mercredi 29 janvier 2014

29 janv. 2014 - courageante pour les start-up sorties du programme. ... Suisse romande, le directeur du programme Be- ... millions sur le marché suisse. Lu-.
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SUISSE

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Le soutien à la création de start-up high-tech FORMATION. La première édition neuchâteloise du CTI Entrepreneurship Training se tiendra en mars dans les locaux de Microcity. Claire orientation pratique. MARIE RUMIGNANI

Lancées il y a moins d’une année par la Commission pour la Technologie et l’Innovation (CTI), les formations CTI Entrepreneurship connaissent un nouveau tournant. Après Genève et Lausanne, Neuchâtel s’apprête à accueillir le 6, 7, 13, 20 et 21 mars prochains le module de Business Creation dans les locaux du Microcity. Ces cours ciblent des projets en phase de démarrage et dédiés à des domaines high-tech tels que le life sciences, la robotique ou le cleantech. Avec 7 places disponibles pour chaque session, les pro-

Les opposants sortent les grands mots TOUR TAOUA. L’opposition a lancé hier sa campagne contre le projet à Lausanne. Le qualifiant d’inutile et de démesuré. Les opposants à la tour Taoua à Lausanne ont lancé hier leur campagne en vue du scrutin du 13 avril. Inutile, démesuré, gouffre à énergie et à ressources, nonsens économique, le bâtiment de 87 mètres prévu à Beaulieu concentre à leurs yeux tous les défauts. Avec «Non à Taoua - Lausanne mérite mieux» comme slogan, le comité référendaire entend convaincre les Lausannois de refuser la tour soutenue notamment par le PLR, les socialistes et la municipalité. Il comprend le Collectif Beau-Lieu, l’UDC, La Gauche, les Verts et le Mouvement de défense de Lausanne (MdL). «Nous avons choisi la caricature pour notre affiche afin de montrer combien ce projet est ridicule», a souligné Christine Theumann, coprésidente du comité référendaire. Sur l’image, une tour rouge domine sans fin semble-til un quartier vert sur lequel elle fait de l’ombre. Un à un, les adversaires ont détaillé leurs griefs. Pour Roland Wetter, ingénieur et vice-président du MdL, la tour n’est pas la réponse «adéquate» aux problèmes de l’heure. Il n’a pas hésité à parler de catastrophe au niveau technique ainsi que de désastre social et humain.– (ats)

REPOWER: accord avec Hotelleriesuisse La société énergétique grisonne Repower et l’Association Hotelleriesuisse ont conclu un accord portant sur des produits et prestations de service énergétiques destinés au tourisme. L’objectif est d’augmenter l’efficience de la consommation énergétique des hôtels aux Grisons, a indiqué hier Repower dans un communiqué. Cet accord a été conclu dans le cadre du projet «Leuchtturm» auquel les hôtels des Grisons ont adhéré. Ils se sont fixé comme objectif une réduction de leur production de CO2 et de leur consommation d’énergie. Le projet est en cours depuis environ une année. Près de 400 hôtels, représentant 90% de l’offre de lits du canton, font partie de l’Association grisonne des hôtels (Bündner Hotelverband).

jets sont préalablement sélectionnés par une commission en fonction de la qualité et du degré d’innovation. Cinq jours durant, une vingtaine de coachs professionnels, de chefs d’entreprise, d’entrepreneurs confirmés ou de consultants se relaient pour épauler les jeunes pousses et les aider à concrétiser leurs idées en un business valide. Les participants parfont leur projet dans des workshops axés sur la pratique et l’échange d’expériences. Depuis l’élaboration du business model jusqu’aux astuces pour une présentation convaincante, le module se veut aussi large que possible pour solidifier les bases des pro-

jets et améliorer ainsi leurs perspectives. Bien qu’il soit encore tôt pour juger, la suite est plutôt encourageante pour les start-up sorties du programme. Trois projets ont été récemment primés au concours Venture 2014 organisé par McKinsey, et un quatrième a obtenu le prix «Coup de Pouce» de la fondation Dr Liechti. Face à une large offre de cours et de concours en Suisse romande, le directeur du programme Benedict Stalder mise sur l’ancrage local pour attirer les potentiels entrepreneurs. Le choix de Neuchâtel n’est pas anodin nous souligne-t-il. Dynamisé par les industries de pointes dans l’horlogerie et la

L’éclairage intelligent à forte valeur ajoutée LUCIBEL. Le groupe a présenté aux investisseurs suisses son potentiel d’innovation. ELSA FLORET

Lucibel était présent hier à Genève devant un public d’investisseurs, réunis par Gilles-Emmanuel Trutat, managing partner chez Capital Système Investissements. Groupe français possédant sept filiales – dont une filiale à Lausanne – Lucibel conçoit, fabrique et commercialise des solutions d’éclairage B2B, basées sur la technologie LED (Light Emitting Diode). Aujourd’hui, 10% de l’actionnariat de Lucibel sont des investisseurs résidants en Suisse. A la veille de son going public, la société – nommée dans la liste des 2013 Global Cleantech 100 – envisage de pré-placer la majorité de son IPO en Suisse. «L’objectif est de lever entre 20 et 30 millions d’euros pour augmenter nos budgets Recherche & Developpement, se doter de moyens commerciaux su-

FRÉDÉRIC GRANOTIER. «La technologie LED va révolutionner le marché de la lumière».

périeurs et financer notre croissance externe», déclare Frédéric Granotier, CEO de Lucibel, qui montre une ambition forte de développement international. «Nous sommes conscients que la mise en relation, les contacts professionnels de nos investisseurs suisses sont un relais pour monter en puissance». L’équipe locale double son effectif avec le recrutement de commerciaux de langue allemande pour élargir la zone de prospec-

tion sur la Suisse alémanique. L’objectif du groupe est de doubler le chiffre d’affaires en 2014 pour atteindre 2 millions de francs. Dans un premier temps, Lucibel mènera des actions auprès des distributeurs spécialisés dans l’éclairage. Ensuite, une approche affaires ciblera les prescripteurs – les architectes, les bureaux d’étude et de conseil. «Les habitudes de consommation en matière d’éclairage varient selon les pays. En Suisse, l’usage de l’éclairage indirect est préféré par les clients», explique Frédéric Granotier qui vise un chiffre d’affaires de dix millions sur le marché suisse. Lucibel poursuit une stratégie de croissance organique en Suisse. Une partie de l’éclairage de la nouvelle maternité de la Clinique des Grangettes à Genève vient d’être gagnée par appel d’offres. Des accords sont en cours avec la Clinique générale Beaulieu et la Clinique de Genolier.

La hausse très élevée du social engineering VAUD. De nombreuses entreprises internationales ont été victimes d’escroqueries et de tentatives de tromperie. Plusieurs entreprises internationales et locales basées dans le canton de Vaud ont été victimes d’arnaques et de tentatives de tromperie ces derniers mois. Les escrocs récoltent des informations sur des entreprises puis usurpent l’identité de leurs dirigeants pour demander le transfert de grosses sommes. Ce type d’arnaque est connu sous l’appellation «social engineering». Des escrocs particulièrement bien renseignés se font passer pour les directeurs des sociétés mères auprès de succursales en Suisse et demandent le transfert d’importantes sommes d’argent, indique mardi la police vaudoise dans un communiqué.

Dix tentatives ont été répertoriées pour un préjudice qui aurait pu s’élever à 5 millions de francs. Dans deux cas, les escrocs ont réussi à obtenir 1,8 million de francs au total. Les enquêteurs ont établi que les délinquants agissent depuis l’étranger. Les montants détournés sont rapidement virés de banques en banques à travers le monde, plus particulièrement en Asie, rendant quasiment impossible le blocage des fonds. Pour parvenir à leurs fins, les arnaqueurs récoltent le maximum de données concernant une entreprise sur les réseaux sociaux, ainsi que via les documents communiqués par la société elle-même, comme les newsletters. Ils acquièrent ainsi une connaissance très fine tant des personnes que des organisations visées. Les demandes de transfert sont justifiées par l’imminence de contrôles fiscaux ou le rachat d’entreprises. Elles se dérou-

lent généralement dans un climat de précipitation, par exemple un vendredi après-midi. Allant jusqu’à imiter parfaitement la voix des personnes dont l’identité a été usurpée, les escrocs demandent à la cible de ne rien divulguer à ses supérieurs, insistant sur l’urgence de la situation et la discrétion de mise pour ce genre de transaction. Ils fournissent parfois un code d’identification chiffré qui devra être donné lors de chaque conversation ultérieure. Ils exercent une forte pression sur leurs victimes, pouvant aller jusqu’à trente appels en trois jours. Un contact est d’abord pris téléphoniquement par un prétendu avocat, prétextant une transaction financière imminente et urgente pour obtenir par exemple l’adresse e-mail de la secrétaire comptable. Cet escroc explique ensuite au collaborateur visé qu’il va prendre directement contact avec le directeur sur son portable.

microtechnique, le microcosme neuchâtelois complète le carnet d’adresses du CTI Entrepreneurship. Cette ouverture permet d’atteindre les régions périphériques tout aussi actives comme Bienne, la Chaux-de-Fonds ou le Jura. Il faut enfin préciser que le CTI Entrepreneurship en Suisse romande est supervisé par un consortium unique réunissant entre autres l’EPFL, le Parc Scientifique de l’EPFL, l’UNIL, l’EHL et Genilem. Les prochains modules de Business Creation auront lieu à Lausanne au mois d’avril et en juin, mais aussi à Genève en mai (infos sur www.startuptraining.ch).

Le retour aux marges programmé cette année STMICROELECTRONICS. La direction opérationnelle basée à Plan-les-Ouates a annoncé avoir divisé par plus de deux sa perte l’an dernier. STMicroelectronics a divisé sa perte par plus de deux l’an dernier. Le fabricant franco-italien de semi-conducteurs devrait renouer avec les bénéfices en 2014, selon son directeur financier Carlo Ferro. «Nous sommes optimistes concernant un retour des bénéfices en 2014», a expliqué mardi en conférence téléphonique Carlo Ferro, sans autre précision. De son côté, le patron du groupe Carlo Bozotti a évoqué, lui, une «très bonne tendance, même en Asie», dans tou-

tes les branches d’activité du groupe et toutes les zones géographiques. Selon lui, les activités liées à l’automobile connaissent en particulier «une montée en puissance très forte». STMicro a dévoilé lundi soir une perte nette part du groupe de 500 millions de dollars (450 millions de francs) en 2013, contre 1,16 milliard un an plus tôt. Le chiffre d’affaires a reculé de 4% à 8,05 milliards de dollars, légèrement en deçà des attentes du groupe (8,1 milliards). Carlo Bozotti a en effet relevé que le groupe n’était pas parvenu à dépasser les performances du marché comme il l’avait prévu pour l’année dernière, mais il a quand même réussi à gagner des parts de marché dans quatre de ses cinq principales branches d’activité. – (ats)

IMPLENIA: changement à la direction générale Implenia, le numéro un de la construction en Suisse, a annoncé un changement au sein de sa direction générale. René Zahnd, l’actuel responsable de la Division Buildings, prendra le 1er février la direction de la Division Modernisation & Development. Reimer Siegert, qui dirigeait jusqu’ici cette unité, quittera l’entreprise d’un commun accord, annonce mardi Implenia. La direction de la Division Buildings sera assurée par l’actuel responsable adjoint de l’unité, Stephan Wüstemann, précise Implenia. Il siégera au «Group Executive Board» de l’entreprise.

BETTERHOMES: croissance en accélération Le courtier immobilier Betterhomes entend accélérer sa croissance organique en 2014, fort du succès de sa réorganisation engagée en 2013 en trois entités autonomes coiffées par une société mère. Après avoir doublé son offre en Autriche l’an dernier et réussi son entrée sur le marché allemand, il va intensifier sa présence dans ces deux pays et travailler plus activement la Romandie et le Tessin, a-t-il indiqué hier. En Autriche, Betterhomes avait commencé l’année 2013 avec près de 600 objets. Fin décembre, son offre avait plus que doublé, s’inscrivant au-dessus de 1300 biens immobiliers.

TRANSACTIONS: factures à double rétrocédées Une semaine après la panne qui a affecté les transactions avec des cartes de débit Maestro, une grande partie des montants facturés à double ont été remboursés. Selon SIX Payment Services, la filiale de SIX en charge du trafic des paiements, 99,9% des opérations comptabilisées par erreur ont été corrigées. Interrogé mardi par l’ats Jürg Schneider, le porte-parole de SIX, a indiqué que seuls quelques remboursements pour les clients de certaines banques n’ont pas encore été effectués. Mais l’entreprise y travaille. La panne intervenue mardi passé a touché 1,2 million de personnes et 1,38 million de transactions ont été facturées à double. Le montant des opérations comptabilisées deux fois se monte à près de 120 millions de francs. – (ats)

MEYER BURGER: Dietmar Roth ne se représente pas Dietmar Roth, membre du conseil d’administration de Meyer Burger Technology, ne se représentera pas pour un nouveau mandat d’un an lors de la prochaine assemblée générale ordinaire du 29 avril prochain. M. Roth, qui fait partie du conseil depuis 2011, en a informé le conseil d’administration, indique le communiqué publié mardi après la clôture. Le conseil d’administration déclare regretter la décision de M. Roth et le remercie pour le travail accompli au profit du groupe Meyer Burger.