Les droits, sur le bout des doigts

ont refusé la Convention internationale : les États-Unis et la Somalie ... Aux États-Unis, près de 800 000 enfants ..... intervient contre le racisme, la Confédération.
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Novembre 2009

Les droits, sur le bout des doigts

C’était il y a soixante-cinq ans. Après la deuxième Guerre mondiale et ses millions de morts, l’Organisation des Nations Unies (l’ONU) réunit tous les pays du monde. Elle veut empêcher de nouvelles atrocités comme celles commises par les nazis. La plupart des pays adoptent la Déclaration universelle des Droits de l’homme en 1948. Ce texte écrit les droits les plus importants des êtres humains. Il dit que les enfants ont besoin d’être aidés et protégés. Il y a vingt ans, en 1989, tous les pays du monde vont plus loin. Ils s’engagent à appliquer la Convention internationale des droits de l’enfant. Seuls deux pays ont refusé la Convention internationale : les États-Unis et la Somalie. Ce texte souligne que tout enfant doit être respecté, protégé des mauvais traitements, des violences. Le texte est valable quels que soient le pays, la religion, la culture de l’enfant. La Convention insiste également sur la nécessité d’aider l’enfant à grandir en lui apportant de l’amour, des soins et une éducation. Bien sûr, il reste encore beaucoup à faire. Mais grâce à la Convention, tous les enfants du monde peuvent faire respecter leurs droits. À condition de les connaître. n l Le dictionnaire des droits de l’enfant p. 2 l Trois enfants, trois journées p. 6

Le petit dictionnaire

des droits de l’enfant

La Convention est un long texte, un peu compliqué, qui compte 54 articles. Voici dix droits importants, faciles à retenir. Mais il reste des efforts à faire pour qu’ils soient appliqués partout.

Le droit

Et pourtant : 72 millions d’enfants

à l’éducation.

l Tous les enfants ont le droit d’aller à l’école, qu’ils soient en bonne santé ou handicapés, filles ou garçons, que leurs parents soient riches ou pauvres, qu’ils aient ou non des papiers en règle. Chaque pays doit rendre au moins l’enseignement primaire gratuit et obligatoire.

entre 6 et 11 ans ne vont pas à l’école. Parmi eux, 2 sur 3 sont des filles.

Le droit à un nom,

à une nationalité, à une identité.

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Le droit d ’être nourri, soigné, aimé.

l Pour bien grandir, un enfant doit être bien soigné et nourri. Il doit aussi être entouré d’adultes (en général ses parents) qui l’aiment et s’occupent de lui.

Et pourtant : 12 millions d’enfants de moins de 5 ans meurent chaque année. Beaucoup pourraient survivre s’ils étaient vaccinés, recevaient des soins simples et si leurs familles avaient accès à de l’eau potable.

Le droit d e n’être obligé

à aucun travail.

l Il ne s’agit ni du travail scolaire, ni du coup de main qu’on donne pour mettre la table… Cet article empêche que des enfants accomplissent des travaux difficiles, mauvais pour la santé ou qui les empêchent d’aller à l’école. En France, aucun enfant ne peut travailler avant l’âge de 16 ans.

Et pourtant : 211 millions d’enfants, âgés de 5 à 14 ans, travaillent dans le monde. Ils ont souvent une activité dangereuse.

l Un enfant, même tout petit, est une personne. La naissance de l’enfant doit être enregistrée et l’on doit lui donner un nom. Il est important de connaître l’âge et le pays de l’enfant pour le protéger : par exemple pour éviter de mettre au travail un jeune qui devrait être à l’école.

Le droit

Et pourtant : Dans le monde, il y a encore 40 millions de naissances non enregistrées. Dans certains pays comme la Chine ou l’Inde la naissance d’une fille est considérée comme un malheur. Et de nombreux bébés filles disparaissent sans avoir été enregistrées.

Et pourtant : Certains travaillent avant ou après

aux loisirs.

l Rêver, s’amuser, participer à des activités artistiques, sportives ou récréatives est essentiel pour permettre à un enfant de grandir normalement et d’être heureux.

l’école pour ramener un peu d’argent à leur famille. Plus le temps de jouer ni de se reposer. Aux États-Unis, près de 800 000 enfants sont ouvriers agricoles, dans des conditions très pénibles.

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Le droit d ’être protégé Le droit

contre toute violence.

l Personne, pas plus sa famille que des personnes étrangères, n’a le droit de faire du mal à un enfant. L’État doit le protéger contre toutes les formes de violence et de brutalités physiques ou mentales, l’exploitation et les abus sexuels.

à l’égalité.

l F ille ou garçon, costaud ou maigrichon, Français, Chinois ou Marocain, bien portant ou handicapé, chaque enfant est unique. Mais chacun a les mêmes droits. Quels que soient son âge, son pays d’origine, sa religion, la langue qu’il parle, la couleur de sa peau.

Et pourtant : En France même, certains enfants handicapés ne trouvent pas de place à l’école.

Le droit Le droit d e ne jamais

faire la guerre.

l Aucun enfant ne doit faire la guerre. Les États ne doivent pas obliger les enfants à combattre, ils doivent les protéger en cas de guerre. Aucun enfant ne peut être torturé, emprisonné à vie ou condamné à mort. C’est à cause de cet article que les États-Unis n’ont pas adopté ce texte.

Et pourtant : Il y a 300 000 enfants-soldats dans le monde. Et les enfants sont souvent les premières victimes des conflits armés.

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d’être respecté.

l Un enfant n’est pas un objet. On doit respecter sa vie privée. Personne ne peut lui imposer des choix qui le mettent en danger ni lui faire subir des relations sexuelles. Les adultes qui s’en rendent coupables risquent de très lourdes peines.

Et pourtant : Des centaines de milliers de fillettes et d’adolescentes dans le monde – on parle de 50 000 rien qu’en France – sont menacées de mariage forcé.

Le droit d e donner son avis.

Et pourtant : 120 millions d’enfants vivent dans la rue, essentiellement en Amérique latine et en Asie. Ils subissent les pires violences et doivent parfois voler pour survivre.

l Tout enfant a le droit de donner avis sur toute question qui concerne sa vie et son avenir aussi bien en classe que dans sa famille. Il a le droit d’être membre d’une association, de pratiquer la religion de son choix. En France, un enfant peut être défendu par un avocat.

Et pourtant : Il y a encore des pays où les enfants sont emprisonnés ou menacés parce qu’ils pratiquent une religion qui n’est pas admise dans le pays où ils vivent.

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Trois enfants, trois journées Partage la journée de trois enfants d’ici et d’ailleurs : Zahida en France, Pietro jeune brésilien et Ignace l’enfant du Burkina Faso, en Afrique.

Ignace

l’adolescent du Burkina Faso

J’ai 12 ans, je m’appelle Ignace. J’habite à Loulouka, un petit village du Burkina Faso. J’ai huit frères et sœurs, et mon grand frère est parti à Ouagadougou, la capitale, pour chercher du travail. Je vais à l’école et je vais passer mon certificat d’études à la fin de l’année. Comme je suis bon élève, mes parents m’ont promis que j’irai au collège l’année prochaine. Je suis content… mais il faudra faire 5 kilomètres à pied à l’aller et au retour. Quand je serai grand, j’aimerais devenir docteur pour soigner ma petite sœur qui est très malade. Tout le monde dit qu’elle va mourir. Je me lève vers 5 heures du matin. Je me lave dans la jarre. Je mange ma bouillie dans la bassine des enfants et je pars vite parce que l’école commence à 6 heures et demie. Je suis le seul du village à avoir un cartable : un oncle qui travaille en France me l’a apporté l’année dernière. Les autres ont un sac découpé dans la toile des sacs de riz.

Zahida

Pietro, l’enfant du Brésil

Je m’appelle Zahida, j’ai 10 ans. Je vais à l’école et je suis en CM2.

J’ai 8 ans, mon nom est Pietro, mais tout le monde m’appelle Ronaldo. Un surnom qui me rend très fier. Comme notre grand footballeur, quand j’ai le ballon, personne n’arrive à me le prendre. J’habite à São Paulo. C’est la plus grande ville du pays, et une des plus grandes villes du monde. Moi, je ne connais que mon quartier, la favela Vila Nova. Mes grands-parents m’ont dit que les maisons ont été construites par les habitants, avec du bois, de la tôle et de la terre. Mais maintenant, beaucoup ont été reconstruites avec du ciment. Le matin, j’enfile mon uniforme pour partir à l’école.

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la petite française

Je descends en courant la colline. Je fais bien attention à ne pas glisser à cause de la boue et des canalisations qui sortent partout. Et j’évite de marcher dans les ordures. Sauf quand je vois des canettes. Là, forcément, je shoote. Comme il n’y a pas assez de professeurs, certains vont à l’école le matin, d’autres l’aprèsmidi. Mais tous les enfants fréquentent l’école. Depuis quelques années, le gouvernement donne de l’argent aux familles pauvres pour que leurs enfants aillent en classe au lieu de travailler. Moi, je suis de l’école du matin.

Le matin, je me lève à 7 h 30. Maman est déjà partie au travail, mais papa, en ce moment, est souvent là parce que, dans son usine, on ne travaille pas tout le temps. Il m’a expliqué que c’était à cause du « chômage partiel ». Moi, je trouve ça bien : je vois papa beaucoup plus souvent. Mais lui n’est pas très content parce qu’il gagne moins d’argent. L’école n’est pas très loin de la maison, je peux y aller à pied, et je pars souvent avec ma copine Lila.

Ma maîtresse s’appelle Juliette, elle est gentille, sauf quand elle se met en colère parce qu’il y a beaucoup de bruit dans la classe. Ce que je préfère, c’est le calcul. Je veux être architecte quand je serai grande. J’aime aussi la géographie parce que je connais déjà plusieurs pays : la France, où j’habite, mais aussi le Maroc. J’y vais l’été, retrouver mes grandsparents et mes cousines.

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Ignace

Pietro Quand je sors, j’avale un repas préparé par ma mère, et après je file chez Raï et Leonardo. Ce sont deux grands footballeurs qui ont joué en France et dans l’équipe du Brésil. Ils ont créé une drôle d’école près de ma favela. C’est un endroit formidable, où ils accueillent tous les jeunes de 6 ans à 14 ans dont les familles sont très pauvres. On y fait de l’informatique et du sport, on joue des pièces de théâtre, les plus grands lisent des livres aux petits, il y a aussi des cours de danse et de musique. Et une grande bibliothèque. Au début, quand je rapportais à la maison des livres que j’empruntais là-bas, ma mère me disputait. Elle croyait que je les avais volés. Ma sœur et moi commençons à lui apprendre à lire. Elle est contente mais elle n’a pas beaucoup de temps. Il faut dire que, depuis que papa est mort dans un accident, elle a deux emplois : l’un dans une usine, l’autre le soir dans un magasin.

Zahida Je déjeune à la cantine. J’adore les frites et les desserts. Mais on doit faire un effort pour manger des légumes et des fruits. Quand je rentre à la maison, maman, qui est caissière dans un supermarché, est déjà repartie à son travail. Si papa n’est pas là, elle nous a préparé un goûter à mon frère et moi. Souvent, elle laisse aussi un mot : « Finissez vos devoirs avant de regarder la télé ou de jouer à l’ordinateur. » Nous n’obéissons pas toujours.

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Le mercredi, nous avons tous les deux sport : mon frère va au club de foot, moi je fais de la natation. C’est génial. Maintenant, le samedi, on peut dormir plus tard parce qu’il n’y a pas école, mais la semaine est plus chargée. Et papa nous emmène à la bibliothèque, où j’emprunte des livres et même des DVD. L’après-midi, on va se promener quand il fait beau et on attend le retour de maman qui travaille jusqu’à 18 heures. Le dimanche, toute la famille est réunie. C’est agréable. Mais quelquefois maman crie qu’elle n’aime pas nous avoir dans les pattes quand elle fait le ménage.

Dans notre classe, nous sommes 90 élèves, surtout des garçons. La première année d’école, c’est difficile : le maître fait cours en français, mais à la maison, on parle moré. Le maître dit qu’on apprend bien… sauf quand un scorpion se glisse dans la classe et qu’on crie comme des fous. Nos livres de lecture sont très vieux. Et nous avons un seul cahier pour toute l’année. On se sert surtout de l’ardoise pour écrire. Quand on rentre, le soir, les filles vont aider les mamans qui ne sont pas aux champs à faire la lessive, à préparer à manger, et à faire chauffer l’eau pour la toilette. Nous, les garçons, on fait du foot. Tout le monde rêve de devenir un grand joueur comme Charles Kaboré, qui est au club de Marseille, en France. Après le repas, les femmes font la vaisselle et les hommes se retrouvent autour d’un thé pour jouer aux cartes, aux petits chevaux ou aux dominos. Souvent, il y a des soirées où tout le village se rassemble sous le hangar à palabres pour écouter des contes. Papa dit que, quand l’électricité viendra jusqu’à Loulouka, le village achètera peut-être une télévision.

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Et ici,

on fait quoi ?

Normalement en France, les droits des enfants sont respectés. Mais il reste des problèmes : tous les enfants n’ont pas les mêmes moyens pour réussir à l’école, se soigner, faire du sport, aller dans les bibliothèques ou au spectacle. Voici quelques exemples de ce qui est fait pour les droits de l’enfant à Saint-Étienne-du-Rouvray.

De belles histoires

Vive le sport

Dans certaines familles, il y a plein de livres à la maison. Des livres pour les bébés, pour les jeunes, pour les parents. Dans d’autres, manque de place, d’argent ou d’habitude, les livres sont peu présents. Et pourtant, fréquenter les livres, ça aide à grandir, à réfléchir, à rêver. Aussi, les bibliothèques de la ville proposent 33 000 romans, bandes dessinées ou albums pour les enfants et les jeunes. Elles organisent des animations avec les classes, des rencontres avec des écrivains ou des illustrateurs. Et, nouveauté cette année, elles vont même accueillir les bébés des crèches.

Le sport pour tous, c’est la règle. Par exemple, tous les enfants des écoles vont à la piscine de la grande section au CM2. Et il n’y a aucune raison pour que les enfants qui souffrent d’un handicap ne puissent pas se régaler en faisant du sport. Depuis 2007, la piscine Marcel-Porzou est équipée pour pouvoir accueillir des personnes qui ont du mal à se déplacer, celles qui voient ou qui entendent mal, comme celles qui ont un handicap mental. Le 22 octobre dernier, une centaine de jeunes valides et handicapés se sont retrouvés ensemble, à la piscine et sur des courts de tennis. Une belle journée d’échanges organisée par le Comité régional olympique et sportif de Haute-Normandie : une action à poursuivre.

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Miam à table !

Et plein d’autres choses

Bien sûr, les enfants aimeraient parfois rester devant la télé ou l’ordinateur très tard le soir. Et beaucoup préfèrent manger des bonbons ou des gâteaux plutôt que des fruits ou des légumes verts. Mais ces (mauvaises) habitudes sont dangereuses pour la santé et peuvent causer beaucoup de problèmes plus tard. Alors, le service de la restauration municipale organise dans les écoles – en liaison avec les familles – des animations pour apprendre aux enfants à vivre et manger le plus sainement possible. C’est meilleur et ça coûte souvent moins cher que les friandises.

Bien sûr, la Ville fait beaucoup pour les droits de l’enfant. Mais il existe aussi des associations qui agissent. Le Secours populaire et le Secours catholique qui soutiennent les familles stéphanaises en difficulté. Le Collectif solidarité intervient contre le racisme, la Confédération syndicale des familles aide aux devoirs, l’Association des paralysés de France s’occupe des personnes handicapées… Pour les joindre, on peut trouver des informations sur le site internet de la Ville : saintetiennedurouvray.fr rubrique vie quotidienne, solidarité.

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Un bel

anniversaire

Pour les 20 ans de la Convention des droits de l’enfant, spectacles, débats, expositions sont au programme.

21 novembre 

l 14 h 30 et 16 heures : dessin animé de 12 minutes

Jusqu’au 28 novembre

Expositions l « Les droits de l’enfant »

par les éditions Rue du monde, au centre socioculturel Georges-Brassens. l«   Les enfants, leurs droits ! », à la piscine Marcel-Porzou. l«   Les droits de l’enfant racontés aux enfants », à la bibliothèque Elsa-Triolet, place Jean-Prévost (jusqu’au 5 décembre).

l « Les droits des tout-petits ».

Exposition créée par les assistantes maternelles. Entrée libre du mardi au vendredi de 13 h 30 à 17 heures à la Maison de la famille, espace Célestin-Freinet, 17 bis avenue Ambroise-Croizat.

18 novembre 

Cap sur l’île aux droits de l’enfant, spectacle du service enfance, dès 7 ans. Centre Jean-Prévost. 10 h 30, entrée gratuite, réservation au 02 32 95 83 66.

20 novembre

Soirée spéciale lecture solidaires • 18 heures : lecture à voix haute de la nouvelle Le jeu des 7 cailloux. • 18 h 30 Film documentaire Ma vie à l’hôtel de Valérie Denesle, puis débat en présence du Réseau éducation sans frontières. Entrée gratuite, Association du centre social de La Houssière, espace Célestin-Freinet, 17 bis, avenue Ambroise-Croizat.

Une girafe sous la pluie, de Pascale Hecquet. Entrée gratuite, 7 à 14 ans. Chaque séance sera suivie d’un débat avec les enfants en présence de l’association « Les p’tits philosophes ». Bibliothèque Elsa-Triolet. l Atelier d’arts plastiques au centre Jean-Prévost dans le cadre du concours d’affiches national. Places limitées, inscriptions obligatoires auprès du centre au 02 32 95 83 66.

24 novembre 

l Spectacle de la compagnie Berlingot   1, 2,3… tu peux compter sur tes dix droits au centre Georges-Déziré. Dès 5 ans, 17 h 30, entrée gratuite sur réservation au 02 35 02 76 90.

2 décembre 

l Contes solidaires de et par Guillaume Alix

• 10 h 30 : spectacle conté Tous pour un ! (dès 3 ans) • 14 h 30 : spectacle conté Partage équitable ? (dès 6 ans) Renseignements auprès des bibliothèques au 02 32 95 83 68.

Du 7 au 11 décembre

l Exposition au centre social de La Houssière,

« Les droits des bons hommes » réalisée dans le cadre d’ateliers enfants/parents en partenariat avec l’antenne sociale de la Caf. Renseignements au 02 32 91 02 33. Espace CélestinFreinet, 17 bis avenue Ambroise-Croizat.

Le Stéphanais

journal municipal d’informations locales

Directeur de la publication : Jérôme Gosselin. Directeur de la communication : Bruno Lafosse. Réalisation : service d’information et de communication tél. : 02 32 95 83 83 - [email protected] BP 458 - 76806 Saint-Étienne-du-Rouvray CEDEX Illustrations : Gaëlle Queval. Conception et mise en page : Frédéric Capouillez. Rédaction : Florence Haguenaueur. Photographies : Eric Garault, Annabel Ollivier, Sandrine Gossent, Bruno Lafosse, Nicole Ledroit. Tirage : 3 000 exemplaires. Supplément au Stéphanais n°92.