Ma bio

"les états généraux du mouvement social" que la politique me rattrape. Je me rapproche d'Henri Emmanuelli et co-fonde le club. Démocratie-Égalité (2001)​. je ...
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M a b io En quelques lignes

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M a je u n e s s e Né au Vietnam à Saïgon, j'arrive en France à l'âge de 4 ans. Mes parents s'installent à Amiens. Tous les deux étaient médecins et espéraient que j'emprunte le même chemin. Je rêvais alors de ballon rond. Je suis sélectionné dans l'équipe de Picardie minime qui dispute la coupe nationale en 1978. Je remporte le concours du jeune footballeur de la Somme la même année. J'intègre la section sport-étude foot du Lycée Louis Thuillier et occupe la poste de numéro 10 dans l'équipe d'Amiens qui évolue en championnat de France cadet en 1980. Mais le foot est trop usant psychologiquement pour moi et je commence à m'intéresser à la littérature politique. En 1981, je raccroche les crampons à la faveur de l'effervescence qui précède la victoire de la gauche. Le débat sur le tournant de la rigueur est trop vite lancé. Ce débat restera jusqu'à nos jours controversé. C'était décidé, pour y voir plus clair, sur les conseils de l'économiste Roland Pérez, je commencerai des études de sciences économiques à l'université de Picardie.

e d n o m u d e t r e v A la d é c o u p o lit iq u e En 1981, je colle des affiches en faveur de François Mitterrand lors de la campagne présidentielle. Je deviens président de l'UNEF-ID à Amiens en 1984. Je viens en 1986 à l'Université de Paris 1 pour poursuivre mes études d'économie. Je participe au mouvement de grève contre la loi Devaquet comme délégué à la coordination nationale. Je suis alors membre du Bureau National de l'UNEF ID et j'adhère au PS. Mais après la réélection de Mitterrand en 1988, les débats sur l'ouverture au centre et l'avènement de la deuxième gauche ne sont pas franchement ma tasse de thé. Je voyais par ailleurs mes petits camarades de l'UNEF, tour à tour, devenir d'affreux apparatchiks. Après mon service militaire, je décide donc de me couper du monde politique pour me forger ma propre grille de lecture du monde en m'engageant dans la carrière universitaire. J'obtiens le prix Jacques Tymen de l'Association d'Economie Sociale pour mon mémoire de DEA et une allocation de recherche pour préparer une thèse en économie du travail, que je soutiens en janvier 1994.

e t is m o n o c 'é d s r u o c M on par J'obtiens en 1992 un poste de chercheur à l’Institut de recherches économiques et sociales. Mon doctorat de sciences économiques en poche,​ je suis nommé maître de conférences à l’université PanthéonSorbonne en 1994 et effectue mes recherches au sein du laboratoire Matisse (unité mixte de recherche du Centre d’économie de la Sorbonne, Paris I – CNRS). En 2003, je soutiens ma thèse d’habilitation à diriger des recherches. En 1996, je suis l’un des initiateurs de l’« appel des économistes pour sortir de la pensée unique ». En 1998, je fonde la revue Pétition qui participe au collège des membres fondateurs d’ATTAC dont je suis membre du conseil scientifique. En 2008, je suis l'un des animateurs du think tank « La Forge », créé par Noël Mamère et Benoît Hamon. Je rédige dans ce cadre une critique du rapport Attali sur les "freins à la croissance". Je deviens chroniqueur économique sur France Inter avec le regretté Bernard Maris, ainsi que dans la revue Politis.

e u iq it l o p a l r a p é R a ttra p C'est en 1996, à la suite des grèves contre le gouvernement d'Alain Juppé que le sociologue Pierre Bourdieu convoque"les états généraux du mouvement social" . Je décide de relayer l'initiative parmi les économistes en lançant l'Appel des économistes pour sortir de la pensée unique​. La politique me rattrape. Je rencontre Henri Emmanuelli, qui devient littéralement mon père en politique. En 2001, il me demande d'être le secrétaire général du club Démocratie-Égalité; boîte à idées du courant qu'il anime au PS​. Après le 21 avril 2002, il fonde avec Jean-Luc Mélenchon, le courant Nouveau Monde. Je deviens secrétaire général du club Nouveau Monde, également chargé d'alimenter idéologiquement le courant. Je suis membre du conseil national du PS de 2003 à 2009. Je suis nommé secrétaire national adjoint à l’économie du Parti socialiste de 2008 à 2012. Je suis élu député européen socialiste le 7 juin 2009​ et effectue un mandat, jusqu'en juin 2014. A partir de 2012, je suis membre du bureau national du parti et​ ce, jusqu’à mon départ du PS, en 2015. Je quitte le PS au congrès de Poitier où tout changement de cap est rejeté par la majorité du parti. ​Je fonde alors la Nouvelle Gauche Socialiste pour rassembler les déçus du PS et travailler au rassemblement de toutes celles et ceux qui souhaitent construire une alternative à un parti d'Epinay en situation de mort clinique. NGS sera présente avec EELV et le FdG sur la liste conduite par Gérard Onesta qui recueillera le score de 10% lors des élections régionales de 2015. Dès son annonce, je soutiens, avec NGS, la candidature de Jean-Luc Mélenchon à l'élection présidentielle. J'intègre l'équipe de campagne comme orateur national et responsable des questions économiques.



u a lu 'é u q t n a t n e t a b M on com Parlement européen Au cours de mon mandat, j'ai été actif au sein de la commission des affaires économiques et monétaires. J'ai tout d'abord été rapporteur d'un rapport d'initiative sur la soutenabilité de la dette, dans lequel j'ai développé des positions hétérodoxes. Celles-ci ont été rejetées par la majorité du parlement européen et j'ai donc appelé à voter contre mon propre rapport. ​J'ai ensuite été shadow rapporteur sur le Six pack, texte-clé qui rassemble cinq règlements et une directive imposant un tableau de bord à respecter en matière de "réformes structurelles" et de "consolidation budgétaire". J'ai voté contre ces textes, qui font partie de ceux que la France Insoumise demande aujourd'hui à renégocier. J'ai également été shadow rapporteur sur un rapport d'initiative proposant l'harmonisation de l'assiette consolidée de l'impôt sur les sociétés. Ces propositions restent malheureusement lettre morte sur le bureau du Conseil où les principaux Etats ne souhaitent pas avancer dans cette direction. J'ai été co-rapporteur du rapport d'enquête du Parlement européen sur l'action et les opérations de la Troïka. J'ai pu auditionner les représentants de la Commission, du FMI, les Ministres des finances des Etats sous programme, les parlementaires, les syndicats et ONG; afin de rédiger un rapport extrêmement critique, adopté par la majorité du Parlement européen.Ce rapport souligne le déficit de légitimité démocratique de l'action de la Troïka et met en avant les controverses qui ont opposé le FMI à la Commission et à la BCE. Tranchés dans aucune instance démocratiques, ces débats ont accouché de mémorandums imposés le pistolet sur la tempe à des Etats sommés d'appliquer les politiques d'austérité, sous peine de se voir couper les aides de l'Union européenne. Le PS n'a pas jugé bon de reconduire ma candidature pour un second mandat...



e j , s i m u o s n i s e l c A ve e r t o n s i a m r o s c o n s t r u is d é n e n u m m o c n e A v e n ir à r e n n o d r u o p t f a is a n t t o u e n u t n e m e v u o m n o tre s e l e r i a t n e m e l m a jo r it é p a r . s n i a h c o r p n i u j 11 et 18 made with