LPO HAUTE-SAVOIE

km2 nécessiteraient un effort de prospection, en Haute-. Savoie. De plus, la ...... de réseau électrique, les gestionnaires d'espaces naturels et les associations ...
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LPO HAUTE-SAVOIE Rapport d’activité 2016

Passionnez-vous de Nature ! LPO Haute-Savoie - Rapport d’activités 2016

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LPO Haute-Savoie - Rapport d’activités 2016

Le mot du Président

p. 4

Organiser la vie de l’association

p. 6

Promouvoir et valoriser le bénévolat

p. 12

Acquérir et partager la connaissance sur la faune

p. 16

Agir pour la préservation des espèces et de leurs habitats

p. 26

Réaliser des expertises au service de projets

p. 38

Éduquer, sensibiliser et informer tous les publics

p. 40

Veiller à la bonne prise en compte de la biodiversité dans le débat public

p. 48

Agir en concertation avec d’autres organismes aux échelles régionale, nationale voire internationale

p. 50

LPO Haute-Savoie - Rapport d’activités 2016

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Le mot du Président Depuis plus de 45 ans, la LPO Haute-Savoie poursuit inlassablement ses actions sur le département pour parfaire ses connaissances, préserver la nature et la faire découvrir au plus grand nombre. Toutes ces actions ne pourraient être mises en oeuvre de manière efficace, sans la synergie engendrée par la collaboration avec de très nombreux partenaires associatifs, élus, techniciens et privés que je remercie ici. Notre association compte maintenant 969 adhérents. La progression de presque 10 % par rapport à 2015, montre que la mobilisation souhaitée, début 2016, de la part de nos adhérents, a porté ses fruits. Mais nous sommes encore loin d’avoir la même puissance que les 10000 chasseurs haut-savoyards. Les efforts pour inciter à adhérer sont donc à poursuivre et amplifier. Parmi nos adhérents, nous avons la grande satisfaction de voir progresser le nombre de nos bénévoles actifs à plus de cent personnes. Nous les félicitons pour leur implication dans les diverses activités de la LPO. Ils réalisent un volume de travail impressionnant, lui aussi en augmentation. Les taches et suivis qu’ils réalisent ne pourraient pas être assurés par nos salariés dont ils viennent épauler le travail.

Cependant, pour assurer l’ensemble des tâches que nous devons mener à bien et en particulier les plus techniques, nous employons 6 salariés et 1 saisonnier, que nous félicitons pour leurs capacités à travailler en bonne entente. Leurs connaissances, leurs compétences professionnelles, leur dynamisme, leur gentillesse, leur souci du travail bien fait, leur esprit d’initiative et leur capacité d’adaptation, sont une grande chance pour la bonne réalisation des taches qui leur incombent, pour faciliter les relations avec les bénévoles et l’implication de ceux-ci. Les dossiers qu’ils traitent sont souvent très loin d’être des sinécures, ce dont certaines personnes n’ont pas toujours conscience. De plus, ils donnent une excellente image de la LPO. Nous n’oublions pas non plus de remercier les stagiaires et les services civiques passionnés et motivés qui participent à ce dispositif. Ils nous aident sur de nombreuses activités importantes et sans eux nous ne pourrions traiter correctement certains dossiers. De plus, certains d’entre eux deviennent des bénévoles très actifs. Même si des améliorations pourraient être apportées, le bon fonctionnement des différents groupes (jeunes, chiroptères, herpéto, groupe local du Chablais, faune en détresse, avifaune) et des commissions (animation, conservation, refuges LPO) est une grande source de satisfaction. En ce qui concerne cette dernière commission nous devons saluer une excellente montée en puissance des refuges LPO. 4

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L’implication des salariés et bénévoles dans l’éducation de tous les publics aux plaisirs de la découverte des milieux et des espèces et aux nécessités de les protéger, est exemplaire. En très forte augmentation, plus de 3500 personnes, contre 2500 en 2015, en sus des scolaires, ont bénéficié de leurs compétences.

partenaires a été sans failles, face à la mauvaise foi de certains politiques et du lobby agricole. Notre position s’appuie sur l’expertise des spécialistes scientifiques qui ont fait des propositions pour résoudre cette épizootie, et non comme certains sur des supputations uniquement commerciales.

Notre connaissance des espèces est toujours plus précise grâce à notre base de données qui permet la saisie des observations naturalistes en ligne. En perpétuelle évolution, elle contient maintenant plus de 2,2 millions de données et couvre 14 groupes taxonomiques. Cependant, nos connaissances ne sont pas parfaites et comme indiqué sur la page d’accueil de la base de données, certaines zones d’un km2 nécessiteraient un effort de prospection, en HauteSavoie.

La construction de nos projets, très bien soutenue par le Conseil Départemental, grâce au nouveau Schéma Départemental des Espaces Naturels Sensibles, auquel nous avons apporté notre contribution, souffre cependant des décisions de l'exécutif régional, nettement défavorables aux projets des associations de protection de la nature.

De plus, la LPO se doit de tout faire pour apporter des éléments irréfutables concernant l’évolution des populations. C’est pourquoi, nous vous demandons, à nouveau, avec insistance, de participer aux études et suivis engagés par la LPO qui sont menés selon un protocole précis. Les sorties que vous ferez dans ce cadre vous permettront de découvrir d’autres zones du département et d’autres espèces. Elles seront tout aussi intéressantes que celles que vous faites habituellement dans vos secteurs favoris, mais seront incomparablement plus utiles. La vente de tournesol bio qui permet à nos adhérents de faciliter la vie des espèces hivernant sur leurs propriétés, a atteint un record en 2016, avec plus de 5 tonnes. Les 2èmes rencontres naturalistes ont été un évènement majeur de l’année 2016. La Haute-Savoie est un territoire de grands enjeux écologiques, mais également le 1er département français en ce qui concerne les sites potentiels de pratiques sportives et de diverses activités montagnardes. Pour cette deuxième édition, nous avons voulu favoriser les échanges entre naturalistes et pratiquants de sports de nature. L’enjeu est d’assurer la conservation des populations des espèces de montagne, tout en apportant des connaissances sur la biodiversité aux adeptes des espaces alpins.

Nous sommes en pleine réorganisation du réseau LPO de la nouvelle région Auvergne-Rhône-Alpes. 2016 a été l’année de la création de la coordination LPO AuRA, et nous travaillons maintenant à la création d’une grande LPO régionale, représentée sur les territoires par des comités locaux forts à l’image de nos associations départementales actuelles. Enfin je tiens à remercier les administrateurs et membres du Bureau, qui mettent à disposition une partie de leur temps pour assurer le fonctionnement et la bonne gestion de notre association. Pour en terminer, nous vous assurons que l’adversité et les atteintes de plus en plus nombreuses à l’encontre de la biodiversité et des milieux naturels, alimentent notre détermination à lutter contre ces dégradations, car nous agissons en même temps pour l’oiseau, la faune sauvage, la nature et l’homme, par la connaissance, la protection, l’éducation et la mobilisation, avec tous ceux qui soutiennent les valeurs que défend la LPO, en Haute-Savoie.

Jean-Pierre MATERAC, Président.

La campagne de financement participatif, pour le suivi de la migration au Défilé de l'Ecluse, a été un succès qui nous a apporté le complément financier permettant de poursuivre ce travail monumental après 46 ans de suivi partiel entre 1947 et 1992, puis 23 ans de suivi complet. Notre mobilisation sur le dossier bouquetins et brucellose, aux côtés de la FRAPNA et des autres associations et LPO Haute-Savoie - Rapport d’activités 2016

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Organiser la vie de l’association

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L’équipe LPO en actions… La LPO Haute-Savoie est une association militante qui a pour objet « agir pour l’oiseau, la faune sauvage, la nature et l’homme, et lutter contre le déclin de la biodiversité, par la connaissance, la protection, l’éducation et la mobilisation ». Créée en 1995, la LPO Haute-Savoie a fêté ses 20 ans d’existence. Notre action s’articule autour de quatre missions qui sont connaître, protéger, sensibiliser et valoriser la biodiversité.

Les salariés Une équipe salariée passionnée met toutes ses compétences en action pour contribuer à la préservation de la faune et des espaces naturels. Xavier Birot-Colomb et Baptiste Doutau, chargés de mission faune ; Anne Dejean, directrice ; Caroline Gudefin, coordinatrice EEDD ; Séverine Michaud, chargée de vie associative et communication ; Gaëlle Sousbie, animatrice EEDD. Merci à Elodie Guilhot et Julia Peyrottes pour leur précieux appui à nos missions lors de leur service civique volontaire. En 2016, Maëlle Pillard, Alexis Carron, Lise Tisseyre, Romain Goury et Mathile Gely, ont réalisé leur stage au sein de la LPO74.

Des personnes engagées Les bénévoles : le bénévolat, premier fondement de la LPO, est une véritable et indispensable source d’énergie où chacun apporte ses compétences pour animer des sorties, des conférences, faire du suivi d’espèces, encadrer des jeunes, participer à des chantiers de protection, rédiger des articles… Les adhérents : ils confèrent à la LPO la crédibilité qui lui permet d’être consultée dans de nombreux dossiers environnementaux. Riche de ses 46 000 membres au niveau national, elle est maintenant considérée comme l’une des premières associations environnementales. Les sympathisants : particuliers, associations et collectivités qui, en agissant aux cotés de la LPO, contribuent à faire connaitre ses actions ou la soutiennent financièrement. Le conseil d’administration : Élu par les adhérents, il est constitué de bénévoles qui définissent la stratégie, les orientations, et les actions de l’association. 15 membres siègent au CA de la LPO 74 : Les membres du Bureau :

JP Matérac, président.

P. Boissier, vice-président.

C. Prévost, vice-président.

D. Ducruet, secrétaire.

JP. Crouzat, trésorier.

J. Bocquet, trésorière adjointe.

Les administrateurs :

Michel MAIRE

Jean-Jacques BELEY

Yves DABRY

Christophe ROCHAIX

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Jean-Claude LOUIS

Marc BETHMONT

René ADAM

Patrice DURAFFORT

Thibault GOUTIN

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Un réseau structuré 3 commissions décident des actions menées : la commission animation construit l’agenda des manifestations annuelles et organise ces évènements, la commission conservation se prononce sur les questions relatives à la protection des espèces et de leurs habitats et la commission Refuges LPO vient en appui aux salariés sur les Refuges LPO personnes morales.

2016 en chiffres 969 adhérents ont soutenu notre association Plus de 100 bénévoles ont agi à nos côtés, ce qui représente + de 12 300 heures de bénévolat

7 salariés ont œuvré au quotidien Groupe Jeunes, référent Thibault GOUTIN Le groupe jeunes s’investit dans le fonctionnement général de l’association. Il s’attache à créer des liens intergénérationnels et à promouvoir le naturalisme ainsi que le militantisme auprès des plus jeunes par le biais de sorties d’observation, d’animations thématiques, d’organisation d’activités de formation ou de promotion de la LPO 74. Une trentaine de temps forts ont ainsi marqué l’année 2016 entre voyage en Camargue, semaine de formation bénévole ou encore animation sur le militantisme. Groupe Herpéto, référents Yves FOL, Antoine GUIBENTIF Créé en 2010, le groupe herpéto 74 coordonne les interventions pratiquées sur les sites d’écrasement et conduit des chantiers de gestion et d’entretien de milieux afin qu’ils restent ou redeviennent favorables aux reptiles et amphibiens. En 2016, ce sont ainsi trois chantiers qui ont été réalisés : Bois du Ban (Vers), Carrière de Bacchus (Cernex), Petite Balme (Sillingy). Le groupe herpéto a participé pendant plusieurs années à la rédaction de l’atlas des reptiles et amphibiens de Rhône-Alpes (publié fin 2015) et a donc profité de l’année 2016 pour en faire la promotion.

7 stagiaires et services civiques

sont venus en renfort sur différentes activités (suivi des sites d’écrasement amphibiens, secrétariat,…) Près de 200 cas d’animaux en détresse ont été traités et relayés vers les centres de soins dès que la situation le permettait Le nombre de Refuges LPO a été porté à 372 en HauteSavoie Près de 3500 personnes sensibilisées lors de nos diverses sorties, chantiers, journées grand public...

3500 élèves ont bénéficié d’interventions pédagogiques 261 142 données naturalistes saisies sur http:/lhaute-savoie.lpo.fr portant à Un total de 2 203 413 observations collectées

3034 naturalistes participant à la base de données en ligne

Groupe Chiros, référent Jean-Claude LOUIS

325 sacs de graines de tournesol de 15kg vendus,

Le groupe Chiros de la LPO Haute-Savoie compte, depuis 2015, 15 passionnés de ces bêtes ailées à poils ! Les activités sont diverses : sorties diurnes et nocturnes, interventions dans les bâtiments publics, suivis de gîtes, de sites de reproduction et d’hivernage… Émanation du GCRA (Groupe Chiroptères Rhône -Alpes), il décline les missions de la LPO dédiées spécialement aux chauves-souris.

soit 4,875 tonnes de tournesol bio

Groupe Chablais « Colvert », référent René Adam Les chantiers écologiques de Guidou continuent de mobiliser les éco-volontaires du Chablais qui démultiplient les participants aux activités existantes comme les comptages des oiseaux d’eau, le suivi de la nidification de la Chevêche d’Athéna ou des petites chouettes de montagne. Les projets sont nombreux. Merci à tous les nouveaux adhérents locaux qui s’investissent au sein de la LPO Haute-Savoie et qui font vivre le Groupe Chablais.

Nous adressons de chaleureux remerciements à Marie-Noëlle Bastard et aux Amis de la Nature de Thonon qui nous prêtent gracieusement leur local pour les réunions mensuelles. 8

Groupe Faune en détresse, référente Valérie Dallazuanna Un réseau de bénévoles traite les nombreux appels concernant des animaux blessés et travaille avec des vétérinaires pour acheminer vers les centres de sauvegarde les plus proches les cas les plus prioritaires. Le groupe participe aux réflexions pour le montage d’un centre de soins en pays de Savoie. LPO Haute-Savoie - Rapport d’activités 2016

Rapport financier Le rapport financier présenté ici est celui de la LPO Haute-Savoie, association indépendante de la LPO France d’un point de vue juridique qui établit ses propres comptes.

En Haute-Savoie, la comptabilité de l’association est prise en charge par deux bénévoles actifs que nous remercions vivement pour leur implication. Les comptes ont été audités et certifiés par une commissaire au compte nommée à compter de l’année 2014. * Le niveau des produits est resté très soutenu pour la LPO Haute-Savoie, à 274.860 € contre 257.615 € en 2015, malgré la baisse des financements régionaux

* Dans le même temps, le niveau des charges a été légèrement réduit en 2016, à 267.375 € contre 272.973 € en 2015 * Il en résulte un excédent de 7.485 €, alors que 2015 finissait avec un déficit de 15.358 €. * La situation de trésorerie, sans être confortable, est actuellement plus satisfaisante qu'en 2015-2016 * Le contexte politico-économique reste préoccupant pour les associations environnementalistes, et la LPO en fait partie •Pour 2017, les prévisions actuelles montrent que la LPO pourrait atteindre voire dépasser l'équilibre économique, avec une certaine diversification de l'activité

Malgré une conjoncture compliquée, la LPO a maintenu un solide niveau d'activité en 2016 et compte encore le faire en 2017 !

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Trouver de nouvelles sources de financement, de nouvelles idées d'activités, de nouveaux partenariats reste un défi pour la LPO.

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Le bilan d'un coup d'œil : La LPO fait de gros efforts pour s'en sortir "par le haut". Amis bénévoles, aidez-la à porter de beaux projets phares :

Les bénévoles ont fait 2 fois le tour de la Terre… et le temps passé pour la LPO en 2016 correspond à 8,5 équivalents temps plein.

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Promouvoir et valoriser le bénévolat

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Le bénévolat à la LPO Haute-Savoie Riche de plus d’une centaine de bénévoles actifs, la LPO Haute-Savoie réalise une quantité d’activités qui ne pourraient être portées par la seule équipe salariée. Si les bénévoles de « terrain » sont les premiers auxquels on pense, la vie associative est assurée par l’engagement de nombreux bénévoles sur des missions très variées.

Des personnes de terrain

Des rédacteurs, illustrateurs et photographes

De nombreuses missions sont réalisées par des personnes de terrain, chacune dans leur domaine, en fonction de leurs connaissances et de leurs capacités.

L’image de l’association est également véhiculée par les articles et les publications de l’association. Quelques bénévoles prennent en charge la publication de nos bulletins d’informations (LPO Infos, Le Tichodrome) en préparant, sollicitant les rédacteurs, compilant les articles... D’autres rédigent des articles à paraitre dans différents médias (site web, oiseau magazine, bulletins internes à l’association) et certains fournissent les photos et autres illustrations essentielles pour une lecture agréable de tous nos documents.

Suivis et prospections mobilisent les naturalistes confirmés et permettent de donner une tendance d’évolution des populations ou de connaître la répartition des espèces. En juin 2015, une semaine de « prospection bénévole » ouverte à tous a permis aux personnes souhaitant inventorier la biodiversité de se former aux prospections et suivis des espèces sensibles de Haute-Savoie. Les chantiers sont tous aussi importants et aucun niveau particulier n’est requis. Ils permettent, par exemple, de remettre en état des milieux essentiels à certaines espèces.

Des personnes tournées vers les autres L’une de nos activités principales est de sensibiliser le public à la préservation de la biodiversité… Et quoi de mieux qu’une équipe de bénévoles pour avoir une portée départementale ? Nombreux sont ceux qui proposent des sorties, accompagnent les visiteurs dans leur découverte en leur proposant d’observer en pleine nature des espèces, de les identifier et de comprendre leur mode de vie. D’autres vous attendent sur les évènements grand public, derrière le stand LPO pour vous présenter les activités de l’association. Leur premier contact est déterminant pour l’image véhiculée par l’association. Enfin, certains bénévoles animent des réunions mensuelles ou des conférences et partagent leurs connaissances précises dans un ou plusieurs domaines.

Des personnes qui structurent et représentent l’association De nombreuses personnes prennent en charge un certain nombre de responsabilités afin de faire vivre et évoluer l’association. Ils forment le conseil d’administration, les différentes commissions (animation et conservation), les différents groupes de travail (faune en détresse, chiroptères…), prennent en charge des dossiers importants (« sauvons les Bouquetins du Bargy ») et siègent dans des commissions et instances afin de donner un avis d’expert dans un grand nombre de projets de territoires.

Des personnes présentes pour le quotidien Et de nombreux bénévoles donnent de leur temps pour des tâches qui relèvent du quotidien : bricolage, administratif, secrétariat… Une aide pas toujours gratifiante mais tellement appréciable !

Ce nombre incroyable de bénévoles, leur complémentarité exceptionnelle et leur dévouement (12 723 heures de bénévolat effectuées en 2016 !) permettent de doubler le travail effectué par l’équipe salariée. LPO Haute-Savoie - Rapport d’activités 2016

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Valoriser les actions bénévoles La rentrée des adhérents, une soirée consacrée aux actions bénévoles Pour tous ceux qui souhaitent s’investir dans l’association sans savoir par où commencer, pour les bénévoles qui désirent diversifier leurs activités, ou pour les adhérents qui veulent tout simplement découvrir nos actions, nous avons instauré en 2016 la rentrée des adhérents. Le 14 octobre 2016, la première édition a réuni à la fois des habitués et de nouveaux volontaires désireux de s’investir pour la protection de l’environnement. L’ensemble des travaux bénévoles a été présenté à travers les actions des différentes commissions et groupes thématiques locaux de l’association. Le buffet convivial de fin de séance a également été l’occasion de remercier tous nos bénévoles : qu’ils agissent à nos côtés depuis plus de 20 ans ou quelques semaines, leur aide est précieuse et leur motivation sans faille.

Une plaquette pour promouvoir le bénévolat Parce que les sollicitations sont toujours plus nombreuses, que la volonté de défendre nos valeurs est toujours plus forte, nous avons besoin de toujours plus de soutien pour mener à bien les projets qui nous tiennent à cœur. Nous proposons et diffusons une plaquette présentant quelques actions bénévoles menées en Haute-Savoie afin d’attirer et de fidéliser un maximum de bonnes volontés !

Un instant sous le feu des projecteurs Même si le principe même du bénévolat est un don de temps entièrement désintéressé, il nous parait néanmoins légitime de prévoir un espace dans nos publications pour valoriser le travail et l’implication de tous. Si nous ne manquons pas de présenter régulièrement les travaux effectués, nous avons également fait le choix de présenter une personnalité différente à chaque LPO Infos, afin de mettre en avant les personnes et leur passion, en plus de leurs actions. Cette année, c’est notre trésorier et référent sur l’affaire des Bouquetins du Bargy, Jean-Pierre Crouzat, qui a été le premier a répondre à nos questions. Il a été suivi par Didier Besson, membre de la commission animation et bénévole référent pour le programme Refuges LPO et les actions en faveur de l’Effraie des clochers.

Le portrait du trimestre du LPO Infos , un moyen de valoriser les bénévoles actifs

Merci à tous nos bénévoles… y compris ceux dont il faudra encore tirer le portrait !

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LPO Haute-Savoie - Rapport d’activités 2016

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Acquérir et partager la connaissance sur la faune 16

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Prospections et suivis La Commission Conservation coordonne les missions d'étude et de protection (Atlas, ZPS, observatoires, recensements, suivis, STOC-EPS, etc.) et assure la gestion de la base de données faunistiques de la LPO 74. Une vingtaine de bénévoles et 2 salariés en font partie. En 2016, elle s’est réunie 1 fois. L’animation de cette commission (5 journées de bénévoles JB), celle des suivis (25 journées de bénévoles et 2 journées de salariés JS) et le contrôle journalier de la base de données (au minimum 190 journées de bénévoles et 10 journées de salariés) sont des actions de fonds qui permettent le bon fonctionnement des suivis décrits dans cette partie. Nous remercions l’ensemble des personnes qui ont participé aux différents suivis, fourni leurs données ou assuré les saisies et synthèses.

Pic tridactyle coordinateurs Baptiste Doutau et Pascal Charrière. 29JB 12 observateurs réalisent un minimum de 34 sorties pour rechercher cette espèce rare et localisée au niveau national. Ce sont ainsi 18 contacts qui sont réalisés sur 9 sites différents sur les communes de Chamonix, Vallorcine, Passy, La Chapelle d'Abondance, Bellevaux, Vailly et Leschaux. La reproduction est même constatée avec 2 jeunes le 26/07 sur la commune de Vailly.

sur 29 communes. Elles permettent 32 contacts sur 11 communes, soit 13 individus chanteurs différents. Pour la reproduction, 2 loges ont été observées occupées (réactions aux grattages), sur les communes d'Allèves et de Vallorcine et un jeune à l'envol a été observé sur un 3ème site, sur la commune d'Allèves. Aucune observation n’a été réalisée à l'automne. Globalement l’année 2016 apparait comme une année de creux en terme de reproduction pour cette espèce soumise à des cycles très marqués.

Chevêche d’Athéna synthèse Jean-Pierre Matérac - coordinateurs Louis Rose et Sylviane Lamblin 30JB Une vingtaine de bénévoles poursuivent leurs efforts de suivi des populations sur les secteurs de la Basse Vallée de l'Arve, de l'Albanais, du Chablais, des Usses et du secteur nordannécien sur lesquels 43 nichoirs sont occupés. Notons le soutien de l'ISETA pour un chantier sur la commune de La Balme de Sillingy, ainsi qu'une mise à disposition d'une dizaine de nichoirs.

Chevêchette d’Europe / Chouette de Tengmalm coordinateurs Baptiste Doutau et Pascal Charrière. 95 JB + 5.5 JS Chevêchette : Au moins 257 sorties sur 405 points d’écoute ont été réalisées pour rechercher cette espèce. En automne, ce sont 45 contacts qui ont été recensés dans 20 communes, pour un total de 36 individus chanteurs différents. Au printemps, ce sont 104 contacts qui ont été réalisés dans 28 communes, pour un total de 58 chanteurs différents. Pour la 2ème année, un suivi de zone échantillon a été mis en place. L’objectif est à terme d’avoir une idée sur l’évolution des effectifs de l’espèce. Résultats sur le massif du Semnoz : au printemps, 9 individus distincts sont contactés sur 7 sites différents et 3 loges occupées sont découvertes. Résultats sur la Vallée de Chamonix : au printemps, 9 chanteurs sont découverts sur 7 sites différents. Sur l’ensemble des résultats des prospections menées sur le département, la reproduction semble avoir été difficile pour la Chevêchette d’Europe cette année. Tengmalm : Cette année, plus de 67 sorties ont été réalisées LPO Haute-Savoie - Rapport d’activités 2016

Aigle royal coordinateur Jean-Pierre Matérac. 285JB Cette espèce bénéficie du suivi le plus important, en nombre de jours, après celui de la migration au Défilé de l’Ecluse. En Haute-Savoie la population, en légère augmentation, compte 42 couples. 13 couples produisent 14 jeunes à l’envol. 2016 fait partie des bonnes années de reproduction depuis le début du suivi en 1975. Les activités humaines sont présentes sur de nombreux territoires et peuvent conduire à des dérangements. Le suivi a été réalisé par 172 bénévoles. 17

Faucon pélerin

Milan royal

Coordinateur Jean-Pierre Matérac 47 JB

coordinateur Jean-Pierre Matérac. 84.5JB + 5JS

La population départementale, comprise entre 95 et 116 couples, est stable. L’espèce qui se porte bien n’est donc plus prioritaire pour un suivi sur l’ensemble du département. Un suivi exhaustif est réalisé chaque année sur le massif du Salève sur lequel l’espèce subit de nombreux dérangements. Au niveau haut-savoyard, 46 sites sont contrôlés. 43 d’entre eux sont occupés. Sur les 15 couples bien suivis, 12 produisent 26 jeunes à l’envol et 3 échouent. Les données proviennent de 36 observateurs.

La population de milans royaux de Haute-Savoie est comprise dans une fourchette de 13 à 15 territoires dont 7 couples nicheurs certains produisant un total de 10 jeunes à l’envol. Cette forte baisse, par rapport à 2015, ne doit être qu’apparente et probablement due à la météo peu favorable et à une moindre pression d’observation. Pour la 3ème année, le suivi de l'espèce s'inscrit dans le Plan d'Action Régional. L'effort de prospection s'est concentré dans la zone d'étude "Bornes-Filières", d'une superficie de 270 km² (95 % de l'intensité de prospection annuelle). Sur ce plateau, 4 couples nicheurs certains produisent 7 jeunes à l'envol. A cela s'ajoutent 4 couples probables.

Circaète Jean-le-Blanc coordinateur Jean-Pierre Matérac. 44JB La Haute-Savoie compte 20 territoires fréquentés, plus ou moins régulièrement, par 1 à 3 individus. 24 observations concernent le reste du département. 9 territoires sont occupés par au moins 1 couple adulte. Mais seulement 2 d'entre eux produisent 1 jeune à l'envol et 1 voit sa nidification échouer. Le couple qui, en 2011, avait fourni la première nidification réussie du département, produit 1 jeune à l'envol, sur la même aire, pour la 6ème année consécutive. Un effort de prospection plus soutenu permettrait probablement de trouver d'autres couples nicheurs. 61 observateurs participent à ce suivi.

Gypaète barbu coordinateur Jean-Pierre Matérac. 107 JB La Haute-Savoie compte 6 couples adultes, dont 1 à cheval sur Savoie et Haute-Savoie. 2 couples adultes non nicheurs sont toujours en cours d’installation, dont 1 depuis 2011. Ce dernier a déjà construit 2 aires, mais pour l'autre, aucune aire n'a encore été trouvée. 2 couples produisent chacun 1 jeune et 2 autres ratent leur nidification. Le travail en coordination avec Asters a permis de prouver que sur le massif du Bargy, 2 couples nichent environ à 800 m l'un de l'autre, dont 1 avec succès. En dehors des 6 territoires connus, les observations, y compris d'adultes, sont de plus en plus nombreuses et un nouveau territoire est peut-être en cours d'occupation. Les données proviennent de 158 bénévoles. Elles représentent 107 jours d’observation ou de suivis.

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La colonisation sur la zone d’étude et sur le reste du département semble se stabiliser. Cette année aucun nouveau territoire n'a été découvert sur la Haute-Savoie. En seulement 9 ans, l’espèce est passée du statut d’estivant/ nicheur probable à une population bien établie, et ce, malgré les fortes densités de Buses variables (localement 2 couples/ km²) et de Milans noirs.

Dans le contexte actuel d’augmentation constante des populations suisses, de non utilisation de la bromadiolone pour lutter contre les campagnols et de maintien des surfaces herbagères de moyenne altitude sur le département, l’avenir de l’espèce en Haute-Savoie semble assuré. 51 bénévoles et 2 salariés ont fourni des données pour un total de 89,5 journées de suivi.

Effraie des clochers coordinateur Christian Prévost. 9JB - Reproduction : l’espèce ne niche de manière certaine que sur 4 communes. - Groupe effraie LPO 74 - responsable Didier Besson 12 nichoirs, fabriqués au lycée Lachenal, ont été posés dans 8 clochers d’églises et 4 fermes de l’Albanais. 4 jeunes sont nés, pour la première fois, dans un nichoir posé par le groupe Effraie. 4 communes ont aussi été prospectées. LPO Haute-Savoie - Rapport d’activités 2016

Grand-duc d’Europe

Crave à bec rouge

coordinateur Arnaud Lathuille. 58JB

Synthèse Jean-Pierre Matérac. 10 JB

Le suivi de l’espèce a mobilisé 42 bénévoles. 49 sites sont connus sur le département mais tous ne sont pas occupés. La population est estimée entre 20 et 25 couples. Parmi les couples suivis, la productivité observée en 2016 est de 1,8 jeune par couple, ce qui constitue un bon résultat. Des dérangements sont observés sur d’autres sites.

20 bénévoles fournissent 53 données pour cette espèce rare sur notre département. Elle est contactée sur 12 communes en 2016. Les observations se concentrent sur les massifs des Aravis et du Bargy, mais quelques données proviennent de Passy, des Contamines-Montjoie et de Seythenex. 2 jeunes sont notés à Manigod et 1 à Passy.

Guêpier d’Europe - Hirondelle de rivage coordinateur Christian Prévost 3+2JB Guêpier d’Europe : La nidification a été constatée sur 3 sites. 28 couples de guêpiers ont niché en Haute-Savoie, en 2016 dont deux sites sont artificiels, en carrière. La réhabilitation récente de l’une d’entre elles, sur la frontière franco-suisse a produit les effets escomptés, et 12 couples nicheurs s’y sont reproduits, malgré des problèmes de fréquentation. Les autres nicheurs sont installés dans un talus, au sommet d’une vigne, dans l’Albanais.

Hirondelle de rivage : L’hirondelle de rivage est une espèce rare et localisée en Haute-Savoie qui ne se reproduit plus que dans de rares sites artificiels : des carrières de granulats. Deux carrières sont suivies sur lesquelles elles sont implantées depuis une dizaine d’années. Ces carrières se trouvent sur les communes de Desingy et Frangy. Sur ces deux carrières très proches, près de 500 terriers sont dénombrés. L’attitude des carriers est bienveillante. Un effort de recherche doit être engagé par nos bénévoles sur les sites des carrières à granulats (en activité ou anciennes) afin de découvrir de nouvelles colonies.

Pic mar coordinateur Christophe Rochaix. 3JB 2 études réalisées dans le bassin genevois, en 2015, ont permis de constater que l’espèce était bien plus commune que nous le pensions. Pour l’avenir, il a donc été décidé de maintenir une veille en réalisant des comptages exhaustifs périodiques sur des territoires témoins restreints, afin de connaitre l’évolution des populations. En 2016 une forêt de 67 hectares, favorable pour la nidification abrite apparemment 6 couples, comme en 2015 et peut-être un mâle chanteur en plus.

Réseau hirondelles et martinets synthèse Jean-Pierre Matérac. 6JB Les actions de protection spécifiques relatives à la rénovation de bâtiments en partenariat avec Haute-Savoie Habitat, notamment, ont été menées et les colonies existantes suivies. Un hôtel à hirondelles a été installé en 2014, pour accueillir les oiseaux qui nichaient auparavant sur l’ancien hôpital d’Annecy. Mais, en 2016, il n’a jamais été occupé, très probablement en raison de l’emplacement autorisé par la municipalité qui n’est pas optimal.

Blongios nain coordinateur Dominique Maricau. 48JB Le Blongios nain est une espèce prioritaire sur le département mais également au niveau régional, national ou européen. En Haute-Savoie le suivi se concentre sur les secteurs principaux pour l’espèce. En 2016, la présence du Blongios nain est notée sur 11 sites, dont un avec reproduction qui donne 3 jeunes. Pour l'ensemble du département, on dénombre 18 Blongios nains en 2016, juvéniles compris. LPO Haute-Savoie - Rapport d’activités 2016

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Mouette rieuse et Goéland cendré coordinateur Jean-Jacques Beley. 16JB Mouette rieuse : L’unique colonie de Haute-Savoie s’installe à partir de la mi-mars. Jusqu’à 260 individus adultes y seront dénombrés. Un maximum de 50 jeunes sera recensé. Sur la colonie la prédation par le Goéland leucophée est toujours active malgré les réactions vigoureuses des adultes. Goéland cendré : Sur les ilots de l’étang un couple est déjà présent fin mars puis jusqu’à 3 couples en mai. Des parades ont lieu ainsi qu’une attaque sur un goéland leucophée mais un adulte est tué par un goéland leucophée qui n’arrivait pas à prédater des œufs de Mouette rieuse. En 2016, comme les années précédentes, aucune construction de nid n’a été observée. 2 couples sont encore présents fin juin puis ne sont plus revus.

17 en 2015 et sur la plaine de Passy où 3 territoires sont trouvés en 2016 contre 11 en 2015. 67 demi-journées de prospection et 15 bénévoles ont été nécessaires pour réaliser ce suivi. Hormis le Tarier des prés, ce suivi a permis d’obtenir des densités pour les espèces inféodées aux milieux agricoles (Pie-grièche écorcheur, Bruant jaune, Pipit farlouse, Alouette des champs…). Cette action sera à présent reconduite tous les deux ans. La prochaine campagne de prospection aura donc lieu en 2018.

Enquête retour des migrateurs coordinateur Christian Prévost. 5JB Ce sont 2364 observations qui ont été décortiquées pour cette enquête 2016. 3 espèces ont battu leur record de précocité : l'Hirondelle de fenêtre, la Tourterelle des bois et la Caille des blés. Une autre a égalé son record de 2010, la Fauvette babillarde. 63 observateurs ont contribué directement à cette enquête, mais ce sont toutes les données des utilisateurs du site Visionature qui ont été utilisées pour ce travail.

Comptages oiseaux d’eau hivernants Lac d’Annecy - synthèse Jean-Pierre Matérac.-coordinateur Christophe Rochaix 27JB

Huppe fasciée coordinateur Christian Prévost. 5JB

Le comptage des oiseaux hivernants est réalisé sur l’initiative de Wetlands international chaque année à la mi-janvier. Ce sont ainsi les populations d’oiseaux d’eau de la zone Europe-Afrique qui sont dénombrées. Sur le lac d’Annecy, ce comptage est même quadruplé puisque réalisé sur les 4 mois d’hiver. Les effectifs obtenus en 2016 s’inscrivent dans la moyenne de ceux des dix dernières années et s’établissent autour de 1500 individus à l’automne et en février, et à plus de 2000 au plus fort

La Huppe fasciée est une espèce méconnue du département, où sa population nicheuse est estimée inférieure à 5 couples. Les 2 nichoirs posés il y a 4 ans à Chênex n’ont accueilli que des étourneaux comme les années précédentes. Par contre cette année encore la Plaine de Passy a été une zone de passage privilégiée, puisque dès le début avril un couple y est vu paradant. Une pose de nichoir serait une initiative intéressante à envisager. Il est vrai que les observations d’oiseaux chanteurs ont été nombreuses. Il y a certainement au moins un couple nicheur, mais on sait que les huppes sont très discrètes durant la période de nidification, ce qui complique beaucoup la découverte des nids.

Tarier des prés coordinateur Clément Giacomo. 33,5 JB 2016 est la deuxième année de réalisation de ce suivi qui consiste à inventorier les populations nicheuses du Tarier des prés sur des zones échantillons réparties sur l’ensemble du département. Au total, ce sont 9 zones qui ont pu être prospectées en 2016. Cette année a été marquée par une baisse des effectifs sur certaines zones et notamment sur le plateau d’Onnion où 11 territoires potentiels sont notés contre 20

de l’hiver, en janvier. C’est environ un tiers de moins que dans les années 90... Une quinzaine de personnes en moyenne ont participé à ces comptages qui, depuis 1970, permettent de suivre l’évolution des effectifs des oiseaux hivernants et, le cas échéant, d’alerter quant aux menaces qui pèsent sur certaines espèces, comme le Fuligule milouin. LPO Haute-Savoie - Rapport d’activités 2016

Comptage oiseaux hivernants Léman 2016 Coordinateur Jean-Jacques Beley – 48JB Le comptage de Janvier est le 50ème comptage Wetlands organisé sur le lac Léman, il a réuni 28 participants mais à moins de 11 000 oiseaux il se situe au même niveau que 2015 soit à la moitié de la moyenne, sous l'effet cumulé du réchauffement climatique (les hivernants restent plus au nord) et de la réduction trophique du lac (moins de phosphore donc moins de nourriture disponible dans le lac). A noter cependant la présence peu habituelle d’un Plongeon imbrin. Un seul Grand Cormoran fréquente le dortoir de Lugrin. En novembre 20 personnes participent au comptage. 6900 oiseaux d’eau sont recensés dont le classique Tournepierre à collier.

Ce sont ainsi 25 chouettes hulottes, 5 chevêches d'Athéna, 1 Chevêchette d’Europe ainsi que 1 effraie des clochers et 1 hibou moyen Duc qui ont été contactés. Cette prospection a mobilisé 10 observateurs bénévoles pour une durée totale de 122 heures (soit plus de 30 soirées). L'enquête se terminera en 2017 pour les derniers carrés restants.

Programme STOC EPS Comptage Wetlands sur le Haut-Rhône

coordinateurs Christian Prévost et Xavier Birot-Colomb. 28JB

(01,-73,-74)- 2JB

Le Suivi Temporel des Oiseaux Communs est un suivi mis en place depuis 1989 par le Museum National d’Histoire Naturelle. Il a pour vocation de mieux connaître l’évolution des populations d’oiseaux par le suivi de carrés tous les ans. En 2016 ce sont 21 carrés qui ont été inventoriés par 17 bénévoles. Ils permettent de récolter plus de 3300 données concernant 96 espèces.

Organisé par la LPO 73, le comptage de certains secteurs est confié à la LPO 74. Ce comptage a lieu mi-janvier. Il s’agit de 9 km au bord du Rhône, en amont du barrage de Motz. Les oiseaux se répartissent surtout sur les lacs des 2 barrages de Motz et Seyssel. Ce sont ainsi un peu plus de 1200 oiseaux d’eau qui ont été dénombrés mi-janvier.

Observatoire rapaces diurnes de France coordinateur Jean-Pierre Matérac. 22JB Dans le cadre de l’observatoire rapaces diurnes national, qui a pour but de suivre l’évolution de leurs populations, 2 carrés de 25 km2 ont été prospectés, par 2 observateurs, de manière exhaustive : 1 dans le secteur de Viry, l’autre à Chamonix. A Viry, les populations paraissent stables, pour la Bondrée apivore, le Milan noir, le Milan royal, l’Autour des palombes, l’Epervier d’Europe, le Faucon crécerelle et le Faucon hobereau. Elle est à nouveau en augmentation pour la Buse variable. A Chamonix, les effectifs semblent stables ou en légère augmentation depuis 2014 pour l’Epervier d’Europe et la Buse variable. Pour les autres espèces, la prospection, moins intensive qu’en 2014 ne permet pas de déceler des tendances.

Enquête Rapaces Nocturnes de France coordinateurs Patrice Duraffort et Baptiste Doutau. 15 JB

Une enquête est menée sur la période 2015-2017 pour connaître les populations françaises de rapaces nocturnes. Pour la Haute-Savoie, l’échantillonnage est réalisé sur 19 carrés de 5 km de côté. 2016 est la deuxième saison d'étude pour l'Enquête Nationale Rapaces Nocturnes, 6 carrés supplémentaires ont été réalisés cette année pour un total de 115 points d’écoute. Les points d'écoute sont généralement localisés en bordure de voies carrossables, mais certains d'entre eux ont nécessité des parcours à pied et en hiver, à raquettes ou à skis. LPO Haute-Savoie - Rapport d’activités 2016

STOC Montagne:

il s’agit d’un suivi spécifique ciblé sur les oiseaux de l’étage alpin et piloté par le CREA. Deux carrés sont réalisés par des membres de la LPO 74.

Programme STOC-H (ex-SHOC) coordinateurs Christian Prévost et Xavier Birot-Colomb. 3JB + 2JS

Le suivi hivernal des oiseaux communs se met en place depuis l’automne 2015. Pour cette première année, 5 carrés sont prospectés : 3 carrés sont suivis par 3 bénévoles et 2 carrés sont suivis par 2 salariés. Ils permettent de récolter 657 données concernent 54 espèces.

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Comptage vautours coordinateur Christophe Rochaix 1JB Un comptage Vautours est organisé chaque année à la fin de la saison de reproduction sur l’ensemble de la population des Alpes afin de connaître les effectifs de ce petit noyau de population. En 2016, de mauvaises conditions météorologiques ont hélas compromis cette opération, au grand dam des 15 personnes inscrites.

Veille nidification et hivernage du Grand Cormoran coordinateur Jean-Jacques Beley.

Néanmoins, le plus grand dortoir de fin d’été a pu être contrôlé le lendemain, et 19 vautours fauves ont été observés. Pour les Alpes françaises, 708 vautours ont été dénombrés sur 37 sites.

Suivi des oiseaux nicheurs du delta de la Dranse coordinateur Jean-Jacques Beley et Thierry Favre. 16JB Plusieurs espèces nicheuses du Delta de la Dranse font l’objet d’un suivi, principalement en raison de la rareté des sites de nidification pour le département voire à l’échelle nationale pour le Goéland cendré. Le suivi est réalisé par 8 observateurs pour un équivalent d’un peu plus de deux jours de suivi.

Synthèse des autres observations d’espèces nicheuses dans le delta de la Dranse Coordinateur Jean-Jacques Beley

44 espèces dont 13 d’oiseaux d’eau sont nicheuses probables ou certaines. Outre les trois espèces citées plus haut, la Nette rousse, le Fuligule morillon, le Canard colvert, le Grèbe huppé, la Foulque macroule et la Rousserolle effarvatte ont produit des jeunes. Le Grèbe huppé étend d’ailleurs sa colonie à l’embouchure avec une douzaine de couples. En revanche, malgré une présence régulière, le Grèbe castagneux, le Râle d’eau et le Martin-pêcheur d’Europe ne paraissent pas nicher sur la réserve. De même on observe seulement une rare présence du Chevalier Guignette et l’absence du Petit Gravelot.

Synthèse des autres observations concernant l’avifaune du delta de la Dranse Sur les 104 espèces notées cette année, 60 n’utilisent la réserve que comme halte migratoire ou terrain de chasse et 44 (sur ces 104 espèces) sont inféodées aux milieux aquatiques. Parmi les plus originales, on note la présence du Crabier chevelu, du Héron garde-bœufs et du Fuligule à tête noire (pour la seconde année consécutive). Enfin, en plus d’y nicher, le Fuligule morillon apprécie particulièrement le site de l’étang comme reposoir en fin d’hiver, jusqu’à 2400 individus y stationnent, couvrant ainsi le plan d’eau.

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Cette année la colonie s’étend et s’accroit de 2 à 13 nids. Une trentaine d’oiseaux sont présents dès fin mars et le 9 avril certains paradent et construisent des nids. Les jeunes n’ont pas pu être dénombrés sur la colonie mais au moins 16 jeunes sont observés en septembre sur le site.

Suivi des oiseaux nicheurs de la plaine de Passy coordinateur Clément Giacomo. 11JB La Plaine de Passy, la seule de cette taille en Haute-Savoie à bénéficier d’une agriculture « extensive », présente une avifaune riche et variée. Des suivis sont donc organisés concernant les espèces agricoles et les rapaces diurnes. Ces suivis permettront d’avoir une idée plus précise des effectifs nicheurs d’oiseaux, de leur évolution et de communiquer ces résultats auprès des élus et des acteurs locaux. L’année 2016 a été marquée par la forte diminution des effectifs de Tarier des prés (seulement 3 territoires). L’action se poursuivra en 2017, avec des prospections ciblées pour les nicheurs rares.

Comptages Tétras-lyre coordinateur Jean-Claude Louis 32.5JB Des comptages sur les places de chant de Tétras lyre ont été organisés sur trois dates courant mai, regroupant 31 bénévoles. Sur l’ensemble du secteur prospecté, le meilleur de ces comptages permettra de dénombrer 44 mâles et 10 femelles. Il s’agit de la deuxième année de comptage et la grande variabilité des résultats entre deux comptages et d’une année sur l’autre montre qu’il est hasardeux de tirer des conclusions trop hâtives sur ces résultats : c’est seulement sur le long terme que des tendances pourront apparaître.

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Suivi des mammifères en gîtes artificiels coordinateur Christian Prévost 22.5JB Des gîtes artificiels sont placés sur des sites favorables et suivis, permettant ainsi de mieux connaître les populations locales : - Chiroptères : 37 visites de sites équipés de nichoirs et de gites artificiels à chiroptères, répartis dans 7 communes donnent les résultats suivants : 2 pipistrelles indéterminées, 9 Noctules de Leisler, 34 Murins de Natterer, 64 Oreillards roux et 370 Murins de Bechstein. 2 visites hivernales sur 200 nichoirs n’ont donné aucun résultat. - Gliridés : loirs et muscardins, hôtes estivaux de nichoirs et gites sont également observés, ce qui donne les résultats suivants : 321 observations de loirs dans 17 communes : 73 reproductions produisent 292 jeunes. 82 observations de muscardins dans 7 communes avec 9 reproductions produisant 27 jeunes.

Inventaire Effraie - chiroptères Notre stagiaire chiroptères, Alexis Carron, a visité 127 bâtiments favorables aux chauves-souris ou à l’Effraie des clochers dans 76 communes différentes. Alexis a découvert d’anciens indices de présence de l’Effraie dans 23 églises. Seuls 2 de ces édifices abritaient encore l’effraie en 2016 : Mésigny et Contamine-sur-Arve.

© A. Maire

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Le suivi de la migration active en Haute-Savoie Suivi de la migration prénuptiale au Hucel Pour la première année depuis 2002, la migration au Hucel n’a pas été suivie en 2016. En effet, le retrait des fonds de la Région et un autofinancement de la LPO dépassant les 50% pour cette opération ont eu raison de la poursuite de cette action. Des échanges en cours avec les collectivités locales, le Conseil Départemental laissent espérer ne possible reprise du suivi dès 2018.

Suivi de la migration postnuptiale au Défilé de l’Ecluse coordinateurs Jean-Pierre Materac et Xavier Birot-Colomb 246JB et 53JS

Grâce à l’investissement des salariés et d’au moins 82 bénévoles, cette saison de suivi a permis de comptabiliser 302637 oiseaux dont 39102 rapaces. 112 jours de suivi, représentant 1967 heures de suivis bénévoles et 426 heures suivis salariés, ont été nécessaires pour récolter l’ensemble des données. La LPO Haute-Savoie remercie l’ensemble des observateurs. Qu’ils aient aidé durant 1 h, 1 jour ou 1 semaine, leur aide précieuse est indispensable. Après 4 années consécutives avec plus de 45000 individus, l’effectif de rapaces, toutes espèces confondues, est à peine supérieur à 40000 oiseaux en 2015 et légèrement inférieur à ce même nombre en 2016. Mais 2590 rapaces passeront encore après la fin officielle du suivi. 20 journées représentent 68 % de l’effectif total des rapaces et la journée la plus remarquable de la saison en termes d’effectif est celle du 6 octobre avec un total de 5724 rapaces. L’effectif extrêmement médiocre de la bondrée (le plus mauvais depuis plus de 20 ans avec un suivi complet) ainsi qu’un retour à la normale, depuis 2015, après 2 saisons exceptionnelles (2013 et 2014) pour le Milan noir expliquent en partie cette diminution. La Buse variable reprend sa place de rapace le plus abondant du site, depuis 2015, avec 46 % du total en 2016. Suivent ensuite le Milan royal (26%), le Milan noir (18 %), la Bondrée apivore (3,5 %) et l’Épervier d’Europe (3%). Le Faucon crécerelle et le Busard des roseaux, dont les effectifs saisonniers sont inférieurs à 1000 individus, représentent respectivement 0,8 et 0,9 % du total. L’effectif de Milan royal reste particulièrement élevé avec plus de 10 000 individus (10321 + 1147 après la fin officielle du suivi), et ce pour la 5ème saison consécutive. Ces résultats placent le Défilé de l’Écluse comme le principal site de migration européen de l’espèce. Après une saison 2016 difficile en matière de financements, le suivi de la migration sur ce site est bien parti pour être pérennisé, grâce à la participation financière très importante de la Station ornithologique suisse de Sempach. Nous espérons que nos bénévoles, épaulés par ceux du GOBG, de Nos Oiseaux et d’autres pourront aider de manière efficace les 2 spotteurs qui assureront le suivi, sur ce magnifique site qu’est le Défilé de l’Ecluse.

La LPO Haute-Savoie remercie toutes les personnes qui contribuent au suivi, année après année.

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LPO Haute-Savoie - Rapport d’activités 2016

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Agir pour la préservation des espèces et de leurs habitats

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2016 :

Du fait de l'épizootie de brucellose qui a été mise en évidence début 2012 dans un élevage bovin du Chinaillon, ainsi que sur deux cas humains, soignés depuis, 450 bouquetins ont été abattus dans le massif du Bargy en Haute-Savoie, sur un effectif initial maintenant estimé à 600 ou 700 individus. Il s'agit pourtant bien là d'une espèce protégée et non chassable.

© Eric Pioche

un tournant dans l’affaire des Bouquetins du Bargy ?

Nous avions demandé en novembre 2015 à la ministre de l’Écologie, qu’une médiation environnementale soit mise en œuvre afin d’aboutir enfin à des mesures équilibrées. A notre satisfaction, en mai 2016 une lettre de cadrage signée par Ségolène Royal, Barbara Pompili et Stéphane Le Foll a été adressée au préfet de Haute-Savoie, lui imposant de ne plus abattre de bouquetins non testés et limitant ses actions à l'euthanasie des seuls animaux contrôlés séropositifs. Malgré de fortes pressions de parlementaires et de la FNSEA au plus haut niveau de l'Etat durant l'été, les ministres ont tenu bon et n'ont pas laissé modifier les directives données. Un test d'innocuité sur 6 mois du vaccin REV1 a été lancé en toute fin d'année dans la réserve de HauteTouche dans l'Indre pour valider la possibilité d'une vaccination des bouquetins sains à partir de l'automne 2017. Nous espérons tous que ce test sera positif, permettant ainsi un assainissement progressif de la population de bouquetins du Bargy et un retour à un équilibre harmonieux entre la faune sauvage et le pastoralisme.

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Agir pour la protection des chauves-souris 90 JB Les sorties du groupe : Le 04 juin : participation à la journée des refuges LPO au château de Marigny-Saint-Marcel. Visite des combles de l’église (quelques crottes de Petit rhinolophe) et du château (crottes d’au moins 3 espèces et un petit tas de guano). Pose de filets le soir dans le parc du château, mais un orage est venu interrompre cette tentative de capture dès le début de soirée. (A. Carron, M. Clerc, M. Coquet, M. Gély, N. Hillier, JCL, CP). Le 11 juin : prospection d’églises dans le Chablais. Visite des églises de Saint-Paul-en-Chablais (quelques crottes de taille moyenne), Champanges (rien), Féternes (nombreuses crottes éparpillées) et Larringes où au moins 3 Murins à oreilles échancrées sont aperçus derrière la poutre faîtière. Le soir, suivi de la sortie de gîte à Vinzier où aucune Sérotine bicolore n’est contactée puis à Bernex. Le 15, 16 et 17 juillet : week-end de prospection Savoie/Haute-Savoie dans les Aravis à Praz-sur-Arly. Visite de bâtiments au Petit Bornand, St Jean-de-Sixt, Mégève, Grand Bornand et Manigod. Capture le soir à Megève : Murin à moustache, Murin de Natterer et Oreillard roux. 8 participants. Le 27 juillet : suivi des colonies de Petits rhinolophes : 56 dans une ancienne ferme et 4 (dont 1 jeune) dans un four à pain à Hérysur-Alby (dont au moins 29 ad), 33 à Cusy (dont16 jeunes), au moins 36 à Crempigny-Bonneguête (dont 24 ad). Le 10 août : suivi des colonies de Petits rhinolophes : 87 à Héry-sur-Alby dans un site qui n’avait pas pu être visité auparavant . Cette année, un stagiaire, A. Carron, a pu être embauché pour une période de 3 mois afin de prospecter des bâtiments communaux. 13 nouvelles églises ont été prospectées par le groupe chiros et 79 par A. Carron soit en tout, 92 nouvelles églises prospectées. Le suivi des colonies de reproduction : Les 11 juin et 6 juillet : colonie de Vinzier (aucun contact de Sérotine bicolore) et de Bernex (sortie de gîte de Murins de Natterer). Le 8 juillet : suivi des colonies de reproduction. A Frangy, 743 Murins à oreilles échancrées sont comptés (effectif stable) mais seulement une 12e de Grands rhinolophes. Deux cadavres (1 jeune et 1 adulte) sont accrochés au grillage des abats-sons. A Corbaray, environ 140 Grands rhinos sont comptés. Suivi tous les 15 jours en moyenne en sortie de gîte, de la colonie de Grands murins de Domancy, du 02 avril au 4 août, avec un maximum de 229 ind. le 4 juillet puis chute brutale des effectifs à 98 ind. le 21 juillet à la suite d’une attaque de Fouine. La colonie de Bons-en-Chablais a dû changer de gîte (absence le 26 juillet) mais nombreux contacts acoustiques dans les environs les mois précédents. Celle de Savigny est revenue avec 8 ind. le 8 juilllet. Les 27 juillet et 10 août, comptage des Petits rhinolophes à Héry-sur-Alby, Cusy et Crempigny-Bonneguête avec un effectif de 216 ind. répartis en 5 colonies. Le suivi des gîtes artificiels : 37 visites de sites équipés de nichoirs et de gites artificiels dans 7 communes donnent les résultats totaux suivants : 2 pipistrelles indéterminées, 9 noctules de Leisler, 34 murins de Natterer, 64 oreillards roux et 370 murins de Bechstein. 2 visites hivernales sur 200 nichoirs n’ont donné aucun résultat. Le suivi des sites d’hibernation : Le 23 janvier : comptage de la grotte de Mégevette : 1 Petit rhinolophe, 1 Grand murin, 2 Murins à moustaches/Brandt, 1 Oreillard sp et 1 Murin sp. Le 24 janvier : comptage de la grotte de la Diau à Thorens-Glières : 152 Barbastelles, 13 Petits rhinolophes, 7 Grands rhinolophes, 7 Murins à moustaches/Brandt, 1 Grand murin, 10 Pipistrelles sp et 1 Oreillard sp . Le 7 février : prospection de la mine de l’entonnoir (Thorens-Glières) avec 1 Murin de Natterer, 2 Barbastelles et 2 Oreillards sp. Prospection des anciens tunnels ferroviaires le 15/02 à, Monnetier-Mornex et Meillerie (1 Murin moustache/Brandt), le 26 février à Sevrier avec 2 Grands rhinolophes et 2 Petits rhinolophes. Prospection d’usines désaffectées à Lovagny et à Chavanod, de grottes à La Balme de Sillingy , La Balme de Thuy, Dingy-SaintClair et Cruseilles avec 1 Grand rhinolophe le 13/03. Le 16 février : comptage de la grotte de Saint-Cergues : 2 Murins à moustaches/Brandt, 1 Grand murin, 1 Oreillard sp

Petit rhinolophe au tunnel d'Annecy (J-C Louis) 28

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Le SOS chauves-souris : 25 interventions ont eu lieu dans ce cadre. Elles ont permis de découvrir une nouvelle colonie de Pipistrelle pygmée à Sciez, une autre d’au moins 150 ind. à Perrignier, une 3e de plus de 170 ind. à Yvoire (sans doute celle de Rovorée disparue depuis l’an passé) et une colonie de Murins à moustache/ Brandt/Alcathoé à Cran-Gevrier. 8 Pipistrelles blessées ou des jeunes tombés du gîte ont pu être récupérés et replacés au gîte ou soignés mais la plupart du temps sans succès. Une réunion avec la mairie de Frangy a eu lieu en avril pour solutionner le problème de l’engrillagement des abats-sons de l’église. Une visite sur place le 15/04 avec les services techniques a permis de réaliser d’autres ouvertures, mais pas de les agrandir contrairement à ce qui était convenu avec le maire. Formation spéléos : Le traditionnel comptage des grottes du département avec les clubs spéléo, comportant une sensibilisation/ formation aux chiroptères a eu lieu les 23/01 à Mégevette avec 6 personnes et 24/01 à la Diau avec 28 personnes (réparties en 3 groupes). Formation à la détection ultrasonore : Au stage régional de formation acoustique, du 5 au 8 mai, 6 membres du groupe chiros 74 ont participé. Une soirée de détermination de sons a eu lieu le 14 octobre au local de Metz-Tessy.

Animations : Le 27 aout Nuit internationale de la chauve-souris : Le 16 septembre, une présentation des chiroptères, des moyens pour les étudier et des menaces qui pèsent sur eux a été faite lors de la réunion mensuelle de la LPO . 24h naturalistes (inventaires participatifs organisés par la Frapna 74) : Elles avaient lieu cette année le 28 mai à Bons-en-Chablais et ont permis de détecter en acoustique 7 espèces (Murin à moustaches, Murin de Daubenton, Grand murin, Pipistrelle commune, Pipistrelle pygmée, Pipistrelle de Kuhl, Barbastelle). Divers : 1 nouvelle convention « refuge pour les chauves-souris » a été signée à Cruseilles chez Mme Etter. Dans le cadre du programme Vigie-chiros du MNHN, 2 circuits pédestres et 1 point fixe ont été réalisés en Haute-Savoie. Dans le cadre d’une étude des chiroptères dans l’ENS des Iles de Vougy pour Asters, 2 séances de capture ont été réalisées les 20 juillet et 8 août avec la capture de 3 et 6 mâles adultes. 3 personnes ont participé à la réunion du GCRA les 3 et 4 décembre à Aillon le Jeune(73).

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Veiller sur les espèces communes Nichoirs en milieu forestier coordinateur Christian Prévost 43JB

Le suivi a concerné 734 nichoirs en 2016. 40 vieux nichoirs en bois ont été remplacés par autant de nichoirs en béton de bois, financés par les communes qui participent à cette enquête. Le taux de réussite général des nichées est de 81%. Ce sont donc 3140 jeunes oiseaux qui ont pris leur envol, dont 965 mésanges charbonnières, 1457 mésanges bleues, 417 mésanges noires, 24 mésanges nonettes, 5 mésanges boréales, 5 mésanges huppées, 214 sittelles torchepots, 26 rougegorges, 12 grimpereaux, 5 bergeronnettes grises, 7 étourneaux et 3 moineaux domestiques. En 2016, le différentiel des dates d’envol entre la plaine et la montagne a plus que doublé par rapport aux moyennes des 10 dernières années en raison des mauvaises conditions climatiques printanières. 8 rapports détaillés concernant les hôtes de ces nichoirs ont été envoyés aux communes de Franclens, Eloise, Clarafond-Arcine, Valleiry et au Syndicat Intercommunal de Protection et de Conservation du Vuache.

La surveillance épidémiologique des maladies des oiseaux soumis à un Plan National d'Action 2JB La LPO et l'ONCFS collaborent sur le plan national pour assurer la surveillance épidémiologique et ont établi un protocole de collecte de données. Le réseau ONCFS/LPO s'appuie sur la détection de la mortalité et la détermination des étiologies qu'elles soient d'origines chimiques, infectieuses, parasitaires ou autre. Les oiseaux concernés sont les rapaces soumis à PNA, systématiquement prélevés, mais aussi selon les circonstances les rapaces découverts dans la zone de présence d'une espèce soumise à PNA (par exemple l'Aigle royal car il fréquente les mêmes milieux que le Gypaète barbu ou le Milan noir vis-à-vis du Milan royal). Un carte verte dans le cadre du réseau Sagir est alors délivrée par l'ONCFS aux animateurs départementaux et leur permet le prélèvement et le transport de ces oiseaux. Des fiches commémoratives sont remplies pour chaque prélèvement et viennent enrichir une base de données nationale. Le but étant d'intervenir rapidement afin d'enrayer toute menace anthropique et déclencher une éventuelle procédure judiciaire. Importance de ce suivi épidémiologique pour le Milan royal : l'intoxication par les pesticides est considérée comme une des principales causes du déclin de l'espèce. Les animateurs pour la Haute-Savoie sont Christian Prévost et Pierre Boissier pour la LPO, Etienne Marlé pour Asters dans le cadre du Life GypHelp et Antoine Greiller référent du réseau SAGIR pour l'ONCFS. Pascal Orabi est le référent national LPO.

La mise en place du réseau départemental a nécessité en 2016 plusieurs réunions (Sallanches, Pringy) et contacts par mail ou téléphone. Il en a résulté un document destiné aux Centres de Sauvegarde les plus proches, la rédaction d'une fiche pour le site LPO 74 et la marche à suivre en cas de découverte (comment prélever, remplir la fiche Sagir, analyses à faire pratiquer, quels laboratoires?…). Les analyses des espèces soumises à PNA (Milan royal, Gypaète,…) doivent être réalisées par le laboratoire de Vetagro sup de Lyon. Beaucoup d'oiseaux sont envoyés directement dans les Centres de Sauvegarde, la LPO n'étant prévenue qu'après coup et ne pouvant donner ses directives, comme dans le cas d'un Milan noir trouvé à Nernier et semblant montrer des signes d'empoisonnement : le centre de Sauvegarde ayant diagnostiqué un traumatisme cranien n'a pas cru bon de faire procéder à des analyses. Il faut absolument que les découvreurs d'oiseaux morts ou malades pensent à prévenir la LPO en tout premier lieu.

Par ailleurs, dans le cadre de l'épidémie de grippe aviaire, l'ONCFS nous demande de signaler, sans le toucher, tout cadavre d'oiseau. Les anatidés, laridés et rallidés sont systématiquement prélevés; les autres espèces suivant circonstances. 30

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Mieux prendre en compte la biodiversité des milieux agricoles Grâce au soutien du Conseil départemental, le travail auprès de plusieurs exploitants volontaires est utilisé comme support pour la mise en place de mesures biodiversité au travers de chantiers bénévoles ainsi que pour la formation des futurs agriculteurs et techniciens d’espaces naturels. En 2016, chantiers d’entretien de prairie, creusement de mares, réouverture de prairie sèche, plantation de verger haute-tige, interventions auprès d’élèves en formation agricole et mise en œuvre du PNA Milan royal sont autant d’actions à déployer à une plus large échelle.

Identifier les forêts de valeur pour la biodiversité Avec le soutien du Conseil Départemental de Haute-Savoie, la LPO 74 a initié un travail d’identification des forêts remarquables en Haute-Savoie, c’est-à-dire les forêts à forte valeur patrimoniale dont la synthèse des connaissances permettrait de promouvoir leur bonne conservation, voire leur mise ou leur maintien en libre évolution. Le travail s’est organisé selon deux axes en 2016 : communiquer autour des connaissances faunistiques et de leur prise en compte dans les activités de gestion et notamment d’exploitation forestière ainsi que sur une meilleure connaissance des sites de nidification de la Chevêchette d’Europe. Ces deux axes sont à envisager sur du long terme. La sensibilisation aux enjeux faune étant par nature évolutive, il est important de maintenir un contact régulier avec les différents acteurs de la forêt., comme prévu en 2017 avec l’ONF mais aussi les autres acteurs du monde forestier notamment privé.

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Valo riser les hab itats de substitution dans les carrières La LPO poursuit son partenariat avec les carrières ROUDIL et CARMACO sur les sites alluvionnaires de Chavanod (La Tine et La Sablière du Marais) et de Frangy ainsi que sur la carrière de roches massive d’Annecy-le-Vieux. La LPO 74 travaille donc au côté des carriers pour que l’exploitation des carrières puisse être compatible avec la conservation des espèces présentes. L’échange qui se développe depuis plusieurs années entre l’équipe des carrières ROUDIL et CARMACO et la LPO 74 permet une adaptation de l’exploitation aux différents enjeux rencontrés sur chaque site avec une très grande réactivité.

Favoriser la biodiversité en ville : Refuges LPO Avec 372 Refuges LPO, le département retrouve un nombre de sites de quiétude pour la faune encourageant à poursuivre nos actions quant au maintien et au développement nécessaires de la surface de zones de quiétude pour la faune à l’initiative de particuliers, entreprises ou collectivités. Notons en 2016 le renouvellement de l’engagement de l’Usine d’embouteillage d’Evian ainsi que des équipes du Resort, les grands hotels d’Evian les Bains dans une nouvelle convention pour 5 ans.

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Protéger les voies de circulation de la faune sauvage En collaboration avec Apollon, 6 sites d'écrasements ont été suivis : Annecy-le-Vieux, Bogève, Cruseilles, Viry, Valleiry et Seyssel : : S - Malgré le retrait du soutien de la commune d’Annecy-le-Vieux, un ramassage a été mis en place permettant de sauver près de 520 amphibiens, principalement des Crapauds communs. La mare de substitution permet petit à petit, de pérenniser la population d’amphibiens du secteur qui se relocalise. - À Bogève, la forte volonté locale d'installer un passage à petite faune a conduit la LPO 74 à mener des inventaires et suivis plus détaillés en 2016 : les retours des amphibiens depuis leur étangs de reproduction vers leur site d'estive ont été suivis, ainsi que l'émancipation des juvéniles. Cet apport de connaissance a permis de compléter la compréhension du site, nécessaire pour l'élaboration d'un aménagement sur la partie amont. Cet aménagement a été construit à l'automne 2016 par le Conseil Départemental de la Haute-Savoie. - Sur le site des Dronières à Cruseilles, le 1er passage à petite faune du département a été suivi pour la première fois en période de migration. Le suivi a été concluant révélant la fonctionnalité du dispositif et les améliorations à apporter à l'ouvrage. Ce sont ainsi près de 1000 individus qui l'ont empruntés au cours de l'année 2016, que ce soit des amphibiens ou des mammifères. - À Viry et Valleiry, le contrat corridor Champagne Genevois a permis le maintien des chantiers de protection. L'hiver et le printemps très particulier ont rendu la saison compliquée sur ces deux sites et seule une part très faible de la population a utilisé les dispositifs mis en place, - A Seyssel, comme pour les deux sites de Viry et Valleiry, la saison a été extrêmement faible. Il est à noter qu'en 2016, l'association RANA qui s'occupait de la gestion du site s'est dissoute. La gestion du site a été reprise par la LPO 74 pour la coordination notamment avec un soutien important des membres de l'ancienne structure RANA.

Première grenouille et premier crapaud ayant emprunté le passage à faune de Cruseilles !

Un bailleur pour les hirondelles La LPO Haute-Savoie accompagne depuis 2008 Haute-Savoie Habitat, pour une meilleure prise en compte de la biodiversité dans le bâti. En amont des travaux de ravalement et de réfection de toitures, le bailleur transmet à la LPO les adresses des bâtiments qui feront l’objet de ces travaux afin de prévenir toute destruction des nids d’hirondelle de fenêtre ou de martinet noir. Des solutions adaptées sont recherchées au cas par cas pour ne pas nuire aux oiseaux, ni aux locataires. En 2016, sur les 36 secteurs visités, seulement 3 ont permis de contacter une des espèces recherchées en nidification, pour la conservation desquelles des solutions ont été partagées avec le bailleur.

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Neutraliser les risques d’électrocution et percussion des oiseaux La LPO 74 a poursuivi les études en lien avec le Life GypHelp visant à identifier les zones à risques de mortalité de l’avifaune en lien avec l’électrocution et la percussion sur le périmètre du Life. Ce sont ainsi 96 poteaux et près de 3000 mètres linéaires de lignes qui ont été équipés au cours de ces trois ans de convention. La LPO 74 participe également activement au Comité Régional Avifaune, qui regroupe les différents gestionnaires de réseau électrique, les gestionnaires d’espaces naturels et les associations de protection de la nature afin de travailler communément à une meilleure prise en compte des risques de mortalité pour l’avifaune en lien avec le réseau électrique.

Mesurer l’impact du trafic autoroutier sur la faune Depuis plusieurs années, la LPO 74 et ADELAC travaillent en partenariat, afin de réaliser un suivi des collisions sur le nouveau tronçon autoroutier entre l’échangeur d’Allonzier-la-Caille et Neydens. Ce suivi permet d’évaluer sur le moyen et le long terme, l’impact du trafic routier sur la faune et notamment sur les espèces menacées ou pouvant causer des dommages corporels aux usagers. Les résultats démontrent un impact notable avec plus de 174 animaux sauvages collectés et des points noirs identifiés. Des mesures sont mises en œuvre par ADELAC pour diminuer cet impact (plantation de haies, renforcement de grillage, etc.) et les suivis mis en place chaque année permettent d’évaluer l’efficacité des dispositifs mis en place ainsi que de déployer/tester de nouveaux outils et méthodes pour parer aux dangers que représentent certains tronçons vis-à-vis de la faune. LPO Haute-Savoie - Rapport d’activités 2016

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Etude du pic tridactyle à la Chapelle d’Abondance Le Conseil départemental de la Haute-Savoie est propriétaire de plusieurs parcelles de forêts labellisées ENS, soumises au régime forestier et situées sur la commune de la Chapelle d’Abondance. Sur cette forêt, l’ONF doit réaliser une coupe à câble sur un secteur où le pic tridactyle est présent. Des indices et des observations existent depuis 2007 sur les forêts en question, mais la population de Pic tridactyle en place n’est pas connue. Il apparait donc nécessaire d’approfondir les connaissances sur cette espèce patrimoniale, très rare en Haute-Savoie, afin que les coupes prévues ne soient pas néfastes pour le Pic tridactyle.

Suivis biodiversité N2000 Avec les collectivités ou associations porteuses de contrats Natura 2000, la LPO participe à l’élaboration des documents d’objectifs et à leur suivi et mise en œuvre. C’est ainsi que la LPO réalise sur les étangs de Crosagny, un suivi de l’avifaune nicheuse, un suivi de l’avifaune sur la ZPS Lac Léman et notamment suite aux travaux de renaturation des berges de la baie de Tougues à Chens-sur-Léman (en compensation écologique de la future plage des Eaux Vives de la rade de Genève). Ce travail vise à suivre l’évolution de l’installation de l’avifaune.

Contribution aux plans de gestion La commune de Sillingy a validé en 2014, un plan de gestion à 5 ans pour la gestion des milieux remarquable de l'ENS de Sillingy. Sa mise en œuvre, financée en partie par le Conseil départemental de la Haute-Savoie et l'Agence de l'Eau RhôneMéditerranée Corse, a été lancée par la commune courant 2016. Dans le cadre de la mise en œuvre du plan de gestion de l'ENS, la commune de Sillingy a signé une convention avec Asters pour la réalisation d'action et l'assistance à maîtrise d'ouvrage, en partenariat avec la LPO et la FRAPNA.

Le travail de la LPO en 2016 a consisté en la réalisation de chantiers de restauration d’habitats d’espèces (amphibiens), des prospections amphibiens, des actions de sensibilisation

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Gérer les espaces : le domaine de Guidou Les 80 hectares du domaine de Guidou constituent un secteur naturel parmi les plus remarquables du bassin chablaisien. Véritable mosaïque de milieux, composée de prairies cultivées, de prairies de fauche, de prairies inondables pâturées, de milieux boisés, le tout traversé de cours d’eau plus ou moins importants, le domaine de Guidou jouit d’une diversité faunistique et floristique tout à fait exceptionnelle. La gestion de ce site naturel a été confiée à la LPO par le Conservatoire du littoral, propriétaire du site. En 2016, les travaux de gestion se poursuivent sur le domaine de Guidou dans le cadre du plan de la gestion du site. Depuis la création de la digue et de l'étang de la Grande Corne en 2004, le milieu s'est atterri. Ce phénomène d'envasement et d'accumulation de végétation, bien que naturel, pose problème car il entrave le libre écoulement de l'eau. Des travaux de curage ont donc été effectués en mars. Ceux-ci ont visé deux objectifs : faucarder les massettes et reprofiler la partie centrale en retirant une partie de la vase. Ces lourds travaux ont été réalisés par l’entreprise Mouchet spécialisée dans les interventions en zones humides, et entièrement financés par le Conservatoire du littoral. Pour l'entretien courant du site, la LPO a organisé, avec l'Association de gestion du domaine, 11 chantiers bénévoles totalisant plus de 300 h de travail d’une vingtaine de bénévoles. Ces travaux légers visent plusieurs objectifs : lutter contre le solidage, plante envahissante originaire d'Amérique du nord, réaliser une fauche tardive permettant de préserver une orchidée rare et menacée, entretenir des lisières forestières pour le maintien à long terme des prairies et des habitats du Lézard des souches, entretenir les haies de la Grande Corne favorables aux Pie-grièches écorcheurs nicheuses, aux insectes et aux reptiles. Pour 2017 le programme des chantiers bénévoles est disponible sur l’agenda en ligne ou sur demande : [email protected] LPO Haute-Savoie - Rapport d’activités 2016

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Réaliser des expertises au service de projets

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Éviter - Réduire - Compenser les atteintes à l’environnement Réduire l’impact de projets routiers Dans l’emprise du projet de liaison autoroutière concédée Machilly – Thonon, la LPO a mis à disposition de la DREAL Auvergne-Rhône-Alpes (Service Mobilité Aménagement Paysages) les données faune (oiseaux, reptiles, amphibiens, mammifères) en sa possession concernant les espèces à plus ou moins forte valeur patrimoniale (Listes Rouges, Natura 2000). Synthétisées et analysées et associées aux connaissances d’autres structures, associatives (FRAPNA, ASTERS, FDC), privées (BIOTOPE) ou institutionnelles, elles doivent servir au mieux à la réalisation d’un projet routier le moins impactant possible pour la biodiversité.

Compenser des travaux autoroutiers Dans le cadre du projet d’élargissement du tronçon de l’autoroute A41 reliant Annecy à Allonzier-la-Caille mené par la Préfecture de Haute-Savoie et la société AREA, la commune d’Épagny-Metz-Tessy a sollicité une expertise biodiversité du Viéran auprès de la LPO Haute-Savoie. Cette étude visait à dresser un état des lieux des richesses biologiques de ce cours d’eau et de ses boisements sur une portion longée par l’autoroute. Les relevés de terrain ont visé les oiseaux, chauves-souris, reptiles et amphibiens ainsi que les habitats forestiers et de ripisylve. Dans le cadre de la compensation des futurs travaux de l’A41, les propositions faites par la LPO sont des mesures de renaturation visant à rétablir des conditions s’approchant le plus possible de l’état naturel tout en s’adaptant aux contraintes socio-économiques.

Accompagner les maîtres d’ouvrage Suite à la mise en évidence de la présences d’espèces et d’habitats naturels d’intérêt, la Maire de Taninges, maître d’ouvrage de la STEP, a déposé une demande de dérogation auprès du CNPN pour destruction et dégradation d’habitats d’espèces protégées ainsi que pour destruction et dérangement intentionnel d’espèce protégée. La LPO74 l’assiste dans la mise en place de suivis et mesures d’accompagnement et de compensation nécessaires au projet.

Accompagner un projet de voie verte Dans le cadre d’un projet d’aménagement d’une voie verte entre le lac Léman et le Mont-Blanc, la FRAPNA et la LPO ont réalisé un inventaire écologique du site dans le but de préserver les zones à enjeux le long des tronçons de Vétraz-Monthoux et Bonne. Les secteurs les plus intéressants et les espaces les plus dégradés ont aussi pu être identifiés et diagnostiqués. Il convient dorénavant de mettre en oeuvre des actions pour les préserver/restaurer/valoriser. La prochaine étape consiste à sensibiliser le public et travailler sur la prise en compte de la nature en ville.

Avifaune et retenues collinaires Préalablement à l’aménagement de retenues collinaires sur la station de Combloux, le SIVU Jaillet a sollicité la LPO afin de réaliser un inventaire des oiseaux nicheurs présents sur les deux sites concernés. Une attention particulière a été portée au tétras-lyre et aux petites chouettes de montagne.

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Éduquer, sensibiliser et informer tous les publics

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Étroitement liée à l’Éducation à la Citoyenneté, l'Education à l'Environnement s'inscrit pleinement dans le développement des territoires dans une perspective de développement durable. Forte d’une expérience de plusieurs années ainsi que d’une présence active dans les réseaux territoriaux, la LPO Haute Savoie poursuit son travail de sensibilisation de différents publics et s’attache à faire évoluer son activité au gré des grands enjeux actuels.

Une année marquée par des mutations de grande ampleur L’année 2016 est marquée par une fragilisation de nombreux acteurs associatifs et l’Éducation à l’Environnement n’est pas épargnée. Le désengagement brutal de la Région Auvergne Rhône Alpes auprès du Réseau Graine Rhône Alpes, réseau Régional pour l’EEDD (Education à l’Environnement et au Développement Durable) reflète largement ce contexte de mutation qui travaille notre société. Face aux différents problèmes à résoudre, se déploient partout des mouvements de soutien visant à mettre en lumière l'apport et l'importance des associations sur notre région. Les campagnes actuelles (plus de précisions sur le site du Graine Rhône Alpes) :

En bref, ces grandes mutations ont pour conséquences directes à la LPO de rendre difficile l’accompagnement de ses partenaires (principalement les structures Éducatives) dans la recherche de financements de projets qui favorisent des partenariats entre l’association et les structures bénéficiaires. Par conséquent, la LPO 74 manifeste systématiquement son soutien à ces mouvements associatifs tout en assurant son activité quotidienne.

L’Education à l’Environnement à la LPO Haute Savoie : Voilà 20 années que la LPO propose des activités de sensibilisation. Cette conviction de l’intérêt de cette pratique au profit de la nature et la biodiversité s’est matérialisée dès 2010 par la « structuration » d’un pôle Education. Pour la 2ème année consécutive, c’est Gaëlle SOUSBIE et Caroline GUDEFIN qui travaillent en équipe sur ces activités. Elle se structure autour de programmes pédagogiques divers, le plus souvent caractérisés par l’entrée thématique de la biodiversité et évoluant au gré des enjeux du moment. 115 demi-journées d’animations ont été assurées cette année 2016 auprès de différents publics :

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La poursuite des « chantiers » au sein du pôle Le travail et l’implication au sein des réseaux L’association est adhérente et/ou engagée dans différents réseaux dont les échelles territoriales varient. Les intérêts sont multiples tant sur le plan partenarial que sur le plan concret de l’activité et favorisent la cohérence de la diversité des acteurs du monde associatif. Adhérente au : - Réseau Educalps, Réseau national d’éducation à la montagne - Graine Rhône Alpes, Réseau Régional d’EEDD - Empreintes, Réseau Départemental l’association est aussi présente et impliquée au sein du réseau Repère (Parc naturel des Bauges), Ecole et nature (réseau national). Elle a, pour la première année, participée aux dynamiques « Sortir » et « Sortir en montagne » coordonnées respectivement par le réseau Ecole et nature et Educalps et visant à promouvoir l’Education DANS la nature. Proportionnellement à l’activité du pôle, l’implication au sein du Réseau Empreintes représente un véritable investissement notamment au travers des groupes de travail sur les sujets suivants : - interventions auprès des publics en situation de handicap, - accompagnements à la mise en place des plans de sensibilisation dans le cadre du Schéma Départemental. Un renforcement de connaissances et compétences sur les thématiques répondant aux enjeux actuels

Plus qu’une thématique en vogue, la thématique du dérèglement climatique est au cœur des enjeux actuels et figure désormais dans les programmes scolaires de l’Education Nationale de la primaire au lycée et sa lutte figure comme un des objectifs de développement durable de l’ONU. Initiée en 2016 via l’opération « Un arbre pour le climat », les salariées se sont formées à la thématique afin d’articuler les savoirs liés au changement climatiques avec les différentes postures d’animations possibles. Les publics en situation de handicap L’association est sollicitée par le Réseau Empreinte et consolide ses activités auprès des publics en situation de handicap au sein de différentes structures et particulièrement les Instituts Médicaux Educatifs.

Les projets « phares » de 2015 Sorties nature sur les ENS Les sorties nature dans le cadre du Schéma départemental des Espaces Naturels Sensibles poursuivent la même dynamique que les années précédentes. 26 demi-journées d’animations destinées au grand-public ont été réalisées sur 17 sites du territoire. Ce programme d’animation représente une part conséquente de l’activité du pôle tant sur le plan de la coordination en début et fin d’année que de la conduite des animations entre mai et septembre.

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Instituts Médicaux Éducatifs Ce projet vise à permettre aux habitants vivant en institutions spécialisées et pour lesquels l’offre du programme annuel des animations nature proposé par le CD74, n’est pas adaptée, de bénéficier d’une offre de découverte de la nature répondant à leurs besoins spécifiques. C’est dans ce cadre que le Réseau Empreintes a sollicité les structures compétentes du territoire. Gaëlle est forte d’une expérience avec ce public et a mis à profit les 5 demi-journées de formation aux approches sensorielles coordonnées par l’équipe permanente du réseau Empreintes. Le Foyer des Grands Champs d’Allinges, et IME de l’Espoir de Bonneville ont bénéficié de 6 demi-journées d’animation par la LPO 74. Ce projet a permis au public de découvrir différents milieux qui les entourent tels que la forêt, les zones humides, les prairies…

SMECRU : Syndicat Mixte d’Etude du Contrat de Rivière des Usses

Dans le cadre de son contrat de rivière des Usses, le SMECRU a sollicité les différents acteurs de l’Education à l’environnement qui interviennent sur le territoire (Apollon 74, Asters, CPIE Bugey Genevois, EAT Ferme de Chosal, FRAPNA 74, LPO 74) afin de sensibiliser le grand public et les scolaires à l’environnement proche. Répartie selon la spécificité des partenaires, la LPO a proposé des interventions sur la biodiversité et les enjeux spécifiques des zones humides.

18 demi-journées d’animations ont été réalisées dans les écoles du territoire du SMECRU sur l’année scolaire 2015-2016 dont 13 sur l’année 2016.

Les ambitions 2017 - La nomination d’un référent Éducation au Conseil d’Administration : afin de faciliter la communication entre le CA et l’équipe salariée ainsi que de faciliter la représentativité de la LPO au sein des réseaux et auprès des partenaires, un référent Éducation s’est porté volontaire au sein du Conseil d’administration. L’équipe salariée est ravie de cette initiative et s’attachera à faciliter son rôle. - Des projets d’écotourisme visant à une immersion plus profonde dans la nature. - Des formations professionnelles en lien avec les métiers du bâtiment, du tourisme, des promoteurs immobiliers…

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Communiquer Le LPO Infos n° 84 et 85 Bulletin de liaison entre le Conseil d’Administration, les salariés, les adhérents et les partenaires, il est financé par Satoriz bio, imprimé par Rapid Copy et Christophe Rochaix en est le rédacteur en chef. Deux numéros de 16 pages paraissent désormais, largement diffusés, dont une grande partie dématérialisée pour des raisons environnementales et économiques. Nous remercions Julia Peyrottes pour l’actualisation de la mise en page, plus dynamique et conviviale de cette publication.

Le Tichodrome n° 24 et 25 Revue périodique à caractère scientifique coordonnée par Yves Dabry, qui constitue un travail colossal de compilation. Sur abonnement en version papier, il est téléchargeable depuis le site web.

Un bilan d’activité exhaustif La quatrième édition de ce rapport présentant les actions menées par la LPO 74 est parue au printemps 2016 mais en version dématérialisée uniquement pour des raisons environnementales et économiques. Il permet aux adhérents, bénévoles et partenaires de mieux cerner et visualiser les actions de l’association et de pouvoir choisir celles dans lesquelles ils souhaitent s’investir.

Des expositions Le catalogue des expositions de la LPO 74 est bien fourni. Demandez le programme et le catalogue pour les modalités de réservation et d’emprunt ou location.

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Tout au long de l’année, la LPO Haute-Savoie propose des articles et communiqués à la presse locale et les bulletins municipaux. En 2016, ce sont 77 articles qui sont parus en plus des brèves qui alimentent chaque trimestre les colonnes de l’Oiseau Mag, revue de la LPO France. Les medias nationaux se sont fait le relai du dossier des bouquetins du Bargy avec des reportages TV sur France 3 ou encore un article dans les colonnes de Charlie Hebdo (juin 2016).

Depuis 2015, des newsletters sont envoyées mensuellement à nos membres, sympathisants et partenaires. Actualités de l’association, informations environnementales, mobilisation sur nos actions militantes, envoi de nos publications, promotions de nos sorties… grâce à l’emailing, ces contenus sont regroupés en un seul message tout en gardant une esthétique et un confort de lecture. Le projet de nouveau site internet, institutionnel, ayant pour vocation de mieux informer le grand public, nos adhérents et nos partenaires des actions et actualités de notre association a été mis en veille. En effet, la LPO France finalise un projet d’hébergement, installation et configuration des sites locaux selon une arborescence unique pour l’ensemble du réseau LPO. Le contenu est en cours de rédaction et devrait permettre l’ouverture du site courant 2017. Le site actuel ne sera plus dédié qu’à la base de données en ligne. Facebook augmente les mentions " j'aime " avec 1661 mentions. Jusqu’à 4068 personnes contactées en un seul post concernant l’abattage des bouqetins du Bargy, le 21 septembre 2017. À noter que 11 102 personnes ont été contactées via Facebook lors de la campagne publicitaire sur les Rencontres Naturalistes (voir page 46). . Pour connaître les actualités concernant la LPO 74 et ses partenaires, rejoignez nous sur : www.facebook.com/lpo.hautesavoie

LPO Haute-Savoie - Rapport d’activités 2016

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Les secondes rencontres naturalistes de Haute-Savoie

La Haute-Savoie est un territoire de grands enjeux écologiques, mais également le 1er département français en sites potentiels de pratiques sportives et de diverses activités montagnardes. Pour cette deuxième édition des rencontres naturalistes de Haute-Savoie, nous avons voulu favoriser les échanges entre naturalistes et pratiquants de sports de nature. L’enjeu est d’assurer la conservation des populations des espèces de montagne, tout en apportant des connaissances sur la biodiversité aux adeptes des sommets alpins.

Veiller à la bonne prise en compte de la biodiversité dans le débat public

La journée du samedi 19 novembre 2016 fut organisée dans la salle Le Majestic à Chamonix et animée par JeanJacques Fresko, de l’Agence Nature, journaliste et rédacteur en chef de Terre Sauvage. Elle a voulu répondre à deux besoins : Pour les utilisateurs de la montagne, de pouvoir visualiser les secteurs problématiques afin d’adopter les bonnes pratiques, sensibiliser leurs collègues ou clients, donc de leur apporter des informations fiables et compréhensibles ; D’organiser une sensibilisation en amont des activités, en touchant prioritairement les fédérations sportives, pour leur rôle de création et de définition d’outils de formation et de communication autour des sports de nature. Cette manifestation a donc eu pour but d’établir un dialogue de qualité, afin d’aboutir in fine à la Co-construction d’outils de sensibilisation et d’information du public, spécifiques à la préservation de la biodiversité. Nous avons eu l’honneur de recevoir Aurore Termoz, conseillère départementale du canton du Mont-Blanc et 1ère adjointe au Maire de Chamonix qui a rappelé l’engagement du Département de la Haute-Savoie, au travers de son nouveau Schéma Départemental des Espaces Naturels Sensibles, vis-à-vis des démarches de conciliation des usages et des actions de sensibilisation de publics spécifiques, tels les pratiquants des activités de pleine nature, aux enjeux de biodiversité à l’échelle des territoires haut-savoyards.

Eric Fournier, Maire de Chamonix, président de la communauté de communes de la vallée de Chamonix-Mont-Blanc et vice-président du Conseil Régional en charge de l’environnement, a rappelé son intérêt, en tant qu’élu local, à soutenir ce type de rencontre sur un territoire à la convergence de ces enjeux.

Ensuite, plusieurs intervenants ont présenté leurs travaux, point de vue et outils organisés en trois volets : un premier « présentation de la thématique et des enjeux pour tous », un second « retours d’expérience » et enfin le dernier « outils d’échange ». Ces trois chapitres ont été entremêlés de sessions de questions/réponses faisant intervenir tous les participants à ces rencontres. Enfin, une table ronde « comment construire l’avenir ensemble ? » a clôturé cette journée d’échanges ‘Sport & Biodiversité’. 46

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L’évènement a réuni plus de 100 participants sur l’ensemble de la journée, aussi bien élus, techniciens en charge de l’environnement, représentants de l’état en charge des missions transversales aux questions de biodiversité, professionnels de la nature (associations naturalistes, conservatoires d’espaces naturels), représentants du monde sportif (pratiquants, fédérations), adhérents.

Nous remercions encore les intervenants ayant répondu à l’appel : Jean-Jacques Fresko, de l’Agence Nature Émilie Crouzat, LECA/CNRS Clémence Perrin-Malterre, Université Savoie Pascal Erba, PNR du massif des Bauges Philippe Roéa, FFVL parapente Les Pieds Tendres Céline Michaux, Asters Léo Poudré, PNR du massif du Jura Igor Frey, AEM Marion Rivollet, SM3A et ex-CCFG Marc Chuard, maire du Petit-Bornand et président COPIL N2000 Bargy Adrien Lambert, LPO38 Kostia Charra, Mountain Bikers Foundation

Nous remercions chaleureusement nos partenaires pour leur soutien : le Conseil Départemental de Haute-Savoie, la ville de Chamonix qui nous a accueilli dans cette magnifique salle du Majestic, la Député Sophie Dion, l’enseigne Eider et le Fonds de Dotation pour la Biodiversité. Enfin, nous remercions les bénévoles présents pour l’organisation et la logistique, avant, pendant et après cette journée. LPO Haute-Savoie - Rapport d’activités 2016

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Veiller à la bonne prise en compte de la biodiversité dans le débat public

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Participer aux instances La LPO Haute-Savoie assiste régulièrement aux comités et commissions diverses qui traitent des espèces et de leurs habitats ou de tout thème en lien direct avec la préservation de la biodiversité, comme la CDCFS (Commission Départementale de la Chasse et de la Faune Sauvage), la CDNPS (Commission Départementale de la Nature, des Paysages et des Sites), les COPIL Natura 2000 (comités de pilotages), les commissions thématiques du Parc Naturel Régional du massif des Bauges, des COPIL des plans d’actions déclinés en région Rhône-Alpes, etc, soit plusieurs dizaines de réunions chaque année. À cela s’ajoutent la participation à certaines réunions dans le cadre des Schémas de Cohérence Territoriale (SCoT), des Plans Locaux d’Urbanisme (PLU) et à l’échelle régionale, du Schéma Régional de Cohérence Écologique (SRCE). Bien sûr, des relations étroites se poursuivent avec le Conseil Départemental ou la Direction Départementale des Territoires (DDT) de Haute-Savoie, de sorte que la LPO 74 œuvre à la prise en compte de la biodiversité auprès des décideurs et institutions dans les programmes de développement économique, d'aménagement du territoire, de politique agricole et de gestion.

Défendre les intérêts de la nature Dans la mesure du possible et de ses moyens, la LPO Haute-Savoie se porte partie civile lorsque des atteintes manifestes à la nature sont commises. Obtenir l'application des lois et mener des actions de lobbying pour un renforcement de la réglementation en matière de biodiversité font partie des missions de la LPO. L’appui précieux de la mission juridique de la LPO France est demandé dans certains cas.

Mise à jour du DOP avifaune Après la mise à jour de la liste d’alerte des oiseaux nicheurs du département en 2015, la LPO a déterminé , grâce au soutien du Département, les espèces prioritaires en termes de conservation, de suivi et d’études déclinant ainsi un programme d’action cadrant les missions à venir vis-àvis de l’avifaune de Haute-Savoie. Une plaquette synthétisant ce travail a été éditée afin d’illustrer des actions de formation et sensibilisation des publics socio-professionnels dont l’activité peut impacter les habitats ou espèces de l’avifaune de Haute-Savoie.

Contribution au nouveau Schéma Départemental des Espaces Naturels Sensibles 2016-2022 L’élaboration du nouveau schéma des ENS a débuté en octobre 2015 et c’est en 2016 qu’une consultation des partenaires associatifs a été engagée par le Département. D’abord sous forme d’une enquête dématérialisée puis sous forme d’entretiens bilatéraux au cours desquels la LPO a pu contribuer à faire émerger des enjeux et problématiques incontournables à la bonne mise en œuvre de ce schéma. Deux rencontres avec tous les partenaires et collectivités locales ont été organisées afin de présenter et d’échanger sur les points d’avancée du nouveau SDENS jusqu’à son adoption en août 2016. LPO Haute-Savoie - Rapport d’activités 2016

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Agir en concertation avec d’autres organismes aux échelles régionale, nationale voire internationale

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Des expertises en collectif La LPO 74 poursuit son action aux côtés des partenaires dans leurs actions de sauvegarde du patrimoine naturel, du local au national. Ainsi en 2016, les collaborations se sont poursuivies avec Apollon 74, notamment sur le contrat-corridor Champagne Genevois, ou encore avec la Frapna 74 sur des actions d’éducation.

La LPO Haute-Savoie est investie aux côtés d’ASTERSConservatoire des Espaces Naturels, lors des réunions et travaux spécifiques à la gestion des sites remarquables et aux Réserves Naturelles du département. La LPO contribue également, avec le PNR du Massif des Bauges, au Life GypHelp.

Une vie en réseaux Au sein de la nouvelle région Auvergne-Rhône-Alpes, le réseau LPO travaille à sa restructuration pour élaborer le projet associatif d’une future LPO Auvergne-Rhône-Alpes. Les séminaires se sont poursuivis en 2016, réunissant de nombreux participants motivés à asseoir dans la durée le rôle de la LPO dans la future Région en mettant nos forces en commun pour des actions concrètes pour la biodiversité.

La LPO est aussi un réseau national qui couvre près de 80 départements en France. La stratégie nationale est déclinée en local et un certain nombre d’actions sont déployées sur tout le territoire par les représentants de la LPO France en régions et départements.

Nos partenaires institutionnels et publics

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Photographes : Félix Bazinet, Xavier Birot-Colomb, Jean Bisetti, Pierre Boissier, Anne Dejean, Baptiste Doutau, Violaine Gouilloux, Thibault Goutin, Caroline Gudefin, Yves Fol, Jean-Claude Louis, Arthur Martinot, Séverine Michaud, Julia Peyrottes, Eric Pioche, Christian Prévost, Mireille Reignier, Christophe Rochaix, Gaëlle Sousbie, LPO France… pardon à ceux que nous aurions omis de citer. Rédactrice en chef et coordination : Anne Dejean Comité de lecture : Séverine Michaud, Amélie Frantz, Yves Dabry Mise en page : Anne Dejean / Julia Peyrottes ; merci à Rémi Lacave pour sa contribution.

LPO Haute-Savoie 24 rue de la grenette • 74370 Epagny Metz-Tessy Tél : 04 50 27 17 74 • http://haute-savoie.lpo.fr

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