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4 août 2005 - où et donc ornicar, Le Bâtard, Tumultes, Poisson Lune), Agnès Varda (L'Une chante, l'autre pas), Diane. Kurys (Diabolo Menthe, Cocktail ...
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un monde qui danse Un monde qui danse est le fruit d’une rencontre avec Sicéfou, un spectacle chorégraphique où se retrouvent danseurs professionnels et amateurs : une expérience originale de création et de transmission où le mouvement devient danse et poésie. Le film comme le spectacle ne racontent pas une histoire mais plein d’histoires autour d’un thème : le rêve de ce que pourrait être un monde dans lequel la danse aurait toute sa place. Ce passage du mouvement ordinaire, quotidien, où le mouvement dansé devient par la magie de l’éclairage et de la mise en scène du “spectaculaire”

production

Arouna Lipschitz

réalisation

Joële van Effenterre avec la participation de l’équipe V2lam Productions

chorégraphie

Jean-Christophe Bleton

directeur de la photographie

Pierre Befve

ingénieur du son

Guillaume Sciama assisté de Frédéric Magnier

cadreurs Jérémie Bôle du Chaumont, Jean-Philippe Neiva et Thomas Braud montage

Joele van Effenterre et Jean-Philippe Neiva

genèse En septembre 2008 le chorégraphe Jean-Christophe Bleton, directeur de la compagnie Les Orpailleurs, lançait cet appel aux habitants de Lagny-sur-Marne (77) : Avis de recherche Si vous aimez danser dans votre salon ou dans le hall de votre immeuble, au mariage de votre cousine ou simplement en tricotant, si vous jouez encore avec les lignes de trottoir et si en marchant vous entendez de la musique, alors vous avez sûrement une place dans notre spectacle. Il n’y a pas de niveau technique minimum requis. Les conditions de participation sont l’ouverture, le plaisir et un peu le sens du rythme, aimer se retrouver dans la lumière de la scène et la disponibilité pour environ seize heures d’atelier et de rencontres et une plongée joyeuse dans le monde de la danse. Age des participants : de 16 à 66 ans

Le projet : réaliser Sicéfou, un spectacle chorégraphique auquel participent 4 danseurs professionnels de la compagnie et une douzaine d’amateurs pratiquant ou non la danse recrutés dans la ville où se joue le spectacle. Le pari : former en un week-end ces danseurs amateurs sur chaque lieu de représentation, dans chaque ville de tournée, afin de les intégrer au spectacle. Une rencontre dans la différence pour réaliser ensemble un spectacle Sicéfou est un hommage tendre et généreux à la danse et à tous ceux qui la pratiquent : des professionnels aux amateurs, de la chorégraphe Pina Bausch à Gérard, conducteur de bus, avec comme fil sonore des confidences d’amoureux de la danse. Jean-Christophe Bleton construit son spectacle autour de la marche car ce mouvement partagé par tous est aussi commun à beaucoup de danses : de la valse à la comédie musicale en passant par le rock.

Sicéfou parle du plaisir de la danse, de l’étincelle que déclenche le désir de danser

paroles La première de SICÉFOU a eu lieu en Janvier 2009 et il m’est apparu comme évident que le cinéma avait quelque chose à transmettre de cette expérience humaine et artistique singulière. Un monde qui danse suit les participants professionnels et amateurs, leurs mouvements, leurs visages, leurs peurs, leurs difficultés et le plaisir de l’expérience de la création d’un spectacle. Le film met en images le plaisir de danser accessible à tous… ou presque. Il ne s’agit ni d’une captation, ni un reportage sur le spectacle mais plutôt de montrer l’invisible : la naissance d’une création Joële Van Effenterre

L’expérience de la création d’un spectacle est toujours un moment à part. C’est tout à la fois pas la vraie vie et parfois une expérience plus vraie, plus intense que la vie… Et ce vécu n’est pas la propriété des professionnels, il appartient à l’expérience elle-même. La représentation seule ne peut pas montrer tout le chemin parcouru, le cinéma peut le faire. Partager cette aventure avec des amateurs, c’est ce que j’ai eu envie de réaliser dans SICÉFOU. Le plus fort de ce moment fragile, perturbant et formidablement positif se passe avant et autour de la représentation. Dans SICÉFOU tous les textes enregistrés sont issus d’interviews réalisés en amont auprès d’amateurs de danse. Je les ai faits dans l’esprit d’un documentaire et ils apportent les témoignages de gens de tous les jours au service de ce qui est, malgré tout, une fiction. Cet aller-retour permanent entre la réalité et la fiction, le plateau et la ville, les mouvements de la vie et l’écriture chorégraphique m’a toujours intéressé. C’est la beauté de ces articulations que j’aimerais révéler grâce au cinéma sous la forme d’un documentaire-fiction. D’où vient la danse si ce n’est du corps en mouvement … au quotidien Jean Christophe Bleton

note d’intention Depuis quelques décennies nos contemporains-citadins semblent redécouvrir le plaisir de danser. De nouvelles danses s’inventent et se pratiquent dans les banlieues, les rues, les boîtes de nuit, loin de l’univers des danseurs professionnels D’où vient ce besoin de danser ? Une simple recherche de l’affirmation de l’individu et de son corps dans une société qui le morcelle ? Une aspiration à la liberté, au désir de fête et de griserie, parfois de transgression, dans un monde qui l’opprime ? Ou peut-être l’expression d’une utopie, celle d’une société organiquement fraternelle et festive ? La danse renvoie beaucoup de messages «non-verbaux». Ce sont ceux-là qui nous intéressent et que nous voudrions capter Nous serons attentifs à l’expérience brève et peut-être unique du désir de danser des participants, à leur expérience corporelle et relationnelle, intense et jubilatoire, qui dépasse de loin le cadre d’un simple divertissement. Cette découverte du corps répond à l’appel de la musique et à l’appel de l’autre. C’est l’ébauche d’un mouvement qui s’amplifie jusqu’à devenir «rythme dansé», expérience bouleversante pour l’individu qui la vit car elle lui révèle qu’il «savait» danser sans savoir d’où il sait !

«Il y a des choses qui me frappent souvent dans la danse, c’est tout ce qui est rond (...) Les choses qui tournent me plaisent bien.» «La danse pour moi est proche d’un état amoureux» «C’est une forme de liberté, faire ce que l’on veut en fin de compte, un peu comme des oiseaux qui volent, qui se courent après, qui jouent, qui se glissent dans l’air, qui se frôlent» « Finalement ce que j’aime dans la danse, c’est ne plus parler à un moment»

amateurs et professionnels En «imitant» le professionnel, l’amateur se décentre et s’allège du poids de lui-même. Il découvre l’altérité. L’imitation n’est ni parfaite, ni mécanique, mais débloque la part de re-création, d’interprétation, de créativité qui est en chacun. Se met alors en place un dispositif d’échange entre le donner/recevoir, imiter/être imité, voir/être vu. Peu à peu chacun lâche ses inhibitions. Pour les participants amateurs, se retrouver dans des conditions publiques et professionnelles amplifie encore le besoin de se mettre en phase avec les autres. L’adhésion collective sous la direction du chorégraphe qui construit le spectacle, engendre la vibration d’un «grand corps dansé» sur scène.

mouvements et émotions Parler du temps qu’il faut pour investir le corps, lui laisser sa place Parler de la transformation qui s’opère chez les danseurs comme chez les amateurs Parler de la danse qui métamorphose les actes simples qui appartiennent à tout le monde La danse «ça ne sert à rien» et pourtant que l’on soit danseur ou spectateur, elle communique de l’énergie, de la vie, et l’envie de s’exprimer le cœur chevillé au corps La danse parle du corps amoureux c’est pourquoi les mouvements auxquels elle nous convie nous touchent La danse se ressent plus qu’elle ne s’analyse La danse inscrit un souvenir durable et heureux dans notre relation à nous-mêmes et aux autres Le plaisir est une histoire de rythme, de musicalité et de synchronisme entre les êtres : la danse en est l’auteur La danse nous change

Joële van Effenterre Chef Monteuse sur plus de 60 films, notamment avec les cinéastes : Claude Goretta (L’Invitation, Pas Si Méchant, La Dentellière, La Provinciale, La mort de Mario Ricci, l’Ombre) Michel Soutter (Les Arpenteurs, L’Escapade), Bertrand van Effenterre (Erica Minor, Mais où et donc ornicar, Le Bâtard, Tumultes, Poisson Lune), Agnès Varda (L’Une chante, l’autre pas), Diane Kurys (Diabolo Menthe, Cocktail Molotov, Coup de foudre, Un homme Amoureux, Les Enfants du Siècle), Luc Béraud (La Tortue sur le Dos, Plein Sud) Maroun Bagdadi (Les Petites Guerres), Alexandre Arcady (Le coup de Sirocco, Le Grand Pardon, Le Grand Carnaval, l’Union Sacrée, Hold Up, «K» LàBas, Entre chiens et loups), Axel Corti (La Putain du Roi), Costa-Gavras (La Main droite du Diable, Music Box, La Petite Apocalypse), Bruno Podalydès (Dieu Seul me voit), Jean-Jacques Zilbermann (Tout le monde n’a pas eu la chance d’avoir des parents communistes), Antoine de Caunes (Les Morsures de l’Aube, Monsieur N, Désaccord Parfait), Eléonore Faucher (Brodeuses, Gamines)... Elle a également travaillé avec François Reichenbach, Nadine Trintignant, Jean-Pierre Ronssin, Sébastien Grall, Didier Martiny...etc... Réalisatrice de films documentaires, parmi lesquels: Artémise, portrait d’une femme ordinaire -1989 (Prix du Patrimoine - Festival du Réel et sélection FIPA ) Les Jardins du Luxembourg - 1991 (sélection Festival du Réel ) Cantique - 1992 (sélection Festival de Clermont-Ferrand ) Le Salon de Coiffure - 1995 Vie de couple avec Chien - 1997 Arte « La vie en face » Après la Tempête - 2000 sortie en salle Avril 2001 (Pierre-Grise distribution) Lettre à ma mère - 2002 (Grand Prix de la Ville de Lyon) Pour le Plaisir - 2005 Défense de la France, histoire d’un journal et d’un mouvement clandestin - 2007 Avec la participation comme chorégraphe de Jean-Christophe Bleton (sélection FIPA et Festival International de Films de Femmes de Créteil) Co-scénariste du film de Jean-Jacques Zilbermann : L’homme est une femme comme les autres et auteur d’un scénario intitulé Le Jardin. Elle a fait partie du Jury au Festival International du Film à Cannes en 1992 Contact 01 45 47 44 55 20, rue des Champs Élysées 94250 Gentilly

Jean-Christophe Bleton Chorégraphe discret et tenace, Jean-Christophe Bleton poursuit depuis plus de vingt ans son cheminement artistique. Son parcours d’interprète l’amène d’abord, de 1975 à 1988, à travailler dans les compagnies de Karin Waehner, au Four Solaire d’Anne-Marie Reynaud, chez Carolyn Carlson ou Alain Marty. Attaché à la recherche des fondamentaux de la danse contemporaine sans peur de l’expérimentation, il se lance dans la chorégraphie dès 1981 en créant la compagnie Terrain Vague. Suivront, alors, cinq créations puis,en 1990, la pièce Les Orpailleurs, qui donne son nouveau - et actuel - nom à la compagnie. Jean-Christophe Bleton crée des pièces marquées par une atmosphère légère et poétique, un humour sobre et doux. Avide de nouvelles expériences, empruntant des chemins de traverse, il collabore à des projets cinématographiques ou théâtraux. Avec l’association Aod Konkhe, réunissant des plasticiens, des musiciens et des danseurs, il participe à de nombreux projets de rue et évènements urbains divers. Les Saisons de la Danse / Laure Donezan Depuis 1988, Jean-Christophe Bleton travaille également en direction des amateurs, ce qui le conduit à travailler au niveau départemental, régional et international. Il mène également des actions de sensibilisation et de formation à la danse contemporaine. Il est directeur artistique et coordinateur du dispositif Danse à l’Ecole de Saint-Quentin-en-Yvelines (40 classes de la maternelle à l’université). Il a été directeur de Danse au Cœur de Chartres, Centre national des cultures et des ressources chorégraphiques pour l’enfance et l’adolescence.

Créations Les Orpailleurs (1990) Le Bal des arpenteurs (1991) Terra Carmina (1992) Mémoires de sable (1993) Un peu, beaucoup, des fois (1995) Passionnément parfois (1996) Petit poucet deviendra grand (1997) Six danses de peaux (1998) Oukiva (1999) Aller Aléa (2001) Histoires à courir debout (2002) en collaboration avec le conteur Pépito Matéo De fil en aiguille (2004) chorégraphie pour une sculpture de Nicolas Sanhes Ça va … (?) (2005) Fais-moi signe (2006) Quelques instants (2008), spectacle en extérieur pour 4 danseurs et quelques bambous Sicéfou (2009)

Les événementiels Spectacle urbain à Bron (1990) pour 120 participants enfants, adolescents de quartiers défavorisés et danseurs professionnels. En collaboration avec Anne-Marie Reynaud La Parade des Chantiers Voyages (1994) Spectacle d’ouverture avec 350 participants pour l’inauguration du Tunnel sous la Manche à Calais en collaboration avec le Channel - Scène Nationale de Calais Concerto pour pixels et passants (2004) Célébration des 30 ans du SAN de Sénart pour 300 participants amateurs et professionnels Ils marchaient dans la danse (2006) Bal moderne de la Comédie de Clermont-Ferrand réalisé avec la complicité d’André Ricros et de l’Agence de Musique Traditionnelle d’Auvergne (AMTA) Cosmo Garden (2006) Performance sur une installation du plasticien Aki Kuroda / Ecole Alsacienne de Paris Bazar chorégraphique (2007) Spectacle pour 15 amateurs / Scène Rurales de Seine-et-Marne Collaborations artistiques Jean-Christophe Bleton a collaboré en tant que chorégraphe au théâtre et au cinéma : Défense de la France, histoire d’un journal et d’un mouvement clandestin, film documentaire de Joële van Effenterre (2007) L’Eclipse de la balle, pièce mise en scène par Catherine Dasté (19

V2lam Productions Date de création : 4 août 2005 RCS Paris 483 820 205 v2lam.fr

PRODUCTION CINÉ-TV La poésie du geste - Documentaire - 52 min (en montage) Solutions d’espoir - Documentaire de Romain Carciofo - 52 mn - (en montage) Un monde qui danse - Documentaire de Joële Van Effenterre - 90’ - 2012 It is miracul’house - Court métrage de Stéphane Freiss - 18’- 2011 Playing with the futur - Clip documentaire de Philipe Chanet - 3’ - 2011 Sicéfou - Captation de spectacle - 2009 Aimer, guérir, réussir - Documentaire - 2009 Pro Profit / DHS Club - Publicité - Italie 2008 Murray Head « Tête à tête » - Clip promotionnel et tournage Making Of - 2007 International Coaching Fédération - Film institutionnel des rencontres - 2007 Mi Barrio Sportswear - Publicité - 2006 DVD promotionnels d’artistes - 2006/2009 En préparation Des Écoles du bout du Monde - Série documentaire - 6 x 52 min Un week-end chez mon père - Documentaire de Thomas Braud - 52 min

RÉALISATION CINÉ-TV Com In - Magazine mensuel Bouygues télécom Bandes annonces cinéma - Kanibal Films distribution Madre - Captation de spectacle - 2008 Ford Fiesta - Clip institutionnel / TF1 - 2008 Screg - Film institutionnel / TF1 - 2008 Halo 3 - Films publicitaires Internet pour Microsoft / TF1- 2007 Magie Cinéma - Pilote du programme court / TF1 - 2007 Ateliers Prométhée (sculptures d’art) - Clip promotionnel - 2007 Captations et montages de conférences et colloques - 2006/2009

PRODUCTION MUSIQUE Mathieu Pesqué / Here & There - Album 13 titres - Mars 2012 Roxalis / Collège Rock - CD promo en préparation

sicéfou

chorégraphie

Jean-Christophe Bleton

avec Marina Ligeron, Nikola Müller, Cyrille Bochew et Jean-Philippe Costes-Muscat lumières création sonore machinerie

Frédéric Dugied Hélène Coeur Olivier Defrocourt

production Les Orpailleurs, le Prisme - centre de développement artistique de Saint- Quentin-en-Yvelines et l’Espace Charles Vanel de Lagny-sur-Marne Avecl’aidedelaCouréedeCollégien,delaScèneNationaledeSénart,duMoustierdeThorigny-sur-Marneetde la Communauté d’Agglomération de Saint-Quentin-en-Yvelines. Les Orpailleurs ont bénéficié de l’accueil studio du Centre National de la Danse. Les Orpailleurs ont reçu l’aide à la création du Ministère de la Culture et de la Communication/DRAC Ile-de-France et le soutien de l’ADAMI. Remerciements au Café Danses Bobby Sands de Savigny-le-Temple. Les Orpailleurs sont soutenus par la Région Ile-de-France et par la Communauté d’Agglomération de Saint-Quentin-en-Yvelines dans le cadre d’une résidence territoriale.

extraits du spectacle « Elles sont belles tes chaussures ! Imagine, au début, (il parle aux chaussures de fille qui sont posées devant lui ) au départ..., enfin..., avant que ça commence, on voulait faire un... Très grand ! avec des dizaines de ...(il compte sur ses doigts) des danseurs, des chanteurs, des comédiens, des musiciens, des plasticiens, des circassiens, des clowniciens, des politichiens… euh non pas des politichiens on avait dit qu’on en parlerait pas ni de la manif des ... des… des… spectateurs ! (il regarde le public, changement d’état). Imagine… il y aurait des... mais beaucoup plus grands ! Une musique du tonnerre, à tout casser, et aussi raffinée ! Des, des décors qui...(il regarde autour de lui)...plus hauts, et aussi… les deux ! Et à un moment ils danseraient un truc,… mais un truc…, (faire durer puis enchaîner plus rapidement la suite) qui nous chavire le cœur, qui nous emporte, qui nous fait tanguer. C’est de là qu’est né le tango d’ailleurs, qui nous fait… qui nous spirale l’intérieur, qui nous illumine, qui nous donne l’impression de… (changement d’intonation, plus technique avec moins d’émotions). Et même...plein de costumes (il regarde ses habits)… bouffants avec de la dentelle, et des brillants devant et aussi derrière… mais plus devant que derrière à cause du… Des tissus “lastiques», « lastiques les tissus, et des en plastique, mais aussi en plâtre pour la blancheur, l’albâtre !

Des tas de peaux de bêtes, des chaussures en vair et d’autres à l’envers, avec des poils dedans mais aussi derrière. Des costumes un peu gonflés… À l’hélium et puis des perruques, des brunes, des blondes, des rousses… Une rousse ! Des trucs qui tournent et des matières gaufrées et puis des plumes… Partout… Et même là (suspendre une main en l’air et pause de quelques secondes, puis enchaîner la suite) Et des trucs qui tombe, et… mais plein… des qui brillent…! Et la lumière aussi, au raz des… Des qui font des… Et de grandes… de chaque sommet en diagonale, des qui viennent de là, et de là avec des… petits et plus gros, des moyennes, 1, 2, 3, d’autres qui nous prennent par derrière et aussi de … Pour cacher les … doigts et des qui traversent, et…et puis des… Et puis des couleurs, toutes les couleurs (il fait des mouvements comme des dessins de projecteurs qui l’éclairent), pour nous rendre très beau… (se suspendre le visage de profil pointé), un peu comme à Wollywood… Vous avez remarqué, ils sont tous très beau à Wollywood… Un truc magnifique au début… avec des histoires d’amour, des rencontres à 2 à 3… (L’air grave, s’approcher des spectateurs avec de petits regards furtifs vers l’arrière) Bon mais là c’est vrai j’suis tout seul…. ! Mais un, c’est plus que rien… ! Imagine que ça pourrait être complètement vide, avec juste… rien ! Imagine ça commencerait comme ça… » (il marche…)

« Moi, tout petit déjà, je voulais être danseur. Avant même, … dans le ventre de ma mère déjà ! On lui disait qu’elle était ballonnée… Parce que moi, en fait, je tournais, je sautais, je voulais aussi faire le grand écart, je faisais plein de mouvements, mais plus grands… Moi, la musique, je l’entendais déjà, alors j’essayais des trucs dessus, j’imaginais des choses. Je me rappelle, qu’est-ce-qu’elle était belle ma mère quand j’étais dedans ! Parce que moi, au début, au départ, avant le commencement, j’voulais déjà faire un spectacle…, mais plus grand, avec des danseurs, des ballets aquatiques, des voltigeurs, des gens qui vous racontent des histoires pas vraies auxquelles tu crois…, avec des… (il regarde les confettis tomber). Regarde, j’t’avais dit…, les trucs qui tombent…, avec plein de …, et aussi… Et de la musique… Et il y aurait même de la lumière et des animaux nus, des femmes à barbes…, avec des brillants et avec des plumes aussi et de la fourrure, comme quand j’étais p’tit, au début, avec… Et des costumes qui brillent, des lastiques…de toutes les couleurs et des trucs, des trucs… des onemanshows avec plein de monde…»

CONTACT 01 40 84 03 57 - [email protected] 14 bis rue Barbès, 92120 Montrouge

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