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29 oct. 2015 - sant challenger ou l'ancien adjoint ? C'est le choix qui s'offre aux habi- tants de Drefféac (Loire-Atlantique) pour les élections municipales des ...
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Pays de la Loire

Ouest-France Jeudi 29 octobre 2015

Le face-à-face pour la mairie oppose les deux frères Après le décès de leur maire en août dernier, les habitants de Drefféac doivent retourner aux urnes. Deux listes s’opposent. Menées par Christian Jouny et Philippe… Jouny. 20 km

Morbihan

Drefféac

Loire-Atlantique

O.-F.

Les treize barreaux de l’Ouest ont manifesté, hier, contre le projet de réforme de l’aide juridictionnelle.

suite appelé en lui disant que cela ne devait pas entacher notre relation familiale », confie l’aîné. Seule inquiétude pour le plus jeune : « Qu’on nous confonde… On me dit parfois : Je vais voter pour vous… C’est bien Christian ? » Raté !

IlleetVilaine

Nantes

Les avocats en colère réunis à Rennes

Alors. Jouny… ou Jouny ?

MaineetLoire Vendée

L’histoire Plutôt Christian ou Philippe ? L’opposant challenger ou l’ancien adjoint ? C’est le choix qui s’offre aux habitants de Drefféac (Loire-Atlantique) pour les élections municipales des 8 et 15 novembre prochains. Les frères Jouny sont en effet tous deux candidats à la succession de Claude Gabillard, l’ancien maire disparu tragiquement en août dernier. Il était en poste depuis vingt ans dans cette commune qui compte un peu plus de 2 000 habitants.

« Pas logique » La liste de Philippe Jouny rassemble quatorze des élus sortants. D’abord conseiller municipal en 2008, le gestionnaire de 48 ans avait rapidement demandé « à plus s’impliquer ». Il est nommé adjoint en charge des

À ma « gauche », Christian Jouny. À ma « droite », Philippe Jouny. Les frères Jouny sont tous deux têtes de liste aux municipales à Drefféac.

bâtiments au mandat suivant. « On ne peut pas remplacer une personne comme Claude, notre ancien maire, mais il faut continuer, soupire-t-il. J’ai été sollicité par l’équipe pour être tête de liste. J’aime cet engagement et j’aime fédérer des actions. » Christian Jouny, 55 ans, y voit une stratégie politique alors qu’il avait déjà sollicité la population dans un tract. « Cette nomination n’est pas d’une logique imparable », grince-til, arguant que son frère n’était « que »

cinquième adjoint dans l’équipe. Depuis 2008, le gérant de sociétés fait figure d’opposant dans la commune. Il s’est déjà présenté cette année-là aux élections municipales… et déjà face à Philippe, recueillant 35 % des suffrages. En 2014, une blessure l’empêche de se représenter. Cette fois, « on s’est dit qu’on avait notre place ». Les deux frères assurent qu’il n’existe aucune animosité entre eux. « Quand j’ai appris que Philippe conduisait une liste, je l’ai tout de

De tempéraments très différents, les deux frères s’accordent pour défendre les intérêts de la commune. Seules les méthodes diffèrent. Côté ancienne équipe municipale, on reprend le « même programme avec quelques projets rapidement réalisables, en gardant un taux d’imposition acceptable », signale Philippe Jouny. Il évoque l’installation d’un terrain multisport. En revanche, les travaux du bourg pourraient être retardés à cause des dotations en chute libre. La deuxième tranche est en cours jusqu’en mai, « mais nous serons peutêtre contraints de retarder la troisième », déplore-t-il. La « nouvelle équipe » pointe plusieurs priorités : l’attractivité, l’école et le confort des habitants. Elle promet notamment l’installation d’un médecin. « Quatre ans, c’est un délai très court. Nous n’aurons pas le temps de faire beaucoup de choses mais, si tout se passe bien, nous aurons préparé l’avenir », assure le chef de file. Alors. Jouny… ou Jouny ? Marion LOPEZ.

Souriez, vous êtes photographié et… mesuré Au Longeron (Maine-et-Loire), l’entreprise Mulliez-Flory expérimente un système permettant d’obtenir des mensurations par la photo. Les premiers tests ont débuté hier.

Pourquoi ? Comment ? Comment ça marche ? Les tests ont débuté hier au Longeron, au siège du groupe MulliezFlory. Dans un studio photo, l’IFTH (Institut français du textile et de l’habillement) procède à des photos au smartphone ou à l’aide d’un appareil photo. « La personne se place devant l’appareil puis est photographiée de face et de profil », indique François Bourasseau, membre de l’IFTH. Après avoir inscrit la taille et le poids, il replace les différents points de coordonnées sur un contour de la personne. Et puis, hop, le scanner corporel montre un avatar 3D et, avec lui, toutes les mensurations, des pieds à la tête. « On a réuni les meilleures conditions dans cette pièce. Mais il est possible de faire les photos dans son salon », explique Patrick Robinet, chef de projet à l’IFTH. Qui participe ? Volontaires pour cette opération, quarante salariés de Mulliez-Flory prennent part à l’expérience. L’entreprise, qui livre plus de sept millions d’uniformes par an (hôpitaux, aéroport, RATP…), s’est montrée intéressée par l’idée. « C’est bien. On a une diversité de mensurations, on peut

« Taubira, si t’es championne, supprime ta réforme ! » chantent les robes noires rassemblées sur les marches du Parlement de Bretagne. Ambiance joyeuse mais déterminée, hier après-midi, à Rennes. Plusieurs centaines d’avocats du grand Ouest (500 selon les organisateurs) ont manifesté leur révolte vis-à-vis du projet de réforme de la garde des Sceaux. « Christiane Taubira veut augmenter le nombre de bénéficiaires de l’aide juridictionnelle, mais à budget constant », rappelle en effet Me Boris Marie, le représentant des treize barreaux, pour qui faire payer la différence (quinze millions d’euros) aux avocats eux-mêmes n’est pas admissible.

Quel est le but ? « 30 % des commandes sont retournées parce que la mesure n’est pas bonne », rappelle Patrick Robinet. L’objectif du Sem (Système expert mensuration) est donc d’éviter des mesures non fiables et de les faire plus rapidement. En outre, il s’adresse à tous les profils.

« Cette solidarité nationale est de la responsabilité de l’État, pas du secteur privé, estime le bâtonnier briochin, Me Jacques Demay. Cette réforme est économiquement injuste : la rétribution dérisoire des avocats, dans le cadre de l’aide juridictionnelle, n’a pas augmenté depuis 2007. » La profession se défend de tout réflexe corporatiste. « Les magistrats, en sous-effectifs, souffrent également, note Philippe Le Goff, le bâtonnier rennais. Le système est à bout de souffle. » L’accord conclu hier soir entre le ministère et le conseil national des barreaux (lire en page 3) permettra-til de mettre fin à la mobilisation ? Benoît LE BRETON.

Les écologistes indépendants à la peine

Au moment de partir en campagne, le MEI doute de ses moyens financiers. Un aperçu de ses propositions.

Issu d’une scission des Verts, refusant avec Antoine Waechter le virage à gauche des années 90, le Mouvement écologiste indépendant cultive le « i » de son sigle. Quitte à devoir, pour peser davantage dans les consultations, faire alliance avec des formations plus souvent au centre ou à droite. Exercice plus compliqué cette année en Pays de la Loire. Le MEI dit s’être heurté à un refus d’Europe Écologie-Les Verts. Quant aux discussions avec la liste droite-centre de Bruno Retailleau, encouragées par un vote de 90 % de la cinquantaine d’adhérents en Pays de la Loire, elles ont tourné court. « On était optimistes. Mais la porte s’est fermée », regrette Annie le Gal la Salle, tête de liste régionale.

voir si les outils s’adaptent à tous les profils », dit le chef de projet avec enthousiasme. Le projet bénéficie aussi du partenariat de Nettelo, une jeune start-up qui a développé l’application sur smartphone.

Combien ça coûte ? L’application Nettelo est gratuite et disponible sur Iphone, tandis que les entreprises de textile travaillent déjà avec des logiciels de patronage pour exploiter les données. Mais l’intérêt n’est pas là pour Mulliez-Flory, qui espère gagner du temps pour les prises de mensurations et éviter les frais dus au renvoi de certains articles. « En général, faire les mesures de 2 000 personnes nous prend deux semaines de travail. Là, on a un gain de temps et plus de simplicité », reconnaît Régis de Monteclos, directeur commercial de Mulliez. Alexis DUCLOS. Retrouvez notre vidéo sur ouestfrance.fr/cholet

Les avocats se sont rassemblés devant le Parlement de Bretagne, à Rennes.

Aéroport : « C’est niet »

Annie le Gal la Salle, tête de liste régionale, avec Alain Bouyer (à gauche), tête de liste en Vendée et Dominique Potier, délégué régional.

Atlantique. » Le rail a globalement la faveur du MEI. Quant au franchissement de la Loire, il faudrait « doubler le pont [de Saint-Nazaire] si on ne veut pas retrouver dans quinze ans ce qui se passe sur le périphérique de Nantes ». Dans le domaine agricole, « je ne suis pas un obsédé du bio », dit Dominique Potier, délégué régional du mouvement. Priorité à « une agriculture locale, raisonnée, de proximité. Ça peut être un label. » En matière de « ménagement du territoire », le mouvement veut mettre un frein à l’« archimétropolisation » favorisée par des « élus nanto-nantais », pour « réfléchir à un développement équilibré du territoire. Il y a des villes moyennes totalement abandonnées. » Jean DELAVAUD.

L’entreprise Mulliez-Flory continue de participer à d’autres projets fous en matière de textile. Celui de Mesotomex a pour ambition de créer des vêtements éliminant les odeurs corporelles grâce à des particules incorporées au tissu. Un second, appelé Autonotex, vise à rendre le textile autonome en énergie ; il sera élaboré avec des chimistes.

Du coup, même avec des têtes de listes départementales et des équipes en cours de constitution, le challenge financier apparaît difficile à relever : « Si on n’y va pas, poursuit la candidate, ce sera pour cette raison. » En attendant, le mouvement prend part à la campagne. Côté transports, en particulier pour le projet d’aéroport à Notre-Damedes-Landes, « c’est un niet. Il faut aller jusqu’au bout et travailler sur la desserte ferroviaire de Nantes-

Nord-ouest mayennais : 32 plants de cannabis saisis

Sans doute ébranlée par les camions, l’église ferme

Mardi dernier, à la suite d’une enquête liée à une affaire de stupéfiants, les gendarmes mayennais ont interpellé chez lui un habitant d’une commune du nord-ouest mayennais. Lors de leur perquisition, les gendarmes ont saisi 167 grammes d’herbe de cannabis, 32 pieds de plantes de cannabis ainsi que deux chambres complètes de culture en

La dernière messe dans l’église SaintAubin, à Vion, a été célébrée samedi. Depuis, Françoise Levrard, la maire de cette commune du Sud-Sarthe de 1 500 âmes, a fait fermer l’édifice, reconstruit en 1870. L’augmentation du trafic de camions autour du bâtiment (photo) serait en partie responsable de fissures, selon des architectes des Bâtiments de France. À l’intérieur, une grande fissure serpente du confessionnal jusqu’à un vitrail. Même chose sur le mur opposé du transept. L’escalier menant au clocher est aussi touché et les clefs de voûte s’affaissent. « La stabilité du bâtiment » est compromise « de

En moins de cinq minutes, toutes les mensurations sont données.

Odeurs

Pays de la Loire en bref Trente génisses périssent dans un incendie

fonctionnement (il s’agit de petites serres). Selon les enquêteurs, la quantité de produits stupéfiants saisie n’est « pas négligeable ». L’auteur de ces infractions est âgé de 50 ans. Il n’était pas connu des services de gendarmerie. Relâché à l’issue de sa garde à vue, il sera jugé au tribunal correctionnel de Laval au mois de mars.

Le port de Nantes - Saint-Nazaire paiera sa taxe foncière

Un incendie (photo) a détruit un bâtiment agricole à Saint-Hilaire-desLoges (Vendée), hier matin. Trente bovins sont morts et le feu a ravagé cinquante tonnes de fourrage. Les pompiers de Foussais-Payré et Fontenay ont dû laisser brûler le foin et

la paille stockés dans le bâtiment. Le fourrage était déjà transformé en brasier quand ils sont arrivés au village de la Doit. Ils ont sécurisé la maison contiguë et mis hors des flammes un bâtiment à l’arrière. L’origine du feu sera déterminée après une enquête.

Les ports autonomes sont exonérés de taxe foncière sur les propriétés bâties. Bien que celui de Nantes - SaintNazaire ait, depuis 2008, le statut de port « maritime » et non plus de port « autonome », il espérait toujours pouvoir bénéficier de cette grâce fiscale instituée pendant la Seconde Guerre mondiale. Mais la direction régionale des finances publiques a réclamé son dû. En juillet 2014, le tribunal administratif de Nantes avait tranché,

décidant le déchargement de ces cotisations pour les années 2009 à 2012. Bercy est remonté jusqu’au Conseil d’État pour faire annuler ce jugement. La décision vient d’être rendue : Nantes et Montoir-de-Bretagne toucheront donc leurs taxes foncières 2009 à 2012, soit 1,8 million d’euros. Le Grand Port maritime de Nantes - Saint-Nazaire pourra ensuite renégocier ses contributions à partir de 2015.

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façon durable », ont conclu les architectes. « Ils préconisent la mise en sécurité de l’église », précise la maire. Faute de moyens, la mairie n’envisage pas de la restaurer.

C’est, en euros, le prix moyen des taureaux rouges des prés présentés lors de la dernière vente aux enchères au Domaine des Rues, berceau de la race à Chenillé-Changé, dans le Maine-et-Loire.