Perspectives de placement dans le monde

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Janvier 2011

Perspectives de placement dans le monde

DANS CE NUMÉRO 1 Faits saillants 2 Perspectives de placement à court terme 4 Analyse macroéconomique 6 Marchés boursiers 8 Titres à revenu fixe 9 Monnaies

Faits saillants Le moral des investisseurs s’est renforcé en décembre, les résultats économiques américains s’étant améliorés et la touche finale ayant été mise au plan de sauvetage économique de l’Irlande. Il n’en demeure pas moins que la cote de crédit de ce pays a été abaissée et que les perspectives économiques de l’Espagne ont fait monter la nervosité d’un cran. En ce qui concerne les marchés émergents, bien que la croissance économique ait été prometteuse, les investisseurs ont commencé à tourner leur regard vers l’inflation galopante. Pour essayer de contenir cette dernière, la Chine a resserré sa politique monétaire en relevant le taux des réserves obligatoires.

Bilan des marchés en décembre L’indice MSCI Monde a progressé de 7,4 % en décembre, tandis que l’indice MSCI Marchés émergents a augmenté de 7,2 %. L’indice S&P 500 et l’indice composé S&P/TSX ont enregistré des hausses respectives de 6,7 % et 4,1 %. Quant à l’indice MSCI Europe, il a gagné 8,3 %. Sur les marchés des titres à revenu fixe, les bons et obligations du Trésor américain ont reculé de 1,7 % en décembre. Il s’agit du repli le plus important en un mois pour cette catégorie d’actif depuis décembre 2009. Cependant, pour l’ensemble de l’année, les obligations gouvernementales américaines ont progressé de 5,8 %.

Perspectives et stratégies Alors que la reprise économique mondiale se poursuit, les difficultés et les incertitudes persistent. Pour les pays industrialisés, nous continuons de prévoir une croissance économique positive, bien que relativement lente. La baisse des dépenses publiques et la faiblesse de la consommation font partie des principaux risques à l’horizon. Les taux de chômage restent élevés et les consommateurs tentent toujours de réduire leurs dettes, en particulier aux États-Unis et au Royaume-Uni. Sur les marchés émergents, les perspectives globales demeurent solides, mais la possibilité que la hausse des taux d’intérêt fasse fléchir la croissance sur les marchés intérieurs inquiète. Des taux d’intérêt plus élevés dans les pays émergents pourraient également nuire à l’économie mondiale puisque ces pays ont été l’une des locomotives de la croissance à l’échelle planétaire. Parmi les pays industrialisés, c’est le Japon qui a notre faveur en termes d’actions boursières. Le marché boursier nippon a été à la traîne par rapport aux autres marchés boursiers des pays industrialisés pendant la majeure partie de l’année 2010 et, ayant récemment commencé à se ressaisir, il est fort probable qu’il soit entré dans une dynamique positive des cours. Nous gardons un point de vue neutre vis-à-vis des marchés boursiers des pays émergents, mais nous continuons à privilégier les titres russes en raison de leurs évaluations intéressantes. Pour ce qui est des titres à revenu fixe, comme l’inflation reste contenue dans les pays industrialisés autres que le Royaume-Uni, nous pensons que les banques centrales devraient selon toute vraisemblance maintenir les taux d’intérêt bas, ce qui est largement favorable à ces catégories d’actif. Notre préférence va aux obligations de sociétés des pays industrialisés, car elles offrent selon nous de bonnes possibilités sur la base du rendement global. Du point de vue des évaluations, les obligations gouvernementales des marchés émergents demeurent moins attrayantes que les titres à rendement élevé et autres obligations de sociétés.

1 Gestion Globale d’Actifs

Perspectives de placement à court terme (6 à 12 mois)

Catégorie d’actif

Avis actuel

Ensemble des pays industrialisés

Neutre

Les évaluations boursières restent favorables par rapport aux liquidités et aux obligations gouvernementales, surtout si l’on considère la persistance des faibles taux d’intérêt et des politiques souples menées par les banques centrales. Des risques continuent de peser sur la reprise économique, mais nous pensons que la croissance sera positive, bien que lente.

États-Unis

Neutre

Alors que le taux de chômage reste élevé à 9,4 %, la politique de la Réserve fédérale américaine est demeurée souple et les derniers résultats économiques ont été encourageants.

Europe (Royaume-Uni compris)

Neutre

La conjoncture économique reste en demi-teinte. La croissance a ralenti au Royaume-Uni, des mesures d’austérité sont en train d’être mises en place dans plusieurs pays d’Europe et la situation économique des pays périphériques de la zone euro demeure précaire. Cela dit, les taux d’intérêt et l’inflation restent généralement faibles, sauf au Royaume-Uni.

Japon

Positif

Nous avons fait le choix tactique de privilégier à court terme les actions japonaises en raison de leurs évaluations attrayantes, d’un préjugé favorable au vu des derniers résultats économiques publiés et du fait que, selon nous, les prévisions de croissance des bénéfices sont redevenues réalistes. Le marché boursier a aussi le vent en poupe.

Asie (hors Japon)

Neutre

Sous l’angle macroéconomique, les perspectives restent intéressantes de manière générale, tant pour le secteur manufacturier que pour la consommation. Cependant, du point de vue des évaluations, les bonnes nouvelles sont déjà largement prises en compte dans les cours des marchés.

Marchés émergents

Neutre

Les marchés émergents vont vraisemblablement continuer à mener le bal en termes de reprise grâce à la solidité de la consommation intérieure et du commerce intra-régional. Cela dit, comme pour les pays industrialisés, leurs titres boursiers sont soumis à l’instabilité qu’engendrent les questions relatives à la durabilité de la reprise économique mondiale.

Canada

Neutre

La reprise se poursuit à un rythme modéré au Canada, quoique l’activité économique paraisse avoir été légèrement plus faible que prévu au deuxième semestre de 2010. Cependant, nous demeurons prudemment optimistes à l’égard des titres boursiers canadiens, en grande partie du fait de la demande mondiale en produits de base.

Amérique latine

Neutre

Les résultats économiques des pays latino-américains restent solides et les prévisions de croissance des bénéfices pour 2011 paraissent plus raisonnables. Toutefois, les cours des marchés semblent déjà tenir compte des bonnes nouvelles et aucun signe majeur ne se dégage des mesures d’évaluations relatives.

Moyen-Orient

Neutre

Les résultats économiques ont été très encourageants dans cette région, et les prévisions pour 2010-2011 sont positives. Les évaluations restent également raisonnables. Un ralentissement de la demande mondiale en pétrole et une augmentation possible des déficits budgétaires de certains pays de la région font partie des principaux risques baissiers.

Europe de l’Est

Neutre

Les résultats du secteur manufacturier ont été variables selon les pays. La conjoncture difficile sur le marché de l’emploi, le haut niveau d’endettement public et les craintes qui persistent sur la situation financière dans la zone euro ternissent les perspectives pour l’ensemble de la région.

Obligations gouvernementales américaines

Négatif

La surcapacité dans les pays industrialisés et la confirmation de l’engagement des grandes banques centrales à poursuivre leurs politiques souples sont des facteurs de faibles rendements. Toutefois, les rendements actuels sont très peu intéressants sur le plan historique et, comme l’ont montré les événements en novembre, les risques de repli des bons et obligations du Trésor sont importants. Parmi les titres à revenu fixe, nous préférons miser sur les obligations de sociétés qui, selon nous, offrent de meilleures possibilités de rendement global.

Obligations gouvernementales de la zone euro

Négatif

Nous avons un point de vue négatif sur les obligations gouvernementales de la zone euro par rapport aux liquidités en raison des incertitudes concernant la situation économique des pays périphériques de la région. De plus, les évaluations de ces titres ne paraissent pas particulièrement attrayantes et elles n’offrent pratiquement aucune parade face aux mauvaises surprises.

Obligations gouvernementales canadiennes

Négatif

Globalement, le marché obligataire canadien a progressé de 6,6 % entre le 1er janvier et le 31 décembre. Les évaluations des obligations de sociétés et des obligations provinciales sont moins alléchantes qu’elles ne l’étaient à la même époque l’an dernier, mais elles demeurent raisonnables sur le plan historique.

Obligations de sociétés de premier ordre

Positif

La solidité des résultats de sociétés, le sentiment que les grandes banques centrales vont maintenir les taux d’intérêt bas et la forte soif de rendement ont stimulé les obligations de sociétés de premier ordre. Comme il est probable qu’elle va continuer sur sa lancée, nous maintenons notre avis positif sur cette catégorie d’actif.

Obligations à rendement élevé

Positif

Les obligations à rendement élevé continuent de paraître attrayantes sur la base du rendement global. Nous avons maintenu notre avis positif sur cette catégorie d’actif en raison des résultats de sociétés meilleurs que prévu, de la baisse des taux de défauts de paiement et du sentiment de plus en plus répandu que les taux d’intérêt risquent de rester rivés à leurs bas niveaux actuels du fait des incertitudes grandissantes quant à l’évolution de la croissance économique mondiale.

Obligations gouvernementales en dollars américains des marchés émergents

Négatif

En termes d’évaluations, cette catégorie d’actif continue à paraître moins intéressante que les obligations de sociétés des pays industrialisés, surtout celles à rendement élevé.

Titres boursiers

Titres à revenu fixe

2

Raisonnement

Perspectives de placement à court terme (6 à 12 mois)

Catégorie d’actif Monnaies

Euro, livre sterling, yen japonais et dollar américain

Avis actuel Neutre

Raisonnement Les indicateurs d’évaluation n’envoient pas de signal clair à l’heure actuelle. Nous voyons à la fois des risques circonstanciels et des risques liés à l’humeur contribuer à l’instabilité chronique. Nous continuons de recommander d’éviter de surreprésenter ou de sousreprésenter les monnaies dans les portefeuilles.

Résumé Globalement, notre point de vue est neutre à l’égard des titres boursiers par rapport aux liquidités. Sur les marchés boursiers, nous ne privilégions plus les secteurs des soins de santé, des télécommunications et des articles de consommation courante, car l’écart des évaluations a fondu par rapport aux autres secteurs, rendant ces secteurs moins attrayants en valeur relative. Dans les pays industrialisés, c’est au Japon que nous accordons notre préférence à court terme en ce qui a trait aux actions boursières, en partie du fait d’évaluations alléchantes et de la dynamique positive des cours. Pour ce qui est des marchés émergents, les actions russes ont toujours notre faveur. Sur les marchés des titres à revenu fixe, nous considérons les obligations gouvernementales négativement par rapport aux liquidités, mais moins que le mois dernier. En revanche, nous avons un avis positif sur les obligations de sociétés, tant de premier ordre qu’à rendement élevé. Leurs évaluations alléchantes et les fondamentaux favorables de leurs émetteurs sont des éléments qui les avantagent. Nous pensons que la croissance économique sera lente mais positive dans les grands pays industrialisés, un contexte qui sied habituellement aux marchés du crédit. En ce qui concerne les quatre grandes monnaies des pays industrialisés, l’instabilité demeurera vraisemblablement élevée. Aucun signe majeur ne se dégage actuellement des mesures d’évaluation et nous adoptons donc une position neutre vis-à-vis des monnaies.

3

Analyse macroéconomique

Alors que les résultats économiques ont été encourageants de manière générale en décembre, les risques liés aux problèmes d’endettement public dans les pays industrialisés et au resserrement des politiques monétaires dans les pays émergents demeurent présents. États-Unis

Royaume-Uni

Les données sur les entreprises et la consommation sont encourageantes, mais les chiffres de l’emploi ont encore été décevants.

L’activité manufacturière a continué d’être à la base de la reprise, tandis que l’activité des autres secteurs a été contrastée.



L’indice manufacturier de l’Institute for Supply Management (ISM) est remonté à des niveaux observés en 2005. La confiance des consommateurs s’est raffermie et les ventes au détail ont enregistré une forte croissance.



Toutefois, le taux de chômage est demeuré élevé en décembre, se chiffrant à 9,4 %.



Le relevé mensuel de la situation budgétaire fédérale a indiqué un déficit de 150,4 milliards de dollars en novembre, dépassant à la fois la valeur du mois d’octobre et les prévisions consensuelles.



Le prolongement des réductions d’impôt mises en place durant l’ère Bush devrait avoir un effet positif sur la consommation (toutes choses égales par ailleurs), mais il faut également s’attendre à ce qu’il nuise aux finances publiques américaines.



L’indice manufacturier du Royaume-Uni a atteint son niveau le plus haut en 16 ans et la croissance économique du pays s’est poursuivie au troisième trimestre, s’établissant à 2,7 % d’une année à l’autre, un chiffre positif mais inférieur aux prévisions consensuelles.



En novembre, les ventes au détail ont été plus élevées que prévu. Cependant, la confiance des consommateurs s’est érodée en raison des chiffres de l’emploi décevants et des compressions budgétaires décidées par le gouvernement.



Le taux de chômage est demeuré élevé et le nombre de chômeurs inscrits n’a pas révélé de tendance à l’amélioration sur le marché du travail.



L’inflation s’est maintenue à un niveau anormalement élevé par rapport aux autres pays industrialisés. En effet, l’indice de base des prix à la consommation a crû de 2,7 % d’une année à l’autre en novembre.

Europe (hors Royaume-Uni) Le portrait économique général est bon, mais la situation de certains pays inquiète toujours. •

• •



4

Au troisième trimestre, la croissance économique de la zone euro a été de 1,9 % d’une année à l’autre. L’activité manufacturière a encore été l’un des moteurs de la reprise économique.

Japon Les résultats économiques publiés ont été généralement partagés, mais le portrait global est demeuré positif. •

Les ventes au détail et la consommation des ménages ont augmenté.

Du côté positif, la croissance du produit intérieur brut (PIB) japonais a atteint 1,1 % d’un trimestre à l’autre au troisième trimestre, dépassant les prévisions consensuelles (1 %). La production industrielle a également progressé.



Les résultats convaincants de la région ont une fois de plus été principalement le fait de la France et de l’Allemagne. Dans les pays périphériques de la zone euro, les perspectives économiques sont moins encourageantes, les questions budgétaires étant demeurées un sujet de préoccupation majeur.

Toujours au troisième trimestre, l’indice des dépenses en capital des entreprises a enregistré une hausse pour la première fois en trois ans. En outre, pour essayer de stimuler le redressement du pays, le premier ministre Naoto Kan a l’intention de réduire le taux d’imposition des sociétés de 5 %.



Cela dit, l’indice Tankan a légèrement régressé au quatrième trimestre, que ce soit pour les perspectives concernant les grandes entreprises manufacturières ou le secteur non manufacturier.



La confiance des consommateurs s’est effritée, de même que l’inflation.

L’agence de notation Fitch a abaissé la cote de crédit de l’Irlande de trois crans, la faisant passer de A+ à BBB+. La nervosité s’est également accrue en ce qui concerne l’Espagne, la croissance de la production industrielle de ce pays ayant nettement ralenti et le chômage ayant augmenté.

Analyse macroéconomique

Marchés émergents

Canada

L’activité économique est demeurée solide sur les marchés émergents, mais avec les taux d’inflation qui augmentent, le risque d’un resserrement supplémentaire des politiques monétaires existe.

La croissance économique se poursuit à un rythme modéré tandis que les prix des produits de base demeurent élevés.



La croissance du secteur manufacturier est restée forte, de même que celle des ventes au détail. Toutefois, un essoufflement de l’activité économique est apparu de façon plus évidente en décembre.



D’autre part, alors que les exportations et la production industrielle ont continué à avoir le vent en poupe en valeur absolue, les taux de croissance d’une année à l’autre ont encore eu tendance à reculer dans plusieurs pays.



En décembre, l’inflation s’est généralement accentuée sur les marchés émergents. En Chine, elle est passée de 4,4 % d’une année à l’autre en octobre à 5,1 % en novembre. De plus, même si l’inflation touchant les produits alimentaires a continué à être en grande partie responsable des fluctuations des prix, les produits des autres secteurs ont enregistré des hausses de prix plus marquées.



La reprise s’est poursuivie à un rythme modéré au Canada. Cependant, le taux de chômage reste élevé (7,6 % en décembre).



Au troisième trimestre, les dépenses des ménages ont été supérieures aux pronostics de la Banque du Canada, et la croissance des investissements des entreprises a été forte. Les prix des produits de base ont eux aussi nettement augmenté en décembre, stimulant l’économie canadienne, qui est largement basée sur les ressources naturelles.



Toutefois, le solde exportateur a été moins important que prévu, continuant à freiner considérablement la croissance.



La dynamique de l’inflation au Canada a été largement conforme aux attentes de la Banque, et les pressions sur les prix demeurent pratiquement inchangées.

Prévisions consensuelles de croissance du PIB réel et de l'inflation – décembre 2011 8,0

Croissance du PIB en 2011

7,4

Inflation en 2011

7,1

7,0 6,0

6,0 5,0

5,0 % sur un an

4,2

4,1

4,0 3,0

3,0

2,7 2,3 2,2

2,0

1,5

1,5

1,7

3,9

2,7

2,0 1,5 1,6 1,1

1,0 0,0 -0,3 -1,0 États-Unis

Canada

Europe Zone euro Royaumede l’Ouest Uni

Japon

Asie-Pacifique Asie Amérique (hors Japon) latine

Europe de l’Est

Source : Bloomberg, en date du 7 décembre 2010

5

Marchés boursiers

Ensemble des pays industrialisés

Japon

Nous avons un point de vue neutre en ce qui concerne les titres boursiers des pays industrialisés relativement aux liquidités.



Le rythme de la reprise économique japonaise devrait ralentir; le gouvernement tente donc de plusieurs manières de stimuler l’inflation et l’emploi de façon à générer une croissance plus durable.



Les prévisions de croissance des bénéfices pour 2011 sur les marchés boursiers nippons sont encore raisonnablement bonnes. Bien que la fermeté persistante du yen puisse être perçue comme un facteur négatif, les résultats à l’exportation des entreprises ont remarquablement bien résisté.



Les titres boursiers japonais paraissent bon marché, les ratios cours/bénéfice se situant toujours au-dessous de leurs sommets historiques.



Compte tenu des évaluations intéressantes et de la dynamique positive des cours qui est attendue, nous avons fait le choix tactique de surreprésenter à court terme les actions boursières nippones dans les portefeuilles par rapport à celles des autres pays industrialisés.

Il se justifie selon nous du fait des évaluations intéressantes et de la révision à la baisse des prévisions de croissance des bénéfices pour 2011, en particulier si on les compare aux obligations gouvernementales. L’engagement des banques centrales à injecter au besoin de nouvelles liquidités sur les marchés pour soutenir la croissance a quelque peu amélioré les perspectives pour les marchés boursiers. Au niveau sectoriel, nous ne privilégions plus les secteurs des soins de santé, des télécommunications et des articles de consommation courante, car l’écart des évaluations a fondu par rapport aux autres secteurs, rendant ces secteurs moins attrayants en valeur relative.

États-Unis •

La conjoncture macroéconomique a été encourageante en décembre aux États-Unis, donnant toute leur pertinence à nos prévisions globales de croissance positive en 2011. Les pronostics de croissance des bénéfices des sociétés américaines pour 2011 ont légèrement progressé au cours de ce même mois pour atteindre 13,7 %. Cela dit, la faiblesse de la consommation et le chômage appellent toujours à une certaine prudence.



Les titres boursiers américains s’échangent à un cours plus élevé qu’en novembre, mais leurs évaluations demeurent attrayantes sur le plan historique. Sachant que la Réserve fédérale maintient des taux d’intérêt bas et qu’elle poursuit son programme d’assouplissement quantitatif, la disponibilité de liquidités devrait continuer à être un facteur favorable aux marchés boursiers américains (et autres).



Compte tenu des risques persistants qui pèsent sur la croissance économique, des évaluations relativement intéressantes et des niveaux favorables de liquidités, nous conservons notre point de vue neutre vis-à-vis des actions boursières américaines par rapport aux liquidités.

Canada •

En décembre, pour le troisième mois d’affilée, neuf des dix sous-secteurs du marché canadien ont progressé. Seules les télécommunications ont enregistré un repli.



En 2010, le marché canadien a été l’un des plus performants au monde, grâce à la flambée des prix des produits de base. L’indice Reuters-Jefferies CRB qui porte sur 19 de ces produits a grimpé de 15 % sur l’ensemble de l’année, avec un gain de plus de 10 % en décembre, le meilleur mois depuis mai 2009, lorsque les produits de base étaient remontés après avoir touché le fond.



La solidité persistante de l’économie mondiale laisse penser que les perspectives devraient demeurer intéressantes pour les titres boursiers canadiens.



Nous nous attendons à quelques bonnes surprises du côté des prévisions de résultats de sociétés, les entreprises canadiennes continuant à observer des améliorations de leur rentabilité.

Europe •



Les évaluations boursières sont raisonnables dans la zone euro et au Royaume-Uni.



La Banque centrale européenne et la Banque d’Angleterre maintiendront vraisemblablement leurs taux d’intérêt inchangés pendant un certain temps, et nous prévoyons donc que la disponibilité de liquidités sera propice aux marchés boursiers.



6

Les chiffres du chômage restent préoccupants mais les autres résultats économiques se sont améliorés, tant au RoyaumeUni que dans la zone euro. Cette embellie laisse présager, comme nous l’annoncions, une croissance modérée pour 2011. Toutefois, les craintes concernant la situation financière des pays périphériques de la zone euro et les risques de contagion sont toujours là.

Nous gardons une position neutre à l’égard des titres boursiers par rapport aux liquidités.

Marchés émergents •

Les taux de croissance attendus dans les pays émergents pour 2011 continuent de paraître impressionnants comparativement à ceux des pays industrialisés, ce qui crée un contexte favorable aux marchés boursiers. Dans beaucoup de cas, la fermeté des prix de nombreux produits de base est également un facteur positif.



Les écarts entre les évaluations boursières des pays émergents ont quelque peu changé, celles de l’Asie s’étant améliorées et ne se situant plus maintenant que légèrement au-dessus de celles de l’Amérique latine.



Par ailleurs, les titres boursiers russes continuent de paraître bon marché et nous persistons donc à les surpondérer dans les portefeuilles.

Marchés boursiers



L’inflation demeure un risque majeur et elle reste en point de mire pour 2011.



Globalement, nous conservons un point de vue neutre sur les actions boursières des pays émergents par rapport aux liquidités, car le contexte à long terme entourant cette catégorie d’actif reste favorable, tout en étant menacé par les risques de ralentissement de la croissance économique tant sur les marchés émergents que dans les pays industrialisés en 2011.

Moyen-Orient et Afrique du Nord •

Des améliorations ont été observées sur le plan macroéconomique dans la région du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord. Le Qatar a abaissé ses taux d’intérêt, tandis que Dubaï a indiqué que le gouvernement n’a désormais plus besoin du soutien de sa banque centrale.



Les prévisions de croissance du PIB pour 2011 sont encourageantes, même s’il existe des risques de repli. Les évaluations demeurent raisonnables mais, étant donné les risques pesant sur la croissance économique et le resserrement de l’écart des évaluations par rapport aux marchés émergents, nous conservons une position neutre vis-à-vis des actions de la région relativement aux titres des autres marchés boursiers.

Asie (hors Japon) •

La croissance du PIB est demeurée solide à la grandeur de la région, mais la hausse possible des taux d’intérêt dans les principaux pays pourrait faire fléchir le rythme de progression. Globalement, nous pensons que la croissance économique restera vigoureuse en 2011.



Du point de vue des évaluations, les titres boursiers asiatiques (hors Japon) sont toujours attrayants. Les prévisions de croissance des bénéfices pour 2011 sont aussi un facteur favorable, surtout qu’elles sont relativement moins ambitieuses que les années précédentes.



Cependant, l’essoufflement attendu de la croissance économique cette année, combiné à des taux d’intérêt plus élevés, réduit le potentiel de progression des titres boursiers asiatiques.



Même si nous voyons la région d’un bon œil, l’augmentation des taux d’intérêt nous inquiète et nous maintenons donc une position neutre sur ces titres.

Europe de l’Est •

Nous maintenons notre préférence pour les titres boursiers russes dans les marchés émergents au sens large, car nous continuons de penser que leurs évaluations sont intéressantes en valeur relative.



En Europe de l’Est, l’inflation s’est accélérée dans les principaux pays. Toutefois, vu les perspectives de la demande sur le marché intérieur dans cette partie du monde, le risque de hausses des taux d’intérêt demeure plus faible qu’en Asie et en Amérique latine.

Amérique latine •

Les résultats économiques des pays latino-américains restent solides et les prévisions de croissance des bénéfices pour 2011 paraissent plus raisonnables qu’en 2010. Toutefois, les cours des marchés semblent déjà tenir compte des bonnes nouvelles et aucun signe majeur ne se dégage des mesures d’évaluations relatives.



Les flux de capitaux des pays industrialisés vers les pays émergents, alimentés par les faibles taux d’intérêt qui perdurent dans les pays industrialisés, continuent de poser problème dans les pays émergents.



Au Brésil, le plus vaste marché latino-américain, l’impôt sur certains placements effectués par les investisseurs étrangers a déjà été relevé de 2 % à 6 % pour tenter d’éviter l’appréciation de la monnaie locale.

7

Titres à revenu fixe

Obligations gouvernementales américaines

Obligations gouvernementales canadiennes



L’évolution récente des rendements des obligations gouvernementales américaines continue de nous donner raison d’être légèrement circonspects vis-à-vis de ce segment du marché des titres à revenu fixe, dans un contexte d’amélioration générale de la conjoncture économique.



Au cours du quatrième trimestre de 2010, les rendements des obligations à 10 ans du gouvernement du Canada ont grimpé d’environ 50 points de base, la tolérance au risque s’étant accrue chez les investisseurs, qui se sont peu à peu tournés vers des actifs à rendements plus élevés.



Le tout dernier plan d’assouplissement quantitatif donne un coup de pouce aux cours des bons et obligations du Trésor. Cependant, à mesure que la reprise progresse, la normalisation des politiques monétaires se rapproche.



Nous considérons qu’il s’agit d’une correction saine et non d’un signe de changement de cap fondamental.



Selon les pronostics consensuels des marchés, il devrait y avoir trois hausses des taux d’intérêt en 2011. Notre analyse prévoit quant à elle une croissance économique plus vigoureuse et quatre augmentations des taux d’ici la fin de 2011.



Globalement, nous privilégions toujours les obligations de sociétés, car elles continuent d’offrir de meilleurs rapports qualité-prix que les obligations gouvernementales.





Pour ce qui est des évaluations, bien que les pressions inflationnistes et les attentes inflationnistes restent muselées, les rendements actuels ne sont pas particulièrement intéressants sur le plan historique. Pourtant, ils ont quelque peu augmenté ces derniers mois et les évaluations sont par conséquent moins gonflées. Nous continuons à faire preuve d’une certaine prudence en ce qui a trait aux bons et obligations du Trésor américain relativement aux liquidités, mais moins qu’en novembre, car les rendements sont remontés en décembre. Parmi les titres à revenu fixe, nous réitérons notre préférence pour les obligations de sociétés, de premier ordre et autres.

Obligations de sociétés de premier ordre •

Même si l’activité économique s’est améliorée en décembre, les résultats laissent encore penser que la reprise est fragile aux États-Unis, le chômage demeurant élevé et la consommation décevante. Ce contexte économique, conforme à nos prévisions globales de croissance économique modeste, est un facteur généralement positif pour les obligations de sociétés.



De plus, les résultats de sociétés restent favorables. Les pronostics de croissance des bénéfices pour 2011 étaient de 14,7 % fin décembre, un chiffre solide qui continue de refléter la conjoncture économique actuelle et prévue.



Même si nous pensons que la tendance générale au resserrement des écarts de taux se poursuivra pour les titres de premier ordre, étant donné la solidité de leurs fondamentaux, cela pourrait ne pas être suffisant pour compenser les hausses possibles des rendements des obligations gouvernementales.



Dans ce contexte, nous avons maintenu notre préférence pour les obligations de sociétés de premier ordre par rapport aux obligations gouvernementales.

Obligations gouvernementales de la zone euro •

8

Les marchés ont réagi positivement à l’annonce de la mise en place de mesures étendues en matière de liquidités dans la zone euro, ce qui a été un facteur favorable à cette catégorie d’actif depuis quelque temps et ce qui pourrait aider les rendements à demeurer bas.



Toutefois, l’humeur générale sur les marchés financiers est toujours changeante et les incertitudes concernant la situation économique des pays périphériques de la zone euro subsistent.



Bien que les cours sur les marchés obligataires de ces pays tiennent compte d’une certaine dose de risque, la solution définitive aux problèmes d’endettement n’est pas clairement établie, ce qui fait qu’il est difficile d’évaluer si ces cours sont suffisamment attrayants ou pas.



Nous continuons de recommander une certaine prudence en ce qui concerne les obligations gouvernementales de la zone euro relativement aux liquidités, même si la remontée récente des rendements a atténué certaines de nos réticences. Dans l’ensemble, parmi les titres à revenu fixe, nous persistons à privilégier les obligations de sociétés par rapport aux titres garantis par l’État.

Titres à revenu fixe

Obligations à rendement élevé •





Notre préférence tactique pour les obligations de sociétés à rendement élevé parmi les catégories d’actif les plus à risque a continué à s’avérer payante. Bien que les écarts de rendements avec les obligations gouvernementales ne soient plus aussi marqués que plus tôt en 2010, les évaluations demeurent attrayantes. Qui plus est, l’abondance des liquidités, les politiques monétaires souples dans les pays industrialisés, l’assouplissement progressif des normes en matière de prêts et l’amélioration des fondamentaux des émetteurs sont autant d’éléments créant un environnement favorable. La faiblesse des taux d’intérêt dans les pays industrialisés continue en particulier d’être propice au marché des titres à rendement élevé, les investisseurs étant à la recherche d’actifs plus lucratifs.

Obligations gouvernementales en dollars américains des marchés émergents •

Dans les pays industrialisés, où les taux d’intérêt sont faibles, les rendements plus élevés offerts par les obligations des marchés émergents sont alléchants et risquent fort de continuer à susciter de l’intérêt.



Toutefois, l’inflation pousse les banques centrales de nombreux pays émergents à relever les taux d’intérêt. Il semble non seulement que les cycles de resserrement des politiques monétaires ne sont pas terminés, mais il existe également un vrai risque que les hausses de taux doivent aller plus loin que ce qui est prévu actuellement si les pressions s’exerçant sur les prix ne diminuent pas.



Nous continuons à privilégier les obligations de sociétés des pays industrialisés par rapport aux obligations gouvernementales en dollars américains des marchés émergents.



Une tendance à la hausse des taux d’intérêt au Canada et une forte demande en produits de base ont de bonnes chances de maintenir le huard au niveau ou même au-dessus du billet vert.



Aucun autre élément ne nous apparaît suffisamment convaincant pour permettre un positionnement tactique en faveur de telle ou telle monnaie et nous adoptons par conséquent un point de vue neutre dans ce domaine.

Globalement, nous conservons notre point de vue positif sur cette catégorie d’actif.

Monnaies •



La situation financière des pays européens périphériques ne paraît pas entièrement stabilisée et de nouvelles difficultés, nécessitant probablement l’intervention des différentes autorités, sont à prévoir. Fondamentalement, nous ne pensons pas que l’euro disparaîtra, mais il est vraisemblable qu’il continuera à être instable. Nous pouvons nous attendre à ce que les pays émergents mettent en œuvre en 2011 de nouvelles politiques visant à limiter les entrées de devises (en combinant probablement des hausses de taux d’intérêt avec d’autres mesures telles que les contrôles des mouvements de capitaux). Toutefois, malgré une possible réaction des marchés, au moins à court terme, les taux de croissance supérieurs des pays émergents devraient stimuler leurs monnaies à long terme.

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Tous les tableaux, graphiques et données proviennent de Datastream, Bloomberg, Barclays Capital, Citigroup (indices portant sur les obligations gouvernementales mondiales) et HSBC Global Asset Management. Tous les rendements indiqués correspondent aux rendements mensuels totaux exprimés dans la devise locale. Les valeurs mobilières et les rentes sont proposées par des représentants inscrits et des agents d’assurance de HSBC Securities (USA) Inc., membre du NYSE et des organismes FINRA et SIPC et inscrite comme Futures Commission Merchant (Commissionnaire sur les marchés à terme). HSBC Securities (USA) Inc. est une filiale en propriété exclusive de HSBC Markets (USA) Inc. et une filiale indirecte, en propriété exclusive, de HSBC Holdings plc. En Californie, HSBC Securities (USA) Inc. exerce ses activités d’assurance sous le nom de HSBC Securities Insurance Services. N o de permis : OE67746. Les produits d’assurance sont offerts par l’entremise des agents d’assurance de HSBC Insurance Agency (USA) Inc., une filiale en propriété exclusive de HSBC Bank USA, N.A., et une filiale indirecte, en propriété exclusive, de HSBC Holdings plc. Les produits et services offerts peuvent varier d’un État à l’autre et ils ne sont pas offerts dans tous les États. No de permis en Californie : OD36843. Les valeurs mobilières, les rentes et les produits d’assurance : ne constituent ni un dépôt ni une obligation quelconque de la Banque ou de l’une de ses sociétés affiliées; ne sont pas assurés par la FDIC (Compagnie fédérale d’assurance de dépôts bancaires des États-Unis) ni par aucun autre organisme gouvernemental fédéral des États-Unis; ne sont pas garantis par la Banque ni par aucune de ses sociétés affiliées; peuvent donner lieu à des risques de placement, y compris une perte possible du capital. Vous devriez communiquer avec un conseiller fiscal indépendant avant de prendre toute décision pouvant avoir une incidence fiscale relativement à votre(vos) placement(s). «Perspectives de placement dans le monde» est une publication conjointe de HSBC Global Asset Management (USA) Inc. et de Gestion globale d’actifs HSBC (Canada) Limitée (collectivement «nous»). Ce document est diffusé par HSBC Global Asset Management (USA) Inc., Gestion globale d’actifs HSBC (Canada) Limitée et HSBC Global Asset Management (Bermuda) Limited. Il ne doit aucunement être considéré comme une offre de vente ou une sollicitation en vue d’obtenir une offre d’achat ou de souscription pour quelque placement ou service de conseil que ce soit. Les renseignements figurant dans ce document sont fournis à titre indicatif seulement et proviennent de sources jugées fiables. Toutefois, aucun de ces renseignements n’a fait l’objet d’une vérification indépendante de notre part. Par conséquent, nous ne pouvons garantir, ni nous engager à déclarer, que ces renseignements sont exacts et complets et nous déclinons toute responsabilité à cet égard. Les opinions exprimées dans ce document peuvent être modifiées sans préavis. Les renseignements fournis dans ce document ne doivent en aucun cas être considérés comme des conseils professionnels et ne peuvent être utilisés à cette fin. Tout placement comporte des risques, y compris une perte possible du capital. Les investisseurs doivent être conscients que les rendements fluctuent selon les conditions des marchés et que l’utilisation de produits dérivés et de placements mettant en jeu une monnaie autre que la leur présente des risques particuliers. Les pays à l’économie émergente sont souvent encore moins diversifiés économiquement et moins stables politiquement que les pays à l’économie plus développée, et les titres individuels des marchés émergents peuvent être plus volatils et moins liquides. Les investisseurs doivent réfléchir à leurs objectifs en matière de placement, déterminer s’ils peuvent ou non assumer les risques encourus et solliciter des conseils appropriés auprès de professionnels. Les rendements passés ne sont pas nécessairement une indication des rendements futurs. Ces renseignements ne constituent pas et ne doivent en aucun cas être interprétés comme constituant une sollicitation à agir comme courtier ou négociant en valeurs mobilières dans quelque territoire administratif que ce soit de la part de quelque personne ou société que ce soit qui n’est pas autorisée par la loi à exercer le métier de courtier ou négociant en valeurs mobilières dans ledit territoire administratif. HSBC Global Asset Management (USA) Inc., Gestion globale d’actifs HSBC (Canada) Limitée et HSBC Global Asset Management (Bermuda) Limited font partie de HSBC Global Asset Management, l’unité mondiale de gestion de placements de HSBC Holdings plc. 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