Les groupes citoyens et

11 févr. 2016 - https://mail.google.com/mail/u/0/?ui=2&ik=6b8caf03cd&view=pt&search= ... ses audiences dès le 7 mars prochain même si l'Office national de ...
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Messagerie Nature Québec - Communiqué / Les groupes citoyens et environnementaux critiquent le mandat donné au BAPE sur le projet d’oléoduc Énergie Est

Fernandez, Héloïse 

Communiqué / Les groupes citoyens et environnementaux critiquent le mandat donné au BAPE sur le projet d’oléoduc Énergie Est  Nature Québec  Répondre à : [email protected] À : [email protected]

11 février 2016 à 12:44

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COMMUNIQUÉ 

Pour diffusion immédiate

Les groupes citoyens et environnementaux critiquent le mandat donné au BAPE sur le projet d’oléoduc Énergie Est  Les groupes saluent toutefois la décision du BAPE de tenir compte des émissions de GES en amont Québec, le 11 février 2016 ­ Plusieurs groupes citoyens et environnementaux ont à nouveau exprimé leur insatisfaction par rapport au mandat tronqué que le gouvernement du Québec a confié à la commission d’enquête du Bureau d’audiences publiques sur l’environnement (BAPE) concernant les consultations qui se tiendront sur le projet d’oléoduc Énergie Est de TransCanada. Ils ont aussi critiqué l’échéancier annoncé par le BAPE hier.  En raison du cadre inapproprié que le gouvernement lui a imposé, le BAPE a été contraint d’entreprendre ses audiences dès le 7 mars prochain même si l’Office national de l’énergie (ONÉ) a ordonné la semaine dernière à TransCanada de déposer « une version consolidée de sa demande » en expliquant « qu’il est difficile, même pour des experts, de s’y retrouver dans la demande telle qu’elle est présentée actuellement ». L’ONÉ a aussi exigé que TransCanada présente des versions française et anglaise de ses documents « en parfaite correspondance », ce qui n’a pas encore été fait.  « Comment se fait­il que le BAPE doive travailler sur la base de documents que même l’ONÉ juge incompréhensibles alors que le bureau québécois a pour principal rôle de favoriser la participation du public en grand nombre? Cela nuit à la crédibilité du processus de consultation publique. Les Québécois n’ont­ils pas le droit d’avoir accès à une information claire, accessible et complète? », demande Anne­ Céline Guyon, porte­parole des groupes Stop oléoduc. Puisque depuis le début, l’échéancier du BAPE est arrimé à la procédure fédérale et que cette dernière a été prolongée de 15 à 21 mois, entre le moment où la demande sera jugée complète et la décision finale, il n’y a aucune urgence quant à la tenue des audiences publiques du BAPE. Cet organisme devrait donc imposer les mêmes exigences que l’office fédéral.  https://mail.google.com/mail/u/0/?ui=2&ik=6b8caf03cd&view=pt&search=inbox&msg=152d16efc89e7f87&siml=152d16efc89e7f87

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Messagerie Nature Québec - Communiqué / Les groupes citoyens et environnementaux critiquent le mandat donné au BAPE sur le projet d’oléoduc Énergie Est

« Nous avons le sentiment qu’en précipitant inutilement les choses, le gouvernement du Québec instrumentalise cet outil de consultation pour camoufler sa complaisance envers un projet qui met à risque l’intégrité du territoire, la qualité des milieux naturels et la sécurité de l’eau potable des Québécois », remarque Christian Simard, directeur de Nature Québec.  Quant aux différents thèmes qui seront abordés durant les audiences publiques : « le mandat du BAPE exclut les considérations économiques et les questions d’approvisionnement, alors que TransCanada fonde toute son argumentation sur les retombées alléguées de ce projet sur l’économie du Québec.  Cela signifie que les Québécois n’auront pas l’occasion de remettre en question les prétentions du promoteur, ni de faire valoir leurs arguments sur ce critère très important », poursuit Carole Dupuis, coordonnatrice générale du Regroupement vigilance hydrocarbures Québec. Plusieurs groupes avaient d’ailleurs déjà critiqué le mandat du BAPE en juin dernier (ici). Les groupes concluent toutefois en saluant la décision du BAPE de respecter la motion adoptée unanimement à l’Assemblée nationale en 2014 qui stipulait que le BAPE doit tenir compte de « la contribution globale du projet Énergie Est aux changements climatiques et aux émissions de gaz à effet de serre ». Selon Patrick Bonin de Greenpeace, « au­delà des risques majeurs liés aux déversements, il est primordial et essentiel d'évaluer l'augmentation des gaz à effet de serre liés à l'expansion de près de 40 % de la production de pétrole issue des sables bitumineux qu'engendrerait ce pipeline. Le BAPE ne peut qu'arriver à la conclusion qu'Énergie Est est incompatible avec la lutte aux changements climatiques et le respect de la science tel que le commande l'Accord de Paris. » 

Groupes signataires :  Association québécoise de lutte contre la pollution atmosphérique  Greenpeace Canada  Mouvement Stop Oléoduc  Nature Québec  Regroupement vigilance hydrocarbures Québec  Sierra Club Québec ­ 30 ­                       

Informations :  Alain Brunel, Association québécoise de lutte contre la pollution atmosphérique, 514 835­3402  Patrick Bonin, Greenpeace Canada, 514 594­1221  Christian Simard, Nature Québec, 418 928­1150  Carole Dupuis, Regroupement vigilance hydrocarbures Québec, 418 886­1001  Anne­Céline Guyon, Mouvement Stop Oléoduc, 581 989­0815 ou 418 875­0982

870, avenue De Salaberry, bureau 207, Québec, Québec, G1R 2T9, Canada  Pour cesser de recevoir des courriels de notre part, cliquez ici pour vous désabonner.

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