exploitation minière Valorisation
Millions de barils par jour
1 778 1 600 1 400 1 200
1 266
1 038
1 000 800
1 468
1 132
913
p : PRÉVISION e : ESTIMATION r : DÉPENSES RÉELLES
2014r 2015e 2016p 2017p 2018p 2019p 2020p
On prévoit que la production de sables bitumineux augmentera pour tous les types d’exploitation – sur les lieux, exploitation minière et valorisation. La diminution prévue des dépenses d’investissement dans les sables bitumineux entre 2015 et 2020 a très peu d’incidence sur les prévisions de production jusqu’en 2020, étant donné que la majorité de la nouvelle production provient de projets de développement récemment passés à l’exploitation, ainsi que de la construction continue de projets en phase ultime. Le manque d’investissement en sables bitumineux pour cette période de prévisions aura des répercussions négatives sur la production et la croissance de l’emploi après 2020.
FIGURE 7 SOURCE : CRUDE OIL FORECAST, MARKETS & TRANSPORTATION DE L’ASSOCIATION CANADIENNE DES PRODUCTEURS PÉTROLIERS. JUIN 2015 (PROJETS EN COURS ET EN CONSTRUCTION)
APERÇUS DU MARCHÉ DE L’EMPLOI 2016 À 2020
20
INDUSTRIE PÉTROLIÈRE ET GAZIÈRE CANADIENNE
DEMANDE DE MAIN-D’ŒUVRE DE L’INDUSTRIE PÉTROLIÈRE ET GAZIÈRE CANADIENNE JUSQU’EN 2020 EMPLOIS DIRECTS AU SEIN DE L’INDUSTRIE PÉTROLIÈRE ET GAZIÈRE CANADIENNE JUSQU’EN 2020
Nombre d’emplois directs
250 000 230 000
Le plus élevé Le plus bas
226 460 218 080
210 000 181 785
201 915
190 000 170 000 150 000
173 890 p : PRÉVISION e : ESTIMATION
2014e 2015e 2016p 2017p 2018p 2019p 2020p
FIGURE 8 SOURCE : PETROLMI
RÉSUMÉ DES PRÉVISIONS D’EMPLOIS DIRECTS DANS L’INDUSTRIE PÉTROLIÈRE ET GAZIÈRE JUSQU’EN 2020 EMPLOIS ESTIMÉS EN 2015 CHANGEMENT PAR RAPPORT À 2014
198 315 PERTE DE 28 145 (-12 %) EMPLOIS DEPUIS 2014 SCÉNARIO LE PLUS BAS
SCÉNARIO LE PLUS ÉLEVÉ
Changement sur le plan de l’emploi en 2016
-24 425 (-12 %)
-16 530 (-8 %)
Hausses prévues de l’emploi de 2017 à 2020
+28 025 (+16 %)
+36 240 (+20 %)
Attrition en fonction de l’âge de 2017 à 2020
18 410
19 065
Besoins d’embauche nets (activité de l’industrie + attrition en fonction de l’âge) de 2017 à 2020
46 435
55 305
L’industrie pétrolière et gazière canadienne a connu une baisse considérable en 2015. Depuis 2014, 28 145 (-12 %) emplois ont été perdus, ce qui a laissé les emplois directs au sein du secteur pétrolier en amont et intermédiaire à 198 315 travailleurs en 2015. On prévoit que les nombres d’emplois directs au sein des activités baissent davantage de 16 530 à 24 425 travailleurs en 2016. À partir de 2017, on prévoit que l’industrie pétrolière et gazière commencera à se regarnir en emplois alors que le marché commencera à réaliser qu’un prix de 40 $US le baril de pétrole n’est pas viable et les prix se mettront à monter. Les placements de capitaux se poursuivent tandis que certaines zones de ressources deviennent plus viables sur le plan économique à des prix plus élevés; cependant, l’activité de l’industrie et l’emploi ne reviendront pas à leur niveau de 2014 pendant la période des prédictions.
ATTRITION EN FONCTION DE L’ÂGE ET SES RÉPERCUSSIONS SUR LES BESOINS D’EMBAUCHE La demande de main-d’œuvre de l’industrie pétrolière et gazière canadienne va au-delà des emplois créés par les degrés d’activité et elle comprend les offres d’emplois attribuables à l’attrition en fonction de l’âge. En 2016, on ne s’attend pas à ce que les sociétés dotent automatiquement les postes des travailleurs partis à la retraite. En fait, les postes vacants serviront vraisemblablement à réduire la maind’œuvre et à contribuer aux réductions de coûts. Il est plus probable que les sociétés devront remplacer les départs à la retraite à partir de 2017, lorsque l’activité de l’industrie devrait augmenter. On présume que les sociétés seront passées par une importante restructuration, auront amélioré l’efficacité et auront rationalisé leurs effectifs, ce qui fera en sorte qu’il est plus probable qu’elles devront doter des postes pour maintenir la productivité. Tenant pour acquis que les retraites au sein de l’industrie entre 2017 et 2020 seront semblables aux taux historiques, les données démographiques pourraient occasionner une hausse jusqu’à 18 410 à 19 065 offres d’emplois pendant la période des prévisions. Par conséquent, on prévoit que les besoins d’embauche nets de l’industrie seront entre 46 435 et 55 305.
TABLEAU 3 SOURCE : PETROLMI
APERÇUS DU MARCHÉ DE L’EMPLOI 2016 À 2020
21
INDUSTRIE PÉTROLIÈRE ET GAZIÈRE CANADIENNE
Principales zones d’exploitation de l’industrie pétrolière et gazière
COLOMBIE-BRITANNIQUE (C.-B.)
Chacun des principaux domaines d’exploitation de l’industrie et leurs besoins en main-d’œuvre jusqu’en 2020 ont subi des répercussions différentes du contexte de prix bas actuel. Cette partie du rapport résume les besoins en emplois de chaque scénario pour les trois provinces de l’Ouest et le reste du Canada.
EMPLOIS DIRECTS EN C.-B. JUSQU’EN 2020
Nombre d’emplois directs
14 000
Le plus élevé Le plus bas
12 885 11 875
12 000
En 2015, on estimait les emplois directs en amont et intermédiaires de la C.-B. à 10 580, soit une baisse d’environ 2 300 (-18 %) emplois par rapport à 2014. Bien qu’on s’attende à plus de pertes d’emploi tout au long de 2016, il est prévu que le milieu de l’emploi de la province s’en sorte mieux que les autres grandes régions productrices d’énergie du Canada entre 2017 et 2018 et revienne presque aux niveaux de 2014 d’ici la fin de la décennie. On fonde cette prévision sur l’hypothèse selon laquelle la construction de deux grandes installations de GNL d’une capacité de deux trains sera en cours avant la fin de 2020. De plus, on s’attend à ce que la réalisation en 2018 d’un gazoduc vers l’Alberta permette de transporter une partie du gaz naturel de la C.-B., et ce, dans le but de combler la demande albertaine.
10 620 10 000 9 075 8 000
6 000
8 445 p : PRÉVISION e : ESTIMATION
2014e 2015e 2016p 2017p 2018p 2019p 2020p
* Les chiffres historiques sur l’emploi sont des estimations tirées de Statistique Canada et fondées sur un échantillon de grande taille de la population
FIGURE 9 SOURCE : PETROLMI*
RÉSUMÉ DES PRÉVISIONS D’EMPLOIS DIRECTS EN C.-B. JUSQU’EN 2020 EMPLOIS ESTIMÉS EN 2015 CHANGEMENT PAR RAPPORT À 2014
10 580 PERTE DE 2 300 (-18 %) EMPLOIS DEPUIS 2014 SCÉNARIO LE PLUS BAS
SCÉNARIO LE PLUS ÉLEVÉ
Changement sur le plan de l’emploi en 2016
-2 140 (-20 %)
-1 510 (-14 %)
Hausses prévues de l’emploi de 2017 à 2020
+2 175 (+26 %)
+2 800 (+31 %)
Attrition en fonction de l’âge de 2017 à 2020
830
890
Besoins d’embauche nets* de 2017 à 2020
3 005
3 690
La C.-B. est le deuxième producteur canadien de gaz naturel. L’industrie de la C.-B. est exploitée en majeure partie dans le nord-est de la province et est axée sur l’exploration, la production, le traitement et le transport de gaz naturel. (La province ne contribue qu’à 1 % de la production canadienne de pétrole.) On propose des oléoducs et livraisons par train aux installations de GNL et ports de la C.-B. pour la côte nord-ouest. Bien qu’on ait annoncé 19 installations de GNL et pipelines connexes en C.-B. jusqu’à maintenant, il est très probable que seuls deux ou trois de ces projets soient réalisés. On s’attend à ce qu’au moins une décision de placement affirmative définitive sur un projet de GNL soit prise au cours des deux prochaines années.
Pour la C.-B., la différence entre le scénario le plus élevé et le plus bas (figure 9) est le choix du moment des placements de capitaux nécessaires pour développer le secteur du GNL. On présume que les prix du GNL resteront associés aux prix du pétrole en ce sens qu’on considère le secteur du GNL comme une occasion à long terme de remplacement possible du pétrole. Si les prix du pétrole baissent ou restent bas, le prix du GNL doit lui aussi diminuer pour rester concurrentiel. Par conséquent, on s’attend à ce que les dépenses d’investissement et l’emploi en C.-B. augmentent plus rapidement dans le scénario le plus élevé, par lequel on prévoit que les prix du pétrole monteront à 80 $US/baril d’ici 2020. Dans le scénario le plus bas, les prix du pétrole bas ralentissent les dépenses pour le GNL et, par conséquent, ralentissent la croissance de l’emploi dans la province.
TABLEAU 4 SOURCE : PETROLMI * Pour connaître en détail les besoins d’embauche nets, veuillez télécharger les feuilles de calcul du document Perspectives du marché du travail de 2016 à 2020 pour l’industrie pétrolière et gazière canadienne.
Le rapport Exploration du GNL au Canada (sorti en avril 2016) explore les conditions requises avec la main-d’œuvre pour qu’un secteur de GNL se développe au Canada si on parvient à une ou plusieurs décisions de placement positives d’ici 2020. APERÇUS DU MARCHÉ DE L’EMPLOI 2016 À 2020
22
INDUSTRIE PÉTROLIÈRE ET GAZIÈRE CANADIENNE
EMPLOIS DIRECTS EN ALBERTA JUSQU’EN 2020
190 000
Nombre d’emplois directs
180 000
ALBERTA
Le plus élevé Le plus bas
178 830 173 525
170 000 160 000
147 490
161 920
150 000 140 000 141 860
130 000 120 000
p : PRÉVISION e : ESTIMATION
2014e 2015e 2016p 2017p 2018p 2019p 2020p
FIGURE 10 SOURCE : PETROLMI
RÉSUMÉ DES PRÉVISIONS D’EMPLOIS DIRECTS EN ALBERTA JUSQU’EN 2020 EMPLOIS ESTIMÉS EN2015 CHANGEMENT PAR RAPPORT À 2014
158 680 PERTE DE 20 150 (-11 %) EMPLOIS DEPUIS 2014 SCÉNARIO LE PLUS BAS
SCÉNARIO LE PLUS ÉLEVÉ
Changement sur le plan de l’emploi en 2016
-16 855 (-11 %)
-11 190 (-7 %)
Hausse prévue de l’emploi de 2017 à 2020
+20 095 (+14 %)
+26 070 (+18 %)
Attrition en fonction de l’âge de 2017 à 2020
15 120
15 560
Besoins d’embauche nets de 2017 à 2020
35 215
41 630
On s’attend à ce que le manque de placements de capitaux dans les sables bitumineux ait des répercussions négatives considérables sur la production et la croissance de l’emploi après 2020.
TABLEAU 5 SOURCE : PETROLMI
Le rapport Aperçu de la demande de main-d’œuvre en construction, exploitation et entretien pour le secteur des sables bitumineux jusqu’en 2020 (sorti en février 2016) analyse les répercussions sur les besoins en main-d’œuvre pour la construction, l’exploitation et l’entretien des sables bitumineux, tandis que le secteur passe d’une phase de grand développement à une phase axée sur l’efficacité et la fiabilité des activités.
APERÇUS DU MARCHÉ DE L’EMPLOI 2016 À 2020
23
L’Alberta constitue le centre d’activité de l’industrie pétrolière et gazière canadienne et cette province a été durement touchée par la forte baisse récente. En plus de présenter le plus d’emplois sur le terrain et pour l’exploitation en matière de pétrole et de gaz naturel au Canada, l’Alberta héberge la majorité des emplois dans les sièges sociaux de l’industrie. En 2015, l’industrie pétrolière et gazière de l’Alberta procurait des emplois directs à 158 680 travailleurs, ce qui marquait une baisse de 20 150 (-11 %) emplois par rapport à 2014. Bien que l’embauche pour le développement de l’exploitation minière concernant les sables bitumineux puisse ajouter quelques nouveaux emplois au sein de ce secteur, un grand nombre d’emplois devraient être éliminés de l’industrie dans son ensemble en 2016. De plus, les pertes d’emplois prévues peuvent être sous-évaluées étant donné les renseignements des sociétés soulignant qu’elles continueront probablement leur restructuration, le regroupement des emplois et la recherche d’occasions permettant d’éliminer les redondances et d’améliorer la productivité. Dans les deux scénarios (figure 10), on prévoit que les hausses des prix et des placements de l’industrie entre 2017 et 2020 entraîneront la création d’emplois, sans pour autant retrouver les niveaux de 2014. Certains de ces emplois seront probablement des postes aux sièges sociaux en appui aux activités de l’industrie à l’extérieur de la province.
En se tournant vers l’avenir, on constate que la diversification des marchés et la limitation des coûts seront les principaux facteurs du rétablissement de l’industrie. Le plus grand défi est que les vastes ressources de la province sont dispendieuses à produire et sans accès à la mer. Il est essentiel de réduire les coûts et de construire des pipelines vers la côte pour optimiser les ressources de l’Alberta. À l’inverse, on s’attend à une transition vers une économie à plus faibles émissions se transformant en répercussions positives sur la demande pour du gaz naturel.
INDUSTRIE PÉTROLIÈRE ET GAZIÈRE CANADIENNE
EMPLOIS DIRECTS EN SASKATCHEWAN JUSQU’EN 2020
SASKATCHEWAN
14 395
Nombre d’emplois directs
14 000 13 615
10 870
12 000
Le plus élevé Le plus bas
12 395
10 000
10 265
8 000
6 000
2014e 2015e 2016p 2017p 2018p 2019p 2020p
p : PRÉVISION e : ESTIMATION
Les emplois directs en pétrole et gaz de la Saskatchewan en 2015 étaient d’environ 12 360, soit environ 2 035 (-14 %) emplois de moins qu’en 2014. La Saskatchewan est axée sur le pétrole (au lieu du gaz naturel) et, par conséquent, elle subit aussi les conséquences du contexte continu de prix bas du pétrole. Ainsi, un nombre accru de pertes d’emploi est à prévoir en 2016. Toutefois, l’industrie de la Saskatchewan est également composée d’un petit nombre de producteurs qui cherchent à accroître leur rendement dans la province par l’amélioration des processus, l’innovation et la technologie. Le climat commercial positif et la collaboration entre le gouvernement et l’industrie ont des chances de mettre la province en bonne position d’attirer les placements une fois que les prix auront commencé à remonter.
FIGURE 11 SOURCE : PETROLMI
RÉSUMÉ DES PRÉVISIONS D’EMPLOIS DIRECTS EN SASKATCHEWAN JUSQU’EN 2020 EMPLOIS ESTIMÉS EN 2015 CHANGEMENT PAR RAPPORT À 2014
12 360 PERTE DE 2 030 (-14 %) EMPLOIS DEPUIS 2014 SCÉNARIO LE PLUS BAS
SCÉNARIO LE PLUS ÉLEVÉ
Changement sur le plan de l’emploi en 2016
-2 095 (-17 %)
-1 490 (-12 %)
Hausse prévue de l’emploi de 2017 à 2020
+2 130 (+21 %)
+2 745 (+25 %)
Attrition en fonction de l’âge de 2017 à 2020
990
1 040
Besoins d’embauche nets de 2017 à 2020
3 120
3 785
TABLEAU 6 SOURCE: PETROLMI
Le rapport Aperçu des besoins en main-d’œuvre de 2016 à 2020 pour l’industrie pétrolière et gazière de la Saskatchewan (sorti en avril 2016) examine la croissance de l’industrie en Saskatchewan, soutenue par le développement d’un milieu d’affaires concurrentiel et la mise en œuvre d’une technologie qui stimule la production. De plus, le présent rapport se penche sur les conséquences du ralentissement économique actuel envers les effectifs.
APERÇUS DU MARCHÉ DE L’EMPLOI 2016 À 2020
24
INDUSTRIE PÉTROLIÈRE ET GAZIÈRE CANADIENNE
EMPLOIS DIRECTS DANS LE RESTE DU CANADA JUSQU’EN 2020
RESTE DU CANADA (RdC) L’activité pétrolière et gazière dans le reste du Canada est diversifiée et contribue aux économies provinciale et nationale.
• La production pétrolière du Manitoba depuis la formation d’huile de schiste de Bakken; • Le gaz naturel marin de la NouvelleÉcosse; • Le pétrole marin de Terre-Neuve et Labrador. L’activité pour le pétrole marin est répandue au Manitoba et au NouveauBrunswick. Terre-Neuve et Labrador possède trois plateformes de production de pétrole marin et une quatrième est en cours de réalisation. La Nouvelle-Écosse possède deux projets de gaz naturel marin. Les sociétés continuent d’explorer la côte est canadienne pour découvrir du pétrole marin et du gaz marin. Étant donné la chute des prix du pétrole, les producteurs pétroliers et gaziers ont cherché à réduire les coûts à l’échelle des activités canadiennes. Par conséquent, l’emploi au sein des secteurs en amont et intermédiaire de l’industrie dans le reste du Canada en 2015 a connu une perte de 3 655 (-18 %) emplois pour tomber à 16 695 et la diminution se poursuivra en 2016 en raison des compressions des dépenses et des réductions de coûts continues. Comme pour le reste des régions productrices d’énergie, on prévoit une hausse de l’emploi entre 2017 et 2020. Cependant, en majorité, cette croissance se produira en 2017 et 2018. Hebron, le quatrième projet en zone extracôtière de Terre-Neuve et Labrador, devrait extraire son premier pétrole en 2017. Après cette hausse rapide, l’emploi devrait demeurer assez constant jusqu’à la fin de la période des prévisions. De plus, les sociétés évaluent la faisabilité concernant des installations de GNL en Nouvelle-Écosse et au Québec, étant donné leur accès à la côte et aux marchés européens. On considère convertir une installation existante d’importation de GNL au Nouveau-Brunswick en installation d’exportation. APERÇUS DU MARCHÉ DE L’EMPLOI 2016 À 2020
22 000
Nombre d’emplois directs
À l’heure actuelle, la majorité de l’activité pétrolière et gazière du reste du Canada se déroule ainsi :
Le plus élevé Le plus bas
20 350
20 000
18 985
18 000 14 355
16 000
16 975
14 000 13 360
12 000 10 000
2014e 2015e 2016p 2017p 2018p 2019p 2020p
p : PRÉVISION e : ESTIMATION
FIGURE 12 SOURCE : PETROLMI
RÉSUMÉ DES PRÉVISIONS D’EMPLOIS DIRECTS POUR LE RESTE DU CANADA JUSQU’EN 2020 EMPLOIS ESTIMÉS EN 2015 CHANGEMENT PAR RAPPORT À 2014
16 695 PERTE DE 3 655 (-18 %) EMPLOIS DEPUIS 2014 SCÉNARIO LE PLUS BAS
SCÉNARIO LE PLUS ÉLEVÉ
Changement sur le plan de l’emploi en 2016
- 3 340 (-20 %)
-2 340 (-14 %)
Hausse prévue de l’emploi de 2017 à 2020
+3 620 (+27 %)
+4 630 (+32 %)
Attrition en fonction de l’âge de 2017 à 2020
1 475
1 575
Besoins d’embauche nets de 2017 à 2020
5 095
6 205
TABLEAU 7 SOURCE : PETROLMI
25
INDUSTRIE PÉTROLIÈRE ET GAZIÈRE CANADIENNE
Les dépenses de l’industrie mènent l’emploi indirect et induit Les avantages économiques de l’industrie pétrolière et gazière canadienne sont incontestables. Bien que les emplois directs de l’industrie soient concentrés dans des régions productrices d’énergie, les avantages indirects associés aux placements dans l’industrie pétrolière et gazière s’étendent à l’ensemble du pays. En plus des emplois directs représentés dans la portée de PetroLMI, les dépenses de l’industrie pétrolière et gazière procurent des occasions d’emplois indirects à l’échelle du pays.4 Les emplois indirects comprennent ceux servant à fournir des produits et services à l’industrie pétrolière et gazière.
D’habitude, ces emplois cadrent dans les industries suivantes :
• Services alimentaires et d’hébergement
• Construction
• Services de location et de location à bail
• Services professionnels, scientifiques et techniques –– Services d’ingénierie, architecturaux, juridiques et de comptabilité –– Conception de systèmes informatiques • Services financiers, d’assurance et des biens immobiliers • Vente en gros et commerce de détail • Services administratifs et de soutien • Fabrication
• Transport terrestre et aérien Une troisième catégorie d’emplois fait référence à l’emploi induit et comprend les emplois qui découlent des dépenses de consommation par les travailleurs directs et indirects. À la suite de l’investissement dans l’industrie pétrolière et gazière canadienne jusqu’en 2020, une moyenne de 660 825 à 715 250 emplois directs, indirects et induits sera maintenue tous les ans. Les chiffres ci-dessous servent d’indication de l’ampleur des répercussions sur l’emploi à l’échelle des provinces et des industries.
–– Produit fabriqué de métal –– Équipement • Camionnage
RÉPERCUSSIONS SUR L’EMPLOI À L’ÉCHELLE DES PROVINCES ET DES INDUSTRIES
75 310 à 89 990
408 415 à 432 310
emplois en ColombieBritannique chaque annéer
35 745 à 40 755
emplois en Alberta chaque année
Yn.
C.-B.
T.N.O.
Alb.
emplois en Saskatchewan chaque année
141 355 à 152 195 emplois dans le reste du Canada chaque année La plupart des emplois seront au Manitoba, en Ontario, au Québec, à Terre-Neuve et Labrador et en Nouvelle-Écosse
Nt
Sask.
Directs Indirects Induits
Qc
Man.
Ont.
I.-P.-É.
Les investissements et activités au sein de l’industrie pétrolière et gazière canadienne au cours de la prochaine décennie verront en moyenne 660 825 à 715 250 emplois directs, indirects et induits d’un océan à l’autre.
FIGURE 13 SOURCE : PETROLMI
La méthodologie qui a servi à déterminer les emplois indirects et induits découlant des investissements au sein de l’industrie pétrolière et gazière canadienne diffère de celle du système de modélisation de PetroLMI utilisé pour déterminer les emplois directs dans les secteurs des services pétroliers et gaziers, de l’E et P classiques, des sables bitumineux et des pipelines. L’analyse des retombées économiques présentée utilise des tableaux entrées-sorties interprovinciaux et interindustriels de l’économie diffusés par Statistique Canada dans l’optique d’estimer les retombées économiques (y compris les répercussions sur l’emploi) de dépenses précises de l’industrie sur d’autres industries et à l’échelle des provinces.
4
APERÇUS DU MARCHÉ DE L’EMPLOI 2016 À 2020
26
INDUSTRIE PÉTROLIÈRE ET GAZIÈRE CANADIENNE
Analyse des secteurs
Chaque secteur de l’industrie pétrolière et gazière doit relever des défis uniques en raison du contexte de prix bas actuel. Voici un résumé des répercussions et demandes d’embauche prévues pour chaque secteur jusqu’en 2020.
DEMANDE DE MAIN-D’ŒUVRE DES SERVICES PÉTROLIERS ET GAZIERS JUSQU’EN 2020 Le secteur des services pétroliers et gaziers présente les plus grands effectifs de l’industrie.
Bien que la plupart des emplois des services pétroliers et gaziers se trouvent en Alberta (78 %), au besoin, le En 2015, l’emploi au sein du secteur secteur a compté sur des travailleurs des services pétroliers et gaziers permutants des quatre coins du Canada (c.-à-d., forage et complétion, services pour aborder les pénuries de maingéophysiques et pétroliers) représentait d’œuvre des dernières années. Comme environ 89 100 travailleurs, soit une baisse il fallait s’y attendre, les travailleurs qui d’à peu près 20 360 emplois (-19 %) par occasionnaient des frais de déplacement rapport aux niveaux de 2014. supplémentaires ont été les premiers à être mis à pied dans l’optique de réduire les coûts.
EMPLOIS DIRECTS DES SERVICES PÉTROLIERS ET GAZIERS JUSQU’EN 2020
Nombre d’emplois directs
110 000 100 000
À l’exception de quelques postes spécialisés, les sociétés des services pétroliers et gaziers pigent la majorité de leurs travailleurs dans la population active locale des collectivités où elles mènent leurs activités. La plupart des emplois des services pétroliers et gaziers du reste du Canada appuient l’industrie côtière à Terre-Neuve et Labrador et, dans une certaine mesure, en Nouvelle-Écosse.
Les prévisions et l’analyse en matière d’emploi de la présente partie ne concernent que l’exploitation directe, sans tenir compte de l’effectif occasionnel.
109 460
Le plus élevé Le plus bas 78 770
95 680
90 000 80 000
74 385
87 410
70 000 60 000
2014e 2015e 2016p 2017p 2018p 2019p 2020p
p : PRÉVISION e : ESTIMATION
FIGURE 14 SOURCE : PETROLMI
APERÇUS DU MARCHÉ DE L’EMPLOI 2016 À 2020
27
INDUSTRIE PÉTROLIÈRE ET GAZIÈRE CANADIENNE
la sécurité, la construction de pipelines, la fabrication d’équipement, les revêtements et l’inspection, les campements et la restauration, la gestion des déchets et la location d’équipement. On prédit que les dépenses d’investissement par les exploitants avec les projets sur les lieux nécessitant des services de forage, de complétion et d’entretien des puits seront minimes jusqu’en 2020.
C’est l’emploi du secteur des services pétroliers et gaziers qui a été le plus frappé par la chute des prix du pétrole Étant donné la réduction de l’activité découlant de dépenses moindres en E et P classiques, jumelée à la pression à la baisse sur les taux des services, on s’attend à d’autres pertes d’emploi en 2016. On s’attend à ce que les dépenses d’investissement au sein du secteur des sables bitumineux jusqu’en 2018 aident à atténuer certaines des pertes d’emplois. La plupart des services sous-traités par les sociétés de sables bitumineux pendant la période des prévisions sont ceux nécessaires pour les projets de construction en exploitation minière en phase ultime tels que l’environnement et
Le secteur des services devrait récupérer des emplois de 2017 à 2020 puisqu’on croit que les prix de 40 $US/baril ne sont pas viables. Cependant, on ne croit pas que le prix du pétrole, les placements de l’industrie et les emplois reviendront aux niveaux de 2014 avant 2020.
EMPLACEMENT DES EMPLOIS DES SERVICES PÉTROLIERS ET GAZIERS 5% 10 %
C.-B. Alb.
7%
Sask. RdC
78 %
FIGURE 15 SOURCE : PETROLMI
RÉSUMÉ DES PRÉVISIONS D’EMPLOIS DES SERVICES PÉTROLIERS ET GAZIERS JUSQU’EN 2020 EMPLOIS ESTIMÉS EN 2015 CHANGEMENT PAR RAPPORT À 2014
89 100 PERTE DE 20 360 (-19 %) EMPLOIS DEPUIS 2014 SCÉNARIO LE PLUS BAS
SCÉNARIO LE PLUS ÉLEVÉ
Changement sur le plan de l’emploi en 2016
-14 715 (-17 %)
-10 330 (-12 %)
Hausse prévue de l’emploi de 2017 à 2020
+13 025 (+18 %)
+16 910 (+21 %)
TABLEAU 8 SOURCE : PETROLMI
Le secteur des services pétroliers et gaziers s’inquiète de sa capacité à attirer et former des employés qualifiés et expérimentés On s’attend à ce que l’attrition en fonction de l’âge ait une incidence sur les besoins d’embauche des services pétroliers et gaziers jusqu’en 2020, mais pas avant 2017. En fonction des consultations avec les entreprises de services, les postes libérés par les départs à la retraite en 2016 devraient rester vacants puisque les entreprises continuent de réduire leurs effectifs et coûts fixes. Les entreprises de services s’inquiètent de leur capacité à attirer et former un nombre suffisant de travailleurs une fois que l’activité reprendra, surtout le personnel sur le terrain, puisque ces employés pourraient ne pas souhaiter retourner au sein du secteur lorsque l’embauche reprendra, ou en être incapables. APERÇUS DU MARCHÉ DE L’EMPLOI 2016 À 2020
De plus, le secteur des services a, par le passé, présenté les taux de roulement les plus élevés de l’industrie, surtout avec les postes de premier échelon étant donné que les travailleurs intègrent le secteur sans comprendre la nature du travail. Les taux de roulement élevés continueront de constituer un défi pour le secteur des services pétroliers et gaziers une fois que les niveaux d’activité seront à la hausse. Deux questions fondamentales semblent influencer les stratégies des entreprises sur la manière de traiter les employés près de la retraite : 1. Combien de temps durera le ralentissement des niveaux d’activité de l’industrie?
Les entreprises auront plus tendance à conserver les employés si elles croient que la perte de travailleurs expérimentés compromettra leur capacité à passer rapidement à des niveaux de productivité élevés, et à les maintenir, lorsque les prix vont monter. Ce fait concerne surtout les sociétés de forage qui ne peuvent pas fonctionner sans leur personnel supérieur de forage. Par exemple, certaines sociétés utilisent plus d’équipes par appareil de forage qu’avant, ce qui signifie moins de travail et plus de congés entre les rotations par employé, mais plus de travailleurs conservent leur emploi.
2. Avons-nous un personnel qualifié suffisant pour affronter la reprise de l’activité?
28
INDUSTRIE PÉTROLIÈRE ET GAZIÈRE CANADIENNE
LES QUINZE PRINCIPALES PROFESSIONS DES SERVICES PÉTROLIERS ET GAZIERS AVEC LES PLUS GRANDS BESOINS D’EMBAUCHE NETS JUSQU’EN 2020 PROFESSION (CNP)
EMPLOIS ESTIMÉS EN 2015
CHANGEMENT ESTIMÉ AUX EMPLOIS EN 2016
EMBAUCHE DE 2017 À 2020 VU : l’activité de l’industrie
l’attrition en fonction de l’âge
BESOINS D’EMBAUCHE NETS DE 2017 À 2020*
Le plus bas
89 100
-14 715
13 020
7 665
20 685
Le plus élevé
89 100
-10 330
16 910
8 075
24 985
Le plus bas
8 995
-1 485
1 315
465
1 780
Le plus élevé
8 995
-1 045
1 705
500
2 208
Entrepreneurs/ entrepreneuses et surveillants/ surveillantes du forage et des services reliés à l’extraction de pétrole et de gaz (8222)
Le plus bas
6 465
-1 065
945
630
1 578
Le plus élevé
6 465
-750
1 225
655
1 880
Directeurs/ directrices de l’exploitation des ressources naturelles (0811)
Le plus bas
3 130
-515
455
425
880
Le plus élevé
3 130
-365
595
435
1 030
Personnel du forage et de l’entretien des puits de pétrole et de gaz et personnel assimilé (8412)
Le plus bas
4 245
-700
620
205
825
Le plus élevé
4 245
-490
805
225
1 030
Manœuvres de forage et d’entretien des puits de pétrole et de gaz, et personnel assimilé (8615)
Le plus bas
4 145
-685
605
180
785
Le plus élevé
4 145
-480
785
195
980
Conducteurs/ conductrices de camions de transport (7511)
Le plus bas
2 920
-480
430
275
705
Le plus élevé
2 920
-340
555
285
840
Le plus bas
2 760
-455
405
235
640
Le plus élevé
2 760
-320
525
250
775
Total des services pétroliers et gaziers Foreurs/foreuses et personnel de mise à l’essai et des autres services reliés à l’extraction de pétrole et de gaz (8232)
Mécaniciens/ mécaniciennes de chantier et mécaniciens/ mécaniciennes industriels (7311)
APERÇUS DU MARCHÉ DE L’EMPLOI 2016 À 2020
29
INDUSTRIE PÉTROLIÈRE ET GAZIÈRE CANADIENNE
PROFESSION (CNP)
EMPLOIS ESTIMÉS EN 2015
suite
CHANGEMENT ESTIMÉ AUX EMPLOIS EN 2016
EMBAUCHE DE 2017 À 2020 VU : l’activité de l’industrie
l’attrition en fonction de l’âge
BESOINS D’EMBAUCHE NETS DE 2017 À 2020*
Conducteurs/ conductrices d’équipement lourd (sauf les grues) (7521)
Le plus bas
2 515
-415
365
175
540
Le plus élevé
2 515
-290
475
190
665
Opérateurs/ opératrices de salle de commande centrale dans le raffinage du pétrole et le traitement du gaz et des produits chimiques (attestation de mécanicien/ mécanicienne de centrales (« steam ticket ») non requise) (9232)
Le plus bas
1 820
-300
265
155
420
Le plus élevé
1 820
-210
345
165
510
Le plus bas
1 500
-250
220
165
385
Le plus élevé
1 500
-175
285
175
460
Le plus bas
1 615
-265
235
120
355
Le plus élevé
1 615
-185
305
125
430
Technologues en géologie et en minéralogie (2212)
Le plus bas
1 435
-235
210
130
340
Le plus élevé
1 435
-165
270
135
405
Tuyauteurs/tuyauteuses et monteurs/monteuses d’appareils de chauffage (7252)
Le plus bas
1 410
-235
205
100
310
Le plus élevé
1 410
-165
265
105
375
Mécaniciens/ mécaniciennes d’équipement lourd (7312)
Le plus bas
1 310
-215
190
100
290
Le plus élevé
1 310
-150
250
105
355
Ingénieurs/ ingénieures de l’extraction et du raffinage du pétrole (2145)
Le plus bas
1 170
-195
170
85
255
Le plus élevé
1 170
-135
225
90
315
Géologues et géophysiciens/ géophysiciennes (2113) Soudeurs/ soudeuses (7237)
TABLEAU 9 SOURCE : PETROLMI (LES TOTAUX PEUVENT AVOIR ÉTÉ ARRONDIS) * Pour connaître en détail les besoins d’embauche nets, veuillez télécharger les feuilles de calcul du rapport Perspectives du marché du travail de 2016 à 2020 pour l’industrie pétrolière et gazière canadienne.
APERÇUS DU MARCHÉ DE L’EMPLOI 2016 À 2020
30
INDUSTRIE PÉTROLIÈRE ET GAZIÈRE CANADIENNE
DEMANDE DE MAIN-D’ŒUVRE POUR L’EXPLORATION ET LA PRODUCTION (E ET P) CLASSIQUES JUSQU’EN 2020 Le secteur canadien de l’E et P classiques possédait environ 69 500 travailleurs en 2015, soit 8 % de moins que les niveaux d’emploi de 2014. La plupart des emplois du secteur sont concentrés en Alberta (78 %), avec la majorité des sièges sociaux à Calgary. Plusieurs de ces sociétés d’E et P classiques mènent la charge avec le nouveau secteur du GNL en C.-B. et ont ouvert des bureaux à Vancouver. Elles sont aussi présentes dans le nordouest de la C.-B. Comme pour le secteur des services, nombre de travailleurs de l’E et P du reste du Canada appuient l’industrie pétrolière et gazière côtière de Terre-Neuve et Labrador, ainsi que de la Nouvelle-Écosse.
Dans les deux scénarios, le secteur de l’E et P classiques devrait connaître une hausse de l’emploi à partir de 2017 et continuer sa croissance pour la durée de la période des prévisions, et ce, en raison du renouvellement des dépenses d’investissement. Cependant, on présume que le secteur continuera d’améliorer les processus et l’efficacité organisationnelle pour une productivité accrue. Autrement dit, les sociétés continueront de trouver le moyen d’accomplir le travail avec un nombre moindre d’employés.
EMPLOIS DIRECTS EN E ET P CLASSIQUES JUSQU’EN 2020
Nombre d’emplois directs
80 000 75 000
Le plus élevé Le plus bas
76 135
75 395
Les prévisions et l’analyse en matière d’emploi de la présente partie ne concernent que l’exploitation directe, sans tenir compte de l’effectif occasionnel.
70 000 65 000
61 150
68 295
60 000 55 000 50 000
57 640
2014e 2015e 2016p 2017p 2018p 2019p 2020p
p : PRÉVISION e : ESTIMATION
FIGURE 16 SOURCE : PETROLMI
APERÇUS DU MARCHÉ DE L’EMPLOI 2016 À 2020
31
INDUSTRIE PÉTROLIÈRE ET GAZIÈRE CANADIENNE
EMPLACEMENT DES EMPLOIS EN E ET P CLASSIQUES
Le secteur de l’E et P classiques n’a pas retenu ses travailleurs Le peu de confiance envers la remontée rapide des prix du pétrole a amené le secteur de l’E et P à procéder à des réductions rapides et de grande envergure des employés et des coûts en 2015; de plus, d’autres réductions sont déjà en cours en 2016.
vendre leurs actifs non essentiels et les emplois associés aux fermetures et ventes en subiront les effets. Le secteur de l’E et P a également fusionné des tâches, en plus de réduire les pratiques non efficientes.
C.-B. Alb.
7%
Sask. RdC
Comme d’autres secteurs, l’attrition en fonction de l’âge devrait continuer de servir de stratégie visant à réduire les effectifs et soutenir les mesures de compressions des coûts.
On s’attend à ce que les sociétés d’E et P continuent leur évaluation et ne mènent leurs activités qu’avec des actifs économiquement réalisables, en fermant les autres. Nombre de sociétés devraient
5% 10 %
78 %
FIGURE 17 SOURCE : PETROLMI
RÉSUMÉ DES PRÉVISIONS D’EMPLOIS DE L’E ET P CLASSIQUES JUSQU’EN 2020 EMPLOIS ESTIMÉS EN 2015 CHANGEMENT PAR RAPPORT À 2014
69 500 PERTE DE 5 895 (-8 %) EMPLOIS DEPUIS 2014 SCÉNARIO LE PLUS BAS
SCÉNARIO LE PLUS ÉLEVÉ
Changement sur le plan de l’emploi en 2016
-11 865 (-17 %)
-8 355 (-12 %)
Hausse prévue de l’emploi de 2017 à 2020
+10 660 (+18 %)
+14 985 (+25 %)
TABLEAU 10 SOURCE: PETROLMI
La perte d’expérience et d’expertise de l’industrie peut constituer un risque Quinze des professions du secteur de l’E et P représentent 51 % des besoins d’embauche nets du secteur. En raison de la nature du travail, nombre de ces professions nécessitent une combinaison de formation postsecondaire et en cours d’emploi pour acquérir les compétences et connaissances techniques propres à l’industrie. D’importantes réductions de l’embauche de nouveaux diplômés et du développement des programmes de stage, d’alternance travail-études et d’ingénieur stagiaire devraient avoir des répercussions sur la disponibilité des talents dont le secteur aura besoin au-delà de 2016. Le grand nombre de mises à pied pourraient
APERÇUS DU MARCHÉ DE L’EMPLOI 2016 À 2020
avoir des conséquences néfastes sur le fait d’attirer les nouveaux venus qui considèrent faire carrière dans les professions spécialisées de l’E et P telles que les ingénieurs et les géologues. En outre, on prévoit que de nombreux rôles de gestion de ce secteur afficheront des taux de retraite élevés. Ce secteur devra surveiller de près la perte possible d’ingénieurs pour cause d’attrition en fonction de l’âge. Comme risque potentiel, il y a la perte d’expérience technique au moment où les activités d’E et P auront besoin d’expertise pour réaliser des gains d’efficacité.
32
Par le passé, le secteur de l’E et P classiques a compté sur des travailleurs occasionnels ou à contrat afin de combler les lacunes sur le plan des connaissances et des compétences. Le secteur continuera probablement d’accroître son utilisation des travailleurs occasionnels lors de la phase initiale de l’investissement et de la reprise des activités, plutôt que d’ajouter des emplois à plein temps. Cependant, cette pratique est risquée compte tenu des coûts élevés associés aux professionnels à contrat. Avant, ce bassin d’offre de travailleurs exigeait des salaires beaucoup plus élevés. Les sociétés d’E et P devront faire un suivi attentif pour veiller à ce qu’elles continuent de respecter leurs objectifs en matière de limitation des coûts.
INDUSTRIE PÉTROLIÈRE ET GAZIÈRE CANADIENNE
LES QUINZE PRINCIPALES PROFESSIONS DE L’E ET P CLASSIQUES AVEC LES PLUS GRANDS BESOINS D’EMBAUCHE NETS JUSQU’EN 2020 PROFESSION (CNP)
EMPLOIS ESTIMÉS EN 2015
CHANGEMENT ESTIMÉ AUX EMPLOIS EN 2016
EMBAUCHE DE 2017 À 2020 VU : l’activité de l’industrie
l’attrition en fonction de l’âge
BESOINS D’EMBAUCHE NETS DE 2017 À 2020*
Le plus bas
69 500
-11 865
10 660
6 100
16 760
Le plus élevé
69 500
-8 355
14 985
6 430
21 415
Le plus bas
3 180
-1 080
1 115
315
1 430
Le plus élevé
3 180
-775
1 490
345
1 835
Le plus bas
4 455
-710
630
425
1 055
Le plus élevé
4 455
-495
890
440
1 330
Le plus bas
2 180
-725
755
270
1 025
Le plus élevé
2 180
-520
1 000
300
1 300
Foreurs/foreuses et personnel de mise à l’essai et des autres services reliés à l’extraction de pétrole et de gaz (8232)
Le plus bas
4 060
-805
790
205
995
Le plus élevé
4 060
-570
1 065
225
1 290
Géologues et géophysiciens/ géophysiciennes (2113)
Le plus bas
2 450
-610
630
265
895
Le plus élevé
2 450
-435
835
280
1 115
Ingénieurs/ ingénieures de l’extraction et du raffinage du pétrole (2145)
Le plus bas
2 760
-390
320
195
515
Le plus élevé
2 760
-270
470
205
675
Manœuvres de forage et d’entretien des puits de pétrole et de gaz, et personnel assimilé (8615)
Le plus bas
2 305
-415
395
100
495
Le plus élevé
2 305
-295
540
110
650
Le plus bas
1 650
-260
235
130
365
Le plus élevé
1 650
-185
330
135
465
Total pour l’E et P classiques
Agents/agentes aux achats (1225) Entrepreneurs/ entrepreneuses et surveillants/ surveillantes du forage et des services reliés à l’extraction de pétrole et de gaz (8222) Directeurs/ directrices de l’exploitation des ressources naturelles (0811)
Mécaniciens mécaniciennes de centrales et opérateurs/ opératrices de réseaux énergiques (attestation de mécanicien/ mécanicienne de centrales (« steam ticket ») requise) (9241)
APERÇUS DU MARCHÉ DE L’EMPLOI 2016 À 2020
33
INDUSTRIE PÉTROLIÈRE ET GAZIÈRE CANADIENNE
PROFESSION (CNP)
EMPLOIS ESTIMÉS EN 2015
suite
CHANGEMENT ESTIMÉ AUX EMPLOIS EN 2016
EMBAUCHE DE 2017 À 2020 VU : l’activité de l’industrie
l’attrition en fonction de l’âge
BESOINS D’EMBAUCHE NETS DE 2017 À 2020*
Conducteurs/ conductrices d’équipement lourd (sauf les grues) (7521)
Le plus bas
1 885
-255
205
130
335
Le plus élevé
1 885
-175
300
135
435
Technologues en géologie et en minéralogie (2212)
Le plus bas
1 095
-215
210
95
305
Le plus élevé
1 095
-150
280
100
380
Inspecteurs/ inspectrices de la santé publique, de l’environnement et de l’hygiène et de la sécurité au travail (2263)
Le plus bas
900
-195
195
100
295
Le plus élevé
900
-140
260
110
370
Conducteurs/ conductrices de camions de transport (7511)
Le plus bas
1 115
-165
145
100
245
Le plus élevé
1 115
-115
205
105
310
Opérateurs/ opératrices de salle de commande centrale dans le raffinage du pétrole et le traitement du gaz et des produits chimiques (attestation de mécanicien/ mécanicienne de centrales (« steam ticket ») non requise) (9232)
Le plus bas
3 210
-185
-35
270
235
Le plus élevé
3 210
-120
90
280
370
Personnel du forage et de l’entretien des puits de pétrole et de gaz et personnel assimilé (8412)
Le plus bas
2 090
-210
115
100
215
Le plus élevé
2 090
-140
210
105
315
Électriciens industriels/ électriciennes industrielles (7242)
Le plus bas
570
-140
145
45
190
Le plus élevé
570
-100
190
50
240
TABLEAU 11 SOURCE : PETROLMI (LES TOTAUX PEUVENT AVOIR ÉTÉ ARRONDIS)
APERÇUS DU MARCHÉ DE L’EMPLOI 2016 À 2020
34
INDUSTRIE PÉTROLIÈRE ET GAZIÈRE CANADIENNE
DEMANDE DE MAIN-D’ŒUVRE POUR LES SABLES BITUMINEUX JUSQU’EN 2020 Les emplois du secteur des sables bitumineux au pays sont tous situés en Alberta, mais le secteur compte sur des travailleurs mobiles de partout au Canada pour combler ses besoins d’emploi. Par opposition aux années de croissance soutenue, le secteur albertain des sables bitumineux a connu une baisse des emplois liés à l’exploitation en 2015. On estime à 29 900 le nombre d’emplois liés aux activités des sables bitumineux en 2015, soit une baisse de 1 400 (-5 %) emplois par rapport aux niveaux de 2014.
placements de capitaux, on a reporté et annulé de nombreux projets proposés. Les dépenses d’exploitation n’ont pas été épargnées. Les sociétés de sables bitumineux ont adopté des mesures de compressions des coûts rapides et de grande envergure, dont la mises à pied d’employés, le gel des salaires et de l’embauche, ainsi que la cessation d’emploi pour des sous-traitants et travailleurs occasionnels, de nouvelles négociations avec les fournisseurs indépendants de services et de matériel, en plus des compressions vis-à-vis des frais de déplacement et des dépenses discrétionnaires.
La baisse rapide des prix du pétrole a eu des effets immédiats sur le secteur des sables bitumineux et ses effectifs. Étant donné la réduction de 30 % des
EMPLOIS DIRECTS DU SECTEUR DES SABLES BITUMINEUX JUSQU’EN 2020 5
36 000 Nombre d’emplois directs
Les prévisions et l’analyse en matière d’emploi de la présente partie ne concernent que l’exploitation directe, sans tenir compte de l’effectif occasionnel ou des travailleurs de la construction. Les prévisions d’emploi en construction (avec l’aimable autorisation de OILMAP) sont comprises dans le rapport Demande de main-d’œuvre en construction, exploitation et entretien pour le secteur des sables bitumineux jusqu’en 2020 (sorti en février 2016).
35 070
35 000 34 000 33 000 32 000
Les projets qu’on continuait de financer étaient ceux en construction en phase ultime, en particulier les grands projets d’exploitation minière, et qui devraient être terminés aux environs de 2018. Par conséquent, les emplois des activités des sables bitumineux devraient connaître une croissance, quoiqu’à un rythme inférieur à ce qu’on prévoyait, puisque les sociétés laissent tomber la construction pour mettre l’accent sur l’entretien de leurs activités. Cependant, ces prévisions pourraient subir d’autres effets si les sociétés continuent d’annoncer des réductions des coûts et du personnel pour assurer leur rentabilité au sein du contexte de prix bas continu.
31 305
31 000 30 000 29 000
29 895
28 000 27 000
2014e 2015e 2016p 2017p 2018p 2019p 2020p
p : PRÉVISION e : ESTIMATION
FIGURE 18 SOURCE : PETROLMI
5
Seul un scénario de prévisions de demande de main-d’œuvre pour les emplois directs du secteur des sables bitumineux est présenté. Les prévisions de demande de main-d’œuvre pour le secteur des sables bitumineux sont fondées sur les changements apportés aux emplois en lien avec les changements sur le plan des dépenses d’investissement en production et sables bitumineux. Les prévisions vis-à-vis de la production en exploitation et en construction de l’ACPP jettent les bases des hypothèses sur les moteurs de l’emploi. Les prévisions des dépenses d’investissement ont été créées afin d’être harmonisées avec les prévisions de l’ACPP vis-à-vis de la production pour 2015, qui n’ont pas encore été examinées.
APERÇUS DU MARCHÉ DE L’EMPLOI 2016 À 2020
35
INDUSTRIE PÉTROLIÈRE ET GAZIÈRE CANADIENNE
L’emploi dans le secteur des sables bitumineux devrait connaître une pointe en 2018. On s’attend à ce qu’une baisse des placements en capitaux dans les sables bitumineux ait des conséquences à long terme sur la croissance de l’emploi en production et exploitation après 2020. Les professions telles que les ingénieurs et les directeurs des travaux, ainsi que celles associées aux achats et à la chaîne d’approvisionnement, sont les plus susceptibles de subir des effets négatifs de la réduction des dépenses d’investissement.
Le changement vers l’entretien et le redressement fait aussi en sorte qu’il est plus difficile de retenir les travailleurs qualifiés, puisqu’il s’agit de postes temporaires ou saisonniers. (Voir le rapport Demande de main-d’œuvre en construction, exploitation et entretien pour le secteur des sables bitumineux jusqu’en 2020.)
RÉSUMÉ DES PRÉVISIONS VIS-À-VIS DE LA DEMANDE DE MAIN-D’ŒUVRE POUR LES SABLES BITUMINEUX JUSQU’EN 2020 EMPLOIS ESTIMÉS EN 2015 CHANGEMENT PAR RAPPORT À 2014
29 900 PERTE DE 1 400 (-5 %) EMPLOIS DEPUIS 2014 UN SEUL SCÉNARIO
Changement sur le plan de l’emploi en 2016
+1 975 (+7 %)
Hausse prévue de l’emploi de 2016 à 2020
+5 170 (+17 %)
TABLEAU 12 SOURCE : PETROLMI
Limiter les coûts de la main-d’œuvre pourrait s’avérer un défi pour le secteur des sables bitumineux Les sociétés de sables bitumineux, en étant axées sur la croissance et le développement pendant la première moitié de la présente décennie, ont mis en œuvre un éventail de stratégies de recrutement et de maintien en poste. Cependant, plusieurs de ces stratégies étaient dispendieuses. Elles comprenaient des primes de maintien en poste, des ententes de quarts permutants, de l’hébergement en campement de première classe et de gros budgets de formation et de perfectionnement professionnel. Toutefois, dans contexte de prix bas actuel, pour survivre, les sociétés de sables bitumineux doivent devenir de véritables producteurs à faible coût. À partir de maintenant, il faut mettre l'accent sur des stratégies rentables de recrutement et de maintien en poste. Comme pour d’autres secteurs, l’attrition en fonction de l’âge aura des répercussions sur les besoins d’embauche nets du secteur des sables bitumineux. Tenant pour
APERÇUS DU MARCHÉ DE L’EMPLOI 2016 À 2020
acquis que les retraites au sein de la maind’œuvre du secteur seront semblables aux taux historiques, les données démographiques pourraient occasionner une hausse jusqu’à 4 330 offres d’emplois entre 2016 et 2020. (L’attrition en fonction de l’âge et l’embauche nette avec les sables bitumineux sont à partir de 2016, puisqu’on estime que ce secteur est unique en ce sens qu’il y aura une certaine croissance sur le plan de l’emploi pendant la période des prévisions.) On s’attend à ce que les stratégies d’acquisition de talents des sociétés se concentrent sur les quinze professions du secteur des sables bitumineux qui représentent 75 % des besoins d’embauche nets du secteur, tels que les mécaniciens de centrale, opérateurs de matériel lourds, ingénieurs et travailleurs qualifiés au cours des quatre prochaines années. On pourrait éprouver de la difficulté à pourvoir certains postes clés sans les mesures incitatives dispendieuses que les sociétés des sables bitumineux offraient par le passé.
36
On prévoit que les rôles de gestion feront l’objet de taux élevés de retraite et seront au centre des plans de relève des sociétés. Comme pour le secteur de l’E et P classiques, le secteur des sables bitumineux doit surveiller de près la perte possible d’ingénieurs pour cause d’attrition en fonction de l’âge. La perte d’expérience technique dans l’industrie constitue un risque au moment où les activités du secteur des sables bitumineux auront besoin d’expertise pour réaliser des gains d’efficacité. Le grand nombre de mises à pied en 2015 pourrait également avoir des répercussions néfastes sur le fait d’attirer les nouveaux arrivants qui souhaitent décrocher des postes spécialisés au sein de l’industrie. Enfin, on pourrait constater un taux relativement élevé de retraite parmi les inspecteurs en santé publique et sécurité environnementale, soit des professions pouvant être particulièrement touchées étant donné que le secteur se concentre sur la progression de ses objectifs de rendement sur le plan environnemental et social.
INDUSTRIE PÉTROLIÈRE ET GAZIÈRE CANADIENNE
LES QUINZE PRINCIPALES PROFESSIONS DU SECTEUR DES SABLES BITUMINEUX AVEC LES PLUS GRANDS BESOINS D’EMBAUCHE NETS JUSQU’EN 2020* PROFESSION (CNP)
Total pour les sables bitumineux
EMPLOIS ESTIMÉS EN 2015
CHANGEMENT ESTIMÉ AUX EMPLOIS EN 2016
EMBAUCHE DE 2016 À 2020 VU : l’activité de l’industrie
l’attrition en fonction de l’âge
BESOINS D’EMBAUCHE NETS DE 2016 À 2020*
29 900
1 975
5 170
4 330
9 500
Conducteurs/conductrices d’équipement lourd (sauf les grues) (7521)
4 285
335
1 275
445
1 720
Mécaniciens/ mécaniciennes de centrales et opérateurs/ opératrices de réseaux énergiques (attestation de mécanicien/mécanicienne de centrales («steam ticket ») requise) (9241)
5 165
235
1 080
590
1 675
Mécaniciens/ mécaniciennes d’équipement lourd (7312)
1 365
95
375
155
530
Directeurs/directrices de l’exploitation et de l’entretien d’immeubles (0714)
1 265
95
265
235
505
Directeurs/directrices des services de génies (0211)
1 140
80
180
210
395
Directeurs/directrices de l’exploitation des ressources naturelles (0811)
790
45
195
150
340
Électriciens industriels/ électriciennes industrielles (7242)
770
45
190
90
280
Mécaniciens/ mécaniciennes de chantier et mécaniciens industriels/mécaniciennes industrielles (7311)
715
45
180
90
270
Techniciens/techniciennes d’instruments industriels (2243)
760
45
135
80
215
APERÇUS DU MARCHÉ DE L’EMPLOI 2016 À 2020
37
INDUSTRIE PÉTROLIÈRE ET GAZIÈRE CANADIENNE
PROFESSION (CNP) suite
EMPLOIS ESTIMÉS EN 2015
CHANGEMENT ESTIMÉ AUX EMPLOIS EN 2016
EMBAUCHE DE 2016 À 2020 VU : l’activité de l’industrie
l’attrition en fonction de l’âge
BESOINS D’EMBAUCHE NETS DE 2016 À 2020*
Opérateurs/opératrices de salle de commande centrale dans le raffinage du pétrole et le traitement du gaz et des produits chimiques (attestation de mécanicien/mécanicienne de centrales (« steam ticket ») non requise) (9232)
500
35
145
65
205
Soudeurs/soudeuses et opérateurs/opératrices de machines à souder et à braser (7237)
440
30
120
45
165
Ingénieurs mécaniciens/ ingénieures mécaniciennes (2132)
730
75
45
70
115
Inspecteurs/inspectrices de la santé publique, de l’environnement et de l’hygiène et de la sécurité au travail (2263)
300
15
35
50
85
Ingénieurs électriciens et électroniciens/ ingénieures électriciennes et électroniciennes (2133)
555
55
10
60
70
Agents/agentes aux achats (1225)
360
5
15
50
65
TABLEAU 13 SOURCE : PETROLMI (LES TOTAUX PEUVENT AVOIR ÉTÉ ARRONDIS) * L’attrition en fonction de l’âge et l’embauche nette avec les sables bitumineux sont à partir de 2016, puisqu’on estime que ce secteur est unique en ce sens qu’il y aura une certaine croissance sur le plan de l’emploi pendant la période des prévisions.
Le rapport Aperçu de la demande de main-d’œuvre en construction, exploitation et entretien pour le secteur des sables bitumineux jusqu’en 2020 (sorti en février 2016) analyse les répercussions sur les besoins en main-d’œuvre pour la construction, l’exploitation et l’entretien des sables bitumineux, tandis que le secteur passe d’une phase de grand développement à une phase axée sur l’efficacité et la fiabilité des activités.
APERÇUS DU MARCHÉ DE L’EMPLOI 2016 À 2020
38
INDUSTRIE PÉTROLIÈRE ET GAZIÈRE CANADIENNE
DEMANDE DE MAIN-D’ŒUVRE POUR LES PIPELINES JUSQU’EN 2020 En 2015, les opérations directes du secteur des pipelines présentaient environ 9 820 travailleurs à l’échelle du pays, soit à peu près 5 % de moins qu’en 2014. La dispersion géographique des emplois du secteur des pipelines reflète le fait que les pipelines constituent le principal moyen de transport du pétrole et du gaz. Environ 49 % des emplois sont situés en Alberta, là où on trouve la majorité des sièges sociaux des sociétés de pipelines au Canada.
Les sociétés de pipelines se sont restructurées et ont mis à pied des employés puisque l’approbation de nombreux grands projets reste difficile à obtenir Étant donné le grand nombre de projets de pipelines annoncés au début de la décennie, les sociétés de pipelines ont rapidement embauché du personnel en prévision de l’approbation des projets et de la construction connexe. La majeure partie de l’embauche s’est faite en appui à la planification et l’ingénierie pour les pipelines, avec un accent marqué sur les rôles associés à la performance environnementale des pipelines et aux relations avec les intervenants.
EMPLOIS DIRECTS DU SECTEUR DES PIPELINES JUSQU’EN 2020
Nombre d’emplois directs
11 500
Les prévisions et l’analyse en matière d’emploi de la présente partie ne concernent que l’exploitation de pipelines de pétrole et de gaz naturel de grand diamètre. La production d’électricité nucléaire et éolienne, le traitement du gaz naturel, les services de gaz, etc. ne sont pas compris. De plus, les prévisions ne concernent pas l’effectif occasionnel ou l’exploitation aux États-Unis.
11 140
11 000 10 500
10 300
10 000 9 500
9 820
9 000 8 500
2014e 2015e 2016p 2017p 2018p 2019p 2020p
p : PRÉVISION e : ESTIMATION
FIGURE 19 SOURCE : PETROLMI
APERÇUS DU MARCHÉ DE L’EMPLOI 2016 À 2020
39
INDUSTRIE PÉTROLIÈRE ET GAZIÈRE CANADIENNE
Traditionnellement, les sociétés de pipelines ont fourni les occasions d’emplois parmi les plus stables de l’industrie pétrolière et gazière puisqu’elles sont moins exposées aux variations des prix des produits de base et des dépenses d’investissement. Cependant, en 2015, sans approbation de pipelines à court terme en vue et avec des clients qui procèdent à de fortes réductions sur le plan des coûts et des employés, les sociétés de pipelines ont emboîté le pas. Des consultations avec des sociétés de pipelines ont permis de découvrir qu’elles ont mis à la retraite anticipée des cadres supérieurs en 2015 et, en grande majorité, les postes laissés vacants n’ont pas été dotés. Il n’est pas prévu que les sociétés de pipelines
réduisent davantage leurs activités de pipelines pendant la période des prévisions, à condition que les projets présentement planifiés ne soient pas annulés. Cependant, ce fait n’écarte pas les mises à pied possibles au sein de leurs autres unités fonctionnelles. Par conséquent, les prévisions d’emploi du secteur des pipelines sont les mêmes pour les scénarios le plus élevé et le plus bas. On prévoit que le secteur des pipelines ajoutera des emplois à partir de 2016, lors de la hausse rapide de la production du secteur des sables bitumineux. De plus, on s’attend à ce qu’une décision de placement positive définitive pour un projet de GNL favorise une croissance avec l’emploi pendant la période des prévisions.
EMPLACEMENT DES EMPLOIS DU SECTEUR DES PIPELINES 9%
C.-B. Alb.
26 %
49 %
Sask. RdC
16 %
FIGURE 20 SOURCE : PETROLMI
RÉSUMÉ DES PRÉVISIONS D’EMPLOIS DU SECTEUR DES PIPELINES JUSQU’EN 2020 EMPLOIS ESTIMÉS EN 2015 CHANGEMENT PAR RAPPORT À 2014
9 820 PERTE DE 480 (-5 %) EMPLOIS DEPUIS 2014 UN SEUL SCÉNARIO
Changement sur le plan de l’emploi en 2016 Hausse prévue de l’emploi de 2017 à 2020
+180 (+7 %) +1 145 (+10 %)
TABLEAU 14 SOURCE: PETROLMI
L’attrition en fonction de l’âge demeure un défi potentiel vis-à-vis des effectifs pour le secteur des pipelines Les données démographiques constituent une difficulté possible pour le secteur des pipelines puisque 48 % de l’embauche nette prévue entre 2017 et 2020 devrait découler de l’attrition en fonction de l’âge. Les exploitants de pipelines et, en particulier, les superviseurs des opérations pourraient trouver le recrutement difficile puisqu’ils se trouvent souvent dans de petites
APERÇUS DU MARCHÉ DE L’EMPLOI 2016 À 2020
collectivités rurales. Plusieurs autres postes d’ingénierie, d’inspection et de technologue sont aussi aux prises avec des taux élevés d’attrition en fonction de l’âge. Quoiqu’en même temps, le secteur continue d’offrir parmi les emplois les plus stables et jouira d’un avantage vis-à-vis du recrutement de travailleurs qualifiés lors de l’augmentation des prix du pétrole.
40
INDUSTRIE PÉTROLIÈRE ET GAZIÈRE CANADIENNE
LES QUINZE PRINCIPALES PROFESSIONS DU SECTEUR DES PIPELINES AVEC LES PLUS GRANDS BESOINS D’EMBAUCHE NETS JUSQU’EN 2020 PROFESSION (CNP)
EMPLOIS ESTIMÉS EN 2015
CHANGEMENT ESTIMÉ AUX EMPLOIS EN 2016
EMBAUCHE DE 2017 À 2020 VU : l’activité de l’industrie
l’attrition en fonction de l’âge
BESOINS D’EMBAUCHE NETS DE 2017 À 2020*
Total pour les pipelines
9 820
180
1 145
1 060
2 205
Opérateurs/opératrices de salle de commande centrale dans le raffinage du pétrole et le traitement du gaz et des produits chimiques (attestation de mécanicien/mécanicienne de centrales (« steam ticket ») non requise) (9232)
1 075
20
125
105
230
Surveillants/surveillantes dans le raffinage du pétrole, dans le traitement du gaz et des produits chimiques et dans les services d’utilité publique (9212)
235
5
25
35
60
Mécaniciens/ mécaniciennes de chantier et mécaniciens/ mécaniciennes industriels (7311)
280
5
30
30
60
Agents/agentes aux achats (1225)
185
5
20
25
45
Ingénieurs chimistes/ ingénieures chimistes (2134)
215
5
25
20
45
Directeurs/directrices des services de génies (211)
165
5
20
25
45
Ingénieurs mécaniciens/ ingénieures mécaniciennes (2132)
195
5
25
15
40
Conducteurs/conductrices de camions de transport (7511)
145
5
15
15
30
APERÇUS DU MARCHÉ DE L’EMPLOI 2016 À 2020
41
INDUSTRIE PÉTROLIÈRE ET GAZIÈRE CANADIENNE
PROFESSION (CNP) suite
EMPLOIS ESTIMÉS EN 2015
CHANGEMENT ESTIMÉ AUX EMPLOIS EN 2016
EMBAUCHE DE 2017 À 2020 VU : l’activité de l’industrie
l’attrition en fonction de l’âge
BESOINS D’EMBAUCHE NETS DE 2017 À 2020*
Ingénieurs/ingénieures de l’extraction et du raffinage du pétrole (2145)
155
5
20
10
30
Inspecteurs/inspectrices de la santé publique, de l’environnement et de l’hygiène et de la sécurité au travail (2263)
105
5
15
15
30
Soudeurs/soudeuses (7237)
440
30
90
40
130
Inspecteurs/inspectrices de la santé publique, de l’environnement et de l’hygiène et de la sécurité au travail (2263)
300
15
20
40
60
Agents/agentes aux achats (1225)
360
5
15
40
55
Ingénieurs/ingénieures d’industrie et de fabrication (2141)
480
10
15
30
45
Ingénieurs mécaniciens/ ingénieures mécaniciennes (2132)
730
75
-30
60
30
TABLEAU 15 SOURCE : PETROLMI
APERÇUS DU MARCHÉ DE L’EMPLOI 2016 À 2020
42
INDUSTRIE PÉTROLIÈRE ET GAZIÈRE CANADIENNE
BESOINS D’EMBAUCHE NETS EN AMONT ET INTERMÉDIAIRES DU CANADA JUSQU’EN 2020 PAR PROFESSION Les quinze professions du tableau suivant représentent 48 % de l’embauche nette de l’industrie entre 2017 et 2020. De plus, elles représentent 51 % des pertes d’emploi prévues en 2016.
LES QUINZE PRINCIPALES PROFESSIONS DE L’INDUSTRIE PÉTROLIÈRE ET GAZIÈRE AVEC LES PLUS GRANDS BESOINS D’EMBAUCHE NETS PROFESSION (CNP)
EMPLOIS ESTIMÉS EN 2015
CHANGEMENT ESTIMÉ AUX EMPLOIS EN 2016
EMBAUCHE DE 2017 À 2020 VU : l’activité de l’industrie
l’attrition en fonction de l’âge
BESOINS D’EMBAUCHE NETS DE 2017 À 2020*
Total pour l’industrie en amont et intermédiaire
Le plus bas
198 315
-24 425
28 025
18 410
46 435
Le plus élevé
198 315
-16 530
36 240
19 065
55 305
Foreurs/foreuses et personnel de mise à l’essai et des autres services reliés à l’extraction de pétrole et de gaz (8232)
Le plus bas
13 050
-2 290
2 105
670
2 775
Le plus élevé
13 050
-1 615
2 775
720
3 495
Entrepreneurs/ entrepreneuses et surveillants/ surveillantes du forage et des services reliés à l’extraction de pétrole et de gaz (8222)
Le plus bas
10 960
-1 775
1 580
1 060
2 640
Le plus élevé
10 960
-1 245
2 120
1 100
3 220
Directeurs/ directrices de l’exploitation des ressources naturelles (0811)
Le plus bas
6 140
-1 195
1 365
830
2 195
Le plus élevé
6 140
-840
1 750
865
2 615
Conducteurs/ conductrices d’équipement lourd (sauf les grues) (7521)
Le plus bas
8 720
-330
1 510
680
2 190
Le plus élevé
8 720
-130
1 720
695
2 415
Mécaniciens/ mécaniciennes de centrales et opérateurs/ opératrices de réseaux énergiques (attestation de mécanicien/ mécanicienne de centrales (« steam ticket ») requise) (9241)
Le plus bas
7 245
-5
1 140
660
1 800
Le plus élevé
7 245
10
1 250
665
1 915
Le plus bas
4 415
-1 185
1 250
455
1 705
Le plus élevé
4 415
-850
1 655
485
2 140
Agents/agentes aux achats (1225)
APERÇUS DU MARCHÉ DE L’EMPLOI 2016 À 2020
43
INDUSTRIE PÉTROLIÈRE ET GAZIÈRE CANADIENNE
PROFESSION (CNP)
EMPLOIS ESTIMÉS EN 2015
suite
CHANGEMENT ESTIMÉ AUX EMPLOIS EN 2016
EMBAUCHE DE 2017 À 2020 VU : l’activité de l’industrie
l’attrition en fonction de l’âge
BESOINS D’EMBAUCHE NETS DE 2017 À 2020*
Le plus bas
6 535
-1 100
1 010
280
1 295
Le plus élevé
6 535
-775
1 340
305
1 645
Géologues et géophysiciens/ géophysiciennes (2113)
Le plus bas
4 390
-830
800
485
1 285
Le plus élevé
4 390
-580
1 065
505
1 570
Opérateurs/opératrices de salle de commande centrale dans le raffinage du pétrole et le traitement du gaz et des produits chimiques (attestation de mécanicien/ mécanicienne de centrales («steam ticket») non requise) (9232)
Le plus bas
6 605
-429
460
585
1 045
Le plus élevé
6 605
-273
670
600
1 270
Le plus bas
6 340
-910
735
305
1 035
Le plus élevé
6 340
-635
1 015
325
1 340
Manœuvres de forage et d’entretien des puits de pétrole et de gaz, et personnel assimilé (8615)
Personnel du forage et de l’entretien des puits de pétrole et de gaz et personnel assimilé (8412) TABLEAU 16 SOURCE : PETROLMI
* Pour connaître en détail les besoins d’embauche nets, veuillez télécharger les feuilles de calcul du rapport Perspectives du marché du travail de 2016 à 2020 pour l’industrie pétrolière et gazière canadienne.
APERÇUS DU MARCHÉ DE L’EMPLOI 2016 À 2020
44
INDUSTRIE PÉTROLIÈRE ET GAZIÈRE CANADIENNE
PRÉPARATION À DES PRIX DU PÉTROLE BAS DE LONGUE DURÉE Étant donné que les prix du pétrole restent bas pour une période plus longue que les cycles à la baisse précédents de l’industrie, les sociétés vont au-delà des mesures de compression des coûts à court terme dans le but de survivre et de maintenir un avantage concurrentiel lors de la remontée des prix.
Il sera absolument essentiel d’être en mesure d’attirer et de maintenir les talents nécessaires, et ce, sans provoquer une autre escalade des coûts liés à la main-d’œuvre et sans avoir de conséquence sur les mesures de compressions des coûts mises en place au cours des 18 derniers mois.
L’illustration suivante indique comment les sociétés peuvent passer au-delà du mode de survie et à une phase d’augmentation du rendement, de la productivité et de la rentabilité lors d’un ralentissement prolongé. De plus, on fourni une analyse des répercussions probables de ces décisions sur les effectifs de l’industrie.
CONTINUUM D’INTERVENTION STRATÉGIQUE À UN RALENTISSEMENT ÉCONOMIQUE PROLONGÉ ET CONSÉQUENCES SUR LA MAIN-D’OEUVRE MODE DE SURVIE
CHANGEMENT ORGANISATIONNEL MÉTHODIQUE
INTÉGRATION D’INNOVATION QUI CHANGE LA DONNE
Conjoncture économique et commerciale
Prix des produits de base bas ou en baisse dans un contexte de coûts élevés.
Prix bas en continu avec une certaine amélioration du contexte de coûts.
La rentabilité s’améliore, mais il faut une limitation des coûts de longue durée pour conserver l’avantage concurrentiel.
Mesures des sociétés et leurs conséquences
La réduction des coûts et la conservation des liquidités constituent une priorité, aux fins suivantes : • Report, retard et annulation de projets; • Vente des actifs non essentiels, ainsi que du matériel et des documents non utilisés; • A nnulation ou nouvelle négociation des contrats de travail et avec les fournisseurs; • Baisse forcée des dépenses discrétionnaires. Certaines sociétés auront de la difficulté à réagir aux pressions supplémentaires telles que les changements apportés aux redevances ou règlements.
Étant donné le nombre réduit de personnes et de projets, la prochaine étape naturelle est de chercher des moyens de travailler de manière plus rationnelle, et ce, tout en continuant de relancer la structure de coûts. Étant donné que l’augmentation des prix et la rentabilité restent provisoires, les sociétés tenteront fort probablement de mettre en œuvre des améliorations à faible coût et à valeur élevée, telles que les suivantes : • Fusion des tâches et rôles de travail; • Simplification des processus afin d’accélérer les gains d’efficacité; • A nalyse des données pour favoriser un processus décisionnel fondé sur des données probantes et déterminer des occasions de gains d’efficacité; • Entretien des activités et de l’équipement visant à réduire les risques d’arrêts imprévus de production qui ont des répercussions sur les recettes; • Rénovation du matériel existant pour un fonctionnement plus efficace.
Une rentabilité accrue permet aux sociétés d’investir et de mettre en œuvre des innovations et technologies plus dispendieuses afin de procurer des gains d’efficacité et une meilleure productivité, ainsi qu’aborder les principaux défis sur le plan technique et opérationnel. Les innovations et les technologies devraient mettre l’accent sur les points suivants : • Accroître l’automatisation de certaines fonctions d’exploitation; • Rassembler des données en appui au processus décisionnel à l’échelle des fonctions techniques et fonctionnelles. Il faut une sophistication accrue de la planification de la main-d’œuvre de façon à contribuer aux décisions en lien avec les effectifs, ainsi qu’à accroître l’efficacité des talents.
APERÇUS DU MARCHÉ DE L’EMPLOI 2016 À 2020
45
INDUSTRIE PÉTROLIÈRE ET GAZIÈRE CANADIENNE
Répercussions sur la main-d’œuvre
MODE DE SURVIE
CHANGEMENT ORGANISATIONNEL MÉTHODIQUE
INTÉGRATION D’INNOVATION QUI CHANGE LA DONNE
• Mises à pied des entrepreneurs
• Nombre moindre de travailleurs nécessaires pour faire le même travail
• Un nombre moindre de travailleurs nécessaire
• Mises à pied des employés • Gels et réductions de salaires • Réduction des avantages sociaux, primes et autres avantages accessoires • Utilisation accrue du partage d’emploi, des congés non payés, etc. pour conserver les emplois • Déplacements restreints • Aucune formation au-delà de la formation et l’attestation obligatoires en matière de sécurité • Baisse forcée des coûts relative à l’aménagement des campements ouvriers
• Caractéristiques prisées : – Adaptabilité – Maîtrise de la technologie – Sens aigu des affaires et compréhension des répercussions des mesures sur les coûts – Cible d’amélioration continue – Analyse des données • Demande de spécialistes de l’entretien anticipé et préventif • Embauche sélective pour les postes clés • Les entrepreneurs pourraient combler les besoins de transition
• Le changement sur le plan des besoins favorise la formation et le perfectionnement • Mise en œuvre de l’innovation, dont une automatisation accrue, des changements du type de compétences requises et il pourrait s’avérer difficile de recruter • Utilisation accrue possible de sous-traitants spécialisés jusqu’à ce que la société renforce ses propres capacités • Décisions fondées sur des données probantes à l’égard de l’utilisation des réserves de talents
FIGURE 21 SOURCE : PETROLMI
APERÇUS DU MARCHÉ DE L’EMPLOI 2016 À 2020
46
INDUSTRIE PÉTROLIÈRE ET GAZIÈRE CANADIENNE
RISQUES POTENTIELS LIÉS À L’OFFRE DE TRAVAILLEURS LORS DE LA REPRISE DES ACTIVITÉS DEMANDE DE MAIN-D’ŒUVRE
30 000 25 000 Nombre d’emplois directs
L’industrie pétrolière et gazière pourrait devoir attirer l’offre de travailleurs lors d’une reprise, et ce, sans égard au fait qu’il s’agisse du scénario le plus bas ou le plus élevé. En présumant que l’embauche reprenne en 2017 et après deux ans de ralentissement, les travailleurs potentiels pourraient être moins attirés par le secteur. Ce cas concerne en particulier les travailleurs qualifiés, qui peuvent travailler dans diverses industries et différents emplacements. Il est aussi probable que les nouveaux venus, les personnes qui changent de carrière ou les travailleurs victimes de compression par l’industrie pétrolière et gazière se soient trouvés du travail dans d’autres industries. Par conséquent, l’offre de travailleurs continuera d’être insuffisante pour satisfaire à la demande lorsque l’industrie recommencera à embaucher et à remplacer les départs à la retraite en 2017.
20 000 15 000
14 110 7 035
10 000 5 000 0
5 925
-5 000
-11 900
-10 000 -15 000 -20 000
-19 795
-25 000 2014e
2015e
2016p
2017p
2018p
Embauche nette – Le plus élevé
Offre et demande de travailleurs prévues pour l’industrie pétrolière et gazière jusqu’en 2020
Les écarts entre l’offre et la demande de main-d’œuvre au sein de l’industrie sont analysés en comparant les taux de chômage prévus de l’industrie au taux de chômage jugé équilibré pour la profession ou l’industrie dans son ensemble. Au total, pour l’industrie pétrolière et gazière, le taux de chômage équilibré est déterminé à 6 %. On présume un excédent de maind’œuvre lorsque le taux de chômage prévu est supérieur au taux de chômage équilibré. À l’inverse, on s’attend à une pénurie de main-d’œuvre lorsque le taux de chômage tombe sous le taux équilibré.
2020p
p : PRÉVISION e : ESTIMATION
Embauche nette – Le plus bas
FIGURE 22 SOURCE : PETROLMI
DEMANDE DE MAIN-D’ŒUVRE
30 000 Nombre d’emplois directs
Les chiffres de droite démontrent comment le bassin d’offre de l’industrie s’accroît en même temps que l’augmentation de la demande pour des travailleurs. Le point de départ du modèle d’offre de travailleurs de PetroLMI est la part historique de l’offre de travailleurs du Canada détenue par l’industrie. L’offre à venir potentielle de l’industrie est calculée selon son offre d’emploi ou sa demande de main-d’œuvre au milieu de la concurrence des autres industries.
2019p
25 000 20 000 15 000
15 295
10 000
7 020
5 000
5 750
0 -5 000 -10 000 -15 000 -20 000
-19 105 -21 265
-25 000 2014e
2015e
2016p
2017p
2018p
Embauche nette – Le plus élevé
2019p
2020p
p : PRÉVISION e : ESTIMATION
Embauche nette – Le plus bas
FIGURE 23 SOURCE : PETROLMI
APERÇUS DU MARCHÉ DE L’EMPLOI 2016 À 2020
47
INDUSTRIE PÉTROLIÈRE ET GAZIÈRE CANADIENNE
ÉCARTS PRÉVUS ENTRE L’OFFRE ET LA DEMANDE DE L’INDUSTRIE JUSQU’EN 2020
Taux de chômage équilibré Taux de chômage de l’industrie – Le plus élevé Taux de chômage de l’industrie – Le plus bas
8%
Taux de chômage
7% 6% 5% 4% 3%
2014
2015
2016
2017
2018
2019
2020
FIGURE 24 SOURCE : PETROLMI
Le diagramme ci-dessus utilise les taux de chômage pour évaluer le risque d’un écart entre l’offre et la demande de l’industrie pétrolière et gazière. Le diagramme démontre que les réductions de personnel en 2015 et des réductions continues en 2016 donnent un taux de chômage élevé au sein de l’industrie. Cependant, lors de la reprise de l’embauche en 2017, qu’il s’agisse du scénario le plus élevé ou le plus bas, la part de l’industrie vis-à-vis de l’offre de travailleurs ne suffira pas, le marché du travail du secteur pétrolier et gazier se resserrera et le risque de pénuries de main-d’œuvre reviendra.
L’accent mis sur le recrutement, le maintien en poste et le perfectionnement des travailleurs doit continuer On s’attend à ce que les services des ressources humaines à l’échelle de l’industrie pétrolière et gazière ressortent du ralentissement actuel avec un engagement à maintenir les niveaux réduits de salaires, avantages
APERÇUS DU MARCHÉ DE L’EMPLOI 2016 À 2020
sociaux et avantages accessoires des travailleurs. On s’attend à ce que les stratégies d’acquisition et de gestion des talents s’harmonisent avec la stratégie opérationnelle générale vis-à-vis de la gestion des coûts, en atténuant en même temps les pénuries de travailleurs à venir. Une analyse des besoins d’embauche nets de l’industrie de 2017 à 2020 indique que les sociétés chercheront à attirer les travailleurs possédant une gamme étendue de qualités, de formations et d’attestations (figure 25). Les sociétés devront considérer mettre de nouveau en œuvre des programmes à coûts relativement bas tels que l’embauche de nouveaux diplômés, des coopératives étudiantes et des stages, et ce, afin d’assurer la disponibilité à venir des travailleurs qualifiés. Les secteurs de l’industrie avec des professions qui nécessitent des attestations par l’industrie et de la formation en cours d’emploi chercheront à simplifier ces exigences.
48
QUALIFICATION POUR LES BESOINS D’EMBAUCHE NETS DE L’INDUSTRIE DE 2017 À 2020 14 %
23 %
14 % 18 % 14 % 17 %
Direction Formation en cours d’emploi et en industrie Grade universitaire
Attestation propre à la profession Diplôme technique Certificat d’apprentissage ou de métier
FIGURE 25 SOURCE : PETROLMI
INDUSTRIE PÉTROLIÈRE ET GAZIÈRE CANADIENNE
CONCLUSION Puisque l’industrie pétrolière et gazière canadienne continue de réagir aux prix bas du pétrole, on s’attend à ce que les réductions sur le plan des coûts et des travailleurs se poursuivent en 2016, tout comme les fusions, les acquisitions et les faillites. En ce qui concerne l’avenir, l’industrie devrait avoir besoin d’un nombre moindre de travailleurs pour réaliser la même quantité de travail en raison d’un accent renouvelé sur l’amélioration de la productivité. Cependant, selon les scénarios le plus bas et le plus élevé du présent rapport, on s’attend à ce que l’embauche de travailleurs en raison d’une activité accrue de l’industrie et de l’attrition en fonction de l’âge commence en 2017. D’ici 2020, les besoins d’embauche nets généraux de l’industrie varieront entre 46 435 et 55 305 travailleurs, selon que l’industrie se dirige vers le scénario le plus élevé ou le plus bas. L’industrie pétrolière et gazière canadienne et ses effectifs sortiront rationalisés du ralentissement économique actuel; cependant, sa capacité à devenir une industrie plus concurrentielle continuera de dépendre de nombreux facteurs. La compétitivité ne concerne pas uniquement la réduction des coûts et l’amélioration de la productivité et de la rentabilité; la capacité du Canada à être concurrentiel au sein du marché pétrolier et gazier mondial nécessitera de plus un niveau élevé de performance environnementale et sociale. L’industrie devra continuer d’attirer les travailleurs les plus brillants et qualifiés pour mettre des solutions novatrices en œuvre et maintenir les avantages socioéconomiques qu’elle a toujours fournis à l’échelle du pays. Pour ce faire, l’industrie pétrolière et gazière canadienne devra déterminer et promouvoir une proposition de valeur à l’endroit des travailleurs qui va au-delà de la rémunération – elle profitera d’un accent mis sur un milieu de travail créatif au sein duquel les employés éprouvent de la satisfaction professionnelle à régler des problèmes d’ordre technique, environnemental et social par la mise en œuvre de processus novateurs et de solutions technologiques.
Mention de source : Suncor Energy
APERÇUS DU MARCHÉ DE L’EMPLOI 2016 À 2020
49
INDUSTRIE PÉTROLIÈRE ET GAZIÈRE CANADIENNE
ANNEXE 1 : MÉTHODOLOGIE DÉTAILLÉE DU SYSTÈME DE MODÉLISATION SUR LE MARCHÉ DE L’EMPLOI DE PETROLMI Les prévisions de PetroLMI sur le plan du marché du travail sont faites au moyen d’un système de modélisation créé en consultation avec l’industrie et l’expertise des économistes spécialisés en prévisions pour le marché du travail. Le système de modélisation indique la relation entre l’activité de l’industrie et les besoins en emplois, et ce, en plus de déterminer l’offre de travailleurs potentielle accessible à l’industrie.
Embauche pour cause d’activité de l’industrie
Le système de modélisation produit des prévisions pour les éléments suivants :
• Exploration et production : dépenses d’investissement et d’exploitation pour l’E et P.
• Embauche pour cause d’activité de l’industrie : changement prévu du nombre de travailleurs nécessaire pour effectuer l’activité de l’industrie déterminé par les dépenses d’investissement et d’exploitation et les prévisions de production du secteur des sables bitumineux.
• Sables bitumineux : dépenses de production et d’investissement pour les sables bitumineux.
• Services pétroliers et gaziers : dépenses d’investissement et d’exploitation pour l’E et P et dépenses d’investissement pour les sables bitumineux.
• Pipelines : dépenses d’exploitation pour le secteur pétrolier et gazier.
Détermination de la main-d’œuvre actuelle par secteur
• Embauche pour cause d’attrition en fonction de l’âge : on l’appelle également demande de remplacement; il s’agit du nombre de postes de l’industrie qui seront libérés en raison des départs à la retraite et des morts naturelles au sein des effectifs de l’industrie. • Besoins d’embauche nets : embauche pour cause d’activité de l’industrie + attrition en fonction de l’âge. • Offre de travailleurs potentielle : ampleur et sources potentielles de l’offre de travailleurs selon la disponibilité des travailleurs au sein de la population active canadienne. • Écarts entre la offre et la demande de main-d’œuvre : comparaison quantitative de la demande de main-d’œuvre de l’industrie selon ses besoins d’embauche et la part de l’offre de travailleurs potentielle par profession noyau.
Détermination de la portée occupationnelle La liste des professions détaillée dans le modèle a été créée en consultation avec l’industrie et à la suite de l’examen des professions les plus courantes de l’industrie pétrolière. On a déterminé 48 professions noyaux qui sont essentielles ou propres à l’industrie, qui représentent beaucoup d’emplois au sein de l’industrie ou pour lesquelles le recrutement est difficile. Les professions noyaux ont ensuite été mises en correspondance avec la Classification nationale des professions (CNP). On utilise une autre catégorie de professions pour obtenir des professions restantes et veiller à ce qu’on tienne compte de l’ensemble des effectifs de l’industrie pétrolière.
APERÇUS DU MARCHÉ DE L’EMPLOI 2016 À 2020
Le modèle prédit la croissance d’une profession en se servant des moteurs de l’emploi de l’industrie qui varient par secteur :
50
• Services pétroliers et gaziers et E et P : On a tiré les chiffres d’emploi de 2010 à 2014 de ces secteurs des données de l’Enquête sur la population active (EPA) de Statistique Canada. Pour l’E et P, on a retiré les estimations des emplois pour les sables bitumineux (décrites ci-dessous) des données de l’EPA annuelle sur l’extraction du pétrole et du gaz (SCIAN 211), et ce, dans le but de déterminer les emplois historiques pour le secteur de l’E et P. Pour les services pétroliers et gaziers, on a uniquement utilisé le pourcentage estimé des emplois des services pétroliers et gaziers provenant du secteur des Activités de soutien à l’extraction minière, pétrolière et gazière (SCIAN 213 – à l’exception des services miniers). La répartition occupationnelle des emplois était fondée sur les pourcentages d’emploi obtenus de l’Enquête nationale auprès des ménages de 2011 de Statistique Canada (anciennement la version longue du questionnaire de recensement) et ajustée conformément aux changements occupationnels fondés sur les données de l’EPA annuelle de 2010 à 2014. • Pipelines : Les emplois de 2010 à 2014 sont déterminés au moyen des données de l’EPA de Statistique Canada (SCIAN 486). La répartition occupationnelle des emplois était fondée sur les pourcentages d’emploi obtenus de l’Enquête nationale auprès des ménages de 2011 de Statistique Canada et ajustée conformément aux changements occupationnels fondés sur les données de l’EPA annuelle de 2010 à 2014. • Sables bitumineux : En 2015, PetroLMI a ajouté des renseignements sur le marché du travail pour les sables bitumineux en réalisant une enquête de dénombrement des effectifs et sur la main-d’œuvre en vigueur le 31 décembre 2014 et en intégrant les estimations pour le premier trimestre de 2015. Les renseignements pour le dénombrement des effectifs de 2010 à 2014 ont de plus été recueillis dans le but d’améliorer le modèle pour les sables bitumineux et aussi aux fins de validation.
INDUSTRIE PÉTROLIÈRE ET GAZIÈRE CANADIENNE
On a demandé aux sociétés qui exploitent des sables bitumineux de déclarer le dénombrement de leurs effectifs pour le type d’exploitation et le dénombrement des employés aux fins de services partagés attribués aux sables bitumineux. L’enquête sur la main-d’œuvre comprenait les rôles tant sur le terrain qu’aux sièges sociaux. On a également validé l’information avec les données financières publiques accessibles. On s’est servi d’une enquête menée en 2011 pour déterminer le seuil des pourcentages d’employés pour les sables bitumineux.
Détermination de la main-d’œuvre actuelle par province
L’Association canadienne des producteurs pétroliers (ACPP) représente la source d’information pour les prédictions vis à vis de la production pétrolière et gazière, ainsi que les dépenses d’investissement et d’exploitation réelles des années précédentes. Le document Perspectives du marché et prévisions en matière de pétrole brut de l’ACPP est diffusé en juin de chaque année. Ses prévisions vis-à-vis de la production de gaz naturel sont actualisées de façon périodique tout au long de l’année. Les renseignements sur les dépenses d’investissement et d’exploitation réelles en E et P sont accessibles en août/ septembre par l’entremise de l’ACPP.
Pour l’E et P et les services pétroliers et gaziers
Le modèle indique la demande de main-d’œuvre pour la C.-B., l’Alb., la Sask. et le reste du Canada. La façon à laquelle les données sont recueillies par Statistique Canada complique les choses lorsque vient le temps de créer les modèles de demande pour le développement provincial, vu que les données pour les professions dans la portée sont mesurées par Statistique Canada en fonction du lieu de résidence. Elles précisent la région géographique où l’employé réside. Cependant, sur le plan géographique, les personnes peuvent travailler dans une région géographique différente de l’endroit où elles habitent. En grande majorité, les données sur la production pétrolière et gazière de même que les dépenses d’investissement et d’exploitation sont mesurées pour la province dans laquelle la production et les dépenses se déroulent. On présume que la relation entre les professions et les moteurs de l’emploi déjà intégrés aux modèles de demande de main-d’œuvre du secteur pétrolier pour l’industrie canadienne dans son ensemble sont aussi les mêmes pour chaque province, afin qu’il soit possible d’utiliser les renseignements provinciaux sur la production et les dépenses pour estimer l’emploi. Lorsque les estimations et prévisions provinciales ne correspondaient pas aux totaux canadiens, les estimations provinciales sont normalisées par rapport aux totaux canadiens. Tous les emplois du secteur des sables bitumineux se trouvent en Alberta.
ARC Financial a été embauché pour créer des scénarios de prix et des prévisions des dépenses d’investissement et d’exploitation réelles classiques. Une fois que les prévisions pour la production et les prix sont faites, les dépenses d’investissement pour l’E et P sont déterminées en calculant les rentrées de fonds au moyen du prix prédit et de la production prédite, puis en multipliant la rentrée de fonds par un ratio de réinvestissement. Les frais d’exploitation pour l’E et P par baril de pétrole (BdP) sont ensuite calculés au moyen des données historiques de l’ACPP divisées par production. Les frais d’exploitation par BdP sont ensuite augmentés par un facteur de redressement du coût dans la période des prévisions, selon le scénario pour les prix. Des niveaux élevés d’activité de l’industrie ont tendance à donner une hausse des coûts élevée, tandis qu’une baisse de l’activité donne soit une hausse des coûts basse ou une déflation des coûts. Pour l’E et P, la contribution des frais d’exploitation pour l’E et P et des dépenses d’investissement a été pondérée pour chaque profession, ce qui indique que certaines professions sont davantage menées par les dépenses d’investissement et d’autres par les frais d’exploitation.
Puisque certaines professions travaillent sur le terrain et d’autres à partir du siège social (généralement en Alberta), un échantillon représentatif des sociétés du secteur des services et de l’E et P ont donné de l’information sur le pourcentage de chaque profession noyau située sur le terrain, sur le terrain et au siège social ou au siège social, et ce, dans le but d’estimer l’emplacement du travailleur associé aux dépenses dans une province.
APERÇUS DU MARCHÉ DE L’EMPLOI 2016 À 2020
Source des données sur les moteurs de l’emploi
51
On a analysé la relation entre la croissance des moteurs et la croissance historique des effectifs. Le modèle final utilisé pour produire des prévisions en matière de main-d’œuvre misait sur une combinaison de pertinence statistique et de commentaires de l’industrie. La validation du modèle sur une base historique a donné une solide pertinence du modèle.
Pour les sables bitumineux Le modèle prédit la demande de main-d’œuvre pour les professions du secteur des sables bitumineux à l’aide des prévisions de la production annuelle équivalente (usines de traitement) de bitume (activités sur les lieux et minières) et de pétrole synthétique et des dépenses d’investissement du secteur des sables bitumineux de l’Association canadienne des producteurs pétroliers (ACPP). ARC Financial a été embauché pour créer des prévisions des dépenses d’investissement et d’exploitation pour le secteur des sables bitumineux. La
INDUSTRIE PÉTROLIÈRE ET GAZIÈRE CANADIENNE
modélisation du marché du travail peut prédire les emplois et les besoins d’embauche par type d’activité (c.-à-d., exploitation minière, sur les lieux et valorisation) étant donné que les chiffres d’emploi historiques et les prévisions des dépenses de production et d’investissement sont également accessibles par type d’activité.
Le système de modélisation pour la main-d’œuvre compare également l’âge de la retraite propre à la profession aux données démographiques selon l’âge de chaque profession noyau, et ce, dans le but de calculer les taux d’attrition en fonction de l’âge de l’effectif de l’industrie. Le nombre d’offres d’emplois découlant de l’attrition en fonction de l’âge est ajouté au nombre d’emplois créés (ou perdus) en raison de l’activité de l’industrie afin de déterminer les besoins d’embauche nets.
Le choix du moment des emplois du secteur des sables bitumineux doit s’harmoniser avec la production et les dépenses d’investissement. Il convient de noter que l’embauche réelle de travailleurs précède souvent la production; les sociétés de sables bitumineux ont besoin d’un personnel initial puisque des dépenses d’investissement sont faites dans le but de développer le projet, et il faut d’autres employés lorsque la production est mise en marche.
Offre de travailleurs et écarts entre l’offre et la demande
La contribution des dépenses de production et d’investissement pour les sables bitumineux a été pondérée pour chaque profession, ce qui indique que certaines professions sont davantage menées par la production et d’autres par les dépenses d’investissement. On a analysé la relation entre la croissance des moteurs et la croissance historique des effectifs. Le modèle final utilisé pour produire des prévisions en matière de main-d’œuvre misait sur une combinaison de pertinence statistique et de commentaires de l’industrie. La validation du modèle sur une base historique a donné une solide pertinence du modèle.8
Le système de modélisation prédit l’offre de travailleurs potentielle accessible à l’industrie dans son ensemble. On ne peut pas déterminer l’offre de travailleurs pour un secteur précis de l’industrie en raison du déplacement des travailleurs entre les secteurs (p. ex., un ingénieur de l’extraction et du raffinage du pétrole peut être à l’emploi du secteur de l’E et P, des services ou des sables bitumineux). Le modèle commence par la part historique de l’industrie vis-à-vis de l’offre de travailleurs au Canada et, ensuite, calcule l’offre potentielle de l’industrie en fonction de sa capacité à attirer les travailleurs (avec son offre d’emplois ou la demande de main-d’œuvre) au milieu de la concurrence des autres industries. On considère deux sources d’offre de travailleurs : • Nouveaux venus : les travailleurs qui entrent sur le marché du travail pour la première fois.
Pour les pipelines Le modèle prédit les besoins en emplois des professions du secteur des pipelines à l’aide des dépenses d’exploitation pour l’E et P classiques et les sables bitumineux, qu’ARC Financial a fournies.
• En mobilité : les travailleurs qui changent de carrière au cours de leur vie au travail, y compris le changement d’industrie et de profession, et l’immigration au Canada (ici, on ne parle pas du recrutement international ou des travailleurs étrangers temporaires).
On a analysé la relation entre la croissance des moteurs et la croissance historique des effectifs pour tous les segments de l’industrie. Le modèle final utilisé pour produire des prévisions en matière de main-d’œuvre misait sur une combinaison de pertinence statistique et de commentaires de l’industrie. La validation du modèle sur une base historique a donné une solide pertinence du modèle.8 De plus, on a examiné les prévisions vis-à-vis des effectifs avec des représentants de l’industrie ou des associations avant de les diffuser.
Les écarts entre l’offre et la demande de main-d’œuvre sont analysés en comparant les taux de chômage prévus pour chaque profession et l’industrie dans son ensemble, à ce qu’on juge être le taux de chômage équilibré pour la profession ou l’industrie dans son ensemble. Pour l’industrie dans son ensemble, le taux de chômage équilibré est déterminé à 6 %. On présume un excédent de main-d’oeuvre lorsque le taux de chômage prévu est supérieur au taux de chômage équilibré. À l’inverse, on s’attend à une pénurie de main-d’œuvre lorsque le taux de chômage tombe sous le taux équilibré.
Productivité Pour l’ensemble des segments, on présume que l’amélioration à long terme de la productivité axée sur la technologie sera de 1 % par année, ce qui influencera la demande d’emplois. Cependant, à court terme (un à quatre ans), la productivité peut évoluer de manière positive ou négative. Par exemple, le cas d’EP en 2015 par lequel les grandes réductions de l’investissement ne sont pas reflétées immédiatement par une réduction du personnel. On détermine les améliorations à court terme de la productivité par une consultation avec l’industrie et les experts.
Embauche pour cause d’attrition en fonction de l’âge
APERÇUS DU MARCHÉ DE L’EMPLOI 2016 À 2020
52
INDUSTRIE PÉTROLIÈRE ET GAZIÈRE CANADIENNE
ANNEXE 2 : BESOINS D’EMBAUCHE NETS TOTAUX DE L’INDUSTRIE PAR PROFESSION JUSQU’EN 2020 PROFESSION (CNP)
Total pour le Canada
Foreurs/foreuses et personnel de mise à l’essai et des autres services reliés à l’extraction de pétrole et de gaz (8232) Entrepreneurs/ entrepreneuses et surveillants/ surveillantes du forage et des services reliés à l’extraction de pétrole et de gaz (8222) Directeurs/directrices de l’exploitation des ressources naturelles (0811) Conducteurs/ conductrices d’équipement lourd (sauf les grues) (7521) Mécaniciens/ mécaniciennes de centrales et opérateurs/ opératrices de réseaux énergiques (attestation de mécanicien/ mécanicienne de centrales (« steam ticket ») requise) (9241) Agents/agentes aux achats (1225) Manœuvres de forage et d’entretien des puits de pétrole et de gaz, et personnel assimilé (8615)
EMPLOIS ESTIMÉS EN 2015
CHANGEMENT ESTIMÉ AUX EMPLOIS EN 2016
EMBAUCHE DE 2017 À 2020 VU : l’activité de l’industrie
l’attrition en fonction de l’âge
BESOINS D’EMBAUCHE NETS DE 2017 À 2020*
Le plus bas
198 316
-24 424
28 025
18 412
46 437
Le plus élevé
198 316
-16 530
36 238
19 067
55 305
Le plus bas
13 052
-2 291
2 107
670
2 777
Le plus élevé
13 052
-1 613
2 772
722
3 494
Le plus bas
10 962
-1 774
1 582
1 057
2 639
Le plus élevé
10 962
-1 245
2 120
1 102
3 222
Le plus bas
6 142
-1 196
1 364
829
2 193
Le plus élevé
6 142
-838
1 749
867
2 616
Le plus bas
8 718
-331
1 512
679
2 191
Le plus élevé
8 718
-130
1 721
695
2 416
Le plus bas
7 247
-84
1 140
658
1 798
Le plus élevé
7 247
12
1 250
666
1 916
Le plus bas
4 415
-1 185
1 251
455
1 706
Le plus élevé
4 415
-849
1 654
487
2 141
Le plus bas
6 537
-1 100
1 012
281
1 293
Le plus élevé
6 537
-773
1 338
308
1 646
APERÇUS DU MARCHÉ DE L’EMPLOI 2016 À 2020
53
INDUSTRIE PÉTROLIÈRE ET GAZIÈRE CANADIENNE
PROFESSION (CNP)
EMPLOIS ESTIMÉS EN 2015
suite
CHANGEMENT ESTIMÉ AUX EMPLOIS EN 2016
EMBAUCHE DE 2017 À 2020 VU : l’activité de l’industrie
l’attrition en fonction de l’âge
BESOINS D’EMBAUCHE NETS DE 2017 À 2020*
Le plus bas
4 390
-828
799
485
1 284
Le plus élevé
4 390
-580
1 066
505
1 571
Opérateurs/opératrices de salle de commande centrale dans le raffinage du pétrole et le traitement du gaz et des produits chimiques (attestation de mécanicien/ mécanicienne de centrales (« steam ticket ») non requise) (9232)
Le plus bas
6 605
-429
461
584
1 045
Le plus élevé
6 605
-273
669
599
1 268
Personnel du forage et de l’entretien des puits de pétrole et de gaz et personnel assimilé (8412)
Le plus bas
6 339
-909
734
303
1 037
Le plus élevé
6 339
-634
1 016
326
1 342
Conducteurs/ conductrices de camions de transport (7511)
Le plus bas
4 179
-647
588
392
980
Le plus élevé
4 179
-453
776
409
1 185
Le plus bas
4 300
-441
569
384
953
Le plus élevé
4 300
-293
711
397
1 108
Ingénieurs/ingénieures de l’extraction et du raffinage du pétrole (2145)
Le plus bas
5 123
-539
395
372
767
Le plus élevé
5 123
-364
594
386
980
Mécaniciens/ mécaniciennes d’équipement lourd (7312)
Le plus bas
2 864
-149
495
243
738
Le plus élevé
2 864
-76
562
249
811
Technologues en géologie et en minéralogie (2212)
Le plus bas
2 913
-454
400
261
661
Le plus élevé
2 913
-321
533
274
807
Géologues et géophysiciens/ géophysiciennes (2113) – Le plus bas
Mécaniciens/ mécaniciennes de chantier et mécaniciens/ mécaniciennes industriels (7311)
APERÇUS DU MARCHÉ DE L’EMPLOI 2016 À 2020
54
INDUSTRIE PÉTROLIÈRE ET GAZIÈRE CANADIENNE
PROFESSION (CNP)
EMPLOIS ESTIMÉS EN 2015
suite
CHANGEMENT ESTIMÉ AUX EMPLOIS EN 2016
EMBAUCHE DE 2017 À 2020 VU : l’activité de l’industrie
l’attrition en fonction de l’âge
BESOINS D’EMBAUCHE NETS DE 2017 À 2020*
Électriciens industriels/ électriciennes industrielles (7242)
Le plus bas
2 236
-242
420
199
619
Le plus élevé
2 236
-158
506
206
712
Directeurs/directrices de l’exploitation et de l’entretien d’immeubles (0714)
Le plus bas
2 142
-25
288
327
615
Le plus élevé
2 142
12
329
320
649
Le plus bas
2 799
-323
400
212
612
Le plus élevé
2 799
-217
505
221
726
Inspecteurs/ inspectrices de la santé publique, de l’environnement et de l’hygiène et de la sécurité au travail (2263)
Le plus bas
2 159
-317
351
255
606
Le plus élevé
2 159
-219
454
265
719
Directeurs/directrices des services de génies (0211)
Le plus bas
1 798
8
187
276
463
Le plus élevé
1 798
31
213
268
481
Tuyauteurs/tuyauteuses et monteurs/monteuses d’appareils de chauffage (7252)
Le plus bas
2 233
-294
281
162
443
Le plus élevé
2 233
-200
373
170
543
Techniciens/ techniciennes d’instruments industriels (2243)
Le plus bas
1 750
-98
223
144
367
Le plus élevé
1 750
-55
270
148
418
Surveillants/ surveillantes dans le raffinage du pétrole, dans le traitement du gaz et des produits chimiques et dans les services d’utilité publique (9212)
Le plus bas
1 598
-159
140
201
341
Le plus élevé
1 598
-108
202
206
408
Ingénieurs mécaniciens/ ingénieures mécaniciennes (2132)
Le plus bas
1 959
-123
186
146
332
Le plus élevé
1 959
-65
247
151
398
Soudeurs/soudeuses (7237)
APERÇUS DU MARCHÉ DE L’EMPLOI 2016 À 2020
55
INDUSTRIE PÉTROLIÈRE ET GAZIÈRE CANADIENNE
PROFESSION (CNP)
EMPLOIS ESTIMÉS EN 2015
suite
CHANGEMENT ESTIMÉ AUX EMPLOIS EN 2016
EMBAUCHE DE 2017 À 2020 VU : l’activité de l’industrie
l’attrition en fonction de l’âge
BESOINS D’EMBAUCHE NETS DE 2017 À 2020*
Le plus bas
1 597
-128
162
129
291
Le plus élevé
1 597
-79
214
131
345
Entrepreneurs/ entrepreneuses et contremaîtres/ contremaîtresses des équipes d’opérateurs d’équipement lourd (7302)
Le plus bas
1 277
-187
186
91
277
Le plus élevé
1 277
-129
241
95
336
Recherchistes, experts-conseils/ expertes-conseils et agents/agentes de programmes, en sciences naturelles et appliquées (4161)
Le plus bas
856
-100
107
68
175
Le plus élevé
856
-67
143
71
214
Vérificateurs/ vérificatrices et essayeurs/essayeuses des essais non destructifs (2261)
Le plus bas
983
-77
91
80
171
Le plus élevé
983
-47
119
84
203
Ingénieurs civils/ ingénieures civiles (2131)
Le plus bas
704
-97
116
51
167
Le plus élevé
704
-66
151
54
205
Le plus bas
781
-91
101
56
157
Le plus élevé
781
-60
132
59
191
Professionnels/ professionnelles en publicité, en marketing et en relations publiques (1123)
Le plus bas
667
-82
85
62
147
Le plus élevé
667
-56
114
66
180
Expéditeurs/ expéditrices et réceptionnaires (1521)
Le plus bas
601
-73
75
66
141
Le plus élevé
601
-49
98
68
166
Le plus bas
729
-65
81
58
139
Le plus élevé
729
-41
103
60
163
Ingénieurs chimistes/ ingénieures chimistes (2134)
Technologues et techniciens/ techniciennes en génie chimique (2211)
Technologues et techniciens/ techniciennes en génie électronique et électrique (2241)
APERÇUS DU MARCHÉ DE L’EMPLOI 2016 À 2020
56
INDUSTRIE PÉTROLIÈRE ET GAZIÈRE CANADIENNE
PROFESSION (CNP)
EMPLOIS ESTIMÉS EN 2015
suite
Machinistes et vérificateurs/ vérificatrices d’usinage et d’outillage (7231)
CHANGEMENT ESTIMÉ AUX EMPLOIS EN 2016
EMBAUCHE DE 2017 À 2020 VU : l’activité de l’industrie
l’attrition en fonction de l’âge
BESOINS D’EMBAUCHE NETS DE 2017 À 2020*
Le plus bas
628
-97
85
48
133
Le plus élevé
628
-68
113
51
164
Ingénieurs électriciens et électroniciens/ ingénieures électriciennes et électroniciennes (2133)
Le plus bas
1 035
-23
36
90
126
Le plus élevé
1 035
-1
58
90
148
Technologues et techniciens/ techniciennes en génie mécanique (2232)
Le plus bas
685
-32
67
51
118
Le plus élevé
685
-14
86
52
138
Le plus bas
639
-59
47
66
113
Le plus élevé
639
-40
72
69
141
Le plus bas
489
-65
64
41
105
Le plus élevé
489
-44
85
45
130
Directeurs/directrices des services de génies (0113)
Le plus bas
453
-61
57
48
105
Le plus élevé
453
-43
79
50
129
Superviseurs/ superviseures du personnel de coordination de la chaîne d'approvisionnement, du suivi et des horaires (1215)
Le plus bas
406
-44
46
45
91
Le plus élevé
406
-29
59
46
105
Ingénieurs/ingénieures d’industrie et de fabrication (2141)
Le plus bas
654
-17
49
38
87
Le plus élevé
654
-9
56
38
94
Technologues et techniciens/ techniciennes en dessin (2253)
Le plus bas
504
-42
32
48
80
Le plus élevé
504
-24
48
49
97
Le plus bas
385
-32
36
44
80
Le plus élevé
385
-21
47
44
91
Commis à la production (1523)
Grutiers/grutières (7371)
Commis aux achats et au contrôle de l’inventaire (1524)
APERÇUS DU MARCHÉ DE L’EMPLOI 2016 À 2020
57
INDUSTRIE PÉTROLIÈRE ET GAZIÈRE CANADIENNE
PROFESSION (CNP)
EMPLOIS ESTIMÉS EN 2015
CHANGEMENT ESTIMÉ AUX EMPLOIS EN 2016
EMBAUCHE DE 2017 À 2020 VU : l’activité de l’industrie
l’attrition en fonction de l’âge
BESOINS D’EMBAUCHE NETS DE 2017 À 2020*
Le plus bas
371
-56
47
21
68
Le plus élevé
371
-39
64
22
86
Le plus bas
410
10
18
43
61
Le plus élevé
410
15
24
43
67
Le plus bas
340
-6
35
24
59
Le plus élevé
340
5
47
25
72
Technologues et techniciens/ techniciennes en génie industriel et en génie de fabrication (2233)
Le plus bas
327
-31
34
19
53
Le plus élevé
327
-21
47
21
68
Directeurs/directrices de la construction (0711)
Le plus bas
828
-29
-23
62
39
Le plus élevé
828
-9
-2
63
61
Le plus bas
69 507
-9 010
9 511
7 488
16 999
Le plus élevé
69 507
-6 185
12 410
7 729
20 139
Calorifugeurs/ calorifugeuses (7293) Technologues et techniciens/ techniciennes en génie civil (2231) Ingénieurs miniers/ ingénieures minières (2143)
Autres professions
* Pour connaître en détail les besoins d’embauche nets, veuillez télécharger les feuilles de calcul du rapport Perspectives du marché du travail de 2016 à 2020 pour l’industrie pétrolière et gazière canadienne.
APERÇUS DU MARCHÉ DE L’EMPLOI 2016 À 2020
58
INDUSTRIE PÉTROLIÈRE ET GAZIÈRE CANADIENNE
ANNEXE 3 : GLOSSAIRE Attrition en fonction de l’âge : Emplois libérés lors des départs à la retraite et des décès. Attraction/recrutement : Activités fondées sur l’objectif d’attirer des travailleurs au sein d’une entreprise, d’un organisme ou d’une industrie. Besoins d’embauche nets : Total des offres d’emplois créées en raison de l’activité de l’industrie plus l’attrition en fonction de l’âge. Bitume : Forme de pétrole brut semblable au goudron qu’on trouve souvent dans les dépôts de sables bitumineux. Classification nationale des professions (CNP) : Créée et actualisée en partenariat avec Statistique Canada, la CNP fournit un langage normalisé servant à décrire le travail effectué par la population canadienne au sein du marché du travail. Classique : Processus de récupération du pétrole d’un puits au moyen de méthodes habituelles de production par forage. Côtier/marin : Exploration pour du pétrole ou du gaz naturel marins, souvent dans les océans ou autres grandes étendues d’eau. L’industrie côtière canadienne se situe surtout à Terre-Neuve et Labrador et en Nouvelle-Écosse. Demande de main-d’œuvre : Nombre de travailleurs nécessaire pour doter les postes vacants. Dépenses d’exploitation (OPEX) : Catégorie des dépenses engagées par une entreprise dans le cours normal de ses activités. Dépenses d’investissement (CAPEX) : Fonds utilisés par une entreprise pour acquérir ou moderniser des biens durables tels que les biens, les bâtiments industriels ou le matériel. On les utilise souvent pour entreprendre de nouveaux projets ou faire des placements. Drainage par gravité au moyen de vapeur (DGMV) : Méthode sur les lieux de production de pétrole lourd qui comprend deux trous de forage horizontaux, un au-dessus de l’autre. On injecte la vapeur dans le trou de forage supérieur, pour ensuite récupérer le bitume ramolli dans le trou de forage inférieur.
APERÇUS DU MARCHÉ DE L’EMPLOI 2016 À 2020
Embauche pour cause d’activité de l’industrie : Changement prévu du nombre de travailleurs nécessaire pour soutenir les niveaux d’activité de l’industrie. Emploi : Nombre de travailleurs nécessaire pour soutenir les niveaux d’activité pour une année donnée (emplois directs uniquement). En aval (secteur) : Terme souvent utilisé en référence au raffinage du pétrole brut, ainsi qu’à la vente et la distribution de gaz naturel et des produits dérivés du pétrole brut. Excédent de main-d’œuvre : L’offre de travailleurs est supérieure à la demande de main-d’œuvre. Gaz naturel liquéfié (GNL) : Gaz naturel refroidi et converti en liquide pour en faciliter le stockage ou le transport. Immigrant : Personne qui entre dans un pays en provenance d’un autre pays. Dans le présent rapport, un immigrant signifie une personne qui vient au Canada par ses propres moyens et non par l’initiative d’une entreprise qui passe par le recrutement international. Industrie pétrolière : Processus généraux d’exploration, d’extraction, de raffinage, de transport et de commercialisation des produits pétroliers.
Pénurie de main-d’œuvre : L’offre de travailleurs est inférieure à la demande de main-d’œuvre. Récupération thermique du pétrole : Utilisation d’énergie thermique pour améliorer et faciliter la récupération du pétrole. Secteur : Sous-ensemble d’une industrie. Secteur de l’exploration et de la production (E et P) classiques : Activité pour les réserves de gaz et de pétrole tant classiques que non classiques, à l’exception des sables bitumineux. Secteur des pipelines : Secteur de l’industrie pétrolière responsable du réseau principal de transport pour le transport quotidien de la production de pétrole brut et de gaz naturel. Secteur des sables bitumineux : Secteur de l’industrie pétrolière concerné par l’extraction et la valorisation du bitume. Secteur des services pétroliers et gaziers : Services sous-traités d’exploration, d’extraction et de production pour les secteurs de l’E et P et des sables bitumineux. Ce secteur comprend le forage et la complétion, les services géophysiques et les services pétroliers. Schiste : Roche sédimentaire à grain fin de laquelle on peut extraire des hydrocarbures liquides.
Industrie pétrolière en amont : Comprend la recherche, la récupération et la Sur les lieux : Technique utilisant de la production de pétrole brut et de gaz naturel. vapeur pour récupérer le pétrole du sable lors de l’extraction des sables bitumineux. Main-d’œuvre : Bassin de travailleurs disponibles au sein d’une industrie ou d’un Taux de chômage : Pourcentage de la secteur. population économiquement active qui ne travaille pas, mais qui souhaite travailler Marché du travail : Terme générique et qui se cherche activement un emploi. décrivant la dynamique et l’interaction des travailleurs et employeurs, y compris Transférabilité : Capacité à transférer l’emploi, le chômage, les taux d’activité et un élément. Dans le présent rapport, ce les salaires. terme concerne la capacité à transférer les Marché du travail équilibré : Point auquel compétences d’une profession, d’un secteur l’offre de travailleurs comble la demande ou d’une industrie à un ou une autre. du marché du travail. Valorisation : Procédé par lequel le Maintien en poste : Activités fondées sur pétrole lourd et le bitume sont convertis l’objectif de retenir les travailleurs au sein en brut léger en accroissant le rapport d’une entreprise, d’un organisme ou d’une hydrogène sur carbone, d’habitude par industrie. cokéfaction ou hydrotraitement. Offre de travailleurs : Disponibilité des travailleurs compétents au sein d’un marché du travail.
59
INDUSTRIE PÉTROLIÈRE ET GAZIÈRE CANADIENNE
ANNEXE 4 : LISTE DES TABLEAUX ET FIGURES LISTE DES TABLEAUX
LISTE DES FIGURES
TABLEAU 1 :
Résumé de la méthodologie de modélisation de la demande en main-d’œuvre de PetroLMI
FIGURE 1 : Vue d’ensemble de l’industrie pétrolière et gazière canadienne
TABLEAU 2 :
Résumé des hypothèses utilisées avec les scénarios le plus bas et le plus élevé
FIGURE 2 : Dépenses en E et P classiques et dans les sables bitumineux au Canada, 2008 à 2014
TABLEAU 3 :
Résumé des prévisions d’emplois directs dans l’industrie pétrolière et gazière jusqu’en 2020
FIGURE 3 : Dépenses d’investissement et d’exploitation en E et P + sables bitumineux en 2014-2015
TABLEAU 4 :
Résumé des prévisions d’emplois directs en C.-B. jusqu’en 2020
FIGURE 4 : Emplois de l’industrie en 2014-2015
TABLEAU 5 :
Résumé des prévisions d’emplois directs en Alberta jusqu’en 2020
TABLEAU 6 :
Résumé des prévisions d’emplois directs en Saskatchewan jusqu’en 2020
TABLEAU 7 :
Résumé des prévisions d’emplois directs pour le reste du Canada jusqu’en 2020
TABLEAU 8 :
Résumé des prévisions d’emplois des services pétroliers et gaziers jusqu’en 2020
TABLEAU 9 :
Les quinze principales professions des services pétroliers et gaziers avec les plus grands besoins d’embauche nets jusqu’en 2020
FIGURE 5 : Dépenses pour l’E et P classiques jusqu’en 2020 FIGURE 6 : Dépenses d’investissement pour les sables bitumineux jusqu’en 2020 FIGURE 7 : Prévisions de la production de sables bitumineux jusqu’en 2020 par type d’exploitation FIGURE 8 : Emplois directs au sein de l’industrie pétrolière et gazière canadienne jusqu’en 2020 FIGURE 9 : Emplois directs en C.-B. jusqu’en 2020 FIGURE 10 : Emplois directs en Alberta jusqu’en 2020 FIGURE 11 : Emplois directs en Saskatchewan jusqu’en 2020 FIGURE 12 : Emplois directs dans le reste du Canada jusqu’en 2020
TABLEAU 10 : Résumé des prévisions d’emplois de l’E et P classiques jusqu’en 2020
FIGURE 13 : R épercussions sur l’emploi à l’échelle des provinces et des industries
TABLEAU 11 : Les quinze principales professions de l’E et P classiques avec les plus grands besoins d’embauche nets jusqu’en 2020
FIGURE 14 : Emplois directs des services pétroliers et gaziers jusqu’en 2020
TABLEAU 12 : Résumé des prévisions vis-à-vis de la demande de main-d’œuvre pour les sables bitumineux jusqu’en 2020
FIGURE 15 : Emplacement des emplois des services pétroliers et gaziers FIGURE 16 : Emplois directs en E et P classiques jusqu’en 2020
TABLEAU 13 : Les quinze principales professions du secteur des sables bitumineux avec les plus grands besoins d’embauche nets jusqu’en 2020
FIGURE 17 : Emplacement des emplois de l’E et P classiques FIGURE 18 : Emplois directs du secteur des sables bitumineux jusqu’en 2020
TABLEAU 14 : Résumé des prévisions d’emplois du secteur des pipelines jusqu’en 2020
FIGURE 19 : Emplois directs du secteur des pipelines jusqu’en 2020
TABLEAU 15 : Les quinze principales professions du secteur des pipelines avec les plus grands besoins d’embauche nets jusqu’en 2020
FIGURE 20 : Emplacement des emplois du secteur des pipelines FIGURE 21 : Continuum d’intervention stratégique à un ralentissement économique prolongé et conséquences sur la main-d’œuvre
TABLEAU 16 : Les quinze principales professions de l’industrie pétrolière et gazière avec les plus grands besoins d’embauche nets
FIGURE 22 : Demande de main-d’œuvre FIGURE 23 : Offre de travailleurs FIGURE 24 : Écarts prévus entre l’offre et la demande de l’industrie jusqu’en 2020 FIGURE 25 : Qualification pour les besoins d’embauche nets de l’industrie de 2017 à 2020
APERÇUS DU MARCHÉ DE L’EMPLOI 2016 À 2020
60
INDUSTRIE PÉTROLIÈRE ET GAZIÈRE CANADIENNE
REMERCIEMENTS La division Petroleum Labour Market Information (PetroLMI) d’Enform tient à remercier Emploi et Développement social Canada du gouvernement du Canada et l’Association canadienne des producteurs pétroliers (ACPP) pour le financement ayant permis de réaliser l’étude. PetroLMI est également reconnaissant envers le temps et l’expertise fournis par ARC Financial, les sociétés pétrolières, les associations d’industries et autres intervenants. Enfin et surtout, PetroLMI reconnaît les contributions de Creative Links International Inc., Stacy Kindopp, Dynawise Inc., Prism Economics and Analysis et Projektor Brand Image Ltd. pour leur aide vis-à-vis de la production du présent rapport.
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Droit d’auteur © PetroLMI 2016 Diffusion en avril 2016
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La division Petroleum Labour Market Information (PetroLMI) d’Enform constitue une ressource principale d’information et de tendances concernant le marché de l’emploi de l’industrie pétrolière canadienne. La spécialité de PetroLMI est de fournir des données, analyses et perspectives sur la main-d’œuvre de l’industrie pétrolière, ainsi que des profils professionnels et autres ressources pour les effectifs et la planification de carrière. Grâce au soutien de l’industrie, PetroLMI a créé le site Web Careers in Oil + Gas (Carrières au sein de l’industrie pétrolière et gazière) dans le but de fournir ses ressources et principaux renseignements sur l’industrie aux personnes qui planifient la main-d’œuvre et à celles et ceux qui planifient une carrière ou qui font carrière dans l’industrie pétrolière et gazière.
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