Le Festival est fini, maintenant on remballe

Depuis lundi matin et jusqu'au 6 juin, quelque 200 employés et 300 semi-remorques s'affairent à débarrasser le Palais de ses diverses infrastructures installées ...
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CANNES-MARIA

Cannes

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Le Festival est fini, maintenant on remballe

Depuis lundi matin et jusqu’au 6 juin, quelque 200 employés et 300 semi-remorques s’affairent à débarrasser le Palais de ses diverses infrastructures installées pour le Festival

La salle du e, construite chaque année à l’occasion du Festival sur le toit de l’espace Riviera, va être totalement démantelée le lundi  juin. Trois grues seront nécessaires. Tout d’abord, elles soulèveront le toit et les piliers de la structure éphémère, qui seront désassemblés dans la foulée. Ensuite, le toit sera déposé au sol et lui aussi disloqué. Les travaux dureront une journée.

Les abords du Palais sont encore en chantier. Les promeneurs pourront y avoir accès d’ici la fin de semaine prochaine. (Photos Jean-François Ottonello)

L

Le célèbre tapis rouge qui orne les marches du Palais y restera encore jusqu’à ce week-end. Après quoi, les  m² de moquette rouge usée durant tout le festival seront entièrement recyclés pour servir de matière première à la fabrication de tapis de voiture. Comme quoi!

e Festival, c’est fini! Sur son 31 pendant une dizaine de jours, le Palais va devoir quitter ses parures et sa longue robe rouge. L’heure est donc au rangement, ou plutôt au démontage, sous les yeux des nombreux touristes qui continuent de se faire photographier devant les célèbres marches, un peu en chantier quand même. Depuis avant-hier matin, 200 travailleurs s’activent sur les chantiers, à l’intérieur comme à l’extérieur du bunker. Il s’agit pour eux de vider le mobilier, le matériel, l’éclairage, les sonos, les moquettes… mais aussi de démanteler les stands et autres barnums aux alentours du Palais.

Dimanche, durant la nuit, 2,5 km de barrières présentes sur la chaussée ont été enlevés pour libérer la Croisette et les routes adjacentes. Ce grand déménagement ne devrait pas bloquer les voies de circulation. Les 300 camions prévus se relaieront par groupe de vingt pour enlever tout le matériel aux abords du bunker. Le démantèlement intégral de la salle du 60e, installée dans l’espace Riviera, et celui du village international, côté plages, seront les deux derniers gros chantiers. Ce dernier doit être terminé le 26 juin. Le Palais sera quant à lui opérationnel dès la semaine prochaine. RICHARD SOLARO

Environ  semi-remorques circuleront durant le démontage. Évidemment, tous ne pourront stationner en même temps aux alentours du Palais. Ainsi, pour éviter d’énormes bouchons sur les routes cannoises, le parking Coubertin à La Bocca est réquisitionné afin de retenir les camions arrivant des quatre coins de la France. Chacun à son tour, ils seront autorisés à rejoindre les chantiers dès lors qu’un autre camion aura quitté les lieux.

En image

Comme chaque année depuis quinze ans, l’Association nationale des anciens combattants de la Résistance (ANACR) a rendu hommage à Jean Moulin, hier après-midi, à sa stèle érigée au Port Canto. Envoyé en France par le Général De Gaulle, Jean Moulin est devenu le président du comité national de la Résistance le  mai . Hier, pour la première journée nationale de la Résistance, une vingtaine d’anciens combattants et

(Photo L.M.)

Les anciens combattants honorent Jean Moulin

porte-drapeaux ont salué la mémoire de l’ancien préfet. La déléguée aux anciens combattants de la ville de Cannes, Mireille Boissy, était présente. Amédée Guillard, ancien résistant et président de l’ANACR, a présidé la cérémonie. Cet homme de  ans a connu Jean Moulin. Dans son discours, il a qualifié l’ancien résistant « d’homme formidable et irremplaçable ». Soixante-dix ans après sa mort, Jean Moulin est toujours le symbole de lutte et de courage. LHADI MESSAOUDEN