lectio divina

Quelle familiarité, quelle intimité de l'amitié est-il possible de vivre avec un Dieu si proche ? Partie III : « Il y aura un seul troupeau, un seul pasteur. » « Jésus se décrit donc lui-même comme le Pasteur qui connaît toutes ses brebis et chacune par son nom. Il n'y a pas de laissées pour compte parmi les brebis de Jésus.
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Dieu nous parle pour nous conduire à la vie

LECTIO DIVINA Celui qui entre par la porte, c’est le pasteur, le berger des brebis. Le portier lui ouvre et les brebis écoutent sa voix. Ses brebis à lui, il les appelle chacune par son nom, et il les fait sortir. Quand il a poussé dehors toutes les siennes, il marche à leur tête et les brebis le suivent car elles connaissent sa voix. Jamais elles ne suivront un étranger, mais elles s’enfuiront loin de lui car elles ne connaissent pas la voix des étrangers… Moi, je suis la porte des brebis. Tous ceux qui sont venus avant moi sont des voleurs et des bandits ; mais les brebis ne les ont pas écoutés. Si quelqu’un entre en passant par moi, il sera sauvé ; Il pourra entrer ; il pourra sortir et trouver un pâturage. Le voleur ne vient que pour voler, égorger et faire périr. Moi, je suis venu pour que les brebis aient la vie, la vie en abondance.

Moi, je suis le bon pasteur, le vrai berger qui donne sa vie pour ses brebis Le berger mercenaire n’est pas le pasteur, les brebis ne sont pas à lui : s’il voit venir le loup, il abandonne les brebis et s’enfuit ; Le loup s’en empare et les disperse. Ce berger n’est qu’un mercenaire et les brebis ne comptent pas vraiment pour lui. Moi, je suis le bon pasteur ; Je connais mes brebis et mes brebis me connaissent comme le Père me connaît et que je connais le Père ; Et je donne ma vie pour mes brebis. J’ai encore d’autres brebis qui ne sont pas de cet enclos : Celles-là aussi, il faut que je les conduise. Elles écouteront ma voix : il y aura un seul troupeau et un seul pasteur… Vous, vous ne croyez pas parce que vous n’êtes pas de mes brebis. Mes brebis écoutent ma voix ; Moi je les connais et elles me suivent. Je leur donne la vie éternelle : jamais elles ne périront, Et personne ne les arrachera de ma main. Mon Père qui me les a données est plus grand que tout et personne ne peut les arracher de la main du Père. Le Père et moi, nous sommes UN.

Evangile de Jean 10, 1 – 31 © 2017 « Mettez-vous à mon école… »

Année A/Module 2/Séance 3/Niveau 3

Dieu nous parle pour nous conduire à la vie

Notes pour l’animateur (commentaires de Jean Lévêque, carme) Partie I : « Les brebis le suivent car elles connaissent sa voix. » « Nous ne voyons pas le Christ, mais nous avons un moyen merveilleux de le rejoindre : là où nous sommes, il nous suffit de tendre l’oreille pour entendre la voix du Berger. Il existe une sorte de connivence entre les brebis et le berger. Le Seigneur nous assure de sa présence, il ne nous invite pas au repos, du moins pas encore : nous sommes, comme le Christ, envoyés, chaque jour envoyés, chaque jour en marche, jusqu’au bout de notre chemin terrestre. Le berger se déplace, pour nous conduire vers les sources d’eaux vives, tous, foule immense, en marche, où l’on apprend à se connaître, à s’aimer, tout en s’avançant vers la source. »

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Comment reconnaître la voix de Dieu au milieu du tumulte de ce monde ? On suit quelqu’un qu’on connaît, avec qui on a tissé un lien de confiance... qui sont mes guides ? Comment je sais que leurs voix me transmettent la Parole de Dieu ?

- Suivre c’est marcher, avancer...vers quels horizons je marche ? Quels espoirs me donnent l’élan ?

Partie II : « Moi je suis le bon pasteur, le vrai berger qui donne sa vie pour ses brebis. » « Jésus se voyait lui-même comme le berger modèle : le « bon berger ». À ses yeux, le propre du vrai berger est qu’il est prêt à donner sa vie. Face au danger, Jésus ne fuira pas comme un mercenaire. Il mourra à son poste ; mais sa mort sera une victoire, et, de nouveau vivant, il rassemblera ses brebis un instant dispersées par le chagrin et le doute. Avant de parvenir jusqu’au trône de Dieu il faut passer par un test de fidélité à monnayer au quotidien. Il est des jours où l’épreuve se fait plus lourde, et la fidélité plus difficile, des jours où l’on est las d’être en route, las de soi-même et déçu du troupeau. Comme il est bon de nous rappeler alors que c’est la tendresse de Dieu qui aura le dernier mot : « Dieu essuiera toute larme de nos yeux »

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Je crois que Dieu s’est fait proche, qu’il est venu habiter avec son troupeau, qu’il est devenu agneau au milieu de ses brebis ...comment cela s’est-il fait ? Dans les épreuves et la fatigue de la route, comment cela m’aide-t-il ?

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- Quelle familiarité, quelle intimité de l’amitié est-il possible de vivre avec un Dieu si proche ?

Partie III : « Il y aura un seul troupeau, un seul pasteur. » « Jésus se décrit donc lui-même comme le Pasteur qui connaît toutes ses brebis et chacune par son nom. Il n’y a pas de laissées pour compte parmi les brebis de Jésus. Forte ou chétive, chacune aura, si elle le veut, « la vie en abondance ». Mais aucune ne pourra chercher la vie en dehors du troupeau, le seul lieu où se trouvent celles qu’il aime, le seul lieu où l’on peut vivre quand on le suit et qu’on l’aime. Un troisième trait du Bon Pasteur selon Jésus est qu’il est berger universel. On n’est digne de lui que si avec lui on regarde au loin, que si l’on fait place, en route et dans l’enclos, aux brebis inconnues dont il a dit le nom et qui sont accourues en écoutant sa voix. »

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Est-ce facile de regarder ceux qui ne me ressemblent pas, comme des brebis aimées de Dieu ? Comment suivre Dieu ailleurs, à la recherche des brebis qui ne le connaissent pas ? Comment comprends-tu l’unité du troupeau quand tu vois la diversité des croyances, des religions ?

© 2017 « Mettez-vous à mon école… »

Année A/Module 2/Séance 3/Niveau 3