les influences climatiques

quantité d'énergie solaire que reçoit la surface terrestre dépend de l'angle auquel elle est frappée par les radiations solaires. A la figure à droit (en haut), nous ...
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CGC1D1I – M. Timms Unité 3: Le Climat Et L’Environnement

LES INFLUENCES CLIMATIQUES Au Canada, les conditions climatiques journalières et a long terme sont très variées. Elles sont le résultat de quatre influences: la latitude, les masses d’air, les formes de terrain et la proximité de l’eau. Chacune joue un rôle sur les deux composants essentiels du temps, la température climatique et les précipitations. LA LATITUDE Pour toute région, l’un des facteurs les plus importants est la position nord-sud. Cette position est indiquée par la latitude. Un pays est plus chaud ou plus froid selon sa latitude. La quantité d’énergie solaire que reçoit la surface terrestre dépend de l’angle auquel elle est frappée par les radiations solaires. A la figure à droit (en haut), nous pouvons voir les radiations solaires frappant deux régions différentes. La quantité de radiations solaires est la même dans les deux cas mais la température sera plus élevée dans la région B parce que les rayons ont une surface moindre à chauffer. La figure à droit (au milieu) montre la quantité de radiations solaires frappant la surface terrestre tous les 30 degrés depuis l’équateur jusqu’au pole Nord. Lorsque les rayons solaires traversent l’atmosphère, jusqu’à 15% sont absorbés par l’air. Le Canada se trouvant au nord du point de vue de la latitude, il n’est pas frappé directement par les radiations solaires. LES SAISONS De plus, la Terre est inclinée constamment selon un angle de 23.5°. Elle fait le tour du soleil en 365.25 jours et le 21 juin, l’hémisphère nord est penché vers le soleil (voir la figure à gauche). Le 22 décembre, la Terre est toujours inclinée selon le même angle et l’hémisphère nord est éloigné du soleil (voir la figure a droit, en bas). Voir aussi la figure en haut de la page 2. L’atmosphère n’absorbe pas seulement l’énergie solaire, il la réfléchit aussi de la même manière qu’une balle rebondit contre un mur. Comme les rayons du soleil doivent traverser une plus grande couche d’atmosphère en hiver, une plus grande quantité d’énergie solaire est réfléchie. Cette réflexion est appelée albédo. En hiver, une plus grande quantité d’énergie solaire est perdue à cause de la couche de neige car les surfaces claires réfléchissent plus d’albédo que les surfaces sombres. La neige fraiche peut réfléchir jusqu’à 85% des radiations. Activité 3-04 Page 1 de 3

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CONTINENTALITÉ – PROXIMITÉ À/DISTANCE D’UNE GRAND CORPS D’EAU De grandes étendues d’eau comme les océans et les lacs peuvent aussi influencer le climat d’une région car l’eau se réchauffe et se refroidit beaucoup plus lentement que la terre. En été, un océan ou un lac reste donc plus frais que les terres proches. Alors que l’eau se réchauffe lentement, elle garde sa chaleur très efficacement. En hiver, la terre se refroidit et l’océan est plus chaud. Les régions de la côte ouest du Canada sont fortement influencées par cet effet parce que le vent souffle de la mer vers la terre. Les figures ci-dessous montrent pourquoi les régions côtières ont des hivers plus doux (gauche) et des étés plus frais (droit) que les terres intérieures. Les régions côtières ont un climat humide et un petit degré de saisonnalité. Dans les régions proches à un corps d’eau plus petit (comme les Grands Lacs ou le Lac Winnipeg), cette effet a moins d’influence. Les régions qui ne subissent pas l’influence d’une masse d’eau ont tendance à être très chaudes en été et très froides en hiver, donc un grand degré de saisonnalité. On dit que ces régions ont un climat continental parce qu’elles se trouvent habituellement au centre d’une grande masse terrestre (un continent). La proximité d’une masse d’eau peut aussi affecter la quantité de précipitations qu’une région reçoit et quand. Parce que la plupart de la vapeur d’eau qui se condense pour créer des précipitations s’est évaporé des océans et des grands lacs. Les régions proches de grandes masses d’eau ont donc tendance à recevoir plus de précipitations.

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LE COURANT JET Les masses d’air proviennent du sud en été et du nord en hiver mais, au-dessus de la terre, l’air se déplace généralement d’ouest en est. Les masses d’air subissent l’influence d’un vent très violent appelé courant jet. Le courant jet se déplace d’ouest en est à des vitesses de 300 à 400 km/h et a une altitude pouvant atteindre de 8 000m à 15 000m. La figure à gauche, en haut montre la trajectoire normale du courant jet. Cependant, celui-ci passe plus au nord en été et plus au sud en hiver. Il est censé contrôler la collision entre l’air froid du nord et l’air chaud du sud. En été, parce qu’il passe plus au nord, il aide l’air chaud et humide du sud à pénétrer dans l’intérieur du Canada. En hiver, parce qu’il passe plus au sud, il permet a l’air froid d’atteindre les régions du sud des Etats-Unis. (La figure à gauche, au milieu montre la trajectoire du courant jet un jour de février.) Au-dessous du courant jet se trouve le « champ de bataille » sur lequel les masses d’air se rencontrent. Les masses d’air ne se mélangent pas. Une masse d’air chaud est toujours poussée en altitude par une masse d’air froid. Ceci produit des précipitations frontales. Dans le sud de l’Ontario et du Québec, les précipitations frontales qui ont lieu sous le courant jet cause la plupart de la pluie et de la neige. ALTITUDE Dans une masse d’air, la température et l’humidité sont constantes à une altitude constante. Si on change l’altitude, on change la température et humidité, car l’air n’est pas chauffé directement par le soleil – c’est la terre ou l’eau qui absorbe la chaleur, et puis le terre chauffe l’air. C’est pour cette raison que pour chaque 100m qu’on s’élonge du niveau de la mer, la température devient environ 1°C plus froid. (Les masses d’air humides gardent leur chaleur plus efficacement, donc on perd juste environ 0.6°C pour chaque 100m d’altitude dans les masses humides.) En utilisant cette information et l’information du figure (à gauche, en bas), et faisant l’assomption que l’air est humide, on peut déterminer que le sommet de mot Chauve (où est Brigitte) est environ 3.6°C plus froid que le niveau de la mer. Si la température au niveau de la mer est 20°C, la température au sommet est donc environ 16.4°C. Activité 3-04 Page 3 de 3