industrie pétrolière et gazière canadienne

canadien du gaz naturel liquéfié (GNL). APERÇUS DU MARCHÉ DE L'EMPLOI 2016 À 2020. 2. INDUSTRIE PÉTROLIÈRE ET GAZIÈRE CANADIENNE ...
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PERSPECTIVES DU MARCHÉ DU TRAVAIL DE 2016 À 2020

INDUSTRIE PÉTROLIÈRE ET GAZIÈRE CANADIENNE

Ce projet est financé par le Programme d’initiatives sectorielles du gouvernement du Canada et l’Association canadienne des producteurs pétroliers (ACPP).

Mention de source : Cenovus Energy Inc.

Vue d’ensemble du secteur pétrolier et gazier canadien

1

Résumé

2

Introduction

13

Portée, méthodologie et hypothèses

16

Demande de main-d’œuvre de l’industrie pétrolière et gazière canadienne jusqu’en 2020

21



Principales zones d’exploitation de l’industrie pétrolière et gazière

22



Les dépenses de l’industrie mènent l’emploi indirect et induit

26



Analyse des secteurs

27

Préparation à des prix du pétrole bas de longue durée

45

Risques potentiels liés à l’offre de travailleurs lors de la reprise des activités

47

Conclusion

49

Annexe 1 : M  éthodologie détaillée du système de modélisation sur le marché de l’emploi de PetroLMI

50

Annexe 2 : Besoins d’embauche nets totaux de l’industrie par profession jusqu’en 2020

53

Annexe 3 : Glossaire

59

Annexe 4 : Liste des tableaux et figures

60

Remerciements

Mention de source, page couverture À gauche : Apache Corporation À droite : Surmont

IBC

VUE D’ENSEMBLE DE L’INDUSTRIE PÉTROLIÈRE ET GAZIÈRE CANADIENNE Partout où il y a du pétrole et du gaz, il faut partir de la source pour se rendre au client. Les diverses étapes et activités par lesquelles ces ressources passent pour atteindre le marché sont regroupées sommairement par l’industrie en une catégorie parmi trois : en amont, intermédiaire et en aval. Aussi appelée exploration et production (E et P)

Traite, stocke, transporte et vend du pétrole et du gaz naturel

Trouve et produit du pétrole et du gaz naturel

Comprend les pipelines et le traitement du gaz naturel

Traite le pétrole et le gaz naturel en différents produits tels que le carburant aviation, l’asphalte, les plastiques et les engrais Comprend les usines pétrochimiques, les raffineries, les installations de GNL et les points de vente au détail

FIGURE 1 SOURCE : PETROLMI

EN AMONT

INTERMÉDIAIRE

EN AVAL

L’industrie pétrolière en amont concerne l’extraction du pétrole et du gaz du sol. Elle comprend l’ensemble des activités qui se déroulent sur le terrain, comme le tir sismique, les puits de forage, le pompage du pétrole, l’approvisionnement par camion, l’exploitation minière des sables bitumineux et plus. De plus, il y a la planification et la préparation de l’activité sur le terrain comme la réalisation d’études sur l’environnement et des consultations avec le public.

L’industrie intermédiaire constitue un pont entre les activités en amont et les clients en aval. L’industrie intermédiaire recueille, stocke et transporte le pétrole brut, le gaz naturel, les liquides du gaz naturel et le soufre.

C’est au sein de l’industrie en aval que le pétrole arrive chez le client. L’industrie en aval comprend les raffineries de pétrole brut, usines de traitement du gaz, usines pétrochimiques, réseaux de transport (c.-à-d., camion, rail, pipelines et bateau), stations-service au détail et sociétés de distribution du gaz naturel. De plus, l’industrie en aval comprend la vente et la commercialisation des produits pétroliers raffinés aux grossistes et aux clients industriels et commerciaux.

APERÇUS DU MARCHÉ DE L’EMPLOI 2016 À 2020

Au Canada, les sociétés de pipelines de transport représentent une grande partie de l’industrie pétrolière intermédiaire, avec la valorisation des sables bitumineux et le stockage du pétrole et du gaz.

1

INDUSTRIE PÉTROLIÈRE ET GAZIÈRE CANADIENNE

SOMMAIRE En 2008, l’industrie pétrolière et gazière canadienne a fait preuve d’une très grande résilience à la suite de la baisse des prix du pétrole. Après une baisse marquée de 40 % en 2009, les placements de capitaux dans les secteurs canadiens de l’exploration et la production (E et P) classiques et des sables bitumineux ont connu une reprise rapide entre 2009 et 2014.

Au cours de la même période, les dépenses d’exploitation de l’industrie ont grimpé en flèche. Cette hausse rapide a engendré une montée des coûts, tandis que les sociétés peinaient à attirer et maintenir les effectifs nécessaires pour maintenir et accroître la production. Bien que le pays déborde de ressources pétrolières et gazières, son offre de main-d’œuvre est loin d’être abondante. Le Canada est le cinquième producteur de pétrole et le quatrième producteur de gaz naturel, mais vient au 31e rang pour la taille de sa population active. Par conséquent, les frais relatifs au fait d’attirer et de maintenir la main-d’œuvre nécessaire pour produire le pétrole et le gaz du pays ont eu un rôle important à jouer dans la montée en flèche des coûts.

Entre 2014 et 2015, environ 34 milliards de dollars de placements ont été retirés de l’économie canadienne lorsque les placements de capitaux ont chuté de 41 % ($2015). Les activités de construction et de fabrication ont connu une baisse et des dizaines de projets ont été reportés ou annulés; les répercussions se sont fait sentir aux quatre coins du Canada. L’industrie pétrolière et gazière a réagi en mettant un accent sans précédent sur la réduction des frais d’exploitation. En 2015, des sociétés de l’ensemble des secteurs ont mis en œuvre un éventail de tactiques de réduction des coûts visant à survivre au contexte de prix bas. Les compressions dans les dépenses d’investissement et d’exploitation se sont soldées par des mises à pied à grande échelle d’employés à plein temps et la cessation d’emploi pour des entrepreneurs et travailleurs occasionnels.

COMPRÉHENSION DES BESOINS EN MAIN-D’ŒUVRE DE L’INDUSTRIE PÉTROLIÈRE ET GAZIÈRE JUSQU’EN 2020 Autres hypothèses fondamentales pour les deux scénarios :

Le rapport Perspectives du marché du travail de 2016 à 2020 pour l’industrie pétrolière et gazière canadienne main-d’œuvre pour l’industrie en fonction de deux scénarios, qui comprennent des hypothèses pour les points suivants :

• Les difficultés de l’industrie se poursuivront en 2016, menant au besoin de continuer les réductions de coûts et de procéder à des suppressions de postes supplémentaires.

• Fourchette de prix potentielle

• Dans le scénario le plus bas, la gestion de l’approvisionnement en pétrole reste précaire, ce qui fait en sorte que les prix du pétrole restent dans la fourchette de 60 $US/baril (West Texas Intermediate ou WTI) pour toute la période des prévisions. Dans le scénario le plus élevé (fourchette de 60 à 80 $US/baril), certains pays producteurs d’énergie seront animés du souci de couper dans la production et de gérer leur approvisionnement, et ce, en raison de l’instabilité socioéconomique accrue.

• Dépenses d’investissement et d’exploitation pour l’E et P classiques • Activité de l’industrie Les hypothèses concernant les dépenses d’investissement et d’exploitation et la production pour les sables bitumineux aux fins du présent rapport sont les mêmes pour les deux scénarios. Ces scénarios et hypothèses ont été élaborés avec l’aide d’ARC Financial Corporation et ils s’harmonisent avec les plus récentes prévisions vis-à-vis des dépenses, ainsi que les volumes de production prévus émis par l’Association canadienne des producteurs pétroliers (ACPP) en juin 2015 (les plus récents).

APERÇUS DU MARCHÉ DE L’EMPLOI 2016 À 2020

• Les deux scénarios démontrent une confiance envers la hausse de la demande pour le gaz naturel en raison d’une utilisation accrue à l’échelle nationale et internationale dans l’optique de restreindre les émissions de gaz à effet de serre (GES) et étant donné le développement du nouveau secteur canadien du gaz naturel liquéfié (GNL).

2

INDUSTRIE PÉTROLIÈRE ET GAZIÈRE CANADIENNE

DÉPENSES POUR L’E ET P CLASSIQUES JUSQU’EN 2020

50 000 $

RÉPERCUSSIONS DES PRIX BAS SUR LES DÉPENSES D’INVESTISSEMENT EN MATIÈRE D’E ET P ET DE SABLES BITUMINEUX

En millions de $2015

45 000 $

CAPEX E et P – Le plus bas

40 000 $

34 844 $

35 000 $ 30 000 $ 16 875 $

20 000 $

10 000 $

OPEX E et P – Le plus élevé et le plus bas

27 031 $

25 000 $

15 000 $

En réaction aux pris bas continus, on s’attend à ce que le secteur de l’E et P classiques continue de réduire ses dépenses d’investissement en 2016. Dans le scénario le plus bas, les placements chutent d’un autre 44 % et, pour le scénario le plus élevé, la réduction est de 29 %. Bien que dans les deux scénarios, les dépenses d’investissement se poursuivent en 2017, les dépenses augmentent plus rapidement dans le scénario le plus élevé, puisqu’on prévoit que l’augmentation des prix sera plus prononcée que dans le scénario le plus bas.

CAPEX E et P – Le plus élevé

46 872 $

19 128 $

19 128 $

p : PRÉVISION e : ESTIMATION r : DÉPENSES RÉELLES

13 400 $

2014r 2015e 2016p 2017p 2018p 2019p 2020p

Les deux scénarios prévoient que des décisions de placement affirmatives définitives seront prises pour les projets de GNL, mais la hausse rapide des placements de capitaux en E et P classiques pour accroître la demande de production pour le GNL n’est pas prévue avant 2018. Ces placements pourraient procurer suffisamment de temps pour permettre la production de gaz naturel nécessaire pour qu’une installation de GNL puisse être exploitée après 2020.

DÉPENSES D’INVESTISSEMENT POUR LES SABLES BITUMINEUX JUSQU’EN 2020 40 000 $

Sables bitumineux : CAPEX – Un seul scénario

35 667 $ En millions de $2015

35 000 $ 30 000 $ 25 000 $ 20 000 $ 15 000 $

Les prévisions pour les dépenses d’investissement dans les sables bitumineux sont conformes aux plus récentes prévisions vis-à-vis de la production en exploitation et en construction de l’ACPP émises en juin 2015. En majorité, les placements dans les sables bitumineux sont axés sur la réalisation de projets de développement des exploitations minières en phase ultime jusqu’en 2018; ainsi, les dépenses baissent de façon spectaculaire puisque les capitaux sont réservés pour les exigences sur le plan de l’entretien et de la conformité nécessaires.

17 912 $ 2014e 2015e

2016p 2017p 2018p

APERÇUS DU MARCHÉ DE L’EMPLOI 2016 À 2020

2019p 2020p

3

p : PRÉVISION e : ESTIMATION

INDUSTRIE PÉTROLIÈRE ET GAZIÈRE CANADIENNE

PRÉVISIONS DE LA PRODUCTION DE SABLES BITUMINEUX JUSQU’EN 2020 PAR TYPE D’EXPLOITATION 1 800

Sur les lieux Exploitation minière Valorisation

Millions de barils par jour

1 778 1 600 1 400 1 200

1 266

1 038

1 000 800

1 468

1 132

913

p : PRÉVISION e : ESTIMATION r : DÉPENSES RÉELLES

2014r 2015e 2016p 2017p 2018p 2019p 2020p

DEMANDE DE MAIN-D’ŒUVRE DE L’INDUSTRIE PÉTROLIÈRE ET GAZIÈRE CANADIENNE JUSQU’EN 2020 L’emploi au sein de l’industrie pétrolière et gazière canadienne continuera de connaître une baisse en 2016 puisque les prix restent bas et les réductions des dépenses se poursuivent. À partie de 2017, on prévoit que l’industrie pétrolière et gazière commencera à se regarnir en emplois alors que le marché commencera à réaliser qu’un prix de 40 $US le baril de pétrole n’est pas viable et les prix se mettront à monter. Les placements en capitaux se poursuivent tandis que certaines zones de ressources deviennent plus viables sur le plan économique à des prix plus élevés. Cependant, ni l’activité de l’industrie ni l’emploi ne permettront de revenir aux niveaux de 2014 pendant la période des prévisions.

APERÇUS DU MARCHÉ DE L’EMPLOI 2016 À 2020

On prévoit que la production de sables bitumineux augmentera pour tous les types d’exploitation – sur les lieux, exploitation minière et valorisation. La diminution prévue des dépenses d’investissement dans les sables bitumineux entre 2015 et 2020 a très peu d’incidence sur les prévisions de production jusqu’en 2020, étant donné que la majorité de la nouvelle production provient de projets de développement récemment passés à l’exploitation, ainsi que de la construction continue de projets en phase ultime. Le manque prévu de placements de capitaux dans les sables bitumineux pour cette période de prévision aura des répercussions négatives sur la production et la croissance de l’emploi après 2020.

ATTRITION EN FONCTION DE L’ÂGE ET SES RÉPERCUSSIONS SUR LES BESOINS D’EMBAUCHE La demande de main-d’œuvre de l’industrie va au-delà des emplois créés par les degrés d’activité de l’industrie et, de plus, elle comprend les offres d’emplois attribuables à l’attrition en fonction de l’âge. En 2016, on s’attend à ce que les sociétés ne dotent pas de façon automatique les postes laissés libres par des départs à la retraite. En fait, les postes vacants serviront vraisemblablement à réduire le nombre d’employés et à contribuer aux réductions de coûts. Il est plus probable que les sociétés devront remplacer les départs à la retraite à partir de 2017, lorsque l’activité de l’industrie devrait augmenter. On présume que les sociétés seront passées par une importante restructuration, auront amélioré l’efficacité et auront rationalisé leurs effectifs, ce qui fera en sorte qu’il est plus probable qu’elles devront doter des postes pour maintenir la productivité. L’illustration de la page suivante présume que les départs à la retraite des employés de l’industrie entre 2017 et 2020 seront semblables aux taux historiques.

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Mention de source : Nexen

INDUSTRIE PÉTROLIÈRE ET GAZIÈRE CANADIENNE

RÉSUMÉ DES PRÉVISIONS D’EMPLOIS DIRECTS ET D’EMBAUCHE NETTE DE L’INDUSTRIE PÉTROLIÈRE ET GAZIÈRE CANADIENNE JUSQU’EN 2020

Emplois prévus en 2015

Besoins d’embauche nets

Besoins d’embauche nets

198 315

46 435

55 305

Scénario le plus bas

CHANGEMENT PAR RAPPORT À 2014 Perte de 28 145 (-12 %) emplois par rapport à 2014

Scénario le plus élevé

2017–2020

2017–2020 28 025 (16 %)

Changement sur le plan de l’emploi

-24 425 (-12 %)

18 410 Changement sur le plan de l’emploi

Hausse prévue du nombre d’emplois

2016

Attrition en fonction de l’âge

-16 530 (-8 %)

2016

36 240 (20 %)

19 065

Hausse prévue du nombre d’emplois

Attrition en fonction de l’âge

Remarque : Pour connaître en détail les besoins d’embauche nets, veuillez télécharger les feuilles de calcul du rapport Perspectives du marché du travail de 2016 à 2020 pour l’industrie pétrolière et gazière canadienne.

LES DÉPENSES DE L’INDUSTRIE MÈNENT L’EMPLOI INDIRECT ET INDUIT Les avantages économiques de l’industrie pétrolière et gazière canadienne sont incontestables. Bien que les emplois directs de l’industrie soient concentrés dans des régions productrices d’énergie, les avantages indirects associés aux placements dans l’industrie pétrolière et gazière s’étendent à l’ensemble du pays. À la suite de l’investissement dans l’industrie pétrolière et gazière canadienne jusqu’en 2020, une moyenne de 660 825 à 715 250 emplois directs, indirects et induits sera maintenue tous les ans.

Mention de source : Cenovus Energy Inc.

APERÇUS DU MARCHÉ DE L’EMPLOI 2016 À 2020

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INDUSTRIE PÉTROLIÈRE ET GAZIÈRE CANADIENNE

L’INDUSTRIE PÉTROLIÈRE ET GAZIÈRE MÈNE L’EMPLOI AUX QUATRE COINS DU PAYS Chacun des principaux domaines d’exploitation de l’industrie et leurs besoins en main-d’œuvre jusqu’en 2020 ont subi des répercussions différentes du contexte de prix bas actuel.

L’Alberta constitue le centre d’activité de l’industrie pétrolière et gazière canadienne et cette province a été durement touchée par la forte baisse récente. De plus, la plupart des emplois dans les sièges sociaux de l’industrie se trouvent en Alberta. Bien que l’embauche pour le développement de l’exploitation minière concernant les sables bitumineux puisse ajouter quelques nouveaux emplois au sein de ce secteur, un grand nombre d’emplois devraient être éliminés de l’industrie dans son ensemble en 2016.

La Colombie-Britannique (C.-B.) est le deuxième producteur canadien de gaz naturel. Bien qu’on s’attende à des pertes d’emploi tout au long de 2016, il est prévu que le milieu de l’emploi de la province s’en sorte mieux que les autres grandes régions productrices d’énergie du Canada entre 2017 et 2018 et revienne presque aux niveaux de 2014 d’ici la fin de la décennie. On fonde cette prévision sur l’hypothèse selon laquelle la construction de deux grandes installations de GNL d’une capacité de deux trains sera commencée avant la fin de 2020.

La Saskatchewan est le deuxième producteur canadien de pétrole. La Saskatchewan est axée sur le pétrole (au lieu du gaz naturel) et, par conséquent, elle subit aussi les conséquences du contexte continu de prix bas du pétrole. Ainsi, un nombre accru de pertes d’emploi est à prévoir en 2016.

L’activité pétrolière et minière du reste du Canada (RdC) est diversifiée et comprend des zones telles que la côte Est et le Manitoba. Étant donné la chute des prix, les producteurs pétroliers et gaziers ont cherché à réduire les coûts à l’échelle des activités canadiennes. Par conséquent, l’emploi au sein des secteurs en amont et intermédiaire de l’industrie dans le reste du Canada en 2015 a connu une baisse qui se poursuivra en 2016 en raison des compressions des dépenses et des réductions de coûts continues. Tout comme les autres régions productrices d’énergie, on prévoit une hausse de l’emploi entre 2017 et 2020. Cependant, en majorité, cette croissance se produira en 2017 et 2018. Hebron, le quatrième projet en zone extracôtière de TerreNeuve et Labrador, devrait extraire son premier pétrole en 2017. Après cette hausse rapide, l’emploi devrait demeurer assez constant jusqu’à la fin de la période des prévisions.

RÉSUMÉ DES PRÉVISIONS D’EMPLOIS DIRECTS DANS L’INDUSTRIE PÉTROLIÈRE ET GAZIÈRE JUSQU’EN 2020 PAR EMPLACEMENT EMPLACEMENT

EMPLOIS ESTIMÉS EN 2015

CHANGEMENT ESTIMÉ AUX EMPLOIS EN 2016

EMBAUCHE DE 2017 À 2020 VU : l’activité de l’industrie

l’attrition en fonction de l’âge

BESOIN D’EMBAUCHE NET DE 2017 À 2020*

Total pour les secteurs en amont et intermédiaire de l’industrie pétrolière et gazière

Le plus bas

198 315

-24 425

28 025

18 410

46 435

Le plus élevé

198 315

-16 530

36 240

19 065

55 305

C.-B.

Le plus bas

10 580

-2 140

2 175

830

3 005

Le plus élevé

10 580

-1 510

2 800

890

3 690

Le plus bas

158 680

-16 855

20 095

15 120

35 215

Le plus élevé

158 680

-11 190

26 070

15 560

41 630

Le plus bas

12 360

-2 095

2 130

990

3 120

Le plus élevé

12 360

-1 490

2 745

1 040

3 785

Le plus bas

16 695

-3 340

3 620

1 475

5 095

Le plus élevé

16 695

-2 340

4 630

1 575

6 205

Alb.

Sask.

RdC

* Pour connaître en détail les besoins d’embauche nets, veuillez télécharger les feuilles de calcul du rapport Perspectives du marché du travail de 2016 à 2020 pour l’industrie pétrolière et gazière canadienne.

APERÇUS DU MARCHÉ DE L’EMPLOI 2016 À 2020

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INDUSTRIE PÉTROLIÈRE ET GAZIÈRE CANADIENNE

EMPLOIS SECTORIELS AU SEIN DE L’INDUSTRIE Chacun des secteurs de l’industrie et leurs besoins en main-d’œuvre jusqu’en 2020 ont subi des répercussions différentes du contexte de prix bas actuel.

Services pétroliers et gaziers Le secteur des services pétroliers et gaziers a à son emploi le plus grand nombre d’effectifs de l’industrie et il s’agit du secteur ayant été le plus frappé par la chute des prix du pétrole La consultation avec les sociétés des services pétroliers et gaziers indique qu’elles : • conservent les travailleurs expérimentés si elles croient que les perdre pourrait compromettre leur capacité à reprendre du galon et maintenir un niveau élevé de productivité lors de la hausse des prix; • craignent avoir de la difficulté à attirer et former un nombre suffisant de travailleurs une fois que les activités reprendront, en particulier avec le personnel sur le terrain, et ce, parce que les sociétés hésitent à se prononcer sur le nombre de travailleurs mis à pied qui reviendront travailler au sein du secteur. De plus, le secteur des services a, par le passé, présenté les taux de roulement les plus élevés de l’industrie, surtout avec les postes de premier échelon étant donné que les travailleurs intègrent le secteur sans comprendre la nature du travail. Les taux de roulement élevés continueront de constituer un défi pour le secteur des services pétroliers et gaziers une fois que les niveaux d’activité seront à la hausse.

E et P classiques La plupart des emplois du secteur sont concentrés en Alberta (78 %), avec la majorité des sièges sociaux à Calgary. Plusieurs sociétés d’E et P classiques mènent la charge avec le nouveau secteur du GNL en C.-B. et ont ouvert des bureaux à Vancouver.

La perte d’expérience et d’expertise de l’industrie peut constituer un risque La consultation avec les sociétés d’E et P indique qu’elles ont les préoccupations suivantes : • D’importantes réductions de l’embauche de nouveaux diplômés et du développement des programmes de stage, d’alternance travail-études et d’ingénieur stagiaire auront des répercussions sur la disponibilité des talents dont le secteur aura besoin après 2016.

Comme pour le secteur de l’E et P classiques, le secteur doit surveiller de près la perte possible de travailleurs pour cause d’attrition en fonction de l’âge. Le grand nombre de mises à pied en 2015 pourrait également avoir des répercussions néfastes sur le fait d’attirer les nouveaux arrivants qui souhaitent décrocher des postes spécialisés au sein de l’industrie.

L’attrition en fonction de l’âge représente • Les conséquences négatives possibles 52 % des besoins d’embauche nets du des mises à pied sur le fait d’attirer les nouveaux arrivants au sein de l’industrie. secteur des sables bitumineux, ce qui comprend les principales professions liées • La perte d’expérience technique à l’exploitation telles que les mécaniciens attribuable à l’attrition en fonction de centrales, opérateurs de matériel de l’âge au moment où l’expertise lourds, ingénieurs et travailleurs qualifiés. est nécessaire pour réaliser des gains On prévoit des taux élevés de retraite avec d’efficacité. nombre de rôles de gestion. On pourrait éprouver de la difficulté à pourvoir certains Le secteur continuera probablement d’accroître son utilisation des travailleurs postes clés sans les mesures incitatives dispendieuses que les sociétés de sables occasionnels lors de la phase initiale bitumineux offraient par le passé. de l’investissement et de la reprise des activités, plutôt que d’ajouter des emplois Pipelines à plein temps. Toutefois, les sociétés Les sociétés de pipelines se sont d’E et P devront faire un suivi attentif restructurées et ont mis à pied des pour veiller à ce qu’elles continuent de employés puisque l’approbation de respecter leurs objectifs en matière de nombreux grands projets reste difficile limitation des coûts. à obtenir.

Sables bitumineux

Le secteur des sables bitumineux passe d’une période de grand développement à une phase axée sur l’efficacité et la fiabilité opérationnelles. Par opposition aux années de croissance soutenue, le secteur albertain des sables bitumineux a connu une baisse des emplois liés à l’exploitation en 2015. Bien qu’on prévoit une croissance de l’emploi en 2016 en raison de la construction continue de projets en phase ultime, on s’attend à d’autres pertes d’emplois et à ce que les réductions de coûts se poursuivent. L’emploi dans le secteur des sables bitumineux devrait connaître une pointe en 2018. On s’attend à ce qu’une baisse des placements en capitaux dans les sables bitumineux jusqu’en 2020 ait des conséquences à long terme sur la croissance de l’emploi en production et exploitation après 2020.

APERÇUS DU MARCHÉ DE L’EMPLOI 2016 À 2020

Limiter les coûts de la main-d’œuvre pourrait s’avérer un défi pour le secteur des sables bitumineux

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On ne prévoit pas d’autres compressions aux activités liées aux pipelines, en présumant qu’à l’heure actuelle, les projets planifiés ne sont pas annulés (ce qui, toutefois, n’écarte pas des mises à pied possibles au sein des autres unités fonctionnelles). Le développement de la production de sables bitumineux et une décision de placement définitive affirmative pour le GNL devraient permettre d’accroître les emplois dans le secteur des pipelines. L’attrition en fonction de l’âge demeure un défi potentiel vis-à-vis des effectifs pour le secteur des pipelines Un total de 48 % d’embauche nette prévue entre 2017 et 2020 est attribuable à l’attrition en fonction de l’âge. Les exploitants de pipelines et les superviseurs des opérations pourraient être particulièrement touchés puisque ces emplois sont souvent situés dans de petites collectivités rurales.

INDUSTRIE PÉTROLIÈRE ET GAZIÈRE CANADIENNE

RÉSUMÉ DES PRÉVISIONS D’EMPLOIS DIRECTS DANS L’INDUSTRIE PÉTROLIÈRE ET GAZIÈRE JUSQU’EN 2020 PAR SECTEUR SECTEUR

Total pour les secteurs en amont et intermédiaire de l’industrie pétrolière et gazière

EMPLOIS ESTIMÉS EN 2015

CHANGEMENT ESTIMÉ AUX EMPLOIS EN 2016

EMBAUCHE DE 2017 À 2020 VU : l’activité de l’industrie

l’attrition en fonction de l’âge

BESOINS D’EMBAUCHE NETS DE 2017 À 2020

Le plus bas

198 315

-24 425

28 025

18 410

46 435

Le plus élevé

198 315

-16 530

36 240

19 065

55 305

Services pétroliers et gaziers

Le plus bas

89 100

-14 715

13 020

7 665

20 685

Le plus élevé

89 100

-10 330

16 910

8 075

24 985

E et P

Le plus bas

69 500

-11 865

10 660

6 100

16 760

Le plus élevé

69 500

-8 355

14 985

6 430

21 415

9 820

180

1 145

1 060

2 205

29 900

1 975

5 170

4 330

6 725

Pipelines Sables bitumineux*

* L’attrition en fonction de l’âge et l’embauche nette avec les sables bitumineux sont à partir de 2016, puisqu’on estime que ce secteur est unique en ce sens qu’il y aura une certaine croissance sur le plan de l’emploi pendant la période des prévisions. On présente un seul scénario pour les pipelines et les sables bitumineux – voir le rapport pour des renseignements.

Mention de source : Shell Canada

APERÇUS DU MARCHÉ DE L’EMPLOI 2016 À 2020

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INDUSTRIE PÉTROLIÈRE ET GAZIÈRE CANADIENNE

Les quinze professions du tableau suivant représentent 48 % des besoins d’embauche nets généraux de l’industrie

LES QUINZE PRINCIPALES PROFESSIONS DE L’INDUSTRIE PÉTROLIÈRE ET GAZIÈRE AVEC LES PLUS GRANDS BESOINS D’EMBAUCHE NETS JUSQU’EN 2020 PROFESSION (CNP)

EMPLOIS ESTIMÉS EN 2015

CHANGEMENT ESTIMÉ AUX EMPLOIS EN 2016

EMBAUCHE DE 2017 À 2020 VU : l’activité de l’industrie

l’attrition en fonction de l’âge

BESOINS D’EMBAUCHE NETS DE 2017 À 2020

Total des secteurs en amont et intermédiaire de l’industrie

Le plus bas

198 315

-24 425

28 025

18 410

46 435

Le plus élevé

198 315

-16 530

36 240

19 065

55 305

Foreurs/foreuses et personnel de mise à l’essai et des autres services reliés à l’extraction de pétrole et de gaz (8232)

Le plus bas

13 050

-2 290

2 105

670

2 775

Le plus élevé

13 050

-1 615

2 775

720

2 640

Le plus bas

10 960

-1 775

1 580

1 060

2 640

Le plus élevé

10 960

-1 245

2 120

1 100

3 220

Le plus bas

6 140

-1 195

1 365

830

2 195

Le plus élevé

6 140

-840

1 750

865

2 615

Conducteurs/ conductrices d’équipement lourd (sauf les grues) (7521)

Le plus bas

8 720

-330

1 510

680

2 190

Le plus élevé

8 720

-130

1 720

695

2 415

Mécaniciens/ mécaniciennes de centrales et opérateurs/ opératrices de réseaux énergiques (attestation de mécanicien/ mécanicienne de centrales (« steam ticket ») requise) (9241)

Le plus bas

7 245

-5

1 140

660

1 800

Le plus élevé

7 245

10

1 250

665

1 915

Agents/agentes aux achats (1225)

Le plus bas

4 415

-1 185

1 250

455

1 705

Le plus élevé

4 415

-850

1 655

485

2 140

Le plus bas

6 535

-1 100

1 010

280

1 295

Le plus élevé

6 535

-775

1 340

305

1 645

Entrepreneurs/ entrepreneuses et surveillants/ surveillantes du forage et des services reliés à l’extraction de pétrole et de gaz (8222) Directeurs/directrices de l’exploitation des ressources naturelles (0811)

Manœuvres de forage et d’entretien des puits de pétrole et de gaz, et personnel assimilé (8615)

APERÇUS DU MARCHÉ DE L’EMPLOI 2016 À 2020

9

INDUSTRIE PÉTROLIÈRE ET GAZIÈRE CANADIENNE

PROFESSION (CNP)

EMPLOIS ESTIMÉS EN 2015

CHANGEMENT ESTIMÉ AUX EMPLOIS EN 2016

EMBAUCHE DE 2017 À 2020 VU : l’activité de l’industrie

l’attrition en fonction de l’âge

BESOINS D’EMBAUCHE NETS DE 2017 À 2020

Géologues et géophysiciens/ géophysiciennes (2113)

Le plus bas

4 390

-830

800

485

1 285

Le plus élevé

4 390

-580

1 065

505

1 570

Opérateurs/opératrices de salle de commande centrale dans le raffinage du pétrole et le traitement du gaz et des produits chimiques (attestation de mécanicien/ mécanicienne de centrales (« steam ticket ») non requise) (9232)

Le plus bas

6 605

-429

460

585

1 045

Le plus élevé

6 605

-273

670

600

1 270

Personnel du forage et de l’entretien des puits de pétrole et de gaz et personnel assimilé (8412)

Le plus bas

6 340

-910

735

305

1 035

Le plus élevé

6 340

-635

1 015

325

1 340

Conducteurs/ conductrices de camions de transport (7511)

Le plus bas

4 180

-645

590

390

980

Le plus élevé

4 180

-455

775

410

1 185

Mécaniciens/ mécaniciennes de chantier et mécaniciens/ mécaniciennes industriels (7311)

Le plus bas

4 300

-440

570

385

955

Le plus élevé

4 300

-295

710

395

1 105

Ingénieurs/ingénieures de l’extraction et du raffinage du pétrole (2145)

Le plus bas

5 125

-540

395

370

765

Le plus élevé

5 125

-365

595

385

980

Mécaniciens/ mécaniciennes d’équipement lourd (7312)

Le plus bas

2 865

-150

495

245

740

Le plus élevé

2 865

-75

560

250

810

Le plus bas

2 915

-455

400

260

660

Le plus élevé

2 915

-320

535

275

810

Technologues et techniciens/ techniciennes en géologie et en minéralogie (2212)

APERÇUS DU MARCHÉ DE L’EMPLOI 2016 À 2020

10

INDUSTRIE PÉTROLIÈRE ET GAZIÈRE CANADIENNE

PRÉPARATION À DES PRIX DU PÉTROLE BAS DE LONGUE DURÉE Étant donné que les prix du pétrole restent bas pour une période plus longue que les cycles à la baisse précédents de l’industrie, les sociétés vont au-delà des mesures de compression des coûts à court terme dans le but de survivre et de maintenir un avantage concurrentiel lors de la remontée des prix.

Il sera absolument essentiel d’être en mesure d’attirer et de maintenir les talents nécessaires, et ce, sans provoquer une autre escalade des coûts liés à la main-d’œuvre et sans avoir de conséquence sur les mesures de compressions des coûts mises en place au cours des 18 derniers mois.

L’illustration suivante indique comment les sociétés peuvent passer au-delà du mode de survie et à une phase d’augmentation du rendement, de la productivité et de la rentabilité lors d’un ralentissement prolongé. Elle fournit également une analyse des répercussions probables de ces décisions sur les effectifs de l’industrie.

CONTINUUM D’INTERVENTION STRATÉGIQUE À UN RALENTISSEMENT ÉCONOMIQUE PROLONGÉ ET CONSÉQUENCES SUR LA MAIN-D’OEUVRE MODE DE SURVIE

CHANGEMENT ORGANISATIONNEL MÉTHODIQUE

INTÉGRATION D’INNOVATION QUI CHANGE LA DONNE

Conjoncture économique et commerciale

Prix des produits de base bas ou en baisse dans un contexte de coûts élevés.

Prix bas en continu avec une certaine amélioration du contexte de coûts.

La rentabilité s’améliore, mais il faut une limitation des coûts de longue durée pour conserver l’avantage concurrentiel.

Mesures des sociétés et leurs conséquences

La réduction des coûts et la conservation des liquidités constituent une priorité.

Étant donné le nombre réduit de personnes et de projets, la prochaine étape naturelle est de chercher des moyens de travailler de manière plus rationnelle, et ce, tout en continuant de relancer la structure de coûts.

Une rentabilité accrue permet aux sociétés d’investir dans l’innovation et la technologie, et de les mettre en œuvre, afin de favoriser l’efficacité, d’accroître la productivité et de relever les défis.

Certaines sociétés auront de la difficulté à réagir aux pressions supplémentaires telles que les changements apportés aux redevances ou règlements.

Conséquences sur la main-d’œuvre

• Mises à pied des entrepreneurs • Mises à pied des employés • Gels et réductions de salaires • Réduction des avantages sociaux, primes et autres avantages accessoires • Utilisation accrue du partage d’emploi, des congés non payés, etc. pour conserver les emplois • Déplacements restreints • Aucune formation au-delà de la formation et l’attestation obligatoires en matière de sécurité • Baisse forcée des coûts relative à l’aménagement des campements ouvriers

APERÇUS DU MARCHÉ DE L’EMPLOI 2016 À 2020

Les sociétés sont susceptibles de mettre en œuvre des améliorations de faible coût et de grande valeur, y compris la restructuration organisationnelle et l’amélioration des processus. • Nombre moindre de travailleurs nécessaires pour faire le même travail • Caractéristiques prisées : – Adaptabilité – Maîtrise de la technologie – Sens aigu des affaires et compréhension des répercussions des mesures sur les coûts – Cible d’amélioration continue – Analyse des données • Demande de spécialistes de l’entretien anticipé et préventif • Embauche sélective pour les postes clés • Les entrepreneurs pourraient respecter les besoins de transition

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Une planification élaborée des effectifs permet d’accroître l’efficacité des talents.

• Un nombre moindre de travailleurs pourrait s’avérer nécessaire • Le changement sur le plan des besoins favorise la formation et le perfectionnement • Mise en œuvre de l’innovation, dont une automatisation accrue, des changements du type de compétences requises et il pourrait s’avérer difficile de recruter • Utilisation accrue possible de sous-traitants spécialisés jusqu’à ce que la société renforce ses propres capacités • Décisions fondées sur des données probantes à l’égard de l’utilisation des réserves de talents

INDUSTRIE PÉTROLIÈRE ET GAZIÈRE CANADIENNE

RISQUES LIÉS À L’OFFRE DE TRAVAILLEURS LORS DE LA REPRISE DES ACTIVITÉS L’industrie pétrolière et gazière pourrait devoir attirer de la main-d’œuvre lors d’une reprise, et ce, sans égard au fait qu’il s’agisse du scénario le plus bas ou le plus élevé. En présumant que l’embauche reprenne en 2017 et après deux ans de ralentissement, les travailleurs potentiels pourraient être moins attirés par le secteur.

On s’attend à ce que la gestion des talents et les stratégies d’acquisition s’harmonisent avec la stratégie opérationnelle générale vis-à-vis de la gestion des coûts, tout en atténuant en même temps les pénuries de travailleurs à venir.

Les secteurs avec des professions qui nécessitent des attestations par l’industrie et de la formation en cours d’emploi chercheront à simplifier la formation et l’attestation des nouveaux employés, et ce, tout en assurant les compétences et la sécurité.

L’accent mis sur le recrutement, le maintien en emploi et le perfectionnement des travailleurs doit continuer

Une analyse des besoins d’embauche nets de l’industrie de 2017 à 2020 indique que les sociétés chercheront à attirer les travailleurs possédant une gamme étendue de qualités, de formations et d’attestations.

On s’attend à ce que les services des ressources humaines à l’échelle de l’industrie pétrolière et gazière ressortent du ralentissement actuel avec un engagement à maintenir les niveaux réduits de salaires, avantages sociaux et avantages accessoires des travailleurs.

Les sociétés devront évaluer leur capacité à mettre en œuvre des programmes à coûts relativement bas tels que l’embauche de nouveaux diplômés, des coopératives étudiantes et des stages, et ce, afin d’assurer la disponibilité à venir des travailleurs qualifiés.

CONCLUSION Puisque l’industrie pétrolière et gazière canadienne continue de réagir aux prix bas du pétrole, on s’attend à ce que les réductions sur le plan des coûts et des travailleurs se poursuivent en 2016, tout comme les fusions, les acquisitions et les faillites. En ce qui concerne l’avenir, l’industrie devrait avoir besoin d’un nombre moindre de travailleurs pour réaliser la même quantité de travail en raison d’un accent renouvelé sur l’amélioration de la productivité. Selon les scénarios le plus bas et le plus élevé du présent rapport, on s’attend à ce que l’embauche de travailleurs en raison d’une activité accrue de l’industrie et de l’attrition en fonction de l’âge commence en 2017. D’ici 2020, les besoins d’embauche nets généraux de l’industrie varieront entre 46 435 et 55 305 travailleurs, selon que l’industrie se dirige vers le scénario le plus élevé ou le plus bas.

APERÇUS DU MARCHÉ DE L’EMPLOI 2016 À 2020

L’industrie pétrolière et gazière canadienne et ses effectifs sortiront rationalisés du ralentissement économique actuel. Cependant, sa capacité à devenir une industrie plus concurrentielle continuera de dépendre de nombreux facteurs. La compétitivité ne concerne pas uniquement la réduction des coûts et l’amélioration de la productivité et de la rentabilité; la capacité du Canada à être concurrentiel au sein du marché pétrolier et gazier mondial nécessitera de plus un niveau élevé de rentabilité sociale et environnementale. L’industrie devra continuer d’attirer les travailleurs les plus brillants et qualifiés pour mettre des solutions novatrices en œuvre et maintenir les avantages socioéconomiques qu’elle a toujours fournis à l’échelle du pays. Pour ce faire, l’industrie pétrolière et gazière canadienne devra déterminer et promouvoir une proposition de valeur à l’endroit des travailleurs qui va au-delà

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de la rémunération – elle profitera d’un accent mis sur un milieu de travail créatif au sein duquel les employés éprouvent de la satisfaction professionnelle à régler des problèmes d’ordre technique, environnemental et social par la mise en œuvre de processus novateurs et de solutions technologiques.

INDUSTRIE PÉTROLIÈRE ET GAZIÈRE CANADIENNE

INTRODUCTION En 2008, l’industrie pétrolière et gazière canadienne a fait preuve d’une très grande résilience à la suite de la baisse des prix du pétrole. Après une baisse marquée de 40 % en 2009, les placements de capitaux dans les secteurs canadiens de l’exploration et la production (E et P) classiques et des sables bitumineux ont connu une reprise rapide entre 2009 et 2014.

Les principaux moteurs d’investissement au sein de l’industrie étaient le milieu canadien stable sur le plan géopolitique, financier et réglementaire, en plus du potentiel de diversification des marchés par le biais de projets de pipelines planifiés pour transporter du pétrole et du gaz jusqu’à la côte dans le but d’exporter les produits en zone extracôtière.

Au cours de la même période, les dépenses d’exploitation de l’industrie ont grimpé en flèche. La hausse rapide a engendré une montée des coûts, tandis que les sociétés peinaient à attirer et conserver les effectifs nécessaires pour maintenir et accroître la production. Bien que le pays déborde de ressources pétrolières et gazières, son offre de main-d’œuvre est loin d’être abondante.

Le Canada est le cinquième producteur de pétrole et le quatrième producteur de gaz naturel au monde, mais vient au 31e rang pour la taille de sa population active. 1, 2, 3 Le resserrement du marché du travail a fait en sorte que l’industrie pétrolière et gazière canadienne a dû devenir plus novatrice et productive. De plus, les sociétés ont mis en œuvre des ententes de quarts permutants efficaces

mais dispendieuses qui ont permis de transporter les travailleurs à l’échelle du pays vers des campements bien équipés dans des zones d’exploitation éloignées. Principales statistiques mondiales de l’Agence internationale de l’énergie : 2015 2 Principales statistiques mondiales de l’Agence internationale de l’énergie : 2015 3 Banque mondiale 2014 1

DÉPENSES EN E ET P CLASSIQUES ET DANS LES SABLES BITUMINEUX AU CANADA, 2008 À 2014 90 000 $

En millions de $2015

80 000 $ 70 000 $

82 540 $

Dépenses d’investissement Dépenses d’exploitation

66 659 $

60 000 $ 50 000 $

41 003 $

40 000 $

39 667 $

30 000 $ 20 000 $ 10 000 $ 0$

25 096 $

2008r

2009r

2010r

2011r

2012r

2013r

2014r

r : DÉPENSES RÉELLES

FIGURE 2 SOURCE : PETROLMI, ACPP

APERÇUS DU MARCHÉ DE L’EMPLOI 2016 À 2020

13

INDUSTRIE PÉTROLIÈRE ET GAZIÈRE CANADIENNE

LA TRANSFORMATION DU PAYSAGE ÉNERGÉTIQUE MONDIAL A DE FORTES RÉPERCUSSIONS SUR LE CANADA EN 2015 Il y a eu transformation du paysage énergétique mondial dans la dernière partie de 2014 lorsque l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) a rejeté son rôle historique de gestion de l’approvisionnement en pétrole par des coupures sur le plan de la production. L’approvisionnement mondial, qui a connu une croissance spectaculaire en raison des changements technologiques, a rapidement dépassé la demande et il y a eu réaction des prix en conséquence. L’industrie pétrolière et gazière canadienne, déjà aux prises avec une incapacité à accéder aux marchés d’outremer et des coûts en hausse, a été durement touchée lors que le prix du pétrole a commencé à chuter rapidement. Entre 2014 et 2015, environ 34 milliards de dollars de placements ont été retirés de l’économie canadienne lorsque les placements de capitaux ont chuté de

41 %. L’activité a cessé en construction et en fabrication et des dizaines de projets ont été reportés ou annulés; les répercussions se sont fait sentir aux quatre coins du Canada. L’industrie pétrolière et gazière a réagi en mettant un accent sans précédent sur la réduction des frais d’exploitation. En 2015, des sociétés de l’ensemble des secteurs ont mis en œuvre un éventail de tactiques de réduction des coûts visant à survivre au contexte de prix bas. Les compressions dans les dépenses d’investissement et d’exploitation se sont soldées par des mises à pied à grande échelle d’employés à plein temps et la cessation d’emploi pour des entrepreneurs et travailleurs occasionnels. La plupart des sociétés du secteur pétrolier et gazier ont gelé les salaires ou fait des coupures dans l’ensemble des échelons de leur organisation. Elles ont

diminué les avantages sociaux, primes et autres avantages accessoires, comme les allocations pour frais d’automobile. Les dépenses discrétionnaires en déplacements ont diminué alors que les sociétés ont réduit les dépenses liées à l’hébergement aux campements de travailleurs et aux préparations des déplacements.

La contraction des prix du pétrole baisse les taux d’emploi dans tous les secteurs de la construction. Regard prospectif – Construction et maintenance 2016 à 2025 de ConstruForce Canada

CHANGEMENTS SUR LE PLAN DES DÉPENSES ET DE L’EMPLOI AU SEIN DE L’INDUSTRIE EN 2014-2015 DÉPENSES D’INVESTISSEMENT ET D’EXPLOITATION EN E ET P + SABLES BITUMINEUX EN 2014-2015

EMPLOIS DE L’INDUSTRIE EN 2014-2015 250 000

140 000 $

Nombre d’emplois directs

En millions de $2015

120 000 $ 100 000 $ 80 000 $ 60 000 $

121 323 $ 91 157 $

40 000 $ 20 000 $

200 000 150 000 100 000

226 460

198 315

50 000 0

0$ 2014r

2014e

2015e

2015e

e : ESTIMATION

r : DÉPENSES RÉELLES e : ESTIMATION

FIGURE 3 SOURCE : ARC FINANCIAL

FIGURE 4 SOURCE : PETROLMI*

Photo credit: xx.

*L es chiffres historiques sur l’emploi sont des estimations tirées de Statistique Canada et fondées sur un échantillon de grande taille de la population.

APERÇUS DU MARCHÉ DE L’EMPLOI 2016 À 2020

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INDUSTRIE PÉTROLIÈRE ET GAZIÈRE CANADIENNE

LES PERSPECTIVES DE 2016 DEMEURENT INCERTAINES L’industrie pétrolière et gazière continue de connaître des fluctuations des prix des produits de base, ainsi que des révisions des prévisions vis-à-vis des dépenses d’investissement et d’exploitation. Le présent rapport, avec d’autres perspectives d’emploi de l’industrie et du secteur émises tôt en 2016, sert à fournir des prévisions d’emploi fondées sur les plus récentes données accessibles. Les scénarios et hypothèses ont été élaborés avec l’aide d’ARC Financial Corporation et ils s’harmonisent avec les plus récentes prévisions vis-à-vis des dépenses, ainsi que les volumes de production prévus émis par l’Association canadienne des producteurs pétroliers (ACPP) en juin 2015 (les plus récents). D’autres réductions des dépenses ou de la production feront baisser l’emploi.

En 2014, 97 % des exportations de pétrole et 100 % des exportations de gaz naturel canadiennes continuent d’aller aux É.-U. Dix principaux faits sur le secteur canadien de l’énergie, Ressources naturelles Canada. Octobre 2015

Malgré le fait qu’on s’attende à une pression à la baisse sur les prix des produits de base et à de l’incertitude tout au long de 2016, une analyse approfondie de l’information concernant le marché du travail donne un soutien précieux envers un processus décisionnel fondé sur des données probantes à court et long terme. Maintenir une main-d’œuvre qualifiée et novatrice permettra de tenir un rôle clé dans la capacité des secteurs pétroliers et gaziers canadiens à sortir du ralentissement actuel en tant qu’industrie plus productive et plus efficace. De plus, l’industrie devra continuer à attirer et maintenir les

APERÇUS DU MARCHÉ DE L’EMPLOI 2016 À 2020

travailleurs les plus compétents et doués pour faire progresser ses priorités, dont les suivantes : • Créer de nouvelles technologies qui font progresser la performance environnementale et permettent à l’industrie de s’adapter à une nouvelle économie à plus faibles émissions. • Aborder la question de la diversification des marchés et assurer que les pipelines atteignent la côte afin d’exporter la production. • Établir des relations saines et prospères avec les principaux intervenants, dont les Premières nations. • Mettre l’accent sur les changements apportés aux redevances, aux règlements et autres changements financiers, ainsi que leurs répercussions possibles sur le développement à venir. Le rapport Perspectives du marché du travail de 2016 à 2020 pour l’industrie pétrolière et gazière canadienne considère deux scénarios potentiels et hypothèses de dépense. Les voici : • Le plus bas : des moyennes du prix du pétrole d’environ 40 $US/baril pour 2016 et les CAPEX (dépenses d’investissement) sont réduites d’un autre 44 % par rapport à 2015. Le prix du pétrole reste sous les 55 $US/baril pour 2017 et augmente à 60 $US/baril, soit la plage pour 2018 à 2020. • Le plus élevé : le prix du pétrole reste sous les 45 $US le baril pour 2016 et les dépenses d’investissement (CAPEX) baissent d’un autre 29 % par rapport à 2015. Les prix du pétrole augmentent à la plage de 60 à 80 $US le baril pour 2017 à 2020. Les perspectives du marché du travail de PetroLMI ont pour but de fournir aux gouvernements, à l’industrie et aux établissements d’enseignement et de formation une analyse quantitative et qualitative visant à favoriser la planification de la main-d’œuvre, ainsi que l’élaboration de programmes et de politiques.

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Nous changeons de manière fondamentale notre façon de travailler. Nous continuons de mettre l’accent sur où et comment améliorer notre structure de coûts. Nous remuons ciel et terre. Brian Ferguson, Chef de l’exploitation de Cenovus, « Energy sector layoffs pile up as companies say efforts to cut costs paying off », CBC News, 29 octobre 2015

Trois rapports supplémentaires complètent le présent rapport : • Aperçu de la demande de main-d’œuvre en construction, exploitation et entretien pour le secteur des sables bitumineux jusqu’en 2020 (sorti en février 2016) analyse les répercussions sur les besoins en main-d’œuvre pour la construction, l’exploitation et l’entretien des sables bitumineux, tandis que le secteur passe d’une phase de grand développement à une phase axée sur l’efficacité et la fiabilité des activités. • Exploration du GNL au Canada (sorti en avril 2016) explore les conditions requises pour qu’un secteur de GNL puisse progresser au Canada, y compris les effectifs nécessaires pour appuyer la progression si on parvient à une ou plusieurs décisions d’investissement positives d’ici 2020. • Aperçu des besoins en main-d’œuvre de 2016 à 2020 pour l’industrie pétrolière et gazière de la Saskatchewan (sorti en avril 2016) examine la croissance de l’industrie en Saskatchewan, soutenue par le développement d’un milieu d’affaires concurrentiel et la mise en œuvre d’une technologie qui stimule la production. De plus, le présent rapport se penche sur les conséquences du ralentissement économique actuel envers les effectifs.

INDUSTRIE PÉTROLIÈRE ET GAZIÈRE CANADIENNE

PORTÉE, MÉTHODOLOGIE ET HYPOTHÈSES Les prévisions sur le plan du marché du travail que contient le présent rapport offrent une analyse détaillée des emplois directs au sein des quatre secteurs de l’industrie pétrolière et gazière : • Services pétroliers et gaziers • Exploration et production (E et P) classiques • Sables bitumineux • Pipelines Une vue d’ensemble des répercussions indirectes de l’industrie pétrolière et gazière, y compris les emplois créés dans le but de fournir des produits et services à l’industrie pétrolière et gazière, est fournie en tant que niveau de regroupement par zone d’exploitation clé.

MODÉLISATION DE LA DEMANDE DE MAIN-D’ŒUVRE DIRECTE ET DE L’OFFRE DE TRAVAILLEURS Les prévisions vis-à-vis de la demande de main-d’œuvre du présent rapport ont été produites à l’aide du système de modélisation de PetroLMI afin de prédire les besoins directs en main-d’œuvre pour l’industrie en amont et intermédiaire par secteur. Le système calcule les besoins d’embauche nets pour 48 professions en fonction de la demande de main-d’œuvre découlant de l’activité de l’industrie, plus l’embauche nécessaire pour remplacer les départs à la retraire (attrition en fonction de l’âge). Dans le but de déterminer la demande de main-d’œuvre découlant de l’activité de l’industrie, le système de modélisation utilise la relation entre les principaux moteurs de l’emploi et les professions dans leur portée pour chacun des secteurs en amont et intermédiaires. Afin de calculer le nombre potentiel d’offres d’emplois en raison de l’attrition en fonction de l’âge (retraites et décès naturels), le modèle utilise l’âge de la retraite historique propre à la profession et les données démographiques des principales professions de l’industrie selon l’âge. Une amélioration intégrée à la méthodologie cette année est l’ajustement de la productivité annuelle fondée sur des facteurs tels que la main-d’œuvre, les données démographiques sur la

APERÇUS DU MARCHÉ DE L’EMPLOI 2016 À 2020

main-d’œuvre, le contexte commercial, l’utilisation de la technologie et leurs répercussions sur les besoins en maind’œuvre. Les hypothèses concernant la productivité utilisées dans le modèle sont fondées sur les antécédents de productivité, ainsi que les renseignements rassemblés par PetroLMI et les commentaires émanant de l’industrie. Le modèle d’offre de travailleurs de PetroLMI commence par la part historique de l’industrie vis-à-vis de l’offre de travailleurs au Canada, pour ensuite calculer l’offre potentielle de l’industrie en fonction de sa capacité à attirer les travailleurs avec son offre d’emplois ou la demande de main-d’œuvre au milieu de la concurrence des autres industries. On considère deux sources d’offre de travailleurs : • Nouveaux venus : les travailleurs qui entrent sur le marché du travail pour la première fois. • En mobilité : les travailleurs qui changent de carrière au cours de leur vie au travail, y compris le changement d’industrie et de profession, et l’immigration au Canada (ici, on ne parle pas du recrutement international ou des travailleurs étrangers temporaires).

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Les écarts entre l’offre et la demande de main-d’œuvre au sein de l’industrie sont analysés en comparant les taux de chômage prévus de l’industrie au taux de chômage jugé équilibré pour la profession ou l’industrie dans son ensemble. Au total, pour l’industrie pétrolière et gazière, le taux de chômage équilibré est déterminé à 6 %. On présume un excédent de maind’œuvre lorsque le taux de chômage prévu est supérieur au taux de chômage équilibré. À l’inverse, on s’attend à une pénurie de main-d’œuvre lorsque le taux de chômage tombe sous le taux équilibré. On trouve à l’annexe 1 des descriptions détaillées de chaque système de modélisation. Les installations de GNL sont considérées en aval et, par conséquent, on ne considère pas l’emploi au sein des activités dans les présentes perspectives de la demande en main-d’œuvre. Pour obtenir une liste des professions de la CNP et leurs exemples de postes correspondants, veuillez visiter notre site Web.

INDUSTRIE PÉTROLIÈRE ET GAZIÈRE CANADIENNE

RÉSUMÉ DE LA MÉTHODOLOGIE DE MODÉLISATION DE LA DEMANDE EN MAIN-D’ŒUVRE DE PETROLMI SECTEUR

DÉFINITION DU SECTEUR

PRINCIPAUX MOTEURS D’EMPLOI (COMMENTAIRES/SOURCES)

Exploration et production (E et P) classiques

Englobe l’exploration et la production de pétrole et de gaz pour l’ensemble des réserves classiques et non classiques nationales et d’outremer (sauf les sables bitumineux), y compris :

Dépenses d’investissement et d’exploitation pour l’E et P classiques (ARC Financial Corporation)

• gaz naturel riche en liquides, pétrole et gaz de réservoirs étanches, huile et gaz de schiste, pétrole lourd, etc. • Traitement du gaz naturel Services pétroliers et gaziers

Voici ce qu’ils comprennent : • Les services de forage et de complétion comprennent les activités liées au forage et aux plates-formes de maintenance. • Les services géophysiques (qu’on dit aussi séismiques) comprennent l’arpentage, la délivrance de permis, la récupération, la construction de pipelines, le forage et l’acquisition de données

Dépenses d’investissement et d’exploitation pour l’E et P classiques (ARC Financial Corporation) Placements en capitaux dans les sables bitumineux (ARC Financial Corporation)

• Les services pétroliers comprennent l’entretien des puits, la construction et l’entretien des champs pétroliers, ainsi que les services de production et de transport. Sables bitumineux

Comprend l’extraction, la production et la valorisation du bitume. Il existe trois types d’activité liée aux sables bitumineux : • E xploitation minière : activités visant à explorer et extraire les réserves de sables bitumineux au moyen de mines à ciel ouvert

Crude Oil Forecast, Markets & Transportation (Association canadienne des producteurs pétroliers (ACPP)) Placements en capitaux dans les sables bitumineux (ARC Financial Corporation)

• Sur les lieux : activités visant à explorer et extraire les réserves de sables bitumineux sur place ou sur les lieux au moyen de puits de forage • Valorisation : conversion du bitume en produit de faible densité et faible viscosité Pipelines

Stockage et réseau principal de transport du pétrole et du gaz.

Dépenses d’exploitation pour l’E et P classiques (ARC Financial Corporation) Dépenses d’exploitation pour les sables bitumineux (ARC Financial Corporation)

TABLEAU 1 SOURCE : PETROLMI

Professions dans la portée Les prévisions quantitatives vis-à-vis de la demande de main-d’œuvre fournies par PetroLMI donnent les besoins en main-d’œuvre pour un total combiné de 48 professions telles qu’elles sont définies par la Classification nationale des professions (CNP). L’autre catégorie de professions renferme les professions restantes et assure l’intégration de la main-d’œuvre totale de l’industrie.

APERÇUS DU MARCHÉ DE L’EMPLOI 2016 À 2020

17

INDUSTRIE PÉTROLIÈRE ET GAZIÈRE CANADIENNE

COMPRÉHENSION DES BESOINS EN MAIN-D’ŒUVRE DE L’INDUSTRIE PÉTROLIÈRE ET GAZIÈRE JUSQU’EN 2020 Le rapport Perspectives du marché du travail de 2016 à 2020 pour l’industrie pétrolière et gazière canadienne fournit une gamme de prévisions vis-à-vis de la demande de main-d’œuvre pour l’industrie en fonction de deux scénarios, qui comprennent des hypothèses pour les points suivants :

• Fourchette de prix potentielle • Dépenses d’investissement et d’exploitation pour l’E et P classiques • Activité de l’industrie Les hypothèses concernant les dépenses d’investissement et d’exploitation et la production pour les sables bitumineux aux fins du présent rapport sont les mêmes pour les deux scénarios.

Ces scénarios et hypothèses ont été élaborés avec l’aide d’ARC Financial Corporation et ils s’harmonisent avec les plus récentes prévisions vis-à-vis des dépenses, ainsi que les volumes de production prévus émis par l’Association canadienne des producteurs pétroliers (ACPP) en juin 2015 (les plus récents). Le tableau suivant explique les deux scénarios en détail.

RÉSUMÉ DES HYPOTHÈSES UTILISÉES AVEC LES SCÉNARIOS LE PLUS BAS ET LE PLUS ÉLEVÉ SCÉNARIO LE PLUS BAS

SCÉNARIO LE PLUS ÉLEVÉ

Moyenne du prix du pétrole de 40 $ WTI pour 2016 et les CAPEX classiques chutent d’un autre 44 % par rapport à 2015

Le prix du pétrole* reste sous les 45 $ pour 2016 et les CAPEX classiques chutent d’un autre 29 % par rapport à 2015

Le prix du pétrole reste sous les 55 $ pour 2017 et monte à la fourchette de 60 $ pour 2018 à 2020; de plus, les CAPEX classiques remonteront à 58 % de la valeur de 2014 d’ici 2020

Moyennes du prix du pétrole dans la fourchette de 60 $ à 80 $ pour 2017 à 2020; de plus, les CAPEX classiques remonteront à 74 % de la valeur de 2014 d’ici 2020

Les prix moyens du gaz naturel sont de 2,25 $ à 2,85 $ (AECO ou Alberta Energy Company) pour la période des prévisions

Les prix moyens du gaz naturel sont de 2,50 $ à 2,90 $ pour la période des prévisions

Le développement du GNL progresse, mais les activités ne commenceront qu’après 2020

Le développement du GNL progresse, mais les activités ne commenceront qu’après 2020

Les activités actuelles avec les sables bitumineux se poursuivent et les projets de développement en construction sont réalisés

Les activités actuelles avec les sables bitumineux se poursuivent et les projets de développement en construction sont réalisés

TABLEAU 2 SOURCE : PETROLMI * Tous les prix du pétrole sont en $US/baril WTI

Peu importe le scénario qui se réalise, on s’attend à ce que dans un contexte de prix bas, l’industrie pétrolière et gazière canadienne continue d’être touchée jusqu’en 2016, ce qui fera en sorte que les sociétés devront continuer de réduire les coûts et le personnel. Dans le scénario le plus élevé, le responsable probable de la hausse des prix du pétrole dans la fourchette de 60 à 80 $US/baril entre 2017 et 2020 sera la motivation accrue d’au moins un pays producteur d’énergie à réduire la production et gérer son approvisionnement en raison de l’instabilité accrue sur le plan socioéconomique. Dans le scénario le plus bas, la gestion de l’approvisionnement en

APERÇUS DU MARCHÉ DE L’EMPLOI 2016 À 2020

pétrole reste précaire, ce qui fait en sorte que les prix du pétrole restent dans la fourchette de 60 $US/baril pour toute la période des prévisions.

gaz naturel liquéfié (GNL) en émergence et de décision de placement positive pour deux installations pendant la période des prévisions. Toutefois, aucun des scénarios ne sera en fonction avant la Dans l’ensemble, l’heure est à l’optimisme fin de la décennie. Une proposition de puisqu’on considère que l’utilisation grande installation de GNL d’une capacité accrue de gaz naturel tant sur le plan de deux trains sur la côte Ouest pourrait national qu’international dans le but de permettre d’accroître la demande de restreindre les émissions de gaz à effet production de gaz naturel. Une installation de serre (GES) s’avérera positive pour le de GNL planifiée au Québec ou dans l’est secteur. Peu importe le scénario, les prix du Canada utiliserait en premier lieu du du gaz naturel ne varient pas beaucoup gaz naturel des États-Unis pouvant être pendant la période des prévisions. Un transporté par les pipelines existants. point positif pour le gaz naturel dans chaque scénario est la possibilité de développement du secteur canadien du

18

INDUSTRIE PÉTROLIÈRE ET GAZIÈRE CANADIENNE

DÉPENSES POUR L’E ET P CLASSIQUES JUSQU’EN 2020

50 000 $

46 872 $

En millions de $2015

45 000 $ 40 000 $

34 844 $

35 000 $ 30 000 $

27 031 $

25 000 $ 20 000 $

19 128 $

16 875 $

19 128 $

CAPEX E et P – Le plus élevé CAPEX E et P – Le plus bas OPEX E et P – Le plus élevé et le plus bas

15 000 $ 10 000 $

13 400 $ 2014r

2015e

2016p

2017p

2018p

2019p

2020p

p : PRÉVISION e : ESTIMATION r : DÉPENSES RÉELLES

FIGURE 5 SOURCE : ARC FINANCIAL (AU 25 JANVIER 2016)

LES PRIX BAS ONT UNE INCIDENCE SUR LES DÉPENSES D’INVESTISSEMENT En réaction aux pris bas continus, on s’attend à ce que le secteur de l’E et P classiques continue de réduire ses dépenses d’investissement en 2016. Dans le scénario le plus élevé, les placements chutent d’un autre 29 % et, pour le scénario le plus bas, la réduction est de 44 %. Tandis que dans les deux scénarios, les dépenses d’investissement se poursuivent en 2017, les dépenses augmentent plus rapidement dans le scénario le plus élevé, puisqu’on prévoit que l’augmentation des prix sera plus

APERÇUS DU MARCHÉ DE L’EMPLOI 2016 À 2020

prononcée que dans le scénario le plus bas. Les deux scénarios prévoient que des décisions de placement positives définitives seront prises pour le GNL, mais la hausse rapide des placements de capitaux en E et P classiques pour accroître la demande de production pour le GNL n’est pas prévue avant 2018. Ces placements pourraient procurer suffisamment de temps pour permettre la production de gaz naturel nécessaire afin qu’une installation de GNL puisse être exploitée après 2020.

19

INDUSTRIE PÉTROLIÈRE ET GAZIÈRE CANADIENNE

DÉPENSES D’INVESTISSEMENT POUR LES SABLES BITUMINEUX JUSQU’EN 2020 40 000 $

Sables bitumineux : CAPEX – Un seul scénario

35 667 $ 35 000 $ En millions de $2015

Les prévisions de dépenses d’investissement du secteur des sables bitumineux dans les deux scénarios s’harmonisent avec celles de l’ACPP vis-à-vis de la production émises en juin 2015 (les plus récentes accessibles). La majorité de l’investissement en sables bitumineux est axée sur la réalisation de projets de développement des exploitations minières en phase ultime jusqu’en 2018, lorsque les dépenses diminueront de façon spectaculaire, puisqu’on réservera l’investissement aux besoins à combler en matière d’entretien et de conformité.

30 000 $ 25 000 $ 20 000 $ 15 000 $

17 912 $ 2014e 2015e

2016p 2017p 2018p

2019p 2020p

p : PRÉVISION e : ESTIMATION

FIGURE 6 SOURCE : ARC FINANCIAL (AU 25 JANVIER 2016)

PRÉVISIONS DE LA PRODUCTION DE SABLES BITUMINEUX JUSQU’EN 2020 PAR TYPE D’EXPLOITATION 1 800

Sur les lieux Exploitation minière Valorisation

Millions de barils par jour

1 778 1 600 1 400 1 200

1 266

1 038

1 000 800

1 468

1 132

913

p : PRÉVISION e : ESTIMATION r : DÉPENSES RÉELLES

2014r 2015e 2016p 2017p 2018p 2019p 2020p

On prévoit que la production de sables bitumineux augmentera pour tous les types d’exploitation – sur les lieux, exploitation minière et valorisation. La diminution prévue des dépenses d’investissement dans les sables bitumineux entre 2015 et 2020 a très peu d’incidence sur les prévisions de production jusqu’en 2020, étant donné que la majorité de la nouvelle production provient de projets de développement récemment passés à l’exploitation, ainsi que de la construction continue de projets en phase ultime. Le manque d’investissement en sables bitumineux pour cette période de prévisions aura des répercussions négatives sur la production et la croissance de l’emploi après 2020.

FIGURE 7 SOURCE : CRUDE OIL FORECAST, MARKETS & TRANSPORTATION DE L’ASSOCIATION CANADIENNE DES PRODUCTEURS PÉTROLIERS. JUIN 2015 (PROJETS EN COURS ET EN CONSTRUCTION)

APERÇUS DU MARCHÉ DE L’EMPLOI 2016 À 2020

20

INDUSTRIE PÉTROLIÈRE ET GAZIÈRE CANADIENNE

DEMANDE DE MAIN-D’ŒUVRE DE L’INDUSTRIE PÉTROLIÈRE ET GAZIÈRE CANADIENNE JUSQU’EN 2020 EMPLOIS DIRECTS AU SEIN DE L’INDUSTRIE PÉTROLIÈRE ET GAZIÈRE CANADIENNE JUSQU’EN 2020

Nombre d’emplois directs

250 000 230 000

Le plus élevé Le plus bas

226 460 218 080

210 000 181 785

201 915

190 000 170 000 150 000

173 890 p : PRÉVISION e : ESTIMATION

2014e 2015e 2016p 2017p 2018p 2019p 2020p

FIGURE 8 SOURCE : PETROLMI

RÉSUMÉ DES PRÉVISIONS D’EMPLOIS DIRECTS DANS L’INDUSTRIE PÉTROLIÈRE ET GAZIÈRE JUSQU’EN 2020 EMPLOIS ESTIMÉS EN 2015 CHANGEMENT PAR RAPPORT À 2014

198 315 PERTE DE 28 145 (-12 %) EMPLOIS DEPUIS 2014 SCÉNARIO LE PLUS BAS

SCÉNARIO LE PLUS ÉLEVÉ

Changement sur le plan de l’emploi en 2016

-24 425 (-12 %)

-16 530 (-8 %)

Hausses prévues de l’emploi de 2017 à 2020

+28 025 (+16 %)

+36 240 (+20 %)

Attrition en fonction de l’âge de 2017 à 2020

18 410

19 065

Besoins d’embauche nets (activité de l’industrie + attrition en fonction de l’âge) de 2017 à 2020

46 435

55 305

L’industrie pétrolière et gazière canadienne a connu une baisse considérable en 2015. Depuis 2014, 28 145 (-12 %) emplois ont été perdus, ce qui a laissé les emplois directs au sein du secteur pétrolier en amont et intermédiaire à 198 315 travailleurs en 2015. On prévoit que les nombres d’emplois directs au sein des activités baissent davantage de 16 530 à 24 425 travailleurs en 2016. À partir de 2017, on prévoit que l’industrie pétrolière et gazière commencera à se regarnir en emplois alors que le marché commencera à réaliser qu’un prix de 40 $US le baril de pétrole n’est pas viable et les prix se mettront à monter. Les placements de capitaux se poursuivent tandis que certaines zones de ressources deviennent plus viables sur le plan économique à des prix plus élevés; cependant, l’activité de l’industrie et l’emploi ne reviendront pas à leur niveau de 2014 pendant la période des prédictions.

ATTRITION EN FONCTION DE L’ÂGE ET SES RÉPERCUSSIONS SUR LES BESOINS D’EMBAUCHE La demande de main-d’œuvre de l’industrie pétrolière et gazière canadienne va au-delà des emplois créés par les degrés d’activité et elle comprend les offres d’emplois attribuables à l’attrition en fonction de l’âge. En 2016, on ne s’attend pas à ce que les sociétés dotent automatiquement les postes des travailleurs partis à la retraite. En fait, les postes vacants serviront vraisemblablement à réduire la maind’œuvre et à contribuer aux réductions de coûts. Il est plus probable que les sociétés devront remplacer les départs à la retraite à partir de 2017, lorsque l’activité de l’industrie devrait augmenter. On présume que les sociétés seront passées par une importante restructuration, auront amélioré l’efficacité et auront rationalisé leurs effectifs, ce qui fera en sorte qu’il est plus probable qu’elles devront doter des postes pour maintenir la productivité. Tenant pour acquis que les retraites au sein de l’industrie entre 2017 et 2020 seront semblables aux taux historiques, les données démographiques pourraient occasionner une hausse jusqu’à 18 410 à 19 065 offres d’emplois pendant la période des prévisions. Par conséquent, on prévoit que les besoins d’embauche nets de l’industrie seront entre 46 435 et 55 305.

TABLEAU 3 SOURCE : PETROLMI

APERÇUS DU MARCHÉ DE L’EMPLOI 2016 À 2020

21

INDUSTRIE PÉTROLIÈRE ET GAZIÈRE CANADIENNE

Principales zones d’exploitation de l’industrie pétrolière et gazière

COLOMBIE-BRITANNIQUE (C.-B.)

Chacun des principaux domaines d’exploitation de l’industrie et leurs besoins en main-d’œuvre jusqu’en 2020 ont subi des répercussions différentes du contexte de prix bas actuel. Cette partie du rapport résume les besoins en emplois de chaque scénario pour les trois provinces de l’Ouest et le reste du Canada.

EMPLOIS DIRECTS EN C.-B. JUSQU’EN 2020

Nombre d’emplois directs

14 000

Le plus élevé Le plus bas

12 885 11 875

12 000

En 2015, on estimait les emplois directs en amont et intermédiaires de la C.-B. à 10 580, soit une baisse d’environ 2 300 (-18 %) emplois par rapport à 2014. Bien qu’on s’attende à plus de pertes d’emploi tout au long de 2016, il est prévu que le milieu de l’emploi de la province s’en sorte mieux que les autres grandes régions productrices d’énergie du Canada entre 2017 et 2018 et revienne presque aux niveaux de 2014 d’ici la fin de la décennie. On fonde cette prévision sur l’hypothèse selon laquelle la construction de deux grandes installations de GNL d’une capacité de deux trains sera en cours avant la fin de 2020. De plus, on s’attend à ce que la réalisation en 2018 d’un gazoduc vers l’Alberta permette de transporter une partie du gaz naturel de la C.-B., et ce, dans le but de combler la demande albertaine.

10 620 10 000 9 075 8 000

6 000

8 445 p : PRÉVISION e : ESTIMATION

2014e 2015e 2016p 2017p 2018p 2019p 2020p

* Les chiffres historiques sur l’emploi sont des estimations tirées de Statistique Canada et fondées sur un échantillon de grande taille de la population

FIGURE 9 SOURCE : PETROLMI*

RÉSUMÉ DES PRÉVISIONS D’EMPLOIS DIRECTS EN C.-B. JUSQU’EN 2020 EMPLOIS ESTIMÉS EN 2015 CHANGEMENT PAR RAPPORT À 2014

10 580 PERTE DE 2 300 (-18 %) EMPLOIS DEPUIS 2014 SCÉNARIO LE PLUS BAS

SCÉNARIO LE PLUS ÉLEVÉ

Changement sur le plan de l’emploi en 2016

-2 140 (-20 %)

-1 510 (-14 %)

Hausses prévues de l’emploi de 2017 à 2020

+2 175 (+26 %)

+2 800 (+31 %)

Attrition en fonction de l’âge de 2017 à 2020

830

890

Besoins d’embauche nets* de 2017 à 2020

3 005

3 690

La C.-B. est le deuxième producteur canadien de gaz naturel. L’industrie de la C.-B. est exploitée en majeure partie dans le nord-est de la province et est axée sur l’exploration, la production, le traitement et le transport de gaz naturel. (La province ne contribue qu’à 1 % de la production canadienne de pétrole.) On propose des oléoducs et livraisons par train aux installations de GNL et ports de la C.-B. pour la côte nord-ouest. Bien qu’on ait annoncé 19 installations de GNL et pipelines connexes en C.-B. jusqu’à maintenant, il est très probable que seuls deux ou trois de ces projets soient réalisés. On s’attend à ce qu’au moins une décision de placement affirmative définitive sur un projet de GNL soit prise au cours des deux prochaines années.

Pour la C.-B., la différence entre le scénario le plus élevé et le plus bas (figure 9) est le choix du moment des placements de capitaux nécessaires pour développer le secteur du GNL. On présume que les prix du GNL resteront associés aux prix du pétrole en ce sens qu’on considère le secteur du GNL comme une occasion à long terme de remplacement possible du pétrole. Si les prix du pétrole baissent ou restent bas, le prix du GNL doit lui aussi diminuer pour rester concurrentiel. Par conséquent, on s’attend à ce que les dépenses d’investissement et l’emploi en C.-B. augmentent plus rapidement dans le scénario le plus élevé, par lequel on prévoit que les prix du pétrole monteront à 80 $US/baril d’ici 2020. Dans le scénario le plus bas, les prix du pétrole bas ralentissent les dépenses pour le GNL et, par conséquent, ralentissent la croissance de l’emploi dans la province.

TABLEAU 4 SOURCE : PETROLMI * Pour connaître en détail les besoins d’embauche nets, veuillez télécharger les feuilles de calcul du document Perspectives du marché du travail de 2016 à 2020 pour l’industrie pétrolière et gazière canadienne.

Le rapport Exploration du GNL au Canada (sorti en avril 2016) explore les conditions requises avec la main-d’œuvre pour qu’un secteur de GNL se développe au Canada si on parvient à une ou plusieurs décisions de placement positives d’ici 2020. APERÇUS DU MARCHÉ DE L’EMPLOI 2016 À 2020

22

INDUSTRIE PÉTROLIÈRE ET GAZIÈRE CANADIENNE

EMPLOIS DIRECTS EN ALBERTA JUSQU’EN 2020

190 000

Nombre d’emplois directs

180 000

ALBERTA

Le plus élevé Le plus bas

178 830 173 525

170 000 160 000

147 490

161 920

150 000 140 000 141 860

130 000 120 000

p : PRÉVISION e : ESTIMATION

2014e 2015e 2016p 2017p 2018p 2019p 2020p

FIGURE 10 SOURCE : PETROLMI

RÉSUMÉ DES PRÉVISIONS D’EMPLOIS DIRECTS EN ALBERTA JUSQU’EN 2020 EMPLOIS ESTIMÉS EN2015 CHANGEMENT PAR RAPPORT À 2014

158 680 PERTE DE 20 150 (-11 %) EMPLOIS DEPUIS 2014 SCÉNARIO LE PLUS BAS

SCÉNARIO LE PLUS ÉLEVÉ

Changement sur le plan de l’emploi en 2016

-16 855 (-11 %)

-11 190 (-7 %)

Hausse prévue de l’emploi de 2017 à 2020

+20 095 (+14 %)

+26 070 (+18 %)

Attrition en fonction de l’âge de 2017 à 2020

15 120

15 560

Besoins d’embauche nets de 2017 à 2020

35 215

41 630

On s’attend à ce que le manque de placements de capitaux dans les sables bitumineux ait des répercussions négatives considérables sur la production et la croissance de l’emploi après 2020.

TABLEAU 5 SOURCE : PETROLMI

Le rapport Aperçu de la demande de main-d’œuvre en construction, exploitation et entretien pour le secteur des sables bitumineux jusqu’en 2020 (sorti en février 2016) analyse les répercussions sur les besoins en main-d’œuvre pour la construction, l’exploitation et l’entretien des sables bitumineux, tandis que le secteur passe d’une phase de grand développement à une phase axée sur l’efficacité et la fiabilité des activités.

APERÇUS DU MARCHÉ DE L’EMPLOI 2016 À 2020

23

L’Alberta constitue le centre d’activité de l’industrie pétrolière et gazière canadienne et cette province a été durement touchée par la forte baisse récente. En plus de présenter le plus d’emplois sur le terrain et pour l’exploitation en matière de pétrole et de gaz naturel au Canada, l’Alberta héberge la majorité des emplois dans les sièges sociaux de l’industrie. En 2015, l’industrie pétrolière et gazière de l’Alberta procurait des emplois directs à 158 680 travailleurs, ce qui marquait une baisse de 20 150 (-11 %) emplois par rapport à 2014. Bien que l’embauche pour le développement de l’exploitation minière concernant les sables bitumineux puisse ajouter quelques nouveaux emplois au sein de ce secteur, un grand nombre d’emplois devraient être éliminés de l’industrie dans son ensemble en 2016. De plus, les pertes d’emplois prévues peuvent être sous-évaluées étant donné les renseignements des sociétés soulignant qu’elles continueront probablement leur restructuration, le regroupement des emplois et la recherche d’occasions permettant d’éliminer les redondances et d’améliorer la productivité. Dans les deux scénarios (figure 10), on prévoit que les hausses des prix et des placements de l’industrie entre 2017 et 2020 entraîneront la création d’emplois, sans pour autant retrouver les niveaux de 2014. Certains de ces emplois seront probablement des postes aux sièges sociaux en appui aux activités de l’industrie à l’extérieur de la province.

En se tournant vers l’avenir, on constate que la diversification des marchés et la limitation des coûts seront les principaux facteurs du rétablissement de l’industrie. Le plus grand défi est que les vastes ressources de la province sont dispendieuses à produire et sans accès à la mer. Il est essentiel de réduire les coûts et de construire des pipelines vers la côte pour optimiser les ressources de l’Alberta. À l’inverse, on s’attend à une transition vers une économie à plus faibles émissions se transformant en répercussions positives sur la demande pour du gaz naturel.

INDUSTRIE PÉTROLIÈRE ET GAZIÈRE CANADIENNE

EMPLOIS DIRECTS EN SASKATCHEWAN JUSQU’EN 2020

SASKATCHEWAN

14 395

Nombre d’emplois directs

14 000 13 615

10 870

12 000

Le plus élevé Le plus bas

12 395

10 000

10 265

8 000

6 000

2014e 2015e 2016p 2017p 2018p 2019p 2020p

p : PRÉVISION e : ESTIMATION

Les emplois directs en pétrole et gaz de la Saskatchewan en 2015 étaient d’environ 12 360, soit environ 2 035 (-14 %) emplois de moins qu’en 2014. La Saskatchewan est axée sur le pétrole (au lieu du gaz naturel) et, par conséquent, elle subit aussi les conséquences du contexte continu de prix bas du pétrole. Ainsi, un nombre accru de pertes d’emploi est à prévoir en 2016. Toutefois, l’industrie de la Saskatchewan est également composée d’un petit nombre de producteurs qui cherchent à accroître leur rendement dans la province par l’amélioration des processus, l’innovation et la technologie. Le climat commercial positif et la collaboration entre le gouvernement et l’industrie ont des chances de mettre la province en bonne position d’attirer les placements une fois que les prix auront commencé à remonter.

FIGURE 11 SOURCE : PETROLMI

RÉSUMÉ DES PRÉVISIONS D’EMPLOIS DIRECTS EN SASKATCHEWAN JUSQU’EN 2020 EMPLOIS ESTIMÉS EN 2015 CHANGEMENT PAR RAPPORT À 2014

12 360 PERTE DE 2 030 (-14 %) EMPLOIS DEPUIS 2014 SCÉNARIO LE PLUS BAS

SCÉNARIO LE PLUS ÉLEVÉ

Changement sur le plan de l’emploi en 2016

-2 095 (-17 %)

-1 490 (-12 %)

Hausse prévue de l’emploi de 2017 à 2020

+2 130 (+21 %)

+2 745 (+25 %)

Attrition en fonction de l’âge de 2017 à 2020

990

1 040

Besoins d’embauche nets de 2017 à 2020

3 120

3 785

TABLEAU 6 SOURCE: PETROLMI

Le rapport Aperçu des besoins en main-d’œuvre de 2016 à 2020 pour l’industrie pétrolière et gazière de la Saskatchewan (sorti en avril 2016) examine la croissance de l’industrie en Saskatchewan, soutenue par le développement d’un milieu d’affaires concurrentiel et la mise en œuvre d’une technologie qui stimule la production. De plus, le présent rapport se penche sur les conséquences du ralentissement économique actuel envers les effectifs.

APERÇUS DU MARCHÉ DE L’EMPLOI 2016 À 2020

24

INDUSTRIE PÉTROLIÈRE ET GAZIÈRE CANADIENNE

EMPLOIS DIRECTS DANS LE RESTE DU CANADA JUSQU’EN 2020

RESTE DU CANADA (RdC) L’activité pétrolière et gazière dans le reste du Canada est diversifiée et contribue aux économies provinciale et nationale.

• La production pétrolière du Manitoba depuis la formation d’huile de schiste de Bakken; • Le gaz naturel marin de la NouvelleÉcosse; • Le pétrole marin de Terre-Neuve et Labrador. L’activité pour le pétrole marin est répandue au Manitoba et au NouveauBrunswick. Terre-Neuve et Labrador possède trois plateformes de production de pétrole marin et une quatrième est en cours de réalisation. La Nouvelle-Écosse possède deux projets de gaz naturel marin. Les sociétés continuent d’explorer la côte est canadienne pour découvrir du pétrole marin et du gaz marin. Étant donné la chute des prix du pétrole, les producteurs pétroliers et gaziers ont cherché à réduire les coûts à l’échelle des activités canadiennes. Par conséquent, l’emploi au sein des secteurs en amont et intermédiaire de l’industrie dans le reste du Canada en 2015 a connu une perte de 3 655 (-18 %) emplois pour tomber à 16 695 et la diminution se poursuivra en 2016 en raison des compressions des dépenses et des réductions de coûts continues. Comme pour le reste des régions productrices d’énergie, on prévoit une hausse de l’emploi entre 2017 et 2020. Cependant, en majorité, cette croissance se produira en 2017 et 2018. Hebron, le quatrième projet en zone extracôtière de Terre-Neuve et Labrador, devrait extraire son premier pétrole en 2017. Après cette hausse rapide, l’emploi devrait demeurer assez constant jusqu’à la fin de la période des prévisions. De plus, les sociétés évaluent la faisabilité concernant des installations de GNL en Nouvelle-Écosse et au Québec, étant donné leur accès à la côte et aux marchés européens. On considère convertir une installation existante d’importation de GNL au Nouveau-Brunswick en installation d’exportation. APERÇUS DU MARCHÉ DE L’EMPLOI 2016 À 2020

22 000

Nombre d’emplois directs

À l’heure actuelle, la majorité de l’activité pétrolière et gazière du reste du Canada se déroule ainsi :

Le plus élevé Le plus bas

20 350

20 000

18 985

18 000 14 355

16 000

16 975

14 000 13 360

12 000 10 000

2014e 2015e 2016p 2017p 2018p 2019p 2020p

p : PRÉVISION e : ESTIMATION

FIGURE 12 SOURCE : PETROLMI

RÉSUMÉ DES PRÉVISIONS D’EMPLOIS DIRECTS POUR LE RESTE DU CANADA JUSQU’EN 2020 EMPLOIS ESTIMÉS EN 2015 CHANGEMENT PAR RAPPORT À 2014

16 695 PERTE DE 3 655 (-18 %) EMPLOIS DEPUIS 2014 SCÉNARIO LE PLUS BAS

SCÉNARIO LE PLUS ÉLEVÉ

Changement sur le plan de l’emploi en 2016

- 3 340 (-20 %)

-2 340 (-14 %)

Hausse prévue de l’emploi de 2017 à 2020

+3 620 (+27 %)

+4 630 (+32 %)

Attrition en fonction de l’âge de 2017 à 2020

1 475

1 575

Besoins d’embauche nets de 2017 à 2020

5 095

6 205

TABLEAU 7 SOURCE : PETROLMI

25

INDUSTRIE PÉTROLIÈRE ET GAZIÈRE CANADIENNE

Les dépenses de l’industrie mènent l’emploi indirect et induit Les avantages économiques de l’industrie pétrolière et gazière canadienne sont incontestables. Bien que les emplois directs de l’industrie soient concentrés dans des régions productrices d’énergie, les avantages indirects associés aux placements dans l’industrie pétrolière et gazière s’étendent à l’ensemble du pays. En plus des emplois directs représentés dans la portée de PetroLMI, les dépenses de l’industrie pétrolière et gazière procurent des occasions d’emplois indirects à l’échelle du pays.4 Les emplois indirects comprennent ceux servant à fournir des produits et services à l’industrie pétrolière et gazière.

D’habitude, ces emplois cadrent dans les industries suivantes :

• Services alimentaires et d’hébergement

• Construction

• Services de location et de location à bail

• Services professionnels, scientifiques et techniques –– Services d’ingénierie, architecturaux, juridiques et de comptabilité –– Conception de systèmes informatiques • Services financiers, d’assurance et des biens immobiliers • Vente en gros et commerce de détail • Services administratifs et de soutien • Fabrication

• Transport terrestre et aérien Une troisième catégorie d’emplois fait référence à l’emploi induit et comprend les emplois qui découlent des dépenses de consommation par les travailleurs directs et indirects. À la suite de l’investissement dans l’industrie pétrolière et gazière canadienne jusqu’en 2020, une moyenne de 660 825 à 715 250 emplois directs, indirects et induits sera maintenue tous les ans. Les chiffres ci-dessous servent d’indication de l’ampleur des répercussions sur l’emploi à l’échelle des provinces et des industries.

–– Produit fabriqué de métal –– Équipement • Camionnage

RÉPERCUSSIONS SUR L’EMPLOI À L’ÉCHELLE DES PROVINCES ET DES INDUSTRIES

75 310 à 89 990

408 415 à 432 310

emplois en ColombieBritannique chaque annéer

35 745 à 40 755

emplois en Alberta chaque année

Yn.

C.-B.

T.N.O.

Alb.

emplois en Saskatchewan chaque année

141 355 à 152 195 emplois dans le reste du Canada chaque année La plupart des emplois seront au Manitoba, en Ontario, au Québec, à Terre-Neuve et Labrador et en Nouvelle-Écosse

Nt

Sask.

Directs Indirects Induits

Qc

Man.

Ont.

I.-P.-É.

Les investissements et activités au sein de l’industrie pétrolière et gazière canadienne au cours de la prochaine décennie verront en moyenne 660 825 à 715 250 emplois directs, indirects et induits d’un océan à l’autre.

FIGURE 13 SOURCE : PETROLMI

La méthodologie qui a servi à déterminer les emplois indirects et induits découlant des investissements au sein de l’industrie pétrolière et gazière canadienne diffère de celle du système de modélisation de PetroLMI utilisé pour déterminer les emplois directs dans les secteurs des services pétroliers et gaziers, de l’E et P classiques, des sables bitumineux et des pipelines. L’analyse des retombées économiques présentée utilise des tableaux entrées-sorties interprovinciaux et interindustriels de l’économie diffusés par Statistique Canada dans l’optique d’estimer les retombées économiques (y compris les répercussions sur l’emploi) de dépenses précises de l’industrie sur d’autres industries et à l’échelle des provinces.

4

APERÇUS DU MARCHÉ DE L’EMPLOI 2016 À 2020

26

INDUSTRIE PÉTROLIÈRE ET GAZIÈRE CANADIENNE

Analyse des secteurs

Chaque secteur de l’industrie pétrolière et gazière doit relever des défis uniques en raison du contexte de prix bas actuel. Voici un résumé des répercussions et demandes d’embauche prévues pour chaque secteur jusqu’en 2020.

DEMANDE DE MAIN-D’ŒUVRE DES SERVICES PÉTROLIERS ET GAZIERS JUSQU’EN 2020 Le secteur des services pétroliers et gaziers présente les plus grands effectifs de l’industrie.

Bien que la plupart des emplois des services pétroliers et gaziers se trouvent en Alberta (78 %), au besoin, le En 2015, l’emploi au sein du secteur secteur a compté sur des travailleurs des services pétroliers et gaziers permutants des quatre coins du Canada (c.-à-d., forage et complétion, services pour aborder les pénuries de maingéophysiques et pétroliers) représentait d’œuvre des dernières années. Comme environ 89 100 travailleurs, soit une baisse il fallait s’y attendre, les travailleurs qui d’à peu près 20 360 emplois (-19 %) par occasionnaient des frais de déplacement rapport aux niveaux de 2014. supplémentaires ont été les premiers à être mis à pied dans l’optique de réduire les coûts.

EMPLOIS DIRECTS DES SERVICES PÉTROLIERS ET GAZIERS JUSQU’EN 2020

Nombre d’emplois directs

110 000 100 000

À l’exception de quelques postes spécialisés, les sociétés des services pétroliers et gaziers pigent la majorité de leurs travailleurs dans la population active locale des collectivités où elles mènent leurs activités. La plupart des emplois des services pétroliers et gaziers du reste du Canada appuient l’industrie côtière à Terre-Neuve et Labrador et, dans une certaine mesure, en Nouvelle-Écosse.

Les prévisions et l’analyse en matière d’emploi de la présente partie ne concernent que l’exploitation directe, sans tenir compte de l’effectif occasionnel.

109 460

Le plus élevé Le plus bas 78 770

95 680

90 000 80 000

74 385

87 410

70 000 60 000

2014e 2015e 2016p 2017p 2018p 2019p 2020p

p : PRÉVISION e : ESTIMATION

FIGURE 14 SOURCE : PETROLMI

APERÇUS DU MARCHÉ DE L’EMPLOI 2016 À 2020

27

INDUSTRIE PÉTROLIÈRE ET GAZIÈRE CANADIENNE

la sécurité, la construction de pipelines, la fabrication d’équipement, les revêtements et l’inspection, les campements et la restauration, la gestion des déchets et la location d’équipement. On prédit que les dépenses d’investissement par les exploitants avec les projets sur les lieux nécessitant des services de forage, de complétion et d’entretien des puits seront minimes jusqu’en 2020.

C’est l’emploi du secteur des services pétroliers et gaziers qui a été le plus frappé par la chute des prix du pétrole Étant donné la réduction de l’activité découlant de dépenses moindres en E et P classiques, jumelée à la pression à la baisse sur les taux des services, on s’attend à d’autres pertes d’emploi en 2016. On s’attend à ce que les dépenses d’investissement au sein du secteur des sables bitumineux jusqu’en 2018 aident à atténuer certaines des pertes d’emplois. La plupart des services sous-traités par les sociétés de sables bitumineux pendant la période des prévisions sont ceux nécessaires pour les projets de construction en exploitation minière en phase ultime tels que l’environnement et

Le secteur des services devrait récupérer des emplois de 2017 à 2020 puisqu’on croit que les prix de 40 $US/baril ne sont pas viables. Cependant, on ne croit pas que le prix du pétrole, les placements de l’industrie et les emplois reviendront aux niveaux de 2014 avant 2020.

EMPLACEMENT DES EMPLOIS DES SERVICES PÉTROLIERS ET GAZIERS 5% 10 %

C.-B. Alb.

7%

Sask. RdC

78 %

FIGURE 15 SOURCE : PETROLMI

RÉSUMÉ DES PRÉVISIONS D’EMPLOIS DES SERVICES PÉTROLIERS ET GAZIERS JUSQU’EN 2020 EMPLOIS ESTIMÉS EN 2015 CHANGEMENT PAR RAPPORT À 2014

89 100 PERTE DE 20 360 (-19 %) EMPLOIS DEPUIS 2014 SCÉNARIO LE PLUS BAS

SCÉNARIO LE PLUS ÉLEVÉ

Changement sur le plan de l’emploi en 2016

-14 715 (-17 %)

-10 330 (-12 %)

Hausse prévue de l’emploi de 2017 à 2020

+13 025 (+18 %)

+16 910 (+21 %)

TABLEAU 8 SOURCE : PETROLMI

Le secteur des services pétroliers et gaziers s’inquiète de sa capacité à attirer et former des employés qualifiés et expérimentés On s’attend à ce que l’attrition en fonction de l’âge ait une incidence sur les besoins d’embauche des services pétroliers et gaziers jusqu’en 2020, mais pas avant 2017. En fonction des consultations avec les entreprises de services, les postes libérés par les départs à la retraite en 2016 devraient rester vacants puisque les entreprises continuent de réduire leurs effectifs et coûts fixes. Les entreprises de services s’inquiètent de leur capacité à attirer et former un nombre suffisant de travailleurs une fois que l’activité reprendra, surtout le personnel sur le terrain, puisque ces employés pourraient ne pas souhaiter retourner au sein du secteur lorsque l’embauche reprendra, ou en être incapables. APERÇUS DU MARCHÉ DE L’EMPLOI 2016 À 2020

De plus, le secteur des services a, par le passé, présenté les taux de roulement les plus élevés de l’industrie, surtout avec les postes de premier échelon étant donné que les travailleurs intègrent le secteur sans comprendre la nature du travail. Les taux de roulement élevés continueront de constituer un défi pour le secteur des services pétroliers et gaziers une fois que les niveaux d’activité seront à la hausse. Deux questions fondamentales semblent influencer les stratégies des entreprises sur la manière de traiter les employés près de la retraite : 1. Combien de temps durera le ralentissement des niveaux d’activité de l’industrie?

Les entreprises auront plus tendance à conserver les employés si elles croient que la perte de travailleurs expérimentés compromettra leur capacité à passer rapidement à des niveaux de productivité élevés, et à les maintenir, lorsque les prix vont monter. Ce fait concerne surtout les sociétés de forage qui ne peuvent pas fonctionner sans leur personnel supérieur de forage. Par exemple, certaines sociétés utilisent plus d’équipes par appareil de forage qu’avant, ce qui signifie moins de travail et plus de congés entre les rotations par employé, mais plus de travailleurs conservent leur emploi.

2. Avons-nous un personnel qualifié suffisant pour affronter la reprise de l’activité?

28

INDUSTRIE PÉTROLIÈRE ET GAZIÈRE CANADIENNE

LES QUINZE PRINCIPALES PROFESSIONS DES SERVICES PÉTROLIERS ET GAZIERS AVEC LES PLUS GRANDS BESOINS D’EMBAUCHE NETS JUSQU’EN 2020 PROFESSION (CNP)

EMPLOIS ESTIMÉS EN 2015

CHANGEMENT ESTIMÉ AUX EMPLOIS EN 2016

EMBAUCHE DE 2017 À 2020 VU : l’activité de l’industrie

l’attrition en fonction de l’âge

BESOINS D’EMBAUCHE NETS DE 2017 À 2020*

Le plus bas

89 100

-14 715

13 020

7 665

20 685

Le plus élevé

89 100

-10 330

16 910

8 075

24 985

Le plus bas

8 995

-1 485

1 315

465

1 780

Le plus élevé

8 995

-1 045

1 705

500

2 208

Entrepreneurs/ entrepreneuses et surveillants/ surveillantes du forage et des services reliés à l’extraction de pétrole et de gaz (8222)

Le plus bas

6 465

-1 065

945

630

1 578

Le plus élevé

6 465

-750

1 225

655

1 880

Directeurs/ directrices de l’exploitation des ressources naturelles (0811)

Le plus bas

3 130

-515

455

425

880

Le plus élevé

3 130

-365

595

435

1 030

Personnel du forage et de l’entretien des puits de pétrole et de gaz et personnel assimilé (8412)

Le plus bas

4 245

-700

620

205

825

Le plus élevé

4 245

-490

805

225

1 030

Manœuvres de forage et d’entretien des puits de pétrole et de gaz, et personnel assimilé (8615)

Le plus bas

4 145

-685

605

180

785

Le plus élevé

4 145

-480

785

195

980

Conducteurs/ conductrices de camions de transport (7511)

Le plus bas

2 920

-480

430

275

705

Le plus élevé

2 920

-340

555

285

840

Le plus bas

2 760

-455

405

235

640

Le plus élevé

2 760

-320

525

250

775

Total des services pétroliers et gaziers Foreurs/foreuses et personnel de mise à l’essai et des autres services reliés à l’extraction de pétrole et de gaz (8232)

Mécaniciens/ mécaniciennes de chantier et mécaniciens/ mécaniciennes industriels (7311)

APERÇUS DU MARCHÉ DE L’EMPLOI 2016 À 2020

29

INDUSTRIE PÉTROLIÈRE ET GAZIÈRE CANADIENNE

PROFESSION (CNP)

EMPLOIS ESTIMÉS EN 2015

suite

CHANGEMENT ESTIMÉ AUX EMPLOIS EN 2016

EMBAUCHE DE 2017 À 2020 VU : l’activité de l’industrie

l’attrition en fonction de l’âge

BESOINS D’EMBAUCHE NETS DE 2017 À 2020*

Conducteurs/ conductrices d’équipement lourd (sauf les grues) (7521)

Le plus bas

2 515

-415

365

175

540

Le plus élevé

2 515

-290

475

190

665

Opérateurs/ opératrices de salle de commande centrale dans le raffinage du pétrole et le traitement du gaz et des produits chimiques (attestation de mécanicien/ mécanicienne de centrales (« steam ticket ») non requise) (9232)

Le plus bas

1 820

-300

265

155

420

Le plus élevé

1 820

-210

345

165

510

Le plus bas

1 500

-250

220

165

385

Le plus élevé

1 500

-175

285

175

460

Le plus bas

1 615

-265

235

120

355

Le plus élevé

1 615

-185

305

125

430

Technologues en géologie et en minéralogie (2212)

Le plus bas

1 435

-235

210

130

340

Le plus élevé

1 435

-165

270

135

405

Tuyauteurs/tuyauteuses et monteurs/monteuses d’appareils de chauffage (7252)

Le plus bas

1 410

-235

205

100

310

Le plus élevé

1 410

-165

265

105

375

Mécaniciens/ mécaniciennes d’équipement lourd (7312)

Le plus bas

1 310

-215

190

100

290

Le plus élevé

1 310

-150

250

105

355

Ingénieurs/ ingénieures de l’extraction et du raffinage du pétrole (2145)

Le plus bas

1 170

-195

170

85

255

Le plus élevé

1 170

-135

225

90

315

Géologues et géophysiciens/ géophysiciennes (2113) Soudeurs/ soudeuses (7237)

TABLEAU 9 SOURCE : PETROLMI (LES TOTAUX PEUVENT AVOIR ÉTÉ ARRONDIS) * Pour connaître en détail les besoins d’embauche nets, veuillez télécharger les feuilles de calcul du rapport Perspectives du marché du travail de 2016 à 2020 pour l’industrie pétrolière et gazière canadienne.

APERÇUS DU MARCHÉ DE L’EMPLOI 2016 À 2020

30

INDUSTRIE PÉTROLIÈRE ET GAZIÈRE CANADIENNE

DEMANDE DE MAIN-D’ŒUVRE POUR L’EXPLORATION ET LA PRODUCTION (E ET P) CLASSIQUES JUSQU’EN 2020 Le secteur canadien de l’E et P classiques possédait environ 69 500 travailleurs en 2015, soit 8 % de moins que les niveaux d’emploi de 2014. La plupart des emplois du secteur sont concentrés en Alberta (78 %), avec la majorité des sièges sociaux à Calgary. Plusieurs de ces sociétés d’E et P classiques mènent la charge avec le nouveau secteur du GNL en C.-B. et ont ouvert des bureaux à Vancouver. Elles sont aussi présentes dans le nordouest de la C.-B. Comme pour le secteur des services, nombre de travailleurs de l’E et P du reste du Canada appuient l’industrie pétrolière et gazière côtière de Terre-Neuve et Labrador, ainsi que de la Nouvelle-Écosse.

Dans les deux scénarios, le secteur de l’E et P classiques devrait connaître une hausse de l’emploi à partir de 2017 et continuer sa croissance pour la durée de la période des prévisions, et ce, en raison du renouvellement des dépenses d’investissement. Cependant, on présume que le secteur continuera d’améliorer les processus et l’efficacité organisationnelle pour une productivité accrue. Autrement dit, les sociétés continueront de trouver le moyen d’accomplir le travail avec un nombre moindre d’employés.

EMPLOIS DIRECTS EN E ET P CLASSIQUES JUSQU’EN 2020

Nombre d’emplois directs

80 000 75 000

Le plus élevé Le plus bas

76 135

75 395

Les prévisions et l’analyse en matière d’emploi de la présente partie ne concernent que l’exploitation directe, sans tenir compte de l’effectif occasionnel.

70 000 65 000

61 150

68 295

60 000 55 000 50 000

57 640

2014e 2015e 2016p 2017p 2018p 2019p 2020p

p : PRÉVISION e : ESTIMATION

FIGURE 16 SOURCE : PETROLMI

APERÇUS DU MARCHÉ DE L’EMPLOI 2016 À 2020

31

INDUSTRIE PÉTROLIÈRE ET GAZIÈRE CANADIENNE

EMPLACEMENT DES EMPLOIS EN E ET P CLASSIQUES

Le secteur de l’E et P classiques n’a pas retenu ses travailleurs Le peu de confiance envers la remontée rapide des prix du pétrole a amené le secteur de l’E et P à procéder à des réductions rapides et de grande envergure des employés et des coûts en 2015; de plus, d’autres réductions sont déjà en cours en 2016.

vendre leurs actifs non essentiels et les emplois associés aux fermetures et ventes en subiront les effets. Le secteur de l’E et P a également fusionné des tâches, en plus de réduire les pratiques non efficientes.

C.-B. Alb.

7%

Sask. RdC

Comme d’autres secteurs, l’attrition en fonction de l’âge devrait continuer de servir de stratégie visant à réduire les effectifs et soutenir les mesures de compressions des coûts.

On s’attend à ce que les sociétés d’E et P continuent leur évaluation et ne mènent leurs activités qu’avec des actifs économiquement réalisables, en fermant les autres. Nombre de sociétés devraient

5% 10 %

78 %

FIGURE 17 SOURCE : PETROLMI

RÉSUMÉ DES PRÉVISIONS D’EMPLOIS DE L’E ET P CLASSIQUES JUSQU’EN 2020 EMPLOIS ESTIMÉS EN 2015 CHANGEMENT PAR RAPPORT À 2014

69 500 PERTE DE 5 895 (-8 %) EMPLOIS DEPUIS 2014 SCÉNARIO LE PLUS BAS

SCÉNARIO LE PLUS ÉLEVÉ

Changement sur le plan de l’emploi en 2016

-11 865 (-17 %)

-8 355 (-12 %)

Hausse prévue de l’emploi de 2017 à 2020

+10 660 (+18 %)

+14 985 (+25 %)

TABLEAU 10 SOURCE: PETROLMI

La perte d’expérience et d’expertise de l’industrie peut constituer un risque Quinze des professions du secteur de l’E et P représentent 51 % des besoins d’embauche nets du secteur. En raison de la nature du travail, nombre de ces professions nécessitent une combinaison de formation postsecondaire et en cours d’emploi pour acquérir les compétences et connaissances techniques propres à l’industrie. D’importantes réductions de l’embauche de nouveaux diplômés et du développement des programmes de stage, d’alternance travail-études et d’ingénieur stagiaire devraient avoir des répercussions sur la disponibilité des talents dont le secteur aura besoin au-delà de 2016. Le grand nombre de mises à pied pourraient

APERÇUS DU MARCHÉ DE L’EMPLOI 2016 À 2020

avoir des conséquences néfastes sur le fait d’attirer les nouveaux venus qui considèrent faire carrière dans les professions spécialisées de l’E et P telles que les ingénieurs et les géologues. En outre, on prévoit que de nombreux rôles de gestion de ce secteur afficheront des taux de retraite élevés. Ce secteur devra surveiller de près la perte possible d’ingénieurs pour cause d’attrition en fonction de l’âge. Comme risque potentiel, il y a la perte d’expérience technique au moment où les activités d’E et P auront besoin d’expertise pour réaliser des gains d’efficacité.

32

Par le passé, le secteur de l’E et P classiques a compté sur des travailleurs occasionnels ou à contrat afin de combler les lacunes sur le plan des connaissances et des compétences. Le secteur continuera probablement d’accroître son utilisation des travailleurs occasionnels lors de la phase initiale de l’investissement et de la reprise des activités, plutôt que d’ajouter des emplois à plein temps. Cependant, cette pratique est risquée compte tenu des coûts élevés associés aux professionnels à contrat. Avant, ce bassin d’offre de travailleurs exigeait des salaires beaucoup plus élevés. Les sociétés d’E et P devront faire un suivi attentif pour veiller à ce qu’elles continuent de respecter leurs objectifs en matière de limitation des coûts.

INDUSTRIE PÉTROLIÈRE ET GAZIÈRE CANADIENNE

LES QUINZE PRINCIPALES PROFESSIONS DE L’E ET P CLASSIQUES AVEC LES PLUS GRANDS BESOINS D’EMBAUCHE NETS JUSQU’EN 2020 PROFESSION (CNP)

EMPLOIS ESTIMÉS EN 2015

CHANGEMENT ESTIMÉ AUX EMPLOIS EN 2016

EMBAUCHE DE 2017 À 2020 VU : l’activité de l’industrie

l’attrition en fonction de l’âge

BESOINS D’EMBAUCHE NETS DE 2017 À 2020*

Le plus bas

69 500

-11 865

10 660

6 100

16 760

Le plus élevé

69 500

-8 355

14 985

6 430

21 415

Le plus bas

3 180

-1 080

1 115

315

1 430

Le plus élevé

3 180

-775

1 490

345

1 835

Le plus bas

4 455

-710

630

425

1 055

Le plus élevé

4 455

-495

890

440

1 330

Le plus bas

2 180

-725

755

270

1 025

Le plus élevé

2 180

-520

1 000

300

1 300

Foreurs/foreuses et personnel de mise à l’essai et des autres services reliés à l’extraction de pétrole et de gaz (8232)

Le plus bas

4 060

-805

790

205

995

Le plus élevé

4 060

-570

1 065

225

1 290

Géologues et géophysiciens/ géophysiciennes (2113)

Le plus bas

2 450

-610

630

265

895

Le plus élevé

2 450

-435

835

280

1 115

Ingénieurs/ ingénieures de l’extraction et du raffinage du pétrole (2145)

Le plus bas

2 760

-390

320

195

515

Le plus élevé

2 760

-270

470

205

675

Manœuvres de forage et d’entretien des puits de pétrole et de gaz, et personnel assimilé (8615)

Le plus bas

2 305

-415

395

100

495

Le plus élevé

2 305

-295

540

110

650

Le plus bas

1 650

-260

235

130

365

Le plus élevé

1 650

-185

330

135

465

Total pour l’E et P classiques

Agents/agentes aux achats (1225) Entrepreneurs/ entrepreneuses et surveillants/ surveillantes du forage et des services reliés à l’extraction de pétrole et de gaz (8222) Directeurs/ directrices de l’exploitation des ressources naturelles (0811)

Mécaniciens mécaniciennes de centrales et opérateurs/ opératrices de réseaux énergiques (attestation de mécanicien/ mécanicienne de centrales (« steam ticket ») requise) (9241)

APERÇUS DU MARCHÉ DE L’EMPLOI 2016 À 2020

33

INDUSTRIE PÉTROLIÈRE ET GAZIÈRE CANADIENNE

PROFESSION (CNP)

EMPLOIS ESTIMÉS EN 2015

suite

CHANGEMENT ESTIMÉ AUX EMPLOIS EN 2016

EMBAUCHE DE 2017 À 2020 VU : l’activité de l’industrie

l’attrition en fonction de l’âge

BESOINS D’EMBAUCHE NETS DE 2017 À 2020*

Conducteurs/ conductrices d’équipement lourd (sauf les grues) (7521)

Le plus bas

1 885

-255

205

130

335

Le plus élevé

1 885

-175

300

135

435

Technologues en géologie et en minéralogie (2212)

Le plus bas

1 095

-215

210

95

305

Le plus élevé

1 095

-150

280

100

380

Inspecteurs/ inspectrices de la santé publique, de l’environnement et de l’hygiène et de la sécurité au travail (2263)

Le plus bas

900

-195

195

100

295

Le plus élevé

900

-140

260

110

370

Conducteurs/ conductrices de camions de transport (7511)

Le plus bas

1 115

-165

145

100

245

Le plus élevé

1 115

-115

205

105

310

Opérateurs/ opératrices de salle de commande centrale dans le raffinage du pétrole et le traitement du gaz et des produits chimiques (attestation de mécanicien/ mécanicienne de centrales (« steam ticket ») non requise) (9232)

Le plus bas

3 210

-185

-35

270

235

Le plus élevé

3 210

-120

90

280

370

Personnel du forage et de l’entretien des puits de pétrole et de gaz et personnel assimilé (8412)

Le plus bas

2 090

-210

115

100

215

Le plus élevé

2 090

-140

210

105

315

Électriciens industriels/ électriciennes industrielles (7242)

Le plus bas

570

-140

145

45

190

Le plus élevé

570

-100

190

50

240

TABLEAU 11 SOURCE : PETROLMI (LES TOTAUX PEUVENT AVOIR ÉTÉ ARRONDIS)

APERÇUS DU MARCHÉ DE L’EMPLOI 2016 À 2020

34

INDUSTRIE PÉTROLIÈRE ET GAZIÈRE CANADIENNE

DEMANDE DE MAIN-D’ŒUVRE POUR LES SABLES BITUMINEUX JUSQU’EN 2020 Les emplois du secteur des sables bitumineux au pays sont tous situés en Alberta, mais le secteur compte sur des travailleurs mobiles de partout au Canada pour combler ses besoins d’emploi. Par opposition aux années de croissance soutenue, le secteur albertain des sables bitumineux a connu une baisse des emplois liés à l’exploitation en 2015. On estime à 29 900 le nombre d’emplois liés aux activités des sables bitumineux en 2015, soit une baisse de 1 400 (-5 %) emplois par rapport aux niveaux de 2014.

placements de capitaux, on a reporté et annulé de nombreux projets proposés. Les dépenses d’exploitation n’ont pas été épargnées. Les sociétés de sables bitumineux ont adopté des mesures de compressions des coûts rapides et de grande envergure, dont la mises à pied d’employés, le gel des salaires et de l’embauche, ainsi que la cessation d’emploi pour des sous-traitants et travailleurs occasionnels, de nouvelles négociations avec les fournisseurs indépendants de services et de matériel, en plus des compressions vis-à-vis des frais de déplacement et des dépenses discrétionnaires.

La baisse rapide des prix du pétrole a eu des effets immédiats sur le secteur des sables bitumineux et ses effectifs. Étant donné la réduction de 30 % des

EMPLOIS DIRECTS DU SECTEUR DES SABLES BITUMINEUX JUSQU’EN 2020 5

36 000 Nombre d’emplois directs

Les prévisions et l’analyse en matière d’emploi de la présente partie ne concernent que l’exploitation directe, sans tenir compte de l’effectif occasionnel ou des travailleurs de la construction. Les prévisions d’emploi en construction (avec l’aimable autorisation de OILMAP) sont comprises dans le rapport Demande de main-d’œuvre en construction, exploitation et entretien pour le secteur des sables bitumineux jusqu’en 2020 (sorti en février 2016).

35 070

35 000 34 000 33 000 32 000

Les projets qu’on continuait de financer étaient ceux en construction en phase ultime, en particulier les grands projets d’exploitation minière, et qui devraient être terminés aux environs de 2018. Par conséquent, les emplois des activités des sables bitumineux devraient connaître une croissance, quoiqu’à un rythme inférieur à ce qu’on prévoyait, puisque les sociétés laissent tomber la construction pour mettre l’accent sur l’entretien de leurs activités. Cependant, ces prévisions pourraient subir d’autres effets si les sociétés continuent d’annoncer des réductions des coûts et du personnel pour assurer leur rentabilité au sein du contexte de prix bas continu.

31 305

31 000 30 000 29 000

29 895

28 000 27 000

2014e 2015e 2016p 2017p 2018p 2019p 2020p

p : PRÉVISION e : ESTIMATION

FIGURE 18 SOURCE : PETROLMI

5

Seul un scénario de prévisions de demande de main-d’œuvre pour les emplois directs du secteur des sables bitumineux est présenté. Les prévisions de demande de main-d’œuvre pour le secteur des sables bitumineux sont fondées sur les changements apportés aux emplois en lien avec les changements sur le plan des dépenses d’investissement en production et sables bitumineux. Les prévisions vis-à-vis de la production en exploitation et en construction de l’ACPP jettent les bases des hypothèses sur les moteurs de l’emploi. Les prévisions des dépenses d’investissement ont été créées afin d’être harmonisées avec les prévisions de l’ACPP vis-à-vis de la production pour 2015, qui n’ont pas encore été examinées.

APERÇUS DU MARCHÉ DE L’EMPLOI 2016 À 2020

35

INDUSTRIE PÉTROLIÈRE ET GAZIÈRE CANADIENNE

L’emploi dans le secteur des sables bitumineux devrait connaître une pointe en 2018. On s’attend à ce qu’une baisse des placements en capitaux dans les sables bitumineux ait des conséquences à long terme sur la croissance de l’emploi en production et exploitation après 2020. Les professions telles que les ingénieurs et les directeurs des travaux, ainsi que celles associées aux achats et à la chaîne d’approvisionnement, sont les plus susceptibles de subir des effets négatifs de la réduction des dépenses d’investissement.

Le changement vers l’entretien et le redressement fait aussi en sorte qu’il est plus difficile de retenir les travailleurs qualifiés, puisqu’il s’agit de postes temporaires ou saisonniers. (Voir le rapport Demande de main-d’œuvre en construction, exploitation et entretien pour le secteur des sables bitumineux jusqu’en 2020.)

RÉSUMÉ DES PRÉVISIONS VIS-À-VIS DE LA DEMANDE DE MAIN-D’ŒUVRE POUR LES SABLES BITUMINEUX JUSQU’EN 2020 EMPLOIS ESTIMÉS EN 2015 CHANGEMENT PAR RAPPORT À 2014

29 900 PERTE DE 1 400 (-5 %) EMPLOIS DEPUIS 2014 UN SEUL SCÉNARIO

Changement sur le plan de l’emploi en 2016

+1 975 (+7 %)

Hausse prévue de l’emploi de 2016 à 2020

+5 170 (+17 %)

TABLEAU 12 SOURCE : PETROLMI

Limiter les coûts de la main-d’œuvre pourrait s’avérer un défi pour le secteur des sables bitumineux Les sociétés de sables bitumineux, en étant axées sur la croissance et le développement pendant la première moitié de la présente décennie, ont mis en œuvre un éventail de stratégies de recrutement et de maintien en poste. Cependant, plusieurs de ces stratégies étaient dispendieuses. Elles comprenaient des primes de maintien en poste, des ententes de quarts permutants, de l’hébergement en campement de première classe et de gros budgets de formation et de perfectionnement professionnel. Toutefois, dans contexte de prix bas actuel, pour survivre, les sociétés de sables bitumineux doivent devenir de véritables producteurs à faible coût. À partir de maintenant, il faut mettre l'accent sur des stratégies rentables de recrutement et de maintien en poste. Comme pour d’autres secteurs, l’attrition en fonction de l’âge aura des répercussions sur les besoins d’embauche nets du secteur des sables bitumineux. Tenant pour

APERÇUS DU MARCHÉ DE L’EMPLOI 2016 À 2020

acquis que les retraites au sein de la maind’œuvre du secteur seront semblables aux taux historiques, les données démographiques pourraient occasionner une hausse jusqu’à 4 330 offres d’emplois entre 2016 et 2020. (L’attrition en fonction de l’âge et l’embauche nette avec les sables bitumineux sont à partir de 2016, puisqu’on estime que ce secteur est unique en ce sens qu’il y aura une certaine croissance sur le plan de l’emploi pendant la période des prévisions.) On s’attend à ce que les stratégies d’acquisition de talents des sociétés se concentrent sur les quinze professions du secteur des sables bitumineux qui représentent 75 % des besoins d’embauche nets du secteur, tels que les mécaniciens de centrale, opérateurs de matériel lourds, ingénieurs et travailleurs qualifiés au cours des quatre prochaines années. On pourrait éprouver de la difficulté à pourvoir certains postes clés sans les mesures incitatives dispendieuses que les sociétés des sables bitumineux offraient par le passé.

36

On prévoit que les rôles de gestion feront l’objet de taux élevés de retraite et seront au centre des plans de relève des sociétés. Comme pour le secteur de l’E et P classiques, le secteur des sables bitumineux doit surveiller de près la perte possible d’ingénieurs pour cause d’attrition en fonction de l’âge. La perte d’expérience technique dans l’industrie constitue un risque au moment où les activités du secteur des sables bitumineux auront besoin d’expertise pour réaliser des gains d’efficacité. Le grand nombre de mises à pied en 2015 pourrait également avoir des répercussions néfastes sur le fait d’attirer les nouveaux arrivants qui souhaitent décrocher des postes spécialisés au sein de l’industrie. Enfin, on pourrait constater un taux relativement élevé de retraite parmi les inspecteurs en santé publique et sécurité environnementale, soit des professions pouvant être particulièrement touchées étant donné que le secteur se concentre sur la progression de ses objectifs de rendement sur le plan environnemental et social.

INDUSTRIE PÉTROLIÈRE ET GAZIÈRE CANADIENNE

LES QUINZE PRINCIPALES PROFESSIONS DU SECTEUR DES SABLES BITUMINEUX AVEC LES PLUS GRANDS BESOINS D’EMBAUCHE NETS JUSQU’EN 2020* PROFESSION (CNP)

Total pour les sables bitumineux

EMPLOIS ESTIMÉS EN 2015

CHANGEMENT ESTIMÉ AUX EMPLOIS EN 2016

EMBAUCHE DE 2016 À 2020 VU : l’activité de l’industrie

l’attrition en fonction de l’âge

BESOINS D’EMBAUCHE NETS DE 2016 À 2020*

29 900

1 975

5 170

4 330

9 500

Conducteurs/conductrices d’équipement lourd (sauf les grues) (7521)

4 285

335

1 275

445

1 720

Mécaniciens/ mécaniciennes de centrales et opérateurs/ opératrices de réseaux énergiques (attestation de mécanicien/mécanicienne de centrales («steam ticket ») requise) (9241)

5 165

235

1 080

590

1 675

Mécaniciens/ mécaniciennes d’équipement lourd (7312)

1 365

95

375

155

530

Directeurs/directrices de l’exploitation et de l’entretien d’immeubles (0714)

1 265

95

265

235

505

Directeurs/directrices des services de génies (0211)

1 140

80

180

210

395

Directeurs/directrices de l’exploitation des ressources naturelles (0811)

790

45

195

150

340

Électriciens industriels/ électriciennes industrielles (7242)

770

45

190

90

280

Mécaniciens/ mécaniciennes de chantier et mécaniciens industriels/mécaniciennes industrielles (7311)

715

45

180

90

270

Techniciens/techniciennes d’instruments industriels (2243)

760

45

135

80

215

APERÇUS DU MARCHÉ DE L’EMPLOI 2016 À 2020

37

INDUSTRIE PÉTROLIÈRE ET GAZIÈRE CANADIENNE

PROFESSION (CNP) suite

EMPLOIS ESTIMÉS EN 2015

CHANGEMENT ESTIMÉ AUX EMPLOIS EN 2016

EMBAUCHE DE 2016 À 2020 VU : l’activité de l’industrie

l’attrition en fonction de l’âge

BESOINS D’EMBAUCHE NETS DE 2016 À 2020*

Opérateurs/opératrices de salle de commande centrale dans le raffinage du pétrole et le traitement du gaz et des produits chimiques (attestation de mécanicien/mécanicienne de centrales (« steam ticket ») non requise) (9232)

500

35

145

65

205

Soudeurs/soudeuses et opérateurs/opératrices de machines à souder et à braser (7237)

440

30

120

45

165

Ingénieurs mécaniciens/ ingénieures mécaniciennes (2132)

730

75

45

70

115

Inspecteurs/inspectrices de la santé publique, de l’environnement et de l’hygiène et de la sécurité au travail (2263)

300

15

35

50

85

Ingénieurs électriciens et électroniciens/ ingénieures électriciennes et électroniciennes (2133)

555

55

10

60

70

Agents/agentes aux achats (1225)

360

5

15

50

65

TABLEAU 13 SOURCE : PETROLMI (LES TOTAUX PEUVENT AVOIR ÉTÉ ARRONDIS) * L’attrition en fonction de l’âge et l’embauche nette avec les sables bitumineux sont à partir de 2016, puisqu’on estime que ce secteur est unique en ce sens qu’il y aura une certaine croissance sur le plan de l’emploi pendant la période des prévisions.

Le rapport Aperçu de la demande de main-d’œuvre en construction, exploitation et entretien pour le secteur des sables bitumineux jusqu’en 2020 (sorti en février 2016) analyse les répercussions sur les besoins en main-d’œuvre pour la construction, l’exploitation et l’entretien des sables bitumineux, tandis que le secteur passe d’une phase de grand développement à une phase axée sur l’efficacité et la fiabilité des activités.

APERÇUS DU MARCHÉ DE L’EMPLOI 2016 À 2020

38

INDUSTRIE PÉTROLIÈRE ET GAZIÈRE CANADIENNE

DEMANDE DE MAIN-D’ŒUVRE POUR LES PIPELINES JUSQU’EN 2020 En 2015, les opérations directes du secteur des pipelines présentaient environ 9 820 travailleurs à l’échelle du pays, soit à peu près 5 % de moins qu’en 2014. La dispersion géographique des emplois du secteur des pipelines reflète le fait que les pipelines constituent le principal moyen de transport du pétrole et du gaz. Environ 49 % des emplois sont situés en Alberta, là où on trouve la majorité des sièges sociaux des sociétés de pipelines au Canada.

Les sociétés de pipelines se sont restructurées et ont mis à pied des employés puisque l’approbation de nombreux grands projets reste difficile à obtenir Étant donné le grand nombre de projets de pipelines annoncés au début de la décennie, les sociétés de pipelines ont rapidement embauché du personnel en prévision de l’approbation des projets et de la construction connexe. La majeure partie de l’embauche s’est faite en appui à la planification et l’ingénierie pour les pipelines, avec un accent marqué sur les rôles associés à la performance environnementale des pipelines et aux relations avec les intervenants.

EMPLOIS DIRECTS DU SECTEUR DES PIPELINES JUSQU’EN 2020

Nombre d’emplois directs

11 500

Les prévisions et l’analyse en matière d’emploi de la présente partie ne concernent que l’exploitation de pipelines de pétrole et de gaz naturel de grand diamètre. La production d’électricité nucléaire et éolienne, le traitement du gaz naturel, les services de gaz, etc. ne sont pas compris. De plus, les prévisions ne concernent pas l’effectif occasionnel ou l’exploitation aux États-Unis.

11 140

11 000 10 500

10 300

10 000 9 500

9 820

9 000 8 500

2014e 2015e 2016p 2017p 2018p 2019p 2020p

p : PRÉVISION e : ESTIMATION

FIGURE 19 SOURCE : PETROLMI

APERÇUS DU MARCHÉ DE L’EMPLOI 2016 À 2020

39

INDUSTRIE PÉTROLIÈRE ET GAZIÈRE CANADIENNE

Traditionnellement, les sociétés de pipelines ont fourni les occasions d’emplois parmi les plus stables de l’industrie pétrolière et gazière puisqu’elles sont moins exposées aux variations des prix des produits de base et des dépenses d’investissement. Cependant, en 2015, sans approbation de pipelines à court terme en vue et avec des clients qui procèdent à de fortes réductions sur le plan des coûts et des employés, les sociétés de pipelines ont emboîté le pas. Des consultations avec des sociétés de pipelines ont permis de découvrir qu’elles ont mis à la retraite anticipée des cadres supérieurs en 2015 et, en grande majorité, les postes laissés vacants n’ont pas été dotés. Il n’est pas prévu que les sociétés de pipelines

réduisent davantage leurs activités de pipelines pendant la période des prévisions, à condition que les projets présentement planifiés ne soient pas annulés. Cependant, ce fait n’écarte pas les mises à pied possibles au sein de leurs autres unités fonctionnelles. Par conséquent, les prévisions d’emploi du secteur des pipelines sont les mêmes pour les scénarios le plus élevé et le plus bas. On prévoit que le secteur des pipelines ajoutera des emplois à partir de 2016, lors de la hausse rapide de la production du secteur des sables bitumineux. De plus, on s’attend à ce qu’une décision de placement positive définitive pour un projet de GNL favorise une croissance avec l’emploi pendant la période des prévisions.

EMPLACEMENT DES EMPLOIS DU SECTEUR DES PIPELINES 9%

C.-B. Alb.

26 %

49 %

Sask. RdC

16 %

FIGURE 20 SOURCE : PETROLMI

RÉSUMÉ DES PRÉVISIONS D’EMPLOIS DU SECTEUR DES PIPELINES JUSQU’EN 2020 EMPLOIS ESTIMÉS EN 2015 CHANGEMENT PAR RAPPORT À 2014

9 820 PERTE DE 480 (-5 %) EMPLOIS DEPUIS 2014 UN SEUL SCÉNARIO

Changement sur le plan de l’emploi en 2016 Hausse prévue de l’emploi de 2017 à 2020

+180 (+7 %) +1 145 (+10 %)

TABLEAU 14 SOURCE: PETROLMI

L’attrition en fonction de l’âge demeure un défi potentiel vis-à-vis des effectifs pour le secteur des pipelines Les données démographiques constituent une difficulté possible pour le secteur des pipelines puisque 48 % de l’embauche nette prévue entre 2017 et 2020 devrait découler de l’attrition en fonction de l’âge. Les exploitants de pipelines et, en particulier, les superviseurs des opérations pourraient trouver le recrutement difficile puisqu’ils se trouvent souvent dans de petites

APERÇUS DU MARCHÉ DE L’EMPLOI 2016 À 2020

collectivités rurales. Plusieurs autres postes d’ingénierie, d’inspection et de technologue sont aussi aux prises avec des taux élevés d’attrition en fonction de l’âge. Quoiqu’en même temps, le secteur continue d’offrir parmi les emplois les plus stables et jouira d’un avantage vis-à-vis du recrutement de travailleurs qualifiés lors de l’augmentation des prix du pétrole.

40

INDUSTRIE PÉTROLIÈRE ET GAZIÈRE CANADIENNE

LES QUINZE PRINCIPALES PROFESSIONS DU SECTEUR DES PIPELINES AVEC LES PLUS GRANDS BESOINS D’EMBAUCHE NETS JUSQU’EN 2020 PROFESSION (CNP)

EMPLOIS ESTIMÉS EN 2015

CHANGEMENT ESTIMÉ AUX EMPLOIS EN 2016

EMBAUCHE DE 2017 À 2020 VU : l’activité de l’industrie

l’attrition en fonction de l’âge

BESOINS D’EMBAUCHE NETS DE 2017 À 2020*

Total pour les pipelines

9 820

180

1 145

1 060

2 205

Opérateurs/opératrices de salle de commande centrale dans le raffinage du pétrole et le traitement du gaz et des produits chimiques (attestation de mécanicien/mécanicienne de centrales (« steam ticket ») non requise) (9232)

1 075

20

125

105

230

Surveillants/surveillantes dans le raffinage du pétrole, dans le traitement du gaz et des produits chimiques et dans les services d’utilité publique (9212)

235

5

25

35

60

Mécaniciens/ mécaniciennes de chantier et mécaniciens/ mécaniciennes industriels (7311)

280

5

30

30

60

Agents/agentes aux achats (1225)

185

5

20

25

45

Ingénieurs chimistes/ ingénieures chimistes (2134)

215

5

25

20

45

Directeurs/directrices des services de génies (211)

165

5

20

25

45

Ingénieurs mécaniciens/ ingénieures mécaniciennes (2132)

195

5

25

15

40

Conducteurs/conductrices de camions de transport (7511)

145

5

15

15

30

APERÇUS DU MARCHÉ DE L’EMPLOI 2016 À 2020

41

INDUSTRIE PÉTROLIÈRE ET GAZIÈRE CANADIENNE

PROFESSION (CNP) suite

EMPLOIS ESTIMÉS EN 2015

CHANGEMENT ESTIMÉ AUX EMPLOIS EN 2016

EMBAUCHE DE 2017 À 2020 VU : l’activité de l’industrie

l’attrition en fonction de l’âge

BESOINS D’EMBAUCHE NETS DE 2017 À 2020*

Ingénieurs/ingénieures de l’extraction et du raffinage du pétrole (2145)

155

5

20

10

30

Inspecteurs/inspectrices de la santé publique, de l’environnement et de l’hygiène et de la sécurité au travail (2263)

105

5

15

15

30

Soudeurs/soudeuses (7237)

440

30

90

40

130

Inspecteurs/inspectrices de la santé publique, de l’environnement et de l’hygiène et de la sécurité au travail (2263)

300

15

20

40

60

Agents/agentes aux achats (1225)

360

5

15

40

55

Ingénieurs/ingénieures d’industrie et de fabrication (2141)

480

10

15

30

45

Ingénieurs mécaniciens/ ingénieures mécaniciennes (2132)

730

75

-30

60

30

TABLEAU 15 SOURCE : PETROLMI

APERÇUS DU MARCHÉ DE L’EMPLOI 2016 À 2020

42

INDUSTRIE PÉTROLIÈRE ET GAZIÈRE CANADIENNE

BESOINS D’EMBAUCHE NETS EN AMONT ET INTERMÉDIAIRES DU CANADA JUSQU’EN 2020 PAR PROFESSION Les quinze professions du tableau suivant représentent 48 % de l’embauche nette de l’industrie entre 2017 et 2020. De plus, elles représentent 51 % des pertes d’emploi prévues en 2016.

LES QUINZE PRINCIPALES PROFESSIONS DE L’INDUSTRIE PÉTROLIÈRE ET GAZIÈRE AVEC LES PLUS GRANDS BESOINS D’EMBAUCHE NETS PROFESSION (CNP)

EMPLOIS ESTIMÉS EN 2015

CHANGEMENT ESTIMÉ AUX EMPLOIS EN 2016

EMBAUCHE DE 2017 À 2020 VU : l’activité de l’industrie

l’attrition en fonction de l’âge

BESOINS D’EMBAUCHE NETS DE 2017 À 2020*

Total pour l’industrie en amont et intermédiaire

Le plus bas

198 315

-24 425

28 025

18 410

46 435

Le plus élevé

198 315

-16 530

36 240

19 065

55 305

Foreurs/foreuses et personnel de mise à l’essai et des autres services reliés à l’extraction de pétrole et de gaz (8232)

Le plus bas

13 050

-2 290

2 105

670

2 775

Le plus élevé

13 050

-1 615

2 775

720

3 495

Entrepreneurs/ entrepreneuses et surveillants/ surveillantes du forage et des services reliés à l’extraction de pétrole et de gaz (8222)

Le plus bas

10 960

-1 775

1 580

1 060

2 640

Le plus élevé

10 960

-1 245

2 120

1 100

3 220

Directeurs/ directrices de l’exploitation des ressources naturelles (0811)

Le plus bas

6 140

-1 195

1 365

830

2 195

Le plus élevé

6 140

-840

1 750

865

2 615

Conducteurs/ conductrices d’équipement lourd (sauf les grues) (7521)

Le plus bas

8 720

-330

1 510

680

2 190

Le plus élevé

8 720

-130

1 720

695

2 415

Mécaniciens/ mécaniciennes de centrales et opérateurs/ opératrices de réseaux énergiques (attestation de mécanicien/ mécanicienne de centrales (« steam ticket ») requise) (9241)

Le plus bas

7 245

-5

1 140

660

1 800

Le plus élevé

7 245

10

1 250

665

1 915

Le plus bas

4 415

-1 185

1 250

455

1 705

Le plus élevé

4 415

-850

1 655

485

2 140

Agents/agentes aux achats (1225)

APERÇUS DU MARCHÉ DE L’EMPLOI 2016 À 2020

43

INDUSTRIE PÉTROLIÈRE ET GAZIÈRE CANADIENNE

PROFESSION (CNP)

EMPLOIS ESTIMÉS EN 2015

suite

CHANGEMENT ESTIMÉ AUX EMPLOIS EN 2016

EMBAUCHE DE 2017 À 2020 VU : l’activité de l’industrie

l’attrition en fonction de l’âge

BESOINS D’EMBAUCHE NETS DE 2017 À 2020*

Le plus bas

6 535

-1 100

1 010

280

1 295

Le plus élevé

6 535

-775

1 340

305

1 645

Géologues et géophysiciens/ géophysiciennes (2113)

Le plus bas

4 390

-830

800

485

1 285

Le plus élevé

4 390

-580

1 065

505

1 570

Opérateurs/opératrices de salle de commande centrale dans le raffinage du pétrole et le traitement du gaz et des produits chimiques (attestation de mécanicien/ mécanicienne de centrales («steam ticket») non requise) (9232)

Le plus bas

6 605

-429

460

585

1 045

Le plus élevé

6 605

-273

670

600

1 270

Le plus bas

6 340

-910

735

305

1 035

Le plus élevé

6 340

-635

1 015

325

1 340

Manœuvres de forage et d’entretien des puits de pétrole et de gaz, et personnel assimilé (8615)

Personnel du forage et de l’entretien des puits de pétrole et de gaz et personnel assimilé (8412) TABLEAU 16 SOURCE : PETROLMI

* Pour connaître en détail les besoins d’embauche nets, veuillez télécharger les feuilles de calcul du rapport Perspectives du marché du travail de 2016 à 2020 pour l’industrie pétrolière et gazière canadienne.

APERÇUS DU MARCHÉ DE L’EMPLOI 2016 À 2020

44

INDUSTRIE PÉTROLIÈRE ET GAZIÈRE CANADIENNE

PRÉPARATION À DES PRIX DU PÉTROLE BAS DE LONGUE DURÉE Étant donné que les prix du pétrole restent bas pour une période plus longue que les cycles à la baisse précédents de l’industrie, les sociétés vont au-delà des mesures de compression des coûts à court terme dans le but de survivre et de maintenir un avantage concurrentiel lors de la remontée des prix.

Il sera absolument essentiel d’être en mesure d’attirer et de maintenir les talents nécessaires, et ce, sans provoquer une autre escalade des coûts liés à la main-d’œuvre et sans avoir de conséquence sur les mesures de compressions des coûts mises en place au cours des 18 derniers mois.

L’illustration suivante indique comment les sociétés peuvent passer au-delà du mode de survie et à une phase d’augmentation du rendement, de la productivité et de la rentabilité lors d’un ralentissement prolongé. De plus, on fourni une analyse des répercussions probables de ces décisions sur les effectifs de l’industrie.

CONTINUUM D’INTERVENTION STRATÉGIQUE À UN RALENTISSEMENT ÉCONOMIQUE PROLONGÉ ET CONSÉQUENCES SUR LA MAIN-D’OEUVRE MODE DE SURVIE

CHANGEMENT ORGANISATIONNEL MÉTHODIQUE

INTÉGRATION D’INNOVATION QUI CHANGE LA DONNE

Conjoncture économique et commerciale

Prix des produits de base bas ou en baisse dans un contexte de coûts élevés.

Prix bas en continu avec une certaine amélioration du contexte de coûts.

La rentabilité s’améliore, mais il faut une limitation des coûts de longue durée pour conserver l’avantage concurrentiel.

Mesures des sociétés et leurs conséquences

La réduction des coûts et la conservation des liquidités constituent une priorité, aux fins suivantes : • Report, retard et annulation de projets; • Vente des actifs non essentiels, ainsi que du matériel et des documents non utilisés; • A nnulation ou nouvelle négociation des contrats de travail et avec les fournisseurs; • Baisse forcée des dépenses discrétionnaires. Certaines sociétés auront de la difficulté à réagir aux pressions supplémentaires telles que les changements apportés aux redevances ou règlements.

Étant donné le nombre réduit de personnes et de projets, la prochaine étape naturelle est de chercher des moyens de travailler de manière plus rationnelle, et ce, tout en continuant de relancer la structure de coûts. Étant donné que l’augmentation des prix et la rentabilité restent provisoires, les sociétés tenteront fort probablement de mettre en œuvre des améliorations à faible coût et à valeur élevée, telles que les suivantes : • Fusion des tâches et rôles de travail; • Simplification des processus afin d’accélérer les gains d’efficacité; • A nalyse des données pour favoriser un processus décisionnel fondé sur des données probantes et déterminer des occasions de gains d’efficacité; • Entretien des activités et de l’équipement visant à réduire les risques d’arrêts imprévus de production qui ont des répercussions sur les recettes; • Rénovation du matériel existant pour un fonctionnement plus efficace.

Une rentabilité accrue permet aux sociétés d’investir et de mettre en œuvre des innovations et technologies plus dispendieuses afin de procurer des gains d’efficacité et une meilleure productivité, ainsi qu’aborder les principaux défis sur le plan technique et opérationnel. Les innovations et les technologies devraient mettre l’accent sur les points suivants : • Accroître l’automatisation de certaines fonctions d’exploitation; • Rassembler des données en appui au processus décisionnel à l’échelle des fonctions techniques et fonctionnelles. Il faut une sophistication accrue de la planification de la main-d’œuvre de façon à contribuer aux décisions en lien avec les effectifs, ainsi qu’à accroître l’efficacité des talents.

APERÇUS DU MARCHÉ DE L’EMPLOI 2016 À 2020

45

INDUSTRIE PÉTROLIÈRE ET GAZIÈRE CANADIENNE

Répercussions sur la main-d’œuvre

MODE DE SURVIE

CHANGEMENT ORGANISATIONNEL MÉTHODIQUE

INTÉGRATION D’INNOVATION QUI CHANGE LA DONNE

• Mises à pied des entrepreneurs

• Nombre moindre de travailleurs nécessaires pour faire le même travail

• Un nombre moindre de travailleurs nécessaire

• Mises à pied des employés • Gels et réductions de salaires • Réduction des avantages sociaux, primes et autres avantages accessoires • Utilisation accrue du partage d’emploi, des congés non payés, etc. pour conserver les emplois • Déplacements restreints • Aucune formation au-delà de la formation et l’attestation obligatoires en matière de sécurité • Baisse forcée des coûts relative à l’aménagement des campements ouvriers

• Caractéristiques prisées : – Adaptabilité – Maîtrise de la technologie – Sens aigu des affaires et compréhension des répercussions des mesures sur les coûts – Cible d’amélioration continue – Analyse des données • Demande de spécialistes de l’entretien anticipé et préventif • Embauche sélective pour les postes clés • Les entrepreneurs pourraient combler les besoins de transition

• Le changement sur le plan des besoins favorise la formation et le perfectionnement • Mise en œuvre de l’innovation, dont une automatisation accrue, des changements du type de compétences requises et il pourrait s’avérer difficile de recruter • Utilisation accrue possible de sous-traitants spécialisés jusqu’à ce que la société renforce ses propres capacités • Décisions fondées sur des données probantes à l’égard de l’utilisation des réserves de talents

FIGURE 21 SOURCE : PETROLMI

APERÇUS DU MARCHÉ DE L’EMPLOI 2016 À 2020

46

INDUSTRIE PÉTROLIÈRE ET GAZIÈRE CANADIENNE

RISQUES POTENTIELS LIÉS À L’OFFRE DE TRAVAILLEURS LORS DE LA REPRISE DES ACTIVITÉS DEMANDE DE MAIN-D’ŒUVRE

30 000 25 000 Nombre d’emplois directs

L’industrie pétrolière et gazière pourrait devoir attirer l’offre de travailleurs lors d’une reprise, et ce, sans égard au fait qu’il s’agisse du scénario le plus bas ou le plus élevé. En présumant que l’embauche reprenne en 2017 et après deux ans de ralentissement, les travailleurs potentiels pourraient être moins attirés par le secteur. Ce cas concerne en particulier les travailleurs qualifiés, qui peuvent travailler dans diverses industries et différents emplacements. Il est aussi probable que les nouveaux venus, les personnes qui changent de carrière ou les travailleurs victimes de compression par l’industrie pétrolière et gazière se soient trouvés du travail dans d’autres industries. Par conséquent, l’offre de travailleurs continuera d’être insuffisante pour satisfaire à la demande lorsque l’industrie recommencera à embaucher et à remplacer les départs à la retraite en 2017.

20 000 15 000

14 110 7 035

10 000 5 000 0

5 925

-5 000

-11 900

-10 000 -15 000 -20 000

-19 795

-25 000 2014e

2015e

2016p

2017p

2018p

Embauche nette – Le plus élevé

Offre et demande de travailleurs prévues pour l’industrie pétrolière et gazière jusqu’en 2020

Les écarts entre l’offre et la demande de main-d’œuvre au sein de l’industrie sont analysés en comparant les taux de chômage prévus de l’industrie au taux de chômage jugé équilibré pour la profession ou l’industrie dans son ensemble. Au total, pour l’industrie pétrolière et gazière, le taux de chômage équilibré est déterminé à 6 %. On présume un excédent de maind’œuvre lorsque le taux de chômage prévu est supérieur au taux de chômage équilibré. À l’inverse, on s’attend à une pénurie de main-d’œuvre lorsque le taux de chômage tombe sous le taux équilibré.

2020p

p : PRÉVISION e : ESTIMATION

Embauche nette – Le plus bas

FIGURE 22 SOURCE : PETROLMI

DEMANDE DE MAIN-D’ŒUVRE

30 000 Nombre d’emplois directs

Les chiffres de droite démontrent comment le bassin d’offre de l’industrie s’accroît en même temps que l’augmentation de la demande pour des travailleurs. Le point de départ du modèle d’offre de travailleurs de PetroLMI est la part historique de l’offre de travailleurs du Canada détenue par l’industrie. L’offre à venir potentielle de l’industrie est calculée selon son offre d’emploi ou sa demande de main-d’œuvre au milieu de la concurrence des autres industries.

2019p

25 000 20 000 15 000

15 295

10 000

7 020

5 000

5 750

0 -5 000 -10 000 -15 000 -20 000

-19 105 -21 265

-25 000 2014e

2015e

2016p

2017p

2018p

Embauche nette – Le plus élevé

2019p

2020p

p : PRÉVISION e : ESTIMATION

Embauche nette – Le plus bas

FIGURE 23 SOURCE : PETROLMI

APERÇUS DU MARCHÉ DE L’EMPLOI 2016 À 2020

47

INDUSTRIE PÉTROLIÈRE ET GAZIÈRE CANADIENNE

ÉCARTS PRÉVUS ENTRE L’OFFRE ET LA DEMANDE DE L’INDUSTRIE JUSQU’EN 2020

Taux de chômage équilibré Taux de chômage de l’industrie – Le plus élevé Taux de chômage de l’industrie – Le plus bas

8%

Taux de chômage

7% 6% 5% 4% 3%

2014

2015

2016

2017

2018

2019

2020

FIGURE 24 SOURCE : PETROLMI

Le diagramme ci-dessus utilise les taux de chômage pour évaluer le risque d’un écart entre l’offre et la demande de l’industrie pétrolière et gazière. Le diagramme démontre que les réductions de personnel en 2015 et des réductions continues en 2016 donnent un taux de chômage élevé au sein de l’industrie. Cependant, lors de la reprise de l’embauche en 2017, qu’il s’agisse du scénario le plus élevé ou le plus bas, la part de l’industrie vis-à-vis de l’offre de travailleurs ne suffira pas, le marché du travail du secteur pétrolier et gazier se resserrera et le risque de pénuries de main-d’œuvre reviendra.

L’accent mis sur le recrutement, le maintien en poste et le perfectionnement des travailleurs doit continuer On s’attend à ce que les services des ressources humaines à l’échelle de l’industrie pétrolière et gazière ressortent du ralentissement actuel avec un engagement à maintenir les niveaux réduits de salaires, avantages

APERÇUS DU MARCHÉ DE L’EMPLOI 2016 À 2020

sociaux et avantages accessoires des travailleurs. On s’attend à ce que les stratégies d’acquisition et de gestion des talents s’harmonisent avec la stratégie opérationnelle générale vis-à-vis de la gestion des coûts, en atténuant en même temps les pénuries de travailleurs à venir. Une analyse des besoins d’embauche nets de l’industrie de 2017 à 2020 indique que les sociétés chercheront à attirer les travailleurs possédant une gamme étendue de qualités, de formations et d’attestations (figure 25). Les sociétés devront considérer mettre de nouveau en œuvre des programmes à coûts relativement bas tels que l’embauche de nouveaux diplômés, des coopératives étudiantes et des stages, et ce, afin d’assurer la disponibilité à venir des travailleurs qualifiés. Les secteurs de l’industrie avec des professions qui nécessitent des attestations par l’industrie et de la formation en cours d’emploi chercheront à simplifier ces exigences.

48

QUALIFICATION POUR LES BESOINS D’EMBAUCHE NETS DE L’INDUSTRIE DE 2017 À 2020 14 %

23 %

14 % 18 % 14 % 17 %

Direction Formation en cours d’emploi et en industrie Grade universitaire

Attestation propre à la profession Diplôme technique Certificat d’apprentissage ou de métier

FIGURE 25 SOURCE : PETROLMI

INDUSTRIE PÉTROLIÈRE ET GAZIÈRE CANADIENNE

CONCLUSION Puisque l’industrie pétrolière et gazière canadienne continue de réagir aux prix bas du pétrole, on s’attend à ce que les réductions sur le plan des coûts et des travailleurs se poursuivent en 2016, tout comme les fusions, les acquisitions et les faillites. En ce qui concerne l’avenir, l’industrie devrait avoir besoin d’un nombre moindre de travailleurs pour réaliser la même quantité de travail en raison d’un accent renouvelé sur l’amélioration de la productivité. Cependant, selon les scénarios le plus bas et le plus élevé du présent rapport, on s’attend à ce que l’embauche de travailleurs en raison d’une activité accrue de l’industrie et de l’attrition en fonction de l’âge commence en 2017. D’ici 2020, les besoins d’embauche nets généraux de l’industrie varieront entre 46 435 et 55 305 travailleurs, selon que l’industrie se dirige vers le scénario le plus élevé ou le plus bas. L’industrie pétrolière et gazière canadienne et ses effectifs sortiront rationalisés du ralentissement économique actuel; cependant, sa capacité à devenir une industrie plus concurrentielle continuera de dépendre de nombreux facteurs. La compétitivité ne concerne pas uniquement la réduction des coûts et l’amélioration de la productivité et de la rentabilité; la capacité du Canada à être concurrentiel au sein du marché pétrolier et gazier mondial nécessitera de plus un niveau élevé de performance environnementale et sociale. L’industrie devra continuer d’attirer les travailleurs les plus brillants et qualifiés pour mettre des solutions novatrices en œuvre et maintenir les avantages socioéconomiques qu’elle a toujours fournis à l’échelle du pays. Pour ce faire, l’industrie pétrolière et gazière canadienne devra déterminer et promouvoir une proposition de valeur à l’endroit des travailleurs qui va au-delà de la rémunération – elle profitera d’un accent mis sur un milieu de travail créatif au sein duquel les employés éprouvent de la satisfaction professionnelle à régler des problèmes d’ordre technique, environnemental et social par la mise en œuvre de processus novateurs et de solutions technologiques.

Mention de source : Suncor Energy

APERÇUS DU MARCHÉ DE L’EMPLOI 2016 À 2020

49

INDUSTRIE PÉTROLIÈRE ET GAZIÈRE CANADIENNE

ANNEXE 1 : MÉTHODOLOGIE DÉTAILLÉE DU SYSTÈME DE MODÉLISATION SUR LE MARCHÉ DE L’EMPLOI DE PETROLMI Les prévisions de PetroLMI sur le plan du marché du travail sont faites au moyen d’un système de modélisation créé en consultation avec l’industrie et l’expertise des économistes spécialisés en prévisions pour le marché du travail. Le système de modélisation indique la relation entre l’activité de l’industrie et les besoins en emplois, et ce, en plus de déterminer l’offre de travailleurs potentielle accessible à l’industrie.

Embauche pour cause d’activité de l’industrie

Le système de modélisation produit des prévisions pour les éléments suivants :

• Exploration et production : dépenses d’investissement et d’exploitation pour l’E et P.

• Embauche pour cause d’activité de l’industrie : changement prévu du nombre de travailleurs nécessaire pour effectuer l’activité de l’industrie déterminé par les dépenses d’investissement et d’exploitation et les prévisions de production du secteur des sables bitumineux.

• Sables bitumineux : dépenses de production et d’investissement pour les sables bitumineux.

• Services pétroliers et gaziers : dépenses d’investissement et d’exploitation pour l’E et P et dépenses d’investissement pour les sables bitumineux.

• Pipelines : dépenses d’exploitation pour le secteur pétrolier et gazier.

Détermination de la main-d’œuvre actuelle par secteur

• Embauche pour cause d’attrition en fonction de l’âge : on l’appelle également demande de remplacement; il s’agit du nombre de postes de l’industrie qui seront libérés en raison des départs à la retraite et des morts naturelles au sein des effectifs de l’industrie. • Besoins d’embauche nets : embauche pour cause d’activité de l’industrie + attrition en fonction de l’âge. • Offre de travailleurs potentielle : ampleur et sources potentielles de l’offre de travailleurs selon la disponibilité des travailleurs au sein de la population active canadienne. • Écarts entre la offre et la demande de main-d’œuvre : comparaison quantitative de la demande de main-d’œuvre de l’industrie selon ses besoins d’embauche et la part de l’offre de travailleurs potentielle par profession noyau.

Détermination de la portée occupationnelle La liste des professions détaillée dans le modèle a été créée en consultation avec l’industrie et à la suite de l’examen des professions les plus courantes de l’industrie pétrolière. On a déterminé 48 professions noyaux qui sont essentielles ou propres à l’industrie, qui représentent beaucoup d’emplois au sein de l’industrie ou pour lesquelles le recrutement est difficile. Les professions noyaux ont ensuite été mises en correspondance avec la Classification nationale des professions (CNP). On utilise une autre catégorie de professions pour obtenir des professions restantes et veiller à ce qu’on tienne compte de l’ensemble des effectifs de l’industrie pétrolière.

APERÇUS DU MARCHÉ DE L’EMPLOI 2016 À 2020

Le modèle prédit la croissance d’une profession en se servant des moteurs de l’emploi de l’industrie qui varient par secteur :

50

• Services pétroliers et gaziers et E et P : On a tiré les chiffres d’emploi de 2010 à 2014 de ces secteurs des données de l’Enquête sur la population active (EPA) de Statistique Canada. Pour l’E et P, on a retiré les estimations des emplois pour les sables bitumineux (décrites ci-dessous) des données de l’EPA annuelle sur l’extraction du pétrole et du gaz (SCIAN 211), et ce, dans le but de déterminer les emplois historiques pour le secteur de l’E et P. Pour les services pétroliers et gaziers, on a uniquement utilisé le pourcentage estimé des emplois des services pétroliers et gaziers provenant du secteur des Activités de soutien à l’extraction minière, pétrolière et gazière (SCIAN 213 – à l’exception des services miniers). La répartition occupationnelle des emplois était fondée sur les pourcentages d’emploi obtenus de l’Enquête nationale auprès des ménages de 2011 de Statistique Canada (anciennement la version longue du questionnaire de recensement) et ajustée conformément aux changements occupationnels fondés sur les données de l’EPA annuelle de 2010 à 2014. • Pipelines : Les emplois de 2010 à 2014 sont déterminés au moyen des données de l’EPA de Statistique Canada (SCIAN 486). La répartition occupationnelle des emplois était fondée sur les pourcentages d’emploi obtenus de l’Enquête nationale auprès des ménages de 2011 de Statistique Canada et ajustée conformément aux changements occupationnels fondés sur les données de l’EPA annuelle de 2010 à 2014. • Sables bitumineux : En 2015, PetroLMI a ajouté des renseignements sur le marché du travail pour les sables bitumineux en réalisant une enquête de dénombrement des effectifs et sur la main-d’œuvre en vigueur le 31 décembre 2014 et en intégrant les estimations pour le premier trimestre de 2015. Les renseignements pour le dénombrement des effectifs de 2010 à 2014 ont de plus été recueillis dans le but d’améliorer le modèle pour les sables bitumineux et aussi aux fins de validation.

INDUSTRIE PÉTROLIÈRE ET GAZIÈRE CANADIENNE

On a demandé aux sociétés qui exploitent des sables bitumineux de déclarer le dénombrement de leurs effectifs pour le type d’exploitation et le dénombrement des employés aux fins de services partagés attribués aux sables bitumineux. L’enquête sur la main-d’œuvre comprenait les rôles tant sur le terrain qu’aux sièges sociaux. On a également validé l’information avec les données financières publiques accessibles. On s’est servi d’une enquête menée en 2011 pour déterminer le seuil des pourcentages d’employés pour les sables bitumineux.

Détermination de la main-d’œuvre actuelle par province

L’Association canadienne des producteurs pétroliers (ACPP) représente la source d’information pour les prédictions vis à vis de la production pétrolière et gazière, ainsi que les dépenses d’investissement et d’exploitation réelles des années précédentes. Le document Perspectives du marché et prévisions en matière de pétrole brut de l’ACPP est diffusé en juin de chaque année. Ses prévisions vis-à-vis de la production de gaz naturel sont actualisées de façon périodique tout au long de l’année. Les renseignements sur les dépenses d’investissement et d’exploitation réelles en E et P sont accessibles en août/ septembre par l’entremise de l’ACPP.

Pour l’E et P et les services pétroliers et gaziers

Le modèle indique la demande de main-d’œuvre pour la C.-B., l’Alb., la Sask. et le reste du Canada. La façon à laquelle les données sont recueillies par Statistique Canada complique les choses lorsque vient le temps de créer les modèles de demande pour le développement provincial, vu que les données pour les professions dans la portée sont mesurées par Statistique Canada en fonction du lieu de résidence. Elles précisent la région géographique où l’employé réside. Cependant, sur le plan géographique, les personnes peuvent travailler dans une région géographique différente de l’endroit où elles habitent. En grande majorité, les données sur la production pétrolière et gazière de même que les dépenses d’investissement et d’exploitation sont mesurées pour la province dans laquelle la production et les dépenses se déroulent. On présume que la relation entre les professions et les moteurs de l’emploi déjà intégrés aux modèles de demande de main-d’œuvre du secteur pétrolier pour l’industrie canadienne dans son ensemble sont aussi les mêmes pour chaque province, afin qu’il soit possible d’utiliser les renseignements provinciaux sur la production et les dépenses pour estimer l’emploi. Lorsque les estimations et prévisions provinciales ne correspondaient pas aux totaux canadiens, les estimations provinciales sont normalisées par rapport aux totaux canadiens. Tous les emplois du secteur des sables bitumineux se trouvent en Alberta.

ARC Financial a été embauché pour créer des scénarios de prix et des prévisions des dépenses d’investissement et d’exploitation réelles classiques. Une fois que les prévisions pour la production et les prix sont faites, les dépenses d’investissement pour l’E et P sont déterminées en calculant les rentrées de fonds au moyen du prix prédit et de la production prédite, puis en multipliant la rentrée de fonds par un ratio de réinvestissement. Les frais d’exploitation pour l’E et P par baril de pétrole (BdP) sont ensuite calculés au moyen des données historiques de l’ACPP divisées par production. Les frais d’exploitation par BdP sont ensuite augmentés par un facteur de redressement du coût dans la période des prévisions, selon le scénario pour les prix. Des niveaux élevés d’activité de l’industrie ont tendance à donner une hausse des coûts élevée, tandis qu’une baisse de l’activité donne soit une hausse des coûts basse ou une déflation des coûts. Pour l’E et P, la contribution des frais d’exploitation pour l’E et P et des dépenses d’investissement a été pondérée pour chaque profession, ce qui indique que certaines professions sont davantage menées par les dépenses d’investissement et d’autres par les frais d’exploitation.

Puisque certaines professions travaillent sur le terrain et d’autres à partir du siège social (généralement en Alberta), un échantillon représentatif des sociétés du secteur des services et de l’E et P ont donné de l’information sur le pourcentage de chaque profession noyau située sur le terrain, sur le terrain et au siège social ou au siège social, et ce, dans le but d’estimer l’emplacement du travailleur associé aux dépenses dans une province.

APERÇUS DU MARCHÉ DE L’EMPLOI 2016 À 2020

Source des données sur les moteurs de l’emploi

51

On a analysé la relation entre la croissance des moteurs et la croissance historique des effectifs. Le modèle final utilisé pour produire des prévisions en matière de main-d’œuvre misait sur une combinaison de pertinence statistique et de commentaires de l’industrie. La validation du modèle sur une base historique a donné une solide pertinence du modèle.

Pour les sables bitumineux Le modèle prédit la demande de main-d’œuvre pour les professions du secteur des sables bitumineux à l’aide des prévisions de la production annuelle équivalente (usines de traitement) de bitume (activités sur les lieux et minières) et de pétrole synthétique et des dépenses d’investissement du secteur des sables bitumineux de l’Association canadienne des producteurs pétroliers (ACPP). ARC Financial a été embauché pour créer des prévisions des dépenses d’investissement et d’exploitation pour le secteur des sables bitumineux. La

INDUSTRIE PÉTROLIÈRE ET GAZIÈRE CANADIENNE

modélisation du marché du travail peut prédire les emplois et les besoins d’embauche par type d’activité (c.-à-d., exploitation minière, sur les lieux et valorisation) étant donné que les chiffres d’emploi historiques et les prévisions des dépenses de production et d’investissement sont également accessibles par type d’activité.

Le système de modélisation pour la main-d’œuvre compare également l’âge de la retraite propre à la profession aux données démographiques selon l’âge de chaque profession noyau, et ce, dans le but de calculer les taux d’attrition en fonction de l’âge de l’effectif de l’industrie. Le nombre d’offres d’emplois découlant de l’attrition en fonction de l’âge est ajouté au nombre d’emplois créés (ou perdus) en raison de l’activité de l’industrie afin de déterminer les besoins d’embauche nets.

Le choix du moment des emplois du secteur des sables bitumineux doit s’harmoniser avec la production et les dépenses d’investissement. Il convient de noter que l’embauche réelle de travailleurs précède souvent la production; les sociétés de sables bitumineux ont besoin d’un personnel initial puisque des dépenses d’investissement sont faites dans le but de développer le projet, et il faut d’autres employés lorsque la production est mise en marche.

Offre de travailleurs et écarts entre l’offre et la demande

La contribution des dépenses de production et d’investissement pour les sables bitumineux a été pondérée pour chaque profession, ce qui indique que certaines professions sont davantage menées par la production et d’autres par les dépenses d’investissement. On a analysé la relation entre la croissance des moteurs et la croissance historique des effectifs. Le modèle final utilisé pour produire des prévisions en matière de main-d’œuvre misait sur une combinaison de pertinence statistique et de commentaires de l’industrie. La validation du modèle sur une base historique a donné une solide pertinence du modèle.8

Le système de modélisation prédit l’offre de travailleurs potentielle accessible à l’industrie dans son ensemble. On ne peut pas déterminer l’offre de travailleurs pour un secteur précis de l’industrie en raison du déplacement des travailleurs entre les secteurs (p. ex., un ingénieur de l’extraction et du raffinage du pétrole peut être à l’emploi du secteur de l’E et P, des services ou des sables bitumineux). Le modèle commence par la part historique de l’industrie vis-à-vis de l’offre de travailleurs au Canada et, ensuite, calcule l’offre potentielle de l’industrie en fonction de sa capacité à attirer les travailleurs (avec son offre d’emplois ou la demande de main-d’œuvre) au milieu de la concurrence des autres industries. On considère deux sources d’offre de travailleurs : • Nouveaux venus : les travailleurs qui entrent sur le marché du travail pour la première fois.

Pour les pipelines Le modèle prédit les besoins en emplois des professions du secteur des pipelines à l’aide des dépenses d’exploitation pour l’E et P classiques et les sables bitumineux, qu’ARC Financial a fournies.

• En mobilité : les travailleurs qui changent de carrière au cours de leur vie au travail, y compris le changement d’industrie et de profession, et l’immigration au Canada (ici, on ne parle pas du recrutement international ou des travailleurs étrangers temporaires).

On a analysé la relation entre la croissance des moteurs et la croissance historique des effectifs pour tous les segments de l’industrie. Le modèle final utilisé pour produire des prévisions en matière de main-d’œuvre misait sur une combinaison de pertinence statistique et de commentaires de l’industrie. La validation du modèle sur une base historique a donné une solide pertinence du modèle.8 De plus, on a examiné les prévisions vis-à-vis des effectifs avec des représentants de l’industrie ou des associations avant de les diffuser.

Les écarts entre l’offre et la demande de main-d’œuvre sont analysés en comparant les taux de chômage prévus pour chaque profession et l’industrie dans son ensemble, à ce qu’on juge être le taux de chômage équilibré pour la profession ou l’industrie dans son ensemble. Pour l’industrie dans son ensemble, le taux de chômage équilibré est déterminé à 6 %. On présume un excédent de main-d’oeuvre lorsque le taux de chômage prévu est supérieur au taux de chômage équilibré. À l’inverse, on s’attend à une pénurie de main-d’œuvre lorsque le taux de chômage tombe sous le taux équilibré.

Productivité Pour l’ensemble des segments, on présume que l’amélioration à long terme de la productivité axée sur la technologie sera de 1 % par année, ce qui influencera la demande d’emplois. Cependant, à court terme (un à quatre ans), la productivité peut évoluer de manière positive ou négative. Par exemple, le cas d’EP en 2015 par lequel les grandes réductions de l’investissement ne sont pas reflétées immédiatement par une réduction du personnel. On détermine les améliorations à court terme de la productivité par une consultation avec l’industrie et les experts.

Embauche pour cause d’attrition en fonction de l’âge

APERÇUS DU MARCHÉ DE L’EMPLOI 2016 À 2020

52

INDUSTRIE PÉTROLIÈRE ET GAZIÈRE CANADIENNE

ANNEXE 2 : BESOINS D’EMBAUCHE NETS TOTAUX DE L’INDUSTRIE PAR PROFESSION JUSQU’EN 2020 PROFESSION (CNP)

Total pour le Canada

Foreurs/foreuses et personnel de mise à l’essai et des autres services reliés à l’extraction de pétrole et de gaz (8232) Entrepreneurs/ entrepreneuses et surveillants/ surveillantes du forage et des services reliés à l’extraction de pétrole et de gaz (8222) Directeurs/directrices de l’exploitation des ressources naturelles (0811) Conducteurs/ conductrices d’équipement lourd (sauf les grues) (7521) Mécaniciens/ mécaniciennes de centrales et opérateurs/ opératrices de réseaux énergiques (attestation de mécanicien/ mécanicienne de centrales (« steam ticket ») requise) (9241) Agents/agentes aux achats (1225) Manœuvres de forage et d’entretien des puits de pétrole et de gaz, et personnel assimilé (8615)

EMPLOIS ESTIMÉS EN 2015

CHANGEMENT ESTIMÉ AUX EMPLOIS EN 2016

EMBAUCHE DE 2017 À 2020 VU : l’activité de l’industrie

l’attrition en fonction de l’âge

BESOINS D’EMBAUCHE NETS DE 2017 À 2020*

Le plus bas

198 316

-24 424

28 025

18 412

46 437

Le plus élevé

198 316

-16 530

36 238

19 067

55 305

Le plus bas

13 052

-2 291

2 107

670

2 777

Le plus élevé

13 052

-1 613

2 772

722

3 494

Le plus bas

10 962

-1 774

1 582

1 057

2 639

Le plus élevé

10 962

-1 245

2 120

1 102

3 222

Le plus bas

6 142

-1 196

1 364

829

2 193

Le plus élevé

6 142

-838

1 749

867

2 616

Le plus bas

8 718

-331

1 512

679

2 191

Le plus élevé

8 718

-130

1 721

695

2 416

Le plus bas

7 247

-84

1 140

658

1 798

Le plus élevé

7 247

12

1 250

666

1 916

Le plus bas

4 415

-1 185

1 251

455

1 706

Le plus élevé

4 415

-849

1 654

487

2 141

Le plus bas

6 537

-1 100

1 012

281

1 293

Le plus élevé

6 537

-773

1 338

308

1 646

APERÇUS DU MARCHÉ DE L’EMPLOI 2016 À 2020

53

INDUSTRIE PÉTROLIÈRE ET GAZIÈRE CANADIENNE

PROFESSION (CNP)

EMPLOIS ESTIMÉS EN 2015

suite

CHANGEMENT ESTIMÉ AUX EMPLOIS EN 2016

EMBAUCHE DE 2017 À 2020 VU : l’activité de l’industrie

l’attrition en fonction de l’âge

BESOINS D’EMBAUCHE NETS DE 2017 À 2020*

Le plus bas

4 390

-828

799

485

1 284

Le plus élevé

4 390

-580

1 066

505

1 571

Opérateurs/opératrices de salle de commande centrale dans le raffinage du pétrole et le traitement du gaz et des produits chimiques (attestation de mécanicien/ mécanicienne de centrales (« steam ticket ») non requise) (9232)

Le plus bas

6 605

-429

461

584

1 045

Le plus élevé

6 605

-273

669

599

1 268

Personnel du forage et de l’entretien des puits de pétrole et de gaz et personnel assimilé (8412)

Le plus bas

6 339

-909

734

303

1 037

Le plus élevé

6 339

-634

1 016

326

1 342

Conducteurs/ conductrices de camions de transport (7511)

Le plus bas

4 179

-647

588

392

980

Le plus élevé

4 179

-453

776

409

1 185

Le plus bas

4 300

-441

569

384

953

Le plus élevé

4 300

-293

711

397

1 108

Ingénieurs/ingénieures de l’extraction et du raffinage du pétrole (2145)

Le plus bas

5 123

-539

395

372

767

Le plus élevé

5 123

-364

594

386

980

Mécaniciens/ mécaniciennes d’équipement lourd (7312)

Le plus bas

2 864

-149

495

243

738

Le plus élevé

2 864

-76

562

249

811

Technologues en géologie et en minéralogie (2212)

Le plus bas

2 913

-454

400

261

661

Le plus élevé

2 913

-321

533

274

807

Géologues et géophysiciens/ géophysiciennes (2113) – Le plus bas

Mécaniciens/ mécaniciennes de chantier et mécaniciens/ mécaniciennes industriels (7311)

APERÇUS DU MARCHÉ DE L’EMPLOI 2016 À 2020

54

INDUSTRIE PÉTROLIÈRE ET GAZIÈRE CANADIENNE

PROFESSION (CNP)

EMPLOIS ESTIMÉS EN 2015

suite

CHANGEMENT ESTIMÉ AUX EMPLOIS EN 2016

EMBAUCHE DE 2017 À 2020 VU : l’activité de l’industrie

l’attrition en fonction de l’âge

BESOINS D’EMBAUCHE NETS DE 2017 À 2020*

Électriciens industriels/ électriciennes industrielles (7242)

Le plus bas

2 236

-242

420

199

619

Le plus élevé

2 236

-158

506

206

712

Directeurs/directrices de l’exploitation et de l’entretien d’immeubles (0714)

Le plus bas

2 142

-25

288

327

615

Le plus élevé

2 142

12

329

320

649

Le plus bas

2 799

-323

400

212

612

Le plus élevé

2 799

-217

505

221

726

Inspecteurs/ inspectrices de la santé publique, de l’environnement et de l’hygiène et de la sécurité au travail (2263)

Le plus bas

2 159

-317

351

255

606

Le plus élevé

2 159

-219

454

265

719

Directeurs/directrices des services de génies (0211)

Le plus bas

1 798

8

187

276

463

Le plus élevé

1 798

31

213

268

481

Tuyauteurs/tuyauteuses et monteurs/monteuses d’appareils de chauffage (7252)

Le plus bas

2 233

-294

281

162

443

Le plus élevé

2 233

-200

373

170

543

Techniciens/ techniciennes d’instruments industriels (2243)

Le plus bas

1 750

-98

223

144

367

Le plus élevé

1 750

-55

270

148

418

Surveillants/ surveillantes dans le raffinage du pétrole, dans le traitement du gaz et des produits chimiques et dans les services d’utilité publique (9212)

Le plus bas

1 598

-159

140

201

341

Le plus élevé

1 598

-108

202

206

408

Ingénieurs mécaniciens/ ingénieures mécaniciennes (2132)

Le plus bas

1 959

-123

186

146

332

Le plus élevé

1 959

-65

247

151

398

Soudeurs/soudeuses (7237)

APERÇUS DU MARCHÉ DE L’EMPLOI 2016 À 2020

55

INDUSTRIE PÉTROLIÈRE ET GAZIÈRE CANADIENNE

PROFESSION (CNP)

EMPLOIS ESTIMÉS EN 2015

suite

CHANGEMENT ESTIMÉ AUX EMPLOIS EN 2016

EMBAUCHE DE 2017 À 2020 VU : l’activité de l’industrie

l’attrition en fonction de l’âge

BESOINS D’EMBAUCHE NETS DE 2017 À 2020*

Le plus bas

1 597

-128

162

129

291

Le plus élevé

1 597

-79

214

131

345

Entrepreneurs/ entrepreneuses et contremaîtres/ contremaîtresses des équipes d’opérateurs d’équipement lourd (7302)

Le plus bas

1 277

-187

186

91

277

Le plus élevé

1 277

-129

241

95

336

Recherchistes, experts-conseils/ expertes-conseils et agents/agentes de programmes, en sciences naturelles et appliquées (4161)

Le plus bas

856

-100

107

68

175

Le plus élevé

856

-67

143

71

214

Vérificateurs/ vérificatrices et essayeurs/essayeuses des essais non destructifs (2261)

Le plus bas

983

-77

91

80

171

Le plus élevé

983

-47

119

84

203

Ingénieurs civils/ ingénieures civiles (2131)

Le plus bas

704

-97

116

51

167

Le plus élevé

704

-66

151

54

205

Le plus bas

781

-91

101

56

157

Le plus élevé

781

-60

132

59

191

Professionnels/ professionnelles en publicité, en marketing et en relations publiques (1123)

Le plus bas

667

-82

85

62

147

Le plus élevé

667

-56

114

66

180

Expéditeurs/ expéditrices et réceptionnaires (1521)

Le plus bas

601

-73

75

66

141

Le plus élevé

601

-49

98

68

166

Le plus bas

729

-65

81

58

139

Le plus élevé

729

-41

103

60

163

Ingénieurs chimistes/ ingénieures chimistes (2134)

Technologues et techniciens/ techniciennes en génie chimique (2211)

Technologues et techniciens/ techniciennes en génie électronique et électrique (2241)

APERÇUS DU MARCHÉ DE L’EMPLOI 2016 À 2020

56

INDUSTRIE PÉTROLIÈRE ET GAZIÈRE CANADIENNE

PROFESSION (CNP)

EMPLOIS ESTIMÉS EN 2015

suite

Machinistes et vérificateurs/ vérificatrices d’usinage et d’outillage (7231)

CHANGEMENT ESTIMÉ AUX EMPLOIS EN 2016

EMBAUCHE DE 2017 À 2020 VU : l’activité de l’industrie

l’attrition en fonction de l’âge

BESOINS D’EMBAUCHE NETS DE 2017 À 2020*

Le plus bas

628

-97

85

48

133

Le plus élevé

628

-68

113

51

164

Ingénieurs électriciens et électroniciens/ ingénieures électriciennes et électroniciennes (2133)

Le plus bas

1 035

-23

36

90

126

Le plus élevé

1 035

-1

58

90

148

Technologues et techniciens/ techniciennes en génie mécanique (2232)

Le plus bas

685

-32

67

51

118

Le plus élevé

685

-14

86

52

138

Le plus bas

639

-59

47

66

113

Le plus élevé

639

-40

72

69

141

Le plus bas

489

-65

64

41

105

Le plus élevé

489

-44

85

45

130

Directeurs/directrices des services de génies (0113)

Le plus bas

453

-61

57

48

105

Le plus élevé

453

-43

79

50

129

Superviseurs/ superviseures du personnel de coordination de la chaîne d'approvisionnement, du suivi et des horaires (1215)

Le plus bas

406

-44

46

45

91

Le plus élevé

406

-29

59

46

105

Ingénieurs/ingénieures d’industrie et de fabrication (2141)

Le plus bas

654

-17

49

38

87

Le plus élevé

654

-9

56

38

94

Technologues et techniciens/ techniciennes en dessin (2253)

Le plus bas

504

-42

32

48

80

Le plus élevé

504

-24

48

49

97

Le plus bas

385

-32

36

44

80

Le plus élevé

385

-21

47

44

91

Commis à la production (1523)

Grutiers/grutières (7371)

Commis aux achats et au contrôle de l’inventaire (1524)

APERÇUS DU MARCHÉ DE L’EMPLOI 2016 À 2020

57

INDUSTRIE PÉTROLIÈRE ET GAZIÈRE CANADIENNE

PROFESSION (CNP)

EMPLOIS ESTIMÉS EN 2015

CHANGEMENT ESTIMÉ AUX EMPLOIS EN 2016

EMBAUCHE DE 2017 À 2020 VU : l’activité de l’industrie

l’attrition en fonction de l’âge

BESOINS D’EMBAUCHE NETS DE 2017 À 2020*

Le plus bas

371

-56

47

21

68

Le plus élevé

371

-39

64

22

86

Le plus bas

410

10

18

43

61

Le plus élevé

410

15

24

43

67

Le plus bas

340

-6

35

24

59

Le plus élevé

340

5

47

25

72

Technologues et techniciens/ techniciennes en génie industriel et en génie de fabrication (2233)

Le plus bas

327

-31

34

19

53

Le plus élevé

327

-21

47

21

68

Directeurs/directrices de la construction (0711)

Le plus bas

828

-29

-23

62

39

Le plus élevé

828

-9

-2

63

61

Le plus bas

69 507

-9 010

9 511

7 488

16 999

Le plus élevé

69 507

-6 185

12 410

7 729

20 139

Calorifugeurs/ calorifugeuses (7293) Technologues et techniciens/ techniciennes en génie civil (2231) Ingénieurs miniers/ ingénieures minières (2143)

Autres professions

* Pour connaître en détail les besoins d’embauche nets, veuillez télécharger les feuilles de calcul du rapport Perspectives du marché du travail de 2016 à 2020 pour l’industrie pétrolière et gazière canadienne.

APERÇUS DU MARCHÉ DE L’EMPLOI 2016 À 2020

58

INDUSTRIE PÉTROLIÈRE ET GAZIÈRE CANADIENNE

ANNEXE 3 : GLOSSAIRE Attrition en fonction de l’âge : Emplois libérés lors des départs à la retraite et des décès. Attraction/recrutement : Activités fondées sur l’objectif d’attirer des travailleurs au sein d’une entreprise, d’un organisme ou d’une industrie. Besoins d’embauche nets : Total des offres d’emplois créées en raison de l’activité de l’industrie plus l’attrition en fonction de l’âge. Bitume : Forme de pétrole brut semblable au goudron qu’on trouve souvent dans les dépôts de sables bitumineux. Classification nationale des professions (CNP) : Créée et actualisée en partenariat avec Statistique Canada, la CNP fournit un langage normalisé servant à décrire le travail effectué par la population canadienne au sein du marché du travail. Classique : Processus de récupération du pétrole d’un puits au moyen de méthodes habituelles de production par forage. Côtier/marin : Exploration pour du pétrole ou du gaz naturel marins, souvent dans les océans ou autres grandes étendues d’eau. L’industrie côtière canadienne se situe surtout à Terre-Neuve et Labrador et en Nouvelle-Écosse. Demande de main-d’œuvre : Nombre de travailleurs nécessaire pour doter les postes vacants. Dépenses d’exploitation (OPEX) : Catégorie des dépenses engagées par une entreprise dans le cours normal de ses activités. Dépenses d’investissement (CAPEX) : Fonds utilisés par une entreprise pour acquérir ou moderniser des biens durables tels que les biens, les bâtiments industriels ou le matériel. On les utilise souvent pour entreprendre de nouveaux projets ou faire des placements. Drainage par gravité au moyen de vapeur (DGMV) : Méthode sur les lieux de production de pétrole lourd qui comprend deux trous de forage horizontaux, un au-dessus de l’autre. On injecte la vapeur dans le trou de forage supérieur, pour ensuite récupérer le bitume ramolli dans le trou de forage inférieur.

APERÇUS DU MARCHÉ DE L’EMPLOI 2016 À 2020

Embauche pour cause d’activité de l’industrie : Changement prévu du nombre de travailleurs nécessaire pour soutenir les niveaux d’activité de l’industrie. Emploi : Nombre de travailleurs nécessaire pour soutenir les niveaux d’activité pour une année donnée (emplois directs uniquement). En aval (secteur) : Terme souvent utilisé en référence au raffinage du pétrole brut, ainsi qu’à la vente et la distribution de gaz naturel et des produits dérivés du pétrole brut. Excédent de main-d’œuvre : L’offre de travailleurs est supérieure à la demande de main-d’œuvre. Gaz naturel liquéfié (GNL) : Gaz naturel refroidi et converti en liquide pour en faciliter le stockage ou le transport. Immigrant : Personne qui entre dans un pays en provenance d’un autre pays. Dans le présent rapport, un immigrant signifie une personne qui vient au Canada par ses propres moyens et non par l’initiative d’une entreprise qui passe par le recrutement international. Industrie pétrolière : Processus généraux d’exploration, d’extraction, de raffinage, de transport et de commercialisation des produits pétroliers.

Pénurie de main-d’œuvre : L’offre de travailleurs est inférieure à la demande de main-d’œuvre. Récupération thermique du pétrole : Utilisation d’énergie thermique pour améliorer et faciliter la récupération du pétrole. Secteur : Sous-ensemble d’une industrie. Secteur de l’exploration et de la production (E et P) classiques : Activité pour les réserves de gaz et de pétrole tant classiques que non classiques, à l’exception des sables bitumineux. Secteur des pipelines : Secteur de l’industrie pétrolière responsable du réseau principal de transport pour le transport quotidien de la production de pétrole brut et de gaz naturel. Secteur des sables bitumineux : Secteur de l’industrie pétrolière concerné par l’extraction et la valorisation du bitume. Secteur des services pétroliers et gaziers : Services sous-traités d’exploration, d’extraction et de production pour les secteurs de l’E et P et des sables bitumineux. Ce secteur comprend le forage et la complétion, les services géophysiques et les services pétroliers. Schiste : Roche sédimentaire à grain fin de laquelle on peut extraire des hydrocarbures liquides.

Industrie pétrolière en amont : Comprend la recherche, la récupération et la Sur les lieux : Technique utilisant de la production de pétrole brut et de gaz naturel. vapeur pour récupérer le pétrole du sable lors de l’extraction des sables bitumineux. Main-d’œuvre : Bassin de travailleurs disponibles au sein d’une industrie ou d’un Taux de chômage : Pourcentage de la secteur. population économiquement active qui ne travaille pas, mais qui souhaite travailler Marché du travail : Terme générique et qui se cherche activement un emploi. décrivant la dynamique et l’interaction des travailleurs et employeurs, y compris Transférabilité : Capacité à transférer l’emploi, le chômage, les taux d’activité et un élément. Dans le présent rapport, ce les salaires. terme concerne la capacité à transférer les Marché du travail équilibré : Point auquel compétences d’une profession, d’un secteur l’offre de travailleurs comble la demande ou d’une industrie à un ou une autre. du marché du travail. Valorisation : Procédé par lequel le Maintien en poste : Activités fondées sur pétrole lourd et le bitume sont convertis l’objectif de retenir les travailleurs au sein en brut léger en accroissant le rapport d’une entreprise, d’un organisme ou d’une hydrogène sur carbone, d’habitude par industrie. cokéfaction ou hydrotraitement. Offre de travailleurs : Disponibilité des travailleurs compétents au sein d’un marché du travail.

59

INDUSTRIE PÉTROLIÈRE ET GAZIÈRE CANADIENNE

ANNEXE 4 : LISTE DES TABLEAUX ET FIGURES LISTE DES TABLEAUX

LISTE DES FIGURES

TABLEAU 1 :

Résumé de la méthodologie de modélisation de la demande en main-d’œuvre de PetroLMI

FIGURE 1 : Vue d’ensemble de l’industrie pétrolière et gazière canadienne

TABLEAU 2 :

Résumé des hypothèses utilisées avec les scénarios le plus bas et le plus élevé

FIGURE 2 : Dépenses en E et P classiques et dans les sables bitumineux au Canada, 2008 à 2014

TABLEAU 3 :

Résumé des prévisions d’emplois directs dans l’industrie pétrolière et gazière jusqu’en 2020

FIGURE 3 : Dépenses d’investissement et d’exploitation en E et P + sables bitumineux en 2014-2015

TABLEAU 4 :

Résumé des prévisions d’emplois directs en C.-B. jusqu’en 2020

FIGURE 4 : Emplois de l’industrie en 2014-2015

TABLEAU 5 :

Résumé des prévisions d’emplois directs en Alberta jusqu’en 2020

TABLEAU 6 :

Résumé des prévisions d’emplois directs en Saskatchewan jusqu’en 2020

TABLEAU 7 :

Résumé des prévisions d’emplois directs pour le reste du Canada jusqu’en 2020

TABLEAU 8 :

Résumé des prévisions d’emplois des services pétroliers et gaziers jusqu’en 2020

TABLEAU 9 :

Les quinze principales professions des services pétroliers et gaziers avec les plus grands besoins d’embauche nets jusqu’en 2020

FIGURE 5 : Dépenses pour l’E et P classiques jusqu’en 2020 FIGURE 6 : Dépenses d’investissement pour les sables bitumineux jusqu’en 2020 FIGURE 7 : Prévisions de la production de sables bitumineux jusqu’en 2020 par type d’exploitation FIGURE 8 : Emplois directs au sein de l’industrie pétrolière et gazière canadienne jusqu’en 2020 FIGURE 9 : Emplois directs en C.-B. jusqu’en 2020 FIGURE 10 : Emplois directs en Alberta jusqu’en 2020 FIGURE 11 : Emplois directs en Saskatchewan jusqu’en 2020 FIGURE 12 : Emplois directs dans le reste du Canada jusqu’en 2020

TABLEAU 10 : Résumé des prévisions d’emplois de l’E et P classiques jusqu’en 2020

FIGURE 13 : R  épercussions sur l’emploi à l’échelle des provinces et des industries

TABLEAU 11 : Les quinze principales professions de l’E et P classiques avec les plus grands besoins d’embauche nets jusqu’en 2020

FIGURE 14 : Emplois directs des services pétroliers et gaziers jusqu’en 2020

TABLEAU 12 : Résumé des prévisions vis-à-vis de la demande de main-d’œuvre pour les sables bitumineux jusqu’en 2020

FIGURE 15 : Emplacement des emplois des services pétroliers et gaziers FIGURE 16 : Emplois directs en E et P classiques jusqu’en 2020

TABLEAU 13 : Les quinze principales professions du secteur des sables bitumineux avec les plus grands besoins d’embauche nets jusqu’en 2020

FIGURE 17 : Emplacement des emplois de l’E et P classiques FIGURE 18 : Emplois directs du secteur des sables bitumineux jusqu’en 2020

TABLEAU 14 : Résumé des prévisions d’emplois du secteur des pipelines jusqu’en 2020

FIGURE 19 : Emplois directs du secteur des pipelines jusqu’en 2020

TABLEAU 15 : Les quinze principales professions du secteur des pipelines avec les plus grands besoins d’embauche nets jusqu’en 2020

FIGURE 20 : Emplacement des emplois du secteur des pipelines FIGURE 21 : Continuum d’intervention stratégique à un ralentissement économique prolongé et conséquences sur la main-d’œuvre

TABLEAU 16 : Les quinze principales professions de l’industrie pétrolière et gazière avec les plus grands besoins d’embauche nets

FIGURE 22 : Demande de main-d’œuvre FIGURE 23 : Offre de travailleurs FIGURE 24 : Écarts prévus entre l’offre et la demande de l’industrie jusqu’en 2020 FIGURE 25 : Qualification pour les besoins d’embauche nets de l’industrie de 2017 à 2020

APERÇUS DU MARCHÉ DE L’EMPLOI 2016 À 2020

60

INDUSTRIE PÉTROLIÈRE ET GAZIÈRE CANADIENNE

REMERCIEMENTS La division Petroleum Labour Market Information (PetroLMI) d’Enform tient à remercier Emploi et Développement social Canada du gouvernement du Canada et l’Association canadienne des producteurs pétroliers (ACPP) pour le financement ayant permis de réaliser l’étude. PetroLMI est également reconnaissant envers le temps et l’expertise fournis par ARC Financial, les sociétés pétrolières, les associations d’industries et autres intervenants. Enfin et surtout, PetroLMI reconnaît les contributions de Creative Links International Inc., Stacy Kindopp, Dynawise Inc., Prism Economics and Analysis et Projektor Brand Image Ltd. pour leur aide vis-à-vis de la production du présent rapport.

Avis de non-responsabilité Tous droits réservés. Le lecteur du présent rapport est autorisé à utiliser du « contenu limité d’information concernant le marché de l’emploi (IME) » aux fins de référence générale ou à des fins éducatives dans ses rapports d’analyse ou de recherche. On définit le « contenu limité d’IME » comme ne dépassant pas 400 mots ou un maximum de deux tableaux ou graphiques de données par document. Le lecteur qui utilise du contenu limité d’IME doit en citer la source ainsi : Source (ou « adapté de ») : PetroLMI, nom du produit, numéros de catalogue, de volume et de numéro, période de référence et page(s).

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Droit d’auteur © PetroLMI 2016 Diffusion en avril 2016

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Pour obtenir de plus amples renseignements, communiquer avec : Division Petroleum Labour Market Information (PetroLMI) d’Enform Téléphone : 403-516-8100 Courriel : [email protected] www.careersinoilandgas.com

La division Petroleum Labour Market Information (PetroLMI) d’Enform constitue une ressource principale d’information et de tendances concernant le marché de l’emploi de l’industrie pétrolière canadienne. La spécialité de PetroLMI est de fournir des données, analyses et perspectives sur la main-d’œuvre de l’industrie pétrolière, ainsi que des profils professionnels et autres ressources pour les effectifs et la planification de carrière. Grâce au soutien de l’industrie, PetroLMI a créé le site Web Careers in Oil + Gas (Carrières au sein de l’industrie pétrolière et gazière) dans le but de fournir ses ressources et principaux renseignements sur l’industrie aux personnes qui planifient la main-d’œuvre et à celles et ceux qui planifient une carrière ou qui font carrière dans l’industrie pétrolière et gazière.

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