Profil environnemental du Québec

(MARS). Jean Boisclair et Daniel Boulanger, vices- ...... Christian Hart, directeur général ...... Jardin Daniel A. Séguin de la Fondation en horticulture ornementale.
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En 1993, plusieurs groupes environnementaux et de la faune se sont réunis dans le but de poursuivre au Québec le virage amorcé par le sommet de RIO. Ils ont créé ÉcoSommet, organisme sans but lucratif, qui s'est donné pour objectif de développer un plan d'action pour la prochaine décennie en matière de développement durable au Québec.

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en consultant des spécialistes de chacun de ces secteurs d'activité. 400 réussites en développement durable qui ont transformé le Québec Fiches techniques (description, clientèle, problématique, réalisations, promoteurs, partenaires et financement) sur près de 400 réussites classées par secteurs et régions administratives. (Document PDF) 500 projets en développement durable qui vont changer le Québec Fiches techniques (description, clientèle, problématique, objectifs, impacts, promoteur, partenaires, état d'avancement et (ou) échéancier, financement) sur près de 500 projets (en 1996) classés par secteur et régions administratives. (Document PDF) Le Québec et le développement durable: Les orientations issues d'ÉcoSommet Ce document résume les priorités établies par les participants à l'ÉcoSommet 1996. On y trouve une mise en contexte et les axes de développement retenus. Plan d'action vers un développement durable Ce plan d'action, élaboré à la suite des consultations effectuées par ÉcoSommet 1996 auprès de plus de 5000 citoyens et experts, indique à la fois la divection à suivre et les moyens d'action retenus à l'échelle provinciale et régionale pour progresser dans l'implantation du développement durable.

ÉcoSommet 96 ÉcoSommet a tenu à l'automne 1995 et au début de 1996 une importante consultation publique dans 15 régions administratives du Québec. Cette démarche avait pour but de déterminer les domaines d'action prioritaires pour chacune des régions, et de déterminer les projets ainsi que les réussites ayant intérêt à être diffusés dans d'autres régions ou ailleurs dans le monde. Par ailleurs, plus de 175 experts ont également participé aux tables thématiques panquébécoises. Cette consultation complémentaire visait les mêmes objectifs que la consultation publique régionale, mais à l'échelle du Québec. ÉcoSommet visait également à développer des partenariats entre les différents intervenants préoccupés par l'environnement (entreprises privées, gouvernements, syndicats, associations et citoyens). C'est pourquoi le Conseil d'administration a créé un comité consultatif appelé Conseil des Partenaires, constitué de 40 membres représentant des secteurs d'activité très variés: environnementaux, économiques, sociaux, syndicaux, politiques, etc. Au Sommet de mai 1996, événement culminant de la démarche ÉcoSommet, ont été présentées, d'une part, des réussites régionales et nationales et, d'autre part, des nouvelles idées de projets à réaliser en région ou à une échelle plus grande. Ce Sommet a également permis de déterminer les grandes priorités d'action au Québec, pour les dix prochaines années en matière de développement durable, ainsi que les mécanismes de suivi devant être mis sur file:///D|/envir/ecosommet/index.html (2 sur 3)2006-09-29 11:58:27

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pied pour ÉcoSommet.

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C'est au mois de juin 1995 qu'ÉcoSommet déposait 11 bilans décrivant l'état de la situation environnementale au Québec pour différents thèmes (énergie, faune et flore, forêt, etc.). Ces 11 bilans constituent une synthèse de la littérature pertinente et des commentaires apportés à titre personnel par les individus dont les noms sont indiqués aux sections Rédacteur et Personnes consultées de chaque chapitre. ÉcoSommet tient à les remercier de leur contribution et à préciser que les positions énoncées dans ce document: 1. ne reflètent pas nécessairement la position des organismes pour lesquels ces personnes oeuvrent; 2. ne font pas nécessairement l'unanimité entre les différentes personnes consultées.

Table des matières ■ ■ ■ ■ ■ ■ ■ ■ ■ ■ ■

Le territoire Le climat Les lacs et les cours d'eau La faune, la flore et leurs habitats La forêt L'agriculture Les pêches commerciales Les mines Les industries et les commerces L'énergie Les milieux urbains et le transport

Au sujet de ce document Le présent document visait à brosser un état de situation du thème traité dans le contexte québécois, afin de stimuler la recherche de solutions concrètes aux problèmes soulevés lors des consultations régionales et de l'ÉcoSommet panquébécois de mai 1996. Il ne propose donc aucune solution ou amélioration aux pratiques actuelles, ce que furent la fonction principale de ces consultations.

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Profil environnemental du Québec

ÉcoSommet En 1993, plusieurs groupes environnementaux et de la faune se sont réunis dans le but de poursuivre au Québec le virage amorcé par le Sommet de Rio. Ils ont créé ÉcoSommet, organisme sans but lucratif, qui s'est donné pour objectif de développer un plan d'action pour la prochaine décennie en matière de développement durable au Québec. ÉcoSommet vise également à développer des partenariats entre les différents intervenants préoccupés par l'environnement (entreprises privées, gouvernements, syndicats, associations et citoyens). C'est pourquoi le Conseil d'administration a créé un comité consultatif appelé Conseil des Partenaires, constitué de 40 membres représentant des secteurs d'activité très variés : environnementaux, économiques, sociaux, syndicaux, politiques, etc. ÉcoSommet a tenu à l'automne 1995 et au début de 1996 une importante consultation publique dans 15 régions administratives du Québec. Cette démarche avait pour but de déterminer les domaines d'action prioritaires pour chacune des régions, et de déterminer les projets ainsi que les réussites ayant intérêt à être diffusés dans d'autres régions ou ailleurs dans le monde. Par ailleurs, plus de 175 experts ont également participé aux tables thématiques panquébécoises. Cette consultation complémentaire visait les mêmes objectifs que la consultation publique régionale, mais à l'échelle du Québec. Au Sommet de mai 1996, événement culminant de la démarche ÉcoSommet, ont été présentées, d'une part, des réussites régionales et nationales et, d'autre part, des nouvelles idées de projets à réaliser en région ou à une échelle plus grande. Ce Sommet a également permis de déterminer les grandes priorités d'action au Québec, pour les dix prochaines années en matière de développement durable, ainsi que les mécanismes de suivi devant être mis sur pied pour ÉcoSommet.

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400 RÉUSSITES en développement durable qui ont transformé le Québec

VERSION PRÉ-SOMMET

ÉcoSommet ‘96

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400 réussites en développement durable qui ont transformé le Québec

Présentation En vue d’aider les personnes intéressées à présenter des projets favorisant le développement durable, ÉcoSommet a publié un guide intitulé Principes de base en développement durable pouvant être utiles à l'élaboration de projets. ÉcoSommet a confié aux responsables régionaux et aux membres des tables thématiques le soin de s'assurer que les projets présentés correspondent à ces principes, soit: la gestion rationnelle et l'accès équitable aux ressources, la protection des écosystèmes, la promotion et la protection de la santé, l'amélioration de la qualité de vie, les interventions économiques viables et équitables ─ incluant la création d'emplois ─, et la concertation entre les individus, les entreprises, les organisations privées ou publiques et les gouvernements. À vous maintenant d'apprécier ces réussites d’en faire la promotion ou de vous en inspires. Elles sont la preuve que les Québécois agissent localement pour leur environnement.

ÉcoSommet est né de la volonté de groupes environnementaux de poursuivre le virage amorcé par le Sommet de Rio. Ses objectifs sont de mettre en valeur des réussites environnementales, de promouvoir de nouveaux projets, d'identifier des domaines d'action prioritaire et d'élaborer un plan d'action pour la prochaine décennie en matière de développement durable pour le Québec. ÉcoSommet favorise la concertation et mise sur le développement de partenariats. Ce répertoire de réussites est le fruit des consultations publiques tenues dans 15 régions administratives du Québec et de 16 tables thématiques panquébécoises qui se sont déroulées à l'automne 1995 et à l'hiver 1996. Ce recueil de près de 500 projets reflète la créativité et les multiples préoccupations des Québécois relativement à leur environnement. Afin de faciliter la consultation, les réussites sont regroupées par thèmes: lacs et cours d'eau, faune et flore, mines, forêts, agriculture, activités industrielles et commerciales, énergie, aspects légaux, déchets, santé, milieux urbains et territoire, transport, éducation, écotourisme, processus de planification et de décision et, enfin, climat et atmosphère. La plupart de ces thèmes ont fait l'objet de bilans pour servir d'outil de base aux différentes consultations. Pour chacun des thèmes, les réussites sont réparties en 16 sous-thèmes, soit les projets touchant tout le Québec puis les projets pour chaque région administrative (01, 02, 03, etc.). Les réussites ayant été soumises par les tables thématiques sont annotées d'un astérisque.

Ce répertoire 500 réussites en développement durable qui ont transformé le Québec est la version pré-sommet. Les informations présentées pour chacune des réussites ont été synthétisées par le personnel d'ÉcoSommet à partir des fiches signalétiques fournies. Étant donné les délais serrés de production, il se peut que des erreurs se soient glissées lors de la saisie des données. L'équipe d'ÉcoSommet s'excuse des inconvénients que cela pourrait occasionner. Enfin, les personnes ou organismes intéressés à nous faire part de nouvelles réussites peuvent les faire parvenir au secrétariat d'ÉcoSommet d'ici le 30 juin 1996 selon le modèle présenté dans le répertoire.

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400 réussites en développement durable qui ont transformé le Québec

Remerciements ÉcoSommet remercie tous les promoteurs ou initiateurs de nouveaux projets et tous les participants aux consultations régionales et aux tables thématiques. Conseil d’administration Président Pierre Gosselin, ambassadeur de l’Union québécoise pour la conservation de la nature (UQCN) Premier vice-président André Bélisle, président de l’Association québécoise de lutte contre la pollution atmosphérique (AQLPA) Vice-président et secrétaire-trésorier Bernard Beaudin, secrétaire et président honoraire de la Fédération québécoise pour le saumon atlantique (FQSA) Vice-président Hubert Chamberland, Membre du Conseil d’administration du Regroupement nationale des conseils régionaux de l’environnement du Québec (RNCREQ) Vice-président Henri Jacob, président du Réseau québécois des groupes écologistes (RQGE) Vice-président Robert Arsenault, enseignant au Centre de formation en entreprise et récupération (CFER) Vice-président Marc Beauchemin, président du Centre québécois du droit de l’environnement (CQDE) Conseiller spécial Michael Cloghesy, Président du Centre patronal de l’environnement du Québec (CPEQ) Conseillère spéciale Denise Therrien, Vice-président Environnement et Collectivités, Hydro-Québec Conseiller spécial Jean-Pierre Parent, coordonnateur, Association des Entrepreneurs de services en environnement du Québec (AESEQ)

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iii

400 réussites en développement durable qui ont transformé le Québec

Conseiller spécial Yves Ouimet, chef divisionnaire, Environnement et gestion stratégique, Bell Canada

Isabelle Turgeon Mise en page Diane Néron

Coordination du répertoire des projets Patricia Goulet Phyllis Leclerc

Soutien technique Carl Leduc

Rédaction Simon Arbour Marcel Bélanger Claude Cloutier Diane Forget Josée Goupil

ÉcoSommet 690, Grande-Allée Est, 4e étage Québec (Québec) G1R 2K5 Téléphone: (418) 648-2123 Télécopieur: (418) 648-0991

Secrétariat Monique Arteau Luc Brizelle Monique Debroux

Marcel Harnois Phyllis Leclerc Kateri Lescop-Sinclair Louis Messeley Marie-Anne Sauvé

ISBN 2-9805050-1-3 Dépôt légal: Bibliothèque nationale du Québec, 1996 Dépôt légal: Bibliothèque nationale du Canada, 1996

Sylvie Dionne Josée Fournier Isabelle Malenfant

Révision Serge Beaucher

ÉcoSommet ‘96

iv

400 réussites en développement durable qui ont transformé le Québec

Table des matières

- Présentation.........................................................................................................................................

i

- Remerciements....................................................................................................................................

ii

- Table des matières................................................................................................................................

iii

- Lacs et cours d’eau..............................................................................................................................

1

- Faune et flore.......................................................................................................................................

39

- Mines................................................................................................................................................... 101 - Fôrets................................................................................................................................................... 123 - Agriculture..........................................................................................................................................

155

- Activités industrielles et commerciales...............................................................................................

197

- Énergie................................................................................................................................................. 251 - Déchets................................................................................................................................................ 265 - Santé.................................................................................................................................................... 319 - Milieux urbains et territoire................................................................................................................. 331 - Transport.............................................................................................................................................

347

- Éducation............................................................................................................................................. 361 - Écotourisme......................................................................................................................................... 387 - Processus de planification et de décision............................................................................................

389

- Climat et atmosphère............................................................................................................................ 393

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400 réussites en développement durable qui ont transformé le Québec

Thème : lacs et cours d'eau

Région : le Québec

Programme d'assainissement des eaux du Québec (PAEQ), volet municipal* Promoteurs Ministères de l'Environnenement et de la Faune, des Affaires municipales, de l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation du Québec

Description Les interventions sur les sources municipales ont évolué rapidement en raison d'un généreux programme de subvention et d'assistance technique. Les interventions visant l'assainnissement des eaux usées sont basées sur une étude du milieu récepteur dans une optique de récupérer et de maintenir la qualité de l'eau.

Partenaires Municipalités québécoises, Société québécoise de l'assainissment de l'eau, associations industrielles et groupes environnementaux

Clientèle Les municipalités

Financement Sur les 7 milliards $ prévus provenant du gouvernement québécois et des municipalités et d'industries, 5 ont été dépensés.

Problématique Mis sur pied en 1978, le PAEQ visait l'émélioration de la qualité de l'eau afin de satifsfaire aux usages de la population et au maintine de la vie biologique. Réalisations Acutellement, 75 % des eaux usées municipales du Québec sont maintenant traitées. La réduction des rejets municipaux polluants, inculant les industries en réseau, a entraîné une nette amélioration de la qualité de l'eau. Cette amélioration était soit locale, c'est-à-dire en aval des rejets, soit à lÉchcelle du cours d'eau. Les principales améliorations sont la diminution des nuisances comme les odeurs, de la matière organique, des concentrations de phosphores réduisant ainsi la croissance d'algues et de plantes aquatiques nuisibles-, et, enfin, de la contamination bactériologique entraînant une pratique plus sécuritaire de l'alimentation en eau potable et de la baignade.

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Thèmes : lacs et cours d'eau, faune et flore, territoire

Région : Bas-Saint-Laurent (01)

Sentier le Petit Témis Promoteur Société d'aménagement de la rivière Madawaska et du lac Témiscouata Nelson Dubé, responsable du dossier 565, 6e rue Est Dégelis (Québec) G5T 1K1 Téléphone : (418) 853-3593 Télécopieur : (418) 853-3593

Description Création et gestion d'un parc linéaire reliant Cabano à Edmunston (Nouveau-Brunswick) et réalisation de divers aménagements de sites d'interprétation et de cours d'eau pour favoriser les populations de l'omble de fontaine et de la sauvagine. Réalisations Protection et éducation à l'égard des ressources naturelles, particulièrement à proximité de cours d'eau. Emploi de quelques spécialistes pour les activités de la corporation et contribution avantageuse au soutien des activités de loisir et de tourisme (écotourisme).

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400 réussites en développement durable qui ont transformé le Québec

Thème : lacs et cours d'eau

Région : Saguenay—Lac-Saint-Jean (02)

Réhabilitation du ruisseau Perron Promoteur Club Kiwanis de Saint-Prime Gérard Gosselin 971, boul. Sacré-Coeur Saint-Félicien (Québec) G8K 1R8 Téléphone : (418) 679-1630 Télécopieur : (418) 679-1554

Description Ce projet consiste à redonner à un ruisseau ses qualités physiques, chimiques et biologiques, afin d'y accueillir une population de truites acceptable, à l'aide de 13 différents types d'aménagement dont le dépôt de pierres (sur plus de quatre km du ruisseau), favorisant ainsi le benthos et des habitats pour la truite mouchetée et, à l'aide d'ententes avec les propriétaires riverains, l'aménagement d'abreuvoirs séparés afin de limiter l'accès aux bovins sur tout le trajet du ruisseau, trois mètres de chaque côté.

Financement Population.

Réalisations Diminution de la pollution de l'eau (dont celle de la plage municipale), diminution de l'érosion et de la perte de terre agricole et, ainsi, diminution des apports de la sédimentation dans le lac SaintJean, et possibilité de pêche sportive à proximité du village. Augmentation de la fierté locale et du sentiment d'appartenance à un milieu de vie de meilleure qualité.

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400 réussites en développement durable qui ont transformé le Québec

Thème : lacs et cours d'eau

Région : Saguenay—Lac-Saint-Jean (02)

Protection de la rivière Ashuapmushuan Promoteur Regroupement pour la protection de la rivière Ashuapmushuan C.P. 295 Alma (Québec) G8B 5V8 Téléphone : (418) 668-6412 Télécopieur : (418) 668-0265

Description Le Regroupement pour la protection de l'Ashuapmushuan a été créé dans le but d'empêcher la réalisation du projet de barrages d'Hydro-Québec. Problématique Hydro-Québec proposait depuis longtemps un projet de barrages sur la rivière Ashuapmushuan, qui aurait pu avoir des conséquences désastreuses sur l'environnement.

Partenaires Notre initiative a provoqué une très importante mobilisation de la population de la région (12 800 membres cotisants, des dizaines d'organismes, etc.).

Réalisations En mobilisant la population du Saguenay—LacSaint-Jean, le Regroupement pour la protection de L'Ashuapmushuan (RPA) a forcé la suspension du projet de barrages hydroélectriques sur la rivière Ashuapmushuan par Hydro-Québec. Par d'intenses campagnes de communication et d'information, de 1989 à 1993, il a réussi le tour de force d'empêcher la réalisation d'un projet qui est à l'opposé du développement durable. En empêchant que l'immense territoire de la vallée de l'Ashuapmushuan soit consacré à la production d'électricité, l'initiative a permis de protéger un ensemble de ressources qu'on voulait faire disparaître au profit de l'extérieur de la région. En plus, la protection de ce territoire va permettre aux gens de la région de favoriser un développement durable, à leur profit, en ouvrant la porte au développement de projets créateurs de nombreux emplois tout en maintenant les emplois actuels dans le domaine forestier. En empêchant la disparition de 830 km2 de territoire de la vallée de l'Ashuapmushuan, de plus de 100 km de la rivière elle-même, de nombreux lacs et autres rivières, l'initiative du RPA a permis de conserver le milieu environnant et de conserver la qualité de vie. Elle assure l'existence de nombreuses ressources dont la faune et la flore, très abondantes sur ce territoire.

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Thème : lacs et cours d'eau

Région : Saguenay—Lac-Saint-Jean (02)

Aménagement hydroélectrique de l'île Monseigneur (MB-1) sur la rivière Mistassibi Description Aménagement d'une mini-centrale hydroélectrique sur l'île Monseigneur, située sur la rivière Mistassibi. L'aménagement comporte une centrale avec prise d'eau intégrée, un barrage principal en bras gauche de la rivière et deux barrages évacuateurs secondaires. Par la construction de plusieurs centrales de petite envergure, une puissance appréciable pourra être installée, ce qui constitue une alternative avantageuse à d'autres sources d'énergie et à d'autres concepts d'aménagement. Ce type de centrale, au fil de l'eau, permet un écoulement naturel et continu. Le territoire inondé est moindre que dans le cas des centrales avec réservoir et l'écoulement de la rivière est peu changé, puisque plusieurs barrages consécutifs sont érigés, chacun de dimensions moins importantes. L'impact environnemental est par conséquent minimisé, ce qui constituait d'ailleurs la base même du concept de ce projet. Comme aucune habitation ne se retrouve dans la zone immédiate des travaux, les inconvénients causés par le bruit devraient être faibles pour la population. L'exploitation de la centrale n'affectera pas la pratique des activités récréatives actuelles telles que la pêche et les promenades en forêt. Cependant, le site des travaux de la région environnante seront inaccessibles pendant toute la durée des travaux de construction. Sur les terrains appartenant à Hydro-Ilnu inc., en rive droite, un parc sera aménagé. L'espace sera gazonné et divers aménagements paysagers sont prévus. La partie nord de l'île touchée par les travaux de construction sera remise en état. Des sentiers seront aménagés sur l'île pour la promenade en forêt. Dans l'éventualité où le ministère de l'Environnement et de la Faune déciderait d'introduire, par ensemencement, la ouananiche dans la rivière, il serait possible de construire une passe en rive gauche à l'extrémité du barrage, de manière à contourner cet obstacle.

Problématique Le Conseil des Montagnais du Lac-Saint-Jean a permis la création de la Société Hydro-Ilnu inc. pour rechercher et développer le potentiel énergétique du territoire du Lac-Saint-Jean, à partir du moment où le ministre de l'Énergie et des Ressources (à l'époque) a décrété la possibilité d'exploiter l'électricité par des centrales n'excédant pas une production de 25 mégawatts. Réalisations Les études techniques requises pour l'élaboration de cette proposition ont été réalisées par des entreprises locales à la demande d'Hydro-Ilnu inc., qui n'a pas hésité à recourir aux services de firmes locales oeuvrant dans divers champs d'activité (arpentage, géotechnique, environnement, services juridiques, imprimerie et graphisme, transport aérien, services financiers et services comptables). Les retombées régionales d'un tel complexe sont multiples (emplois, matériaux, services, etc.) et proviennent de la construction, mais aussi de l'exploitation. La contribution d'entreprises et de personnel de la région pourra s'avérer très avantageuse et efficace, grâce à leur intérêt pour un projet dans leur région et aussi à leur flexibilité et leur rapidité d'intervention. Promoteur Développement Piekuakami Ilnutsh inc. (Ilnu) 1671, rue Ouiwatchouan Mashteuiash (Québec) G0W 2H0 Financement Le coût du projet s'élève à 19 millions $.

ÉcoSommet ‘96 5

400 réussites en développement durable qui ont transformé le Québec

Thèmes : lacs et cours d'eau, faune et flore

Région : Québec (03)

Parc de la rivière Beauport Promoteur Comité de valorisation de la rivière Beauport Gervais Bélanger, coordonnateur 69, avenue Juchereau C.P. 5187 Beauport (Québec) G1E 6P4 Téléphone : (418) 666-6169 Télécopieur : (418) 667-8936

Description Sis au coeur du tissu urbain, le parc de la rivière Beauport est l'objet de nombreuses interventions impliquant la Ville de Beauport, les citoyens et les membres du Comité de valorisation de la rivière Beauport (CVRB), tant sur le plan de l'environnement que de l'éducation et de diverses activités populaires. Les divers aménagements et études réalisés visent la réhabilitation de ce milieu naturel et la réappropriation de ce site unique par les citoyens. Le parc devient également l'outil de sensibilisation et d'éducation privilégié du CVRB auprès de la population.

Partenaires Ville de Beauport, Environnement Canada, ministère de l'Environnement et de la Faune, Développement des ressources humaines, Forêts Canada, ministère de l'Industrie, du Commerce, de la Science et de la Technologie, bénévoles.

Clientèle Grand public.

Financement Contributions fédérale, provinciale et municipale, investissements privés, organismes du milieu, bénévolat.

Réalisations De stade de dépotoir, le parc s'est transformé et offre maintenant un paysage fantastique sillonné de pistes cyclables et de sentiers pédestres, où la population peut s'adonner à la pêche en ville. L'entretien du parc permet la création d'emplois saisonniers. Le parc est aussi devenu un instrument de réinsertion sociale et un outil pédagogique pour certaines clientèles. Ce projet touche à la fois les milieux physiques et humains. En pratiquant une gestion rationnelle des ressources, le CVRB contribue à préserver l'intégrité des écosystèmes. De plus, l'accessibilité au site permet d'améliorer de façon tangible la qualité de vie de la population urbaine qui peut y pratiquer des loisirs et des activités communautaires dans un cadre enchanteur.

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400 réussites en développement durable qui ont transformé le Québec

Thème : lacs et cours d'eau

Région : Québec (03)

Centre d'essais des technologies environnementales Promoteur Centre de recherche industrielle du Québec (CRIQ) Paul Toupin, directeur, Environnement 333, rue Franquet Sainte-Foy (Québec) G2P 3C7 Téléphone : (418) 652-2211 Télécopieur : (418) 652-2202

Description Le centre d'essais est adjacent à la station de traitement des eaux usées de la CUQ et permet d'obtenir des eaux usées à divers stades de traitement des eaux de la CUQ. De plus, étant relié par informatique à la centrale de la CUQ, le centre peut faire des études comparatives sur le traitement des eaux usées. Clientèle Municipalités.

Financement Les coûts totaux du projet sont de 1 500 000 $ et sont assumés par les fonds du CRIQ.

Réalisations Le centre d'essais unique au Québec permet de valider les performances d'une technologie française dans le traitement des eaux usées de petites agglomérations ou de résidences isolées dans un contexte québécois, d'apporter les modifications requises et, éventuellement, d'accréditer les technologies proposées.

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400 réussites en développement durable qui ont transformé le Québec

Thèmes : lacs et cours d’eau, faune et flore

Région : Québec (03)

Restauration, conservation et mise en valeur de la rivière Jacques-Cartier * usagers dans un esprit de développement durable.

Description Depuis sa création en 1979, la Corporation de restauration de la Jacques-Cartier s’est engagée inlassablement dans le projet de restauration du saumon atlantique dans la rivière Jacques-Cartier et assuré le lien entre les gens du milieu, les utilisateurs de la rivière, les municipalités riveraines, les MRC, les gouvernements et les autres intervenants concernés.

L’eau de la rivière s’est améliorée de façon significative. Des parcs riverains ont été créés. La réintroduction du saumon a fait redécouvrir la rivière à la population locale qui la fréquente de plus en plus. De plus, l’accès à la pêche au saumon a permis à de nombreux pêcheurs de découvrir cette ressource.

Problématique À la fin des années 1970, les gens du milieu ont pris conscience de la grande valeur de leur rivière et ont mis sur pied un projet de restauration dans un esprit de conservation.

Promoteur Corporation de restauration de la rivière JacquesCartier Denis Collette, président Chantal proulx, coordonnatrice 4755, boul. Fossambault, C.P. 36 sainte-Catherine-de-la-Jacques-Cartier (Québec) G0A 3M0 Téléphone: (418) 875-1120 Télécopieur: (418) 875-0889

Réalisations Réintroduction du saumon atlantique dans la rivière et atteinte de son plein potentiel. Protection, conservation et amélioration du milieu naturel de la rivière, de son encadrement forestier et de ses paysages. Établissement de mécanismes de concertation entre les différents intervenants et usagers de la rivière. Implication des gens du milieu dans la protection et la mise en valeur de la rivière. Association des municipalités riveraines et les deux MRC à la réalisation du projet. Mise en valeur et promotion des éléments culturel, patrimonial et récréotouristique. Construction d’une passe migratoire à Donnacona, dépollution de la rivière sur plus de 150 km, installation de 4 incubateurs dans des affluents de la Jacques-Cartier. Emploi de deux personnes à temps plein et de 5 à 15 personnes par an grâce à différents programmes.

Partenaires Les 9 municipalités riveraines, le ministère de l’Environnement et de la faune et le secteur privé. Financement Depuis 1979, près de 8 millions $ ont été investi pour la restauration de la rivière. Le budget actuel de la Corporation est de 125 000 $. Le budget est financé à 33 % par les revenus de la ZEC Saumon, à 33 % par les contributions des municipalités riveraines. Le reste province des contributions d’entreprises privées qui ont conclu des ententes de partenariat et sources gouvernementales.

Première corporation à gérer une ZEC à gestion mixte au Québec. Cette formule permet aux 9 municipalités riveraines de composer 50 % du conseil d’administration de la Corporation et poursuit une mission axée sur la conservation et le partage de la ressource entre les différents

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400 réussites en développement durable qui ont transformé le Québec

Thème : lacs et cours d'eau

Région : Québec (03)

Le contrat-rivière, un outil de responsabilisation des riverains et usagers du bassin de la Sainte-Anne (La Pérade) Interprétation du milieu riverain (en négociation).

Description Cette démarche est la troisième phase d'un plan de concertation et de partenariat autour de la protection et du développement durable du bassin de la rivière Saint-Anne. Les signatures de contrat-rivière font l'objet d'une publicité dans les médias locaux et régionaux. Les expériences sont partagées entre les quatre rivières participant au projet-pilote initié par la Fédération québécoise du saumon atlantique (FQSA). qui appuie les démarches au niveau provincial tout en étant conseiller au besoin.

Promoteur Corporation d'aménagement et de protection de la Sainte-Anne (CAPSA) Luce Trottier, présidente C.P. 11 Saint-Casimir (Québec) G0A 3L0 Téléphone : (418) 339-2688 Partenaires Fédération québécoise pour le saumon de l'Atlantique, Fondation de la Faune, Caisses populaires Desjardins, sept municipalités riveraines, S.N.C. Lavallin, AXOR, HBA, Fédération des Nemrods de Portneuf, UPA locales et régionale, gouvernement fédéral, Hydro-Québec, ministère de l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation du Québec, ministère de l'Environnement et de la Faune,

Clientèle Riverains. Réalisations 19993: sensibilisation. 1994: formation et responsabilisation du Conseil. 1995: concertation dans des projets précis de protection, de développement et de restauration. L'outil privilégié pour négocier et organiser ce partenariat est le contrat-rivière. Dans chaque contrat-rivière, il y a les objectifs partagés par l'ensemble des partenaires, ensuite les informations pertinentes au sujet des lois et des règlements qui concernent les problématiques environnementales. Aussi, il y a les engagements qui font partie d'une négociation de part et d'autre et enfin un engagement particulier à court terme qui associe le partenaire avec un ou des projets précis. Les signatures de contratrivière font l'objet d'une publicité dans les médias locaux et régionaux. Les expériences sont partagées entre les quatre rivières participant au projet-pilote initié par la FQSA et celle-ci appuie les démarches au niveau provincial tout en étant conseiller au besoin. Régénération des rives (202 000 $). Valorisation de Sainte-Christine dans le couloir de la Sainte-Anne (175 000 $). Solidarité agriculture-faune (22 000 $). Circuit de canot-camping (en négociation).

Financement Les coûts totaux du projet sont difficilement évaluables, puisque chaque partenaire investit dans un projet-rivière et qu'aucune contribution n'est donnée pour le fonctionnement de l'organisme. Pour ce qui est du coût comme tel de l'administration de la démarche de contratrivière, un budget de 10 000 $ à 15 000 $ par année a été consacré en 1993-94-95 en plus d'un nombre incalculable d'heures de bénévolat. Nos sources de financement ont été le programme Action Environnement du ministère de l'Environnement et de la Faune du Québec, les municipalités riverains, les caisses populaires Desjardins et Hydro-Québec.

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Thème : lacs et cours d'eau

Région : Québec (03)

Brochure sur la qualité de l'eau à l'île d'Orléans Promoteur Canadiens pour l'avancement de l'écologie Léone Pippard, présidente 20, rue de l'Église Saint-Jean, île d'Orléans (Québec) G0A 3W0 Téléphone : (418) 828-1145 Télécopieur : (418) 828-1276

Description Production et distribution d'une brochure soulignant les problèmes de qualité d'eau à l'île d'Orléans et indiquant à la population ce qu'elle peut faire pour vérifier l'intégrité des puits. La brochure a été livrée à toutes les maisons et entreprises de l'île. Problématique En ne protégeant pas la qualité de nos sources d'eau, nous mettons en péril la qualité de vie des générations à venir. Le meilleur moyen de protéger la qualité de l'eau consiste à en prévenir la contamination.

Partenaire Ministère de l'Environnement et de la Faune. Financement Les coûts totaux du projet ont été de 10 000 $ et financés par ministère de l'Environnement et de la Faune.

Réalisations Lors de la publication de la brochure, la question de la qualité de l'eau n'avait pas été soulevée depuis cinq ans. Malgré le fait qu'il n'y avait pas eu beaucoup d'améliorations aux problèmes de qualité de l'eau, cette brochure a sensibilisé le public à la question et a donné lieu à la vérification d'un grand nombre de puits. De plus, des renseignements de base sur la manière de faire tester l'eau et sur les méthodes de traitement ont été fournis.

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Thème : lacs et cours d'eau

Régions : Québec (03), Chaudière-Appalaches (12)

Le Saint-Laurent et ses rives : pour un développement harmonieux et durable* Description Actions, entre 1991 et 1994, comprenant information, la sensibilisation et mobilisation auprès des décideurs, des agents de développement et de la population d'une régionlaboratoire riveraine du Saint-Laurent, en faveur d'une politique globale, intégrée et spécifique de conservation et de mise en valeur du fleuve Saint-Laurent et de ses rives, dans la perspective du développement durable et au bénéfice de tous. Le projet visait à ce que les autorités publiques, les organismes de développement et la population soient sensibilisés à la nécessité d'une telle politique relativement à ses ressources et à ses usages en plus de leur adhésion à un tel projet.

le Saint-Laurent fasse l'objet de volontés politiques explicites et effectives en faveur d'un développement durable et harmonieux. Le dépôt d'une demande à l'Assemblée nationale, appuyé par une importante pétition, a été largement rapporté dans les médias, ce qui a certainement contribué à alerter une grande partie de la population du Québec quant à l'avenir du fleuve.

Clientèle Riverains.

Partenaires Conseil des monuments et sites du québec (CMSQ), GIRAM, le Secrétariat à la mise en valeur du Saint-Laurent, les CRCD de Québec, et de Chaudière-Appalaches, le Conseil régional de l'environnement de Québec, Stratégies SaintLaurent, le Comité ZIP de Québec, le Centre régional industrie-environnement (CRIE), Pothier, Bégin avocats.

Promoteur Les Amis de la vallée du Saint-Laurent André Stainier 7734, route Marie-Victorin Lotbinière (Québec) Téléphone : (418) 796-2422 Télécopieur : (418) 796-3067

Problématique Le fleuve Saint-Laurent a subi une détérioration marquée de la qualité de ses eaux au cours de ce siècle. Les paysages et les habitats ont également subi de multiples dégradations. L'ampleur du problème nécessite une prise de conscience à l'échelle nationale parmi la population et les décideurs afin d'entreprendre le vaste travail de la dépollution du fleuve et de la protection de ses rives.

Financement En quatre ans, 76 023 $ ont été consentis au projet, grâce à des subventions, des investissements, des activités payantes et des ventes.

Réalisations Les opérations suivantes ont été successivement réalisées : étude exploratoire sur l'état du fleuve dans les régions de Québec et ChaudièreAppalaches, campagne d'information, colloque, campagne d'appui, vaste démarche collective auprès de l'Assemblée nationale, diffusion auprès de milliers d'usagers, production et diffusion d'un recueil sur le Saint-Laurent. Un colloque sur le sujet a permis notamment la rencontre de divers intervenants et usagers du fleuve qui en sont arrivés à un large consensus sur la nécessité que

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Thème : lacs et cours d'eau

Région : Mauricie—Bois-Francs (04)

Enlèvement des billes perdues dans le secteur Beaurivage Promoteur Pierre Goulet, président 11 113, avenue Beaurivage Shawinigan (Québec) G9N 6T6

Description Le projet vise à nettoyer le plus possible le milieu aquatique et le remettre dans son état naturel. Problématique La rivière Saint-Maurice, face au secteur Beaurivage, a été longtemps un site d'accumulation de billes lors des opérations de flottage. Une grande quantité de ces billes ont coulé et se sont accumulées sur le fond, modifiant le substrat des habitats aquatiques.

Partenaires Compagnie de flottage du Saint-Maurice, ministère de la Sécurité du revenu.

Réalisations La remise du milieu dans son état naturel profitera à la diversité des espèces animales et végétales et aux futures générations humaines, et aura des impacts positifs sur les activités récréatives comme la pêche, la navigation et la baignade. Le projet a permis la création d'emplois pour des jeunes durant la période estivale. Le milieu a été en partie restauré; d'autres phases seront nécessaires.

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Thème : lacs et cours d'eau

Région : Mauricie—Bois-Francs (04)

Élaboration de stratégies de conservation d'habitats sur la rivière Saint-Maurice Promoteur Corporation de gestion du bassin de la rivière Saint-Maurice Pierre Beaubien, conseiller au président 3333, Sainte-Marguerite Trois-Rivières (Québec) G8Z 1X1 Téléphone : (819) 375-8699 Télécopieur : (819) 375-5209

Description Ce projet vise le choix d'une zone-pilote, la description de la zone, l'identification des tenures, l'élaboration de scénarios de conservation et la préparation d'une stratégie de conservation. Il s'agit de développer des outils d'intervention qui seront applicables dans une phase ultérieure. Problématique Le projet vise à mettre au point des approches stratégiques visant à assurer la conservation des milieux humides. Les approches devront varier selon la sensibilité des milieux, les types et l'importance des pressions qui s'exercent sur ceux-ci et les diverses tenures foncières. En somme, le projet vise à orienter les développements récréo-touristiques à venir dans une perspective de développement durable, c'està-dire que ces développements respectent la pérennité des ressources pour les générations futures.

Partenaires Service canadien de la faune, ministère de l'Environnement et de la Faune - 04. Financement Le coût total du projet est de 11 000 $. Les modes de financement sont un programme de subvention d'Environnement Canada (8 000 $) et du temps investi par le personnel de la CGDBR (3 000 $). Les sources de financement sont une subvention d'Environnement Canada, une contribution des organismes publics (municipalités, MRC, etc.), du secteur privé (Hydro-Québec, papetières, etc.) et des membres de la CGDBR.

Réalisations Ce projet a des impacts positifs sur la productivité et la biodiversité des habitats aquatiques, sur les activités récréatives (pêche, navigation, baignade); il entraîne donc des répercussions économiques positives. La mise en oeuvre du projet est presque complétée.

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Thème : lacs et cours d'eau

Région : Mauricie—Bois-Francs (04)

Évaluation des perspectives de restauration de la rivière Saint-Maurice en rapport avec le flottage du bois Promoteur Corporation de gestion du bassin de la rivière Saint-Maurice Pierre Beaubien, conseiller au président 3333, Sainte-Marguerite Trois-Rivières (Québec) G8Z 1X1 Téléphone : (819) 375-8699 Télécopieur : (819) 375-5209

Description Inventaire des sites d'accumulation des billes perdues sur la rivière Saint-Maurice, particulièrement dans les endroits où elles sont moins visibles, c'est-à-dire à une profondeur de 0,5 à 3 mètres. Le projet visait à compléter le plan de restauration et d'aménagement des rives, orienter les activités de réhabilitation de la rivière, et obtenir une image juste de l'accumulation des billes et des écorces.

Partenaires Service canadien de la faune, ministère de l'Environnement et de la Faune - 04.

Réalisations Les activités de flottage du bois ont cessé en 1995 sur la rivière Saint-Maurice. La Compagnie de flottage du Saint-Maurice entreprend le nettoyage des rives et des fonds. Si nous voulons que les habitats redeviennent à leur aspect naturel, il faut bien orienter les opérations de nettoyage. L'objectif ultime est de léguer aux générations futures une rivière qui soit propre. Les accumulations de billes sont un obstacle à la diversité des espèces et entravent les activités récréatives (pêche, navigation, baignade). Leur élimination sera donc bénéfique. L'étape de mise en oeuvre est presque complète.

Financement Le coût total du projet est de 37 000 $. Les modes et les sources de financement sont une subvention par un programme d'Environnement Canada et la participation administrative et financière de la CGDBR, (Municipalités, MRC, Hydro-Québec, papetières).

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Thème : lacs et cours d’eau

Région : Mauricie—Bois-Francs (04)

Fier de ma rivière Promoteur Association de chasse et pêche de Plessisville inc. Daniel Bouffard, président 2048, Saint-Jean Plessisville (Québec) G6L 1H1 Téléphone : (819) 362-2167 Télécopieur : (819) 362-2167

Description Le projet «Fier de ma rivière», instauré par l'Association de chasse et pêche de Plessisville inc., vise la restauration de l'habitat de l'omble de fontaine dans la rivière Bourdon située au coeur de la MRC de l'Érable. Il s'agit de redonner à la rivière son potentiel de pêche d'origine en diminuant l'érosion, en facilitant l'oxygénation de l'eau et en restaurant les frayères. Nous espérons enfin, par le biais de ce projet, rendre accessible une école de nature aux jeunes et les instruire sur la fragilité et le fonctionnement de l'écosystème d'une rivière.

Partenaires Quatre municipalités parcourues par la rivière Bourbon, Fondation de la faune du Québec et ministère de l'Environnement et de la Faune.

Réalisations Grâce à ce projet, l'omble de fontaine, qui vivait à l'origine dans la rivière, est réintroduite dans son milieu. Le projet a créé des emplois directs (les études préalables, négociation des contrats avec les 14 riverains impliqués et réalisation des travaux). Redonner à la rivière son potentiel de pêche optimal, une meilleure qualité d'eau et un meilleur aspect esthétique permet d'améliorer la qualité de vie des citoyens. Ceci attire l'établissement d'entreprises ou d'autres intervenants intéressés par le développement de la région. L'établissement d'une bande de végétation riveraine permettra de limiter le déversement d'engrais et produits chimiques utilisés en agriculture dans le cours d'eau et contribuera à réduire les écarts importants du débit de la rivière. La mise en oeuvre du projet est presque complétée, l'évaluation du projet, la diffusion de l'information et la rédaction de cinq documents concernant le projet ont été réalisées.

Financement Le coût total du projet a été de 80 000$, dont 50 000$ ont été payés par l'Association de chasse et pêche de Plessisville inc. et les partenaires du milieu. Les modes de financement sont: campagnes de financement organisées en collaboration avec les médias locaux, parrainage de truites, recherche d'appui aux différents paliers de gouvernement, bourse, dons de particuliers, aide de différents partenaires comme l'association de chasse et pêche à la conservation des habitats fauniques, etc. Nous avons sollicité systématiquement les entreprises et industries de la région concernée pour recueillir de l'argent. Le reste du financement provient des différents partenaires tels que la Fondation de la faune du Québec, les quatres municipalités impliquées, etc.

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Thème : lacs et cours d'eau

Région : Mauricie—Bois-Francs (04)

Restauration et mise en valeur de la rivière Nicolet* mais également le paysage naturel. De plus, ceci augmente la fierté et le dynamisme de la population locale. Par ce projet, la CGRBF a rendu une ressource collective située en terrain privé accessible aux pêcheurs. La CGRBF a créé une entreprise qui engage huit personnes, choisies dans le milieu et formées adéquatement pour le travail à réaliser.

Description Le projet consiste à restaurer les habitats fauniques sur un tronçon de 8 km de la rivière Nicolet et y instaurer un système de gestion démocratique pour l'exploitation de la pêche récréative. Le projet vise en premier lieu à restaurer les habitats fauniques détruits par l'activité humaine afin d'améliorer les conditions de vie des salmonidés (truite brune et omble de fontaine). On veut également développer un concept unique de gestion d'une ressource dans un contexte de développement durable ainsi qu'une industrie récréo-touristique et socioéconomique.

Promoteur Corporation de gestion des rivières des BoisFrancs (CGRBF) Léo Ouellet, directeur général C.P.456 Victoriaville (Québec) G6P 6T3 Téléphone : (819) 357-3388 Télécopieur : (819) 357-3388

Clientèle Pêcheurs, population riveraine. Problématique La détérioration du lit de la rivière Nicolet par les activités humaines depuis plus de 50 ans a eu pour conséquence la perte des habitats fauniques des salmonidés tels que les sites de frai, les fosses, les rapides, les sites de nourriture et d'abri. Le déboisement massif du bassin versant est une cause directe au réchauffement de l'eau, qui est un facteur limitant dans le développement des salmonidés.

Partenaires MEF Mauricie—Bois-Francs, CDTBF, SADC, quatre municipalités, 32 propriétaires privés et plusieurs autres, Développement des ressources humaines Canada, Bureau fédéral de développement régional, OPDQ, Secrétariat aux affaires régionales, Sécurité du Revenu, Fondation de la faune du Québec, Hydro-Québec et MRC Arthabaska. Financement Le projet de restauration de la rivière Nicolet a généré des investissements de plus de 800 000 $ venant du gouvernement fédéral (350 000 $), du gouvernement provincial (300 000 $), du secteur privé (50 000 $), d'activités bénéfices (100 000 $) et de prêts bancaires (jusqu’à 100 000 $). Pendant les travaux, 10 emplois ont été créés. L'exploitation, quant à elle, engage huit personnes annuellement et son chiffre d'affaires en 1995 a été de 75 000 $.

Réalisations Ce projet, débuté en 1990, a vu la réalisation des travaux de restauration en 1993, l'ouverture de l'exploitation en 1994, et répond au concept du développement durable. La CGRBF a mis en place un système de gestion qui permet d'améliorer les connaissances sur les salmonidés au Québec. Également, le parcours est contingenté afin de réduire la pression de pêche. L'omble de fontaine, qui était sur le point de disparaître (Morin P. et L. Ouellet, 1992), a pu bénéficier des travaux de restauration. Le reboisement des rives et du bassin versant améliore non seulement les habitats fauniques,

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Thème : lacs, cours d'eau

Région : Estrie (05)

Plantation de 40 000 arbustes sur les rives de 9 lacs* Promoteur(s) Fédération pour la protection de l'environnement de l'Estrie Jean-Guy Dépôt 20 chemin du Lynx Canton d'Orford J0E 1H0 Téléphone : (514) 532.4684 Télécopieur : (514) 532.4667

Description Reboisement de rives avec des espèces pionnières afin de prévenir l'érosion et maintenir la qualité de l'eau des lacs. Clientèle Riverains Problématique L'Estrie est reconnue pour la beauté de ses lacs et l'importance de la villégiature. La protection des rivières et des lacs donne d'ailleurs lieu à plusieurs initiatives. En effet, certains milieux avaient subi d'importants dommages.

Partenaires Neuf associations des lacs concernés membres de la Fédération pour la protection de l'environnement de l'Estrie Financement Le coût total pour l'achat des arbustes était d'environ 12 500 $ et la Fédération pour la protection de l'environnement de l'Estrie a demandé et obtenu une subvention de près de 10 000 $ du programme «Mon milieu, mes arbres» du gouvernement fédéral, ce qui représente un coût minime pour chaque arbuste payé par chacune des neuf associations participantes.

Réalisations Afin d'éliminer le plus de gazon possible, des espèces telles le myrique baumier, le saule arbustif, la spirée à larges feuilles, l'aulne crispé ou le cornouiller stolonifère ont été plantées. Des corvées menées par des bénévoles au cours de deux fins de semaine a ainsi permis la plantation de 40 000 arbustes sur les rives des lacs Bowker, grands et petit lacs Bropmton, Chaîne des Lacs, des Français, Fraser, à la Truite et Mont Joie. Le fait de regrouper les achats a permis de profiter d'une économie d'échelle auprès de la pépinière forestière de Martinville.

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Thème : lacs et cours d'eau

Région : Estrie (05)

Aménagement des berges et protection de la rivière Magog par l'entremise de la Corporation de gestion CHARMES* Description Mise sur pied par la Ville de Sherbrooke en 1975, la Corporation de gestion CHARMES est un organisme autonome et sans but lucratif qui, par l'amélioration de la qualité de l'environnement, favorise l'aménagement des milieux aquatique et riverain des rivières Magog et Saint-François pour les rendre accessibles aux citoyens. Les objectifs du projet sont de redonner aux citoyens le plein usage de leurs rivières, développer un sentiment d'appartenance et de fierté par rapport à ces milieux riverains et sensibiliser les usagers à la conservation et à l'environnement.

des cours d'eau. Ces réalisations ont été rendues possibles par la présence d'un consensus politique et un appui de la population et des médias. Les activités de CHARMES ont permis, entre autres, la préservation de 35 ha de terrain riverains qui auraient pu faire l'objet de développement urbain et la renaturalisation de nombreux secteurs riverains. La protection de trois marécages maintenant identifiés comme zones de conservation, la création d'un marais filtrant, la réduction de l'érosion des berges sur plus d'un kilomètre par la mise en place de boudins végétaux, un suivi et une surveillance de la qualité de l'eau.

Clientèle Population sherbrookoise.

Promoteur Corporation de gestion CHARMES Paul Champagne, directeur général 1010, Sainte-Thérèse Sherbrooke (Québec) J1K 2V1 Téléphone : (819) 821-5893 Télécopieur : (819) 821-5461

Problématique Au cours des années 70, la rivière Magog fut graduellement délaissée par la population à cause de problèmes de pollution liés à l'urbanisation. Avec la mise sur pied du PAEQ et la création de CHARMES par la Ville de Sherbrooke, la rivière a, peu à peu, retrouvé une qualité satisfaisante. La présence d'une plage au beau milieu de la ville, accessible par les transports publics, a permis à toute la population de Sherbrooke de reprendre contact avec la rivière.

Partenaires Ville de sherbrooke, ministères reliés à l'emploi et à l'environnement, médias et, milieu privé. Financement Présentement, la Corporation a un budget de près de 1 million de dollars par année qui se répartit comme suit : aménagements (33 %), suivi environnemental (20%), animation (10 %), communication (10 %), administration et développement (25 %). Depuis 1975, la Ville de Sherbrooke et les diverses sources de financement ont contribué pour l'équivalent de 10 millions de dollars à l'aménagement et la protection des berges et de la rivière Magog.

Réalisations Un suivi environnemental réalisé par CHARMES a permis de localiser les sources résiduelles de contamination et de collaborer à les enrayer. Des campagnes de nettoyage et de reboisement et l'aménagement de 20 kilomètres de sentiers cyclo-pédestres ont aussi permis aux citoyens de se réapproprier la rivière et ses berges. Par des programmes de sensibilisation, diverses activités, des conférences et des expositions, jeunes et moins jeunes ont pu mieux comprendre l'importance des espaces naturels et

ÉcoSommet ‘96 18

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Thème : lacs et cours d'eau

Région : Estrie (05)

Fédération pour la protection de l'environnement de l'Estrie* Promoteur La Fédération pour la protection de l'environnement de l'Estrie Jean-Guy Dépôt, trésorier 20, chemin Du Lynx Lac Bowker Canton D'Orford (Québec) J0E 1H0 Téléphone : (514) 532-4684 Télécopieur : (514) 532-4667

Description Il s'agit d'un regroupement des neuf associations pour la protection de l'environnement des lacs suivants : Bowker, Brompton (le Petit et le Grand), Chaîne des lacs, des Français, Fraser, à la truite, Mont-Joie. On veut mettre en commun les forces vives des différentes associations de lacs situées en grande majorité dans le même bassin versant, soit le bassin du Grand Lac Brompton, puis de la rivière au Saumon et de la rivière Saint-François.

Partenaires Les neuf associations de lacs et leurs membres.

Clientèle Propriétaires riverains, villégiateurs.

Financement Subventions des municipalités de Canton D'Orford (1 500 $), de Valcourt (1 300 $) et de Saint-Denis de Brompton (500 $); des cotisations de 2 $ par membre de chacune des neuf associations; subventions des députés provinciaux et programmes fédéraux (article 25).

Problématique Le développement de la villégiature en Estrie a contribué à la détérioration et à l'eutrophisation de plusieurs lacs. Le travail de restauration important qui en découle a conduit à un regroupement des organismes de lacs de la région, afin de mieux faire face à ce défi. Réalisations La création d'une fédération pour la protection de l'environnement a permis de protéger les écosystèmes des neuf lacs et de créer des emplois d'été pour des étudiants (environ 12). Depuis 1991, le journal L'entrelacs est publié. Des études ont permis de déterminer la cote trophique de nos lacs et le taux de phosphore. On a également procédé à la plantation d'arbustes sur les rives.

ÉcoSommet ‘96 19

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Thème : lacs et cours d'eau

Région : Estrie (05)

Publication du journal environnemental L'entrelacs* Promoteur Fédération pour la protection de l'environnement de l'Estrie Jean-Guy Dépôt, trésorier 20, chemin Lynx Lac Bowker Canton D'Orford (Québec) J0E 1H0 Téléphone : (514) 532-4684 Télécopieur : (514) 532-4667

Description Publier annuellement en juin un journal commun sert à informer et sensibiliser les riverains des lacs ainsi que la population concernée en région. On veut ainsi mieux informer les riverains sur ce qu'il faut faire et ne pas faire sur les rives des lacs dans l'optique de développement durable. Clientèle Riverains.

Partenaires Plusieurs bénévoles membres de nos associations.

Problématique On veut inciter à participer à des actions concrètes de concertation, afin de responsabiliser les riverains et les associations dans le but de réduire et de contrôler la pollution (eau, bruit, air, sol).

Financement 1 790 $ ont servi au projet, provenant de 16 publicités à différents prix selon la grandeur, et du gouvernement du Canada (Programme Carrière Été), en plus du support bénévole des associations.

Réalisations Le journal environnemental a été publié au cours des années 1992, 1993, 1994 et 1995 pour les bénéfices des riverains de neuf lacs d'une même région. Le tirage est de 3000 exemplaires, disponibles chez les commanditaires, dépanneurs, caisses populaires, etc. La distribution de porte-à-porte est faite par des bénévoles. Ces quatre publications sont à ce jour très appréciées.

ÉcoSommet ‘96 20

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Thème : lacs et cours d'eau

Région : Estrie (05)

Soirée d'information sur la moule zébrée* Promoteur Conseil régional de l’environnement de l’Estrie (CREE) Jean-Guy Dépôt, trésorier 31, King Ouest, bureau 315 Sherbrooke (Québec) J1H 1N5 Téléphone : (819) 821-4357 Télécopieur : (819) 563-9304

Description Une réunion a permis de mieux informer les personnes concernées sur les façons de prévenir l'invasion des lacs et cours d'eau de l'Estrie par les moules zébrées. Clientèle Villégiateurs, propriétaires d’embarcations. Problématique La prolifération des moules zébrées dans un lac a une incidence sur la qualité de l'eau et des plages. Les prises d'eau peuvent être bloquées.

Partenaires Le ministère de l'Environnement et de la Faune, région Estrie, la MRC de Memphrémagog. Financement Les coûts ont été absorbés par le MEF de l'Estrie et le CREE; la MRC de Memphrémagog a fourni la salle.

Réalisations L'organisation d'une soirée d'information et de discussion sur la moule zébrée a permis de prévenir l'invasion des lacs de l'Estrie par l'utilisation des embarcations d'un lac à l'autre. On a pu ainsi protéger la qualité de vie des riverains ainsi que les prises d'eau des municipalités. La soirée a eu lieu le 26 mai 1994 et a attiré 65 participants ainsi que les médias (TV, journaux, etc.).

ÉcoSommet ‘96 21

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Thème : lacs et cours d'eau

Région : Estrie (05)

Déphosphatation par des plantes aquatiques flottantes Promoteur Le Groupe STEICA Robert Roy, président 4300, boul. Bourque, bur. 101 Rock Forest (Québec) J1N 2A6

Description Les systèmes d'étangs aérés facultatifs pour le traitement des eaux usées utilisent généralement de l'alun comme coagulant pour être conformes à leur critère de déphosphatation. Aux États-Unis, des plantes aquatiques flottantes sont utilisées pour assimiler le phosphore, ce qui présente une alternative de remplacement intéressante pour la déphosphatation estivale au Québec.

Partenaires Ministère de l'Environnement et de la Faune, Saint-Élie-d'Orford, Canton de Magog.

Problématique L'utilisation actuelle des sels métalliques comme l'alun entraîne une production importante de boues et suppose le rejet à l'environnement d'aluminium et de fer. Les plantes présentent une solution naturelle pour effectuer la déphosphatation.

Financement Le projet a été financé par le MEF, le Groupe STEICA inc., Lemna Corporation, Aquatic Plant Technology, les municipalités de Saint-Élied'Orford et Roxton Pond, et l'Université de Sherbrooke.

Réalisations Deux projets-pilotes incluant un suivi scientifique ont été réalisés à l'été 1994 à grandeur réelle, sur les étangs des municipalités de Saint-Élie-d'Orford et de Roxton Pond pour évaluer la possibilité technique et économique de remplacer l'alun par des plantes aquatiques flottantes (les lenticules d'eau et les jacinthes d'eau). Le projet a démontré la faisabilité technique de la déphosphatation estivale (1er juin au 30 septembre) avec des plantes aquatiques. Dans les conditions actuelles, soit la possibilité d'épandre les boues d'alun sur les terres agricoles, l'utilisation d'alun est plus économique que celle des plantes, du moins pour le moment.

ÉcoSommet ‘96 22

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Thème : lacs et cours d'eau

Région : Estrie (05)

Amélioration du traitement des eaux en Estrie (industriel et municipal) eu un impact positif sur les écosystèmes aquatiques. Elle a également permis à plusieurs espèces de recoloniser leurs anciens milieux. Les investissements majeurs occasionnés par la construction et la surveillance des travaux d'épuration ont été un moteur pour la création d'emplois.

Description Programme de vérification auprès des industries. Ce programme a pour but de vérifier si les industries ont des systèmes de traitement des eaux. Si ce n'est pas le cas, l'installation d'un tel système est recommandée. On vise particulièrement les industries de pâtes et papiers.

Promoteur Programme d'assainissement des eaux du Québec du ministère de l'Environnement et de la Faune Roger Gagnon et Berthold Brochu Responsables, eaux municipales et industrielles 3330, rue King Ouest, bureau 170 Sherbrooke (Québec) J1L 1C9 Téléphone : (819) 820-3882 Télécopieur : (819) 820-3931

Clientèle Industries et pâtes et papiers. Problématique Les usines de pâtes et papiers ont les plus volumineux rejets d'eaux souillées. Le 30 septembre 1995, un nouveau règlement établissait des normes plus sévères sur les rejets des pâtes et papiers. Les usines devaient se conformer à ces normes pour être en règle. Quatre-vingt-cinq autres industries polluantes sont soumises à des règlements qu'elles doivent aussi observer.

Partenaires Industries et municipalités. Financement Les coûts du projet sont de 300 M $ et sont financés par le gouvernement, les municipalités et les industries.

Réalisations Construction d'usines de traitement des eaux pour traiter les rejets des usines de pâtes et papiers et vérification de 40 des 85 autres industries polluantes. Les résultats démontrent que les échéanciers de construction des usines de traitement de l'eau et de traitement des eaux usées ont été respectés et que les nouvelles normes sont respectées et parfois même surpassées. La réduction considérable des rejets à l'environnement (odeurs, débris, couleurs) a entraîné une diminution de la matière organique et donc de l'oxygène dissous dans l'eau, une diminution des concentrations de phosphore et donc une réduction de la croissance d'algues et de plantes aquatiques nuisibles et, enfin, une diminution de la contamination bactériologique rendant possible la pratique plus sécuritaire de la baignade et l'alimentation en eau potable. L'amélioration très significative des cours d'eau a

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Thème : lacs et cours d'eau

Région : Montréal (06)

Réseau de suivi écologique des cours d'eau (suivi de la pollution de l'eau autour du territoire de la Communauté urbaine en relation avec le programme d'assainissement des eaux de la CUM) Promoteur Communauté urbaine de Montréal Fernand Cadieux, directeur 827, Crémazie Est Montréal (Québec) H2M 2T8 Téléphone : (514) 280-4321 Télécopieur : (514) 280-4318

Description La Communauté urbaine de Montréal réalise depuis 1970, et plus particulièrement depuis 1986 dans le cadre de l'entente relative de la gestion des eaux usées sur son territoire avec le MEF, un programme de suivi de la qualité des eaux (cours d'eau, plan d'eau intérieur et certains fossés pluviaux). Le suivi a pour objectif de mesurer l'efficacité des ouvrages d'interception des eaux usées, de la station d'épuration et des programmes de contrôle à la source. Le rayon d'action du Réseau de suivi s'étend des lacs Saint-Louis et Deux-Montagnes jusqu'au Lac Saint-Pierre. Ce contrôle se réalise annuellement grâce à un échantillonnage de plus de 200 stations (incluant ruisseaux, fossés et canaux présents à l'intérieur du territoire).

Financement L'ensemble de ce programme de suivi est estimé, pour 1995, à 350 000 $ (traitements, analyses de laboratoire, équipements et location d'embarcation). Les budgets sont votés annuellement par le conseil de la Communauté urbaine de Montréal.

Réalisations Le Réseau de suivi vise les objectifs suivants : évaluation des changements physiques, chimiques et biologiques dans les cours d'eau ceinturant l'île de Montréal suite à l'arrêt des déversements d'eaux usées; mesure de l'impact de tous les rejets autour du territoire en vue d'établir les aménagements correctifs, et de la gestion des rives en relation avec le PAEQ; vérification de l'atteinte des objectifs d'assainissement qui ont été fixés par le MEF; diffusion de l'information afin que la population réalise les bénéfices environnementaux reliés aux usages découlant du projet d'assainissement des eaux de la CUM. Ce programme s'est réalisé jusqu'à présent tous les ans. Toutefois, à cause de certaines contraintes financières, il sera révisé de telle sorte que certains échantillonnages ne se feront qu'une année sur deux. Thème : lacs et cours d'eau

Région : Montréal (06)

Montréal Bleu et Grand Montréal Bleu ÉcoSommet ‘96 24

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l'hébergement, la restauration et les activités culturelles et sportives.

Description Amélioration de l'environnement et de la qualité de vie des citoyens de l'ensemble de la région montréalaise en mettant en valeur les cours d'eau et en leur offrant des activités originales et diversifiées. Développement d'un attrait touristique majeur à l'échelle nationale et internationale, la grande région de Montréal devenant une destination et un lieu de transit pour les vacanciers.

Promoteurs Ville de Montréal, Services des parcs, jardins et espaces verts (SPJEV), et Table des préfets et maires de la grande région de Montréal Johanne Fradette, écologiste forestière 2580, rue Saint-Joseph Est Montréal (Québec) H1Y 2A2 Téléphone : (514) 280-6838 Télécopieur : (514) 280-6787

Clientèle Grand public, touristes.

Partenaires Ville de Montréal, CUM et 12 MRC de la grande région métropolitaine.

Réalisations 1995. Acquisition d'un terrain du Canadien Pacifique situé entre le canal Lachine et la rue Saint-Ambroise afin d'ouvrir une porte privilégiée vers le canal. Naturalisation de rive et contrôle de l'érosion dans quatre parcs municipaux. Aménagement de trois parcs en rives. Implantation d'un service de navette entre le parc de la Promenade Bellerive et le parc des îles-de-Boucherville. Implication en vue du colloque de novembre de la Table des préfets et maires du Grand Montréal et dans divers groupes de travail. Participation à la révision du plan directeur du canal Lachine. Participation aux ateliers de travail de la Zip Est de Montréal. Élaboration d'une programmation d'activités liées à l'eau avec la Société d'animation de la Promenade Bellerive. Prise de contact avec plusieurs propriétaires ou opérateurs privés en rives pouvant être intéressés au développement d'activités ou de services liés à l'eau. Ainsi, ce projet contribue à la protection des rives par le parachèvement du programme d'assainissement des eaux et la mise en oeuvre de projets de protection des milieux riverains et d'aménagements fauniques. Mise en valeur et l'exploitation d'un attrait touristique à l'échelle locale, régionale et internationale qui a des retombées directes importantes sur le site du Vieux Port, pour les escales croisières et en biens et services reliés au nautisme et retombées indirectes pour des services liés tels

Financement 1 000 000 $ en 1995 de la part du SPJEV.

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Thème : lacs et cours d'eau

Région : Abitibi—Témiscamingue (08)

Aménagement du lac Édouard en un jardin botanique (phase I) Promoteur Rouyn-Noranda: Ville en santé Denise Lavallée, coordonnatrice 100, rue Taschereau est, C.P. 220 Rouyn-Noranda (Québec) J9X 5C3 Téléphone : (819) 797-7126 Télécopieur : (819) 797-7108

Description Le projet de restauration et d'aménagement du lac Édouard en un parc botanique a été adopté au cours du forum «Rouyn-Noranda: Ville en santé» de 1988. Différents organismes et citoyens intéressés se sont regroupés autour de l'organisme Ville en santé pour le réaliser. Ville en santé en a assumé la coordination au cours des trois premières années (1989-1991); depuis, la corporation Parc botanique À fleur d'eau inc. assure son développement.

Partenaires Société d'horticulture et d'écologie de RouynNoranda, Commission scolaire de RouynNoranda, Canards Illimités, Club de loisir ornithologique de Rouyn-Noranda, Groupe conseil Trame, Parc botanique À fleur d'eau inc., citoyens (3), Ville de Rouyn-Noranda.

Clientèle Grand public. Problématique Le lac Édouard est un petit lac situé près du centre-ville de Rouyn-Noranda. Seuls quelques polyjeux, un terrain de baseball et un petit pont y étaient installés. Déjà, le petit lac était attrayant. Cependant, un groupe d'individus rêvait d'aiguiser le sentiment de fierté des gens de Rouyn-Noranda en y concevant et aménageant un parc botanique.

Financement Chaque organisme apportait sa contribution au projet selon ses ressources (bénévoles, financières ou techniques). Ce sont aujourd'hui plusieurs milliers de dollars qui sont investis chaque année. La ville de Rouyn-Noranda a assuré une contribution financière de 100 000 $ pour les deux premières années (et différents services) et de 50 000 $ pour les trois dernières années. Plusieurs organismes gouvernementaux et sans but lucratif ont été sollicités dans les étapes qui ont suivi son implantation.

Réalisations Élaboration et réalisation d'un projet collectif de restauration et d'aménagement du lac (19891990). Constitution d'une banque de fleurs et d'arbres (1989-1991). Inventaire de la faune (1990-1991). Participation aux programmes d'éducation de trois écoles en 1989, 10 écoles en 1990 et de sept écoles en 1991. Mobilisation de 1 800 bénévoles (individus et organismes) (1989-1991); d'autres bénévoles se sont ajoutés depuis. Source d'éducation et de sensibilisation à la nature (pour la population en général) et fierté locale en découlant. Ces dernières années, d'autres villes ou villages se sont inspirés de cette démarche, notamment le village de Normandin au lac Saint-Jean.

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Thème : lacs et cours d’eau

Région : Côte-Nord (09)

Comité ZIP (Zone d’intervention prioritaire) de Baie-Comeau et l’ensemble de ses réalisations (nettoyage des berges, esturgeon noir, écolo-journal) Promoteur Comité ZIP de Baie-Comeau Dominique Salgado, coordonnateur 872, rue De Puyjalon, C.P. 2412 Baie-Comeau (Québec) G5C 2T1 Téléphone : (418) 589-7191 Télécopieur : (418) 295-2001

Description Le Comité ZIP de Baie-Comeau, qui a été mis sur pied par la CAPE (Corporation d’amélioration et de protection de l’environnement) en 1992, a le mandat de mettre de l’avant des mesures de sauvegarde du fleuve en développant des mécanismes de concertation par le biais d’un plan d’action et de réhabilitation écologique. Le programme ZIP vise prioritairement à promouvoir une meilleure connaissance de l’environnement fluvial en vue de favoriser la réalisation d’initiatives locales en matière de protection, de restauration, de conservation et de mise en valeur des usages et des ressources du Saint-Laurent, dans une perspective de développement durable. Au Québec, il existe actuellement neuf comités ZIP et un dixième est en formation.

Partenaires Dans le cadre du volet Implication communautaire de Saint-Laurent Vision 2000, les gouvernements fédéral et provincial s’unissent à Stratégies Saint-Laurent (SSL), organisme non gouvernemental, actif depuis 1989, dans la concertation des populations riveraines. Les ministères impliqués collaborent étroitement avec SSL et les comités ZIP aux différentes étapes du programme. Ce sont, du côté fédéral, Environnement Canada, Pêches et Océans et Santé Canada et, du côté provincial, le ministère de l’Environnement et de la Faune et le ministère de la Santé et des Services sociaux.

Réalisations Les comités ZIP visent à redonner les usages perdus de certaines portions du fleuve SaintLaurent, créer des emplois par différents programmes (Article 25, Service jeunesse Canada), prohiber les activités humaines négatives sur l’environnement fluvial (éducation et sensibilisation), harmoniser les activités humaines avec les milieux naturels (saines habitudes de vie), et maintenir des liens avec les intervenants du milieu en créant une table de concertation d’intervenants afin d’identifier les divers types d’agression envers l’environnement fluvial.

Financement Subventions du programme d’interactions communautaires de Saint-Laurent Vision 2000, programmes Article 25 et Service jeunesse Canada (DRHC) et commandites (industries, municipalités et commerces), organismes du milieu (CAPE), contribution municipale (BaieComeau, Pointe-Lebel, Pointe-aux-Outardes, Chute-aux-Outardes, Ragueneau), contribution provinciale et fédérale (SLV 2000). Les coûts totaux du comité ZIP et de ses réalisations se répartissent ainsi: nettoyage des berges (170 000 $); étude sur l’esturgeon noir (10 000 $); production d’un «Écolo-journal» (20 000 $); fonctionnement du Comité ZIP 1994-1995 (25 000 $) et 1995-1996 (30 000 $). Région : Gaspésie—Îles-de-la-Madeleine (11)

Thème : lacs et cours d'eau

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Restauration du barachois de Bonaventure* beaucoup plus conscients de leur environnement urbain et de la richesse écologique du barachois; ils sauront protéger ces habitats pour les générations à venir.

Description Le rétablissement d'un contact avec la mer pour le bassin nord-ouest, par la construction d'un ponceau en arche de 8 m de diamètre et l'enlèvement d'une route municipale a permis de redonner un caractère marin à un habitat qui était devenu saumâtre, de rétablir des habitats propices pour la flore et la faune marines et de favoriser la biodiversité spécifique et écosystémique.

Promoteurs Association pour la restauration du barachois de Bonaventure Denis Bessette, président Bernard Arseneault, secrétaire 127, Louisbourg C.P. 428 Bonaventure (Québec) G0C 1E0 Téléphone : (418) 534-4269 Télécopieur : (418) 534-2845

Clientèle Population locale, touristes. Problématique Le barachois de Bonaventure a subi de nombreuses perturbations depuis le début de ce siècle. Au milieu des années 70, l'aménagement du pont-jetée a presque complètement isolé de la mer cette lagune, la transformant en un bassin saumâtre avec un risque de remblayage de ses rives.

Pêches et Océans Canada Yvan Vigneault, gestionnaire ou Serge Villeneuve, analyste Téléphone : (418) 648-2509 Télécopieur : (418) 648-3370 Partenaires Municipalité de Bonaventure, ministère des Transports du Québec.

Réalisations Dans le but de restaurer cet habitat, des travaux visant à aménager une ouverture de 8 m de largeur sous la route 132 et à relocaliser la jetée municipale à l'ouest du barachois ont été réalisés. Un programme de suivi environnemental débutera au printemps 1996 pour le milieu physique et à l'été 1996 pour les ressources biologiques. Ces interventions ont pour but de rétablir la circulation des eaux marines à l'intérieur de la lagune nord-ouest du barachois et, ainsi, lui rendre le caractère marin qu'elle a perdu. Le rétablissement d'un marnage régulier favorisera la réintroduction et le développement des communautés floristiques et fauniques typiques des habitats lagunaires (préservation de la biodiversité spécifique et écosystémique). Comme le bassin nord-ouest montrait déjà des signes d'eutrophisation, il importait d'agir le plus tôt possible. L'implication de la population locale, via l'ARBB et la municipalité, est un impact positif certain. Les gens sont maintenant

Financement Jusqu'à ce jour, les quatre partenaires (Pêches et Océans, MTQ, Municipalité et ARBB) ont investi près de 500 000 $. La majorité des fonds était sous forme de contributions gouvernementales.

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Thème : lacs et cours d'eau

Région : Chaudière-Appalaches (12)

Conservation et mise en valeur de trois sites riverains du fleuve Saint-Laurent riches au plan environnemental : Donnacona, Saint-Antoine-de-Tilly et Saint-Romuald* location de salles de réunion, la restauration, la documentation et autres frais divers, sur une période de 10 mois. Des constats importants d'activités nuisibles pour le fleuve et ses berges ont été mis en lumière par les études, et des actions ont déjà été envisagées pour apporter des correctifs. Les municipalités seront mises à contribution, par exemple pour interdire le déversement des eaux de ruissellement ou de piscines dans une falaise érodée. Enfin, la prise de conscience entraînée par les études a mené à l'implication active de groupes de citoyens pour l'amélioration des sites, et l'accès aux rives et la conservation des habitats.

Description Pour atteindre leurs objectifs d'information et de sensibilisation de populations locales à l'importance du fleuve Saint-Laurent et de ses rives, les Amis de la vallée du Saint-Laurent ont réalisé, dans trois municipalités riveraines, des études permettant de présenter des portraits écologiques de chacune d'elles en vue de la conservation et de la mise en valeur de zones en bordure du fleuve importantes au plan environnemental. Clientèle Populations locales

Promoteur Les Amis de la vallée du Saint-Laurent Paulyne Gauvin 7734, route Marie-Victorin Lotbinière (Québec) Téléphone : (418) 796-2422 Télécopieur : (418) 796-3067

Problématique Les actions entreprises dans trois municipalités, par la réalisation communautaire d'études visant la conservation et la mise en valeur de zones naturelles riches, ont d'abord été l'occasion de fournir une bonne information sur la réalité riveraine de ces milieux et de sensibiliser les citoyens à leur richesse et à l'importance de s'en préoccuper. Les résultats de ces actions se vérifient déjà par la concertation qui s'établit entre les citoyens pour le nettoyage des berges.

Partenaires Les MRC et les municipalités, Table environnement de la MRC, Comité Environnement de Donnacona, CSR Portneuf, Comité Environnement de Saint-Antoine, Tourisme, loisir et culture de Lotbinière, Corporation de développement économique de Lotbinière, Auberge Manoir-de-Tilly, Comité de la bordure fluviale de Saint-Romuald, Frères de l'Instruction chrétienne.

Réalisations Les études ont été réalisées en étroite collaboration avec des citoyens et organismes du milieu et, à leur terme, elles ont donné lieu à l'élaboration de plans concrets de conservation et de mise en valeur à être réalisés par des groupes locaux spécialement constitués à cette fin et avec l'aide des autorités municipales. L'attention et l'intérêt apportés aux résultats des études sur ces milieux riverains témoignent d'un souci qui s'éveille, chez des citoyens, pour ces phénomènes et pour les actions à entreprendre en faveur du Saint-Laurent et de ses rives. Des contrats ont été attribués pour la réalisation technique des études, pour la coordination des opérations, la

Financement Le coût total des trois opérations est de 37 644 $ provenant de subventions, d'autofinancement, de collectes, de bénévolat et de services en nature (7 745 $).

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Thème : lacs et cours d'eau

Région : Chaudière—Appalaches (12)

Le Sentier du rocher blanc Promoteur Mouvement des Amis de la rivière du Sud (MARS) Jean Boisclair et Daniel Boulanger, vicesprésidents 62, route du Barrage C.P. 494 Saint-Raphaël (Québec) G0R 4C0 Téléphone : (418) 243-3424

Description Le Sentier du rocher blanc est un secteur aménagé qui fournit un accès public de qualité à la rivière du Sud, destiné à la population locale et régionale. D'une longueur de 1 km, il permet de découvrir l'un des plus beaux sites naturels qu'offre la rivière, et assure du même coup la protection d'une portion de l'écosystème riverain de ce secteur. Clientèle Grand public, touristes.

Partenaires Municipalité de Saint-Raphaël, Développement des ressources humaines du Canada - Article 25, ministère des Ressources naturelles du Québec, Société d'Énergie de Saint-Raphaël Inc.

Réalisations Aménagement d'un sentier pédestre et d'aires de pique-nique afin de donner un accès public à la rivière du Sud. Contribution au développement récréo-touristique de la région. Protection d'un boisé riverain. Création d'une douzaine d'emplois saisonniers lors de l'aménagement du sentier. De plus, d'autres emplois seront éventuellement créés pour assurer l'entretien et l'accueil du site. Aménagement de poubelles et travail d'éducation assurant la conservation des paysages et des habitats, incluant les patrimoines naturels et bâtis. Augmentation de la qualité de vie de l'ensemble des utilisateurs du site grâce au contact qu'ils peuvent s'offrir avec la nature.

Financement Les coûts du projet ont été de 65 000 $; ils ont été assurés par des subventions des municipalités et du gouvernement fédéral, des commandites privées, des dons et du travail bénévole, alors que la main-d'oeuvre a été financée par des programmes d'emplois (Défi, Art. 25).

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Thèmes : lacs et cours d'eau, faune et flore

Région : Chaudière—Appalaches (12)

Restauration de la rivière Etchemin et réintroduction du saumon atlantique* Promoteur Comité de restauration de la rivière Etchemin (CRRE) Jean-Marc Lafrance, président C.P.221 Saint-Léon-de-Standon (Québec) G0R 4L0 Téléphone : (418) 642-5280 Télécopieur : (418) 642-2031

Description Le projet de restauration de la rivière Etchemin assurera la restauration de la qualité de l'eau, des berges et des habitats fauniques. Il constituera une richesse économique durable pour les communautés du bassin versant, par la création d'emplois et la stimulation de l'industrie touristique. La santé et la qualité de vie seront grandement favorisées par la réalisation de ce projet.

Partenaires Six municipalités régionales de comté, municipalités riveraines, Fédération québécoise pour le saumon atlantique, ministère de l'Environnement et de la Faune du Québec, Union des producteurs agricoles, Shooner Environnement.

Problématique La qualité de l'eau, des berges et des paysages de la rivière Etchemin est altérée et le saumon atlantique a déserté ce cours d'eau. Réalisations Restauration de la rivière Etchemin dans une perspective écologique et économique. Étapes complétées, 1994-1996 : établissement d'un centre de documentation et secrétariat, campagne d'éducation populaire, étude de faisabilité, formation d'un comité de bassin, signature de contrats de rivière.

Financement Les coûts du projet à ce jour sont de 42 000 $ pour l'étude de faisabilité et de 31 000 $ pour l'organisation de la permanence; ils ont été assumés par les municipalités riveraines de l'Etchemin, une contribution fédérale (programme PAZD) et des contributions des membres.

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Thèmes : lacs et cours d'eau, milieux urbains et territoire

Région : Chaudière—Appalaches (12)

Projet-pilote de gestion intégrée par bassin versant Promoteur Comité de bassin de la rivière Chaudière (COBARIC) Pierre-Maurice Vachon, président 700, Notre-Dame Nord, «B» Sainte-Marie (Québec) G6E 2K9 Téléphone : (418) 387-3444 Télécopieur : (418) 387-7060

Description Dans le cadre des travaux du Comité de bassin de la rivière Chaudière (COBARIC), une formule d'association des partenaires et de participation des citoyens a été élaborée et expérimentée. Après la première phase de l'expérience de gestion par bassin versant, phase dont le rapport sera remis sous peu au ministre de l'Environnement et de la Faune, le Comité entend évaluer le modèle social élaboré et en diffuser les modalités à l'intention d'autres participants à des expériences de gestion de rivière ou de plan d'eau.

Partenaires Ministère de l'Environnement et de la Faune, Association québécoise des techniques de l'environnement, Union des municipalités du Québec, Union des municipalités régionales de comté du Québec.

Clientèle Usagers de la rivière.

Financement Les coûts du projet sont de 100 000 $ et sont subventionnés par le ministère de l'Environnement et de la Faune.

Réalisations Bilan de l'expérience de participation du milieu dans une expérience-pilote de gestion intégrée par bassin versant. Diffusion du modèle social élaboré et adopté à l'intention des autres groupes ou organismes engagés dans la gestion intégrée de l'eau. Mise au point d'instruments pour faciliter la mobilisation des partenaires et des usagers dans la gestion des rivières et des plans d'eau. Concertation et considération de tous les usagers dans la gestion d'une rivière. Amélioration de la qualité de l'eau et diminution des activités polluantes ponctuelles et diffuses. Intégration des mesures de gestion des ressources (quantité et qualité) en regard des incidences de toutes les activités (municipales, agricoles, forestières, récréatives, etc.).

ÉcoSommet ‘96 32

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Thème : lacs et cours d’eau

Régions : Laval (13), Laurentides (15), Lanaudière (14)

Aide aux municipalités dans les interventions de cours d’eau Promoteur Ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation Roger Cloutier, ingénieur 867, boul. L’Ange-Gardien L’Assomption (Québec) J5W 4M9 Téléphone : (514) 589-5781 Télécopieur : (514) 589-7812

Description Conseils techniques donnés aux municipalités dans l’élaboration des plans de cours d’eau respectueux des sols et de l’eau, en plus de les assister lors de l’exécution des travaux. Clientèle Municipalités, agriculteurs. Problématique Nécessité de sauvegarder l’environnement et les ressources naturelles par la stabilisation des cours d’eau et la diminution des particules en suspension dans l’eau.

Partenaires Les MRC et les municipalités. Financement Chaque riverain défrayait les coûts d’opération et les producteurs agricoles étaient remboursés à plus de 70 % par le remboursement des taxes municipales versé par le MAPAQ. Les producteurs agricoles ont donc fourni un apport monétaire de 30 % et le MAPAQ a contribué en donnant des conseils techniques et en fournissant un apport monétaire de 70 %. Les municipalités ont participé en offrant leurs services à titre de gestionnaires.

Réalisations Le MAPAQ a donné des conseils techniques sur environ une dizaine de cours d’eau pour une longueur approximative de 100 km. Ces conseils ont porté sur la protection des cours d’eau et des affluents pour éviter l’érosion, donc diminuer les matières en suspension pour une meilleure qualité de l’eau. Les investissements mis dans ces infrastructures ont profité directement aux producteurs agricoles et ont permis de faire travailler les entrepreneurs de la région. Plusieurs des travaux sont complétés.

ÉcoSommet ‘96 33

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Thème : lacs et cours d'eau

Région : Montérégie (16)

PRONET'95 Promoteur Corporation d'initiatives environnementales Lajemmerais Michel Allaire, directeur général 609, Marie-Victorin Verchères (Québec) J0L 2R0 Téléphone : (514) 583-3301 Télécopieur : (514) 583-3592

Description Nettoyage et régénération végétale de plus de 10 kilomètres de berges des principaux cours d'eau du territoire. Sensibilisation des riverains à l'importance de berges saines pour la santé des cours d'eau et le contrôle de l'érosion des sols. Problématique Les méthodes de plantation utilisées font en sorte de protéger l'équilibre des écosystèmes aquatiques et de protéger les berges contre l'érosion produite par la circulation de l'eau et des glaces.

Partenaires Environnement Canada, Saint-Laurent Vision 2000, MRC de Lajemmerais, Ville de Boucherville, Ville de Varennes, Municipalité de Verchères, municipalité de Contrecoeur.

Réalisations La régénération de plus de 10 km de berges en terrain public s'est effectuée par la plantation de 13 000 arbustes dont les espèces ont été choisies en fonction de leur capacité à produire un système racinaire important. Les espèces choisies étaient déjà présentes dans le milieu. Afin de veiller à la réalisation du projet, quatre emplois ont été créés. Un document de sensibilisation à la protection du milieu riverain a été produit. La sensibilisation des citoyens visait à stimuler les initiatives en milieu privé.

Financement Le coût de l'expérience a été évalué à 29 500 $. Le projet fut mené à terme en août 1995 avec un surplus évalué à 2 500 $. Aide financière et contribution de services obtenues auprès des partenaires impliqués.

ÉcoSommet ‘96 34

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Thème : lacs et cours d'eau

Région : Montérégie (16)

Revitalisation de la rivière Richelieu - phase I Promoteur Le Conseil régional de l'environnement de la Montérégie (CRE Montérégie) Marcel Comiré, coordonnateur 806, chemin Richelieu Beloeil (Québec) J3G 4P6 Téléphone : (514) 446-3348 Télécopieur : (514) 464-8854

Description Plantation d'arbres et d'arbustes indigènes pour favoriser la stabilisation des berges de la rivière Richelieu, freiner et prévenir la surfertilisation des eaux, limiter l'érosion des berges et protéger l'équilibre de cet écosystème. 173 personnes ont travaillé au projet. Problématique Redonner à la population du territoire visé et à la population régionale une rivière agréable à fréquenter et sensibiliser les citoyens à la nécessité de conserver et de protéger les sites naturels en environnement semi-urbain. Établir des mécanismes de concertation favorisant une prise en charge de la protection et de la sauvegarde du milieu par tous les intervenants.

Partenaires Saint-Laurent Vision 2000; Interactions communautaires; municipalités de Beloeil, Chambly, McMasterville, Saint-Basile-le-Grand, Saint-Mathias, Otterburn Park, Mont SaintHilaire, Saint-Denis (P et V), Saint-Charles, Saint-Ours, Saint-Roch, Saint-Marc, SaintAntoine; ministère de l'Environnement et de la Faune (MEF) - programme EXTRA; Sub Aqua Tech Inc.; Ressources humaines Canada, programme Article 25, Service Jeunesse Canadad'été, Placement Carrière, Mon milieu, mes arbres; Ambulance Saint-Jean.

Réalisations Nettoyage des berges de la rivière Richelieu entre le bassin de Chambly et Saint-Ours/SaintRoch (120 km de berges). Nettoyage du lit de la rivière Richelieu par des plongeurs (neuf sites, vis-à-vis des accès publics). Plantation de 5 598 arbres et arbustes. Pose de 20 nichoirs pour le merle bleu et l'hirondelle bicolore.

Financement Le coût de l'expérience a été évalué à 215 654 $. Les sources de financement ont été des subventions de 163 838 $, une contribution monétaire des municipalités de 29 369 $, des commandites de 17 059 $ et une contribution monétaire du CRE Montérégie de 5 398 $.

ÉcoSommet ‘96 35

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Thème : lacs et cours d'eau

Région : Montérégie (16)

Projet de mise en valeur des lacs de Saint-Bruno Promoteur Nature-Action Québec et la ville de Saint-Brunode-Montarville Anne Le Sauteur, biologiste, chargée de projet C.P. 434 Saint-Bruno-de-Montarville (Québec) J3V 5G8

Description Entre 1991 et 1995, pour favoriser le retour de la faune et de la flore au coeur de la ville, NatureAction et la ville de Saint-Bruno ont travaillé de concert à l’aménagement du ruisseau du Moulin, ainsi que des lacs du Ruisseau et du Village, créant ainsi un véritable corridor vert entre le Parc provincial et le centre-ville de Saint-Bruno.

Partenaires Les partenaires de l'environnement (Environnement Canada), Mon milieu, mes arbres, Fondation de la faune du Québec, ActionEnvironnement (ministère de l'Environnement et de la Faune), Shell Canada, Programme Étalez votre science, programmes de création d'emplois (Emploi et Immigration Canada), plusieurs commanditaires locaux.

Problématique Correction nécessaire des facteurs de dégradation du milieu (problèmes d'érosion et de surfertilisation suite à une utilisation excessive d'engrais et de pesticides sur les terrains privés; perte d'habitats fauniques suite au déboisement des rives). Création des aménagements qui favorisent le retour de la faune et de la flore en plein coeur de la ville.

Financement Le budget total du projet est de 825 000 $ dont 475 000 $ en infrastructures. Les sources de financement ont été des subventions et commandites, l’implication des secteurs privé, fédéral, provincial et municipal.

Réalisations Régénération des rives, en laissant pousser le gazon ou en plantant des arbustes typiques des rives des lacs et des cours d'eau. Quelques enrochements ont également été faits là où l'érosion était particulièrement sévère. Création de milieux naturels en bordure des boisés par un étagement de la végétation arbustive et herbacée et aménagement de plates-bandes de vivaces pour attirer oiseaux et papillons. Installation de nichoirs, de mangeoires, dortoirs pour les oiseaux, nichoirs pour les chauves-souris, nichoirs à bourdons, hivernoirs à papillons et plates-formes à tortues. Création d'emplois. Sensibilisation de la population. Amélioration du paysage. Les aménagements, auxquels on accède grâce à un réseau piétonnier et à une piste cyclable, sont expliqués à la population par des panneaux d’interprétation.

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Thème : lacs et cours d'eau

Région : Montérégie (16)

Le programme d'assainissement des eaux de QIT-Fer et Titane inc. Récupération quotidienne de plus de 200 tonnes de matière première réintroduites dans le procédé. Amélioration de la qualité de cette portion du Saint-Laurent. Économie de matière première. Création d'emplois pour la construction et l'exploitation de l'usine d'assainissement des effluents et du site de dépôt des résidus miniers ainsi que pour la recherche de débouchés pour les résidus d'assainissement des eaux; 160 000 heures travaillées (période de construction), 10 millions $ en retombées locales et création d'une dizaine d'emplois (période d'exploitation). Réalisation d'un important programme d'assainissement des eaux industrielles. Mise en place au sein de QIT d'une approche de gestion environnementale. Réduction importante du volume de résidus rejetés dans le fleuve. Intégration des préoccupations environnementales et de qualité de vie du milieu dans le concept d'aménagement et de gestion du site de dépôt. Mise sur pied d'un comité de suivi environnemental formé de représentants de l'entreprise, de la communauté et de personnes-ressources. Amélioration de l'image environnementale de QIT. Développement d'un climat d'échange et de confiance entre la communauté et l'entreprise.

Description La réalisation du projet a comporté d'abord une révision en profondeur des procédés de production de QIT afin de réduire les rejets à la source, notamment en diminuant la consommation d’eau et en récupérant ou réutilisant des quantités importantes de fines particules de minerai auparavant rejetées dans l'eau. La construction de l'usine d'assainissement des effluents a comporté un défi de taille pour les ingénieurs : traiter (135 000 mètre d’eau). Le concept d'aménagement et de gestion du site de dépôt des résidus de l'assainissement des eaux a été soumis à la consultation publique. Il intègre les attentes et les préoccupations du milieu en terme de protection de l'environnement et de respect de la qualité de vie des populations avoisinantes. Le programme a comporté trois volets : réduction à la source des rejets, assainissement des effluents et gestion sécuritaire des résidus en tenant compte des préoccupations du public. Problématique Depuis 1948, QIT exploite un complexe métallurgique à Tracy. Ses activités requièrent quotidiennement un apport important en eau pour effectuer la transformation du minerai à partir duquel elle produit de la scorie de titane, de la fonte, de l'acier et des poudres métalliques. En 1988, QIT s'est engagée à réduire en 5 ans au moins 95 % de ses rejets de matières en suspension dans le fleuve. Bien que ses résidus soient inertes, leur accumulation sur le lit du fleuve nuit à l’environnement de même qu'à la circulation maritime à proximité du port de QIT.

Promoteur QIT-Fer et Titane Inc. Jean-Paul Dubois, directeur Santé, sécurité et environnement 1625, route Marie-Victorin Tracy (Québec) J3R 1M6 Téléphone : (514) 746-3071 Télécopieur : (514) 746-1101

Réalisations Réduction de plus de 98 % du volume de matières en suspension rejetées dans le fleuve, soit plus de 500 tonnes de résidus par jour. Réduction de la consommation d’eau de 20 %, soit une économie de 45 000 mètres par jour.

Financement Le projet a été financé uniquement par QIT au coût de 70 millions $.

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Thème : faune et flore

Région : le Québec

Plan de gestion de l'orignal* des préoccupations des personnes consultées. Le Plan de gestion 1994-1998 propose d’adopter le concept de rendement optimal, qui prend en compte des objectifs biologiques, sociaux et économiques. Des objectifs spécifiques, atteignables en 5 ans sont énoncés à cet effet. La situation de chaque zone de chasse est décrite et les objectifs ciblés par l’ensemble des intervenants sont explicitement présentés. Le plan de gestion 1994-1998 constitue un virage important pour l’exploitation de l’Orignal. Le plan permet de maintenir une activité dont les retombées économiques sont très grandes (165 millions de dollars) tout en préservant des populations importantes d'orignaux dans l'ensemble des régions du Québec.

Description Afin d'accroître les populations d'orignaux, le MLCP a introduit dans des modalités de prélèvement une chasse sélective orientée vers la protection des femelles reproductrices. Cette approche est proposée comme modèle général d'intervention ajustée selon la problématique et les objectifs poursuivis dans chaque zone de chasse. Les objectifs de projet sont de maintenir ou augmenter les populations d'orignaux, maintenir les occasions de récréation et d'améliorer la qualité de chasse. Problématique La problématique de la situation de l’orignal soulevée en 1987, soit le grand déséquilibre entre l’offre et la demande, demeure entière et non résolue. Le Plan de gestion identifie 5 problèmes principaux: une qualité de chasse qui se dégrade; un contrôle inadéquat de la récolte; des densités d’orignaux très faibles; une stratégie de gestion axée sur le contrôle de l’activité; une récolte qui s’effectue au détriment des meilleurs reproducteurs. Pour contrer ces problèmes, il est suggéré d’orienter les efforts du Ministère vers la gestion des populations d’orignaux plutôt que le contrôle de l’activité des chasseurs.

Promoteur Direction de la Faune et des Habitats du ministère de l'Environnement et de la Faune Gilles Lamontagne et Réhaume Courtois, biologistes et les responsables régionaux 150, boul. René-Lévesque Est, 5e étage Québec (Québec) G1R 4Y1 Partenaire Fédération québécoise de la faune, Fédération des pourvoyeurs du Québec, Fédération québécoise des gestionnaires de zecs.

Réalisations À la suite du Sommet québécois sur la faune tenu en 1988, il a été convenu d’élaborer un plan de gestion de l’Orignal en procédant en 4 étapes: décrire et évaluer les méthodes utilisées au Québec pour faire le suivi des populations d’orignaux; décrire l’état des populations par zone de chasse; évaluer les avantages et inconvénients des diverses modalités de chasse; définir des objectifs quinquennaux de population et identifier les moyens de les atteindre. Une cinquième étape, la consultation du public en 1992, fut également réalisée, ce qui a permis d’élaborer les stratégies de gestion assurant une saine gestion du troupeau, tout en tenant compte

Financement 50 000 $ provenant du budget de base de la Direction.

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Thème : faune et flore

Région : le Québec

Programme de développement économique du saumon (PDES)* Réalisations Le PDES a permis la mise en place d'une forme de partenariat poussée entre les secteurs gouvernemental et privé, débouchant sur une nouvelle approche coopérative en matière de développement et de mise en valeur du saumon, où l'emphase est placée sur le développement économique régional. Au cours de la première phase du PDES, qui vient tout juste d'être complétée, 35 plans de mise en valeur, couvrant 38 rivières ou bassins de rivières à saumons, ont été élaborés.

Description Le PDES est essentiellement un programme de financement de projets. Il s'adresse à des organismes san but lucratif, intéressés à la gestion et au développement des rivières à saumons. L'objectif du programme est la promotion des activités et des bénéfices économiques liés à la présence du saumon atlantique au Québec. Pour ce faire, le programme vise l'augmentation des stocks de saumons dans les rivières du Québec par des interventions sur les populaitons et l'aménagement de l'habitat et l'accroissement des possibilités de pêche récréative. Il supporte aussi les actions non-consommatrices de la faune générant des retombées économiques.

Promoteur Fédération québécoise du saumon atlantique (FQSA) Bernard Beaudin, président 4120, boul. Chauveau, bureau 240 Sainte-Foy (Québec) G2E 5A6 Téléphone : (418) 877-5744 Télécopieur : (418) 877-3122.

Clientèle Pêcheurs sportifs de saumon. Problématique Au Québec, le saumon est revendiqué par les pêcheurs amérindiens, les pêcheurs commerciaux et les pêcheurs sportifs. Au cours des vingts dernières années, le contexte de gestion a complètement basculé et, aujourd'hui, la pêche sportive est la forme de prélèvement qui rapporte le plus de captures dans les régions où la demande pour cette activité est forte. Depuis 1985, le MLCP (aujourd'hui MEF) élabore annuellement un plan de gestion de la pêche qui doit répartir les ressources halieutiques selon un ordre de priorisation en visant l'optimisation des retombées socio-économiques. En collaboration avec d'autres organismes,à vocation économique, le PDES fut élaboré.

Partenaires Ministère de l'Environnement et de la Faune Office de planification et de développement du Québec (OPDQ) Fondation de la Faune du Québec Bureau fédéral de développement régional du Québec Ministère des Pêches et Océans du Canada Organismes sans but lucratif Firmes de consultants. Financement 39 millions $ en coûts totaux de projets sur un budget global de 28 millions $ dont 24 millions $ du gouvernement provincial, 4 millions $ de fonds privés.

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Région : le Québec

Abondance des anoures dans le Québec méridional* Ministère de l'Environnement et de la Faune Michel Lepage, Claude Daigle et Jacques Jutras, biologistes 150, boul. René-Lévesque Est, 5e étage Québec (Québec) G1R 4Y1

Description C’est en 1993 que le ministère de l’Environnement et de la Faune mit en branle un projet-pilote de suivi des populations d’anoures du Québec méridional basé sur l’écoute des chants d’anoures et impliquant des bénévoles. Un inventaire des chants des anoures fut donc réalisé par des bénévoles sur environ 50 parcours déterminés. L'objectif du projet était de mesurer l'évolution à long terme des populations d’anoures au Québec.

Partenaire Société d'histoire naturelle de la Vallée du SaintLaurent. Financement Environ 10 000 $ par année pendant trois ans provenant du Service de la faune terrestre, avec le support d'une cinquantaine de bénévoles.

Problématique Les populations d’amphibiens sont vulnérables aux fluctuations environnementales et cette vulnérabilité se traduit généralement par une baisse des effectifs. Face à une baisse appréhendée, certaines juridictions ont mis sur pied des programmes de suivi des populations d’anoures. Réalisations Les deux premières années du projet ont permis de démontrer qu’il était possible d’obtenir des données fiables et que celles-ci permettaient de déceler les variations dans la répartition et l’abondance des espèces présentes dans la partie méridionale du Québec. Les résultats de 1994 montrent que les espèces les plus abondantes et les mieux distribuées sont la rainette crucifère, la grenouille des bois et le crapaud d’Amérique. Certaines espèces comme la grenouille des marais, la grenouille léopard, le ouaouaron et la grenouille du Nord seraient très peu abondantes et (ou) mal distribuées. La connaissance de la distribution, de l'abondance et plus à long terme, de l'évolution des tendances de ces espèces jusqu'ici méconnues, assure au ministère de l'Environnement et de la Faune que ses responsabilités en matière de conservation de la biodiversité sont prises en compte. Promoteur

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Thème : faune et flore

Région : le Québec

Blitz botanique* de conservation et de mise en valeur en cours dans les habitats échantillonnés. Lors des deux premiers blitz (1994-1995), l'effort des botanistes bénévoles s'inscrivait dans un projet de recherche globale, mené dans le cadre du plan d'action Saint-Laurent, à la rivière des Mille-Îles et dans l'estuaire fluvial d'eau douce. Ce type d'événement permet à la fois d'enrichir les connaissances scientifiques et de conscientiser la communauté à l'importance de préserver des territoires, entre autres, des sites voisins de grandes agglomérations urbaines. À cet effet, les élus municipaux ont participé aux synthèses de fin de journée des botanistes lors des deux derniers rassemblements. Le travail accompli lors des campagnes d'échantillonnage de 1994 et 1995 est relaté dans différents articles. L'intérêt est manifeste du côté des botanistes, il suffit de canaliser l'effort de recherche et d'organiser l'événement. Les faibles coûts associés aux préparatifs et le partenariat important (plus de 50 botanistes participent annuellement) contribuent à rendre le blitz performant.

Description Un rassemblement de botanistes de toutes les régions du Québec a été organisé afin de réaliser un inventaire éclair d'une portion de territoire donné s'inscrivant dans un projet de recherche plus vaste (estuaire fluvial, corridor des MilleÎles, etc.). Le projet avait pour but de réaliser une cueillette d'information sur les espèces végétales susceptibles d'être désignées menacées ou vulnérables (abondance, localisation précise, description d'habitat). Problématique La perte d'habitat d'espèces végétales susceptibles d'être désignées menacées ou vulnérables est un phénomène connu. La connaissance de l'habitat de ces espèces s'avère une étape préalable à leur protection. Ainsi, la cueillette d'information à l'échelle régionale permet une hiérarchisation des secteurs abritant des plantes rares. Ce portrait plus précis des zones à protéger favorise l'élaboration de plans de gestion plus respectueux des habitats exceptionnels, tout en appuyant les stratégies de mise en valeur poursuivies par les différentes instances: organisme voué à la conservation, municipalité et municipalité régionale de comté. La richesse d'un site, confirmée lors du passage d'un groupe de botanistes, peut susciter la concertation à l'égard de la protection, entre les intervenants d'une région donnée.

Promoteur Nicole Lavoie, responsable de l'organisation 126, du Collège Saint-Augustin (Québec) G3A 1H5 Téléphone : (418) 878-3204 Partenaires Éconature de Laval, Fondation pour la protection du patrimoine naturel, MEF, Action SaintLaurent vision 2000, Fleurbec.

Réalisations Dans le cadre de cette activité, la contribution de plusieurs botanistes bénévoles est sollicitée (amateurs, professionnels, universitaires). Lors d'une journée d'inventaire, des équipes sont constituées afin de localiser et caractériser les sites à inventorier. Un soin particulier est apporté à la caractérisation des populations d'espèces susceptibles d'être désignées menacées ou vulnérables. Cette information est colligée et cartographiée de manière à appuyer les stratégies

Financement Les frais inhérents à l'organisation technique sont de 2 000 $ provenant de l'action Saint-Laurent vision 2000 d'environnement Canada, et du MEF.

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Thème : faune et flore

Région : le Québec

Plantes menacées ou vulnérables du Québec article de vulgarisation sur une espèce susceptible d’être désignée dans le Naturaliste canadien 119 (2): «L’habitat et la répartition du troscart de la gaspésie dans le Bas-Saint-Laurent et en Gaspésie». Ces publications ont créé un intérêt tangible: le Ministère reçoit un nombre grandissant de demandes d’information sur ces espèces. Nous constatons, notamment, que la visibilité du règlement interdisant le commerce de l’ail des bois entraîne une plus grande vigilance de la population non seulement à l’égard de cette espèce, mais à l’égard des abus constatés dans le commerce de plantes sauvages en général.

Description Le projet a porté sur trois types de documents; soit des dossiers d’information sur l'état de la situation des neuf premières plantes protégées par la loi, des articles grand public présentant la loi, les deux règlements adoptés, un panorama succinct de l'état de la situation des neufs espèces protégées et des détails sur quatre d'entre elles et des articles de vulgarisation pour amateurs avertis présentant la problématique et l'état de la situation d'une espèce présumée menacée ou vulnérable, qui fait l'objet d'une recherche scientifique intensive. Clientèle Médias d'information et grand public.

Promoteur Fleurbec 198, Grande-Grillade Saint-Henri-de-Lévis (Québec) G0R 3E0 Téléphone : (418) 882-0843 Télécopieur : (418) 0882-6133

Problématique En 1995, l'adoption de deux règlements permet de mettre réellement en vigueur la Loi sur les espèces menacées ou vulnérables adoptée six ans auparavant. Cet événement mérite d'être souligné dans les journaux. Mais qui sont ces plantes menancées ou vulnérables? Quelle est leur situation exactement? Quels sont les processus en cause? Comment les botanistes déterminent-ils qu'une plante relève de cette catégorie et comment le gouvernement procède-til pour assurer leur protection? Tout savoir sur l'ail des bois? Très peu de journalistes ont la compétence nécessaire pour répondre à ces questions. Nous avons voulu leur faciliter les choses, mais aussi intervenir directement auprès du grand public.

Partenaire Direction de la conservation et du patrimoine écologique, ministère de l'Environnement et de la Faune du Québec. Financement Direction de la conservation et du patrimoine écologique, ministère de l'Environnement et de la Faune du Québec.

Réalisations Publication d’une série de neuf dossiers portant chacun sur une plante protégée et diffusés par le ministère de l’Environnement et de la Faune, sur demande. Publication de deux articles grand public dans La Presse (10 avril 1995): «Plantes menacées: un moment historique» et «Les plantes rares du mont Albert». Publication d’un

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Thème : faune et flore

Région : le Québec

Fougères, prêles et lycopodes québécoise fut largement favorable, mais nous croyons que «Fougères, prêles et lycopodes» mérite une audience encore plus large à l'échelle de l'hémisphère nord puisqu’une grande partie des espèces de ce livre couvrent ce territoire.

Description Rédaction, illustration et édition d'un guide d'identification comptant 55 dossiers complets, un pour chaque fougère, prêle et lycopode les plus communs. Chaque dossier comprend plusieurs photos couleur illustrant les différents stades de croissance des plantes et une carte de répartition inédite couvrant l'Amérique du Nord. Un texte vivant abordant les aspects biologique, folklorique, culinaire, médicinal et étymologique complète ces dossiers. Des notes succinctes et des photographies présentent 29 autres espèces moins répandues, dont 23 sont déjà protégées par la loi ou susceptibles de l'être.

Promoteur Fleurbec 198, Grande-Grillade St-Henri-de-Lévis (Québec) G0R 3E0 Téléphone : (418) 882-0843 Télécopieur : (418) 882-6133 Partenaires Une quarantaine de personnes: universitaires, chercheurs, linguistes, etc. Grandes institutions botaniques: herbiers et bibliothèques universitaires, Jardin botanique de Montréal, Institut de recherche en biologie végétale, etc.

Clientèle Grand public. Problématique Qui sait qu'il existe près de 60 espèces différentes de fougères au Québec? Malgré une large répartition chez nous, les fougères, les prêles et les lycopodes y sont largement méconnus. Nous croyons qu'une meilleure connaissance de l'importance biologique de ces plantes contribuera à rendre plus concret dans l'esprit des gens, le concept de biodiversité.

Financement 104 100 $ en subventions des gouvernements provincial et fédéral et environ 200 000 $ investis par Fleurbec.

Réalisations Publié en décembre 1993, Fougères prêles et lycopoodes s’insère dans une série comprenant à ce jour huit guides d'identification de plantes sauvages. C'est le premier ouvrage québécois couvrant de façon exhaustive les fougères, les prêles et les lycopodes: il constitue à ce titre une mise à jour appronfondie, élargie et vulgarisée de la flore laurentienne du frère Marie-Victorin, utile au spécialiste comme à l'amateur. Fleurbec reçut pour «Fougères prêles et lycopodes» le prix du Signet d’or, soulignant les mérites du meilleur ouvrage québécois dans la catégorie «Livre pratique». De plus, l'accueil de ce guide par les gens du milieu de la botanique

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Thème : faune et flore

Région : le Québec

Véhicules motorisés hors-route et milieux fragiles motocyclistes associés - VTT (FQCMA); première au Québec: front commun entre écologistes et utilisateurs; direction d’atelier à leur congrès annuel; publication de deux lettres ouvertes à la ministre du Tourisme et à la ministre de l’Environnement du Canada dans les journaux; deux conférences de presses avec communiqué et quatre conférence publiques. Tous les Québécois ont entendu parler de cette question, grâce à notre campagne multimédia (revue de presse de 55 pages). Le projet de loi sera soumis à l’Assemblée nationale à la prochaine session parlementaire. Bien qu’insuffisants, des règlements ont été adoptés en juillet dernier par les municipalités des Îlesde-la-Madeleine, pour régir la circulation des VHR.

Description Campagne d'information et de sensibilisation; préparation des esprits à l'adoption d'une loi. Formation d'un front commun pour faire des pressions en vue de l'adoption d'une loi sur la circulation des VHR et en vue d'un changement rapide aux Îles-de-la-Madeleine. Clientèle La grand public et les utilisateurs de VHR. Problématique Certains écosystèmes ne présentent pas la capacité de support nécessaire à la circulation des VHR. Ces milieux fragiles sont particulièrement fertiles en plantes rares. Les dunes des Îles-dela-Madeleine recèlent au moins huit espèces susceptibles d'être désignées menacées ou vulnérables; les battures du St-Laurent (section fluviale) compteraient 28 plantes de cette catégorie, dont certaines uniques au monde, et les tourbières. Actuellement, les VHR ne sont soumis à aucune réglementation et mettent en danger ces milieux fragiles.

Promoteur Fleurbec 198, Grande-Grillade Saint-Henri-de-Lévis (Québec) G0R 3E0 Téléphone : (418) 882-0843 Télécopieur : (418) 882-6133

Réalisations L'élaboration d'une stratégie a mené à des actions concrètes: publication d’une série d'articles adressée au grand public (La presse, Franc-Vert), en prenant pour exemple les dunes des Îles-de-laMadeleine; formation d’une coalition avec l'UQCN et 16 botanistes-écologistes ou personnalités connues; des pressions (lettres et suivi) auprès des autorités concernées: six ministres québécois et un délégué régional, un ministre fédéral; dans le cas des Îles-de-laMadeleine: préfet de la MRC, Association touristique, maisons d'enseignement et commission scolaire; organisation d’une rencontre avec des représentants du ministère des Transports et des recommandations du projet de loi sur la circulation des VHR; front commun avec la Fédération québécoise des clubs

Partenaires L'Union québécoise pour la conservation de la nature (UQCN) et la Fédération québécoise des clubs motocyclistes associés (VTT) FQCMA. Financement Budgets réguliers de Fleurbec et de la FQCNA et subvention d'Action-Environnement à UQCN.

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Thèmes : faune et flore, lacs et cours d'eau

Région : Bas-Saint-Laurent (01)

Société d'écologie de la Batture du Kamouraska Promoteur SEBKA Fabienne Lavoie, responsable du dossier C.P. 101 Saint-André (Québec) G0L 2H0 Téléphone : (418) 493-2604

Description Acquisition et gestion des battures près de SaintAndré de Kamouraska tout en y offrant des services d'animation et d'information et en y améliorant l'accès au fleuve, et ce, à partir d'une halte routière. Réalisations Protection des battures qu'assure une protection de base des habitats de la sauvagine et de diverses espèces fauniques et floristiques particulières au fleuve. Emploi de quelques animateurs pour les activités estivales de la société et contribution avantageuse au soutien des activités touristiques (écotourisme) ou de loisir scientifique au niveau régional. Information et conscientisation de la population locale quant au rôle écologique joué par les battures, notamment en ce qui concerne les activités de chasse et de pêche. Augmentation de la visibilité touristique de la municipalité-hôte par l'exploitation de ce site à même une halte routière.

Partenaire Municipalité de Saint-André.

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Thème : faune et flore

Région : Bas-Saint-Laurent (01)

Société de conservation de la baie de l'Île-Verte Promoteur SCOBIV Gérard Michaud, directeur C.P. 9 Île-Verte (Québec) G0L 1K0 Téléphone : (418) 898-2757 Télécopieur : (418) 898-2951

Description Gestion par un organisme sans but lucratif d'une réserve nationale de faune et de nombreuses activités afférentes, meilleure gestion de la pêche blanche, hébergement touristique, réintroduction de la gélinotte huppée, restauration des marais, etc. Réalisations Protection d'un milieu humide et concertation des entreprises, agriculteurs et autres intervenants. Gestion et aménagement des îles qui assurent une protection minimale des habitats de la sauvagine et de diverses espèces fauniques et floristiques particulières au fleuve. Emploi de quelques spécialistes et interprètes pour les activités de la corporation. Contribution avantageuse au soutien des activités touristiques (écotourisme) ou de loisir scientifique au niveau régional.

Partenaires Gouvernement du Canada (réserve) et diverses instances locales, provinciales, internationales.

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Thèmes : faune et flore, lacs et cours d'eau

Région : Bas-Saint-Laurent (01)

Corporation DUVETNOR Promoteur DUVETNOR 200, Hayward Rivière-du-Loup (Québec) Téléphone : (418) 867-1660

Description Achat d'îles sur le fleuve dans le but de les protéger, et ce, grâce à la vente de duvet (récolté dans ces îles). Réalisations Protection minimale des habitats de la sauvagine et de diverses espèces fauniques et floristiques particulières au fleuve. Emploi de quelques spécialistes et interprètes pour les activités de la corporation et contribution avantageuse au soutien des activités touristiques (écotourisme) ou de loisir scientifique au niveau régional.

Financement Vente de duvet et autres.

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Thème : faune et flore

Région : Saguenay—Lac-Saint-Jean (02)

Projet-pilote de valorisation de la ouananiche consommation de qualité, typiquement régional, qui fait depuis longtemps partie de nos attraits. Le développement de ces nouveaux marchés favorisera l'association entre des groupes de toute la province et même au-delà.

Description Nouvelle station piscicole tirant avantage de la récupération et du recyclage d'une source thermique industrielle provenant de l'usine de pâte kraft de Saint-Félicien pour chauffer ses eaux d'élevage. Cette station-pilote a une capacité de production de 10 tonnes et devrait permettre de produire de la ouananiche pour le marché de la table et les ensemencements de poissons «prêts à pêcher».

Promoteur Centre écologique du Lac-Saint-Jean Inc. (Salmotherm) Luc Bouchard 559, boulevard Sacré-Coeur C.P. 12 Saint-Félicien (Québec) G8K 2P8

Problématique Salmotherm est un centre de recherche dont l'objectif principal est de développer les techniques d'élevage des salmonidés en milieu continental nordique.

Partenaires Ministère de l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation du Québec, Société québécoise de développement de la main-d'oeuvre, HydroQuébec, Bureau fédéral de développement régional.

Réalisations Salmotherm s'emploie à réutiliser une source d'énergie très importante qui serait perdue dans le milieu. Le recyclage de cette source thermique favorise l'économie d'énergie (électricité) et n'utilise pas de technologie polluante permettant la production d'un produit de consommation ne portant pas atteinte au milieu environnant. Avec un approvisionnement à partir d'eaux de surface comme la rivière Ashuapmushuan, le gain de poids serait très faible et même presque nul pendant l'hiver. Salmotherm démontre clairement le potentiel stratégique de l'union de deux organisations travaillant sur des champs opposés, une papetière et un producteur de poissons, ce qui a demandé une bonne part de compromis. Salmotherm représente le fruit du travail de prise en charge du milieu local dans la mise en valeur de ses ressources, le développement de nouveaux marchés et la recherche de nouveaux créneaux de spécialités. À toutes les étapes, le milieu local est impliqué, de l'opération jusqu'à la gestion. Salmotherm permettra éventuellement à une organisation régionale de rayonner provincialement à l'aide d'un produit de

Financement Salmotherm pourra bénéficier au cours de ses premières années d'opération, qui visent le perfectionnement de la méthode, de crédits d'impôt reliés à sa vocation de recherche et développement, qui lui permettront de fonctionner les deux premières années. Par la suite et en fonction des résultats obtenus, Salmotherm pourra compter sur les revenus de sa production.

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Thème : faune et flore

Région : Québec (03)

Rédaction de deux guides sur les insectes utiles Promoteur Horti-centre du Québec Jean-Denis Brisson, président 1841, Rang Saint-Ange Sainte-Foy (Québec) G2E 3L9 Téléphone : (418) 871-8497

Description Comment reconnaître les insectes prédateurs et les insectes pollinisateurs pour mieux les protéger et comment aménager son terrain, changer ses habitudes pour en tirer profit sont les sujets des deux guides didactiques. L’objectif était de faire découvrir des groupes utiles et négligés dans les concepts d'aménagement à petite échelle, d’inciter les horticulteurs et agriculteurs à aménager leur propriété en conséquence, voire à offrir aux insectes nourriture et gîte.

Partenaires Éditions Versicolores, MAPAQ et MENVIQ. Financement Insectes prédateurs: environ 53 000 $, car chaque abonné à la revue Fleurs, Plantes et Jardins a reçu gratuitement le premier numéro. Subventions du MAPAQ (5 000 $) et du MENVIQ (5 000 $). Les Éditions Versicolores pour les autres coûts (impression, diffusion, encadrement, affiches).

Problématique Les insectes prédateurs, ou plus généralement les anthropodes, et les insectes pollinisateurs sont méconnus du public mises à part les abeilles. Réalisations Connaissance de groupes peu connus et les plus négligés parmi la faune et qui sont des insectes alliés. Leur protection est possible, souhaitable et profitable tant aux horticulteurs qu’aux amateurs. Dans ce cadre de cours destiné aux horticulteurs, il devient possible de leur démontrer ce qu'ils doivent faire pour assurer la protection de la faune.

ÉcoSommet ‘96 50

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Thème : faune et flore

Région : Québec (03)

Mise en place d'un programme colocataire des membres de nichoirs à merle-bleu Promoteur Société d'animation scientifique du Québec Jean-Denis Brisson, président 1841, Rang Saint-Ange Sainte-Foy (Québec) G2E 3L9 Téléphone : (418) 871-8497

Description Mise de l’avant d’un programme colocataire de nichoir par un mode d'autofinancement pour des scouts. Les objectifs étaient d’assurer une source de financement à des scouts en leur donnant l'occasion de faire une bonne action pour un oiseau, d’inciter le public donateur à comprendre les efforts de protection requis, de permettre de comprendre l'écologie appliquée (habitat, nourriture).

Partenaires MENVIQ et le Centre François-Charron, qui aidait à faire des nichoirs dans un programme de réhabilitation.

Problématique Les citadins considèrent que le merle bleu est un bel oiseau mais ils peuvent difficilement l’observer.

Financement Il y eut, au total, pour 1 600 $ de nichoirs fabriqués, et la location a rapporté autant. MENVIQ ( 2 500 $) pour financer l’achat de bois. Par la suite, le projet s’est autofinancé.

Réalisations La gestion territoriale d'un grand nombre de nichoirs à merle bleu (près de 250) implique plusieurs propriétaires de terrains, un suivi biologique des aménagements ponctuels, une préservation des habitats propices et une gestion des phytocides et insecticides. Préservation d'espèces. Aménagement physique de pistes, plantation et préservation de boues et bosquets. Gestion écologique puisque les propriétaires de ferme s'engageaient par contrat à ne pas utiliser d'insecticises où les nichoirs étaient installés.

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Thème : faune et flore

Région : Québec (03)

Parc familial des berges Promoteur C.S. de Portneuf Pierrette Girard, animatrice, Éducation populaire 800, boul. Gaudreau Donnacona (Québec) G0A 2N0 Téléphone : (418) 285-1498 Télécopieur : (418) 285-2738

Description Acquisition, par un groupe de citoyens représentant différents organismes du milieu, d'un pavillon abandonné, situé aux abords de la rivière Jacques-Cartier, dans un site écologique à haut potentiel (38 espèces d'arbres et de nombreux oiseaux). Clientèle Grand public.

Partenaire Ville de Donnacona

Réalisations Implication des organismes du milieu et de la population dans le réaménagement du site à attrait touristique et écologique. Réattribution au site de sa vocation de plein air et de détente familiale. Création d'emplois par l'intégration sur le marché du travail de chômeurs et d'assistés sociaux.

Financement Les coûts du projet sont de 50 000 $. Financés par une subvention d'Hydro-Québec, une aide financière de la municipalité (machinerie, etc.) et une contribution provinciale par la main-d'oeuvre (prestataires d'aide sociale).

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Thèmes : faune et flore, lacs et cours d'eau

Région : Québec (03)

Protection et restauration de l'habitat de l'omble de fontaine et récupération de l'offre de pêche dans la réserve faunique de Portneuf régionaux et autres. La réserve faunique de Portneuf est aujourd'hui considérée comme un territoire-pilote. La réalisation des ouvrages a généré des emplois pour trois personnes par année.

Description Des actions d'information, de formation et de marketing ont été initiées avec les industriels et autres intervenants forestiers visant à contrer la problématique décrite ci-dessus. Parallèlement, un plan de restauration et d'aménagement des habitats dégradés a été élaboré et priorisé afin de rétablir les populations et l'offre de pêche. Enfin, le suivi de ces actions a été effectué et l'évaluation des résultats et bénéfices a aussi été réalisée. L'objectif est de récupérer près de 2 000 jours-pêcheurs, ce qui représente un impact économique d'environ 100 000 $ par année.

Promoteur Ministère de l'Environnement et de la Faune Jacques Boivin, technicien de la faune 9530, rue de la Faune Charlesbourg (Québec) G1G 5H9 Téléphone : (418) 622-5151 Télécopieur : (418) 622-3014

Clientèle Pêcheurs.

Partenaires MEF, municipalité de Rivière-à-Pierre, MRC de Portneuf, Hydro-Québec, industriels forestiers, MRN, SÉPAQ.

Problématique Baisses de populations de l'omble de fontaine et pertes significatives dans l'offre de pêche. La principale cause de ce phénomène est la voirie forestière. La pêche représente généralement la majeure partie des revenus du gestionnaire faunique et la gestion de cette activité, en assurant l'autofinancement, génère beaucoup d'emplois et de retombées économiques.

Financement Cette démarche a nécessité des investissements de près de 200 000 $ en 4 ans dont seulement 50 000 $ des budgets réguliers. La majeure partie concerne les immobilisations puisqu'il s'agit de frayères durables. Les sources de financement sont: MEF, Hydro-Québec, municipalité de Rivière-à-Pierre, MRC de Portneuf, SÉPAQ, industriels forestiers.

Réalisations Protection, restauration et aménagement des frayères à omble de fontaine, est la seule espèce de poisson présente (populations allopatriques) seulement sur un faible pourcentage de ce territoire. Récupération graduelle de l'offre de pêche et exploitation sur la base du rendement optimum soutenu. Changement dans l'aménagement des structures de voirie forestière et, ainsi, protection plus adéquate des habitats de l'omble de fontaine. Élaboration de nouvelles normes et de guides d'aménagement, de vidéos, de méthodes d'intervention, de reportages, et visites de terrain qui ont permis de sensibiliser un grand nombre d'intervenants directs ou indirects,

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Thème : faune et flore

Région : Mauricie—Bois-Francs (04)

Aménagement intégré de Baie-du-Febvre* d'aménagement favorisent généralement une harmonisation des aménagements pour le maintien de l'agriculture et la mise en valeur des habitats fauniques. Les solutions retenues consistent à procéder à des endiguements permettant le maintien d'un niveau d'eau optimal pour la sauvagine avec un contrôle des cultures céréalières attrayantes pour celle-ci. À une date précise, lorsque les oiseaux ont quitté le secteur, l'eau est pompée à l'extérieur des digues et les terres sont cultivées par les agriculteurs. Ces aménagements augmenteront dans plusieurs cas la productivité des terres agricoles. Un plan de mise en valeur, en voie de réalisation, prévoit la création de sentiers d'interprétation, de tours d'observation, de tunnels-affûts ainsi que de stationnements. La construction d'un centre d'interprétation vient d'être complétée à Baie-duFebvre.

Description Deux projets ont été initiés sur la rive sud du lac Saint-Pierre, dans les municipalités de Baie-duFebvre et de Nicolet-Sud. Ces projets ont pour objectifs la protection, l'aménagement et la mise en valeur de 890 ha de halte migratoire de la sauvagine et de l'habitat du poisson. Clientèle Agriculteurs, utilisateurs de la faune. Problématique Les terres riveraines en bordure du lac SaintPierre possèdent à la fois un potentiel agricole et faunique très élevé. Le défi posé aux intervenants locaux a consisté à effectuer une utilisation mixte de ce territoire pouvant à la fois satisfaire les besoins des agriculteurs et ceux des utilisateurs de la faune. En Amérique du Nord, plus de la moitié des terres humides ont été perdues au cours des 40 dernières années, souvent au profit de l'expansion agricole, résidentielle et industrielle. Le long du SaintLaurent, c'est plus de 70% des terres humides qui seraient disparues. Dans la région du lac SaintPierre, les pertes de terres humides n'ont été que de 5% et ce, malgré d'importants conflits d'utilisation entre la faune et l'agriculture concernant des projets d'endiguement de la plaine d'inondation. De plus, la zone exerce un attrait considérable sur les visiteurs au printemps, ce qui entraîne un fort achalandage. À mesure que les terres inondées s'assèchent, les oiseaux et les observateurs se concentrent dans des lieux plus restreints. C'est à ce moment que cette double concentration crée un achalandage problématique.

Promoteurs Société d'aménagement récréatif pour la conservation de l'environnement du lac SaintPierre (SARCEL) et Société de mise en valeur de la commune (SOMICO). Partenaires Ministère de l'Environnement et de la Faune, Secrétariat aux affaires régionales, Fondation de la Faune du Québec, Habitat faunique Canada, Canards Illimités inc. (Canada), Service canadien de la Faune. Financement 2,8 millions de dollars financés par le soutien des partenaires du plan conjoint des habitats de l'Est (PCHE).

Réalisations Les ONG ont négocié l'achat de terres, des ententes de servitudes et la location des terrains avec plus de 40 propriétaires. Il gèrent également ces habitats fauniques. Les concepts

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Thème : faune et flore

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Aménagement faunique SARCEL (Société d'aménagement récréatif pour la conservation de l'environnement du lac Saint-Pierre) Promoteur Canards Illimités Canada Jean-Pierre Laniel, biologiste provincial 710, rue Bouvier, bureau 260 Québec (Québec) G2J 1C2 Téléphone : (418) 623-1650 Télécopieur : (418) 623-0420

Description Localisé dans les limites de Baie-du-Febvre, l'aménagement faunique SARCEL se résume à la mise en place d'ouvrages de contrôle (digue, vanne et station de pompage) afin de créer des haltes migratoires de 215 hectares pour le printemps. Le concept d'aménagement vise à assurer des sites de migration de qualité au printemps pour les oiseaux aquatiques et, après leur passage, l'assèchement des haltes permet la reprise des travaux agricoles.

Partenaires Plan Nord-Américain de gestion de la sauvagine (PNAGS), ministère de l'Environnement et de la Faune (MEF), Service canadien de la faune (SCF), Habitat faunique Canada (HCF), Fondation de la faune du Québec (FFQ).

Clientèle Chasseurs, grand public. Problématique Les aménagements fauniques visent à conserver, améliorer et créer des habitats de qualité pour la faune.

Financement Les coûts du développement, de la réalisation et de l'entretien de l'aménagement faunique de SARCEL s'élèvent à plus d'un million de dollars. CI est un organisme privé sans but lucratif qui est financé par des dons corporatifs et des montants recueillis lors d'événements spéciaux tels que des dîners-bénéfice. De plus, le projet s'intègre dans le PNAGS avec les partenaires suivants (FFQ, HFC, MEF, SCF et CIC).

Réalisations L'aménagement faunique SARCEL vise à assurer un site de qualité durant le passage des oiseaux migrateurs au moment où leur besoin énergétique est important. De plus, la gestion du niveau d'eau permet la reprise de l'agriculture après le passage des oiseaux migrateurs. L'aménagement faunique a été complété en 1991 et 1994.

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Thèmes : faune et flore, lacs et cours d'eau

Région : Mauricie—Bois-Francs (04)

La restauration du touladi au lac aux Sables Promoteur Municipalité de la Paroisse de Lac-aux-Sables Benoît Beaupré, secrétaire-trésorier 820, Saint-Alphonse Lac-aux-Sables (Québec) G0X 1M0 Téléphone : (418) 336-2331 Télécopieur : (418) 338-2500

Description Ce projet visait à améliorer la qualité de pêche dans le plus important plan d'eau de la municipalité de Lac-aux-Sables, et ce, pour le bénéfice de l'ensemble des intervenants économiques et sociaux. Clientèle Pêcheurs.

Partenaires Association des pêcheurs du touladi de Lac-auxSables, Association des résidants pour la protection du lac aux Sables et ministère de l'Environnement et de la Faune du Québec.

Réalisations La restauration du touladi au lac aux Sables est un projet de développement durable, car il vise une gestion rationnelle de ce poisson tout en assurant un accès équitable à cette ressource renouvelable. Les objectifs de base du projet visaient à restaurer le touladi afin d'assurer sa productivité optimale, exploiter l'espèce en ne dépassant pas sa capacité naturelle de régénération, améliorer le milieu physique, en particulier les frayères, afin d'augmenter sa capacité de regénération, favoriser un accès égal pour tous les pêcheurs du plan d'eau et améliorer le développement économique et social de la municipalité. La biodiversité du plan d'eau a été maintenue, car nous avons arrêté le déclin de l'espèce. L'augmentation de la qualité de pêche a entraîné une nette amélioration de la qualité de vie des utilisateurs. Le potentiel de loisir du plan d'eau a été nettement augmenté. De plus, il y a eu prise de conscience de l'intérêt des partenaires pour la conservation des ressources.

Financement Les investissements des partenaires dans la restauration du touladi ont été de 187 028 $, (études préliminaires, frayères, ensemencements et suivi de pêche). Selon le document du MEF «Enquête sur les activités reliées à la faune au Québec - Impact économique en 1992», les dépenses journalières par participant se chiffrent à 49,53 $, tandis que les retombées économiques par participant par jour s'élèvent à 64,14 $. En 1993, 1 550 pêcheurs ont visité le lac aux Sables, chiffrant ainsi les dépenses reliées à la pêche sportive du touladi à 76 771 $, tandis que les retombées économiques atteignent 99 417 $. Les modes de financement sont une mise de fonds du milieu et des subventions. Les sources de financement sont la Fondation de la faune du Québec, la municipalité de la paroisse de Lacaux-Sables, l'Association des Pêcheurs du touladi de Lac-aux-Sables et le ministère de l'Environnement et de la Faune du Québec.

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Thème : faune et flore

Région : Mauricie—Bois-Francs (04)

Le développement durable dans les habitats humides d'importance nationale du fleuve Saint-Laurent: le cas de Baie-du-Fèbvre au lac Saint-Pierre l'intégration des niveaux de planification à différentes échelles et dans la gestion intégrée des ressources. La prise en charge du développement par les collectivités locales s'avère un atout important de la réussite actuelle. Dans un contexte de privatisation des berges, les premiers enjeux de l'équité sociale sur le territoire du lac Saint-Pierre tournent autour de l'accessibilité au plan d'eau et à ses ressources. Le partage des coûts et des bénéfices reliés à l'utilisation des ressources est un autre enjeu. Un changement des mentalités des intervenants et des communautés locales en lien avec le tourisme durable s'est produit. Les intervenants ont su transcender un conflit opposant les tenants de la protection des habitats fauniques et ceux de la culture hâtive des terres agricoles dans la plaine d'inondation. Promoteurs PNAGS, MEF, SCF, Habitats fauniques Canada, FFQ, Secrétariat de développement des régions, Canards Illimités, SARCEL, SOMICO, Municipalité de Baie-du-Febvre, Centre d'interprétation de Baie-du-Febvre, MRC Nicolet-Yamaska, UQTR.

Description En lien avec les principes du développement durable, l'étude de cas soumise vise à décrire et analyser les interventions de protection et de mise en valeur effectuées dans la région du lac Saint-Pierre, et faire ressortir les éléments de solution permettant de transcender les oppositions entre le développement agricole et la protection des terres humides. Problématique Localisé au centre de la voie migratoire de l'est de l'Amérique du Nord, le lac Saint-Pierre représente un habitat d'importance internationale pour la sauvagine. Au printemps, grâce à la vaste étendue de sa plaine d'inondation, cette halte migratoire accueille plus de 300 000 oiseaux. L'agriculture est pratiquée dans cette région, plaine d'inondation. Il s'agissait donc de concilier tourisme, protection des habitats fauniques et agriculture. Réalisations Un développement global et une stratégie de planification intégrée des ressources permettent de protéger l'environnement et la faune tout en stimulant l'économie des communautés locales. Les interventions réalisées sous l'égide du Plan nord-américain de gestion de la sauvagine illustrent les efforts déployés en vue d'assurer la pérennité des ressources vivantes. La mise en valeur du territoire se caractérise par un modèle de gestion fondé sur la concertation et le partenariat. La halte migratoire du lac SaintPierre attire de nombreux observateurs occasionnels ou expérimentés. La conservation et l'aménagement des terres humides du lac Saint-Pierre contribuent à maintenir la biodiversité des écosystèmes et des espèces présentes. La réalisation d'un plan directeur a joué un rôle déterminant dans le processus de développement socio-économique, dans

Partenaires PNAGS, MEF, SCF, FFQ, Secrétariat de développement des régions, Canards Illimités, SARCEL, SOMICO, Municipalité de Baie-duFèbvre, Centre d'interprétation de Baie-duFèbvre, MRC Nicolet-Yamaska. Financement Le coût total du projet est de 4 millions $. Les sources de financement sont le PNAGS, le MEF, le SCF, Habitats fauniques Canada, la Fondation de la faune du Québec, le Secrétariat au développement des régions, CI, la municipalité de Baie-du-Fèbvre.

ÉcoSommet ‘96 57

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Thème : faune et flore

Région : Mauricie—Bois-Francs (04)

Aménagement faunique Nicolet Promoteur Canards Illimités Canada Jean-Pierre Laniel, biologiste provincial 710, rue Bouvier, bureau 260 Québec (Québec) G2J 1C2 Téléphone : (418) 623-1650 Télécopieur : (418) 623-0420

Description Situé sur le territoire de la Défense nationale à Nicolet, l'aménagement faunique Nicolet se résume à la mise en place d'ouvrages de contrôle du niveau d'eau (digues, structures et stations de pompage) afin de former un marais permanent de 128 ha. Clientèle Chasseurs, grand public.

Financement Le développement, la réalisation et l'entretien de l'aménagement faunique Nicolet coûtent près de 400 000 $. Canards Illimités Canada (C.I.) est un organisme privé sans but lucratif qui se finance par des dons corporatifs et des montants recueillis lors d'événements spéciaux tels que des dîners-bénéfice.

Problématique Les principes d'aménagement faunique visent à conserver, améliorer et créer des habitats de qualité pour la faune. Réalisations Le lac Saint-Pierre constitue un endroit de prédilection pour la sauvagine. Ainsi, Canards Illimités a réalisé cet aménagement qui vise à créer un site de qualité pour la reproduction et pour les migrations automnales et printanières. De plus, une pléiade d'espèces fauniques bénéficient de ce genre d'intervention, tels le rat musqué, le grand héron et les grenouilles. La mise en eau permanente assure la colonisation de plantes aquatiques qui constituent une diversité floristique. L'aménagement a été complété en 1988.

ÉcoSommet ‘96 58

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Thème : faune et flore

Région : Mauricie—Bois-Francs (04)

Développement durable: l'écotourisme au lac Saint-Pierre; l'exemple de Baie-du-Febvre changement des mentalités des intervenants et des communautés locales en lien avec le tourisme durable constitue l'une des plus belles réussites de ce projet. Les aménagements fauniques sont complétés à 90 %. Il ne reste à réaliser que les marais permanents du projet Baie-du-Febvre—Nicolet-Sud qui totalisent 100 ha. La Corporation a mis sur pied en 1993 un programme d'hébergement en village d'accueil qui réunit 8 maisons (30 lits) et qui a accueilli en 1995 plus de 110 personnes-nuits.

Description Le développement de la région du lac SaintPierre démontre qu'il est possible de concilier agriculture et habitats fauniques, ornithologie et besoins des oiseaux migrateurs. Le cas de Baiedu-Febvre en est un exemple concret. Clientèle Grand public, ornithologues Problématique Le projet vise à développer l'économie d'une région agricole et faunique dans l'optique des principes du développement durable tels que réitérés au sommet de Rio.

Promoteurs Corporation de développement économique de Baie-du-Febvre et ses partenaires Christian Hart, directeur général 420, route Marie-Victorin Baie-du-Febvre (Québec) J0G 1A0 Téléphone : (514) 783-6996 Télécopieur : (514) 783-6423

Réalisations Conservation et l'aménagement actuel de 2 500 ha de terres humides de grande qualité, sur un total de 3 500 ha classés prioritaires pour la halte migratoire du lac Saint-Pierre. Les démarches entreprises ont mené à la reconnaissance et à l'inclusion des terres humides de la halte migratoire printanière du lac Saint-Pierre dans des ententes de coopération internationale (Plan nord-américain de gestion de la sauvagine) et nationale (Plan conjoint des habitats de l'est). La conservation et l'aménagement des terres humides du lac Saint-Pierre contribuent à maintenir la biodiversité des écosystèmes et des espèces présentes. Enfin, un programme de suivi environnemental a été mis en oeuvre. Pour le développement local, la réalisation d'un plan directeur pour la conservation et la mise en valeur de la région en 1985 a joué un rôle déterminant. De plus, la mise en valeur de ces territoires s'est faite sur la base d'un modèle de gestion fondé sur la concertation et le partenariat. La prise en charge du développement par les collectivités locales s'avère un atout important de la réussite actuelle. Ce projet a aussi permis la diversification de l'économie locale. Le

Partenaires Municipalité de Baie-du-Febvre, Centre d'interprétation de Baie-du-Febvre, Corporation de développement économique de Baie-duFebvre (CDE), SARCEL inc., SOMICO inc., Canards Illimités Canada, Fondation de la faune du Québec, Fondation héritage faune, Secrétariat aux Affaires régionales, Hydro-Québec, ministère de l'Environnement et de la Faune, les partenaires du PCHE. Financement Frais d'immobilisations : 4 412 000 $. Aménagements fauniques et agricoles: 3 200 000 $; aménagements récréo-éducatifs: 1 212 000 $.

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Thème : faune et flore

Région : Mauricie—Bois-Francs (04)

Aménagement faunique de Saint-Barthélemy (haltes migratoires) Promoteur Canards Illimités Canada Jean-Pierre Laniel, biologiste provincial 710, rue Bouvier, bureau 260 Québec (Québec) G2J 1C2 Téléphone : (418) 623-1650 Télécopieur : (418) 623-0420

Description Localisé dans les limites de Saint-Barthélemy, l'aménagement faunique Saint-Barthélemy (haltes migratoires) se résume à la mise en place d'ouvrages de contrôle (digue, vanne et station de pompage) afin de créer des haltes migratoires de 147 ha pour le printemps. Problématique Le concept d'aménagement vise à conserver, améliorer et créer des habitats de qualité pour la faune, assurer des sites de migration de qualité au printemps pour les oiseaux aquatiques. Ici, il s'agit d’assurer des sites de migration de qualité au printemps pour les oiseaux aquatiques. Après leur passage, l'assèchement des haltes permet la reprise des travaux agricoles.

Partenaires Plan nord-américan de gestion de la sauvagine (PNAGS), Fondation de la faune du québec (FFQ), ministère de l'Environnement et de la Faune (MEF), Service canadien de la faune (SCF), Habitat faunique Canada (HFC) et Canards Illimités (CI). Financement Les coûts du développement (achat de terres et conception) du projet d'aménagement faunique s'élèvent présentement à 500 000 $. C.I. est un organisme privé sans but lucratif qui se finance par des dons corporatifs et des montants recueillis lors d'événements spéciaux tels que des dîners-bénéfice. Les sources de financement sont les partenaires du PNAGS (FFQ, MEF, SCF, HFC et CIC).

Réalisations L'aménagement faunique Saint-Barthélemy vise à assurer un site de qualité durant le passage des oiseaux migrateurs au moment où leur besoin énergétique est important. De plus, la gestion du niveau d'eau permet la reprise de l'agriculture après le passage des oiseaux migrateurs. Les différentes étapes de réalisation du projet sont en cours. Échéancier de réalisation: août décembre 1996.

ÉcoSommet ‘96 61

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Thème : faune et flore

Région : Mauricie—Bois-Francs (04)

Plan de gestion de l'orignal en Mauricie—Bois-Francs

Clientèle Chasseurs.

Promoteurs Fédération québécoise de la faune (FQF), Fédération des pourvoiries du Québec (FPQ), Fédération québécoise des gestionnaires de zecs (FQGZ) Claude Gauthier, président 687, Castelneau La Tuque (Québec) G9X 2P4 Téléphone : (819) 523-4694 Télécopieur : (819) 676-8028

Problématique Nécessité de retenir un mode d'exploitation pour assurer la pérennité de l'orignal.

Partenaires Ministère de l'Environnement et de la Faune, FPQ, FQGZ.

Réalisations Le développement de cette ressource obligera une concertation des différents utilisateurs et une implication dans différents processus. La gestion de l'orignal rencontre tous les grands principes du développement durable en contribuant à développer une économie durable et à maintenir ou créer des emplois, assurer la pérennité des espèces et respecter les processus écologiques, atteindre l'équité entre les utilisateurs actuels et futurs, amorcer des changements d'attitude chez les groupes concernés de manière à favoriser leur participation dans la gestion de cette ressource. Le ministre de l'Environnement et de la Faune a décidé que les tables régionales siégeront de façon permanente et traiteront de l'ensemble des espèces régionales.

Financement Les coûts du projet s'élèvent à 12 000 $, régionalement. Les modes de financement sont des subventions.

Description Cinq rencontres ont été tenues dans différentes municipalités de la région avec les utilisateurs lors de soirées d'information sur la situation du cheptel d'orignaux. Près de 700 personnes ont assisté à ces assemblées et ont exprimé leurs préoccupations et leurs choix concernant la gestion de l'orignal.

ÉcoSommet ‘96 62

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Thèmes : faune et flore, forêts

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Programme d'aide à l'aménagement des ravages de cerfs de Virginie (PAAR) dans la MRC de l'Érable Description Le programme s'adresse aux propriétaires de boisés pour les aider techniquement et financièrement dans l'aménagement forestier adapté aux besoins du cerf de Virginie. Le projet visait à conserver et aménager les peuplements résineux et mélangés qui servent d'abris aux cerfs ainsi qu’à sensibiliser les propriétaires de boisés privés au potentiel de leurs terres comme habitats fauniques et les aider à mettre en valeur ce potentiel.

Promoteur Fondation de la faune du Québec et ses partenaires Marcel Quirion, coordonnateur de projets Fondation de la faune du Québec Place Iberville II 1175, Lavigerie, bureau 402 Sainte-Foy (Québec) G1V 4P1 Téléphone : (418) 644-7926 Télécopieur : (418) 643-7655

Clientèle Propriétaires de boisés privés.

Partenaires Ministère des Ressources naturelles, ministère de l'Environnement et de la Faune, Hydro-Québec.

Problématique Le programme vise à la fois la mise en valeur de la forêt (matière ligneuse) et de la faune (habitat du cerf); il constitue donc un exemple concret d'aménagement intégré des ressources.

Financement Pour la réalisation du projet, les contributions financières du PAAR et du programme d'aide à la mise en valeur des forêts privées-MRN (PAMVFP) s'élèvent à 139 193 $ pour la MRC de l'Érable (1993-1995). Le financement provient de la Fondation de la faune du Québec et du MRN.

Réalisations Les travaux sylvicoles admissibles favorisent la régénération naturelle des peuplements traités et respecte par le fait même les processus écologiques. Le programme PAAR contribue au développement économique durable, par le prélèvement de matière ligneuse, la régénération naturelle de la forêt et le maintien de populations fauniques exploitables par la chasse. Plusieurs emplois directs et indirects sont reliés au prélèvement de ces ressources renouvelables (producteurs et industries). Le programme vise à sensibiliser les propriétaires de boisés privés au potentiel de leurs terres comme habitats fauniques et à les aider à mettre en valeur ce potentiel.

ÉcoSommet ‘96 63

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Thème : faune et flore

Région : Mauricie—Bois-Francs (04)

La restauration et l'aménagement de l'habitat du poisson Le Fonds de restauration de l'habitat du poisson (FRHAP), administré par un comité directeur composé de représentants d'Environnement Canada, de Pêches et Océans Canada, du ministère de l'Environnement et de la Faune et de la Fondation de la faune du Québec. Hélène Beaulieu, coordonnatrice de projets 150, boul. René-Lévesque Est, 5e étage Québec (Québec) G1R 4Y1 Téléphone : (418) 643-5553 Télécopieur : (418) 646-6863

Description Constitution du Fonds de restauration de l'habitat du poisson (FRHAP), à la suite de l'imposition d'une amende de 3 millions $ en mai 1993 à la compagnie Tioxide Canada inc. pour avoir pollué les eaux du Saint-Laurent. Problématique Le programme vise à assurer la pérennité de la ressource poisson qui est utilisée par différents segments de la société, tant pour des activités consommatrices (pêche sportive et commerciale) que pour des activités d'observation ou d'éducation. Le programme vise à rétablir ou à conserver des conditions qui vont faire en sorte qu'une grande diversité d'espèces de poissons puisse utiliser un milieu. Les retombées économiques liées à la présence du poisson au Québec se chiffrent à plus de 1 milliard $ par année, dont environ 100 millions au lac SaintPierre. Les agressions sur les habitats du poisson se répercutent inévitablement sur les populations humaines puisque ce sont des milieux polyvalents qui entretiennent diverses formes de vie, dont certaines ont des pouvoirs de recyclage et d'épuration.

Partenaires Les membres du Plan conjoint de l'habitat de l'Est (Canards Illimités, ministère de l'Environnement et de la Faune, Habitat faunique Canada, Environnement Canada, US/Fish & Wildlife Service, Fondation de la faune du Québec), Pêches & Océans Canada et le ministère des Transports du Québec. Divers autres partenaires selon les projets, dont les municipalités et les organismes du milieu (promoteurs des projets) et les partenaires de Saint-Laurent Vision 2000. Financement Les dépenses et les revenus prévus du projet sont en immobilisations, selon les plans du FRHAP, 14 sites plus de 3 000 000 $. Jusqu'à présent, en deux ans, 1 454 499 $ plus 729 000 $ ont été dépensés par les divers partenaires. Au lac Saint-Pierre (1994-96): 902 000 $ par le FRHAP, 102 000 $ par les partenaires. Les frais de fonctionnement représentent 12% (1994-95): 167 900 $, sans compter le support des ministères parrains des projets.

Réalisations Ce projet visait à assurer la conservation, l'aménagement et la restauration de l'habitat du poisson dans le fleuve Saint-Laurent, notamment dans la région du lac Saint-Pierre où 14 sites (16 projets) étaient planifiés: 4 projets de conservation-acquisition et 12 projets d'aménagement-restauration. Les territoires acquis et (ou) aménagés seront délégués ou pris en charge par un organisme du milieu; le site sera accessible au public, sauf exception, pour des activités récréoéducatives après entente de gestion-protection pour les générations futures.

Promoteur

ÉcoSommet ‘96 64

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Thème : faune et flore

Région : Mauricie—Bois-Francs (04)

Aménagement faunique du marais Saint-Eugène Promoteur Association de propriétaires et locataires de l'Île Saint-Eugène inc. Carmen Morissette, secrétaire 1151, Île Saint-Eugène Pointe-du-Lac (Québec) G0X 1Z0 Téléphone : (819) 377-3047

Description Il s'agissait de rétablir la libre circulation du poisson entre le fleuve Saint-Laurent et le marais Saint-Eugène pour la période de frai printanière. Problématique Volonté de faire en sorte que le marais SaintEugène redevienne une frayère productive.

Partenaires Fonds de restauration de l'habitat du poisson (FRHA), municipalité de Pointe-du-Lac, Fondation de la faune du Québec (FFQ), ministère de l'Environnement et de la Faune (MEF).

Réalisations Le projet, qui est terminé, a permis de redonner au marais Saint-Eugène la diversité qu’il avait perdue en raison de l'ensablement progressif des liens de communication entre les deux parties du marais et le fleuve Saint-Laurent. Il a aussi rendu possible une nouvelle concentration de pêcheurs commerciaux aux environs du marais; les pêcheurs avaient déserté l’endroit puisque le poisson n'effectuait plus de migration massive de reproduction vers le marais.

Financement Le coût total du projet a été de 200 000 $. Les sources de financement suivantes ont permis la réalisation du projet: contribution de l'Association, subventions du Fonds de restauration de l'habitat du poisson, de la municipalité de Pointe-du-Lac, de la Fondation de la faune du Québec et du ministère de l'Environnement et de la Faune.

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Thème : faune et flore

Région : Mauricie—Bois-Francs (04)

Les ZEC, des intervenants actifs dans le développement durable Description Il s'agit de montrer l'importance des ZEC (zones d’exploitation contrôlée) dans la MRC HautSaint-Maurice. Les neuf ZEC de cette MRC occupent une superficie de 4 700 km2, soit le 17% de ce territoire. Elles sont toutes facilement accessibles, donc très convoitées pour les activités de plein air, de villégiature et d'exploitation forestière. Dans les ZEC, 1 200 baux de villégiature exercent une pression constante sur le milieu naturel et la ressource faunique. Annuellement, ces territoires supportent près de 52 000 jours de pêche et 22 000 jours de chasse. Ces utilisateurs injectent 3,25 millions de dollars chaque année dans l'économie provinciale et régionale.

Faire la restauration des écosystèmes dégradés par les activités humaines est un autre mandat des ZEC. À ce titre, plusieurs projets sont des réussites dans les ZEC de la MRC du HautSaint-Maurice. Une douzaine de lacs à omble de fontaine ont pu être restaurés grâce aux efforts combinés des ZEC, de la Fondation de la faune et du ministère de l'Environnement et de la Faune, totalisant des investissements totaux de 1,1 M $ en 10 ans. Il est suggéré de créer, au sein du Conseil de développement régional (04), un fonds spécial pour la restauration des écosystèmes dans les ZEC. Cela pourra servir de levier auprès d'autres partenaires tels que la Fondation de la faune, Hydro-Québec et le ministère de l'Environnement et de la Faune.

Clientèle Chasseurs, pêcheurs, grand public.

Promoteur ZEC de la MRC Haut-Saint-Maurice.

Problématique Une ZEC est un territoire délimité géographiquement par décret gouvernemental, dont la gestion de la faune a été déléguée par protocole d'entente aux utilisateurs regroupés en association. Son mandat est d'assurer l'accessibilité à la ressource faunique à tous les utilisateurs dans un cadre démocratique, d'effectuer le contrôle de l'exploitation de la faune afin de maintenir l'équilibre entre le potentiel naturel de la ressource et la demande, et d'assurer l'autofinancement de ses opérations de gestion de la faune.

Partenaires Conseil de développement régional (04), Fondation de la faune du Québec, ministère de l'Environnement et de la Faune, Hydro-Québec. Financement Un total de 1 085 600 $ a été investi dans des projets de restauration et d'aménagement dans sept des neuf ZEC Haut-Saint-Maurice.

Réalisations Les ZEC impliquent la réalisation d'un plan de gestion de la ressource approuvé par le MEF, le contrôle des niveaux d'exploitation de la ressource faunique, la promotion de la conservation, l’amélioration des connaissances sur les écosystèmes et leur meilleure gestion. Depuis 10 ans, 215 000 $ ont été investis dans des études écologiques visant la restauration.

ÉcoSommet ‘96 66

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Thème : faune et flore

Région : Mauricie—Bois-Francs (04)

La restauration du touladi des lacs réservoirs de la Haute-Mauricie mise en oeuvre du projet (plan d'action 19951997) est presque complétée, l'évaluation a été complétée pour la première année. Les inventaires et prises de données se poursuivent. Les utilisateurs (pourvoyeurs, Attikameks, etc.) sont informés et consultés en cours de processus.

Description Le projet vise à préciser la situation du touladi dans les réservoirs Manouane, Châteauvert et Kempt, et apporter des solutions concrètes afin d'y assurer la restauration des stocks. Il s'agissait de compléter les informations environnementales sur ces réservoirs, établir l'impact du marnage sur les habitats et les populations de touladi, en particulier sur les sites de reproduction et sur le processus de recrutement de l'espèce dans ces milieux, et évaluer et proposer la mise en place de mesures d'atténuation via l'aménagement d'habitats de reproduction et (ou) à partir d'une gestion intégrée des eaux du réservoir.

Promoteur Hydro-Québec Pierre Milette, conseiller, environnement 505, rue Des Forges, 1er étage Trois-Rivières (Québec) G9A 6H1 Téléphone : (819) 694-3679 Télécopieur : (819) 694-3721

Clientèle Pêcheurs.

Partenaires MEF, pourvoyeurs, autochtones, autres utilisateurs.

Réalisations Le projet de restauration du touladi des réservoirs de la Haute-Maucicie rencontre plusieurs principes de base en développement durable en contribuant à développer une économie régionale stable, en maintenant ou créant des emplois, en assurant le maintien de la biodiversité des espèces animales tout en respectant les processus écologiques assurant la vie, en atteignant l'équité entre les différents utilisateurs actuels et futurs des réservoirs et en favorisant un changement d'attitudes parmi les différents intervenants afin de permettre leur participation dans la gestion rationnelle des ressources. De plus, le projet permettra d'améliorer la situation précaire actuelle du touladi par sa restauration et l'amélioration de son habitat, générera l'octroi de contrats à des firmes de consultants, permettra d'augmenter le taux de réussite de pêche et l'activité économique dans ce domaine, demandera une concertation des différents utilisateurs afin d'arriver à une gestion intégrée des ressources, et aura pour effet d'améliorer la qualité de pêche du touladi et par conséquent la qualité de vie des pêcheurs. La

Financement Les coûts de réalisation sont estimés à 417 160 $ pour trois ans dont 239 000 $ prévus en contrats externes. La répartition du budget pour 1995 est de 41,6 %, 1996: 45,7 % et 1997: 12,7 %. Le financement est assuré par le MEF (27 %) et par Hydro-Québec (73 %).

ÉcoSommet ‘96 67

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Thèmes : faune et flore, agriculture

Région : Mauricie—Bois-Francs (04)

L'acquisition et la gestion du projet Saint-Barthélemy— Saint-Joseph-de-Maskinongé Promoteur Fondation de la faune du Québec Guy Lépine, coordonnateur de projets Place Iberville II 1175, Lavigerie, bureau 402 Sainte-Foy (Québec) G1V 4P1 Téléphone : (418) 644-7926 Télécopieur : (418) 643-7655

Description La Fondation de la faune du Québec était responsable de l'acquisition des terrains pour le Plan conjoint des habitats de l'Est (PCHE) et le Fonds de restauration de l'habitat du poisson (FRHAP) et elle a entrepris le processus de délégation de gestion du site à un organisme représentatif du milieu. Le projet visait la protection et la mise en valeur de l'importante plaine d'inondation du lac Saint-Pierre en développant de façon durable et intégrée ses potentiels agricoles, fauniques (sauvagine et poisson), éducatifs et récréatifs.

Partenaires Membres du PCHE et du FRHAP: CI, MEF, HFC, Environnement Canada, US Fish and Wildlife Service, Pêches et Océans Canada, ministère des Transports du Québec et Société de conservation de Saint-Barthélemy et SaintJoseph-de-Maskinongé.

Réalisations L'acquisition de 45 terrains mesurant 460 ha a répondu aux besoins des propriétaires privés et permis de conserver la vocation faunique du site pour les générations futures. Quinze producteurs agricoles et leurs successeurs ont pu louer, pour 25 ans, les terrains qu'ils ont vendus à la Fondation à des conditions avantageuses qui intègrent les vocations agricole et faunique des terrains. L'acquisition et la délégation de gestion ont eu comme impacts de protéger et mettre en valeur de manière intégrée une partie de la plaine agricole inondable du lac Saint-Pierre (vocation agricole, zone de frai, halte migratoire et utilisation par la sauvagine, les chasseurs et les observateurs de la nature) et d'encadrer et stimuler le développement durable et harmonieux de ces terres agricoles, humides et morcelées, pour le bénéfice de la faune et des habitats. Les étapes de conception, financement, autorisation de la Commission de protection du territoire agricole (CPTAQ), séances d'information publique, et acquisitions (45 sur 49) ont été réalisées; la délégation de gestion est imminente.

Financement Les sources de financement et les montants accordés (pour les frais directs et indirects d'acquisition) sont les suivants: (FFQ) 58 000 $, (HFC) 82 500 $, (SAR) 22 400 $, (FRHAP) 31 500 $, (MEF) 39 900 $, (SCF) 76 100 $, (PCHE) 381 400 $, (CI) 19 700 $, (MTQ) don de terrains, pour un total de 711 500 $.

Thème : faune et flore

Région : Mauricie—Bois-Francs (04)

ÉcoSommet ‘96 68

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La ZEC Chapeau-de-Paille: un partenaire actif dans le développement durable Des études devraient être réalisées sur cinq autres années afin d'alimenter le programme d'aménagement sur 10 ans. De plus, le potentiel naturel de pêche devrait être doublé.

Description La restauration et l'amélioration des habitats fauniques est l'outil privilégié par la ZEC Chapeau-de-Paille pour répondre à la pression de pêche grandissante sur les populations naturelles de poissons. La ZEC réalise des études préliminaires sur une dizaine de lacs par année afin de cerner adéquatement les problèmes et de proposer les solutions qui permettront d'augmenter la productivité naturelle des habitats fauniques. La restauration des habitats et des communautés piscicoles dégradées par diverses interventions humaines implique le remplacement progressif des ensemencements d'ombles de fontaine par des aménagements durables et la conservation et restauration des populations de touladi.

Promoteur Association Nature inc., gestionnaire de la ZEC Chapeau-de-Paille Jacques Guillemette, président 1460, 6e Avenue C.P. 36 Grand-Mère (Québec) G9T 2J8 Téléphone : (819) 538-9293 Télécopieur : (819) 538-2493 Partenaires Les principaux partenaires sont FFQ, MEF et le CRD-04.

Clientèle Pêcheurs.

Financement Les études ont été financées par l'Association (cotisations des membres) et le MEF, via son programme de soutien financier aux projets à caractère faunique. Les aménagements fauniques ont été financés par l'Association, la FFQ et le MEF. L'engagement du personnel spécialisé a été rendu possible grâce à une subvention du CRD-04.

Réalisations L'Association tente depuis sa création, en 1978, de ne pas dépasser le taux de régénération de cette ressource naturelle qu'est la faune. À cette fin, elle a construit et opéré des postes d'accueil aux entrées principales de son territoire de 1 257 km2. L'Association a procédé à des ensemencements massifs d'ombles de fontaine dans les lacs où la reproduction naturelle était déficiente, a débuté un programme d'étude pour améliorer les connaissances sur les écosystèmes aquatiques et proposer des correctifs visant l'augmentation des rendements naturels. Elle a aussi entrepris un programme de conservation et de restauration des populations de touladi, une espèce fragile à l'exploitation et à la dégradation de son habitat, a effectué l'engagement de personnel spécialisé dans le domaine de la faune, sur une base saisonnière, et a contribué au développement d'une expertise certaine dans la restauration des écosystèmes dégradés. L'Association contribue ainsi à parfaire l'éducation et la sensibilisation de ses membres à la conservation de la faune et de ses habitats.

ÉcoSommet ‘96 69

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Thème : faune et flore

Région : Mauricie—Bois-Francs (04)

Aménagement faunique, Commune de Baie-du-Febvre Promoteur Canards Illimités Canada Jean-Pierre Laniel, biologiste 710, rue Bouvier, bureau 260 Québec (Québec) G2J 1C2 Téléphone : (418) 623-1650 Télécopieur : (418) 623-0420

Description Localisé dans les limites de la municipalité de Baie-du-Febvre, l'aménagement faunique de la Commune de Baie-du-Febvre se résume à la création d'un marais (38 ha), d'un système de rigoles et planches agricoles (27 ha) et d'un réseau piscicole. Problématique Les principes d'aménagements fauniques visent à conserver, améliorer et créer des habitats de qualité pour la faune.

Partenaires FFQ, MEF, SCF, CI, HFC, partenaires du PNAGS. Financement Le coût du développement, de la réalisation et de l'entretien de l'aménagement faunique de la Commune de Baie-du-Febvre s'élève à plus de 525 000 $. CI est un organisme privé à but non lucratif qui se finance par des dons corporatifs et des montants recueillis lors d'événements spéciaux tels que des dîners-bénéfices. Les sources de financement viennent du Plan nordaméricain de gestion de la sauvagine (PNAGS) et les partenaires en sont CI, SCF, MEF, HEC et FFQ.

Réalisations Ce site étant rendu impropre à l'agriculture et non adéquat pour la reproduction de la sauvagine, les aménagements ont créé des sites de qualité pour la reproduction de la faune aquatique. De plus, l'agriculture est maintenant devenue possible sur les terres hautes. L'aménagement bénéficie aux utilisateurs des milieux humides en leur assurant un habitat de qualité nécessaire à leur bon développement. La mise en eau permanente assure la colonisation de plantes aquatiques qui constituent une diversité floristique. De plus, les aménagements ont rendu possible la reprise des activités agricoles. L'aménagement faunique a été complété en 1992.

ÉcoSommet ‘96 70

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Thème : faune et flore

Région : Mauricie—Bois-Francs (04)

Plan de gestion du cerf de Virginie - zone 7 Promoteur Fédération québécoise de la faune - 04 Claude Gauthier, président régional 687, Castelneau La Tuque (Québec) G9X 2P4 Téléphone : (819) 523-4694 Télécopieur : (819) 676-8028

Description Organisation de quatre soirées de consultation où les participants étaient appelés à se prononcer sur la gestion du cerf de Virginie ou à proposer d'autres modalités. Il s'agissait de développer des consensus régionaux sur les niveaux de population souhaitables de cerfs de Virginie dans la zone de chasse 7. Suite à cela, une table de concertation avait pour mandat d'analyser diverses propositions et d'arriver à un consensus dans le but de présenter un mémoire au ministère de l'Environnement et de la Faune.

Partenaires Fédération québécoise de la faune (FQF), ministère de l'Environnement et de la Faune (MEF), municipalité régionale de comté (MRC), forestiers, regroupement de propriétaires, Union des producteurs agricoles (UPA).

Réalisations L'étape de mise en oeuvre est presque complétée. L'évaluation du projet et la diffusion de l'information ont été réalisées. Ce projet a permis une prise de conscience des utilisateurs à l'importance d'une saine gestion, une augmentation importante de chasseurs à l'arc dans la région, le développement de l'activité de chasse, et a entraîné, à la suite du dépôt d'un mémoire au MEF, la décision du ministre de l'Environnement et de la Faune à l'effet que les tables régionales siégeront de façon permanente et traiteront de l'ensemble des espèces régionales. La gestion du cerf de Virginie rencontre tous les grands principes du développement durable en contribuant au développement d’une économie durable pour le maintien ou la création d’emplois, en assurant la pérennité des espèces, en respectant les processus écologiques, en visant l'équité entre les différents utilisateurs actuels et futurs. De plus, ce projet vise à amorcer des changements d'attitude chez les différents groupes concernés de manière à favoriser leur participation dans la gestion de cette ressource.

Financement Le coût total du projet est de 2 000$. Les modes de financement étaient des subventions du provincial et un budget de fonctionnement.

ÉcoSommet ‘96 71

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Thème : faune et flore

Région : Mauricie—Bois-Francs (04)

Parc régional de la rivière Gentilly L'Association pour la mise en valeur de la rivière Gentilly inc. est l'organisme gestionnaire du parc régional depuis 1989. Bernard Morin, président 473, Des Bosquets Sainte-Marie-de-Blandford (Québec) G0X 2W0 Téléphone : (819) 283-2844 Télécopieur : (819) 283-2127

Description Pour ce parc récréo-touristique à caractère environnemental, le projet visait une démarche de développement de son potentiel agro-forestier dans une zone périurbaine. La protection et la mise en valeur des habitats fauniques de la rivière Gentilly avec le concours des citoyens et de la collectivité étaient prévues. Mise en place des infrastructures d'accès pour la population, le développement d'activités compatibles avec la mission de la corporation, la sensibilisation et le support des propriétaires riverains dans la protection de leurs lots en bordure de la rivière faisaient partie du projet.

Partenaires Hydro-Québec, Fondation de la faune du Québec, Environnement Canada, Développement des ressources humaines Canada, ministère de l'Environnement et de la Faune, ministère de la Sécurité du revenu, Municipalité de SainteMarie-de-Blandford, MRC de Bécancour, Ville de Bécancour.

Clientèle Grand public, propriétaires riverains. Réalisations Les propriétaires et les intervenants du milieu se sont concertés afin de restaurer et d'améliorer les habitats de l'omble de fontaine. Les aménagements réalisés sont fréquentés en toute saison par la population régionale. Le plan directeur, l'étude, la signature d'ententes avec des propriétaires riverains et d'acquisition de certains terrains stratégiques ont fait en sorte que le parc régional est conçu dans la région. La méthode d'intervention (programme d'intendance privée) est reconnue par les partenaires nationaux. Le programme d'intendance privée est régulièrement cité en exemple comme étant une approche douce qui favorise une participation locale au développement du milieu naturel. Le projet a aussi permis la création d'emplois saisonniers. La mise en place des infrastructures et de promotion et l'offre de développement sont complétées. Actuellement, de 7 000 à 8 000 personnes fréquentent le parc régional (principalement entre le 1er mai et la fin septembre).

Financement Plus de 1 000 000 $ a été investi par nos partenaires. Nous sommes dans une démarche avec les membres afin que la corporation puisse s’autofinancer. Les deux premières phases ont consisté à réaliser un ensemble d'aménagements afin de positionner la corporation dans le domaine de l'écotourisme. La pêche sportive est la principale source de financement autonome. Les modes de financement sont des subventions de toute provenance (locale, régionale, nationale) et un revenu autonome (cartes de membres et services).

Promoteur

ÉcoSommet ‘96 72

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Thème : faune et flore

Région : Estrie (05)

La fiducie foncière de la vallée de Ruiter : un modèle de fiducie foncière Promoteur Fiducie Ruiter Michelle Lalonde, directrice générale Route rurale 4 Dunkin (Québec) J0E 1X0 Téléphone : (514) 292-4356 Télécopieur : (514) 292-4548

Description La Fiducie foncière de la vallée de Ruiter, l'une des premières fiducies au Canada et la première fiducie foncière au Québec, est exploitée en fonction de la protection et de la gestion d'un site naturel sauvage situé dans les montagnes Sutton à la frontière ouest de l'Estrie. Deux dévoués partisans de la conservation ont lancé un mouvement qui permettra de protéger ces régions par le biais d'une approche de gestion par intendance.

Financement Le financement est assuré par un organisme de charité à but non lucratif.

Problématique Afin de conserver des terres et des édifices comme patrimoine national, la Fiducie Ruiter a lancé un mouvement qui permettra de protéger l'une des dernières régions non perturbées des Cantons de l'Est, dans le sud du Québec. Réalisations La Fiducie Ruiter acquiert et gère des terres telles que des forêts, des terres arables ou des espaces naturels, par achats forfaitaires, dons, legs, ou par l'obtention de droits d'usage aux fins de conservation. Cela constitue un moyen de maintenir un équilibre entre les zones aménagées et les sites naturels d'une région et d'assurer la conservation de la faune et de la flore. Le fait de compléter les réseaux de parcs à l'aide de programmes de gestion par intendance permettra de protéger des sites naturels au Québec. La vallée de Ruiter se trouve au centre de 56 km2 de nature sauvage pratiquement inexploitée. Deux des 43 régions naturelles du Québec se rejoignent dans la vallée, ce qui en fait un endroit qui présente un intérêt particulier pour les biologistes.

ÉcoSommet ‘96 73

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Thème : faune et flore

Région : Estrie (05)

L'île du Marais Promoteur L'Île du Marais inc. Louise Cousineau, présidente C.P. 21 Katevale (Québec) J0B 1W0 Téléphone : (819) 842-4460 Télécopieur : (819) 842-4460

Description L'Île du Marais inc. est une fiducie foncière à but non lucratif administrée par des bénévoles. Elle se voue à la préservation de l'île et du marais de Katevale (60 ha dans le sud du lac Magog) dans un but de conservation de la biodiversité de ce milieu humide et dans un but d'éducation. Problématique L'Île du Marais abrite des centaines d'espèces d'oiseaux que l'on peut entendre et observer ainsi qu'une trentaine d'espèces d'arbres que l'on peut voir et toucher. Elle constitue donc un site particulier où botanistes, ornithologues et amateurs d'air pur jouissent de la nature. Dans un souci de protection de l'environnement, l'Île du Marais inc. essaie donc de conserver son espace naturel de 60 ha grâce aux citoyens qui ont formé une fiducie foncière.

Financement Le financement provient en très grande partie de généreux individus et du secteur privé des affaires, en plus de certaines subventions pour création d'emplois temporaires.

Réalisations Plusieurs espèces d'oiseaux, d'arbres et d'arbustes ont été répertoriées dans le secteur de l'île chaque année. On rapporte que près de 266 espèces aviaires ont été observées. De plus, 36 essences d'arbustes et 32 espèces d'arbres ont été identifiées. Le marais aide à régulariser le niveau du lac, il filtre les eaux et protège les berges. Depuis les trois dernières années, le site gagne en popularité. Plus de 4 500 visiteurs y ont été accueillis. Déjà, cette année, on notait une hausse de 52% par rapport à l'an dernier.

ÉcoSommet ‘96 74

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Thème : faune et flore

Région : Estrie (05)

Parc du mont Mégantic Promoteur Société de développement touristique.

Description Le Parc du mont Mégantic est un projet qui tente de promouvoir le tourisme dans les MRC du Granit et du Haut-Saint-François en aménageant des centres d'interprétation de la nature et d'information sur l'astronomie.

Partenaire Ministère de l'Environnement et de la Faune. Financement Le projet est financé par le MEF, le Bureau fédéral de développement régional, le Secrétariat aux affaires régionales, le Conseil régional de développement, et les MRC du Granit et du Haut-Saint-François.

Problématique Par le passé, on avait évalué que le mont Mégantic et ses régions environnantes avaient un haut potentiel touristique. De plus, en raison de son potentiel écologique, on désigna le mont Mégantic comme l'une des 43 régions naturelles du Québec. Dans le souci de concilier tourisme et conservation, on créa en 1994 le Parc du mont Mégantic. Réalisations À la suite de consultations publiques, on décida de construire deux centres d'interprétation et de faire des sentiers de randonnée sur la montagne. Un des principaux objectifs du parc est d'informer les gens sur l'astronomie et l'observatoire du mont Mégantic, sans négliger le côté naturel de ce dernier. Toutefois, les aménagements sont encore à l'état de chantier puisque la décision de créer le parc est très récente. On a déjà investi près de 925 000 $ sur la mise en valeur du centre d'interprétation astronomique et sur celui de la nature, ainsi que sur les réseaux de randonnée et de ski de fond. Le Parc du mont Mégantic prévoit ouvrir ses portes au printemps 1996.

ÉcoSommet ‘96 75

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Thème : faune et flore

Région : Estrie (05)

Programme d'aide à l'aménagement des ravages de cerfs de Virginie (PAAR) favorables à d'autres espèces fauniques puisqu'ils contribuent à maintenir ou accélérer la croissance de peuplements forestiers naturels de qualité.

Description Programme d'aide technique et financière adressé aux propriétaires de boisés pour les aider dans l'aménagement forestier adapté aux besoins du cerf de Virginie. Les propriétaires forestiers qui réalisent, dans un ravage, les travaux privilégiés dans le PAAR bénéficient automatiquement des subventions identifiées pour ces travaux.

Promoteur Fondation de la faune du Québec. Partenaires Ministère des Ressources naturelles, Ressources naturelles Canada, ministère de l'Environnement et de la Faune.

Clientèle Propriétaires de boisés.

Financement Ministère des Ressources naturelles.

Problématique Au Québec, le cerf de Virginie se trouve à la limite nord de son aire de distribution. Pour survivre dans notre climat, il s'est adapté à l'utilisation d'un habitat particulier durant l'hiver, bien connu sous le nom de ravage. Le vieillissement et la diminution des peuplements résineux ou mélangés qui constituent l'habitat d'hivernage du cerf de Virginie menacent la survie à long terme de ce cervidé. Des mesures incitatives ont été établies par le PAAR pour que les propriétaires de boisés privés ayant des ravages de cerfs sur leur terrain aménagent ces boisés de façon qu'ils soient adaptés aux besoins du cerf de Virginie. Réalisations Conservation de peuplements résineux et mélangés qui servent d'abris aux cerfs. Aménagement de peuplements par des coupes forestières qui favorisent le maintien et accélèrent la croissance. Sensibilisation de propriétaires de boisés privés au potentiel de leurs terres comme habitats fauniques. On croit que ces travaux sylvicoles, en plus d'être bénéfiques aux cerfs, sont probablement

ÉcoSommet ‘96 76

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Thème : faune et flore

Région : Montréal (06)

Programme de suivi des écosystèmes - développement Promoteur CUM, division Parc-nature Johanne Fradette, écologiste forestière 2580, rue Saint-Joseph Est Montréal (Québec) H1Y 2A2 Téléphone : (514) 280-6838 Télécopieur : (514) 280-6787

Description Suivi des impacts de la fréquentation des sites exceptionnels et des plantes rares, suivi du résultat des interventions, suivi de la dynamique des paysages. Problématique La valeur écologique des écosystèmes des parcsnature doit être augmentée.

Partenaires Consultants, organismes du milieu et universités.

Réalisations Maintien et augmentation de la biodiversité, de la richesse en espèces, de la qualité des écosystèmes. Qualité de vie accrue. Recherche scientifique et développement du programme.

Financement Budget de la CUM.

ÉcoSommet ‘96 77

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Thème : faune et flore

Région : Montréal (06)

Restauration de l’ail des bois et du ginseng Promoteur Division Parcs-nature, CUM et biodôme Johanne Fradette et Andrée Nault, écologistes forestières 2580, Saint-Joseph Est Montréal (Québec) H1Y 2A2 Téléphone : (514) 280-6838 Télécopieur : (514) 280-6787

Description Ensemencement d'ail des bois et de ginseng dans les milieux propices et plantation de germes d'ail des bois afin d'augmenter les colonies. Problématique L'ail des bois et le ginseng sont des espèces en danger de disparition. Réalisations Augmentation des chances de survie des colonies d'ail des bois. Maintien et augmentation de la biodiversité et de la richesse des écosystèmes. Amélioration de la qualité de vie.

ÉcoSommet ‘96 78

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Thème : faune et flore

Région : Montréal (06)

Accélération de la succession végétale Promoteur CUM, Division Parcs-nature Johanne Fradette, écologiste forestière 2580, rue Saint-Joseph Est Montréal (Québec) H1X 2A2 Téléphone : (514) 280-6838 Télécopieur : (514) 280-6787

Description Inventaire de la végétation dans des friches et sélection de moyens pour accélérer la succession végétale à des stades plus avancés : plantation de semis, ouverture dans la couverture végétale pour favoriser certaines espèces. Problématique La succession végétale doit être accélérée et les massifs boisés doivent être consolidés plus rapidement.

Partenaire Institut de recherche en biologie végétale. Financement Le budget de la CUM a financé les coûts du projet qui ont été de 25 000 $.

Réalisations Augmentation de la bodiversité et de la richesse en espèces, soutien d'écosystèmes de stades plus avancés. Meilleure qualité de vie par une amélioration des milieux et des paysages. Études scientifiques préliminaires. Projet-pilote par Parcs-nature du Cap Saint-Jacques.

ÉcoSommet ‘96 79

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Thème : faune et flore

Région : Montréal (06)

Vasectomie de castors mâles Promoteur CUM, Division Parcs-nature Denis Fournier, agent technique, aménagement de la faune 2580, Saint-Joseph Est Montréal (Québec) H1Y 2A2 Téléphone : (514) 280-6697 Télécopieur : (514) 280-6787

Description Vasectomie de deux castors mâles (Saraguay et Île-Bizard), qui permet de conserver deux couples stériles dans des milieux capables de les supporter. Problématique Deux couples de castors ont été stérilisés pour éviter l'agrandissement de leur territoire dans de petits espaces boisés.

Partenaire Vétérinaire consultant.

Réalisations Augmentation des espèces animales associées à des milieux aquatiques et des variétés d'écosystèmes. Attrait pour la population de la présence de couples de castors dans des parcs en milieu urbain. Études préliminaires. Mise en oeuvre.

Financement Le budget de la CUM a financé les coûts du projet qui ont été de 2 000 $.

ÉcoSommet ‘96 80

400 réussites en développement durable qui ont transformé le Québec

Thème : faune et flore

Région : Montréal (06)

Inventaire de la salicaire Promoteur CUM, Division Parcs-nature Johanne Fradette, écologiste forestière 2580, rue Saint-Joseph Est Montréal (Québec) H1Y 2A2 Téléphone : (514) 280-6838 Télécopieur : (514) 280-6787

Description Inventaire de la salicaire pourpre dans tous les parcs-nature, évaluation de la quantité et projet pilote d'intervention. Problématique L'évolution de comportement de cette plante et son contrôle dans le cadre d'un projet-pilote sont nécessaires pour maintenir la biodiversité et la qualité des écosystèmes.

Partenaire GUEPE (Groupe uni des éducateurs pour l'environnement) dans le projet-pilote.

Réalisations Maintien la biodiversité et de la qualité des écosystèmes. Inventaire.

Financement Le budget personnel de la CUM a financé les coûts du projet qui ont été de 2 000 $ pour le temps du personnel.

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Thème : faune et flore

Région : Outaouais (07)

Inventaire des oiseaux menacés du Québec en Outaouais afin de pouvoir la préserver. La majorité des sites ont été visités au cours des deux premières années de l'inventaire, mais il en reste encore à visiter et l'expérience se poursuivra en 1996. L'inventaire a permis de constater que la majorité des sites étaient encore fréquentés par l'espèce inventoriée, d'autres endroits n'étaient plus propices à la nidification, tandis que d'autres mériteraient d'être visités à nouveau ayant conservé un potentiel suffisant malgré l'absence d'oiseaux. Les bénévoles ont également découvert de nouveaux sites.

Description L'Association québécoise des groupes d'ornithologues (AQGO) et le Service canadien de la faune (SCF) ont lancé un programme de suivi des sites de reproduction d'oiseaux menacés au Québec. Des bénévoles des clubs affiliés à l'AQGO, dont ceux du Club des ornithologues de l'Outaouais, ont pour tâche de récolter des données sur le terrain. Les informations recueillies s'ajoutent à une banque de données sur les oiseaux menacés du Québec (BDOMQ). Le but de ce projet est de vérifier la présence des espèces menacées dans les sites de nidification connus au Québec. Les espèces considérées comme menacées sont les suivantes: Grèbe esclavon, Petit Blongios, Arlequin plongeur, Pygargue à la tête blanche, Aigle royal, Épervier de Cooper, Faucon pèlerin, Dindon sauvage, Râle jaune, Pluvier siffleur, Sterne caspienne, Sterne de Dougall, Chouette Lapone, Pic à tête rouge, Troglodyte à bec court, Pie-grièche migratrice, Paruline azurée et Bruant sauterelle. On cherche également à découvrir de nouveaux sites de nidification qu'utilisent ces espèces. Enfin, le projet vise à identifier les menaces locales qui pèsent sur les occupants des sites.

Promoteur Club des ornithologues de l'Outaouais Marc Tellier C.P. 419, succ. A Hull (Québec) J8Y 6P2 Téléphone : (819) 778-3413 Partenaires Association québécoise des groupes d'ornithologues, Service canadien de la faune. Financement À même le budget du club et le travail des bénévoles.

Problématique Les informations contenues dans la banque de données permettront de mieux suivre les tendances des espèces menacées, d'assurer la protection des sites essentiels à leur survie et de préparer des plans d'action afin de rétablir les populations. Réalisations Une liste de 64 sites à visiter dans la région de l'Outaouais nous a été fournie par l'AQGO en 1994. Grâce à la participation des bénévoles du Club au nombre de 12 en 1994, puis de 24 en 1995, nous avons pu conscientiser des ornithologues de notre région sur l'importance de mieux connaître la richesse de notre avifaune

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Thèmes : faune et flore, forêts, lacs et cours d'eau

Région : Outaouais (07)

Entretien de mangeoires à Hull, Aylmer et Gatineau Promoteur Club des ornithologues de l'Outaouais Jean-Louis Levasseur et Marie-Claire Cronier C.P. 419, succ. A Hull (Québec) J8Y 6P2 Téléphone : (819) 778-3413

Description Installation et entretien des mangeoires, et identification des espèces hivernales présentes. Problématique Des activités comme l'observation des oiseaux attirent un nombre croissant de Québécois.

Partenaire Ottawa Field Naturalist Club.

Réalisations Maintien des sites ornithologiques accessibles en milieu urbain et mise en valeur de sites naturels. Acquisition de connaissances. L'entretien de mangeoires existe depuis 17 ans à Hull (lac Leamy), à Aylmer depuis 15 ans et à Gatineau depuis 12 ans.

Financement Entre 500 $ et 1000 $ par année à même les budgets du Club. La source de financement est l'inscription comme membre du Club.

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Thème : faune et flore

Région : Abitibi—Témiscamingue (08)

Mont Kékéko (lacs Despériers et Hector) Description Conservation de ce site à l'état le plus naturel possible et organisation d'activités récréatives, éducatives et sociales pour les membres de l'Association des chasseurs et pêcheurs de Rouyn-Noranda et pour la population en général.

Promoteur Association des chasseurs et pêcheurs de RouynNoranda inc. Jacques E. Bertrand, responsable du projet 938, rue Lavallée Rouyn-Noranda (Québec) J9X 6X5 Téléphone : (819) 797-1531

Clientèle Pêcheurs et population locale.

Partenaires Ministère de l'Environnement et de la Faune, Fondation de la faune du Québec. Financement La réalisation du projet a été possible grâce à l'octroi de subventions, la vente de cartes de membres, la tenue du salon du camping, chasse et pêche, de tirage, etc. Les sources de financement sont: l'Association des chasseurs et pêcheurs de Rouyn-Noranda inc., le ministère de l'Environnement et de la Faune: programme «pêche en ville» et la Fondation de la faune du Québec: programme AQHA.

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Thème : faune et flore

Région : Abitibi—Témiscamingue (08)

Doré jaune du lac Sabourin Promoteur L'Association des riverains du lac Sabourin de Val-d'Or (ARLS) Larry Simpson jr., président 9, rue Genest Hull (Québec) J8Y 5P4 Téléphone : (819) 771-8414 Télécopieur : (819) 986-3147

Description Cueillette et compilation d'information sur le doré jaune du lac Sabourin de Val-d'Or. Par le moyen d'un carnet de pêche, les membres bénévoles et volontaires de l'association s'assurent d'améliorer et de protéger la qualité de pêche du doré pour les saisons à venir. Clientèle Pêcheurs.

Partenaire Service de l'aménagement et de l'exploitation de la faune du ministère de l'Environnement et de la Faune, Rouyn-Noranda.

Réalisations Prise de conscience des membres de la nécessité de protéger et améliorer la qualité de pêche du doré jaune du lac Sabourin, et ce, pour les saisons futures.

Financement Bénévolat par les membres via des réunions, contribution par les partenaires via un protocole et ressources du MEF, du SACF pour compilation de l’information et rédaction des rapports.

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Thème : faune et flore

Région : Abitibi—Témiscamingue (08)

Marais Antoine demeureront accessibles, le taux de mortalité hivernale devrait grandement diminuer.

Description La marais Antoine, d'une superficie de 280 hectares, est situé en bordure du lac Abitibi et lui est historiquement lié. Un barrage construit en 1921 à Twin Falls, en Ontario, contrôle en effet le niveau d'eau du lac et des tributaires. Canards Illimités a construit, à l'hiver 1995, deux digues à l'embouchure de la rivière Antoine, auxquelles s'incorporent des portes de contrôle, une passe à poisson d'eau fraîche, ainsi qu'une traverse pour embarcation légère. Ce projet a été réalisé dans le cadre du Plan nord-américain de gestion de la sauvagine, un programme qui regroupe différents partenaires du milieu de la faune unissant leurs efforts pour restaurer les habitats fauniques.

Promoteur Canards Illimités Canada Patrick Plante, directeur général 710, rue Bouvier, bureau 260 Québec (Québec) G2J 1C2 Téléphone : (418) 623-1650 Télécopieur : (418) 623-0420 Partenaires Hydro-Québec, Fondation de la faune. Financement Cet aménagement du marais Antoine a été réalisé au coût de 400 000$ par Canards Illimités Canada avec la contribution financière de 100 000$ d'Hydro-Québec en vertu d'une entente avec la Fondation de la faune du Québec.

Problématique Les marais subissent des baisses drastiques du niveau d'eau sous l'influence du lac, ce qui affecte les conditions de migration et de reproduction de la sauvagine. Réalisations La biodiversité élevée du site est préservée. Un meilleur taux de survie des espèces dû à un habitat de meilleure qualité est anticipé. En ce qui concerne la sauvagine et la faune ailée, 280 hectares de marais seront maintenant disponibles pour les migrateurs printaniers et automnaux. La répartition des couples sur le territoire sera augmentée, ce qui devrait favoriser une hausse du taux de reproduction et établir un noyau reproducteur plus élevé au cours des prochaines années. Nourriture et couvert seront plus abondants. Une hausse de populations est donc anticipée. Quant aux poissons, mammifères, amphibiens, invertébrés, les commentaires précédents s'appliquent également à ces espèces. Entre autres, le grand brochet pourra accéder à ces sites de frai qui ne seront plus asséchés. Le rat musqué profitera d'un maintien du niveau de l'eau, sa hutte et ses réserves de nourriture

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Thème : faune et flore

Région : Côte-Nord (09)

Gestion de la Réserve écologique Louis-Babel avec le Conseil de bande de Betsiamites* autochtones. Un protocole d'une durée de 5 ans a été signé en juin 1994. Promoteurs MEF et Conseil de bande de Betsiamites Léopold Gaudreau, directeur 2360, chemin Sainte-Foy Sainte-Foy (Québec) G1V 4H2 Téléphone : (418) 644-3378 Télécopieur : (418) 646-6169

Description Le ministère de l’Environnement et de la Faune confie au Conseil de bande le contrôle de l'accès à la réserve écologique. Un plan de conservation sera réalisé et approuvé conjointement par le Ministère et le Conseil de bande. Un conseil de gestion, à représentation égale, est formé. La main-d'oeuvre et les services des Montagnais seront d'abord privilégiés pour la réalisation des activités reliées à la gestion. Ce projet cherche ainsi à concrétiser les engagements pris conjointement au cours de la consultation devant mener à la constitution de la réserve écologique. Ainsi, le Conseil de bande devient partenaire à part entière du Ministère dans la poursuite de ses objectifs de conservation et de sauvegarde de la diversité biologique.

Partenaires Conseil de bande de Betsiamites et les membres de toute la communauté. Financement Les coûts reliés aux salaires et frais de déplacement sont de 5 000 $ par an et sont assumés par la Direction de la conservation et du patrimoine (production de panneaux, surveillance, visite de terrain, rencontre, etc.).

Problématique Rappelons que dans un objectif de développement durable, une réserve écologique est un territoire protégé afin de conserver certains milieux à leur état naturel. Elle peut être constituée aux fins de conservation, de recherche scientifique, de sauvegarde d'espèces menacées ou vulnérables et, s'il y a lieu, d'éducation. Toutes les activités de loisir et d'exploitation y sont interdites; il est également interdit de s'y trouver sans autorisation, sous peine d'amende. Réalisations Il y a très peu de création d'emplois, sauf pour la surveillance et la délimitation du territoire; il n'y a pas d'activités humaines. Ce territoire devient un témoin de l'évolution naturelle pour enseigner aux populations humaines la dynamique des différentes composantes biologiques. Le fait de s'associer avec une communauté montagnaise pour la gestion d'un tel territoire permet de mieux cerner les différentes façons d'agir et de penser qui existent entre les autochtones et les non

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Thèmes : faune et flore, lacs et cours d’eau, forêts, éducation, écotourisme

Région : Côte-Nord (09)

Le Parc régional de Pointe-aux-Outardes, un projet durable pour les générations futures * G0H 1H0 Téléphone : (418) 567-4226, 4227 Télécopieur : (418) 567-4226, 4227 Partenaires Ministère de l’Environnement et de la Faune, Office de la planification et de développement de la Côte-Nord, Association touristique régionale de Manicouagan, Commissariat industriel, Société d’aide au développement des collectivités, Saint-Laurent Vision 2000, Fondation de la faune du Québec, Fonds de l’environnement Shell, Service canadien de la faune, Habitat faunique Canada, MRC Manicouagan, Canards Illimités, Association genevoise pour la protection de la nature suisse, Union internationale des gardes professionnels de la faune. De Baie-Comeau: Bureau des congrès et tourisme, Chambre de commerce, municipalité de Pointe-aux-Outardes, ville de Baie-Comeau, Cégep, Reynolds, Scierie des Outardes,. Hydro-Québec, Centre travail Québec, Pêches et Océans Canada, ministre de la Culture et des Communications, municipalité de PointeLebel, Université Laval, SQDM, et tous les bénévoles et donateurs.

Description Protection et développement d’un parc régional comprenant 8 écosystèmes en le rendant accessible par l’entremise d’activités et en favorisant la diffusion de l’information et la participation de tous les citoyens. Grâce à la persévérance de quelques bénévoles, la Corporation du Parc a su relever le défi de faire connaître la valeur inestimable de ce site. Problématique Sur la Côte-Nord où la rivière aux Outardes rencontre les eaux du Saint-Laurent, émerge une pointe de terre d’une beauté paisible, sauvage et d’une richesse remarquable. Réalisations Protection des dunes de sable par la plantation d’élyme des sables et installation de trottoirs de bois. Conservation des marais salés grâce à des tours d’observation, des belvédères et des trottoirs. Par des visites guidées et auto-guidées, la clientèle touristique est sensibilisée à la protection de la flore et de la faune. Installation de panneaux d’interprétation informant sur la pérennité des efforts de conservation au parc. Démarches entreprises pour que le parc soit reconnu comme site Ramsar. Inventaire du milieu naturel. Embauche d’une personne à plein temps à titre de directrice générale. Vingtaine d’emplois saisonniers créés tous les ans. 1993 : 4 960 visiteurs ; 1994 : 8 500 visiteurs; 1995 : 10 300 visiteurs.

Financement À ce jour, la Corporation possède plus de 650 000 $ en infrastructures d’accueil et de service. Les budgets de fonctionnement depuis les cinq dernières années étaient de 210 000 $ (1995), 189 000 $ (1994), 446 000 $ (1993), 45 000 $ (1992), et 51 000 $ (1991). Les sources de financement du parc proviennent de subventions fédérale, provinciale et de fondations, de dons d’entreprises, de municipalités et de particuliers, de campagnes de financement et d’aide de bénévoles.

Promoteur Corporation du Parc régional de Pointe-auxOutardes Danielle Saint-Laurent, directrice générale Parc : 4, rue Labrie Bureau : 471, chemin Principal, C.P. 118 Pointe-aux-Outardes (Québec)

ÉcoSommet ‘96 88

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Thème : faune et flore

Région : Gaspésie — Îles-de-la-Madeleine (11)

Protection du pluvier siffleur aux Îles-de-la-Madeleine et modifié annuellement vise la mise en place de processus qui protégeront à long terme le pluvier siffleur. L’impact de la réglementation sur la circulation motorisée (juillet 1995) est examiné dans le but de réduire le nombre de structures de protection installées autour des nids.

Description Le pluvier siffleur, espèce mondialement en danger de disparition, possède un seul territoire de reproduction au Québec, sur les plages des Îles-de-la-Madeleine. Une vaste campagne de sensibilisation à la protection de cet oiseau a vu le jour au printemps 1989. Des structures de protection ont été installées depuis 1991 dans le but de protéger les nids des activités humaines se déroulant sur les plages. Une réglementation municipale a été mise en place afin d’interdire la circulation motorisée à l’année dans les habitats fragiles (dunes et milieux humides) et de juin à septembre sur la plupart des plages. Des inventaires annuels de la population de pluvier siffleur des Îles permettent de noter un redressement de ses effectifs de plus de 40 % depuis le début du projet.

Promoteur Attention FragÎles Lucie d’Amours et Claude Roy, biologistes C.P. 369 Cap-Aux-Meules Îles-de-la-Madeleine (Québec) G0B 1B0 Téléphone et télécopieur : (418) 986-6644 Partenaires Service canadien de la faune, Fonds de rétablissement des espèces menacées, Environnement Canada, ministère de l’Environnement et de la Faune, Fonds mondial pour la nature, MRC et municipalités des Îles, radio communautaire CFIM, Association touristique régionale, CLSC des Îles, Programmes DÉFI (Emploi et Immigration Canada), Club d’ornithologie des Îles

Clientèle Grand public, municipalités, chercheurs Réalisations Ce projet a permis la sauvegarde d’une espèce menacée de disparition et la protection de l’écosystème plage-dune et des espèces qui y vivent. Le projet a aussi permis l’embauche de cinq à huit personnes sur une base saisonnière, la fabrication de divers outils de sensibilisation par des commerces locaux, la location de matériel divers à des commerces locaux et la venue d’ornithologues et de visiteurs. Le projet a contribué à l’éveil de la population à l’impact de la circulation motorisée dans les milieux fragiles, à l’établissement d’une réglementation visant à en restreindre l’utilisation, à l’éveil aux impacts des déchets éparpillés dans l’environnement et à une utilisation concertée de milieux de plus en plus convoités pour des activités de toutes sortes. Les étapes de mise en oeuvre, d’évaluation du projet et de diffusion de l’information (rapport synthèse des activités 1993-1995 disponible en mars 1996) ont été complétées. Ce projet évalué

Financement Les coûts globaux du projet sont de 30 000 $ à 50 000 $ annuellement depuis 1990. De multiples dons de biens et services ont été faits par des organismes et la population locale. Les modes et les sources de financement sont des subventions et des ententes de service avec divers partenaires, et à du bénévolat. Les contributions sont majoritairement issues du gouvernements fédéral, et provincial, des municipalités et d’organismes privés et du milieu.

ÉcoSommet ‘96 89

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Thème : faune et flore

Région : Gaspésie — Îles-de-la-Madeleine (11)

Le saumon atlantique et le développement durable contrôlant l’exploitation du saumon et assurant la pérennité de l’espèce. Le développement d’une réserve écologique dans la partie amont de la Grande-Rivière protégera une flore unique au monde. L’implication du milieu est assurée par la présence des ZEC dans le projet. La mise en valeur de chacun des cours d’eau est assurée par le lancement, au début des années 90, du Programme de développement économique du saumon (PDES). La pêche sportive du saumon génère actuellement des retombées de plus de 12 millions de dollars dans le Bas-Saint-Laurent et la Gaspésie. Les revenus découlant de l’écotourisme permettront de créer de nouveaux emplois en région. Un cours sur la gestion écologique des rivières à saumon a été préparé par le Centre spécialisé des pêches de GrandeRivière. La FQSA a signé une entente de jumelage avec l’Union nationale des pêcheurs sportifs de France. Les mesures souhaitées sont que les cours d’eau soient tous rattachés au domaine public, qu’il y ait moins de motos marines sur les frayères, par exemple, et que les normes d’exploitation soient renforcées.

Description Ce projet visait la restauration de plusieurs rivières à saumon de la Gaspésie. Il a été rendu possible grâce au Programme de développement économique du saumon (PDES). Plusieurs groupements régionaux, de concert avec le gouvernement du Québec, ont décidé d’agir vers la fin des années 70. Les populations locales se sont également impliquées dans le projet. Clientèle Pêcheurs. Problématique Gestion intégrée des rivières à saumon atlantique situées en Gaspésie. L’exploitation abusive, le braconnage, la pêche commerciale, la pollution et le flottage du bois ont eu des impacts négatifs sur la survie des populations de saumon. Réalisations Restauration de plusieurs rivières afin d’assurer la survie du saumon atlantique. Le programme pour l’assainissement des eaux des municipalités et l’aide de l’industrie ont complété les efforts de restauration. La caractérisation des habitats et l’ensemencement ont été effectués. L’an dernier, le Regroupement pour la restauration des rivières Pabos, aidé par le Centre spécialisé des pêches de Grande-Rivière, mettait sur pied un centre d’incubation mobile. La Fédération québécoise pour le saumon atlantique (FQSA) a joué un rôle de leader dans ce dossier : tenue de colloques internationaux sur le saumon et création du Centre interuniversitaire pour la recherche sur le saumon Atlantique (CIRSA). La gestion par bassin versant est adoptée. Le concept de contrat de rivière développé par la FQSA sera mis en place d’ici à quelques années. Ce contrat moral liant les utilisateurs ou exploitants d’un même bassin versant aura pour but de limiter les impacts négatifs qu’entraînent leurs activités sur l’environnement naturel. Mise sur pied de règles

Promoteur La Fédération québécoise pour le saumon atlantique François Bouchard, vice-président (région Gaspésie). Partenaire Gouvernement du Québec.

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Thème : faune et flore

Région : Chaudière-Appalaches (12)

Restauration de la rivère Boyer* structures d'entreposage des fumiers et lisiers. Un bulletin d'information a été produit l'intention des producteurs agricoles pour promouvoir l'intérêt envers le projet et envers des pratiques agricoles de conservation. La participation des producteurs agricoles s'est déroulée par une approche de volontariat. Cette approche touche un territoire beaucoup plus vaste que ce qui se faisait en aménagement de l'habitat du poisson. De plus, la démarche ne se limite pas à des interventions dans le cours d'eau ou sur les rives mais se concentre plutôt sur les usages qui sont susceptibles d'influencer la qualité de l'eau et de l'habitat du poisson.

Description Le projet de restauration de la rivière Boyer vise à restaurer la qualité de l'eau dont dépend la frayère à éperlan arc-en-ciel autrefois située à l'embouchure de la rivière, à sa confluence avec le fleuve Saint-Laurent (dans les 3 derniers kilomètres). Un comité multipartite fut formé regroupant trois ministères provinciaux, le monde municipal et des fédérations de l'Union des producteurs agricoles. Problématique La mauvaise qualité de l'eau a provoqué le développement d'algues filamenteuses sur le substrat de galets et de gravier de la rivière et a favorisé la sédimentation. Ces nouvelles conditions ne sont pas propices à la reproduction de l'éperlan arc-en-ciel anadrome du sud de l'estuaire qui a déserté cette importante frayère. Les captures commerciales d'éperlan de l'estuaire déclarées par les pêcheurs commerciaux dans le Saint-Laurent accusaient une baisse importante (90 tonnes en 1964; moins de 1 tonne en 1988). La zone d’intervention considérée englobait la totalité du bassin versant de cette rivière. Si les problèmes agricoles étaient plus facilement perceptibles du haut des airs, d'autres problèmes pouvaient aussi dégrader la qualité de l'eau comme les rejets municipaux et industriels.

Promoteur Ministère de l’Environnement et de la Faune Guy Trencia, biologiste 9530, de la Faune Charlesbourg (Québec) G1G 5H9 Téléphone : (418) 622-5151 Télécopieur : (418) 622-3014 Partenaire Ministère Environnement et Faune, MPO, SaintLaurent vision 2000, Ministère Agriculture, Pêcherie et Alimentation, Fédérations LévisBellechasse, Lotbinière-Mégantic et Rive-Nord, Syndicats de base de l'UPA de Kennedy, de Centre Bellechasse et de Bellechasse, municipalité régionale de Comté de Bellechasse, Association Belle Chasse et Pêche inc., Club Richelieu de St-Charles de Bellechasse, Comité de priorités environnementales de Bellechasse

Réalisations La première étape a consisté à colliger toute l'information pertinente et disponible relative au bassin versant de la rivière Boyer. La nature et l'importance de l'activité agricole sur le territoire ont été précisées. Les stations de qualité d'eau ont mis en évidence que le phosphore constituait le paramètre le plus problématique. Des actions ont été posées pour sensibiliser la population à la situation et pour amorcer l'application de mesures correctives en utilisant les programmes existants et les opportunités. Ainsi, de l'aide a aussi été obtenue pour faire construire des

Financement 1,8 millions de dollars sur deux ans investis par les partenaires et les producteurs agricoles.

ÉcoSommet ‘96 91

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Thème : faune et flore

Région : Chaudière—Appalaches (12)

Conservation et mise en valeur des habitats fauniques constitués par les forêts privées du Triangle de Bellechasse Promoteur Le Groupement faunique du Triangle de Bellechasse Martin Paulette, chargé de projet 264, Route 281 Saint-Magloire (Québec) G0R 3M0 Téléphone : (418) 257-2234

Description Aménagement et exploitation multiressources de forêts privées et leurs accès. Clientèle Grand public. Problématique Afin de conserver et aménager les habitats fauniques du Triangle de Bellechasse et d'augmenter l'accès à la forêt privée et à la faune pour la pratique d'activités récréatives, certaines interventions ont été priorisées.

Partenaires Fondation de la Faune du Québec, les ministères de l'Environnement et de la Faune et des Ressources naturelles, Office des producteurs de bois de Québec, Groupement forestier de Bellechasse-Lévis et Hydro-Québec, Syndicat des producteurs de bois.

Réalisations Aménagements multiressources, conservation d'habitats, contrôle des prélèvements fauniques, création d'outils d'aménagement multiressources, amélioration de l'accès à la nature, formation et sensibilisation, création d'emplois en aménagement forêt-faune.

Financement 300 000 $ ont été investis jusqu'à maintenant par les partenaires et le milieu. La participation du milieu est évaluée à 15%.

ÉcoSommet ‘96 92

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Thème : faune et flore

Région : Laval (13)

Fabrication et distribution de 50 dortoirs à chauves-souris Promoteur Club 4-H Laval—Sainte-Rose Paul Boyer, responsable Club 4-H Laval— Sainte-Rose 6828, Croissant Verdon Laval, Sainte-Rose (Québec) H7L 4P9 Téléphone : (514) 622-2096 Télécopieur : (514) 622-2096

Description Le Club 4-H Laval—Sainte-Rose a demandé et reçu une subvention du Fonds de l'environnement Shell pour fabriquer et distribuer à la population Lavalloise environ 50 dortoirs à chauves-souris. Problématique Malgré leur abondance, les chauves-souris sont menacées et devraient être protégées et mieux respectées.

Partenaire Fonds de l'environnment Shell.

Réalisations Éveil de la population sur les bienfaits et la fragilité des chauves-souris. Démystification de ce mammifère ailé et sensibilisation de la population aux bienfaits des chauves-souris pour l'environnement.

Financement Les coûts du projet sont de 455 $ (main-d'oeuvre bénévole) et financés par le Fonds de l'environnement Shell.

ÉcoSommet ‘96 93

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Thème : faune et flore

Région : Lanaudière (14)

Activités éducatives à la Réserve écologique des Tourbières-de-Lanoraie* Promoteur La Bande à Bonn'Eau de Lanoraie Roger Bilodeau, président C.P. 571 Lanoraie (Québec) J0K 1E0 Téléphone : (514) 887-7238

Description Des activités éducatives (mai-octobre) destinées au public sont tenues à partir d'équipements légers et basés sur l'acquisition de connaissances sur la flore typique de ces milieux humides, sur la faune, l'origine et l'importance des tourbières et de la nécessité des réserves écologiques pour protéger la diversité des milieux naturels. Les objectifs du projet sont de faire connaître l'importance des tourbières comme milieu fragile tout en réduisant au minimum l'impact des visites dans la réserve écologique, faire connaître le réseau des réserves écologiques et enfin accroître la surveillance et la protection des Tourbières-deLanoraie.

Partenaires Quiinze partenaires ont fourni une aide financière; les principaux sont le Conseil municipal de développement de Lanaudière, le Centre d'emploi du Canada, le MEF Programme Action-Environnement, TravailQuébec de Berthierville, Fonds de l'environnement - Shell et la municipalité Lanoraie d'Autray.

Clientèle Grand public.

Financement Le MEF a financé les coûts reliés au temps de travail et les frais de déplacement alors que 77 000 $ ont été reçus des 15 partenaires.

Problématique Une réserve écologique est un territoire protégé afin de conserver certains milieux à leur état naturel. Elle peut être constituée aux fins de conservation et de sauvegarde d'espèces menacées ou vulnérables. On y autorise la recherche scientifique et des activités éducatives. Réalisations Les aménagements ont été réalisés et le projet est déjà en marche. Le projet permet de conscientiser la population en général à la protection de milieux fragiles et aux écosystèmes. Ce projet éducatif permet également la création d'emplois saisonniers.

ÉcoSommet ‘96 94

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Thème : faune et flore

Régions : Lanaudière (14), Mauricie—Bois-Francs (04)

La Réserve faunique de Mastigouche, un territoire oeuvrant dans le développement durable échéance (2 à 3 ans) que 100 % du potentiel de récolte sera atteint. La chasse offre annuellement une utilisation d’environ 5 000 jours, dont 2 000 sont consacrés à la chasse à l’orignal. La mise en place du plan de gestion de cette espèce depuis 1994 va permettre de maintenir la densité actuelle. La réserve adhère au principe du maintien de la biodiversité dans le champ de ses juridictions en interdisant l’introduction de nouvelles espèces et en contrôlant les ensemencements de soutien à la pêche. Actuellement, deux grands projets de recherche (Université du Québec à Trois-Rivières et ministère de l’Environnement et de la Faune) sont en cours, soit la gestion intégrée des ressources et les modes de contrôle des espèces compétitrices introduites. La réserve possède un équipement récréo-touristique important dont l’exploitation amène des retombées économiques intéressantes : en 1992, 9,8 millions de dollars au Québec dont 1,8 million en dépenses liées aux salaires et gages pour l’équivalent de 57 personnes-année. Afin d’améliorer le développement social et économique des communautés vivant à proximité de la réserve, la SÉPAQ entend déposer, d’ici peu, un plan de mise en valeur de trois ans.

Description La réserve faunique est vouée à la conservation, à la mise en valeur et à l’utilisation de la faune et elle poursuit six grandes orientations de gestion : assurer une exploitation de la faune selon les principes du développement durable ; contribuer au maintien de la biodiversité ; poursuivre les activités de recherche et d’expérimentation, notamment en matière de gestion intégrée des ressources et du contrôle des espèces compétitrices introduites ; maintenir une offre prioritaire de produits reliés à la faune ; maintenir l’équité d’accès ; et contribuer au développement social et économique des communautés locales. Problématique En 1971, lors de l’opération accessibilité, création de la réserve de chasse et de pêche du parc Mastigouche dans le but de démocratiser l’accès à la ressource faunique. Sa superficie est aujourd’hui de 1 574 km2. En 1979, statut de réserve faunique en vertu de la Loi sur la conservation de la faune. Tout au cours de cette période, et jusqu’en 1994, le gouvernement était le principal gestionnaire de l’ensemble des activités offertes dans la réserve faunique. En 1995, la Société des établissements de plein-air du Québec (SÉPAQ) est devenue responsable des activités et services à caractère commercial alors que le ministère de l’Environnement et de la Faune (MEF) a décidé de se concentrer sur la préservation des ressources fauniques et d’agir comme coordonnateur pour la mise en valeur de cette ressource.

Promoteur Société des établissements de plein-air du Québec Marc Juneau, directeur de la réserve faunique Mastigouche 830, Pins rouges Saint-Alexis-des-Monts (Québec) J0K 1V0

Réalisations Présence de trois postes d’accueil et cinq sites d’hébergement où toutes les activités de prélèvement des utilisateurs sont contrôlées. En 1994, 90 % du potentiel de la ressource aquatique fut récoltée. On peut prévoir à brève

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Thèmes : faune et flore, processus de planification et de décision

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Table de concertation du mont Saint-Bruno Promoteur Bureau de la députée de Chambly (provincial) Gilles Héroux, attaché politique 866, Périgny Chambly (Québec) J3L 1W3 Téléphone : (514) 447-9228 Télécopieur : (514) 447-1467

Description Devant les divergences et les tiraillements entre les parties en cause, madame Louise Beaudoin, députée de Chambly, a réuni tous les intervenants autour d'une même table afin de discuter ouvertement de tous les problèmes. L'objectif est de responsabiliser tous les intervenants afin de protéger la biodiversité d'un milieu exceptionnel et représentatif d'une région naturelle au Québec.

Partenaires Députée de Chambly, responsable du bureau de Chambly, député fédéral de Chambly, député de Marguerite-D'Youville, maire de Saint-Bruno, maire de Saint-Basile, représentant du maire de Sainte-Julie, maire de Saint-Mathieu-de-Beloeil, président du Club de ski de fond, président de l'Association des propriétaires de Saint-Bruno, président de Nature-Action, président du Club Nordic, représentant des Constructions Désourdy, président du Comité de protection du mont Saint-Bruno, directeur du Domaine de ski mont Saint-Bruno, directeur régional de l'Environnement et de la Faune, pensionnat du Sacré-Coeur, commandant de la Base canadienne Montréal, représentant de la Base canadienne Montréal, Pères Trinitaires, président de l'Association des gens d'affaires de Sainte-Julie, président de la Chambre de commerce de SaintBasile, président de la Chambre de commerce du Richelieu, président de la Chambre de commerce de Saint-Bruno, un biologiste, président du CREM, CREM, représentant de l’Association des propriétaires privés des lacs du mont SaintBruno, un agriculteur, directeur des Parcs, MEF.

Problématique Le mont Saint-Bruno est soumis à des pressions de toutes parts et de nombreux intervenants ont chacun des visées bien particulières sur son avenir. Tout autour de la montagne, on trouve quatre municipalités qui s'étendent un peu plus chaque année, deux collèges, une carrière, un centre de ski alpin, une pomiculture et un champ de tir. Des sentiers le traversent de tous côtés. Réalisations Un an après la création de la table de concertation, un consensus commence à s'établir sur les problèmes les plus aigus et une Fondation a été créée pour réunir des fonds afin de protéger davantage ce milieu exceptionnel et accroître la superficie forestière.

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Thèmes : faune et flore, processus de planification et de décision

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Plan prévisionnel de conservation, de mise en valeur et de gestion d'un parc régional éclaté de la grande région des monts Sutton Description Mise en oeuvre d'un organisme sans but lucratif réunissant des partenaires publics et privés dans des entreprises récréo-touristiques dont une partie de la valeur ajoutée sera versée à un fonds de conservation. Une campagne de financement est en préparation et un comité fondateur est en train d’être rassemblé.

Promoteur PENS Justin Manasc, ingénieur forestier, chef de projet C.P. 809 Sutton (Québec) J0E 2K0 Téléphone : (514) 242-1366 Télécopieur : Idem

Problématique Pour qu'un développement soit durable, il faut qu'il soit rentable ou alors il ne se fera pas. Toutefois, une entreprise doit être sensible à ce qu’environnement et développement portent l'empreinte l'un de l'autre, pour le plus grand bien des deux. Les partenaires du parc proposé veulent explorer les aspects pratiques du développement durable et montrer qu'il est possible de réconcilier des intérêts divers et souvent divergents. Le parc sera la démonstration d'un projet régional de société.

Partenaires Toutes les fiducies foncières ainsi que la municipalité du Canton de Sutton. Financement Le coût du projet est évalué à 40 000 $. Les autorités locales ont été d'un grand appui technique et le canton de Sutton nous a permis, financièrement, de réaliser des objectifs publics. Subventions et octrois de tous les paliers de gouvernement, octrois de fiducies foncières et de sympathisants politiques et privés, surplus d'opération après la saison 1995, vente d'objets publicitaires, revenus de tarification d'activités et d'utilisation d'installations.

Réalisations L'entreprise proposée a des incidences directes sur le maintien à long terme des écosystèmes et des habitats et communautés. Il s'agit de la santé de l'ensemble du vivant et de l'allégement des retombées nuisibles, par la réduction des substances toxiques persistantes, par l'augmentation de la capacité de tolérance, par des activités récréo-touristiques mesurées.

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Thème : faune et flore

Région : Montérégie (16)

Centre d'interprétation du milieu écologique (CIME) du mont Saint-Grégoire Promoteur Centre d'interprétation du milieu écologique (CIME) du mont Saint-Grégoire Renée Gagnon, directrice 39, rue Saint-Jacques, bureau 211 C.P. 343 Saint-Jean-sur-Richelieu (Québec) J3B 6Z5 Téléphone : (514) 346-0406

Description Signature de droits de passage et achats de terrains en vue de protéger le mont SaintGrégoire et ses habitats forestiers. Aménagement de sentiers en vue de permettre un accès contrôlé et application d'une réglementation afin de favoriser une utilisation rationnelle. Développement d'une gamme de services éducatifs afin de sensibiliser et d'éduquer la population au milieu naturel et aux problématiques environnementales.

Partenaires Municipalités de mont Saint-Grégoire, MRC du Haut-Richelieu, camping-érablière Vasseur, caisses populaires de la région, Ressources humaines Canada.

Clientèle Grand public. Problématique Protection nécessaire du mont Saint-Grégoire, tout en favorisant un accès contrôlé et une utilisation rationnelle du site.

Financement Le total des revenus selon les états financiers est d'environ 900 000 $. De ce montant, environ 40 000 $ ont été consacrés à l'achat de terrains. Le reste a été utilisé pour l'aménagement des sentiers (valeur des infrastructures 29 222 $), la conception de programmes éducatifs et de matériel de fonctionnement, les salaires reliés à l'aménagement des sentiers, la conception des programmes, l'animation, l'accueil, la direction générale. Le financement est venu de sources diverses : programmes de création d'emplois (Emploi et Immigration Canada), revenus de services éducatifs, revenus de stationnement, programmes à caractère scientifique, subventions gouvernementales, dons de particuliers, de compagnies et de fondations, commandites.

Réalisations CIME mont Saint-Grégoire existe depuis 15 ans. L'achat de terrains, la signature de droits de passage et de servitudes, l'aménagement de sentiers, le développement de services éducatifs, la réalisation d'expositions et de matériel éducatif sont des réalisations concrètes. Dans les années à venir, il reste à consolider les acquis et à poursuivre le développement.

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Thèmes : faune et flore, éducation

Région : Montérégie (16)

Jardin Daniel A. Séguin de la Fondation en horticulture ornementale de l'ITA de Saint-Hyacinthe - phase I Fondation en horticulture ornementale de l'ITA de Saint-Hyacinthe Jacques Ledoux, président 3230, rue Sicotte Saint-Hyacinthe (Québec) J2S 7B3 Téléphone : (514) 778-6504 Télécopieur : (514) 778-6536

Description Depuis 1986, le projet du jardin s'est développé et les travaux ont débuté en 1987 avec la création de la Fondation en horticulture ornementale de l'ITA de Saint-Hyacinthe. Le mandat de la Fondation est de créer le jardin avec l'aide de l'industrie horticole. Ce jardin est unique par sa composition et son harmonie avec l'environnement. Le jardin organise différents cours, conférences et ateliers sur divers thèmes horticoles et environnementaux. Le jardin est facilement accessible aux différents organismes et aux écoles, pour diverses activités récréatives et pédagogiques. Il est constitué de plusieurs jardins thématiques dont un jardin français, un jardin japonais, un jardin alpin, un jardin zen, un jardin de style québécois, un jardin potager ainsi qu'un jardin de plantes indigènes.

Partenaires Institut de technologie agroalimentaire de SaintHyacinthe (MAPAQ), Ville de Saint-Hyacinthe, Société montérégienne de développement (SMD), Société québécoise de développement de la main-d'oeuvre de la Montérégie (SQDMM), plusieurs commanditaires de l'industrie horticole et de la région de Saint-Hyacinthe. Financement Au fil des ans, la Fondation a obtenu une aide précieuse de plusieurs entreprises horticoles québécoises, mais également de différents paliers gouvernementaux. Ce projet atteint jusqu’à ce jour un montant se chiffrant à plus de 1 800 000 $. La phase II du projet sera complétée au cours des prochaines années, ce qui permettra de finaliser un complexe horticole de grande envergure. Les sources de financement sont des subventions, une implication du secteur privé, la Ville de Saint-Hyacinthe, le gouvernement fédéral par l'emploi de travailleurs sur l'article 25, le provincial par le programme PAIE, dons privés et commanditaires.

Réalisations Le Jardin, par sa vocation pédagogique, sensibilise le public à la conservation et à l'utilisation durable des ressources biologiques, avec accent sur la diversité botanique. Il met en valeur la flore et ses habitats. Il encourage une prise en charge de la conservation des milieux naturels par la population. Il procure un emploi à plus de 15 personnes par année. Il contribue à augmenter la qualité de la vie des citoyens en procurant un espace vert de grande qualité. Mise en valeur de l'écologie et de l'environnement. Échanges et collaboration avec d'autres organismes, institutions et associations aux niveau local, régional et international qui poursuivent des buts semblables. Création d'un attrait touristique d'importance pour SaintHyacinthe, la Montérégie et le Québec. Implantation des méthodes de culture et de recyclage écologique de la matière organique. Promoteur

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Thèmes : faune et flore, éducation

Région : Montérégie (16)

Volières de réhabilitation et programme éducatif itinérant Promoteur UQROP Guy Fitzgerald, président 1383, Saint-Joseph Saint-Jude (Québec) J0H 1P0 Téléphone : (514) 792-2177 (domicile) (514) 773-8521 (8427) (bureau) Télécopieur : (514) 778-8110

Problématique L'éducation relative à l'environnement est indissociable du développement durable. Le développement durable demande des changements d'attitudes et de valeurs, et l'éducation est l'outil qui permet à long terme d'opérer ces changements. Réalisations Construction d'infrastructures d'accueil et d'un complexe de volières de réhabilitation d'oiseaux de proie dans le but de leur remise en liberté. Programme éducatif qui vise à éduquer le public et les jeunes à l'importance de la conservation des oiseaux de proie et de leur habitat naturel dans une optique d'éducation relative à l'environnement. Rencontre de près de 6 000 personnes par année.

Partenaires Société montérégienne de développement (SMD), Forces armées canadiennes, environ 150 bénévoles, Fondation de la Faune du Québec (FFQ), Zénéca et de nombreux autres partenaires. Financement Le coût du projet est évalué à plus de 357 470 $. Son financement a été assuré par des subventions de la SMD (127 840 $), de la FFQ (15 000 $), de la Municipalité de Saint-Jude et de la caisse populaire Saint-Jude (53 377 $), par des contributions, commandites, dons, bénévolat et partenariat (services) (161 253 $). Le rabais sur le pont Baily et la participation des Forces armées ne sont pas comptabilisés (125 000 $). La mobilisation de la communauté et le partenariat en services ont été la clé du succès.

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Thèmes : faune et flore, éducation

Région : Montérégie (16)

Création et gestion d'un réseau de sentiers pédestres dans les monts Sutton Promoteur Parc d'environnement naturel de Sutton Inc. Daniel Marin, coordonnateur C.P. 809 Sutton (Québec) J0E 2K0 Téléphone : (514) 538-4085

Description Depuis 1979, un réseau totalisant plus de 50 km de sentiers, ainsi que deux aires de camping sauvage et un refuge en montagne ont été créés. La gestion de ce réseau comprend l'entretien (construction de marches, ponts, etc.), le balisage, la coupe d'arbres tombés, la taille des branches et, un élément de plus en plus important, la surveillance et la patrouille. L'interprétation de la nature fait aussi partie du projet, et des randonnées avec guide sont offertes durant l'été. Un des grands buts du projet est de rendre les montagnes accessibles au public pour qu'il en bénéficie et comprenne l'importance d'assurer leur protection et leur conservation.

Partenaires Municipalité du Canton de Sutton, Mont Sutton Inc., autres propriétaires donateurs de droits de passage, commanditaires (surtout des commerçants de la région). Centre d'interprétation du Lac Boivin, les Sentiers de l'Estrie Inc., responsables provinciaux et fédéraux de programmes de création d'emplois.

Réalisations Plus de 20 000 personnes par année empruntent une partie du réseau. Le projet constitue un modèle d'éco-tourisme qui est soutenable et qui crée de cinq à dix emplois durant un temps de l'année traditionnellement mort à Sutton, soit la période sans neige.

Financement Le budget annuel d'opération est de 80 000 $ en moyenne provenant de nombreuses sources : octroi du Canton de Sutton, don d'équipements et de locaux de Mont Sutton inc., programmes de création d'emplois, tarification des utilisateurs, dons et commandites de commerces de la région, etc.

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Thème : mines

Région : le Québec

La recherche dans le secteur minier* Promoteur L'industrie minière.

Description Diverses recherches ont été entreprises par des membres et l'Association minière du Québec. Citons le programme de recherche sur les eaux acides (NEDEM), l'étude des effets environnementaux des effluents miniers (Aquamin), l'analyse des divers tests de toxicité (AETE) et l'évaluation de la capacité organique et isolante des boues d'usines de pâtes et papiers pour restaurer des parcs à résidus miniers. L'ensemble de ces projets vise à mieux comprendre et mieux gérer l'environnement.

Partenaires MRN, RNC, CANMET, associations minières, membres, UQAT, CQVB et autres. Financement Entreprises minières et gouvernement.

Problématique Étant donné les nombreux impacts environnementaux reliés à l'industrie minière, plusieurs programme de recherche ont dû être développés afin de trouver des solutions nouvelles pour régler ces problèmes. Réalisations La mise en oeuvre de ces différents programmes est presque complétée. Leurs impacts seront à évaluer durant les prochaines années.

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Thème : mines

Région : le Québec

Guide et modalités de préparation du plan de restauration des sites miniers* progression. L'obligation de remettre un site minier dans un état satisfaisant aura un impact certain sur la qualité de l'écosystème, tant durant les travaux qu'à la fin de ceux-ci. La restauration des sites aura aussi un impact sur les entrepreneurs locaux qui auront à effectuer les travaux, et favorisera le développement d'une main-d'oeuvre spécialisée. Les activités susceptibles de nuisance seront mieux cernées dès le départ d'un projet minier, afin d'améliorer la qualité de l'environnement et de réduire les coûts de la restauration. Enfin, la restauration des sites miniers aura pour effet de réduire les risques associés à la présence d'ouvertures minières non sécurisées, aux problèmes d'instabilité des ouvrages de retenue des résidus miniers et des pentes des haldes et à la contamination du milieu environnant (eau, air, sol).

Description Un guide a été rédigé en collaboration avec le ministère de l'Environnement et de la Faune. Il permet de définir les exigences minimales en matière de restauration et ce qu'on entend par «remise d'un site dans un état satisfaisant». Il fournit des informations sur les éléments de nature technique, économique, et environnementale que doit contenir le plan de restauration. Il facilite aussi la préparation du plan de restauration en fournissant un cadre normatif de présentation du document. Enfin, il simplifie la démarche administrative du requérant en favorisant l'intégration des mécanismes de consultation avec le MEF. Clientèle Industries minières. Problématique Depuis le début de la colonie, plus de 1 000 sites ont fait l'objet de travaux miniers (exploration et exploitation). Présentement, 61 sites sont toujours actifs. Des modifications ont été apportées à la Loi sur les mines afin d'assurer la restauration des terrains affectés par l'activité minière. Depuis le 9 mars 1995, la personne qui réalise certains travaux d'exploration ou des travaux d'exploitation doit déposer un plan de restauration accompagné d'une garantie financière représentant 70% du coût des travaux de restauration afin de remettre le site dans un état satisfaisant.

Promoteur Ministère des Ressources naturelles du Québec Rémy Maranda Service des Titres d'exploitation 5700, 4e Avenue, bureau A-115 Charlesbourg (Québec) G1H 6R1 Téléphone : (418) 646-2346 Télécopieur : (418) 643-9297 Partenaire Ministère de l'Environnement et de la Faune. Financement Le projet a été réalisé à l'interne par le MRN. Les coûts restent à préciser.

Réalisations Les lois et règlements concernant la restauration des sites sont présentement en vigueur. La mise en oeuvre du guide est complétée, de même que l'élaboration conjointe avec le MEF et l'établissement d'un protocole MRN-MEF. La diffusion du document est complétée alors que le soutien à la clientèle est en continu et que le dépôt des plans de restauration est en

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Thème : mines

Région : le Québec

Programme de neutralisation des eaux de drainage dans l'environnement minier (NEDEM)* Description Le NEDEM est un programme de recherche parrainé, financé et administré conjointement par l'industrie minière canadienne, le gouvernement fédéral et les gouvernements provinciaux. Il est composé de six comités techniques et le secrétariat est à Ottawa. Ce programme vise d'abord à établir les fondements scientifiques, techniques et économiques permettant de prédire avec confiance les besoins à long terme en matière de gestion des résidus réactifs et des stériles. De plus, on cherche à mettre au point des techniques permettant l'exploitation et l'abandon de manière prévisible, économique, opportune et acceptable pour l'environnement, des aires d'élimination de résidus miniers acides et de stériles.

Promoteur Ministère des Ressources naturelles du Québec Louis Bienvenu, ing. 5700, 4e Avenue Ouest, bureau A-213 Charlesbourg (Québec) G1H 6R1 Téléphone : (418) 643-4896 Télécopieur : (418) 643-3803

Clientèle Industries minières.

Financement Le coût du projet est de 18,5 millions $ réparti entre le gouvernement fédéral (6,2 millions $), les gouvernements provinciaux (6,2 millions $) et l'industrie minière (6,2 millions $).

Partenaires Industrie minière canadienne, gouvernement fédéral et gouvernements provinciaux (Colombie-Britannique, Manitoba, Ontario, Québec, Nouveau-Brunswick, Saskatchewan, Nouvelle-Écosse, Terre-Neuve), organismes de recherche privés et publics, universités, CRM, CANMET, consultants.

Problématique Le fardeau financier du drainage minier acide au Canada s'établissait en 1994 entre 3 et 3,6 milliards $, d'après une enquête du secrétariat NEDEM. On se doit d'explorer les différentes voies permettant de réduire l'impact environnemental du drainage acide ainsi que l'engagement financier qu'il représente. Réalisations Le programme a débuté en 1989 et se terminera en 1997. La participation au programme se fait sur une base volontaire. Les membres des comités fournissent temps et expertise sans contribution financière de la part du NEDEM. Une étude préliminaire révèle que certaines compagnies économisent des dizaines, voire des centaines de millions de dollars grâce aux résultats de NEDEM. Thème : mines

Région : le Québec

ÉcoSommet ‘96 104

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Bilan environnemental* Description Ce document décrit les activités environnementales et leur évaluation dans le secteur minier: les pratiques, les techniques et la conformité aux lois et règlements. Ce projet permet donc de tirer un portrait de l'industrie minière dans ses activités en regard avec la protection de l'environnement, d'informer le milieu et les divers intervenants et de créer une synergie constructive comme une démonstration qui invite à continuer à améliorer les performances environnementales.

Promoteur Association minière du Québec (AMQ) Jean Roberge Tour de la Cité 2600, boul. Laurier, bureau 942 Sainte-Foy (Québec) G1V 4W2 Téléphone : (418) 657-2016 Télécopieur : (418) 657-2154

Clientèle Industries minières.

Financement Le coût du projet est d'environ 50 000 $, assumé à l'interne par les membres de l'Association.

Partenaires Les membres de l'AMQ.

Problématique Le secteur minier occupe une place importante dans l'économie du Québec. Toutefois, cette activité a entraîné des impacts majeurs sur le territoire dans plusieurs régions. L'industrie a donc senti le besoin de dresser un bilan de cette situation. Réalisations La mise en oeuvre du bilan est complétée de même que sa mise à jour. Cette réussite a permis de consacrer plus de ressources à l'environnement, de dégager des priorités et de mettre en place un plan d'action.

ÉcoSommet ‘96 105

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Thème : mines

Région : le Québec

Vérification environnementale* Promoteur Association minière du Québec (AMQ) Jean Roberge Tour de la Cité 2600, boul. Laurier, bureau 942 Sainte-Foy (Québec) G1V 4W2 Téléphone : (418) 657-2016 Télécopieur : (418) 657-2154

Description Un guide de vérification environnementale a été préparé en vue de colliger en un document tous les aspects environnementaux d'une mine. Ce guide permet donc de réunir tous les renseignements environnementaux pertinents pour une saine gestion de l'environnement, d'identifier les besoins d'intervention, d'impliquer les divers services et unités de l'entreprise, et de tenir à jour l’information environnementale.

Partenaires Membres de l'AMQ.

Clientèle Industries minières.

Financement Les coûts sont à préciser; ils sont assumés par l'entreprise privée.

Problématique La gestion environnementale d'une exploitation minière comporte plusieurs éléments souvent interreliés. La complexité de ces problèmes rend nécessaire le développement d'un guide qui facilite l'implantation d'un tel mode de gestion. Réalisations La mise en oeuvre du guide est presque complétée. Son impact dans l'industrie et son utilisation restent à évaluer.

ÉcoSommet ‘96 106

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Thème : mines

Région : Saguenay—Lac-Saint-Jean (02)

Production de ferroniobium à partir du concentré de minerai produit à la Mine Niobec de Saint-Honoré Promoteur La Mine Niobec Michel Robinson 3400, chemin du Columbium Saint-Honoré (Québec) G0V 1L0

Description Production annuelle de 3 200 tonnes de ferroniobium à 65 % Nb2O5 grâce à un procédé d'aluminothermie, sans apport énergétique externe. Ce procédé consiste à mélanger le concentré de minerai avec de l'aluminium, du fer, du nitrate de sodium, de la chaux et des matières fines recyclées. La réaction isothermique élève la température du mélange à 2 200 0C et crée une fusion. Le ferroniobium, plus dense, se sépare de la scorie et est récupéré sous forme de bouton puis traité pour répondre aux spécifications des clients. Clientèle Industrie. Réalisations Les investissements reliés au projet donnent un nouveau souffle à l'entreprise, qui était dans un marché difficilement rentable. Ce projet permet l'exploitation plus durable du gisement de niobium de Saint-Honoré, une ressource non renouvelable, sur une plus longue période. Le produit est exporté sur le marché mondial. Les nouveaux emplois créés ont été occupés en bonne partie par de jeunes spécialistes dans les domaines suivants : métallurgie, électricité, soudure, chimie informatique et ingénierie. Les eaux de procédé sont recirculées à 85%. Des bassins ont été construits afin d'améliorer la qualité des eaux rejetées (voir le bilan du programme Saint-Laurent, Vision 2000). Les scories produites ont été caractérisées afin d'assurer qu'elles ne contamineront pas les eaux, et sont retournées sous terre.

ÉcoSommet ‘96 107

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Thème : mines

Région : Estrie (05)

Démonstration de la faisabilité de la restauration d'un parc de résidus miniers à drainage acide par des résidus de papetières Description Utilisation de résidus alcalins, de résidus de désencrage et de compost comme couverture finale afin d'éliminer le drainage des sites miniers acides. Acquisition de connaissances utiles pour des travaux subséquents de stabilisation et de réaménagement final des pacs miniers acides. Mise en place d'une plate-forme de démonstration permanente pour mesurer différents paramètres nécessaires à la restauration de plusieurs hectares de parcs miniers en région et au Québec.

Promoteur Ferti-Val Inc. Maurice Labbé, président-directeur du développement 3055, rue Queen Nord Sherbrooke (Québec) J1J 4N8 Téléphone : (819) 566-5103 Télécopieur : (819) 566-2274

Clientèle Industries, grand public.

Financement Le coût du projet est de 332 000 $ et a été financé par le MRN (50 000 $), le CQVB (45 000 $), Environnement Canada (39 600 $), Enviro-Accès (11 000 $), le CNRC (9 500 $), Cascades inc., Ferti-Val inc., Centre québécois de valorisation de la biomasse et le MEF.

Partenaires Cascades inc. et l'Université de Sherbrooke.

Problématique L'exploitation minière a laissé des parcs à résidus qui contiennent des composés sulfurés qui s'oxydent en libérant de l'acide sulfurique. Le drainage de ces parcs est acide et entraîne des métaux dissous vers les cours d'eau. Réalisations Réduction considérable de l'apport acide aux cours d'eau, ce qui permettra à l'écosystème de se régénérer. Retombées positives pour l'entreprise puisqu'elle prévoit commercialiser sa technologie à d'autres sites. Contrôle des rejets générés par l'exploitation minière et valorisation de résidus de papetières qui, autrement, seraient enfouis. Amélioration du milieu de vie des populations avoisinantes.

ÉcoSommet ‘96 108

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Thème : mines

Région : Abitibi—Témiscamingue (08)

Initiatives de l'industrie minière québécoise atmosphériques pour les 72 points échantillonnés annuellement par Environnement Canada depuis 1987 a toujours été supérieur à 90% et a même atteint 100% en 1991. Comme dans plusieurs autres industries, les normes d'entreposage des déchets dangereux ont été améliorées dans l'industrie minière et des recycleurs en prennent également possession à intervalles réguliers. Dans le cas des BPC, bon nombre de producteurs se sont débarrassés de leurs stocks en les éliminant selon les règles établies. Près de six millions de dollars ont été consacrés depuis cinq ans à la restauration de plus d'une soixantaine de sites. De plus, Minéraux Noranda a également investi environ six millions de dollars pour restaurer les sols de 1 200 propriétés privées contaminées par les polluants atmosphériques émanant de ses fonderies.

Description Depuis quelques années, l'industrie minière québécoise a fait des progrès majeurs en ce qui a trait à la protection de l'environnement (diminution de la charge des effluents liquides et gazeux), au recyclage des déchets comme point source ou dans les procédés, à la restauration de sites miniers, à la recherche et au développement. Problématique L'exploitation durable des gisements miniers au Québec est liée aux facteurs suivants: disponibilité de la ressource (potentiel géologique); accessibilité au territoire, personnel qualifié capable d'effectuer des découvertes, accès à du financement (capital de risque); capacité de compétionner sur les marchés internationaux (coûts d'exploitation, régime fiscal); délais et conditions raisonnables pour l'obtention des permis (influence sur le taux de rendement) et respect de l'environnement.

Promoteurs Industries minières du Québec.

Réalisations En 1990 et en 1992, les besoins journaliers bruts en eau pour les usines de concentration de minéraux ont augmenté de 7,7 %. Par contre, le taux de recirculation global des eaux a augmenté de 70 % à 88 % durant la même période, réduisant d'autant la consommation d'eau fraîche, tout en permettant de diminuer passablement la charge des polluants. Grâce aux efforts de l'industrie, le niveau de conformité des producteurs miniers pour le traitement des eaux usées a augmenté avec les années: en 1994, seulement 4,5 % des analyses ont excédé les limites permises, comparativement à 10,6 % en 1989, et la gravité des infractions est également décroissante. Les émissions des fonderies ont diminué au fil des ans, si bien qu'en 1992, elles n'ont été que de 203 780 tonnes métriques, soit une réduction de 67 % par rapport à 1980. À la suite des efforts accrus des producteurs d'amiante, le taux de conformité des émissions

ÉcoSommet ‘96 109

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Thème : mines

Région : Abitibi—Témiscamingue (08)

Banque de données et système de classification des sites miniers Promoteur Ministère des Ressources naturelles Réal Marcotte, ingénieur 400, boul. Lamaque Val-d'Or (Québec) J9P 3L4 Téléphone : (819) 825-4738 Télécopieur : (819) 825-3558

Description Amorcé en 1992, ce projet vise à recueillir le maximum de données pertinentes à l'évaluation des risques associés à chacun des 600 sites miniers présents au Québec et à les classifier, au moyen d'un système expert développé spécifiquement à cette fin, par ordre de priorité d'intervention. L'objectif visé par le projet est de permettre l'implantation de la stratégie d'intervention du ministère des Ressources naturelles en matière de sécurisation et de restauration des sites miniers. De fait, le projet constitue les deux premières étapes fondamentales de la restauration: l'inventaire et la priorisation. Cette stratégie comporte en tout cinq étapes, les trois autres étant la caractérisation détaillée, les travaux correctifs et le monitoring.

Partenaires Collaboration de l'industrie et du MEF. Financement Jusqu'à présent, environ 4 000 heures ont été consacrées à la réalisation de ce projet qui a de plus nécessité des investissements de l'ordre de 40 000$ pour couvrir les frais d'achat d'équipement, d'analyse d'échantillons (résidus miniers, effluents liquides), de transport et d'hébergement. Le projet a entièrement été financé à même le budget d'opération du MRN.

Réalisations Meilleure connaissance des sites miniers et de l'état de perturbation des milieux à proximité. Interventions sur des sites miniers suscitées et justifiées, afin de corriger des situations portant atteinte à l'environnement et (ou) à la sécurité du public. La mise en oeuvre et la cueillette de données bibliographiques ont été complétées alors que les levées de terrain, la mise en plan sur fichiers informatiques et la diffusion sont amorcées.

ÉcoSommet ‘96 110

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Thème : mines

Région : Abitibi—Témiscamingue (08)

Restauration de sites miniers inactifs Promoteur Cambior inc. Serge Vézina, directeur, environnement et recherche 800, boul. René-Lévesque Ouest bureau 850 Montréal (Québec) H3B 1X9 Téléphone : (514) 878-3166 Télécopieur : (514) 878-0635

Description Avant la mise en vigueur du projet de loi 130, Cambior a préparé les plans de restauration des sites Beauchemin et Béliveau et a exécuté les travaux au cours de 1993. Par la même occasion, la restauration du site Quésabé a été finalisée. Clientèle Industries.

Financement Les coûts totaux du projet sont de 930 000$ et sont assumés par Cambior Inc.

Réalisations Atténuation d'impacts environnementaux par la revégétation de plus de 100 hectares. Sécurisation des lieux pour activités futures. Remise en état du territoire.

ÉcoSommet ‘96 111

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Thème : mines

Région : Abitibi—Témiscamingue (08)

Utilisation des résidus miniers comme remblai en pâte dans les chantiers souterrains Promoteurs Cambior inc. Jacques Perron, directeur Mine Chimo C.P. 9999, route 117 Louvicourt (Québec) J0Y 1Y0 Téléphone : (819) 736-4561 Télécopieur : (819) 736-7111

Description Depuis 1993, Cambior inc. a construit et mis en opération trois usines de remblai en pâte pour le retour d'une partie importante des résidus à leur lieu d'origine, sous terre. Clientèle Industries. Réalisations Stabilité des ouvertures souterraines créées par l'exploitation minière, parcs à résidus miniers réduits en superficie et volume, réduction du drainage minier acide.

Michel Sirois, directeur Mine Bouchard-Hébert Ressources Audrey B.G. 205 Destor (Québec) J9X 5A3 Téléphone : (819) 637-2075 Télécopieur : (819) 637-2194 Léo Côté, directeur Mine Grevet C.P. 9999 Val-d'Or (Québec) J9P 6M1 Téléphone : (819) 753-2800 Télécopieur : (819) 753-2831 Financement Les coûts totaux du projet sont de 9 600 000$ répartis comme suit: Chimo: 2 900 000$, Bouchard-Hébert 3 500 000$ et Grevet 3 200 000$. Le projet est financé par les fonds internes de Cambior inc.

ÉcoSommet ‘96 112

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Thèmes : mines, activités industrielles et commerciales

Région : Abitibi—Témiscamingue (08)

Contrôle de l'ajout de cyanure pour la récupération de l'or Promoteur Cambior inc. Claude Dufresne, surintendant de l'usine Usine Yvan Vézina B.G. 205 Destor (Québec) J9X 5A3 Téléphone : (819) 637-2161 Télécopieur : (819) 637-2831

Description Un capteur mesurant le cyanure libre dans les réservoirs de cyanuration et une boucle de contrôle automatique assistée par ordinateur ont été développés. Réalisations Réduction des impacts environnementaux. Réduction de la consommation de cyanure de plus de 50%. Élimination d'un surplus d'utilisation qu'il faut par la suite détruire.

Financement Les coûts totaux du projet sont de 250 000$ et sont financés par les sources privées de Cambior Inc et EADM II.

ÉcoSommet ‘96 113

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Thèmes : mines, activités industrielles et commerciales

Région : Abitibi—Témiscamingue (08)

Recherches en traitement et environnement Promoteur Cambior inc. Serge Vézina, directeur, environnement et recherche 800, boul. René-Lévesque Ouest bureau 850 Montréal (Québec) H3B 1X9 Téléphone : (514) 878-3166 Télécopieur : (514) 878-0635

Description Plus de huit projets de recherche sont présentement en cours chez Cambior inc., dont les résultats ont ou auront des incidences positives sur l'environnement: séparation gravimétrique, cynétique de la cyanuration, optimisation des procédés, prévention et contrôle du drainage minier acide. Clientèle Industries.

Financement Les coûts totaux du projet sont de 570 000$ et sont financés par les fonds privés de la compagnie et EADM II.

Réalisations Réduction de la consommation de cyanure. Atténuation et contrôle du drainage minier acide. Réduction de la dilution, donc des résidus miniers.

ÉcoSommet ‘96 114

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Thème : mines

Région : Abitibi—Témiscamingue (08)

Réhabilitation du site Chadbourne Promoteur Métallurgie Noranda inc, Fonderie Horne Luc Gervais, Anick Lefebvre.

Description Réhabilitation d'un site minier désaffecté en milieu urbain (Rouyn-Noranda) par le démantèlement des bâtiments et le nettoyage du site.

Financement Le coût en capitaux du projet a été d'environ 600 000$ pour l'année 1991, et le coût d'opération se traduit par l'entretien du terrain public qui est assumé par la Ville de Rouyn-Noranda. Le projet a été financé par la Fonderie Horne.

Clientèle Industries minières, grand public. Réalisations Réaménagement d'une colline de scories et construction d'un centre de surveillance de la qualité de l'air. Aménagement d'aires récréatives, de terrains de jeux et de sentiers pédestres pour la collectivité. Amélioration esthétique du panorama de la ville de RouynNoranda. Diminution des poussières éoliennes grâce au gazon et aux arbres qui ont été plantés. Aménagement d'un nouvel espace vert en milieu urbain, accessible à tous (50 hectares). Relocalisation du système de contrôle intermittent dans un lieu plus propice à la surveillance de l'atmosphère.

ÉcoSommet ‘96 115

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Thème : mines

Région : Abitibi—Témiscamingue (08)

Entente sur les conditions et obligations pour l'exécution de travaux d'exploration et d'exploitation minières sur un territoire désigné à des fins non exclusives de récréation, de tourisme ou de conservation de la flore et de la faune Promoteurs MRC Rouyn-Noranda, AMQ, APQ Cambior inc. et Ressources Orco inc. Jean Roberge, adjoint au directeur général 2600, boul. Laurier Sainte-Foy (Québec) G1W 4W2 Téléphone : (418) 657-2016 Télécopieur : (418) 657-2154

Description En octobre 1992, la municipalité régionale de comté de Rouyn-Noranda, l'Association des prospecteurs du Québec (APQ), l'Association minière du Québec (AMQ) et deux sociétés minières (Cambior inc. et Ressources Orco inc.) signaient un protocole d'entente pour permettre aux sociétés minières d'effectuer leurs activités sur le territoire attenant à la partie sud du parc Aiguebelle, avec des règles et conditions qui assurent une meilleure harmonisation de ces activités avec les autres activités présentes sur ce territoire.

Gratien Gélinas, directeur général 640, 3e Avenue Val-d'or (Québec) J9P 1S5 Téléphone : (819) 825-4335 Télécopieur : (819) 825-2265

Clientèle Industrie minière, utilisateurs du parc Aiguebelle.

Partenaires MRC Rouyn-Noranda, AMQ, APQ Cambior inc. et Ressources Orco inc. Le ministère du Loisir, de la Chasse et de la Pêche du Québec et le ministère de l'Environnement et de la Faune du Québec ont également participé aux discussions qui ont conduit à la signature de l'entente.

Problématique En signant ce protocole d'entente, l'industrie minière a démontré qu'elle pouvait considérer la dimension écologique au préalable à la dimension économique pour ses activités sur le territoire faisant l'objet de cette entente.

Financement Les seuls coûts pour les différents partenaires ont été du temps et des dépenses de déplacement des personnes impliquées dans le processus de négociation qui a conduit à la signature du protocole d'entente. Pour les promoteurs: financement normal des dépenses d'opération. Cotisations des membres pour les organismes comme l'AMQ et l'APQ. Revenus d'opération pour les sociétés minières, etc.

Réalisations Diminution des impacts négatifs, le cadre visuel sur la biodiversité, les espèces et les écosystèmes du territoire concerné, parce que les règles mises en place et conditionnelles à toute activité minière l'ont été dans cette perspective. Ententeréférence, car elle a entraîné une modification à la Loi sur les mines pour permettre la même approche partout où cela est valable au Québec.

ÉcoSommet ‘96 116

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Thème : mines

Région : Abitibi—Témiscamingue (08)

Récupération des huiles usées Promoteur Association minière du Québec (AMQ) Jean Roberge Tour de la Cité 2600, boul. Laurier, bureau 942 Sainte-Foy (Québec) G1V 4W2 Téléphone : (418) 657-2016 Télécopieur : (418) 657-2154

Description Une entente est conclue avec un utilisateur pour la récupération systématique et l'utilisation des huiles usées de plusieurs mines. Le projet permet de récupérer et d'utiliser des huiles usées, de diminuer la manipulation et de s'assurer d'une bonne gestion et de l'usage de ces huiles usées. Clientèle Industries minières.

Partenaire Serres de Guyenne.

Problématique Les rejets d'huiles usées sont parmi les plus nocifs pour l'environnement. Il est donc important d'éviter que ces huiles se retrouvent dans la nature.

Financement Les coûts du projet sont assumés à l'interne par l'entreprise privée.

Réalisations Le projet est présentement en marche. Sa mise en oeuvre a permis des économies pour la gestion des huiles usées et des économies pour l'utilisateur. On s'assure ainsi d'une bonne gestion environnementale de ces résidus.

ÉcoSommet ‘96 117

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Thème : mines

Régions : Abitibi—Témiscamingue (08) et Nord-du-Québec (10)

Assistance à la restauration des sites miniers privés contribue à prévenir les problèmes pour les générations futures. Enfin, elle favorise l'exploration minière sur un site favorable.

Description Les travaux de restauration sont menés sur plusieurs sites dégradés de façon à en éliminer les impacts négatifs sur l'environnement. Par ce programme d'assistance, on vise à inciter les propriétaires de sites miniers dégradés à restaurer ces sites même s'ils ne sont pas responsables de la dégradation. On contribue également à la création d'emplois dans les régions-ressources tout en corrigeant un problème environnemental.

Promoteur Ministère des Ressources naturelles du Québec Robert Tremblay, ing. Service du développement minier 5700, 4e Avenue, bureau A-213 Charlesbourg (Québec) G1H 6R1 Téléphone : (418) 643-4896 Télécopieur : (418) 643-3803

Clientèle Propriétaires de sites miniers privés.

Partenaires Entreprises privées.

Problématique Plusieurs sites miniers abandonnés ont été acquis par des particuliers ou des entreprises d'exploration ou d'exploitation minière qui ne sont pas responsables de la mise en place des résidus miniers. De plus, ces intervenants n'ont souvent pas les ressources nécessaires pour effectuer les travaux de restauration. Ces sites contribuent à dégrader l'environnement en raison de l'érosion éolienne et hydrique; certains sites sont également générateurs de drainage acide et contaminent les eaux en métaux lourds.

Financement Le coût du projet à ce jour est d'environ 1,5 million de dollars pour un coût total prévu de 5,2 millions de dollars. Le programme de relance de l'économie et de création d'emplois a permis de réaliser ce projet.

Réalisations Cinq ententes ont été conclues à ce jour pour la restauration d'autant de sites. Trois sites sont complètement restaurés et les travaux se poursuivent sur les deux autres sites. Plusieurs impacts positifs découlent de cette démarche. On favorise la biodiversité par le réaménagement et la restauration d'habitats altérés ou détruits. On protège la santé des populations humaines en réduisant les rejets de contaminants dans l'eau et dans l'air. On contribue aussi à l'amélioration de la qualité de vie en éliminant les paysages dégradés qui affectent les populations. La restauration de ces sites permet également de réduire et contrôler la pollution de l'eau et

ÉcoSommet ‘96 118

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Thème : mines

Région : Abitibi—Témiscamingue (08), Gaspésie (11), Mauricie (04)

Restauration des sites miniers du domaine public Promoteur Ministère des Ressources naturelles du Québec Robert Tremblay, Claude Dufour, ing. Service du développement minier 5700, 4e Avenue, bureau A-213 Charlesbourg (Québec) G1H 6R1 Téléphone : (418) 643-4896 Télécopieur : (418) 643-3803

Description Amorcé en 1990, ce programme du ministère des Ressources naturelles du Québec permet la restauration des 11 sites miniers rétrocédés au domaine public au fil des ans. Les objectifs du programme sont de mettre au point des méthodes de restauration de sites miniers abandonnés qui soient efficaces et le plus économique possible, de contribuer à la création d'emplois en région et de corriger un problème environnemental majeur.

Partenaires Municipalités locales, MRC, universités, organismes de recherche, entreprises privées.

Clientèle Industries minières.

Financement Le coût total du projet est estimé à 13 millions de dollars dont 7,2 millions ont déjà été investis. Le gouvernement fédéral contribue à 50% d'une partie des dépenses, jusqu'à un maximum de 2 M $. Le programme de relance de l'économie et de création d'emplois a permis d'accélérer les travaux de restauration.

Problématique Les sites miniers abandonnés constituent une menace pour l'environnement en raison de l'érosion éolienne et hydrique; certains sites sont également générateurs de drainage acide. Réalisations Quatre sites sont complètement restaurés, trois le seront en 1996, les travaux se poursuivent sur deux sites et les deux derniers feront l'objet de travaux ultérieurement. Les essais sont menés afin de restaurer les sites dégradés de la manière la plus définitive possible. La restauration de ces sites entraîne plusieurs impacts positifs. Elle favorise la biodiversité par le réaménagement et la restauration d'habitats altérés ou détruits. Elle protège la santé des populations humaines en réduisant les rejets de contaminants dans l'eau et dans l'air. Elle contribue à l'amélioration de la qualité de vie en éliminant les paysages dégradés qui affectent les populations. Elle permet de réduire et contrôler la pollution de l'eau. Elle contribue à prévenir les problèmes pour les générations futures. Enfin, cette approche favorise l'exploration minière sur un site favorable. Thème : mines

Région : Côte-Nord (09)

ÉcoSommet ‘96 119

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Document de formation en matière d'environnement Promoteur QCM Jacques Duval.

Description Le document constitue un cours de formation sur divers aspects environnementaux relatifs à une industrie minière. Il assure la formation du personnel sur divers aspects: gestion des résidus, aménagement, déversements, mesures préventives, eaux usées, intervention, équipement, ressources et pratiques environnementales incluant mesures d'urgence.

Financement La main-d'oeuvre et les coûts sont assumés à l'interne par l'entreprise privée.

Clientèle Industries minières. Problématique Il est nécessaire d'informer et d'instruire les travailleurs et superviseurs sur divers aspects environnementaux pour acquérir des attitudes préventives et correctrices si nécessaire. Réalisations La mise en oeuvre du projet a débuté et se poursuit actuellement. Elle a permis de poser des gestes environnementaux préventifs appropriés et de prendre les mesures correctrices adéquates.

ÉcoSommet ‘96 120

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Thème : mines

Région : Côte-Nord (09)

Guide d'intervention lors d'un déversement Promoteur QCM Jacques Duval.

Description Le guide sert à qualifier et quantifier la nature du déversement d'un produit sur un site et à mettre en branle les mesures appropriées. Le guide a pour but d'aider tout travailleur ou superviseur à réagir promptement et adéquatement lors du déversement d'un produit. Il permet d'identifier la nature du déversement, la quantité impliquée en relation avec le milieu récepteur, et permet également d'identifier les mesures à prendre.

Financement Les coûts du projet sont internes et sont assumés par l'entreprise privée.

Clientèle Industries minières. Problématique Il faut être en mesure d'intervenir rapidement lors des déversements afin de prévenir le mieux possible les dommages à l'environnement. Réalisations La mise en oeuvre du guide est complétée. Ceci a permis une plus grande conscientisation et des interventions plus appropriées et dans de meilleurs délais.

ÉcoSommet ‘96 121

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Thème : mines

Région : Chaudière—Appalaches (12)

MAGNOLA* Description Ce projet consiste en la récupération du magnésium à partir de résidus miniers d'amiante. Il permet de valoriser économiquement un résidu, d'éliminer des nouveaux résidus selon les techniques d'aujourd'hui et de créer des emplois.

Promoteur Noranda Michael Avedesian.

Clientèle Industries minières.

Financement Les coûts du projet sont internes et sont assumés par l'entreprise privée.

Partenaires CTN, Noranda et une mine d'amiante

Problématique D'importantes quantités de résidus se sont accumulées au fil des ans suite à l'exploitation des mines d'amiante. Ces résidus contiennent une certaine quantité de magnésium qui donne une valeur économique à cette matière qui mérite d'être prise en compte. Ceci représente un incitatif à la restauration de ces résidus, ce qui permettrait de réduire leurs impacts négatifs, en particulier sur les paysages. Réalisations Une usine-pilote est déjà construite. La mise en oeuvre du projet permettra la création d'emplois, le développement durable par la récupération de résidus et le réaménagement d'un site selon les normes actuelles.

ÉcoSommet ‘96 122

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Thème : mines

Région : Chaudière—Appalaches (12)

Réalisations environnementales chez LAB Chrysotiles, inc. Promoteur LAB Chrysotiles, inc. Richard L.Jauron, ing.M.ing.COH Superviseur général, Env. Prév. 835, rue Mooney C.P. 459 Thetford Mines (Québec) G0G 5T5 Téléphone : (418) 338-7500 Télécopieur : (418) 338-9521

Description Les objectifs LAB Chrysotiles sont de mener ses opérations dans le respect de l'environnement, de maintenir de bonnes communications avec ses employés, le public et les gouvernements et d'intervenir auprès de son personnel sur les aspects suivants : gestion des résidus, interventions en cas de déversement et d'accident, mesures et équipements préventifs, récupération, identification des besoins et mise de l'avant des solutions écologiques.

Financement À titre d'exemple, les coûts annuels de la revégétation sont de l'ordre de 75 000 $, les coûts de l'élimination des huiles et des graisses usées, 75 000 $, et les coûts de la caractérisation volontaire des effluents miniers, 75 000 $. Tous les investissements ont été assumés par LAB.

Clientèle Industrie. Réalisations LAB Chrysotiles s'implique dans la protection de l'environnement depuis plus de 40 ans, notamment dans le cadre de la revégétation des haldes de résidus les plus visibles, de l'élimination des huiles et des graisses usées pour des fonds énergétiques, du reboisement et de la filtration des émanations atmosphériques.

ÉcoSommet ‘96 123

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Thème : forêts

Région : le Québec

Programme d'aménagement forestier des terres indiennes (PAFTI) Depuis la création du PAFTI en 1985, 10,5 millions d'arbres ont été plantés. On a traité plus de 10 000 ha en travaux sylvicoles, construit et amélioré 300 km de chemins forestiers, produit plusieurs plans de gestion et d'aménagement forestier et 6 plans d'aménagement intégré des ressources. La formation d'autochtones en foresterie les dirige vers des postes de techniciens, contremaîtres ou ouvriers sylvicoles. Le volet communication permet une plus grande visibilité de la foresterie autochtone. Les travaux forestiers portent sur la restauration des secteurs perturbés, sur des interventions plus respectueuses de l'environnement. Les projets forestiers permettent aussi d'améliorer la qualité de vie et le paysage des réserves, d'où un sentiment de fierté de la part des autochtones face à leur environnement et leur culture.

Description Le Programme d’aménagement forestiers des terres indiennes (PAFTI) est un programme d'activités reliées à la pratique de la foresterie en territoire autochtone. Seules les communautés autochtones peuvent en profiter. Son but est d'appuyer le développement économique durable des communautés autochtones, de favoriser la création d'une expertise en planification et gestion de l'aménagement forestier ainsi que l'aménagement intégré des ressources forestières, de sensibiliser la population autochtone et d'informer les intervenants et le public en général du programme. Le PAFTI applique des principes de cogestion par la tenue de deux réunions annuelles réunissant les administrateurs autochtones et ceux du Service canadien des forêts (SCF) et par le maintien de comités de travail où siègent des représentants des bandes et du SCF. Chaque bande possède sa propre équipe technique qui planifie, organise et exécute les travaux forestiers sur la réserve. Des plans d'aménagement intégré des ressources appuient les équipes techniques et les administrateurs des bandes dans leur planification de l'usage du territoire. Le PAFTI contient 5 volets : activités forestières, service technique, formation et transfert technologique, plans d'aménagement et communication.

Promoteur Service canadien des forêts Réjean Godin, agent principal intérimaire 1055, du Peps, C.P. 38000 Sainte-Foy (Québec) Téléphone : (418) 649-8072 Télécopieur : (418) 648-5849 Partenaires Les bandes des nations crie, montagnaise, algonquine, atikamek, micmac, malécite, abénaquise et mohawk.

Problématique La culture autochtone repose en grande partie sur son environnement naturel, dont la forêt. À l'aube du XXIe siècle, elle cherche à retrouver ses valeurs dans un monde en constante croissance. L'exercice de la foresterie est un moyen privilégié de développement économique, social, culturel et spirituel des autochtones.

Financement De 1985 à 1992, le gouvernement fédéral a injecté 6,3 millions $. Depuis 1992, ce montant s'élève à 5 millions $. Les bandes ont investi 2,9 millions $ en infrastructures routières. Le gouvernement provincial participe en aide technique et par le biais de son programme d'aide à la mise en valeur de la forêt privée.

Réalisations

ÉcoSommet ‘96 124

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Thème : forêts

Région : le Québec

Production d’un guide et d'une vidéo de saines pratiques d'intervention en forêt privée* En 1990, le Syndicat des producteurs de bois de la Beauce entreprenait la rédaction d'un guide de modalités d'intervention en forêt privée pour la région Chaudière-Appalaches. Ce document a servi de base l'adoption d'un guide provincial. Des consultations furent menées entre 1992 et 1994 et fut lancé en juin 1994. À l'automne, la Fédération, de concert avec les syndicats et offices, a produit un guide en format de poche. Plus de 40 000 exemplaires sont parvenus aux propriétaires forestiers. La distribution de la vidéo est prévue pour l'été 1996.

Description Le guide et la vidéo sont deux outils complémentaires pour les propriétaires forestiers qui désirent gérer leurs boisés de façon responsable. Ces deux documents préconisent des interventions permettant de concilier la volonté du propriétaire d'exploiter son boisé avec les préoccupations de la population en matière de qualité d'environnement. Ils visent à renseigner les propriétaires forestiers sur les lois et les règlements concernant la forêt privée et, à recommander des mesures qui vont au-delà des obligations légales et qui peuvent permettre aux propriétaires forestiers de gérer leurs boisés selon les principes de développement durable. Les recommandations proposées touchent quatre volets: la construction de chemins, le débardage, les opérations de récolte ainsi que l'établissement et l'entretien de la régénération. À travers ces activités, les documents présentent diverses techniques facilement applicables pour assurer la protection des sols forestiers, des lacs et cours d'eau, des paysages et des habitats fauniques.

Promoteur Fédération des producteurs de bois du Québec Laurent Pelletier, ingénieur forestier, conseiller en foresterie et en communication 555, boulevard Roland-Therrien Longueil (Québec) J4H 3Y9 Téléphone : (514) 679-0530 Télécopieur : (514) 679-5682 Partenaires Fédération des producteurs de bois du Québec, 15 syndicats et offices de producteurs de bois, Fondation de la faune du Québec, ministère des Ressources naturelles du Québec, ministère de l'Environnement et de la Faune du Québec et Forêt modèle du Bas-Saint-Laurent

Problématique L'implantation de nouvelles pratiques qui respectent davantage les principes du développement durable passe par l'éducation et la formation de l'ensemble des utilisateurs des ressources naturelles. À ce titre, le développement durable de la forêt privée repose sur les propriétaires de boisés. C'est pourquoi ils demandent de l'information aux professionnels de la forêt. Le guide et la vidéo répondent à ce besoin en créant un lien entre les propriétaires et les conseillers forestiers. Ces documents permettront de vulgariser les divers principes et concepts reliés au développement durable et de montrer concrètement comment les appliquer sur le terrain.

Financement La réalisation du guide a coûté 255 000 $ défrayés par la Fédération des producteurs de bois du Québec, les syndicats et offices des producteurs de bois et le MRN. La production de la vidéo a quant à elle coûté 60 000 $, partagés entre le MRN, le MEF, la Fondation de la faune du Québec, la Forêt modèle du BasSaint-Laurent et la Fédération des producteurs de bois du Québec.

Réalisations

ÉcoSommet ‘96 125

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Thème : forêts

Région : le Québec

Sommet sur la forêt privée* Promoteurs Mario Castonguay et Maurice Roy, chefs de services, SMVFP 880, chemin Sainte-Foy, 5e étage Québec (Québec) G1S 4X4 Téléphone : (418) 643-2427 Télécopieur : (418) 646-9245

Description Le sommet sur la forêt privée a été organisé afin de favoriser la concertation de tous les intervenants et instaurer un régime de protection et de mise en valeur des forêts privées. Cet événement a permis de valider les intérêts des quatre principaux intervenants du milieu: les propriétaires de boisés, l'industrie forestière, les instances municipales et le gouvernement du Québec.

Partenaires Le gouvernement du Québec, les municipalités régionales de comté et municipalités locales, l'industrie forestière québécoise et les 120 000 propriétaires de boisés privés.

Problématique L'enjeu principal du sommet était d'assurer le développement durable des communautés, tout particulièrement celui des communautés rurales. Concrètement, le développement durable posait des exigences telles la protection de l'environnement, la continuité du développement et la participation des principaux intervenants à la prise de décision.

Financement Il n'y a pas de coût proprement dit relié à ce projet. Les quatre partenaires ont contribué au sommet en y affectant leurs propres ressources humaines auxquelles s'ajoutent des investissements privés et d'organismes privés et du milieu ainsi que des contributions municipales et provinciales.

Réalisations Le sommet fut le résultat d'une entreprise conjointe des quatre partenaires précités qui, sur la base de consensus, ont convenu de décisions entourant le développement durable. De ces décisions découlent notamment l'élaboration de plans régionaux de protection et de mise en valeur des forêts privées entrepris en 1995-96 et d’un plan financier pour stabiliser les activités de mise en valeur forestière. Le sommet a permis de produire un cahier des décisions et un comité de suivi du sommet a été mis sur place.

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Thème : forêts

Région : le Québec

Réglementation sur les normes d'intervention dans les forêts du domaine public (RNI)* couper les séparations ou les blocs résiduels. Ces nouvelles mesures ont exigé une meilleure planification sur le terrain, une meilleure connaissance du territoire et des aménagements plus respectueux de l'environnement. Les activités susceptibles de nuisance sont régies sévèrement afin d'assurer la protection de l'ensemble des ressources et l'harmonisation des diverses activités qui se déroulent en milieu forestier. Enfin, la compatibilité des interventions avec l'affectation des terres du domaine public et les dispositions relatives à la qualité du paysage sont de nature à maintenir, sinon à améliorer la santé et la qualité de vie des citoyens fréquentant le milieu forestier.

Description Ce règlement régit les activités d'aménagement forestier dans les forêts du domaine public (construction de chemins, récolte de bois, aménagement des aires d'empilement, aménagement des aires de camps, aménagement des infrastructures pour la traversée des cours d'eau, etc.). Les objectifs visés par le projet sont de maintenir ou reconstituer le couvert forestier après récolte, d’assurer la compatibilité des interventions avec l'affection des terres du domaine public, protéger l'ensemble des ressources du milieu forestier, maintenir la vocation des habitats fauniques essentiels, d’harmoniser les diverses activités en milieu forestier, préserver des sites d'intérêt particulier et des milieux fragiles et assurer une utilisation optimale des bois.

Promoteur Ministère des Ressources naturelles Marc Ledoux, directeur des programmes forestiers 880, chemin Sainte-Foy Québec (Québec) G1S 4X4 Téléphone : (418) 646-8945 Télécopieur : (418) 646-9245

Clientèle Industrie forestière. Problématique Le RNI vise la préservation des sites d'intérêt particulier et de l'ensemble des ressources du milieu forestier, la conservation des sites de prises d'eau potable, l'harmonisation entre les diverses activités en milieu forestier, l'établissement de règles strictes en matière de protection des ressources, l’amélioration des textes réglementaires visant à prévenir les problèmes et à sensibiliser les intervenants au développement durable de l'ensemble des ressources en milieu forestier.

Partenaires Ministère de l'Environnement et de la Faune et les industriels forestiers.

Réalisations Une réduction substantielle des superficies de coupe et le maintien du couvert de 7 m et plus par unité territoriale de référence (répartition des coupes dans l'espace). Le RNI favorise la coupe en bloc et stipule des exigences en termes de hauteur de la régénération avant de revenir

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Thème : forêts

Région : le Québec

Guide d'application de la gestion intégrée des ressources en milieu forestier visent la conservation des paysages, des habitats fauniques de même que la diversité forestière. En complément de ces méthodes, des analyses socio-économiques sont réalisées.

Description Le guide s'adresse aux gens qui désirent initier un projet de gestion intégrée des ressources (GIR) dans leur région. Une démarche est proposée, des méthodes d'intégration sont présentées et tout est concrétisé par un exemple d'application. Les objectifs sont de soutenir une démarche de partenariat et de concertation et de favoriser une meilleure connaissance et une plus grande ouverture du processus de planification de l'aménagement pour la conservation et la mise en valeur des ressources du milieu forestier.

Promoteur Ministère des Ressources naturelles Anne Stein, ingénieur forestier 880, chemin Sainte-Foy Québec (Québec) G1S 4X4 Téléphone : (418) 646-9147 Télécopieur : (418) 646-9245

Clientèle Industrie forestière. Problématique Les forêts du Québec ont subi une surutilisation des stocks ligneux qui a atteint son maximum durant les années 80. Combinée à l'impact des épidémies d'insectes, cette situation a mené à des ruptures de stock effectives ou anticipées à plusieurs endroits. De plus, le reboisement massif au moyen de conifères a soulevé le problème de l'enrésinement des forêts, en particulier dans le domaine de la forêt privée. Les coupes à blanc et les plantations sont souvent synonymes de destruction et d'appauvrissement des habitats fauniques et de la biodiversité forestière. Face à ce constat, il est désormais reconnu que les forêts doivent être conservées et gérées pour les valeurs multiples et qu'une approche axée sur l'écosystème et non plus sur l'exploitation d'une seule ressource est requise pour la gestion. Réalisations Le guide est un outil destiné aux gestionnaires pour la réalisation d'un projet GIR. La gestion intégrée des ressources est une approche territoriale qui permet d'optimiser l'utilisation des ressources et d'intégrer les préoccupations des divers intervenants. Les méthodes présentées

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Thème : forêts

Région : le Québec

Société de protection des forêts contre les insectes et maladies (SOPFIM)* Les activités de la SOPFIM s'inscrivent dans un concept de gestion intégrée de la ressource forestière favorisant la participation de tous les intervenants en vue d'accroître les actions préventives et, par conséquent, restreindre la répression. Les activités de la SOPFIM contribuent, en période épidémique, à maintenir la possibilité de récolte en matière ligneuse. Ses interventions ont des retombées bénéfiques sur le bien-être de plusieurs régions où la forêt constitue un pilier économique important. Utilisatrice de produits biologiques très sélectifs et reconnus pour n'avoir, aux doses utilisées, aucun effet sur la santé humaine et sur l'environnement, la SOPFIM favorise la conservation de l'esthétique des écosystèmes forestiers tout en maintenant la qualité d'un milieu de vie pour la faune et la flore.

Description Créée en 1990, la SOPFIM a le mandat exclusif de protéger les forêts contre les épidémies d'insectes ravageurs forestiers au Québec. Administrée conjointement par le gouvernement du Québec et l'industrie forestière, la SOPFIM oeuvre aussi, au maintien d'un environnement forestier de qualité. Les objectifs visés par le projet sont: planifier et organiser les activités de répression en vue de contrôler les insectes ravageurs forestiers; contribuer à maintenir les rendements en matière ligneuse; minimiser les risques et les impacts environnementaux dans toutes les activités; promouvoir la recherche pour l'identification de moyens alternatifs de lutte contre les insectes et restreindre l'utilisation d'insecticide en forêt; favoriser l'information, la consultation et la participation des principaux utilisateurs de la forêt et de la population.

Promoteur SOPFIM Gilles A. Trudel, directeur général 1400, avenue Saint-Jean-Baptiste, bureau 200 Québec (Québec) G2E 5B7

Problématique La forêt publique québécoise est allouée en contrats d'approvisionnement et d'aménagement forestier (CAAF) et les 31 millions de mètre3 de bois qui y sont récoltés annuellement constituent le plein potentiel d'approvisionnement que la forêt peut offrir. Ainsi, aucune perte de bois ne peut être envisagée sans que soit compromis le rendement soutenu en matière ligneuse. Compte tenu de l'ampleur considérable des dommages que peuvent causer les épidémies d'insectes, les interventions de la SOPFIM contribuent à répondre aux besoins du présent sans compromettre ceux de l'avenir. Les considérations d'ordre environnemental occupent une place de choix dans la planification des programmes de lutte de la SOPFIM. La société effectue et finance également des travaux de recherche et de développement pour l'identification de moyens alternatifs de lutte qui minimiseront le recours aux insecticides.

Partenaires Ministère des Ressources naturelles du Québec, bénéficiaires de CAAF, propriétaires de grandes forêts privées (> 800 hectares) Financement Les frais généraux et les frais relatifs aux interventions de lutte sont défrayés par les membres, par le biais de cotisations annuelles: gouvernement, 50 %; membres bénéficiaires, 50 % au prorata de la superficie détenue ou assignée à chacun.

Réalisations

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Thème : forêts

Région : le Québec

Stratégie de protection des forêts* correspond à 3 500 emplois (directs, indirects et induits) au Québec entre 1994 et 1999. La stratégie permettra finalement l'élimination du recours aux pesticides chimiques en forêt. Promoteur Ministère des Ressources naturelles Marc Ledoux, directeur des programmes forestiers 880, chemin Sainte-Foy Québec (Québec) G1S 4X4 Téléphone : (418) 643-3555 Télécopieur : (418) 646-9245

Description La SPF contient 54 engagements portant notamment sur la pratique d'une sylviculture préventive afin d'éliminer l'usage des pesticides chimiques en forêt, sur la diminution substantielle de la superficie maximale des coupes d'un seul tenant, sur la protection des milieux fragiles et sur la participation du public aux décisions d'aménagement forestier. La SPF est le résultat d'une vaste consultation publique et vise simultanément à maintenir les rendements forestiers et les activités socio-économiques existantes, à respecter les composantes biophysiques du milieu, à minimiser et, si possible, à éliminer l'utilisation des pesticides en forêt. Elle entend favoriser une mise en valeur et une utilisation harmonieuse de l'ensemble des ressources de la forêt.

Partenaires MEF, industrie forestière et public Financement Les coûts de l'élaboration de la SPF (incluant les audiences publiques) ont été de 4 M $ alors que les coûts de sa mise en oeuvre de 1994 à 1999 s'élèveront à 139 M $. Le gouvernement assume 70 % des coûts, et l'industrie forestière 30 %. Au niveau gouvernemental, 50 % des coûts sont associés à des activités sylvicoles supplémentaires et 50 % proviennent de réaffectations budgétaires qui permettent au MRN d'autofinancer les activités supplémentaires générées par la mise en oeuvre de la SPF.

Problématique En 1989, le gouvernement du Québec adoptait une politique d'utilisation des pesticides en milieu forestier. Le Conseil des ministres demanda alors au MRN d'élaborer une stratégie de protection des forêts en collaboration avec le MEF et l'industrie forestière. Le projet de stratégie rendu public en 1991 fut l'objet d'une vaste consultation publique. Présidée par le BAPE, cette consultation a permis à plus de 2 500 personnes de participer aux travaux de la commission qui a reçu plus de 200 mémoires. Le rapport du BAPE, Des forêts en santé, fut par la suite rigoureusement analysé et plusieurs propositions furent retenues. Réalisations Plusieurs engagements de SPF favorisent la biodiversité: élimination des pesticides, remplacement de la coupe à blanc par une coupe protégeant la régénération, reboisement mixte, etc. Elle procurera de l'emploi en région à 400 personnes-année ou à 1 400 travailleurs saisonniers par année entre 1994 et 1999. Ceci

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Thèmes : forêt, faune et flore

Région : Bas—Saint-Laurent (01)

Forêt modèle du Bas—Saint-Laurent* Description Vaste entreprise portant sur une gestion durable des forêts, fondée entre autres sur la conception et l'expérimentation de plans d'aménagement individuels (auprès des propriétaires et métayers), en harmonie avec les besoins de la collectivité, soit la gestion multi-ressource.

Promoteur Forêt Modèle BSL (Canada) Richard Savard, directeur général 284, Potvin Rimouski (Québec) G5L 7P5 Téléphone : (418) 723-1427

Problématique Les modes d'exploitation traditionnels de la forêt basés sur l’octroi de droits de coupe à des grandes corporations ont conduit à une surexploitation de la forêt et à une rupture des stocks. Parallèlement, on note un taux de chômage élevé dans la région; un besoin de développement d'un nouveau mode de gestion des forêts publiques permet donc de faire face à ces deux problématique.

Partenaires Le Regroupement forestier de l'Est-du-Lac Témiscouata Inc., Le Syndicat des producteurs de bois du Bas—Saint-Laurent, La Faculté de foresterie et de géomatique de l'Université Laval, Abitibi-Price Inc., Association forestière québécoise (AFQ), Association touristique régionale, Association pour la protection de l'environnement des lacs Squateck et Témiscouata (APPEL), Fédération des Caisses Populaires Desjardins du Bas—Saint-Laurent, Centre d'enseignement et de recherche en foresterie de Sainte-Foy Inc. (CERFO), Commerce d'importation Sylvana Inc., Fondation de la faune du Québec, Hydro-Québec, Ministère de l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation (MAPAQ), Ministère de l'Environnement (MENVIQ), Ministère du Loisir, de la Chasse et de la Pêche (MLCP), Municipalités régionales de comté (MRC), Papiers Cascades Cabano Inc., Scierie Bégin et Bégin Inc., Scierie Métis, nion des producteurs agricoles (UPA), Union québécoise pour la conservation de la nature (UQCN), Université du Québec à Rimouski (UQAR).

Réalisations Préservation des caractéristiques de la biodiversité des sites et sensibilisation de la population tout comme des principaux intervenants à cet égard. Exploitation et aménagements multi-ressources qui considèrent tous les éléments présents dans les écosystèmes forestiers. Création de quelques dizaines d'emplois directs, tout en soutenant les efforts de plusieurs exploitants privés. Accueil dans la région favorable. Aménagement multiressources tel que proposé par la Forêt modèle et nombre d'intervenants en ce domaine manifestent leur grand intérêt à voir diffuser ce modèle dans les forêts privées; ceci contribuera à implanter une sylviculture plus «douce».

Financement Gouvernement fédéral et provincial et organismes partenaires.

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Thèmes : forêts, faune et flore

Région : Bas-Saint-Laurent (01)

Centre d'exploitation multiressources (CEMUR) Promoteur CEMUR Francis Turcotte, responsable du dossier Route 289 Saint-Alexandre (Québec) G0L 2G0 Téléphone : (418) 495-2153 Télécopieur : (418) 495-2509

Description Dans un ancien centre éducatif forestier (Parke), expérimentation en aménagement faunique dans le cadre d'opérations forestières, notamment restauration d'habitats fauniques successivement à des coupes partielles. Dans un second volet, développement d'activités récréo-touristiques sur le site. Clientèle Touristes. Réalisations Protection et meilleure gestion de la ressource faunique en milieu forestier. Emploi des intervenants spécialisés dans le cadre des opérations régulières de l'organisme tout en contribuant avantageusement au développement du tourisme (écotourisme) et du loisir dans cette partie de la région, vers l'arrière-pays.

ÉcoSommet ‘96 132

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Thème : forêts

Région : Bas-Saint-Laurent (01)

Projet d'éclaircie et d'ensemencement (Lulumco) Promoteur Lulumco François Bergeron, ingénieur forestier 79, Saint-Alphonse Luceville (Québec) Téléphone : (418) 739-4881 Télécopieur : (418) 739-3962

Description Réalisation d'un projet d'éclaircie et d'ensemencement. Clientèle Industries, grand public. Problématique Les coupes forestières s'effectuent près des zones habitées, ce qui altère le cadre visuel.

Financement Financement interne.

Réalisations Préservation de la qualité des paysages, tout en favorisant la régénération naturelle et la résistance des peuplements. Création d'emplois directs équivalant à 10% de l'approvisionnement de l'usine. Diminution des épandages chimiques.

ÉcoSommet ‘96 133

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Thème : forêts, processus de planification et de décision

Région : Saguenay—Lac-Saint-Jean (02)

Groupe d'entente d'aménagement intégré du Saguenay (GEAIS): projet-pilote de décision participative en matière d'aménagement forestier* au processus, dès le début, un organisme représentatif local. Les bénéficiaires de CAAF et, le cas échéant, l'organisme choisi, ont identifié les groupes ou individus devant être présents à une table de concertation. À la lumière des commentaires reçus, le zonage identifié dans le plan d'affectation du gouvernement était complété. Ensuite, le zonage fonctionnel était proposé à la table de concertation. La préparation du plan préliminaire d'aménagement forestier a été effectuée en intégrant le mieux possible les préoccupations de la table de concertation. Le plan d'aménagement fut présenté de façon à faciliter sa compréhension par la population et il a été finalisé en tenant compte des préoccupations et commentaires reçus ainsi que des objectifs et contraintes des bénéficiaires de CAAF.

Description Cette réussite est le résultat d'une démarche de décision participative appliquée à l'aménagement intégré d'un territoire forestier très fréquenté par la population et où les multiples utilisations de ses ressources présentent un fort potentiel de conflits. L'objectif du projet est de développer un climat de confiance et un véritable esprit de partenariat entre les différents intervenants afin de s'assurer que toutes leurs préoccupations soient considérées lors de l'aménagement du territoire. Problématique La Loi sur les forêts prévoit actuellement une étape d'information de la population sur les plans d'aménagement préparés par les bénéficiaires de contrat d’approvisionnement et d’aménagement forestier (CAAF), avant l’approbation de ces contrats par le ministère des Ressources naturelles. L'objectif du processus proposé est essentiellement de compléter le mécanisme d'information prévu dans la réglementation gouvernementale en impliquant les intervenants locaux à diverses étapes de la planification des activités d'aménagement forestier. Il s’agit de bonifier le mécanisme gouvernemental d'information de la population par une participation active des intervenants ayant un intérêt direct sur le territoire, les intérêts collectifs ayant priorité sur les intérêts individuels. Elle vise également à promouvoir une grande transparence de la part de tous.

Promoteur Abitibi-Price inc. Viateur Beaulieu, directeur de la foresterie 3750, de Champlain Jonquière (Québec) G7S 5J7 Téléphone : (418) 695-9165 Télécopieur : (418) 542-3040 Partenaires La Faculté de foresterie et de géomatique de l'Université Laval, les différents utilisateurs du territoire concerné et l'Association des industries forestières du Québec (AIFQ).

Réalisations Une première étape visait l'établissement d'un processus entre les bénéficiaires de CAAF d'une aire commune pour procéder à une consultation proactive des intervenants locaux. Afin de favoriser la transparence de la démarche, les bénéficiaires de CAAF ont cherché à s'associer

Financement Au delà de 500 000 $ sur trois ans, avec l'aide du gouvernement fédéral, d'Abitibi-Price et des partenaires impliqués.

ÉcoSommet ‘96 134

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Thèmes : forêts, faune et flore

Région : Saguenay—Lac-Saint-Jean (02)

Impact de la coupe d'éclaircie précommerciale sur la faune Description Le projet origine du GEAIS. La problématique a été soumise par l'Association des trappeurs et les autochtones. Il s'agit d'étudier l'impact de la coupe d'éclaircie précommerciale sur le lièvre, tout en vérifiant des variations du travail sylvicole qui pourrait favoriser la faune. L'objectif visé par le projet est de protéger la faune et par ricochet toute l'activité économique qui en découle.

Promoteur Abitibi-Price inc. Viateur Beaulieu 3750, rue de Champlain Jonquière (Québec) G7S 5J7

Réalisations Création d'emplois temporaires. Exploitation du milieu environnant en favorisant la protection de la faune et toute l'activité économique ou de loisir qui en découle (les trappeurs, les chasseurs, etc.). Amélioration du potentiel de la forêt tout en maintenant la faune. Pérennité des ressources renouvelables par la protection contre les maladies et insectes (tordeuse des bourgeons de l'épinette).

Financement Programme de mise en valeur de la ressource.

Partenaires Le MRU, le MEF, l'Université Laval et l'Association des trappeurs.

ÉcoSommet ‘96 135

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Thème : forêts

Région : Saguenay—Lac-Saint-Jean (02)

Récupération massive de bois brûlé Description Depuis 1983, Donohue (Saint-Félicien) a été une entreprise pionnière au Québec, relativement à la «récupération massive» de bois brûlé, qu'elle réalise à la suite des désastres causés par les feux de forêt. Ainsi, malgré les nombreuses contraintes qualitatives, opérationnelles et économiques inhérentes à la récupération, Donohue se fait un devoir d'y procéder.

Promoteur Produits forestiers Donohue Inc. (Lac-SaintJean) Paul Patry, directeur de la foresterie 4000, chemin Saint-Eusèbe Saint-Félicien (Québec) G8K 2R6 Téléphone : (418) 679-4545 Télécopieur : (418) 679-4271

Réalisations Cette opération accélère la remise en production du territoire (réduit le délai de régénération) et la permet sur certains sites non régénérés après feu, réduit les pertes de matière ligneuse et assure la pérennité de la forêt. La récupération des territoires brûlés et la transformation de la matière première sont réalisées dans les usines de sciage et de pâte de la région. La rentabilisation des produits finis issus de la récupération s'effectue par un système de contrôle de la qualité rigoureux. Création d'emplois dans la région du Lac-Saint-Jean.

Partenaire Les plans de récupération de bois brûlé sont préparés conjointement par l'industrie et le ministère des Ressources naturelles et approuvés par le ministère des Ressources naturelles.

ÉcoSommet ‘96 136

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Thèmes : forêts, activités industrielles et commerciales

Région : Saguenay—Lac-Saint-Jean (02)

Rationalisation et optimisation du sciage emplois plus stables et de meilleurs salaires ainsi que de bonnes conditions de travail. Les revenus en salaires et biens achetés favorisent la stabilité économique de la région. Promoteur Produits forestiers Donohue Inc. (Lac-SaintJean) Louis-Marie Bouchard, directeur général, forêt et scieries 4000, chemin Saint-Eusèbe Saint-Félicien (Québec) G8K 2R6 Téléphone : (418) 679-4545 Télécopieur : (418) 679-4271

Description Utilisation de nouvelles techniques afin de pouvoir obtenir un rendement optimum de la fibre utilisée, et ainsi générer moins de sousproduits (sciage en courbe, éboutage optimisé, etc.). Les «dimensions-cibles» du bois de construction ont été constamment réduites grâce à l'augmentation de la vitesse des équipements de transformation et à l'amincissement des scies. En usine, le souci constant de protection de l'environnement se démontre par la disparition des brûleurs coniques, l'écorçage à sec des arbres, la récupération et le recyclage de différents produits servant à la production. Tous les sous-produits (sciures, planures, écorces) sont réutilisés à d'autres fins. En forêt, puisque les arbres sont coupés selon des protocoles qui assurent une ressource renouvelable à court, moyen et long terme, la pérennité de la ressource est assurée. Problématique Donohue a toujours eu un souci constant de réduire l'utilisation de la matière première afin de valoriser la production de bois de construction, ce qui indirectement permet de diminuer la quantité des sous-produits, à savoir les copeaux, les sciures et les planures. Réalisations La productivité des usines de Donohue au LacSaint-Jean a augmenté d'un peu moins du double entre 1985 et 1995, par l'utilisation optimale du bois au sciage. Ce projet échelonné sur 10 ans a permis la baisse des coûts de production, l'amélioration de la qualité du produit et, ainsi, de meilleurs profits pour l'entreprise, grâce surtout à la réduction d'utilisation de fibres. Grâce à l'exportation des produits, de plus grandes retombées économiques rejaillissent dans la région. En obtenant de bons prix et profits pour nos produits les employés ont des

ÉcoSommet ‘96 137

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Thème : forêts

Région : Québec (03)

Aménagement intégré d'une forêt - la forêt Montmorency Production de matière ligneuse augmentée, protection des paysages, conservation des habitats fauniques, maintien de la biodiversité, développement d'outils géomatiques de gestion, recherche, formation et exemple d'aménagement exportables.

Description La forêt Montmorency, située à 70 km au nord de Québec dans le bassin de la rivière Montmorency, constitue l'un des rares exemples au Québec d'un aménagement intégré d'une forêt. Dès sa création en 1965, la stratégie d'aménagement visait à augmenter le rendement soutenu en matière ligneuse tout en favorisant la mise en valeur des autres ressources telles que la faune, la chasse, la pêche et la récréation. Aujourd'hui, la stratégie visant à concrétiser le concept du développement durable est la constitution d'une forêt mosaïque. Cette stratégie permet d'améliorer l'habitat d'espèces vedettes, tel l'orignal, de maintenir une qualité visuelle acceptable, de protéger le régime d'écoulement de l'eau et sa qualité, de conserver une biodiversité tout en maximisant la production de matière ligneuse. La composition de l'écosystème découlant d'une sylviculture proche de la nature s'inspire de la sapinière primitive sans en être une réplique exacte. Malgré des éléments perfectibles, la stratégie d'aménagement basée sur la forêt mosaïque a fait ses preuves et représente, dans l'état des connaissances actuelles, le meilleur modèle à mettre en place dans la sapinière boréale.

Promoteurs Faculté de foresterie et géomatique Université Laval Sainte-Foy (Québec) G1K 7P4 Téléphone : (418) 656-3035 Télécopieur : (418) 656-3551 Partenaires Départements des sciences du bois et de la forêt, de géomatique, de biologie, d'éducation physique et service des activités sportives de l'Université Laval. Les ministères des Ressources naturelles et de l'Environnement et de la Faune et les industries forestières. Financement La recherche est financée par les organismes subventionnaires, dans le cadre de propositions de recherche, par les ministères dans le cadre de leurs responsabilités respectives, et par les revenus de la vente de bois. La formation est financée par les intéressés et le ministère de l'Éducation via les programmes d'enseignement post- secondaire. L'aménagement intégré est financé par les revenus de la vente de bois et les subventions aux travaux sylvicoles accessibles à tous les propriétaires privés.

Problématique La forêt Montmorency est un modèle d'aménagement intégré applicable à la réserve faunique des Laurentides. Le concept d'aménagement intégré n'est pas nouveau, mais son application demeure très restreinte. Les connaissances théoriques et pratiques acquises à la forêt Montmorency rendent possible la mise en place immédiate d'un régime d'aménagement intégré sur un territoire plus vaste, comme la réserve faunique des Laurentides.

Réalisations

ÉcoSommet ‘96 138

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Thème : forêts

Région : Mauricie—Bois-Francs (04)

Association forestière de la vallée du Saint-Maurice; semaine de l'arbre; colloque, exposition Promoteur Association forestière de la vallée du SaintMaurice Simon-Pierre Fortin, président 5582, boul. des Hêtres Shawinigan (Québec) G9N 4W1 Téléphone : (819) 539-8368 Télécopieur : (819) 539-8820

Description Association regroupant les gens intéressés à faire connaître l'arbre et ses aspects sociaux et économiques. Participation à la semaine de l'arbre, formation dans les écoles, une exposition au centre commercial Les Rivières et organisation à deux colloques d'actualité par année. Clientèle Grand public.

Partenaire Commission scolaire.

Problématique Nécessité de sensibiliser les gens à l'environnement forestier et à son importance dans le développement collectif.

Financement Pour la semaine de l'arbre et des forêts, le budget annuel est de 30 000 $, pour la formation dans les écoles, il est de 5 000 $, et pour deux colloques d'actualité, 10 000 $. Les modes de financement sont, pour la semaine de l'arbre, une collecte dans les entreprises forestières et pour la formation dans les écoles, un prélèvement à même nos budgets annuels.

Réalisations Ce projet a permis de diffuser de l’information, faire de l'éducation auprès du public, réunir sur une même tribune les différents utilisateurs de la forêt (par exemple, le 1er décembre, colloque sur les pourvoiries et les forestiers). L'étape déjà complétée est la diffusion de l'information.

ÉcoSommet ‘96 139

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Thème : forêts

Région : Mauricie—Bois-Francs (04)

Groupement forestier de Maskinongé inc. Promoteur Groupement forestier de Maskinongé Inc. François Lussier, directeur général 3980, Notre-Dame Saint-Édouard (Québec) J0K 2H0 Téléphone : (819) 268-2220 Télécopieur : (819) 268-4145

Description Ce projet favorise la coupe du bois avec des chevaux. Il touche une société regroupant plus de 500 propriétaires de boisés privés, de 4 à 2500 ha en superficie, et vise l'aménagement forestier intensif, l'aménagement selon les normes du ministère des Ressources naturelles, l'éclaircissement et la récolte, avec soins, des secteurs à maturité.

Partenaires Ministère des Ressources naturelles, 500 propriétaires aménagistes.

Clientèle Propriétaires forestiers

Financement Le financement provient de la vente de la matière ligneuse. Il n'y a aucune autre source de financement.

Réalisations Le projet cherche à éviter le plus possible les coupes à blanc et à promouvoir la protection visuelle et la protection des sols et de la biodiversité. Il existe maintenant de quatre à huit équipes avec des chevaux. Cette pratique a un impact sur le droit de coupe et la protection du territoire en général. Elle constitue un attrait touristique: Simdar pourvoirie. La mise en oeuvre du projet est presque complétée.

ÉcoSommet ‘96 140

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Thème : forêts

Région : Estrie (05)

Ferme forestière Le Jardin Promoteur Ferme forestière Le Jardin Pierre Bélanger, propriétaire 2125, chemin Saint-Léon, R.R.1 Milan (Québec) G0Y 1E0 Téléphone : (819) 657-4485 Télécopieur : (819) 657-4485

Description Ferme forestière privée de 88 ha où l'on exploite la matière ligneuse selon une pratique de jardinage sylvicole respectueuse des écosystèmes forestiers. À ceci s'ajoute une optique de sensibilisation par une orientation récréoéducative. L'aménagement de près de 20 km de sentiers balisés et de sites de camping sauvage permet au public de vivre des expériences en milieu naturel.

Financement Le projet est autofinancé.

Clientèle Forestiers, grand public, touristes. Problématique La pratique sylvicole se fait dans une optique d'exploitation de la matière première. On donne peu d'importance aux espèces vivantes qui en dépendent et à sa qualité de milieu-ressource. La ferme forestière Le Jardin se veut une démonstration que des alternatives viables et respectueuses de gestion des forêts existent. Réalisations À la suite de l'établissement d'un plan de gestion forestière, la forêt a été subdivisée en 35 peuplements où l'on fait de la coupe sélective sans machinerie lourde. La forêt-jardin est devenue une attraction touristique et un centre de plein air et d'éducation du public. L'exploitation de la matière ligneuse se fait dans le respect du milieu. Le volet récréo-éducatif informe le public sur les écosystèmes forestiers. C'est un témoignage de réussite de l'exploitation responsable des forêts.

ÉcoSommet ‘96 141

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Thème : forêts

Région : Estrie (05)

Application de l'information écologique aux plans d'aménagement forestier le facteur géologique afin de former des unités d'aménagement homogènes quant à leur potentiel forestier et à leurs contraintes. Un système d'information géographique (SIG) fut mis à contribution pour l'ensemble des analyses en plus de permettre le traçage des cartes thématiques de l'aire commune. Ensuite, la dynamique forestière a été étudiée afin de documenter les hypothèses évolutives du Plan général d'aménagement forestier. Ce projet démontre qu'il est possible d'utiliser l'information écologique pour répondre aux besoins concrets des aménagistes forestiers. Elle demeure essentielle à la planification d'une foresterie véritablement durable et respectueuse de la configuration du territoire. Par l'intégration des variables écologiques en foresterie, les écosystèmes se voient maintenant inclus dans la planification et sont mieux protégés. L'expérience démontre qu'il est possible d'aménager une forêt en tenant compte de tous les paramètres qui la composent et ce, en maintenant la rentabilité économique. Enfin, le fait de maintenir des milieux naturels de qualité contribue à la qualité de vie des populations.

Description Projet de recherche appliquée visant une utilisation pratique de l'information écologique et l'intégration de celle-ci au processus de planification forestière sur l'aire commune 05101 (territoire public autour du mont Mégantic). Clientèle Forestiers. Problématique L'information écologique, quoique valable, est souvent peu utilisée dans l'aménagement forestier au Québec. Aujourd'hui, avec les pressions environnementalistes, avec la difficile mise en marché de nos produits en Europe et avec la nécessité de considérer les autres ressources de la forêt, l'industrie forestière s'est engagée dans la voie du développement durable. Émerge alors une volonté d'utiliser de façon optimale les mécanismes d'évolution naturelle de la forêt et de respecter les milieux fragiles. Le gouvernement québécois, déjà muni d'une loi sur les forêts exigeant la pérennité de la ressource forestière, a ajouté, en 1994, la Stratégie de protection des forêts où il est décidé, dans les modalités de la mise en oeuvre, «que les traitements sylvicoles soient planifiés en relation avec les paramètres de fragilité, de vulnérabilité et de régénération des stations forestières (...) (art. 25) et (...) que (ces paramètres) (...) soient pris en considération dans les plans général et quinquennal au fur et à mesure que la cartographie écoforestière devient disponible (...) (art. 26)».

Promoteur Centre d'enseignement et de recherche en foresterie de Sainte-Foy (CERFO) Guy Lessard, ingénieur forestier 2410, chemin Ste-Foy Ste-Foy (Québec) G1V 1T3 Téléphone : (418) 659-4225 Télécopieur : (418) 659-4226 Financement Programme d'aide à la recherche technologique, ministère de l'Industrie, du Commerce, de la Science et de la Technologie.

Réalisations Une approche méthodologique a été développée pour répondre aux demandes des aménagistes concernant la localisation des sites pour les coupes d'hiver, des sites fragiles et des sites à haut potentiel forestier. Des grilles d'interprétation ont été construites intégrant, en plus des traditionnels dépôts, drainage et pente,

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Thème : forêts

Région : Abitibi—Témiscamingue (08)

Traitement des résidus de coupe par déchiquetage Description Intégration à des opérations conventionnelles d'un traitement nouveau pour des résidus de coupe, afin de valoriser une matière ligneuse habituellement considérée comme un déchet. «Opérationnabilité» et rentabilité des opérations de coupe, ramassage, traitement et transport des bois raméaux fragmentés (BRF) dans les délais et les normes prévues au contrat d'entretien et à la qualité des BRF produits pour le client.

Promoteur Coopérative agroforestière Kinojévis-Abijévis Jean Goyard 152, av. Murdoch, bureau 04 C.P. 606 Rouyn-Noranda ( Québec) J9X 5C6 Téléphone : (819) 762-8699 Télécopieur : (819) 797-8592 (à l'attention de la coop.)

Clientèle Pépinières.

Partenaires Pépinière de Trécesson (client acheteur de BRF), Panex enr.

Problématique Les résidus traités (cimes et branches d'arbres, arbustes d'essences feuillues) provenaient de l'abattage effectué pour l'entretien des emprises de lignes électriques d'Hydro-Québec. Les copeaux produits des résidus déchiquetés se conformaient au brevet BRF.

Financement Les coûts totaux du projet sont d'environ 35 000$ et ont été financés par la gestion serrée des ressources humaines et financières mobilisées pour remplir l'offre de service d'entretien des lignes pour Hydro-Québec et de l'offre de service pour la ventre des BRF (les travailleurs de la coopérative KinojévisAbijévis).

Réalisations Éducation à l'optimisation de l'exploitation des ressources et de la gestion des déchets. Création de trois ou quatre emplois directs saisonniers et plusieurs emplois indirects dans la localité reliés à l'entretien de la machinerie et au transport des BRF. Développement local d'un début d'expertise en ce qui a trait au traitement des résidus ligneux. Stimulation d'un esprit de partenariat à l'échelle locale et régionale.

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Thème : forêts

Région : Abitibi—Témiscamingue (08)

Fonds environnemental de Tembec inc. fonds environnemental a été donnée aux membres des comités aviseurs de Tembec et une conférence de presse devrait avoir lieu bientôt pour annoncer officiellement à la population la disponibilité du fonds environnemental ainsi que les conditions requises pour déposer des projets.

Description En collaboration avec les divers utilisateurs du milieu forestier et certains organismes responsables de l'aménagement des diverses ressources du milieu, Tembec inc. investira annuellement sur ses territoires un montant forfaitaire proportionnel au niveau de récolte effectué, dans des projets à portée environnementale. Le fonds ne pourra être utilisé qu'aux fins suivantes: dépenses d'investissement pour la création ou l'amélioration du milieu environnemental et (ou) d'habitats fauniques dans le but d'améliorer les apports économique, social et culturel pour le milieu, et dépenses d'investissement pour la création ou l'amélioration d'équipements permettant la mise en valeur de l'environnement où il fera bon vivre et se récréer.

Promoteur Tembec inc. André Boudreault, vice-président 3314, chemin Sainte-Foy, bureau 203 Sainte-Foy (Québec) G1X 4t4 Téléphone : (418) 653-3220 Télécopieur : (418) 653-6121 Partenaires Tout organisme ou groupe sans but lucratif qui déposera un projet cadrant avec les objectifs visés et qui sera retenu par le comité de gestion du fonds environnemental.

Clientèle Utilisateurs des milieux forestiers, grand public.

Financement Lorsqu'une usine ou un groupe d'usines générera des profits nets après impôt au cours d'une année financière donnée, Tembec versera annuellement au fonds, sur la base du volume réel récolté sur les terres publiques entre le 1er avril et le 31 mars, un montant équivalant à 0,05 $ par mètre cube de bois. Au Québec, le montant total du fonds correspond à environ 110 000 $. Si dans une année, le fonds n'est pas tout distribué, les montants restants seront à transférer l'année suivante.

Problématique Actuellement, les droits de coupe exigés par le gouvernement sont versés au fonds consolidé de la province et les utilisateurs de la forêt ne voient pratiquement aucune retombée concrète positive de la récolte sur la pratique de leurs activités. La création d'un fonds environnemental fera bénéficier aux populations locales d'une partie des retombées inhérentes à la récolte de bois et incitera les gens du milieu à développer et mettre en oeuvre des projets qui auront des répercussions sur la mise en valeur de l'environnement et le bien-être de la population. Réalisations Le fonds environnemental de Tembec en est à ses débuts et l'argent est disponible. Des projets nous ont été soumis, mais puisque les comités de gestion de fonds ne sont pas encore tout à fait fonctionnels, l'adoption de ces projets est quelque peu retardée. L'information reliée au

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Thème : forêts

Région : Abitibi—Témiscamingue (08)

Récolte de matière ligneuse en milieu périurbain à l'aide de chevaux Promoteur Produits forestiers Domtar Raynald Castonguay, surintendant des opérations forestières 3030, boul. Industriel Val-d'Or (Québec) J9P 6S9 Téléphone : (819) 874-0300 poste 338

Description Travaux d'éclaircie commerciale réalisés aux abords de la municipalité de Val-d'Or en procédant par abattage manuel et débusquage avec chevaux. Cela représente 67 ha de traitement sylvicole sur une période de deux ans (PAIF 94-95). Clientèle Utilisateurs du milieu forestier.

Financement Les coûts du projet ont été de 114 000 $ en 1994 et 88 000 $ en 1995; ils ont été financés par Produits forestiers Domtar.

Réalisations Rentabilité économique, compte tenu du faible volume produit et de l'endroit choisi. Prélèvement et transformation en usine d'un volume de 3 144 m3 de matière ligneuse. Conservation des paysages en milieu périurbain. Réduction des pressions exercées sur les ressources (matière ligneuse, sol, etc.). Conservation des autres usages (ski, motoneige, etc.). Élimination des nuisances par le bruit pour les résidants puisqu'aucune machinerie lourde n'a été utilisée.

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Thème : forêts

Région : Abitibi—Témiscamingue (08)

Publication d'une politique forestière Promoteur Produits forestiers Domtar Jacques Bray, directeur foresterie-environnement 2700, Jean-Perrin, local 214 Québec (Québec) G2C 1S9 Téléphone : (418) 842-5925

Description La politique forestière de Produits forestiers Domtar vise l'aménagement forestier durable, la protection de l'ensemble des ressources, la consultation et l'information du public et des intervenants forestiers, le suivi et l'évaluation des activités forestières, la recherche et les ressources humaines. La politique forestière a été publiée en 1995.

Financement Produits forestiers Domtar.

Clientèle Industrie forestière, employés de Domtar, grand public. Réalisations Publication de la politique forestière de Produits forestiers Domtar dans le grand public. Engagement formel à respecter les principes de développement durable suivants: respecter le rendement soutenu, assurer la biodiversité, lutter contre le feu, les insectes et la maladie, protéger l'eau, la faune, les sols et le paysage, éliminer graduellement l'utilisation des pesticides, consulter le public, susciter la participation des employés et informer les clients, établir des relations harmonieuses avec les populations autochtones, réaliser un suivi forestier et environnemental, réviser sa politique environnementale, réaliser des activités de recherche, maintenir un personnel qualifié, veiller à la santé et à la sécurité des employés. Preuve de la confiance qu'a Produits forestiers Domtar en la conformité de ses activités d'aménagement forestier.

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Thème : forêts

Région : Abitibi—Témiscamingue (08)

Restauration d'un site d'enfouissement de résidus ligneux dans le canton Bourlamaque à Val-d'Or Promoteur Produits forestiers Domtar Jean-Marie Lavoie, directeur des achats et ventes de fibres Coordonnateur en environnement 3030, boul. Industriel Val-d'Or (Québec) J9P 6S9 Téléphone : (819) 874-0300 poste 307

Description Site d'enfouissement de résidus ligneux (opérations de sciage 1989 à 1992) de sept hectares, nivelé et reboisé en totalité. Près de 20 000 pins gris y ont été plantés entre 1990 et 1995. Clientèle Industrie forestière.

Financement Les coûts sont de 16 000 $, soit 12 000 $ pour les travaux de nivellement et 4 000 $ pour le reboisement de 20 000 pins gris. Le financement est assuré par Produits forestiers Domtar.

Problématique Le site d'enfouissement de résidus ligneux altérait le paysage et n'offrait aucun rendement économique. Réalisations Conservation du paysage. Rendement économique de plantation (essences résineuses commerciales à proximité d'un centre de transformation). À proximité de la ville, accessible au public, revégétaliser un habitat altéré.

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Thème : forêts

Région : Abitibi—Témiscamingue (08)

Code de pratiques forestières comités aviseurs de gens spécialisés dans la faune et la flore, ainsi que de différents organismes soucieux de la protection du milieu, fera sans aucun doute une différence significative dans le maintien et l'augmentation de la biodiversité. De plus, en incorporant ces gens à notre planification, nous pouvons déjà observer l'intérêt marqué pour la protection et le partage harmonieux des ressources. La mise en place du Code de pratiques forestières sera complétée en janvier 1997. Le suivi de la mise en place est fait régulièrement par la direction de Tembec. Des copies du Code de pratiques ont été distribuées à tous les employés (forêt et usines) ainsi qu'à plusieurs organismes du milieu. La distribution se poursuivra à la fin janvier lorsque les brochures officielles sortiront de l'impression. Une note du vice-président exécutif a été remise à chaque employé lui demandant de faire tous les efforts nécessaires pour assurer le succès de la mise en place du Code, et aussi pour dénoncer tout acte qui pourrait s'y avérer contradictoire.

Description Intervenir aux niveaux des ressources naturelles, de la biodiversité et des habitats. Les principes directeurs du code de pratiques forestières de Tembec inc. touchent les points suivants: maintien de la biodiversité du milieu forestier, respect des lois et règlements en vigueur, formation, santé et sécurité, utilisation polyvalente, information et participation du public, protection de l'environnement, rendement soutenu, protection des forêts, recherche et développement, évaluation de performance, financement de projets à portée environnementale, certification environnementale. Clientèle Utilisateurs du milieu forestier. Problématique Pour une entreprise comme Tembec, la forêt représente une importance capitale comme source de fibres. L'élaboration de pratiques forestières sur la base du développement durable est donc essentielle à la viabilité à long terme de la compagnie. La transformation optimale de chaque arbre récolté pour en tirer le maximum de biens se veut aussi un reflet du respect de l'entreprise pour la ressource forestière.

Promoteur Tembec inc. André Boudreault, vice-président exécutif 3314 chemin Ste-Foy, bureau 203 Sainte-Foy (Québec) G1X 4T4 Téléphone : (418) 653-3220 Télécopieur : (418) 653-6121

Réalisations Le Code est une étape pour l'obtention de la certification de la foresterie durable dans les meilleurs délais qui suivront sa disponibilité. Cette certification assurera à nos clients que les produits qu'ils achètent proviennent de forêts aménagées de façon durable, ce qui nous permettra donc de maintenir, voire d’accroître notre position sur les marchés nationaux et internationaux. L'impact sur la biodiversité est difficilement mesurable, compte tenu que l'implantation du Code de pratiques n'a débuté qu'il y a un an. Toutefois, l'intégration à nos

Partenaires Organismes et population de la région avec qui nous partageons les ressources du milieu forestier. Financement Tembec inc.

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Thème : forêts, aspects légaux

Région : Abitibi-Témiscamingue (08)

Fonds environnemental de Tembec inc. bientôt pour annoncer officiellement à la population la disponibilité du fonds environnemental de Tembec inc., ainsi que les conditions requises pour déposer des projets.

Description En collaboration avec les divers utilisateurs du milieu forestier et certains organismes responsables de l'aménagement des diverses ressources du milieu, Tembec inc. investira annuellement sur ses territoires un montant forfaitaire proportionnel au niveau de récolte effectué, dans des projets à portée environnementale. Le fonds ne pourra être utilisé qu'aux fins suivantes: dépenses d'investissement pour la création ou l'amélioration du milieu environnemental et (ou) d'habitats fauniques dans le but d'améliorer les apports économique, social et culturel pour le milieu et dépenses d'investissement pour la création ou l'amélioration d'équipements permettant la mise en valeur de l'environnement où il fera bon vivre et se récréer.

Promoteur Tembec inc. André Boudreault, vice-président 3314, chemin Sainte-Foy, bureau 203 Sainte-Foy (Québec) G1X 4T4 Téléphone : 418-653-3220 Télécopieur : 418-653-6121 Partenaire Tout organisme ou groupe sans but lucratif qui déposera un projet cadrant avec les objectifs visés et qui sera retenu par le comité de gestion du fonds environnemental.

Problématique Inciter les gens du milieu à développer et mettre en oeuvre des projets qui auront des répercussions sur la mise en valeur de l'environnement et le bien-être de la population et la création d'un fonds environnemental fera bénéficier aux populations locales d'une partie des retombées inhérentes à la récolte des bois actuellement, les droits de coupe exigés par le gouvernement sont versés au fonds consolidé de la province et les utilisateurs de la fôret ne voient pratiquement aucune retombée concrète positive de la récolte sur la pratique de leurs activités.

Financement Lorsqu'une usine ou un groupe d'usines générera des profits nets après impôt au cours d’une année financière donnée, Tembec inc. versera annuellement au fonds, sur la base du volume réel récolté sur les terres publiques entre le 1er avril et le 31 mars, un montant équivalant à 0,05 $ par mètre cube de bois. Au Québec, le montant total du fonds correspond à environ 110 000 $. Si dans une année, le fonds n'est pas tout distribué, les montants restants seront transférés l'année suivante.

Réalisations Le fonds environnemental de Tembec est à ses débuts et l’argent est disponible. Des projets nous ont été soumis, mais puisque les comités de gestion de fonds ne sont pas encore tout à fait fonctionnels, l'adoption de ces projets est quelque peu retardée. L'information reliée au fonds environnemental a été donnée aux membres des comités aviseurs de Tembec inc. et une conférence de presse devrait avoir lieu

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Thème : forêts

Région : Abitibi—Témiscamingue (08)

Comités aviseurs en place et des rencontres ont eu lieu. Le niveau d'intérêt des membres est très élevé et la participation est active. Il y a un bon échange d'informations entre les membres.

Description Le comité aviseur se veut d'abord un endroit qui favorisera et améliorera le dialogue entre Tembec et les autres utilisateurs du milieu forestier. Il se veut donc un moyen de rassemblement pour bien cerner les préoccupations de l'ensemble des utilisateurs, reliées à l'aménagement forestier durable ou autres, prendre les mesures appropriées pour que nos interventions respectent, lorsque possible, ces préoccupations, informer les autres utilisateurs de nos droits, obligations et de contraintes inhérentes à nos activités, démystifier certains aspects de la foresterie, prendre les mesures pour concilier les objectifs et valeurs de l'ensemble des utilisateurs, tant entre eux qu'avec les activités forestières sous notre responsabilité, discuter des grands enjeux qui peuvent modifier les façons de faire et de penser en ce qui a trait à la gestion forestière, et exposer un suivi de nos interventions et des modifications qui y sont apportées à la suite de la consultation effectuée.

Promoteur Tembec inc. André Boudreault, vice-président exécutif 3314, chemin Ste-Foy, bureau 203 Sainte-Foy (Québec) G1X 4t4 Téléphone : (418) 653-3220 Télécopieur : (418) 653-6121 Robert St-Amour, directeur général des approvisionnements et chef forestier corporatif 155, avenue Dallaire, bureau 100 Rouyn-Noranda (Québec) J9X 4T3 Téléphone : (819) 797-4782 Télécopieur : (819) 797-4784 Partenaires MRC, ZEC, pourvoyeurs, autochtones, associations de chasse et pêche, clubs de motoneigistes- VTT, associations de trappeurs, coopératives forestières oeuvrant sur le territoire, groupes environnementaux locaux, autres.

Clientèle Utilisateurs du milieu forestier. Problématique Les comités aviseurs ont été mis sur pied pour s'assurer que les différents utilisateurs du milieu forestier puissent contribuer, par leurs commentaires et préoccupations, à l'élaboration de nos interventions pour s'assurer du respect des principes de polyvalence et de partage des ressources naturelles.

Financement Tembec inc.

Réalisations Échanges d'informations entre Tembec et les autres membres des comités. Mise en commun des connaissances. Augmentation de la qualité des interventions en forêts, ce qui résulte en un impact direct et bénéfique sur la biodiversité et sur la satisfaction des gens qui fréquentent le milieu forestier. Les comités aviseurs sont tous

ÉcoSommet ‘96 150

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Thème : forêts

Région : Côte-Nord (09)

Les stations forestières de la Haute Côte-Nord Trois territoires caractéristiques furent étudiés, dans les secteurs forestiers de Manicouagan et de Forestville. La recherche s’est concrétisée par la publication, en novembre 1992, de deux brochures: Guide pratique pour l’identification des stations forestières à maturité et Clés pour l’identification des stations forestières à maturité. La connaissance des territoires les plus productifs et ceux fragiles permet aux exploitants d’accentuer les efforts d’aménagement pour tirer le meilleur profit de ces sites ou d’éviter des catastrophes écologiques et les coûts reliés à leur restauration. Les résultats de ces recherches sont fréquemment cités et les promoteurs ont été conviés à faire partie d’un comité restreint du ministère des Ressources naturelles pour élaborer des mesures à prendre concernant les sols minces. Au Cégep de Sainte-Foy, les résultats sont utilisés et diffusés dans un cours d’écologie forestière.

Description Production d’un guide permettant d’identifier les stations forestières les plus fragiles et d’accorder à chacune les précautions et la protection nécessaires lors de l’exploitation de la forêt. Ce guide classifie les stations selon la fragilité, le potentiel forestier et indique la quantité de régénération préétablie à partir des critères environnementaux: caractéristiques du sol et de la végétation. Outil pour la prise de décisions en aménagement forestier, le guide permet d’identifier les sites à ne pas exploiter ou de choisir le mode d’exploitation le moins dommageable. D’un projet centré d’abord uniquement sur les «stations à sols minces» et leur problématique, la recherche a évolué vers un guide d’identification des stations forestières matures, comportant des recommandations pour l’aménagement de ces stations. Problématique L’économie de la Haute-Côte-Nord est étroitement liée à l’activité forestière et au renouvellement des forêts particulièrement fragiles. Les intervenants forestiers de cette région émettent des craintes sur la possibilité de remettre en production et d’assurer le rendement soutenu de certains territoires à l’exploiter selon l’esprit de la Loi sur les forêts de 1986. Ces territoires présentent des sols souvent minces avec des potentiels et des fragilités différentes. En 1994, la Stratégie de protection des forêts recommandait qu’il soit fourni des guides décrivant et classifiant les stations forestières en tenant compte de contraintes à l’aménagement. Cette réalisation découle d’une préoccupation du milieu forestier pour la protection des sites fragiles par une meilleure connaissance de leurs caractéristiques physiques et biophysiques.

Promoteur Scierie des Outardes Madeleine Cauboue et Jacques Tremblay Partenaires Ministère des Forêts, Daishowa inc., StoneConsolidated inc., Compagnie QUNO, ministère de l’Enseignement supérieur et de la Science (MESS), Centre d’enseignement et de recherche en foresterie du Cégep de Sainte-Foy. Financement Ce projet a été financé par ces trois compagnies ainsi que par le MESS. Dans ce projet de plus d’un demi-million de dollars, les partenaires industriels ont contribué pour environ 30 % (dont 90 000 $ en versement direct, le reste en service) le ministère des Forêts pour 27 % et le MESS pour 43 %.

Réalisations Les travaux de prise de données s’échelonnèrent sur une période de trois ans à partir de 1989.

ÉcoSommet ‘96 151

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Thème : forêts

Régions : Gaspésie—Îles-de-la-Madeleine (11) Bas-Saint-Laurent (01)

Expérimentation de deux coupes pour le contrôle de la végétation compétitive et l’entretien de plantations Promoteur Groupe autonome de recherche et développement de l’Est inc. Jacques Michaud, ing. for., président 899, Haldimand Gaspé (Québec) G0C 1R0 Téléphone : (418) 368-6915 Télécopieur : (418) 368-8800

Description Démonstration de l’efficacité d’une première coupe de la compétition avant débourrement, suivie d’une deuxième coupe estivale, selon les espèces à contrôler et les conditions climatiques du Bas-Saint-Laurent. Clientèle Forestiers, agriculteurs.

Partenaire Forêts Canada.

Problématique Nécessité de trouver une alternative à l’épandage de phytocides chimiques pour le contrôle de la végétation indésirable.

Financement Les coûts de cette expérience ont été de 82 099 $. Le programme fédéral «Essais, expérimentation et transfert technologique en foresterie» a couvert les dépenses du projet.

Réalisations Les résultats du projet auront un impact sur les activités humaines génératrices de nuisance, tout en favorisant la création d’emplois directs. Les étapes complétées sont l’évaluation du projet et les tests de terrain. La mise en oeuvre est presque complétée. Il s’agit maintenant de diffuser les résultats sous forme de vulgarisation et de procéder à la validation concernant la durabilité de cette technique.

ÉcoSommet ‘96 152

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Thème : forêts

Région : Chaudière-Appalaches (12)

Guide des bonnes pratiques forestières Promoteur Syndicat des producteurs de bois de la Beauce Simon Rodrigue, ingénieur forestier 3500, 6e Avenue Ouest Saint-Georges (Québec) G5Y 3Y9 Téléphone : (418) 228-5110 Télécopieur : (418) 228-5800

Description Guide de conseils et d'information conçu et distribué par le Syndicat des producteurs de bois de la Beauce et offices affiliés. Clientèle Producteurs de la forêt privée. Problématique La récolte de matière ligneuse a un impact sur les écosystèmes forestiers. La sensibilisation et l'information sur ces impacts auprès des exploitants contribue à la protection des écosystèmes.

Partenaires Les propriétaires de lots boisés, ministère de l'Environnement et de la Faune. Financement Les coûts du projet sont évalués à environ 10 000 $; ils ont été assumés par le ministère de l'Environnement et de la Faune (ActionEnvironnement), les propriétaires forestiers et les papetières.

Réalisations Distribution d'environ 4 000 exemplaires du guide à tous les propriétaires de lots boisés voulant effectuer la récolte de matière ligneuse en forêt privée tout en portant une attention particulière à la protection des autres ressources de la forêt, tels le sol, la faune, l'eau et le paysage. Ce guide favorise une meilleure connaissance en matière de conservation des ressources fauniques et de la diversité biologique, et encourage les travailleurs forestiers à protéger la biodiversité, les espèces et les écosystèmes.

ÉcoSommet ‘96 153

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Thème : forêts

Région : Chaudière-Appalaches (12)

Guide d'aménagement des habitats fauniques Promoteur Le Syndicat des producteurs de bois de la Beauce Simon Rodrigue, ingénieur forestier 3500, 6e Avenue Ouest Saint-Georges (Québec) G5Y 3Y9 Téléphone : (418) 228-5110 Télécopieur : (418) 228-5800

Description Guide de conseils et d'information, conçu et distribué par le Syndicat des producteurs de bois de la Beauce. Ce guide décrit les travaux susceptibles de conserver et d'améliorer les habitats fauniques. Clientèle Producteurs de la forêt privée.

Partenaires Les propriétaires de lots boisés, les papetières Daishowa, Kruger, Stone-Consolidated et Tripap, le ministère de l'Environnement et de la Faune du Québec.

Problématique La récolte de matière ligneuse a un impact sur les écosystèmes forestiers. La sensibilisation et l'information sur ces impacts auprès des exploitants contribue à la protection des écosystèmes.

Financement Les coûts du projet sont de 15 000 $ et ont été assumés par les propriétaires forestiers, le ministère de l'Environnement et de la Faune et les papetières.

Réalisations Distribution d'environ 5 000 exemplaires du guide afin de favoriser la réalisation de travaux forestiers qui, en plus de contribuer à une gestion saine de la forêt, auront un impact bénéfique sur les habitats fauniques de plusieurs espèces. Ce guide favorise également une meilleure connaissance en matière de conservation des ressources fauniques et de la diversité biologique, et encourage les travailleurs forestiers à protéger la biodiversité, les espèces et les écosystèmes.

ÉcoSommet ‘96 154

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ÉcoSommet ‘96 155

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Thème : agriculture

Région : le Québec

Je prends soin de ma terre : vers une agriculture durable Pour protéger les cours d’eau, les fermes d’élevage doivent maintenant disposer des superficies de sol nécessaires à l’épandage des fumiers, considérés comme un engrais organique qui peut contribuer à fertiliser les cultures, tout en diminuant les recours aux engrais minéraux. Des expériences-pilotes sont en cours dans le but de contrer l’érosion des sols. Des coopératives de gestion de fumier ont été lancées dans plusieurs régions et des clubs d’encadrement technique ont été mis sur pied par des groupes de producteurs. Pour réduire l’utilisation des pesticides, on a recours à la lutte intégrée (mécanique, biologique, minéraux, etc.) et qui vise également l’introduction de nouvelles variétés résistantes aux organismes nuisibles et l’emploi judicieux de produits chimiques. Depuis une dizaine d’années, 24 réseaux spécialisés de dépistage des insectes nuisibles ont été développés. Plusieurs agriculteurs pratiquent depuis toujours une agriculture respectueuse de la conservation des ressources et, au cours des dernières années, un nombre considérable de fermes ont amorcé le virage en faveur d’une agriculture durable. Il est possible aujourd’hui de concilier performance économique et protection de l’environnement. L’Union des producteurs agricoles a tracé les grandes lignes d’une stratégie d’action qui vise la reconnaissance de l’importance de la biodiversité, la réduction de la pollution diffuse (réduction de la pollution des eaux), et de la consommation d’énergie à la ferme, l’amélioration de la qualité de l’air, la protection et la conservation des sols agricoles (limiter l’étalement urbain) et l’innocuité des aliments.

Description Le monde de l’agriculture a entrepris le virage du développement durable. L’Union des producteurs agricoles (UPA), le syndicat qui regroupe les producteurs et les productrices agricoles du Québec, se donnait déjà le mandat d’un tel défi à son congrès annuel de 1991. La gestion et la conservation des ressources sont devenues des préoccupations majeures dans le milieu agricole, à côté du rendement et de la productivité. La clientèle insiste ou insistera pour consommer des produits dont les modes de production sont davantage compatibles avec le développement durable. Il s’agit, pour l’agriculture, de conjuguer la rentabilité à court terme, le maintien du potentiel productif à long terme, les exigences des consommateurs et de la société en général de même que la protection de l’environnement. Problématique L’industrialisation de l’agriculture s’est accompagnée d’une dégradation progressive des ressources et d’une dépendance accrue aux intrants chimiques, engrais, pesticides et autres produits assimilables. La spécialisation des productions, tout comme leur concentration dans certaines régions, a compromis l’équilibre environnemental. Les sols se dégradent encore, particulièrement ceux qui supportent des monocultures intensives. Nos cours d’eau sont mal en point à cause des sources de pollution industrielle, municipale et agricole. Les eaux souterraines font les frais de cette pollution, même si le phénomène reste encore peu documenté. On estime, en outre, que la dégradation des sols coûte aux agriculteurs et aux agricultrices du Québec 122 millions de dollars annuellement.

Promoteurs La Coopérative fédérée de Québec et l’Union des producteurs agricoles

Réalisations Des investissements considérables ont été faits sur les fermes pour protéger l’environnement.

ÉcoSommet ‘96 156

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Thème : agriculture

Région : le Québec

Programme d'aide à l'innovation technologique de l'Entente auxiliaire Canada-Québec pour un environnement durable en agriculture* sur la conservation des ressources naturelles que sont l'eau, l'air et le sol. L'introduction à la ferme de nouvelles pratiques agricoles plus respectueuses de l'environnement entraîne une amélioration de la qualité du milieu agricole. Il en résulte par exemple une diminution de l'utilisation des pesticides, une réduction de l'érosion hydrique et éolienne et une utilisation moindre d'engrais minéraux. Toutes ces modifications ont des conséquences positives sur la qualité de vie et la biodiversité des écosystèmes.

Description Le programme offre une aide financière à des individus, groupes d'individus, organismes privés ou parapublics pour réaliser des projets portant sur l'introduction, la mise au point finale ou l'essai, sur une entreprise agricole et en grandeur réelle, d'outillage, de matériel spécialisé, de nouvelles techniques ou pratiques et d'outils de gestion agricole qui découlent d'une recherche complétée ou d'une expertise technique éprouvée. Les objectifs visés par le programme sont de favoriser l'adoption et l'adaptation, aux conditions pédologiques, climatiques et environnementales du Québec, de nouvelles technologies ou pratiques visant le développement d'une agriculture durable. Les secteurs d'intervention du programme concernent la qualité de l'eau et la pollution diffuse, la conservation des ressources et la fertilisation intégrée, la phytoprotection et l'intégration fauneagriculture.

Promoteur Ministère de l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation du Québec Jacques Landry, directeur de l'environnement et du développement durable 200, chemin Sainte-Foy, 9e étage Québec (Québec) G1R 4X6 Téléphone : (418) 643-3029 Télécopieur : (418) 528-0405

Clientèle Agriculteurs, chercheurs, techniciens, mécaniciens...

Partenaires UPA, MEF, Agriculture et Agroalimentaire Canada, consultants privés, universités, producteurs agricoles, sociétés d'agriculture.

Problématique Le développement agricole des 20 dernières années a entraîné de nombreux impacts sur les sols, l'eau, la faune et la flore. Le besoin de développer et de mettre en pratique de nouvelles approches pour résoudre ces problèmes et réduire la pression des activités agricoles sur les ressources du milieu nécessitait le support d'un programme de recherche et d'innovation technologique.

Financement Le programme dispose d'un budget total de 3,9 millions $ grâce, notamment, à une contribution fédérale.

Réalisations Le programme d'aide à l'innovation technologique couvre la période du 22 février 1993 au 31 mars 1997. Les projets mis en oeuvre amènent des impacts positifs importants

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Thème : agriculture

Région : le Québec

Clubs-conseils en agriculture durable (Entente Canada-Québec pour un environnement durable en agriculture)* Description Ce projet a permis la formation d'un réseau de 12 clubs-conseils regroupant entre 20 et 30 entreprises agricoles. Tous les clubs ont engagé un agronome leur assurant un service personnalisé pour les aider à produire de façon plus respectueuse de l'environnement. Chaque entreprise doit se doter d'un projet de conservation des ressources. Les objectifs généraux du programme sont l'amélioration de la qualité de l'eau et la diminution de la pollution diffuse, une meilleure conservation des ressources par une fertilisation intégrée et par une lutte intégrée dans la protection des cultures. Tous les clubs ont aussi déterminé des objectifs plus précis tels qu'une réduction de la quantité d'engrais minéraux utilisés, une plus grande superficie de sol avec des pratiques réduites de travail du sol, etc.

agricoles ont comme objectif d'augmenter le nombre d'espèces végétales cultivées (programme de rotation), d'implanter des brisevent. Les clubs-conseils ont permis l'emploi de 12 professionnels à plein temps.

Clientèle Agriculteurs, agronomes.

Financement Les coûts totaux du projet sont de 2,5 millions $, assumés par des contributions fédérales et provinciales, et les entreprises agricoles.

Promoteur Pierre Beaudet, coordonnateur-agronome MAPAQ, direction de l'environnement et du développement durable 200, chemin Sainte-Foy, 9e étage Québec (Québec) G1R 4X6 Téléphone : (418) 644-5602 Télécopieur : (418) 528-0405 Partenaires Agriculture et agroalimentaire Canada, MEFQ, UPA.

Problématique La pollution diffuse et la gestion des fertilisants sont des problématiques importantes. Les agriculteurs peuvent difficilement solutionner ces problèmes à eux seuls. Toutefois, la mise en commun des ressources permet de développer une nouvelle approche, et ce, sur un même territoire. Réalisations Le programme a débuté en août 1993 et se terminera en mars 1997. Le principal mandat des clubs-conseils est de diminuer le niveau de pollution diffuse. Les projets s'appuient sur des recommandations adaptées à chacune des entreprises et reposant tous sur le même principe, à savoir que l'entrepreneur doit gérer son entreprise de façon respectueuse de l'environnement. Plusieurs exploitations

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Thème : agriculture

Région : le Québec

Réseau d'avertissements phytosanitaires (RAP)* utilisation rationnelle, sécuritaire et intégrée des pesticides.

Description Le RAP est un service gouvernemental qui a pour mission, depuis 1975, d'informer les producteurs et autres intervenants agricoles québécois, de la présence et de l'évolution des ennemis des cultures dans les différentes régions, et des stratégies d'intervention les plus appropriées dans un contexte de gestion intégrée des cultures et de développement durable. On veut notamment améliorer la qualité, la rentabilité et la compétitivité des productions agricoles québécoises, dans un contexte de mondialisation des marchés. On veut permettre aux producteurs d'être plus efficaces et responsables en matière de protection des cultures et promouvoir une utilisation rationnelle des pesticides et, ainsi, diminuer les risques pour la santé humaine et l'environnement.

Promoteur Service de phytotechnie de Québec, MAPAQ Daniel Chez et Michel Letendre 2700, rue Einstein, D.1.100 Sainte-Foy (Québec) G1P 3W8 Téléphone : (418) 644-9076 et 644-4689 Télécopieur : (418) 646-0832 Partenaires Service de phytotechnie de Saint-Hyacinthe, MAPAQ; sous-ministériat Production et Affaires régionales, MAPAQ; Clubs d'encadrement technique; Institut québécois du développement de l'horticulture ornementale; Jardin botanique de Montréal; Association des producteurs d'arbres de Noël du Québec; Centre de recherche et de développement en horticulture, Agriculture et Agroalimentaire Canada (Saint-Jean-surRichelieu); Direction de l'environnement atmosphérique, Environnement Canada; Direction du milieu atmosphérique, ministère de l'Environnement et de la Faune du Québec; Conseil des productions végétales du Québec (CPVQ inc.); Postes Canada; UPA - Fédération régionale de Saint-Hyacinthe. Au total, plus de 120 personnes exercent leur action à différents niveaux de la chaîne de transfert d'information : développement d'outils, acquisition des données, analyse et diffusion de l'information.

Problématique L'utilisation des pesticides représente une source importante de contamination du milieu découlant des activités agricoles. Le développement d'une approche axée sur la prévention permet une réduction des quantités appliquées, des économies pour les producteurs et une réduction des rejets dans le milieu. Réalisations Lors d'un sondage effectué en 1991, plus de 90 % des producteurs interrogés mentionnaient que ces informations les aidaient à diminuer les pertes de récoltes, à mieux protéger l'environnement et à réduire leurs coûts de production. À titre d'exemple, certaines années, les traitements fongicides requis contre le mildiou de la pomme de terre ont pu être réduits de 70 % en respectant les recommandations du RAP. Par ailleurs, plus de 95 % des conseillers agricoles estimaient que les communiqués du RAP les aidaient a améliorer la qualité de leurs conseils, qu'ils indiquaient la stratégie de lutte la plus appropriée et qu'ils favorisaient une

Financement 500 000 $ en salaires et 100 000 $ en frais de fonctionnement financés par le gouvernement du québec, les abonnements et la vente de documents.

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Thème : agriculture

Région : le Québec

Raffinerie verte et production d'éthanol à partir des grandes cultures pour l'Est du Canada* les cultures à fort potentiel et sur les marchés des produits dérivés. On devrait voir la naissance de l'industrie «raffinerie verte» en 2000. La planification, la promotion et la sensibilisation sont en cours, des engagements verbaux de certains promoteurs ont été obtenus. Une étude de marché de produits spécifiques a été faite. Onze projets majeurs sont en marche et se termineront le 31 mars 1997.

Description Évalution d’un éventail de plantes fourragères et de céréales cultivées dans l'Est pour connaître leurs propriétés agro-chimiques en vue d'établir leur potentiel pour leur utilisation non alimentaire dans l'industrie d'une raffinerie verte. Une industrie de l'éthanol vert, à laquelle se greffe des industries secondaires basées sur les co-produits et les sous-produits du traitement des substrats et des procédés, deviendrait commercialement viable et écologiquement acceptable par la société, du fait qu'elle s'intègre bien dans le développement agro-alimentaire d'une région. L'éthanol peut être ajouté à raison de 10 % en volume à l'essence régulière dans laquelle il sert d'activateur et d'oxygénateur, sans aucune modification à apporter au moteur. Les objectifs de ces projets sont de réduire la consommation de combustibles fossiles, au profit d'un combustible renouvelable par la photosynthèse, de diversifier le secteur agricole et relancer les collectivités rurales et, enfin, de fournir un produit moins dommageable pour l'environnement que les combustibles fossiles.

Promoteur Lucien M. Bordeleau, coordonnateur Région de l'Est Réal Michaud, directeur de projets Direction générale de la recherche Agriculture et Agroalimentaire Canada (AAC) Centre de R&D de Sainte-Foy 2560, boul. Hochelaga Sainte-Foy (Québec) G1V 2J3 Téléphone : (418) 657-7980 Télécopieur : (418) 648-2402 Partenaires Université Laval, Université de Sherbrooke, MAPAQ - Gentilly, Centres de R&D de AAC de Lennoxville, de Frédéricton, de Charlottetown et d'Ottawa, les fermes expérimentales d'AAC de Normandin et de Kapuskasing, Nova Scotia Agricultural College, Semico - Sainte-Rosalie, la Ville de Bécancour et l'UPA régionale.

Problématique À cause de divers facteurs économiques et de contraintes environnementales, d'ici à l'an 2000 tout au plus, il faudrait changer l'usage des productions agricoles que l'on pratique actuellement dans l'Est du Canada. À ce jour, les grandes cultures sont destinées principalement à l'alimentation humaine et animale.

Financement Agriculture et Agroalimentaire Canada consacre un budget de 1,9 M $ pour la conduite des projets jusqu'au 1er avril 1997.

Réalisations Les activités de recherche ont débuté en 1992; les données agro-chimiques seront compilées et analysées pour janvier 1998; les étapes ultérieures de R&D seront alors définies en se basant sur les résultats obtenus, et les partenaires industriels intéressés à la raffinerie verte développeront les applications en se basant sur

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Thèmes : agriculture, processus de planification et de décision

Région : le Québec

Politique de développement durable du MAPAQ* Promoteur MAPAQ Jacques Landry, directeur de l'environnement et du développement durable 200, chemin Sainte-Foy Québec (Québec) G1R 4X6 Téléphone : (418) 643-3029 Télécopieur : (418) 528-0405

Description La politique ministérielle privilégie cinq voies d'action auxquelles se rattachent des mesures spécifiques qui constituent le plan d'action 19952000 du Ministère. Ces voies d'action sont l'adaptation des entreprises, la promotion de stratégies collectives, la révision des politiques, l'amélioration des connaissances et des technologies et l'accessibilité de l'information. Les interventions du Ministère et des organismes se font maintenant à l'heure du développement durable.

Partenaires Les partenaires du secteur bioalimentaire, dont l'UPA, la Coopérative fédérée, le MEF, L'UQCN, la FNAQ, les universités, etc.

Problématique En juin 1995, le ministre a présenté sa politique de développement durable, élaborée à la suite du Forum sur le développement durable de février 1994, auquel assistaient les partenaires du secteur bioalimentaire. La politique du MAPAQ constitue la première étape en vue d'une politique globale en matière de développement durable au Québec.

Financement Les coûts des interventions prévues dans la politique correspondent aux montants offerts dans certains programmes gouvernementaux et aux montant investis par les entreprises agricoles.

Réalisations La mise en oeuvre de la politique est amorcée sur l’horizon 1995-2000. Les cinq voies d'action identifiées précédemment décrivent bien les principes de base de la politique ministérielle. De plus, quatre approches sont retenues : éducative, incitative, progressive et réglementaire lorsqu'appropriée.

ÉcoSommet ‘96 161

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Thèmes : agriculture, déchets

Région : Saguenay—Lac-Saint-Jean (02)

Valorisation agricole d'un sous-produit de sciage : les écorces dans les bleuetières Promoteur Donohue Inc. (Lac-Saint-Jean) Guy Gauthier 4000, chemin Saint-Eusèbe Saint-Félicien (Québec) G8K 2R6 Téléphone : (418) 679-4545 Télécopieur : (418) 679-4271

Description Dix mille tonnes d'écorces, produites par les usines de sciage de Donohue sont utilisées dans les bleuetières au Lac-Saint-Jean. Dans les bleuetières, ces écorces constituent un apport d'humus important et servent ainsi à favoriser la repousse du plant, grâce à un meilleur taux d'humidité. Elles permettent également de diminuer les dommages dus au gel. De plus, elles contrent l'érosion hydrique et éolienne et, par conséquent, la désertification de ces secteurs. Les administrateurs de la Coopérative forestière de Normandin sont impliqués indirectement dans le fonctionnement de ces éléments de gestion. Les municipalités et le ministère de l'Environnement et de la Faune donnent également leur accord à ce projet. Certaines entreprises locales parlent de la transformation et du développement du produit.

Justin Mailloux, président de la Coopérative forestière de Normandin. Partenaires Coopérative de Normandin et autres bleuetières.

Problématique Les quatre usines de sciage des Produits forestiers Donohue Inc. au Lac-Saint-Jean produisent annuellement 152 000 tonnes (anhydres) d'écorces. Donohue a décidé de les utiliser rationnellement en s'en servant (110 000 t.m.) pour fins de cogénération à l'usine de pâtes (vapeur + électricité). Réalisations Ce projet favorise une meilleure production de bleuets et, de ce fait, augmente la valeur d'un produit reconnu dans le milieu et au-delà. Il permet de meilleures retombées économiques dans le milieu. En permettant une meilleure récolte et en favorisant la qualité du fruit, il stabilise et améliore les revenus des producteurs et des cueilleurs. Il permet l'utilisation d'une ressource (les écorces) qui était brûlée antérieurement dans des brûleurs coniques, ou enfouie, causant ainsi des problèmes potentiels au milieu environnant.

ÉcoSommet ‘96 162

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Thème : agriculture

Région : Québec (03)

Établissement d'un brise-vent, dans le rang Saint-Denis-Garneau, à Sainte-Catherine-de-la-Jacques-Cartier Promoteur Comité de protection de l'environnement de Sainte-Catherine-de-la-Jacques-Cartier Bernard Larivière, membre Responsable du projet Route de Duchesnay Sainte-Catherine-de-la-Jacques-Cartier (Québec) G0A 3M0 Téléphone : (418) 875-1388

Description Établissement d'un brise-vent d'un kilomètre de long, entre deux terres agricoles utilisées pour la culture de la pomme de terre. Pour la réalisation de ce projet, 800 arbres et arbustes ont été plantés en alternance au printemps 1993. Clientèle Agriculteurs.

Partenaires Les deux propriétaires concernés, le ministère de l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation, le ministère des Ressources naturelles (Duchesnay), des bénévoles, le comité de protection de l'environnement de SainteCatherine-de-la-Jacques-Cartier.

Réalisations Réduction de l'érosion de ces terres agricoles par le vent. Réduction de la quantité de poussière transportée par le vent et de tous les inconvénients en résultant, amélioration à long terme de la productivité agricole de ces champs. Suivi de projet de démonstration. Conservation de la qualité des sols (fertilité). Amélioration de l'environnement humain (conditions de vie).

Financement Ministère de l'Agriculture (conseiller technique, subvention de 500 $), ministère des Ressources naturelles (programme de reboisement [plants] 300 $), propriétaire (machinerie et investissement de 150 $), bénévoles (plantation), comité (planification, organisation, plantation, évaluation).

ÉcoSommet ‘96 163

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Thème : agriculture

Région : Québec (03)

Club d'encadrement technique Description Le programme d'aide financière pour la formation de clubs d'encadrement technique existe depuis 1987. Au cours de la dernière année, le MAPAQ a supporté six clubs-conseils dans la région de Québec rejoignant 82 producteurs de pointe dans les secteurs pommes, pommes de terre, petits fruits et serriculture.

Promoteurs Partenariat MAPAQ - exploitants agricoles Luc Urbain, agronome 1120, boul. de la Rive-Sud, bureau 230 Saint-Romuald (Québec) G6W 5M6 Téléphone : (418) 839-9002 Télécopieur : (418) 834-2070

Clientèle Agriculteurs.

Financement Aide financière du MAPAQ de 127 000 $ qui correspond à au moins 66 % des coûts du projet. Quant aux entreprises agricoles participantes, elles ont contribué à 33 %. Le financement a également été assuré par des projets spéciaux issus de l'entente Canada-Québec sur le développement durable (Plan vert).

Réalisations Meilleure régie de cultures, utilisation rationnelle des pesticides. Amélioration de la qualité et de l'innocuité des produits agricoles. Protection de l'environnement, particulièrement les ressources eaux et sols. Responsabilisation des agriculteurs face à l'impact de leurs pratiques culturales sur l'environnement et la santé. Embauche de conseillers et de dépisteurs.

ÉcoSommet ‘96 164

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Thème : agriculture

Région : Mauricie—Bois-Francs (04)

Club de Conservation «Sol en Main» Promoteurs Une cinquante d'agriculteurs de la Mauricie— Bois-Francs Gilbert Proulx, président 3500, les 60 Nicolet (Québec) J3T 1P4 Téléphone : (418) 293-5515 Télécopieur : (418) 293-8549

Description Regroupement d'une cinquantaine d'agriculteurs désireux d'expérimenter et d'appliquer à la ferme de nouvelles techniques d'agriculture durable. Clientèle Agriculteurs. Réalisations Le Club-conseil «Sol en Main», en relation avec le Plan vert, a embauché un spécialiste en agriculture durable. Le rôle de cet éco-conseiller est de supporter les entreprises agricoles dans leur cheminement individuel et collectif, d'accélérer l'adoption de pratiques visant une agriculture durable, de favoriser les échanges et le transfert des connaissances et, enfin, d'aider les entreprises agricoles à atteindre les objectifs fixés dans leurs projets de conservation. Les interventions visent à établir un plan de travail en conservation des sols et de l'eau à l'échelle de la ferme et à compléter le dossier des champs pour chaque entreprise, réduire l'utilisation d'herbicides par un plan de gestion phytosanitaire au niveau de la ferme, établir un programme de fertilisation intégrée, sensibiliser les producteurs à protéger les berges des cours d'eau, à protéger les confluences et sorties de drain de l'érosion hydrique et à adopter des techniques d'améliorations foncières appropriées à la conservation des sols et de l'eau. Les interventions visent aussi à compléter un diagnostic de compaction des sols et recommander, selon le cas, les techniques pour améliorer le niveau de productivité des sols, et à amener les entreprises à adopter des techniques de travail du sol pour favoriser le maintien de la matière organique et la stabilité structurale du sol.

Partenaires Ministère de l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation (MAPAQ), Agriculture Canada et la Société d'agriculture de Nicolet. Financement Les coûts totaux sont d'environ 175 000 $, répartis sur trois ans. Les modes de financement sont des subventions, une mise de fonds par la Société d'agriculture et les cotisations des membres. Les sources de financement proviennent du Plan vert: 162 000 $ (sur trois ans), de Pioneer: 3 000 $ (sur deux ans), de la Société d'agriculture: 5 000 $, de cotisations: 7 500,00 $/an et de Location de chisels: 5 850,00 $/an.

Thème : agriculture

Région : Estrie (05)

ÉcoSommet ‘96 165

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Amélioration de la gestion globale des fumiers en Estrie Promoteur Ministère de l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation du Québec, via le Programme d'aide à l'amélioration de la gestion des fumiers Marcel Normandeau, directeur régional 4260, boul. Bourque Rock Forest (Québec) J1N 1E6 Téléphone : (819) 820-3001 Télécopieur : (819) 820-3942

Description Programme qui permet, à l'aide de subventions, aux producteurs de se doter de lieux d'entreposage du fumier, d'équipements de récupération des eaux usées et de traitement des eaux de laiterie. Clientèle Agriculteurs. Problématique La pollution agricole contribue de façon importante à la dégradation des cours d'eau. Il fallait donc limiter les rejets à la source grâce à une bonne gestion, de façon à diminuer la pollution des eaux.

Financement Le MAPAQ finance 70 % et moins du projet alors que les producteurs en assume 30 % et plus.

Réalisations Le programme a permis d'aider jusqu'à 50 producteurs par année. Il a également permis de réduire les coûts de traitement de l'eau potable, des nuisances associées aux rejets de fumiers dans les cours d'eau en abaissant les concentrations de polluants et d'agents pathogènes. L'amélioration de la qualité des cours d'eau permet aux espèces de recoloniser ce milieu et aux usagers d'en retrouver les usages.

ÉcoSommet ‘96 166

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Thème : agriculture

Région : Estrie (05)

Exploitation d'une ferme agrobiologique Promoteur Ferme Sanders Russel Pocock 475, chemin Hyatt's Mills Compton (Québec) J0B 1L0 Téléphone : (819) 849-2270

Description Fondée en 1974 par Russel Pocock, la ferme agrobiologique Sanders fait la culture de légumes et de fraises en champ et en serre. Sa particularité réside dans le fait qu'elle produit ses cultures sans utiliser de pesticides et d'engrais chimiques. La ferme Sanders est certifiée biologique avec l'OCIA et est aussi certifiée Biodynamique par Demeter.

Partenaires Thérèse Shaheen et les produits alimentaires Tau

Clientèle Agriculteurs, grand public.

Financement Crédit agricole.

Problématique L'impact de l'agriculture sur la qualité des eaux est notable. L'agriculture biologique constitue une alternative à l'utilisation des pesticides et des engrais, substances en partie responsables de la dégradation des cours d'eau. Réalisations À la ferme Sanders, on fait une rotation des cultures et on utilise des engrais verts pour assurer la fertilité des sols. Pour lutter contre les mauvaises herbes, on fait appel au désherbage manuel ou on utilise une machinerie spécialisée. Quant aux insectes, l'utilisation d'un insecticide biologique tel que le Baccillus thurengiensis est de mise. Les produits de la ferme Sanders sont plus sains et plus savoureux. Ils se conservent bien et sont en général de qualité supérieure. Ces accomplissements sont la preuve que l'agriculture biologique est une alternative de culture à la fois respectueuse de l'environnement et rentable.

ÉcoSommet ‘96 167

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Thème : agriculture

Région : Abitibi—Témiscamingue (08)

Défi, implanter un verger en Abitibi Promoteur Pierre Drapeau, autodidacte, artisan 430, Île Nepawa Abitibi (Québec) J0Z 2T0 Téléphone : (819) 333-5335

Description En 1985, multiplication de 200 pommiers, par la greffe. Ces arbres vivent 100 ans et les pommes sont excellentes. Réalisations Acquisition de l'expérience nécessaire pour devenir professionnel de la greffe, pour planter et vendre des pommiers. Démonstration du potentiel agricole de l'Île Nepawa. Promotion de l'agriculture biologique. Concientisation des gens au potentiel agricole. Diversification de la production fruitière. Enrichissement de l'ensemble du territoire. Éveil chez d'autres producteurs aux pommiers, vignes, etc. Rentabilité à long terme. Chaque année, embauche de jeunes pour travailler au verger.

Partenaire Jacinthe Morin. Financement En 1991, contribution de 35 000 $ du ministère de l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation pour vérifier la rusticité de 300 pommiers, et de 35 000 $ du promoteur.

ÉcoSommet ‘96 168

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Thème : agriculture

Région : Abitibi—Témiscamingue (08)

Agriculture durable Description Implantation d'une étable solaire et gestion intégrée des ressources et du troupeau. Utilisation de médecine douce (homéopathie), compostage, pâturage en bande intensif, céréales et moulées produites à la ferme. L'entreprise agricole possède un quota de 3 000 kg de lait de consommation et de 7 000 kg de lait de transformation.

Promoteurs Réal Bérubé et Aline Gaboury, producteurs agricoles 700, rang 8-9 Palmarolle (Québec) Téléphone : (819) 787-3188

Clientèle Agriculteurs.

Financement Crédit agricole, investissement privé, contribution fédérale (essai et expérimentation).

Partenaire Agriculture et agro-alimentaire Canada.

Problématique Volonté de diminuer l'utilisation et la dépendance face aux produits de synthèse comme les médicaments et les pesticides. Réalisations Permet une gestion rationnelle des ressources naturelles et du milieu en diminuant les pressions exercées sur elles. Harmonisation des activités humaines, promotion de la revitalisation du milieu rural, emplois pour ex-citadins, technologies nouvelles plus performantes.

ÉcoSommet ‘96 169

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Thème : agriculture

Région : Abitibi—Témiscamingue (08)

Semis de céréale et millage sans préparation du sol Promoteur Ferme Lavigne enr. Jacques et Marc Lavigne, agriculteurs 335, rang Petit Nédélec Sud Notre-Dame-Du-Nord (Québec) J0Z 3B0 Téléphone : (819) 723-2685

Description Utilisation du semoir de type «no-till» qui permet d'ensemencer directement les céréales sur du chaume de céréale ou sur une prairie, sans aucun travail du sol. Ce projet, d'une durée de trois ans, avait pour but d'évaluer l'efficacité économique et agronomique de la technique du semis direct, en culture de céréales, au Témiscamingue.

Partenaire Agriculture et Agro-alimentaire Canada.

Clientèle Agriculteurs.

Financement Le coût total du projet est de 35 877 $ et la contribution d'Agriculture et Agro-alimentaire Canada, de 26 151 $.

Problématique Le projet visait à utiliser une technologie axée sur la conservation des sols (travail minimum du sol). De plus, les modifications dans les opérations culturales devaient induire une diminution des coûts de production. Toutefois, ce type de travail du sol a également un impact sur les rendements des cultures. Il faut aussi tenir compte du coût plus élevé du semis. Réalisations Les économies sur les frais d'opération pour la parcelle en semis direct varient de 10,6% à 17,7% (absence de travaux du sol: labour, hersage lourd et léger). Les pertes en rendement sur cette même parcelle varient de 4,1% à 11,8%. Les mauvaises herbes annuelles à germination lente et les vivaces ont tendance à prendre la place et leur élimination est fortement dépendante des moyens de contrôle chimique. Selon les différents scénarios d'achat d'un semoir «no-till» et les pertes de rendement envisagées, la marge entre l'économie des frais d'opération et la perte de rendement peut rentabiliser l'achat d'un semoir de type «no-till» si les surfaces ensemencées par année sont d'environ 17 à 95 ha.

ÉcoSommet ‘96 170

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Thème : agriculture

Région : Abitibi—Témiscamingue (08)

Amendement du sol avec de la cendre de bois Promoteur Ferme du Geai Bleu Ghislain Falardeau 389, route 101, C.P. 314 Saint-Bruno-De-Guigues (Québec) J0Z 2G0 Téléphone : (819) 728-2441

Description Cinq parcelles de 1 000 mètres2 chacune, ont reçu différents taux d'application de cendre. Plusieurs échantillons de sols ont été effectués, à différentes périodes, sur chacune des parcelles. Des analyses de valeur alimentaire ont été effectuées sur les céréales et les fourrages qui ont été cultivés sur le site. La cendre utilisée provenait de l'entreprise Tembec, division Temfor, à Ville-Marie. Plusieurs échantillons de cendre ont été analysés pour connaître les teneurs en éléments majeurs, en éléments mineurs et en métaux lourds. Le pouvoir neutralisant de la cendre a aussi été déterminé.

Partenaire Agriculture et Agro-alimentaire Canada. Financement Le coût total du projet est de 18 157 $ et la contribution d'Agriculture et Agro-alimentaire Canada, de 17 893 $.

Clientèle Agriculteurs, entreprises forestières. Problématique La cendre de bois est un résidu de plus en plus important dans les usines de bois. Son utilisation sur des terres agricoles permettrait de réduire ces stocks. Toutefois, avant de généraliser son application, il importe de préciser sa composition selon son lieu d'origine. Il y aurait lieu d'effectuer un inventaire des sources et des volumes de cendre disponible en région, et de préciser adéquatement leur composition. Réalisations La quantité initiale des métaux lourds était très faible ou négligeable dans les sols des parcelles. La situation est demeurée la même à la fin du projet. À l'exception du contenu en protéine brute qui semble avoir augmenté dans les grains et les fourrages, les applications de cendre ne semblent avoir eu aucun effet sur le contenu nutritif de ces aliments.

ÉcoSommet ‘96 171

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Thème : agriculture

Région : Abitibi—Témiscamingue (08)

Compostage avec retourneur d'andain Promoteur Agriculture 2 000 inc. Alice Chagnon, directrice 101, 1re Avenue Ouest Amos (Québec) J9T 1H4 Téléphone : (819) 732-6918 Télécopieur : (819) 732-1762

Description Essais de compostage en andain sur des fumiers de bovins laitiers et de bovins de boucherie de l'Abitibi-Est. Le mélange et l'aération des andains de fumier ont été effectué avec un retourneur d'andain. Cette opération a permis de faciliter une activité microbienne élevée pour favoriser l'humification des matériaux contenus dans le fumier. Dans le cas des fermes de bovins de boucherie, le fumier était en général adéquat pour le compostage. Pour les fermes laitières, il a fallu augmenter le taux de litière. La solution retenue a été d'ajouter les résidus manquants sous l'andain au moment de sa fabrication. La capacité de retournement du retourneur d'andain a été évaluée à 300m3/heure.

Partenaire Agriculture et Agro-alimentaire Canada Joanne Trépanier, agente de programme 180, boul. Rideau, local, 2.01 Rouyn-Noranda (Québec) J9X 1N9 Téléphone : (819) 797-4842 Télécopieur : (819) 764-5359

Clientèle Agriculteurs.

Financement Coût du projet: 110 201 $. Contribution d'Agriculture et Agro-alimentaire Canada: 86 751 $.

Réalisations Pour les fermes de bovins de boucherie, les coûts d'opération du compostage, en plaçant l'andain avec une boîte «dompeuse» sont moins élevés de 40% par rapport aux coûts de l'épandage direct du fumier. De plus, il y a peu de risque de briser l'épandeur, et l'épandage est plus uniforme. Pour les producteurs laitiers, les avantages sont moins évidents. Il est intéressant de noter que le temps de travaux pour le compostage a généralement été inférieur au temps de travaux pour l'épandage direct du fumier, et ce, pour les deux types d'entreprises (laitière et bovins de boucherie). De plus, l'application de compost ne dégage aucune odeur comparativement au fumier. Dans le cadre de ce projet, il a été impossible de vérifier adéquatement l'impact agronomique de l'utilisation de compost par rapport au fumier. La variabilité des sols et la période trop courte de l'essai n'ont pas permis de conclure sur cet aspect. Il aurait certes été intéressant d'évaluer l'impact de cette méthode sur la fertilité des sols.

ÉcoSommet ‘96 172

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Thème : agriculture

Région : Abitibi—Témiscamingue (08)

Décompaction de surface et aération du sol sur prairies de longue durée Description Essai d'un aérateur de sol sur trois types de prairies de graminées, établies depuis 5, 11 et 20 ans. Sur chaque prairie, trois traitements différents ont été exécutés, soit aucun passage de l'aérateur, un passage par an après la troisième ou la première coupe, trois passages par an (un après chaque coupe). Sur les neuf parcelles ainsi créées, des observations faites sur les rendements, la qualité des fourrages et les propriétés physiques, chimiques et microbiologiques du sol ont permis d'évaluer l'efficacité de la technique. Le type de sol était un dépôt d'argile lourde brune calcaire en position imparfaitement drainée.

Promoteurs Ferme Le Souvenir inc. Luc Robitaille 659, route 111 Ouest La Sarre (Québec) J9Z 2X1 Téléphone : (819) 783-2263 Agence TourneSol Enr. Normand Olivier, agronome, consultant 1049, rang 2 Saint-Bruno-de-Guigues (Québec) J0Z 2G0 Téléphone : (819) 728-2225 Télécopieur : (819) 728-2225

Clientèle Agriculteurs.

Partenaire Agriculture et Agro-alimentaire Canada.

Problématique Traditionnellement, la régénération des prairies se fait par un labour de la vieille prairie, suivi d'une préparation de sol et d'un semis de plantes fourragères (pur ou avec plantes abris). L'ensemble de ces travaux implique des coûts élevés et peut parfois engendrer une dégradation partielle du sol. Dans une région comme l'Abitibi-Ouest où la production de graminées fourragères est très importante, l'utilisation de la technique d'aération pourrait entraîner des économies appréciables.

Financement Le coût du projet est de 38 733 $ et la contribution d'Agriculture et Agro-alimentaire Canada de 33 010 $.

Réalisations Économies substantielles, le coût à l'hectare de l'aération étant de 20 $ alors que le coût des opérations conventionnelles de travail au sol se situe autour de 81 $ par ha. Toutefois, les attentes créées par la régénération des prairies au moyen de l'aérateur de sol ne se sont pas concrétisées dans le cadre de cet essai. Il serait pertinent d'évaluer ce type d'équipement sous d'autres conditions de sol ou de régie (argile grise, limon, pâturage).

ÉcoSommet ‘96 173

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Thème : agriculture

Région : Abitibi—Témiscamingue (08)

Utilisation de cendre de bois comme amendement calcaire sur les sols agricoles Promoteur Ministère de l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation du Québec (MAPAQ) Anne-Marie Ouellet, agronome 357, 2e Rue Est La Sarre (Québec) J9Z 2H8 Téléphone : (819) 333-2395 Télécopieur : (819) 333-3281

Description Depuis bientôt deux ans, les cendres générées par la combustion des écorces de peuplier fauxtremble servant de source d'énergie aux Industries Norbord de La Sarre sont utilisées sur des sols agricoles pour en corriger le pH et en augmenter la productivité en remplacement de la chaux agricole. Clientèle Agriculteurs.

Partenaires Les Industries Norbord de La Sarre, ministère de l'Environnement et de la Faune (MEF), producteurs et productrices agricoles, transporteurs.

Problématique L'accumulation de ce résidu dans un site restreint (dépotoir) peut mener à une contamination à moyen et long terme par la lixiviation et le lessivage.

Financement Les sources de financement sont les industries, le ministère de l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation du Québec, les producteurs et productrices agricoles pour les analyses de laboratoire. Les employés du ministère de l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation et ceux du ministère de l'Environnement et de la Faune du Québec ont fourni leur expertise agronomique et environnementale, et les producteurs et productrices agricoles ont assumé les coûts du transport, de l'entreposage et de l'épandage.

Réalisations Maintien de la capacité productrice des sols par une amélioration du pH et de l'activité microbienne, correction des carences des sols à moindre coût. Réduction du volume de cendres acheminées dans les sites d'enfouissement et prolongation de la durée de vie de ces derniers.

ÉcoSommet ‘96 174

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Thème : agriculture

Région : Abitibi—Témiscamingue (08)

Récolte de gesse des prés Promoteur Ferme Lahaie inc. Michel Lahaie, secrétaire 1038, du Club Belcour (Québec) J0Y 2M0 Téléphone : (819) 737-2584 Télécopieur : (819) 737-2584

Description Récolte de la gesse des prés, une légumineuse originaire de l'Europe de l'Est dont la valeur nutritive équivaut à celle de la luzerne. Clientèle Agriculteurs. Problématique La gesse des prés produit une quantité de pâturage et de fourrage équivalant aux autres plantes utilisées actuellement, sans aucun apport de fertilisants ou pesticides. La seule faiblesse connue de cette plante est le tallage.

Partenaires MAPAQ, CORDAT, CREAT, producteurs agricoles. Financement Les coûts totaux du projet sont d'environ 3 000$ versés en main-d'oeuvre pour tenter d'augmenter la superficie par tourbage ou ensemencement de graines récoltées manuellement. Les sources de financement sont privées et gouvernementales sous forme de subvention et de main-d'oeuvre.

Réalisations Implantation permanente d'une plante génératrice d'azote à partir de symbiose bactérienne, économie de fertilisants chimiques, nourriture de haute qualité pour les animaux et les hommes...

ÉcoSommet ‘96 175

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Thème : agriculture

Région : Abitibi—Témiscamingue (08)

Agriculture intégrée Promoteur Agriculture 2000 inc. Alice Chagnon, directrice 101, 1re Avenue Est Amos (Québec) J9T 1H4 Téléphone : (819) 732-6918 Télécopieur : (819) 732-1762

Description Utilisation de la technique de compostage de surface de fumier de ferme sur la culture des céréales et des fourrages. Cette technique consiste en l'épandage du fumier en couches minces, deux à trois fois en saison. Un essai comparatif a été fait entre l'application du fumier au printemps, avant le semis des céréales, en post-levée, et une fertilisation conventionnelle d'engrais chimiques.

Partenaires Agriculture Canada, trois fermes, le Consultant Pierre Milette, ITA de La Pocatière.

Clientèle Agriculteurs.

Financement Les coûts totaux du projet sont de 35 000$, comprenant support technique, rémunération des agriculteurs, modification d'épandeurs de fumier, analyses, frais de déplacement et frais financiers. Le projet a été subventionné par Agriculture Canada et les agriculteurs.

Réalisations Valorisation des éléments fertilisants du fumier de ferme sur la culture des céréales et des fourrages. Utilisation de moins d'intrants extérieurs à la ferme.

ÉcoSommet ‘96 176

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Thème : agriculture

Région : Abitibi—Témiscamingue (08)

Valorisation de fumier Promoteur Ferme Lahaie inc. Michel Lahaie, secrétaire 1038, du Club Belcourt, Abitibi-Est (Québec) J0Y 2M0 Téléphone : (819) 737-2544 Télécopieur : (819) 737-2544

Description Épandage de fumier au printemps (préémergence) sur prairies à fourrage. Le type de fumier peut-être sous forme pâteuse ou liquide. Clientèle Agriculteurs. Réalisations Augmentation de la récupération des éléments fertilisants des fumiers. Augmentation de l'activité microbienne dans le sol. Diminution de la pollution par lessivage pendant l'entreposage.

ÉcoSommet ‘96 177

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Thèmes : agriculture, faune et flore

Région : Côte-Nord (09)

La culture du pétoncle géant sur la Basse-Côte-Nord pétoncle et protège cette ressource en prohibant les activités humaines nuisibles tout en cohabitant avec les autres activités de pêche. Elle a instauré un code d’éthique sur la propreté des lieux et installé des systèmes d’épuration des eaux domestiques pour protéger l’environnement. On favorise le développement dans une région touchée par un taux de chômage élevé. La qualité de vie s’en est trouvée améliorée ; l’entreprise a un apport économique direct dans la région par ses achats de services et de matériel et l’implantation future de programme coopératif «pêcheur-aquaculteur» créera de nouveaux emplois.

Description Fondée en 1989, Pec Nord inc. est une entreprise aquicole qui fait la culture du pétoncle géant, dans la baie Jacques-Cartier, près de SaintAugustin sur la Basse-Côte-Nord. Mise sur pied comme projet-pilote de R & D supporté en partie par le MAPAQ, la compagnie débutera une production commerciale de plusieurs millions de pétoncles en 1996. Elle emploie principalement des gens de la région à qui elle a donné une formation spécialisée. L’objectif est de maîtriser et d’adapter les techniques d’élevage du pétoncle pour en faire la culture et le commerce de façon rentable tout en permettant de renouveler les stocks décimés par la surexploitation et le braconnage.

Promoteur Pec Nord inc. Paul-Aimé Joncas, m.d., ing. 2835, rue de l’Anse Sainte-Foy (Québec) G1W 2G6 Téléphone : (418) 650-1325

Problématique Les données recueillies des divers travaux de R & D ont permis d’identifier un obstacle avant de passer à l’échelle commerciale ; si les résultats de la culture en panier et sur le fond étaient des plus satisfaisants, il en était autrement en milieu naturel. C’est pourquoi l’entreprise a pris un virage technologique et s’est dotée en 1995 d’une écloserie, la seule du genre au Québec, qui assurera dès 1996 un approvisionnement fiable et en grande quantité de naissain de pétoncles.

Partenaires Associations de pêcheurs, Mallet Research Ltd, autres entreprises aquicoles, Université Laval, UQAR, MAPAQ, MPO Financement Investissements privés et subventions provenant des gouvernements provincial et fédéral.

Réalisations Pec Nord prévoit produire cinq millions de larves dès la première année d’opération de l’écloserie et 20 millions par année d’ici 3 ans. Pec Nord a amélioré les connaissances et effectue un suivi de la ressource naturelle. Les pressions exercées sur elle par la pêche traditionnelle et le braconnage ont été éliminées dans la zone d’exploitation. La commercialisation de la chair mais aussi de la gonade, de l’appareil digestif, ou encore de la coquille seule ajoute une «plus-value» à la ressource naturelle. En ensemençant les fonds marins, on restaure les stocks décimés et augmente le taux de régénération naturelle du

ÉcoSommet ‘96 178

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Thèmes : agriculture, faune et flore, forêts, lacs et cours d'eau, activités industrielles et commerciales

Région : Chaudière-Appalaches (12)

Harmonisation et intégration des activités agricoles aux réalités et besoins écologiques Promoteur Ferme A. Champagne. Alain Champagne, agriculteur - propriétaire 330, rang 1 Nord Saint-Victor (Québec) Téléphone : (418) 588-6923

Description La Ferme A. Champagne est un laboratoire agricole en développement durable. Problématique La restauration des cours d'eau, le reboisement sélectif écologique, l'aménagement d'habitats fauniques, la conservation des ressources eau et sol sont garants de l'amélioration de la biodiversité. Le recours à des méthodes écologiques réduit remarquablement les nuisances et les coûts. La qualité de vie sur la ferme s'améliore au fil des réalisations.

Partenaires Syndicat des producteurs de bois de la Beauce, Union des producteurs agricoles, ministère de l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation, ministère de l'Environnement et de la Faune, ministère des Ressources naturelles, Canards Illimités.

Réalisations La Ferme A. Champagne se distingue par des réalisations remarquables en environnement. Elle gère des productions de porc, de volaille, de boeuf et de bois, mais elle se distingue par la restauration des cours d'eau, le reboisement sélectif écologique, l'aménagement d'habitats fauniques, la gestion écologique des fumiers, la récupération, le compostage, la conservation des ressources et des méthodes de culture et d'élevage harmonisées à l'environnement.

Financement Les coûts totaux du projet sont de 100 000 $ en six ans et sont financés par des investissements personnels.

ÉcoSommet ‘96 179

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Thème : agriculture

Région : Chaudière-Appalaches (12)

Coopérative de fertilisation organique FERTIOR Description Promotion de la gestion économique, agronomique et environnementale des engrais organiques, principalement les engrais de ferme en surplus (lisiers, fumiers et purins). Proposition et mise en place progressive des moyens et des solutions qui permettront une meilleure efficacité en matière de gestion des effluents d'élevage.

Promoteur FERTIOR, organisme autonome supporté par le MAPAQ, l'UPA et le milieu. Éric Lavoie, directeur général COOP FERTIOR 1741, Saint-Georges, bur. 103 et 104 C.P. 206 Saint-Bernard (Québec) G0S 2G0

Problématique La Coop Fertior a été mise sur pied dans le but de gérer les surplus de fumier générés par la production animale dans quatre municipalités de la Beauce aux prises avec ce problème.

Partenaires Ministère de l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation du Québec, Fédération de l'UPA (Lévis-Bellechasse, Rive-Nord, Beauce). Financement Les coûts du projet pour la période de septembre 1994 à juin 1996 ont été de 630 000 $; ils ont été assurés par une contribution de 565 000 $ du MAPAQ et de 65 000 $ du milieu (aide financière et technique des Fédérations de l'UPA, commandites de l'Association professionnelle des producteurs de porcs de la Beauce (UPA), caisse populaire, etc., cotisation des membres de la Coopérative, ventes de services environnementaux.

Réalisations Amélioration de la qualité des eaux, création de cinq emplois avec contrat de recherche, réduction des nuisances associées aux fumiers (pollution des eaux, odeurs, etc.), réduction des charges de phosphore dans les sols.

ÉcoSommet ‘96 180

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Thèmes : agriculture, lacs et cours d’eau

Régions : Lanaudière (14), Laval (13), Laurentides (15)

Conservation des sols et de l’eau Promoteur Ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation Roger Cloutier, ingénieur 867, boul. L’Ange-Gardien L’Assomption (Québec) J5W 4M9 Téléphone : (514) 589-5781 Télécopieur : (514) 589-7812

Description Visite aux producteurs et recommandations de travaux d’aménagement et de pratiques agricoles respectueuses des sols et de l’eau. Clientèle Agriculteurs. Problématique Des recommandations ont été faites aux producteurs afin de produire des aliments sains et nutritifs, de soutenir la compétitivité du secteur bioalimentaire et de sauvegarder l’environnement et les ressources naturelles en diminuant la pollution diffuse.

Partenaires Les producteurs agricoles. Financement Chaque producteur effectuait ses travaux souvent à ses frais. Certains travaux moins rentables ont été subventionnés par une contribution provinciale du MAPAQ pour atteindre un montant d’environ 35 000 $.

Réalisations Environ 100 producteurs agricoles ont participé à ce programme. Les travaux et les pratiques suggérés aux producteurs ont pour but de diminuer les matières en suspension dans l’eau, le lessivage des azotes, des pesticides et du phosphore en plus de valoriser les engrais organiques et de mieux les gérer. Tous ces travaux font travailler les entrepreneurs de la région.

ÉcoSommet ‘96 181

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Thème : agriculture, faune et flore, forêts

Région : Lanaudière (14)

Contrôle antiparasitaire écologique chimiques par des outils naturels ou mécaniques. Implantation de nouvelles moeurs et de nouveaux préceptes contribuant au développement durable et à notre subsistance collective. Toutefois, notre réussite n’aura de sens véritable, que lorsque la présence d’un organisme parasite sera enfin perçue comme un effet secondaire indiquant qu’un déséquilibre quelconque en est la cause première, lorsque le recours aux professionnels en contrôle antiparasitaire aura enfin comme principal objectif le dépistage, la réfection ou le remodelage de l’élément déclencheur, puis le contrôle rationnel et sécuritaire du parasite concerné, et lorsque nos gouvernants reconnaîtront enfin notre profession comme une technologie environnementale éprouvée, développée chez nous à partir de principes scientifiques mondialement reconnus et empreinte de caractéristiques socio-économiques potentiellement exportables.

Description En 1979, mise sur pied d’une entreprise privilégiant l’utilisation rationnelle des pesticides et prônant le respect de la personne et de l’environnement. En 1980, amorce d’un premier virage vert, dans toutes les sphères de l’industrie, entre autres par l’American Pest Control Association. En 1987, mise sur pied de la première entreprise nord-américaine à développer et offrir, commercialement, des services de contrôle antiparasitaire écologiques. Jusqu’en 1994, observation d’une recrudescence surprenante de certains parasites (insectes, oiseaux, rongeurs, arachnides) ainsi que de certains moyens de contrôle (toxiques, irrationnels, agressants, préjudiciables pour notre santé et nos écosystèmes). Création d’un service-référentiel en 1995 et mise sur pied de la première entreprise de services consultatifs en contrôle antiparasitaire écologique. Problématique Nécessité de renseigner et conseiller sur les multiples avantages de solutionner, de façon rationnelle et écologique, les problèmes de parasites, en rendant accessible une information objective quant aux choix des moyens disponibles ainsi qu’à la pertinence d’intervenir. Nécessité de faire reconnaître cette technologie environnementale qui respecte santé et la sécurité, et qui contribue autant à la pérennité qu’à la viabilité de l’ensemble des éléments de notre biodiversité.

Promoteur NOVY enviro-technologies Yvon Tardif, consultant en contrôle antiparasitaire écologique C.P. 178 Saint-Damien-de-Brandon (Québec) J0K 2E0 Téléphone : 1-800-782-0275 Télécopieur : (514) 835-0290 Partenaires Société québécoise de développement de la main-d’oeuvre (SQDM), Commission de transport de Québec (CTQ), SDI.

Réalisations Préservation de l’équilibre naturel des écosystèmes par une intervention contre les causes des parasites. Prévention des risques d’infestations coûteuses, contribution à la sauvegarde des milieux concernés et stabilisation du rendement des espèces. Responsabilisation des utilisateurs de méthodes traditionnelles de lutte. Remplacement des outils d’intervention

ÉcoSommet ‘96 182

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Thème : agriculture

Région : Lanaudière (14)

Positions et actions des producteurs agricoles de Lanaudière pour une agriculture durable but est de développer une stratégie d’interventions pour diminuer l’impact de l’agriculture sur l’eau dans ce bassin-versant. Réseau de dépistage COOP établi depuis trois ans et regroupant plus de 20 producteurs maraîchers en vue de limiter les arrosages de produits phytosanitaires. Promotion de pratiques d’agriculture durable réalisée avec une approche agro-environnementale globale et fertilisation raisonnée. Promotion et vulgarisation des pratiques de gestion optimales en grandes cultures, vulgarisation des grilles de fertilisation et deux vidéos en voie de réalisation avec des producteurs. Cours de formation sur l’utilisation rationnelle et sécuritaire des pesticides, le dépistage des ennemis des cultures crucifères, la culture du maïs sans herbicide, le compostage et une journée sur les pratiques d’agriculture durable. Dans le cadre du Plan vert, plusieurs projets ont vu le jour, dont l’épandage de bois raméaux sur la culture de pomme de terre et l’utilisation de l’aspirateur Bug Buster, combinée à des traitements insecticides contre le doryphore de la pomme de terre.

Description Regroupement, formation, encadrement technique et soutien financier dans des secteurs agricoles biens précis de la région de Lanaudière pour assurer les conditions de base d’un développement durable de l’agriculture. Problématique L’agriculture a subi des transformations importantes avec, malheureusement, des impacts sur l’environnement. Ces conséquences négatives peuvent compromettre l’avenir même de l’agriculture. C’est pourquoi un effort s’impose afin de corriger le tir pour pouvoir continuer à produire, tout en protégeant et améliorant les ressources, d’autant plus que les fermes couvrent 25 % de tout le territoire de Lanaudière. Réalisations Les projets collectifs d’agriculture durable dans Lanaudière sont les suivants: Club-conseil sols légers de Lanaudière visant l’établissement d’un plan de conservation. Club d’encadrement technique Bio-Vert de Lanaudière proposant un service-conseil pour les producteurs laitiers ou de grandes cultures voulant faire une transition vers l’agriculture biologique ou des pratiques plus saines. Club d’encadrement technique APL, secteur Lanaudière, visant à promouvoir le développement horticole de ses membres via un service personnalisé de consultation. Transfert technologique de pratiques agricoles plus écologiques chez 25 fermes laitières de Lanaudière pour les amener à faire la transition vers une agriculture plus écologique et durable. Coopérative de gestion des engrais organiques de Lanaudière veut promouvoir et implanter la gestion agronomique, environnementale et économique des engrais organiques dans le bassin-versant de la rivière l’Assomption. Projet du bassin-versant ruisseau Saint-Esprit dont le

Promoteurs Fédération de l’UPA de Lanaudière, Coopératives agricoles Agrivert, Profil d’Or, l’Assomption Partenaire Ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec Financement Sources de financement venant du Plan vert du gouvernement fédéral et du MAPAQ.

ÉcoSommet ‘96 183

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Thème : agriculture

Région : Montérégie (16)

Concertation sur le développement des productions animales dans la municipalité de Saint-Robert Promoteur Municipalité de Saint-Robert Daniel Fredette 2621, rang Ruisseau Sud Saint-Ours (Québec) J0G 1P0 Téléphone : (514) 785-3088

Description La municipalité a formé un comité composé de deux groupes opposés pour discuter du sujet. Cette concertation vise à favoriser une meilleure cohabitation entre les divers usages présents sur le territoire. Ce projet visait à améliorer la qualité de vie des résidants en éloignant les sources potentielles d'odeurs et en permettant de vitaliser le milieu par l'apport économique d'une agriculture dynamique.

Partenaires Producteurs de Saint-Robert, Regroupement de citoyens de Saint-Robert.

Clientèle Grand public, agriculteurs, municipalités. Problématique La venue d'une exploitation animale (porcherie) dans la municipalité de Saint-Robert a créé des tensions entre les citoyens et les producteurs agricoles. Réalisations Amélioration de la qualité de vie des citoyens, développement de l'agriculture à l'exception d'une zone de 600 mètres dans les vents dominants, développement du secteur agricole dans une optique de cohabitation des différents usages. Le projet est complété depuis 1994.

ÉcoSommet ‘96 184

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Thème : agriculture

Région : Montérégie (16)

Comité agricole à Saint-Hilaire Description Étude d'impact lors de projets en zone agricole. Évaluation des orientations et de l'aménagement de la municipalité en zone agricole afin de favoriser la cohabitation entre les divers usages. Sensibilisation des intervenants municipaux à la protection de l'environnement en zone agricole.

Promoteurs Agriculteurs de Mont Saint-Hilaire Michel Robert, producteur

Clientèle Municipalités, agriculteurs.

Financement La ville a assumé le secrétariat et offert les locaux.

Partenaires Producteurs agricoles de Mont Saint-Hilaire, municipalité de Saint-Hilaire.

Problématique À la suite d’une proposition dans une lettre ouverte par un conseiller sur la mise en place d'un comité consultatif, le monde agricole a réussi à obtenir que le comité soit composé en majorité de producteurs agricoles, soit de cinq producteurs et de deux représentants municipaux. Il traite des dossiers de zonage, d'aménagement touchant le milieu agricole. Le comité existe depuis sept ans. Réalisations Le comité agricole est encore en fonction. Cette concertation des intervenants agricoles et municipaux a donné, dans certains cas, des résultats positifs pour protéger l'environnement.

ÉcoSommet ‘96 185

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Thème : agriculture

Région : Montérégie (16)

Parc industriel régional dans la MRC de Rouville Description Concertation du milieu qui a permis d'identifier un site de moindre impact sur l'agriculture et l'environnement pour recevoir des industries sur le territoire de la MRC de Rouville. Le syndicat de l'UPA de Provençal a suggéré à la MRC et ses municipalités de créer un parc industriel régional tout en lui indiquant des sites de moindre impact. Le commissariat industriel s'occupe de la réalisation du projet.

Promoteur Syndicat de l’UPA de Provençal Richard Beaudoin, commissaire industriel montérégien Saint-Césaire

Clientèle Agriculteurs.

Financement Toutes les municipalités contribuent à promouvoir l'implantation d'industries dans le parc régional. Les profits résultant de l'arrivée d'industries seront répartis à l'ensemble des municipalités. Une aide a été adressée à la Société montérégienne de développement.

Partenaires Syndicats de l'UPA de Provençal, Rouville, municipalités de la MRC de Rouville, MRC de Rouville, CIM.

Problématique La création d'un parc régional limite les activités humaines (industrielles) ayant un impact négatif sur les espaces naturels et permet de mieux harmoniser les activités humaines avec les milieux naturels. Réalisations Le parc a permis de réduire les pressions exercées sur le milieu en limitant la perte de sol agricole à haut potentiel par l'implantation d'infrastructures. Il a également permis la consolidation et la rationalisation des services nécessaires à l'établissement d'un parc industriel. Le projet est commencé depuis 1994. Un alignement pour la localisation du site a été fait. Le projet contribue à l'amélioration de la qualité de vie des citoyens.

ÉcoSommet ‘96 186

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Thème : agriculture

Région : Montérégie (16)

Programme d'aide à l'amélioration de la gestion des fumiers (PAAGF) Promoteur MAPAQ Roger Chicoine, agr. Bureau de renseignements agricoles de Granby 77, rue Principale, local RC.21 Granby (Québec) J2G 9B3 Téléphone : (514) 776-7106 Télécopieur : (514) 776-7128

Description Le ministère de l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation du Québec (MAPAQ) intervient financièrement auprès des entreprises agricoles dans le but de rendre les installations de productions animales conformes aux dernières normes environnementales, en étroite collaboration avec le ministère de l'Environnement et de la Faune du Québec (MEF). Les entreprises choisies pour interventions le sont de deux façons, soit par le risque potentiel de pollution qu’elles représentent (identifiées comme telles par le MEF); soit par volontariat en s’étant inscrites au programme (liste gérée par le MAPAQ).

Financement Le MAPAQ subventionne 70 % des travaux admissibles pour la construction de structures d'entreposage étanches et de capacité suffisante. Le producteur paie le 30 % restant en plus des travaux connexes et d'adaptation. Le coût moyen du projet pour les années 1994-1995 fut de 66 980 $ alors que pour les années 1995-1996, il fut de 55 342 $.

Clientèle Agriculteurs. Problématique Il faut doter les entreprises animales existantes de structures d'entreposage étanches ne permettant aucun écoulement dans l'environnement. Ces structures doivent être suffisamment grandes pour permettre une utilisation optimale des lisiers et des fumiers. Les nouvelles entreprises doivent se conformer à cette règle, sans subvention. Réalisations Les risques de pollution de la nappe d'eau souterraine ou d'écoulement vers les cours d'eau sont réduits à zéro. Les capacités d'entreposage sont augmentées (de 200 jours dans l'ancienne loi de l'environnement à 250 ou 300 jours), permettant un épandage plus grand sur les plantes en végétation et, par le fait même, une réduction d'épandage sur sol nu. Une meilleure gestion des fumiers et lisiers et une possibilité d'échange entre producteurs en surplus vers des producteurs en déficit, ou sans fumier ni lisier. Le programme est en cours et l’échéance est prévue en 1998.

ÉcoSommet ‘96 187

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Thème : agriculture

Région : Montérégie (16)

Promotion d'installation de protection de sortie de drain de drainage souterrain Promoteur Club-Conseil Gestrie-Sol Paul Gingras 1783, rang Magenta L’Ange-Gardien (Québec) J2G 9H9

Description Installation, sur une ferme, de mesures de protection de sortie de drain. Après l'installation des structures de protection, en faire la promotion dans le milieu agricole à l'aide de démonstrations à la ferme et par l'établissement d'un site permanent de démonstration.

Partenaires Club-Conseil Gestrie-Sol, Sylvain Goyette agronome, Bureau de renseignements agricoles de Granby, Danielle Brault agronome, Drainage Ostiguy et Robert inc.

Clientèle Agriculteurs. Réalisations Diminution de la pollution diffuse par la conservation des sols. Maintien de la qualité physique des cours d'eau par la stabilisation des berges. Maintien de la santé du réseau de drainage souterrain des exploitations agricoles. Projet réalisé dans le cadre de l'entente auxiliaire Canada-Québec pour un environnement durable en agriculture, (Plan vert, volet promotion). Le projet a débuté en avril 1994 pour se terminer en mars 1996.

Financement L'aide financière du Plan vert pour la réalisation du projet est de 2 800 $. Des frais directs de 800 $ pour M. Paul Gingras ont été requis pour compléter le projet.

ÉcoSommet ‘96 188

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Thème : agriculture

Région : Montérégie (16)

Innovation technologique et promotion en agriculture durable Promoteurs Gouvernements fédéral et provincial MAPAQ régional 06

Description Une entente auxiliaire Canada-Québec pour un environnement durable en agriculture a permis et permet, dans la région agricole 06, la réalisation de projets en agriculture durable. Les projets portent sur différents thèmes, dont la qualité de l'eau et la pollution diffuse, la valorisation et la gestion des sous-produits provenant des industries de transformation de produits agricoles, la conservation des ressources et la fertilisation intégrée, la phytoprotection et l'intégration de la faune en agriculture.

Partenaires MEF régional, Agriculture Canada, Fédération de l'UPA de Saint-Hyacinthe, organismes du milieu, les producteurs agricoles. Financement Innovation technologique : 659 946 $, promotion : 397 744 $

Clientèle Agriculteurs. Réalisations Quinze projets, terminés depuis les débuts de l'entente, portant sur différentes facettes d'une agriculture durable. Application de méthodes de production propices à la conservation des ressources eau et sol, et à la conservation des résidus de cultures. Utilisation des cultures de couverture et autres pratiques culturales favorisant la conservation. Amélioration des connaissances sur les sols. Utilisation de variétés de plantes plus rustiques et plus résistantes. Utilisation des plans de conservation des ressources à l'échelle de la ferme. Modes de fertilisation permettant l'utilisation optimale des sols et la réduction de la pollution, comme la valorisation agricole des fumiers et le compostage. Fabrication de compost à partir de résidus de sources diverses. Adaptation et développement de machines, d'appareils et d'outils aratoires susceptibles d'accélérer l'adoption de pratiques de conservation et permettant, par exemple, de réduire le compactage et de faciliter le compostage. Utilisation polyvalente des terres.

Thème : agriculture

Région : Montérégie (16)

ÉcoSommet ‘96 189

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Association de la gestion des engrais organiques dans le bassin de la rivière Yamaska (AGEO) Promoteur L'Association de gestion des engrais organiques du bassin de la rivière Yamaska François Béchard, président 2665, boulevard Casavant Ouest Saint-Hyacinthe (Québec) J2S 8B8

Description L'AGEO est un organisme géré par les gens du milieu. On y retrouve un conseil d'administration composé de producteurs agricoles, d'un comité d'orientation formé respectivement de deux représentants provenant du MEF, du MAPAQ, de l'UPA régionale, du syndicat des producteurs de porcs et du syndicat des cultures commerciales. L'adhésion se fait sur une base volontaire. La mission de l'AGEO est d'aider l'ensemble des producteurs à gérer l'utilisation agronomique, économique et environnementale des engrais organiques. Les producteurs qui utiliseront les services de l'AGEO auront une meilleure connaissance des besoins des plantes et du sol. La production des ressources rationnelles sera favorisée par l'établissement d'un plan de fertilisation intégrée.

Partenaires Fédération de l'UPA de Saint-Hyacinthe, Syndicat des producteurs de cultures commerciales de la région de Saint-Hyacinthe, Syndicat des producteurs de porcs de la région de Saint-Hyacinthe, MAPAQ régional 06, MEF de la Montérégie.

Clientèle Agriculteurs. Problématique Les services offerts par l'AGEO sont un appui au producteur pour définir sa pratique actuelle, décider, avec lui, du rythme de réduction ou d'utilisation des engrais organiques, réaliser, avec lui, les contrôles nécessaires à une saine gestion, favoriser la mise en contact et les ententes entre producteurs (fournisseurs et receveurs) et fournir un registre d'épandage. Réalisations Diminution de la pollution diffuse. Diminution des engrais chimiques. Gestion rationnelle des ressources naturelles. L'AGEO est en place depuis 1994. Plus de 80 producteurs ont adhéré sur une base volontaire. Des fosses de transferts sont prévues chez des receveurs.

Thème : agriculture

Région : Montérégie (16)

ÉcoSommet ‘96 190

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Aménagement agricole intégré d'un bassin versant : décharge des Trente Sud Promoteur MAPAQ Yvon Pesant MAPAQ régional 06 3230, rue Sicotte C.P. 40 Saint-Hyacinthe (Québec) J2S 2M2

Description La MRC des Maskoutains, dans une résolution en date du 10 octobre 1990, demandait au MAPAQ une intervention dans la Décharge des Trente Sud. Le MAPAQ a soumis un projet d'aménagement du cours d'eau. Ce projet visait à améliorer le drainage des terres agricoles du bassin versant et à susciter une meilleure conservation des ressources eau et sol.

Partenaires MAPAQ régional 06, MRC des Maskoutains, producteurs agricoles touchés par la Décharge des Trente Sud, représentants du MEF, du MRN et du MLCP, MAM.

Clientèle Agriculteurs. Réalisations Reprofilage des talus. Protection des cours d'eau au moyen de différentes structures pour la conservation du sol et de l'eau, telles que seuils, perrés, engazonnement et protection des sorties de fossés. Implantation d'une bande riveraine. Disposition de clôtures pour empêcher l'accès des animaux aux cours d'eau. Intégration de pratiques culturales comprenant le maintien de 30% et plus de résidus au sol, la réduction des fertilisants et herbicides, le travail minimal de sol, l'utilisation de plantes de couverture. Ces travaux ont permis d’améliorer la qualité de l'eau, de diminuer l'érosion hydrique et éolienne, la pollution diffuse, la quantité d'engrais chimiques et de pesticides (arrosage en bandes, cultures sans herbicides). Ils ont également permis d’augmenter l’utilisation des engrais verts, de pratiques agricoles de conservation (travail minimal, rotation des cultures, bandes riveraines). Les travaux ont été réalisés en 1991. Des suivis des interventions ont été faits en 1993, 1994 et 1995.

ÉcoSommet ‘96 191

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Thème : agriculture

Région : Montérégie (16)

Club de pomiculture de l'Estrie - MRC La Haute-Yamaska et partie Brome-Missisquoi Promoteur Club de pomiculture de l'Estrie Jocelyn Lasnier, président 390, rue Principale Sainte-Cécile de Milton (Québec) J0E 2C0 Téléphone : 378-9497

Description Le Club de pomiculture de l’Estrie, dont le siège social est à Sainte-Cécile de Milton, regroupe 12 producteurs de pommes qui possèdent une superficie totale de 109 hectares en production. Engagement d'un conseiller qui fait un dépistage des ennemis de la pomme, et évalue la pertinence de traitements en fonction de seuils de nuisance. Cela constitue un changement de vision dans l'utilisation des pesticides qui, au lieu d'être appliqués selon un calendrier général, ne le sont que si l'ennemi est présent en nombre suffisant pour causer des dommages.

Partenaires Producteurs membres et MAPAQ. Financement Le budget annuel est de près de 17 000 $ provenant à 40 % des producteurs membres, qui paient entre 530 $ et 1 200 $ par année. Le MAPAQ subventionne le projet à 60 %. 80 % du budget va en salaire et 20 % en achat de divers approvisionnements pour le dépistage.

Clientèle Pomiculteurs. Problématique Les pesticides utilisés en pomiculture constituent un risque pour l’environnement et pour la santé humaine. Réalisations Diminution d'application de pesticides dans les vergers. Effet sur l'environnement, en particulier sur la qualité de l'eau. Moins de pesticides sur le produit fini, la pomme, donc un produit de consommation plus sain pour la population. Le club est en opération depuis 1992 et continue ses opérations.

ÉcoSommet ‘96 192

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Thème : agriculture

Région : Montérégie (16)

Club-Conseil Gestrie-Sol Promoteur Regroupement de 24 exploitations agricoles Robert Fournier, président 303, Rang Léger Bromont II (Québec) J0E 1C0

Description Regroupement de 24 entreprises agricoles qui, avec l'aide d'un agronome formé en agriculture durable (éco-conseiller), s'orientent vers une agriculture durable. Ce regroupement est représentatif du milieu avec plus de 3 300 hectares en production et plus de 9 000 unités animales présentes.

Partenaires MAPAQ régional Estrie région 05, Bureau de renseignements agricoles de Granby.

Clientèle Agriculteurs.

Financement Le programme Club-Conseil du Plan vert contribue à 90 % aux frais rattachés à l'emploi de l'éco-conseiller (agronome). Les producteurs participants assument 10 % des ces frais, plus les autres frais non reliés au conseiller; administration, autre main-d'oeuvre (technicien, étudiants). L'aide financière du Plan vert pour la réalisation du projet est d'un peu plus de 50 000 $ par année.

Réalisations Amélioration de la qualité de l'eau et diminution de la pollution diffuse (suivi de fertilisation et de gestion des fertilisants, intégration de nouvelles pratiques culturales, etc.). Meilleure conservation des ressources et fertilisation intégrée (plan de fertilisation intégré qui optimise les ressources de la ferme, valorisation des conditions de sol par des pratiques de conservation). Développement de la lutte intégrée dans la protection des cultures (méthodes de répression non chimique, programme intégré de répression, etc.). Fin du projet prévue en avril 1997 (Plan vert). Projet réalisé dans le cadre de l'entente auxiliaire Canada-Québec pour un environnement durable en agriculture.

ÉcoSommet ‘96 193

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Thème : agriculture

Région : Montérégie (16)

Contrôle alternatif des mauvaises herbes dans le maïs et les céréales Description Intégration, à la gestion de la ferme, d'une pratique de répression des mauvaises herbes autres que l'usage de pesticides dans la culture du maïs et des céréales. Utilisation de sarcleurs de type peigne comme moyen de répression.

Promoteur Ferme Spani et Fils inc. Werner Spani 1315, Cowie Granby (Québec) J2G 9H9

Clientèle Agriculteurs.

Partenaires Club-Conseil Gestrie-Sol, Sylvain Goyette, agronome; Bureau de renseignements agricoles de Granby, Danielle Brault, agronome.

Problématique La culture du maïs et de céréales nécessite des interventions pour contrôler les mauvaises herbes. Par des pratiques alternatives, il est possible de limiter l'utilisation de pesticides chimiques.

Financement L'aide financière du Plan vert pour la réalisation du projet est de 3 010 $ et de 1 480 $ en frais directs pour la Ferme Span et Fils inc.

Réalisations Diminution de la pollution diffuse par les pesticides. Réduction de l'usage de pesticides. Maintien de la rentabilité de la production et potentiel de réduction des coûts. Projet réalisé dans le cadre de l'entente auxiliaire CanadaQuébec pour un environnement durable en agriculture, le Plan vert - volet promotion. Le projet a débuté en avril 1994 pour se terminer en mars 1996.

ÉcoSommet ‘96 194

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Thème : agriculture

Région : Montérégie (16)

Club-conseil Agri-Durable activités en mars 1997. Plusieurs activités de démonstration et de vulgarisation ont été prévues. Démonstration de semis direct, d'épandage de fumiers solides et de lisiers en post-levée, d'engrais vert et d'arrosage en bande. Journée d'information sur les pratiques agricoles de conservation, et sur le maïs sans herbicides.

Description Regroupement de 20 entreprises agricoles bénéficiant des services d'un spécialiste en agriculture durable. Le rôle du spécialiste est de supporter les entreprises agricoles dans leur cheminement individuel et collectif, d'accélérer l'adoption de pratiques visant une agriculture durable, de favoriser les échanges et le transfert de connaissances et enfin d'aider les entreprises agricoles à atteindre les objectifs fixés dans leurs projets de conservation. Ce regroupement favorise la protection des ressources naturelles en réduisant les pressions exercées sur elles (maïs sans herbicides, semis direct, plan de fertilisation intégrée).

Promoteur Club-conseil Agri-durable, regroupement de 20 exploitations agricoles réparties dans les municipalités de Sainte-Angèle-de-Monnoir, Saint-Ange-Gardien, Saint-Alphonse, Saint-Paul d'Abbotsford, Rainville et Saint-Césaire. Sylvain Carmel 184, chemin Dion Nord Bromont (Québec) J0E 1C0 Téléphone : (514) 293-6160

Clientèle Agriculteurs. Problématique L'amélioration de la qualité des eaux de surface et souterraines permet de diminuer les risques de pollution diffuse. Par le regroupement d'entreprises agricoles, bénéficier de services d'un spécialiste en agriculture durable. Le clubconseil vise à améliorer le revenu net de ses membres en réduisant les coûts de production par une approche globale d'agriculture durable.

Partenaire MAPAQ régional 06. Financement Le coût total du projet pour une période de trois ans est de 246 770 $. L'aide accordée dans le cadre du programme Plan vert est de 222 093 $. Les exploitations agricoles participantes contribuent pour 24 677 $.

Réalisations Amélioration de la qualité de l'eau. Diminution de la pollution diffuse. Diminution de la quantité d'engrais chimiques (lutte intégrée). Augmentation de l'utilisation des engrais verts. Augmentation de pratiques agricoles de conservation (travail minimal, rotation des cultures, bandes riveraines). Diminution de la quantité de pesticides (arrosage en bandes, cultures sans herbicides). Implantation de haies et de brise-vent. Projet réalisé dans le cadre de l'entente auxiliaire Canada-Québec. Le clubconseil existe depuis deux ans et terminera ses

ÉcoSommet ‘96 195

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Thème : agriculture

Région : Montérégie (16)

Campagne «Je prends soin de ma terre» Promoteurs Les coopératives agricoles et la Fédération de l'UPA de Saint-Hyacinthe Linda Dufault, agente à l'information 850, boul. Casavant Ouest Saint-Hyacinthe (Québec) J2S 7S3 Téléphone : (514) 774-9154 Télécopieur : (514) 778-3797

Description Une collaboration de la Fédération de l'UPA de Saint-Hyacinthe avec les coopératives agricoles COMAX, Saint-Damase, Acton, Saint-Hilaire et Saint-Denis-sur-Richelieu a permis l'envol de la campagne «Je prends soin de ma terre», lors d'une conférence de presse le 14 février 1995. La campagne s'est continuée au cours de l'hiver avec la collaboration des 16 syndicats de base de l'UPA, par des communiqués de presse, des affiches, macarons et panneaux publicitaires.

Partenaires Les coopératives agricoles COMAX, SaintDamase, Acton, Saint-Hilaire et Saint-Denis-surRichelieu, les syndicats de base, les municipalités, les commissions scolaires.

Clientèle Agriculteurs. Problématique La promotion des bonnes pratiques agricoles passe par la publicisation des réalisations en agriculture durable et le développement d'un partenariat avec les différents intervenants du milieu préoccupés par la question environnementale. Réalisations Concertation visant la responsabilisation du plus grand nombre d'intervenants. Accessibilité de l'information à la population. Contribution à la modification d'attitudes et de comportements dans le sens du développement durable.

ÉcoSommet ‘96 196

400 réussites en développement durable qui ont transformé le Québec

ÉcoSommet ‘96 197

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Thème : activités industrielles et commerciales

Régions : le Québec, Chaudière-Appalaches (12), Laurentides (15)

Guide syndical en environnement* interventions de la CSN dans ce domaine : colloque syndical, mémoires, représentations auprès de différents organismes sur les questions environnementales, interventions publiques.

Description Guide de réflexion, de référence et d’information sur les enjeux environnementaux de l’implication des travailleuses et des travailleurs dans les milieux de travail.

Ce guide, qui a été élaboré par le Service du Génie industriel de la CSN, vient s’ajouter aux sessions de formation sur l’action syndicale en environnement qui sont maintenant offertes aux organismes pour leur permettre de mieux s’outiller dans ce domaine qui prend de plus en plus d’importance dans l’ensemble des préoccupations et des défis syndicaux. Le guide contient les informations suivantes : l’enjeu environnemental, la préoccupation des syndicats en environnement, l’enquête syndicale en environnement, l’action syndicale en environnement, et une annexe comprenant 15 thèmes qui préoccupent les syndicats en rapport avec l’environnement.

Clientèle Syndicats affiliés, organismes et militants(es) dans le domaine de l’environnement et le développement durable, employeurs et employés. Problématique Les principaux impacts connus sur l’environnement, tels la dégradation de la couche d’ozone, les pluies acides, l’effet de serre, le smog urbain, la pollution de l’air et de l’eau, la contamination et la désertification des sols découlent de l’ensemble des activités humaines. Cependant, la cause principale des problèmes environnementaux connus aujourd’hui provient des émissions atmosphériques, des rejets solides et des rejets liquides provenant des milieux de travail. Les syndicats sont au coeur des milieux de travail. Ils occupent une position privilégiée afin d’agir à la source même des problèmes environnementaux, et ce, aussi bien en amont qu’en aval de la production.

Promoteur Conseil central des Laurentides (CSN) Gilles Turcotte, président 289, De Villemure Saint-Jérôme (Québec) J7Z 5J5 Téléphone : (514) 438-4196 et Marc Laviolette, vice-président 1601, de Lorimier Montréal (Québec) H2K 4M5 Téléphone : (514) 529-4955 Télécopieur : (514) 529-4949

Réalisations Ce document, le premier Guide syndical en environnement produit par la CSN, s’inscrit dans la démarche de la CSN pour augmenter l’implication des syndicats affiliés, des organismes et des militantes et militants dans le domaine de l’environnement et du développement durable. Il s’ajoute à plusieurs

Partenaires La CSN, le Conseil central, les syndicats locaux, les employeurs, les experts-conseils.

ÉcoSommet ‘96 198

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Thèmes : activités industrielles et commerciales, déchets

Région : le Québec

La bourse québécoise des matières secondaires (BQMS)* Promoteurs Société québécoise de récupération et de recyclage Sylvain Léger, vice-président Planification et développement, Recyc-Québec 7171, rue Jean-Talon Est, bureau 500 Anjou (Québec) H1M 3N2 Téléphone : (514) 532-5002 Télécopieur : (514) 873-6542

Description Basée sur le principe que les déchets des uns peuvent être les matières premières des autres, la BQMS a pour mission de faciliter la réutilisation des matières secondaires en jumelant les générateurs de ce type de matières avec des utilisateurs potentiels. Elle encourage la conservation des ressources en réutilisant des matières et, par conséquent, la réduction de la quantité de déchets voués autrement à l'enfouissement ou à l'incinération.

Patricia Marchand, coordonnatrice Recyc-Québec 900, Place d’Youville, bureau 210 Québec (Québec) G1R 3P7 Téléphone : 1-800-668-6686 Télécopieur : 1-800-807-0678

Clientèle Industries. Réalisations Stimulation de l'industrie du recyclage. Sensibilisation à la conservation des ressources. Détournement de 55 000 tonnes par an (octobre 1995) de l'enfouissement. Outil complémentaire de gestion des déchets. Diminution potentielle des coûts d'exploitation pour les entreprises.

Partenaires L'Association canadienne des fabricants de produits chimiques; l'Association des industries forestières du Québec; l'Association des manufacturiers du Québec; l'Association minière du Québec; le Centre patronal de l'environnement; l'Institut canadien des produits pétroliers; l'Institut des plastiques et de l'environnement du canada; l'Union des municipalités du Québec; l'Union des municipalités régionales de comté et des municipalités locales du Québec. Financement Financement à partir des fonds de RecycQuébec. Subvention d'Environnement Canada pour le système initial d'information géographique (SIG). Coûts: 60 000 $ (immobilisations); 160 000 $/an (fonctionnement).

ÉcoSommet ‘96 199

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Thèmes : activités industrielles, déchets

Région : le Québec

Élimination des composés générateurs de dioxines et de furannes dans la fabrication du papier au Québec* non mesurables permet de minimiser les effets toxiques chroniques inconnus et, ainsi, de prévenir des maladies. Ce projet améliore la qualité de vie des Québécois en réduisant la pollution de l’eau, en augmentant le potentiel de pêche ainsi que celui des activités récréatives associées. De plus, en ne recourant plus au chlore pour blanchir la pâte, les papetières transforment la protection de l’environnement en avantage concurrentiel, maintiennent leur compétitivité et les emplois.

Description L’objectif était de réduire les émissions de dioxines et de furannes de façon à les rendre non dommageables pour la santé humaine. Les résultats de la recherche ont permis à l’industrie papetière de remplacer le chlore par d’autres agents de blanchiment, tels le bioxyde de chlore et le peroxyde d’oxygène, et de réduire la quantité des produits utilisés. À la suite de recherches intensives et d’investissements majeurs, l’industrie a réduit à un niveau non mesurable les rejets de ces substances chlorées dans les effluents. Une dizaine de fabriques sont concernées au Québec. La pâte produite est dite ECF, car aucune trace de dioxine et de furanne n’est mesurée dans les effluents. Cet objectif a été atteint avant l’entrée en vigueur des normes fédérales et provinciales.

Promoteur Association des industries forestières du Québec Louis Désilets, directeur, environnement 1200, Germain-des-Prés, bureau 102 Sainte-Foy (Québec) G1V 3M7 Téléphone : (418) 651-9352 Télécopieur : (418) 651-4622

Clientèle Industries.

Partenaires Centres de recherches sur les pâtes et papiers, firmes de consultants, firmes d’ingénierie.

Problématique Pour fabriquer certains types de papiers et de cartons, le blanchiment de la pâte est une étape nécessaire. À ce chapitre, l’industrie forestière a été appelée à démontrer d’une façon bien concrète son engagement face au développement durable. Au milieu des années 80, des traces de substances toxiques ont été décelées dans les effluents de certaines usines. Une enquête a permis de déterminer que le chlore gazeux, utilisé dans le procédé de blanchiment du papier, générait des dioxines et des furannes qui sont des composés à fort potentiel cancérigène.

Financement Prêts bancaires et prélèvements sur les profits accumulés. Un montant d’environ cinq millions de dollars par usine a été déboursé pour un total d’environ 50 millions de dollars pour l’ensemble du projet.

Réalisations La substitution des matières dangereuses par des produits de remplacement moins nocifs a permis de promouvoir et de protéger la santé humaine et l’intégrité des écosystèmes. La réduction des teneurs en dioxines et furannes à des niveaux

ÉcoSommet ‘96 200

400 réussites en développement durable qui ont transformé le Québec

Thèmes : activités industrielles, déchets, lacs et cours d’eau

Région : le Québec

Réduction des toxiques des 50 industries prioritaires du Plan d’action Saint-Laurent (PASL)* Promoteurs Le ministère de l’Environnement et de la Faune du Québec (MEF) et Environnement Canada Jean Cinq-Mars, directeur régional - protection de l’environnement Environnement Canada, région de Québec 1179, rue de Bleury Montréal (Québec) H3B 3H9 Téléphone : (514) 283-0178

Description Le volet Protection du PASL avait comme objectif la réduction de 90 % de l’ensemble des toxiques déversés par les effluents de 50 industries jugées prioritaires pour la dépollution entre 1988 et 1993. Clientèle Industries. Réalisations Le projet a permis une production industrielle tout en réduisant d’une manière importante les toxiques pour la récupération et la protection de l’ensemble des usages du milieu aquatique de l’écosystème du Saint-Laurent.

Kathleen Carrière, directrice régionale de la Montérégie Ministère de l’Environnement et de la Faune du Québec 201, Place Charles Lemoyne, 2e étage, bureau 2.05 Longueuil (Québec) J4K 2T5 Téléphone : (514) 928-7607 Partenaires Industries. Financement Financement à même le PASL. Contributions provinciales et fédérales pour les opérations de l’équipe d’intervention Saint-Laurent. Contribution à 50 % des coûts de caractérisation par l’industrie. Travaux d’assainissement payés entièrement par l’industrie.Investissement dans les travaux d’assainissement de l’ordre de 750 millions $.

ÉcoSommet ‘96 201

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Thèmes : activités industrielles, déchets

Région : le Québec

Mise en oeuvre des systèmes de traitement secondaire des eaux de procédés des usines de pâtes et papiers du Québec* poissons. Sur le plan économique, l’installation de ces systèmes a permis de créer ou de maintenir de quatre à sept emplois par usine. De plus, le retour de certains usages des cours d’eau en aval offre des possibilités de développement d’activités de loisirs, tels la pêche, les sports aquatiques, etc. Il favorise également une hausse de la valeur des propriétés situées en bordure du plan d’eau.

Description L’industrie papetière a construit et opère une quarantaine d’installations de systèmes de traitement secondaire à travers le Québec. Ce traitement utilise des bactéries pour retirer les matières organiques dissoutes, rendant ainsi l’effluent final non toxique. Celui-ci est soumis à un suivi journalier afin de s’assurer d’une opération adéquate permettant de rencontrer les exigences de performance environnementale et de protéger le milieu aquatique. Les usines de pâtes et papiers se conforment ainsi aux nouvelles normes provinciales et fédérales sur les effluents des usines de pâtes et papiers, respectivement entrées en vigueur le 30 septembre 1995 et le 31 décembre 1995.

Promoteur Association des industries forestières du Québec Louis Désilets, directeur, environnement 1200, Germain-des-Prés, bureau 102 Sainte-Foy (Québec) G1V 3M7 Téléphone : (418) 651-9352 Télécopieur : (418) 651-4622

Clientèle Industries

Partenaires Ministère de l’Environnement et de la Faune du Québec (MEF), consultants en environnement, firmes d’ingénierie, quelques municipalités, institutions bancaires.

Réalisations Au cours des dernières années, la qualité des effluents des papetières du Québec s’est considérablement améliorée. L’ajout de systèmes de traitement secondaire aux traitements primaires déjà en place a permis de réduire de 90 % les charges en matières en suspension (MES) et la demande biochimique en oxygène (DBO5) et autres contaminants, par rapport aux charges mesurées en 1981. L’installation des systèmes de traitement secondaire entraîne aussi une meilleure utilisation des eaux de procédés et une réduction des débits de rejets. Le traitement secondaire des eaux de procédés a un effet positif sur la biodiversité et la préservation de l’intégrité des écosystèmes. Il permet de réduire la quantité de matières organiques, de DBO5, la turbidité, et d’éliminer la toxicité aiguë. Les milieux aquatiques récepteurs sont alors plus propices aux organismes benthiques (fond de l’eau), aux plantes aquatiques (macrophytes) et aux

Financement Émissions d’actions, prêts bancaires, ainsi que des subventions du Programme d’assainissement des eaux du Québec (PAEQ) là où les usines traitent les effluents des municipalités. Près d’un milliard de dollars ont été investis pour l’ensemble du projet. Ce montant se répartit entre la construction des systèmes (750 M $) et le réajustement du circuit de l’eau (250 M $), la formation de la main-d’oeuvre et l’opération des systèmes. Il en coûte environ 50 millions de dollars par année pour opérer l’ensemble des installations, sans compter les coûts d’élimination des résidus générés par les systèmes.

ÉcoSommet ‘96 202

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Thèmes : activités industrielles, déchets

Région : le Québec

Installation de systèmes de désencrage des papiers rebuts au Québec* Description Les entreprises québécoises ont augmenté leur capacité de production en pâtes désencrées pour assurer la protection de l’environnement et l’utilisation rationnelle de la ressource forestière, selon un objectif de développement durable, et pour rencontrer les exigences de leurs clients sur le contenu en fibres recyclées dans le papier. Elles visent également l’innocuité environnementale de leurs résidus afin de favoriser leur valorisation.

fibres secondaires, le maintien des marchés et celui des emplois. De plus, le recours accru au recyclage des vieux papiers contribue à réduire les quantités de rebuts dans les lieux d’enfouissement. Enfin, l’installation des systèmes de désencrage permet une meilleure gestion rationnelle de la ressource forestière en exerçant moins de pression sur elle. L’installation et l’opération des systèmes de désencrage ont permis de créer ou de conserver environ 15 emplois par usine.

Clientèle Industries.

Promoteur Association des industries forestières du Québec Louis Désilets, directeur, environnement 1200, Germain-des-Prés, bureau 102 Sainte-Foy (Québec) G1V 3M7 Téléphone : (418) 651-9352 Télécopieur : (418) 651-4622

Problématique Le récent engouement du public pour le recyclage de plusieurs produits de consommation a provoqué une augmentation vertigineuse de l’utilisation de fibres secondaires dans le secteur des pâtes et papiers.

Partenaires Les institutions bancaires, firmes de consultants et de construction, Collecte sélective Québec, Bourse québécoise des matières secondaires et fournisseurs de papier recyclé.

Réalisations Neuf usines de désencrage ont été mises en opération au Québec entre 1990 et 1995. La capacité de désencrage de fibres secondaires a donc passé de 190 000 tonnes métriques à 1 085 000 tonnes métriques de papier par année. Cette augmentation a engendré un nouveau problème en matière de gestion des résidus, dû au surplus des résidus de désencrage (150 000 tonnes/an) qui doivent être éliminés ou réutilisés de manière efficace et dans le respect de l’environnement. Actuellement, les entreprises utilisent certains résidus comme source énergétique et explorent d’autres avenues de valorisation, par exemple le compostage et la restauration de sites. L’industrie contribue à l’utilisation rationnelle de la ressource forestière en utilisant des fibres secondaires dans la fabrication de ses produits. Le recyclage au Québec amène le consommateur québécois à jouer un rôle important dans la récupération des

Financement Prêts bancaires.

ÉcoSommet ‘96 203

400 réussites en développement durable qui ont transformé le Québec

Thèmes : activités industrielles, déchets

Région : le Québec

Inventaire et caractérisation des composés utilisés et des rejets des usines de pâtes et papiers du Québec* Promoteur Association des industries forestières du Québec Louis Désilets, directeur, environnement 1200, Germain-des-Prés, bureau 102 Sainte-Foy (Québec) G1V 3M7 Téléphone : (418) 651-9352 Télécopieur : (418) 651-4622

Description Les 45 fabriques de pâtes et papiers membres de l’Association des industries forestières du Québec (AIFQ) ont réalisé, au cours des quatre dernières années, un inventaire complet des intrants (composés chimiques) utilisés dans les procédés de fabrication du papier et pouvant avoir un impact sur l’environnement. Elles ont aussi réalisé une caractérisation détaillée de leurs effluents et de leurs résidus. Environ 150 composés ont été analysés. Les entreprises ont également débuté la phase préparatoire à la caractérisation des émissions atmosphériques, qui sera complétée d’ici trois ans. Le projet permettra de minimiser la perte de la diversité des espèces et des écosystèmes et de préserver la qualité de vie des populations humaines. Il va également permettre, à plus long terme, de faire un bilan de l’efficacité des systèmes de mesures d’assainissement et d’orienter le progrès technologique dans les procédés pour réduire la pollution et les déchets produits.

Partenaires Ministère de l’Environnement et de la Faune (MEF), Programme de réduction des rejets industriels (PRRI) et Plan d’action Saint-Laurent (PASL), Environnement Canada, Inventaire national des rejets des polluants (INRP) et PASL, consultants en environnement, le Centre québécois de valorisation de la biomasse (CQVB), et le programme national d’action volontaire ARET. Financement Compagnies membres de l’AIFQ. Les coûts reliés à la validation des données ont été défrayés par le MEF. Le CQVB a contribué pour 20 000 $ à la rédaction d’une partie du rapport de la campagne de caractérisation des résidus. Environnement Canada a contribué pour 300 000 $ à la caractérisation des 13 fabriques couvertes par le PASL. Investissement privé sauf les contributions du MEF, du CQVB et d’Environnement Canada.

Clientèle Industries. Réalisations Ce projet a favorisé la mise en place, dans les entreprises, d’un système de gestion environnementale axé sur le cycle des produits. L’implication des papetières dans ce projet a préparé la mise en place des systèmes de traitements secondaires et permis d’initier une série de projets de valorisation des résidus et des programmes d’action volontaire.

ÉcoSommet ‘96 204

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Thème : activités industrielles et commerciales

Région : Bas-Saint-Laurent (01)

Collecte de produits dangereux dans l'entreprise (Hydro-Québec Matapédia) Promoteur Hydro-Québec Matapédia Gilles Dubé, agent d'information 355, boul. Saint-Germain Ouest Rimouski (Québec) G5L 3N2 Téléphone : (418) 724-1307 Télécopieur : (418) 724-1371

Description Auprès de ses employés, au siège social régional situé à Rimouski, Hydro-Québec a offert un service de cueillette des produits domestiques dangereux. Clientèle Employés d'Hydro-Québec.

Partenaires Les employés.

Problématique Considérant que la Ville n'offre aucun service de cette nature, l'entreprise a offert cette opportunité à ses employés.

Financement Contribution interne assumée par l'entreprise.

Réalisations Contribution à une meilleure gestion des déchets domestiques dangereux et sensibilisation des employés à cet égard.

ÉcoSommet ‘96 205

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Thème : activités industrielles et commerciales

Région : Bas-Saint-Laurent (01)

Papetières du Bas-Saint-Laurent Promoteur Papetières du BSL François D'Amours, responsable à l'environnement 191, Delage Rivière-du-Loup (Québec) G5R 3Z1 Téléphone : (418) 862-1043 Télécopieur : (418) 867-1134

Description Dépôt d'un document faisant état des réalisations des papetières du Bas-Saint-Laurent, tels réduction de 40% de la consommation en eau (F.F. Soucy), projet de valorisation des boues secondaires (Papier Cascades), valorisation des boues et récupération des fibres pour la confection de panneaux de construction (Mohawk). L'objectif visé par ce projet est d'améliorer la performance environnementale de ces industries, particulièrement en termes de gestion, de recyclage et de valorisation des déchets liquides et solides.

Financement Financement interne.

Réalisations Réduction significative de la présence de contaminants dans l'écosystème. Dynamisme créé en recherche et développement au sein d'entreprises régionales.

ÉcoSommet ‘96 206

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Thèmes : activités industrielles et commerciales, lacs et cours d'eau

Région : Saguenay—Lac-Saint-Jean (02)

Amélioration de la qualité des cours d'eau régionaux (traitement des effluents) Promoteurs Abitibi-Price Inc., Corporation StoneConsolidated, Donohue Saint-Félicien Inc., Cascades de Jonquière et Produits forestiers Alliance Inc. Abitibi-Price Alma Pierre Tremblay 1100, Melançon Alma (Québec) G8B 5W2

Description Mise à jour du bilan de la qualité des effluents des usines de fabrication de pâtes et papiers et évaluation des conséquences des traitements des effluents sur la qualité de l'eau dans la région. Réalisations En réduisant la contamination des effluents, le projet augmente la qualité des eaux, favorise l'économie régionale et avantage les secteurs sociaux et touristiques. L'amélioration de l'eau a un impact positif direct sur la biodiversité et les écosystèmes. En rejetant des eaux mieux oxygénées, on respecte une ressource fondamentale et même vitale pour l'être humain. Enfin, l'amélioration de la qualité des eaux peut stimuler la création d'industries récréotouristiques et (ou) le développement d'autres initiatives régionales qui contribuent à freiner l'exode des jeunes.

ÉcoSommet ‘96 207

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Thème : activités industrielles et commerciales

Région : Saguenay—Lac-Saint-Jean (02)

Ségrégation et réutilisation des eaux de refroidissement de l'usine Promoteur Corporation Stone-Consolidated Caroline Lachance 542, 1re Rue La Baie (Québec) G7B 3R2 Téléphone : (418) 544-9705 Télécopieur : (418) 544-8453

Description Les eaux de refroidissement sont séparées des eaux de procédé puis elles sont réintroduites dans le réseau d'eau d'alimentation de l'usine, réduisant la quantité d'eau nouvelle consommée. Réalisations La réduction de l'eau consommée par l'usine et la réutilisation de l'eau dans le procédé ont un impact positif sur cette ressource. Cette action contribue à protéger le milieu environnant et à en conserver la qualité de vie actuelle et future, en laissant cette eau disponible pour d'autres types d'activité.

ÉcoSommet ‘96 208

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Thèmes : activités industrielles et commerciales, déchets

Région : Saguenay—Lac-Saint-Jean (02)

Récupération de bois brûlé, de métal et de carton Promoteur Corporation Stone-Consolidated Caroline Lachance 542, 1re Rue La Baie (Québec) G7B 3R2 Téléphone : (418) 544-9705 Télécopieur : (418) 544-8453

Description Le bois brûlé en provenance des domaines forestiers est réutilisé dans le processus de fabrication de la pâte. Les pièces de métal et résidus métalliques sont récupérés par un utilisateur externe. Les boîtes et le carton d'emballage sont compactés en ballots puis acheminés vers un utilisateur. Réalisations La réutilisation des résidus réduit la quantité de déchets à disséminer dans l'environnement; de plus elle remplace la matière première et donc en réduit la consommation. Cette action permet ainsi la réhabilitation de milieux détériorés, tout en donnant la possibilité de stimuler des initiatives de réutilisation et de récupération de ces résidus en région.

ÉcoSommet ‘96 209

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Thème : activités industrielles et commerciales

Région : Saguenay—Lac-Saint-Jean (02)

Installation d'un précipitateur électrostatique Promoteur Corporation Stone-Consolidated Caroline Lachance 542, 1re Rue La Baie (Québec) G7B 3R2 Téléphone : (418) 544-9705 Télécopieur : (418) 544-8453

Description Installation d'un précipitateur électrostatique à l'usine de pâtes et papiers, destiné à contrôler les émissions de matières particulaires dans l'air de la chaudière à résidus. Les émissions sont en deçà des nouvelles normes gouvernementales. Réalisations Les émissions de matières particulaires dans l'air ont diminué de plus de 90% depuis la mise en fonctionnement de l'équipement. De plus, la hausse de la quantité de boues brûlées réduit la quantité de résidus à enfouir. En réduisant les émissions de particules sous les normes gouvernementales, le précipitateur électrostatique permet l'amélioration de la qualité de l'air et de l'eau et, par conséquent, des écosystèmes en général. L'amélioration de la qualité de l'air incite les gens à demeurer dans un milieu plus sain, où la santé et la qualité de vie des populations sont considérées.

ÉcoSommet ‘96 210

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Thèmes : activités industrielles et commerciales, déchets

Région : Saguenay—Lac-Saint-Jean (02)

Cogénération en industrie Promoteur Produits forestiers Donohue Inc. (Lac-SaintJean) Lucien Desmarais, directeur général usine de pâte kraft 4000, chemin Saint-Eusèbe Saint-Félicien (Québec) G8K 2R6 Téléphone : (418) 679-4545 Télécopieur : (418) 679-4271

Description Production de vapeur utilisant la liqueur noire du procédé et de la biomasse comme combustible, à l'usine Donohue de Saint-Félicien. La vapeur, produisant jusqu'à 27,3 mégawatts d'électricité, rend l'usine autosuffisante. L'opération de l'usine nécessite un apport thermique et énergétique. La totalité des besoins est fournie par l'atelier de cogénération rendant l'usine plus compétitive en baissant les coûts de production. Rappelons que la valeur énergétique d'une tonne (anhydre) d'écorces vaut 80 $ de pétrole en énergie. Réalisations La biomasse utilisée comme combustible représente une utilisation rationnelle d’un sousproduit local provenant des scieries. La production d'électricité se fait en région, remplaçant l'achat d'électricité produite ailleurs. Valorisation de résidus de coupe (écorces) qui étaient brûlés et enfouis en pure perte. L'enfouissement pouvait occasionner la contamination de l'eau souterraine (problèmes potentiels de lixiviats). Le projet favorise la création d'emplois pour les transporteurs du milieu. De plus, ces écorces sont incinérées à un endroit éloigné du milieu urbain d'où le maintien d'un bon équilibre entre l'industrie et la ville.

ÉcoSommet ‘96 211

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Thème : activités industrielles et commerciales

Région : Saguenay—Lac-Saint-Jean (02)

Élimination du chlore moléculaire dans le procédé de blanchiment Promoteur Produits forestiers Donohue Inc. (Lac-SaintJean) Lucien Desmarais, directeur général usine de pâte kraft 4000, chemin Saint-Eusèbe Saint-Félicien (Québec) G8K 2R6 Téléphone : (418) 679-4545 Télécopieur : (418) 679-4271

Description Depuis 1993, le chlore moléculaire est complètement éliminé du procédé de blanchiment de la pâte kraft de l'usine Donohue de Saint-Félicien. Celui-ci a été remplacé par le bioxyde de chlore (ClO2) qui génère considérablement moins de produits toxiques. La construction d'un atelier de génération de ClO2, au coût de 20 millions $, a cependant été nécessaire. L'opération de l'atelier de ClO2 est effectuée par les employés de l'usine de pâte kraft. Réalisations Le procédé ClO2 réduit les rejets en COHA à 10 fois sous la norme du ministère de l'Environnement et de la Faune et les rejets en dioxines et furannes sous le seuil de détection, ce qui favorise grandement les ressources aquatiques. Une meilleure qualité de l'eau de la rivière Mistassini en découle, donc celle du lac Saint-Jean et du Saguenay. Les pressions du marché vont dans le sens de l'élimination du chlore moléculaire. La substitution au ClO2 a permis de conserver des clients importants de façon à maintenir et augmenter la production. En stabilisant les emplois, les travailleurs dépensent dans le milieu, générant ainsi des revenus pour l'ensemble de la région.

ÉcoSommet ‘96 212

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Thèmes : activités industrielles et commerciales, déchets

Région : Saguenay—Lac-Saint-Jean (02)

Compostage de boues d'huile végétale Promoteur Société d'électrolyse et de chimie Alcan, usine Grande-Baie Stéphane Gauthier et Guylaine Munger 6000, 6e Avenue, C.P. 900 Ville de La Baie (Québec) G7B 4G9 Téléphone : (418) 697-9600, poste 9683 Télécopieur : (418) 697-9598

Description L'eau est acheminée vers un centre de traitement où elle est séparée en deux fractions: huile et eau; l'eau est recirculée et les boues huileuses sont compostées. Clientèle

Problématique Le centre de coulée de l'usine Alcan de GrandeBaie utilise de l'huile végétale lors de la coulée d'aluminium. Un système récupère l'eau huileuse et la fraction non récupérable est envoyée dans un réservoir pour élimination. Dans le passé, cette eau était expédiée vers un centre de traitement où elle était éliminée par évaporation. Réalisations Promotion du recyclage, de la recirculation et de la réinsertion de matières recyclées. Restructuration de sol du milieu forestier en utilisant le compost. Protection et mise en valeur de la forêt avoisinant l'usine, qui est très utilisée par les cueilleurs de fruits, pour la promenade, la petite chasse, etc. Réhabilitation d'un milieu forestier perturbé autour de l'usine, par le compost obtenu. Développement de l'autonomie économique régionale par l'encouragement d'une jeune entreprise de haute technologie spécialisée dans le recyclage de résidus industriels, paysagistes, techniciens, ingénieurs, etc.

ÉcoSommet ‘96 213

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Thème : activités industrielles et commerciales

Région : Québec (03)

Programme environnemental CRDV Promoteur Centre de recherches pour la défense Val Cartier (CRDV) Stéphane Jean, agent de l'environnement 2459, boul. Pie XI Nord C.P. 8800 Courcelette (Québec) G0A 1R0 Téléphone : (418) 844-4263 Télécopieur : (418) 844-4399

Description Coordination et engagement des efforts afin de connaître et de corriger l'impact de nos activités passées et de modifier nos activités présentes et futures dans l'esprit du respect des composantes environnementales. Réalisations Finaliste dans la catégorie environnement en 1993 et 1995 aux Fidéides de la Chambre de commerce de Sainte-Foy.

Partenaire Ministère de la défense nationale (MDN).

1993-1994: vérification de conformité environnementale, élimination des substances contaminées au BPC à une concentration inférieure à 10 000 ppm, caractérisation environnementale du Parc Lemay et enlèvement de munitions, remplacement des réservoirs souterrains de carburants et des pompes distributrices, caractérisation des poussières, bat. 236 et 251 et décontamination, équipement de récupération du fréon, formation d'un comité de l'environnement, installation d'une clôture et contrôle de l'accès au dépôt de matériaux secs, installation de hottes de ventilation au-dessus des bains de développement, installation d'une hotte de ventilation au-dessus du bassin de développement, nettoyage d'un déversement d'huile.

Financement Aide financière du MDN de 1 300 000 $ pour les années 1993-1996.

1994-1995: caractérisation environnementale des anciens sites d'enfouissement, remplacement des réservoirs d'huile souterrains, formation du Comité de l'environnement et Div. ME, politique de gestion de l'environnement, plan d'action environnemental, document de gestion des déchets, plan d'intervention en urgence environnementale, étude hydrogéologique, Parc Lemay. 1995-1996: caractérisation environnementale des champs de tirs et secteurs d'essais.

ÉcoSommet ‘96 214

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Thèmes : activités industrielles et commerciales, déchets

Région : Québec (03)

Réduction de déchets (3RVE) Description Récupération de certains déchets de l'usine de Clermont: cartons, mandrins, papier, fer, huile usée, bois, bran de scie, boues primaires et secondaires, peinture, solvant, contenants retournables. L'objectif est de réduire à zéro la quantité de déchets transportés au site d'enfouissement.

Pomoteur Produits forestiers Donohue inc. Jean Bourque, surintendant, Environnement 100, rue Donohue Clermont (Québec) G4A 1A7 Téléphone : (418) 439-5300, x-3347 Télécopieur : (418) 439-5370

Clientèle Industries.

Partenaires Tous les employés de l'usine.

Réalisations Récupération et recyclage. Réduction d'énergie pour produire les biens. Réduction de la matière première. Longévité du site d'enfouissement par la réduction de 25 à 1 le nombre de voyages par jour au site.

Financement Les coûts du projet sont de 25 000 $ et sont assumés par Produits forestiers Donohue Inc.

ÉcoSommet ‘96 215

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Thème : activités industrielles et commerciales

Région : Québec (03)

Traitement secondaire Promoteur Abitibi-Price inc., Papeterie Beaupré Lyne Tremblay, coordonnatrice en environnement 1, rue du Moulin Beaupré (Québec) G0A 1E0 Téléphone : (418) 827-6476 Télécopieur : (418) 827-3918

Description La papeterie Beaupré a installé en 1995 un système de traitement secondaire de boues activées à l'air permettant l'élimination de la toxicité. L'objectif visé par le projet est de favoriser la protection des ressources naturelles en réduisant la consommation d'eau utilisée et les rejets de contaminants dans la Rivière aux vases. Clientèle Industries.

Isabelle Cloutier, coordonnatrice principale en environnement 1150, rue Claire-Fontaine, 2e étage Québec (Québec) G1R 4S1 Téléphone : (418) 649-5401 Télécopieur : (418) 649-5421

Réalisations Réduction importante de la consommation d'eau. Meilleure protection des réservoirs de produits chimiques pouvant nuire au système. Réduction de 95 % de la charge organique des effluents dans la Rivière aux vases et le fleuve SaintLaurent. Amélioration des populations de poissons et de l'utilisation du milieu par les êtres humains. Création d'emplois et plaque tournante pour la gestion environnementale de l'usine.

Financement Le coût de la construction du système de traitement est de 15 millions de dollars et les coûts d'opération sont de deux millions par année. Le financement est assuré par AbitibiPrice Inc.

ÉcoSommet ‘96 216

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Thème : activités industrielles et commerciales

Région : Québec (03)

Traitement secondaire Description Implantation d’un système de traitement secondaire à l’usine de Produits forestiers Alliance de Donnacona, au mois de juillet 1995.

Promoteur Produits forestiers Alliance inc. Gaétan Plamondon, surintendant des Services Techniques 1, rue Notre-Dame Donnacona (Québec) G0A 1T0 Téléphone : (418) 285-4300 ext.: 4393 Télécopieur : (418) 285-4472

Clientèle Industries. Problématique En vertu des nouvelles normes provinciales, les matières en suspension (MES) et la demande biochimique en oxygène (DBO5) des effluents doivent être diminuées. Réalisations Baisse importante des MES et de la DBO5.

ÉcoSommet ‘96 217

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Thème : activités industrielles et commerciales

Région : Québec (03)

Fermeture des lagunes Promoteur Abitibi-Price inc., Papeterie Beaupré Lyne Tremblay, coordonnatrice en environnement 1, rue du Moulin Beaupré (Québec) G0A 1E0 Téléphone : (418) 827-6476 Télécopieur : (418) 827-3918

Description Nettoyage des lagunes (bassins de sédimentation) de la Papeterie Beaupré contenant des boues, et fermeture par recouvrement végétal. Les eaux, auparavant rejetées par ce système vers la Rivière aux vases, ont été dirigées vers le clarificateur primaire. La fermeture a été complétée en 1995. Clientèle Industries.

Financement 400 000 $ ont été investis par Abitibi-Price Inc. dans le projet.

Réalisations Réduction des rejets et contaminants dans l'environnement. Le projet a permis de restaurer un site industriel. De plus, le projet a favorisé la création d'emplois pour les étapes de fermeture. Le site est aménagé de façon esthétique et sécuritaire.

ÉcoSommet ‘96 218

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Thèmes : activités industrielles et commerciales, déchets

Région : Québec (03)

Compostage des résidus du système de traitement Promoteur Abitibi-Price inc., Papeterie Beaupré Lyne Tremblay, coordonnatrice en environnement 1, rue du Moulin Beaupré (Québec) G0A 1E0 Téléphone : (418) 827-6476 Télécopieur : (418) 827-3918

Description Les boues primaires et secondaires produites par la papeterie Beaupré sont dirigées vers un site de compostage au lieu d'un site d'enfouissement. Clientèle Industries. Réalisations Réduire les rejets solides enfouis afin d'éliminer les risques de contamination des nappes phréatiques par la valorisation des résidus. Ce projet est créateur d'emplois et innovateur dans le domaine de la valorisation des résidus. De plus, cette réussite diminue l'enfouissement et la perte de sites.

Isabelle Cloutier, coordonnatrice principale en environnement 1150, rue Claire-Fontaine, 2e étage Québec (Québec) G1R 4S1 Téléphone : (418) 649-5401 Télécopieur : (418) 649-5421 Partenaire Les composts du Québec. Financement Les coûts sont assumés par Abitibi-Price Inc. Ils comprennent le transfert des résidus ainsi que l'utilisation d'une plate-forme au site de compostage.

ÉcoSommet ‘96 219

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Thème : activités industrielles et commerciales

Région : Québec (03)

Restauration d'un site industriel Promoteur Abitibi-Price inc., Papeterie Beaupré Lyne Tremblay, coordonnatrice en environnement 1, rue du Moulin Beaupré (Québec) G0A 1E0 Téléphone : (418) 827-6476 Télécopieur : (418) 827-3918

Description La restauration du site où étaient situées les lagunes de la Papeterie Beaupré a été complétée au cours de 1994 et 1995. Dans un premier temps, les eaux des lagunes ont été acheminées vers le clarificateur primaire. Par la suite, le remplissage et le recouvrement végétal ont été réalisés. Clientèle Industries.

Isabelle Cloutier, coordonnatrice principale en environnement 1150, rue Claire-Fontaine, 2e étage Québec (Québec) G1R 4S1 Téléphone : (418) 649-5401 Télécopieur : (418) 649-5421

Réalisations La décontamination a éliminé les risques majeurs de contamination du sol et de l'eau (nappe phréatique très près de la surface) et favorisé l'implantation de mesures correctives en remédiation de sols. Cette réussite a également permis de sensibiliser les employés aux problèmes environnementaux de l'usine.

Financement 30 000 $ ont été investis par Abitibi-Price Inc. dans le projet de décontamination et de restauration.

ÉcoSommet ‘96 220

400 réussites en développement durable qui ont transformé le Québec

Thème : activités industrielles et commerciales

Région : Québec (03)

Décontamination des transformateurs contenant des BPC Promoteur Abitibi-Price inc., Papeterie Beaupré Lyne Tremblay, coordonnatrice en environnement 1, rue du Moulin Beaupré (Québec) G0A 1E0 Téléphone : (418) 827-6476 Télécopieur : (418) 827-3918

Description Abitibi-Price inc. a pris l'initiative en adoptant une politique de décontamination des transformateurs contenant des BPC. L'usine de Beaupré a décontaminé, en juin 1994, les trois transformateurs en sa possession. Ce projet s'inscrit dans le but de favoriser la protection du fleuve Saint-Laurent et la réduction de contaminants pouvant représenter un risque pour la santé par la contamination de l'eau.

Isabelle Cloutier, coordonnatrice principale en environnement 1150, rue Claire-Fontaine, 2e étage Québec (Québec) G1R 4S1 Téléphone : (418) 649-5401 Télécopieur : (418) 649-5421

Clientèle Industries. Réalisations La décontamination a éliminé les risques majeurs de contamination du sol et de l'eau (nappe phréatique très près de la surface) et favorisé l'implantation de mesures correctives de remédiation de sols. Cette réussite a également permis de sensibiliser les employés aux problèmes.

Financement 30 000 $ ont été investis par Abitibi-Price Inc. dans le projet de décontamination et de restauration.

ÉcoSommet ‘96 221

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Thème : activités industrielles et commerciales

Région : Québec (03)

Système de gestion environnementale - Aluminerie Lauralco inc. Collaboration avec Canards Illimités dans le projet de restauration du Marais Léon Provancher à Pointe-aux-Trembles (Neuville). Construction d'un accès au fleuve à Deschambault. Organisation d'une exposition sur l'environnement, avec la municipalité de Deschambault et Canards Illimités. Sensibilisation des employés aux notions d'environnement à l'extérieur de l'usine par le biais d'activités telles que la semaine de l'environnement, tenue en mai de chaque année.

Description Pour mettre en pratique les principes énoncés dans sa politique environnementale, Lauralco a établi un système de gestion axé sur l'implication des employés, la mesure et le suivi des résultats environnementaux ainsi que l'amélioration continue. Les préventionnistes en environnement, les comités environnementaux et la formation dans ce domaine sont de bons exemples de moyens mis en place. Clientèle Agriculteurs.

Promoteur Aluminerie Lauralco Lise Sylvain, directrice, Labo-Environnement 1, boul. des Sources Deschambault (Québec) G0A 1S0 Téléphone : (418) 286-5282 Télécopieur : (418) 286-5411

Problématique Intégration harmonieuse des activités de l'Aluminerie au sein de son milieu. Identification et mise en place des mesures préventives et correctives requises pour assurer la progression continue de la performance.

Partenaires Employés de l'usine.

Réalisations Intégration de nouvelles activités industrielles en milieu agricole, créant plus de 500 emplois directs. Contrôle des émissions atmosphériques de fluorures à des niveaux très inférieurs aux normes établies et protection de la végétation environnante ainsi que des activités agricoles. Réduction significative des besoins en eau de l'usine ainsi que des charges de contaminants rejetés dans le milieu par recyclage des eaux pluviales et le système de gestion en boucle fermée des eaux de procédé. L'installation de ce système de gestion de l'eau a constitué une première mondiale dans le domaine des alumineries. Diminution de la production de résidus de près de 50% depuis l'entrée en opération de l'usine en 1992, si on exclut les résidus attribuables à l'arrivée à maturité des opérations de l'usine (les revêtements usés de cuves). Développement d'une nouvelle technologie faisant appel au contrôle actif du bruit et qui sera mise en place en 1996.

Financement Les coûts d'opération en matière d'environnement représentent des dépenses de plusieurs millions de dollars par année. Le budget de fonctionnement est assuré par Aluminerie Lauralco inc.

ÉcoSommet ‘96 222

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Thèmes : activités industrielles et commerciales, agriculture

Région : Québec (03)

Programme de recherche sur le compostage et l'utilisation agricole des résidus de désencrage des superficies agricoles ainsi que le volume important de ces résidus dans la province démontrent l'immense potentiel relié à ce projet. Tous les résidus de désencrage sont compostés depuis mars 1992, soit 125 tonnes par jour, ce qui représente 1 500 mètres cubes de compost par semaine. Les bénéfices de l'épandage agricole ont été démontrés par l'université Laval.

Description Depuis mars 1992, Daishowa finance un important programme de recherche avec une équipe de chercheurs de l'Envirotron, de l'université Laval, portant sur le compostage ainsi que sur diverses méthodes de valorisation agricole des résidus de désencrage et des résidus primaires et secondaires générés par le traitement de l'effluent. C'est un programme de six ans, auquel participe le Conseil de recherche en sciences naturelles et génie du Canada (CRSNG), le ministère de l'Environnement et de la Faune (MEF), le ministère de l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation (MAPAQ), Agriculture Canada et Composts du Québec.

Promoteur Daishowa Jacques G. Roberge, directeur de l'environnement 10, boul. des Capucins C.P. 1487 Québec (Québec) G1K 7H9 Téléphone : (418) 525-2581 Télécopieur : (418) 525-2873

Clientèle Industries. Problématique Ce projet génère des méthodes originales d'utilisation de résidus autrefois considérés comme «déchets». Nous avons réussi à fermer la boucle du recyclage par la réutilisation des vieux papiers et en retournant à la terre les résidus de désencrage. Tout ça en permettant aux agriculteurs de solutionner leurs problèmes de pauvreté et de structure des sols agricoles.

Partenaires Université Laval, Composts du Québec, CRSNG, MEF, MAPAQ, Agriculture Canada. Financement Les coûts totaux du projet ont été de 9 343 000 $, financés comme suit: Daishowa (7 500 000 $ sur six ans), CRSNG (260 000 $), MAPAQ (158 000 $), Agriculture Canada (245 000 $) Composts du Québec (1 200 000 $).

Réalisations L'élimination de l'enfouissement permet d'éviter tous les problèmes environnementaux associés à cette méthode. Les agriculteurs pourront augmenter la matière organique dans leurs sols, en améliorer la structure, réduire l'érosion, augmenter la rétention d'eau, de fertilisants, d'herbicides et de pesticides tout en réduisant leur migration vers la nappe phréatique, améliorer le rendement agricole. Ce projet va permettre la création d'une industrie de la valorisation agricole de ces résidus et toute l'activité économique s'y rattachant. L'envergure

ÉcoSommet ‘96 223

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Thème : activités industrielles et commerciales

Région : Québec (03)

Traitement secondaire chez Daishowa Promoteur Daishowa Jacques G. Roberge, directeur de l'environnement 10, boul. des Capucins C.P. 1487 Québec (Québec) G1K 7H9 Téléphone : (418) 525-2581 Télécopieur : (418) 525-2873

Description De l'été 1994 à l'été 1995, Daishowa a fait construire un ensemble de bassins et d’équipements destiné à traiter biologiquement ses effluents, au coût de 23 000 000 $. Le procédé utilise de l'oxygène pure, extrait de l'air ambiant, pour alimenter une masse biologique lui permettant d'éliminer les solides dissous de l'effluent. Les objectifs visés par le projet sont de réduire de 90 % la quantité de solides dissous qui sont à l'origine de la consommation d'oxygène dans le cours d'eau récepteur (fleuve) et d'éliminer l'effet nocif de ces solides dissous sur la vie marine.

Partenaire Ministère de l'Environnement et de la Faune. Financement Les coûts du projet sont de 23 000 000 $ pour les immobilisations et de 1 500 000 $ par année pour le fonctionnement. Ces coûts sont assumés par Daishowa nc.

Clientèle Industries. Réalisations La réduction des solides dissous aura pour effet d'augmenter la quantité d'oxygène disponible pour la vie marine dans le fleuve. Effet positif sur les organismes benthiques et les poissons.

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Région : Québec (03)

Traitement secondaire chez Produits forestiers Donohue Description Construction, pour l'usine de Clermont, d'un système de traitement secondaire par boue activée, comprenant bassin d'aération, décanteur secondaire, bassin d'urgence, génératrice d'urgence et chaudière pour élimination des boues. Les objectifs visés par le projet sont de réduire les matières en suspension et la DBO5 en deçà des normes et d'avoir un effluent non toxique en tout temps.

Promoteur Produits forestiers Donohue Inc. 100, rue Donohue Clermont (Québec) G4A 1A7 Téléphone : (418) 439-5300 Télécopieur : (418) 439-5373

Clientèle Industries.

Financement Les coûts du projet sont de 37 250 000 $ et sont assumés par l'entreprise.

Partenaire Ministère de l'Environnement et de la Faune.

Réalisations Retour du poisson et de la pêche sportive dans la rivière. Possibilité de récupération d'eau. Amélioration générale de la qualité de l'eau de la rivière (citoyens). Investissement majeur (création d'emplois pendant la construction). Réduction d'odeurs.

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Thème : activités industrielles et commerciales

Région : Mauricie—Bois-Francs (04)

Témoignage du virage environnemental de Cartons Saint-Laurent inc. en Haute-Mauricie l'accréditation ISO 9000 des usines déjà en marche. En terminant, le programme de gestion environnemental entraînera une analyse périodique de performance. Dans le but de continuer d'améliorer la performance environnementale, Cartons St-Laurent travaille déjà sur les projets suivants: émissions atmosphériques et odeurs, blanchiment sans chlore d'ici l'an 2000, et revalorisation des résidus et retrait de l'opération de tout BPC et destruction d'ici 1999. Ce projet est estimé à 3 500 000$. La compagnie vise l'utilisation efficace et durable des forêts. L'approvisionnement en fibre et la gestion des forêts sur ses terrains privés pour en faire une ressource durable sont examinés (mise en valeur des ressources du milieu forestier, intensification des travaux de reboisement et utilisation polyvalente, formule de métayer, développement des ressources récréotouristique dans un territoire de production forestière).

Description Depuis la formation de notre nouvelle compagnie en juin 1994, Cartons St-Laurent n'a plus aucun lien avec ses anciens propriétaires. De fait, Cartons St-Laurent inc. est maintenant une compagnie québécoise publique dans laquelle ses employés détiennent des actions et ont une participation aux profits. La nouvelle direction de cette compagnie est engagée dans un plan de restructuration où la qualité des produits, la sauvegarde de l'environnement et une saine rentabilité sont indissociables et sont partie prenante des activités journalières. La compagnie souhaite l'accélération de la mise en place, par l'industrie, de moyens pour sauvegarder l'environnement. Problématique Les prinicipes de base de la nouvelle politique environnementale dont s'est dotée la compagnie sont: l’évaluation des gestionnaires sur leur performance environnementale, l'implication des employés, la transparence, le respect, la coopération avec les différents paliers gouvernementaux et l'implication dans les activités communautaires pour faciliter la protection de l'environnement et la priorisation des principes de foresterie durable.

Promoteur Cartons Saint-Laurent inc. Alain Laflammme, directeur, Environnement Denis Jutras, directeur division forestière. Financement Les investissements pour améliorer la position environnementale de l'usine de La Tuque sont les suivants: traitement secondaire de l'effluent de l'usine (50 000 000$), réduction du débit d’eau fraîche à l'usine et ségrégation des eaux non contaminées (3 500 000$), récupération de l'eau de lixiviation au site à déchets de l'usine (1 000 000$), systèmes de récupération des pertes internes à l'usine (1 000 000$) et modernisation du précipitateur de la fournaise 5 pour diminuer les émissions atmosphétiques (4 500 000$).

Réalisations Cartons St-Laurent s'est dotée d'une politique environnementale, à partir d'une consultation auprès de tous ses employés. Un programme de gestion environnementale sera complètement mis en place en 1996: audits environnementaux (déjà en place) et plan correcteur, sensibilisation et entraînement des employés, projet d'investissement en capital dans le respect des normes environnementales (déjà en place), accréditation du programme ISO 14 000 possible en 1997-1998, à la suite de l’homologation du programme prévu en 1996. Cela ferait suite à

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Région : Mauricie—Bois-Francs (04)

Cascades inc. environnementaux sont en cours de réalisation. Le service environnement de Cascades inc. a élaboré une politique environnementale dont les implications sont diverses.

Description La compagnie Cascades a été fondée en 1964 à Kingsey Falls (Québec). Elle compte plus de 8 000 employés en Amérique du Nord et en Europe, et fabrique plus de 400 produits, dont près des deux tiers sont à base de fibres recyclées. Elle est principalement active dans le domaine des pâtes et papiers. Les installations de la compagnie à Kingsey Falls comptaient 900 employés en 1995. On y produit des papiersdoublure, cartons non couchés et papiers-tissu (100% de fibres recyclées), elle tranforme des cartons non couchés, fabrique des plateaux à alvéoles pour les oeufs (100% de fibres recyclées) et des contenants alimentaires en mousse de plastique, sans CFC et HCFC. Un centre de recherche et développement spécialisé en pâtes et papiers certifié ISO 9001 fait partie de la compagnie. Cascades inc. à Drummondville existe depuis 1976 et comptait 400 employés en 1995. Elle fabrique des caisses d'emballage en carton ondulé, des produits d'hygiène, des matériaux de construction et divers articles pour l'emballage. Elle effectue la transformation et le découpage de carton non couché, la récupération de vieux papiers et la collecte des déchets domestiques.

Promoteur Cascades inc. Financement Cascades inc. génère un chiffre d'affaires de deux milliards de dollars. Le chiffre d'affaires à Kingsey Falls est de 266 millions $. Le chiffre d'affaires à Drummondville est de 96 millions $.

Problématique Cascades inc. et ses filiales s'engagent à faire de la protection de l'environnement et de la sauvegarde des ressources naturelles une façon de vivre, de penser et de gérer. Réalisations À Kingsey Falls s'effectue maintenant, entre autres, la production de produits de carton et papier à partir de fibres recyclées à 100 %, l'opération d'une usine de désencrage de vieux papiers (depuis 1989), le blanchiment sans chlore de pâte désencrée (depuis 1991) et la valorisation des résidus de traitements primaire et secondaire par le compostage. D'autres projets

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Région : Mauricie—Bois-Francs (04)

La Corporation Stone-Consolidated, division Wayagamack Description La division Wayagamack de la Corporation Stone-Consolidated (CSC) a été créée en 1912. Depuis, elle améliore ses installations et réduit ses impacts sur l’environnement. Elle produit des papiers spéciaux à base de pâte mécanique et emploie 720 personnes.

modernisation des procédés et d'amélioration de la qualité des produits. La division Wayagamack de la Corporation Stone-Consolidated est un des principaux employeurs de l'agglomération trifluvienne (720 emplois directs) et elle contribue à l'économie régionale avec un investissement de plus de 63 000 000$.

Problématique La CSC s'intéresse à l'environnement depuis 1973. En 1995, les enjeux environnementaux étaient l'arrêt des opérations, la reconduction annuelle par le conseil, les principes internationaux de gestion environnementale et l'amélioration continue des connaissances. La division Wayagamack vise la réduction des rejets dans les effluents, l'optimisation des systèmes de traitement, la réduction des émissions, l'élimination des toxiques (ARET), la réduction et le contrôle des gaz à effet de serre, la consolidation des emplois, l'amélioration de la productivité et des produits et le contrôle des eaux de ruissellement.

Promoteur Corporation Stone-Consolidated, division Wayagamack. Financement Dans le secteur air en 1996, l'incinération des gaz non condensables a coûté quatre millions de dollars, le remplacement du filtre à boues 1,8 million et la modernisation de l'éteignoir du four à chaux 1,5 million.

Réalisations Depuis 1972, de nombreuses améliorations ont été apportées : procédés de fabrication du papier, pressage des écorces, incinération, arrêt du flottage, clarificateur d'eaux noires d'écorçage, dépoussiéreur de four à chaux, réduction des odeurs, élimination des BPC, clarificateur d'effluents, diffusion de la politique environnementale, élimination du blanchiment au chlore, traitement secondaire des effluents, épurateur des gaz, fournaise de récupération et utilisation de fibres recyclées. En 1995, des installations modernes de traitement secondaire des effluents au coût de 25 000 000$ étaient mises en opération de même que des épurateurs pour les émissions de la fournaise de récupération et du cuvier de dissolution, au coût de 14 500 000 $. Ces investissements s'inscrivent dans un vaste programme de

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Thème : activités industrielles et commerciales

Région : Mauricie—Bois-Francs (04)

La Corporation Stone-Consolidated (CSC), division Saint-Maurice de réaliser des ententes avec les autorités locales à ce sujet. En 1996, la compagnie a réalisé l'aménagement forestier intégré des deux pourvoiries et l'aménagement forestier intensif d'une région en particulier dans le cadre du programme de mise en valeur des ressources du milieu forestier - Forêt habitée. Des visites des partenaires territoriaux et employés de CSC seront organisées et il y aura une promotion du programme éducatif Passeport-forêt.

Description La division Saint-Maurice de la compagnie a été créée en 1907. Elle approvisionne les quatre divisions de la vallée et emploie 300 personnes. Problématique La compagnie entend redonner aux cours d'eau leur aspect naturel, faire des efforts en matière de développement durable et montrer et expliquer objectivement les efforts de l'industrie forestière, et plus particulièrement de CSC, en matière d'aménagement forestier durable.

Promoteur Corporation Stone-Consolidated Division Saint-Maurice.

Réalisations Le secteur forêt de la compagnie a mis de l'avant le réaménagement des berges et des jetées de quatre rivières tributaires du Saint-Maurice, incluant le réservoir Toro. En 1990 et 1991, des études sur la qualité de l'eau du bassin de la rivière Saint-Maurice et sur les frayères des rivières Ruban et Manouane ont été réalisées. En 1990-1995: opérations de nettoyage de berges et de jetées de réservoirs et de rivières de la région. En tout 780 km de rives remises en valeur. Concernant le volet communication, différentes activités ont été réalisées: des visites en forêt avec des leaders d'opinion, présentations devant des assemblées de ZEC, rencontres de classes d'élèves du secondaire, visites d'étudiants en forêt dans le cadre du programme Passeport-fôret développé par CSC. Mandatée par des bénéficiaires du CAAF, la CSC a fait des aménagements forestiers à l'intérieur des pourvoiries à droits exclusifs. Des ententes de principe ont été signées avec les pourvoiries visées sur le plan d'aménagements à réaliser à moyen terme. Une consultation annuelle des partenaires intervenant en forêt publique visait à harmoniser les activités industrielles forestières avec les activités des autres intervenants. Il s'agissait également de développer et d'entretenir les voies d'accès au territoire forestier public en harmonie avec tous les utilisateurs du territoire et

Partenaires Pourvoiries, ZEC, associations de pêche, chasse et villégiature, bénéficiaires de CAAF, MRC, municipalités. Financement La CSC contribue à l'économie régionale pour plus de 50 000 000 $.

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Thème : activités industrielles et commerciales

Région : Mauricie—Bois-Francs (04) et l'Amérique du Nord

La division papier journal de la compagnie Kruger inc. Promoteur Kruger inc. Division Papier Journal Gilles Dontigny, directeur général C. P. 188 Trois-Rivières (Québec) G9A 5P6 Téléphone : (819) 375-1691 Télécopieur : (819) 375-1251

Description En 1973, Kruger inc. a acquis une usine construite en 1922 par la St.Lawrence Paper. On y produit divers papiers. Clientèle Éditeurs de journaux comme USA Today, The NewYork Daily News, The Toronto Star, The Boston Herald, The Gazette, Le Soleil.

Financement Les investissements par Kruger inc. ont été de un milliard de dollars depuis 1973. Les papiers sont vendus sur les marchés des États-Unis (80 %), du Canada (15 %), et outre-mer (5 %). La compagnie possède de nombreuses machines lui permettant de fabriquer ses papiers. L'approvisionnement en fibres est le suivant: bois (épinette noire, épinette blanche et sapin baumier) en copeaux (80 %) et bois rond de quatre pieds (20 %), la pâte désencrée provenant principalement de l'atelier de désencrage de Kruger à Bromptonville. Le transport des produits se fait par camions, chemins de fer et bateaux. La superficie du terrain est de 50 acres.

Réalisations La compagnie produit du papier journal, du papier couché et des papiers à impression. La capacité de production est de 1 600 tonnes par jour, il y a 1 200 employés pour une masse salariale de 50 millions de dollars par année. Les retombées au Québec sont de 160 millions par année.

ÉcoSommet ‘96 230

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Thème : activités industrielles et commerciales

Région : Estrie (05)

Modification du système de traitement secondaire des eaux usées de Papiers de communication Domtar Promoteur Papiers de communication Domtar Émile Audy, directeur Service technique et env. 609, rang 12 Windsor (Québec) J1S 2L9 Téléphone : (819) 845-8269 Télécopieur : (819) 845-8361

Description Le traitement des eaux usées est composé d'un décanteur primaire, d'une presse à boue primaire, d'un réservoir de neutralisation, de deux bassins de sédimentation et d'un bassin d'aération. Les modifications ont consisté en l'ajout d'une tour de refroidissement avant le bassin d'aération afin de contrôler la température des effluents, en l'addition de quatre cellules de flottation, positionnées à la sortie du bassin d'aération pour réduire la charge en matières en suspension et en demande biochimique en oxygène des effluents, avant qu'ils ne soient rejetés à la rivière, et en l'installation d'une presse à boue pour déshydrater les solides afin de les expédier à un site à résidus.

Financement Les coûts totaux du projet sont de 18 000 000 $ et sont assumés par Papiers de communication Domtar.

Clientèle Industries. Réalisations Respect des normes gouvernementales en matière d'environnement. Diminution de la charge de matières en suspension et la demande biochimique en oxygène et par conséquent des pressions exercées sur le milieu aquatique de la rivière Saint-François. Participation de plusieurs entrepreneurs sur une longue période, contribuant ainsi à la prospérité de la région.

ÉcoSommet ‘96 231

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Thème : activités industrielles et commerciales

Région : Estrie (05)

Réhabilitation des sites d'élimination de résidus de procédé nos 1, 2 et 3 de Papiers de communication Domtar Promoteur Papiers de communication Domtar Émile Audy, directeur Service technique et env. 609, rang 12 Windsor (Québec) J1S 2L9 Téléphone : (819) 845-8269 Télécopieur : (819) 845-8361

Description Les anciens sites d'élimination de résidus de procédé de Papiers de communication Domtar ont reçu des interventions correctives dans le but de les réhabiliter. Leur imperméabilisation a été assurée par l'emploi de matériaux naturels. De plus, des infrastructures souterraines, toujours composées de matériaux naturels, ont été disposées autour de sites pour en capter le lixiviat et le diriger vers le système de traitement des effluents.

Financement Les coûts totaux du projet sont de 1 500 000 $ et on été assumés par Papiers de communication Domtar.

Clientèle Industries. Problématique L'élimination des résidus générés par les activités industrielles comme celles de Domtar doit se faire dans un environnement approprié qui permet de prévenir la contamination de l'eau souterraine et des sols. L'aménagement adéquat de sites propres à accueillir ces résidus est une des solutions permettant d'atteindre cet objectif. Réalisations L'initiative a permis d'assurer l'imperméabilité des sites d'élimination clos, de capter et de traiter le lixiviat pour l'empêcher de contaminer les eaux de surface ou souterraines environnantes. Toute la contamination liquide provenant des sites est maintenant captée et acheminée vers les infrastructures de traitement.

ÉcoSommet ‘96 232

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Thème : activités industrielles et commerciales

Région : Estrie (05)

Site d'élimination de résidus de procédé no 4 de Papiers de communication Domtar Promoteur Papiers de communication Domtar Émile Audy, directeur Service technique et env. 609, rang 12 Windsor (Québec) J1S 2L9 Téléphone : (819) 845-8269 Télécopieur : (819) 845-8361

Description Le site d'élimination de résidus de procédé no 4 comprend une enceinte imperméable permettant de capter et de traiter les lixiviats, protégeant ainsi la nappe phréatique, le tout grâce à l'emploi de matériaux imperméables naturels. Également, pour mettre en place et imperméabiliser le site, nous avons valorisé l'emploi de matériaux naturels excavés sur place, au lieu de les rebuter et d'employer d'autres substrats artificiels.

Partenaire Le Groupe S.M.

Clientèle Industries.

Financement Le financement du projet est assuré par Domtar. 6 000 000 $ ont déjà été dépensés sur un budget total d'approximativement 9 000 000 $.

Problématique L'élimination des résidus générés par les activités industrielles comme celles de Domtar doit se faire dans un environnement approprié qui permet de prévenir la contamination de l'eau souterraine et des sols. L'aménagement adéquat de sites propres à accueillir ces résidus est une des solutions permettant d'atteindre cet objectif. Réalisations L'initiative a permis de protéger l'environnement, tout particulièrement la nappe phréatique, en prévenant toute infiltration du lixiviat dans les eaux souterraines. La construction et l'exploitation à long terme du site requiert les services de firmes locales (consultants, entrepreneurs) et le travail de plusieurs employés. Ceci a donc créé et maintenu plusieurs emplois, contribuant ainsi à la santé économique de la région estrienne.

ÉcoSommet ‘96 233

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Thème : activités industrielles et commerciales

Région : Estrie (05)

Amélioration du procédé de blanchiment de Papiers de communication Domtar Description En octobre 1994, l'usine Domtar de Windsor démarrait son atelier de blanchiment amélioré. L'emploi de meilleures séquences de lavage de la pâte non blanchie permet à présent de blanchir la pâte et de fabriquer efficacement du papier en employant moins de produits chimiques, tel le chlore, sans toutefois augmenter significativement la demande en eau fraîche.

Promoteur Papiers de communication Domtar Émile Audy, directeur Service technique et env. 609, rang 12 Windsor (Québec) J1S 2L9 Téléphone : (819) 845-8269 Télécopieur : (819) 845-8361

Clientèle Industries.

Financement Les coûts totaux de projet sont de 19 000 000 $ et ont été assumés par Papiers de communication Domtar.

Problématique Des produits chimiques utilisés pour le blanchiment de la pâte et la fabrication du papier exercent des pressions écotoxicologiques sur le milieu aquatique récepteur, la rivière SaintFrançois. Réalisations Amélioration de la qualité de la pâte de papier produite. Réduction de la consommation des produits chimiques nécessaires à la fabrication du papier. Réduction des niveaux de dioxines et de furannes générés. Contribution au support de l'activité économique de la région.

ÉcoSommet ‘96 234

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Thèmes : activités industrielles et commerciales, déchets

Région : Estrie (05)

Installation d'une usine de désencrage de vieux papiers Promoteur Cascades Cartech inc. Jean-Pierre Mainguet, directeur 248, avenue Warmer C.P. 2001 East Angus (Québec) J0B 1R0 Téléphone : (819) 832-2451 Télécopieur : (819) 832-5455

Description Installation, en 1990, d'une usine de désencrage de vieux papiers, d'une capacité de 70 t.m./j, comprenant principalement un «Helico pulper», un «Scavenger», des tamis à fentes, deux cellules de «gyroclean» et des nettoyeurs-disperseurs. Clientèle Industries.

Financement Les coûts totaux du projet sont de 10 000 000 $ et ont été assumés par Cascades Cartech à 100 %.

Problématique L'enfouissement de vieux papiers, en plus de constituer un gaspillage des ressources, occupe des espaces importants dans les lieux d'enfouissement, ce qui se traduit par des coûts pour la société. Le désencrage réduit l'enfouissement et valorise les vieux papiers. Réalisations Construction d'une bâtisse de 2000 m2 pour l'entreposage des vieux papiers, installation des équipements de production de pâte désencrée, récupération des résidus de désencrage dans la fabrication du carton, fermeture des circuits de fibres et d'eaux blanches et installation d'un traitement primaire d'eaux de procédé. Pour son fonctionnement, l'usine de désencrage n'utilise pratiquement pas d'eau fraîche, mais plutôt celle de la cartonnerie. Récupération de 80 tonnes/j de vieux papiers dont une certaine quantité dans la région, et production de 65 tonnes/j de pâte désencrée alimentant la machine à carton multicouches de Cascades Cartech inc., ou vendue sur le marché.

ÉcoSommet ‘96 235

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Thème : activités industrielles et commerciales

Région : Estrie (05)

Réutilisation des eaux de refroidissement de Papiers de communication Domtar par la compagnie Mintech Promoteur Papiers de communication Domtar Émile Audy, directeur Service technique et env. 609, rang 12 Windsor (Québec) J1S 2L9 Téléphone : (819) 845-8269 Télécopieur : (819) 845-8361

Description Le réemploi des eaux de refroidissement de l'usine pour en faire de l'eau de procédé a permis d'établir une usine indépendante, (Mintech) sur le site, sans augmenter la consommation d'eau totale du complexe. Clientèle Industries.

Partenaire Mintech Canada.

Problématique Les divers équipements de l'usine doivent être continuellement refroidis pour fonctionner de façon optimale. Ceci crée un surplus d'eau chaude. Ces eaux sont donc acheminées à la compagnie voisine, Mintech, pour être utilisées dans le procédé de cette entreprise.

Financement Les coûts du projet sont de 4 000 $ et ont été financés par Papiers de communication Domtar.

Réalisations L'initiative a permis la réduction des rejets d'eau chaude vers les effluents en les réutilisant ailleurs, évitant ainsi de perturber les écosystèmes. Elle a également permis d'augmenter de l'activité industrielle de la région sans accroître les pressions exercées sur les ressources hydriques. Enfin, ce partenariat étroit favorise la croissance des deux compagnies associées, ce qui a des répercussions positives sur l'économie régionale.

ÉcoSommet ‘96 236

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Thèmes : activités industrielles et commerciales, climat et atmosphère

Région : Estrie (05)

Réutilisation par la compagnie Mintech du CO2 émis par Papiers de communication Domtar Promoteur Papiers de communication Domtar Émile Audy, directeur Service technique et env. 609, rang 12 Windsor (Québec) J1S 2L9 Téléphone : (819) 845-8269 Télécopieur : (819) 845-8361

Description La compagnie Mintech, qui est située sur le site de Domtar à Windsor, capte le CO2 émis par la cheminée du four à chaux et s'en sert comme matière première pour fabriquer du carbonate de calcium. Le carbonate de calcium est ensuite acheté par Papiers de communication Domtar pour la fabrication du papier. Clientèle Industries.

Partenaire Mintech Canada.

Problématique La réutilisation du CO2 pour en faire une matière première, s'inscrit dans la réduction des rejets de gaz à effet de serre, qui ont des effets sur le climat et les écosystèmes.

Financement Le projet est financé par Papiers de communication Domtar et par Mintech.

Réalisations L'initiative a permis la récupération d'un rejet atmosphérique comme matière première, la réduction des émissions de CO2 de 50 000 tonnes par an pour Domtar et la réduction des frais d'achats et de transport de CO2 liquide pour Mintech. Ce partenariat étroit favorise la croissance des deux compagnies associées, ce qui a des répercussions positives sur l'emploi et l'économie régionale.

ÉcoSommet ‘96 237

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Thèmes : activités industrielles et commerciales, climat et atmosphère

Région : Estrie (05)

Précipitateur électrostatique (P.E.) de la chaudière à biomasse de Papiers de communication Domtar Promoteur Papiers de communication Domtar Émile Audy, directeur Service technique et env. 609, rang 12 Windsor (Québec) J1S 2L9 Téléphone : (819) 845-8269 Télécopieur : (819) 845-8361

Description Ajout d'un précipitateur électrostatique afin d'intercepter les matières particulaires des émissions atmosphériques rejetées par la chaudière à biomasse. Clientèle Industries. Problématique La réduction des émissions de matières particulaires permet d'améliorer la qualité de l'air.

Financement Les coûts totaux du projet sont de 10 000 000 $ et ont été financés par Papiers de communication Domtar.

Réalisations La mise en place d'un précipitateur électrostatique réduit et contrôle les matières particulaires des émissions atmosphériques. De plus, grâce à ces nouveaux équipements, les niveaux d'émission de matières particulaires de la chaudière à biomasse sont à présent d'un ordre de grandeur en deçà des normes environnementales actuelles. L'initiative a requis le concours de plusieurs firmes locales (consultants, entrepreneurs) contribuant ainsi au moteur économique de la région. Enfin, le P.E. protège la santé et la qualité de vie des populations environnantes en réduisant les nuisances engendrées par les rejets de matières particulaires.

ÉcoSommet ‘96 238

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Thème : activités industrielles et commerciales

Région : Montréal (06)

Réaménagement du poste de distribution de diesel Promoteur Kruger inc. (Division du carton) Claude Lapointe, directeur général 5845, Place Turcot Montréal (Québec) H4C 1V9 Téléphone : (514) 343-3100 Télécopieur : (514) 934-4972

Description L'installation d'un nouveau réservoir de diesel d'une cartonnerie de Kruger et aménagement d'une aire de ravitaillement. Clientèle Industries. Problématique En se dotant d'installations sécuritaires, on limite les risques de déversement et, par ce fait, on assure la protection du sol et des eaux souterraines.

Financement Les coûts totaux du projet ont été de 32 000 $, financés par l'investissement privé.

Réalisations Le poste de distribution de diesel de l'usine est actuellement en opération et permet de diminuer les risques de déversement de diesel et d'infiltration dans le sol.

ÉcoSommet ‘96 239

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Thèmes : activités industrielles et commerciales, énergie

Région : Montréal (06)

Conservation de l'énergie Promoteur Kruger inc. (Division du carton) Claude Lapointe, directeur général 5845, Place Turcot Montréal (Québec) H4C 1V9 Téléphone : (514) 343-3100 Télécopieur : (514) 934-4972

Description Récupération de l'énergie calorifique de l'air évacué de la hotte des séchoirs de papier d'une usine de Kruger. Cette énergie sert à chauffer l'eau du procédé, l'eau d'appoint du procédé et le glycol. Ce dernier réchauffe l'air de l'extérieur qui est acheminé dans les unités de chauffage, pour finalement chauffer le bâtiment durant l'hiver.

Financement Les coûts du projet ont été de 1 000 000 $, financés par l'investissement privé.

Clientèle Industries. Problématique Par la conservation de l'énergie, on réduit l'utilisation du gaz naturel et on optimise l'utilisation des ressources naturelles. Les produits de combustion du gaz naturel ont un impact sur l'effet de serre et sont un apport à la pollution urbaine. La réduction des produits de combustion améliore l'environnement urbain et les conditions de vie des citoyens. Réalisations Installation d'un récupérateur de chaleur qui permet la récupération de la chaleur, la réduction de la consommation de vapeur/tonne produite et la réduction de la consommation de combustible (gaz naturel).

ÉcoSommet ‘96 240

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Thèmes : activités industriels et commerciales, énergie

Région : Montréal (06)

Réduction de la consommation d'eau Description Réutilisation maximale des eaux de procédé d'une usine de Kruger, de façon à réduire la consommation d'eau fraîche par la réutilisation de l'eau du procédé et la récupération de plus de fibres possible. Réduction au minimum des apports d'eau nécessaires au refroidissement des joints d'étanchéité et recirculation de l'eau du système de climatisation.

Promoteur Kruger inc. (Division du carton) Claude Lapointe, directeur général 5845, Place Turcot Montréal (Québec) H4C 1V9 Téléphone : (514) 343-3100 Télécopieur : (514) 934-4972 Financement La source de financement a été l'investissement privé. Quant aux coûts totaux du projet, ils ont été les suivants : rebalancement du système des eaux blanches - modernisation (1987) : 350 000 $; réutilisation des eaux provenant du système de climatisation (1993) : 31 000 $; projet de réduction de la consommation d'eau (1992) : 20 000 $, et (1993) : 20 000 $; eau blanche enrichie (1990) : 31 239 $; filtre d'eau blanche (1992) : 35 000 $; joints d'étanchéité (1992) : 10 000 $, et (1993) : 15 000 $.

Clientèle Industries. Problématique En réduisant la consommation d'eau de l'entreprise, les rejets d'effluents qui sont indirectement acheminés dans un cours d'eau récepteur sont diminués. De ce fait, la contamination des populations humaines par le biais de la chaîne alimentaire est réduite. Les coûts de traitement de l'eau acheminée à la station d'épuration sont également diminués. Réalisations La réduction de la consommation d'eau est un des objectifs prioritaires de l'industrie et les efforts pour atteindre cet objectif sont constants. Plusieurs projets ont déjà été concrétisés, telle l'installation de filtres et de joints d'étanchéité. L'ensemble des projets concernant la réduction du débit de l'effluent a donné le résultat suivant : entre 1984 et 1988, le débit à l'effluent variait entre 7800 et 8500 m3/j, et le débit moyen pour 1995 est de 1731 m3/j.

ÉcoSommet ‘96 241

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Thèmes : activités industrielles et commerciales, lacs et cours d'eau

Région : Montréal (06)

Réduction des matières en suspension (MES) de l'effluent et à l'intérieur du procédé de l'usine Promoteur Kruger inc. (Division du carton) Claude Lapointe, directeur général 5845, Place Turcot Montréal (Québec) H4C 1V9 Téléphone : (514) 343-3100 Télécopieur : (514) 934-4972

Description Réduction de la concentration de MES dans l'eau acheminée à l'effluent de l'usine de Kruger ainsi que dans celle qui est recirculée dans le procédé par l'amélioration de l'efficacité du clarificateur. Clientèle Industries.

Financement Le coût total pour l'installation, l'opération et l'entretien du système de clarification Krofta a été de 3 500 00 $ de 1984 à 1993, et a été financé par l'investissement privé.

Problématique La qualité des cours d'eau récepteurs des effluents de l'usine est accélérée par la présence des MES et des solides dans l'eau de surplus. Réalisations Notre effluent est acheminé indirectement dans un cours d'eau récepteur. La réduction des volumes d'eau à traiter et des contaminants dans les cours d'eau récepteurs diminue les risques à la santé de la population par le biais de la chaîne alimentaire, les dangers liés à la destruction des habitats aquatiques, et les coûts par la diminution des charges à traiter à la station d'épuration. Cette réduction a également pour effet d'améliorer la qualité de l'eau d'alimentation des industries ou stations de filtration qui s'alimentent dans ces mêmes cours d'eau. Les efforts quant à la réduction des contaminants sont constants, en voici un aperçu : MES : 9,9 tonnes/j (1984) et 0,4 tonnes/j (1985), DBO5 : 4,1 tonnes/j (1984) et 2,0 tonnes/j (1985).

ÉcoSommet ‘96 242

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Thème : activités industrielles et commerciales

Région : Abitibi—Témiscamingue (08)

Construction d'une usine intégrée de bioxyde de chlore (ClO) Promoteur Domtar Bernard Chamberland, responsable de projet C.P. 3000 Lebel-sur-Quévillon (Québec) J0Y 1X0 Téléphone : (819) 755-2211

Description Modification du procédé de blanchiment de la pâte en utilisant 65 % de bioxyde de chlore comme agent de blanchiment au lieu de chlore élémentaire. Ce projet a été conçu afin de réduire la production de dioxines et de furannes pour respecter la norme environnementale de janvier 1994.

Financement Ce projet a été financé par Domtar et les coûts totaux s'élèvent à près de 65 millions de dollars.

Clientèle Industries. Problématique L'utilisation du chlore élémentaire comme procédé de blanchiment de la pâte produit des dioxines et des furannes dont les effets cancérigènes tératogènes et létaux aigus sont connus. Réalisations Réduction la formation de dioxines et de furannes à des niveaux non détectables. Réduction considérable des rejets de composés organochlorés. Amélioration des écosystèmes.

ÉcoSommet ‘96 243

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Thème : activités industrielles et commerciales

Région : Abitibi—Témiscamingue (08)

Construction d'une cellule à sécurité maximale Promoteur Domtar Raynald Daigle, responsable de projet C.P. 3000 Lebel-sur-Quévillon (Québec) J0Y 1X0 Téléphone : (819) 755-2261

Description Construction d'un site d'enfouissement à sécurité maximale où l'on peut déposer tous les déchets contaminés. Ce projet de construction veut avant tout assurer la pérennité de l'enfouissement des déchets contaminés (sols contaminés au mazout, matériaux de démolition pour l'ancienne usine chimique, etc.). Cette cellule est sécuritaire grâce à sa double paroi étanche qui empêche la contamination des nappes phréatiques par le lixiviat.

Financement Ce projet fait partie des sous-projets de Domtar concernant la restauration des sites contaminés. Le total des trois sous-projets se chiffre à 2,4 millions de dollars et le projet de cellule à sécurité maximale a nécessité à lui seul un million de dollars d'investissements.

Clientèle Industries, grand public. Problématique Les déchets contaminés détruisent les sols et les eaux souterraines. À long terme, ils ont des impacts négatifs sur l'être humain, la faune et la flore. Réalisations Imperméabilité du site d'enfouissement et captation du lixiviat de façon que les eaux de surface et souterraines ne soient par contaminées. Amélioration de la qualité de vie des populations humaines, car le site empêche l'émanation de certains produits pouvant être nocifs pour l'être humain.

ÉcoSommet ‘96 244

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Thème : activités industrielles et commerciales

Région : Abitibi—Témiscamingue (08)

Restauration des sols contaminés au mazout

Clientèle Industries.

Promoteur Domtar Camil Lareau, coordonnateur en environnement C.P. 3000 Lebel-sur-Quévillon (Québec) J0Y 1X0 Téléphone : (819) 755-2205

Problématique Certains sols de l'usine ont été antérieurement contaminés au mazout à la suite d'une opération d'urgence d'enfouissement des déversements de mazout sur les sites de l'usine.

Financement Ce projet fait partie des sous-projets de Domtar concernant la restauration des sites contaminés. Le total des trois sous-projets se chiffre à 2,4 millions de dollars.

Description Restauration des sols contaminés au mazout afin de pouvoir les aménager pour d'autres utilisations et pour prévenir la propagation des contaminants.

Réalisations Protection de la ressource naturelle qu'est le sol. Arrêt de la contamination des nappes phréatiques.

ÉcoSommet ‘96 245

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Thème : activités industrielles et commerciales

Région : Abitibi—Témiscamingue (08)

Réhabilitation du site de l'ancienne usine de ClO Promoteur Domtar Camil Lareau, coordonnateur en environnement C.P. 3000 Lebel-sur-Quévillon (Québec) J0Y 1X0 Téléphone : (819) 755-2205

Description Démolition de l'ancienne usine chimique, décontamination et restauration du site de façon à enlever toute trace de mercure et pouvoir être aménagé en fonction d'une autre utilisation. Clientèle Industries forestières, employés de Domtar.

Financement Ce projet est partie intégrante des sous-projets de Domtar concernant la restauration des sites contaminés. Le total des trois sous-projets se chiffre à 2,4 millions de dollars.

Problématique Le procédé utilisé (avec du chlore alcali) provoquait des émanations de mercure qui contaminaient l'usine et son environnement immédiat, et exposaient les travailleurs appelés sur les lieux à des risques pour la santé. Réalisations Élimination de toute trace de mercure présent dans cette zone. Amélioration de la qualité de vie des travailleurs appelés sur les lieux. Réduction des risques pour la santé par la contamination de l'air.

ÉcoSommet ‘96 246

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Thème : activités industrielles et commerciales

Région : Abitibi—Témiscamingue (08)

Construction d'une nouvelle usine de traitement des effluents Description Construction d'un système complet (primaire et secondaire) de traitement des effluents, où le traitement secondaire des effluents est effectué par boues activées. Ce projet vise à traiter tous les effluents de l'usine en respectant les normes de toxicité, de DBO (demande biochimique en oxygène) et de solides en suspension. Le traitement secondaire permettra de traiter les rejets DBO et de détoxifier les effluents.

Promoteur BG Checo-Simmons François Héon, responsable de projet C.P. 3000 Lebel-sur-Quévillon (Québec) J0Y 1X0 Téléphone : (819) 755-2258

Clientèle Industries.

Financement Ce projet a été financé par Domtar et l'investissement total est estimé à 50 millions de dollars.

Partenaire Domtar.

Réalisations Détoxification des effluents. Régénération de la rivière Quévillon, de sa biodiversité, des espèces et des écosystèmes. Réduction des rejets polluants dans les effluents.

ÉcoSommet ‘96 247

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Thème : activités industrielles et commerciales

Région : Abitibi—Témiscamingue (08)

La recirculation de l'eau dans l'usine Promoteur Produits forestiers Donohue inc. Yves Brousseau Responsable technique environnement Usine de papier journal, Amos C.P. 939, Route 395 Ouest Amos (Québec) J9T 3A6 Téléphone : (819) 727-9311 Télécopieur : (819) 727-2711

Description Récupération importante d'eau et d'énergie par la recirculation de l'eau non contaminée ainsi que de l'eau traitée biologiquement. L'ajout de l'eau provenant du traitement secondaire permet d'obtenir la température désirée. La quantité d'eau utilisée représente 255 du volume à l'aval du traitement secondaire. Clientèle Industries.

Partenaires Institut PAPRICAN, Entreprise NALCO, École polytechnique.

Problématique À la suite des difficultés d'opération connues l'hiver dernier avec le traitement des eaux usées, l'usine de papier journal Donohue d'Amos a recherché des moyens afin d'augmenter la température de l'eau dans le traitement secondaire. Réalisations Réduction de la consommation d'eau à 29 m3/tonne de papier produit comparativement à 49m3/tonne, grâce à la recirculation de l'eau. Classement de l'usine au deuxième rang des producteurs de papier journal les moins consommateurs d'eau pour leurs procédés. Récupération de l'énergie pour aider à l'amortissement du projet. Diminution des impacts sur la rivière Harricana.

ÉcoSommet ‘96 248

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Thème : activités industrielles et commerciales

Région : Abitibi—Témiscamingue (08)

Surveillance en continu et contrôle des émissions atmosphériques d'une fabrique de pâtes et papiers Promoteur EnviroTem/Tembec Daniel Martineau, coordonnateur en recherche et développement Témiscaming (Québec) J0Z 3R0 Téléphone : (819) 627-4378 Télécopieur : (819) 627-1458

Description Installation et optimisation d'un système de surveillance pour la mesure en continu des émissions de certains gaz en provenance d'une chaudière de récupération de liqueur résiduaire: anhydride sulfureux (SO2), monoxyde de carbone, oxygène et bioxyde de carbone. Comme deuxième volet, développement d'un système de contrôle automatique pour l'épurateur de SO2.

Partenaires Industrie, Science et Technologie Canada, Measurement Technologies Inc. (San Luis Obispo, Californie).

Clientèle Industries.

Financement Les coûts du projet sont de 130 000 $ et sont assumés par Industrie, Science et Technologie Canada à 33 % et par Tembec Inc. à 67 %.

Problématique Volonté d'améliorer la qualité de vie des citoyens par la minimisation de l'impact des émissions d'EnviroTem/Tembec sur la qualité de l'air à Témiscaming. Réalisations Protection de la qualité de l'air ambiant, amélioration du contrôle de l'épurateur.

ÉcoSommet ‘96 249

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Thème : activités industrielles et commerciales

Région : Côte-Nord (09)

Traitement secondaire des effluents industriels de la papetière de Corporation QUNO située à Baie-Comeau Promoteur Corporation QUNO Réal LeBlanc, directeur, environnement et assurance de la qualité 20, rue Marquette Baie-Comeau (Québec) G4Z 1K6 Téléphone : (418) 296-7551 Télécopieur : (418) 296-7554

Description Réalisation de travaux et installation d’équipements dans le but d’ajouter une deuxième étape (traitement secondaire) au traitement actuel des effluents, le traitement primaire étant opérationnel depuis les années 1970. Plus précisément, le but visé était de diminuer la demande biochimique en oxygène (DBO) de l’effluent rejeté, et de rendre cet effluent non toxique.

Financement 52 millions $ pour les immobilisations. Les coûts de fonctionnement sont de l’ordre de 10 $/tonne papier.

Réalisations Diminution de la charge (DBO, matières en suspension (MES) et toxicité) de l’effluent rejeté. À l’automne 1995, les effluents rejetés respectaient amplement les nouvelles normes gouvernementales. De plus, en déplaçant le point de rejet des effluents, une meilleure capacité d’absorption du milieu récepteur est obtenue (l’effluent est maintenant acheminé dans une conduite d’une longueur de 2 km vers le quai et se prolonge à 250 mètres dans le milieu marin au-delà de ce quai). Il en résulte une réduction des pressions sur le milieu récepteur (la baie Comeau), et donc de meilleurs jours pour les espèces et les écosystèmes.

ÉcoSommet ‘96 250

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ÉcoSommet ‘96 251

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Thème : énergie

Région : le Québec

Programme de recherche, développement et démonstration Promoteur Association des industries forestières du Québec.

Description En partenariat avec Hydro-Québec, les membres de l'Association des industries forestières du Québec participent activement à des projets de recherche et de développement en matière d'efficacité énergétique et d'amélioration des procédés de fabrication. Le programme d'utilisation optimale de la matière ligneuse et de diminution de la consommation énergétique vise les objectifs suivants : économies d'énergie majeures, optimisation de la qualité et de la production, innovation par l'implantation de nouveaux procédés plus performants et meilleure utilisation des ressources.

Partenaire Hydro-Québec. Financement Les coûts du projet sont évalués à 2 millions $ annuellement. Les sources de financement sont Hydro-Québec et les entreprises de pâtes et papiers.

Clientèle Entreprises de pâtes et papiers membres de l'Association des industries forestières du Québec. Problématique Une usine typique de papier journal utilise environ 18 Gj/tonne de papier produit. De ces 18 Gj, 9 Gj sont électriques et 9 thermiques. Le programme vise à diminuer de 2 Gj la consommation d'électricité et de 3 Gj la consommation de produits pétroliers. Une économie de 10 % à 20 % en énergie électrique pour les usines de pâtes et papiers s'avère importante pour ces dernières, car elles sont parmi les plus grandes consommatrices d'électricité. Réalisations La période de réalisation du projet s'étend de 1996 à l'an 2000. Les étapes suivantes sont réalisées : mise en oeuvre presque complète et évaluation du projet.

ÉcoSommet ‘96 252

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Thème : énergie

Région : le Québec

Programme d'éclairage public* Promoteur Hydro-Québec.

Description Le programme d'éclairage public consiste à remplacer des luminaires à incandescence et à vapeur de mercure par des luminaires à vapeur de sodium à haute ou basse pression. HydroQuébec a conclu une entente de coopération avec le Centre de formation en entreprises et récupération (CFER) de Victoriaville pour assurer, d'octobre 1992 à décembre 1995, la récupération et le recyclage des luminaires.

Partenaires Centre de formation en entreprises et récupération (CFER) de Victoriaville, municipalités du Québec, Union des municipalités du Québec, Union des municipalités régionales de comté du Québec. Financement L'aide financière du programme est destinée à la réalisation d'une étude technico-économique visant à assurer une conservation optimale ainsi qu'à la réalisation des travaux de conversion.

Clientèle Municipalités du Québec. Problématique Le potentiel d'économie du programme est estimé à environ 200 millions de kilowattheures par année, soit l'équivalent de la consommation annuelle d'une ville de 20 000 habitants. Réalisations Le programme devrait générer des économies d'énergie annuelles de 177 Gwh, soit près de 90 % du potentiel total identifié par Hydro-Québec. Hydro-Québec a versé plus de 15 millions $ en aide financière aux municipalités et elle a permis à une dizaine de fabricants de luminaires et à plus d'une centaine de consultants d'accroître leur chiffre d'affaires auprès des clients municipaux. De plus, le programme n'a pas eu d'impacts négatifs sur l'environnement, puisque les luminaires retirés ont été récupérés et recyclés. Les composantes des luminaires contenant des BPC ou du mercure seront éliminées sécuritairement. Enfin, la collaboration avec le CFER a permis la réinsertion, sur le marché du travail, de jeunes en difficulté d'apprentissage.

ÉcoSommet ‘96 253

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Thème : énergie

Région : Bas-Saint-Laurent (01)

Inventaire éolien* Promoteur Ministère des Ressources naturelles du Québec.

Description Le projet visait à évaluer le potentiel éolien québécois en améliorant les cartes des vents par des mesures spécifiques pour l'usage énergétique.

Partenaires Université du Québec à Rimouski, HydroQuébec, Projet Éole Canada, la firme d'experts Werter de la Californie, York-Vestas et Technomar.

Clientèle Producteurs d'énergie éolienne. Problématique En raison de l'importance des ressources éoliennes au Québec et des impacts environnementaux limités de cette filière, il importe d'identifier les sites intéressants à exploiter au Québec. Dans cette perspective, un inventaire éolien, comprenant des cartes des vents, fiables et détaillées, doit être réalisé. Réalisations Les activités suivantes sont prévues : établir une cartographie préliminaire du régime des vents pour le Québec; déterminer les sites qui conviennent le mieux à l'implantation de parcs éoliens; proposer une dizaine de sites stratégiques afin d'installer des tours météorologiques permettant de préciser le potentiel éolien; définir préliminairement les zones d'exclusion touchées par les lois en vigueur; permettre à des groupes locaux de coopérer à un projet d'envergure mondiale et d'acquérir de meilleures connaissances au sujet des procédures d'évaluation du potentiel des sites éoliens les plus prometteurs au Québec.

ÉcoSommet ‘96 254

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Thèmes : énergie, déchêts, activités industrielles et commerciales

Région : Bas-Saint-Laurent (01)

Groupe de travail sur le respect des personnes et de l'environnement (Cégep de Matane) Promoteur Cégep de Matane Viateur De Champlain, directeur des services administratifs 616, Saint-Rédempteur Matane (Québec) G4W 5T5 Téléphone : (418) 562-1240

Description Politique de gestion de l'énergie, réduction de la consommation de l'eau, réutilisation des matières, récupération et recyclage, brise-vent, arboretum, sentier pédestre, etc. Clientèle Personnel et étudiants de l'établissement.

Partenaire Réalisation essentiellement interne.

Réalisations Réduction des déchets, économies d'eau et d'énergie dans un établissement public. Économies de près de deux millions de dollars en consommation d'énergie depuis 1973.

Financement Contribution financière essentiellement interne.

ÉcoSommet ‘96 255

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Thèmes : énergie, lacs et cours d'eau, faune et flore

Région : Bas-Saint-Laurent (01)

Centre d'interprétation du barrage Mitis II Promoteur Hydro-Québec, région Matapédia Réjean Morneau, directeur de l'environnement 355, boul. Saint-Germain Rimouski (Québec) G5L 3N2 Téléphone : (418) 724-1180 Télécopieur : (418) 724-1076

Description Aménagement d'un parc d'interprétation au barrage Mitis II et d'un poste pour observer la capture des saumons sur la rivière Mitis. Clientèle Grand public, touristes. Problématique Harmonisation des intérêts de divers usagers autour de la ressource eau.

Partenaire Centre d'interprétation du saumon Atlantique (CISA).

Réalisations La population et les touristes peuvent bénéficier d'un aménagement de loisir et de vulgarisation scientifique sur les lieux d'une infrastructure qui génère de l'énergie hydroélectrique.

Financement Financement interne.

ÉcoSommet ‘96 256

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Thèmes : énergie, lacs et cours d'eau

Région : Bas-Saint-Laurent (01)

Piste cyclable interrives Promoteur Hydro-Québec, région Matapédia Réjean Morneau, directeur de l'environnement 355, boul. Saint-Germain Rimouski (Québec) G5L 3N2 Téléphone : (418) 724-1180 Télécopieur : (418) 724-1076

Description Construction, sur une piste cyclable, d'un lien interrives au-dessus d'un barrage hydroélectrique à Ville Dégelis, en collaboration avec la ville. Clientèle Grand public, touristes. Problématique Nécessité d'harmonisation des intérêts de divers usagers autour de la ressource eau.

Partenaire Ville Dégelis. Financement Financement interne.

Réalisations La population et les touristes peuvent bénéficier d'un aménagement de loisir sur les lieux d'une infrastructure qui génère de l'hydroélectricité.

ÉcoSommet ‘96 257

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Thème : énergie

Région : Saguenay—Lac-Saint-Jean (02)

Thermopompe utilisant les eaux de refroidissement* Promoteur Les serres Sagami inc.

Description Le projet de recherche et de démonstration porte sur la vérification de l'efficacité d'une thermopompe utilisant les eaux de refroidissement de l'usine Elkem Métal pour le chauffage d'un complexe de serres. L'objectif du projet est de diminuer les coûts de production des serres Sagami inc. en récupérant l'eau chaude qui sert à refroidir les fours de l'usine Elkem Métal. La chaleur récupérée chauffe les serres.

Partenaires Direction de l'efficacité énergétique du ministère des Ressources naturelles du Québec, et la participation d'Hydro-Québec pour l'étude de faisabilité du projet. Financement Un investissement de 500 000 $ a été requis pour réaliser le projet. Une subvention de 48 400 $ a été accordée par le ministère des Ressources naturelles du Québec.

Clientèle Complexes de serres ou autres types d'installations. Problématique Les serres Sagami inc. sont situées près de l'usine Elkem Métal, qui produit du carbure de silicium. Les hauts-fourneaux de cette usine devant constamment être refroidis avec de l'eau, les serres Sagami inc. valorisent la chaleur perdu par l'implantation d'un système de chauffage avec une thermopompe eau-eau. Cette approche permet une stabilisation et une consolidation de cette entreprise dont les coûts énergétiques représentent environ 30 % des coûts de production. Un ordinateur coordonne la production des serres; une économie de 50 000 $ par année est prévue. Réalisations Le projet a été réalisé en 24 mois.

ÉcoSommet ‘96 258

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Thème : énergie

Région : Saguenay—Lac-Saint-Jean (02)

Clic, le geste qui compte Promoteur Région laboratoire du développement durable Jacques Régnier, directeur général 425, Sacré-Coeur Ouest, bureau 14 Ville d'Alma (Québec) G8B 1M4 Téléphone : (418) 668-7533 Télécopieur : (418) 662-2084

Description La Région laboratoire du développement durable a réalisé au cours des années 1991-1992-1994, une série d'émissions de télévision interractive où le téléspectateur, tout en étant sensibilisé au concept du développement durable à l'aide d'exemples concrets, était invité à poser des gestes d'économie d'énergie. L'effet cumulatif des gestes posés s'affichait immédiatement au petit écran. La Région laboratoire étudie présentement un projet de réédition d'une nouvelle série du «Clic, le geste qui compte» dans une formule tout à fait renouvelée. La formule de l'autofinancement devra être la même que pour la première série.

Partenaires CJPM Tv, CKRS Tv, Hydro-Québec, le Bureau d'efficacité énergétique du Québec et RadioQuébec.

Clientèle Grand public. Réalisations Ce projet favorise la connaissance et, par le fait même, l'utilisation rationnelle des ressources, la protection du milieu environnant, la conservation de la qualité de vie actuelle et future, parce qu'il permet de repousser dans le temps la construction d'ouvrages de production d'énergie. De plus, il permet de conserver en région des fonds qui favorisent l'autonomie économique régionale.

ÉcoSommet ‘96 259

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Thème : énergie

Région : Québec (03)

Brûlage d'huiles usées Promoteur Produits forestiers Alliance inc. Gaétan Plamondon, surintendant des Services Techniques 1, rue Notre-Dame Donnacona (Québec) G0A 1T0 Téléphone : (418) 285-4300 ext.: 4393 Télécopieur : (418) 285-4472

Description Revalorisation, par brûlage, des quelque 6 000 à 7 000 litres d'huiles usées produites mensuellement à l'usine de Produits forestiers Alliance à Donnacona. Ces huiles proviennent des vidanges des raffineurs, des systèmes de lubrification des machines à papier et des petits équipements. Clientèle Industries. Réalisations Production d'énergie par la revalorisation d'huiles usées. Économie monétaire par la réduction de consommation du mazout.

ÉcoSommet ‘96 260

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Thème : énergie

Région : Québec (03)

Traversée du Saint-Laurent (gaz naturel)* Promoteur Gazoduc TQM.

Description Le projet consistait à construire un tunnel sousfluvial pour prolonger le Gazoduc TQM à la rive sud du fleuve Saint-Laurent sans affecter un secteur aux habitats naturels sensibles.

Partenaires Roche groupe-conseil, Techsult, Beaver Asphalt et Construction Saint-Laurent.

Clientèle Entrepreneurs. Problématique Prolongement du réseau de transport de gaz naturel de Gazoduc TQM vers la rive sud de Québec permettant au distributeur gazier de desservir les nouveaux marchés situés dans cette région et permettant le développement et l'exploitation d'un réservoir d'entreposage souterrain de gaz naturel à Saint-Flavien. Réalisations Réussite technique intéressante. Exemple d'impératifs de respect des écosystèmes par l'industrie.

ÉcoSommet ‘96 261

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Thème : énergie

Région : Estrie (05)

L'efficacité énergétique chez Hydro-Sherbrooke en place de nouvelles infrastructures de production, de transport et de distribution, et on limite les pertes d'énergie. L'ensemble des programmes permet des économies annuelles de 1,3 millions $ ou l'équivalent de 50 mégawatts. La qualité de vie des populations n'est pas affectée de façon négative par ces initiatives.

Description Grâce à ses différentes initiatives énergétiques, la Ville de Sherbrooke a remporté en 1994 la première édition du prix de l'Efficacité énergétique d'Hydro-Québec, catégorie municipalités. Elle a également été lauréate du prix Énergia, catégorie municipalités, décerné par l'Association québécoise pour la maîtrise de l'énergie, AQME la même année.

Promoteur Hydro-Sherbrooke François Pagé, adjoint au directeur 1800, rue Roy Sherbrooke (Québec) J1K 1B6 Téléphone : (819) 821-5719 Télécopieur : (819) 822-6085

Clientèle Municipalités, commerces, industries, institutions, grand public. Problématique Amélioration de la performance énergétique des services offerts par Hydro-Sherbrooke.

Partenaire Ville de Sherbrooke.

Réalisations Hydro-Sherbrooke a mis sur pied plusieurs initiatives énergétiques, tels les mécanismes de contrôle dans le cadre du programme de double tarification sur le réseau municipal, la télécommande des stations de pompage, le démarrage en vitesse variable des pompes, la biénergie, le délestage des chauffe-eau, la gestion énergétique des bâtiments municipaux, ainsi que le programme d'utilisation de génératrices d'urgence en période de pointe, destiné à la clientèle commerciale, industrielle et institutionnelle. Hydro-Sherbrooke s'occupe également de sensibilisation auprès de la clientèle, notamment avec le programme «Écokilo» où le client est informé de ses habitudes de consommation d'énergie et des mesures à prendre pour en maximiser l'utilisation. En réduisant les pointes d'appel de puissance, on reporte la nécessité de mettre

Financement Les coûts du projet sont d'environ 2 M $ et sont financés par des emprunts sur règlements.

ÉcoSommet ‘96 262

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Thème : énergie

Région : Montréal (06)

Centrale de valorisation du biogaz au CTED Description Utilisation du biogaz issu de la décomposition des déchets du centre de tri et d'élimination des déchets de la Ville de Montréal, pour fabriquer de l'électricité à l'aide d'un complexe chaudièreturboalternateur.

Promoteur Centre de traitement et d'élimination de déchets (Ville de Montréal).

Problématique Utilisation et valorisation du biogaz produit par la décomposition des déchets à des fins utiles (ne plus le brûler entièrement à des torchères).

Financement Les coûts du projet ont été de 3,7 millions $ par année pour l'exploitation.

Partenaires Gazmart; Hydro-Québec.

Réalisations Vente d'électricité. Le projet a été mis en oeuvre au mois de décembre 1995 après avoir été soumis à la procédure d'évaluation et examen des impacts sur l'environnement incluant des audiences publiques du BAPE.

ÉcoSommet ‘96 263

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Thème : énergie

Régions : Lanaudière (14), Montérégie (16)

Valorisation des pneus usés dans les cimenteries* Promoteurs Ciment Saint-Laurent, Lafarge Canada.

Description Le projet de valorisation énergétique des pneus usés consiste à utiliser les résidus combustibles pour diminuer la demande en combustibles fossiles non renouvelables, pour diminuer l'importation de combustibles (charbon) des États-Unis et pour renforcer l'autosuffisance énergétique du Québec en utilisant des résidus en quête d'emploi.

Partenaire Recyc-Québec. Financement La cimenterie de Joliette est accréditée au programme de Recyc-Québec pour la valorisation énergétique des pneus. Elle reçoit 60 $/tonne pour les pneus éligibles et l'entreprise réceptionne ces pneus sans frais additionnels d’élimination pour les utilisateurs. Les pneus non éligibles au programme de Recyc-Québec sont réceptionnés moyennant des frais d'accueil de 40$/tonne. La cimenterie compte récupérer le capital d'investissement (2 500 000 $) après deux ou trois ans d'opération.

Clientèle Cimenteries. Problématique La substitution de charbon par des pneus hors d'usage dans les fours à ciment permet la conservation de près de 18 000 tonnes de charbon annuellement et l'utilisation de 1,5 million de pneus. Les pneus hors d'usage ont une valeur calorifique de 28 Gj/tonne alors que le charbon a une valeur calorifique de 25 Gj/tonne. Or, les émissions des fours n'en sont pas significativement modifiées. Cela se traduit par une économie d'environ 800 000 $ sur l'achat du charbon et l'ajout d'une source de revenus d'environ 900 000 $, constituée par les frais d'accueil perçus par la cimenterie pour la réception des pneus hors d'usage. Les frais d'exploitation et les royautés pour la licence entraînent toutefois des déboursés de l'ordre de 600 000 $ par an. Réalisations Depuis 1994, des pneus hors d'usage sont utilisés comme combustible dans trois des quatre fours de la cimenterie de Joliette. Le système automatisé de manutention et d'alimentation de pneus est opérationnel depuis juin 1995.

Thème : énergie

Régions : Lanaudière (14), Québec (03)

ÉcoSommet ‘96 264

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Utilisation des huiles usées comme combustible* Promoteurs Ciment Saint-Laurent et Ciment Québec.

Description Le projet consiste en la valorisation énergétique des huiles usées pour remplacer d'autres combustibles dans les fours de cimenteries. Il s'agit d'une mesure économique offrant une gestion sécuritaire de déchets dangereux. Clientèle Cimenteries. Problématique Les huiles usées représentent 6 % du combustible de Ciment Saint-Laurent de Joliette. Les émissions sont moindres que les émissions du charbon. Les participants préfèrent le recyclage à la valorisation énergétique, lorsque cela s'avère possible. Ils craignent qu'ouvrir la porte à la valorisation accapare les huiles et défavorise le recyclage. Ils conviennent toutefois qu'il est préférable de valoriser sécuritairement l'énergie de tout résidu combustible plutôt que d'enfouir ou d'incinérer sans aucun bénéfice. Réalisations Les cimenteries utilisent les huiles usées comme combustible depuis le milieu des années 70.

ÉcoSommet ‘96 265

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Thème : déchets

Région : le Québec

Récupération des huiles usées au Québec* Promoteur Fondation québécoise en environnement Arthur Dubé, Serge Cabana, Michel Bourgeois 855, Sainte-Catherine Est, 2e étage Montréal (Québec) H2L 4P5 Téléphone : (514) 849-3323 ou 1-800-361-2503 Télécopieur : (514) 849-0028

Description Implantation d'un vaste réseau de collecte gratuite des huiles usées dans les 89 magasins Canadian Tire du Québec. Le transport et l'entreposage sont assurés par Sani-Mobile qui achemine les huiles dans les cimenteries pour valorisation énergétique. Clientèle La population qui effectue elle-même ses changements d'huile à domicile.

Partenaires 89 magasins et association des marchands Canadian Tire, Sani-Mobile, Recyc-Québec, ENV-X, Environnement Canada.

Problématique On jette chaque année au Québec, généralement avec les ordures ménagères, 45 millions de litres d'huiles usées. Un seul litre peut potentiellement contaminer significativement jusqu'à un million de litres d'eau (de surface ou souterraine). Il est nécessaire d'implanter des habitudes de récupération et éventuellement une usine de réaffinage au Québec.

Financement Par les partenaires.

Réalisations Tous les magasins Canadian Tire offrent le service de dépôt des huiles usées gratuitement à toute la population.

ÉcoSommet ‘96 266

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Thème : déchets

Région : le Québec

Le système québécois de consigne des contenants à remplissage unique de bière et de boissons gazeuses* Promoteur Société québécoise de récupération et de recyclage (Recyc-Québec) Jean-Louis Chamard 14, Place du Commerce, bureau 350 Ile-des-Soeurs (Québec) H2E 1T5 Téléphone : (514) 762-3333 Télécopieur : (514) 873-6542

Description La consigne est un dépôt versé par le consommateur lors de l'achat de produits ciblés, dépôt qui lui est remboursé lorsqu'il ramène le produit consigné. La consigne est d'abord et avant tout un système très performant de récupération. Le système québécois a la particularité d'être géré centralement de sorte que la consigne non réclamée des contenants de bière et de boisson gazeuse à remplissage unique finance les activités, appliquant ainsi le principe du pollueur-payeur.

Partenaires MEF, Association des brasseurs du Québec, Association des détaillants en alimentation du Québec, Association des distributeurs de bière sans alcool du Québec, Association des embouteilleurs de boissons gazeuses du Québec, Conseil canadien de la distribution alimentaire, les adhérents.

Clientèle Population québécoise. Problématique Les contenants à remplissage unique (aluminium et verre) étaient auparavant éliminés, occupant de l'espace d'enfouissement et, surtout, nécessitant la production de matières vierges de remplacement. La consigne incite la population à retourner ces contenants à remplissage unique, dont les matières sont recyclées.

Financement Le financement d'environ 350 000 $ se fait à partir des consignes non réclamées, c'est-à-dire par les citoyens qui ne pratiquent pas la récupération.

Réalisations Le taux de récupération actuel de ces contenants à remplissage unique est de 72,5 %, ce qui équivaut à 732 millions de contenants recyclés. On estime avoir créé environ 200 emplois et contribué à modifier les habitudes de la population, tout en réduisant la production de déchets et les nuisances de leur gestion.

ÉcoSommet ‘96 267

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Thème : déchets

Région : le Québec

Implantation de la collecte sélective sur le territoire québécois* Promoteur Collecte sélective Québec André Martel C.P. 327, Place du Parc Montréal (Québec) H2W 2N8 Téléphone : (514) 987-1491 Télécopieur : (514) 987-1598

Description Le secteur industriel s'est cotisé volontairement pour financer l'implantation de la gestion intégrée des déchets domestiques et, particulièrement, les activités de collecte sélective. Les objectifs sont de rendre disponible la collecte sélective à 80% de la population vers 1998, et ainsi détourner de l'élimination environ 20% des déchets domestiques.

Partenaires Collecte sélective Québec et les entreprises cotisantes, municipalités et leurs regroupements, groupes socio-économiques et environnementaux, représentants gouvernementaux.

Clientèle Municipalités. Problématique Les déchets éliminés sont une source de contamination et un gaspillage de ressources qui doivent être remplacés par autant de matières vierges qu'il faut extraire à grands coûts pour l'environnement. La collecte sélective de déchets triés à la source permet la remise en circulation de matières de qualité avec des impacts minimaux sur l'environnement, tout en créant plus d'emplois que l'utilisation de matières neuves. En raison des bas prix de la matière neuve, la collecte sélective n'est rentable que lorsque les marchés dépendants de l'approvisionnement sont créés.

Financement Contributions volontaires des entreprises privées.

Réalisations Le programme a étendu l'accès à la collecte sélective de 300 000 Québécois en 1988 à 4,8 millions actuellement, soit 66,7 % de la population a récupéré 216 000 tonnes de matières recyclables en 1995, a généré environ 3 000 emplois et 150 millions$ en activité économique. Plus de 16 millions$ ont été distribués à 711 municipalités depuis le début du programme.

ÉcoSommet ‘96 268

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Thèmes : déchets, activités industrielles et commerciales

Région : Bas-Saint-Laurent (01)

Essor de la récupération dans le Bas-Saint-Laurent Promoteur CRE Bas-Saint-Laurent Louis Robert, vice-président C.P. 731 Rivière-du-Loup (Québec) G5R 3Z3 Téléphone : (418) 867-3412

Description Sensibilisation et incitation à la récupération. Clientèle Grand public. Problématique L'exercice de l'ÉcoSommet a fait apparaître un essor très significatif dans le domaine de la récupération des déchets domestiques, pilotée par Récupération du Portage, des Basques, de Matane, de la Péninsule, la Corporation environnementale de la Côte-du-Sud, Louis Théberge (entrepreneur), le CFER de la Mitis, Écolo-Vallée, etc.

Partenaires Récupération du Portage, des Basques, de Matane, de la Péninsule, Corporation environnementale de la Côte-du-Sud, Louis Théberge (entrepreneur), CFER de la Mitis, Écolo-Vallée, etc. Financement Subventions, services divers, aide municipale, contribuables.

Réalisations Création d'une cinquantaine d'emplois dans la région. Diminution des déchets transportés aux lieux d'enfouissement sanitaires. Prolongation de la durée de vie de ces sites. Économie de coûts aux contribuables.

ÉcoSommet ‘96 269

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Thème : déchets

Région : Saguenay—Lac-Saint-Jean (02)

Une solution de développement durable à la disposition des déchets de la MRC du Fjord pour 30 mois domaines de l'ingénierie, de la gestion des matières résiduelles, etc., et permet de mettre en relief l'esprit de solidarité et de partage dont ont su faire preuve les partenaires associés à cette entente.

Description Au site d'enfouissement sanitaire de L'Ascension, cette entente permet l'implantation d'un nouveau mode de gestion des déchets qui vise, d'ici l'été 1996, à capter les eaux de ruissellement ainsi que capter et traiter les eaux de lixiviation et, finalement, à rendre l'exploitation de ce site conforme aux normes environnementales. Le projet pourra résoudre le problème d'élimination des déchets de toute la population de la MRC du Fjord. Il s'agit de détourner, pour une durée de 30 mois, 212 000 tonnes de déchets de la MRC du Fjord de l'enfouissement à Sainte-Tite-desCaps (dans la région de Québec). À cet effet, six intervenants ont convenu d'un pacte social régional permettant à la région de respecter non seulement ses responsabilités à l'égard des autres régions du Québec, mais aussi ses responsabilités à l'égard de son propre environnement, dans une optique de développement durable.

Promoteurs MRC Lac-Saint-Jean Est Lucien Fortin, préfet 625, Bergeron Ouest C.P. 397 Ville Alma (Québec) G8B 5V9 Téléphone : (418) 668-3023 Télécopieur : (418) 668-5112 Jacques Régnier, directeur Région laboratoire du développement durable 425, Sacré-Coeur Ouest, bureau 14 Ville Alma (Québec) G8B 1M4 Téléphone : (418) 668-7533 Télécopieur : (418) 662-2084

Problématique La fermeture du site de Laterrière créait un problème d'élimination des déchets pour la MRC du Fjord, et appelait le début des travaux de réhabilitation d'un site d'enfouissement sanitaire, situé à L'Ascencion.

Partenaires Municipalité de L'Ascension, MRC Lac-SaintJean Est, Gestion de rebuts Laidlaw, Région laboratoire du développement durable, ministre de l'Environnement et de la Faune, et MRC du Fjord.

Réalisations Ce projet permet de protéger le milieu environnant (la rivière Péribonka) en captant les eaux de lixiviation qui s'écoulent du site. Les ressources financières libérées par cette entente permettent de compenser financièrement la population de L'Ascension et permettent la création d'un fonds de développement durable accessible à l'ensemble des intervenants de la région. Ce fonds présente un intérêt et un impact économique majeur puisqu'il conserve en région quelque 8,5 millions de dollars. Le projet favorise donc l'autonomie économique régionale, propose des emplois acceptables dans les

Financement Chaque étape doit démontrer son autofinancement avant d'être mise en marche. Les revenus proposés sont acceptables. Implication du milieu régional et local dans le financement, dans l'organisation et la planification.

ÉcoSommet ‘96 270

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Thèmes : déchets, éducation

Région : Saguenay—Lac-Saint-Jean (02)

«La société de demain, j'y travaille», une micro-entreprise de récupération et recyclage dans une école élémentaire innovation pédagogique, en 1991, prix décerné par la Fédération des commissions scolaires du Québec. Ce projet qui s'est développé à l'intérieur du Saguenay—Lac-Saint-Jean, région laboratoire pour le développement durable, est en voie d'être exporté dans d'autres écoles du Québec et éventuellement ailleurs au Canada et en Afrique francophone.

Description «La société de demain, j'y travaille» est une entreprise dont la mission est la protection de l'environnement. C'est dans une optique de développement durable qu'est née l'idée de cette micro-entreprise. L'objectif était de tenter d'aider les jeunes à faire des choix éclairés qui favoriseront un développement durable et en harmonie avec l'environnement. Le projet favorise l'intégration des 3R-V dans le quotidien de l'école, et retransmet ces valeurs à la maison. Par la récupération-recyclage, il favorise une meilleure utilisation et un meilleur partage des ressources.

Promoteur Alcan Madame Mano Capano Manoir du Saguenay C.P. 1370 Jonquière (Québec) G7S 4K9

Clientèle Élèves du primaire.

Partenaires Actuellement, un comité est à développer un plan d'exportation. Ce comité est formé de M. Pierre Caron (Fédération des commissions scolaires du Québec), Recyc-Québec, M. Normand Maurice des CFER (centre de formation en entreprise et en récupération), Mme Gaétane Lemelin (dir. école Saint-Pierre), M. François Gérin-Lajoie de la fondation PGL et Mme Mano Capano pour Alcan.

Réalisations L'école fabrique du papier à partir de papier récupéré, en vue de la production de cartes de Noël qui sont vendues dans la région. Comme toute entreprise doit «redonner» au milieu (rôle social), les semis de fleurs de la serre de l'école servent à la fin de l'année scolaire à embellir le quartier. Depuis ses débuts en 1989, la microentreprise a récupéré 280 000 canettes d'aluminium, 240 000 sacs d'épicerie et plus de 2 000 arbres de Noël. Elle produit plus de 25 000 cartes de Noël et plante des milliers de fleurs dans la communauté. Outre ses objectifs éducationnels, ce projet est aussi un gigantesque projet collectif capable de mobiliser la participation de tous et de changer le climat de vie de toute l'école. Il ouvre l'école sur son milieu et permet aussi à celui-ci de connaître les réalités de l'école. Le projet a été inclus, en novembre 1989, dans la banque de projets de développement durable de la Table ronde québécoise sur l'environnement et l'économie et, en 1990, dans celle d'Environnement Canada. Il a reçu le prix provincial d'excellence en

Financement Globalement, la micro-entreprise vit de la récupération et de la vente de canettes d'aluminium et de sacs d'épicerie.

ÉcoSommet ‘96 271

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Thèmes : déchets, activités industrielles et commerciales

Région : Saguenay—Lac-Saint-Jean (02)

Mise sur pied d'une entreprise régionale dédiée au domaine de l'environnement Description La firme Services environnementaux AES a implanté un centre de traitement de sols et d'eaux contaminées et des plate-formes de compostage, tout en mettant sur pied un important volet de recherche et de développement relié aux biotechnologies applicables au traitement des sols, de l'eau et de l'air. Le centre de traitement est localisé de façon à bien desservir la communauté. L'utilisation d’une ancienne sablière pour l'aménagement du centre de traitement de Services Environnementaux AES inc. a permis de réutiliser un site dégradé et de le restaurer. Le centre de traitement comporte également des aménagements et un important programme de suivi environnemental visant à assurer que son exploitation n'affecte pas la qualité de l'environnement.

matériaux). Le développement des technologies de traitement et de compostage a créé des emplois pour des jeunes professionnels spécialisés dans les sciences de l'environnement (ingénieur-géologue, ingénieur-chimiste, chimiste, etc.). Le projet comporte un volet d'éducation relatif à la protection de l'environnement qui comprend la tenue de journées de portes ouvertes, la participation à des programmes de collecte de déchets verts municipaux, la publication d'une chronique hebdomadaire sur l'environnement dans un journal local, la réalisation d'une série d'émissions d'information sur l'environnement à la télévision communautaire (diffusion mars et avril 1996) et un concours d'idées portant sur l'environnement adressé aux écoliers du primaire et du secondaire.

Problématique Lors de la réalisation des travaux de restauration de sites contaminés, telle la réhabilitation du vieux port à Chicoutimi, des sols et des eaux contaminés ont dû être expédiés à l'extérieur de la région afin d'y être traités et éliminés, et ce, à des coûts importants. Cette situation avait pour conséquence de retarder les projet de réhabilitation de terrains contaminés et (ou) de remplir, avec des sols contaminés, les dépôts de matériaux secs et les lieux d'enfouissement sanitaire.

Promoteur Services environnementaux AES inc. Alain Laberge, président-directeur général 3500, chemin du Plateau Sud Laterrière (Québec) G0V 1K0 Téléphone : (418) 677-3238 Télécopieur : (418) 677-3279 Financement Le centre de traitement a nécessité des investissements de trois millions de dollars sans aucune subvention gouvernementale. Le projet est donc venu combler un besoin sur le marché, et c'est pourquoi il est viable économiquement.

Réalisations Les services offerts par l'entreprise permettent aux municipalités de profiter d'une importante économie d'échelle lors de la réalisation de projets d'assainissement. Les activités de Services environnementaux AES inc. procurent des retombées importantes en sous-traitance aux entreprises de la région (laboratoires de chimie analytique, firmes de génie-conseil, transporteurs en vrac, fournisseurs d'équipements et de

ÉcoSommet ‘96 272

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Thème : déchets

Région : Saguenay—Lac-Saint-Jean (02)

Restauration d'un site d'élimination et de gestion des résidus à la Société d'électrolyse et de chimie Alcan, Jonquière Promoteur Alcan International Clément Brisson 1955, boul. Mellon C.P. 1250 Jonquière (Québec) G7S 4K8 Télécopieur : (418) 699-6345

Description À l'occasion de la construction et de l'autorisation d'un nouveau site d'élimination et de gestion des résidus, SECAL a lancé un vaste projet de minimisation des résidus. Clientèle Industries.

Partenaire Centre de récupération de la MRC du Fjord.

Problématique En 1991, SECAL (Société d'électrolyse et de chimie Alcan Ltée) amorçait la fermeture et la restauration d'un site d'élimination de déchets solides couvrant 20 ha. Ce site desservait les installations de production d'aluminium de première fusion ainsi que les usines de raffinage de la bauxite. Réalisations Le projet a permis de réduire la quantité de déchets à enfouir augmentant ainsi la durée de vie du site. De plus, le plan de minimisation a contribué à améliorer certaines pratiques de travail et à changer les comportements. Le projet favorise de meilleures performances économiques des installations régionales de SECAL et une utilisation plus rationnelle du territoire par une minimisation des quantités enfouies, donc des surfaces utilisées. Le design du nouveau site offre une protection adéquate du milieu, considérant la récupération des eaux de lixiviation.

ÉcoSommet ‘96 273

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Thème : déchets

Région : Saguenay—Lac-Saint-Jean (02)

Valorisation des boues primaires et secondaires Promoteur Corporation Stone-Consolidated Caroline Lachance 542, 1re Rue La Baie (Québec) G7B 3R2 Téléphone : (418) 544-9705 Télécopieur : (418) 544-8453

Description Les boues pressées provenant de l'usine de pâtes et papiers de Stone-Consolidate à La Baie, déposées sur les terrains de compostage de partenaires pour être valorisées, sont utilisées en partie comme combustible dans la chaudière à résidus avec les huiles usées récupérées à l'usine, les écorces pressées et les résidus de scieries servant à la production de vapeur pour l'usine. Une partie des boues primaires a été étendue dans les pentes de ski du Mont-Bélu pour les rendre les plus uniformes possible. Réalisations La valorisation des boues a un impact positif sur les ressources parce qu'elle réduit la quantité de déchets à enfouir et la quantité de matières premières à utiliser. Elle permet aussi un meilleur usage de terrains et des ressources commerciales, en complétant ou améliorant leur exploitation. En permettant à d'autres secteurs (agricole, social, récréotouristique, etc.) d'utiliser et de tirer profit de produits de l'industrie, le projet favorise un meilleur partage des revenus dans la région. Enfin, les secteurs urbains et périphériques tirent tous les deux profit de la valorisation des boues.

ÉcoSommet ‘96 274

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Thème : déchets

Région : Saguenay—Lac-Saint-Jean (02)

Centre 4R Sainte-Thérèse Promoteur CODERR-02 Gérald Tremblay 1000, rue Moreau Alma (Québec) G8B 4V7 Téléphone : (418) 668-8502 Télécopieur : (418) 668-7394

Description Possibilités pour des personnes en difficulté d'emploi de faire des stages de travail dans des ateliers 4R dans le domaine des vieux vêtements et du papier récupérés. Offre, à la population locale, de produits et services de qualité à très bas prix, à partir de matières premières récupérées et recyclées. CODERR 02 est une corporation sans but lucratif gérée par un conseil d'administration composé de bénévoles représentatifs des différentes composantes de la société locale.

Financement Le projet s'autofinance par la vente de différents produits fabriqués à partir de vieux vêtements et de papiers et cartons récupérés.

Clientèle Les quelques personnes assurant l'organisation de la production sont payées et disposent de contrats de travail. Les stagiaires sont des prestataires de la sécurité du revenu qui reçoivent le salaire minimum pour les six mois de leur stage. Réalisations En donnant une 2e et une 3e vie à des ressources secondaires et en offrant des produits (vieux vêtements) à des prix très bas, nous permettons à plus de personnes d'avoir accès à des biens de consommation. Le projet permet de conserver et de transformer dans la région des ressources secondaires qui étaient auparavant jetées ou dirigées à l'extérieur de la région. De plus, les stagiaires obtiennent une formation technique et une formation personnelle et sociale; ils sont encadrés en vue de les aider à réintégrer le marché du travail en leur faisant prendre conscience de leurs valeurs et de leurs capacités. Différentes activités d’éducation relative à l’environnement (ERE) sont organisées pour eux et la population en général.

ÉcoSommet ‘96 275

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Thèmes : déchets, activités industrielles et commerciales

Région : Saguenay—Lac-Saint-Jean (02)

Récupération des huiles usées des caniveaux d'effluents d'usine Promoteurs Abitibi-Price, Papeterie Kénogami Jacques Paradis, coordonnateur, Contrôle environnement 3750, rue de Champlain Jonquière (Québec) G7S 5J7

Description Le projet visait à récupérer les huiles usées présentes dans les effluents de la Papeterie Kénogami. Un groupe d'employés a été mandaté pour travailler à la réduction à la source et à la récupération de l'huile usée des caniveaux d'effluents. Des équipements de récupération de type «écumoirs» ont été installés à plusieurs endroits de l'usine, et un système de récupération a été mis au point. Problématique La papeterie prévoyait l'implantation d'une unité de traitement biologique des effluents. La présence d'huiles usées dans les effluents à traiter nuit au bon fonctionnement d'un traitement biologique, par intoxication de la biomasse. Réalisations En quelques mois, la teneur en huiles de l'effluent à traiter a diminué de plus de 80 %, et les pertes d'huiles ont été réduites de 40 % dans l'usine.

ÉcoSommet ‘96 276

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Thèmes : déchets, activités industrielles et commerciales

Région : Saguenay—Lac-Saint-Jean (02)

Épandage de résidus de fabrique (écorces) sur les pentes du centre de ski alpin Mont-Fortin de Jonquière Promoteurs Abitibi-Price, Papeterie Kénogami Jacques Paradis, coordonnateur, Contrôle environnement 3750, rue de Champlain Jonquière (Québec) G7S 5J7

Description Épandage des résidus de fabrique (écorces) sur les pentes du centre de ski Mont-Fortin de Jonquière, afin d'améliorer la condition des surfaces skiables. Quelque 1 800 tonnes d'écorces ont été transportées de l'usine Kénogami vers le centre de ski Mont-Fortin durant les mois de septembre et octobre 1995.

Partenaires Ville de Jonquière et ministère de l'Environnement et de la Faune.

Réalisations Le projet favorise l'usage du milieu environnant en ce qu'il améliore les conditions skiables d'un des centres de ski les plus accessibles et les plus fréquentés de la région, par sa localisation urbaine. Les résidus d'écorces, considérés habituellement comme des déchets, deviennent des ressources du milieu, réutilisables à des fins récréatives. L'ensemble de la communauté régionale peut donc profiter d'un meilleur usage du milieu environnant et de ses ressources. L'amélioration des conditions skiables permet d'augmenter la clientèle et les revenus, donc d'absorber les coûts d'épandage, puisque les résidus d'écorces étaient fournis gratuitement. Les avantages économiques du projet sont partagés entre Abitibi-Price, la Ville de Jonquière et les gens embauchés pour l'épandage des résidus d'écorces sur les pentes de la station de ski.

ÉcoSommet ‘96 277

400 réussites en développement durable qui ont transformé le Québec

Thème : déchets

Région : Saguenay—Lac-Saint-Jean (02)

Compostage domestique à Jonquière Promoteur Le club MilleZinc Lise Tremblay 4181, des Merisiers Jonquière (Québec) G8A 1S8 Téléphone : (418) 542-1524

Description Projet-pilote de compostage domestique, ayant eu lieu à Jonquière en 1995. Soixante sujets ont été retenus et ont reçu une formation en compostage domestique. Réalisations En utilisant la matière organique pour fabriquer du compost, le projet-pilote réduit à la source la production de déchets domestiques. Il valorise le respect de l'environnement en diminuant la pollution par les déchets. Par le fait même, il allonge la durée de vie des sites d'enfouissement et réduit la pollution potentielle dans le cycle du déchet. Il permet aussi de conserver les plans d'eau intacts. Enfin, par les économies réalisées en enfouissement, des sommes d'argent peuvent être attribuées à autre chose que l'enfouissement des déchets. Un sondage a été réalisé en 1995 afin de déterminer le taux de participation, qui s'est avéré de 100 %.

ÉcoSommet ‘96 278

400 réussites en développement durable qui ont transformé le Québec

Thème : déchets

Région : Québec (03)

Récupération multimatières universitaire Promoteur Recycampus Michèle Goyer 1036, Fontenay Cap-Rouge (Québec) G1Y 2Y1

Description Implantation d'un programme de récupération de toutes les matières valorisables sur un campus universitaire et réduction à la source de la production des déchets par les politiques d'achat incluant des politiques concernant le contenu recyclé ou le bannissement de certaines matières.

Partenaires Via-Recy, CPRA.

Clientèle Clientèle et administration de l'Université Laval. Problématique Nécessité d'introduire dans l'éducation universitaire la responsabilisation à l'égard de la production de déchets. Réalisations Création de l'organisme Recycampus/Université Laval.

ÉcoSommet ‘96 279

400 réussites en développement durable qui ont transformé le Québec

Thème : déchets

Région : Québec (03)

Cueillette de déchets domestiques dangereux (DDD) Promoteur Comité de protection de l'environnement de Sainte-Catherine-de-la Jacques-Cartier Monique Mercier, présidente 15, Bellevue Sainte-Catherine-de-la-Jacques-Cartier (Québec) G0A 3M0 Téléphone : (418) 875-4609

Description Journée de cueillette de DDD, tenue le 6 novembre 1993, pour les résidants de SainteCatherine-de-la-Jacques-Cartier: 83 participants (1 543 foyers, 4 000 de population). Clientèle Grand public.

Partenaires Municipalité de Sainte-Catherine-de-la-JacquesCartier, Comité de protection de l'environnement de Sainte-Catherine-de-la-Jacques-Cartier.

Réalisations Sensibilisation de la population à l'importance d'une bonne gestion des déchets domestiques dangereux. Occasion pour la population de se débarrasser «sainement» de ses DDD. Réduction de la quantité de DDD dans les dépotoirs.

Financement Subvention du ministère de l'Environnement et de la Faune de 9 000 $ (8 200 $ pour la journée de cueillette, 800 $ pour la publicité et l'administration).

ÉcoSommet ‘96 280

400 réussites en développement durable qui ont transformé le Québec

Thème : déchets

Région : Québec (03)

Collecte de vieux gallons de peinture Promoteur C.S. de Portneuf Pierrette Girard, animatrice éducation populaire 800, boul. Gaudreau Les Écureuils (Québec) G0A 2N0 Téléphone : (418) 285-1498 Télécopieur : (418) 285-2738

Description En mai 1995, collecte régionale, volontaire, de vieux contenants de peinture pour les expédier à CFER. Clientèle Grand public. Réalisations Éducation et responsabilisation de la population quant aux effets nocifs de la peinture. Protection de la santé et de l'environnement par la réduction du volume de déchets dangereux acheminés dans les sites d'enfouissement. Concertation entre les municipalités pour l'organisation et les frais de la collecte. L'activité sera répétée en mai 1996.

Partenaires Les municipalités du comté, la MRC et les comités Environnement. Financement Les coûts totaux du projet sont de 8 000 $ et sont assumés par chacune des municipalités à 1,25 $ du kilo ramassé sur son territoire.

ÉcoSommet ‘96 281

400 réussites en développement durable qui ont transformé le Québec

Thème : déchets

Région : Québec (03)

Cueillette et compostage des feuilles d'automne Promoteur Comité de protection de l'environnement de Saint-Catherine Denis Blanchet, membre Responsable du projet 57, Jacques Cartier Sainte-Catherine-de-la-Jacques-Cartier (Québec) G1A 3M0 Téléphone : (418) 875-4242

Description Cueillette et compostage des feuilles d'automne dans la municipalité de Sainte-Catherine-de-laJacques-Cartier. Réalisations Réduction de la quantité de déchets envoyés au site d'enfouissement. Valorisation des feuilles d'automne au compost. Amélioration de la qualité et conservation des sols en utilisant ce compost.

Partenaires La Municipalité, des preneurs (composteurs), personnes intéressées à composter ce matérielfeuilles. Financement Bénévolat.

ÉcoSommet ‘96 282

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Thème : déchets

Région : Québec (03)

Implantation d'un site expérimental de traitements multimatériaux Description Site expérimental comprenant des plates-formes bétonnées qui permettent de recueillir tous les lixiviats s'écoulant des déchets en phase de traitement. De plus, le site comprend un biofiltre qui permet de traiter les lixiviats avant leur rejet dans le milieu et de traiter l'air de la zone d'entreposage avant son émission dans l'atmosphère.

Promoteur Centre de recherche industrielle du Québec (CRIQ) Paul Toupin, directeur de l'environnement 333, rue Franquet Sainte-Foy (Québec) G2P 4C7 Téléphone : (418) 652-2211 Télécopieur : (418) 652-2202

Réalisations Évaluation de la technologie du compostage appliquée aux déchets organiques, mesure des impacts environnementaux de divers déchets, vérification des performances de la technologie de biofiltration et évaluation des performances de toute autre technologie. Présentation des alternatives sur la gestion des fumiers de bovins laitiers, ce qui diminue le risque de pollution des eaux souterraines.

Financement Les coûts totaux du projet sont de 350 000 $ et sont assumés par les fonds du CRIQ.

ÉcoSommet ‘96 283

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Thème : déchets

Région : Québec (03)

Création d'une ressourcerie au Lac-Saint-Charles Promoteur La Ressourcerie de Lac-Saint-Charles Pascal Grenier, président 2 221, Légaré Lac-Saint-Charles (Québec) G0A 2H0 Téléphone : (418) 849-2905 (domicile) (418) 643-8253 (bureau) Télécopieur : (418) 644-8222

Description Les surplus domestiques tels vêtements, meubles, appareils électroménagers, livres, disques, jouets, etc. sont donnés par les gens du milieu à la Ressourcerie qui se charge de les classer, nettoyer et remettre en état pour les revendre à prix très bas. L'entreprise fonctionne cinq jours par semaine avec des programmes d'emploi subventionnés. Des objectifs sociaux et environnementaux sont visés. Sur le plan social, la Ressourcerie offre à tous des occasions d'achat à bon compte et aux plus démunis des «dépannages». C'est l'occasion pour des prestataires de la sécurité du revenu de prendre une expérience de travail. L'organisme crée aussi des emplois permanents. Sur le plan environnemental, c'est de la réutilisation à grande échelle.

Partenaire Organisme de charité indépendant. Financement Reconnaissance comme Corporation intermédiaire de travail permettant de participer aux programmes d'emploi subventionnés, et revenus de la vente de marchandise, exemption de taxe municipale (5 000 $). Les revenus sont d'environ 140 000 $ et les dépenses d'environ 100 000 $. Subvention gouvernementale (40 900 $).

Clientèle Grand public. Réalisations Création de 12 emplois au cours des neuf derniers mois. Vente de plus de 100 000 $ de marchandise usagée qui, autrement, aurait été souvent jetée aux rebuts. Offre d'expérience de travail. Dépannage de gens dans le besoin.

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Thème : déchets

Région : Estrie (05)

Campagne de collecte des DDD (déchets domestiques dangereux) Promoteur Laidlaw Daniel Brien, directeur des opérations 1994, chemin d'Ayers Cliff C.P. 178 Magog (Québec) J1X 5A8 Téléphone : (819) 843-9522 Télécopieur : (819) 847-3597

Description Laidlaw s'est dotée en 1995 d'un site semipermanent de dépôt de déchets domestiques dangereux afin de permettre à la population de la MRC de Memphrémagog de poser un geste environnemental en se départissant, d'une façon sécuritaire, de ces matières nocives. Aménagée au coût d'environ 50 000 $, la remise d'acide qui sert d'entrepôt est munie de tous les équipements de haute technologie pour protéger l'environnement. Elle est d'ailleurs l'une des seules du genre au Québec à être utilisées pour cette activité.

Partenaires Six municipalités de la MRC de Memphrémagog, dont quatre se sont impliquées activement dans un comité de sensibilisation et une campagne d'éducation.

Clientèle Municipalités, grand public.

Financement Les installations, au coût de 50 000 $, ont été financées à même les budgets d'opération de l'entreprise, évitant ainsi de faire payer aux municipalités le poids de cet investissement. Seuls les frais d'élimination des DDD non recyclables sont assumés par les municipalités partenaires, qui ont décidé de s'impliquer pour inciter leur population à faire sa part pour l'environnement.

Problématique L'absence d'une structure permanente pour accommoder les citoyens de la MRC de Memphrémagog et le manque d'information sur les DDD ont justifié la campagne de collecte. Réalisations À sa première campagne de collecte des DDD, Laidlaw, en collaboration avec six municipalités de la MRC de Memphrémagog (Magog, le Canton de Magog, le Canton d'Orford, Austin, Omerville et Stukely), a attiré 306 citoyens qui sont venus déposer leurs DDD totalisant plus de 7 000 kg. Afin d'accroître les connaissances de la population en ce qui a trait aux DDD et de stimuler leur participation aux collectes, Laidlaw a travaillé en étroite collaboration avec quatre municipalités partenaires à l'intérieur d'un comité de sensibilisation. Ce dernier est intervenu directement auprès de la population afin de lui transmettre de l'information, en plus de faire de l'éducation sur le sujet dans six écoles primaires auprès d'environ un millier d'élèves. Thème : déchets

Région : Estrie (05)

Implantation d'un système de récupération dans la MRC de Coaticook

ÉcoSommet ‘96 285

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Promoteur MRC de Coaticook Guy Charland, secrétaire-trésorier 57, rue Main Est Coaticook (Québec) J1A 1N1 Téléphone : (819) 849-9166 Télécopieur : (819) 849-4320

Description En 1990, la MRC de Coaticook menait une étude préliminaire pour déterminer l'efficacité de divers types de systèmes de récupération. En 1993, on faisait la collecte sélective porte-à-porte pour les résidences et les institutions dans toutes les municipalités et, en 1995, on a pu étendre les opérations aux industries et aux commerces. Au printemps 1995, la MRC de Coaticook a produit un plan directeur de gestion des déchets qui inclut de nombreux autres volets tels que le compostage et les DDD. Dans ce dernier cas, l'objectif est d'en recycler 80%.

Partenaire Fondation Bel Environ. Financement Le financement provient du Conseil régional de développement économique de l'Estrie, de Collecte sélective Québec et du CSQ.

Clientèle Municipalités, grand public. Problématique La MRC de Coaticook est constituée de municipalités rurales de faible densité. Par le passé, la population était sans système de récupération, mais préoccupée par la réduction des déchets. Réalisations Implantation d'un système de collecte sélective porte-à-porte auquel toutes les municipalités de la MRC ont adhéré. L'initiative a permis de consolider les marchés des matières recyclables. Le taux de participation des citoyens est évalué à 85 %. On estime que près de 800 t.m. de matières ont été détournées du site d'enfouissement. On a observé une réduction de 14,5 % des déchets. La réduction des déchets enfouis réduit les impacts associés à l'exploitation d'un site d'enfouissement (biogaz, lixiviat) et contribue à l'amélioration de la qualité de vie.

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Thème : déchets

Région : Estrie (05)

Programme de collecte des déchets dangereux domestiques (DDD) de la Ville de Sherbrooke individus. Au lieu d'être enfouis, les solvants sont distillés et réutilisés par la Ville alors que les pneus et les huiles sont valorisés en vertu de leur capacité calorifique; les peintures et les piles sont recyclées par des firmes spécialisées. Promoteur Ville de Sherbrooke Raynald Roy, chef de section - Salubrité 555, Grandes-Fourches Sud Sherbrooke (Québec) J1H 5H9 Téléphone : (819) 821-5965 Télécopieur : (819) 822-6078

Description Mise sur pied d'un centre de dépôt de déchets dangereux domestiques localisé au site d'enfouissement sanitaire de la Ville de Sherbrooke. Ce centre permet de recueillir, des citoyens, les vieilles peintures, les huiles usées, les pneus, les batteries et les solvants. Clientèle Municipalités, grand public. Problématique Dans un souci de protection de l'environnement, la Ville de Sherbrooke a mis sur pied ce service afin de trouver des débouchés aux DDD et d'éviter que ceux-ci ne se retrouvent au site d'enfouissement municipal.

Partenaires L'ensemble des municipalités et l'Université de Sherbrooke. Financement Les frais fixes et variables sont répartis au prorata des municipalités participantes.

Réalisations En vertu d'ententes avec les municipalités d'Ascot, Deauville, Fleurimont, Lennoxville, Rock Forest, Saint-Élie-d'Orford, Waterville et Bromptonville ainsi qu'avec la Régie intermunicipale de gestion des déchets de la région de Coaticook (regroupant neuf municipalités), les citoyens de ces municipalités, en plus de ceux de Sherbrooke, peuvent venir déposer leurs DDD au site de Sherbrooke ou bénéficier des collectes-satellites. Le site est aménagé de façon que les déchets soient mis en vrac, recyclés ou valorisés de façon sécuritaire et utilitaire. Dans un site d'enfouissement, les DDD génèrent un lixiviat toxique qui peut avoir un impact important dans l'environnement. Sortir ces matières du site d'enfouissement signifie protéger les milieux naturels avoisinants, la nappe phréatique et, ainsi, la santé des

ÉcoSommet ‘96 287

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Thème : déchets

Région : Estrie (05)

Centre régional de compostage Promoteur Ferti-val inc. Maurice Labbé, président 3055, boul. Queen Nord Sherbrooke (Québec) J1H 5H1 Téléphone : (819) 566-5103 Télécopieur : (819) 566-2274

Description Un centre régional de compostage a été construit dans le canton de Brompton. Ce centre est équipé de plates-formes étanches pour réaliser le compostage de divers résidus organiques et le captage des lixiviats. Il est actuellement le deuxième centre en importance au Québec. Clientèle Municipalités, horticulteurs, agriculteurs, forestiers, industries minières.

Partenaires La Régie d'assainissement des eaux de la région sherbrookoise, le Groupe Sherko, Cascades, Kruger et plusieurs autres clients.

Problématique Les boues de la station d'épuration de la région sherbrookoise étaient dirigées vers un site d'enfouissement sanitaire où elles causaient des problèmes. En 1993, Ferti-val inc. a obtenu le contrat de valorisation des boues et, à la suite d'essais, a identifié le compostage comme avenue de valorisation.

Financement Le projet a été financé par la Banque Nationale et le fonds d'aide à l'entreprise (CRD-Estrie).

Réalisations Ferti-val inc. a géré, en 1993, près de 5 000 m3 et, en 1994, près de 25 000 m3 de résidus par compostage. En 1995, c'est près de 35 000 m3 qui ont été valorisés. Des boues de stations d'épuration, des boues de papetières, des écorces et des résidus d'élagage sont principalement compostés au centre régional. De plus, la valorisation des résidus permet d'éliminer le problème des odeurs, relié aux déchets, et limite l'emploi d'engrais chimiques. Un compost d'excellente qualité est produit ainsi que des produits dérivés tels de la terre à pelouse et un terreau à plante-bande. Les marchés sont l'horticulture, l'agriculture, la sylviculture et la restauration de sites miniers.

ÉcoSommet ‘96 288

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Thème : déchets

Région : Estrie (05)

Accumulation des boues dans les fosses septiques au Québec Promoteur Le Groupe STEICA Robert Roy, président 4300, boul. Bourque, bur. 101 Rock Forest (Québec) J1N 2A6 Téléphone : (819) 564-4008 Télécopieur : (819) 564-7638

Description Étude pour évaluer l'accumulation des boues et des écumes dans les fosses septiques au Québec, après deux années d'utilisation. Problématique Actuellement le règlement Q-2. r.8 prévoit une vidange des boues aux deux ans pour les résidences permanentes et aux quatre ans pour les résidences saisonnières. Cependant, des études récentes aux États-Unis ont défini une période moyenne de vidange de l'ordre de 12 années pour une fosse de 3 800 litres utilisée sur une base annuelle par quatre personnes.

Partenaires Ministère de l'Environnement et de la Faune, municipalité de Saint-Élie-d'Orford, le canton de Magog, Ascot. Financement Le projet a été financé par le MEF, la municipalité de Saint-Élie-d'Orford, le canton de Magog, Ascot et le Groupe STEICA.

Réalisations À partir d'une revue de la documentation et d'une campagne de mesures sur 2 700 fosses, un nombre important de données a été cumulé sur l'accumulation des boues et des écumes dans les fosses, sur les réglementations en vigueur à l'extérieur du Québec et sur les intervalles de vidange. Les résultats démontrent qu'en considérant un temps de rétention de 24 heures dans la fosse, un débit unitaire de 270 L/pers/d, plus de 95 % des fosses suivies à l'été 1994 ne nécessitèrent pas une vidange après deux ans d'utilisation. Dans plus de 87 % des cas, une vidange après quatre années au plus serait à envisager.

ÉcoSommet ‘96 289

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Thème : déchets

Région : Estrie (05)

Instauration d'un système de récupération de vêtements et de tissus Promoteur Récupex inc. Richard Chamberland, administrateur 636, rue Québec Sherbrooke (Québec) J1H 3M2 Téléphone : (819) 566-6345

Description Récupex inc. est une corporation sans but lucratif, née d'une initiative de CaritasSherbrooke, ainsi que du comptoir familial Sherbrooke. Grâce à la collaboration des comptoirs vestimentaires, à un service de collecte à domicile et à 11 points de collecte répartis dans la région sherbrookoise, Récupex recueille, depuis 1992, les vêtements et tissus usagés. Selon le cas, les vêtements réutilisables sont redonnés aux comptoirs vestimentaires, alors que les autres sont recyclés en nouveaux vêtements ou en matériaux industriels.

Partenaires Caritas, Sherbrooke, les 37 comptoirs familiaux de la région et Utilitout. Financement Organisme sans but lucratif, Récupex se finance par la revente des vêtements et tissus récupérés.

Clientèle Grand public. Problématique Il existe une énorme perte de matières premières et un surplus dans nos sites d'enfouissement dus, entre autres, aux vêtements, aux tissus et aux chaussures. En effet, chaque personne se débarrasse de l'équivalent de 50 livres de vêtements usagés par année alors que les comptoirs vestimentaires ne recueillent qu'à peine 10 % des vêtements usagés. Réalisations Dans les six premiers mois de 1993, l'entreprise a récupéré 250 000 livres de vêtements. En 1994, 632 000 livres de matériel ont été récupérées et, pour 1995, l'objectif était de 700 000 livres. Récupex emploie 15 personnes dont deux à temps plein. De plus, l'organisme contribue à développer de nouveaux marchés pour les produits textiles recyclés. Une importante quantité de produits textiles est détournée du site d'enfouissement.

ÉcoSommet ‘96 290

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Thème : déchets

Région : Estrie (05)

Gestion intégrée des déchets en Estrie* Promoteur Gestion de rebuts Laidlaw Martin Dussault 1994, ch. d'Ayer's Cliff C.P. 718 Magog (Québec) J1X 5Q8 Téléphone : 1-800-361-6093 Télécopieur : (819) 847-3597

Description Pour être en mesure de pratiquer une gestion intégrée, il faut avoir accès aux infrastructures de collecte, de dépôt, de consigne, de tri secondaire et de remise en marché. Clientèle Clients de Gestion de rebuts Laidlaw. Problématique La volonté de la société de mettre fin au gaspillage de ressources crée de plus en plus de demande pour la récupération des matières résiduelles valorisables.

Partenaires Municipalités clientes. Financement Gestion de rebuts Laidlaw.

Réalisations En association avec les municipalités, Laidlaw possède maintenant toute la gamme de l'équipement nécessaire à la gestion intégrée.

ÉcoSommet ‘96 291

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Thème : déchets

Région : Estrie (05)

Valorisation des boues de la station d'épuration des eaux de la région sherbrookoise d'enfouissement et trouvent un nouvel usage par la valorisation. La valorisation des boues a permis de régler le problème des odeurs, relié à leur élimination, et limite l'emploi d'engrais chimiques.

Description La Régie traite, à sa station d'épuration, les boues provenant du traitement des aux usées de 125 000 personnes et les boues de fosses septiques de 25 000 personnes. La station d'épuration produit annuellement plus de 10 000 tonnes de boues à 45% de siccité. Le 1er mai 1993, la Régie a confié au Groupe Sherko, pour une période de cinq ans, le contrat en maîtrise d'oeuvre pour l'élimination de ses boues. Ferti-val inc., filiale du Groupe Sherko, a profité de ce contrat pour développer la valorisation de boues de stations d'épuration et de papetières et ainsi produire d'excellents composts et terreaux. Ces produits à base de résidus organiques sont utilisés en horticulture, en agriculture, en sylviculture et en restauration de sites dégradés. L'alliance Régie (entreprise publique) et Sherko/Ferti-val (entreprise privée) est la clé de ce succès environnemental durable depuis près de 3 ans et est une façon concrète de réduire les coûts de disposition des boues de la Régie.

Promoteur La Régie d'assainissement des eaux de la région sherbrookoise André-P. Robert, directeur général 3145, boul. Queen Nord Sherbrooke (Québec) J1H 5H1 Téléphone : (819) 823-5562 Télécopieur : (819) 823-8207 Partenaires Le Groupe Sherko et sa filiale Ferti-val inc. Financement Le projet a été financé par les municipalités d'Ascot, Fleurimont, Lennoxville, Rock Forest et Sherbrooke.

Clientèle Municipalités, papetières, horticulteurs, agriculteurs, forestiers, restaurateurs. Problématique D'avril 1991 à avril 1993, les boues ont été éliminées au lieu d'enfouissement sanitaire de la Ville de Sherbrooke, causant des problèmes d'odeurs et de gestion du lieu. Il s'agissait également de ressources secondaires gaspillées et non récupérables après avoir été enfouies. Réalisations Le fait de récupérer les boues de la station d'épuration limite les risques pour les écosystèmes. La Régie a économisé plus de 116 000 $ annuellement en frais d'élimination. De plus, le compost issu de la plate-forme est utilisé dans divers domaines d'activité. En 1995, ce sont 10 000 tonnes de boues qui évitent le site

ÉcoSommet ‘96 292

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Thème : déchets

Région : Montréal (06)

Programme ZÉRO DÉCHETS Description Implantation d'un processus intégré de gestion des déchets dans l'édifice à bureaux de la Banque Nationale situé au centre ville de Montréal. Programme de multicollectes.

Promoteur Banque Nationale Robert Valade et Lise Dagenais Section espaces sociaux et entretien Téléphone : (514) 394-8294

Clientèle Employés de la Banque Nationale et des locataires corporatifs de l'édifice.

Financement Banque Nationale.

Problématique Le programme vise à réduire de 93 % les déchets produits à l'édifice de la Banque Nationale, par la multicollecte, comprenant les putrescibles, et à trouver les voies de réutilisation pour les matières récupérées. La sensibilisation s'étend aux employés des locataires de bureaux et non seulement aux employés de la banque. Réalisations En trois ans, le programme a réduit de 93% les déchets de l'édifice envoyés à l'élimination. On considère cet exemple comme un modèle mondial de réduction des déchets dans un édifice à bureaux.

ÉcoSommet ‘96 293

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Thème : déchets

Région : Outaouais (07)

Programme «Non aux déchets» Description Programme visant la réduction, d'ici 1997, de 80% des déchets à éliminer dans deux édifices à bureaux fédéraux, les terrasses de la Chaudière et Place Vincent-Massey à Hull. Environnement Canada a produit une trousse d'information sur les techniques de réduction (photocopies recto verso, recyclage des cartouches de «toner», gestion individuelle de sa poubelle, etc). Un réseau de «représentants verts» est responsable des activités sur chaque étage des édifices, diffuse l'information et assure le suivi du programme.

Promoteur Environnement Canada Lorraine Bonneville 10, rue Wellington, 4e étage Les Terrasses de la Chaudière Hull (Québec) K1A 0H3 Téléphone : (819) 997-1254 Télécopieur : (819) 997-1781

Clientèle Employés des édifices à bureaux (gouvernement fédéral).

Financement Environnement Canada.

Partenaires Travaux publics et services, Environnement Canada.

Problématique Les matières résiduelles des édifices à bureaux ont une bonne valeur de recyclage (papiers fins entre autres) et le milieu de travail est un lieu propice à la sensibilisation. Réalisations Réduction de 60 % et 67 % des déchets à éliminer dans les étages des édifices où le projet a été implanté. La sensibilisation a été efficace pour modifier les comportements sur les étagespilotes des deux édifices. Une trousse d'information complète est disponible gratuitement pour l'implantation dans d'autres édifices et un support est offert aux autres ministères et aux régions qui voudraient adhérer au programme.

ÉcoSommet ‘96 294

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Thèmes : déchets, activités industrielles et commerciales

Région : Outaouais (07)

Compostage des boues primaires et secondaires de l'usine de papier journal de Masson-Angers Promoteur Industries James McLaren Jacques Leclerc, coordonnateur, environnement C.P. 2400 Buckingham (Québec) J8L 2X3 Téléphone : (819) 986-3345

Description Le projet de compostage des boues primaires et secondaires de l'usine de papier journal de Masson-Angers s'inscrit dans le cadre d'un vaste programme de minimisation des déchets. Clientèle Industries.

Partenaire Les Composts Québec Outaouais.

Problématique Le secteur manufacturier de la région compte plusieurs industries importantes comme celle du papier qui crée plus de 3300 emplois.

Financement Financement interne de l'industrie.

Réalisations Solution de rechange à la fermeture du lieu d'enfouissement, réduction des coûts directs et indirects et gestion des déchets, non seulement en conformité avec les règlements, mais selon le concept du développement durable. La valorisation des boues aura un impact positif sur l'écosystème. Elle a permis la création d'emplois chez notre partenaire.

ÉcoSommet ‘96 295

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Thème : déchets

Région : Abitibi—Témiscamingue (08)

Implantation d'un système de récupération en Abitibi Description Mise en place de contenants permettant la récupération (papier, carton, plastique, métal, aluminium) dans la MRC Abitibi-Ouest. L'implantation de ce système repose sur l'acceptation par les municipalités de participer à ce programme.

Promoteur Centre de tri de Rouyn-Noranda, en collaboration avec Recyclo-Nord inc. Arthur Gagnon CFER, directeur 220, rue Réal Caouette Rouyn-Noranda (Québec) Téléphone : (819) 797-6825

Clientèle Municipalité, grand public.

Jacinthe Chateauvert, présidente Recyclo-Nord inc. 6, 8e Avenue Est La Sarre (Québec) J9Z 1N6 Téléphone : (819) 333-3672 Télécopieur : (819) 339-5400

Réalisations Sensibilisation de la population. Réduction des nuisances liées aux sites d'enfouissement, tels les risques de pollution des nappes phéatiques. Amélioration de la qualité de vie des populations. Occasions d'affaires dans la levée des contenants. Création d'emplois au sein de Recyclo-Nord.

Partenaires Municipalités, MRC Abitibi-Ouest, Collecte sélective Québec. Financement L'aide financière de Collecte sélective Québec a permis de financer des contenants dans la MRC Abitibi-Ouest. Les municipalités s'engagent à payer la levée de ces contenants et les entreprises louent ou achètent les contenants.

ÉcoSommet ‘96 296

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Thème : déchets

Région : Abitibi—Témiscamingue (08)

Récupération-recyclage - DDD Réalisation d'une troisième Journée écologique (pour que la MRC saisisse la complexité du dossier). Mise à jour et réédition du dépliant sur les DDD. À chacune de ces étapes, différentes activités de sensibilisation ont été menées auprès de la population. Des conférences et la diffusion des outils élaborés localement ont été réalisées au niveau de la province.

Description Ce projet a connu trois phases. La première consistait essentiellement à faire la promotion de la récupération et du recyclage dans notre communauté et de réaliser une Journée écologique, c'est-à-dire une collecte de déchets dangereux domestiques (DDD). La deuxième phase consistait en la réalisation d'une seconde Journée écologique et l'implantation d'un service d'information DDD permanent avec le Service d'incendie de la Ville de Rouyn-Noranda. La troisième phase prévoyait surtout la recherche de solutions permanentes au problème des DDD.

Promoteur Rouyn-Noranda: Ville en santé Denise Lavallée, coordonnatrice 100, rue Tachereau Est, C.P. 220 Rouyn-Noranda (Québec) J9X 5C3 Téléphone : (819) 797-7126 Télécopieur : (819) 797-7108

Clientèle Grand public. Réalisations Phase I: conception et diffusion d'une trousse promotionnelle relativement au papier recyclé (1989-1991). Organisation de la Journée écologique (collecte de papiers, de DDD, nettoyage des rives du lac Osisko, diverses activités de sensibilisation, etc.). Collecte de produits contenant du métal (1990). Production d'un dépliant sur les DDD; ce dépliant inspire aujourd'hui plusieurs villes en province dans la production de leurs propres outils de sensibilisation. Phase II: organisation d'une session de formation et d'une soirée publique sur les DDD (1991). Participation au Salon environnemental (1991-1992). Production d'une chronique dans le journal local sur les DDD. Implantation d'un service d’information - DDD (24/24 heures). Mise à jour et réédition du dépliant sur les DDD. Phase III: réalisation d'une recherche sur les expériences de collectes de DDD en province. Élaboration d'une proposition en vue d'une solution permanente. Évaluation du service d'information DDD et production d'un outil de référence pour le Service d'incendies. Implication de la MRC au sein de l'équipe de travail et transfert graduel de leadership.

Partenaires Les Transformeurs, le Club Rotary de RouynNoranda, Association forestière de l'AbitibiTémiscamingue (dont les 4-H), CPERN, Syndicat de l'enseignement de l'Ungava et de l'Abitibi-Témiscamingue (SEUAT), Métallurgie Noranda inc, citoyens et citoyennes (3), Ville de Rouyn-Noranda. Financement Environ 8 000$ ont été nécessaires à chacune des phases. Plusieurs activités ont été supportées par la commandite ou le prêt de services par différents organismes du milieu, dont la Ville de Rouyn-Noranda. Chaque organisme partenaire au projet devait mobiliser ses ressources (financières, techniques, matérielles, informationnelles ou humaines) dans la réalisation des différentes activités du groupe de travail. Les apports financiers les plus importants proviennent des organismes suivants: Club Rotary, Métallurgie Noranda et Ville de Rouyn-Noranda. Nous avons accumulé un léger surplus.

ÉcoSommet ‘96 297

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Thème : déchets

Région : Abitibi—Témiscamingue (08)

Programme de tri à la source de la municipalité de Landrienne Médiatisation du programme de Landrienne, qui a été cité en exemple par les journalistes de la région. Participation de deux municipalités voisines, soit Saint-Mathieu d'Harricana et Sainte-Gertrude de Manneville.

Description Utilisation de sacs transparents pour la cueillette des matières recyclables au lieu de contenants, le programme de tri étant à l'essai. Le fait que le sac soit transparent a eu une grande influence sur le taux de participation et surtout sur la qualité du tri. Quant au compost, il avait été initialement prévu qu'il serait intégré au compost agricole qui se fait déjà dans la municipalité. C'est ainsi que cela se fit au début, mais plusieurs citoyens réalisèrent rapidement que le tout étant déjà trié, ils n'avaient plus qu'à le vider dans un bac à compost sans aucun effort supplémentaire.

Promoteur François Lemieux.

Clientèle Municipalités, grand public. Problématique L'éveil environnemental des années 80 ainsi que la prise de conscience de la valeur de l'eau ont fait naître chez les citoyens un souci de la protection des eskers, traces du passage des glaciers. Ces eskers constituent des filtres naturels pour les eaux qui alimentent les nappes souterraines de la grande plaine argileuse de l'Abitibi. Témoins aussi de la dévitalisation des régions et du monde rural, les citoyens de Landrienne ont jugé à-propos qu'un programme de tri à la source et de gestion des déchets s'encadrait parfaitement dans un projet social. La formule de tri à la source fut retenue à cause de sa valeur de conscientisation des citoyens et parce qu'elle demandait à chacun d'y participer en vue d'une réussite et d'une fierté collective. Réalisations Aujourd'hui, 85 % des citoyens participent au programme, et ce, sans qu'il fut nécessaire d'imposer des contraintes ou une réglementation. Aucune hausse du coût de traitement des ordures, puisque ce sont les citoyens qui font le travail. Diminution des déchets compostables recueillis par le vidangeur. Fierté des citoyens.

ÉcoSommet ‘96 298

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Thème : déchets

Région : Abitibi—Témiscamingue (08)

Gestion des boues de fosses septiques Description Aménagement d'un site régional d'élimination et de valorisation et de valorisation des boues de fosses septiques. Achat d’un camion-citerne permettant de traiter les installations septiques en vue de récupérer la fraction solide seulement du contenu des fosses, et cela, en retournant le liquide nécessaire au fonctionnement de l'équipement individuel (fosse + champ d'épuration). Rationalisation de la cueillette des boues de fosses septiques.

années passées. Création d'une entreprise et d'un emploi.

Problématique Carence importante en gestion de l'environnement sur le territoire de la MRC Abitibi-Ouest, plus particulièrement en matière d'élimination des boues de fosses septiques. Adaptation d'outils de gestion environnementale aux caractéristiques du milieu (faible population, dispersion des habitants, vastes espaces, ressources et industries forestières, qualité de l'environnement).

Partenaires Les 24 municipalités du territoire de la MRC Abitibi-Ouest, divers ministères et mandataires du gouvernement du Québec, le Conseil régional de développement de l'Abitibi-Témiscamingue (CRDAT).

Promoteur Municipalité régionale de comté Abitibi-Ouest Patrice Vachon, coordonnateur à l'aménagement 6, 8e Avenue Est, bureau 105 La Sarre (Québec) J9Z 1N6 Téléphone : (819) 339-5671 Télécopieur : (819) 339-5400

Financement Le projet a nécessité des investissements de l'ordre de 200 000$ pour les opérations du site d'élimination et de valorisation des boues de fosses septiques et de l'équipement camionciterne. Ces coûts ont été financés par 24 municipalités et une aide gouvernementale.

Réalisations Protection de l'eau et du sol en évitant des déversements dans la nature. Réduction des coûts reliés à la décontamination de terrains, lacs et rivières. Réduction des risques pour la santé humaine. Utilisation des résidus forestiers (bran de scie) et des boues de fosses septiques pour produire un compost. Sensibilisation accrue à la protection et à une meilleure gestion de l'environnement de chaque citoyen qui participe financièrement au projet d'ensemble, de tous les propriétaires de résidences isolées et de chalets, des utilisateurs de camping et établissements hors réseau, qui sont directement concernés par le traitement de leurs installations. Équité dans la distribution du service de traitement des installations septiques et dans les coûts sans égard aux distances à parcourir. Diminution des coûts pour les citoyens comparativement aux

ÉcoSommet ‘96 299

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Thèmes : déchets, activités industrielles

Région : Côte-Nord (09)

La séparation des plastiques par densité Promoteurs Yves Dupuis et Pascale Proulx, étudiants 41, rue Johan-Beetz Sept-Iles (Québec) G4R 1A5 Téléphone : (418) 962-7098 Télécopieur : (418) 968-5680

Description Le projet a pour but de séparer les plastiques en vue d’en faire du recyclage. Le procédé se base sur la densité des plastiques. En plongeant les plastiques dans une série de liquides ayant chacun une masse volumique spécifique, on isole la fraction flottante de la fraction coulante, donc une partie des plastiques sur et sous chaque liquide. La technique est très simple, non polluante et peu coûteuse. Les objectifs du projet sont de rentabiliser le recyclage des plastiques en augmentant la qualité des produits et de permettre d’organiser la récupération de façon rentable. Clientèle Entrepreneurs, industries, municipalité. Problématique Un problème freine présentement le recyclage du plastique, soit un tri manuel inefficace. Réalisations Le procédé élaboré peut permettre aux entreprises de récupération-recyclage d’améliorer la qualité de leur produit. Par le fait même, l’augmentation du marché réduira la quantité de plastiques présents dans les déchets ménagers et industriels, allongeant ainsi la durée de vie des sites d’enfouissement.

ÉcoSommet ‘96 300

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Thème : déchets

Région : Côte-Nord (09)

La ressourcerie de Baie-Comeau : un concept qui rapproche les gens de leurs poubelles Corporation d’amélioration et de protection de l’environnement de Baie-Comeau Denis Cardinal, directeur général 872, rue De Puyjalon Baie-Comeau (Québec) G5C 2T1 Téléphone : (418) 589-7191 Télécopieur : (418) 295-2001

Description Une ressourcerie fonctionne depuis maintenant plus de trois ans à Baie-Comeau. Ce projet vise à réduire l’impact environnemental associé à la production de déchets solides. Un volet d’intégration au marché du travail pour les employés caractérise aussi cette entreprise. Clientèle Grand public, municipalités, commerces, industries, propriétaires, jeunes, gouvernements

Partenaires Ville de Baie-Comeau, Commission scolaire Manicouagan, Pavillon de la falaise, programme Mesure rechange jeunesse, Polyvalentes des Baies et des Rives. Plus de 170 entreprises ont des activités de récupération du papier et du carton.

Réalisations Le projet réduit la pression sur le prélèvement de ressources naturelles (bois, métaux, combustibles et autres) et sur les milieux récepteurs des diverses pollutions engendrées par la production des biens de consommation. En 1995, la ressourcerie emploie plus de 30 personnes, dont sept permanents, les autres emplois étant issus de programmes de subvention. Elle a aussi suscité la collaboration de multiples organismes du milieu. Des campagnes de collecte d’annuaires téléphoniques et d’arbres de Noël sont également réalisées. Le projet entraîne une meilleure gestion des matières secondaires (autrefois considérées comme des déchets) qui réduit les impacts associés à leur élimination; la réduction de la pollution associée aux procédés industriels requis pour la fabrication des biens de consommation; la réduction des matières acheminées à un site d’enfouissement sanitaire problématique localisé à proximité d’un cours d’eau qui sert à des fins d’alimentation en eau potable et la réduction de la pollution découlant de la transformation en biens de consommation des matières secondaires.

Financement Les coûts rattachés aux opérations de la ressourcerie en 1993 étaient de 111 693 $ répartis en salaires, immobilisations, loyer et autres frais; en 1994, 234 542 $ (salaires, immobilisations, loyer et autre); en 1995 (partiel), 229 467 $ (salaires, immobilisations, loyer et autre). Le projet de ressourcerie a vu le jour essentiellement grâce à l’obtention de subventions provenant de divers organismes. Une partie du financement a toutefois été assuré par la ressourcerie, en raison des revenus occasionnés par les ventes de matières secondaires. Les revenus générés par la vente de matières recyclées atteignaient 6 132 $ en 1993, 45 415 $ en 1994 et les prévisions à ce chapitre pour 1995 sont de près de 100 000 $. La Ville de Baie-Comeau, les gouvernements fédéral et provincial de même que certaines entreprises privées ont contribué au financement du projet.

Promoteur

ÉcoSommet ‘96 301

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Thèmes : déchets, éducation

Région : Gaspésie — Îles-de-la-Madeleine (11)

Programme de récupération des ressources domestiques par le Centre de formation en entreprise et récupération (CFER) de Rocher inc. (Pabok, une MRC en santé) Promoteur Commission scolaire de Rocher Percé (CFER de Rocher Percé inc.) Claude Rioux, enseignant C.P. 1812 Chandler (Québec) G0C 1K0 Téléphone : (418) 689-6587/2233

Description Mise en place d’un programme de récupération des ressources domestiques par l’implantation de la collecte sélective par le porte-à-porte et l’apport volontaire (40 dépôts). Formation par le travail de jeunes étudiants susceptibles de devenir des décrocheurs dans le but de leur permettre de devenir de jeunes adultes autonomes, engagés et productifs. Possibilité pour une ressource humaine sous-utilisée (22 adultes) de jouer un rôle actif dans le développement de sa collectivité, par exemple, une diminution de l’impact des déchets domestiques sur l’environnement.

Partenaires Commission scolaire de Rocher Percé inc., Société des alcools du Québec, MRC Pabok, CRCD, les caisses populaires du secteur des Anses, Collecte sélective Québec, Abitibi-Price de Chandler.

Clientèle Grand public, municipalités, entreprises.

Financement Pour la période du 31 août 1995 au 21 août 1996, il est prévu d’immobiliser plus d’un demimillion de dollars (équipements et salaires). De plus, près de 100 000 $ de revenus sont prévus, mais les principaux bénéfices se retrouvent dans l’environnement, la qualité de l’eau, la santé mentale des travailleurs et dans la création d’emplois.

Réalisations En août 1995, 22 personnes (assurance-chômage et sécurité du revenu) travaillent. De plus, 15 tonnes de déchets (ressources) sont retournées par semaine sur la ligne de la consommation. Du 21 août 1995 au 21 août 1996, entre 30 % et 40 % des rebuts de la MRC Pabok pourraient être récupérés et près de 40 nouveaux emplois créés. Les étapes complétées sont l’évaluation du projet et la diffusion de l’information. La mise en oeuvre est presque complétée. Le potentiel est là pour développer d’autres créneaux de récupération.

Les modes de financement sont des subventions : quote-part par municipalité/habitant/tonne métrique. Les sources de financement proviennent de la MRC Pabok, la Société des alcools du Québec, Collecte sélective Québec, le CRCD, Shell Canada, les caisses populaires du secteur des Anses, les ministères responsables de la Main-d’oeuvre du Québec et du Canada, la Cie Gaspésia (Abitibi-Price) de Chandler, la Commission scolaire de Rocher Percé.

ÉcoSommet ‘96 302

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Thèmes : déchets, milieux urbains et territoire, activités industrielles et commerciales

Région : Gaspésie — Îles-de-la-Madeleine (11)

Centres de tri et de traitement des déchets aux Îles-de-la-Madeleine MRC des Îles-de-la-Madeleine Jeannot Gagnon, coordonnateur, Jean-Guy Arseneau, responsable du Centre C.P. 339 Cap-aux-Meules Îles-de-la-Madeleine (Québec) G0B 1B0 Téléphone : (418) 986-4251 Télécopieur : (418) 986-4206

Description En 1978, l’abolition des dépotoirs à ciel ouvert obligea les municipalités à adopter l’enfouissement sanitaire comme méthode d’élimination des déchets aux Îles-de-laMadeleine. Ce projet a consisté en la recherche d’une solution au problème de l’élimination des déchets. Estimés à environ 8 000 tonnes métriques/an, les déchets solides des Îles sont aujourd’hui triés, compostés, récupérés et incinérés, et les boues de fosses septiques, introduites dans l’unité de compostage. Décision de la MRC des Îles en concertation avec le milieu.

Partenaires Les municipalités locales ont délégué à la MRC leurs compétences en matière de traitement des ordures. Hydro-Québec a financé une partie des immobilisations et le ministère des Affaires municipales a également participé. RecycQuébec contribue à l’installation du volet récupération et à la construction d’un centre régional de tri et de traitement. Une demande a été déposée au CRCD régional pour obtenir une collaboration financière. Ce centre sera géré par une Société d’exploitation mixte (MRC, CRCD, Recyc-Québec et investisseurs privés).

Clientèle Municipalités, grand public, industries Réalisations Par la gestion intégrée du milieu, les milieux naturels, rares et fragiles des Îles sont préservés. De même la qualité de l’eau potable et du milieu ambiant est davantage assurée. La Dune-du-Sud, site de l’ancien dépotoir, est un milieu dunaire à structure délicate. L’implantation du Centre de traitement a eu l’avantage de stopper l’empiétement sur ce milieu naturel et a permis de commencer la restauration des abords du lieu. L’organisation des activités de récupération devrait réduire la menace de débordement dans le milieu naturel pour y installer des dépôts de matériaux secs (DMS) et des lieux d’enfouissement complémentaires (LEC) dans les années à venir. Le Centre de traitement a créé cinq emplois directs. Les dépôts municipaux et le centre de tri créeront cinq autres emplois. De plus, la gestion écologique des déchets a des retombées positives sur le développement touristique, deuxième activité économique en importance dans l’archipel.

Financement Les coûts totaux du projet en immobilisations sont de 7 500 000 $ pour le Centre de traitement des déchets et de 625 000 $ pour le centre de tri régional. Le financement provient d’une aide financière gouvernementale et paragouvernementale et d’un emprunt. Les sources de financement, pour le Centre de traitement des déchets, sont le ministère des Affaires municipales (5 000 000 $), HydroQuébec (2 000 000 $) et les MRC-municipalités (500 000 $) ; pour le Centre de tri régional, des discussions sont en cours entre Recyc-Québec, le CRCD, la Municipalité régionale de comté et des investisseurs privés.

Promoteur

ÉcoSommet ‘96 303

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Thème : déchets

Régions : Gaspésie—Îles-de-la-Madeleine (11), Bas-Saint-Laurent (01)

Récupération Gaspésie — Bas-Saint-Laurent Jean-Noël Sergerie, coordonnateur 230, route du Parc, C.P. 702 Sainte-Anne-des-Monts (Québec) G0E 2G0 Téléphone : (418) 763-5402 Télécopieur : (418) 763-3318

Description Ce projet a débuté en 1990 par la fondation du groupe Récupération La Récolte incorporée, un organisme sans but lucratif voué à la protection de l’environnement. Ensuite, la démarche Récupération Gaspésie — Bas-Saint-Laurent a vu le jour. Plus d’une centaine de municipalités de la région bénéficieront d’un système permanent de collecte sélective, et des centres de tri seront construits. Collecte sélective Québec participera financièrement à la mise en place d’un système permanent de collecte sélective dans plus d’une centaine de municipalités de la Gaspésie — Bas-Saint-Laurent.

Partenaires Le MRC de ces deux régions, groupes écologistes, monde scolaire, récupérateurs privés et sans but lucratif, Centres de formation en entreprise et récupération (CFER) de RocherPercé, de la Mitis et de Victoriaville, la Société des alcools du Québec, Collecte sélective Québec, Conseils régionaux de concertation et de développement (CRCD) de Gaspésie — Îles-dela-Madeleine et du Bas-Saint-Laurent, population

Clientèle Grand public, municipalités, entrepreneurs, gouvernements

Financement Depuis 1990, les coûts reliés à l’expérience s’élèvent à plus de 450 000 $. Les sources de financement sont les municipalités (15 293 $), Emploi et Immigration Canada (Programme d’aide aux entreprises : (252 204 $), Environnement Canada (Partenaires de l’environnement) : (40 000 $), Société des alcools du Québec (161 773 $) et autres (10 064 $). Le montant total est de 479 339 $. Des budgets entre 80 000 $ et 100 000 $ par année seront nécessaires pour la continuité de la démarche en cours. L’argent pourrait provenir d’une quote-part des municipalités et des MRC participantes, des organismes membres du réseau, des différents fonds régionaux et des fonds spéciaux qui vont sûrement découler de l’ÉcoSommet 1996.

Réalisations La réussite de la démarche en cours démontre aux municipalités qui hésitent à s’impliquer dans ce dossier que la récupération n’est pas une mode, mais un mode de vie et une nécessité. Il reste un suivi à exercer auprès des municipalités et des intervenants dans leur démarche respective. La collecte sélective a favorisé la protection de nos ressources, en réduisant les pressions exercées sur elles, et la conscientisation de la population à la nécessité de conserver nos habitats dans un état de salubrité. La réduction, le réemploi, la récupération, le recyclage et la valorisation des déchets ont été mis de l’avant. Selon une étude de Collecte sélective Québec réalisée en 1993, les activités économiques reliées à la collecte sélective sont estimées à plus de 150 millions de dollars comparativement à cinq millions de dollars en 1989. De plus, 3 000 emplois ont été créés par rapport à 200, il y a cinq ans. Promoteur Récupération La Récolte incorporée

ÉcoSommet ‘96 304

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Thèmes : déchets, lacs et cours d'eau

Région : Chaudière-Appalaches (12)

Centre régional de traitement et d'élimination des boues des Etchemins Promoteur Municipalité régionale de comté des Etchemins Yvon Lacombe, directeur 93, Route 277 Sainte-Germaine-Station (Québec) G0R 3B0

Description Usine de déshydratation de boues de fosses septiques comprenant : un bassin de réceptionrétention de 50 mètres cubes muni d'un agitateur et précédé d'un dégrilleur à barreau, un système de traitement des odeurs (injection de permanganate de potassium), un système de dosage de polymère pour la centrifugation et une centrifugeuse. Une fois les boues déshydratées (plus de 40% de siccité), elles sont actuellement enfouies au site d'élimination des déchets solides de Sainte-Germaine. Compte tenu des faibles volumes traités à ce jour, le compostage (ou toute autre forme d'élimination) n'est pas envisagé actuellement. Le centrat (liquide provenant de la centrifugation) est acheminé aux étangs aérés de Sainte-Germaine-Station.

Partenaires Les municipalités de Lac-Etchemin, SainteAurélie, Saint-Benjamin, Saint-Camille, SaintCyprien, Sainte-Germaine-du-Lac-Etchemin, Sainte-Justine, Saint-Louis, Saint-Luc, SainteRose-de-Watford et Sainte-Sabine. Financement Subvention du ministère des Affaires municipales : 50% du projet (évalué à 750 000 $), remboursement d'emprunts et des frais d'opération à même une taxe (prix pour 1994, 1995 : 21 $, 1996 : 28 $ par unité non desservie par un réseau d'égout) prélevée par les municipalités engagées dans le projet.

Clientèle Municipalités. Problématique Afin d'éviter le rejet et les déversements dans l'environnement, sans traitement préalable et efficace, les boues de fosses septiques sont éliminées de façon sécuritaire. Compte tenu des coûts importants engendrés par un tel projet, le regroupement des municipalités est apparu comme la solution la plus logique pour traiter ce dossier et ainsi éviter des coûts exorbitants pour les contribuables. Réalisations L'usine a une capacité de traiter environ 1,2 million de gallons de boues brutes. En 1995, près de 500 000 gallons ont été traités. Par la délégation de compétence, 11 municipalités du territoire sont desservies. De plus, nos services sont offerts aux municipalités de la MRC de Bellechasse et à toutes celles intéressées.

Thème : déchets

Région : Lanaudière (14)

ÉcoSommet ‘96 305

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Programme MOBIUS de BFI* Promoteurs Browning-Ferries Industries et Usine de triage de Lachenaie inc. Christine Cormier Local 319 Mtée des Pionniers Lachenaie (Québec) J6W 3T8 Téléphone : (514) 581-2390 Télécopieur : (514) 581-8919

Description Le programme MOBIUS consiste en un centre d'interprétation sur la nature des déchets, et en un programme d'activités scolaires visant à sensibiliser la population étudiante et générale sur les 3-RVE. C'est un programme d'éducation et d'intervention relié aux 3-RVE. Clientèle Population desservie par Browning-Ferries Industries (BFI) et les enfants.

Partenaires Commissions scolaires locales.

Problématique BFI veut assumer une permanence régionale et prendre une part active dans les efforts collectifs de réduction, de réemploi, de recyclage, de valorisation et d'élimination sécuritaire des déchets. Le programme veut ainsi s'attaquer à la cause du problème et avoir un effet mobilisateur.

Financement Browning-Ferries Industries, Usine de triage de Lachenaie.

Réalisations Le projet existe depuis 1993 et le programme d'information a été diffusé à 15 000 visiteurs du centre MOBIUS.

ÉcoSommet ‘96 306

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Thème : déchets

Région : Lanaudière (14)

Centrale électrique* Promoteur Usine de triage de Lachenaie Yves Normandin 3779, Voie de service Nord Lachenaie (Québec) J6V 1A3 Téléphone : (514) 474-2423 Télécopieur : (514) 474-1871

Description Construction d'une centrale électrique de 4 MW fonctionnant avec les biogaz produits par la décomposition de l'enfouissement de déchets solides municipaux. Clientèle Usine de triage de Lachenaie.

Partenaire Hydro-Québec.

Problématique La centrale permet de valoriser ces biogaz plutôt que de les laisser s'échapper et contaminer l'air; elle permet aussi un contrôle des odeurs. L'activité crée de nouveaux emplois et éventuellement des débouchés pour la chaleur produite.

Financement Browning-Ferries Industries, Usine de triage de Lachenaie, Hydro-Québec.

Réalisations Centrale opérationnelle.

ÉcoSommet ‘96 307

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Thème : déchets

Région : Montérégie (16)

Création d'un comité consultatif en environnement à la Ville d'Iberville Promoteur Madeleine Proulx, présidente du Comité 240, McGinnis Iberville (Québec) J2K 3E6 Téléphone : (514) 346-4328

Description Création d'un comité ayant pour rôle d'amener les citoyens(nes) à poser des actions concrètes dans le sens du développement durable. Clientèle Population d'Iberville.

Partenaires Les Ateliers des recycleurs de Montréal, NatureAction de Saint-Bruno, Pépinière Brown, Centre de bénévolat d'Iberville, Ville de Saint-Athanase, École secondaire Champagnat, Polyvalente Armand-Racicot.

ÉcoSommet ‘96 308

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Thème : déchets

Région : Montérégie (16)

Distribution de composteurs domestiques et formation des citoyens Promoteur Corporation d'initiatives environnementales Lajemmerais Michel Allaire, directeur général 609, Marie-Victorin Verchères (Québec) J0L 2R0 Téléphone : (514) 583-3301 Télécopieur : (514) 583-3592

Description Dans le but de réduire le volume de déchets organiques à éliminer, les résidants du territoire de la MRC de Lajemmerais étaient appelés à se procurer, à prix réduit, un composteur domestique. Afin de l'utiliser adéquatement, c'est-à-dire sans provoquer de nuisances pour les citoyens environnants, les personnes s'étant inscrites au programme devaient assister à une formation d'une durée de deux heures sur la méthode à suivre.

Partenaire MRC de Lajemmerais.

Clientèle Grand public.

Financement Le coût de l'expérience a été évalué à 21 000 $. Les deux étapes du programme réalisées à ce jour se sont soldées par de légers surplus. L'aide financière a été obtenue de la MRC de Lajemmerais qui est le maître d'oeuvre de la gestion des déchets pour et au nom des sept municipalités la composant, soit Boucherville, Calixa-Lavallée, Contrecoeur, Sainte-Julie, Varennes et Verchères.

Problématique Des composteurs ont été distribués afin de réduire le volume de déchets organiques à éliminer par enfouissement, de réduire le volume de biogaz produits à partir des déchets domestiques collectés sur le territoire de la MRC de Lajemmerais et de s'assurer que le compostage des déchets domestiques s'effectue en conformité avec les méthodes éprouvées. Réalisations Plus de 1 300 personnes ont participé aux programmes, réduisant ainsi de 325 tonnes métriques le volume de déchets organiques à éliminer annuellement.

ÉcoSommet ‘96 309

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Thème : déchets

Région : Montérégie (16)

Dépôts de matières recyclables (ressourceries) Acton Vale et Saint-Hyacinthe Promoteur Régie intermunicipale de gestion de déchets de la région maskoutaine Lynda Charest, directrice générale 2200, av. Pratte, bureau 201 Saint-Hyacinthe (Québec) Téléphone : (514) 774-2350 Télécopieur : (514) 774-9737

Description Responsabilisation des citoyennes et des citoyens face à une gestion intégrée des déchets. Clientèle Grand public. Problématique Nécessité de réduire l'enfouissement sanitaire, de diminuer le phénomène des dépôts sauvages et de sensibiliser la population au tri à la source, à la récupération et au recyclage des matières.

Partenaires Société montérégienne de développement (réalisation du projet), Société des Alcools du Québec (achat de conteneurs), caisse populaire Saint-Dominique (don de 1 500 $).

Réalisations Tri à la source et récupération de pneus, métaux, bois, résidus organiques, verre, plastique, textiles usagés, matériaux de construction et de démolition, papier et carton. Création de quatre emplois de préposés (emplois directs) et création de plusieurs emplois dans le transport et le recyclage des matières (emplois indirects).

Financement Le coût de l'expérience a été évalué à 100 581 $ + 30 000 $ pour les immobilisations et 44 253 $ pour le fonctionnement. Les sources de financement sont la quote-part des 20 municipalités membres de la Régie et la Société montérégienne de développement.

ÉcoSommet ‘96 310

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Thème : déchets

Région : Montérégie (16)

Collecte sélective des déchets Promoteur MRC de Lajemmerais Maryse Vermette, secrétaire-trésorière 609, Marie-Victorin Verchères (Québec) J0L 2R0 Téléphone : (514) 583-3301 Télécopieur : (514) 583-3592

Description Dans le but de réduire le volume des déchets à éliminer, la MRC de Lajemmerais a mis sur pied, en 1991, le programme de collecte sélective, porte-à-porte, sur le territoire des municipalités de Calixa-Lavallée, Contrecoeur, Saint-Amable, Sainte-Julie, Varennes et Verchères. Clientèle Grand public.

Partenaires MRC de Lajemmerais, les six municipalités impliquées, Collecte sélective Québec (lors de l'implantation).

Problématique Nécessité de réduire le volume des déchets à éliminer et regrouper les municipalités du territoire concernant la gestion des déchets.

Financement Le budget est approximativement de 600 000 $ par année. Les sources de financement sont les six municipalités impliquées en fonction du nombre de résidences.

Réalisations Réduction du volume des déchets de plus de 1 500 tonnes métriques par année.

ÉcoSommet ‘96 311

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Thème : déchets

Région : Montérégie (16)

Étude de faisabilité du projet de gestion intégrée des déchets domestiques Description Dans le but de gérer l'ensemble des déchets domestiques produits sur son territoire, la MRC de Lajemmerais vise l'implantation d'un centre multifonctionnel de gestion intégrée des déchets à l'usage des municipalités de Boucherville, Calixa-Lavallée, Contrecoeur, Saint-Amable, Sainte-Julie, Varennes et Verchères.

Promoteur MRC de Lajemmerais Maryse Vermette, secrétaire-trésorière 609, Marie-Victorin Verchères (Québec) J0L 2R0 Téléphone : (514) 583-3301 Télécopieur : (514) 583-3592

Réalisations Évaluation des coûts liés à la mise en place d'activités de recyclage, de récupération, de réutilisation et de valorisation des déchets domestiques produits sur le territoire afin de rencontrer l'objectif gouvernemental de réduction du volume de déchets de 50% d'ici l'an 2000. La mise en oeuvre du programme a été réalisée au mois de janvier 1994, l'évaluation des résultats a été faite au mois de janvier 1996.

Partenaires MRC de Lajemmerais, les sept municipalités du territoire. Financement Le budget est approximativement de 70 000 $. Les sources de financement sont les sept municipalités impliquées en fonction du nombre de résidences. Une aide financière a été accordée par la SMD dans le cadre du programme FIR.

ÉcoSommet ‘96 312

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Thème : déchets

Région : Montérégie (16)

Programme de réduction de l'enfouissement des déchets municipaux Description Le Comité de récupération de Sainte-Martine, en collaboration avec la municipalité, se fixait l'objectif de réduire les déchets de la municipalité de 50 %, Sainte-Martine ayant déjà été choisie, par Collecte Sélective Québec, la meilleure municipalité au Québec pour le volume de matières recyclables.

Promoteur Comité Récupération Sainte-Martine Sylvain Legault, président 38, des Pommetiers Sainte-Martine (Québec) J0S 1V0 Téléphone : (514) 427-2217 Télécopieur : (514) 427-3010

Clientèle Municipalités.

Partenaires Municipalité de Sainte-Martine, Rebuts solides canadiens, Ateliers les recycleurs.

Réalisations À la fin de l'année 1995, l'objectif de réduire le volume et la masse de 50% a été atteint, ce qui est une première au Québec ainsi qu'au Canada. Site de compostage et collecte hebdomadaire, collecte sélective des ressources, collecte des vêtements et des déchets domestiques dangereux.

Financement Partenaire en environnement 1992, municipalité de Sainte-Martine, comité de récupération (bénévole).

ÉcoSommet ‘96 313

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Thème : déchets

Région : Montérégie (16)

Municipalisation de la collecte des déchets de la ville de Saint-Hyacinthe Promoteur Comité des citoyens et citoyennes pour la protection de l'environnement maskoutain (CCCPEM) Gérard Montpetit, président 629, 5e rang La Présentation (Québec) J0H 1B0 Téléphone : 796-3685

Description Publication d'articles dans les journaux, interviews données à la radio (CFEI), lettres au ministère de l'Environnement et de la Faune et au ministère des Affaires municipales, représentations auprès du maire et des conseillers et pétition. Clientèle Grand public. Problématique La municipalisation de la collecte des déchets est le premier pas pour avoir une collecte sélective valable.

ÉcoSommet ‘96 314

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Thème : déchets

Région : Montérégie (16)

Gestion intégrée des déchets domestiques Conporec inc. Promoteur Conporec Inc. Patrice Beaulieu, directeur général 3125, Joseph-Simard Tracy (Québec) J3P 5N3 Téléphone : (514) 746-9996 Télécopieur : (514) 746-7507

Description Conporec exploite, à Tracy, une «déchetterie» et une usine de valorisation des déchets domestiques par compostage. Problématique Le gouvernement du Québec s'est fixé comme objectif de réduire de 50 %, d'ici l'an 2000, le volume de déchets. Pollution causée par les sites d'enfouissement et par l'activité agricole.

Partenaires La caisse populaire et la SDI sont les principaux partenaires financiers.

Réalisations 24 000 tonnes de déchets sont gérées par Conporec, soit presque tous les déchets produits sur le territoire de la MRC du Bas-Richelieu. Quelque 11 % des déchets sont recyclés, moins de 30 % sont retournés à l'enfouissement. Environ 15 000 tonnes de compost sont produites ce qui contribue également à la protection de l'environnement. L'entreprise procure de l'emploi à 20 personnes.

Financement L'entreprise aurait pu avoir un bon bilan financier si, entre autres, les lois avaient été respectées dans les sites d'enfouissement sanitaires. Ces derniers peuvent offrir des tarifs concurrentiels parce qu'ils ne se conforment pas aux lois en vigueur. Les actionnaires n'ont bénéficié d'aucune subvention. La SDI qui avait accepté de prêter 3,2 millions de dollars n'a versé à ce jour qu'un million.

ÉcoSommet ‘96 315

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Thème : déchets

Région : Montérégie (16)

Obtention du refus d'agrandissement et fermeture du site d'enfouissement sanitaire F & M Bessette Inc. de Sainte-Anne-de-La Rochelle Promoteur L'Association vouée à la défense de l'Environnement de la Haute-Yamaska, du Val Saint-François et des territoires limitrophes Inc. (A.V.E.) Louise Desroches, présidente 500, de la Cour C.P. 1410 Waterloo (Québec) J0E 2N0 Téléphone : (514) 539-2395 Télécopieur : (514) 539-3189

Problématique Des zones tributaires des milieux urbains sont créées faute de régionalisation de la gestion des déchets. L'importation des déchets empêche de mettre en application la politique des 4-RV (réduction, réutilisation, récupération, recyclage et valorisation). Cette politique est difficilement applicable dans une région où l'on importe des déchets et dans une région qui exporte ses déchets. Il en résulte la contamination du milieu, à tous les niveaux et plus particulièrement au niveau des eaux de surface et souterraines.

Partenaires MRC de la Haute-Yamaska, MRC du Val SaintFrançois, Granby, Waterloo, Warden, SaintJoachim de Sherfford, Canton de Sherfford, Bromont, député de Shefford, député de BromeMissisquoi, Front commun pour une gestion écologique des déchets, Conseil régional de l'environnement. Financement Nous avons reçu 2 000 $ du député de Shefford. Les autres revenus proviennent de dons, de vente de cartes de membres, de vente de macarons.

ÉcoSommet ‘96 316

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Thèmes : déchets, santé, milieux urbains et territoire

Région : Montérégie (16)

Collecte de déchets domestiques dangereux Promoteur MRC de Lajemmerais Maryse Vermette, secrétaire-trésorière 609, Marie-Victorin Verchères (Québec) J0L 2R0 Téléphone : (514) 583-3301 Télécopieur : (514) 583-3592

Description Dans le but de réduire le volume des déchets dangereux à éliminer, la MRC de Lajemmerais a effectué, depuis 1990, trois collectes de déchets domestiques dangereux pour les municipalités de Boucherville, Calixa-Lavallée, Contrecoeur, Saint-Amable, Sainte-Julie, Varennes et Verchères. Un programme de communication et des activités de sensibilisation précédant la tenue de l'événement a été mis sur pied.

Partenaires MRC de Lajemmerais et les sept municipalités du territoire.

Clientèle Grand public.

Financement Budget d'approximativement 100 000 $ par répétition. Les sources de financement sont les sept municipalités impliquées, en fonction du nombre de résidences.

Problématique Nécessité de réduire le volume des déchets dangereux à éliminer et de regrouper les municipalités du territoire concernant la gestion des déchets. Réalisations Réduction du volume de déchets dangereux à enfouir de plus de 50 tonnes à chaque répétition de l'événement.

ÉcoSommet ‘96 317

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Thème : déchets

Région : Montérégie (16)

Compostons à la maison Promoteur Nature-Action Québec Yolange Brillon, chargée de projet C.P.434 Saint-Bruno-de-Montarville J3V 5G8 Téléphone : (514) 441-3899 Télécopieur : (514) 441-2138

Description Nature-Action a mis sur pied depuis quelques années divers outils de sensibilisation au compostage domestique (vidéos, manuels, affiches, diaporamas, etc). Depuis janvier 1995, et grâce à l'appui d’Environnement Canada, nous pouvons offrir du support aux municipalités qui désirent s'impliquer; nous offrons l'installation d'un site de démonstration sur le compostage, la formation d'une équipe de maîtres-composteurs, une ligne 1-800 «Info-compost», la distribution de vidéos dans quelques villes cibles et un sondage après la campagne.

Partenaires Environnement Canada, villes partenaires. Financement Le coût du projet est de 437 000 $ sur deux ans pour un minimum de huit municipalités. Les sources de financement sont Environnement Canada, villes partenaires, Développement des ressources humaines Canada, Fonds de l'environnement de Shell et Action Environnement (MEF).

Clientèle Grand public, municipalités. Problématique Nécessité de former des spécialistes en compostage à travers tout le Québec, de réduire le volume des matières organiques qui vont aux dépotoirs, de démontrer le savoir-faire et les différents modèles de composteurs, et de responsabiliser les citoyens. Réalisations Chaque foyer qui fait du compost à la maison permet de réduire le volume de ses déchets d'environ 30 %, ainsi que le coût de la cueillette, du transport et de l'enfouissement des ordures municipales. De plus, les citoyens obtiennent un produit fini, le compost, qu'ils peuvent utiliser chez eux et qui permettra d'améliorer leur sol et de réduire l'usage de pesticides et d'engrais chimiques.

ÉcoSommet ‘96 318

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ÉcoSommet ‘96 319

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Thème : santé

Région : le Québec

L'amélioration de la qualité de l'eau potable* Description L'amélioration de la qualité de l'eau potable a été une des plus grandes réussites de l'hygiène publique. L'introduction de la désinfection des eaux de consommation au début du siècle et la surveillance de la qualité bactériologique de l'eau potable ont contribué à réduire de façon importante la fréquence des maladies d'origine hydrique. La première usine de traitement à Montréal a été construite en 1925. Aujourd'hui, l'eau du robinet bue par la majorité des Québécois répond aux normes de qualité, particulièrement dans les grands réseaux d'aqueduc où de véritables usines veillent à sa qualité. Peu de réseaux connaissent des dépassements de composés chimiques. Des épidémies d'origine hydrique sont encore rapportées aujourd'hui au Québec, mais elles seraient moins nombreuses et affecteraient moins de personnes qu'autrefois.

Réalisations L'importance du problème de santé publique, les développements techniques, la volonté gouvernementale, démontrée par l'adoption de la Loi sur l'hygiène (1901) puis celles de la régie des eaux (1964), sur la qualité de l'environnement (1978) et de son Règlement sur l'eau potable (1984), de même que les lignes directrices de Santé et Bien-être social Canada (1978), sont parmi les événements les plus facilement identifiables ayant favorisé l'amélioration de la qualité de l'eau potable. Aujourd'hui, le progrès réalisé dans les connaissances sanitaires et techniques, l'avènement de méthodes analytiques perfectionnées, l'attention du public et des médias sont également parmi les éléments qui contribuent le plus à l'amélioration de la situation.

Problématique Tout au long de l'histoire du Québec, l'eau potable a joué un rôle majeur dans la transmission de maladies infectieuses dans les populations. D'importantes épidémies de dysenterie, de fièvre typhoïde, de choléra et de gastro-entérite ont été rapportées au Québec depuis le début de la colonisation. Les matières fécales étaient sans doute la principale source de contamination. Il est estimé que la situation québécoise est similaire à la situation américaine où l'on observe une diminution des éclosions de maladies d'origine hydrique à partir des années 40. Une remontée est toutefois observée depuis les années 70, peut-être due en partie à une meilleure surveillance, au vieillissement des ouvrages de traitement et de distribution d'eau ainsi qu'à la détérioration générale de l'environnement et donc des sources d'eau.

Promoteurs MEF-MSSS Daniel G. Bolduc Association des biologistes du Québec Téléphone : (418) 666-7000

Thème : santé

Région : le Québec

ÉcoSommet ‘96 320

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Réseau québécois de Villes et villages en santé* ressources majeures en vue de leur propre développement.

Description Lancé il y a près de huit ans, le mouvement québécois de Villes et villages en santé s'est formé, en 1990, en un réseau qui compte maintenant 100 municipalités regroupant plus de 40% de la population québécoise. Ces municipalités sont engagées avec une multitude de partenaires locaux dans la réalisation de projets visant à améliorer la qualité de la vie dans leur communauté. Les objectifs du réseau sont: d'inciter les décideurs du monde municipal à prendre conscience de l'importance de leurs décisions en regard de la santé de leurs citoyens; de les inciter à travailler avec les décideurs de la santé et des autres secteurs concernés (environnement, éducation, loisirs, secteur privé et groupes communautaires...) à la réalisation de projets concrets, favorables à la santé et à la qualité de la vie des citoyens; de favoriser l'entraide et l'échange d'information et d'outils entre les différents projets locaux de Villes et de villages en santé en cours dans les municipalités du Québec; de défendre les intérêts des projets locaux auprès des autres structures concernées.

Promoteur Réal Lacombe, coordonnateur Réseau québécois de Villes et villages en santé Centre de santé publique de Québec 2400, d'Estimauville Beauport (Québec) G1E 7G9 Téléphone : (418) 666-7000, ext. 461 Télécopieur : (418) 666-2776 Partenaires Unions des municipalités, ministère de la Santé et des Services sociaux, réseaux de CLSC et de la santé publique, municipalités, CLSC, commissions scolaires, chambres de commerce, organismes de développement économique, groupes communautaires, église, etc. Financement Ressources financières locales, Centre de santé publique de Québec (300 000 $ dont seulement 100 000 $ sont récurrents), subventions du ministère de la Santé et des Services sociaux, du Programme des environnements sains de SantéCanada, des cotisations des municipalités membres du réseau.

Réalisations Depuis la création du réseau, les municipalités membres et leurs partenaires ont réalisé plusieurs centaines de projets dans de nombreux domaines différents, comme en témoigne l'annuaire 19941995 publié par le réseau. Presque toutes ont, à un moment ou à un autre, réalisé des projets touchant l'environnement (plantations, recyclage, collectes de déchets domestiques dangereux, décontamination, aménagements, embellissement, éducation, etc.) et souvent en lien avec le développement économique, le renforcement des solidarités sociales, etc. À long terme, en recrutant de nouvelles municipalités, le réseau contribuera de plus en plus aux initiatives de développement local qui font appel au partenariat dans les communautés et qui s'appuient sur les acteurs locaux (incluant les citoyens eux-mêmes), les considérant comme des

ÉcoSommet ‘96 321

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Thème : santé

Région : le Québec

Diminution des émissions et de l'exposition au plomb * source intérieure: élimination du plomb dans la peinture, interventions menées pour diminuer les teneurs en plomb dans l'eau potable. Des coûts de santé importants liés aux intoxications aiguës et chroniques au plomb ont ainsi pu être évités. Des mesures de surveillance environnementale et de l'exposition humaine et faunique ont été développées. Diverses technologies et procédés industriels ont du être remplacés, ce qui a permis d'assainir de nombreux milieux de travail, et des habitudes plus saines ont été développées dans la population. Toute une industrie d'assainissement créatrice d'emplois a été développée autour du projet.

Description Le projet visait à diminuer la présence de plomb dans l'environnement et, ainsi, les intoxications au plomb dans les populations humaines et fauniques. Plusieurs actions ont permis d'atteindre cet objectif, dont la principale a été l'élimination du plomb dans l'essence et dans les soudures de l'industrie alimentaire. Problématique Le plomb est neurotoxique chez l'animal et chez l'humain, particulièrement chez les enfants. Une intoxication au plomb peut engendrer des dommages au cerveau. À long terme, l'exposition au plomb peut causer un mauvais développement neuropsychologique et mental chez les enfants. Ces derniers sont particulièrement à risque d'une surexposition, car ils sont plus souvent en contact avec le sol et ont une plus grande capacité d'absorption que l'adulte. La faune est également affectée par la contamination environnementale au plomb, entre autres les oiseaux aquatiques par les balles à base de plomb. En 1973, les émissions de plomb par les gaz d'échappement des automobiles constituaient 70 % des émissions totales de plomb dans l'atmosphère au Canada.

Promoteur Ministères canadiens et québécois de l'environnement et de la santé Daniel G.Bolduc, pour l'Association des biologistes du Québec Centre de santé publique de Québec 2400, D'Estimauville Beauport (Québec) G1E 7G9 Téléphone : (418) 666-7000, poste 466 Télécopieur : (418) 666-2776 Partenaires Industrie pétrolière, industrie de l'automobile, industrie alimentaire, fonderies de métaux, amateurs de tir, chasseurs, réseaux de santé publique régional et local, citoyens, municipalités, etc.

Réalisations Le projet a favorisé la protection des ressources naturelles et des populations humaines en réduisant la pollution de l'air, de l'eau et du sol par le plomb. L'élimination progressive du plomb dans l'essence, de même que l'élimination de l'usage de soudure au plomb dans l'industrie alimentaire ont eu un impact majeur dans l'exposition de la population et de la faune. De plus, les principales sources ponctuelles de plomb ont fait l'objet d'actions d'assainissement importantes (fonderies, recyclage des batteries, incinération des déchets, sablage de structures métalliques, etc.). Diverses interventions ont permis de diminuer les émissions de plomb de

Financement Public (gouvernements) et privé (industries). Les coûts totaux de cette réussite restent à préciser.

ÉcoSommet ‘96 322

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Thème : santé

Région : le Québec

Lutte contre l'allergie respiratoire saisonnière à l'herbe à poux : un exemple de collaboration entre un organisme à but non lucratif, le secteur municipal et la santé publique* à l'occasion de concours d'arrachage, et ce, un peu partout au Québec. Actuellement, beaucoup plus de personnes sont capables d'identifier l'herbe à poux, connaissent l'effet de son pollen sur les allergies respiratoires saisonnières et sont prêtes à l'arracher pour réduire ses effets sur les personnes allergiques. Il faut se rappeler qu'il y a cinq ans, moins de 1 % de la population du Québec connaissait l'herbe à poux.

Description L'objectif premier du projet était d'informer la population sur la plante, ses effets sur la santé et les moyens de la contrôler. La mise en place d'interventions visant le contrôle de la plante était un deuxième objectif du projet. Cette expérience démontre que l'action concertée de différents secteurs peut favoriser la mise en place d'actions qui amélioreront la qualité de vie des citoyens. En 1994, 227 municipalités avaient des activités qui visaient l'information de la population et (ou) le contrôle de l'herbe à poux.

Promoteur ALCA-Québec Gertrude Morency, présidente 3781, rue Le Marié, bureau 208 Sainte-Foy (Québec) G1X 4V7

Problématique En 1986, une citoyenne qui souffre d'allergie à l'herbe à poux entreprend des démarches dans son environnement pour sensibiliser les autres citoyens sur les méfaits de la plante. L'utilisation d'un napperon de papier comme support à diffusion de l'information attire l'attention d'un intervenant de santé publique d'une autre région. Une enquête sommaire dans sa région démontre une prévalence de symptôme d'allergie d'environ 12 % dans la population. La direction de santé publique décide de s'attaquer au problème et de mettre sur pied une campagne de sensibilisation.

Partenaires Comité de santé environnementale, Direction de santé publique de Lanaudière, Centre de santé publique de Québec, Centre de santé publique de Montréal-Centre Financement De très nombreux organismes ont contribué à la réalisation de dépliants d'information. Beaucoup de municipalités ont engagé des étudiants dans le cadre des projets Défi, articles 25 ou autres projets de retour au travail. Plusieurs commerçants ou entreprises ont participé à l'échelle régionale aux activités via des commandites ou en intervenant sur leur propriété.

Réalisations Des interventions ont été réalisées dans plusieurs régions. Ainsi, dans Lanaudière, trois MRC ont adopté des plans quinquennaux visant la sensibilisation des populations et le contrôle de l'herbe à poux. Ville de Lasalle a aussi un plan quinquennal d'intervention et poursuit ses activités. La CUQ s'est engagée pour plusieurs années en allouant un budget annuel pour la réalisation d'interventions. Plusieurs municipalités ont engagé du personnel ainsi que des frais pour développer de la publicité et offrir des prix à l'occasion de concours. Plusieurs commerces ont fourni des prix qui ont été remis

ÉcoSommet ‘96 323

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Thème : santé

Région : le Québec

Pesticides et entretien des espaces verts: bon sens, bonnes pratiques* Promoteur Pierre Lainesse, conseiller en hygiène du milieu Direction de la santé publique - Montmagny 22, avenue Côté Montmagny (Québec) G5V 1Z9 Téléphone : (418) 248-5107 Télécopieur : (418) 248-3348

Description Un guide-outil de 65 pages, magnifiquement rédigé et bien illustré, proposant une utilisation plus parcimonieuse de pesticides en entretien des espaces verts. Les objectifs du projet sont d'intégrer une approche écologique dans la pratique de l'entretien des espaces verts, diminuer les risques d'intoxication aux pesticides et réduire l'usage de pesticides.

Partenaires MSSS, MEF, Éditions versicolor, Association des responsables d'espaces verts municipaux du Québec, Fédération interdisciplinaire de l'horticulture ornementale du Québec, Association des services en horticulture ornementale du Québec, Association des surintendants de golf du Québec.

Problématique Depuis quelques années, on remarque une utilisation plus répandue des pesticides autour des maisons. De plus, l'application de pesticides par des entreprises spécialisées, tant autour des résidences que des édifices publics, est un phénomène en pleine expansion. Parallèlement, le nombre de cas d'intoxication aux pesticides a triplé depuis 1987 et 80% d'entre eux surviennent à la maison. Actuellement, on utilise les pesticides de façon préventive dans le public, alors qu'ailleurs la tendance va plutôt vers la diminution et un usage curatif une fois que le problème est bien identifié. Les guides sont donc des outils qui permettent de mieux informer la population afin de réduire le recours aux pesticides.

Financement Les dépenses de promotion devraient, si possible, être compensées par la Commission sur les ventes du guide-outil. La contribution des partenaires prendra la forme de remise de fonds par les deux ministères producteurs, de l'implication financière d'associations provinciales, de l'implication proactive et dynamique par le distributeur et de l'implication d'une firme de communication.

Réalisations On veut s'assurer d'un niveau élevé de pénétration de ce guide-outil auprès des utilisateurs ciblés (employés municipaux, employés de firmes d'entretien, paysagistes, responsables institutionnels de l'entretien, associations, etc.). La diffusion du document favorisera la réduction de l'exposition humaine aux pesticides, la réduction de l'usage institutionnel de pesticides et le développement d'aménagements paysagers plus rustiques et diversifiés.

ÉcoSommet ‘96 324

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Thème : santé

Région : Saguenay—Lac-Saint-Jean (02)

Tous en coeur - Projet de mobilisation en santé cardio-vasculaire Promoteur CLSC du Fjord Dominique Coutlee, coordonnatrice 800, rue Aimé-Gravel Ville de La Baie (Québec) G7B 2M4 Téléphone : (418) 544-7316 Télécopieur : (418) 544-0292

Description Projet d'interventions dans le cadre de l'établissement du réseau de la santé et des services sociaux. Ce projet intervient sur les habitudes de vie des individus, dont la lutte contre le tabagisme et la favorisation de saines habitudes alimentaires. Clientèle Grand public.

Partenaire Un comité directeur est composé des partenaires du milieu (scolaire, municipal entreprises, etc.).

Réalisations Adoption de comportements sains et amélioration sur le plan de l'alimentation. Sur le plan humain, si le projet permet d'éviter que des individus aient des incapacités dues aux maladies cardio-vasculaires, ces ressources humaines sont en mesure de contribuer à leur propre qualité de vie et celle de leurs proches.

ÉcoSommet ‘96 325

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Thème : santé

Région : Québec (03)

Contrôle de l'herbe à poux* Promoteur ALCA - Québec inc. Gertrude Morency, présidente 3781, Le Marié, app. 208 Sainte-Foy (Québec) G1X 4V7 Téléphone : (418) 658-7459 Télécopieur : (418) 658-7459

Description Sensibilisation de la population et contrôle de l'herbe à poux depuis sept ans. Clientèle Grand public. Réalisations Meilleure qualité de vie pour les personnes allergiques et prévention d'autres cas de rhinite allergique dont découlent de sérieux et coûteux problèmes de voies respiratoires. Rétablissement de l'écosystème: la plante reprend la place qui lui revient dans la nature.

Partenaires Communauté urbaine de Québec (CUQ), CSP, municipalités, gouvernements, organismes, compagnies privées, citoyens, cadets de l'armée. Financement Les coûts totaux du projet sont d'environ 25 000 $ annuellement et sont subventionnés par le gouvernement fédéral (art. 25, PDE, Extra), le gouvernement provincial: (MSSS et autres), des levées de fonds et la cotisation des membres.

ÉcoSommet ‘96 326

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Thèmes : santé, milieux urbains et territoires, faune et flore

Région : Montréal (06)

Éradication de l'herbe à poux Promoteur CUM, division Parcs-nature Johanne Fradette, écologiste forestière 2580, rue Saint-Joseph Est Montréal (Québec) H1Y 2A2 Téléphone : (514) 280-6838 Télécopieur : (514) 280-6787

Description Campagne d'arrachage manuel et d'enlèvement mécanique de l'herbe à poux. Clientèle Grand public. Problématique L'herbe à poux est une plante nuisible pour la santé humaine.

Partenaires Groupes du milieu.

Réalisations Qualité de vie accrue. Diminution des problèmes liés aux allergies. Diminution des besoins en soins hospitaliers et en médicaments. Diminution des taux d'absentéisme au travail. Inventaire annuel. Arrachage et enlèvement mécanique annuel.

Financement Les coûts totaux du projet ont été de 5 000 $, financés par le budget de la CUM et des organismes du milieu.

ÉcoSommet ‘96 327

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Thèmes : santé, mines

Région : Abitibi—Témiscamingue (08)

Suivi de la décontamination du plomb dans le quartier Notre-Dame de Rouyn-Noranda Description Entente avec les intervenants (citoyens du quartier, Minéraux Noranda, MEF, Ville de Rouyn-Noranda) en vue de mettre en place un plan d'action pour décontaminer les sols et diminuer les retombées atmosphériques, alliée à un suivi du niveau de plomb sanguin des enfants du quartier 80 % (560/700) des terrains résidentiels du quartier ont été décontaminés en 1990-1991. En 1993, un troisième dépistage a montré que l'objectif prévu pour 1995 (90 % des enfants ayant moins de 10 ug/dL) était presque atteint. Devant ce fait, le dernier dépistage prévu pour 1995 a été reporté en 2005. Cependant, tout n'est pas entièrement réglé: on a observé une augmentation progressive des retombées atmosphériques de plomb de 1993 à 1995, après avoir réussi à diminuer les retombées de 35 % en 1991-1992.

verts, etc). Implication active des citoyens dans toutes les étapes du projet. Concertation entre le comité des citoyens, le MEF, Minéraux Noranda, la Direction de la santé publique et la Ville de Rouyn-Noranda (via Villes et villages en santé). Création d'emplois en protection de l'environnement lors de la décontamination des terrains résidentiels du quartier.

Clientèle Enfants du quartier.

Partenaires Minéraux Noranda, ministère de l'Environnement et de la Faune, ville de RouynNoranda, comité de citoyens du quartier NotreDame.

Promoteur Régie régionale de la Santé et des Services Sociaux de l'Abititi-Témiscamingue Daniel Gagné, agent de planification et de programmation 1, 9e Rue Rouyn-Noranda J9X 2A9 Téléphone : (819) 764-3264 (337) Télécopieur : (819) 797-1947

Problématique Les résultats d'un dépistage sur l'imprégnation au plomb chez les enfants du quartier Notre-Dame ont relevé un taux de plomb dans le sang plus élevé que celui d'enfants vivant dans n'importe quelle ville du Québec, non touchée par une source locale de pollution par le plomb.

Financement Décontamination des sols résidentiels, assumée par Minéraux Noranda (3 100 000$). Diverses mesures pour réduire les retombées atmosphériques, assumées par Minéraux Noranda (12 000 000$). Décontamination des ruelles et plantation d'arbres dans les terres-pleins assumées par la Ville de RouynNoranda (150 000$). Trois dépistages de la plombémie chez les enfants, assumés la Direction de la santé publique (30 000$).

Réalisations Développement d'une expertise par Métallurgie du cuivre (Minéraux Noranda) dans la transformation de ressources naturelles pour réduire les émissions de plomb, notamment au niveau des sources fugitives. Réduction de l'exposition de la population au plomb par le sol et l'air (le plomb est reconnu pour porter atteinte à la santé, surtout des enfants lorsque la voie d'entrée principale dans l'organisme est l'ingestion). Revitalisation du quartier (espaces

ÉcoSommet ‘96 328

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Thèmes : santé, mines

Région : Abitibi—Témiscamingue (08)

Décontamination du plomb dans le quartier Notre-Dame de Rouyn-Noranda Promoteur Réseau québécois de Villes et Villages en santé Réal Lacombe, coordonnateur 2400, d'Estimauville Beauport (Québec) G1E 7G9 Téléphone : (418) 666-7000, poste 462 Télécopieur : (418) 966-2776

Description Décontamination du quartier Notre-Dame et réduction à la source des émanations de poussières de plomb. Clientèle Population locale. Problématique Suite à la diffusion des résultats d'enquêtes menées par la Direction de la santé publique (anciennement la Direction de la santé communautaire) en novembre 1989, qui révélaient des taux inquiétants de contamination par le plomb dans le sang des enfants du quartier et de contamination des sols par les métaux lourds, Ville en santé a proposé de regrouper tous les organismes concernés (sept) par le problème ainsi que les citoyens du quartier pour chercher et appliquer les mesures correctrices à ce problème.

Partenaires Métallurgie du cuivre Noranda - Fonderie Horne (aujourd'hui Métallurgie Noranda Inc.), Régie régionale de la santé et des services sociaux Direction de la santé publique, Ville de RouynNoranda, Chambre de commerce et d'industrie du Rouyn-Noranda régional, Syndicat des travailleurs de la métallurgie du cuivre Noranda (CSN), CLSC Le partage des eaux, ministère de l'Environnement et de la Faune du Québec, Comité de citoyens et citoyennes du quartier Notre-Dame.

Réalisations Élaboration et réalisation d'un plan de décontamination et réduction à la source de 288 terrains privés en 1990, 269 autres en 1991, des terrains publics et des ruelles. L'abaissement du taux de plombémie dans le sang des enfants tel qu'expliqué plus haut. Formation d'un comité de suivi. Formation d'un comité de surveillance (qui n'a jamais eu à se réunir étant donné la satisfaction du travail de décontamination effectué chez les particuliers). Élaboration d'un programme municipal d'embellissement du quartier Notre-Dame (1991). Tenue de diverses rencontres d'information pour les résidants du quartier et production d'un ou deux dépliants d'information (1991). Établissement de procédés de mesures régulières des travaux de décontamination et de réduction à la source (notamment par l'échantillonnage du taux de plombémie dans le sang des enfants et dans les sols).

Financement Les coûts du projet sont d'environ 23 millions de dollars. Chaque organisme responsable devait payer pour ses interventions de décontamination, réduction à la source ou de contrôle. Métallurgie du cuivre Noranda à investi 3,1 millions $ dans la décontamination des sols et, afin d'enrayer le problème à la source, elle a dû injecter la somme approximative de 19 millions $. La Ville de Rouyn Noranda a restauré les parcs et ruelles au coût de 200 000$. Le DSC et le ministère de l'Environnement et de la Faune du Québec ont assuré, par différentes mesures de contrôle la surveillance des opérations (coûts non estimés). Ces taux ne représentent pas non plus les salaires ou autres frais reliés à la tâche des intervenants mobilisés dans ces opérations (CLSC, Syndicat, Chambre de commerce), ni de la valeur reliée à l'implication du comité de citoyens et citoyennes du quartier au cours des très nombreuses réunions de travail.

ÉcoSommet ‘96 329

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Thème : santé

Région : Côte-Nord (09)

Joujouthèque Promoteur La Joie-Thèque Yolande Tremblay, présidente 163, rue Comeau Sept-Iles (Québec) G4R 1J6 Téléphone : (418) 968-4585

Description Organisme qui crée et adapte des jouets pour enfants handicapés ou en apprentissage. Location et vente de ces jouets. Clientèle Enfants handicapés ou en apprentissage.

Financement Le projet a été financé par l’apport de subventions des Affaires municipales et provinciales, par des dons, des collectes et des activités spéciales (bingo, pièce de théâtre).

Réalisations Amélioration de la qualité de vie des enfants vivant avec une différence dans leur milieu familial par la location de jouets adaptés provenant pour 50 % de produits recyclés. Création d’emplois pour les prestataires de la Sécurité du revenu.

ÉcoSommet ‘96 330

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ÉcoSommet ‘96 331

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Thème : milieux urbains et territoire

Région : le Québec

Programme Mon milieu, mes arbres * agricole, La plantation en milieu riverain, Îlots boisés et jardins d'oiseaux) et un quatrième le sera sous peu (Des arbres pour conserver l'énergie). Parmi les 211 projets réalisés, plusieurs concernent directement la protection et la restauration des écosystèmes. Les retombées du programme pour l'entreprise privée sont significatives. En 1994, par exemple, on estime que la Fondation et ses partenaires ont injecté plus de 1 million de dollars dans l'industrie horticole, strictement pour l'achat d'arbres au Québec. Certains projets de plantation d'arbres ont également généré des emplois. Les activités de plantations invitent toute la population à assumer des responsabilités dans son milieu.

Description Le programme «Mon milieu, mes arbres» favorise la plantation communautaire d'arbres en sensibilisant la population et en offrant de l'aide technique et financière à des groupes de citoyens. Pour être admissibles, les projets doivent répondre aux critères suivants: la plantation d'arbres à des fins environnementales (non commerciales); la validité sur le plan technique; la portée communautaire; l'importance accordée à l'entretien des arbres et le partage des coûts. Problématique La plantation d'arbres à des fins non commerciales permet d'intervenir sur plusieurs problématiques, notamment, la restauration des berges ainsi que l'aménagement des haies brisevent en milieu agricole réalisés dans les but de diminuer l'érosion des sols; la création d'arboretums ou de jardins d'oiseaux a un impact sur la biodiversité locale; la présence d'arbres sur un terrain augmente la valeur de la propriété; bien localisés, ils peuvent faire épargner entre 20 % et 25 % des coûts de chauffage et de climatisation d'une maison conventionnelle. De plus, les arbres purifient l'air en emmagasinant le gaz carbonique, en libérant de l'oxygène et en captant les poussières. Ils procurent, selon le cas, des écrans contre les vents ou contre les rayons solaires et améliorent la qualité visuelle de nos milieux de vie. Enfin, les espaces boisés constituent des espaces de détente et de récréation recherchés.

Promoteur Centre de foresterie des Laurentides Réal Bisson, coordonnateur régional pour le Québec Téléphone : (418) 648-5699 Télécopieur : (418) 648-5849 Fondation canadienne de l'arbre Chuck H.Geale, directeur général Téléphone : (613) 567-5545 Télécopieur : (613) 567-5270 Partenaires Service canadien des forêts, entreprises privées, groupes communautaires, municipalités, etc. Financement Depuis 1992, près de quatre millions de dollars ont été distribués au Québec. Les fonds servant à gérer le programme provenaient du Plan vert du Canada, de l'entreprise privée, en argent et en biens et services, et des gouvernements provinciaux (dons en arbres).

Réalisations Depuis sa formation en 1992 dans le cadre du Plan vert du Canada, le programme a favorisé la plantation de plus de cinq millions d'arbres et arbustes au Québec seulement. Plus de 1 500 activités de plantation ont été réalisées. Le programme vise aussi à encourager l'excellence en foresterie urbaine. Trois guides techniques ont été publiés ( Les arbres et le paysage

ÉcoSommet ‘96 332

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Thème : milieux urbains et territoire

Région : le Québec

Rues principales* Réalisations Le programme est établi depuis 1984 et se continue toujours. 50 municipalités sont partenaires de cette démarche. Les succès et les résultats de l'approche Rues principales se traduisent globalement par une reprise économique où se créent de nouveaux commerces de biens et de services et des emplois, la réalisation de stratégies de promotion et d'animation du milieu, de développement économique touchant l'aspect résidentiel, touristique, commercial et culturel et d'interventions physiques, la mise en oeuvre de plans d'action concrets et le développement de projets bénéfiques pour le milieu et, enfin, l'émergence et la manifestation d'un nouveau sentiment de fierté et d'appartenance des gens à leur milieu, sentiment propice à relever les défis auxquels sont confrontés collectivement les intervenants.

Description Le programme propose un processus graduel d'intervention qui assure un encadrement professionnel et technique et qui offre un réseau d'échange et de communication. En concertation avec tous les intervenants d'un milieu on établit un diagnostic de la situation et on se donne la meilleure connaissance possible du quartier ou de l'artère à revitaliser. On précise ensuite les objectifs que la communauté entend poursuivre collectivement pour arriver à un consensus sur la vocation future du centre-ville ou du quartier et sur l’image à y promouvoir. Enfin des plans d’action sont élaborés pour mettre en oeuvre des stratégies qui concernent trois aspects clés de la revitalisation : le développement économique, l’animation et le marketing, les interventions physiques. Clientèle Population locale.

Promoteur Rues principales de la Fondation héritage Canada François Varin, directeur 11, Ancien Chantier Québec (Québec) G1K 6T4 Téléphone : (418) 694-9944 Télécopieur : (418) 694-9488

Problématique La détérioration du coeur de plusieurs villes nécessitait la mise en oeuvre d'une approche à la revitalisation qui fasse la promotion d'un développement économique basé sur les atouts culturels et naturels propres à chaque quartier, à chaque ville, où l'ensemble des citoyens et des partenaires s'engagent, se parlent et se concertent. En oeuvrant pour que le centre-ville redevienne le moteur du développement social et économique, Rues principales travaille à faire renaître un sentiment d’appartenance au sein des communautés et il aide les municipalités à relever les défis qui ont trait à la précarité des emplois , la détérioration des zones commerciales, la vétusté des bâtiments et des installations urbaines.

Financement Des investissements et des fonds publics ou privés ont été avancés dans chaque milieu dans le cadre de la démarche. On compte aussi sur des fonds de dotation de la Fondation, des contrats de services et une collaboration financière du Groupe Commerce.

ÉcoSommet ‘96 333

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Thèmes : milieux urbains et territoire, déchets, énergie, lacs et cours d'eau

Région : Bas-Saint-Laurent (01)

Éco-collectivité Promoteur Corporation environnementale de la Côte-du-Sud Louis Robert, directeur C.P. 1150 La Pocatière (Québec) G0R 1Z0 Téléphone : (418) 856-2628 Télécopieur : (418) 856-5053

Description Sensibilisation et incitation d'une centaine de familles du comté de Kamouraska à agir sur leur milieu, à partir de besoins exprimés par eux, au sujet de la ressource eau en particulier. Clientèle Grand public.

Partenaires Principalement, le programme Villes et paroisses en santé, avec la participation de l'UQCN.

Problématique Utilisée plus judicieusement, la ressource eau jouera un rôle indéniable sur la biodiversité, les espèces et les écosystèmes.

Financement Programme Villes et paroisses en santé, avec la participation de l'UQCN.

Réalisations Encadrement de chaque famille afin de mieux gérer les déchets, l'énergie et leur consommation en eau.

ÉcoSommet ‘96 334

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Thème : milieux urbains et territoire

Région : Bas-Saint-Laurent (01)

Taxe verte municipale à Sainte-Blandine Description Imposition d'une taxe verte de 10 $ par citoyen et formation d'une commission en environnement pour la gérer. Les sommes recueillies sont déposées dans un tiroir-caisse devant desservir des projets strictement environnementaux dans la municipalité.

Promoteur Municipalité de Sainte-Blandine Laurent Chénard, coordonnateur 34, Seigneurie Ouest Sainte-Blandine (Québec) G0L 1B0 Téléphone : (418) 735-5428

Clientèle Grand public.

Partenaires Les citoyens et les citoyennes.

Réalisations Modification des comportements de la population locale, principalement quant à la gestion des déchets.

Financement Revenus de la taxe verte provenant des contribuables de la municipalité.

ÉcoSommet ‘96 335

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Thème : millieux urbains et territoire

Région : Saguenay—Lac-Saint-Jean (02)

L'Auberge du bon temps de Sainte-Monique Promoteur Corporation de développement de SainteMonique (CODESM) Lucien Boily, président 101, Honfleur Sainte-Monique (Québec) G0W 2T0 Téléphone : (418) 347-3311 Télécopieur : (418) 347-4368

Description Construction, en 1992, d'une résidence pour personnes âgées en perte d'autonomie de 20 unités, logeant 25 personnes. Le foyer a été construit au centre du village, avec les services communautaires tels la bibliothèque municipale, le cercle des fermières, le CLSC. Clientèle Aînés.

Partenaire L'Auberge du bon temps appartient à 100 % aux gens de Sainte-Monique; avec 190 membres de Code-SM, une corporation à but non lucratif.

Problématique Une prise de conscience collective (locale) démontrait que notre municipalité assistait à l'exode de ses jeunes et de ses personnes âgées.

Financement Un investissement total de 550 000 $ qui a créé sept emplois. Un projet collectif qui n'a reçu aucune aide gouvernementale.

Réalisations Depuis son ouverture en novembre 1992, le centre d'hébergement s'autofinance et procure de l'emploi à sept personnes, sans compter les retombées économiques dues aux achats locaux. Les retombées annuelles sont de l'ordre de 175 000 $, dont plus de 80 000 $ en salaires (très important pour une localité comme la nôtre). Cela a aussi permis de réunir des familles que l'âge avait séparées faute de services adéquats aux personnes âgées. Le projet permet de contrer, du moins pour les plus âgés, l'exode vers les grands centres et d'assurer une meilleure qualité de vie à notre population vieillissante. Bien qu'il s'adresse spécialement aux personnes âgées, les emplois sont occupés par des jeunes, qui remplissent pour la plupart le deuxième emploi dans la famille. Ce revenu d'appoint est souvent difficile à trouver dans une localité à vocation forestière.

ÉcoSommet ‘96 336

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Thème : milieux urbains et territoire

Région : Québec (03)

Programme de revitalisation des vieux quartiers Promoteur Centre de développement économique et urbain (CDEU), Ville de Québec Louis Méthé, conseiller au développement des programmes Service de l'urbanisme 295, boul. Charest C.P. 700, Haute-Ville Québec (Québec) G1R 4S9 Téléphone : (418) 691-6203 Télécopieur : (418) 691-3942

Description Depuis plusieurs années, la Ville de Québec a mis au point et supporté de nombreuses formules d'aide financière qui visent la revitalisation de ses quartiers anciens en encourageant la rénovation et la réhabilitation d'immeubles existants ainsi que la reconstitution de la trame urbaine par la réalisation de nouvelles constructions. Problématique Promotion de la revitalisation d'un milieu urbain traditionnel qui présente lui-même les principales caractéristiques respectant les exigences du développement durable: économie dans l'utilisation du sol, économie d'énergie consacrée au transport, qualité de vie par l'intégration des fonctions urbaines, etc.

Partenaires Société d'habitation du Québec, propriétaires privés, coopératives d'habitation et OSBL. Financement Un montant de 7,5 M $ est affecté à cette réalisation en 1996 à la ville de Québec (en collaboration avec la SHQ: 5,5 M $) pour un total de 13 M $ injectés dans la zone prioritaire de revitalisation. Emprunts prévus au budget d'immobilisations de la Ville de Québec et attribution de subventions, en plus des rabais de taxes. Les projets sont réalisés avec la participation des propriétaires (privés, coopératives d'habitation, OSBL) et de la Société d'habitation du Québec.

Réalisations Maintien d'un parc immobilier de grande valeur. Rentabilisation d'équipements publics existants. Frein à l'étalement urbain en conservant le plus possible la population des quartiers centraux. Maintien de bonnes conditions de logements.

ÉcoSommet ‘96 337

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Thème : milieux urbains et territoire

Région : Québec (03)

Des réalisations à incidences environnementales positives Le développement de filières de valorisation des résidus, comme la récupération de 40 000 m3 de terre d'excavation, la pulvérisation des vieux pavages et le réemploi dans les fondations de chaussée, la récupération et le réemploi en 1995 de 15 000 m3 de résidus de rabotage, le réemploi en 1994 de 4 200 m3 des sols d'excavation dans le remplissage des coupes de rues.

Problématique La Ville de Québec entend développer une culture environnementale. Réalisations L'Éthique environnementale et le Guide vert du personnel de la Ville de Québec ont permis l'engagement et la responsabilisation des membres de l'organisation, la mise en place de mesures concrètes en milieu de travail et de nouvelles façons de faire. Des valeurs et des principes directeurs guident la gestion et la prise de décision, avec comme conséquence un effet d'entraînement positif sur les municipalités de la région. La réalisation de l'arboretum du domaine Maizerets, c'est... sept hectares d'espace vert dans un secteur moins bien pourvu en espaces verts et la transformation, en jardin éducatif, d'un terrain vacant ayant servi de dépôt à neige. Un effort remarquable de valorisation des résidus urbains: la récupération et le réemploi de 80 000 m3 de matériaux d'excavation. Une innovation fort ingénieuse: l'utilisation de compost produit à partir des écorces de la papetière Daishowa. Un projet réalisé en partenariat avec l’entreprise privée et le gouvernement. Une contribution remarquable au patrimoine environnemental de la ville: plus de 14 familles botaniques et 15 000 spécimens. La collecte sélective a été étendue à 65 000 logements de quatre étages ou moins et 25 dépôts volontaires ont été implantés. La démarche d'efficacité énergétique à la Ville a été appliquée aux trois secteurs d'intervention: les bâtiments, les véhicules et l'éclairage des rues. Des travaux de l'ordre de 4 000 000 $ ont été effectués pour l'utilisation rationnelle des ressources énergétiques et pour l'amélioration de la qualité de l'air, entraînant une économie annuelle évaluée à 400 000 $.

Promoteur Ville de Québec.

ÉcoSommet ‘96 338

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Thème : milieux urbains et territoire

Région : Mauricie—Bois-Francs (04)

Revitalisation du centre-ville de Drummondville* rénove, redonne vit à un secteur d'une des rues principales en créant trois nouveaux commerces qui s'ajoutent à la rénovation de trois commerces existants tout en créant neuf nouveaux logements de qualité au coeur du centre-ville. Un inventaire architectural d'envergure se réalise par les gens du milieu avec la collaboration du ministère de la Culture et met en évidence toute la richesse historique, archéologique et architecturale du secteur centre-ville. La ville adopte une politique de gestion du stationnement élaborée par les partenaires du milieu. Une collaboration avec Hydro-Québec permet un aménagement paysager du terrain de la centrale hydroélectrique et son rattachement fonctionnel aux berges aménagées de la rivière et du grand parc Woodyatt, situé au coeur du centre-ville.

Description Avec le soutien du programme Rues principales, les partenaires du milieu (gens d'affaires, citoyens, résidants, organismes sociocommunautaires et économiques, élus et fonctionnaires municipaux) se sont regroupés au sein d'une corporation Rues principales et ont convenu d'élaborer ensemble une vision collective du type de développement futur qu'ils souhaitent pour assurer la revitalisation du centre-ville et développer une nouvelle image de marque de leur milieu. Clientèle Population locale. Problématique La vitalité et l'intérêt du centre-ville se mesurent à la richesse et à la diversité des fonctions, des activités, des commerces et des services que l'on retrouve. La présence de la population résidante, des consommateurs, des travailleurs et des touristes demeure essentielle pour assurer cette vitalité et ce dynamisme au centre-ville. Pour susciter et accroître cet achalandage, il faut aménager les espaces, mettre en place les équipements et services publics nécessaires, offrir aux bons endroits les biens, produits et services susceptibles d'attirer les différentes clientèles et faire du centre-ville, par son cadre bâti, un milieu de vie de qualité.

Promoteur Corporation Rues principales de Drummondville Guy Drouin, chargé de projet 150, rue Hériot Drummondville (Québec) J2C 1J8 Téléphone : (819) 472-6705 Télécopieur : (819) 472-4319 Partenaires Ville de Drummondville, Sidac Centre-ville, citoyens, résidants, organismes sociocommunautaires, Corporation de développement économique, gens d’affaires et professionnels.

Réalisations Ce projet de concertation a débuté en 1991 et après cinq ans se poursuit et donne des résultats économiques significatifs. En quatre ans, les efforts concertés de planification et de recrutement entraînent des investissements privés de plus de 4 millions $ et créent, dans la seule année 1995, plus de 160 nouveaux emplois ; le promoteur d'un de ces projets reçoit un mérite municipal ; un édifice désaffecté aux étages supérieurs et sous-utilisé au rez-de-chaussée se

Financement Les frais sont partagés entre la municipalité, la Société d'initiative et de développement des artères commerciales et les gens d'affaires. L'investissement initial pour mettre en place l'équipe Rues principales génère des investissements privés et publics par un multiplicateur de sept.

ÉcoSommet ‘96 339

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Thème : milieux urbains et territoire

Région : Montréal (06)

Éco-quartier comité-aviseur évaluera les propositions en mars afin de permettre l'implantation des 14 nouveaux éco-quartiers en avril 1996.

Description Soutien financier aux regroupements de citoyens ou aux organismes sans but lucratif qui désirent promouvoir, dans leur quartier, l'amélioration du cadre de vie urbain dans trois champs d'activité : la propreté, le recyclage et la protection et l'embellissement du patrimoine végétal.

Promoteur Ville de Montréal, Service de la propreté, Division de l'information et de la mobilisation 700, rue Saint-Antoine Est, bureau 1.121 Montréal (Québec) H2Y 1A6 Téléphone : (514) 872-9035

Clientèle Grand public. Problématique La sensibilisation, l'information et la mobilisation des citoyens en matière de propreté ainsi que la mise sur pied d'activités contribuent concrètement à transformer le quartier. La réduction à la source, le réemploi, la récupération et le recyclage favorisent la réduction des déchets domestiques. En suscitant la participation massive des citoyens aux programmes environnementaux et en rassemblant les citoyens, on améliore le patrimoine végétal de la ville. Tout cela contribue à atteindre des objectifs de propreté, de recyclage et d'embellissement.

Financement La Ville de Montréal a consacré en 1995 un budget de 850 000 $ pour le lancement des 20 premiers éco-quartiers. En 1996, c'est un montant de 1 700 000 $ que la Ville consacre au programme Éco-quartier. Outre la contribution municipale, chaque éco-quartier a fait appel à divers programmes existants aux gouvernements fédéral et provincial, comme le programme de création d'emploi PAIE. Par ailleurs, certains éco-quartiers se sont trouvés des commandites et ont organisé des activités de financement pour compléter leur budget.

Réalisations Ce programme permet la création d'au moins un emploi pour la coordination des activités, contribue à la réinsertion sur le marché du travail d'un certain nombre de chômeurs, de décrocheurs scolaires et d'assistés sociaux, en plus de favoriser éventuellement la création de nouvelles entreprises en récupération et en recyclage. La Ville souhaite, grâce à la modification des habitudes des citoyens face aux déchets et à la récupération, réduire de 40% la masse de déchets à enfouir d'ici 1999. Par ces résultats, la Ville tente de modifier le site actuel d'enfouissement. En 1995, des appels de propositions ont été lancés dans 20 districts montréalais. À ces 20 éco-quartiers déjà à l'oeuvre sur le territoire de la Ville, s'ajoutent, en 1996, 14 nouveaux districts. Les appels de propositions sont lancés; un

ÉcoSommet ‘96 340

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Thèmes : milieux urbains et territoire, lacs et cours d'eau, faune et flore

Région : Montréal (06)

Programme de gestion des écosystèmes pour le réseau des Parcs-nature de la CUM Promoteur CUM, Division Parcs-nature Chantal Gagnon, responsable - Planification et conservation 2580, Saint-Joseph Est Montréal (Québec) H1Y 2A2 Téléphone : (514) 280-6785 Télécopieur : (514) 280-6787

Description Programme développé en cinq grands volets : l'acquisition des connaissances sur les écosystèmes, leur synthèse et leur évaluation intégrée sur un système informatique, les interventions, le suivi et le guide de gestion. Clientèle Grand public.

Partenaire Institut de recherche en biologie végétale.

Problématique La protection des milieux naturels, des écosystèmes et des espaces biologiques présents dans les Parcs-nature ainsi que la protection de la diversité biologique sur le territoire des Parcsnature et de la CUM permet de connaître et suivre l'évolution des écosystèmes présents et de les mettre en valeur.

Financement Budget de la CUM.

Réalisations Par des programmes éducatifs, la population peut connaître les particularités des écosystèmes et elle profite d'une qualité de vie accrue par la présence du milieu naturel. Le projet stimule la reproduction d'espèces indigènes végétales, encourage la recherche universitaire et a un fort impact au niveau éducatif. Développement du programme pour le volet terrestre.

ÉcoSommet ‘96 341

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Thèmes : milieux urbains et territoire, déchets

Région : Montréal (06)

Ressourcerie Promoteur Action RE-buts Benoît Martin 2025A, Masson, local 001, bur. 03 Montréal (Québec) H2H 2P7 Téléphone : (514) 521-0891

Description Centre communautaire de gestion écologique des déchets basé sur les 3R, soit la réduction, la réutilisation et le recyclage-compostage. La Ressourcerie organise également plusieurs activités à caractère environnemental et communautaire. L'objectif visé par le projet est de sensibiliser les gens du quartier Laurier au sujet des 3R et de concrétiser les 3R.

Partenaire Ville de Montréal, Éco-quartier et Corporation de développement économique communautaire (CDEC).

Clientèle Grand public. Réalisations Ouverture de la ressourcerie le 15 décembre 1995.

ÉcoSommet ‘96 342

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Thème : milieux urbains et territoire

Région : Outaouais (07)

Saint-André-Avellin: de la déprise agricole au développement durable* Promoteur Municipalité de Saint-André-Avellin Bernard Pilon, maire 122-4, Principale Saint-André-Avellin (Québec) G1V 1W0 Téléphone : (819) 983-6615 Télécopieur : (819) 983-2052

Description Un plan de remise en production des friches agricoles a été initié au cours des derniers mois par la municipalité Saint-André-Avellin. Il s'appuie sur la connaissance écologique, l'utilisation actuelle du sol et la conservation des organismes du milieu. Par ce projet, on a cherché à conserver une communauté rurale viable, initier une concertation locale et régionale et aménager le territoire selon les capacités de support du milieu (écologiques et humaines).

Partenaires MRC de Papineau, UPA Petite-Nation, Syndicat des producteurs de bois, CADC, MAPAQ, MRN, MEF.

Clientèle Agriculteurs.

Financement 20 000 $ venaient de contributions provinciale et municipale et des organismes du milieu.

Problématique En 1960, Saint-André-Avellin, petite municipalité rurale de l'Outaouais, comptait environ 400 agriculteurs. Aujourd'hui, ils ne sont plus qu'une centaine, et les trois quarts ne pratiquent l'agriculture qu'à temps partiel. Cette régression du nombre d'agriculteurs occasionne l'abandon de nombreuses terres, notamment dans certains rangs. Il fallait donc donner des outils à une communauté pour enrayer la déstructuration de son milieu de vie et proposer une adéquation entre les capacités de support et les productions. Ceci encourage donc le respect des écosystèmes, d’où un impact positif sur la biodiversité, et permet une diminution des nuisances. Réalisations Ce projet a contribué à promouvoir la revitalisation d'un milieu rural et a permis la participation de citoyens à la gestion de la communauté. Il a permis de réaménager des habitats altérés (friches) et d'assurer la conservation de paysages naturels et des habitats. Enfin, ce projet a amené les intervenants gouvernementaux à organiser l'information technique et scientifique de façon qu'elle soit accessible aux citoyens.

ÉcoSommet ‘96 343

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Thèmes : milieux urbains et territoire, lacs et cours d'eau, faune et flore

Région : Outaouais (07)

Aménagement d'un espace vert en milieu urbain - le ruisseau de la Brasserie Promoteur Club des ornithologues de l'Outaouais Yves Lanthier, Manon Forget, Benoît Tolszczo C.P. 419, succ. A Hull (Québec) J8Y 6P2 Téléphone : (819) 778-3413

Description Reconstitution d'une forêt au coeur de la ville de Hull, sur les rives du ruisseau de la Brasserie. Clientèle Grand public. Problématique Dans l'ensemble, la région tarde à protéger ses milieux sensibles, particulièrement en milieu urbain, mais il existe une volonté de plus en plus évidente de conserver une bonne qualité de vie.

Partenaires Ministère de l'Environnement et de la Faune, ministère des Ressources naturelles, ville de Hull, Super Carnaval, Sport Échange Outaouais, UQAH.

Réalisations Plantation d'arbres, activités éducatives, promotion de la protection du ruisseau de la Brasserie. Le projet, s'étalant sur une dizaine d'années, a permis de recréer un milieu naturel en pleine ville. À titre d'exemple, 1 000 arbres ont été plantés la première année.

Financement La première année, environ 30 000 $ ont été investis. Les contributions sont venues de chaque partenaire.

ÉcoSommet ‘96 344

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Thèmes : milieux urbains et territoire, lacs et cours d'eau, faune et flore, forêts, activités commerciales

Région : Outaouais (07)

Festival «Retour de la bernache» Promoteur Club des ornithologues de l'Outaouais Daniel Toussaint et Gérard Desjardins C.P. 419, succ. A Hull (Québec) J8Y 6P2 Téléphone : (819) 778-3413

Description Célébration du retour des bernaches en Outaouais dans un milieu naturel. Invitation des gens à une activité familiale. Clientèle Grand public, étudiants.

Partenaire Ministère de l'Environnement et de la Faune.

Problématique En Outaouais, le milieu naturel est à la portée du monde urbain. La population en profite grandement et elle est de plus en plus sensibilisée à la protection de ce milieu. L'abondance de la bernache du Canada dans la région est un moyen intéressant de promouvoir la conservation de la nature.

Financement Coûts de 500 $ à 600 $. Une maison sur la réserve est prêtée par le ministère de l'Environnement et de la Faune. Contributions spéciales du MEF, dons du public en général.

Réalisations Découverte de la Réserve faunique de Plaisance par le public. Éducation à l'environnement et sensibilisation à l'identification des oiseaux. Le festival se déroule chaque année depuis 14 ans et des milliers de personnes y participent. Des bénévoles du Club assurent l'animation, l'interprétation et un support à l'identification.

ÉcoSommet ‘96 345

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Thèmes : milieux urbains et territoire, lacs et cours d’eau, faune et flore, forêts, activités industrielles, transport

Région : Côte-Nord (09)

Sentier polyvalent cyclable et pédestre en bordure de l’estuaire du Saint-Laurent dans le secteur de Bergeronnes, Haute-Côte-Nord abords de la route 138. Pour minimiser les impacts sur la végétation et les habitats environnants, le sentier utilisera comme assise un ancien chemin du littoral et les divers tronçons de sentiers et de routes déjà existants. Ce projet va optimiser les retombées économiques et sociales locales. Il aura aussi comme effet d’inciter les visiteurs à prolonger leur séjour dans la région.

Description Élaboration et réalisation d’un sentier polyvalent cyclable et pédestre reliant les municipalités. Doter la région de la Haute-Côte-Nord d’un nouvel attrait récréo-touristique, sécuritaire pour toutes les catégories d’âge. Le sentier veut mettre à profit les belvédères naturels qui bordent l’estuaire du Saint-Laurent. Le sentier achevé totalisera environ 15 km. Des activités d’interprétation, d’ornithologie, de photographie, d’observation pourront y avoir lieu. Le projet se concrétisera en trois étapes distinctes. La première phase du projet consistait à planifier et à rédiger les bases du projet. La seconde phase permettra de relier le site du camping de BonDésir à celui du Cap-de-Bon-Désir où se tiennent de nombreuses activités d’interprétation. La dernière phase permettra de relier les deux portions de sentier aménagées.

Promoteur Le Club plein air Le Morillon Robert Larouche, président 156, route 138 Grandes-Bergeronnes (Québec) G0T 1G0 Téléphone : (418) 232-6453 Télécopieur : (418) 232-6334 Partenaires Municipalité de Bergeronnes, parc marin Saguenay — Saint-Laurent, MRC, corporations touristiques, propriétaires fonciers, BergeronnesCanton et village de Grandes-Bergeronnes.

Problématique Le Club plein air Le Morillon est un organisme à but non lucratif dont la mission est de promouvoir des activités de plein air telles que le kayak de mer, le ski de fond, le vélo de montagne, l’ornithologie, la randonnée pédestre, etc. Le Club s’est donné comme premier mandat d’élaborer et de réaliser une piste cyclable et pédestre dans le secteur qui se situe de la pointe à John au quai de Grandes-Bergeronnes jusqu’au Cap-de-Bon-Désir dans le Canton Bergeronnes.

Financement Campagne de levée de fonds par le biais de diverses activités de financement, bénévolat. Le Club entend également procéder à l’émission de cartes de membres pour aider à l’entretien de la piste et à la tenue d’activités spéciales.

Réalisations Mise en valeur des forêts, de la flore et de la faune, protection du patrimoine et des richesses naturelles, création d’emplois. Impacts financiers rcréo-touristiques (hôtels, restaurants). Encouragement de la pratique de saines habitudes de vie et augmentation de la sécurité des déplacements des vélos et des piétons aux

ÉcoSommet ‘96 346

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Thème : milieux urbains et territoire

Région : Côte-Nord (09)

Restauration et mise en valeur des parcs de Baie-Comeau Développement de méthodes alternatives pour l’aménagement et l’entretien des espaces verts pour éviter l’emploi de produits nocifs, et contrôle dans l’utilisation du territoire pour éviter la dégradation de sites. Amélioration du paysage et de la santé, diminution de l’érosion éolienne, incitation à pratiquer des activités de plein air, diminution du vandalisme, développement du sentiment d’appartenance. Mise au point de nouvelles méthodes de travail, respect du public, utilisation de nouvelles technologies d’information, revalorisation du métier de «col vert».

Description À la suite de la préparation d’un plan directeur, la Société des parcs de Baie-Comeau a mis en place une organisation pour assumer la conception, la réalisation et l’entretien d’un réseau d’espaces verts en respectant l’environnement et en impliquant la population. En cinq ans, la Société des parcs a élaboré une approche intégrée pour toutes ses activités. Son plan directeur a permis d’identifier la vocation de chacun des espaces verts en fonction de sa valeur, de son attrait ou de sa localisation. La mise en valeur est précédée d’une caractérisation afin de déterminer les activités les plus appropriées. Les méthodes de travail s’appuient sur la capacité du milieu de se régénérer naturellement et les interventions servent à permettre d’assurer la pérennité du site. Les activités d’aménagement et d’entretien sont planifiées et réalisées de façon à minimiser la dépenses d’énergie et l’utilisation des ressources. L’approche intégrée a permis de limiter l’utilisation des produits de synthèse nocifs pour l’environnement grâce à une meilleure sélection des plantes, à la préparation des sols et à la gestion de l’eau.

Promoteur Société des parcs de Baie-Comeau Carol Lévesque, directeur général 872, rue de Puyjalon Baie-Comeau (Québec) G5C 1N1 Téléphone : (418) 589-5655 Télécopieur : (418) 295-2001 Partenaire Ville de Baie-Comeau Financement De 1989 à 1995, un montant de 3 826 646 $ a été requis pour mener à bien le projet, provenant de subventions provinciales et fédérales, de dons et commandites, et de contrats de sous-traitance.

Réalisations Le nouveau cadre de vie favorise la mise en place de nouvelles activités reliées à la nature, à la récréation et au tourisme. Lors d’activités communautaires, le public apprend les techniques utilisées par le personnel de la Société des parcs et les met en pratique à la maison. Conservation d’habitats fauniques, revégétalisation de sites dégradés (dépotoirs à neige, berges, terrains vacants), ensemencement du lac Aber, augmentation de la biomasse pour la création de prairie herbacée, régénération naturelle des boisés et épuration de l’air. Création de 15 à 20 emplois saisonniers spécialisés (l’embauche des femmes a été favorisée dans les emplois non traditionnels).

ÉcoSommet ‘96 347

400 réussites en développement durable qui ont transformé le Québec

Thème : transport

Région : le Québec

Service de covoiturage Allo-Stop* Promoteur Claire Patenaude Allo-Stop 4317, Saint-Denis Montréal (Québec) H2J 2K9 Téléphone : (514) 985-3039 Télécopieur : (514) 985-3077

Description Structure qui met en contact les offrants et demandants de covoiturage. Les covoituriers sont inscrits, offrant une sécurité. Clientèle Voyageurs interurbains ou interprovinciaux. Problématique Permet une augmentation de l'efficacité du transport privé et offre une alternative de transport moins dispendieuse que les transports en commun. Rationalise l'usage de l'automobile. Modifie les mentalités à l'égard du covoiturage. Favorise les échanges interpersonnels.

Partenaires Institutions scolaires, ministère des Transports. Financement Autofinancé. Support d'Environnement Canada pour matériel promotionnel.

Réalisations 60 000 covoituriers inscrits. Formation d'une association internationale de covoiturage. Neuf bureaux actifs au Québec.

ÉcoSommet ‘96 348

400 réussites en développement durable qui ont transformé le Québec

Thème : transport

Région : le Québec

Transport rail-route* Promoteur Michel P. Dupuis Intermodal inc. 5811, boul. Taschereau, bureau 3 Brossard (Québec) J4Z 1A5 Téléphone : (514) 445-4227 Télécopieur : (514) 445-5922

Description Développement de la technologie permettant l'utilisation ferroviaire de 40 à 60 semiremorques routières modifiées, rattachées à des unités motrices. Clientèle Transporteurs de marchandises.

Partenaires Écorail, 3R International, CN, Transport et entreposage Bourret, Société générale de financement, Innovatech Grand-Montréal, ministère des Transports du Québec, Transports Canada.

Problématique Ce système réduit la consommation d'énergie, la circulation de camions et la pollution qui y est rattachée. Les déplacements sont rentabilisés pour des trajets de 400 à 600 km. Réalisations Une liaison régulière avec cet équipement est assurée entre Drummondville et Missisauga (Ontario). Franchisé australien et ouverture de bureaux à Londres et à Chicago. Objectifs de vente de 60 millions d'ici cinq ans.

Financement 10 millions $ par Intermodal Inc. en six ans, 8,5 millions $ par la Société générale de financement du Québec et Innovatech Grand-Montréal.

ÉcoSommet ‘96 349

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Thème : transport

Région : le Québec

Taxation de la voiture privée* Promoteur Jean-François Turmel Union québécoise pour la conservation de la nature Succ. Outremont C.P. 477 Montréal (Québec) H2V 4N3 Téléphone : (514) 593-4701 Télécopieur : (514) 273-7301

Description Implantation de diverses taxations des véhicules, de l'immatriculation à la pompe, pour l'accès aux centres-villes, etc., en se basant sur des expériences semblables ailleurs. Clientèle Acheteurs de véhicules neufs, consommateurs d'essence. Problématique Pertinence de réduire la consommation des véhicules en incitant à l'achat de plus petites voitures économiques. Réalisations Imposition de taxations très désincitatives au Danemark et à Singapour.

ÉcoSommet ‘96 350

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Thème : transport

Région : le Québec

Accès des voitures privées au centre-ville* Promoteur Jean-François Turmel Union québécoise pour la conservation de la nature Succ. Outremont C.P. 477 Montréal (Québec) H2V 4N3 Téléphone : (514) 593-4701 Télécopieur : (514) 273-7301

Description Permis de circulation d'accès au centre-ville à Stockholm. Importer cette pratique au Québec. Clientèle Voituriers du centre-ville de Stockholm. Problématique Nécessité de réduire la pollution des centresvilles. Réalisations Aurait favorisé l'utilisation du transport en commun et réduit la pollution.

ÉcoSommet ‘96 351

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Thèmes : transport, processus de planification et de décision

Région : le Québec

Plans de transport régionaux et d’agglomérations* Promoteur Ministère des Transports Christine Duby, chef Service de l’encadrement des plans de transport 35, rue de Port-Royal Est, 4e étage Montréal (Québec) Téléphone : (514) 873-4677 Télécopieur : (514) 873-5391

Description Les plans de transport en cours de réalisation au ministère des Transports du Québec sont en quelque sorte une première au Ministère, parce que tous les modes de transport y sont considérés, tant du côté des personnes que des marchandises. Cette démarche de planification s’effectue dans une perspective intégrée, où les besoins dans le secteur des transports sont confrontés aux préoccupations qui existent dans les domaines qui lui sont interreliés, tels l’environnement, l’aménagement du territoire et le développement économique.

Partenaires Municipalités, MRC, entreprises et sociétés de transports, associations spécialisées en transport ou connexes.

Problématique La réalisation des plans de transport du Québec devra tenir compte du contexte de rareté des ressources financières et s’inscrire dans une optique de développement durable. Ces considérations obligent à établir un ordre de priorités dans les solutions à retenir, et à s’interroger sur la façon de les financer. D’où la nécessité d’associer les partenaires du domaine des transports et des secteurs connexes aux démarches de planification du Ministère. Réalisations Des projets-pilotes de voies réservées sont en cours sur les autoroutes 13 et 15 à Laval et à Montréal. Ils sont les premières manifestations des plans de transport régionaux et d’agglomérations. La mise en place de voies réservées sur deux autoroutes importantes du Québec devrait être une occasion de réfléchir et de commencer à profiter des avantages du transport collectif.

ÉcoSommet ‘96 352

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Thème : transport

Région : Bas-Saint-Laurent (01)

Le taxibus de Rimouski* Promoteur Jean Thisdel Ville de Rimouski 205, av. de la Cathédrale, C.P. 710 Rimouski (Québec) G5L 7C7 Téléphone : (418) 724-3171 Télécopieur : (418) 724-3183

Description Il s'agit d'un transport en commun organisé par la ville et assuré par des taxis. Le service est offert sur réservation, à tarif fixe, selon un horaire préétabli, pour des déplacements d'arrêt à arrêt comme un autobus. La corporation Taxibus assure la répartition des demandes de déplacements. En opération depuis 1993, le programme fournit un véritable service de transport en commun à une fraction du coût. Clientèle Population des MRC Rimouski-Neigette.

Partenaires Ville de Rimouski, Corporation Taxibus de Rimouski, Coopérative de taxi 800 de Rimouski, ministère des Transports du Québec.

Problématique Les villes de taille moyenne ont besoin d'un transport en commun, mais leur population peut difficilement assumer les coûts d'un service d'autobus traditionnel.

Financement Assumé en partie par les clients (tarif fixe 2,25 $, pour un total de 87 000$ en 1994), par la ville (104 000$ en 1994) et par une subvention du MTQ (49 000 en 1994).

Réalisations Partenariat de la ville avec les corporations de taxis qui offrent les trajets pour au moins deux passagers aux conditions décrites ci-haut. Il y a eu 42 000 déplacements en 1994 et 60 000 en 1995, pour une population de 30 000 habitants.

ÉcoSommet ‘96 353

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Thème : transport

Région : Montréal (06)

Programme PRO-CAMIONNEUR* Promoteur Jean-Pierre L'Écuyer Association du camionnage du Québec 6450, rue Notre-Dame Ouest Montréal (Québec) H4C 1V4 Téléphone : (514) 932-5320 Télécopieur : (514) 932-1358

Description Créé il y a huit ans dans le cadre du programme ÉNERDÉMO d'Énergie, Mines et Ressources Canada, le programme offre des séances d'information sur l'efficacité énergétique et organise des défis de qualification et des concours d'habileté «Défi de l'excellence» dans les entreprises de camionnage et les centres de formation de conducteurs de camions.

Partenaires Énergie, Mines et Ressources Canada, Comité de direction du programme PRO-CAMIONNEUR.

Clientèle Camionneurs et formateurs de conducteurs de camions.

Financement Les coûts de 145 000$ par an sont financés par les inscriptions aux activités et des subventions (Énergie, Mines et Ressources et Association du camionnage du Québec).

Problématique Les modifications de comportements des conducteurs de camions peuvent faire économiser jusqu'à 15% de la consommation de carburant; la pollution et les coûts d'opération sont réduits d'autant. Réalisations L'application du programme réduit la consommation de carburant de 10% à 15% en quelques années, ce qui représente des économies de 2 700 000$ en trois ans pour les 20 entreprises (584 camionneurs) interrogées. En cinq ans, 4 000 futurs camionneurs ont été sensibilisés à l'efficacité énergétique, ainsi que 12 institutions de formation et leurs 70 professeurs qui ont adhéré au programme. Il y a eu 263 activités en cinq ans. Le «défi de l'excellence» est une compétition provinciale dont le processus de qualification sensibilise les chauffeurs des entreprises participantes.

ÉcoSommet ‘96 354

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Thème : transport

Région : Montréal (06)

Plan de relance du transport en commun - un bilan Promoteur STCUM Robert Olivier, directeur Service du développement 800, rue de La Gauchetière Ouest Montréal (Québec) H5A 1J6 Téléphone : (514) 280-5506

Description La STCUM a mis de l'avant un plan de relance du transport qui s'est réalisé en 18 mois, au cours des années 1992 et 1993, en introduisant de nouveaux services et en favorisant la notoriété par des campagnes ciblées de communication et de publicité. Problématique Accroissement de l'utilisation du transport en commun par l'amélioration de son image.

Financement Le budget global de ce plan de relance était de 17 millions de dollars.

Réalisations Parmi les projets qui ont vu le jour lors de ce plan de relance, mentionnons les voies réservées et les services rapides, les stationnements incitatifs, différents outils d'information à la clientèle, comme le Planibus, l'Infobus, Telbus et félécité, ainsi qu'un programme d'installation d'abribus et bancs pour la clientèle. Un bilan détaillé de cette opération est d'ailleurs disponible.

ÉcoSommet ‘96 355

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Thèmes : transport, énergie, milieux urbains et territoire

Région : Montréal (06)

Campagne de sensibilisation pour la modernisation du train régional Montréal— Deux-Montagnes (1984-1992) et Montréal—Rigaud (1982)* Description Activités de sensibilisation axées sur la participation du public et des représentations des citoyens auprès des élus de divers paliers gouvernementaux ainsi que des transporteurs Canadien National (CN) et Société de Transport de la Communauté urbaine de Montréal (STCUM). L'objectif visé par le projet étant d’assurer le maintien et la relance de fréquentation du transport en commun régional, et la conservation du patrimoine pour une meilleure durabilité des infrastructures.

Promoteur Transport 2000 Québec, ministère des Transports du Québec, Canadien National (CN), Canadien Pacifique (CP). Guy Chartrand, ex-président Complexe Place-de-ville, 29e étage Ottawa (Ontario) K1A 0N5 Téléphone : (613) 991-0840 Télécopieur : (613) 995-0327

Clientèle Grand public, gouvernements, industries.

Financement Fonds autogénérés.

Partenaires Comités d'usagers, municipalités.

Problématique Par l'augmentation de l'efficacité du train entre Montréal et Deux-Montagnes (alimentation électrique pour Deux-Montagnes) et entre Montréal et Rigaud, les passagers bénéficieront de plus de sécurité, de mobilité et de confort. Réalisations Discussions, regroupement des usagers, campagne de presse, publicité, représentations et conception du plan de réalisation auprès des autorités. Le projet a comme conséquences des économies d'énergie, a suscité des investissements productifs et crée des emplois. Enfin, cela représente une meilleure gestion des déplacements individuels motorisés.

ÉcoSommet ‘96 356

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Thème : transport

Région : Montréal (06)

Intégration tarifaire des titres de la STL, STRSM et de la STCUM Promoteur STCUM Robert Olivier, directeur Service du développement 800, rue de La Gauchetière Ouest Montréal (Québec) H5A 1J6 Téléphone : (514) 280-5506

Description Lors de sa mise en place, le Conseil métropolitain de transport en commun (CMTC) avait comme mandat de favoriser les déplacements des clientèles du transport en commun utilisant plusieurs réseaux. À l'adoption, en décembre dernier, de la loi 102 créant l'Agence métropolitaine de transport de la région de Montréal, le privilège d'intégration devrait être étendu aux Conseils intermunicipaux de transport faisant partie du territoire couvert par cette Agence (Châteauguay, Repentigny, etc.). Problématique Afin de favoriser l'utilisation du transport en commun, le déroulement du déplacement doit être simplifié. Réalisations Avant l'introduction d'un titre de transport unifié, un utilisateur de Laval qui se rendait au centreville de Montréal devait être muni de deux cartes mensuelles pour se déplacer. Grâce à l'intégration tarifaire, non seulement cet utilisateur du transport en commun n'a plus qu'un titre de transport, mais, en vertu d'une entente entre les sociétés de transport, il bénéficie d'une réduction tarifaire par rapport à la situation antérieure, grâce à une subvention gouvernementale.

ÉcoSommet ‘96 357

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Thème : transport

Région : Montréal (06)

Établissement d'un réseau de voies réservées et de services rapides par autobus Promoteur STCUM Robert Olivier, directeur Service du développement 800, rue de La Gauchetière Ouest Montréal (Québec) H5A 1J6 Téléphone : (514) 280-5506

Description La STCUM, en collaboration avec ses partenaires municipaux, a mis sur pied un réseau de voies réservées pouvant faire une concurrence directe à l'automobile. Problématique Le transport en commun doit être plus attrayant afin de favoriser le transfert des automobiles vers ce mode de transport. Réalisations Chacun des projets implantés a fait l'objet d'un suivi démontrant des hausses d'achalandage pour le transport en commun et l'arrivée de 8% d'automobilistes vers ce mode de transport. Le gain de temps moyen sauvé par la clientèle varie entre 5 et 15 minutes. Aux endroits où ce type de projet était difficilement implantable, la STCUM a créé des services d'autobus express vers le centre-ville et des métrobus servant à accélérer l'arrivée au métro d'une clientèle plus éloignée. Les principales voies réservées en opération sont Pie IX, du Parc, Côte-des-neiges, René-Lévesque, Henri-Bourassa, Crémazie, Newman, etc.

ÉcoSommet ‘96 358

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Thèmes : transport, milieux urbains et territoire, climat et atmosphère, énergie

Région : Montréal (06)

Campagne de sensibilisation «Roulons sans rouler l'environnement - utilisons le transport en commun» Promoteur Transport 2000 Québec (1990-1991) Normand Parisien, directeur-coordonnateur 2520, Lionel-Groulx, bureau 200 Montréal (Québec) H3J 1J8 Téléphone : (514) 932-8008 Télécopieur : (514) 932-2024

Description Campagne promotionnelle auprès des institutions préscolaires et primaires de la grande région de Montréal et de Québec ainsi que des organes décisionnels en transport, sous la forme de plusieurs milliers d'affiches. Clientèle Grand public, jeunes.

Partenaires Fondation québécoise en environnement, Gaz Métropolitain, ministère de l'Environnement et de la Faune du Québec, Société de transport de Laval (STL), Société de transport de la Rive-Sud de Montréal (STRSM), Commission des écoles catholiques de Montréal (CECM), Commission des Écoles catholiques de Québec (CECQ), Emploi et Immigration Canada.

Problématique Il s'agit de pallier, par l'utilisation des transports en commun, le problème de pollution générée par les émissions de monoxyde et de dioxyde de carbone (CO et CO2), d'acide sulfurique (HSO8) et d'ozone (03) découlant de la combustion de l'essence des voitures. L'utilisation accrue par le grand public des transports collectifs urbains - ou interurbains - des régions métropolitaines de Montréal et de Québec doit être encouragée.

Financement Les coûts totaux du projet sont de 20 000 $ à 25 000 $. Le financement est assuré par la Fondation québécoise en environnement, Gaz Métropolitain, le ministère de l'Environnement et de la Faune, la Société de Transport de Laval, la Société de Transport de la Rive-Sud de Montréal, la Commission des Écoles Catholiques de Montréal, la Commission des Écoles catholiques de Québec et Emploi et Immigration Canada.

Réalisations Le projet entraînera une conservation d'énergie, une meilleure mobilité et une réduction de l'intensité des émissions polluantes dans l'atmosphère. Des investissements dans les services de transport en commun (communautés urbaines de Montréal et de Québec) et des campagnes d'information auprès des clientèles actuelles et potentielles découleront de ce projet.

ÉcoSommet ‘96 359

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Thèmes : transport, milieux urbains et territoire, climat et atmosphère

Région : Montréal (06)

Une solution majeure à la pollution par le transport : les véhicules électriques (VÉ) Promoteur Club Électr'Auto (CÉA) Claude Mainville, ingénieur C.P. 88034, succ. Vieux Longueuil Longueuil (Québec) G4H 4C8 Téléphone : (514) 928-3935 Télécopieur : (514) 928-9699

Description Il s'agit d'un projet de parrainage pour la promotion, la formation et l'utilisation de véhicules électriques (VÉ) dans une municipalité québécoise en collaboration avec la ville française de La Rochelle, afin d'expérimenter l'entretien et le fonctionnement des VÉ sur les routes. La ville française de La Rochelle est reconnue comme la ville française de pointe en matière de VÉ. Le projet vise à expérimenter des VÉ pour des services utilitaires (activités de nettoyage, de courrier et d'hygiène). Le projet est une initiative du Club Électr'Auto (CÉA), un organisme à but lucratif qui fait la promotion de l'électrification du transport. Le Club, fondé en 1992, regroupe 90 membres dont Technologie 4M, filiale d'Hydro-Québec, l'École polytechnique et le ministère des Transports du Québec. Le CÉA compte cinq employés à temps partiel.

Partenaires Ville de La Rochelle, Technologie 4M (filiale d'Hydro-Québec), l'École polytechnique, ministère des Transports du Québec. Financement Les coûts totaux du projet sont d'environ 60 000 $ pour l'étude de faisabilité et 800 000 $ pour la mise sur pied et le fonctionnement pour trois ans. Les modes de financement sont l'investissement du CÉA et le soutien du MICST et du MAICC.

Clientèle Grand public, municipalités. Problématique Par l'électrification du transport, la qualité de l'air dans les villes sera améliorée. Réalisations Réduction et arrêt de la combustion des carburants fossiles. Réduction de l'effet de serre. Réduction des maladies respiratoires, cardiaques, du stress. Augmentation de la qualité de vie. Création d'emplois écologiques, réduction du déficit. Réduction des importations de pétrole et de son transport. Mise sur pied du Centre d'expérimentation, de promotion et de formation sur les véhicules électriques (CEVEQ).

ÉcoSommet ‘96 360

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ÉcoSommet ‘96 361

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Thème : éducation

Région : le Québec

Semaine de l'arbre et des forêts Description Cet événement annuel est souligné au Québec depuis plus de 100 ans. Le ministère des Ressources naturelles (MRN) profite de l'occasion pour développer et diffuser du matériel pédagogique afin de sensibiliser le grand public et les jeunes à l'importance de l'arbre et des forêts. La semaine de l'arbre et des forêts (SAF) se déroule la troisième semaine du mois de mai. Les objectifs sont de développer, auprès de la clientèle, des attitudes et des comportements favorables en regard de l'utilisation des ressources forestières et de favoriser l'acquisition de connaissances sur les forêts et leur aménagement afin que la population puisse efficacement participer au processus de gestion.

Promoteur Ministère des Ressources naturelles Andrée-Anne Godbout, direction des relations publiques 5700, 4e Avenue Ouest, B-302 Charlesbourg (Québec) G1H 6R1 Téléphone : (418) 646-0240 Télécopieur : (418) 643-0720

Clientèle Grand public, jeunes.

Financement Le ministère des Ressources naturelles consacre annuellement 80 000 $ pour la réalisation des activités liées à la Semaine de l'arbre et des forêts. Les partenaires du secteur forestier contribuent, selon leurs disponibilités, à la réussite du projet.

Partenaires Les organismes du secteur forestier (AFQ et AFR, AIFQ, AMBSQ, OIFQ, SOPFEU, SOPFIM), le réseau scolaire du primaire et les ministères membres du comité interministériel d'éducation relative à l'environnement (CIERE).

Problématique Les thématiques et les contenus sont développés et actualisés selon les priorités du domaine forestier (l'arbre urbain, les produits de l'arbre, la stratégie de protection des forêts, la diversité biologique, la gestion intégrée des ressources et le développement durable). Réalisations Diffusion du matériel pédagogique auprès des jeunes et du grand public chaque année au mois de mai.

ÉcoSommet ‘96 362

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Thèmes : éducation, déchets

Région : le Québec

Campagne de sensibilisation publique Promoteur Société québécoise de récupération et de recyclage, RECYC-QUÉBEC Service des communications et des relations publiques Johanne Riverin, responsable, Éducation et Promotion 900, Place d'Youville, bureau 210 Québec (Québec) G1R 3P7 Téléphone : (418) 643-0395 Télécopieur : (418) 643-6507

Description Campagne radiophonique provinciale afin d’inciter le public à appliquer les principes de réduction à la source et à collaborer aux programmes de récupération favorisant le réemploi, le recyclage et la valorisation des ressources. Clientèle Grand public. Problématique La Société québécoise de récupération et de recyclage, RECYC-QUÉBEC, a mené une campagne publicitaire radiophonique dont le porte-parole, l'humoriste Pierre Légaré, invitait le public à appliquer les principes de réduction à la source et à collaborer aux programmes de récupération favorisant le réemploi, le recyclage et la valorisation des ressources.

Partenaires Vachon & Gagnon pour placements médias, Groupe Radio pour la conception, et Pierre Légaré comme porte-parole. Financement Budget de publicité RECYC-QUÉBEC, 100 000 $.

Réalisations Au début de l'année 1994, RECYC-QUÉBEC a mené une campagne publicitaire radiophonique dont le porte-parole, l'humoriste Pierre Légaré, invitait le public à appliquer les principes de réduction à la source et à collaborer aux programmes de récupération.

ÉcoSommet ‘96 363

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Thème : éducation

Région : le Québec

Vers un avenir viable, atelier guide pour les animateurs et animatrices Promoteur Jean Perras, directeur général 45 Rideau, #303 Ottawa (Ontario) K1N 5W8 Téléphone : (613) 562-2238 Télécopieur : (613) 562-2244

Description Atelier conçu pour le personnel enseignant et autres agents d'éducation afin de discuter de ce qu'est le développement durable et ses implications pour l'éducation. Les objectifs sont de mieux comprendre les problèmes environnementaux, d’identifier des stratégies pour le développement durable, d’aider à développer une conception personnelle du développement durable, de mettre en oeuvre des habiletés et de discuter de l'avenir viable pour l'éducation d'aujourd'hui.

Partenaires AQPERE, CEQ, Fondation Rioux-Delorme. Financement Le coût moyen de l’expérience pour un groupe de 30 à 60 enseignants se situe entre 5 000 $ et 10 000 $. Subventions du secteur privé, gouvernements fédéral et provincial et fondations.

Clientèle Éducateurs et autres agent d'éducation Réalisations Impacts très positifs sur les enseignants qui ont pu aider leurs élèves, dans leurs classes respectives, à mieux comprendre les problèmes et les enjeux reliés au développement durable et à développer une conception personnelle de ce qu'est l'avenir viable.

ÉcoSommet ‘96 364

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Thème : éducation

Région : le Québec

«Écoles vertes Brundtland» : un projet innovateur en éducation relative à l'environnement pour le milieu scolaire québécois Promoteur Centrale de l'enseignement du Québec (CEQ) Monique Fitz-Back, responsable 1170, boul. Lebourgneuf, bureau 300 Québec (Québec) G2K 2G1 Téléphone : (418) 627-8888 Télécopieur : (418) 627-8888, poste 3199

Description «Écoles vertes Brundtland» est une opération pédagogique qui fournit aux établissements scolaires du Québec (garderies, primaire et secondaire) des moyens concrets (matériel pédagogique et service d'animation) pour que les jeunes et les adultes posent des gestes concrets, continus et mesurables en faveur de la réduction du gaspillage, de la récupération, de la réutilisation et du recyclage, ainsi que pour la protection de l'environnement et la promotion du développement durable, selon l'esprit du Rapport Brundtland et de l'Agenda 21. Le statut «École verte Brundtland» est accordé chaque année aux établissements scolaires qui s'engagent, sur une base permanente, à modifier des comportements individuels et collectifs dans leur école, dans leur famille, dans leur communauté et en faveur de populations démunies, ici et ailleurs sur la planète.

Partenaires Société québécoise de récupération et de recyclage, RECYC-QUÉBEC, le réseau de responsables locaux du milieu scolaire. Financement Projet financé par la Société québécoise de récupération et de recyclage, RECYC-QUÉBEC.

Clientèle Les établissements scolaires (garderies, primaire et secondaire). Problématique Nécessité de faciliter une continuité en éducation relative à l'environnement en milieu scolaire afin de favoriser la protection de l'environnement et la promotion du développement durable. Réalisations Après deux ans d'activité, le statut « École verte Brundtland » a été accordé à 230 établissements répartis un peu partout au Québec, grâce au soutien de la CEQ, à l'appui financier de la Société québécoise de récupération et de recyclage, RECYC-QUÉBEC, et à la participation du réseau des responsables locaux (enseignants, conseillers pédagogiques...) en provenance de toutes les régions du Québec.

ÉcoSommet ‘96 365

400 réussites en développement durable qui ont transformé le Québec

Thèmes : éducation, milieux urbains et territoire, faune et flore

Région : le Québec

Entretien des arbres et arbustes Promoteur Centre collégial de formation à distance M. Robert Meilleur, directeur et personne responsable C.P.1000, succursale Rosemont Montréal (Québec) H1X 3M6 Téléphone : 1-800-665-6400

Description Maintien de la valeur et de l'aspect recherché de l'arbre et de l'arbuste en planifiant et en exécutant les travaux nécessaires à sa santé et conformes aux caractéristiques de l'espèce. L’objectif est de sensibiliser la population à l'importance des arbres en milieu urbain. Clientèle Spécialistes et public en général.

Partenaires Société internationale d'arboriculture, Fédération interdisciplinaire de l'horticulture ornementale du Québec.

Problématique Les arbres ornementaux constituent une préoccupation grandissante de la population à l'égard de la conservation des arbres en milieu urbain.

Financement Coût total du projet : 50 000 $. Source de financement : ministère de l'Éducation.

Réalisations Élaboration d'un cours de formation à distance, assuré par le Centre collégial de formation à distance.

ÉcoSommet ‘96 366

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Thème : éducation

Région : le Québec

Programme de perfectionnement en éducation relative à l'environnement du comité interministériel d'éducation relative à l'environnement (CIERE) Promoteurs Le ministère de l’Éducation, le ministère de l'Environnement et de la Faune, le ministère des Ressources naturelles, le ministère de Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation.

Description Le comité a élaboré un programme de perfectionnement qui a pour but de sensibiliser les éducateurs et éducatrices aux orientations de l'éducation relative à l'environnement, et de les familiariser avec un savoir et un savoir-faire adapté à cette dimension de l'éducation.

Partenaires La Centrale de l'enseignement du Québec (CEQ) et le centre d'éducation interculturel et de la compréhension internationale (CÉICI), ainsi que des organismes non gouvernementaux s'impliquent dans diverses régions.

Clientèle Enseignants et enseignantes du primaire ainsi que l'ensemble du personnel scolaire. Problématique Par le programme de perfectionnement qu'il anime dans le réseau scolaire et les ressources qu'il offre, le CIERE concourt aux objectifs de la Stratégie mondiale pour l’environnement. Il rejoint également les principes de développement durable sur le territoire québécois en privilégiant le développement de la personne comme véhicule pour y arriver.

Financement Depuis trois ans, le comité interministériel consacre environ 125 000 $ par année pour assurer la promotion et l'animation des activités de perfectionnement en ERE ainsi que pour rendre disponible et ajuster le matériel nécessaire. Le financement des activités de perfectionnement en ERE est assuré conjointement par les quatre ministères constituant le CIERE, à savoir le MEF, le MRN, le MAPAQ, et le MEQ. Les commissions scolaires y contribuent également en permettant aux personnes d'assister à diverses activités.

Réalisations Les activités de perfectionnement du personnel scolaire en ERE sont offertes dans toutes les régions du réseau scolaire, pour la deuxième année. Elles devraient normalement être offertes au cours des prochaines années.

ÉcoSommet ‘96 367

400 réussites en développement durable qui ont transformé le Québec

Thèmes : éducation, faune et flore, forêts

Région : le Québec

Mon milieu, mes arbres de ses activités de communication. Au Québec, des outils particuliers ont été développés pour encourager et soutenir des actions en matière de plantation de végétaux. Trois guides techniques ont été publiés (Les arbres et le paysage agricole, La plantation en milieu riverain, Îlots boisés et jardins d'oiseaux) et un quatrième le sera sous peu (Des arbres pour conserver l'énergie). Un guide d'entretien « Réussir sa plantation », un répertoire des personnes-ressources en plantation communautaire d'arbres et un kiosque au Musée de la civilisation sont d'autres réalisations dignes de mention.

Description Le programme Mon milieu, mes arbres favorise la plantation communautaire d'arbres en sensibilisant la population et en offrant de l'aide technique et de l'aide financière à des groupes de citoyens (sociaux, environnementaux, municipaux, etc.). Un des volets importants du programme est le financement de projets communautaires. Pour être admissibles, les projets doivent répondre aux critères suivants : plantation d'arbres à des fins environnementales (non commerciales), validité sur le plan technique, portée communautaire, importance accordée à l'entretien des arbres, partage des coûts.

Promoteurs La Fondation canadienne de l'arbre (OSBL), avec le soutien technique du Service canadien des forêts (région du Québec).

Clientèle Groupe de citoyens (sociaux, environnementaux, municipaux).

Centre de foresterie des Laurentides Réal Bisson, coordonnateur régional pour le Québec Téléphone : (418) 648-5699 Télécopieur : (418) 648-5849

Problématique Mon milieu, mes arbres encourage la réalisation de projets en concordance avec plusieurs principes du développement durable, tant sur le plan des milieux physiques et vivants qu'en ce qui se rapporte aux populations humaines et aux intervenants. Mon milieu, mes arbres sensibilise la population et l'incite à penser globalement et à agir localement : planter des arbres contribue à contrer l'augmentation des gaz à effet de serre tout en permettant de résoudre des problèmes locaux. Mon milieu, mes arbres a mis sur le marché du matériel éducatif de qualité.

Fondation canadienne de l'arbre Chuck H. Geale, directeur général Téléphone : (613) 567-5545 Télécopieur : (613) 567-5270 Partenaires Plusieurs partenaires peuvent être impliqués en fonction des projets : entreprises privées, groupes communautaires, groupes scolaires, municipalités, etc.

Réalisations La Fondation canadienne de l'arbre gère ce programme. Elle a mis de l'avant une campagne nationale de sensibilisation incluant des messages d'intérêt public à la télévision, à la radio et dans les médias écrits, des affiches, des boîtes de semences et des publications, dont la trousse d'apprentissage À l'école des arbres. La Fondation a mérité plusieurs prix dans le cadre

Financement Depuis 1992, près de quatre millions de dollars ont été distribués, au Québec, aux partenaires du programme pour la réalisation de leurs projets de plantation d'arbres. Soixante-quatorze pour cent de ce montant a été affecté à l'achat des arbres et des arbustes.

ÉcoSommet ‘96 368

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Thèmes : éducation, forêts

Région : Saguenay—Lac-Saint-Jean (02)

Éducation relative à l'environnement forestier Promoteur Diane Bouchard Association forestière Saguenay—Lac-Saint-Jean 1100, rue Bersimis Chicoutimi (Québec) G7K 1A5 Téléphone : (418) 698-3660 Télécopieur : (418) 698-3665

Description Services personnalisés d'éducation relative à l'environnement forestier auprès des jeunes du second cycle de l'élémentaire. Ces services consistent à faire connaître et comprendre que la forêt recèle des ressources diversifiées, capables de satisfaire une grande variété de besoins individuels et collectifs en harmonie avec l'environnement, que le développement économique associé à l'utilisation de la ressource forestière se fait dans le respect de sa pérennité, ainsi que les principales composantes de l'écosystème forestier et les lois qui régissent son fonctionnement. Clientèle Jeunesse. Réalisations L'Association forestière Saguenay—Lac-SaintJean offre ses services depuis 16 ans aux commissions scolaires de la région. Les animateurs rejoignent 5 000 jeunes par année. De cette façon, le projet contribue à la protection du milieu et de ses ressources par l'éducation.

ÉcoSommet ‘96 369

400 réussites en développement durable qui ont transformé le Québec

Thème : éducation

Région : Saguenay—Lac-Saint-Jean (02)

Université d'été internationale francophone sur le développement durable (UIFDD) Promoteurs Daniel Lord Université du Québec à Chicoutimi 555, boul. de l'Université Chicoutimi (Québec) G7H 2B1 Téléphone : (418) 545-5064 Télécopieur : (418) 545-5012

Description L'université d'été internationale francophone sur le développement durable (UIFDD) est une action pédagogique interculturelle d'initiative franco-québécoise ayant pour objet la diffusion des connaissances, l'expérimentation et l'échange d'idées sur le développement durable. À chaque année, 30 jeunes adultes issus de la francophonie vivent une expérience de formation originale reposant sur une démarche pédagogique à la fois transdisciplinaire et transculturelle. La formation est donnée sur deux continents et fait appel à des formateurs de diverses disciplines; elle laisse place à de nombreuses visites de terrain, tant industrielles et urbaines qu'en milieu naturel; elle oblige les étudiants à travailler en équipes multidisciplinaires et multiculturelles lors de l'analyse de projets concrets de développement régional. Le but de cette analyse est de suggérer certaines pistes pour faire de ces projets de développement des exemples de développement durable.

Jacques Régnier Région Laboratoire du développement durable 425, Sacré-Coeur Ouest, bureau 14 Alma (Québec) G8B 1M4 Téléphone : (418) 668-7533 Télécopieur : (418) 662-2084 Financement Autofinancement.

Clientèle Le projet s'adresse prioritairement aux étudiants en formation universitaire, mais aussi à des professionnels en emploi ou en recherche d'emploi. Réalisations Le fait de travailler en équipes multidisciplinaires et transculturelles et d'arriver à un résultat concret soumis pour évaluation favorise automatiquement la promotion de valeurs fondamentales. Certains des cas étudiés concernaient des cas de réhabilitation de milieux détériorés (ruisseau Perron à Saint-Prime, petit marais de Saint-Gédéon, le Rigolet à Métabetchouan, rivières à saumon dans le basSaguenay, etc.)

Thèmes : éducation, forêts

Région : Saguenay—Lac-Saint-Jean (02)

ÉcoSommet ‘96 370

400 réussites en développement durable qui ont transformé le Québec

Éducation relative à l'environnement forestier Promoteur Association forestière Saguenay—Lac-Saint-Jean Diane Bouchard 1100, rue Bersimis Chicoutimi (Québec) G7K 1A5 Téléphone : (418) 698-3660 Télécopieur : (418) 698-3665

Description Services personnalisés d'éducation relative à l'environnement forestier auprès des jeunes du second cycle de l'élémentaire. Clientèle Jeunes. Réalisations L'Association forestière Saguenay—Lac-SaintJean offre ses services depuis 16 ans aux commissions scolaires de la région. Les animateurs rejoignent 5 000 jeunes par année, afin de leur faire connaître et comprendre que la forêt recèle d'innombrables ressources diversifiées capables de satisfaire une grande variété de besoins individuels et collectifs en harmonie avec l'environnement, et que le développement économique associé à l'utilisation de la ressource forestière se fait dans le respect de sa pérennité. Enfin, les principales composantes de l'écosystème forestier et les lois qui régissent son fonctionnement sont également abordées. Protection du milieu et de ses ressources par l'éducation.

ÉcoSommet ‘96 371

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Thèmes : éducation, lacs et cours d'eau, faune et flore, forêts, agriculture, énergie, milieux urbains et territoire

Région : Saguenay—Lac-Saint-Jean (02)

Matériel didactique en environnement (MADIE) fascicules sur les pratiques favorisant l'agriculture durable.

Description MADIE est une expérience de conception, de réalisation et d'utilisation de différents types de matériel en ERE (Éducation relative à l'environnement) à l'échelle d'un bassin versant. Ce sont les 56 000 élèves de la région, les chasseurs et pêcheurs ainsi que les 1800 entreprises agricoles de cette région qui utilisent le matériel produit par MADIE dans le cadre d'activités de formation et de sensibilisation.

Promoteur MADIE Roger Lajoie ou Jean-Yves Deschênes, directeur général 414, Collard Ouest Alma (Québec) G8B 6L2 Téléphone : (418) 668-7976 Télécopieur : (418) 668-0265

Problématique Plusieurs réseaux d'éducation, de formation ou de sensibilisation sont déjà en place et peuvent être mis à contribution pour éduquer à l'environnement. Toutefois, ils ne disposent pas de ressources pédagogiques appropriées pour une telle mission. La production et la distribution de matériel pertinent apparaît donc comme un moyen efficace d'engager la population dans un processus de développement régional durable.

Partenaires Les quatre MRC de la région et le secteur Chapais-Chibougamau; les 12 commissions scolaires de la région Saguenay—Lac-Saint-Jean -Chapais-Chibougamau; les 179 écoles primaires et secondaires de la région; l'UPA de la région et ses 12 syndicats de base; l'UNESCO; la Fondation Asselin; le ministère de l'Environnement et de la Faune; le ministère de l'Éducation; le ministère de l'Industrie, du Commerce, de la Science et de la Technologie; le ministère de l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation; l'Office de planification et de développement du Québec (OPDQ); Environnement Canada; Agriculture Canada; la Fondation de la faune du Québec, HydroQuébec; Radio-Québec; l'Association des industries forestières du Québec; les Caisses populaires Desjardins.

Réalisations Trousse de sciences humaines : carte murale du Saguenay—Lac-Saint-Jean, cahier pédagogique (79 activités) et cahier de l'élève (110 pages); trousse sur l'eau pour le programme d'écologie: trois vidéos sur l'eau et cahier du maître et de l'élève (115 pages); trousse sur les habitats fauniques pour le programme d'écologie : cinq affiches sur autant d'espèces animales et cahier du maître et de l'élève (112 pages); trousse sur les habitats fauniques pour le programmes de sciences de la nature : 21 affichettes sur des espèces animales et les habitats fauniques, cahier du maître et de l'élève sur les mammifères, cahier du maître et de l'élève sur les poissons, et cahier du maître et de l'élève sur les oiseaux); trousse sur l'agriculture durable : vidéo sur l'agriculture durable au Saguenay—Lac-Saint-Jean, et 21

Financement Le projet a nécessité des investissements de trois millions de dollars sans aucune subvention gouvernementale. Il est donc venu combler un besoin sur le marché, et c'est pourquoi il est viable économiquement.

ÉcoSommet ‘96 372

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Thèmes : éducation, activités industrielles et commerciales

Région : Québec (03)

La gestion environnementale Promoteur Ministère de l'Industrie, du Commerce, de la Science et de la Technologie Ruth Larouche, responsable de la recherche et développement 710, place d'Youville, 7e étage Québec (Québec) G1R 4Y4 Téléphone : (418) 691-5891 Télécopieur : (418) 646-6145

Description Session de formation d'une journée à l'intention des propriétaires-dirigeants de PME manufacturières dans le but de les amener à élaborer un plan de gestion environnementale pour garantir à long terme l'existence, la rentabilité et le développement de leur entreprise. Clientèle Propriétaires et dirigeants de PME.

Partenaires Lavalin environnement (concepteur), comité aviseur: Institut d'urbanisme, CRIQ, ministère de l'Environnement et de la Faune et deux dirigeants d'entreprise (Teinture Élite et Anacolor).

Problématique Les PME se retrouvent face à plusieurs inquiétudes: quelles sont les politiques et les normes qui prévaudront à brève et à moyenne échéance, quelles sont les technologies appropriées dans les circonstances, quels sont les coûts associés à la satisfaction des normes? Dans ce contexte, il devient difficile pour les PME de planifier stratégiquement leurs activités.

Financement Les coûts du projet sont de 25 000 $ et sont assumés par le MICST, qui possède les droits d'auteur. Objectif d'autofinancement à 100% des activités de formation. Prix du marché.

Réalisations 41 sessions données depuis décembre 1991 à travers le Québec. 675 participants de tous les secteurs. Évaluation de la satisfaction: 96 %. Entre 1988 et 1995, près de 40 % des chefs d'entreprise qui ont suivi une formation avec le MICST amorcent des projets dans leur entreprise suite à la formation. La session existe depuis janvier 1991. Elle est actuellement en révision pour y intégrer les nouvelles lois et règlements et les normes ISO 14 000. Le succès est dû à la pédagogie particulière développée, qui répond aux préférences cérébrales des chefs d'entreprise.

ÉcoSommet ‘96 373

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Thèmes : éducation, activités industrielles et commerciales

Région : Québec (03)

Les pieds sur terre Promoteur Ministère de l'Industrie, du Commerce, de la Science et de la Technologie Ruth Larouche, responsable de la recherche et développement 710, place d'Youville, 7e étage Québec (Québec) G1R 4Y4 Téléphone : (418) 691-5891 Télécopieur : (418) 646-6145

Description Vidéo de sensibilisation utilisant des témoignages d'entrepreneurs qui ont dû prendre des mesures pour corriger le problème que leurs activités causaient à l'environnement. L'expérience de quatre entreprises est présentée, soit celles de fromagerie Oka, Galvano, Stelfil et Peinture internationale. L'audiovisuel est accompagné d'un feuillet qui permet aux propriétaires et dirigeants de PME de poser un diagnostic rapide sur leur façon de gérer l'environnement et de vérifier s'ils sont ou non sur la bonne voie.

Financement Commanditaire, vente de produit, prix du marché.

Clientèle Propriétaires et dirigeants de PME. Problématique Sensibilisation du propriétaire-dirigeant de PME à la nécessité de se doter d'un plan de gestion environnementale afin d'assurer le développement durable de son entreprise. Réalisations Vente de 200 vidéos. 37% des entreprises qui ont vu la vidéo amorcent des projets de changement à la suite du visionnement. La vidéo a été produite en 1992 et est sortie en même temps que la session de formation.

ÉcoSommet ‘96 374

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Thèmes : éducation, milieux urbains et territoire

Région : Québec (03)

Éco-Ville Promoteur Les Ami-e-s de la Terre de Québec Michel Leclerc et Jean-Marc Mogé, coordonnateurs 910, De La Chevrotière, bureau 1 Québec (Québec) G1R 3J2 Téléphone : (418) 524-2744 Télécopieur : (418) 522-0959

Description Production et diffusion d'une exposition itinérante qui présente, d'une part, les grands cycles naturels et les principales formes de pollution associées au mode de vie du citoyen et, d'autre part, certaines solutions écologiques pour lutter contre l'impact de la pollution sur l'environnement et la santé humaine. Clientèle Jeunes, grand public.

Partenaires Ministère de l'Environnement et de la Faune, le Fonds de solidarité des groupes populaires, les professeurs.

Problématique Pour les ATQ, la science et la technologie ne pourront pas résoudre tous les problèmes écologiques. ll faut envisager des projets de développement qui se situent au niveau de la recherche et de l'expérimentation de nouveaux modes de vie pour les citoyens qui respectent l'environnement et la santé humaine.

Financement Le coût du projet se chiffre à environ 8 000 $ et est subventionné par le ministère de l'Environnement et de la Faune, le Fonds de solidarité des groupes populaires, le bénévolat, les Ami-e-s de la Terre de Québec.

Réalisations Sensibilisation et éducation des milieux scolaires et de la population aux problèmes de pollution liés aux habitudes de consommation, et sensibilisation aux multiples solutions pédagogiques pour éliminer la pollution de l'environnement quotidien (à la maison, dans le transport, dans la cours, le jardin, l'utilisation de l'énergie, l'eau, les déchets, la consommation de biens écologiques, l'alimentation, etc.) pour créer une ville écologique.

ÉcoSommet ‘96 375

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Thème : éducation

Région : Mauricie—Bois-Francs (04)

Résolution de problèmes communautaires par la recherche-action (RA:RPC) social et physique. Ils ont développé des habiletés d'intervention dans leur milieu. L'école Saint-Gabriel-Archange a aujourd'hui établi une collaboration avec la Société d'aluminium Reynolds du Canada qui s'est engagée à la diffusion du projet pédagogique basé sur le modèle d'apprentissage de la recherche-action pour la résolution de problèmes communautaires (RA:RPC). De plus, la compagnie nettoie son terrain régulièrement et plante des arbres.

Description Association entre les milieux scolaires et industriels afin de promouvoir le modèle pédagogique RA:RPC en éducation relative à l'environnement (ERE). Instauration du modèle pédagogique RA:RPC et de l’Agenda 21. Depuis une dizaine d'années, à l'école SaintGabriel-Archange, des activités et projets ont été créés afin de sensibiliser la clientèle scolaire, les parents et la communauté à l'éducation relative à l'environnement. Les élèves choisissent et développent des projets de résolution de problèmes qu'ils ont repérés dans l'école ou le quartier (vandalisme, terrains vagues, vétusté d'un immeuble, gaspillage d'eau potable). Les élèves deviennent alors des agents de changement de premier ordre dans leur milieu.

Promoteur Claude Poudrier, enseignant, et les élèves de sixième année Claude Poudrier, enseignant École Saint-Gabriel-Archange 280, rue Montplaisir Cap-de-la-Madeleine (Québec) G8T 3A1 Téléphone : (819) 375-6144 Télécopieur : (819) 375-6815

Clientèle Élèves du primaire Réalisations Les étapes de planification, d'évaluation des habiletés des élèves relativement à la démarche de résolution de problèmes, de prise de conscience par les élèves des problèmes communautaires, de choix d'une situation problématique à résoudre, de recherche d'informations sur cette situation, d'exploration des solutions possibles, de développement et de mise en oeuvre d'un plan d'action, d'évaluation de la portée de l'action et de suivi, ont été réalisées. Les élèves, leurs parents et la direction de l'école se disent totalement favorables au projet pédagogique basé sur le modèle d'apprentissage de la RA:RPC. Constatant les résultats de l'expérimentation à Cap-de-laMadeleine, le comité interministériel en éducation relative à l'environnement (ERE) retient la RA:RPC pour être diffusée au Québec. Dorénavant, les élèves ont le sentiment qu'ils peuvent agir dans, avec et pour leur communauté, et ce, en lien avec l'environnement

Partenaires École Saint-Gabriel-Archange (élèves, personnel, direction et comité d'école), Commission Scolaire Samuel-de-Champlain, Environnement Canada, Environnement Québec, Regroupement de citoyens du quartier, Société d'aluminium Reynolds du Canada et Usine de Cap-de-laMadeleine. Financement La Société d'aluminium Reynolds du Canada a répondu aux demandes des enfants et des autres intervenants du milieu en investissant près d'un million et demi de dollars en vue d'éliminer le bruit, la poussière et les odeurs provenant de son usine.

ÉcoSommet ‘96 376

400 réussites en développement durable qui ont transformé le Québec

Thème : éducation

Région : Estrie (05)

Mise sur pied de la Fondation Bel Environ de East Hereford Description La Fondation Bel Environ, créée par le Fonds de l'Environnement de Shell en 1991, est un organisme à but non lucratif qui est reconnu pour son expertise en diffusion de l'information et en sensibilisation de la population à l'égard de projets de type collecte sélective, compostage ou autres.

Promoteur Fondation Bel Environ Lucie Roy-Alain, présidente 15, rue de l'Église East Hereford (Québec) J0B 1S0 Téléphone : (819) 844-2205 Télécopieur : (819) 844-2205

Clientèle Grand public.

Partenaires Municipalité de East Hereford, Commission scolaire de Coaticook, la Fabrique Saint-Henri de East Hereford, caisse populaire Desjardins locale, députée provinciale, entreprises locales et citoyens et citoyennes de East Hereford.

Problématique Dans un souci de protection de l'environnement par le recyclage et la gestion de certains produits, la Fondation Bel Environ a mis sur pied un plan de communication afin de diffuser l'information sur toute récupération possible, d'éduquer et de sensibiliser la population au sujet de la nécessité de la protection, la conservation et la mise en valeur de l'environnement.

Financement Les sources de financement du projet sont le Fonds de l'Environnement de Shell et Environnement Canada dans le cadre des programmes «Partenaires de l'Environnement» et «Fonds d'aide aux bénévoles».

Réalisations Depuis 1991, la Fondation Bel Environ a accompli plusieurs actions positives telles la diffusion de l'information et la sensibilisation de la population en vue d'un projet-pilote de collecte sélective (MRC de Coaticook), du compostage domestique (East Hereford) ou encore d'autres projets portant sur la récupération, le recyclage et le compostage. La Fondation ne rate pas d'occasions pour diffuser de l'information auprès de la communauté ciblée. Depuis son existence, différentes collectes ont été mises sur pied ou sont soutenues par la Fondation. La MRC de Coaticook a cité la Fondation comme étant un organisme avant-gardiste.

ÉcoSommet ‘96 377

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Tèmes : éducation, déchets

Région : Montréal (06)

Protégeons notre planète, les tissus ça se recycle! éducatives sur le recyclage des textiles, de la publicité pour la Rive-Sud de Montréal. Enfin, des contacts ont été établis auprès de 200 écoles de la Rive-Sud, et nous prévoyons en rejoindre de 300 à 400 autres d'ici la fin de mai 1996. En tout, près de 40 000 personnes sont directement rejointes.

Description Projet permettant aux milieux scolaires de s'impliquer concrètement dans une action à la fois sociale et environnementale. Il s'agit d'amener la population à prendre conscience que les tissus usagés sont des ressources, de développer un esprit de partage, de développer un esprit critique face à la consommation et de permettre la création d'emplois comparables dans une perspective de développement durable.

Promoteur Vision Ère - Ateliers de recyclage Pierre Campeau et Isabelle Beaudoin, coresponsables du projet 10533, Saint-Charles Montréal (Québec) H2C 2L9 Téléphone : (514) 389-0736 Télécopieur : (514) 272-0175

Clientèle Jeunes. Problématique 100 000 tonnes de textiles d'origine végétale et animale sont jetées chaque année au Québec.

Partenaires L'organisme sans but lucratif «Ateliers les recycleurs inc.», une centaine d'écoles primaires et secondaires de la Rive-Sud.

Réalisations Les élèves des écoles apprendront d'abord pourquoi et comment se fait le recyclage et réaliseront une grande collecte de vêtements dans leur milieux. Les tissus pourront être soit redistribués, soit recyclés. Les lainages et le coton peuvent être ainsi réduits en quantité car le recyclage permet un développement dans une perspective durable. C'est le développement de tout un nouveau secteur économique que celui du recyclage des textiles par l'entremise du milieu scolaire (partenariat entreprise-école). Il est donc possible, à moyen terme, de transformer tous les déchets textiles en ressources et il est également possible de produire des tissus recyclés sans additifs et sans colorants. Avec la diminution des déchets textiles, il y a une diminution de l'enfouissement. Des documents pédagogiques ont été conçus et réalisés, en plus d'activités

Financement Le financement vient directement du résultat de la grande collecte de vêtements des écoles. Avec la région de Montréal, nous pourrions permettre le maintien de l'emploi de quatre personnes à temps plein. Des contacts ont déjà été faits pour obtenir des subventions de Recyc-Québec.

ÉcoSommet ‘96 378

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Thèmes : éducation, forêts

Région : Montréal (06)

La Maison de l'arbre Description La Maison de l'arbre sera située dans la partie nord du Jardin botanique de Montréal. Ce nouveau pôle d'attraction vise à développer le potentiel éducatif de l'arbre et des collections de l'arboretum du Jardin. La Maison de l'arbre deviendra un lieu de diffusion de connaissances sur la biologie de l'arbre, le fonctionnement de l'écosystème forestier, les produits du bois et le développement durable de cette ressource.

Promoteur Ville de Montréal.

Clientèle Grand public.

État d'avancement et (ou) échéancier Concept d'architecture et de muséologie : juin 1995, plan et devis d'architecture : juillet et août 1995, plan et devis de muséographie : août à octobre 1995, octroi du contrat de construction : septembre 1995, octroi des contrats de muséographie : janvier 1996, ouverture de la Maison de l'arbre : mai 1996.

Partenaires Les principaux partenaires sont la Fondation québécoise en environnement et le Groupe Rona Dismat Inc., l'Association des industries forestières du Québec, le ministère des Ressources naturelles et le Bureau fédéral de développement régional (Québec).

Problématique La Maison de l'arbre s'inscrit dans la mission éducative du Jardin botanique et dans sa volonté d'offrir à la population les outils nécessaires à la compréhension des phénomènes reliés à l'environnement et aux sciences naturelles. C'est également l'occasion de valoriser la présence des arbres en milieu urbain, de faire valoir les multiples fonctions écologiques et économiques de l'arbre ainsi que l'application de nouvelles pratiques forestières permettant une utilisation polyvalente de la forêt.

Financement Fondation québécoise en environnement : 500 000 $, Association des Industries Forestières du Québec : 250 000 $, ministère des Ressources naturelles du Québec : 500 000 $, Bureau fédéral de développement régional (Québec) : 500 000 $, campagne de financement publique : 300 000 $, total : 2 050 000 $

Réalisations La Maison de l'arbre deviendra un lieu de diffusion des dernières connaissances en matière d'écologie forestière, d'arboriculture et de foresterie.

ÉcoSommet ‘96 379

400 réussites en développement durable qui ont transformé le Québec

Thèmes : éducation, faune et flore

Région : Montréal (06)

Affiche sur la tortue à oreilles rouges Promoteur CUM, division Parcs-nature Lyne Morand, biologiste 2580, rue Saint-Joseph Est Montréal (Québec) H1Y 2A2 Téléphone : (514) 280-6708 Télécopieur : (514) 280-6787

Description Affiche de sensibilisation présentant la menace que la tortue à oreilles rouges représente pour nos tortues indigènes. Clientèle Grand public. Problématique Sensibilisation des gens à ne pas relâcher dans la nature les espèces animales exotiques.

Financement Le budget de la CUM a fourni 2 000 $ pour la production d'affiches et le temps du personnel.

Réalisations Arrêt de l'introduction d'espèces nuisibles à la faune indigène. Sensibilisation. Affiches complétées.

ÉcoSommet ‘96 380

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Thèmes : éducation, lacs et cours d'eau, milieux urbains et territoire, transport

Région : Montréal (06)

Fleuve et musique, salut les jeunes : le Rap des rapides Promoteur Corporation Saint-Laurent—Grand Lacs Marisha Wojciechowska, coordonnatrice des activités-jeunesse 55, avenue Dupras LaSalle (Québec) H8R 4A8 Téléphone : (514) 367-6532 Télécopieur : (514) 367-6608

Description Le Rap des rapides s'attarde à la découverte des multiples facettes du fleuve Saint-Laurent pour en dégager une compréhension globale et inciter les jeunes à agir pour sa protection. Le projet se répartit en trois volets : une activité préparatoire en classe à l'aide de cahiers pédagogiques et d'une cassette (audio), un parcours exploratoire au Parc des Îles de Montréal et des activités de suivi en classe. Les activités et le matériel pédagogique proposés visent à permettre aux élèves de prendre conscience des défis environnementaux qui concernent le fleuve et découvrir divers métiers liés à l'environnement.

Partenaires Hydro-Québec, Commission des écoles catholiques de Montréal (CECM), Biosphère, Parc des Îles de Montréal, Centrale de l'enseignement du Québec (CEQ), ERE Éducation.

Clientèle Jeunes.

Financement Les dépenses du projet sont de 15 000 $ (15%) pour le fonctionnement et assurées par le financement privé, des subventions gouvernementales et des frais de participation.

Problématique Il faut amener les jeunes participants à se considérer comme des citoyens solidaires du fleuve et de la planète et à s'impliquer concrètement dans la résolution des problèmes environnementaux qui y sont liés. Il s'agit surtout d'offrir aux jeunes de l'espoir et de les amener à réaliser qu'ils ont une possibilité d'agir et de relever le défi d'une habitation harmonieuse avec l'environnement. Réalisations Au printemps 1995, cette activité d'éducation relative à l'environnement a accueilli 5 000 élèves de 9 à 12 ans, de 44 commissions scolaires de Montréal et sa périphérie, afin de leur permettre de découvrir la richesse et l'importance du fleuve et de son environnement.

ÉcoSommet ‘96 381

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Thèmes : éducation, lacs et cours d’eau, faune et flore

Région : Côte-Nord (09)

Camp permanent Groupe Scout et Guide de Sept-Iles Promoteur Groupe Scout et Guide de Sept-Îles André Beaupré, président 81, Comeau #7 Sept-Îles (Québec) G4R 1J5 Téléphone : (418) 968-3690 Téléphone (travail) : (418) 968-5778

Clientèle Jeunes. Réalisations Installation de quatre roulottes de 12 pieds de large sur 66 pieds de long reliées ensemble pour former un camp en forme de L, afin de loger les jeunes de 7 ans à 17 ans pour des camps d’hiver, d’été, d’automne et de printemps. Nouvelles installations permettant aux jeunes d’améliorer leurs connaissances de la nature et visant à leur fournir une meilleure qualité de vie.

Partenaire Ville de Moisie. Financement Subventions d’organismes du milieu, contribution municipale, levées de fonds spéciales, les coûts totaux du projet s’élèvent à 95 500 $, dont 50 000 $ pour l’achat de roulottes, 20 500 $ pour les installations d’eau potable, de fosses septiques et de champ d’épuration; et 25 000 $ de frais divers.

ÉcoSommet ‘96 382

400 réussites en développement durable qui ont transformé le Québec

Thèmes : éducation, milieux urbains et territoire

Région : Gaspésie—Îles-de-la-Madeleine (11)

Construction du centre d’interprétation dans le Bourg de Pabos Promoteur Corporation du Bourg de Pabos Raymond Garrett, directeur 75, de la Plage Pabos Mills (Québec) G0C 2J0 Téléphone : (418) 689-6043 Télécopieur : (418) 689-4240

Description Construction d’un centre d’interprétation afin d’assurer la protection du site historique et archéologique de Pabos et la diffusion de connaissances à son sujet. Clientèle Grand public, municipalités, étudiants, chercheurs.

Partenaires Ministère de la Culture, BFDRQ, CRCD.

Réalisations Ce projet a permis la création de 15 emplois saisonniers, la sensibilisation de la population à la protection de ce milieu, la protection d’un site archéologique (patrimoine culturel), d’espèces et d’écosystèmes rares, et l’exercice d’un contrôle sur les accès et les activités sur le site. Les étapes complétées sont l’évaluation du projet, la diffusion de l’information et la construction d’un centre d’interprétation. La mise en oeuvre est presque complétée.

Financement Le coût total en immobilisations est de 1 070 000 $. Les modes de financement ont été des subventions (90 %) et des collectes (10 %). Le financement provenait du ministère de la Culture, de la BFDRQ, de la municipalité de Pabos Mills et de levées de fonds.

ÉcoSommet ‘96 383

400 réussites en développement durable qui ont transformé le Québec

Thème : éducation

Régions : Gaspésie—Îles-de-la-Madeleine (11), Abitibi-Témiscamingue (08), Montréal (06), Nord-du-Québec, Montérégie (16)

Commandite pour l'abonnement à Franc-Vert à l'intention de 900 jeunes du secondaire Promoteur Noranda Denis Leclerc.

Description Le projet a pour but d'informer et de sensibiliser les jeunes aux préoccupations environnementales par la mise à leur disposition gratuite d'une revue à caractère écologique.

Partenaire UQCN.

Clientèle Jeunes du secondaire.

Financement Le coût du projet est à préciser, mais il est assumé de manière interne par l'entreprise privée.

Problématique La sensibilisation des jeunes à l'environnement est un élément important permettant des changements de comportements et d'attitudes à long terme. Réalisations Le projet est présentement en marche. Les impacts restent à mesurer.

ÉcoSommet ‘96 384

400 réussites en développement durable qui ont transformé le Québec

Thème : éducation

Région : Laval (13)

Éducation relative à l'environnement Promoteur Éco-Nature Robert Bisson, responsable de la programmation 345, boul. Sainte-Rose Laval (Québec) H7L 1M7 Téléphone : (514) 622-1020 Télécopieur : (514) 622-8050

Description Liste de projets éducatifs développés par ÉcoNature : sentier d'interprétation et d'identification, musée ambulant et pièce de théâtre, sentier de mangeoires et nichoirs d'oiseaux, parcours aquatique autoguidé, parcours aquatique historique autoguidé, randonnée guidée, divers événements, notamment «la descente de la rivière des MilleÎles», cours et conférence, programme d'animation scolaire sur la rivière des Mille-Îles, visite des usines de filtration à Sainte-Rose et d'épuration à Fabreville, un centre d'interprétation de huit thèmes, camp de vacances pour les jeunes (quatre jours).

Partenaires Gouvernements provincial et fédéral, Ville de Laval. Financement (1985-1990) mise en place d'un programme d'éducation pour la somme de 1,2 million $. Le projet a été financé par les gouvernements provincial et fédéral, Ville de Laval et ÉcoNature.

Clientèle Grand public. Réalisations Sensibilisation de la population à la fragilité des espèces animales et végétales. Dons des îles et d'un terrain en rive par des propriétaires. Droits de passage accordés aux 27 propriétés et accessibilité par des circuits autoguidés et guidés. Maintien de cinq emplois permanents depuis 10 ans et création de 40 à 50 emplois saisonniers par année grâce à l'aide financière des partenaires. Promotion de l'interdiction de la coupe d'arbres et du camping sur les îles, de la conservation des zones inondables.

ÉcoSommet ‘96 385

400 réussites en développement durable qui ont transformé le Québec

Thème : éducation

Région : Montérégie (16)

Une école, un arboretum Promoteur Dolorès Lévesque, parent responsable - bénévole 3730, rue Mance Saint-Hubert (Québec) H4T 2J9 Téléphone : (514) 462-2672 (domicile) (514) 656-2253 (bureau) (sauf mercredi)

Description Diminution des activités humaines nuisibles. Formation des élèves à l'environnement de façon continue. Éducation contre le vandalisme. Développement du sens de l'appartenance à la planète et ses trésors. Échanges internationaux culturels sur l'environnement. Autres projets éducatifs spéciaux incluant directement les membres du personnel de l'école (approx. 20), possibilité de 13 000 élèves. Continuité dans l'enseignement.

Partenaires École Saint-Joseph, Fondation Yves-Rocher, Commission scolaire Taillon (M. Antonio Pellegr), Pépinière Yvon Auclair (Saint-Bruno), Ville de Saint-Hubert (entretien), Société de verdissement du Montréal métropolitain.

Clientèle Jeunes. Réalisations Dans une cour d'école, enlèvement de parties importantes de bithume, plantation de 21 arbres indigènes (13 espèces), dont 12 arbres de 60 à 80 mm (5 à 10 ans de vie), pose d'une grande partie de gazon, éducation des jeunes.

Financement Le coût de l'expérience est évalué approximativement à 15 000 $. Les modes de financement ont été une collecte de fonds, des subventions, l’implication des secteurs privé, municipal, scolaire et beaucoup de bénévolat.

ÉcoSommet ‘96 386

400 réussites en développement durable qui ont transformé le Québec

Thème : éducation

Région : Montérégie (16)

Aménagement d'un arboretum en milieu scolaire Description Utilisation du terrain pour des fins d'éducation et de ressourcement. Élimination de l'utilisation d'herbicides et de fertilisants chimiques. Récupération des copeaux d'émondage de la ville voués à un site d'enfouissement. Diminution du vandalisme suite au développement d'un sentiment d'appartenance au projet.

Promoteur Diane Joubert, M.Sc. Consultante en environnement, coordonnatrice de projet 22, rue de Provence Saint-Lambert (Québec) J4S 1B2 Téléphone : (514) 672-9367

Clientèle Jeunes.

Partenaires Fondation Yves-Rocher Canada, Pépinière Y.Yvon Auclair (Saint-Bruno) Inc., Ville de Longueuil, Ville de Saint-Bruno-de-Montarville.

Problématique De simples projets ponctuels permettent de promouvoir une plus grande biodiversité et d'améliorer la qualité de vie des personnes du milieu.

Financement Implication du secteur privé : bourse, personnel qualifié, matériel. Implication du secteur municipal : don de matériel. La recherche de partenaires se poursuit concernant la réalisation de plates-bandes (vivaces, préférablement indigènes), ainsi que l'entretien du site.

Réalisations La plantation de 32 espèces d'arbres et d'arbustes, pour un total de 75 végétaux, a été réalisée à l'automne 1995 sur le terrain commun à deux écoles primaires de la Rive Sud de Montréal (écoles Les Petits Castors et Paul-deMaricourt, Longueuil). Gestion plus saine du territoire résultant du projet. À la suite du succès de l'arboretum, une deuxième phase est en planification. Il s'agit de la transformation d'une partie de la cour arrière asphaltée (superficie de 640 m2) en une aire polyvalente, regroupant plan d'eau, jardin communautaire biologique, faune et flore. La biosphère s'est engagée comme partenaire dans cette phase II, qui s'échelonne sur cinq ans. Les élèves, éducatrices, parents, famille, voisinage ont été impliqués bénévolement. Inauguration : mai 1996.

ÉcoSommet ‘96 387

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Thème : écotourisme

Région : Abitibi—Témiscamingue (08)

Wawake, tourisme d'aventure Description Compagnie incorporée proposant depuis trois ans des séjours pleine nature, en immersion avec la culture spécifique de l'Abitibi afin de faire connaître la nature de la région, ses ressources fauniques, sa flore et ses espaces. Séjours en campement (tipi) avec activités de canot, marche et observation.

Promoteur Wawake Dominique Gay-Spiet, directrice C.P. 118 Val-d'Or (Québec) J9P 4N9 Téléphone : (819) 824-7652 Télécopieur : (819) 824-7653

Clientèle Touristes.

Partenaires Algonquins des communautés du lac Simon et du lac Pikogan.

Réalisations Prise de conscience de nombreux Européens des problèmes écologiques. Découverte d'une région différente par ses espaces et ses ressources. Création d'emplois d'accompagnateurs. Introduction du tourisme d'aventure en Abitibi.

Financement Investissement privé.

ÉcoSommet ‘96 388

400 réussites en développement durable qui ont transformé le Québec

Thèmes : écotourisme, éducation

Région : Côte-Nord (09)

Toutes Îles inc. administrateurs de l’entreprise sur les ressources naturelles du circuit établi afin qu’ils soient en mesure de partager l’héritage du milieu avec les visiteurs. Recherche sur l’historique de Tête-àla-Baleine et conception d’un plan d’interprétation selon le circuit établi. L’implantation de Toutes Îles inc. contribue à : la préservation du patrimoine naturel et culturel du milieu; à l’essor économique de la localité (six emplois directs créés et retombées économiques indirectes considérables); et à la préservation de l’intégrité de l’environnement et de la qualité de vie de la population.

Description Toutes Îles inc. est une petite entreprise récréotouristique créée par sept membres du village de Tête-à-la-Baleine. Le circuit touristique de Toutes Îles inc. inclut les îles Sainte-Marie, Harrington-Harbour, l’archipel du Petit-Mécatina et Mutton-Bay. Toutes Îles inc. est un centre de vacances offrant l’hébergement en gîte dans des maisons de pêcheurs sur l’île Providence, au sud du village de Tête-à-laBaleine. Sur cette île, se dresse la plus vieille chapelle de la Basse-Côte-Nord. Clientèle Grand public

Promoteur Toutes Îles inc. C.P. 111 Tête-à-la-Baleine (Québec) G0G 2W0 Téléphone : (418) 242-2015 Télécopieur : (418) 242-2152

Problématique En Basse-Côte-Nord, l’industrie de la pêche subit un déclin drastique, et les habitants cherchent à diversifier l’économie monochrome et saisonnière de la région.

Financement Investissement privé (10 000 $), subvention provinciale FDCE (20 000 $) et prêt SDI (26 000 $).

Réalisations Composition du circuit touristique, avec la collaboration des gens du milieu et le Service canadien de la faune. Montage d’un programme estival et hivernal. Publication et distribution d’une brochure publicitaire. Répertoire des ressources naturelles du circuit. Association avec des promoteurs touristiques de la région et formation d’un organisme à but non lucratif dont l’objectif est de regrouper en corporation les personnes intéressées à promouvoir l’écotourisme, défendre l’intégrité de l’environnement naturel et promouvoir le patrimoine naturel, culturel et touristique de la Basse-Côte-Nord, ainsi que de favoriser la poursuite de l’excellence dans ce domaine. Participation au concours sur des grands prix du tourisme québécois, volet Innovation touristique (gagnant régional). Service à la clientèle, information, accueil, hébergement et excursion touristique. Formation dispensée aux

ÉcoSommet ‘96 389

400 réussites en développement durable qui ont transformé le Québec

Thèmes : processus de planification et de décision, lacs et cours d’eau, faune et flore, forêts, activités industrielles, énergie, transport

Région : le Québec

La participation du public à l’évaluation des projets de développement Promoteur Bureau d’audiences publiques sur l’environnement Claudette Journault, commissaire 625, rue Saint-Amable, 2e étage Québec (Québec) G1R 2G5 Téléphone : (418) 643-7447 1-800-463-4732 Télécopieur : (418) 643-9474

Description Le Bureau d’audiences publiques sur l’environnement fait participer la population locale à la phase de l’examen public des projets de développement. L’exercice vise à intégrer les préoccupations des citoyens afin d’aider à prendre le meilleur choix en ce qui a trait à la réalisation du projet de développement. Clientèle Industries, gouvernement, grand public, municipalités, organismes non gouvernementaux.

Financement Le Bureau d’audiences publiques a un budget d’environ cinq millions de dollars.

Problématique Le Bureau d’audiences publiques informe et consulte la population sur les projets de développement. Il enquête à la demande du ministre de l’Environnement et de la Faune et lui fait rapport de ses constatations. Réalisations La participation du public à l’évaluation des projets de développement permet une approche démocratique, par la possibilité offerte à divers organismes représentant des préoccupations variées, de se prononcer sur les projets pouvant avoir des impacts environnementaux. Elle permet souvent de déceler des impacts ou des enjeux qui n’avaient pas été découverts à l’étape de l’évaluation environnementale.

ÉcoSommet ‘96 390

400 réussites en développement durable qui ont transformé le Québec

Thème : processus de planification et de décision

Région : Québec (03)

Plan régional de développement de la villégiature (PRDV) Ministère des Ressources naturelles André Daigle, responsable de l'aménagement et des transactions 1665, boul. Wilfrid-Hamel Ouest, édifice 2, local RC-19 Québec (Québec) G1N 3Y7 Téléphone : (418) 643-8750 Télécopieur : (418) 646-9904

Description La nouvelle approche gouvernementale sur le développement de la villégiature, annoncée en 1991, visait ultimement la préparation de plans régionaux de développement de la villégiature. C'est dans ce cadre que l'élaboration du PRDV de la région administrative de Québec a été entreprise en juin 1992. C'est un outil de planification quinquennale qui oriente, sur les terres du domaine public, le développement de la villégiature sous ses différentes formes.

Partenaires Ministère de l'Environnement et de la Faune (MEF), Hydro-Québec, ministère des Ressources naturelles (MRN), secteur des services régionaux, MRC de Portneuf, MRC de la Jacques-Cartier, MRC de Charlevoix, MRC de Charlevoix-Est, ZEC de la Rivière-Blanche, ZEC Batiscan-Neilson, ZEC des Martres, ZEC Lacau-Sable, ZEC Buteux-Bas-Saguenay.

Problématique Conflits entre la villégiature et les autres utilisations des terres, notamment celles de nature récréative. Nuisances indues par des occupations à des fins de villégiature non planifiées. Privatisation des plans d'eau. Nonrespect de la capacité d'accueil environnementale du milieu naturel.

Financement Fonds publics.

Réalisations Le PRDV pour la région de Québec permettra au ministère des Ressources naturelles (MRN) de rencontrer les objectifs qu'il s'était fixés. Les divers organismes concernés par l'aménagement du territoire ont été associés étroitement aux décisions et choix qui ont été faits en matière de développement de la villégiature. Le plan propose le développement de 36 sites de villégiature au cours des cinq prochaines années, sans tenir compte des autres projets qui pourraient être soumis par des promoteurs externes au gouvernement. En tout, ce sont environ 180 emplacements de villégiature (privée, communautaire ou commerciale) qui pourront être offerts à la population. Le MRN pourra ainsi fournir une réponse adéquate à la demande tout en s'assurant une meilleure répartition de la pression de l'utilisation des terres publiques à des fins récréatives. Promoteur

ÉcoSommet ‘96 391

400 réussites en développement durable qui ont transformé le Québec

Thèmes : processus de planification et de décision, milieux urbains et territoires

Région : Montréal (06)

Le plan d'urbanisme de Montréal (processus) Promoteur Ville de Montréal Louis-François Monet, urbaniste Service de l'urbanisme 303, rue de Notre-Dame Est, 5e étage Montréal (Québec) H2Y 3Y8 Téléphone : (514) 872-7713 Télécopieur : (514) 872-0024

Description La Ville de Montréal a adopté, en 1992, le premier plan d'urbanisme de son histoire. Outil de planification, d'aménagement et de développement, le plan d'urbanisme est essentiel à l'évolution de Montréal. Il permet une meilleure utilisation de l'espace urbain et une planification de l'aménagement pour une période de 10 ans. Il permet également d'orienter les investisseurs publics à moyen et long terme. Enfin, cet outil constitue pour les citoyens un document de référence sur l'évolution de leur ville, de leur quartier.

Partenaires Plus de 800 personnes et organismes ont collaboré au processus de concertation préalable en 1990. À l'étape de l'adoption, en 1992, des milliers de citoyens ont été rejoints en consultation publique.

Réalisations Le plan d'urbanisme permet d'aider les citoyens, les élus et les acteurs du développement à définir l'avenir de leur ville; de réussir l'équilibre entre la conservation des acquis et le développement de la ville sans hypothéquer ses ressources et son avenir et de déterminer les objectifs propres à chacune des fonctions urbaines, les principes généraux de l'aménagement, ainsi que les stratégies mises en oeuvre. Dans un cadre de développement durable, les neuf plans directeurs d'arrondissement proposent un cadre de développement harmonieux. Ils établissent notamment des affectations du sol et des limites de hauteur et de densité qui respectent le cadre bâti et le milieu de vie montréalais. Le processus de concertation et de consultation a permis de dégager de larges consensus sur les moyens de concilier développement économique et qualité de l'environnement, à l'échelle des neuf arrondissements de Montréal. La réglementation d'urbanisme de Montréal a été refondue en 1994 afin de se conformer au Plan d'urbanisme. Le Plan d'urbanisme est en vigueur.

Financement Les coûts totaux du projet ont été de plus ou moins 15 M $ entre 1988 et 1993, et financés par le budget de fonctionnement de la Ville de Montréal.

ÉcoSommet ‘96 392

400 réussites en développement durable qui ont transformé le Québec

Thèmes : climat et atmosphère, milieux urbains et territoire, santé

Région : Montréal (06)

INFO-SMOG Promoteurs Communauté urbaine de Montréal, direction de la santé publique de Montréal-Centre, ministère de l'Environnement et de la Faune, Environnement Canada Fernand Cadieux, directeur Assainissement de l'air et de l'eau, CUM 827, Crémazie Est Montréal (Québec) H2M 2T8 Téléphone : (514) 280-4321

Description Lancé le 1er juin 1995, Info-Smog est un programme de prévision et d'information sur le smog pour la grande région de Montréal. Clientèle Grand public.

Dr. Louis Drouin, département de santé publique de Port Royal Montréal (Québec) Téléphone : DSP (514) 858-7510, poste 235

ÉcoSommet ‘96 393

400 réussites en développement durable qui ont transformé le Québec

Thème : climat et atmosphère

Région : Montréal (06)

Contrôle de la pollution de l'air sur le territoire de la Communauté urbaine de Montréal Promoteur Communauté urbaine de Montréal Fernand Cadieux, directeur 827, Crémazie Est Montréal (Québec) H2M 2T8 Téléphone : (514) 280-4321 Télécopieur : (514) 280-4318

Description La Communauté urbaine de Montréal a, depuis 1970 (année de sa création), adopté des règlements sur le contrôle de la pollution des sources, formé une équipe d'ingénieurs, chimistes, biologistes, techniciens et inspecteurs pour les interventions de contrôle des industries polluantes (5 000 entreprises) et fixé des objectifs d'amélioration de la qualité de l'air ambiant, donc la qualité de vie des citoyens.

Partenaires Les associations industrielles, les gouvernements supérieurs (provincial et fédéral), les municipalités, les consultants et les citoyens.

Clientèle Population du Grand-Montréal.

Financement Les budgets d'opération ont progressé de 700 000 $ en 1971 à 3 300 000 $ en 1993. Depuis 1981, subvention du ministère de l'Environnement et de la Faune équivalente aux dépenses d'opération. Depuis 1994, subvention réduite du ministère de l'Environnement de la Faune environ du tiers des coûts d'opération.

Problématique Les activités humaines en milieu urbain affectent la qualité de l'air. Autrefois surtout associée aux activités industrielles, la pollution atmosphérique provient maintenant davantage des transports. La réduction de cette pollution nécessite la mise en place d'un réseau de mesures des polluants permettant d'en reconnaître les sources et de mettre en place des mesures réglementaires efficaces. Réalisations La technique de contrôle des sources de la pollution de l'air, adoptée par le Service de l'Environnement de la Communauté urbaine de Montréal, se résume principalement dans des termes profitant au développement durable, soit : négociation, persuasion, partenariat, support technique, responsabilisation et engagement, tout en exerçant une pression coercitive raisonnable. Les résultats de cette démarche ont été remarquables et certains les qualifieront même d'uniques au Canada.

ÉcoSommet ‘96 394

400 réussites en développement durable qui ont transformé le Québec

Thème : climat et atmosphère

Région : Montréal (06)

Récupération et valorisation des biogaz, Centre d'enfouissement et de traitement des déchets, Ville de Montréal Promoteurs Société Gazmont et Ville de Montréal Michel Lazure, surintendant, CTED Téléphone : (514) 872-1264

Description Récupération des biogaz produits par la décomposition des déchets enfouis dans l'ancienne carrière Miron pour leur valorisation dans une centrale de production d'électricité, ce qui permettra de réduire les problèmes de qualité de l'air dans un secteur résidentiel. Application des principes de développement durable : favoriser la protection des ressources naturelles en réduisant les pressions exercées sur elles (dans ce cas-ci, réchauffement global). Amélioration de la qualité de vie. Clientèle Population montréalaise. Problématique Les biogaz sont composés à 50 % de méthane et sont considérés comme une source de nuisance et d'impacts négatifs sur la santé des habitants du secteur. Réalisations La centrale est actuellement en construction. Récupération et combustion des biogaz produits par du CO2. Comme le potentiel de réchauffement (effet de serre) du CO2 produit est inférieur à celui du méthane utilisé comme combustible, le résultat sera une réduction des rejets de gaz à effet de serre pour le site (en équivalent CO2). En plus, on réduira un problème local de pollution et de nuisance.

ÉcoSommet ‘96 395

400 réussites en développement durable qui ont transformé le Québec

Thème : climat et atmosphère

Région : Montréal (06)

La qualité de l'air, le plus beau cadeau qu'on puisse leur faire Promoteur Regroupement montréalais pour la qualité de l'air (RMQA) Louis Drouin, coordonnateur 75, de Port Royal Est Montréal (Québec) H3L 3T1 Téléphone : (418) 878-7510 Télécopieur : (418) 858-5993

Description Il s'agit d'une campagne de sensibilisation des Montréalais sur la qualité de l'air et les gestes à poser pour réduire la pollution, qui a eu lieu durant l'été et l'automne 1994. Le projet visait à informer la population sur la situation actuelle de la qualité de l'air à Montréal et à sensibiliser la population sur l'importance d'adopter des comportements pour réduire la pollution causée par l'automobile.

Partenaires APCA, AMOC-pulmonaire du Québec, CUM, ministère de l’Environnement et de la Faune du Québec, Environnement Canada, STCUMSTOP, Transport 2000, Ville de Montréal, Westmount, ministère des Transports du Québec.

Clientèle Population montréalaise. Problématique De nombreux problèmes environnementaux découlent de moyens de transport, en particulier dans un milieu fortement urbanisé comme Montréal. Le transport automobile, en particulier, altère grandement la qualité de l'air. La réduction tangible des émissions polluantes venant des véhicules nécessite l'établissement d'un partenariat entre les intervenants reliés à la qualité de l'air et au transport automobile, de manière à favoriser la conduite automobile écologique et les moyens alternatifs.

Financement Environ 200 000 $ en subventions de la STCUM, Environnement Canada et MTQ-CUM, et participation en ressources humaines de Santé publique Canada, STCUM, Environnement Canada.

Réalisations Une campagne de sensibilisation a informé les Montréalais sur les impacts de l'automobile, sur la santé et l'environnement. Cette campagne devra être munie d'actions plus spécifiques d'éducation durant les prochaines années concernant la conduite écologique. Impact positif sur la qualité vie et la santé.

ÉcoSommet ‘96 396

400 réussites en développement durable qui ont transformé le Québec

Thème : climat et atmosphère

Région : Chaudière-Appalaches et tout le Québec (12)

L'opinion publique, base essentielle pour l'action politique Promoteur Association québécoise de lutte contre la pollution atmosphérique (AQLPA) André Bélisle, président fondateur 720, rang 7 Frampton (Québec) G0R 1M0 Téléphone : (418) 479-6503 Télécopieur : (418) 479-6503

Description Éducation populaire sur les enjeux environnementaux liés aux pluies acides et à l'énergie afin d'obtenir une réduction de 50% de l'anhydride sulfureux et un débat sur l'énergie. Clientèle Grand public. Problématique Les impacts des pluies acides et de productionutilisation de l'énergie touchent à tous les aspects de la société moderne.

Partenaires Jusqu'à 1993, 230 membres corporatifs, 3 000 membres individuels, six bureaux régionaux (Montréal, Estrie, Lanaudière, Mauricie—BoisFrancs, Chaudière-Appalaches, Laurentides).

Réalisations L'atteinte des objectifs de l'Association québécoise de lutte contre la pollution atmosphérique (AQLPA) a été possible grâce à une campagne d'éducation populaire sans précédent où 100 000 personnes ont été rejointes directement. Entre 1982-1988 : 800 séances d'information ont été données sur les pluies acides. Entre 1988-1992 : 150 séances d'information ont été données sur l'énergie.

Financement L'AQLPA existe depuis 14 ans. Les coûts annuels de l'association sont évalués à 100 000 $, ce qui équivaut à 1 400 000 $ depuis le début. L'Association est financée par des contributions des membres, des campagnes de levée de fonds et des subventions.

ÉcoSommet ‘96 397

400 réussites en développement durable qui ont transformé le Québec

Thèmes : agriculture, milieux urbains et territoire

Région : Montérégie (16)

Concours Potagers Jeunesse

Description Réalisation d'un potager selon certaines règles définies par le juge et respectueuses de l'environnement. Le concours est offert aux jeunes de 6 à 18 ans, classés en trois catégories. Un moniteur visite les jardins toutes les semaines et conseille les jeunes et les encourage. Un prix de 150 $ à 1 000 $, variant selon les catégories, est remis aux participants. Nous espérons avoir au moins cinq municipalités pour l'année 1996.

Promoteur Concours Potagers Jeunesse, dont l'initiatrice est Monique J. Le Clerc.

Clientèle Jeunes.

Financement Tout le travail demandé par ce concours a été réalisé de façon volontaire et bénévole depuis le début. Par contre, plus de 20 000 $ ont été redistribués en prix aux participants.

Partenaires Les partenaires impliqués jusqu'en novembre 1995 sont la Ville de Carignan, la Corporation de loisirs, différents commanditaires (plus de 50 entreprises ont déjà contribué à ce projet) et des bénévoles.

Problématique Le concours permet d’occuper les enfants pendant l'été, de leur confier une responsabilité importante mais à leur mesure, de leur faire découvrir un intérêt pour le travail manuel, de leur donner les connaissances de bases en culture potagère, de leur donner une occasion d'être fiers de leurs réalisations. Par la tenue du tableau de bord, ils conservent une certaine habileté pour l'écriture durant la saison estivale et ont un moyen de s'exprimer, soit en écrivant, soit en dessinant. Réalisations Après quatre années d'existence, il y a eu peu d'abandons et toujours de nouvelles inscriptions à chaque année (entre 60 et 80 par an). La diffusion de l'information s'est faite par les journaux locaux et par le bulletin municipal, par un reportage à Radio-Canada et par une remise de prix qui attire plus d'une centaine de personnes, soit les enfants et les parents.

ÉcoSommet ‘96 398

400 réussites en développement durable qui ont transformé le Québec

ÉcoSommet est organisé à l’initiative de: • • • • • • •

Union québécoise pour la conservation de la nature Centre québécois du droit de l’environnement Association québécoise de lutte contre la pollution atmosphérique Regroupement national des Conseils régionaux de l’environnement Réseau québécois des groupes écologistes Fédération québécoise pour le saumon atlantique Centre de formation en entreprise et récupération

Partenaires financiers: • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • •

Ministère de l’Environnement et de la Faune Québec Environnement Canada Hydro-Québec Santé Canada Secrétariat au développement des régions Ducharme Perron, Communication Affaires publiques Cogesult Gestion de rebuts Laidlaw Gaz Métropolitain Ministère des Ressources naturelles Québec Association des industries forestières du Québec Imprimerie Québecor “Lebonfon” Pêches et Océans Canada Ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation Association des manufacturiers de bois de sciage du Québec Société des alcools du Québec Union des producteurs agricoles Norme Internationale inc. Bell Canada Bureau d’audiences publiques sur l’environnement Corporation Stone-Consolidated Tourisme Québec Stablex Recyc-Québec Institut canadien des produits pétroliers Confédération des syndicats nationaux Industrie Canada Shell Canada Assemblée des Évêques du Québec Centre patronal de l’environnement du Québec Fondation québécoise en environnement Ministère des transports du Québec Fondation de la faune du Québec Noranda Domtal Soquem

ÉcoSommet ‘96 399

400 réussites en développement durable qui ont transformé le Québec

500 PROJETS en développement durable qui vont changer le Québec

VERSION PRÉ-SOMMET

ÉcoSommet ’96

1

500 projets en développement durable qui vont changer le Québec

ÉcoSommet est né de la volonté de groupes environnementaux de poursuivre le virage amorcé par le Sommet de Rio. Ses objectifs sont de mettre en valeur des réussites environnementales, de promouvoir de nouveaux projets, d'identifier des domaines d'action prioritaire et d'élaborer un plan d'action pour la prochaine décennie en matière de développement durable pour le Québec. ÉcoSommet favorise la concertation et mise sur le développement de partenariats.

En vue d’aider les personnes intéressées à présenter des projets favorisant le développement durable, ÉcoSommet a publié un guide intitulé Principes de base en développement durable pouvant être utiles à l'élaboration de projets. ÉcoSommet a confié aux responsables régionaux et aux membres des tables thématiques le soin de s'assurer que les projets présentés correspondent à ces principes, soit: la gestion rationnelle et l'accès équitable aux ressources, la protection des écosystèmes, la promotion et la protection de la santé, l'amélioration de la qualité de vie, les interventions économiques viables et équitables ─ incluant la création d'emplois ─, et la concertation entre les individus, les entreprises, les organisations privées ou publiques et les gouvernements. À vous maintenant d'apprécier ces projets, de les parrainer, d’aider à leur développement, d'en parler dans votre entourage. Ils sont la preuve que les Québécois ont à coeur d'agir localement pour leur environnement.

Ce répertoire de projets est le fruit des consultations publiques tenues dans 15 régions administratives du Québec et de 16 tables thématiques panquébécoises qui se sont déroulées à l'automne 1995 et à l'hiver 1996. Ce recueil de près de 500 projets reflète la créativité et les multiples préoccupations des Québécois relativement à leur environnement. Afin de faciliter la consultation, les projets sont regroupés par thèmes: lacs et cours d'eau, faune et flore, mines, forêts, agriculture, activités industrielles et commerciales, énergie, aspects légaux, déchets, santé, milieux urbains et territoire, transport, éducation, écotourisme, processus de planification et de décision et, enfin, climat et atmosphère. La plupart de ces thèmes ont fait l'objet de bilans pour servir d'outil de base aux différentes consultations. Pour chacun des thèmes, les projets sont répartis en 16 sousthèmes, soit les projets touchant tout le Québec puis les projets pour chaque région administrative (01, 02, 03, etc.). Les projets ayant été soumis par les tables thématiques sont annotés d'un astérisque.

Ce répertoire 500 projets en développement durable qui vont changer le Québec est la version présommet. Les informations présentées pour chacun des projets ont été synthétisées par le personnel d'ÉcoSommet à partir des fiches signalétiques fournies et les projets en sont à des stades d’avancement variables. Étant donné les délais serrés de production, il se peut que des erreurs se soient glissées lors de la saisie des données. L'équipe d'ÉcoSommet s'excuse des inconvénients que cela pourrait occasionner. Enfin, les personnes ou organismes intéressés à nous faire part de nouveaux projets peuvent les faire parvenir au secrétariat d'ÉcoSommet d'ici le 30 juin 1996 selon le modèle présenté dans le répertoire.

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Remerciements ÉcoSommet remercie tous les promoteurs ou initiateurs de nouveaux projets et tous les participants aux consultations régionales et aux tables thématiques. Conseil d’administration

du Québec (AESEQ)

Président Pierre Gosselin, Ambassadeur de l’Union québécoise pour la conservation de la nature (UQCN)

Conseiller spécial Yves Ouimet, chef divisionnaire, Environnement et gestion stratégique, Bell Canada

Premier vice-président André Bélisle, Président de l’Association québécoise de lutte contre la pollution atmosphérique (AQLPA) Vice-président et secrétaire-trésorier Bernard Beaudin, Secrétaire et président honoraire de la Fédération québécoise pour le saumon atlantique (FQSA) Vice-président Hubert Chamberland, Membre du Conseil d’administration du Regroupement nationale des conseils régionaux de l’environnement du Québec (RNCREQ) Vice-président Henri Jacob, Président du Réseau québécois des groupes écologistes (RQGE) Vice-président Robert Arsenault, enseignant au Centre de formation en entreprise et récupération (CFER) Conseiller spécial Michael Cloghesy, Président du Centre patronal de l’environnement du Québec (CPEQ) Conseillère spéciale Denise Therrien, Vice-président Environnement et Collectivités, Hydro-Québec Conseiller spécial Jean-Pierre Parent, coordonnateur, Association des Entrepreneurs de services en environnement

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Coordination du répertoire des projets Patricia Goulet Phyllis Leclerc Rédaction Diane Forget Josée Goupil Phyllis Leclerc Kateri Lescop-Sinclair Secrétariat Monique Arteau Monique Debroux Sylvie Dionne Claudette Sévigny Révision Serge Beaucher Isabelle Turgeon Mise en page Diane Néron Soutien technique Carl Leduc ÉcoSommet 690, Grande-Allée Est, 4e étage Québec (Québec) G1R 2K5 Téléphone: (418) 648-2123 Télécopieur: (418) 648-0991

ISBN 2-9805050-0-5 Dépôt légal: Bibliothèque nationale du Québec, 1996 Dépôt légal: Bibliothèque nationale du Canada, 1996

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Tables des matières

- Lacs et cours d’eau..............................................................................................................................1 - Faune et flore.......................................................................................................................................57 - Mines...................................................................................................................................................143 - Fôrets...................................................................................................................................................147 - Agriculture.......................................................................................................................................... 199 - Activités industrielles et commerciales...............................................................................................237 - Énergie.................................................................................................................................................289 - Déchets................................................................................................................................................305 - Santé....................................................................................................................................................347 - Milieux urbains et territoire.................................................................................................................357 - Transport.............................................................................................................................................401 - Éducation.............................................................................................................................................415 - Écotourisme.........................................................................................................................................449 - Processus de planification et de décision............................................................................................465 - Climat et atmosphère............................................................................................................................489

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Thème : lacs et cours d’eauRégion : le Québec

Protection intégrale des plans d’eau servant de réservoir d’eau potable* Description Consultation, par vote secret, auprès des électeurs riverains et des électeurs utilisateurs du réseau d’aqueduc alimenté en eau potable par ces plans d’eau, en vue de l’élimination des embarcations motorisées sur ces plans d’eau.

Promoteurs Le Conseil régional de l’environnement de l’Estrie, la Fédération pour la protection de l’environnement de l’Estrie, l’Association des propriétaires riverains du lac Bowker. Jean-Guy Dépôt 20, chemin du Lynx Canton Orford (Québec) J0E 1H0 Téléphone : (514) 532-4684 Télécopieur : (514) 532-4667

Problématique Dans l’optique d’un développement durable, il est impératif de protéger les plans d’eau - lacs et cours d’eau - qui servent de réservoirs d’eau potable, de toute contamination par les rejets d’huile, d’essence et autres produits, et protéger leurs rives de l’érosion.

Financement Aucun coût direct. Les municipalités devront procéder par référendum consultatif, tel que leur permet la Loi sur les élections et les référendums.

Objectifs Obtenir du ministère des Affaires municipales la possibilité de consulter par référendum, à vote secret, les électeurs riverains et les électeurs utilisateurs du réseau d’aqueduc dont ces plans d’eau sont les réservoirs d’eau potable. Sensibiliser la Direction des affaires juridiques du ministère des Affaires municipales pour que soit modifiée l’exigence de l’appui nécessaire à la restriction proposée, qui devrait être de 51 % et non de 66 % tel que présentement exigée. Éliminer les embarcations motorisées des plans d’eau servant de réservoir d’eau potable afin, entre autres, de réduire les frais de filtration de l’eau potable. Impacts Ce projet pourrait avoir un impact sur neuf lacs, trois rivières et trois ruisseaux servant de source d’eau potable pour les aqueducs.

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Thème : lacs et cours d’eau Région : le Québec

Stratégies Saint-Laurent * Description Partenaire de Saint-Laurent Vision 2000 en ce qui regarde la participation du public, Stratégies Saint-Laurent assure la coordination de ce programme auprès des comités ZIP (zone d’intervention prioritaire).

participation au PASL III. Participer aux négociations des programmes de financement de base et des contrats alloués dans le cadre du programme ZIP. Impacts La protection, la mise en valeur et la réhabilitation du Saint-Laurent.

Problématique Le Saint-Laurent draine la plus grande réserve d’eau douce du monde. La variété des eaux et la multiplicité des écosystèmes en font un milieu biologique productif et procure des habitats pour la faune et la flore. C’est une source d’eau potable pour 45 % des Québécois et 65 % de la faune vertébrée du Québec y est associée. C’est ausi une voie économique qui favorise le développement du continent nord-américain sur 9 000 km de rives.

Promoteur Stratégies Saint-Laurent Guy Larochelle, coordonnateur 690, Grande Allée Est, 4e étage, Québec (Québec) G1R 2K5 Téléphone : (418) 648-8079 Télécopieur : (418) 648-0991 Partenaires Environnement Canada, le ministère de l’Environnement et de la Faune, groupes environnementaux, organismes socioéconomiques.

Objectifs Assurer l’implication et la participation continue du public dans un processus de concertation en vue de la protection, de la mise en valeur et de la réhabilitation du Saint-Laurent et de ses tributaires. Favoriser la mise en place et le maintien de comités de concertation autonomes (comités ZIP) le long du Saint-Laurent en leur fournissant le soutien technique et toute l’aide disponible et nécessaire à leur bon fonctionnement. Participer, avec les partenaires, à la définition et à l’évolution des processus reliés à l’atteinte des objectifs pour chacune des étapes du Programme ZIP. Voir à la promotion du programme ZIP et encourager une approche écosystémique dans les interventions publiques et privées s’appliquant au Saint-Laurent et à ses tributaires. Assurer à l’échelle provinciale la coordination et la concertation entre les comités ZIP, ainsi que la circulation de l’information entre les comités ZIP et les partenaires. Encourager, soutenir et collaborer à la réalisation du programme ZIP et du programme SaintLaurent Vision 2000 (PASL II) et préparer la

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Financement L’entente cadre du programme ZIP prévoit un financement renégocié annuellement selon des modalités portant sur la coordination de Stratégies Saint-Laurent.

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Thème : lacs et cours d’eau Région : le Québec

Vers une politique du Saint-Laurent* Description Préparation d’un document définissant les grands principes sur lesquels fonder un avenir durable pour le Saint-Laurent et les conditions de leur application.

Promoteur Les Amis de la vallée du Saint-Laurent C.P. 4 Lotbinière (Québec) G0S 1S0 Téléphone : (418) 653-6143

Clientèle Ce projet s’adresse aux décideurs et aux usagers du Saint-Laurent.

Partenaires souhaités Les instances et les usagers.

Problématique Le fleuve Saint-Laurent a subi une dégradation considérable, son avenir est menacé et les Québecois en général lui ont en quelque sorte tourné le dos. Malgré le programme Vision 2000, on constate l’absence d’une volonté politique clairement définie qui permettrait de restaurer et conserver cette ressource.

Financement Le financement du projet entre dans les difficultés envisagées.

Objectifs Assurer la conservation et la mise en valeur du Saint-Laurent et de ses rives dans la ligne du développement durable. Élaborer des principes directeurs de la conservation et de la mise en valeur du Saint-Laurent. Faire connaître aux décideurs en quoi consiste la mise en application de ces principes. Sensibiliser les populations riveraines à la conservation et à la mise en valeur du fleuve. Impacts La conservation des ressources renouvelables et non renouvelables du fleuve, notamment l’eau, les milieux aquatiques et humides, les rives, les sites et les paysages, le maintien de la diversité biologique, la promotion de comportements et d’expériences favorables à la protection et au développement durable du fleuve Saint-Laurent, la mise de l’avant d’usages du Saint-Laurent favorisant un développement socio-économique durable et bénéficiant à tous.

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Thème : lacs et cours d’eau Région : le Québec

Réduction de 70 % de la consommation d’eau des installations sanitaires* Promoteur Conseil régional de l’environnement de l’Estrie (CREE). Jean-Guy Dépôt, trésorier 20, chemin du Lynx Canton Orford (Québec) J0E 1H0 Téléphone : (514) 532-4684 Télécopieur : (514) 532-4667

Description Ce projet vise à remplacer les réservoirs de 20 litres des toilettes par des réservoirs de 6 litres. Problématique Le traitement et l’épuration des eaux sont dispendieux; il faut réduire le gaspillage. Objectifs Obtenir du gouvernement du Québec une modification de la Loi Q2 R8, ainsi qu’un décret qui imposerait l’installation d’un réservoir de six litres pour les toilettes, dans le cas d’une nouvelle construction.

Partenaires Le gouvernement du Québec et les municipalités, éventuellement manufacturiers de produits de plastique recyclé.

Impacts Réduire les coûts de traitement et d’épuration des eaux et protéger l’environnement.

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Financement Projet incitatif.

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Thème : lacs et cours d'eau, faune et flore, Région : Bas—Saint-Laurent (01) processus de planification et de décision

Gestion communautaire des bassins versants d'une rivière propice au frai de l'éperlan arc-en-ciel Description Établissement d'un projet communautaire de gestion des activités à l'intérieur d'un bassin versant, en collaboration avec les municipalités, les organismes et les entreprises ayant un impact sur la gestion environnementale de bassins tels que ceux des rivières Fouquette et Ouelle.

Promoteur CRIE du Grand Portage Guy Verreault, responsable du dossier C.P. 731 Rivière-du-Loup (Québec) G5R 3Z3 Téléphone : (418) 867-3412

Clientèle Entrepreneurs, industries, grand public, pêcheurs, municipalités, agriculteurs.

Partenaires à préciser Conseil régional de l’environnement, MRC, associations de chasse et pêche, etc.

Objectifs Ce projet vise à ce que l'ensemble des activités existantes ou futures à l'intérieur d'un bassin versant soient compatibles avec la survie de l'éperlan, qui se situe à la base de la chaîne alimentaire.

État d'avancement et (ou) échéancier Recherche et mise en place : automne 1996 à été 1997.

Impacts Considérant que toutes les activités à l'intérieur du bassin versant peuvent générer des impacts sur les différentes ressources du milieu, et particulièrement sur la vie de l'éperlan, ce modèle de gestion contribuera activement à assurer un développement harmonieux du milieu humain et naturel.

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Thèmes : lacs et cours d'eau, faune et flore, Région : Bas—Saint-Laurent (01) milieux urbains et territoire, écotourisme

Sentier le Petit Témis (consolidation et développement) Promoteur Société d'aménagement de la rivière Madawaska et du lac Témiscouata Nelson Dubé, responsable du dossier 656, 6e Rue Est Dégelis (Québec) G5T 1K1 Téléphone : (418) 853-3593 Télécopieur : (418) 853-3593

Description Suite des travaux d'aménagement du parc linéaire de sentiers pédestres le «Petit Témis» et réalisation de divers aménagements de sites d'interprétation et de cours d'eau. Protection et éducation à l'égard des ressources naturelles au moyen de sentiers et de sites d'interprétation. Clientèle Grand public.

État d'avancement et (ou) échéancier La planification, la promotion et la sensibilisation, de même que l'étude de préfaisabilité ont été réalisées.

Impacts La création du parc linéaire et les travaux d'aménagement contribueront à protéger ces habitats de façon concrète. La corporation emploie quelques spécialistes pour tenir ses propres activités et elle contribue avantageusement à soutenir des activités de loisir et de tourisme (écotourisme).

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Thèmes : lacs et cours d'eau, Région : Saguenay—Lac-Saint-Jean (02) faune et flore, écotourisme

Projet d'aménagement et de mise en valeur du Petit Marais de Saint-Gédéon Description Le projet s'inscrit dans le cadre du programme de mise en oeuvre prévu au plan d'aménagement et de mise en valeur du Petit Marais de SaintGédéon. Ce plan d'ensemble prévoit, entre autres, des actions précises visant la protection des habitats fauniques, la conservation du potentiel faunique, l'augmentation de la productivité faunique, l'observation de la faune ailée et l'interprétation de la nature. Nous projetons la réalisation d'une première phase d'aménagement qui comprend l'implantation d'un sentier d'interprétation, d'un belvédère et d'une tour d'observation de la faune ailée, d'un abri et de panneaux d'information.

Promoteur Corporation de gestion du Petit Marais de SaintGédéon Rémi Bouchard 208, rue Dequen, C.P. 68 Saint-Gédéon (Québec) G0W 2P0 Téléphone: (418) 345-8001 Télécopieur: (418) 345-2306 Partenaires Notre corporation est formée de 11 membres représentant le monde municipal et industriel, le milieu agricole, les résidants locaux et les organismes non gouvernementaux.

Objectifs Concrétiser les objectifs de conservation et de mise en valeur des habitats fauniques énoncés dans l'ensemble des plans récréo-touristiques, tant locaux que régionaux. Impacts Création d'emplois et contribution au développement d'activités récréo-touristiques. Conservation de cet habitat en milieu riverain, qui est intimement liée à la gestion intégrée des eaux et de ses ouvrages à l'échelle du bassin versant et des activités consommatrices et non consommatrices de la faune et de l'accès au territoire. Préservation des écosystèmes par le maintien des processus écologiques naturels qui génèrent une qualité et une disponibilité de la ressource eau. Rétablissement de la qualité de l'eau par la création d'un comité de gestion de bassin versant qui devra concevoir un plan de gestion intégrée des eaux et superviser la réalisation du plan d'action.

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Thèmes : lacs et cours d'eau, faune et flore Région : Saguenay—Lac-Saint-Jean (02)

Création du marais Dorval Description Deux aménagements doivent être effectués, soit d'amoindrir les pentes à l'endroit du glissement de terrain de 1962, pour ensuite les stabiliser avec la végétation appropriée, et créer un marais artificiel dans la baie Dorval, en se servant du haut-fond présent, dans le but de permettre une filtration totale et efficace des eaux circulant dans la municipalité de Larouche. Cet aménagement permettra aussi de créer un habitat faunique.

Promoteur Denis Lalonde Municipalité de Larouche 709, rue Gauthier Larouche (Québec) G0W 1Z0 Téléphone: (418) 695-2201 ou (418) 695-4989 Partenaires Des firmes régionales possédant une expertise reconnue dans ce domaine seront mises à contribution dans la réalisation du projet.

Objectif Améliorer significativement la qualité de l'eau, de la faune et de la flore. Impacts Viabilité écologique pour les populations vivant en aval de la baie Dorval. Augmentation des populations fauniques. Pérennité des ressources renouvelables et non renouvelables en améliorant la qualité de la ressource eau et en créant un lieu propice pour la reproduction des espèces utilisant la rivière Saguenay. Réhabilitation des milieux détériorés en revégétalisant la pente dénudée à la suite du glissement de terrain; on élimine un apport continuel de sédiments dans la rivière. Utilisation du haut-fond créé par le glissement pour en faire un marais. Création d'emplois temporaires lors de la réalisation des travaux.

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Thèmes : lacs et cours d'eau, déchets, transportRégion : Saguenay—Lac-Saint-Jean (02)

Gestion des neiges usées (site Gagnon) à la Ville de Jonquière Description Construction de la première phase du plan général de gestion (construction du site Gagnon en 1995) venant éliminer tous les sites de neige de la Rivière-aux-Sables (Saint-Laurent et Saint-JeanBaptiste).

Promoteur Ville de Jonquière Roger Lavoie, directeur Service des travaux publics 3560, boulevard du Royaume C.P. 2000 Jonquière (Québec) G7X 7W7 Téléphone: (418) 546-2122 Télécopieur: (418) 546-2118

Problématique La Ville de Jonquière déversait annuellement environ 800 000 m3 de neiges usées dans différents sites principalement situés dans les cours d'eau de son territoire. En 1990, invitée par le MEF, la Ville de Jonquière établissait un plan général de gestion de ses neiges usées pour l'ensemble de son territoire, plan qui fut accepté par le MEF, en 1992.

Partenaires Firmes d’ingénieurs-conseils, transporteurs, entrepreneurs, le bureau régional du ministère de l'Environnement et de la Faune. État d'avancement et (ou) échéancier Le projet est en opération actuellement (hiver 1995-1996). La réalisation et l'opération de ce projet sont complétées dans tous ses aspects, régionalement.

Objectifs Contrôler la qualité des eaux de fonte rejetées dans le milieu naturel. Réduire les coûts de transport très onéreux dans ce domaine et garantir la qualité du service de déneigement de la municipalité. Respecter l'environnement immédiat du site. Utiliser des procédés de traitement simples et économiques. Appliquer des techniques modernes et améliorées. Valoriser les résidus, s'il y a lieu. Redonner la Rivière-auxSables à ses citoyens.

Financement Budget global de 3,5 millions de dollars annuellement. Dépenses réparties en immobilisations (700 000 $), en honoraires professionnels (50 000 $) et en gestion et opération (100 000 $/an).

Impacts Réduction d'environ 40 % du volume de neige déversée.

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Thème : lacs et cours d'eau Région : Saguenay—Lac-Saint-Jean (02)

Arrêt du flottage Promoteurs Michel Fortin et Pierre Tremblay Abitibi-Price inc., Papeterie Alma et Forêt 1100, Melançon Ouest Alma (Québec) G8B 5W2

Description Arrêt du flottage sur la rivière Péribonka, le lac Saint-Jean et la Petite Décharge. Problématique Le flottage altère la qualité de ces écosystèmes aquatiques.

État d'avancement et (ou) échéancier Le projet est en cours de réalisation.

Objectif Réhabiliter l'écosystème aquatique. Impacts Contribution à l'autonomie économique régionale par le maintien des emplois dans différents secteurs. Création de nouveaux emplois dans le secteur du transport et par le retour d'activités récréo-touristiques. Réhabilitation de milieux détériorés, par l'absence de bille de bois sur ces cours d'eau.

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Thème : lacs et cours d'eau, Région : Saguenay—Lac-Saint-Jean (02) activités industrielles et commerciales

Restauration d'un ancien étang de flottage de bois Promoteur Abitibi-Price, Papeterie Kénogami Jacques Paradis, coordonnateur, contrôle environnement 3750, rue de Champlain Jonquière (Québec) G7S 5J7

Description Restauration de l'ancien étang de flottage de bois utilisé autrefois pour l'approvisionnement en billes de notre unité d'écorçage humide, désaffectée depuis 1993. La restauration de l'étang permettra d'améliorer l'aspect visuel des propriétés d'Abitibi-Price, tout en régénérant un écosystème à son état d'origine.

État d'avancement et (ou) échéancier Projet à développer.

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Thème : lacs et cours d'eauRégion : Saguenay—Lac-Saint-Jean (02)

Arrêt du flottage et réhabilitation des berges de la Baie des Ha! Ha! dans le secteur de l'usine Stone-Consolidated Promoteurs Ghislain Sylvain, Caroline Lachance ZIP Saguenay, Corporation Stone Consolidated C.P. 1242 La Baie (Québec) G7B 3P4 Téléphone: (418) 544-5813 Télécopieur: (418) 544-6411

Description Interruption définitive du flottage des billes dans la Baie des Ha! Ha! Récupération sur ses berges des billes de bois et de déchets métalliques rejetés par les marées aux abords de l'usine. Problématique La qualité de l'eau et des espèces aquatiques de la Baie est altérée par le flottage des billes.

542, 1re rue La Baie (Québec) G7B 3R2 Téléphone: (418) 544-9705 Télécopieur: (418) 544-8453

Objectif Réhabiliter l'écosystème aquatique. Impacts Contribution à l'autonomie économique régionale. Revitalisation du milieu et des espèces aquatiques. Amélioration et accroissement des ressources. Protection du milieu par la réduction et l'élimination des nuisances qui affectent la qualité de vie.

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État d'avancement et (ou) échéancier Le projet est en cours de réalisation.

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Thème : lacs et cours d'eau, faune et floreRégion : Québec (03)

Mise en valeur du potentiel faunique et récréatif de l'étang Montclair Promoteur Conservation faune aquatique Québec inc. Georges Nolan, président 5280, des Violettes Charlesbourg (Québec) G1G 1N4 Téléphone: (418) 623-0191

Description Identification des sources de l'ensablement du bassin. Renaturalisation et stabilisation des rives. Objectifs Identifier et résoudre le problème d'ensablement. Stabiliser et renaturaliser les rives de l'étang. Impacts Reconstitution des habitats pour la faune et la flore. Développement d’un volet éducatif. Accès pour les générations futures à un environnement naturel de qualité.

Partenaires Association des propriétaires riverains, municipalité de Lac-Beauport. État d'avancement et (ou) échéancier La planification, la promotion, la sensibilisation et la recherche de financement ont été réalisées. Financement Participation financière des citoyens, de la municipalité et demande de subventions.

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Thème : lacs et cours d'eau, faune et flore Région : Québec (03)

Évaluation environnementale des sites et de l'état actuel des structures érigées sur le cours de la rivière Jaune et de ses tributaires Description Inventaire de tous les barrages et digues de la rivière Jaune et de ses tributaires, et évaluation de leur état et leur pertinence. Dans le cas où des travaux s'avéreraient nécessaires, une évaluation des coûts sera produite.

Promoteur Conservation faune aquatique Québec iInc. Georges Nolan, président 5280, des Violettes Charlesbourg (Québec) G1G 1N4 Téléphone: (418) 623-0191

Objectifs Évaluer l'état des structures de retenue d'eau. Déterminer les besoins ou la nécessité de restaurer ou de démanteler ces structures. Évaluer les coûts. Caractériser les différents habitats affectés par la présence des structures.

Partenaires Municipalité de Lac-Beauport, ministère de l'Environnement et de la Faune du Québec, Conservation faune aquatique Québec Inc. État d'avancement et (ou) échéancier La planification, la promotion et la sensibilisation ainsi que la recherche de financement ont été complétées. Des engagements verbaux ou écrits de certains promoteurs ont été obtenus.

Impacts Reconstitution des habitats qui ont été détruits par les ouvrages. Renaturaliser des rives de la rivière Jaune, ce qui permettra aux générations futures de jouir d'un environnement naturel.

Financement Des dépenses de 26 000 $ sont prévues. Municipalité, ministère de l'Environnement et de la Faune, Conservation faune aquatique Québec inc.

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Thèmes : lacs et cours d'eau, faune et flore Région : Québec (03)

Mise en valeur du potentiel faunique et récréatif du bassin de la vallée autrichienne, Lac-Beauport Description Le projet consiste à redonner au bassin de la rivière son caractère naturel d'antan par la réfection de la digue, la stabilisation et la revégétalisation de la berge, la création de petites fosses et seuils, et l'aménagement de frayères, d'abris et de nichoirs à canards.

Promoteur Conservation faune aquatique Québec inc. Georges Nolan, président 5280, des Violettes Charlesbourg (Québec) G1G 1N4 Téléphone: (418) 623-0191

Objectifs Reconstruire la digue. Résoudre le problème d'ensablement. Renaturaliser les rives. Créer des frayères et installer des nichoirs à canards.

Partenaires Association des propriétaires riverains de la vallée de la rivière Jaune, Municipalité de Lac-Beauport, Fondation de la faune du Québec.

Impacts Reconstitution des habitats qui ont été perturbés par le développement résidentiel. Retour du caractère récréatif au bassin. Accès pour les générations futures à un environnement naturel.

État d'avancement et (ou) échéancier La planification, la promotion et la sensibilisation, les études de préfaisabilité et la recherche de financement ont été réalisées. Des engagements verbaux ou écrits de certains promoteurs ont été obtenus. Financement Des dépenses 100 000 $ sont prévues. Le financement du projet se fait par l'intermédiaire des différents partenaires. Des demandes de financement ont été faites auprès d'Action 21 Environnement Canada, de la Fondation de la faune du Québec, des citoyens et de la municipalité.

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Thèmes : lacs et cours d'eau, faune et floreRégion : Québec (03)

Restauration et mise en valeur de la faune et des habitats de la rivière Jaune Promoteur Conservation faune aquatique Québec inc. Georges Nolan, président 5280, des Violettes Charlesbourg (Québec) G1G 1N4 Téléphone: (418) 623-0191

Description Recouvrement des caractères naturels des rives de la rivière Jaune. Problématique En 1995, une étude de caractérisation de la rivière Jaune fut réalisée et plusieurs ouvrages non conformes furent identifiés sur les rives.

Partenaires Association des propriétaires riverains, municipalité de Lac-Beauport, Fondation de la faune du Québec.

Objectifs Évaluer le coût des travaux. Sensibiliser les riverains à l'importance de préserver l'aspect naturel des rives. Trouver des sources de financement. Réaliser les travaux.

État d'avancement et (ou) échéancier La planification et les études de préfaisabilité ont été réalisées.

Impacts Reconstitution des habitats fauniques et floristiques qui ont été détruits par l'artificialisation des rives. Accès pour les générations futures à un environnement naturel.

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Financement Participation financière des citoyens, de la municipalité et subventions.

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Thèmes : lacs et cours d'eau, faune et flore Région : Québec (03)

Aménagement d'un site régional d'interprétation du fleuve Saint-Laurent Description Protection et mise en valeur des milieux humides et du fleuve Saint-Laurent sur la Côte-de-Beaupré. Ce site public, aménagé à Château-Richer, aura une vocation régionale; il redonnera aux citoyens de la Côte-de-Beaupré et aux visiteurs «une porte sur le fleuve». Sensibilisation les visiteurs à la valeur du fleuve et des milieux humides (activités éducatives). Permettre la pratique d'activités récréatives et des rassemblements culturels ou familiaux.

Promoteur Comité d'environnement de la Côte-de-Beaupré Richard Legault, président C.P. 326 Boischâtel (Québec) G0A 1H0 Téléphone: (418) 529-8771 Télécopieur: (418) 529-4299 Partenaires Municipalité de Château-Richer, ministère de l'Environnement et de la Faune.

Problématique Le littoral de la Côte-de-Beaupré a fait l'objet de remblayage intensif, ce qui a occasionné la perte de 400 ha de milieux humides en 25 ans. Afin de freiner la détérioration de ces habitats essentiels, nous tenons à insister sur l'importance d'appuyer des actions de protection et de mise en valeur des milieux humides dans cette région. Les portions encore intactes des berges doivent être rapidement soustraites aux pressions du développement, et des mesures de protection adéquates devraient être proposées aux décideurs et aux citoyens, afin de valoriser la mise en oeuvre de projets concrets bénéficiant de l'adhésion de la collectivité régionale.

État d'avancement et (ou) échéancier La planification, la promotion, la sensibilisation et les études de préfaisabilité sont déjà complétées. Des engagements verbaux ou écrits de certains promoteurs sont en voie d'être obtenus et la recherche de financement est en cours. Financement Les dépenses estimées pour la réalisation du projet sont de 240 000 $ pour l'immobilisation et de 12 800 $ pour le fonctionnement.

Impacts Protection de milieux très riches sur les plans faunique et floristique. Rétention des touristes de passage sur la Côte-de-Beaupré et promotion de ses attraits. Accès public aux berges du fleuve. Sensibilisation à la valeur des milieux humides.

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Thèmes : lacs et cours d’eau et faune et flore Région : Québec (03)

Nettoyage, aménagement et restauration de la rivière Des Commissaires Description Aménagement et restauration de la rivière Des Commissaires.

Promoteur Conservation faune aquatique Québec inc. George J. Nolan, président 5280, Des Violettes, bureau 3 Charlesbourg (Québec) G1G 1N4 Téléphone : (418) 623-0191 Télécopieur : (418) 623-9442

Clientèle Grand public. Problématique L’inventaire effectué révèle un manque chronique de végétation riparienne, dû au déboisement des promoteurs immobiliers et propriétaires, et une carence d’aires de repos et de nutrition sur toute la longueur de la rivière. Il existe quelques lacs créés par l’homme, mais ce dernier les vide à l’automne pour éviter tout débordement lors de la crue des eaux du printemps. Il en résulte une réduction de l’espace habitable pour l’omble de fontaine (truite mouchetée) et une destruction de la faune benthique par l’assèchement. Nous avons aussi constaté un manque de qualité au niveau de la granulométrie nécessaire au frai de l’omble de fontaine.

Partenaires Ville de Charlesbourg, Fondation de la faune du Québec, Les partenaires de l’environnement (Canada) Emploi et Immigration Canada, Mon milieu, mes arbres, Global Releaf, Pétro Canada et Scouts, guides et cadets des trois forces canadiennes. État d’avancement et (ou) échéancier Le projet est en voie de réalisation.

Objectifs Réaménager et restaurer les habitats altérés ou détruits. Minimiser la perte de la diversité des gènes, des espèces et des écosystèmes. Exploiter les ressources non renouvelables à un rythme et à un prix qui permettent leur remplacement éventuel par des ressources renouvelables. Impacts Depuis le début du projet en 1991, nous avons remarqué une augmentation sensible de la population de l’omble de fontaine; nous créons plus de 15 emplois par été, et nos achats sont tous faits à Charlesbourg.

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Thème : lacs et cours d’eau Région : Québec (03)

Aménagement du Quai des écureuils Promoteur À déterminer Personne ressource: Jean Leclerc 540, Guillemette Donnacona (Québec) G0A 2N0 Téléphone : (418) 285-1824 Télécopieur : (418) 286-5402

Description Aménagement du Quai des écureuils jusqu’à la chute du Grand ruisseau (plus ou moins 2 km) le long du fleuve. Donner un accès aux résidants et aux touristes à un site patrimonial. Clientèle Grand public. Problématique Les activités humaines détruisent les berges du fleuve et son paysage.

Partenaires Ville de Donnacona, les deux paliers de gouvernement, les citoyens, Saint-Laurent Vision 2000.

Objectifs Éviter l’érosion des berges et de la falaise dans ce secteur. Donner accès à la population à ce site et en faire un site d’interprétation faunique et patrimonial.

État d’avancement et (ou) échéancier Le projet est en voie de réalisation. Financement Subvention provinciale et bénévolat.

Impacts Arrêt de l’érosion des rives et falaises en bordure du fleuve. Préservation de la faune (oiseaux, écureuils, etc.). Contrôle et gestion du déversement de déchets et autres résidus. Fin des rassemblements abusifs.

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Thème : lacs et cours d’eau Région : Québec (03)

Projet de restauration et de naturalisation de la rivière Saint-Charles* Description Proposer à la population et aux gouvernements des solutions concrètes pour restaurer et renaturaliser la rivière Saint-Charles. Les actions s’appuient sur six principes : une restauration qui intègre l’accès et les usages publics à la présence d’un écosystème diversifié, l’assainissement de l’eau autant à l’échelle locale qu’à l’échelle du bassin, une restauration et une naturalisation des berges sans nouvel empiétement dans la rivière, l’hétérogénéité par opposition au côté canal de la Saint-Charles, un aménagement favorisant les points de vue sur la rivière et un accès public direct.

Harmoniser nature urbaine et usages récréatifs, susciter un partenariat entre la ville et la communauté, utiliser les connaissances les plus récentes en écologie urbaine et en aménagement de rivières. Impacts En bon état dans son cours supérieur, en partie protégée et restaurée dans son cours intermédiaire et rattachée au fleuve par son cours inférieur, la Saint-Charles possède un énorme potentiel de récupération naturelle et récréative. Elle peut devenir un corridor vert reliant le fleuve aux Laurentides, un attrait majeur pour les populations urbaines et un facteur de valorisation des quartiers riverains. Pour cela, l’assainissement souhaité par tous devra s’accompagner d’une naturalisation du cours inférieur c’est-à-dire la restauration d’habitat conçue pour valoriser son potentiel récréatif.

Problématique Depuis le XIX siècle, la ville a eu tendance à se développer aux dépens de la rivière, s’en servant comme dépotoir, comme égout et récupérant du terrain à même son lit. En 1974, on complétait d’onéreux «travaux d’embellissement» des berges se soldant par l’endiguement et la canalisation de l’estuaire sur 3,6 km. En un siècle, le long du tronçon ainsi aménagé et emmuré, le lit de la rivière avait perdu 72 % de sa superficie sous la pression de l’urbanisation. Présentement, l’artificialisation des berges inhibe toute forme de vie riveraine le long de l’estuaire devenu lac. Les murs et les promenades bétonnés qui l’enserrent, isolent le plan d’eau, réduisent sa visibilité et limitent son accessibilité. De fréquents déversements d’égouts le rendent peu propice à la vie aquatique et impropre aux activités nautiques. Le cours inférieur de la Saint-Charles, en bonne position au palmarès des rivières les plus polluées du Québec, y détient la palme peu enviable des plus fortes teneurs en coliformes fécaux. De plus, une gestion inadéquate des prélèvements d’eau potable aggrave la situation dans le cours inférieur en y réduisant dramatiquement les débits d’étiage. e

Promoteur Rivière vivante, mouvement pour restaurer et naturaliser la rivière Saint-Charles. Jean Roberge : (418) 525-5723 Michel Beaulieu : (418) 525-8242 Partenaires à venir La ville de Québec et ses élus, la Communauté urbaine de Québec. Financement Ne s’applique pas pour l’instant.

Objectifs

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Thème : lacs et cours d'eauRégion : Québec (03), Mauricie—Bois-Francs (04)

La régénération des rives: un effort collectif des riverains du bassin de la rivière Sainte-Anne Description Information et promotion des comportements de responsabilisation des riverains et usagers du bassin de la Sainte-Anne. Encadrement, dans une démarche scientifique, de la planification des interventions privilégiées à réaliser, ainsi qu'évaluation et suivi des effets des aménagements sur la qualité de l'eau d'un affluent (projet pilote). Réalisation, avec les personnes intéressées, d’aménagements naturels adaptés à la problématique des lieux.

Objectifs Responsabiliser et faire participer les riverains (782) sur l'ensemble du bassin pour régénérer les rives. Réaliser des aménagements naturels peu coûteux et efficaces, par le changement des mentalités sur les pratiques agricoles et les aménagements paysagers des résidants et des villégiateurs. Produire une carte caractérisant l'ensemble des sites à restaurer sur le bassin de la rivière Sainte-Anne, et des fiches de caractérisation pour chaque afin de sensibiliser ou de proposer des interventions spécifiques.

Problématique La rivière Sainte-Anne, connue d'abord pour sa pêche hivernale aux petits poissons des chenaux à Sainte-Anne-de-la-Pérade, draine un bassin versant de plus de 1 800 km de rives. Dans sa partie avale, le bassin versant compte cinq affluents: Charest, Niagarette, Blanche, Noire et Jacquot. La qualité de l'eau est mauvaise. Les rives dénudées ont favorisé l'érosion, un réchauffement des eaux et une incapacité à filtrer les divers polluants qui atteignent les cours d'eau directement. De plus, dans les secteurs d'exploitation agricole, les sites d'entreposage d'engrais entraînent une forte concentration en phosphore et en azote dans les cours d'eau, tandis que les animaux qui ont accès à la rivière détruisent la végétation protectrice des rives. Ailleurs, une concentration de villégiateurs partagent des terrains de petites dimensions et dénudent les rives. Selon un plan de mise en valeur de la rivière en 1995, le mauvais état des rives constitue un obstacle majeur à une qualité d'eau acceptable pour l'usage humain et le retour d'une vie aquatique de qualité. Une telle intervention est incontournable pour un projet de restauration intégré et cohérent.

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Promoteur Corporation d'aménagement et de protection de la Sainte-Anne (CAPSA) Claude Rompré, vice-président 55, Rapide Sud Saint-Casimir (Québec) G0A 3L0 Téléphone: (418) 339-2929 État d'avancement et (ou) échéancier Les étapes de planification, recherche de financement et étude de préfaisabilité sont déjà complétées. Des engagements verbaux et écrits de certains promoteurs ont été également obtenus. Financement Le financement du projet se fait par l'intermédiaire des différents partenaires, qui fourniront une somme de 202 000 $.

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Thèmes : lacs et cours d’eau, Région : Mauricie—Bois-Francs (04) milieux urbains et territoire, faune et flore, forêts, agriculture

Restauration et mise en valeur de la rivière Nicolet (secteur Chester) Description Restauration et mise en valeur d’un tronçon de près de 11 km de la rivière Nicolet qui coule dans les limites des municipalités de Chesterville et de Saint-Rémi-de-Tingwick.

Impacts Mise en place d’un système de suivi des populations de poissons, entre autres par l’amélioration des connaissances sur les déplacements et la croissance des salmonidés par l’étiquetage de poissons. Préservation des populations de poissons, contribution à l’essor économique de la région par la création d’emplois et, donc, amélioration de la qualité de vie. Retombées économiques: hébergement, restauration, boutiques de pêche et de souvenirs, postes d’essence, dépanneurs, etc.

Clientèle Propriétaires privés. Problématique Sans les efforts et les interventions de la Corporation de gestion des rivières des BoisFrancs (CGRBF), l’omble de fontaine aurait sans aucun doute disparu de la rivière Nicolet dans les années futures. Tous les terrains longeant la rivière font partie d’un programme de reboisement afin de naturaliser le paysage naturel. Le projet se situe dans de petites localités de 350 à 2 000 personnes où l’agriculture a perdu beaucoup d’importance.

Promoteur Corporation de gestion des rivières des BoisFrancs (CGRBF). Léo Ouellet, directeur général C.P. 456 Victoriaville (Québec) G6P 6T3 Téléphone : (819) 357-3388 Télécopieur : (819) 357-3388

Objectifs Consolider le projet en cours de 8 km. Améliorer l’habitat faunique sur 11 nouveaux kilomètres pour les salmonidés. Établir une gestion faunique qui permette une exploitation rationnelle en favorisant les retombées socioéconomiques et récréo-touristiques. Récupérer et protéger les sites de reproduction altérés par les actions humaines. Assurer une surveillance, une tranquillité et un respect au milieu naturel et aux propriétés privées. Inciter les utilisateurs et inciter les gens du milieu à se mobiliser autour d’un projet environnemental dans un contexte de développement durable. Établir un fierté collective pour la communauté.

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Partenaires Municipalités de Chesterville et de Saint-Rémi-deTingwick, ministère de l’Environnement et de la Faune, Fondation de la faune du Québec. État d’avancement et (ou) échéancier Février 1996 à décembre 1997. Financement Recherche de financement en cours. La municipalité de Chesterville investirait 100 000 $. Aucuns frais d’immobilisations n’est envisagé à ce stade. Lors de l’exploitation, les revenus tirés des utilisateurs sont suffisants pour le fonctionnement de la gestion.

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Thèmes : lacs et cours d’eau, faune et floreRégion : Mauricie—Bois-Francs (04)

Conservation de la population de touladi du lac à La Chienne Description Reconstruction du barrage du lac à La Chienne. Remise en eau des meilleurs sites de reproduction pour le touladi. Réduction de la pression de pêche sur sept ans. Évaluation des résultats. Afin d’améliorer nos connaissances sur les habitats de reproduction, la Zec a réalisé une étude exhaustive des sites de reproduction du touladi afin de bien cerner l’impact du retrait du barrage. Concurremment, les biologistes du MEF on réalisé une étude sur l’état de la population de touladi au lac à La Chienne. L’Association, en accord avec les utilisateurs, a accepté les mesures de conservation suivantes pour sept ans: réduction de la saison de pêche; réduction du quota annuel de 120 à 40 kg/année et aucun ensemencement, pour préserver le stock génétique.

L’Association Nature inc., gestionnaire de la ZEC Chapeau-de-Paille Jacques Guillemette, président 1460, 6e Avenue C.P. 36 Grand-Mère (Québec) G9T 2J8 Téléphone: (819) 538-9293 Télécopieur: (819) 538-2493 Partenaires La Fondation de la faune du Québec, le ministère de l’Environnement et de la Faune, l’Association Nature inc., CRD-04 (à venir) État d’avancement et (ou) échéancier Recherche de financement (hiver 1995-1996). Obtention des autorisations (mai 1996). Appel d’offres et octroi du contrat (juin 1996). Démolition graduelle du vieux barrage (juin juillet 1996). Reconstruction du barrage (août 1996). Suivi de la reproduction (octobre 1996). Évaluation finale du plan de restauration (hiver 2000).

Problématique Le niveau d’eau du lac à La Chienne est maintenu par un ancien barrage de «drave» construit dans les années 50. Ce barrage en bois est désuet et risque de céder d’un printemps à l’autre, mettant ainsi à sec la presque totalité des sites de reproduction du touladi.

Financement Les sources de financement provenant des fonds propres de l’Association (12 950 $), de la Fondation de la faune du Québec (50 000 $) et du Conseil régional de développement (40 000 $) sont encore à confirmer.

Objectif Préserver et gérer de façon rationnelle la ressource renouvelable qu’est le touladi. Impacts Maintien et rehaussement d’une population de touladi dont les stocks génétiques n’ont jamais été modifiés par des ensemencements. Création d’emplois temporaires. Augmentation de la biomasse de géniteurs et amélioration des rendements naturels à la fin de ce plan. Maintien de l’écosystème dans un état plus stable favorisant ainsi une productivité naturelle plus élevée concurremment avec les mesures de conservation. Promoteur

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Thème : lacs et cours d’eau Région : Mauricie—Bois-Francs (04)

Rivière Saint-Maurice, restauration des milieux humides Promoteur Fédération québécoise de la faune (FQF 04) Claude Gauthier, président 687, Castelneau La Tuque (Québec) G9X 2P4 Téléphone: (819) 523-4694 Télécopieur: (819) 676-8028

Description Inventaire des milieux propices à de l’aménagement pour la sauvagine et des frayères situées entre le barrage Beaumont et La Tuque.

État d’avancement et (ou) échéancier Cinq ans, soit en 2000. Étape de planification complétée. Financement Dépenses et revenus prévus du projet: 600 000 $. Modes de financement: collectes spéciales et subventions. Sources de financement: investissement privé, contribution provinciale et contribution fédérale.

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Thème : milieux urbains et territoireRégion : Estrie (05)

Évaluation de l’impact sur l’environnement des lacs, de la réglementation municipale et de la nature des systèmes de fosses utilisées Description Vérification de l’impact de la réglementation municipale; évaluation des différents systèmes de fosses septiques en relation avec le milieu; préparation de deux guides faciles à consulter par les propriétaires concernant les règlements et l’étude sur les fosses; préparation des documents nécessaires à une présentation publique et présentation des résultats aux membres du conseil et aux résidants.

Promoteur Municipalité de Saint-Denis-De-Brompton. Partenaire Université de Sherbrooke. État d’avancement et (ou) échéancier D’une durée de 12 semaines, le projet se fera en collaboration avec des étudiants de la maîtrise en environnement de l’Université de Sherbrooke et comportera une évaluation de la réglementation municipale, une revue des types de fosses septiques existantes et, enfin, la rédaction de deux guides et du rapport final.

Clientèle Propriétaires et municipalités. Problématique La détérioration de l’environnement par les fosses septiques inadéquates demande une surveillance municipale étroite.

Financement Municipalité de Saint-Denis-de-Brompton.

Objectifs Vérifier si la réglementation joue un rôle adéquat pour freiner la détérioration à court et à long terme de l’environnement et préparer un guide de sensibilisation pour prévenir plutôt que sévir. Faire l’évaluation de différents modèles de fosses traditionnelles ou alternatives en tenant compte de la nature du sol de la municipalité, en fonction de différents paramètres tels que le coût, l’impact sur l’environnement et la qualité de vie.

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Thème : lacs et cours d’eauRégion : Estrie (05)

Sensibilisation et éducation en environnement en milieux aquatique et riverain Description Aménagement d’une halte d’interprétation des milieux aquatique et riverain de la rivière SaintFrançois et d’une piste cyclable qui pourront être fréquentées par les utilisateurs des corridors bleus et verts. Différents scénarios d’aménagement du site seront élaborés par les étudiants de la maîtrise en environnement de l’Université de Sherbrooke, à l’hiver 1996. Les travaux sur le terrain seront effectués par les étudiants stagiaires de la maîtrise en collaboration avec la Corporation de gestion CHARMES et la SODÉCOV.

Promoteur Comité Enviro-Canton Michel Montpetit, membre du comité Maîtrise en environnement Pavillon Marie-Victorin Université de Sherbrooke Sherbrooke (Québec) J1K 2R1 Téléphone : (819) 821-7077 Télécopieur : (819) 821-6909 Partenaires Université de Sherbrooke, Corporation de gestion CHARMES, SODÉCOV et HydroQuébec.

Clientèle Grand public. Problématique À la suite d’une subvention du Programme de mise en valeur de l’environnement d’HydroQuébec, différents projets ont été proposés à la municipalité du Canton de Brompton.

Etat d’avancement et (ou) échéancier De janvier à août 1996. Financement Représentant un budget d’environ 106 000 $, le projet sera soutenu par la Corporation de gestion CHARMES, l’Université de Sherbrooke, la SODÉCOV et Hydro-Québec.

Objectifs Informer et éduquer les utilisateurs des corridors bleus et verts du fonctionnement et de la fragilité des écosystèmes aquatiques. Ce projet constitue une suite logique des travaux et des investissements déjà consentis pour l’assainissement de la rivière Saint-François en vue de redonner aux citoyens les usages multiples de leur rivière. Impacts Protection d’espaces naturels. Sensibilisation du public. Choix d’infrastructures limitant les nuisances. Population pouvant profiter des espaces naturels pour ses activités de loisir.

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Thème : lacs et cours d’eauRégion : Estrie (05)

Guide des riverains* Promoteurs Fédération pour la protection de l’environnement de l’Estrie et le Conseil régional de l’environnement de l’Estrie (CREE) Jean-Guy Dépôt, trésorier 20, chemin du Lynx Canton Orford (Québec) J0E 1H0 Téléphone : (514) 532-4684 Télécopieur : (514) 532-4667

Description Réalisation d’un guide d’information à l’intention des propriétaires riverains qui réalisent des aménagements portant atteinte à l’environnement lacustre. Problématique Mal informés, des propriétaires riverains dégradent l’environnement. Objectifs Informer les nouveaux propriétaires d’un terrain situé sur les rives en bordure d’un lac, des façons de protéger et de conserver l’environnement.

Partenaires Peut-être la MRC de Memphrémagog et le ministère de l’Environnement et de la Faune.

Impacts Assurer la protection de l’eau et de l’encadrement forestier des lacs.

Financement MEF, MRC, CREE, municipalités, associations de lacs, commanditaires.

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Thème : lacs et cours d’eauRégion : Estrie (05)

Des arbustes pour nos rives Description Pour protéger la qualité de l’eau de nos lacs, il faut rapidement remettre les rives à leur état naturel en reboisant les 10 à 15 premiers mètres de rives selon la pente. Il est important de commander des espèces d’arbustes que les gens veulent et qui répondent aux besoins de revégétalisation.

Proposeur Conseil régional de l’environnement de l’Estrie et Fédération pour la protection de l’environnement en Estrie Jean-Guy Dépôt 20, chemin du Lynx Canton d’Orford (Québec) J0E 1H0 Téléphone: (514) 532-4684 Télécopieur: (514) 532-4667

Clientèle Propriétaires riverains.

Partenaire Association de lacs

Objectifs Obtenir des centaines de milliers d’arbustes afin d’approvisionner les associations de lacs dans leurs projets de reboisement des rives.

État d’avancement et (ou) échéancier Le projet est présentement en voie d’élaboration et n’est pas encore pris en charge par un promoteur.

Problématique Le programme fédéral «Mon milieu, mes arbres» n’existant plus, il faut se prendre en main et promouvoir un plan alternatif pour pouvoir obtenir les arbustes permettant de régénérer les rives des plans d’eau.

Financement Bénévolat des membres d’associations, contributions des municipalités riveraines et utilisatrices de l’eau brute des lacs réservoirs, commanditaires et subventions.

Impacts En protégeant les milieux riverains, on permet leur colonisation par une foule d’animaux et de végétaux. L’amélioration de la qualité de l’eau permet de réduire les coûts de son traitement et d’augmenter les usages qui y sont reliés. Ce projet vise à contrer la tendance qui consistait à déboiser jusqu’au lac, ce qui avait pour conséquence d’amplifier les phénomènes d’érosion. La qualité de vie des citoyens s’améliore à mesure qu’ils retrouvent les qualités naturelles des plans d’eau.

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Thème : lacs et cours d’eauRégion : Estrie (05)

Comité de bassin de la rivière Saint-François pour la gestion intégrée du plus important bassin versant en Estrie Promoteur Conseil régional de l’environnement de l’Estrie Jean-Guy Dépôt, président du comité eau 31, rue King Ouest, bureau 315 Sherbrooke (Québec) J1H 1N5 Téléphone : (819) 821-4357 Télécopieur : (819) 563-9304

Description Grâce à la concertation des intervenants impliqués, il faut prendre des moyens pour mieux protéger la ressource eau. Il s’agit de la formation d’un comité régional de bassin pour la gestion intégrée du bassin versant de la rivière Saint-François. Clientèle Propriétaires riverains.

Partenaires Municipalité situées à l’intérieur du bassin versant, associations de protection des lacs, organismes locaux et régionaux.

Objectifs Mieux gérer la ressource eau à l’intérieur de l’immense bassin de drainage de la rivière SaintFrançois.

État d’avancement et (ou) échéancier Au cours de l’année 1996. Les étapes complétées sont la planification, la promotion, une étude de marché et la recherche de financement.

Impacts Protection des écosystèmes en prévenant la détérioration du bassin versant. Impact économique en protégeant la ressource eau brute. Élimination des sources de pollution. Amélioration de la santé et de la qualité de vie en prévenant la contamination du bassin hydrographique.

ÉcoSommet ‘96

Financement Les dépenses prévues pour le projet sont de 10 000 $ pour la création du Comité de bassin pour la phase I. Pour la phase II, le budget est à déterminer en fonction d’un programme d’interventions et d’action élaboré par le Comité. Les sources de financement prévues sont le Conseil régional de développement de l’Estrie, les municipalités et les contribuables par une tarification.

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Thème : lacs et cours d’eauRégion : Estrie (05)

Aménagement de la rivière Saint-François* Promoteurs Corporation de gestion CHARMES et la ville de Sherbrooke.

Description Aménagement de sentiers pédestres, aménagement d’un marais de 40 hectares, restauration de sablières, revégétalisation locale des berges, développement d’un circuit de canot. Ces aménagements sont appuyés par une collaboration avec le futur comité de bassin, le suivi des sources de pollution, la préservation (réserve faunique) des milieux particulièrement sensibles ou riches et par le nettoyage.

Partenaire Canards Illimités, futur comité de bassin. État d’avancement et (ou) échéancier Établi sur 10 ans, l’aménagement de la rivière Saint-François se réalisera en fonction des opportunités (partenaires et subventions) qui s’offriront.

Clientèle Grand public

Financement Différents partenaires et subventions dont Canards Illimités.

Problématique Égout à ciel ouvert, la rivière Saint-François, avec la mise en opération de la station d’épuration de Sherbrooke et de East Angus, devrait s’améliorer de façon sensible. Objectifs Retrouver le plein usage de la rivière SaintFrançois, développer chez l’usager un sentiment d’appartenance et de fierté par rapport à la rivière Saint-François, sensibiliser les usagers à la conservation et à l’environnement.

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Thème : lacs et cours d’eauRégion : Montréal (06)

Toilette domestique privée

Clientèle Grand public

Promoteur Sylvain Duchesne, étudiant Université de Montréal, Design industriel 2109, Saint joseph Est, app. 3 Montréal (Québec) H2H 1E6 Téléphone : (514) 523-5243

Problématique L’usage domestique constitue plus de 50% de la consommation totale d’eau potable.

Échéancier Remise du projet final dans la dernière semaine d’août 1996.

Objectifs Repenser et prévoir la façon de faire ses besoins dans le but d’apporter une sensibilisation et une responsabilisation des usagers face à la conservation de l’eau douce au Québec.

Financement

Description Conception nouvelle d’une toilette en tenant compte des aspects techniques, ergonomiques, écologique, esthétique et fonctionnels.

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Thème : lacs et cours d’eauRégion : Montréal (06)

Montréal Bleu et Grand Montréal Bleu croisières et en biens et services reliés au nautisme ; retombées indirectes pour des services liés tels l’hébergement, la restauration et les activités culturelles et sportives.

Description Mise sur pied d’un Comité pilote sur le Montréal Bleu. Préparation d’une stratégie d’intéressement aux investisseurs privés et communautaires pouvant développer ou mettre en valeur des sites, activités ou équipements liés au Montréal Bleu. Développement de circuits intégrés terre-eau pour les piétons, les cyclistes et les automobilistes, circuits mettant en valeur les divers aspects patrimoniaux de nos cours d’eau ainsi que des bâtiments d’intérêt.

Promoteur Service des parcs, jardins et espaces verts (SPJEV) de la ville de Montréal Partenaires Ville de Montréal, CUM et 12 MRC de la grande région métropolitaine.

Objectifs Améliorer l’environnement et la qualité de vie des citoyens de l’ensemble de la région montréalaise en mettant en valeur les cours d’eau et en leur offrant des activités originales et diversifiées. Développer un attrait touristique majeur à l’échelle nationale et internationale, la Grande Région de Montréal devenant une destination et un lieu de transit pour les vacanciers. Augmenter le nombre d’espaces riverains ouverts au public. Rendre ces espaces accessibles au plus grand nombre.Susciter l’offre d’une gamme nouvelle d’activités de sports et loisirs liés à l’eau. Assurer la qualité de l’eau et des habitats fauniques riverains. Faire la promotion des sites riverains aménagés et des activités. Développer la concertation régionale.

Échéancier 1996 Financement 1 000 000 $ en 1996 de la part du SPJEV. Investissements publics, privés et communautaires.

Impacts Conservation et amélioration de la ressource et protection des rives ; parachèvement du programme d’assainissement des eaux ; et, la mise en oeuvre de projets de protection des milieux riverains et d’aménagements fauniques. Mise en valeur et l’exploitation d’un attrait touristique à l’échelle locale, régionale et internationale ; retombées directes importantes sur le site du Vieux Port, pour les escales

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Thèmes : lacs et cours d’eau, faune et floreRégion : Montréal (06)

Montréal Bleu Promoteur Ville de Montréal (Contact: Robert Laramée), les autres villes de la CUM, la Société d’animation du parc Bellerive, Chaloupiers de Montréal. Chantal Gagnon 2580, rue Saint-Joseph Est Montréal (Québec) H1Y 2A2 Téléphone:(514) 280-6838 Télécopieur:(514) 280-6787

Description Aménagement de parcs et d’espaces verts sur les terrains disponibles situés en berges, y inclus les travaux de stabilisation des berges pour redonner à la population un accès, une connaissance et une conscience de la présence de l’eau Objectifs Améliorer l’environnement et la qualité de vie des citoyens de l’ensemble de la région de Montréal en mettant en valeur les cours d’eau et en leur offrant des activités originales et diversifiées.

Partenaire Parcs Canada, Environnement Canada, OCTGM, ZIP Ville-Marie, ZIP Est de Montréal, COSIAGM, CUM

Impacts Sur la biodiversité, les espèces et les écosystèmes: en préservant les écosystèmes riverains qui eux-mêmes hébergent la faune et contribuent à sa conservation et améliorent la qualité des eaux.

Échéancier Les premiers se réaliseront dès 1996. D’autres en sont aux études de faisabilité et d’autres encore au stade de la recherche de partenaires privés et de financement.

Économiques: en créant des attractions touristiques dans la région de Montréal attirant les plaisanciers et une clientèle de loisirs accrue.

Financement Immobilisation 1996 1 000 000 $ 1997 1 450 000 $

Sur les activités humaines génératrices de nuisances: encourage les activités de loisirs non polluantes : canotage, camping, pêche à la ligne, piques-niques.

Fonctionnement (salaires, fournitures, etc.) Aucune tant que les travaux ne sont pas terminés, la planification se faisant par les fonctionnaires de la Ville de Montréal.

Sur la santé et la qualité de vie des populations humaines: redonne à une population urbaine un plus grand nombre de points de contact avec la nature (cours d’eau) et contribue à sa qualité de vie.

Les modes et les sources de financement prévus sont: budget d’immobilisation de la Ville de Montréal, partenaires privés, promoteurs privés et subventions du ministère de l’Environnement du Canada.

Grâce à la multiplication de lieux pour la pratique de loisirs simples, le projet peut contribuer à la diminution du stress urbain et de ses conséquences comme la criminalité, par exemple.

Thèmes : lacs et cours d’eau, Région : Outaouais (07) milieux urbains et territoire, écotourisme

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Mise en valeur du potentiel récréo-touristique des plans d’eau du Pontiac Promoteur Les amis des rivières du Pontiac Jean-Guy Patenaude, président C.P. 7, RR4 Campbell’s Bay (Québec) J0X 1K0 Téléphone: (819) 648-2307 Télécopieur: (819) 683-2977

Description Aménagement de circuits canotables reliant les lacs et les rivières, élaboration d’une carte-guide et établissement de sentiers d’interprétation. Clientèle Grand public. Problématique Il est possible de réaliser un aménagement servant à la protection des cours d’eau et d’éduquer la population en regard de la conservation environnementale.

Partenaire Les amis des rivières du Pontiac. État d’avancement et (ou) échéancier La planification, la promotion et la sensibilisation sont complétées et certains promoteurs se sont engagés. Le projet est en cours et se déroulera sur trois ans.

Objectifs Protéger les rivières du Pontiac. Promouvoir le tourisme de plein air dans la région. Contribuer à l’implantation d’une industrie locale du plein air.

Financement Le budget de 1995 était de 6 000 $. L’achat de matériel pour les panneaux indicateurs: 4 000 $; les déplacements: 1 000 $ et l’outillage: 1 000 $. Les modes de financement prévus sont des subventions et la contribution de promoteurs en matériel de support. Les sources de financement prévues sont la MRC Pontiac, le CRDO, le Centre d’emploi (art.25), le MEF et le MER.

Impacts L’augmentation de l’utilisation des cours d’eau à des fins récréo-touristiques contribuera à la préservation de leur intégrité physique; cela nécessitera des efforts de concertation du milieu et amènera des retombées économiques, notamment la création d’emplois.

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Thème : lacs et cours d’eau Région : Outaouais (07)

Pour une utilisation intégrée de la rivière Gatineau Promoteur Les amis de la rivière Gatineau Nicole Desroches, secrétaire RR1, C.P. 265 Chelsea (Québec) J0X 1N0 Téléphone: (819) 827-0357

Description Mise de l’avant d’une gestion intégrée de la rivière Gatineau pour ses utilisateurs. Clientèle Propriétaires riverains et utilisateurs. Problématique Par une large concertation, il s’agit de favoriser la protection de la rivière et de ses berges.

Partenaires MRC, Hydro-Québec et éventuellement les municipalités.

Objectifs Protéger la qualité de l’eau de la rivière et de son environnement immédiat. Protéger la qualité de vie des résidants. Contrôler le développement de ses rives et contrôler l’usage d’embarcations à moteurs.

État d’avancement et (ou) échéancier La planification, la promotion et la sensibilisation sont les étapes complétées. L’échéancier de réalisation est à court terme. Financement Les modes de financement prévus sont des subventions provenant d’organismes du milieu, de la municipalité, des gouvernements provincial et fédéral.

Impacts Cette concertation protégerait l’écosystème et les espèces. Elle améliorerait grandement la qualité de vie des citoyens riverains.

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Thèmes : lacs et cours d’eau, forêt Région : Abitibi—Témiscamingue (08)

Programme du suivi de la qualité du milieu aquatique sur le territoire d’approvisionnement des Industries Norbord inc., division Senneterre Promoteur Industries Norbord inc., division bois d’oeuvre, Senneterre Claude Lebel, surintendant forestier 251, route de l’Aéroport, C.P. 400 Senneterre (Québec) J0Y 2M0 Téléphone: (819) 737-4842 Télécopieur: (819) 737-4846

Description En 1991, Norbord s’est dotée d’une politique environnementale dont l’objectif est de devenir un chef de file dans le domaine de la protection de l’environnement. En plus de se conformer aux lois et aux règlements existants, Norbord entend développer des pratiques d’opérations forestières et sylvicoles visant à minimiser l’impact sur l’environnement tout en favorisant une gestion intégrée des ressources. La ressource eau étant une composante importante dans le milieu forestier, Norbord décida, en 1995, d’implanter un programme de suivi de la qualité de l’eau. Ce dispositif scientifique vise à évaluer, dans le temps, l’impact de la construction des routes forestières, la récolte et la réalisation des traitements sylvicoles sur la qualité de l’eau.

Partenaires Centre de Technologie Noranda, Pourvoirie Balbuzard sauvage, Université Laval, Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue, ministère de l’Environnement et de la Faune. État d’avancement et (ou) échéancier Durée maximale de 15 ans avec prises de mesures et analyse de résultats annuels. Le projet est amorcé.

Clientèle Industries.

Financement Le budget d’implantation du projet est de 15 000 $ et le budget d’opération annuelle est de 10 000 $. Le financement est assuré en entier par les Industries Norbord inc. En 1995, le programme a été inscrit dans le programme de mise en valeur des ressources du milieu forestier du ministère des Ressources naturelles.

Problématique Les opérations forestières altèrent la qualité des milieux aquatiques. Objectifs Évaluer l’impact des opérations forestières sur la température, la turbidité de l’eau ainsi que le benthos vivant dans les cours d’eau. La connaissance de ces paramètres permettra de développer des méthodes de mitigation appropriées visant à améliorer la protection du milieu aquatique. Impacts Amélioration de la qualité des milieux humides et, incidemment, de leur faune et leur flore.

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Thèmes : lacs et cours d’eau, faune et flore, Région : Côte-Nord (09) activités industrielles et commerciales, milieux urbains et territoire

Comité ZIP (Zone d’intervention prioritaire) de Sept-Îles Promoteur Stratégies Saint-Laurent Lina Roy, coordonnatrice 546, de Quen Sept-Îles (Québec) G4R 2R4 Téléphone: (418) 962-1316 Télécopieur: (418) 964-3213

Description Formation d’un comité avec la plus grande représentativité possible de tous les secteurs d’activité de la population comprise dans notre ZIP, soit de Baie-Trinité à Blanc-Sablon. Problématique Le projet ZIP souscrit exactement aux objectifs de la stratégie mondiale et du rapport Brundtland en favorisant la protection des ressources naturelles, en réduisant les pressions exercées sur elles, en assurant la conservation des paysages et des habitats, le réaménagement et la restauration des habitats riverains.

Partenaires Municipalité, MRC, organismes à but non lucratif, entreprises, gouvernements. État d’avancement et (ou) échéancier 1996.

Objectifs Mobiliser la communauté en vue de la protection, la réhabilitation et la mise en valeur du fleuve. Compiler les préoccupations des riverains, leurs idées, coordonner des actions visant à restaurer et à protéger le Saint-Laurent sur le territoire d’intervention.

Financement Salaire: 39 000 $ Loyer: 6 000 $ Matériel: 5 000 $ Fourniture: 2 000 $ Téléphone: 1 500 $ Total approximatif prévu: 53 500 $. Des collectes spéciales, des subventions, des prêts sont prévus, tout comme des investissements privés et différentes contributions.

Impacts Ce projet visant la réalisation d’actions concrètes afin de restaurer, de protéger le Saint-Laurent et ses tributaires, selon les préoccupations et les priorités que la population nous fera connaître, il en découlera naturellement des impacts sur la biodiversité, sur l’économie et sur les populations.

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Thèmes : lacs et cours d’eau, faune et flore, Région : Côte-Nord (09) milieux urbains et territoire

Mise en valeur des habitats fauniques de la rivière Manicouagan point de techniques d’aménagement et de restauration plus compatibles avec le développement durable.

Description Le projet consiste à aménager un sentier d’observation et d’interprétation sur une distance de 3,5 km le long de l’estuaire de la rivière Manicouagan entre le kiosque d’information touristique et le boisé de la Falaise, en favorisant la revégétalisation par des traitements sylvicoles, en améliorant la régénération naturelle des boisés, en créant des prairies herbacées et en utilisant des techniques d’aménagement adaptées.

Promoteur Société des parcs de Baie-Comeau Carol Lévesque, directeur général 872, rue de Puyjalon Baie-Comeau (Québec) G5C 1N1 Téléphone: (418) 589-5655 Télécopieur: (418) 295-2001

Clientèle Grand public.

Partenaire Ville de Baie-Comeau.

Problématique Il existe beaucoup de pressions sur les berges et sur la qualité de l’eau, ainsi que des pertes d’écosystèmes riverains, en plus d’activités humaines perturbatrices.

État d’avancement et (ou) échéancier Hiver 1996: conception des panneaux d’interprétation. Printemps 1996: travaux sylvicoles et plantation d’arbres. Été 1996: aménagement du tronçon du sentier d’observation. Automne 1996: ensemencement de prairies et installation des panneaux d’interprétation. Printemps et automne 1997: parachèvement.

Objectifs Protéger le littoral de la rivière Manicouagan, améliorer les différents habitats, contrôler les activités humaines, rendre les berges accessibles, sensibiliser le public, améliorer la qualité de vie des citoyens, faire apprécier la richesse du patrimoine naturel.

Financement Immobilisations (frais de terrain, bâtisse, infrastructures, etc.): 439 679 $. Salaires et avantages sociaux: 89 674 $. Honoraires: 55 075 $. Matériel et fournitures: 241 070 $. Taxes: 53 860 $. Les modes de financement sont: subventions, bénévolat et dons. Les sources de financement sont: contribution de la Ville de Baie-Comeau; contributions fédérales et provinciales (programme Action-Environnement, etc.), Fondation communautaire de l’arbre, Société d’expansion de Baie-Comeau, bénévolat, contrat, etc.

Impacts Amélioration du milieu riverain, augmentation du nombre de niches écologiques et de la diversité de la flore locale. Le projet permettra la création de six à sept emplois saisonniers pour l’aménagement et deux emplois saisonniers pour l’entretien, et autant chez les fournisseurs. Fin du harcèlement et du braconnage de la sauvagine, élimination des VTT, des déchets sauvages, du remblaiement et de la coupe d’arbres. Accessibilité au milieu riverain, activités de randonnée, de jogging et d’observation de la nature, élimination des poussières et du bruit. Amélioration de la qualité du produit touristique, «attrait naturel», mise au

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Thèmes : lacs et cours d’eau, faune et flore,Région : Gaspésie—Îles-de-la-Madeleine (11) processus de planification et de décision

Gestion intégrée des milieux dunaires et lagunaires aux Îles-de-la-Madeleine Impacts Le projet entraînera la conservation de l’écosystème lagunaire, de la biodiversité et d’habitats halieutiques. Des emplois seront créés dans plusieurs domaines. Les égoûts domestiques et industriels se jetant dans les lagunes et la circulation motorisée en milieu dunaire et sur le rivage des lagunes seront à contrôler. Les infrastructures routières et portuaires seront à planifier à long terme.

Description Le projet vise l’acquisition de connaissances, la planification et la gestion intégrée des milieux lagunaires-dunaires et la réouverture de la lagune de Havre-aux-Basques. Clientèle Pêcheurs, grand public, industries, entrepreneurs, chercheurs Problématique Les trois lagunes des Îles-de-la-Maleleine, milieux aquatiques particuliers et fragiles, doivent leur relative stabilité à l’équilibre dynamique des cordons dunaires littoraux. Les passes (espace allongé et étroit coupant une flèche ou un cordon littoral) qui assurent le renouvellement des eaux lagunaires et qui se déplacent naturellement au gré des variations climatiques ont subi des modifications importantes depuis 1950 à cause d’ouvrages construits (circulation routière et infrastructures portuaires principalement). La lagune du Havreaux-Basques pour sa part, a perdu presque tout échange avec la mer.

Promoteur Corporation pour la revalorisation de la lagune du Havre-aux-Basques Lucien Landry, président C.P. 150 Étang-du-Nord Îles-de-la-Madeleine (Québec) G0B 1E0 Téléphone: (418) 986-4601 Télécopieur: (418) 986-5592 Partenaires Pêches et Océans, Environnement Canada, Transport Québec, le ministère de l’Environnement et de la Faune, le ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation, l’Association des chasseurs et pêcheurs sportifs, Attention-Fragîles, le Club d’ornithologie des Îles-de-la-Madeleine

Le projet vise à assurer, aux générations futures, l’accès à ces plans d’eau hautement productifs. Objectifs Tout en associant la population à cet effort, protéger, étudier et évaluer les potentiels d’exploitation et d’aménagement des milieux lagunaires-dunaires et de leurs ressources aux Îles-de-la-Madeleine. Mettre de l’avant et assurer le suivi (pour au moins 10 ans) du projet de réouverture de la lagune de Havre-auxBasques.

État d’avancement et (ou) échéancier À l’égard de la réouverture du Havre-auxBasques, la planification, la promotion et sensibilisation et l’étude de pré-faisabilité ont été réalisées. Pour l’ensemble des lagunes, des engagements verbaux ont été donnés par certains partenaires. Financement Une proposition préliminaire de financement a été faite dans le cas de Havre-aux-Basques.

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Thème : lacs et cours d’eauRégion : Gaspésie—Îles-de-la-Madeleine (11)

Mise en valeur des milieux lagunaires du golfe du Saint-Laurent* de restauration et sont d’ordre budgétaire. Face à une contamination des sédiments d’une lagune, on peut miser sur le potentiel de récupération du milieu. Par contre, si le problème est un échange avec la mer réduit au minimum, on doit recréer ce lien avec la mer.

Description Projets de mise en valeur, d’aménagement ou de restauration de lagunes côtières, détérioriées par des modifications anthropiques, de la baie des Chaleurs (Carleton, New Richmond, New Carlisle, Paspébiac, Grand-Pabos, Malbaie, etc.) et des Îles-de-la Madeleine (lagune du Havreaux-Basques).

Promoteurs Ministère des Pêches et des Océans, Club Rotary de New Richmond, Chambre de commerce du Grand Paspébiac, Comité de développement de New Carlisle, Association pour la valorisation du barachois de Grand Pabos, Club des ornithologues de la Gaspésie, Association pour la revalorisation de la lagune du Havre-auxBasques. Yvan Vigneault, gestionnaire Serge Villeneuve, analyste Division de la gestion de l’habitat du poisson Gare maritime Champlain 901, Cap Diamant C.P. 15 500 Québec (Québec) G1K 7Y7 Téléphone : (418) 648-2509 Télécopieur : (418) 648-3370

Problématique Les barachois ou lagunes côtières sont partie intégrante du littoral marin de la Gaspésie et des Îles-de-la-Madeleine. Leur superficie varie de 0,1 km2 à 30 km2. Ils supportent une faune et une flore très diversifiées. Ces milieux très dynamiques sont caractérisés par une forte productivité primaire, qui est exportée en partie dans le milieu marin adjacent. Ces habitats ont subi de nombreuses perturbations d’origine anthropique depuis le début de ce siècle. La construction de routes, de voies ferrées ou d’usines a entraîné des empiétements ou même provoqué la fermeture de lagunes. La construction de havres de pêche a modifié leur écoulement. Les municipalités y ont déversé leurs eaux usées non traitées et des industries y ont amené leurs émissaires de procédé. Des fosses septiques inadéquates ont affecté la qualité bactériologique de l’eau.

Partenaires Municipalités, MRC, Service canadien de la faune, ministère de l’Environnement et de la Faune.

Objectifs Redonner un caractère marin à des habitats devenus saumâtres ou dulcicoles, rétablir des habitats propices pour la flore et la faune marines, restaurer le potentiel halieutique de certaines ressources comme les «coques», favoriser la biodiversité spécifique et écosystémique.

Financement Les investissements varient de 10 000 $ pour une étude préliminaire à plus de 500 000 $ pour l’ensemble des études d’avant-projet. Les projets de restauration peuvent atteindre 6 millions de dollars pour la construction d’un pont et le dragage d’un chenal ou 2 millions de dollars pour l’enlèvement de sédiments contaminés. La majorité des fonds est sous forme de contributions gouvernementales.

Impacts Dans chaque lagune, on a d’abord cherché à identifier la ou les sources de dégradation. Si les besoins se limitent à une étude de mise en valeur, les impacts et les engagements sont mineurs. Les contraintes majeures sont associées aux projets

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Thème : lacs et cours d'eauRégion : Gaspésie─Îles-de-la-Madeleine (11)

Suite du projet de revalorisation du barachois de Bonaventure Promoteur Association pour la revalorisation du Barachois de Bonaventure (ARBB) Denis Bessette, président 181, route Day Bonaventure (Québec) G0C 1E0 Téléphone : (418) 534-4269

Description Suivi du régime hydrodynamique, un inventaire et le suivi du retour des plantes et des poissons, produire des documents, des vidéos ou autres pour sensibiliser les gens du milieu à la productivité de cet écosystème. Problématique Le barachois de Bonaventure a subi de nombreuses perturbations au début du siècle.À la suite de la construction d'un pont-jetée, ce milieu productif a été transformé en bassin saumâtre. À la suite de la restauration du barachois amorcé en 1992, il s'agit maintenant d'en faire le suivi.

Partenaires Pêches et Océan Canada, Transports Québec, municipalité de Bonaventure Impacts Protection du milieu remis en production, sensibilisation du milieu, assainissement de cet écosystème.

Objectifs Faire le suivi de la restauration du Barachois de Bonaventure. Voir à l’implantation de plantes, de poissons, de mollusques et de vers si nécessaire, et voir à la protection de ce milieu.

Financement Non-déterminé. Les modes de finacement prévus sont des collectes spéciales et des subventions provenant des organismes du milieu, contributions municipale, provinciale et fédérale, levées de fonds spéciales.

État d'avancement et (ou) échéancier 1996-1997. Le porjet est actuellement en cours.

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Thème : lacs et cours d'eauRégion : Gaspésie─Îles-de-la-Madeleine (11)

Protection et mise en valeur du barachois de Malbaie Promoteur Club des ornithologues de la Gaspésie inc. Pierre Poulin, président C.P. 334 Pabos (Québec) G0C 2H0 Téléphone : (418) 689-2527 (418) 689-4424 (travail)

Description Protection et mise en valeur par des moyens de communication et l'implication du milieu, définition des statuts, ententes avec des propriétaires. Objectifs Communiquer et informer la population des résultats d’études, stimuler l'implication de la population dans la protection et la mise en valeur du site, rechercher des engagements auprès de la population, chosir des statuts pour les différents secteurs du site et le mettre en valeur, en vue de minimiser la perte de la diversité des espaces et des écosystèmes et d'assurer la conservation des paysages et des habitats.

Partenaires Municipalité de Percé, ministère de l’Environnement et de la Faune, Service canadien de la faune, Pêches et Océans Canada. État d'avancement et (ou) échéancier 1998. Des études préalables ont été réalisées. Financement Ville de Percé, MEF, Service canadien de la faune, Pêches et Océans Canada.

Impacts Protection de l’habitat. À long terme amélioration de la qualité de l’eau et des mollusques. Espèces à protéger : râle jaune, bruant à queue aiguë, bar rayé, saumon atlantique et plantes. Information des gens du milieu et leur implication.

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Thème : lacs et cours d'eauRégion : Gaspésie─Îles-de-la-Madeleine (11)

Restauration du barachois de New Carlisle de cette richesse naturelle et la préserver pour les générations à venir.

Description Redonner au marécage son état naturel en favorisant un meilleur échange d’eau salé.

Promoteur Comité de développement de New Carlisle Jean-Guy Dubé, responsable 228, rue Main C.P. 575 New Carlisle (Québec) G0C 1Z0 Téléphone : (418) 752-3105 (résidence) (418) 752-7272 (bureau) Télécopieur : (418) 752-3140

Problématique Le remblayage effectué au centre du barachois (sentier Caen) représente un obstacle majeur à la propagation de la marée. Au cours des marées de vives-eaux, l’écart dans l’amplitude de la marée de part et d’autre du sentier Caen a atteint 0,20 m. Cette réduction de volume d’eau dans le secteur à l’Ouest du sentier, jumelée à l’apport de matière organique et inorganique en provenance des égouts, ont entraîné des modifications importantes des conditions hydrologiques et physico-chimiques et, par conséquent, de la flore et de la faune.

Partenaires Municipalité de New Carlisle, Pêches et Océans Canada, la population en général. État d'avancement et (ou) échéancier Le projet est en cours.

Objectifs À partir des solutions apportées par l’étude de faisabilité de la restauration du barachois de New Carlisle, par la firme Biorez, et du consensus de la municipalité, installer des ponceaux sous le sentier Caen pour accroître les échanges entre le secteur ouest et le reste du barachois permettant ainsi la réhabilitation phyto-écologique du marais et le rétablissement de conditions favorables au développement de comunautés benthique et ichtyologique plus diversifiées.

Financement Achat de tuyaux galvanisés, remblayage, maind’oeuvre, structure de fixation : coût approximatif de 18 000 $. Les frais d’équipements lourds et les opérateurs seront défrayés par la municipalité de New Carlisle, subvention de Saint-Laurent Vision 2000, phase action, achat du matériel et la maind’oeuvre. Les sources de financement sont le Comité de développement de New Carlisle, la municipalité de New Carlisle, le programme Vision Saint-Laurent 2000, programmes de création d’emplois provincial et fédéral.

Impacts Ce projet répond bien aux attentes du secteur physique et biotiques : minimise la perte de la diversité, assure la conservation de l’habitat, restaure un habitat altéré, limite l’activité humaine et favorise l’harmonie entre l’activité humaine et le milieu naturel. Augmenter l’apport de nourriture, de poissons, etc., donc, plus de nourriture, plus d’espèces d’oiseaux créant alors une plus grande diversité de l’écosystème. Création d’emplois pour la construction des structures et par la suite, emplois d’été pour les étudiants (interprétation) sur le site du Sanctuaire Jean-Paul-Dubé. Avec un écosystème régénéré, la population locale et touristique pourra profiter

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Thèmes : lacs et cours d'eau, faune et flore, forêtsRégion : Chaudière—Appalaches (12)

Restauration du bassin versant de la rivière Boyer Promoteur Groupe d'intervention pour la restauration de la rivière Boyer Jean-Michel Gouin, coordonnateur 9530, rue de la Faune Québec (Québec) Téléphone: (418) 622-5151 Télécopieur: (418) 622-3014

Description Restauration du bassin versant dans un esprit de développement durable par une gestion intégrée des ressources. Établissement d'un comité de bassin représentant l'ensemble de la population. Problématique Il s'agit de mettre sur pied des mesures auprès des citoyens de façon à modifier les comportements.

Partenaire MEF, MAPAQ, UPA, Bellechasse et pêches, Club Richelieu, MRC Bellechasse, municipalités du bassin, Comité des priorités environnementales de Bellechasse.

Objectifs Restauration des eaux du bassin versant de la rivière Boyer.

État d'avancement et (ou) échéancier Échéancier: 10 à 15 ans.

Impacts Le projet est un projet de la communauté pour atteindre une qualité d'eau pour la vie aquatique en contrôlant la pollution diffuse de source agricole.

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Financement Programme existant au niveau fédéral et provincial.

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Thèmes : lacs et cours d’eau, faune et flore Région : Chaudière—Appalaches (12)

Plan de conservation des milieux de valeur et d’accès au fleuve Promoteurs Les amis de la vallée du Saint-Laurent Pauline Gauvin, directrice C.P. 4 Lotbinière (Québec) Téléphone: (418) 796-2422

Description Mise en oeuvre d’un plan de conservation des milieux de valeur et d’accès au fleuve SaintLaurent dans la zone de Saint-Romuald. Problématique Un plan de conservation élaboré en partenariat identifie les zones priorisées et fixe les stratégies d’intervention pour permettre la conservation des sites de qualité dans la bordure fluviale de la rive sud à proximité des ponts.

Comité de la bordure fluviale 251, rue des Frênes Saint-Romuald (Québec) G6W 3T4 Téléphone: (418) 839-6990

Objectifs Établir des partenariats pour la protection et la conservation des sites naturels d’intérêts en bordure du fleuve. Assurer la mise en valeur des zones d’accès au fleuve et à ses rives. Entreprendre des actions de restauration des milieux perturbés ou en voie de détérioration.

Partenaires Frères de l’instruction chrétienne, Ville de SaintRomuald, MRC Chutes-de-la-Chaudière et Comité de restauration de la rivière Etchemin. État d’avancement et (ou) échéancier L’étude du potentiel naturel du milieu est complétée et la liste des sites prioritaires est établie (sept sites). Un plan de conservation est élaboré sur la base d’un inventaire et d’une évaluation scientifiques. Les partenaires potentiels ont été identifiés, plusieurs d’entre eux ayant donné leur adhésion au projet. Un programme de plusieurs années est envisagé pour appliquer les mesures de conservation recommandées dans un inventaire et une étude de faisabilité effectués en 1995. Les sites seront visés et les interventions seront conduites selon l’ordre de priorité établi dans l’étude et en fonction des ressources disponibles.

Impacts Protection de la zone intertidale du fleuve (biodiversité). Conservation de milieux naturels de valeur. Amélioration de l’accès public au fleuve. Incitation à l’utilisation environnementale du fleuve. Amélioration de la qualité de vie de la population résidante.

Financement Des demandes de subventions sont en cours pour permettre la réalisation du Plan qui se fera à la vitesse permise par le financement obtenu. Ces modalités de réalisation sont précisées dans le plan directeur.

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Thèmes : lacs et cours d’eau, faune et flore, Région : Chaudière—Appalaches (12) forêts, agriculture

Les plantes à la rescousse de l’eau faune ailée et terrestre ainsi qu’à l’amélioration des paysages, à la qualité de vie des gens ainsi qu’au développement récréo-touristique. Promoteur Mouvement des amis de la rivière du Sud (MARS) Simon Arbour, président 60, 1er rang Saint-Raphaël (Québec) G0R 4C0 Téléphone: (418) 243-3424

Description Aménagement de milieux humides à des fins épuratives. Le projet proposé veut intervenir pour améliorer la qualité de l’eau, réduire le transport de sédiments, mieux régulariser le régime des eaux et favoriser des partenariats entre les gens et les organismes interpellés par les questions de la pollution diffuse. Le projet veut également favoriser le recours à une méthode écologique assurant une réduction des coûts de l’assainissement tout en recréant des habitats fauniques.

Partenaires potentiels Groupe d’intervention pour la rivière Boyer, Comité de restauration de la rivière Etchemin, Conseil régional de l’environnement ChaudièreAppalaches, UPA de la Côte-du-Sud, de LévisBellechasse, de Lotbinière et de la Beauce, Syndicat des producteurs de bois de la Beauce et de la Côte-du-Sud, MRC, CRCD ChaudièreAppalaches, ministères de l’Environnement et de la Faune, des Ressources naturelles, de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation et Environnement Canada.

Problématique Le problème de la pollution diffuse requiert une nouvelle approche pour favoriser l’amélioration de la qualité de l’eau, la réduction du transport de sédiments et une meilleure régularisation du régime des eaux. L’approche proposée favorisera le développement de la biodiversité. Objectifs Améliorer la qualité des eaux en milieu agricole et forestier. Contribuer à l’amélioration de la biodiversité par l’établissement d’habitats fauniques. Sensibiliser les producteurs agricoles et forestiers à la protection des cours d’eau.

État d’avancement et (ou) échéancier Printemps 1996 à été 1998. La planification et la sensibilisation sont complétées, et des partenaires se sont engagés dans le projet.

Impacts L’utilité du projet se situe d’abord dans le contexte du développement durable, à savoir assurer le développement économique des régions tout en favorisant la préservation des ressources et l’amélioration des habitats et de la biodiversité. Les efforts qui seront réalisés dans le domaine de l’eau auront des retombées pour les producteurs eux-mêmes, leur assurant des approvisionnements de qualité. De plus, l’amélioration de la qualité de l’eau est une étape essentielle dans le processus d’amélioration et de rétablissement de plusieurs espèces de la faune aquatique requérant des milieux de qualité. Le développement des milieux humides et riverains contribuera également au développement de la

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Financement Le projet étant à la phase préliminaire, l’établissement des coûts reste général. L’étude de faisabilité est estimée à 10 000 $ et l’ensemble du projet pourra requérir un investissement entre 100 000 $ et 300 000 $, selon son étendue.

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Thèmes : lacs et cours d’eau, faune et flore Région : Chaudière—Appalaches (12)

Restauration de la rivière Etchemin et réintroduction du saumon atlantique* Promoteur Comité de restauration de la rivière Etchemin (CRRE) Jean-Marc Lafrance, président C.P. 221 Saint-Léon-de-Standon (Québec) G0R 4L0 Téléphone: (418) 642-5280 Télécopieur: (418) 642-2031

Description Restauration de la rivière Etchemin dans une perspective écologique et économique. Rétablissement de la rivière, de l’eau et des habitats fauniques, incluant le retour du saumon atlantique après 200 ans d’absence. Problématique Il y a 200 ans, le saumon atlantique fréquentait la rivière Etchemin. À cause de différentes activités humaines, comme l’agriculture, la qualité du cours d’eau s’est dégradée et l’espèce a quitté cet habitat.

Partenaires Six MRC, 16 municipalités riveraines, Fédération québécoise pour le saumon atlantique, ministère de l’Environnement et de la Faune, Fondation de la faune du Québec, Union des producteurs agricoles, Shooner Environnement.

Objectifs Restaurer la qualité de l’eau, des berges et des paysages de la rivière Etchemin. Réintroduire le saumon atlantique afin de créer une richesse économique au profit des communautés du bassin versant de l’Etchemin. Mobiliser et impliquer l’ensemble des intervenants du bassin versant.

État d’avancement et (ou) échéancier L’ensemble du projet: septembre 1992 à janvier 2007. Étape de restauration: mars 1993 à avril 2000. Étape de réintroduction du saumon: juin 1996 à juillet 2007.

Impacts Restauration de la qualité de l’eau, des berges et des habitats fauniques. Création d’une richesse économique durable pour les communautés du bassin versant par la restauration de la rivière et la réintroduction du saumon. Rétablissement et épanouissement de la biodiversité. Création d’emploi et soutien de l’industrie touristique. Amélioration de la santé et de la qualité de vie de la population riveraine.

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Financement Prévisions budgétaires sur 15 ans. Dépenses: 1 500 000 $. Revenus: 4 950 000 $. Les modes de financement prévus sont des contributions des membres, des contributions du milieu, comme les municipalités, le bénévolat ou des investissements privés par commanditaires, des levées de fonds, des partenariats et des subventions.

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Thèmes : lacs et cours d’eau, Régions : Laval (13), Laurentides (15), faune et flore, éducationLanaudière (14)

Parc régional de la rivière des Mille-Îles l’intérieur du parc. La mise en place d’une réglementation serait nécessaire pour voir au bon déroulement des activités et assurer la sécurité des usagers et la sauvegarde du milieu naturel.

Description Un projet d’intendance privée et d’aménagement intégré conçu dans le contexte du développement durable est proposé pour protéger et mettre en valeur la richesse des écosystèmes de la rivière des Mille-Îles.

Promoteur Éco-Nature et le Fonds de protection de la rivière des Mille-Îles Jean Lauzon, directeur administratif 345, boul. Sainte-Rose Laval (Québec) H7L 1M7 Téléphone: (514) 622-1020 Télécopieur: (514) 622-8050

Clientèle Grand public Problématique Le Parc régional de la rivière des Mille-Îles est sujet au développement et à la spéculation. Il est un des derniers joyaux de la région de Laval. Le Parc serait un endroit de détente, un poumon et un filtreur d’air, un régulateur de température, ainsi qu’un site privilégié pour pratiquer des activités de plein air et faire de l’observation en milieu naturel.

Partenaires Gouvernements provincial et fédéral, Ville de Laval, MRC Les Moulins, Sainte-Thérèse-deBlainville Deux-Montagnes, organismes communautaires, entreprises privées, Corporation de la rivière des Mille-Îles (9 villes riveraines)

Objectifs Protéger ce qui reste d’espaces naturels sur la rivière. Rendre accessible la rivière pour la pratique d’activités de plein air léger. Favoriser l’éveil de la population face à son environnement naturel.

État d’avancement et (ou) échéancier Le plus tôt possible (1996-2001) car elle est sujet au développement et à la spéculation.

Impacts Conserver et protéger l’ensemble des bois, des îles, des berges, ainsi que les zones inondables qui font partie intégrante du Parc régional de la rivière des Mille-Îles. Cela permettrait de sauvegarder les différents écosystèmes et ainsi favoriser l’augmentation de la biodiversité et des espèces. La reconnaissance du Parc régional de la rivière des Mille-Îles favoriserait l’embauche de personnel permanent et saisonnier sur une plus grande période de temps. Il y aurait une surveillance accrue sur les différentes activités qui seraient pratiquées à

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Thèmes : lacs et cours d’eau, Région : Montérégie (16) faune et flore, agriculture

Réintroduction du saumon atlantique dans la rivière Richelieu Promoteur CRE Montérégie avec des organismes de promotion touristique et la Fédération québécoise du saumon atlantique Hubert Chamberland, président 806, chemin Richelieu Beloeil (Québec) J3G 4P6 Téléphone: (514) 467-8962 Télécopieur: (514) 464-8854

Description Restauration de la population de saumon depuis longtemps décimée, en transposant l’information connue d’une autre rivière comparable. Ce faisant, la rivière Richelieu pourra se doter d’un potentiel de pêche sportive (halieutique) ayant des retombées potentielles sur l’industrie touristique régionale. La rivière Jacques-Cartier, non loin de Québec, en est un bon exemple. Problématique Il est nécessaire d’intégrer le concept de développement durable aux sous-systèmes adjacents et mitoyens au bassin hydrique de la vallée du Richelieu, qui contribuent à la détérioration de l’habitat, tels: la tenure des terres et des ruisseaux, l’agriculture et la pollution, l’industrie et la pollution, les pluies acides et la reproduction, les petites centrales hydroélectriques, barrages, écluses, etc.

Partenaires Conseil régional des loisirs de la Montérégie, Association touristique régionale de la Montérégie, Conseil culturel de la Montérégie. État d’avancement et (ou) échéancier On estime qu’une période de 10 à 15 ans sera nécessaire avant que le saumon puisse être pêché. La promotion et la sensibilisation ont été réalisées. Des engagements verbaux de certains promoteurs ont été obtenus. Des études de préfaisabilité sont en cours.

Objectifs Responsabiliser la population régionale sur la nécessité de protéger la ressource importante qu’est l’eau. Si le poisson ne peut y vivre, peuton en boire? Et à quels coûts? Protéger les espèces en danger tel le suceur cuivré, singulièrement présent encore dans la rivière Richelieu. Impacts Contribuer à la protection des espèces en danger, tel le suceur cuivré. Exemple de développement durable du tourisme. À long terme, emplois nouveaux, recouvrement de l’investissement par les taxes et impôts, bénéfices-coûts, etc. Contrôle de la qualité des rejets dans la rivière. Élimination de la navigation dynamique pour laisser place au loisir et au tourisme. Retour de la baignade. Régénération des berges (nécessité de lieux de nidification), sauvegarde de la flore et de la faune menacées.

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Thèmes : lacs et cours d’eau, Région : Montérégie (16) faune et flore, agriculture

Conservation et mise en valeur du ruisseau à Charette et de la baie Brazeau Promoteur Comité des citoyens de Pointe-Fortune inc. Colette M. Barbeau, trésorière et coordonnatrice du projet local d’intendance privée 464, des Outaouais Pointe-Fortune (Québec) J0P 1N0 Téléphone: (514) 451-5677 Télécopieur: (514) 451-5178

Description Le projet a pour but d’informer les 38 propriétaires qui se partagent ces milieux naturels et de les inciter à protéger, à améliorer et à mettre en valeur les richesses écologiques présentes sur leurs terrains. Le Comité des citoyens de Pointe-Fortune et la Fondation de la faune du Québec se sont associés dans le projet de conservation et de mise en valeur du ruisseau à Charette et de la baie Brazeau. Plusieurs études ont démontré que ces deux milieux naturels produisent une faune abondante et diversifiée. Il s’agit d’un site d’une superficie d’environ 600 ha. Son périmètre correspond approximativement à celui du bassin versant du ruisseau à Charette et du pourtour de la baie Brazeau.

Partenaires Fondation de la faune du Québec, ministère de l’Environnement et de la Faune du Québec, municipalité de Pointe-Fortune, Habitat faunique Canada, table de concertation représentant les forces vives du milieu, municipalités concernées, MRC, UPA, Corporation de développement économique, organismes, ministères et propriétaires.

Clientèle Citoyens riverains.

État d’avancement et (ou) échéancier En regard de la conservation (intendance privée), le processus se poursuit au fil des ans (approche des petits pas). En ce qui a trait à la mise en valeur, nous visons d’abord le plan éducatif et ensuite les plans récréatif, commercial et scientifique.

Objectifs Agir comme catalyseur d’initiatives provenant du milieu local. Le projet a comme pierre d’assise le respect de l’intégrité écologique du site tout en visant un objectif de création de richesses en région. Comme il s’agit d’un projet en milieu rural, la gestion intégrée de l’agriculture, de la forêt, de la faune et de la récréation constitue une priorité.

Financement La planification financière est un élément du document de planification stratégique présentement en cours d’élaboration. Depuis mars 1995, la municipalité de Pointe-Fortune est propriétaire d’une voie ferrée désaffectée et du terrain de l’ancienne gare devant servir respectivement comme infrastructure d’accès au site écologique et poste d’accueil associé à des sentiers de randonnée.

Impacts Conservation et mise en valeur de toutes les ressources environnantes, qu’elles soient agricoles, écologiques, touristiques, historiques ou culturelles.

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Thème : lacs et cours d’eau Région : Montérégie (16)

Protection et aménagement des rives en milieu agricole, associés à des objectifs d’agriculture durable, dans le bassin hydrographique de la Rivière-aux-Brochets Promoteur Conservation Baie-Missisquoi avec la collaboration du MAPAQ, bureau local et régional et MEF, direction faunique de Montréal France Pelletier, présidente de Conservation Baie Missisquoi C.P. 337 Bureau 52 du Pont-Bedford Philipsburg (Québec) J0J 1N0 Téléphone: (514) 248-0055 Télécopieur: (514) 248-0055

Description Gestion du bassin versant par la responsabilisation individuelle et collective. Aménagement et protection des cours d’eau Galipeau-Larochelle-Rocheleau-Ewing (br.15). Plans de gestion (sol, eau, culture, engrais). Objectifs Améliorer la qualité de l’eau. Améliorer la bande riveraine ainsi que l’habitat faunique de ces cours d’eau. Changer les méthodes culturales en vue d’atténuer l’érosion, l’exportation des polluants, les dérangements à la faune aquatique et riveraine, le réchauffement de l’eau. Favoriser la participation des agriculteurs par leur implication directe à la conservation.

Partenaires Agriculteurs du sous-bassin, ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation (comité conjoint), ministère de l’Environnement et de la Faune, Fondation de la faune du Québec, Habitat faunique Canada.

Impacts Maintien et protection d’habitats fauniques riverains. Création d’emplois pour les travaux de plantation et d’aménagement. Changement des méthodes culturales. Diminution des coûts de dépollution des eaux. Augmentation de la qualité de l’eau à des fins alimentaires, sportives et économiques. Implication des citoyens.

État d’avancement et (ou) échéancier Le projet a débuté au mois de janvier 1995. Le bassin versant de la Rivière-aux-brochets comprend plusieurs sous-bassins. Plusieurs années seront nécessaires pour compléter le projet. Financement Les coûts rattachés au sous-bassin GalipeauLarochelle-Rocheleau sont d’environ 400 000 $. Subventions des programmes gouvernementaux (fédéral et provincial). Implication du secteur privé (entreprises et propriétaires), public (CLSC, ONG, commissions scolaires, caisses populaires), MRC, municipalités.

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Thèmes : lacs et cours d’eau, agriculture Région : Montérégie (16)

Protection des eaux de la Rivière-aux-Brochets Partenaires MAPAQ, région Richelieu-Yamaska, 16 producteurs localisés aux abords de la Rivièreaux-brochets, Conservation Baie-Missisquoi, MEF, UPA

Description Créer un partenariat entre les divers intervenants du milieu (UPA, MRC, MEFQ, PAAG) touchés par le problème de la qualité des eaux de la Rivière-aux-brochets, en vue d’en améliorer la qualité par une approche de développement durable appliquée à l’échelle d’un bassin versant (superficie 25 km2).

État d’avancement et (ou) échéancier Projet à développer.

Clientèle Agriculteurs. Objectifs Revégétaliser les berges. Établir un plan de gestion intégré des ressources. Permettre une prise de conscience collective sur la qualité de l’eau. Faire connaître les avantages économiques et moyens techniques d’établir, à l’échelle de la ferme, des pratiques agricoles de conservation. Échanger de l’information sur des pratiques agricoles de conservation. Impacts Protection des sols et de l’eau. Diminution de la pollution agricole. Diminution de l’érosion hydrique des sols. Utilisation de pratiques agricoles de conservation.

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Thèmes : lacs et cours d’eau, agriculture Région : Montérégie (16)

Aménagement du bassin versant du cours d’eau Saint-Alphonse Club-Conseil Gestrie-Sol Robert Fournier, président 330, rang Léger Bromont II (Québec) J0E 1C0

Clientèle Agriculteurs. Problématique Le bassin versant du cours d’eau Saint-Alphonse a une superficie de 868,5 ha (ou 8,68 km2 ); 780,8 ha sont cultivés et 87,7 ha sont boisés. Ce cours d’eau tributaire de la rivière Yamaska est au coeur même d’un territoire agricole de production intensive. En plus des productions végétales intensives, le cheptel comprend 3 477 u.a. apportant une charge effective au bassin de 2 405 u.a. soit 0,32 ha/u.a. Les études menées dans d’autres bassins confirment les bénéfices agronomiques et environnementaux des interventions intégrées à l’échelle d’un bassin versant.

Partenaires Bureau de renseignements agricoles de Granby, UPA du Haut-Yamaska, Corporation municipale de la paroisse de Saint-Alphonse, Association de gestion des engrais organiques du bassin de la rivière Yamaska (AGEO). État d’avancement et (ou) échéancier Plusieurs producteurs intéressés ont été regroupés et un inventaire des paramètres et des ressources a été réalisé. Les interventions seront supportées pendant trois ans.

Objectifs Améliorer la qualité de l’eau à la sortie du bassin versant. Améliorer les pratiques de cultures et de conservation des sols tels le travail réduit du sol, les rotations des cultures, les plantes absorbantes après la culture des céréales. Améliorer la gestion des fumiers et des lisiers par un plan de fertilisation intégré ainsi que des modes d’épandage en végétation permettant une valorisation optimale des fumiers et lisiers. Améliorer les abords du cours d’eau pour éviter l’érosion, la turbidité et la pollution directe par l’enrochement des sorties de drains et des fossés, par une bande riveraine en végétation permanente, par des voies d’eau engazonnées et par l’aménagement d’accès contrôlé des animaux au cours d’eau. Améliorer la régie des élevages en baissant les volumes de dilution des lisiers afin de permettre une utilisation et un transport économique.

Financement Support financier aux producteurs: six producteurs à 3 000 $, 10 producteurs à 7 500 $, 14 producteurs à 15 000 $, pour un total de 303 000 $. Pour les 30 producteurs, l’intervention moyenne est de 10 100 $ par entreprise pour trois ans soit 3 367 $-année-entreprise. Support technique et agronomique au projet: service professionnel, frais de déplacement, avantages sociaux, autres frais (bureau, communications, papeterie, etc.): 175 000 $. Analyse et suivi environnemental: échantillonneur, traitement des échantillons, analyses: 55 000 $. Budget total: 533 000 $.

Impacts Diminution de la pollution diffuse. Conservation des ressources. Amélioration de la qualité de l’eau et des sols. Promoteur

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Thèmes : lacs et cours d'eau, santéRégion : Montérégie (16)

Étude de la rivière Yamaska (écotoxicologie) Promoteur Comité des citoyens et citoyennes pour la protection de l'environnement maskoutain Gérard Montpetit, président 629, 5e Rang La Présentation (Québec) J0H 1B0 Téléphone : (514) 796-3685

Description En collaboration avec d'autres organismes, étudier la qualité de l'eau de la rivière Yamaska en ce qui a trait à la charge polluante. Clientèle Grand public. Problématique La rivière Yamaska est l'une des rivières les plus polluées du Québec.

État d'avancement et (ou) échéancier Projet à développer.

Objectifs Dépolluer la rivière et en réintégrer les usages, selon la baignade et (ou) la consommation de l'eau sans crainte pour la santé. Impacts Assainissement de la rivière. Réintégration de la faune, de la flore aquatique et des usages humains (baignade, consommation de l'eau, etc.)

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Thème : lacs et cours d'eauRégion : Montérégie (16)

Nettoyage et caractérisation de la berge du Richelieu Promoteur Comité d'entreprenariat collectif jeunesse du Bas-Richelieu (CECJ) Marie-Claude Ménard, coordonnatrice 176, Limoges Sorel (Québec) J3P 1T6 Téléphone : (514) 742-1115 Télécopieur : (514) 742-4339

Description Le Comité d’entreprenariat collectif jeunesse est l'organisme qui assure la formation, l'encadrement et la mise sur pied de Coopératives jeunesses de services. Cet organisme, en collaboration avec les Coopératives jeunesses de services, a décidé de s'impliquer sur un projet environnemental. À cet effet, le Comité d'entrepreneuriat collectif jeunesse du BasRichelieu a présenté un dossier de nettoyage et de caractérisation de la berge du Richelieu. Ce projet, en plus d'assainir le milieu riverain, vise à connaître l'état de la berge d'un tronçon de la rivière Richelieu, soit de Saint-Roch à SaintJoseph et de Saint-Ours à Sorel. Il pourrait, en deuxième phase, proposer des actions pour restaurer la berge. Il servira d'outil de sensibilisation auprès de la population en général ainsi qu'auprès des jeunes qui le réaliseront.

Partenaires Conseil régional de l'environnement de la Montérégie, Société d'initiative et de conservation du Bas-Richelieu, municipalités de Saint-Roch, Saint-Ours, Sainte-Victoire, Sorel, Tracy, Saint-Joseph, députés fédéral et provincial du Bas-Richelieu, grandes compagnies, Gec Alsthom, QIT Fer et Titane, Aciers inoxydables Atlas, Sidbec-Dosco, CLSC, organismes privés (quincailerie, dépanneuse), essenceries; résidants riverains des municipalités concernées; Ministère de l'Environnement et de la Faune.

Objectifs Restaurer un écosystème naturel par le nettoyage des berges. Étudier le milieu en vue de le protéger sur la caractérisation à l'aide de fiches signalétiques. Faire de la formation et créer de l'emploi estival chez une clientèle adolescente (une vingtaine de jeunes). Sensibiliser la population par des activités promotionnelles. Impliquer les partenaires du milieu.

État d'avancement et (ou) échéancier Les étapes déjà réalisées sont la planification, promotion et sensibilisation, engagements verbaux ou écrits de certains promoteurs, recherche et financement. Financement Municipalités concernées: 16 838 $ Député fédéral: 4 729 $ Société d'initiative et de conservation du BasRichelieu (3 200 $) Grandes compagnies privées et essenceries (11 747 $) CLSC: 1 010 $ CECJ: 5 268 $ Autres revenus: 15 984 $ Le total des revenus est de 58 776 $ alors que le total des dépenses est de 103 151 $. Il y a donc un montant à combler de 44 375 $.

Impacts Protection des écosystèmes (eau, sol, faune, flore). Création d'une vingtaine d'emplois dans le milieu. Sensibilisation de la population et amélioration de la qualité de vie de tous les riverains concernés ainsi que ceux qui sont en aval.

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Thème : faune et flore Région : le Québec

Programme de réinsertion du merle bleu de l'Est sur le territoire québécois Promoteur Société Linnéenne du Québec Daniel Banville, coordonnateur du programme biologiste 2095, boul. Charest Ouest, bureau 102 Sainte-Foy (Québec) G1N 4L8 Téléphone : (418) 683-2432 Télécopieur : (418) 683-2893

Problématique Depuis 1984, la Société Linnéenne du Québec coordonne un programme en vue de favoriser la réinsertion du merle bleu de l'Est au Québec. Ce programme touche 53 comtés de la province et plus d'une centaine de municipalités. On se rappelle qu'au début des années 80, cet oiseau était considéré comme rare en Amérique du Nord. Le programme a permis l'expansion et le maintien de la population du merle bleu grâce à la participation de plus de 200 bénévoles observateurs. En 1995, le programme prend un nouvel envol grâce au maillage développé avec le Cégep de Sainte-Foy et la Biosphère de Montréal. Accessibilité par le réseau Internet aux données recueillies depuis 1984 sur la réinsertion du merle bleu de l'Est en vue de rendre disponible l'information au chercheurs, aux ornithologues et à un plus vaste public.

Partenaires Depuis 1983, 200 bénévoles observateurs sur l'ensemble du Québec, Cégep de Sainte-Foy, Biosphère de Montréal, ministère de l'Environnement et de la Faune et HydroQuébec.

Objectifs Coordonner les efforts d'individus ou d'organismes qui entretiennent des sentiers ou des pistes de merles bleus. Fournir l'information judicieuse à ceux et celles qui désirent installer des nichoirs. Sensibiliser le public aux problèmes que le merle bleu de l'Est rencontre afin d'en assurer la protection. Contribuer au maintien de la biodiversité pour assurer le développement durable de nos ressources aviaires.

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Thème : faune et floreRégion : le Québec

Inventaire et cartographie de sites à protéger Description Présenter une synthèse des sites québécois qui pourraient contribuer, à divers niveaux, à protéger la diversité biologique du Québec. Cette contribution se fera grâce à la participation de divers intervenants gouvernementaux et non gouvernementaux et résultera dans la protection d’un outil qui pourra servir de base à de futures discussions sur la mise en place d’un plan de réseau intégré de sites protégés pour le sud du Québec.

Impacts Protéger un échantillon représentantif du territoire québécois dans le contexte d’un développement durable. Promoteurs Union québécoise pour la conservation de la nature Louise Gratton 690, Grande-Allée Est, 4e étage Québec (Québec) G1R 2K5 Téléphone : (514) 465-8491

Problématique Les sites protégés sont des territoires où l’exploitation forestière, minière et énergique est interdite et qui peuvent ainsi servir de contrôle ou de jalons pour évaluer la «durabilité» des activités ayant lieu à l’extérieur. De plus, ces sites protégés peuvent contribuer directement au développement économique des régions où ils se trouvent en permettant de diversifier les modes d’utilisation du territoire. Il existe présentement au Québec un répertoire des sites protégés (parcs, réserves écologiques, sites privés...) qui n’a jamais été cartographié, et aucun inventaire ni aucune cartographie n’existe pour les sites ayant un potentiel de combler les carences de présentation et donc de contribuer à l’élaboration d’un réseau intégré de sites protégés.

Fonds mondial pour la nature (WWF) Nathalie Zinger 1253, avenue McGill College, bureau 446 Montréal (Québec) H3B 2Y5 Téléphone : (514) 866-7800 Télécopieur : (514) 866-7808 Partenaires Ministère de l’Environnement et de la Faune, Direction du plein air et des parcs. Ministère de l’Environnement et de la Faune, Direction de la conservation et du patrimoine écologique, Association des écologistes du Québec.

Objectifs Contribuer au parachèvement d’un réseau intégré et représentatif de sites protégés au Québec. Participer au processus d’identification de zones prioritaires et de sites potentiels pouvant combler des carences de représentation; contribuer à l’élaboration d’un plan de réseau en présentant des sites potentiels à considérer lors de la sélection de sites candidats pour le plan d’action de la stratégie québécoise de la diversité biologique; doter les intervenants gouvernementaux et non gouvermentaux d’un outil de discussion sur la composante «protection» du volet conservation du développement durable.

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Financement Fonds de l’environnement de Shell, la Fondation pour la sauvegarde des espèces menacées, le ministère de l’Environnement et de la Faune, l’Union québécoise pour la conservation de la nature, le Province of Québec Society for the Protection of Birds, le Fonds mondial pour la nature.

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Thème : faune et floreRégion : le Québec

Soutien à la plantation de végétaux ligneux à des fins environnementales

Impacts Ce programme permettra une amélioration des milieux suivants : les rives et les berges des plans et des cours d’eau ; les milieux ruraux à valoriser ; les abords autoroutiers ; les milieux urbains, les milieux naturels, les milieux dégradés.

Description Promouvoir, susciter et soutenir la plantation de végétaux ligneux à des fins environnementales dans les milieux urbains et ruraux du Québec dans le but de contribuer à la lutte contre les changements climatiques tout en participant à : la restauration de terres en friche et de milieux dégradés ; la protection des écosystèmes et de la biodiversité ; la mise en valeur des milieux bâtis ; l’amélioration de la qualité de vie des populations urbaines et rurales. La Société sera en mesure de rendre des services aux responsables municipaux, aux groupes environnementaux, aux intervenants dans le domaine de l’éducation, aux exploitants agricoles et forestiers et au public en général.

Promoteur La Société de l’arbre du Québec (nom provisoire) (organisme de bienfaisance à but non lucratif) Marie-Josée Coupal 1055, rue du P.E.P.S. C.P. 3800 Sainte-Foy (Québec) Téléphone : (418) 648-7335 Télécopieur : (418) 648-5849

Problématique On note au Québec le désengagement des gouvernements en matière de plantation d’arbres et d’arbustes à des fins autres que commerciales ; l’absence d’organisme non gouvernemental d’envergure provinciale dédié à la plantation d’arbres et d’arbustes à des fins autres que commerciales ; le besoin d’un centre de référence et d’un chef de file dans ce domaine d’activité.

Financement Le financement de la Société reposera sur des subventions, des contributions et des dons ; des programmes d’aide à l’emploi et de financement de projets ; la vente des biens et des services ; les frais d’ahésion.

Objectifs Créer et gérer un fonds de soutien aux activités de plantation à des fins environnementales ; fournir de l’aide technique et de l’aide financière à des promoteurs de projets de plantation de végétaux ligneux à des fins environnementales. Jouer un rôle d’information, de sensibilisation et d’éducation sur les végétaux ligneux, la plantation et l’entretien. Promouvoir et faciliter la protection et la plantation de végétation aux ligneux en général.

Thème : faune et flore Région : le Québec

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Fougères, prêles et lycopodes, version anglaise Impacts Comme pour les autres guides Fleurbec ce livre rejoindra des centaines de milliers de lecteurs. Le gain de connaissance et d'appartenance réalisé contribuera à la conservation des écosystèmes et de leur biodiversité. La version anglaise sera diffusée dans tout le Canada anglais éventuellement en Nouvelle-Angleterre, où se trouvent les mêmes espèces.

Description Identique à la version française, ce guide d'identification comptera 55 dossiers complets, un par espèce commune. Chaque dossier comprend plusieurs photos en couleurs illustrant différents stades de croissance et une carte de répartition en Amérique du Nord. Le texte aborde les aspects biologique, folklorique et autres. Vingt-neuf autres espèces moins répandues sont présentées, dont 23 déjà protégées par la loi ou susceptibles de l'être.

Promoteur Fleurbec 198, Grande-Grillade Saint-Henri-de-Lévis (Québec) G0R 3E0 Téléphone : (418) 882-0843 Télécopieur : (418) 882-6133

Clientèle Grand public. Problématique Publiée en décembre 1993, la version française est le premier ouvrage québécois couvrant de façon exhaustive les fougères, prêles et lycopodes. Il constitue une mise à jour approfondie, élargie et vulgarisée de la Flore laurentienne du frère Marie-Victorin. Fleurbec reçut, pour la version française, le prix du Signet d'or, soulignant les mérites du meilleur ouvrage québécois, catégorie «livre pratique». De plus, l'accueil du milieu fut largement favorable. Mais ce guide mérite une plus grande audience, à l'échelle de l'hémisphère nord : une grande partie des espèces décrites couvrent ce territoire. Il n'existe pas de guide équivalent en anglais, ni pour le Québec, ni pour le Canada; il mérite donc d'être traduit.

Partenaires Une quarantaine de personnes : universitaires, chercheurs, linguistes, etc. Grandes institutions botaniques du Québec : herbiers et bibliothèques universitaires, Jardin botanique de Montréal, Institut de recherche en biologie végétale, etc. État d'avancement et (ou) échéancier La version française de ce guide est déjà publiée; tout est prêt pour la traduction. Financement Nous souhaitons trouver des fonds pour financer la traduction de l'ouvrage et diminuer les coûts directs de production, fort élevés. Fleurbec peut financer environ les deux tiers du budget total.

Objectifs Qui sait qu'il existe près de 60 espèces différentes de fougères au Québec? Malgré une large répartition chez nous, les fougères, prêles et lycopodes sont largement méconnus. Une meilleure connaissance de l'importance biologique de ces plantes contribuera à concrétiser, dans l'esprit des gens, le concept de biodiversité.

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Le rétablissement des espèces en péril*

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Description Le plan de rétablissement se veut une démarche scientifique et de gestion destinée à identifier les facteurs qui agressent une espèce, à convenir d’objectifs de rétablissement, à élaborer une série d’actions requises et à préparer la réalisation de ces actions.

Impacts Ces travaux mèneront à l’amélioration de la situation des espèces identifiées et, nous l’espérons, au retrait de leur statut d’espèces en péril. Cependant, compte tenu de la situation généralement précaire de ces espèces et du faible dynamisme de ces populations, les gestionnaires et responsables doivent être conscients que le rétablissement d’une espèce nécessitera des investissements quelquefois importants et pourra s’échelonner sur plusieurs générations animales ou végétales et ainsi couvrir plusieurs dizaines d’années. Des plans de rétablissement sont entrepris pour les espèces suivantes: le suceur cuivré, le grèbe esclavon, le arlequin plongeur, le faucon pèlerin, le pluvier siffleur, la sterne de Dougall, la pie-grièche migratrice, le béluga du Saint-Laurent et le caribou de la Gaspésie. Les plans de rétablissement pour la tortue-molle à épines et le carcajou s’ajouteront bientôt.

Problématique Au Québec, il a été convenu que pour chacune des espèces qui sera désignée menacée, une réaction énergique sera mise en place pour assurer le rétablissement de l’espèce, de son maintien à titre d’entité taxonomique et de son rôle écologique dans les écosystèmes québécois. Cette réaction est préparée et consignée dans un «plan de rétablissement» et sa mise en oeuvre assure l’atteinte de buts visés. Le plan de rétablissement constitue donc la pierre angulaire des actions de conservation à être appliquées aux espèces menacées et leurs habitats.

Promoteur Actuellement, quelques plans de rétablissement sont déjà entrepris au Québec et mis en oeuvre autant par le ministère de l’Environnement et de la Faune que par Environnement Canada.

Objectifs Empêcher la disparition des espèces vivant au Québec, éviter une diminution de l’effectif des espèces fauniques ou floristiques menacées ou vulnérables. Assurer la conservation des habitats des espèces désignées menacées ou vulnérables. Rétablir les populations et les habitats des espèces désignées menacées ou vulnérables. Éviter que toute espèce ne devienne menacée ou vulnérable.

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Partenaires Le plan sera réalisé par une équipe de scientifiques spécialisés dans la connaissance de l’espèce et de son habitat. Ce groupe pourra comprendre des responsables scientifiques gouvernementaux, des spécialistes provenant du milieu universitaire ou d’autres entités extérieures, et de représentants de groupes de conservation impliqués dans la protection des espèces.

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Thème : faune et floreRégion : le Québec

FloraQuebeca, les Amis des plantes sauvages du Québec Description Création d'un regroupement d'individus et de sociétés en vue de la protection de la flore et des paysages végétaux du Québec. La société fonctionnera sur la base de comités ad hoc créés en fonction de questions très spécifiques.

conseil d'administration provisoire 198, Grande-Grillade Saint-Henri-de-Lévis (Québec) G0R 3E0 Téléphone : (418) 882-0843 Télécopieur : (418) 882-6133

Problématique Il n'existe actuellement aucun regroupement panquébécois des forces visant la connaissance, la promotion et la protection de la flore québécoise. Par ailleurs, la flore du Québec est actuellement menacée par des dangers sans précédent : la dégradation du milieu, le rétrécissement des sites naturels causé par l'étalement urbain, l'usage grandissant des véhicules motorisés hors routes qui détériorent la végétation et les compressions budgétaires qui ne permettent plus à l'État de veiller efficacement à la protection de la flore. Paradoxalement, les fleurs indigènes connaissent une popularité grandissante en horticulture. Fort décoratives, plusieurs demandent de 5 à 10 ans pour fleurir et, à court terme, les producteurs trouvent plus rentable de commercialiser des individus sauvages prélevés dans les forêts. Comme pour l'ail des bois, ces plantes ne pourront supporter longtemps ce type d'exploitation.

Partenaires Cinq personnalités ont déjà accepté d'être parrains d'honneur. Appui et participation de la Direction de la conservation et du patrimoine écologique du MEF. État d'avancement et (ou) échéancier Le conseil d'administration provisoire a entrepris des démarches en vue d'une incorporation. Une assemblée publique de création de la société a été fixée au 23 mars 1996, et le ministre de l'Environnement et de la Faune a accepté d'être présent. Préparation d’envois massifs d'invitations (grand public, sociétés apparentées existantes, médias d'information). Financement Fleurbec et fondateurs. Mis à part la cotisation des membres, il n’y a actuellement aucune source de financement. Besoin de fonds pour couvrir les frais de secrétariat, faciliter les échanges entre les membres et assurer le suivi des comités ad hoc.

Objectifs Mobiliser tous les Québécois, et non seulement les gouvernements, pour s'impliquer activement dans la défense du patrimoine naturel. Impacts Par une large couverture au moyen des médias d'information, des milliers de personnes seront rejointes. Le nouvel organisne veut, entre autres, collaborer à l'éducation et à la sensibilisation du public, élaborer des règles d'éthique quant au commerce des plantes indigènes, intervenir auprès des pouvoirs publics. Promoteur Fleurbec et cinq fondateurs qui forment un

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Thème : faune et flore Région : le Québec

Plantes sauvages printanières, 2e édition, versions française et anglaise orientés vers la conservation des plantes sauvages dans leur milieu d'origine, produiront un impact décisif sur l'attitude des adeptes de la botanique. Promoteur Fleurbec 198, Grande-Grillade Saint-Henri-de-Lévis (Québec) G0R 3E0 Téléphone : (418) 882-0843 Télécopieur : (418) 882-6133

Description Guide d'identification de 103 plantes sauvages printanières, dont plusieurs rares. Chacune sera illustrée de photos en couleurs et de cartes de répartition pour l'Amérique du Nord, puis décrite par un texte mettant l’accent sur l'importance de conserver la diversité floristique. Ce livre, illustré de 200 photos, comptera environ 350 pages. Versions anglaise et française seront en tous points semblables. Problématique Les plantes printanières constituent des éléments typiques de la flore québécoise. La plupart sont à croissance lente, particulière et mal connue. Fort décoratives, elles font l'objet d'un engouement croissant en horticulture. Plusieurs demandent de 5 à 10 ans pour fleurir et, à court terme, il est plus rentable pour les producteurs de commercialiser des individus prélevés directement en milieu naturel, dans nos forêts. Comme pour l'ail des bois, ces plantes ne pourront supporter longtemps ce type d'exploitation. La 2e édition de Plantes sauvages printanières porte une attention particulière à ce phénomène, ce qui contribuera à changer la situation.

Partenaires Une quarantaine de personnes : universitaires, chercheurs, linguistes, etc. Grandes institutions botaniques du Québec : herbiers et bibliothèques universitaires, Jardin botanique de Montréal, Institut de recherche en biologie végétale, etc. État d'avancement et (ou) échéancier L'illustration est terminée et la rédaction des textes français fort avancée. La parution est prévue pour l'automne 1996, pour la version française, un an plus tard pour la version anglaise. Financement Pour la version française, nous avons obtenu 20 000 $ du programme Action-Environnement du MEF. Fleurbec entend investir un total de 100 000 $ et est à la recherche de nouveaux fonds (environ 40 000 $) pour terminer le projet. Il faudra aussi des fonds pour la version anglaise.

Objectifs Créer un sentiment d'appartenance à l’égard de la richesse biologique qui nous entoure. Conduire les Québécois à reconnaître et apprécier la flore printanière de leur territoire. Fournir des arguments pour mieux défendre l'intégrité des populations de plantes forestières dans leur habitat naturel. Impacts Chacun des 93 000 exemplaires de la première édition de Plantes sauvages printanières a rejoint deux ou trois lecteurs en moyenne, c'est-àdire de 200 000 à 300 000 personnes au total. Qu'est-ce à dire d'une nouvelle édition augmentée, mise à jour et plus attrayante? Et d'une version anglaise? Les nouveaux textes,

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Thème : faune et flore Région : le Québec

Atlas des espèces en difficulté au Québec Impacts L’atlas couvrira toutes les espèces de vertébrés et de plantes vasculaires susceptibles d’être désignées menacées ou vulnérables au Québec. Son impact s’étendra à l’ensemble du territoire québécois.

Description Publication d’un ouvrage de référence et d’information scientifique sur les habitats et les espèces. Chaque habitat sera décrit selon ses caractéristiques écologiques, sa composition en espèces végétales et animales, sa répartition géographique et les perturbations naturelles et anthropiques qui l’affectent. Le statut de représentation de chaque habitat dans le réseau de sites protégés sera aussi fourni de même que les actions à prendre pour le protéger. Cette description sera accompagnée de photographies.

Promoteur Association des écologistes du Québec Catherine Potvin 1205, rue Dr Penfield Montréal (Québec) H3A 1B1 Téléphone: (514) 398-3730 Télécopieur: (514) 398-5069

Problématique En juin 1989, le gouvernement du Québec adoptait la Loi sur les espèces menacées et vulnérables. Lors du sommet de Rio 1992, le Québec a signé la convention sur la biodiversité. Aujourd’hui, l’information disponible sur les espèces en difficulté, malgré sa qualité, est souvent difficile à utiliser sur le terrain. Les habitats comportant le plus d’espèces en difficulté ne sont souvent pas identifiés ou localisés, ni les causes potentielles de leur dégradation. Le défi actuel est donc de réorganiser par habitat l’information sur les espèces en difficulté et de la rendre plus facilement utilisable par les intervenants du milieu. Pour ce faire, nous proposons de créer un atlas des espèces en difficulté au Québec. Cet atlas permettra d’identifier les habitats vulnérables, les localisera et identifiera les causes de leur dégradation.

Partenaires Ministère de l’Environnement et de la Faune; Association québécoise des groupes d’ornithologues (AQGO); Ami(e)s du Jardin botanique. Financement À trouver.

Objectifs Faire le bilan de la situation au Québec; augmenter l’information disponible; sensibiliser le public.

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Thème : faune et floreRégion : le Québec

Flore du Québec et de l'est de l'Amérique du Nord Promoteur Fleurbec 198, Grande-Grillade Saint-Henri-de-Lévis (Québec) G0R 3E0 Téléphone : (418) 882-0843 Télécopieur : (418) 882-6133

Description Guide d'identification de 900 plantes sauvages, dont plusieurs rares, chacune illustrée de photos en couleurs et décrite par un texte informatif et vivant, mettant l'accent sur l'importance de conserver la diversité floristique. Cette flore, illustrée de 2 000 photos, comptera environ 1 000 pages.

Partenaires Une quarantaine de personnes : universitaires, chercheurs, linguistes, etc. Grandes institutions botanique du Québec : herbiers et bibliothèques universitaires, Jardin botanique de Montréal, Institut de recherche en biologie végétale, etc.

Problématique La protection de l'environnement et de la biodiversité passe nécessairement par la connaissance des éléments qui compose cet environnement. Il nous paraît urgent de doter le Québec d'une Flore plus moderne, mise à jour, surtout plus accessible au grand public que la Flore laurentienne de Marie-Victorin et doublant le nombre d'espèces décrites dans les guides Fleurbec déjà parus.

État d'avancement et (ou) échéancier À ce jour, la recherche bibliographique, l'observation sur le terrain et la banque photographique sont complétées pour près de 500 espèces. La confection des dossiers pour les 400 autres espèces, le choix des photos et la rédaction des textes seront échelonnés au cours des quatre prochaines années. La parution est prévue pour l'an 2000.

Objectifs Dans ce projet, l'approche Fleurbec n'en est pas une de militantisme, mais plutôt de sensibilisation par la connaissance. La Flore du Québec vise la création d'un sentiment d'appartenance du public envers la richesse biologique qui l'entoure. C'est un guide qui conduira les Québécois à reconnaître et apprécier les éléments de la flore de leur territoire. Il leur fournira des «armes» pour mieux défendre la conservation du patrimoine naturel, composante essentielle de leur qualité de vie.

Financement Obtention près de 90 000 $ en subventions du gouvernement provincial et investissement d’une somme comparable. Présentement à la recherche de sources de financement pour mener le projet à terme. En particulier, en ce qui concerne les coûts de production très élevés (pré-impression, impression et reliure) étant donné l'ampleur du projet.

Impacts Comme pour les guides Fleurbec les plus populaires, la Flore du Québec - plus complète, plus attrayante, plus polyvalente - rejoindra des centaines de milliers de lecteurs. Nous croyons que le gain de connaissance et d'appartenance contribuera à la conservation des écosystèmes et de leur biodiversité.

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Thèmes : faune et floreRégion : le Québec

Les contrats de rivière* Impacts L’engagement par contrat moral d’individus, d’associations, de municipalités, de corporations industrielles, agricoles ou autres, permettra de conserver l’écosystème des rivières et des estuaires, et cela, sans augmenter les structures administratives et les contrôles étatiques, ce que nous interdit le contexte économique actuel. Par ces contrats moraux, les intervenants, dans leur champ spécifique d’activité, s’engageront à respecter l’ensemble des règles environnementales et fauniques actuelles, et ils seront incités à aller au-delà de ces règles afin de préserver et valoriser le paysage et l’habitat riverain et de maintenir ou améliorer la qualité de l’eau, etc.

Description Les «contrats de rivière» sont un engagement d’honneur du signataire vis-à-vis un bassin versant, dans le but d’en assurer la qualité de l’eau, la protection et la mise en valeur de la faune et de la flore et de leurs habitats ainsi que la qualité du paysage. Problématique Consciente que la protection des écosystèmes et que la survie des espèces qui y vivent dépendent de tous les intervenants et de tous les usagers qui ont un impact sur les bassins versants des rivières du Québec, la FQSA, dans un esprit de concertation et de conciliation régionale, a lancé le concept de «contrats de rivière» pour favoriser l’implication de tous les niveaux sociaux, économiques et politiques présents dans les bassins versants du Québec.

Promoteur Fédération québécoise pour le saumon atlantique (FQSA) 42B, rue Racine Loretteville (Québec) G2B 1C6 Téléphone: (418)847-9191 Télécopieur:(418)847-9279

Objectifs Présenter une approche non répressive dont les moyens de mise en oeuvre sont à la portée de tous et qui facilitera grandement la protection, la restauration et le développement des rivières du Québec. Aider à créer un sentiment d’appartenance essentiel à une saine gestion des bassins permettra d’obtenir des résultats concrets qu’il sera possible de comptabiliser. Conduire à une adhésion spontanée de la population, à un plus grand respect des normes et des réglementations environnementales établies, et favoriser un engagement socio-politique positif. Être le miroir d’une société de plus en plus consciente de l’environnement et devenir le reflet d’un changement graduel des mentalités et des attitudes.

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Partenaires Organismes issus de la concertation régionale.

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Thème : faune et flore, milieux urbains et territoire, Région : Bas-Saint-Laurent (01) lacs et cours d'eau, écotourisme

Sentiers et crêtes (projet Panorama) Promoteur Association touristique régionale Serge Ouellet 189, Hôtel de Ville Rivière-du-Loup (Québec) G5R 5C4 Téléphone : (418) 867-1272 Télécopieur : (418) 867-3245

Description Aménagement d'un sentier pédestre entre TroisPistoles et Le Bic. Clientèle Grand public. Objectifs Alléger la pression exercée sur le milieu naturel au Parc du Bic et augmenter l'accessibilité aux paysages.

Partenaires MRC locales. État d'avancement et (ou) échéancier Automne 1996 à été 1998 (à préciser). Les étapes de planification ainsi que de promotion et sensibilisation ont été effectuées.

Impacts Le littoral du Parc du Bic étant un milieu fragile et particulier, l'aménagement d'une zone-tampon autour du parc, consacrée à la tenue d'une récréation «douce», protégera mieux ce site. Un meilleur accès aux paysages retiendra le tourisme dans le secteur et l'aménagement des sites créera quelques emplois temporaires.

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Thèmes : faune et flore, lacs et cours d'eauRégion : Saguenay—Lac-Saint-Jean (02)

Création d'un réseau de parcs linéaires au Québec Promoteur Société de Gestion Environnementale du SLSJ Denis Trottier, président

Description Création d'un parc linéaire qui aurait pour fonction de relier l'ensemble des régions du Québec et plus particulièrement chacun des parcs existants ou à être mis en place. Pour ce faire, les abords des cours d'eau devraient être protégés afin de mettre en place le réseau de parcs linéaires.

Commission des parcs et espaces protégés de l'UQCN Jules Dufour, président Société de Gestion Environnementale du SLSJ 1310, des Pins Dolbeau (Québec) G8L 1M5 Téléphone: (418) 276-6552

Problématique Le Québec fait figure de parents pauvres, encore aujourd'hui, au niveau des parcs. Ainsi autour de 1/2 de 1% du territoire protégé fait l'objet d'une protection minimale, alors que 10% du territoire devrait bénéficier de cette protection afin de pouvoir laisser un héritage à nos descendants.

État d'avancement et (ou) échéancier Projet à développer.

Impacts Protection et conservation de milieux naturels ainsi que de la faune et la flore qui l'habitent. Création d'emplois reliés à l'inventaire des corridors à protéger et plus tard à leur conservation. Contribution de tous les milieux sollicités, soit celles des municipalités, des entreprises forestières, des associations de chasse et de pêche ou des environnementalistes. Gestion efficace de nos ressources renouvelables et non renouvelables par l’inventaire et la protection des meilleurs territoires. Réhabilitation de milieux détériorés. Prise de conscience sociale et environnementale d’un héritage que nous voulons laisser à nos descendants.

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Thème : faune et flore Région : Saguenay—Lac-Saint-Jean (02)

Restauration des sols de sablières après la fin de l'exploitation Promoteur Solution 3-R (Alcan à la Baie, les Scieries Saguenay ltée et Corporation StoneConsolidated) Gérard Gagné, président 3780, rue Panet, C.P. 23043 Jonquière (Québec) G7X 9Z8 Téléphone: (418) 695-5556 Télécopieur: (418) 695-3340

Description Restauration des conditions originales de la couverture végétale de sablières désaffectées. Pour composer sur place la terre végétale, nous utilisons des écorces, des boues de décantation de papetières et de la cendre de bois pour corriger le pH du sol. Par la suite, des plantes fourragères et des arbres seront semés. Problématique Il y a plusieurs sablières désaffectées dans la région. Les contraintes de la revégétation sont: faible teneur en éléments nutritifs, insuffisance de matières organiques, absence de communauté biologique, pentes abruptes, érosion, etc. Impacts Plus économique que l'enfouissement. Création de plusieurs emplois et d'une entreprise régionale spécialisée en valorisation.

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Thème : faune et floreRégion : Saguenay—Lac-Saint-Jean (02)

Aménagement intégré des ressources dans Charlevoix—Bas-Saguenay* travailleurs saisonniers, à développer de nouveaux emplois, à développer l’utilisation de toutes les ressources du milieu forestier, à compléter l’offre touristique de Charlevoix, etc. La démarche devrait permettre de modifier sensiblement la façon d’exploiter et d’aménager des forêts, dans le développement d’un partenariat actif répondant aux critères de l’aménagement forestier durable et dans un effort concerté dans la recherche de solutions pratiques aux problèmes identifiés.

Description Sur la base du partenariat entre les intervenants forestiers et fauniques, réaliser une expérience appliquée de gestion intégrée des ressources axée sur la notion d’opportunité d’intervention en visant le développement optimum des territoires fauniques de Charlevoix—Bas-Saguenay. Problématique La région de Charlevoix—Bas-Saguenay représente une force majeure sur le plan du tourisme au Québec. Située au bord du fleuve Saint-Laurent et du fjord du Saguenay, cette région attire des milliers de touristes qui génèrent une importante activité économique. Un bon développement du milieu et une offre de services et d’activités de qualité contribueraient à allonger le séjour moyen des visiteurs.

Promoteur Association des gestionnaires de territoires fauniques (AGTF) de Charlevoix—Bas Saguenay inc. Sylvie Bernier, biologiste 742, Michel Huppé Beauport (Québec) G1B 3J6 Téléphone : (418) 666-3646 résidence (418) 622-5151 bureau Télécopieur : (418) 622-3014

Objectifs Optimiser les retombées économiques associées à la santé, à l’exploitation forestière et faunique sur les territoires de Charlevoix—Bas-Saguenay. Définir un portrait de l’habitat faunique «idéal» des territoires structurés de Charlevoix—BasSaguenay. Modifier le processus d’élaboration des plans généraux, quinquennaux et annuels d’exploitation de la matière ligneuse en intégrant, dès la phase d’élaboration, les préoccupations ainsi que les objectifs de conservation et de mise en valeur de la faune et de ses habitats. Assurer l’information et la formation de tous les intervenants. Développer le processus de partenariat.

Partenaires ZECS, pourvoyeurs, gestionnaires des rivières à saumon, trappeurs, ministère de l’Environnement et de la Faune, ministère des Ressources naturelles, Fondation de la faune du Québec, industriels forestiers. État d’avancement La mise en oeuvre est presque complète. Financement L’organisme prévoit obtenir des fonds à partir des subventions, des tirages, des prêts et de la récolte des bois.

Impacts Surr chacune des 250 parcelles d’un territoire de 1 500 km2, identification des lacunes à corriger et les potentiels à développer en fonction des besoins exprimés par les gestionnaires et industriels forestiers et par les gestionnaires fauniques. La protection des écosystèmes particuliers est évidemment intégrée, de même que l’offre récréo-touristique. La démarche vise à aider à prolonger la durée d’embauche des

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Thème : faune et floreRégion : Saguenay—Lac-Saint-Jean (02)

Création d'un centre interuniversitaire de recherche sur le saumon atlantique (CIRSA) Impacts Prédiction des effets de mesures correctives telles que l'ensemencement, la fertilisation et le contrôle des prédateurs. Élaboration des programmes d'aménagement des rivières afin de garder l'espèce en harmonie avec la présence humaine. Développement d'un modèle numérique et d'outils de gestion applicables à l'aménagement de toutes les rivières à saumon du Québec et d'ailleurs. Respect d'une ressource naturelle à protéger: le saumon. Conservation des emplois existants entourant la pêche sportive au saumon. Maintien à long terme de la pêche sportive au saumon atlantique. Cela signifie aussi des emplois qui seront disponibles pour les jeunes vivant dans ces régions éloignées.

Description Le CIRSA est un projet de calibre international regroupant quatre universités québécoises (Laval, Québec, Montréal et McGill) et huit chercheurs principaux choisis pour leur excellence et leur complémentarité. Ces chercheurs travaillent en étroite collaboration et partagent une station de recherche commune sur les terrains de la Corporation de pêche Sainte-Marguerite. Les activités initiales du CIRSA ont été planifiées autour d'un programme multidisciplinaire de recherche. Clientèle Chercheurs, pêcheurs. Problématique La pêche sportive au saumon atlantique est une importante activité économique pour de multiples régions éloignées du Québec. Toutefois, en dépit des mesures correctives et de moratoires institués pour la pêche commerciale, l'espèce ne cesse de décliner dans les eaux canadiennes. Assurer la durabilité de cette activité économique dans le temps est un des résultats visés par ce programme de recherche.

Promoteur Mano Capano Alcan - Manoir du Saguenay C.P. 1370 Jonquière (Québec) G7S 4K9 Partenaires Quatre universités québécoises (Laval, du Québec, Montréal et McGill).

Objectifs Identifier et comprendre le réseau d'interactions limitant la production de saumoneaux qui migrent en mer depuis leur rivière natale. Mieux comprendre les facteurs menant au déclin des populations de saumons atlantiques et, ainsi, trouver des mesures correctives appropriées. Optimiser l'utilisation de ressources. Assurer l'existence des ressources renouvelables et non renouvelables.

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État d'avancement et (ou) échéancier Le Centre interuniversitaire de recherche sur le saumon atlantique (CIRSA) a été inauguré officiellement en juin 1995. Financement Structure tripartite financée par les fonds de recherche et Alcan. Une partie du financement de recherche a été versée par la municipalité.

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Thème : faune et flore, forêtsRégion : Saguenay—Lac-Saint-Jean (02)

Impact de la coupe d'éclaircie précommerciale sur la faune Promoteur Viateur Beaulieu Abitibi-Price Inc. 3750, rue de Champlain Jonquière (Québec) G7S 5J7

Description Le projet émane du Groupe d'entente sur l'aménagement intégré de la Shipshaw (GEAIS). La problématique a été soumise par l'association des trappeurs et les autochtones. Il s'agit d'étudier l'impact de la coupe d'éclaircie précommerciale sur le lièvre, tout en vérifiant des variations du travail sylvicole qui pourraient favoriser la faune.

Partenaires Ministère des Ressources naturelles, ministère de l’Environnement et de la Faune, Université Laval et Association des trappeurs.

Objectifs Protéger la faune et, par ricochet, toute l'activité économique qui en découle.

Financement Programme de mise en valeur de la ressource.

Impacts Création d'emplois temporaires. Exploitation du milieu environnant en favorisant la protection de la faune et toute l'activité économique ou de loisir qui en découle (trappe, chasse, etc.). Amélioration du potentiel de la forêt tout en maintenant la faune. Pérennité des ressources renouvelables par la protection contre les maladies et insectes (tordeuse des bourgeons de l'épinette).

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Thèmes : faune et flore, lacs et cours d'eauRégion : Saguenay—Lac-Saint-Jean (02)

Passe migratoire de la Petite Péribonka Promoteur Alain Gagnon Fédération québécoise de la faune régionale Saguenay—Lac-Saint-Jean 211, 15e Avenue Dolbeau (Québec) G8L 2M6 Téléphone: (418) 276-6153 Télécopieur: (418) 276-2720

Description Construction d'une passe migratoire pour faciliter l'accès à des frayères de la rivière Petite Péribonka pour la ouananiche. Objectif Assurer la survie de la population de ouananiches du Lac-Saint-Jean.

État d'avancement et (ou) échéancier Projet à développer.

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Thème : faune et flore, lacs et cours d'eauRégion : Saguenay—Lac-Saint-Jean (02)

Développement et gestion de la pêche sportive à la ouananiche au Lac-Saint-Jean Promoteur Les trois MRC du Lac-Saint-Jean Jean-Marc Gendron, mandataire MRC de Maria-Chapdelaine 209, boul. des Pères Mistassini (Québec) G8M 3A8 Téléphone: (418) 276-2131 Télécopieur: (418) 276-7043

Description Proposition d'un nouveau mode de gestion de la pêche sportive au Lac-Saint-Jean, basé sur la faisabilité biologique du projet, sa viabilité financière et son acceptabilité sociale. Clientèle Pêcheurs. Problématique Les données recueillies dans le cadre de l'étude de faisabilité sur le développement de la ouananiche ont conduit à une nécessaire révision de l'ensemble du développement et de la gestion de cette ressource. La ouananiche a déjà eu un impact économique majeur. Objectifs Rendre de nouveau le lac et ses tributaires attrayants pour la pêche à la ouananiche. Protéger la ressource où elle vit et se reproduit ainsi que les territoires où se pratiquera la pêche. Impacts Restauration des stocks de ouananiche dans le bassin du lac Saint-Jean. Implication du milieu dans le processus de planification et dans l'opération de la future corporation. Le cycle vital de la ressource ouananiche va permettre une exploitation éventuelle tant en lac qu'en rivière, ce qui se traduira par une multitude d'activités largement réparties sur le territoire du Lac-SaintJean. Création d'emplois directs et indirects (250 emplois par année).

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Thèmes : faune et flore, lacs et cours d'eauRégion : Saguenay—Lac-Saint-Jean (02)

Entretien de la route Shipshaw Description Entretien, de mai à novembre, de 100 km de route en gravier, chemin donnant accès à 998 chalets, des centaines de lacs de pêche, à des bleuetières, et ce, par une barrière à péage volontaire dont les revenus permettent le grattage et la réfection du chemin durant la période de fréquentation (été-automne).

Promoteur Comité de la Route Shipshaw Paul Pilotte, président ZEC Onatchiway (responsable légal) 2496, Dubose Jonquière (Québec) G7S 1B4 Téléphone: (418) 548-0812

Clientèle Chasseurs, pêcheurs, touristes, grand public.

Partenaires Chambre de commerce de Falardeau, Association de la protection du Pipmouacan, ZEC Boiteuse et ZEC Onatchiway, qui forment le comité de la route Shipshaw.

Impacts Maintien de l'investissement en argent en région et attrait d'une clientèle extra régionale par l'accessibilité à cette zone exceptionnellement riche en faune et intéressante pour amateurs de loisir-villégiature, de chasse et de pêche. Depuis deux ans, création de quatre emplois, 40 heures/semaine, durant 25 semaines. Maintien des capitaux en région par des versements de l'ordre de 50 000,00 $ à un entrepreneur routier. Protection du milieu environnant de deux ZEC sises dans ce secteur, Onatchiway et la Boiteuse, par la distribution des feuillets éducatifs à la barrière. Contrôle indirect de l'exploitation des ressources renouvelables par la route à péage Shipshaw, les utilisateurs de la ZEC ayant l'obligation légale de déclarer leurs prises. Réhabilitation du milieu modifié par l'exploitation forestière, par l'accessibilité pour d'autres compagnies (reforestation), HydroQuébec, Abitibi-Price, ministères. Apport économique non négligeable puisque des milliers d'utilisateurs de la route Shipshaw doivent au préalable traverser les municipalités de SaintHonoré et Falardeau.

ÉcoSommet ‘96

Financement Autofinancement du projet par l'établissement d'un poste de péage dont les revenus sont estimés à 100 000 $. Cependant, la non-obligation d'acquitter les frais de passage (3 $) crée un climat d'incertitude chez les promoteurs (ZEC Onatchiway).

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Thème : faune et floreRégion : Saguenay—Lac-Saint-Jean (02)

Réfection et implantation d'infrastructures routières et fauniques sur la ZEC Onatchiway (phase I) ZEC Onatchiway 2496, Dubose Jonquière (Québec) G7S 1B4

Description Amélioration du réseau routier, des sites, nettoyage et aménagement et réfection d'écluses. Problématique L'association a été mandatée par le ministère de l'Environnement et de la Faune pour contrôler la pratique de la pêche et de la chasse et assurer l'accès aux ressources pour tous. Toutefois, l'achalandage est menacé et risque de ne favoriser qu'une catégorie de gens parce que plusieurs infrastructures doivent être implantées pour assurer la production piscicole de certains plans d'eau exploités. Au plan de la productivité piscicole, une dizaine de plans d'eau, créés par l'implantation d'écluses à l'époque de la drave, menacent de se vider à la suite de dégradation des ouvrages de rétention.

Financement Présentement, le budget annuel de la ZEC est d'environ 400 000 $.

Objectifs Augmenter les facilités et attraits de la ressource faunique. Permettre, à long terme, la viabilité de celle-ci dans son intégrité comme territoire organisé. Impacts Conservation de 17 emplois et plus dans le milieu. Contribution à l'autonomie économique régionale. Protection et mise en valeur des ressources fauniques, protection et mise en valeur éventuelle de la forêt par la réfection de chemins et par l'aménagement ou le nettoyage de sites. Réhabilitation des milieux détériorés par la restauration des écluses, qui permettent de garder un niveau adéquat dans les frayères. Protection des ruisseaux et rivières selon les normes établies et réparation de certains écoulements de l'eau inadéquats. Réparation du réseau routier. Collaboration entre les intervenants forestiers et le milieu municipal, MRC du Fjord. Promoteur Association sportive Onatchiway Est inc. Paul Pilotte, président

ÉcoSommet ‘96

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Thème : faune et floreRégion : Québec (03)

Protection de la pointe est de l'Île d'Orléans Description CAE voudrait acheter environ 21 acres de terre non exploitée à l'extrémité est de l'île d'Orléans. Cette propriété, située juste en face du Cap Tourmente, abrite un groupe très varié d'habitats, notamment des terres humides et des pinèdes matures. Des visites d'interprétation de cette propriété seront offertes au public.

Promoteur Canadiens pour l'avancement de l'écologie Léone Pippard, présidente 20, rue de l'Église Saint-Jean, Île d'Orléans (Québec) G0A 3W0 Téléphone : (418) 828-1145 Télécopieur : (418) 828-1276

Problématique La protection des espaces verts dans les régions rurales ou résidentielles, l'accessibilité et l'interprétation de ces espaces permet de sensibiliser davantage le public à l'importance du maintien et de la protection des habitats.

Partenaire Société canadienne pour la conservation de la nature. Financement Frais de terrain: 250 000 $ Promenades guidées: 27 000 $ La Société canadienne pour la conservation de la nature organisera une campagne de financement pour l'achat de la propriété, et CAE demandera des fonds aux gouvernements fédéral et provincial pour les promenades guidées.

Objectifs Protéger cette propriété contre toute forme de développement et offrir au public la possibilité de la visiter et de découvrir ses habitats en suivant des promenades pédestres organisées. Impacts Les divers habitats qu'abrite cette propriété sont représentatifs de nombreux habitats de l'île. La promotion de ces habitats permettra de démontrer à la population locale et au public l'importance de leur rôle dans la protection de la flore et de la faune indigènes.

ÉcoSommet ‘96

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Thème : faune et floreRégion : Québec (03)

Parc régional des lacs Long et Montauban Promoteur La Société d’aménagement et de conservation des lacs Long et Montauban inc. Roger Landry, président 4947, rue Marie-Le Franc Saint-Augustin-de-Desmaures (Québec) G3A 1V4 Téléphone: (418) 658-4198 Télécopieur: (418) 658-5862

Description Le parc régional des lacs Long et Montauban est situé sur la rive nord du fleuve Saint-Laurent, entre Québec et Trois-Rivières. Les municipalités concernées par cette région sont Rivière-à-Pierre et Saint-Alban. La création du parc vise la reconnaissance des zones de récréation intensive, de protection et de services. Clientèle Grand public.

Partenaires MRC de Portneuf, les municipalités de SaintUbalde et de Rivière-à-Pierre, Société régionale de développement de Portneuf inc., Camp École Kéno, Comité d’aménagement des lacs de SaintAlban inc., Association touristique du lac Long inc., Association des villégiateurs du lac Montauban, Stone Consolitated inc., Scierie P.S.E. inc. de Saint-Ubalde et deux représentants du milieu.

Problématique Destruction des milieux naturels par les activités humaines, telles que villégiature, loisirs, exploitation forestière. Objectifs La Société de développement et de conservation veut permettre aux amateurs de plein air de profiter d’un milieu naturel exceptionnel et de pouvoir transmettre ce privilège à leur descendance.

État d’avancement et (ou) échéancier Le projet est en voie de réalisation. Financement Subvention de la municipalité de Saint-Albande-Portneuf (5 000 $); subventions fédérales (86 000 $); subventions provinciales (86 000 $); subvention du député provincial de Portneuf (5 000 $); subvention du député fédéral de Portneuf (5 000 $); subventions d’Hydro-Québec (119 420 $); subvention de Lauralco inc. (1 000 $); subvention du Fonds de financement local de la campagne Espaces en danger (7 250 $).

Impacts Protection des milieux fragiles, des zones de nidification et des écosystèmes. Le milieu conserve son aspect naturel et attrayant grâce aux actions de sensibilisation des gens du milieu: villégiateurs, visiteurs, exploitants forestiers.

ÉcoSommet ‘96

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Thème : faune et flore Région : Mauricie—Bois-Francs (04)

Centre d’interprétation sur la diversité biologique du Québec Promoteur Mélina Blondin, agente de promotion 1325, av. des Pensées Bécancour (Québec) G0X 2H0 Téléphone: (819) 222-5601, poste 166 Télécopieur: (819) 222-5825

Description Aménagement et entretien d’un centre d’interprétation sur la diversité biologique, dont le concept repose sur l’utilisation d’infrastructures permanentes situées sur le site du Mont-Bénilde, avec une série de lieux de découvertes et d’exploration disséminés sur le territoire de la Ville de Bécancour.

Partenaires Programme de mise en valeur d’Hydro-Québec, gouvernement du Québec, ministère des Affaires municipales, Corporation des Frères des Écoles chrétiennes, Conseil régional de développement (CRD 04).

Clientèle Grand public. Objectifs Créer un lieu dynamique dont l’attirance repose sur la capacité de faire vivre une expérience digne de mention, tout en suscitant chez le visiteur une prise de conscience qui trouve un écho dans son entourage immédiat. Faciliter la compréhension de la diversité biologique, puisque c’est un sujet souvent perçu comme abstrait. La diversité biologique sera donc exprimée d’abord à partir de l’expérience humaine et en fonction d’une échelle perceptible au regard des visiteurs.

État d’avancement et (ou) échéancier Le projet se réalisera en deux phases. La phase I du Centre d’interprétation sur la diversité biologique se fera au printemps 1996 (avril) et l’ouverture est prévue pour juillet 1996. Les étapes de planification, d’étude de préfaisabilité et de recherche de financement sont complétées. Des engagements verbaux ou écrits de certains promoteurs ont été obtenus. Promotion et sensibilisation. Étude de marché, «focus group», etc. Mise en oeuvre (projet en cours, en voie de réalisation).

Impacts Préservation de la diversité biologique du milieu par une approche axée sur la sensibilisation et la responsabilisation. Protection et mise en valeur de l’environnement par son caractère d’éducation, d’observation, d’expérimentation. Positionnement efficace de la région comme destination touristique. Stimulation de l’aménagement (à moyen terme) de nouveaux sites dans la MRC de Bécancour qui pourraient se greffer au réseau.

ÉcoSommet ‘96

Financement Coût total prévu: 1 005 000 $; phase I (805 000 $) et phase II (200 000 $), somme répartie en aménagements intérieurs et extérieurs. L’ensemble du projet sera financé par les divers partenaires mentionnés.

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Thèmes : faune et flore, lacs et cours d’eau Région : Mauricie—Bois-Francs (04)

Un accès au fleuve Saint-Laurent Promoteur Ville de Bécancour Guy Blanchette, directeur des services à la communauté 1295, avenue Nicolas-Perrot Ville de Bécancour (Québec) G0X 1B0 Téléphone: (819) 294-6500 Télécopieur: (819) 294-6535

Description Construction d’une rampe de mise-à-l’eau pour embarcations légères afin de permettre l’accès au fleuve Saint-Laurent, ainsi qu’une voie d’accès de la route 132 jusqu’au site de la pointe Paul. Un aménagement faunique spécifique est prévu au nord-est de la voie d’accès proposée. Clientèle Grand public.

Partenaires Club des Archers de Gentilly inc. et Club de Tir de Bécancour I, Fédération québécoise de la faune - Région 04.

Problématique Les activités nautiques et halieutiques sont actuellement très difficiles à réaliser. De plus, une pourvoirie n’a pu se mettre en opération cet automne (1995) faute d’accès praticables.

État d’avancement et (ou) échéancier Environ trois mois (été 1996). Les étapes de planification, promotion, sensibilisation et étude de préfaisabilité sont complétées. Des engagements verbaux et écrits de certains promoteurs ont également été signés.

Objectifs Rendre accessible cette section du fleuve SaintLaurent sur la rive sud à tous les amateurs de pêche et de chasse aux canards, amateurs de randonnées en canot et à tous les autres utilisateurs possibles.

Financement Coût total du projet : 200 000 $. Somme répartie en immobilisations (163 000 $), achat de terrain (10 000 $) et aménagement faunique (27 000 $). Le financement se fera par l’entremise des contributions provinciale et fédérale sous forme de subventions. Le projet s’appuie également sur le bénévolat.

Impacts Aménagement d’une descente publique au fleuve Saint-Laurent permettant d’améliorer les plans d’urgence existants tout en favorisant les recherches des universités en biologie et autres. Revitalisation des milieux ruraux et urbains de Bécancour en rendant accessibles aux citoyens une foule d’activités nautiques et halieutiques. Maintien et accroissement éventuel du nombre et du volume des pêches commerciales sur cette section du fleuve. Promotion et création de pourvoiries de chasse et de pêche, et création de plusieurs emplois saisonniers mais permanents. Augmentation du potentiel touristique de la région.

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Thèmes : faune et flore, forêts, lacs et cours d’eau Région : Maurice—Bois-Francs (04)

Vers un développement durable des ressources intégrées de la forêt Drummond Promoteurs Proformen et Gestion Plein Air Drummond Yves Benoît, président Proformen 533, rue Ferland Drummondville (Québec) J2C 4K5 Téléphone: (819) 474-8606 Télécopieur:(819) 478-7214

Description Régénération naturelle de la forêt Drummond, maintien des stocks génétiques, plantation d’arbres, développement du verger à graines, réalisation de travaux en génie végétal; volonté d’améliorer les divers habitats fauniques, de valoriser les éléments naturels; volonté d’en faire un lieu international pour les chercheurs; programmes de formation et d’éducation à la forêt; volonté de maintenir et de revitaliser certains habitats la sauvagine, d’améliorer l’habitat du cerf de Virginie; volonté «d’animer» la forêt par des aménagements et des programmes d’activités de plein air et récréotouristiques; volonté de gérer la forêt Drummond par et pour les intervenants du milieu.

Claude-Henri, secrétaire Gestion Plein Air Drummond 2030, boul. Jean-de-Brébeuf Drummondville (Québec) J2B 4T9 Téléphone: (819) 478-1483 Télécopieur: (819) 478-2889 Partenaires MRC Drummond, Commission scolaire DesChênes, Cascades, caisses populaires de Drummondville, Bloc Vert, Bureau du tourisme de Drummondville, Corporation StoneConsolidated, Hydro-Québec, ministère des Ressources naturelles du Québec, ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation, Conseil régional de loisir Centre du Québec.

Problématique Le ministère des Ressources naturelles abandonnait en 1993 la gestion du Centre éducatif La Plaine et diminuait grandement ses interventions en matière d’activités sylvicoles à la Forêt Drummond. Proformen et Gestion Plein Air Drummond sont intéressés à prendre la relève de la gestion de la Forêt Drummond et actualiser ses potentiels.

État d’avancement et (ou) échéancier Plan triennal 1995-1996, 1996-1997, 1997-1998. Les étapes de planification et de recherche de financement sont complétées; des engagements écrits ont été signés. Le projet est partiellement mis en oeuvre.

Objectifs Mettre en valeur l’ensemble des ressources de la Forêt Drummond en misant sur l’utilisation durable de sa diversité biologique; transformer ce patrimoine en une forêt habitée cogérée par et pour les intervenants de la MRC Drummond.

Financement Le financement proviendra des opérations, des contributions du milieu, des utilisateurs, des subsides du privé (Hydro-Québec, Consolidated, caisses populaires). Les sources de financement prévues sont le membership, les commandites, la contribution d’organismes, etc.

Impacts Création d’emplois pour les activités sylvicoles et création à moyen terme de cinq autres emplois par le volet récréo-touristique. Flot touristique important, donc, impact socio-économique majeur.

ÉcoSommet ‘96

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Thème : faune et floreRégion : Mauricie—Bois-Francs (04)

Aménagement faunique de Saint-Barthélemy (haltes migratoires) Promoteur Canards Illimités Canada Jean-Pierre Laniel Biologiste provincial 710, rue Bouvier, bureau 260 Québec (Québec) G2J 1C2 Téléphone: (418) 623-1650 Télécopieur: (418) 623-0420

Description Mise en place des ouvrages de contrôle (digue, vanne et station de pompage) afin de créer des haltes migratoires de 147 ha pour le printemps. Objectifs L’aménagement faunique Saint-Barthélemy vise à assurer un site de qualité durant le passage des oiseaux migrateurs au moment où leur besoin énergétique est important. De plus, la gestion du niveau d’eau permet la reprise de l’agriculture après le passage des oiseaux.

Partenaires PNAGS (FFQ, MEF, SCF, HFC et CI). État d’avancement et (ou) échéancier Août à décembre 1996. Financement Le développement (achat de terres et conception) pour le projet d’aménagement faunique s’élève présentement à 500 000 $. Canards Illimités est un organisme privé à but non lucratif qui se finance par des dons corporatifs et des montants recueillis lors d’événements spéciaux tels que des dînersbénéfice. Les partenaires vont contribuer au financement du projet.

ÉcoSommet ‘96

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Thème : faune et flore Régions : Mauricie—Bois-Francs (04), Lanaudière (15), Montérégie (16)

La région du lac Saint-Pierre: biosphère de l’UNESCO Promoteur La société d’initiative et de conservation du BasRichelieu (SICBR) Normand Gariépy, directeur général 38, rue Ringuette Sainte-Anne-de-Sorel (Québec) J3P 1N9 Téléphone: (514) 742-9892 Télécopieur: (514) 742-4384

Description Reconnaissance mondiale par la désignation de la région du lac Saint-Pierre comme réserve de la biosphère. Protection et conservation du territoire et de sa biodiversité. Problématique Une foule d’activités humaines côtoient cet écosystème exceptionnel qu’est le fleuve SaintLaurent. Ce patrimoine devient d’importance mondiale et mérite d’être reconnu comme d’intérêt international, par l’obtention du titre de réserve de la biosphère.

Partenaires Ministère de l’Environnement et de la Faune, Service canadien de la faune d’Environnement Canada, Société canadienne pour la conservation de la nature (SCCN), Société d’aménagement récréatif pour la conservation de l’environnement du lac Saint-Pierre (SARCEL), Société de conservation, d’interprétation et de recherche de la région de Berthier et ses îles (SIRBI), Société de conservation de Saint-Barthélemy et de SaintJoseph-de-Maskinongé.

Objectifs Conserver des écosystèmes et biomes d’intérêt particulier (archipel du lac Saint-Pierre). Établir des aires de démonstration pour l’exploitation durable des terres et des ressources. Soutenir la logistique de la recherche, du contrôle, de l’éducation et de la formation en matière de conservation et de développement durable.

État d’avancement et (ou) échéancier Mai 1996, obtention d’un budget d’opération; été 1996, préparation du cahier de charge et vérification des schémas d’aménagement; hiver 1996-1997, consultation publique et arrimage des schémas; printemps 1997, présentation du cahier de charge aux MRC touchées; été 1997, dépôt du cahier de charge aux ministères concernés; automne 1997, dépôt du cahier de charge à l’Unesco; hiver 1997-1998, obtention du titre de Réserve de la biosphère.

Impacts Pérennité des terres humides par la désignation de la région du lac Saint-Pierre comme zone humide d’importance internationale. Conservation des écosystèmes et de la biodiversité, assurant la protection pour les générations à venir. Facilité d’obtention de budget de conservation ou de restauration. Développement favorable d’un réseau universitaire de chercheurs amenant un suivi constant des écosystèmes et de la biodiversité de la région. Reconnaissance apportant une ouverture mondiale, favorisant ainsi les changements de mentalités à l’égard des écosystèmes protégés et représentant un nouvel attrait pour une clientèle touristique avide d’écotourisme. Création de nombreux emplois durables.

Financement Sources de financement prévues: Société d’aide au développement de la collectivité du BasRichelieu; divers programmes gouvernementaux et commandites corporatives par la démarche de l’ÉcoSommet.

Thème : faune et flore Région : Mauricie—Bois-Francs (04)

ÉcoSommet ‘96

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«Fier de ma rivière», phase II Promoteur Association de chasse et pêche de Plessisville inc. Daniel Bouffard, président 2048, Saint-Jean Plessisville (Québec) G6L 1H1 Téléphone: (819) 362-2167 Télécopieur: (819) 362-2167

Description Restauration de l’habitat de l’omble de fontaine dans la rivière Bourbon. Clientèle Pêcheurs. Problématique Cette rivière, située au coeur de la MRC de l’Érable, a subi le creusage, le déboisement et les effets des pratiques agricoles. Ceci a eu pour effet de la rendre très tumultueuse lors des crues importantes. Le transfert des glaces s’ajoute à cela et cause l’érosion des berges. Le creusage a eu aussi d’autres effets tels que le remplissage des fosses et la destruction d’abris et de frayères.

Partenaires Quatre municipalités parcourues par la rivière Bourbon, Fondation de la faune du Québec, ministère de l’Environnement et de la Faune. État d’avancement et (ou) échéancier Automne 1996. Projet en cours.

Objectifs Enrayer l’érosion des berges; diminuer les écarts importants de la température de l’eau; permettre aux berges de jouer leur rôle de filtre naturel des fertilisants agricoles; augmenter l’apport de nourriture et donner des abris aux salmonidés; augmenter la beauté des paysages et l’esthétique du milieu.

Financement Immobilisations: plus de 100 000 $ Fonctionnement: 10 000 $ Campagnes de financement organisées en collaboration avec les médias locaux, parrainage de truites, recherche d’appuis aux différents paliers de gouvernement, bourse, dons de particuliers, aide de différents partenaires voués, comme l’Association de chasse et pêche, à la conservation des habitats fauniques, etc. Sollicitation systématique des entreprises et industries de la région concernée pour recueillir la part du milieu. Le reste du financement provient des différents partenaires impliqués tels que la Fondation de la faune du Québec, les quatre municipalités impliquées, etc.

Impacts Réintroduction de l’omble de fontaine. Création d’emplois directs. Amélioration de la qualité de vie de la population par un retour de la pêche sportive et un meilleur aspect esthétique, ceci attirant l’établissement d’entreprises ou d’autres intervenants intéressés par le développement économique de la région. Restructuration de la bande de végétation riveraine permettant de limiter le déversement d’engrais et produits chimiques agricoles dans le cours d’eau.

ÉcoSommet ‘96

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Thème : faune et flore Région : Mauricie—Bois-Francs (04)

En vol (avant-projet) Description Diriger l’eau de la tourbière vers l’aulnaie. Creuser des canaux pour créer plusieurs îlots dans l’aulnaie. Les îlots aménagés (40 acres) seraient un excellent endroit de nidification contre la prédation. Cette partie de terrain pourrait être mise en valeur. Le lot 98 est la propriété de l’Association de chasse et pêche de Plessisville.

Promoteur Association de chasse et pêche de Plessisville inc. Daniel Bouffard, président 2048, Saint-Jean Plessisville (Québec) G6L 1H1 Téléphone: (819) 362-2167 Télécopieur: (819) 362-2167

Clientèle Chasseurs.

Partenaire À venir.

Problématique Il y a, dans la plaine, plusieurs tourbières et aulnaies dont une dans le rang IV est le lot 98 (canton Somerset de la municipalité de Plessisville). Ce terrain est traversé par la rivière «Noire». Dans la région, excellent endroit pour y aménager une nidification, il n’y a pas beaucoup de sauvagine.

État d’avancement et (ou) échéancier Indéterminé. En vol ne constituant qu’un avantprojet, seule l’étape de planification est amorcée. Financement Plans et études: 5 000 $ Immobilisations: 2 000 $ Fonctionnement: 38 000 $ Total: 45 000 $

Objectifs Mettre en valeur cette partie de terrain en faveur de la nidification de la sauvagine, car le potentiel dans un rayon de 8 km est très bon. Cela aiderait à maintenir un cheptel intéressant pour les générations futures.

En 1997, l’Association de chasse et pêche de Plessisville et ses partenaires pourront contribuer pour 12 000 $. Canards Illimités, Environnement Canada et d’autres partenaires pourront éventuellement contribuer pour des sommes encore indéterminées. Autres sources de financement: l’Association de chasse et pêche de Plessisville inc., possibilités de contributions municipales, Fondation de la faune du Québec, Environnement Canada, levée de fonds dans le milieu, loteries, etc.

Impacts Nouvelles aires de nidification pour plusieurs espèces de sauvagine, ce qui les rendrait moins vulnérables. Création d’emplois directs et indirects. Clientèle de l’industrie de la chasse au canard plus présente dans la région. La chasse et l’observation d’une faune diversifiée sont toujours des composantes enrichissantes pour la qualité de vie de toute population.

ÉcoSommet ‘96

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Thème : faune et floreRégion : Mauricie—Bois-Francs (04)

Dragage de l’embouchure de la rivière Sainte-Anne Promoteur L’Association des pourvoyeurs de la Rivière Sainte-Anne inc. Guy-Paul Brouillette, président 8, rue Marcotte, C.P. 494 Sainte-Anne-de-la-Pérade (Québec) G0X 2J0 Téléphone: (418) 325-2475 Télécopieur: (418) 325-2475

Description Un creusage approprié de ce secteur permettrait un accès plus facile pour les géniteurs à la frayère la plus importante de poulamons; il pourrait aussi favoriser plus régulièrement la production de fortes générations de poissons. Problématique La pêche au «p’tit poisson des chenaux» à SaintAnne-de-la-Pérade est une activité très importante pour cette localité et la MRC De Francheville. Les retombées économiques globales oscillent annuellement entre 1,5 et 2,5 millions de dollars. La rivière Sainte-Anne est sans contredit la frayère la plus importante de la population de poulamons de l’estuaire moyen du fleuve Saint-Laurent. Tous les indices d’abondance de ce poisson, autant dans l’estuaire qu’à La Pérade, suggèrent qu’il y a maintenant moins de petits poissons des chenaux qu’auparavant. Lorsque le niveau du fleuve est bas, l’embouchure très ensablée de la rivière Sainte-Anne peut diminuer les possibilités de pénétration du poulamon dans la rivière.

Partenaires Fondation de la faune, BFDR, CRD, Pêches et Océans Canada, Saint-Laurent Vision 2000, INRS Géo-Ressources, ministère de l’Environnement et de la Faune, municipalité de Sainte-Anne-de-la-Pérade, Association des pourvoyeurs de la rivière Sainte-Anne. État d’avancement et (ou) échéancier L’étude sur l’hydro-dynamique de la rivière se termine à l’automne 1996. Choix des scénarios de dragage à l’hiver 1996-1997. Dragage de l’embouchure à l’été 1997. La planification, la promotion, la sensibilisation et l’étude de préfaisabilité sont présentement en cours, de même que la recherche de financement.

Objectifs Améliorer l’accès aux poulamons de cette importante frayère. Maintenir et augmenter l’activité récréo-touristique.

Financement Il y aura une évaluation finale à la fin de l’étude. La très grande majorité des dépenses iront au fonctionnement. Sources de financement prévues: tous les intervenants mentionnés plus haut.

Impacts Pérennité de la ressource du poulamon et amélioration locale de la productivité naturelle et des habitats de reproduction de l’espèce. Augmentation de la croissance de l’activité naturelle et socio-économique en créant un plus grand nombre d’emplois reliés au domaine de l’exploitation de la ressource, notamment la pêche et l’activité récréo-touristique. Amélioration de l’équité entre les générations en laissant à ceux qui nous suivent un meilleur capital-nature.

Thème : faune et flore Région : Mauricie—Bois-Francs (04)

ÉcoSommet ‘96

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La restauration et l’aménagement de l’habitat du poisson Promoteur Le FRHAP, administré par un comité directeur composé de représentants d’Environnement Canada, de Pêches et Océans Canada, du ministère de l’Environnement et de la Faune, et de la Fondation de la faune du Québec. Hélène Beaulieu, coordonnatrice de projets 150, boul. René-Lévesque Est, 5e étage Québec (Québec) G1R 4Y1 Téléphone: (418) 643-5553 Télécopieur: (418) 646-6863

Description Assurer la pérennité de la ressource poisson, qui est utilisée par différents segments de la société, tant pour des activités consommatrices (pêche sportive et commerciale) que pour des activités d’observation ou d’éducation. Clientèle Grand public. Problématique Le Fonds de restauration de l’habitat du poisson (FRHAP) fut constitué à la suite de l’imposition d’une amende en mai 1993 à la compagnie Tioxide Canada inc. pour avoir pollué les eaux du Saint-Laurent. La Cour du Québec condamnait alors la compagnie fautive à verser trois millions de dollars en compensation pour les dommages causés au poisson et à son habitat. Les agressions sur les habitats du poisson se répercutent inévitablement sur les populations humaines, puisque ce sont des milieux polyvalents qui entretiennent diverses formes de vie, dont certaines ont des pouvoirs de recyclage et d’épuration. Les territoires acquis ou aménagés seront pris en charge par un organisme du milieu.

Partenaires Les membres du Plan conjoint de l’habitat de l’Est (Canards Illimités, ministère de l’Environnement et de la Faune, Habitat faunique Canada, Environnement Canada, US & Wildlife Service, Fondation de la faune du Québec), Pêches et Océans Canada, ministère des Transports du Québec, divers autres partenaires selon les projets, dont les municipalités et les organismes du milieu, les promoteurs des projets, les partenaires de SLV2000. État d’avancement et (ou) échéancier Cinq ans (1994-99), projet en cours.

Objectifs Assurer la conservation, l’aménagement et la restauration de l’habitat du poisson dans le fleuve Saint-Laurent, notamment dans la région du lac Saint-Pierre où 14 sites (16 projets) sont planifiés: quatre projets de conservation/acquisition et 12 projets d’aménagement/restauration.

Financement Immobilisations: selon les plans du FRHAP (14 sites) >3 000 000 $; jusqu’à maintenant, en deux ans, 1 454 499 $ plus 729 000 $ de divers partenaires. Au lac Saint-Pierre (1994-96): 902 000 $ par le FRHAP, 102 000 $ par les partenaires. Fonctionnement: 12% (1994-95: 167 900 $) sans compter le support des ministères parrains des projets. Pour chaque projet, il y a une recherche systématique de partenaires financiers, de façon à optimiser les fonds du FRHAP.

Impacts Rétablissement ou conservation des conditions pour qu’une grande diversité d’espèces de poissons puisse utiliser un milieu de même que les espèces floristiques et fauniques, dont certaines sont rares ou menacées. Retombées économiques liées à la présence du poisson au Québec (plus d’un milliard de dollars par an, dont 100 millions au lac Saint-Pierre).

ÉcoSommet ‘96

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Thème : faune et flore Région : Mauricie—Bois-Francs (04)

Aménagement récréo-éducatif du marais Saint-Eugène Promoteur Association de propriétaires et locataires de l’Île Saint-Eugène inc. Carmen Morissette, secrétaire 1151, Île Saint-Eugène Pointe-du-Lac (Québec) G0X 1Z0 Téléphone: (819) 377-3047

Description Aménagement d’un circuit d’auto-interprétation du marais: sentier balisé, panneaux d’interprétation, sites d’observation faunique et floristique, etc. Problématique Les milieux humides en bordure du fleuve SaintLaurent sont devenus très rares. Des activités, tel le développement domiciliaire, menacent ces milieux très riches.

Partenaires Municipalité de Pointe-du-Lac, ministère de l’Environnement et de la Faune (MEF), Fondation de la Faune du Québec (FFQ), souscriptions publiques; d’autres partenaires seront également sollicités, tels Canards Illimités Canada (CIC), Plan d’action Saint-Laurent, SLV - 2000, etc.

Objectifs Protéger et mettre en valeur un milieu humide typique situé en bordure du fleuve Saint-Laurent et en périphérie des villes de Trois-RivièresOuest, Trois-Rivières et Cap-de-la-Madeleine. Encadrer les activités d’observation de la faune qui ont lieu actuellement sans contrôle. Constituer un point d’intérêt supplémentaire en région pour des activités touristiques et éducatives.

État d’avancement et (ou) échéancier Cinq ans. Financement Immobilisations: 200 000 $ Fonctionnement: 10 000 $

Impacts Conservation de la biodiversité (faune ailée, aviaire, terrestre et faunique). Augmentation sensible de l’affluence touristique en constituant un réseau régional de points d’intérêt.

ÉcoSommet ‘96

Les modes de financement prévus: parrainage, subventions gouvernementales (provinciales, fédérales) par l’industrie et le public de panneaux d’interprétation d’espèces fauniques. Subventions en argent ou en service de la municipalité de Pointe-du-Lac. Vente d’articles promotionnels, etc.

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Thèmes : faune et flore, lacs et cours d’eau Région : Mauricie—Bois-Francs (04)

Restauration des habitats aquatiques dégradés dans les ZEC de la MRC du Haut-Saint-Maurice Promoteur Organisme gestionnaire de la ZEC ou un spécialiste mandaté par l’organisme. Dans l’attente que ce fonds soit créé, Jacques Émond, représentant régional des ZEC de la Mauricie pourra agir comme personne-ressource. Jacques Émond, représentant régional ZEC de la Mauricie Case postale 113 La Tuque (Québec) G9X 3P1 Téléphone: (819) 523-9698

Description Restauration des habitats du territoire pour permettre la mise en commun des ressources financières et de l’expertise des différents partenaires. Problématique La ressource aquatique des ZEC est déjà exploitée à 90 % et le plan de développement régional de la villégiature (PRDV) prévoit l’implantation de 140 baux supplémentaires dans les ZEC. Celles-ci favorisent un développement durable basé sur l’utilisation des ressources fauniques dans le respect du taux naturel de régénération. Les ZEC n’ont pas la capacité financière pour faire face seules à la restauration des écosystèmes dégradés. Il existe déjà un programme d’aménagement à la Fondation de la faune dont les fonds sont insuffisants pour couvrir nos besoins de restauration.

Partenaires Conseil régional de développement (région 04), Fondation de la faune du Québec, ministère de l’Environnement et de la Faune (région 04), Hydro-Québec par son programme de mise en valeur de l’environnement. État d’avancement et (ou) échéancier Mai 1996. Création du fonds pour la restauration des habitats à raison de 100 000 $ par année. Étapes complétées: dépôt des projets à la Fondation de la faune, analyse des projets par la Fondation en concertation avec les spécialistes du MEF, réponse à l’organisme promoteur, réalisation du projet, dépôt du rapport financier par l’organisme et compte rendu de l’utilisation des fonds au CRD-04.

Objectifs Permettre la restauration des habitats dégradés dans les ZEC en partenariat avec la Fondation de la faune, le MEF et le CRD-04 afin que le développement de la villégiature devienne du développement durable. Impacts Soutien du développement de la villégiature; conjugaison de la capacité financière et de l’expertise de plusieurs partenaires vers un objectif commun : le développement durable; productivité d’origine redonnée aux écosystèmes dégradés et, ainsi, doublement sur 15 ans des rendements naturels.

Financement Répartition du financement: Conseil régional de développement-04 (50 %), Fondation de la faune du Québec (40 %), organisme-promoteur (ZEC) (10 %). Le MEF agira comme conseiller et fournira les poissons de lignée indigène pour les ensemencements de repeuplement. Coût total approximatif: 1 413 000 $ sur 10 ans. Somme répartie pour la restauration de neuf ZEC (Bessonne, Boriga, Flammand, Frémont, Jeannotte, Kiskissink, La Croche, Ménokéosawin, Wessonneau). Thème : faune et flore Région : Mauricie—Bois-Francs (04)

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La pêche sportive et commerciale au lac Saint-Pierre Description Assurer que la ressource perchaude ne flanchera pas au lac Saint-Pierre, par une meilleure équité entre les exploitants en diminuant la récolte commerciale, qui correspond à environ 75 % de la récolte totale de cette ressource. Les pêcheurs sportifs de la région du lac Saint-Pierre ont adopté une position qui respecte les concepts recherchés de conservation et de protection de la biodiversité au lac Saint-Pierre.

Normand Gariépy, président Association des chasseurs et pêcheurs de SainteAnne-de-Sorel C.P. 175 Sorel (Québec) J3P 6M2 Téléphone: (514) 742-9892 Télécopieur: (514) 742-4384 Partenaires Ministère de l’Environnement et de la Faune, Fédération québécoise de la faune.

Clientèle Pêcheurs.

Financement Frais divers couverts par les organismes mentionnés et par le support technique du ministère de l’Environnement et de la Faune du Québec.

Problématique L’anguille, dont la population est en diminution, continue à subir la pression d’une pêche commerciale. La perchaude très fortement exploitée, bénéficie heureusement d’une attention toute particulière. Elle soutient des activités économiques importantes, plus de 24 000 sportifs y consacrent 40 % de leur effort de pêche annuelle. Il y a aussi 41 pêcheurs commerciaux, une restauration «exotique» reliée à sa consommation ainsi qu’un festival sorelois d’envergure provinciale. Depuis les dernières années, tant en saison estivale qu’hivernale, une baisse marquée des succès de pêche inquiète sportifs, commerçants et pourvoyeurs. Objectifs Protéger et conserver une ressource locale. Impacts Réduction des risques de dégradation supplémentaire de la ressource (perchaude) et meilleur équilibre de l’écosystème. Au point de vue socio-économique, le partage de la ressource serait plus équitable envers les pêcheurs sportifs, et favoriserait le développement d’un réseau de pourvoirie accompagné de services connexes. Promoteurs Association des chasseurs et pêcheurs de SainteAnne-de-Sorel, Club des mallards de Berthier, Association des chasseurs, pêcheurs du comté de Maskinongé

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Thème : faune et flore Région: Mauricie—Bois-Francs (04)

La restauration et l’aménagement de l’habitat du poisson, projet Saint-Barthélemy—Saint-Joseph-de-Maskinongé Au lac Saint-Pierre, la pêche commerciale et la pêche sportive apportent des retombées d’environ 100 millions de dollars. Entretien de diverses formes de vie, dont certaines ont des pouvoirs de recyclage et d’épuration. Accessibilité du site pour les activités récréoéducatives.

Description Assurer la pérennité de la ressource poisson, qui est utilisée par différents segments de la société, tant pour des activités consommatrices (pêche sportive et commerciale) que pour des activités d’observation ou d’éducation. Clientèle Grand public.

Promoteur Le FRHAP Hélène Beaulieu, coordonnatrice de projets 150, boul. René-Lévesque Est, 5e étage Québec (Québec) G1R 4Y1 Téléphone: (418) 643-5553 Télécopieur: (418) 646-6863

Problématique Le Fonds de restauration de l’habitat du poisson (FRHAP) fut constitué à la suite de l’imposition d’une amende, en mai 1993, à la compagnie Tioxide Canada inc. pour avoir pollué les eaux du Saint-Laurent. La Cour du Québec condamnait alors la compagnie fautive à verser trois millions de dollars en compensation pour les dommages causés au poisson et à son habitat. En ce qui concerne spécifiquement le projet Saint-Barthélemy—Saint-Joseph-deMaskinongé, qui constitue un projet d’aménagement multi-faunique du Plan conjoint de l’habitat de l’Est, le FRHAP a pris à sa charge l’acquisition et l’aménagement de la partie qui concerne le poisson, soit 22 % du territoire, qui totalise 460 ha.

Partenaires Les membres du Plan conjoint de l’habitat de l’Est (Canards Illimités, ministère de l’Environnement et de la Faune, Habitat faunique Canada, Environnement Canada, US & Wildlife Service, Fondation de la faune du Québec), Pêches et Océans Canada. Le ministère des Transports du Québec, la Société de conservation de Saint-Barthélemy—SaintJoseph-de-Maskinongé, le ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation, l’Union des producteurs agricoles.

Objectifs Conserver, aménager et restaurer l’habitat du poisson dans le fleuve Saint-Laurent, dans la région du lac Saint-Pierre (région de SaintBarthélemy—Saint-Joseph-de-Maskinongé), acquérir et assurer l’utilisation optimale de l’habitat par les différentes espèces de poissons, tout en ne nuisant pas aux autres composantes de cet écosystème extrêmement diversifié et riche.

État d’avancement et (ou) échéancier Deux ans, projet en cours. Financement Immobilisations: 231 000 $ ; Fonctionnement: 12 % ; Sources de financement prévues: FRHAP: 81 200 $.

Impacts Rétablissement ou conservation des conditions pour qu’une grande diversité d’espèces de poissons puisse utiliser un milieu. Retombées économiques liées à la présence du poisson au Québec (plus d’un milliard de dollars par an).

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Thèmes : faune et flore, lacs et cours d’eau Région : Mauricie—Bois-Francs (04)

Restauration de la biodiversité d’origine de la réserve faunique Mastigouche Promoteur Direction de la réserve Mastigouche ou un spécialiste mandaté par celle-ci Marc Juneau, directeur Réserve faunique Mastigouche 830, Pins rouges, C.P. 449 Saint-Alexis-des-Monts (Québec) J0K 1V0 Téléphone: (819) 265-2098 Télécopieur: (819) 265-3415

Description Restauration de la biodiversité sur le territoire de Mastigouche et mise en commun des ressources financières de divers partenaires dans l’atteinte d’un objectif commun : le développement durable. Problématique La biodiversité des communautés aquatiques de la réserve a été fortement perturbée par l’introduction d’espèces de poissons non indigènes; ces introductions ont provoqué une diminution d’au moins 20% de la capacité naturelle de pêche du territoire. La réserve Mastigouche favorise un développement durable basé sur l’utilisation des ressources fauniques dans le respect du taux naturel de régénération. Les revenus ne permettent pas à la Direction de la réserve d’entreprendre seule la restauration de ces écosystèmes et la Fondation de la faune est déjà présente comme partenaire financier.

Partenaires Conseil régional de développement-04, Fondation de la faune du Québec, ministère de l’Environnement et de la Faune. État d’avancement et (ou) échéancier Étapes complétées: dépôt des projets à la Fondation de la faune, analyse des projets par la Fondation en concertation avec le MEF, réponse à la Direction de la réserve Mastigouche, réalisation du projet, dépôt du rapport financier à la Fondation, compte rendu de l’utilisation des fonds au CRD-04. Mai 1996: création du fonds pour la restauration des habitats en concertation avec le CRD-04, la Fondation de la faune et la réserve Mastigouche.

Objectifs Permettre la restauration de la biodiversité d’origine dans Mastigouche et augmenter à la fois la productivité naturelle de ces habitats ainsi que la fréquentation et les retombées économiques liées aux prélèvements fauniques.

Financement Conseil régional de développement-04 (40 %), Fondation de la faune du Québec (40 %), Fonds propre de la réserve Mastigouche (20 %). Le MEF agira comme conseiller technique et fournira les poissons de lignée indigène pour les ensemencements de repeuplement. Coût total approximatif: 1 043 000 $ sur 10 ans. Somme répartie en aménagement et restauration de six sites d’accueils: Catherine, Bouteille, Shawinigan, Houde-Patoulet, Pins rouges, Lacau-Sable.

Impacts Amélioration de l’impact économique de la réserve Mastigouche sur les communautés locales sur une base durable en augmentant le potentiel naturel de pêche de 3 700 kg annuellement. Restauration de la biodiversité d’origine des écosystèmes perturbés de la réserve Mastigouche.

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Thème : faune et flore Région : Mauricie—Bois-Francs (04), Lanaudière (15) Montérégie (16)

La région du lac Saint-Pierre: site RAMSAR Promoteurs Société d’initiative et de conservation du BasRichelieu, ministère de l’Environnement et de la Faune du Québec, Service canadien de la faune d’Environnement Canada. Normand Gariépy, directeur général Société d’initiative et de conservation du BasRichelieu 38, rue Ringuette Sainte-Anne-de-Sorel (Québec) J3P 1N9 Téléphone: (514) 742-9892 Télécopieur: (514) 742-4384

Description Reconnaissance mondiale par la désignation de la région du lac Saint-Pierre comme zones humides d’importance internationale. Par le fait même, protection et conservation du milieu humide et de sa biodiversité. Problématique La région du lac Saint-Pierre est une composante majeure de l’écosystème du fleuve SaintLaurent. Ce patrimoine d’importance mondiale mérite l’obtention du titre site RAMSAR. Objectifs Obtenir l’attribution de la désignation RAMSAR aux terres humides du lac Saint-Pierre.

Partenaires La Fondation de la faune du Québec, Habitat faunique Canada, Canards illimités Canada, la Société canadienne pour la conservation des sites naturelles, la Fédération québécoise de la faune, L’Office de planification et de développement du Québec, la Fondation Héritage Faune, le Plan nord-américain de gestion de la sauvagine et le plan conjoint des habitats de l’Est, la Société d’aménagement récréatif pour la conservation de l’environnement du lac Saint-Pierre, la Société de mise en valeur de la Commune de Baie-duFèbvre, la Société d’ornithologie du Centre du Québec, la Société de conservation, d’interprétation et de recherche de la région de Berthier et ses îles.

Impacts Pérennité des terres humides de la région du lac Saint-Pierre. Protection des écosystèmes et de la biodiversité pour les générations à venir. Obtention plus facile de budgets de conservation ou de restauration. Aide au développement d’un réseau universitaire de chercheurs qui amènerait un suivi constant des écosystèmes et de la biodiversité d’une région à nulle autre pareille. Ouverture mondiale, favorisant les changements des mentalités à l’égard de ces écosystèmes protégés, et représentant un nouvel attrait pour une clientèle touristique avide d’écotourisme. Les infrastructures présentes et à venir ne pourront qu’en bénéficier. Création de nombreux emplois durables.

État d’avancement et (ou) échéancier Obtention du titre pour l’automne 1996. Financement Les sources de financement prévues sont les ministères et les organismes concernés, la Société d’initiative et de conservation du BasRichelieu et divers programmes gouvernementaux, en plus de lettres d’appui.

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Thèmes : faune et flore, écotourisme Région : Mauricie—Bois-Francs (04)

Plans de mise en valeur de Baie-du-Febvre—Nicolet-Sud et de la Commune de Baie-du-Febvre d’oeuvres d’art animalier. Conscientisation des visiteurs à l’importance d’une éthique environnementale. Promoteur Corporation de développement économique de Baie-du-Febvre Christian Hart, biologiste, directeur général 420, route Marie-Victorin Baie-du-Febvre (Québec) J0G 1A0 Téléphone: (514) 783-6996 Télécopieur: (514) 783-6423

Description Encadrement du développement touristique du secteur Baie-du-Febvre par la création de deux plans de mise en valeur récréo-éducatifs décrivant les infrastructures d’accueil nécessaires pour mettre en valeur les aménagements et les habitats fauniques présents dans le secteur sans mettre en péril leur intégrité. Mise en valeur des territoires considérés sur la base d’un modèle alternatif de gestion fondé sur la concertation et le partenariat. Problématique La prise en charge du développement par les collectivités locales est un atout important de réussite et l’écotourisme représente un moyen prometteur pour diversifier les sources de revenus pour les populations locales.

Partenaires Municipalité de Baie-du-Febvre, Centre d’interprétation de Baie-du-Febvre, Corporation de développement économique de Baie-duFebvre, SARCEL inc., SOMICO inc., Canards illimités Canada, Fondation de la faune du Québec), Fondation Héritage Faune, MEF, Plan conjoint des habitats de l’est.

Objectifs Mettre en place toutes les infrastructures d’accueil décrites aux plans de mise en valeur dans le secteur Baie-du-Febvre. Protéger les habitats fauniques tout en facilitant l’accessibilité au plan d’eau et à ses ressources.

État d’avancement et (ou) échéancier Les étapes suivantes sont déjà réalisées: centre d’interprétation, tunnel d’affût, stationnement «la bernache»/Jacques Proulx, stationnement SaintAubin, tourelle Longue-Pointe, sentiers de la Commune, belvedère du poste de pompage. Une étude socio-économique a été réalisée. Planification d’aménagements récréo-éducatifs de 1998 à 2000.

Impacts Conservation et aménagement de 2 500 ha de terres humides de grande qualité pour la halte migratoire du lac Saint-Pierre, contribuant à maintenir la biodiversité des écosystèmes et des espèces. Facilité d’intervention des niveaux de planification aux échelles nationale, régionale et locale. Conciliation de la protection des milieux humides comme habitat faunique. Maintien de l’agriculture et développement d’activités récréoéducatives. Engagement des citoyens par la volonté et la capacité pour la collectivité locale d’assurer sa croissance et son développement. Diversification de l’économie locale par l’écotourisme amenant des retombées économiques associées aux activités printanières de l’observation de la sauvagine et aux activités reliées à la poduction, l’exposition et la vente

ÉcoSommet ‘96

Financement Implication financière des collectivités locales sous forme de campagne de souscription auprès des citoyens et d’investissements par les municipalités et les promoteurs privés en plus des gouvernements et des grandes sociétés. Coût total du projet: 307 750 $.

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Thème : faune et floreRégion : Estrie (05)

Stratégie de mise en valeur des milieux humides : projet-pilote Promoteurs Éventuellement, organismes de protection, MRC de Memphrémagog.

Description Réalisation d'un projet-pilote visant l'adoption d'une stratégie de développement et de mise en valeur de trois milieux humides de la MRC de Memphrémagog en harmonie avec les aménagements déjà en place. Ces milieux sont les suivants : la marais de Katevale, le marais de la rivière aux Cerises et le marais du lac Brompton.

Partenaire Ministère de l'Environnement et de la faune (MEF). État d'avancement et (ou) échéancier Projet à développer.

Problématique On assiste à plusieurs initiatives d'aménagement et de mise en valeur d'habitats fauniques en région. Ces initiatives sont localisées et peu concertées, si bien que la stratégie de développement semble toujours à refaire. De plus, on ne possède pas d'inventaire complet des milieux possédant un potentiel intéressant de mise en valeur.

Financement Promoteurs et partenaires.

Objectifs Développer une stratégie de mise en valeur et de protection des milieux naturels à préserver dans la MRC de Memphrémagog. Orienter le développement de ces milieux dans un esprit de complémentarité. Dresser un inventaire complet des aménagements et des projets actuels. Rencontrer les promoteurs de ces projets pour mieux connaître les démarches entreprises. Évaluer le potentiel des milieux à protéger et coordonner les initiatives. Impacts Protection des milieux humides et des espèces qui y vivent. Uniformisation de la stratégie de mise en valeur permettant de s’assurer des aménagements et d’éviter les investissements supplémentaires subséquents. Contribution à la santé et à la qualité de vie de la population.

ÉcoSommet ‘96

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Thème : faune et floreRégion : Estrie (05)

Mise en valeur du marécage des Scott de Hampden Promoteurs Éventuellement, municipalité de Hampden, organismes de protection.

Description Réalisation de différents aménagements d'observation et d'interprétation de la nature : caches d'observation, trottoirs pontés le long des méandres, longues-vues, tours, stationnements, quais, panneaux d'interprétation, panneaux flottants. Des activités telles que des randonnées pédestres, de vélo et de canot, l'observation de l'avifaune, des randonnées guidées pourraient se pratiquer.

Partenaire Municipalité de Scotstown. Financement Promoteurs et partenaires.

Clientèle Grand public. Problématique Le marécage des Scott est un excellent site pour l'interprétation et pour faire connaître les milieux humides aux visiteurs. On y observe la flore et la faune, particulièrement la sauvagine, l'orignal et le castor. Toutefois, les marécages sont reconnus pour être des milieux très fragiles. Pour l'instant, il est difficile d'y accéder. Objectifs Sensibiliser la population à l'importance des milieux humides. Informer la population sur la diversité de ce milieu. Faire découvrir le marécage en canot.

ÉcoSommet ‘96

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Thème : faune et floreRégion : Estrie (05)

Plan de protection et de mise en valeur du marais du lac Mégantic Promoteur Association pour la protection du lac Mégantic (APLM) André Blais, responsable C.P. 281 Lac-Mégantic (Québec) G6B 2S6 Téléphone: (819) 583-3141

Description Synthèse des études et des travaux d'inventaire déjà réalisés sur ce territoire pour faire le point sur l'état des connaissances sur la faune et les habitats du marais. Problématique Territoire écologique majeur de la MRC du Granit, le marais constitue un refuge faunique et floristique d'envergure comprenant au moins cinq espèces rares ou menacées. Il est donc impérieux de maintenir sa biodiversité et ses fonctions écologiques. Ce milieu est menacé par différentes agressions : empiètement de la zone par des particuliers, occupation par le bétail, circulation des hors-bord, etc. Malgré son importance, le marais ne bénéficie d'aucune mesure légale de protection.

Partenaires MRC du Granit, Fondation de la faune du Québec, ACPLM. État d'avancement et (ou) échéancier Échelonné sur une période de trois mois, le projet comprendra : revue des études déjà réalisées et visite de reconnaissance du marais ; revue de documentation et adaptation au marais ; production de cartes numérisées thématiques et projection d'une carte d'affectation territoriale ; recherche sur la propriété et l'évaluation foncière des lots concernés et élaboration de propositions d'achat ou d'intendance privée ; rédaction de la synthèse des connaissances et du plan de conservation et de mise en valeur du milieu. Des visites sur le terrain serviront à valider ou à compléter l’information pertinente, à cibler les zones sensibles, à définir les perturbations qui hypothèquent le patrimoine faunique et enfin, à assimiler les données existantes et les différents paramètres du milieu.

Ojectifs Intégrer les données pour la prise en charge de la protection du marais par l'APLM et d’autres partenaires éventuels. Négocier avec les propriétaires de la zone délimitée et évaluer les coûts d'acquisition ou d'intendance privée. Rédiger un plan de conservation et de mise en valeur du marais à des fins éducatives. Impacts En devenant une station de recherche permanente sur l’environnement, le site pourra fournir de l’information visant la préservation de la nature. Des milieux naturels de cette qualité rehaussent la valeur touristique de la région et attirent de nombreux visiteurs. De plus, le caractère éducatif attirera une clientèle plus jeune. En installant des infrastructures légères, on parvient à limiter les nuisances. Des milieux naturels sains contribuent à la santé et à la qualité de vie de la population.

ÉcoSommet ‘96

Financement La subvention demandée au ministère de l'Environnement et de la Faune (MEF) s'élève à 12 450 $, 16 700 $ pour le premier volet du plan.

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Thème : faune et flore, forêtsRégion : Estrie (05)

Sensibilisation des producteurs de bois de la MRC du Granit à la protection des habitats naturels forestiers Promoteurs Éventuellement, MRC du Granit, Syndicat des producteurs de bois de l'Estrie, groupements forestiers. Le projet est en voie d’élaboration et n’est pris en charge de façon officielle par aucun promoteur.

Description Sensibilisation des exploitants forestiers par la diffusion de matériel tel que le guide d'aménagement des habitats fauniques produit par le Syndicat des producteurs de bois de la Beauce et disponible au coût de 5 $. Oganisation d'une soirée d'échange entre les producteurs forestiers et une personne-ressource. Cette activité peut constituer un projet-pilote qui pourra être reproduit dans d'autres régions de l'Estrie. Élaboration.

Partenaires Syndicats des producteurs de bois de l’Estrie et de la Beauce, Groupement forestier des Appalaches, Association forestière des Cantons de l'Est, MRC, ministère de l’Environnement et de la Faune, ministère des Ressources naturelles, Fondation de la faune du Québec.

Clientèle Forestiers.

État d'avancement et (ou) échéancier Projet à développer.

Problématique En raison des coupes abusives de grandes superficies, on assiste à la destruction d'habitats fauniques. De plus, les producteurs forestiers privés manquent d'information sur les habitats en général, ainsi que sur les façons de les aménager et de les protéger.

Financement Sources de financement par les partenaires potentiels.

Ojectifs Favoriser, chez les propriétaires forestiers, l'observation d'indices révélant la présence d'espèces fauniques dont l'habitat peut être protégé et mis en valeur sur leur propriété. Améliorer l'exploitation de la forêt de manière à protéger les habitats fauniques en appliquant des techniques forestières adéquates.

ÉcoSommet ‘96

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Thème : faune et floreRégion : Estrie (05)

Plan de mise en valeur de l'étang Mills de Scotstown Promoteurs potentiels Éventuellement, municipalité de Scotstown, Société de développement de mise en valeur de Scotstown Nathalie Clermont Ville de Scotstown 101, chemin Victoria Ouest Scotstown (Québec) J0B 3B0 Téléphone : (819) 657-4491 Télécopieur : (819) 657-4965

Description Différents aménagements sont prévus, comme la mise en place de caches d'observation et de panneaux d'interprétation de la faune (flottants et sur terre). Activités d'animation pour les jeunes. Clientèle Grand public, jeunes. Problématique On retrouve dans ce petit marais une vie aquatique mouvementée et des plus diversifiées. Il s'agit d'un étang qui s'est formé à la suite de la construction du barrage. Aujourd'hui, le barrage a pour fonction de conserver le milieu humide, riche en faune et flore.

État d'avancement et (ou) échéancier Le projet est déjà amorcé. Financement Municipalité de Scotstown.

Objectifs Faire connaître et observer la vie de l'étang. Impacts Mise en valeur du milieu naturel de l’étang et des espèces qui l’habitent. Des milieux naturels de cette qualité rehaussent la valeur touristique de la région et attirent de nombreux visiteurs. De plus, les aménagements d’observation et d’interprétation visent une autre clientèle: les jeunes. En installant des infrastructures légères, on parvient à limiter les nuisances. Des milieux naturels sains contribuent à la santé et à la qualité de vie des populations.

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Thème : faune et floreRégion : Montréal (06)

Aménagement du Parc-nature des Bois-de-Saraguay Promoteur Communauté urbaine de Montréal, division parcs-nature Johanne Fradette, écologiste forestier 2580, rue Saint-Joseph Est Montréal (Québec) H2L 3P3 Téléphone: (514) 280-6838 Télécopieur: (514) 280-6787

Description Concept d’aménagement de ce parc axé sur la conservation et l’éducation: aménagement minimal, utilisation de la technologie pour l’observation de la nature (caméra). Clientèle Grand public Problématique En milieux urbains, les espaces verts contribuent grandement à la qualité de vie des citoyens. La Communauté urbaine de Montréal possède une division parc-nature et a le mandat de créer 9 parcs dont la mission est de conserver, éduquer, offrir des activités de loisirs de plein air et de partenariat.

Partenaire Jardin botanique de Montréal, Université de Montréal Échéancier L’inventaire de la végétation, la recherche sur l’histoire et les caractéristiques du parc et le concept de mise en valeur sont faits.

Objectifs Conserver un boisé dont la valeur écologique est élevée

Financement Les modes et les sources de financement prévus sont: budget de la CUM, subventions gouvernementales et financement privé.

Impacts Sur la biodiversité, les espèces et les écosystèmes: maintenir et augmentation de la biodiversité de la richesse des espèces et de la qualité des écosystèmes. Sur la santé et la qualité de vie des populations humaines: donnerait accès au public à une forêt de grande qualité.

ÉcoSommet ‘96

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Thème : faune et floreRégion : Montréal (06)

Aménagement du parc agricole du Bois-de-la Roche Promoteur Communauté urbaine de Montréal, division parcs nature Paul-André Cloutier, architecte paysagiste 2580, rue Saint-Joseph Est Montréal (Québec) H1Y 2A2 Téléphone: (514) 280-6774 Télécopieur: (514) 280-6787

Description Concept d’aménagement d’un parc axé sur la conservation d’une ferme en exploitation sur le territoire de Montréal. Clientèle Grand public Problématique En milieux urbains, les espaces verts contribuent grandement à la qualité de vie des citoyens. La Communauté urbaine de Montréal possède une division parcs-nature et a le mandat de créer 9 parcs dont la mission est de conserver, éduquer, offrir des activités de loisirs de plein air et de partenariat.

Partenaire Comité consultatif composé de représentants du monde agricole (MAPAQ, UPA, producteur de lait) Échéancier La planification est complétée.

Objectifs Conserver une ferme en exploitation sur le territoire de Montréal afin de montrer les différentes exploitations animales (boucherie, lait) et végétales (fruits et légumes).

Financement Les modes et les sources de financement prévus sont: la CUM, le Gouvernement et du financement privé.

Impacts Le projet est créateur d’emplois.

ÉcoSommet ‘96

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Thème : faune, floreRégion : Montréal (06)

Accélération et blocage de la succession végétale Promoteur Communauté urbaine de Montréal, division parcs-nature Johanne Fradette, écologiste forestier 2580, rue Saint-Joseph Est Montréal (Québec) H1Y 2A2 Téléphone: (514) 280-6838 Télécopieur: (514) 280-6787

Description Accélération de la succession végétale par de la plantation en champs et dans des friches par des travaux sylvicoles. Blocage de la succession végétale par de la coupe ou favoriser des espèces retardant l’évolution végétale. Objectifs Rassembler des massifs forestiers, conserver des friches et des champs.

Partenaire Société de verdissement

Impacts Sur la biodiversité, les espèces et les écosystèmes: augmentation de la biodiversité, de la richesse en espèces et de la qualité des ecosystèmes. Économiques: création d’emploi et encouragement d’un organisme à but non lucratif. Sur la santé et la qualité de vie des populations humaines

Échéancier Début 1997. La planification est en cours et les interventions ont débuté. Financement Les dépenses sont de l’ordre de 100,000 $ par an.

Qualité de vie accrue Les modes et les sources de financement prévus sont: programme d’emploi gouvernemental, budget de la CUM et végétaux subventionnés par Société de verdissement.

ÉcoSommet ‘96

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Thème : faune et floreRégion : Montréal (06)

Restauration de rives Promoteur Communauté urbaine de Montréal Johanne Fradette, écologiste forestier 2580, rue Saint-Joseph Est Montréal (Québec) H1Y 2A2 Téléphone: (514) 280-6838 Télécopieur: (514) 280-6787

Description Restauration de rives érodées par des travaux de stabilisation et de revégétalisation. Problématique Dans la région de Montréal, les habitats riverains sont parmi les plus touchés par l’activité humaine.

Partenaire Consultants privés et organismes du milieu.

Objectifs Protéger les rives, créer des habitats pour la faune et améliorer le paysage.

Échéancier 1997. Le projet est au début de sa planification.

Impacts Sur la biodiversité, les espèces et les écosystèmes: augmentation de la biodiversité de la richesse en espèces et de la qualité et diversité des écosystèmes. Sur les activités humaines génératrices de nuisances: incitation à respecter les rives et utiliser les accès. Sur la santé et la qualité de vie des populations humaines: amélioration de la qualité du paysage.

ÉcoSommet ‘96

Financement Les dépenses sont de l’ordre de 300 000 $ Les modes et les sources de financement prévus sont des subventions gouvernementales pour les végétaux via une société de verdissement, programme d’emploi et budget de la CUM.

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Thème : faune, floreRégion : Montréal (06)

Mise en oeuvre du programme de suivi des écosystèmes Promoteur Communauté urbaine de Montréal, division parcs-nature Johanne Fradette, écologiste forestier 2580, rue Saint-Joseph Est Montréal (Québec) H1Y 2A2 Téléphone: (514) 280-6838 Télécopieur: (514) 280-6787

Description Suivi des impacts de la fréquentation des sites exceptionnels et des plantes rares, du résultat des interventions, de la dynamique des paysages. Problématique Les parcs-nature de la Communauté urbaine de Montréal représentent 3% de son territoire. Elle entend mettre en oeuvre un programme de gestion et de suivi des écosystèmes pour rencontrer les objectifs de conservation de l’UICN.

Partenaire Consultant, organismes du milieu et universités. Échéancier Début 1996. Développement du programme de suivi. Les modes et les sources de financement prévus sont le budget de la CUM, des subventions gouvernementales et l’implication bénévole d’organismes du milieu.

Objectifs Augmenter la valeur écologique des écosystèmes des parcs-nature, être à l’affût des changements. Impacts Sur la biodiversité, les espèces et les écosystèmes: maintenir et augmentation de la biodiversité de la richesse en espèces, de la qualité des écosystèmes. Sur la santé et la qualité de vie des populations humaines: qualité de vie accrue.

ÉcoSommet ‘96

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Thème : faune, floreRégion : Montréal (06)

Étude sur les pressions Promoteur Communauté urbaine de Montréal, division parcs-nature Johanne Fradette, écologiste forestier 2580, rue Saint-Joseph Est Montréal (Québec) H1Y 2A2 Téléphone: (514) 280-6838 Télécopieur: (514) 280-6787

Description Inventaire des voisins et des activités à l’extérieur des parcs qui peuvent avoir une incidence sur la qualité des écosystèmes. Propositions de moyens de mitigation. Problématique L’acquisition des connaissances des pressions faites sur les écosystèmes permet de mieux intervenir pour en atténuer les impacts.

Partenaire Universités, entreprises privées, municipalités

Objectifs Identifier tous les voisins et les activités à l’extérieur des parcs qui peuvent avoir une incidence sur la qualité des écosystèmes et trouver des moyens de mitigation.

Échéancier Les études préliminaires pour les parcs-nature du Cap Saint-Jacques du Bois-de-Liesse et de la Pointe-aux-Plaines sont complétées. 1998.

Impacts Sur la biodiversité, les espèces et les écosystèmes. Maintien de la qualité des écosystèmes. Sur les activités humaines génératrices de nuisances. Sensibilisation à la protection des espaces boisés en milieu urbain.

ÉcoSommet ‘96

Financement Les modes et les sources de financement prévus: collaboration entre universités, municipalités, entreprises privées et CUM.

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Thème : faune et floreRégion : Montréal (06)

Développement du volet aquatique du programme de gestion des écosystèmes Promoteur Communauté Urbaine de Montréal, division parcs-nature Johanne Fradette, écologiste forestier 2580, rue Saint-Joseph Est Montréal (Québec) H1Y 2A2 Téléphone:(514) 280-6838 Télécopieur:(514) 280-6787

Description Intégrer le volet aquatique dans la méthode d’évaluation écologique ou développer une méthode pour ce volet. Objectifs Connaître la valeur écologique du milieu aquatique présent dans les parcs-nature sous la forme de marais, de ruisseaux, de rives.

Partenaire Centres de recherche, universités, consultants.

Impacts Sur la biodiversité, les espèces et les écosystèmes: maintenir et augmenter de la biodiversité de la richesse en espèces, de la qualité des écosystèmes. Sur la santé et la qualité de vie des populations humaines: qualité de vie accrue.

Échéancier Les inventaires partiels de la faune et de l’avifaune aquatiques sont faits. 1997. Financement Le budget de la CUM et des subventions gouvernementales sont les modes et les sources de financement prévus.

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Thème : faune et floreRégion : Outaouais (07)

Réaménagement d’un marais pour la faune aquatique Promoteur Michel Léonard, propriétaire de 50 hectares de terrain forestier et technicien forestier 134, chemin de la Passe Fort-Coulonge (Québec) J0X 1V0 Téléphone: (819) 683-3375

Description Creuser un terrain humide de quatre hectares pour créer une aire de nidification pour la faune aquatique dans le Canton de Mansfield, MRC Pontiac Problématique Une superficie improductive de terrain forestier aménagée en milieu humide permettrait d’offrir un habitat à la faune aquatique.

Partenaires À venir.

Objectif Offrir une aire de repos pour la faune aquatique.

État d’avancement et (ou) échéancier La planification est complétée.

Impacts Sur la biodiversité des espèces aquatiques par l’utilisation d’une parcelle de terrain improductive.

Financement Creusage de l’étang: 40 000 $ Construction d’un chemin pour l’accès, 1/2 km: 12 000 $ À la recherche de subventions.

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Thème : faune et floreRégion : Outaouais (07)

Cueillette et hébergement des chiens errants pour les secteurs de Fort-Coulonge et de Mansfield Pontefract dans la MRC Pontiac Promoteur Les Élevages Solange et Michel Léonard enr. Michel Léonard, technicien forestier 134, chemin de la Passe Fort-Coulonge (Québec) J0X 1V0 Téléphone: (819) 683-3375

Description Construction d’une annexe au bâtiment pour l’hébergement des chiens errants. Problématique L’Outaouais compte 40 % de la superficie totale des ravages de chevreuil au Québec. Les chiens errants représentent une nuisance pour le chevreuil, entre autres, et pour la faune indigène.

Partenaires Municipalités de Fort-Coulonge et Mansfield Pontefract.

Objectifs Éduquer la population sur leur responsabilité d’avoir un chien. Éviter que ces chiens vagabondent dans notre village et nos forêts; ces chiens deviennent des prédateurs entre autres pour le chevreuil.

Financement 38 000 $ investis par le propriétaire 20 000 $ pour annexe au bâtiment 15 000 $ salaire 6 000 $ frais de déplacements (argent nécessaire pour l’hébergement des chiens errants) Des prêts ont été obtenus pour la section déjà en marche, mais une subvention est nécessaire pour le contrôle des animaux (41 000 $).

Impacts Création d’un emploi au salaire minimum sur le contrôle des animaux. Capture des chiens errants qui font peur aux marcheurs ou qui attaquent le gibier en forêt. Amélioration de la qualité de vie des citoyens.

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Thèmes : faune et flore, milieux urbains et territoire, Région : Outaouais (07) lacs et cours d’eau, forêts, activités industrielles et commerciales

Guide d’observation des oiseaux de l’Outaouais Promoteurs Club des ornithologues de l’Outaouais Donald Dallaire, Gilbert Dupuis, Daniel SaintHilaire, J.P. Artigan, Gérard Desjardins et Daniel Toussaint C.P. 419, succ. A Hull (Québec) J8Y 6P2 Téléphone: (819) 778-3413

Description Livre qui décrit le club, la région, les espèces ornithologiques (dates records et abondance), les sites ornithologiques et l’historique ornithologique. Clientèle Naturalistes et amateurs de sciences naturelles. Problématique Un guide ornithologique régional est un outil de promotion de la conservation aussi bien que de sites d’observation intéressants.

Partenaires À venir. État d’avancement et (ou) échéancier Édition prévue pour décembre 1996.

Objectifs Faire connaître l’Outaouais, informer et renseigner, illustrer la richesse écologique de l’Outaouais. Mise en valeur d’environ 40 sites dans diverses localités.

Financement Prévente, publicité, subvention, levée de fonds. Les sources de financement prévues sont la Fondation de la faune du Québec et les différentes fondations oeuvrant au Québec.

Impacts Les impacts du projet touchent la biodiversité, l’écotourisme, la protection de sites et l’information.

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Thèmes : faune et flore, forêts, Région : Outaouais (07) étalement urbain, activités commerciales

Inventaire des oiseaux du Pontiac Promoteurs Club des ornithologues de l’Outaouais Martin Aubé, Jean Dubois et Gérard Desjardins C.P. 419, succ. A Hull (Québec) J8Y 6P2 Téléphone: (819) 778-3413

Description Inventaire des habitats et des espèces ornithologiques de l’ouest de l’Outaouais. Clientèle Naturalistes, amateurs de sciences naturelles. Problématique Par sa situation méridionale, l’Outaouais possède une belle diversité faunique.

État d’avancement et (ou) échéancier Projet s’étalant sur cinq ans et ayant débuté en 1995. Planification, promotion et recherche de financement sont en cours.

Objectifs Acquérir des connaissances sur les espèces d’oiseaux et leurs sites de nidification. Prendre note des sites spéciaux.

ÉcoSommet ‘96

Financement À même les finances du Club. Une subvention de 20 000 $ et une de 3 000 $ ont été demandées mais refusées.

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Thème : faune et floreRégion : Outaouais (07)

Mise en valeur de notre faune: le cerf de Virginie, le touladi et les oiseaux Promoteur Municipalité de Sainte-Thérèse-de-la-Gatineau Agathe Quévillon, conseillère municipale C.P. 155 Sainte-Thérèse-de-la-Gatineau (Québec) J0X 2X0 Téléphone: (819) 449-4134 (bureau) (819) 449-3525 (domicile) (819) 449-7848 (travail)

Description La municipalité de Sainte-Thérèse-de-laGatineau veut construire un centre d’interprétation à proximité du village. Cette bâtisse serait construire de billes de pin rouge. On y retrouverait trois salles d’interprétation (cerf de Virginie, touladi, oiseaux) plus une salle de visionnement et un bureau. Ce centre serait situé en plein coeur d’un couvert forestier. De nombreuses mangeoires y seraient installées pour les cervidés et pour les oiseaux.

Partenaires Vu l’état embryonnaire du projet, les partenaires ne sont pas encore identifiés. Cependant, il sera possible de faire un large consensus autour du projet.

Clientèle Grand public. Problématique La municipalité vise à gérer de façon responsable ses habitats fauniques. Elle veut sensibiliser les citoyens à l’importance des richesses fauniques jugées uniques. Sensibiliser, valoriser, c’est réduire les excès.

État d’avancement et (ou) échéancier Printemps et été 1996: élaboration du plan d’aménagement, coûts rattachés à la réalisation, sources de financement, localisation. Automne 1996: dépôt du plan et acceptation du projet. Hiver 1997: coupe des billes de pin rouge. Printemps et été 1997: construction du centre et aménagement. Automne 1997: ouverture officielle du centre.

Objectifs Mettre en valeur le plus grand ravage naturel du cerf de Virginie au Québec. Faire connaître et respecter les trois richesses fauniques de la municipalité: le chevreuil, le touladi et quelques espèces rares d’oiseaux.

Financement La municipalité possède déjà le bois nécessaire à la construction. Des citoyens connaissent bien la coupe et la construction de ce genre d’édifice. Analyse à poursuivre. Les modes et les sources de financement sont à déterminer.

Impacts Protection des espèces fauniques et impacts économiques comme la création de quelques emplois directs et indirects ainsi qu’une augmentation du tourisme.

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Thème : faune et floreRégion : Outaouais (07)

Implantation d’un centre d’interprétation de la faune aquatique native du Pontiac Promoteur Les amis de la rivière du Pontiac Francine Saint-Jean, membre du c.a. C.P. 209 Fort-Coulonge (Québec) J0X 1V0 Téléphone: (819) 683-3034 poste 22

Description Mettre en place un centre d’interprétation faunique réservé à l’éducation et à la sensibilisation du public envers la richesse que représentent les rivières du Pontiac. Clientèle Grand public.

Partenaires MRC Pontiac, Conseil régional de développement de l’Outaouais, municipalité de Fort-Coulonge, différentes ZEC.

Problématique Minimiser la perte de la diversité des gènes, des espèces et des écosystèmes; va dans le sens du développement durable.

État d’avancement et (ou) échéancier Ce projet s’étale sur trois ans. La planification, la promotion et la sensibilisation ainsi qu’une étude de préfaisabilité sont déjà réalisées.

Objectifs Implanter un centre d’interprétation, valoriser les espèces de poissons natifs des rivières du Pontiac, éduquer et sensibiliser le public.

Financement Des subventions du milieu ont permis de réaliser une étude de faisabilité.

Impacts L’éducation et la sensibilisation auront des impacts sur les individus et il y aura création d’emplois.

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Thèmes : faune et flore, Région : Abitibi—Témiscamingue (08) forêts, lacs et cours d’eau

Conservation du troupeau de caribous de Val-d’Or Promoteur Association des riverains du lac Sabourin Vald’Or (ARLS) Larry Simpson Jr., président 9, rue Genest Hull (Québec) J8Y 5P4 Téléphone: (819) 771-8414 Télécopieur: (819) 986-3147

Description Surveillance du territoire et cueillette d’information par les membres de l’Association des riverains du lac Sabourin. Coordination et compilation des données par le ministère de l’Environnement et de la Faune à même son budget de roulement. Problématique La harde de caribou forestier de Val-d’Or est une richesse patrimoniale difficilement renouvelable. Unique à la région de Val-d’Or, le caribou a un statut qualifié de vulnérable. Inventorié à plus ou moins 38 individus, le troupeau tend à diminuer progressivement depuis les années 50. La prédation et les modifications majeures à la suite de l’exploitation forestière massive de l’habitat du caribou constituent les éléments les plus conflictuels à l’égard de sa conservation.

Partenaires Ministère de l’Environnement et de la Faune du Québec, Domtar. État d’avancement et (ou) échéancier 1995-2000, renouvelable selon le protocole. Financement Selon les ressources disponibles de chacun, Domtar investit 15 000 $ sur trois ans pour le suivi, à raison de 5 000 $ par année 1995-1997), le ministère de l’Environnement et de la Faune contribue à même sa planification annuelle et l’ARLS aide bénévolement.

Objectifs Assurer la survie de la population de caribous de Val-d’Or. Impacts Implantation et amélioration des connaissances et suivi des populations de caribous. Protection et survie du caribou.

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Thèmes : faune et flore, éducation Région : Abitibi—Témiscamingue (08)

Interprétation des milieux humides Promoteur Canards Illimités Canada Patrick Plante, directeur général 710, rue Bouvier, bureau 260 Québec (Québec) G2J 1C2 Téléphone: (418) 623-1650 Télécopieur: (418) 623-0420

Description Le projet consiste à développer en AbitibiTémiscamingue un réseau d’interprétation pour sept zones humides. L’interprétation sera différente sur chacun des sites. Le public disposera d’infrastructures légères tels kiosques d’information ouverts, sentiers avec panneaux d’interprétation et belvédères. Les personnes à mobilité restreinte auront accès à quelques-uns des sites. Une brochure publicisera le réseau en plus d’identifier les meilleurs endroits pour observer la faune ailée de l’AbitibiTémiscamingue selon les saisons.

Partenaires Société du Loisir Ornithologique de l’Abitibi, Comité d’aide au développement de Roquemaure, Refuge Pageau, Groupe REVE et d’autres à venir dans les mois prochains incluant les municipalités et ministères concernés.

Clientèle Grand public.

État d’avancement et (ou) échéancier Cinq ans. L’élaboration du projet en est à sa phase finale. Chaque site a été inventorié et les coûts détaillés ont été évalués incluant la promotion du réseau d’interprétation. Les premiers contacts ont été établis avec plusieurs groupes concernés et certains partenaires financiers. Le concept est accueilli très favorablement. La recherche de financement auprès des corporations privées, industrie minière, forestière... sera enclenchée officiellement au printemps 96. Un premier volet du projet pourra être réalisé dès l’automne 1996 si la tendance se maintient.

Problématique L’intérêt porté aux milieux humides est grandissant, leur importance en tant qu’habitat faunique et la nécessité de les préserver sont de plus en plus reconnues. Cependant, peu de moyens sont utilisés en Abitibi—Témiscamingue afin de sensibiliser les gens à ce type d’habitat, et leur en faire découvrir les particularités et les composantes. Nous croyons que l’implantation d’un réseau d’interprétation des zones humides favorisera, en plus de l’acquisition de connaissances intéressantes et le développement de comportements éthiques, la préservation de ces milieux hautement diversifiés.

Financement Ce projet nécessitera des investissements de 528 000 $. L’aide financière du milieu corporatif sera sollicitée. Nous espérons d’ici à cinq ans avoir complété le réseau des sept sites.

Objectifs Offrir à une clientèle de tout âge, et parfois à mobilité restreinte, l’occasion d’en apprendre davantage sur les milieux humides, et cela, directement sur le terrain. Impacts Préservation des milieux humides avec leur faune et leur flore. Éducation de la population.

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Thème : faune et flore, Région : Côte-Nord (09) lacs et cours d'eau, éducation

La station de recherche des îles Mingan, ou l'écotourisme, levier par excellence servant à sensibiliser le public aux écosystèmes marins Promoteur Station de recherche des îles Mingan (MICS) Louise Larivière, directrice de la communication 760, boulevard de l'Épée Outremont (Québec) H2V 3T9 Téléphone : (514) 948-3669 Télécopieur : (514) 948-1131

Description La station MICS oriente ses activités sur deux volets majeurs: la recherche scientifique et la sensibilisation du public vis-à-vis les sciences de la mer. Clientèle Grand public, touristes.

Partenaire L'équipe de recherche de MICS.

Problématique Les mammifères marins, en raison d’un important appauvrissement de leur population, se retrouvent aujourd'hui dans un état fort précaire; seules les politiques de conservation ne réussiront à sauver du Saint-Laurent—les rorquals bleus, les rorquals à bosse et le béluga— et seuls les résultats des recherches peuvent amener ce changement.

Financement La Station possède maintenant son propre Centre d'Interprétation d'une valeur de près de 300 000 $ et des équipements nautiques de haut niveau (voir États financiers - Immobilisations) d'une valeur de plus de 50 000 $, en plus d'une panoplie d'équipements de recherche et d'autres immobilisations. Également, le Centre d'accueil et d'interprétation réalise des profits par le prélèvement de droits d'entrée et la vente d'objets.

Objectifs Mettre en valeur les ressources et le patrimoine faunique. Consolider des actions réalistes et efficaces avec les intervenants des domaines de l'industrie, au Canada comme ailleurs. Impacts L'impact sur les écosystèmes marins est un prolongement de la recherche et ne pourra vraiment être mesuré qu'à long terme. L'impact économique se fait sentir dans la région depuis une dizaine d'années. À part les retombées directes (achats/fournisseurs/contractuels, etc.), plusieurs emplois furent créés et toutes les entreprises liées de près ou de loin à l'industrie touristique (hôtels/restaurants/autres entreprises de services) ont vu leur chiffre d'affaires augmenter sensiblement grâce à l'apport de la Station.

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Thème : faune et floreRégion : Côte-Nord (09)

Aménagement d'une promenade touristique Promoteur Corporation municipale de la Rivière-auTonnerre Léonilla Duguay, mairesse 473, Jacques-Cartier C.P. 129 Rivière-au-Tonnerre (Québec) G0G 1L0 Téléphone : (418) 465-2255 Télécopieur : (418) 465-2956

Description Construction d'un débarcadère et d'un accès à l'eau et aménagement d'une aire de pique-nique. Construire des toilettes publiques. Installer des poubelles. Paysages, terre noire, pelouse, arbres, gravier, lampadaires, pavillons pour abriter en cas de pluie. Objectifs Protéger l'environnement et l'embellir. Dépolluer le fleuve et le restaurer. Empêcher l'érosion des berges. Protéger la circulation. Faire valoir les talents locaux (musique, expositions d'oeuvres, peintures). Attirer les touristes dans la région. Créer de l'emploi. Accueillir plus de touristes.

État d'avancement et (ou) échéancier Les travaux devraient commencer au dégel, soit en une phase ou en deux phases, car le bord est dangereux pour les piétons et les automobilistes.

Impacts Économiques par la création d'emplois et sur les activités humaines génératrices de nuisances.

Financement Subventions, si c'est possible ; la municipalité n'a aucun moyen de financement.

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Thème : faune et floreRégion : Côte-Nord (09)

Le balbuzard, espèce méconnue du marais et d’observer à distance les oiseaux sans les déranger. Pour faciliter l’observation, la cache de la tourelle sera équipée de deux panneaux d’interprétation. En portant attention aux soins que les parents donnent à leurs petits, les visiteurs jeunes ou vieux pourront observer les différents soins parentaux. Ce projet éducatif priorise le développement de comportements éthiques dans l’observation d’une espèce peu connue du public.

Description Construction de quatre plates-formes supplémentaires à balbuzards et d’une tourelle d’observation adaptée comme moyen pour initier le visiteur à l’observation et à la conservation des espèces animales et de leurs habitats. De plus, la découverte des différentes facettes de l’élevage d’oisillons de balbuzards aidera à démystifier le rôle écologique méconnu des rapaces en général. Ce projet original s’affiche dans un plan de conservation et de développement durable qui répond à la mission de développement du parc régional de la Pointe-aux-Outardes de la MRC Manicouagan.

Promoteur Corporation du parc régional de Pointe-auxOutardes Serge Paré, biologiste et enseignant au Cégep de Baie-Comeau 83, rue Labrie Pointe-aux-Outardes (Québec) G0H 1M0 Téléphone: (418) 567-4162

Clientèle Grand public. Problématique Sachant que les jeunes balbuzards pêcheurs (Pandion haliaetur) retournent à leur lieu de naissance, la présence de sites propices à la fabrication de nids les inciterait sûrement à fonder une nouvelle famille dans les limites du parc. Ainsi, une tourelle d’observation permettrait de mieux faire connaître ces oiseaux.

Partenaires En négociation: Département de techniques en aménagement cynégétique et halieutique du Cégep de Baie-Comeau, Fonds de l’environnement Shell et le ministère de l’Environnement et de la Faune.

Objectifs Mieux faire connaître cette espèce et répondre aux interrogations des visiteurs face à ces oiseaux de proies. Aménager des plates-formes supplémentaires sur lesquelles d’autres couples pourraient venir s’établir, en plus de construire une tourelle pour observer les oiseaux dans leur nid. Afin de répondre au volet éducatif et pour informer les visiteurs, meubler la tourelle de deux panneaux d’interprétation.

État d’avancement et (ou) échéancier Hiver 1996: aménagement de quatre platesformes et composition des panneaux. Automne 1996: construction de la tourelle après le départ des oiseaux et aménagement d’un sentier. Financement Revenus (en négociation): bénévolat du Cégep et de la communauté, location de matériel tout terrain et entrepôt, demande de financement à la compagnie Shell et demande de financement au MEF, programmes d’emploi et bénévolat. Total des dépenses : 30 000 $.

Impacts Augmentation des oiseaux nicheurs au parc et dans la région et du nombre de visiteurs au parc. Un plus grand achalandage permettra d’augmenter la rentrée d’argent et pourra peutêtre justifier l’ajout de nouveaux postes. Ces structures permettront de diminuer le piétinement

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Thème : faune et flore Région : Côte-Nord (09)

Développement de Matamec et du Petit-Havre avec un sentier autoguidé d’interprétation faunique dans la région touristique de Duplessis emplois pour l’éducation des utilisateurs ainsi que pour l’administration et l’entretien, tout comme la construction du sentier et de la maison.

Description Sur le site du Petit-Havre, établissement d’un petit sentier autoguidé d’interprétation faunique pour mettre en relation les composantes du marais et la faune ainsi que la construction d’une maison de l’environnement comme lieu d’éducation et de recherche.

Promoteur Corporation Amory-Gallienne de Matamec Michèle Paquette, présidente, et Claudette Villeneuve, biologiste et administratrice 852, rue DuGué Sept-Îles (Québec) G4R 4K2 Téléphone: (418)927-2460

Problématique La rivière Matamec et le site du Petit-Havre de Matamec ont une histoire riche. En effet, tout à côté du lieu où la Corporation Amory-Gallienne projette de faire son parc récréo-touristique se situe l’ancienne station de biologie de Matamec. À cet endroit, plusieurs chercheurs sont venus faire des études. La Corporation AmoryGallienne qui a repris son existence en 1991 avait pour but de protéger le bassin hydrographique de la rivière Matamec et de protéger et développer le Petit-Havre.

Partenaire Ministère de l’Environnement et de la Faune. État d’avancement et (ou) échéancier 1996 pour le sentier autoguidé et 1998 pour la maison de l’environnement. La planification et la recherche de financement sont complétées. Financement 15 148 $ en salaires et avantages sociaux. Location d’équipement pour le sentier. 285 000 $ pour la maison de l’environnement. Le mode de financement est une subvention dans le cadre du programme de soutien aux projets à caractère faunique du ministère de l’Environnement et de la Faune. Les sources de financement prévues sont: contribution provinciale, bénévolat et programme de mise en valeur de l’environnement d’Hydro-Québec.

Objectifs Sensibiliser les gens à la protection des marais salés. Amener la population à s’intéresser à son patrimoine naturel. Rendre accessible à la population un milieu naturel particulièrement intéressant. Développer l’éducation à l’environnement. Favoriser la recherche sur le territoire. Impacts Le projet de la Corporation Amory-Gallienne de Matamec s’inscrit tout à fait dans les principes de développement durable. Tout particulièrement celui sur la biodiversité et les habitats, puisqu’il vise à préserver l’intégrité des écosystèmes par une gestion intégrée, et celui sur la qualité de vie, en rendant à la population un endroit naturel accessible, ce qui constitue une facette importante du développement durable. Le sentier autoguidé servira à circonscrire les utilisateurs du site dans un sentier et ainsi protéger la biodiversité du site. L’établissement de la maison de l’environnement créera des

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Thèmes : faune et flore, écotourisme Région : Côte-Nord (09)

Mise en valeur du site naturel de la rivière Magpie Promoteur Association de développement de protection de l’environnement de Magpie Huguette Girard 507, des Anciens Magpie (Québec) G0G 1X0 Téléphone: (418) 949-2222

Description Concilier énergie, environnement et protection de la faune en aménageant en site touristique l’usine hydro-électrique sur la rivière Magpie. Objectifs Redonner à la rivière Magpie son cachet d’antan. Freiner l’exode de la population, retenir un peu plus longtemps les touristes dans la région immédiate.

Partenaires Nous espérons avoir comme partenaires: HydroQuébec, le ministère des Ressources naturelles du Québec, le ministère de l’Environnement et de la Faune, la municipalité, la MRC, la population du village. État d’avancement et (ou) échéancier Débuter en avril 1996.

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Thème : faune et flore Région : Côte-Nord (09)

Mise en valeur de l’île du Corossol Promoteur Conseil de bande de Uashat Bernard Saint-Onge, coordonnateur 1089, De Quen, C.P. 8000 Sept-îles (Québec) G4R 4L5 Téléphone: (418) 968-0327 Télécopieur: (418) 968-0937

Description Mise en valeur l’île du Corossol par l’implantation d’un centre d’interprétation (recherche et ressourcement). Problématique En plus d’un phare, on retrouve sur l’île du Corossol l’un des plus importants refuges d’oiseaux migrateurs du Canada quant au nombre d’espèces observables.

Partenaires Innu Takuaikan Uashat Mak, Mani-Utenam (ITUM) et le gouvernement fédéral.

Objectifs Mettre sur pied un centre d’interprétation, de recherche scientifique et de ressourcement. Notre projet s’inscrit dans le cadre de la protection de l’écosystème en vue de protéger la faune aquatique et de permettre aux scientifiques de faire des constats et le suivi de la faune et de la flore.

États d’avancement et (ou) échéancier Le projet est en voie de réalisation en 1996. Financement Rafistoler les infrastructures et matériel pour le quai: 70 000 $ Salaire: 40 000 $ Fournitures et autres: 3 000 $ Les modes et les sources de financement sont: les partenaires ÉcoSommet, Hydro-Québec, ITUM, et à long terme, investissement privé, organismes du milieu, contribution municipale, contribution provinciale, contribution fédérale, levées de fonds spéciales.

Impacts Conservation du site et augmentation de sa chance de survie, étant donné sa vulnérabilité.

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Thèmes : faune et flore, forêts Région : Côte-Nord (09)

Aménagement du site de plein air du camp permanent du Groupe Scouts et Guides de Sept-Îles Promoteur Groupe Scouts et Guides de Sept-Îles André Beaupré, président 81, Comeau, bureau 7 Sept-Îles (Québec) G4R 1J5 Téléphone: (418) 968-3690 (domicile) (418) 968-5778 (bureau)

Description Amélioration du chemin d’accès, pelouse autour du camp, lieu de rassemblement et de feu de camp, accès à la rivière Moisie. Aménagement d’un espace vert autour du camp, d’une piste d’hébertisme et d’un sentier d’interprétation de la nature. Clientèle Jeunes.

Partenaires Ville de Moisie, Ville de Sept-Îles, Groupe Scouts et Guides de Sept-Îles, autres à venir.

Problématique Ce site est situé à 21 km à l’est de Sept-Îles sur un terrain de 800 pieds sur 640 pieds et comprend une bâtisse aménagée de 3 168 pieds2. Sur ce terrain, nous retrouvons un bâtiment qui peut accommoder 24 jeunes pour coucher, une cuisine et une salle communautaire. Présentement, le bâtiment principal est complété à environ 90 %.

État d’avancement et (ou) échéancier Automne 1997. Le projet est en cours de réalisation. Financement Les quatre roulottes sont déjà payées et le terrain loué avec bail à long terme (avec beaucoup de bénévoles) pour un coût total de 22 975 $ approximativement. Les modes de financement prévus sont des collectes spéciales et des subventions.

Objectifs Permettre aux jeunes du mouvement d’avoir un endroit pour pouvoir mettre en pratique ce qu’ils ont appris durant la saison. Impacts Amélioration de la santé physique et mentale des jeunes et autres dans la nature, apprendre à respecter la nature, amélioration de la connaissance de la flore et des animaux dans un cadre de fraternisation et d’échange.

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Thème : faune et floreRégion : Gaspésie─Îles-de-la-Madeleine (11)

Développement de la rivière Hall Stéphane Arsenault, conseiller municipal et président du Comité 146, chemin Principal C.P. 42 Saint-Elzéar (Québec) G0C 2W0 Téléphone : (418) 534-3783 Télécopieur : (418) 534-2611

Description Développement du site de la rivière Hall sur le plan de l'interprétation et la préservation des habitats ainsi que le développement récréatif. Réalisations possibles : plan d'amémagement, restauration du site, école de pêche au saumon, circuit de canotage, aménagement pour activités d'escalade, interprétation hydroélectrique, service de randonnée aquatique, pêche à la truite grise, sentiers de randaonnées pédestre et cyclale.

Partenaires Acutels: Association des pêcheurs sportifs de la rivière Bonaventure, municipalité de SaintElzéar, Comité de promotion des ressources naturelles de Saint-Elzéar, Pesca (firme en bilogie), ZEC Bonaventure. Éventuels: Fédération québécoise du saumon atlantique, ministère de l'Environnement et de la Faune, Conseil régional de consertation et de développement, Fondation de la faune.

Problématique La rivière Hall est longue de 35 km et principalement située dans la municipalité de Saint-Elzéar dans le comté de Bonaventure et a le statut de rivière à saumon. Objectifs Développer le potentiel du site de la rivière Hall pour en faire un outil de déveleppement socioéconomique local et régional. Protéger l'habitat faunique et floristique contre une dégradation éventuelle comme le braconnage, en particulier pour le saumon, en assurant une présence continuelle. Promouvoir l'aspect éducatif par l'Interprétation. Créer de emplois et offrir une plus grande diversté du produit touristique sur le plna local et régional.

État d'avancement et (ou) échéancier 1996: Rédaction du plan d'aménagement et travaux de restauration 1997: Travaux et promotion de l'école de pêche 1998: Ouverture de l'école, travaux pour le circuit canotable À moyen terme (2000): activités de canotage, travaux pour les autres circuits À long terme (2002 et plus): autres activités d'interprétation et pêche à la truite grise

Impacts À cause d'embacles qui empêchent le saumon de frayer, les travaux de restauration auront un impact majeur sur la qualité de l'environnement. Par une présence régulière, le braconnage sera contré. Sur le plan économique, le projet créera des emplois et des petites entreprises (hébergement, souvenirs, restauration) pourraient voir le jour. Les activités d'interprétation auront un effet de conscientisation et de prévention d'activités nuisibles. Sur le plan de la qualité de vie, le projet dennera de nouvelles perspectives d'emploi pour les jeunes.

Financement 268 000 $ à court terme Une campagne de finacement est déjà en marche auprès de la municipalité et des organismes et des entreprises du milieu. Divers programmes gouvernementaux pourront s'appliquer pour les travaux de restauration.

Promoteur Comité pour le développement de la rivière Hall

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Thème : faune et floreRégion : Gaspésie—Îles-de-la-Madeleine (11)

Projet de restauration de la Baie du Grand Pabos Description Études sur les possibilités de restauration du Barachois à Chandler.

Promoteur Association pour la valorisation du Barachois du Grand Pabos Réal Babin, président 75, de la Plage Pabos Mills (Québec) G0C 2J0 Téléphone: (418) 689-5194 Télécopieur: (418) 689-4557

Objectifs Connaître le milieu et les sources de pollution ainsi que les méthodes de nettoyage possibles.

Partenaire Pêches et Océans Canada. État d'avancement et (ou) échéancier Échéancier de réalisation: 1998.

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Thèmes : faune et flore, lacs et cours d’eauRégion : Gaspésie Îles-de-la-Madeleine (11)

Parc régional de la rivière Bonaventure mise en marché d’un produit intégré. Augmentation du nombre de visiteurs et de la durée de leur séjour dans la Baie-des-Chaleurs (1,6 million $ en 2000). Gestion de l’achalandage et du développement dans le respect de la capacité de support des lieux. Pratique accrue des loisirs de plein air devenus plus accessibles et activités récréatives mieux structurées et de meilleure qualité.

Description Parc «linéaire» d’une superficie de 71 km2 englobant la rivière Bonaventure sur ses 124 km (du lac au barachois) et ayant comme pôle satellite le secteur des grottes de Saint-Elzéar, une portion de la Bonaventure-Ouest (38 km) est aussi incluse dans le territoire du Parc. Le futur Bioparc de la Gaspésie en constituera le principal poste d’accueil et d’information. Projet «structurant et rassembleur” est prometteur en retombées sociales, écologiques et économiques pour le secteur Baie-des-Chaleurs.

Promoteur MRC de Bonaventure Joël Dallaire, agent de développement économique 51, rue Notre-Dame, CP 310 New Carlisle (Québec) G0C 1Z0 Téléphone : (418) 752-6601 Télécopieur : (418) 752-6657

Problématique Dès janvier 1994, des intervenants du secteur Bonaventure entamaient les démarches afin de concerter les «utilisateur» de la rivière Bonaventure autour d’un projet de «parc régional». Les potentiels du territoire étant déjà reconnus mais exploités de façon ponctuelle, leur mise en valeur ne pourra que rendre ce capital nature plus profitable tout en assurant sa pérennité pour les générations futures. Son concept d’aménagement tient compte des préoccupations régionales en matière de développement durable et de croissance économique.

Partenaires Municipalités de Saint-Alphonse, Saint-Siméon, Saint-Elzéar et Bonaventure, Association des pêcheurs sportifs de la Bonaventure (ZEC Saumon), grotte de Saint-Elzéar, Bioparc de la Gaspésie Bonaventure, Association pour la revalorisation du barachois de Bonaventure, CIME Aventure, Bonaventure, Syndicat des producteurs forestiers de la Gaspésie, New Richmond, Comité local du Ralliement Gaspésien de Saint-Alphonse.

Objectifs Structurer, développper et mettre en marché un produit récréotouristique de plein air intégré et diversifié de grande qualité pour les populations locale et touristique de la Baie-des-Chaleurs. Préserver la qualité environnementale de ce territoire afin d’assurer la qualité et la pérennité des activités qui s’y déroulent actuellement et qui s’y développeront. Développer une conscience et une connaissance environnementale chez les utilisateurs du Parc.

État d’avancement et (ou) échéancier Accréditation du parc: 1996. Aménagements chez les “partenaires”: 1996 à 1999, selon les projets de chacun. Aménagements et activités communs: 1996 à 1999. Financement La très grande majorité de ces coûts seront financés par les organismes promoteurs des projets concernés. Le budget total est de l’ordre 6,7 millions $.

Impacts Sensibilisation des différents utilisateurs de la ressource à la préservation de leur environnement. Consolidation et expansion des activités récréotouristiques du Parc grâce à la

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Thèmes : faune et flore, forêts Région : Chaudière—Appalaches (12)

Introduction de la martre d’Amérique dans des érablières et des plantations de feuillus, projet-pilote Promoteur Faune-Action Francis Audet, président et producteur forestier 208, rue Principale Frampton (Québec) G0R 1M0 Téléphone: (418) 479-2137

Description Introduction et conservation de familles de martres dans les érablières et aux abords de plantations de feuillus pour assurer un contrôle écologique des petits rongeurs tout en favorisant la préservation de cette espèce. Clientèle Forestiers.

Partenaires Cinq producteurs forestiers ou propriétaires de boisés privés, pour une superficie de 700 acres boisés. Francis Audet, Jean Lacasse, JeanClaude Roy, André Bélisle et Michel Desmarais.

Problématique Les érablières et les plantations de feuillus subissent des dommages causés par les petits rongeurs qu’on empoisonne ou qu’on chasse à outrance. À titre d’exemple, l’écureuil roux cause des dommages à la tubulure servant à la collecte de la sève dans les érablières. La martre d’Amérique, prédateur naturel des petits rongeurs, est devenue rare parce que trop chassée et trappée, mais elle constituerait un élément de solution.

État d’avancement et (ou) échéancier Juin 1996 à novembre 1998. Financement Les sources et les modes de financement prévus sont des contributions personnelles, des contributions d’organismes du milieu et des subventions. Actuellement, il n’y a pas de revenus et les dépenses sont évaluées à 5 000 $, soit 3 000 $ en immobilisations et 2 000 $ pour le fonctionnement.

Objectifs Favoriser le retour de la martre d’Amérique dans les boisés privés pour rétablir un équilibre écologique et améliorer le contrôle des petits rongeurs autrement que par l’extermination par la chasse ou l’empoisonnement. Diminuer les dommages aux équipements acéricoles. Développer une méthode d’intervention applicable ailleurs. Impacts Maintien de la martre d’Amérique et préservation de l’espèce. Contrôle écologique des petits rongeurs et réduction des dommages aux plantations de feuillus et aux érablières.

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Thème : faune et flore Région : Chaudière—Appalaches (12)

Ail des bois et ginseng en forêts privées, projet-pilote Promoteur Flore-Action Francis Audet, président et producteur forestier 208, rue Principale Frampton (Québec) G0R 1M0 Téléphone: (418) 479-2137

Description Rétablissement de colonies d’ail des bois et de ginseng en forêts privées. Clientèle Forestiers. Problématique L’ail des bois et le ginseng, autrefois très abondants, sont aujourd’hui devenus respectivement espèce menacée et espèce disparue. La réintroduction et la conservation d’espèces menacées ou disparues sont des éléments essentiels du développement durable.

Partenaires Cinq producteurs forestiers ou propriétaires de boisés privés, pour un total de 700 acres de boisés. Francis Audet, Jean Lacasse, JeanClaude Roy, André Bélisle et Michel Desmarais. État d’avancement et (ou) échéancier Juin 1996 à novembre 2003. La promotion est faite et une étude a été réalisée. Des engagements de certains partenaires ont été obtenus.

Objectifs Favoriser la conservation de l’ail des bois et initier la réintroduction du ginseng dans les forêts privées. Développer une méthode d’intervention applicable ailleurs.

Financement Les dépenses totales sont de 5 000 $, soit 3 000 $ pour les frais d’immobilisations et 2 000 $ pour le fonctionnement. Les modes de financement prévus sont des contributions personnelles et d’éventuelles subventions.

Impacts La réintroduction et la conservation d’espèces comme l’ail des bois et le ginseng contribuent à rétablir la biodiversité.

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Thèmes : faune et flore, lacs et cours d’eau Région : Laval (13)

Acquisition de l’île Turcotte à Laval-Ouest Promoteur Comité des citoyens de Laval-Ouest, Éco-Nature de Laval Jean Lauzon, directeur administratif 345, boul. Sainte-Rose Laval (Québec) H7L 1M7 Téléphone: (514) 622-1020 Télécopieur: (514) 622-8050

Description Acquisition de l’île Turcotte, dans le cadre du projet de Parc régional de la rivière des MilleÎles. Problématique L’île Turcotte, située dans la rivière des MilleÎles, fait l’objet de spéculation de la part de développeurs. Il est urgent d’en faire l’acquisition en vue de protéger son potentiel d’habitat faunique.

Partenaires potentiels Gouvernement provincial, Ville de Laval, Fonds de protection du Parc de la rivière des Mille-Îles, entreprises privées.

Objectifs Protection et conservation pour la faune ailée.

État d’avancement et (ou) échéancier Le projet doit être réalisé le plus tôt possible, car l’île est sujette au développement. Les étapes de planification, promotion et sensibilisation ont été complétées. Des engagements verbaux ou écrits ont été obtenus de certains promoteurs. Une étude de pré-faisabilité ainsi qu’une étude de marché ont été faites.

Impacts Protection de la faune et de la flore.

Financement Projet à intégrer dans le projet d’un Parc régional de la rivière des Mille-Îles.

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Thème : faune et floreRégion : Laval (13)

Un jardin d'oiseaux Promoteur Fondation du Centre de la Nature François Courtemanche, coordonnateur 901, avenue du Parc Laval (Québec) H&E 2I7 Téléphone: 662-4942 Télécopieur: 662-5279

Description Produire un inventaire de la faune ailée du Centre de la Nature. Clientèle Grand public Problématique L'urbanisation détruit les habitats fauniques dont celui des oiseaux. L'aménagement de leur habitat dans le Centre de la nature est nécessaire pour maintenir leurs populations à un niveau acceptable et assurer leur sauvegarde.

Partenaire Club d'Observateurs d'Oiseaux de Laval. État d'avancement et (ou) échéancier Avril à décembre 1996.

Objectifs Rendre cette information disponible au public. Recommander des aménagements en fonction des espèces inventoriées (végétaux, étangs, etc.). Impacts Réhabilitation des habitats d'oiseaux par des aménagements.

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Thèmes : faune et flore, lacs et cours d'eau Régions : Lanaudière (14), Mauricie─Bois-Francs (04)

Restauration de la biodiversité d'origine de la réserve faunique Mastigouche Description Création d'un fonds spécifique au sein du Conseil régional de développement de Lanaudière (CRDL) pour la restauration de la biodiversité sur le territoire de Mastigouche, et mise en commun de ressources financières dans l'atteinte d'un objectif commun : le développement durable.

Promoteur Réserve Mastigouche Marc Juneau, directeur 830, Pins rouges C.P. 449 Saint-Alexis-des-Monts (Québec) J0K 1V0 Téléphone: (819) 265-2098 Télécopieur: (819) 265-3415

Problématique La biodiversité des milieux aquatiques de la réserve a été fortement perturbée par l'introduction d'espèces de poissons non indigènes, provoquant une diminution d'au moins 20 % de la capacité naturelle de pêche de la réserve.

Partenaires Conseil régional de développement de Lanaudière, Fondation de la faune et réserve Mastigouche, ministère de l'Environnement et de la Faune. État d'avancement et (ou) échéancier Analyse des projets reçus: février à mars 1996 Création du fonds pour la restauration des habitats: mai 1996.

Objectifs Permettre la restauration de la biodiversité d'origine dans Mastigouche et augmenter à la fois la productivité naturelle de ces habitats ainsi que la fréquentation et les retombées économiques liées aux prélèvements fauniques.

Financement proposé CRDL: 40 % Fondation de la faune: 40 % Réserve Mastigouche: 20 % Coûts approximatifs pour 15 projets de restauration et neuf projets d'aménagement: 1 043 000 $.

Impacts Amélioration de l'impact économique de la réserve sur les communautés locales sur une base durable en augmentant le potentiel naturel de pêche de 3 700 kg annuellement. Conjugaison de la capacité financière et de l'expertise de plusieurs partenaires vers un objectif commun, soit le développement durable. Restauration de la biodiversité d'origine des écosystèmes perturbés de la réserve Mastigouche.

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Thèmes : faune et flore, éducationRégion : Laurentides (15)

Penser globalement, agir localement de conservation et d'amélioration de son environnement, en plantant des arbres en milieu urbain. Faire comprendre à la population les liens entre l'éducation relative à l'environnement (ERE), le développement durable et la plantation d'arbres. Expliquer à la population l'utilité des arbres dans la production de médicaments et de parfums. Faire en sorte que les bénévoles planteurs apprennent à planter des arbres, participent à une organisation louable et aient du plaisir en même temps. Mettre sur plan un réseau de plantation bénévole d'arbres en milieu urbain dans toutes les villes du pays.

Description Les jeunes planteurs d’arbres est un organisme communautaire. Son but est de répondre à un besoin communautaire en aidant les bénévoles, à planter des arbres et par la suite permettre à ces jeunes de travailler. Nous préparons une plantation bénévole pour Moscou pour la fin mai 1996, en plus de travailler à la mise sur pied, au Québec en 1997, du programme américain «Adopt a Highway». Clientèle Gouvernements, municipalités, pays étrangers.

Impacts Actualisation du travail commencé par Frédéric Back. Aménagement du territoire. Diminution de la poudrerie. Réduction de l'utilisation d'abrasifs non écologiques. Diminution de l'érosion des sols. Amélioration de l'aspect visuel. Diminution de la pollution auditive. Maintien de l'équilibre biophysique de notre environnement. Création d'un habitat pour la faune. Constitution d'un lieu de détente et de récréation. Épuration des eaux et de l'air. Diminution de l'effet de serre. Sensibilisation en prêchant par l'exemple. Accroissement du sentiment de responsabilité. Réduction de la prolifération de l'herbe à poux. Stimulation des activités économiques.

Problématique Depuis 1971, les Scouts du Canada ont planté 50 millions d'arbres. Les Scouts de Shawbridge ont commencé leur plantation en 1991. Depuis, ils ont planté 1 139 000 arbres, 12 000 en 1991, 25 000 en 1992, 95 500 en 1993, 50 000 en 1994, 50 000 en 1995 et 50 000 prévus pour 1996, soit, à ce jour, 282 500 par des bénévoles, dans le cadre de la «Semaine de l'Arbre» et les autres grâce au programme fédéral «Mon milieu, mes arbres». En 1994, pour gérer les subventions, les scouts ont créé la compagnie sans but lucratif. Les jeunes planteurs d'arbres inc. Les arbres sont donnés par le ministère des Ressources naturelles du Québec et sont plantés sur les terrains du ministère des Transports aux abords des autoroutes 13, 15, 25, 440 et 840, dans le parc de la Rivière du Nord et le parc du P'Tit Train du Nord.

Promoteur Les Jeunes Planteurs d'Arbres Inc. Loyola Leroux 848, des Verseaux Prévost (Québec) J0R 1T0 Téléphone: (514) 224-4295

Objectifs Sensibiliser la population des villes en général, et la jeunesse en particulier, à l'importance et au respect de l'arbre et des forêts en milieu urbain. Permettre à la population d'acquérir les connaissances élémentaires sur l'arbre et les soins qu'il nécessite, de manière à ce que les gens partent de projets de plantation par eux-mêmes. Inciter la population à poser des gestes concrets

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Partenaires Ministère des Ressources naturelles du Québec, gouvernement fédéral. Financement

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Subventions du gouvernement fédéral.

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Thème : faune et floreRégion : Montérégie (16)

Aménagement du boisé Caldwell à Saint-Jean-sur-Richelieu Promoteur Groupe actif en environnement inc. Marcel Comité, président 148, Jacques-Cartier Nord Sain-Jean-sur-Richelieu (Québec) J3B 6S6 Téléphone: (514) 347-4281

Description Aménagement du boisé Caldwell afin d'en faire un centre d'interprétation de la nature et un espace vert unique en milieu urbain qui servira à la population en général. Objectifs Permettre au Groupe actif en environnement d'offrir à la population jeune et moins jeune un accès à un site naturel en pleine ville. Offrir des programmes éducatifs en sciences naturelles. Sauvegarder un site boisé en plein centre-ville.

Partenaires Ville de Saint-Jean-sur-Richelieu, ministère de l'Environnement et de la Faune et d'autres à venir. État d'avancement et (ou) échéancier L'échéancier de réalisation du projet est prévu pour les mois de juin 1996 à mai 1998. Les étapes de la planification et la mise en oeuvre sont en cours.

Impacts Restauration d'un site naturel en milieu urbain avec tout ce que cela comporte comme avantages. Accessibilité pour la population d'un espace vert supplémentaire à Saint-Jean-surRichelieu qui en grandement besoin.

Financement Municipalité de Saint-Jean-sur-Richelieu, prêt de matériels, services, subventions provinciale et fédérale, programmes d'aménagements, financement et programme d'emplois, maind'oeuvre spécialisée, manoeuvres. Secteur privé: financement.

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Thème : faune et flore Région : Montérégie (16)

Boisé de la crête de Saint-Dominique Promoteur potentiel Comité de la crête de Saint-Dominique Réal Campeau, urbaniste 467, rue Deslandes Saint-Dominique (Québec) J0H 1L0 Téléphone: (514) 774-9939 Télécopieur: (514) 774-1595

Description Création d’un parc régional sur le territoire de la MRC des Maskoutains. Objectifs Conserver le boisé. Protéger les habitats (faune, flore et milieux humides). Intégrer le volet conservation à la mise en valeur récréotouristique du boisé et de ses environs immédiats.

Partenaires Municipalités de Saint-Dominique, SainteRosalie paroisse, Saint-Pie paroisse, Saint-Pie village, et peut-être la MRC des Maskoutains.

Impacts Mise en valeur des ressources naturelles du milieu. Sauvegarde de la valeur écologique du boisé, de la faune ainsi que des attraits naturels et patrimoniaux. Consolidation des activités touristiques existantes.

État d’avancement et (ou) échéancier Le projet est en voie de réalisation. Financement Le Comité de la crête de Saint-Dominique envisage de faire au cours de l’année 1996 une demande au FIR de la SMD. Implication des quatre municipalités membres et du secteur privé.

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Thèmes : faune et flore, éducationRégion : Montérégie (16)

Centre d’interprétation du milieu écologique (CIME) du mont Saint-Grégoire Description CIME-mont Saint-Grégoire désire poursuivre son développement et accroître ses actions en éducation à l’environnement. Par le maintien de ses activités, CIME poursuit ses objectifs de protection du mont Saint-Grégoire, de conservation des habitats et des espèces, de sensibilisation et d’éducation aux sciences de la nature et à l’environnement.

Promoteur Centre d’interprétation du milieu écologique (CIME) du mont Saint-Grégoire Renée Gagnon, directrice 39, rue Saint-Jacques, bureau 211 C.P. 343 Saint-Jean-sur-Richelieu (Québec) J3B 6Z5 Téléphone: (514) 346-0406

Objectif Recevoir un soutien financier significatif de la région pour notre budget d’opération.

Partenaires Municipalité de mont Saint-Grégoire, MRC du Haut-Richelieu, camping-érablière Vasseur, caisses populaires de la région

Impacts Préservation de certaines portions des écosystèmes forestiers caractéristiques des montérégiennes et ainsi maintien de la biodiversité, en achetant des terrains et en signant des servitudes de conservation. La protection de ces habitats forestiers est particulièrement importante pour la faune avienne en période de migration. Depuis 15 ans, CIME a eu un impact important sur le développement économique en créant des emplois temporaires (naturalistes, préposés à l’entretien des sentiers, préposés au stationnement), mais surtout en amenant beaucoup de visiteurs dans ses sentiers. La fréquentation du site a eu des impacts positifs sur les commerces locaux, entre autres les pomiculteurs. En aménageant des sentiers, CIME a contribué à circonscrire la circulation des visiteurs et à diminuer les comportements néfastes à la flore et à la faune (cueillette, piétinement, vandalisme, feux, etc.). En rendant accessible un site naturel en milieu périurbain (moins de 50 km de Montréal), CIME améliore la qualité de vie des citoyens de la Montérégie et de Montréal. Les sentiers de CIME permettent à une clientèle familiale de bénéficier d’un contact privilégié avec la forêt.

État d’avancement et (ou) échéancier Les étapes du projet sont déjà réalisées. En fait, nous aimerions pouvoir compter sur un support financier nous permettant de boucler notre budget d’opération 1996 et, par le fait même, de maintenir l’ensemble de nos objectifs et de nos activités. L’échéancier de réalisation du projet est prévu pour l’année 1996. Financement Nous demandons une contribution régionale de 15 000 $. Considérant le nombre d’années de travail, les retombées depuis 15 ans et celles à venir, nous croyons qu’il s’agit d’un support régional essentiel et un fort bon investissement.

Thème : faune et floreRégion : Montérégie (16)

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Parc de conservation linéaire de la Montérégie espèces, variétés ou formes menacées sur le plan local.

Description Aménagement et application de solutions reposant sur la notion de développement durable, à savoir: un concept d’aménagement du territoire intégrant la conservation de la nature; un réseau d’espaces protégés accessibles aux humains dans le but de responsabiliser les personnes aux principes soutenus par la «Convention de Berne»; un corridor naturel d’échanges intersystèmes respectant les différentes échelles d’approche.

Promoteurs Conseil régional de l’environnement de la Montérégie en partenariat et un ONG représentant l’ensemble des associations oeuvrant à la sauvegarde des collines montérégiennes Hubert Chamberland, président 806, chemin Richelieu Beloeil (Québec) J3G 4P6 Téléphone: (514) 467-8962 Télécopieur: (514) 464-8854

Problématique Les collines montérégiennes constituent un phénomène géomorphologique unique au monde. La protection et la mise en valeur du paysage naturel des montérégiennes et des territoires limitrophes et adjacents assureront la conservation de la vie sauvage.

Partenaires Conseil régional des loisirs de la Montérégie, Association touristique régionale de la Montérégie.

Objectifs Faire la promotion du développement durable appliqué à la conservation de la nature. Hiérarchiser les aires de protection (biodiversité des espèces). Sensibiliser et responsabiliser le milieu. Affirmer le rôle nécessaire des organismes non gouvernementaux (ONG) voués à la sauvegarde des collines montérégiennes.

État d’avancement et (ou) échéancier Programme de réalisation quinquennal se modelant à l’entente-cadre liant la Société montérégienne de développement et le Secrétariat d’état au développement des régions. Phase 1: étude de pertinence déposée au colloque de l’ÉcoSommet montérégien; phase 2: étude de préfaisabilité déposée à l’ÉcoSommet national de Montréal en mai 1996.

Impacts Sauvegarde de l’environnement et des ressources naturelles. Préservation et transmission aux générations futures de la flore et de la faune sauvages qui constituent un patrimoine naturel d’une valeur esthétique, scientifique, culturelle, récréative, économique et intrinsèque. Développement durable du tourisme en Montérégie. Responsabilisation du milieu face aux loisirs de plein air de masse et contrôle de la demande excessive. Cadre de contraintes d’un aménagement durable et équitable. Frein et gestion de l’étalement urbain sauvage. Protection durable des eaux souterraines. Responsabilisation et contrôle de la présence des personnes. Maintien ou adaptation de la faune et de la flore à un niveau d’équilibre naturel de l’écosystème tout en tenant compte des sous-

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Thèmes : faune et flore, forêts, Région : Montérégie (16) lacs et cours d’eau, agriculture, activités industrielles et commerciales, santé

Création d’une zone de développement durable sur le mont Yamaska: un projet d’intendance privée passage répété des véhicules tout terrain, des risques d’incendies de forêt. Promoteurs Fondation pour la conservation du mont Yamaska et Nature-Action Québec inc. Anne Le Sauteur, chargée de projet C.P. 434 Saint-Bruno (Québec) J3V 5G8 Téléphone: (514) 441-3899 Télécopieur: (514) 441-2138

Description Réalisation d’une zone de développement durable. Pour ce faire, l’équipe de NatureAction et de la Fondation a privilégié l’approche de l’intendance privée, un mode de gestion qui responsabilise davantage les citoyens en les incitant à protéger eux-mêmes les ressources qui leur appartiennent. Problématique Le mont Yamaska, d’une superficie approximative de 15 km2, est une colline montérégienne encore totalement boisée qui, avec les autres montérégiennes, constitue un des derniers refuges pour la flore et la faune au sud du Québec. Les pressions de développement sont de plus en plus fortes, et ce, même si le mont Yamaska jouit actuellement d’un certain niveau de protection légale. En effet, selon le zonage attribué par le gouvernement provincial, la montagne se trouve en «territoire agricole» et, sur le plan municipal, elle a été classée «territoire d’intérêt écologique à vocation de conservation».

Partenaires Habitat faunique Canada, ministère de l’Environnement et de la Faune, Environnement Canada, Société montérégienne de développement, Emploi et Immigration Canada, Fondation pour la sauvegarde des espèces menacées, Université du Québec à Montréal. D’autres organismes seront bientôt sollicités: Fondation de la faune du Québec, Fonds mondial pour la nature, Shell Canada et le nouveau programme «Action 21» d’Environnement Canada. Nous avons également l’appui moral de plusieurs partenaires locaux.

Objectifs Réaliser des inventaires biologiques et une étude sociologique. Communiquer les connaissances acquises afin d’informer et de sensibiliser les propriétaires et utilisateurs. Entreprendre des microprojets d’intendance privée en collaboration avec les propriétaires. Élaborer un plan de zonage de la montagne. Mettre en place un programme d’éducation auprès des écoles de la région.

État d’avancement et (ou) échéancier Nous sommes présentement à mi-chemin de la phase d’avant-projet, commencée en avril 1994 et qui doit se terminer en mars 1997. Suivront ensuite les phases de réalisation et de consolidation du projet qui s’étaleront sur plusieurs années. Financement Subventions, commandites, implication des secteurs privé, public, fédéral, provincial et municipal.

Impacts Protection et amélioration de la biodiversité sur l’ensemble du mont Yamaska. Embauche, chaque année, d’une dizaine d’étudiants et de jeunes professionnels. Objectif de réduction des actes de vandalisme sur la propriété privée, des problèmes d’érosion et de piétinement dus au

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Thèmes : faune et flore, lacs et cours d’eau Région : Montérégie (16)

La pêche sportive et commerciale au lac Saint-Pierre Promoteurs Association des chasseurs et pêcheurs de SainteAnne-de-Sorel (ACPSAS), Club des mallards de Berthier, Association des chasseurs, pêcheurs du comté de Maskinongé Normand Gariépy, président de l’ACPSAS C.P. 175 Sorel (Québec) J3P 6M2 Téléphone: (514) 742-9892 Télécopieur: (514) 742-4384

Description Un des principes fondamentaux du développement durable, la conservation des ressources, est au coeur de ce projet: s’assurer que la ressource perchaude ne flanchera pas au lac Saint-Pierre. Nous visons aussi une meilleure équité entre les exploitants en diminuant la récolte commerciale, qui correspond à environ 75 % de la récolte totale de cette ressource. Notre projet, en favorisant une amélioration de la qualité et de la quantité de la pêche sportive, fera en sorte de favoriser l’activité économique. Il est connu que les poissons pêchés sportivement apportent beaucoup plus à l’économie que les mêmes poissons pêchés commercialement. Ces impacts économiques seraient bien appréciés dans une région où les fermetures d’usines ont été tellement nombreuses depuis les dernières années.

Partenaires Ministère de l’Environnement et de la Faune, Fédération Québécoise de la faune. État d’avancement et (ou) échéancier L’échéancier de réalisation du projet est le suivant: novembre et décembre 1995, participation à ÉcoSommet 1996 dans les sousrégions; février 1996, participation à ÉcoSommet 1996 dans les régions; mai 1996, participation à ÉcoSommet 1996 à Montréal. Les étapes complétées sont la planification, la promotion et la sensibilisation. Des engagements écrits de promoteurs ont été obtenus.

Problématique Longtemps, les conflits entre les usagers de la pêche au lac Saint-Pierre ont amené un durcissement des positions de chacun et, n’ont servi qu’à mettre en péril la ressource. La perchaude, très fortement exploitée, soutient des activités économiques importantes; plus de 24 000 sportifs y consacrent 40 % de leur effort de pêche annuelle. Il y a aussi 41 pêcheurs commerciaux, une restauration exotique reliée à sa consommation ainsi qu’un festival sorelois d’envergure provinciale.

Financement Frais divers couverts par les organismes mentionnés et par le support technique du ministère de l’Environnement et de la Faune du Québec.

Objectifs Protéger et conserver une ressource locale. Impacts Réduction des risques de dégradation supplémentaire de la ressource et meilleur équilibre de l’écosystème. Partage de la ressource plus équitable envers les pêcheurs sportifs et développement d’un réseau de pourvoirie accompagné de services connexes.

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Thèmes : faune et flore et éducation,Région : Montérégie (16) milieux urbains et territoire

Projet de protection et de mise en valeur de l’avifaune de la vallée du Richelieu et plus particulièrement, mais non exclusivement, de l’hirondelle bicolore Promoteur Le Comité (provisoire) environnement, faune et flore de la rivière Richelieu. (Nous considérons établir, éventuellement, et selon l’évolution de l’organisme, une société coopérative où les membres se verront attribuer des parts sociales en fonction de leur collaboration personnelle.) Bernard Dufresne, président du comité provisoire 420, rue Martel Chambly (Québec) J3L 1V5 Téléphone: (514) 658-0213 Télécopieur: (514) 658-1951

Description Le projet comporte deux volets: premièrement, construction de 1 500 nichoirs d’hirondelles bicolores et installation à des endroits stratégiques dans les municipalités longeant la rivière Richelieu; deuxièmement, préparation d’un logiciel de gestion de données touchant la population des hirondelles bicolores, lequel sera distribué aux commissions scolaires de la Montérégie (et même au-delà) et lancé sur Internet par l’établissement d’une adresse-réseau. Il importe de noter que le projet proposé donne suite à une expérience concrète réussie en 1995 et pour laquelle une fiche signalétique de présentation de réussite en matière de développement durable est présentée.

Partenaires potentiels Éventuellement la Ville de Chambly, d’autres villes et municipalités longeant la Richelieu, le Comité d’embellissement de la Ville de Chambly, le Comité de revitalisation de l’avenue Bourgogne, l’Association des amateurs d’hirondelles du Québec, la Division Parcs Canada, de la Direction du ministère du Patrimoine canadien, le Bureau d’information touristique de Chambly, le Comité des Citoyens de la rue Martel.

Objectifs Protéger la population d’hirondelles (et éventuellement d’autres espèces) et favoriser son établissement durable le long de la rivière Richelieu. Sensibiliser davantage la population montérégienne à une harmonieuse cohabitation avec notre faune. Fournir, à toute personne y ayant un intérêt, un outil lui permettant de donner une valeur ajoutée ou une valeur scientifique à un ou des projets de recherche. Fournir, à nos municipalités et agglomérations riveraines de la Richelieu un attrait touristique supplémentaire, compte tenu de l’intérêt toujours croissant des groupes ou associations d’ornithologues, tant du Québec que d’ailleurs.

État d’avancement et (ou) échéancier L’échéancier de réalisation du projet est prévu comme suit: janvier à mars 1996, construction des nichoirs; mars à avril 1996, mise en place des nichoirs; avril à juin 1996, finalisation de la structure de la base de données et communications avec les commissions scolaires. Parallèlement, établissement d’une adresse Impacts Internet; avril à août 1996, observation, suivi, Protection et épanouissement de l’hirondelle contrôles des nichées et alimentation de la base bicolore. Sensibilisation et éducation de la informatisée; septembre à décembre 1996, population à l’environnement. enlèvement, nettoyage, réparation et remisage des nichoirs; janvier 1997, reprise du cycle, avec de nouveaux objectifs en termes de nombre des nichoirs. Thèmes : faune et flore, agriculture Région : Montérégie (16)

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Contrôle de la population des cerfs de Virginie Promoteur Une table de concertation UPA-FQF (club de chasse)-MRC.

Description Durant la saison de chasse, prise d’ententes entre les groupes de chasseurs et les propriétaires de boisés privés pour favoriser l’accès à la ressource dans les endroits où la pression de chasse n’est pas suffisante et la déprédation élevée.

Partenaires Fédération de l’UPA de Saint-Hyacinthe, MEF, FQF, MRC, municipalités.

Clientèle Chasseurs, agriculteurs.

État d’avancement et (ou) échéancier La réalisation du projet est prévue pour le mois d’octobre 1996. Des engagements verbaux ou écrits de certains promoteurs ont été obtenus et des études de préfaisabilité ont été faites.

Problématique La région du Haut-Richelieu se trouve dans la zone de chasse no 8, où le couvert forestier est morcelé et ne représente que 17 % de la superficie. Dans cette région, la zone de chasse côtoie l’étalement urbain. L’absence d’hivers régionaux favorise des augmentations importantes du cheptel (entre 20-30 % par année). Les intervenants s’entendent sur le fait que le niveau de population de cerfs est trop élevé. Les effets de la déprédation sur le milieu agricole sont ressentis de plus en plus sévèrement, en fonction de la vulnérabilité de certaines productions.

Financement MEF, FQF, SFA. Un site qui peut recevoir six chasseurs à 60 $ par jour peut générer un revenu potentiel de 7 200 $ pour 20 jours de chasse. Les dépenses engagées sont : quatre séances d’information, 400 $; recherche de contrats sur l’assurance-groupe, 300 $; aménagement et entretien des sites de chasse 500 $, embauche d’un responsable de la gestion des sites, 1 500 $; protection des aires de confinement et de la déprédation 15 000 $.

Objectif Le projet vise essentiellement à utiliser divers moyens pour éviter les conflits d’utilisation du territoire privé et diminuer les impacts économiques négatifs sur les entreprises agricoles environnantes tout en permettant la conservation de l’espèce (cerfs de Virginie). Impacts Le projet favorise un meilleur contrôle du cheptel. Il facilite l’accès sécuritaire aux sites privés en compensant les propriétaires pour l’utilisation du site pendant la période de chasse. Il vient corriger dans le respect des législations actuelles une situation qui se dégrade sans cesse, année après année.

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Thèmes : faune et flore, éducation, agricultureRégion : Montérégie (16)

Centre d'interprétation des oiseaux de proie Promoteur UQROP Guy Fitzgerald, président 1383, Saint-Joseph Saint-Jude (Québec) J0H 1P0 Téléphone : (514) 792-2177 (rés.) (514) 773-8521 (8427) bureau Télécopieur : (514) 778-8110

Description Aménagement d'un centre d'interprétation et d’une volière de présentation d'oiseaux de proie montrant la relation humain-oiseau de proie et favorisant la conservation de ces oiseaux et de leurs habitats naturels dans un contexte d'éducation relative à l'environnement (ERE). Objectifs Présenter l'importance des oiseaux de proie pour la protection de la biodiversité et pour l'environnement. Interpréter les habitats typiques de la région de Saint-Hyacinthe. Favoriser la création du lien humain-nature.

Partenaires Recherchés. État d'avancement et (ou) échéancier Les étapes de la promotion du projet et de la sensibilisation sont complétées. Le début des constructions est prévu pour septembre 1997.

Impacts Protection des oiseaux de proies et éducation de la population.

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Thème : faune et flore, lacs et cours d'eau, Région : Montérégie (16) éducation, milieux urbains et territoire

Préservation et de valorisation du boisé longeant la Décharge des Douze Promoteur Le Comité de préservation, d'aménagement et de valorisation du boisé de la Décharge des Douze Céline Lussier Cadieux, présidente 1160, d'Amour Saint-Hyacinthe (Québec) J2T 4H1 Téléphone : (514) 771-6807 Télécopieur : (514) 771-1138

Description Sauvegarde du boisé longeant le cours d'eau Décharge des Douze et conservation des accès à ce site. Prévenir l’envahissement du site et destruction de la végétation et la faune par le dépotoir de neige. Contrôle de la croissance de l'herbe à poux. Accès au sentier piétonnier prévoyant une traverse pour l'accès au boisé par la rue Cayouette. Aménagement du boisé de façon accueillante, tout en respectant son caractère primitif.

Partenaires Le projet a reçu l'appui de propriétaires et de conseillers municipaux, Loisirs Saint-Joseph Inc.; école Roméo-Forbes; Comité des citoyens et citoyennes pour l'environnement maskoutain, Société d'horticulture de Saint-Hyacinthe.

Problématique Dans le secteur concerné, les méandres de la Décharge des Douze n'ont pas subi les effets négatifs du remblaiement. Cependant, la valeur environnementale du boisé qui les protège est actuellement compromise par le nouvel emplacement du dépotoir de neige. De même, la coupe inconsidérée d'arbres contribue à la dégradation de la biodiversité. De plus, la fréquentation des lieux par des VTT qui ne respectent pas les limites du sentier est dévastatrice et désagréable.

État d'avancement et (ou) échéancier Les étapes déjà amorcées ou réalisées sont la planification, la recherche de suggestions et commentaires, la promotion et la sensibilisation, la création du comité de préservation, d'aménagement et de valorisation du boisé, et la diffusion dans les journaux locaux. Quant aux engagements, nous avons reçu un excellent soutien de la part du service d'urbanisme de la ville de Saint-Hyacinthe.

Impacts Protection de la faune et de la flore. La fréquentation du site pourrait épargner aux différents groupes maskoutains intéressés des frais de transport lors de visites d’exploration ou d'observation. Cet endroit attire déjà des ornithologues amateurs, des adeptes d'écotourisme et de randonnée pédestre. Augmentation de la fréquentation du boisé. Réduction de vandalisme. La présence et la connaissance de ce parc naturel, qui a conservé son caractère primitif, constitue un espace vert qui peut combler le besoin de nature et rendre la ville plus humaine et plus attrayante.

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Financement Modes et sources de financement prévus : implication des propriétaires de l'École profesionnelle de Saint-Hyacinthe; implication financière de la Société d'horticulture de SaintHyacinthe.

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Thèmes : faune et flore, éducation, Région : Montérégie (16) processus de planification et de décision

Création d'un parc linéaire montérégien Promoteur Divers organismes Rachel Mercier Nature-Action Québec C.P. 434 Saint-Bruno-de-Montarville (Québec) J3V 5G8 Téléphone : (514) 441-3899 Télécopieur : (514) 441-2138

Problématique Les Montérégiennes sont parmi les derniers îlots qui représentent la faune et la flore typique du sud du Québec, sans compter leur intérêt géologique. Ce sont de véritables oasis pour les oiseaux et les humains en quête de nature et de ressourcement, et des milieux propices à l'éducation des générations à venir. La création d'un parc linéaire ou d'une chaîne de parcs est essentielle à ce stade-ci, avant que les propriétaires ou les promoteurs ne transforment ces montagnes en développements résidentiels de luxe ou en terrains de jeux.

Partenaires CRE Montérégie, Nature-Action, Fondation du Mont Saint-Bruno, RHA et autres intervenants régionaux.

Objectifs Protéger la biodiversité des Montérégiennes et les conserver intactes pour les générations futures.

État d'avancement et (ou) échéancier Les étapes de promotion du projet et de sensibilisation sont complétées. L'échéancier prévu est l'année 1996 et les suivantes.

Impacts Protection de la biodiversité. De plus, ce projet permettrait de développer l'expertise locale dans les domaines de l'environnement et de l'écotourisme. Le développement sauvage, la cueillette de plantes rares, le piétinement, le vandalisme, etc. seraient contrôlés. La préservation des Montérégiennes améliorera la qualité de vie de tous les Québécois : ces montagnes sont des escales pour les oiseaux, des poumons verts dans des zones agricoles ou urbaines et des lieux de ressourcement et d'éducation pour les générations actuelles et futures. Le contact avec la nature est essentiel à l'équilibre psychologique de l'être humain.

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Financement Collecte de fonds, subventions, implication des secteurs privé, public, fédéral, provincial, municipal.

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Thèmes : faune et flore, éducation, forêtsRégion : Montérégie (16)

Protection du mont Saint-Bruno aussi proche d'un centre urbain au Québec.

Description Le projet se divise en deux parties : mise en place d’un programme d'éducation, tant auprès des écoles que des autres utilisateurs du parc, afin de faire connaître et respecter cette richesse et cette biodiversité à deux pas de la métropole et de responsabiliser tous les intervenants; soutien de la Fondation du mont Saint-Bruno afin d'acquérir le plus de terrains possible en bordure du parc provincial et de pouvoir accroître ainsi la superficie forestière, qui est essentielle au maintien de la biodiversité.

Promoteur Nature-Action Rachel Mercier, directrice de projet C.P. 434 Saint-Bruno-de-Montarville (Québec) J3V 5G8 Téléphone : (514) 441-3899 Télécopieur : (514) 441-2138 Partenaires Fondation du mont Saint-Bruno, Comité pour la protection du mont Saint-Bruno, Table de concertation du mont Saint-Bruno.

Problématique Le mont Saint-Bruno est représentatif de la flore et de la faune montérégiennes. Malheureusement, il est soumis à de très fortes pressions, et cela, malgré l’existence du parc provincial : vandalisme, promoteurs, vente et développement des boisés limitrophes du parc, etc.

État d'avancement et (ou) échéancier Les étapes de la planification, de la promotion et de la sensibilisation sont complétées. L'échéancier prévu est l'année 1996 et les suivantes. Financement Collecte de fonds, subventions, implication des secteurs privé, public, fédéral, provincial, municipal.

Objectifs Protéger la biodiversité du mont Saint-Bruno. Impacts La connaissance du milieu et de sa richesse va indéniablement amener le public à respecter et à comprendre l'importance de la biodiversité. L'accroissement de la superficie forestière va, pour sa part, consolider les écosystèmes et faire revenir des espèces qui ne tolèrent pas le parasitisme. Plusieurs emplois directs seront créés par le programme d'éducation et la Fondation. D'autres emplois indirects pourraient s'ensuivre lorsque le milieu aura compris le potentiel touristique (logement, restauration, etc.) que représente un véritable parc de conservation. Le vandalisme sera contrôlé. La conservation du mont Saint-Bruno améliorera la qualité de vie de toute la région métropolitaine : c'est une oasis tant pour les oiseaux que pour les humains. Notre projet pourrait devenir un exemple à l'échelle nationale et même mondiale, car le mont Saint-Bruno est le seul parc de conservation

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Thème : minesRégion : le Québec

Système d'information géominière (SIGÉOM) Promoteur Ministère des Ressources naturelles du Québec Jean-Marc Charbonneau, chef du service de la géoinformation e 5700, 4 Avenue, bureau A-208 Charlesbourg (Québec) G1H 6R1 Téléphone: (418) 643-8167 Télécopieur: (418) 643-2816

Description Exploitation plus efficiente de l'information géoscientifique, notamment pour les études de terrain et permet une évaluation plus rigoureuse du potentiel minéral du Québec. Le système totalisera à terme l'équivalent de 10 milliards de pages de texte de données géoscientifiques structurées et accessibles avec des moyens somme toute modestes (ordinateur de type PC compatible). Le système, qui contient près de la moitié de l'information prévue, sera accessible dans les huit bureaux du Secteur mines du MRN en 1996.

État d'avancement et (ou) échéancier Le projet est amorcé. Financement Le SIGÉOM totalise à ce jour des investissements de 10 millions de dollars dont 2,2 millions en achat d'équipements et 3 millions en saisie de données. Les revenus générés seront proportionnels à son utilisation qui devrait être importante. Le projet SIGÉOM est partie de l'entente fédérale-provinciale sur le développement minéral, et le gouvernement fédéral rembourse 80% des coûts du projet à l'exception des salaires du personnel permanent du MRN.

Problématique Le volume d'information géominière accumulée au fil des ans, et particulièrement ces dernières années, oblige le ministère des ressources naturelles (MRN) à recourir à la technologie à référence spatiale pour gérer cette information. Ce virage technologique a été amorcé en 1992. Objectifs Optimiser l'utilisation de l'information spécialisée, d'une valeur de remplacement évaluée à quelque trois milliards de dollars pour minimiser la reprise de travaux dont les résultats seraient difficiles d'accès. Impacts Amélioration des connaissances et du monitoring des ressources naturelles. Minimisation de la perte d'information géoscientifique. Diffusion de l'information à toute la population. Valorisation de la durabilité de l'information. Augmentation de l'efficacité de l'exploration minière. Accélération de l'évaluation du potentiel minéral d'un territoire. Prises de décisions facilitées sur l'utilisation du territoire.

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Thèmes : mines, faune et floreRégion : Estrie (05)

Revégétalisation des haldes minières Promoteur potentiel J. M. Asbestos.

Description Réduction de la pollution visuelle par de la revégétalisation ou la plantation d'écrans visuels.

Partenaires potentiels Tourisme Estrie, SODÉCOV.

Problématique L’exploitation minière donne lieu à l’entreposage à ciel ouvert de gigantesques quantités de résidus qui modifient considérablement le paysage environnant.

État d’avancement et (ou) échéancier Projet à définir. Financement Le projet est en voie d'élaboration et la planification financière est à réaliser. Sources de financement: J.M. Asbestos, Tourisme Estrie, SODÉCOV.

Objectifs Modifier l’apparence actuelle des haldes minières en les revégétalisant de façon à redonner un paysage plus agréable et possiblement leur trouver une nouvelle vocation. Impacts Accroissement de la superficie habitable pour les espèces. Conséquences positives sur l'affluence touristique par l'amélioration du paysage. Contrôle de l'impact visuel des haldes, une nuisance générée par l'exploitation minière.

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Thème : mines Région : Estrie (05)

Restauration de parc de résidus miniers à drainage acide des anciennes mines Eustis, Albert et Capel par des résidus de papetières Ferti-Val inc. Maurice Labbé, président et directeur du développement 3055, rue Queen Nord Sherbrooke (Québec) J1J 4N8 Téléphone: (819) 566-5103 Télécopieur: (819) 566-2274

Description Ferti-Val construit actuellement une cellule de démonstration qui permettra d’obtenir les paramètres nécessaires pour la restauration de plusieurs hectares de parcs miniers en région et au Québec. La technologie utilise des boues de désencrage pour isoler les résidus et du compost pour la revégétation. La construction de la cellule de démonstration permettra de valoriser plus de 20 000 m3 de boues de désencrage, un résidu habituellement enfoui, faute de débouché. Les données obtenues à ce jour montrent que la technologie présente un grand potentiel.

Partenaire Cascades inc. État d’avancement et (ou) échéancier Le projet est en cours. Financement : 5 millions de dollars dont la majorité sera financée par Cascades. Une demande de financement de l'ordre de 1,25 million de dollars a été adressée au ministère des Ressources naturelles.

Clientèle Industrie. Problématique L’exploitation minière a laissé des parcs à résidus qui contiennent des composés sulfurés qui s’oxydent en libérant de l’acide sulfurique. Le drainage de ces parcs est acide et entraîne des métaux dissous vers les cours d’eau. Objectifs Restauration des sites miniers Eustis, Albert et Capelton (25 hectares). Impacts En contenant les résidus acides des anciens sites miniers, la technologie permettra de réduire considérablement l'apport acides cours d'eau, ce qui favorisera la régénération de l'écosystème. Le projet a des retombées positives tant sur le plan de la réalisation des travaux que de l'impact récréo-touristique relativement à la piste cyclable passant à proximité. Ce procédé permet de contrôler les rejets générés par l'exploitation minière et de valoriser les résidus de papetières qui autrement seraient enfouis. En limitant la libération d'acide, le milieu de vie et la piste cyclable seront plus attrayants. Promoteur

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Thème : mines (métallurgie) Région : Abitibi—Témiscamingue (08)

Programme de réduction des émissions d’anhydride sulfureux (SO2) Promoteur Métallurgie Noranda inc. - Fonderie Horne Alain Bergeron, surintendant en environnementhygiène 101, avenue Portelance C.P. 4000 Rouyn-Noranda (Québec) J9X 5B6 Téléphone: (819) 762-7764 Télécopieur: (819) 797-0653

Clientèle Industries. Problématique Le SO2 est reconnu comme un des précurseurs de pluies acides. La recherche d’une plus grande fixation à la source des émissions de ce gaz permet à la fonderie Horne de réduire l’incidence de ses impacts sur l’environnement et ainsi d’adhérer encore davantage aux principes de développement durable.

État d’avancement et (ou) échéancier 1er janvier 2002.

Objectifs À compter de 2002, fixation de 90 % et plus du soufre présent dans l’alimentation de la fonderie versus celui émis à l’atmosphère sous forme de SO2. En 1994, la fixation du soufre présent dans l’alimentation se situait aux environs de 65 %.

Financement Métallurgie Noranda inc. assure pleinement le financement de ce projet. Des investissements de l’ordre de 53 millions de dollars sont initialement prévus en 1996-1997 avec environ 80 % pour les immobilisations (frais de terrain, bâtisse, infrastructures, équipements, etc.) et 20 % pour le fonctionnement (salaires, achat de matériel, entraînement, formation, etc.). Il est probable que les investissements atteindront les 110 millions de dollars jusqu’en 2002.

Impacts Les principes de l’accord Canada—État-Unis pour la réduction des pluies acides sont maintenant surpassés. De la demande initiale d’une réduction de 50 % des émissions de SO2, les engagements pour 2002 vont jusqu’à une réduction de l’ordre de 90 %. Cette réduction, avec celles réalisées par d’autres industries, aidera à atténuer le phénomène des pluies acides et permettra aux communautés de profiter d’une meilleure qualité de leur environnement.

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Thème : forêts Région : le Québec

Programme de mise en valeur des ressources du milieu forestier* Promoteur Les directeurs régionaux du ministère des Ressources naturelles sont chargés de la mise en oeuvre du programme.

Description Programme instauré par le ministère des Ressources naturelles du Québec pour financer, à même les droits de coupe, la réalisation d'activités d'aménagement forestier s'inscrivant dans des projets de protection ou de mise en valeur des ressources du milieu forestier. Ces projets peuvent être à caractère faunique, récréatif, sylvicole, éducatif ou environnemental. Ils peuvent être réalisés en forêt privée ou en forêt publique incluant les lots intramunicipaux et les territoires sous contrat d’approvisionnement et d’aménagement forestier (CAAF).

Partenaires Les CRD, les MRC, les municipalités locales, les industriels forestiers et intervenants du milieu. Financement Le financement est assuré à même les droits de coupe exigibles des industriels forestiers détenteurs d'un CAAF dans les forêts du domaine public. Le ministère des Ressources naturelles accorde aux industriels des crédits sur les droits de coupe pour les activités qu'ils réalisent (volet I) ou celles dont ils financent la réalisation (volet II).

Objectifs Favoriser l'aménagement intégré des ressources du milieu forestier; contribuer à la création d'emplois en région; favoriser le partenariat et le partage du financement d'activités entre le gouvernement, l'industrie forestière et les intervenants régionaux. Impacts Le volet I du programme permet aux industriels forestiers de réaliser des traitements sylvicoles visant à augmenter la production forestière ou à protéger et mettre en valeur les ressources fauniques et le paysage forestier. Il permet aussi d'expérimenter et de développer de nouvelles techniques ou modalités d'application d'un traitement pour en améliorer l'efficacité sur le plan économique, forestier ou environnemental. Le volet II repose sur la responsabilisation des collectivités locales et sur une approche de gestion intégrée de toutes les ressources du milieu forestier. Il vise à promouvoir le développement régional et la création d'emplois en favorisant le partenariat entre le gouvernement, les instances régionales et les industriels forestiers.

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Thème : forêts Région : le Québec

Production d’une vidéo promouvant des saines pratiques d’intervention forestière s’adressant aux propriétaires de forêt privée* Impacts Régénération des ressources naturelles renouvelables. Protection des ressources naturelles. Moins de perte de diversité biologique, conservation des paysages et des habitats. Limitation des activités humaines pouvant se traduire par des effets négatifs sur les espaces naturels. Réduction ou élimination des nuisances. Développement d’un environnement social et physique favorisant la diffusion de l’information et la participation des citoyens. Modification des attitudes, des habitudes et des comportements. Support d’actions concrètes de concertation visant la responsabilisation des citoyens et des organismes.

Description Cette vidéo d’une vingtaine de minutes, montrera comment un propriétaire responsable peut intervenir dans son boisé tout en respectant les principales ressources du milieu forestier. L’accent sera mis sur la préservation des sols forestiers, de l’eau et des habitats fauniques. Les séquences relatives au couvert forestier illustreront des méthodes qui respectent à la fois des objectifs de production de matière ligneuse et de durabilité du paysage forestier. Ce document servira de support didactique dans les sessions d’information que donnent régulièrement la plupart des syndicats et offices de producteurs de bois de la province. Il constituera un outil important de sensibilisation et de transfert de connaissance.

Promoteur La Fédération des producteurs de bois du Québec Laurent Pelletier, ing.f., conseiller en foresterie et en communication 555, boul. Roland-Therrien Longueuil (Québec) J4H 3Y9 Téléphone: (514) 679-0530 Télécopieur: (514) 679-5682

Clientèle Environ 3 000 producteurs de boisés sont rejoints annuellement par les réunions de secteurs et les assemblées générales des syndicats et offices. Sa forme permettra aussi la diffusion plus large et moins encadrée qu’offre le prêt par les vidéothèques. Problématique L’implantation de nouvelles pratiques qui respectent davantage les principes du développement durable passe par l’éducation et la formation de l’ensemble des utilisateurs des ressources naturelles. À ce titre, le développement durable de la forêt privée repose sur les propriétaires de boisés, soucieux d’aménager leur forêt en respectant l’ensemble des ressources forestières.

Partenaires Fondation de la faune du Québec; ministère de Ressources naturelles du Québec, ministère de l’Environnement et de la Faune; Forêt-modèle du Bas-Saint-Laurent; Fédération des producteurs de bois du Québec; syndicats et offices de producteurs de bois.

Objectifs Promouvoir de meilleures pratiques forestières en domaine privé à partir d’un document vidéo présentant des techniques simples et applicables qui concilient l’exploitation d’un boisé privé et le maintien de la santé des écosystèmes forestiers.

Financement Les différents partenaires ont assuré le financement, en fournissant soit du personnel technique et (ou) de l’argent.

ÉcoSommet ‘96

État d’avancement et (ou) échéancier Juin 1995 à juin 1996.

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Thème : forêts Région : le Québec

Certification environnementale des pratiques forestières par le Forest Steward Ship Council (FSC) du Canada* Promoteur Forest Steward Ship Council du Canada James Sullivan Président du comité directeur 40 Sierra Club Canada 1, Nicolas, bureau 620 Ottawa (Ontario) Téléphone: (613) 241-4611 Télécopieur: (613) 241-2292

Description Ce projet vise à développer et à adapter aux régions canadiennes des critères et des indicateurs de l'aménagement et de l'utilisation durable des forêts. Clientèle Industries forestières. Objectifs Développer des normes d'aménagement durable des forêts, adaptées aux contextes régionaux. Accréditer des organismes régionaux à certifier les forêts. Garantir l'intégrité et la crédibilité des organismes responsables de la certification auprès des consommateurs.

Partenaires Organismes socio-économiques et environnementaux, autochtones. Financement On prévoit chercher du financement auprès des membres, des compagnies, du gouvernement et du consommateur.

Impacts Ce projet prône une gestion rationnelle des ressources forestières, vise à conserver la biodiversité et les habitats naturels, repose sur la participation des acteurs forestiers et prévoit des retombées régionales.

ÉcoSommet ‘96

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Thème : forêtsRégion : le Québec

Cartographie des écosystèmes forestiers exceptionnels du Québec* Pour l’Association des écologistes du Québec : examiner la répartition, le statut territorial et la valeur de conservation de 60 propositions d’ÉFE des domaines climatiques de l’érablière à caryer et de l’érablière à tilleul. Réaliser une cartographie au 1:20 000 et 1:25 000 des propositions retenues et analyser les carences pour le territoire examiné. Contribuer à l’inventaire et à la cartographie de sites à protéger de UQCN-WWF.

Description Récemment, une liste de écosystèmes forestiers exceptionnels (ÉFE) a été produite pour le Québec. Elle compte 274 stations forestières dont 50 % font partie du réseau québécois ou canadien de sites protégés. Le premier recensement de 1994 présente un aperçu incomplet de leur abondance et de leur répartition. Il s’agit donc d’en compléter la liste pour le Québec méridional et de les cartographier en plus de documenter 60 propositions d’ÉFE, de les cartographier et d’établir des priorités de conservation.

Impacts Intensification de la recherche des sites exceptionnels en forêt boréale et cartographie de ces sites.

Problématique Les forêts exceptionnelles n’ayant pas été marquées par l’activité humaine constituent un patrimoine unique, presque irremplaçable. Elles permettent d’examiner les processus écosystémiques non perturbés par l’activité humaine. De plus, les ÉFE (forêts anciennes, rares ou refuges) sont des cibles de choix dans l’optique d’un réseau de sites protégés. Moins de 3 % du territoire québécois est protégé d’après les normes de l’UICN. Des types forestiers, la forêt boréale et la toundra sont les moins bien protégés. Dans cette optique, il y a urgence à identifier les forêts encore intactes sur tout le territoire québécois.

Promoteur Association des écologistes du Québec et secteur Forêt du ministère des Ressources naturelles du Québec. Catherine Potvin, présidente Département de Biologie Université McGill 1205, Dr Penfield Montréal (Québec) H3A 1B1 Téléphone: (514) 398-3730 Télécopieur: (514) 398-5069 Jean-François Bergeron 880, chemin Sainte-Foy 4e étage Québec (Québec) G1S 4X4 Téléphone : (418) 646-5544 Télécopieur : (418) 643-1690

Objectifs Pour le ministère des Ressources naturelles : réaliser un portrait des écosystèmes forestiers québécois, notamment en énoncer les définitions conceptuelles et pratiques, et compléter leur recensement. Localiser les ÉFE, en faire la cartographie à des échelles variées. Proposer des scénarios d’interventions permettant d’assurer leur intégrité. Doit-on proposer, par exemple, des interventions d’aménagement forestier particulières pour ces milieux ou envisager des formes variées de protection ?

Thème : forêtsRégion : le Québec

ÉcoSommet ‘96

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La certification de l’aménagement forestier durable* Promoteurs Association canadienne de normalisation Ahmad Husseini 178 Rexdale Blvd. Rexdale (Ontario) M9W 1R3 Téléphone: (416) 747-2697 Télécopieur: (416) 747-2473

Description Depuis juin 1994, l’Association canadienne de normalisation (CSA) travaille à l’élaboration d’une norme en matière d’aménagement forestier durable. Basée sur les critères et indicateurs adoptés en mars 1995 par le Conseil canadien des ministres des forêts. Elle ouvrira la voie à un processus crédible de certification en matière d’aménagement forestier durable au Canada.

Association des industries forestières du Québec Paule Têtu, ing. for. 1200, avenue Germain-des-Prés, bureau 102 Sainte-Foy (Québec) G1V 3M7 Téléphone: (418) 651-9352 Télécopieur: (418) 651-4622

Clientèle Industries forestières. Problématique En matière d’aménagement forestier, on exige désormais que les volumes de récolte de bois respectent la capacité de la forêt à se régénérer et à croître, que la biodiversité soit maintenue et que l’ensemble des valeurs écologiques, culturelles, esthétiques et sociales des forêts soient protégées. Répondre à ces attentes, tout en maintenant une position concurrentielle, représente un défi pour les manufacturiers québécois de produits du bois.

Association des manufacturiers de bois de sciage du Québec Jacques Bégin, ing. for. 5055, boul. Hamel Ouest, bureau 200 Québec (Québec) G2E 2G6 Téléphone: (418) 872-5610 Télécopieur: (418) 872-3062

Objectifs Permettre aux entreprises de démontrer leur performance en matière d’aménagement forestier à leurs clients et au grand public. Aider les entreprises à améliorer leurs pratiques forestières.

Partenaires Le Comité technique multipartite est composé de 32 membres, représentant des fabricants de produits du bois, des aménagistes, des propriétaires de boisés privés, des coopératives forestières, des universités et autres organismes de recherche, des groupes environnementaux, ou d’intérêts et des gouvernements.

Impacts L’élaboration d’une norme sur l’aménagement forestier durable s’inscrit étroitement dans l’objectif d’instaurer concrètement les principes du développement durable sur le territoire forestier québécois que ce soit sur les milieux physiques et biotiques, les populations humaines et les intervenants.

État d’avancement et (ou) échéancier Le Comité prévoit terminer l’élaboration de la norme au printemps 1996.

Financement Financement majoritairement avancé par l’industrie forestière canadienne mais élaboration de la norme entièrement menée par la CSA et le Comité technique. Thème : forêts Région : le Québec

Critères et indicateurs de la gestion durable des forêts*

ÉcoSommet ‘96

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Description Le Conseil canadien des ministres des forêts (CCMF) et le gouvernement du Québec amorcent la mise en place des critères et indicateurs du développement durable à l’aménagement des forêts.

Promoteur CCMF, comité technique et groupe de travail du ministère des Ressources naturelles du Québec Gilles Gaboury, directeur de l’environnement forestier 880, chemin Sainte-Foy Québec (Québec) G1S 4X4 Téléphone: (418) 643-8587 Télécopieur: (418) 643-5651

Problématique Ce projet est basé sur les critères et les indicateurs développés en deux ans par le CCMF avec les représentants multidisciplinaires.

Partenaire Ministère de l’Environnement et de la Faune.

Objectifs Favoriser l’aménagement des forêts dans un contexte de développement durable.

État d’avancement et (ou) échéancier Printemps 1997.

Impacts Sur la biodiversité, les espèces et les écosystèmes. Économiques (création d’emplois directs et indirects), etc. Minimiserait les activités humaines génératrices de nuisances. Sur la santé et la qualité de vie des populations humaines.

ÉcoSommet ‘96

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Thème : forêts Région : le Québec

Reboisement en feuillus nobles* Promoteur Association des écologistes du Québec Catherine Potvin Département de biologie Université McGill 1205, avenue Dr Penfield Montréal (Québec) H3A 1B1 Téléphone: (514) 398-3730 Télécopieur: (514) 398-5069

Description Optimisation du milieu de plantation sous couvert forestier et réduction de l’utilisation des phytocides en plantation d’arbres feuillus de valeur, par l’utilisation de friches d’espèces arborescentes pionnières. Problématique Réduire, dans une perspective de développement durable, l’utilisation des phytocides dans les plantations d’arbres feuillus.

Partenaires Ministère des Ressources naturelles du Québec, municipalité de Saint-Benoît-du-Lac et Université du Québec à Montréal.

Objectifs Développer une pratique sylvicole alternative à l’utilisation de phytocides en plantation d’arbres feuillus de valeur. Déterminer comment des peuplements d’espèces pionnières de friches peuvent favoriser ou inhiber l’établissement et la croissance d’espèces feuillues établies en plantation sous couvert forestier. Évaluer la croissance de 10 espèces feuillues plantées en friche et en champ, de pair avec l’utilisation ou non d’un herbicide. Évaluer l’effet de l’ouverture finale (100 %) du couvert forestier en relation avec les différents milieux de plantation sur la croissance de quatre espèces d’arbres feuillus de valeur plantés en 1991. Développer un modèle de reboisement en harmonie avec l’environnement.

ÉcoSommet ‘96

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Thème : forêtsRégion : le Québec

La forêt habitée* Impacts Ces projets visent une amélioration de l'état des ressources forestière et faunique des territoires visés. Les investissements additionnels consentis permettront de créer de nouveaux emplois, une plus grande diversité des tâches, un allongement de la période d'emploi et une plus grande stabilité. La gestion intégrée des territoires situés à proximité des communautés amènera des changements importants dans les méthodes d'intervention utilisées, permettant d'en diminuer les impacts négatifs.

Description Une orientation qui vise à implanter un nouveau mode de gestion des ressources renouvelables, dans les territoires forestiers situés à proximité des zones habitées, en procédant par la réalisation de projets spécifiques, dans toutes les régions du Québec. Il s'agit de développer et de mettre en application ce nouveau mode de gestion par lequel les collectivités régionales assumeront certaines responsabilités de gestion et d'intervention, pour mettre en valeur l'ensemble des ressources renouvelables de leur territoire d'appartenance, en respectant un cadre général de fonctionnement, en vue d'engendrer une activité économique durable qui leur permette d'en vivre et de bénéficier de la valeur ajoutée du patrimoine forestier qu'elles auront contribué à développer.

L'approbation, par les communautés, du fruit de leur labeur, leur redonnera confiance en leur avenir, avec toutes les conséquences positives que cela peut entraîner sur les plans social et économique. Promoteurs Ministère des Ressources naturelles du Québec, ministère de l'Environnement et de la Faune, ministère de l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation, ministère des Affaires municipales.

Problématique Le gouvernement du Québec a développé un projet de politique forestière intitulé «Pour mieux vivre de la forêt». En juin 1995, le ministre des Ressources naturelles a mandaté un Groupe de travail interministériel sur la forêt habitée, en vue d'élaborer un cadre de mise en pratique de cette politique et de faire émerger un certain nombre de projets bien concrets pouvant être utilisés comme projets témoins.

Partenaires Ministères sectoriels Terres, Forêts, Faune, Agriculture, Tourisme, Affaires municipales; milieux municipaux (MRC, municipalités); organismes et entreprises du secteur forestier, de la faune, du récréo-tourisme, de l'agriculture.

Objectifs Assurer le développement durable des régions par l'instauration de nouveaux modèles de gestion des domaines privé et public, qui favorisent une plus grande participation des populations à la mise en valeur de l'ensemble des ressources du milieu forestier.

Financement Partie des redevances que reçoit l'État pour l'utilisation des ressources sur les terres publiques. À terme, ce qui est visé, c'est que les Sociétés de gestion intégrées qui seront formées puissent autofinancer leurs interventions de mise en valeur, à partir des revenus des ventes de biens et services qu'elles produiront.

Thèmes : forêts, milieux urbains et territoire, Région : Bas-Saint-Laurent (01) éducation, écotourisme

ÉcoSommet ‘96

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Boisé «Le verger» avec le groupe scolaire Éco-Loups (Rivière-du-Loup) Promoteur Éco-Loups Charles Frenette 320, rue Saint-Pierre Rivière-du-Loup (Québec) G5R 3V3 Téléphone : (418) 862-8203

Description Projet d'aménagmenet du boisé «Le Verger» par un groupe scolaire, afin qu'il devienne un modèle de forêt habitée, axé sur l'écotourisme et l'exploitation forestière Clientèle Jeunes, grand public.

Partenaires Municipalité, milieu scolaire et partenaires privés.

Objectifs Sensibiliser des jeunes à la cause environnementale tout en contribuant à diffuser un modèle de foresterie durable et à promouvoir le tourisme régional.

Financement Les fonds seront d'origine municipale et privée.

Impacts L'engagement concert des jeunes au sein d'un projet d'aménagement peut être considéré comme un des moyens les plus efficaces pour les sensibiliser.

ÉcoSommet ‘96

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Thèmes : forêts, faune et flore, milieux urbains et territoire Région : Bas-Saint-Laurent (01)

Restauration faunique après coupe partielle, phase II Description La phase II du projet «Restauration faunique après coupe partielle» projette de vérifier les utilisations des aménagements fauniques dans un ancien centre éducatif forestier (Parke) par un professeur de l'Université Laval et de concevoir un document à l'intention des étudiants, et qui pourrait être diffusé en forêt privée.

Promoteur Centre d'exploitation multi-ressources (CEMUR) Francis Turcotte, responsable du dossier Route 289 Saint-Alexandre (Québec) G0L 2G0 Téléphone : (418) 495-2153 Télécopieur : (418) 495-2509

Clientèle Forestiers, étudiants, propriétaires.

État d'avancement et (ou) échéancier 1996-1997. L'étape de planification a été réalisée.

Objectifs Réaliser et effectuer le suivi des aménagements fauniques et, d'autre part, développer une vocation récréo-touristique par la démonstration des interventions sylvicoles. Impacts Des expériences réalisées à la suite de coupes forestières permettront de mieux protéger et de mieux gérer la ressource faunique en milieu forestier. L'organisme emploie des intervenants spécialisés, dans le cadre de ses opérations régulières, tout en contribuant avantageusement au développement du tourisme (écotourisme) et du loisir dans cette partie de la région, vers l'arrière-pays.

ÉcoSommet ‘96

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Thèmes : forêts, éducationRégion : Bas-Saint-Laurent (01)

Centre d'information sur la forêt habitée Description Création d'un centre d'information, de documentation et de services-conseils pour soutenir les efforts de producteurs forestiers et de citoyens qui souhaitent articuler ou déposer des projets dans les domaines forestier et environnemental.

Promoteur Corporation de développement des ressources de Saint-Germain Roméo Bouchard, coordonnateur Saint-Germain-de-Kamouraska (Québec) G0L 3G0 Téléphone : (418) 492-2757

Clientèle Forestiers, agriculteurs, grand public.

Partenaires Coopératives des aboiteaux, groupe Écoloup, le Centre de développement local rural de Kamouraska et quelques particuliers.

Objectifs Regrouper l'information, conseiller et encourager des initiatives en foresterie durable.

État d'avancement et (ou) échéancier Fondation : automne-hiver 1996.

Impacts L'amélioration des pratiques forestières aura des incidences directes sur la faune, la flore, la qualité des sols et des cours d'eau. L'information et la diffusion de conseils y contribueront. Thème rassembleur par excellence dans la région, l'exploitation forestière bien pensée et en expansion sera un moteur économique de premier ordre dans le Bas-Saint-Laurent. Des coupes forestières plus «douces» découleront d'un meilleur accès à l'information.

ÉcoSommet ‘96

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Thème : forêtsRégion : Saguenay—Lac-Saint-Jean (02)

Plan régional de protection et de mise en valeur de la forêt privée* Impacts La réalisation du plan mobilisera l’ensemble des intervenants de la forêt privée, assurant ainsi une concertation régionale sur le développement des ressources forestières. Cet exercice permettra d’intégrer les dimensions économique, sociale et environnementale du développement de la forêt privée. Le plan régional répond à des nouveaux besoins en complétant l’information fournie dans les plans simples de gestion.

Description Un plan de protection et de mise en valeur de la forêt privée est un outil guidant les décisions des propriétaires et des intervenants vers l’atteinte d’objectifs de production communs en harmonie avec la capacité productive du milieu forestier et dans le respect de ses autres composantes. Meilleure utilisation des ressources forestières en favorisant la concertation entre les différents utilisateurs. Cet outil permettra de faire face aux exigences de l’utilisation polyvalente de la forêt et de la certification environnementale des pratiques forestières. Un plan régional assurera une coordination dans la protection et la mise en valeur de la forêt privée, qui se fait actuellement par le biais des plans simples de gestion et du plan conjoint qui assure la mise en marché du bois.

Promoteur Le Syndicat des producteurs de bois du Saguenay—Lac-Saint-Jean 422, rue Racine Est Chicoutimi (Québec) G7H 1T3 Partenaires Fédération des producteurs de bois du Québec, Syndicat des producteurs de bois du Saguenay— Lac-Saint-Jean, organismes de gestion en commun, industriels, associations de loisirs et de tourisme en forêt), les intervenants socioéconomiques et gouvernementaux.

Problématique En 1992, la Fédération des producteurs de bois du Québec (FPBQ) a sollicité l’appui du ministère des Ressources naturelles du Québec (MRN) afin de mettre en place des plans de protection et de mise en valeur de la forêt privée dans toutes les régions de la province.

État d’avancement et (ou) échéancier Début: janvier 1995; fin: juin 1997.

Objectifs Favoriser le développement durable de l’ensemble des ressources du milieu forestier. Élaborer des objectifs de production en collaboration avec les propriétaires forestiers sur une base régionale dans le respect d’une utilisation polyvalente de la forêt. Favoriser l’intégration de la forêt dans le développement rural en recherchant la meilleure utilisation possible de la forêt et de ses ressources. Harmoniser les objectifs des intervenants. Colliger toute information pertinente à la description du territoire afin d’établir un diagnostic précis sur l’état de la ressource forestière. Développer une stratégie de financement pour la mise en oeuvre, le suivi du plan et sa mise à jour.

ÉcoSommet ‘96

Financement La production du plan nécessitera un déboursé d’environ 250 000 $. Le ministère des Ressources naturelles, le Syndicat du Saguenay—Lac-Saint-Jean et la Fédération des producteurs de bois du Québec en assureront le financement.

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Thème : forêtsRégion : Saguenay—Lac-Saint-Jean (02)

Plan d'aménagement intégré de la zone périphérique du projet du Parc des Monts-Valin Promoteur Viateur Beaulieu, API, en collaboration avec Lucie Bertrand (Université Laval) Abitibi-Price Inc. 3750, de Champlain Jonquière (Québec) G7S 5J7

Description Mise en valeur et développement de l'ensemble des ressources du secteur entourant le projet du Parc des Mont-Valin. En partenariat avec tous les intervenants qui sont impliqués dans le projet du Groupe d'entente sur l'aménagement intégré de la Shipshaw (GEAIS), à l'origine de ce plan d'aménagement.

État d'avancement et (ou) échéancier Le projet est en cours de réalisation.

Objectifs Préserver toute l'activité engendrée par la création du parc des Monts-Valin.

Financement Le financement provient d'API, de l'Université Laval et du gouvernement fédéral par le programme «Essai, expérimentation et transfert technologique en foresterie».

Impacts Préservation de toute l'activité économique entourant le parc, tout en préservant l'activité économique de l'industrie du bois. Création d'emplois (étudiants niveau de maîtrise et doctorat). Meilleure concertation par le GEAIS de tous les intervenants du milieu et protection du parc lui-même par l'aménagement intensif du parcours du Parc. Utilisation des ressources tout en protégeant le paysage et la faune du parc. Sensibilisation de la population par la formation, la démonstration aux visiteurs d'une forêt bien aménagée, la concertation des partenaires du GEAIS, la protection de la faune, de la forêt, du paysage, etc.

ÉcoSommet ‘96

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Thème : forêtsRégion : Saguenay—Lac-Saint-Jean (02)

Préparation d'un plan d'aménagement des pourvoiries Lac-Rond et La Sorbière Promoteur Viateur Beaulieu Abitibi-Price Inc. 3750, De Champlain Jonquière (Québec) G7S 5J7

Description Préparation d'un plan d'exploitation forestière en tenant compte des besoins des pourvoyeurs qui feront partie du processus de planification. Ce projet est une continuité du Groupe d'entente sur l'aménagement intégrée de la Shipshaw (GEAIS).

État d'avancement et (ou) échéancier Le projet en est à ses débuts de planification.

Clientèle Pourvoiries et industries. Objectifs Assurer des relations harmonieuses entre deux utilisateurs de la forêt, soit les pourvoyeurs et l'industrie forestière. Impacts Viabilité économique du projet en préservant l'industrie forestière qui exploite le bois de la forêt et les pourvoyeurs qui exploitent la faune et le paysage. Augmentation de la fréquentation à des coûts moindres que l'hydravion avec l'accès de ces deux pourvoiries par réseau routier. Pérennité des ressources renouvelables par le plan d'aménagement. Maintien des emplois.

ÉcoSommet ‘96

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Thème : forêtsRégion : Saguenay—Lac-Saint-Jean (02)

Récupération et amélioration des peuplements dégradés de l'aire commune 23-02 Promoteur Viateur Beaulieu Abitibi-Price Inc. 3750, rue De Champlain Jonquière (Québec) G7S 5J7

Description Récupération du bois de mauvaise qualité en créant des trouées dans les peuplements, trouées qui favoriseront la régénération naturelle et, si ce n'est pas suffisant, plantation. Ce projet émane du Groupe d'entente sur l'aménagement intégré de la Shipshaw (GEAIS).

Partenaire Municipalité de Saint-Fulgence.

Problématique Ces peuplements ont été dégradés par les épidémies d'insectes, le pillage par l'être humain et l'écrémage des peuplements.

État d'avancement et (ou) échéancier Ce projet est en cours de réalisation depuis le mois d'octobre 1995.

Objectifs Réhabiliter des peuplements dégradés de l'aire commune 23-02 (rivière Shipshaw). Impacts Création d'emplois permanents. Accroissement du potentiel de la forêt. Réhabilitation des forêts dégradées.

ÉcoSommet ‘96

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Thème : forêtsRégion : Saguenay—Lac-Saint-Jean (02)

Recherche et développement Promoteurs Michel Fortin Abitibi-Price Inc., Papeterie Alma et Forêt 1100, Mélançon Ouest Alma (Québec) G8B 5W2

Description Subvention aux projets universitaires de recherche et développement sur la forêt. Subvention à Féric. Objectifs Améliorer la connaissance du fonctionnement des écosystèmes. Utiliser la ressource de façon intégrée.

État d'avancement et (ou) échéancier Le projet est en cours de réalisation.

Impacts Contribution à l'autonomie économique régionale en participant au financement et à la création d'emplois. Protection du milieu et de ses ressources ainsi qu'une utilisation intégrée par une meilleure connaissance du fonctionnement des écosystèmes.

ÉcoSommet ‘96

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Thème : forêtsRégion : Saguenay—Lac-Saint-Jean (02)

Développement d'une sylviculture permettant le renouvellement des écosystèmes forestiers boréaux Réhabilitation des milieux détériorés, par l'utilisation des connaissances acquises lors de l'étude des mécanismes naturels de renouvellement des écosystèmes.

Description Le Consortium de recherche sur la forêt boréale commerciale a pris naissance lors du sommet socio-économique régional de février 1991 et pose l'hypothèse qu'il est possible de mettre au point des modes de récolte des essences forestières qui favoriseraient le réenclenchement des processus naturels de renouvellement des écosystèmes forestiers. De cette façon, nous pourrons garantir aux générations futures l'accès à des produits forestiers naturels essentiels pour leurs besoins, tout en permettant à la génération actuelle de retirer les bénéfices économiques et sociaux associés à l'utilisation de cette ressource renouvelable.

Promoteur Réjean Gagnon Consortium de recherche sur la forêt boréale commerciale Université du Québec à Chicoutimi Département des Sciences fondamentales Chicoutimi (Québec) G7H 2B1 Téléphone: (418) 545-5072 Télécopieur: (418) 545-5012 Partenaires Le ministère des Ressources naturelles, à titre de mandataire des citoyens-propriétaires et responsable de la gestion des forêts publiques, le Syndicat des producteurs de bois de la région, représentant les propriétaires privés. Les utilisateurs qui font la mise en valeur ou monnayent la ressource ligneuse, Abitibi-Price, Donohue, Produits forestiers Alliances, Corporation Stone-Consolidated, Syndicat des producteurs de bois, Kruger, les coopératives forestières (en négociation), et des chercheurs et étudiants-chercheurs de l'UQAC, biologistes, écologistes, ingénieurs forestiers, chimistes, géographes.

Clientèle Industries. Problématique Les grandes catastrophes naturelles récurrentes comme les feux de forêt, les épidémies et les chablis sont les principaux agents naturels de renouvellement des écosystèmes; de plus, en forêt boréale, ces perturbations sont nécessaires au maintien de la biodiversité. Objectifs Assurer la pérennité de la ressource forestière en s'appuyant le plus possible sur les processus naturels de renouvellement des écosystèmes forestiers boréaux.

État d'avancement et (ou) échéancier Le projet est en cours de réalisation.

Impacts Viabilité économique du projet et protection du milieu en favorisant, après récolte, le renouvellement des différentes composantes des écosystèmes forestiers qui sont utilisés comme matière première dans l'industrie forestière. Consolidation ou création d'emplois où sont interpellés travailleurs syndiqués, autonomes, manoeuvres, saisonniers, techniciens spécialisés, ingénieurs, professionnels, étudiants-chercheurs, chercheurs, etc. Pérennité des ressources.

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Thème : forêtsRégion : Saguenay—Lac-Saint-Jean (02)

Élaboration d'une politique de gestion du territoire forestier à des fins récréatives et patrimoniales: le cas de la rivière Mistassibi, Lac-Saint-Jean Promoteur Comité écotouristique de la société de gestion environnementale du SLSJ Bruno Pelchat 1330, des Cyprès, 2e étage Dolbeau (Québec) G8L 1A4 Téléphone: (418) 276-6502 ou (418) 276-8204 Télécopieur: (418) 276-9394

Description Élaboration d'une politique de gestion de la forêt qui respectera les différents utilisateurs tout en minimisant l'impact économique pour les compagnies. De concert avec tous les résidants et les utilisateurs du territoire, inventaire de sites historiques (ancien site de coupe d'Abitibi-Price) et établissement du potentiel économique (volume de matière ligneuse exploitable). Échantillonnage permettant de trouver un type de gestion respectueuse de tous les types d'utilisateurs. Gestion du territoire permettant une vocation économique de la matière ligneuse tout en assurant une viabilité à des projets récréotouristiques. Objectifs Concilier les activités forestières et les activités récréatives et touristiques pour en garantir la pérennité. Rendre nécessaires les investissements dans le secteur touristique. Impacts Exploitation du milieu environnant, le projet visant à ce que tous les utilisateurs présents et potentiels puissent y trouver leur juste partie. Protection du milieu environnant par le développement d'une d'exploitation qui permettra que le site visé puisse supporter à très long terme tous les types d'activités liés à la forêt et à la récréation. Utilisation en toutes saisons, par différents types de randonneurs, de l'ancien chemin d'accès laissé à l'abandon depuis plusieurs décennies et qui pourra être restauré en sentier.

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Thème : forêtsRégion : Saguenay—Lac-Saint-Jean (02)

Aménagement intégré du territoire Promoteur Corporation de gestion forestière de NotreDame-de-Lorette Daniel Tremblay 54, Principale, bureau 101 Notre-Dame-de-Lorette (Québec) G0W 1B0

Description Aménagement de la forêt de façon à la rendre plus productive. Construction de chemins pour accès à des endroits de villégiature par les touristes. Clientèle Industries forestières, touristes, grand public.

Financement Le financement sera assuré par les travaux sylvicoles, la coupe et la vente du bois.

Impacts Retombées économiques pour le milieu. Création d'emplois. Exploitation du milieu environnant par l'ouverture du chemin qui donne accès à un territoire presque vierge, où il y a place à la villégiature et à l'exploitation des ressources. Gestion intégrée des ressources. Protection et régénération des ressources renouvelables et non renouvelables par la récolte des tiges à maturité. Réhabilitation de milieux détériorés en favorisant la régénération où il y a des endroits dénudés et en drainant les savanes.

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Thème : forêtsRégion : Saguenay—Lac-Saint-Jean (02)

Aménagement intégré de la forêt à proximité d'une zone habitée Description Réalisation d'environ 70 ha d'éclaircie commerciale par année. Les superficies seront traitées dans le cadre de travaux sylvicoles prévus au contrat d'aménagement forestier de Produits forestiers Alliance Inc. De plus, le projet prévoit l'implantation d'un réseau routier afin de rendre la forêt accessible aux différents utilisateurs et d'optimiser l'utilisation des ressources forestières, fauniques et récréatives du secteur.

Promoteur Marc Laprise Corporation des jardins forestiers de SaintStanislas 955, D. Principale Saint-Stanislas (Québec) G0W 2C0 Téléphone: (418) 276-4476

Objectifs Revaloriser le travail en forêt et conscientiser les personnes qui y travaillent à la protection des ressources pour les générations futures.

Financement Le financement du projet serait assuré par la réalisation de travaux forestiers qui amèneraient la vente de bois et l'obtention de crédits sylvicoles par les redevances forestières payées par le bénéficiaire de CAAF, Produits forestiers Alliance inc.

État d'avancement et (ou) échéancier Le projet est en voie de réalisation.

Impacts Pérennité des ressources et exploitation intégrée des autres ressources par la sylviculture. Pérennité des ressources renouvelables et non renouvelables assurée par un rendement soutenu de la forêt, des récoltes sélectives, des régénérations, des plantations, des ensemencements (lacs), etc. Création d'emplois. Réhabilitation de milieux détériorés par la récupération de bois mort, le drainage forestier, le reboisement et l'ensemencement de lacs.

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Thème : forêtsRégion : Saguenay—Lac-Saint-Jean (02)

Forêt municipale à utilisation multi-ressources Description Une corporation à but non lucratif a été formée. Nous avons négocié avec le principal bénéficiaire, Donohue inc. La compagnie a été très réceptive à nos préoccupations et une entente de partenariat, entre Donohue Inc. et la municipalité, a été signée. Cette entente confie à la Corporation d'aménagement forêt Normandin la gestion de ce bloc de forêt, qui couvre 5000 ha.

Promoteur Christian Bélanger Corporation d'aménagement forestier Normandin 459, Rang 4 Normandin (Québec) G8M 4R3 Partenaires Ces travaux ont été financés avec la participation de Donohue Inc., de la ville de Normandin et du ministère des Ressources naturelles, dans le cadre du programme de mise en valeur des ressources du milieu forestier. Le bureau de direction est composé d'un représentant du conseil municipal, d'un représentant des villégiateurs, de deux personnes ressources en foresterie, d'un enseignant, d'un représentant de la Chambre de Commerce et d'un industriel forestier.

Problématique Ce projet provient des craintes soulevées par la population de Normandin à l'effet que cette forêt intramunicipale, incluse dans le CAAF des bénéficiaires de l'aire commune 25-03, subit des coupes forestières à grande échelle, avec de gros équipements. Objectifs À moyen terme, terminer l'inventaire multiressources afin de cibler les secteurs selon leur potentiel faunique, récréatif ou forestier, et adapter nos techniques sylvicoles afin de maintenir ces potentiels, par des interventions légères.

État d'avancement et (ou) échéancier Pour notre première année d'opération, nous avons réalisé les travaux suivants: inventaire multi-ressources (réalisé partiellement), éclaircie commerciale sur 22 ha, drainage d'un km, coupe par mini-bandes (pour remplacer les coupes totales), 10 km de piste de motoneige avec protection du paysage, 14 km de chemin pour ouvrir l'accès à la villégiature, nettoyage et réaménagement d'un dépotoir.

Impacts Création de 39 emplois pour un total de 6,4 années-personne et une activité économique d'environ 350 000 $. Protection du milieu par des interventions bien planifiées avec de petits équipements, sur de petites superficies, le tout basé sur un inventaire multi-ressources. Réhabilitation de milieux détériorés par le nettoyage d'un important dépotoir situé près d'une concentration de chalets et de plusieurs carcasses de voitures éparses. Formation intensive et spécialisée en éclaircie commerciale de cinq jeunes. Respect des ressources par la tenue de deux séances d'information et de consultation, d'une journée de démonstration sur le terrain et par l'installation d'affiches avec des messages de sensibilisation à la protection des ressources.

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Thèmes : forêts, processusRégion : Saguenay—Lac-Saint-Jean (02) de planification et de décision

Forêt habitée de Saint-Félix-D'Otis Promoteur Corporation de mise en valeur du territoire forestier de Saint-Félix Jean Brochu 455, rue Principale Saint-Félix-D'Otis (Québec) G0W 1M0 Téléphone: (418) 544-1144 Télécopieur: (418) 544-9122

Description La municipalité de Saint-Félix-D'Otis désire participer au développement des ressources naturelles situées sur son territoire, notamment la forêt, la faune et le récréo-tourisme, en partenariat avec les industriels forestiers et les organismes de développement de Saint-Félix. La municipalité réalisera des travaux sylvicoles en fonction d'un rendement forestier accru et d'une valorisation des ressources fauniques et récréotouristiques.

État d'avancement et (ou) échéancier Le projet est en cours de réalisation.

Objectifs Développer les ressources forestières, fauniques et récréo-touristiques sur le territoire de la municipalité par des travaux sylvicoles. Développer d'autres projets pour la collectivité avec les bénéfices réalisés par ces travaux.

Financement Des revenus seront générés par la réalisation de travaux sylvicoles et par la vente de bois.

Impacts Création de six à huit emplois d'ouvriers sylvicoles. Amélioration de l'environnement naturel de Saint-Félix par des travaux sylvicoles et des aménagements particuliers pour la faune et le récréo-tourisme, et ce, pour le bien de tous. Pérennité de la forêt et de la ressource faunique.

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Thème : forêtsRégion : Saguenay—Lac-Saint-Jean (02)

Implantation d'un CICF et d'un système d'ADF à Girardville Promoteurs Jacques Verrier, Linda Fraser Coopérative forestière de Girardville 2077, Rang St-Joseph Nord C.P. 250 Girardville (Québec) G0W 1R0 Téléphone: (418) 258-3451 Télécopieur: (418) 258-3675

Description Mise en place d'un centre d'initiative et de culture forestière (CICF) et d'un système d'aménagement forestier durable (AFD) sur un territoire forestier délimité (TFD). Le coeur du système d'AFD comporte six principaux éléments: engagement, participation du public, planification, mise en oeuvre, mesure et évaluation, examen et amélioration. Quant au CICF, il consiste en un mécanisme de concertation qui cherche à forger des partenariats entre les usagers du TFD. Clientèle Industrie. Impacts Gestion du territoire, ciblée par de nouvelles activités de production et de mise en valeur de toutes les ressources. Création de nouveaux emplois, par exemple l'implantation d'une bleuetière écologique dans le TFD identifié, qui générerait 250 semaines de travail annuellement, sans compter les revenus investis dans le milieu. Démocratisation des décisions, des objectifs de développement et conséquemment des revenus, par la délégation de la gestion au milieu, par ses représentants. Partage des revenus entre les usagers du TFD, par le partenariat entre les intervenants. Un nouveau partage des responsabilités de gestion et une certaine forme d'appropriation du patrimoine forestier par les communautés qui le bâtissent et en vivent, dans le but d'assurer le développement durable des régions. Protection du milieu environnant. Pérennité des ressources, assurée par le système d'AFD, qui repose sur l'utilisation d'indicateurs et l'instauration d'un système de mesure et d'évaluation. Réhabilitation des milieux détériorés par l'élaboration d'un plan de développement de l'ensemble des ressources du milieu forestier.

Thème : forêtsRégion : Saguenay—Lac-Saint-Jean (02)

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Démarche de certification de l'aménagement forestier durable Promoteur Corporation Stone-Consolidated Jacques Girard, ing. for. Directeur divisionnaire 205, boul. du Royaume Ouest Chicoutimi (Québec) G7H 5H2 Téléphone: (418) 545-0666 Télécopieur: (418) 545-9169

Description La certification de l'aménagement forestier durable pour les pratiques forestières d'une industrie permettra d'assurer la réalisation et l'implantation de pratiques forestières respectant les principes de développement durable au sein de cette industrie. Clientèle Industrie.

Partenaires Nous visons l'engagement d'un consultant en biologie pour la planification et l'organisation du projet (inventaires, priorisation, choix économiques). Les ministères des Ressources naturelles et de l'Environnement et de la Faune seront consultés.

Impacts Positionnement concurrentiel de l'industrie sur les marchés internationaux. Durabilité des différentes ressources à la base de l'économie régionale. Augmentation de la fréquentation des pourvoiries et maintien des volumes récoltés pour l'approvisionnement d'une scierie (125 employés) et d'une usine de papier journal (750 employés). Engagement d'un consultant en biologie. Accès aux ressources fauniques après la récolte de la matière ligneuse. Prise de connaissance de la faune du territoire et des moyens conjoints à développer pour en favoriser une gestion plus efficace et plus importante. Inventaire de la ressource faunique et mécanisme de suivi pour assurer la pérennité des espèces identifiées. Une augmentation de la fréquentation des pourvoiries entraînerait une augmentation de l'emploi et peut-être une durée prolongée si le milieu favorise la vocation touristique. Pour l'industrie forestière, le maintien des approvisionnements assure le remplacement des employés qui prendront leur retraite. Travaux d'inventaire confiés à des stagiaires de niveau collégial ou universitaire. Augmentation des utilisateurs des ressources faunique et halieutique. Revalorisation de la vocation d'une région reconnue pour ses richesses naturelles.

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Thème : forêtsRégion : Saguenay—Lac-Saint-Jean (02)

Projet d'aménagement multi-ressources (pourvoiries) Promoteur Corporation Stone-Consolidated Charles Simard, directeur des services 205, boul. du Royaume Ouest Chicoutimi (Québec) G7H 5H2 Téléphone: (418) 545-0666 Télécopieur: (418) 545-9169

Description Intégration de la connaissance et de la gestion de la faune (aquatique et terrestre) ainsi que de l'aspect récréo-touristique d'une ou deux pourvoiries aux travaux de planification et réalisation de l'industrie forestière (récolte, remise en production du territoire forestier et construction de chemins de fer). Clientèle Industrie. Objectifs Assurer la récolte de matière ligneuse sur des territoires où d'autres affectations sont reconnues.

Impacts Protection du milieu et des ressources pour les générations actuelles et futures. Remise en production des milieux récoltés (exigences légales auxquelles l'industrie doit se conformer). Maintien (ou développement) des ressources et des programmes adaptés de formation qui favoriseront le maintien des emplois et le développement de la main-d'oeuvre. Concertation et information du public dans le processus de référence d'aménagement forestier durable.

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Thème : forêtsRégion : Saguenay—Lac-Saint-Jean (02)

Utilisation du bois brûlé dans le procédé Promoteur Cascades Jonquière inc. Jocelyn Bélanger 4010, chemin Saint-André C.P. 1980 Jonquière (Québec) G7S 5K5 Téléphone: (418) 542-9544 Télécopieur: (418) 542-5846

Description Récupération et utilisation du bois brûlé pour la fabrication de pâtes. Clientèle Industries. Impacts Maintien et création d'emplois. Reproduction des forêts par la récolte. Protection de la ressource par le reboisement.

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Thème : forêtsRégion : Saguenay—Lac-Saint-Jean (02)

Fibres recyclées en carton pour produits alimentaires Promoteur Cascades Jonquière inc. Jocelyn Bélanger 4010, chemin Saint-André C.P. 1980 Jonquière (Québec) G7S 5K5 Téléphone: (418) 542-9544 Télécopieur: (418) 542-5846

Description Utilisation de fibres recyclées (vieux papier) dans la fabrication de carton servant aux produits alimentaires. Clientèle Industrie. Impacts Protection de la fibre vierge par la récupération de vieux papier. Rentabilité de l'usine et maintien des emplois. Création d'emplois avec le centre de tri. Arrêt de l'expansion des sites d'enfouissement et incitation à la récupération. Diminution de la pression sur la forêt.

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Thème : forêts Région : Saguenay—Lac-Saint-Jean (02)

La forêt habitée dans la MRC de Charlevoix* Promoteur La municipalité régionale de comté de Charlevoix

Description Sous la coordination de la MRC de Charlevoix, les partenaires, déjà actifs sur le territoire, veulent unir leurs efforts pour élaborer un plan de gestion intégrée des ressources. La mise en oeuvre de ce plan serait par la suite confiée aux organismes partenaires du projet en fonction de leur expertise respective. La MRC entend créer un comité de coordination formé de professionnels des organismes partenaires pour la conseiller dans la prise de décision face aux orientations du développement et de mise en valeur des ressources et du territoire.

Partenaires La Corporation de développement économique de la MRC de Charlevoix, la Société de développement du Massif de Petite-Rivière Saint-François, le Groupement forestier de Charlevoix, la Corporation des sentiers des Caps de Charlevoix et la municipalité de PetiteRivière-Saint-François. Financement Revenus des ventes de biens et services.

Objectifs Maximiser le développement et la mise en valeur des potentiels du territoire au profit de l’économie régionale dans une perspective de développement durable et en tenant compte du statut de Réserve mondiale de la biosphère de la région. Impacts La mise en valeur de la dimension patrimoniale: l’aménagement forestier, tout en visant un rendement accru, sera planifié et exécuté de manière à maintenir et améliorer la qualité des paysages dans l’encadrement visuel du corridor routier et ferroviaire ainsi que la qualité de l’environnement des activités récréatives qui seront développées. Sur le plan de la faune, le projet vise, dans un premier temps, à améliorer les connaissances et à favoriser les habitats des différentes espèces.

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Thème : forêtsRégion : Saguenay—Lac-Saint-Jean (02)

La forêt habitée dans la MRC Fjord-du-Saguenay* Promoteur Coopérative forestière Ferland-Boileau et municipalité de Ferland-Boileau.

Description Le milieu propose la création d'une société de gestion intégrée des ressources regroupant les intervenants déjà impliqués sur le territoire en vue de favoriser sa mise en valeur. Chacun contribue, selon ses objectifs et selon ses compétences, à la planification et à la réalisation des activités prescrites et bénéficie de la valeur ajoutée du patrimoine qu'il aura contribué à développer. Cette Société est un organisme sans but lucratif chargé de planifier et de coordonner les activités de chacun des partenaires sur l'ensemble du territoire.

Partenaires Société sylvicole du Saguenay, StoneConsolidated, Domaine du Lac Ha!-Ha!, les ZEC lac Brébeuf et Mars-Moulin, les bénéficiaires de CAAF des aires communes touchées. Financement Revenus des ventes de biens et services.

Elle est redevable de sa gestion à la municipalité et à son comité aviseur auquel participent des représentants de la MRC et du Comité de gestion multi-ressources qui sera éventuellement mis en place pour exercer une certaine forme de coordination des projets de forêt habitée pour l'ensemble du territoire de la MRC. Objectifs Le projet vise à regrouper toutes les forces du milieu vers une mise en commun des ressources humaines, financières et matérielles investies sur le territoire pour stabiliser les activités existantes, créer des activités nouvelles et obtenir, par une concertation renouvelée, une nouvelle forme participative de gestion en accord avec les attentes des collectivités. Impacts L'aménagement forestier et la récolte de bois, l'aménagement des habitats fauniques et la mise en valeur de la faune (chasse, pêche, trappe, observation), la production de plants forestiers et agricoles et d'arbres de Noël.

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Thèmes : forêts, faune et floreRégion : Saguenay—Lac-Saint-Jean (02), Québec (03)

Aménagement intégré des ressources dans Charlevoix—Bas-Saguenay Promoteur Association des gestionnaires de territoires fauniques (AGTF) de Charlevoix—BasSaguenay inc.

Description Réalisation, sur la base du partenariat entre les intervenants forestiers et fauniques, d’une expérience appliquée de gestion intégrée des ressources axée sur la notion d'opportunité d'intervention en visant le développement optimum des territoires fauniques de Charlevoix—Bas-Saguenay. Une fois cette étape d'analyse réalisée, la concertation sera élargie aux MRC et autres intervenants du milieu. Objectifs Optimiser les retombées économiques associées à l'exploitation forestière et faunique sur les territoires de Charlevoix—Bas-Saguenay. Définir un portrait de l'habitat faunique «idéal» des territoires structurés de Charlevoix—BasSaguenay, bien ajusté aux besoins des gestionnaires. Adapter le processus d'élaboration des plans généraux, quinquennaux et annuels d'exploitation de la matière ligneuse en intégrant dès la phase d'élaboration, les préoccupations ainsi que les objectifs de conservation et de mise en valeur de la faune et de ses habitats. Assurer l'information et la formation de tous les intervenants. Développer le processus de partenariat.

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Thèmes : forêts, faune et flore Régions : Mauricie—Bois-Francs (04), Bas-Saint-Laurent (01), Québec (03), Estrie (05), Montréal (06), Outaouais (07)

Programme d’aide à l’aménagement des ravages de cerfs de Virginie (PAAR) dans la MRC de Drummond Promoteur Fondation de la faune du Québec et ses partenaires Marcel Quirion, coordonnateur de projets Fondation de la faune du Québec Place Iberville II 1175, Lavigerie, bureau 402 Sainte-Foy (Québec) G1V 4P1 Téléphone: (418) 644-7926 Télécopieur: (418) 643-7655

Description Le programme s’adresse aux propriétaires de boisés pour les aider techniquement et financièrement dans l’aménagement forestier adapté aux besoins du cerf de Virginie. Clientèle Propriétaires de boisés. Objectifs Conserver et aménager les peuplements résineux et mélangés qui servent d’abris aux cerfs. Sensibiliser les propriétaires de boisés privés au potentiel de leurs terres comme habitats fauniques et les aider à mettre en valeur ce potentiel.

Partenaires Ministère des Ressources naturelles du Québec, ministère de l’Environnement et de la Faune, Hydro-Québec. État d’avancement et (ou) échéancier Provincialement: en vigueur depuis 1989 Région Mauricie—Bois-Francs : en vigueur depuis 1992.

Impacts Amélioration de l’habitat du cerf et de plusieurs autres espèces en favorisant une plus grande diversité du milieu. Contribution au développement économique durable en permettant le prélèvement de matière ligneuse et le renouvellement de la forêt (régénération naturelle). Maintien de populations fauniques exploitables par la chasse. Création d’emplois directs.

Financement Modes de financement prévus: Fondation de la faune du Québec (permis de chasse, pêche et piégeage, Visa Nature, vente de timbres et de lithographies, dons et parrainage) et gouvernement. Sources de financement prévues: programme d’aide à la mise en valeur des forêts privées du ministère des Ressources naturelles. Fondation de la faune du Québec, un organisme sans but lucratif qui a pour mandat de promouvoir la conservation et la mise en valeur de la faune et de son habitat.

Favoriser l’application de travaux d’éducation de peuplement, répondre aux besoins de générations futures. Modification de certaines valeurs face à la forêt et de certains comportements. L’éthique de l’ensemble des producteurs devrait donc s’améliorer.

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Thèmes : forêts, faune et flore, Région : Mauricie—Bois-Francs (04) lacs et cours d’eau, agriculture

Formation d’une corporation de gestion multi-ressources (projet-témoin de forêt habitée) Promoteur Société Sylvicole d’Arthabaska-Drummond inc. Martin Plante, ing.f. Directeur adjoint 1000, rang 9 Est Saint-Albert (Québec) J0A 1E0 Téléphone: (819) 353-2361 Télécopieur: (819) 353-2740

Description Gestion intégrée des ressources en forêt privée. Aménagement forestier, faunique et récréatif. Revégétalisation des berges. Formation de la relève. Objectifs Établir un partenariat entre les communautés locales et les organismes régionaux.

État d’avancement et (ou) échéancier Phase I: mise en place de la structure (mai 1996). Phase II: réalisation d’activités précises (1996 à 1998). Planification, promotion, sensibilisation et engagements verbaux et écrits de certains promoteurs déjà effectués.

Impacts Conservation de l’environnement forestier. Création d’habitats fauniques. Revégétalisation des berges. Stabilisation d’emplois. Formation de la relève et réinsertion sociale. Perpétuité de la capacité productive des sites et de leurs usages.

Financement La phase I est financée à 36 % par les partenaires et à 64 % par le ministère des Ressources naturelles (à confirmer). Chaque activité devra s’autofinancer. Dans la phase I, chaque partenaire cherchera à consolider les sources de financement afin de mettre en place les activités prévues à la phase II. Dès 1996, des activités précises de financement seront mises en place selon le degré de participation des partenaires et des différents paliers de gouvernement; une demande d’environ 35 000 $ dans le cadre de l’ÉcoSommet est prévue.

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Thèmes : forêt, faune et floreRégion : Québec (03)

Forêts Montmorency : exemple d’aménagement intégré Promoteur Université Laval Paul Bouliane (coordinateur des travaux d’aménagement forestier) a/s André P. Plamondon Faculté de foresterie et de géomatique Université Laval Sainte-Foy (Québec) G1K 7P4 Téléphone : (418) 656-3035 Télécopieur : (418) 656-3551

Description La forêt Montmorency est l’un des rares exemples au Québec d’un aménagement intégré d’une forêt. Cette forêt de 66 km2 est vouée à la recherche, au développement et à la formation en aménagement des ressources forestières. L’objectif, au départ, était d’en assurer l’aménagement polyvalent en augmentant le rendement soutenu en matière ligneuse tout en favorisant la mise en valeur des autres ressources. La stratégie repose sur la constitution d’une forêt mosaïque. Problématique Le modèle d’aménagement intégré de la forêt Montmorency est applicable à la réserve faunique des Laurentides. Le concept d’aménagement intégré n’est pas nouveau mais son application demeure très restreinte. Les connaissances théoriques et pratiques acquises à la forêt Montmorency rendent possible la mise en place immédiate d’un régime d’aménagement intégré sur un territoire plus vaste comme la réserve faunique des Laurentides, premier parc du Québec qui mérite un tel aménagement. Objectifs Entremêler des peuplements de 10 km2 pour obtenir en superficies égales, les trois stades forestiers : la régénération, les arbres jeunes et les arbres murs et surannés. Protéger les sols, l’eau, les habitats fauniques et les sites naturels. Impacts Amélioration de l’habitat d’espèces vedettes comme l’orignal. Maintien de la qualité visuelle. Protection du régime hydrique. Conservation de la biodiversité. La stratégie d’aménagement basée sur la forêt mosaïque a fait ses preuves et représente, dans l’état de nos connaissances actuelles, le meilleur modèle à mettre en place dans la sapinière boréale.

ÉcoSommet ‘96

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Thème : forêtsRégion : Mauricie—Bois-Francs (04)

La forêt habitée dans la MRC d’Arthabaska* Promoteur La Société sylvicole Arthabaska-Drummond. Cette dernière a adopté un code de déontologie qui place le développement durable et la gestion intégrée des ressources au centre de ses préoccupations.

Description La principale particularité de ce projet est de viser à réaliser la gestion intégrée des ressources sur un territoire essentiellement composé de propriétés privées individuelles. De plus, le projet vise à amener des organismes oeuvrant dans des secteurs différents à s’associer comme partenaires pour réaliser une réelle gestion intégrée de leurs interventions sur le territoire. Une corporation de développement multiressources indépendante sera formée afin d’établir clairement le rôle et le mandat de chaque partenaire à l’intérieur du projet. Cette corporation aura, entre autres, le mandat de planifier les interventions et de prioriser les investissements relatifs à chacune des activités.

Partenaires La Corporation touristique des Bois-Francs, la Commission scolaire de Victoriaville, le Centre de formation en entreprise et récupération, la Corporation de gestion des rivières des BoisFrancs, Kruger et Gérard Crête et Fils. Financement Revenus des ventes de biens et services.

Objectifs Le projet vise à établir un partenariat entre les propriétaires de terres privées et les organismes du milieu afin de favoriser la mise en valeur, le développement durable et la gestion intégrée de l’ensemble des ressources des milieux naturels des territoires ciblés, en fonction des besoins, des attentes et des objectifs des propriétaires. Les buts visés sont de produire des biens et services qui répondent aux besoins des utilisateurs et, de cette façon, de permettre aux propriétaires de retirer des bénéfices de leurs activités de mise en valeur. Impacts Une telle orientation assurera des retombées économiques et sociales pour les communautés locales et régionales. L’aménagement forestier, l’aménagement des habitats fauniques et l’offre d’activités liées à la faune, l’offre d’activités récréatives, l’amélioration des cours d’eau, la diversification des productions agricoles, la formation et l’éducation, la recherche et le développement technologique sont les grands groupes d’activités envisagées.

Thème : forêtsRégion : Mauricie—Bois-Francs (04)

ÉcoSommet ‘96

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La forêt habitée dans la MRC du Centre-de-la-Mauricie* Promoteur Coopérative forestière du Bas—Saint-Maurice

Description Le promoteur entend travailler en étroite collaboration avec ses partenaires en vue d’élaborer un plan de gestion intégrée des ressources des territoires considérés, chacun des partenaires contribuant à la réalisation des travaux en fonction de ses compétences et de son mandat. Suivant la signature d’une convention de mise en valeur d’une partie de l’aire commune avec les industriels concernés, la Coopérative forestière du Bas-Saint-Maurice sera le principal intervenant sur le territoire en ce qui concerne les interventions sylvicoles à caractère forestier, faunique, récréatif (sentiers) et esthétique.

Partenaires La pourvoirie du lac Jackson, le Camp Minogami, le Domaine du Lac Perchaude, Grandeur nature, les industriels forestiers bénéficiaires du contrat d’approvisionnement et d’aménagement forestier (CAAF). Financement Revenus des ventes de biens et services.

Objectifs Le projet vise l’aménagement intégré des différentes ressources du milieu forestier dans une zone d’influence urbaine. En plus d’assurer une plus grande stabilité et durabilité des emplois dans ces secteurs d’activité, le projet favorisera le développement d’un sentiment d’appartenance des travailleurs à leur milieu de vie. Impacts Le projet s’inscrit dans le sens du développement durable et favorisera la certification environnementale des produits forestiers qui proviendront du territoire considéré.

ÉcoSommet ‘96

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Thème : forêts Région : Estrie (05)

Règlement sur le contrôle de l’abattage d’arbres dans la MRC de Sherbrooke Description Passer un règlement pour contrer l’abattage d’arbres. Ce règlement pourrait par exemple tenir compte du volume de bois sorti par unité de temps, de la superficie maximale pouvant être coupée à blanc, de la protection des berges et des habitats fauniques. L’application du règlement serait assurée par les inspecteurs municipaux ou la police verte.

Promoteurs potentiels Équipe de l'Arboretum du Collège de Sherbrooke, département de biologie de l'Université de Sherbrooke, Association forestière des Cantons de l'Est, MRC de Sherbrooke.

Clientèle Propriétaires forestiers.

État d’avancement et (ou) échéancier Consultation publique. Formation d’une table de concertation régionale (Comité Forêt). Préparation d’un document réglementaire et d’un régime de protection adapté aux problématiques particulières de la MRC.

Partenaires Municipalités.

Problématique Seule MRC en Estrie à être dépourvue de règlements contrôlant la coupe excessive, la MRC de Sherbrooke est néanmoins recouverte à 56 % par la forêt de juridiction privée exclusivement.

Financement MRC, municipalités.

Objectifs En arriver à une gestion saine et durable de la forêt. Impacts Le règlement tiendrait compte de la protection des berges et des habitats et il serait basé sur la productivité à long terme de la forêt et non sur son exploitation immédiate. Il permettrait de contrôler les désagréments occasionnés par l'exploitation forestière comme le passage de la machinerie lourde dans les cours d'eau ou les coupes à blanc. Il contribuerait à la conservation des paysages.

ÉcoSommet ‘96

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Thèmes : forêts, éducationRégion : Estrie (05)

Formation en aménagement forestier pour les producteurs privés Impacts Sensibilisation des producteurs forestiers à l’importance de la ressource faunique; ceux-ci seront plus enclins à protéger ces secteurs. Maintien de la productivité d’un territoire donné par l’encouragement. Réduction de l’impact des activités forestières sur l’environnement. Contribution des espaces verts à la qualité de vie des populations.

Description Mise sur pied d’un projet-pilote de formation comprenant des sessions de formation d’une quinzaine d’heures par sujet: entretien de scie mécanique, affûtage, techniques d’abattage contrôlé, débardage, classement des bois tronçonnés, sensibilisation aux traitements sylvicoles, sensibilisation au mesurage. Objectifs Promouvoir de saines pratiques d’aménagement. Développer des techniques de travail sécuritaires. Sensibiliser les propriétaires aux nouvelles techniques d’aménagement forestier. Améliorer la disponibilité de matière ligneuse provenant des petits boisés. Produire un bois certifié provenant de pratiques forestières écologiques. Mettre en valeur les boisés à l’aide de coupes de jardinage. Augmenter la valeur du bois produit par le tri en fonction des différents produits forestiers. Conscientiser les propriétaires de boisés aux multiples usages de la forêt.

Promoteur Syndicat des producteurs de bois de l’Estrie Marius Blais, président 4300, boul. Bourque Rock Forest (Québec) J1N 2A6 Téléphone: (819) 346-8905 Télécopieur: (819) 346-8905 Partenaires Groupe Forres, Nova Sylva. État d’avancement et (ou) échéancier Réalisation du projet prévue pour les années 1996-1997 sous toute réserve.

Clientèle Forestiers.

Financement La Société québécoise de développement de la main-d’oeuvre financera partiellement le projet.

Problématique Le manque de formation des producteurs en ce qui a trait aux pratiques de foresterie durable a été identifié, lors des consultations régionales, comme un obstacle majeur à une gestion environnementale de la forêt. Aucun organisme n’assume actuellement la responsabilité de cette formation bien que certains offrent des cours dans le domaine de la foresterie.

ÉcoSommet ‘96

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Thème : forêts Région : Estrie (05)

Reboisement des terres en friche (milieu agricole) de la MRC de Sherbrooke Promoteur potentiel Regroupement de propriétaires forestiers de la MRC de Sherbrooke.

Description Le projet consiste à développer et à mettre en place des incitatifs permettant le reboisement des terres agricoles en friche.

État d’avancement et (ou) échéancier Le projet est en voie d'élaboration et n'est pas actuellement endossé par un promoteur officiel.

Problématique Avec l’abandon de certaines activités agricoles, de nombreux terrains sont présentement laissés en friche. Pour l’instant, il n’existe aucun incitatif au reboisement. Au contraire, celui-ci génère des frais et augmente les taxes foncières.

Financement À déterminer.

Objectifs Redonner leur pleine valeur aux terrains en friche et améliorer le paysage de la MRC. Sensibiliser et obtenir l’appui du monde municipal. Cibler une municipalité donnée ou une zone spécifique à aménager. Élaborer des incitatifs économiques ou avantages fiscaux au reboisement: crédit de taxes pour une période donnée (des changements dans la fiscalité municipale sont présentement à l’étude suite au Sommet sur la forêt privée et un nouveau mode d’imposition foncière devrait être adopté en avril 1996). Sensibiliser la Commission de protection du zonage agricole à la problématique et représentation pour permettre le reboisement. Reboisement. Diffuser les résultats. Impacts Le projet permettrait de recréer un espace forestier qui serait recolonisé par la faune et la flore. Ainsi, les terres pourraient acquérir de la valeur sans pour autant que les propriétaires soient surtaxés. Ce projet permettrait de recréer un habitat détruit. Enfin, la qualité de vie est améliorée par la restauration des paysages.

ÉcoSommet ‘96

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Thème : forêts Région : Estrie (05)

Application d’une méthode de microzonage pour la gestion intégrée des ressources renouvelables (forêt habitée) Promoteurs Centre d’enseignement et de recherche en foresterie de Sainte-Foy inc. (CERFO) et Industries manufacturières Mégalithe inc. (REXFOR) Guy Lessard, ingénieur forestier 2410, chemin Saint-Foy Saint-Foy (Québec) G1V 1T3

Description Application d'une méthode de microzonage, soit plus particulièrement l’affectation d’une ou plusieurs fonctions à chacune des portions du territoire en fonction des besoins des intervenants, des potentiels et des contraintes du territoire. Problématique La gestion intégrée des ressources au Québec est discutée de façon plus sérieuse depuis quelques années seulement. Des équipes de chercheurs de l’Université Laval ont travaillé sur la sensibilité des paysages, sur l’habitat de certains animaux et sur certaines modalités d’intervention. On retrouve dans la MRC du Granit un bloc de forêt publique à vocation faunique et forestière. Diverses fonctions de la forêt cohabitent, mais leur harmonisation soulève plusieurs questions.

État d’avancement et (ou) échéancier Revue de littérature. Synthèse des objectifs (consultation systématique - sondage et entrevues). Évaluation des potentiels fauniques et récréo-touristiques (localisation des habitats fauniques et de la mosaïque végétale désirée et des espèces fauniques critiques par ZEC et construction d’une grille d’analyse à partir des besoins et divers attraits connus). Évaluation de la fragilité du paysage (à partir des couloirs de circulation et des points d’observation). Détermination du microzonage (démarche d’aménagement intégrée en fonction des objectifs des différents partenaires et des potentiels en utilisant l’échelle de Malcolm soit: les zones de production de biens et services, les zones de production multi-ressources et les zones de conservation). Validation sur le terrain. Synthèse et rapport.

Objectifs Appliquer une méthode de gestion intégrée des ressources renouvelables. Impacts Par l'intégration des variables écologiques en foresterie, les écosystèmes se voient maintenant inclus dans la planification et protégés. Le projet garantit l'exploitation du potentiel forestier tout en maintenant la rentabilité économique. De telles expériences visent à réduire l'impact négatif de la foresterie sur l'environnement. Le projet de forêt habitée permet l'accès public de ces zones et tient compte de la préservation des paysages.

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Thème : forêts Région : Estrie (05)

Agence de mise en valeur de la forêt privée déontologie quant à l’administration des agences. Assurer le suivi des travaux.

Description La création d’une Agence régionale de mise en valeur de la forêt privée, d’un fonds forestier financé à l’aide des contributions de tous les partenaires régionaux et la gestion décentralisée de ce fonds répondront de façon plus adéquate aux besoins forestiers régionaux par l’entremise du plan de mise en valeur de la forêt privée.

Impacts Le plan prévoit le respect de la biodiversité dans le respect des principes de développement durable. Le projet permet de garantir le financement des travaux exécutés en forêt privée, et ce, malgré les coupures gouvernementales et il vise à réduire les impacts négatifs générés par l'exploitation forestière.

Clientèle Propriétaires forestiers.

Promoteur Agence de mise en valeur de la forêt privée.

Problématique L’économie de la plupart des régions du Québec repose largement sur la mise en valeur du milieu forestier et la transformation de ses ressources. Actuellement, c’est principalement l’État qui assume le financement de la mise en valeur de la forêt privée. Or, on assistera de plus en plus à un désengagement du gouvernement fédéral à partir du 1er avril 1996. Dans cette optique, il faut donc définir et mettre de l’avant des moyens permettant une continuité dans le financement assurant la mise en valeur du milieu forestier privé.

Partenaires Ministère des Ressources naturelles, monde municipal, propriétaires forestiers, industries forestières. État d’avancement et (ou) échéancier Délimitation territoriale des agences en région. Établissement d’un mécanisme de fonctionnement. Détermination des travaux de mise en valeur à réaliser pour l’année en cours 1996-1997. Préparation des documents de base pour le futur plan de mise en valeur du territoire de l’agence. Loi cadre en forêt privée.

Objectifs Définir les balises du plan de protection et de mise en valeur de l'ensemble des ressources de la forêt privée. Assurer la concertation sur l’application du nouveau régime de protection et de mise en valeur de la forêt privée. Définir les balises du plan de protection et de mise en valeur de l’ensemble des ressources de la forêt privée. Allouer les ressources prévues au budget d’opération de mise en valeur. Confier les mandats requis, de préférence à des organismes existants et déjà implantés dans le secteur de la forêt privée. Désigner l’agent de la vérification opérationnelle des travaux d’aménagement forestier. Assurer le suivi des actions des organismes ayant des mandats, opérationnels. Informer le public. S’assurer de l’existence de règles d’éthique dans les organismes qui se voient confier des mandats et d’un code de

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Financement Gouvernement (60 %), industries (20 %), propriétaires (20 %) pour les trois prochaines années.

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Thème : forêts Région : Outaouais (07)

Guide des stations forestières de la MRC de Papineau* Impacts Utilisation de nouveaux outils écologiques basés sur une perspective régionale pour l'aménagement du territoire et de la forêt. Contribution à la diffusion des connaissances écologiques et au développement d'une meilleure gestion forestière. Meilleure concertation régionale pour le développement d'une foresterie durable. Par l'entremise de la carte écologique et du guide des stations forestières, développement du souci d'une foresterie respectueuse des potentiels et contraintes naturelles du territoire.

Description Le guide des stations forestières de la MRC de Papineau traitera de la forêt feuillue québécoise. Il sera le premier guide réalisé pour un territoire à forte concentration de forêts privées. Dans ce contexte, le guide sera élaboré de façon à établir un lien direct entre les préoccupations d'aménagement des différents intervenants forestiers régionaux et l'information écologique disponible. Problématique Au Québec, la classification des stations forestières et le développement de guides pour leur identification sont une préoccupation importante principalement depuis le projet de stratégie de protection des forêts proposé en 1991.

Promoteur Centre de recherche et de développement technologique agroforestier de la Petite-Nation Bernard Larouche, directeur 104, Allée des Montfortains Nord Papineauville (Québec) J0V 1R0 Téléphone: (819) 427-6258 poste 221 Télécopieur: (819) 427-8350

Depuis près de cinq ans, différentes équipes travaillent à la réalisation de tels guides pour certaines régions du Québec, mais principalement pour les forêts boréales.

Partenaires MRC de Papineau, Syndicat de producteurs de bois Outaouais-Laurentides, ministère des Ressources naturelles du Québec, ministère de l'Environnement et de la Faune, entreprises forestières.

Objectifs Encourager l'essai de nouvelles pratiques forestières et techniques sylvicoles basées sur une connaissance écologique du milieu. Développer des applications opérationnelles pour l'utilisation de l'information écologique disponible sur le territoire de la MRC de Papineau. Établir un lien concret et utile entre la connaissance écologique des milieux naturels et les pratiques forestières en forêt feuillue. Compléter le cadre écologique de référence de la MRC de Papineau. Fournir un outil d'aide à la décision servant à l'action sylvicole. Fournir des grilles d'interprétation en regard des préoccupations forestières (productivité, fragilité, «traficabilité», etc.).

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Financement Le financement sera assuré en partie par le promoteur, le Conseil régional de développement de l'Outaouais (CRDO) et d'autres sources.

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Thème : forêtsRégion : Outaouais (07)

Gestion intégrée de la forêt de l’Aigle, projet modèle de forêt habitée* Promoteur Corporation de gestion de la Forêt de l’Aigle inc. Denis Côté, Jean-Guy Whiteduck, Pierre Nadeau, administrateurs 155, rue Commerciale Maniwaki (Québec) J9E 1P1 Téléphone : (819) 449-7111 Télécopieur : (819) 449-8080

Description Gérer l’ensemble des ressources du milieu forestier en assurant le développement durable de la région par l’instauration de nouveaux modèles de gestion de la forêt de l’Aigle, selon le concept de «Forêt habitée». Problématique En juin 1995, le ministre des Ressources naturelles a mandaté un groupe de travail interministériel sur la forêt habitée, en vue d’élaborer un cadre de mise en pratique de cette politique et de faire émerger un certain nombre de projets bien concrets pouvant être utilisés comme projets témoins.

Partenaires Syndicat sylvicole de la Haute-Gatineau, Première Nation Kitiganzibi, Institut québécois d’Aménagement de la Forêt feuillue, ZEC, MRC. Financement Le financement s’appuie sur des programmes établis et sur des campagnes menées à l’occasion de projets particuliers.

Objectifs Faire de la forêt de l’Aigle un centre attrayant et éducatif pour le mieux être de la région; viser une utilisation optimale de toutes les ressources de la forêt dans le respect des limites de chacune et de leur équilibre écosystémique; mobiliser des entrepreneurs tirant partie de l’usage et de la transformation des autres. Impacts Sur la biodiversité, les espèces et les écosystèmes, base écologique des interventions; économiques (création d’emplois directs et indirects, etc.) 30-50 emplois divers; sur les activités humaines génératrices de nuisances, éducation par information vulgarisée; sur la santé et la qualité de vie des populations humaines, meilleure connaissance de l’écologie forestière, meilleur comportement des ressources; autres: valorisation de la concertation et des collaborations.

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Thème : forêts Région : Abitibi-Témiscamingue (08)

Entente de cogestion forestière entre Produits forestiers Domtar et la communauté autochtone de Winneway Promoteur Produits forestiers Domtar Bernard Sénécal, directeur de la foresterie 3030, boul. Industriel Val-d’Or (Québec) J9P 6S9 Téléphone: (819) 874-0300, poste 336

Description Par le biais d’un comité de cogestion, adaptation des activités d’aménagement forestier aux activités traditionnelles autochtones, réalisation conjointe d’un suivi des impacts des activités forestières. Respect du rendement soutenu de toutes les ressources ciblées. Intégration de toutes les activités réalisées dans l’aire forestière sous cogestion. Accroissement de la participation économique de la communauté de Winneway. Contrôle des impacts des activités forestières sur la faune et la flore. Protection des sites d’activités traditionnelles et des paysages. Formation de personnel forestier autochtone.

Partenaires Dix ou onze bénéficiaires de l’aire commune 083-87. État d’avancement et (ou) échéancier Janvier 1996. Le projet est en cours.

Clientèle Industries et autochtones. Problématique Les activités industrielles forestières sont guidées par des objectifs différents de ceux qui président à l’utilisation traditionnelle de la forêt par les autochtones. Objectifs Harmoniser les activités d’aménagement forestier et les activités traditionnelles. Favoriser l’engagement économique de la communauté autochtone dans les activités d’aménagement forestier. Assurer un rendement soutenu pour toutes les activités réalisées sur l’aire forestière par les différents intervenants. Stimuler la coopération et la compréhension des préoccupations mutuelles. Impacts Gestion et protection de la forêt et de la faune. Protection des paysages et des activités traditionnelles des autochtones. Formation de personnel forestier autochtone.

Thème : forêts Région : Abitibi-Témiscamingue (08)

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Partenariat entre la Corporation Mishtuk de Waswanipi et Domtar concernant la construction d’un centre de transformation du bois Promoteur Domtar inc. Louis Hamel, directeur Forêts-scieries Abitibi-Outaouais 3030, boul. Industriel Val-d’Or (Québec) J9P 6S9 Téléphone: (819) 874-0300, poste 301

Description Création de la corporation Produits forestiers Nabakatuk inc. qui établira et opérera un centre de transformation du bois à Waswanipi. Clientèle Industries et autochtones. Objectifs Promouvoir l’emploi et la formation de personnel autochtone afin de créer un bénéfice socio-économique nouveau et majeur pour la communauté de Waswanipi. Appliquer de façon concrète l’un des principes de la politique forestière de Domtar en établissant des relations harmonieuses avec les populations autochtones au chapitre de l’aménagement forestier et de la transformation de la matière ligneuse.

Partenaire Waswanipi Mishtuk Corporation. État d’avancement et (ou) échéancier 1996. Le projet est amorcé. Financement Coût total estimé: 5,8 millions de dollars. Waswanipi Mishtuk Corporation: 55 %, Domtar: 45 %, Native Economic Development Program (NEDP), ministère de l’Industrie, de la Science et de la Technologie (MIST-CANADA), institutions financières.

Impacts La population de Waswanipi pourra, par le biais des emplois générés, bénéficier d’une nouvelle activité économique d’importance sur la réserve. La ressource «matière ligneuse» pourra être prélevée et renouvelée à partir des territoires autochtones par les autochtones eux-mêmes, qui développeront, par ces activités, un nouveau champ d’expertise. Meilleure compréhension des préoccupations respectives des partenaires.

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Thèmes : forêts, lacs et cours d’eau, Région : Abitibi-Témiscamingue (08) faune et flore, activités industrielles et commerciales, éducation

Développement d’une approche d’aménagement forestier écosystémique pour la forêt d’enseignement et de recherche (FER) du lac Duparquet Description Modèle d’une approche écosystémique d’aménagement forestier en milieu boréal, la FER du lac Duparquet s’étend sur 8000 ha en forêt mixte. Elle est gérée conjointement par l’Université du Québec à Montréal et l’Université du Québec en AbitibiTémiscamingue (A.-T.) en collaboration avec Industries Norbord et Produits forestiers Tembec et le milieu socio-économique.

UQAT et UQAM Brian Harvey, directeur FER du lac Duparquet Université du Québec en A.-T. C.P. 700 Rouyn-Noranda (Québec) J9X 5E4 Téléphone: (819) 762-0971 Télécopieur: (819) 797-4727 Courrier électronique: Brian.Harvey uqat.uquebec.ca

Problématique Tout en se distinguant par sa vocation de recherche fondamentale et appliquée et d’enseignement, la FER du lac Duparquet devra concilier les intérêts des différents usagers et protéger et promouvoir le patrimoine écologique de l’ensemble des ressources qui s’y trouvent.

Partenaires Groupe de recherche en écologie forestière de l’UQAM, Unité de recherche et de développement forestiers de l’A.-T., Produits forestiers Tembec inc., Industries Norbord inc. Comité sur la recherche forestière de l’A.-T. (CRDAT), Centre multirégional de recherche forestière de l’UQ, Cégep de l’A.-T., Commission scolaire Harricana, Association forestière de l’A.-T., Association touristique de l’Abitibi-Ouest, Association de chasse et pêche de Duparquet, ministère des Ressources naturelles du Québec (secteurs forêts, mines, terres), ministère de l’Environnement et de la Faune.

Objectifs Favoriser l’élaboration d’une programmation de recherche en écologie, aménagement et sylviculture intégrée à l’aménagement des ressources du territoire. Développer un modèle d’aménagement écosystémique pour la forêt boréale mixte de l’est du Canada. Servir de lieu privilégié pour la surveillance et l’évaluation écologique (monitoring). Contribuer au développement d’une culture scientifique régionale en sensibilisant le milieu à l’importance de la science, de la recherche et de la formation universitaire.

État d’avancement et (ou) échéancier Élaboration des plans d’aménagement et de recherche: janvier 1996 - janvier 1997. Soirées d’information et visites publiques: été 1996. Financement En plus des partenaires, Conseil national de recherche en sciences naturelles et génie du Canada, Service canadien des forêts, Service canadien de la faune et revenus et de la vente du bois coupé.

Impacts Protection et conservation du milieu naturel. Création d’emplois et stimulation de l’économie locale. Réduction de l’impact sur l’environnement de certaines activités humaines l’industrie minière et forestière. Accessibilité du patrimoine écologique à la population. Promoteur

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Thèmes : forêts, agricultureRégion : Gaspésie─Îles-de-la-Madeleine (11)

Valorisation des rameaux d'arbres et d'arbustes feuillus Description Disponibiliser une biomasse inexploitée pour laquelle des recherches récentes confirment un rôle d’amélioration des écosystèmes au niveau des sols forestiers ou agricoles.

Partenaires Possiblement les organismes de gestion en commun, les syndicats de producteurs de bois et les syndicats agricoles. État d'avancement et (ou) échéancier Processus à répéter annuellement. Peut s’étendre à toutes les régions du Québec. À ce jour, la seule étape généralement complétée est celle de la caractérisation des effets bénéfiques escomptés en agriculture et en foresterie.

Clientèle Forestiers, agriculteurs Problématique Les rameaux d'arbres et d'arbustes feuillus représentent une biomasse actuellement non valorisée.

Financement Les principaux postes de dépenses reliés à ce projet sont les frais de sensibilisation des producteurs et de diffusion auprès des utilisateurs et les frais (machinerie et maind’oeuvre) de regroupement et de fragmentation de la ressource. Des revenus devront provenir de la mise en marché du matériau, soit environ 1,25 $ par mètre cube : prix-cible pour utilisation agricole. Il y a un mode critique de financement à mettre en place soit : la reconnaissance du processus de regroupement et de fragmentation des rameaux parmis les travaux privés d’aménagement forestier qui sont éligibles à des transferts gouvernementaux.

Objectifs Sensibiliser tous les producteurs indirects de rameaux au grand potentiel de la ressource qu’ils manipulent.Favoriser les liens entre les utilisateurs agricoles et les producteurs forestiers. Reconnaître les travaux de fragmentation comme faisant partie des travaux d’aménagement d’un boisé. Impacts Sur la biodiversité : l’application de ces rameaux provoque des processus biologiques propres aux forêts climatiques de feuillus - origine de la plupart de nos sols agricoles. Des recherches récentes démontrent un accroissement de l’activité biologique dans le sol. Économiques : ces processus induits par une ressource régionale réduisent la dépendance des activités agricoles et forestières sur des intrants chimiques importés. Sur les activités humaines génératrices de nuisances : la vigueur insufflée aux processus biologiques du sol le rend plus apte à récupérer des impacts de l’agriculture intensive. Les nuisances reliées à l’utilisation massive d’intrants synthéthiques sont également réduites. Sur la santé humaine : indirectement avec l’amélioration possible de certaines qualités des produits agricoles. Promoteur Aucun n’est ciblé actuellement.

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Thème : forêtsRégion : Abitibi-Témiscamingue (08)

La forêt habitée dans la MRC de Témiscamingue* Impacts L’aménagement forestier est, au départ, la principale activité envisagée. Roulec vise à en retirer des retombées importantes en termes d’emploi, de transfert d’expertise et de formation de la main-d’oeuvre locale en vue de la réalisation de projets clés en main. L’entente avec Norbord prévoit qu’à l’exception d’une faible quantité requise pour le bon fonctionnement d’une petite usine de fonds de paniers, le bois sera acheminé aux usines de Norbord.

Description Roulec 95 a reçu le mandat de gérer les lots intramunicipaux et l’entente avec Norbord de façon à engendrer le maximum de retombées économiques et sociales pour les communautés des deux localités. Futur gestionnaire de 80 lots intramunicipaux (3 000 ha), Roulec a de plus signé une entente avec les Industries Norbord inc., lui confiant la gestion d’une partie (10 000 ha) du territoire sous contrat d’approvisionnement et d’aménagement forestier (CAAF). Roulec bénéficie ainsi d’une masse critique suffisante de travaux à réaliser. Son rôle se situe au niveau de l’identification des créneaux de développement et de la planification des interventions, les interventions elles-mêmes étant confiées à des entreprises locales. Norbord prépare les plans d’aménagement forestier requis par la Loi sur les forêts pour le territoire, selon les orientations qu lui sont fournies par Roulec et en tenant compte de la planification multiressources préparée par la MRC.

Promoteurs Roulec 95 inc., Corporation paramunicipale Denis Jutras, président. Partenaires MRC de Témiscamingue, les Industries Norbord inc. et autres partenaires à identifier dans les domaines agricole, faunique et récréatif.

Objectifs La politique de la compagnie vise à encourager les initiatives de reprise en main de leur économie par les communautés. Après une première phase de consolidation des activités liées à la matière ligneuse, Roulec 95 prévoit mettre ses efforts au développement des aspects faunique et récréatif. Si l’expérience est concluante, les parties envisagent d’augmenter la superficie du territoire sous CAAF dont la gestion est confiée à Roulec, à la totalité du territoire sous CAAF situé dans Nédelec.

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Thème : forêtsRégion : Chaudière-Appalaches (12)

La forêt habitée dans les MRC Bellechasse et Les Etchemins Promoteurs Les MRC Bellechasse et Les Etchemins ainsi que les municipalités de Buckland, Saint-Luc, Saint-Magloire et Saint-Philémon, par l’entremise de la Corporation d’aménagement de développement du Massif du Sud.

Description Le projet émerge des efforts des partenaires qui veulent donner le statut de parc régional au territoire. Ils veulent y appliquer le mode de gestion prévu en forêt habitée en se dotant, entre autres, d’un outil de planification et de concertation qui favorisera un développement harmonieux et de qualité pour ce territoire.

Financement Grâce à l’aide financière du ministère des Ressources naturelles du Québec totalisant 50 000 $, les MRC de Bellechasse et des Etchemins peuvent entreprendre la réalisation d’un projet témoin de forêt habitée sur une partie de leur territoire, qui comporte de la forêt publique et de la forêt privée.

Objectifs Le projet vise avant tout le développement de l’emploi par la mise en valeur de l’ensemble des ressources. Même si la vocation principale sera axée sur la récréation et le tourisme, des activités économiques en forêt et des activités à caractère culturel sont prévues. Impacts Le Parc régional du Massif du Sud s’identifie comme un projet structurant qui permettra aux collectivités de faire en sorte que le développement durable devienne chez eux une réalité.

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Thèmes : forêts, faune et flore Région : Chaudière-Appalaches (12)

Le Camp forestier Saint-Luc, d’hier à demain Bellechasse.

Description Mise sur pied d’un centre d’interprétation de la forêt, d’hier à demain, avec un camp forestier et ses bâtiments d’époque, expliquant la vie dans les camps, un sentier d’interprétation permettant de prendre connaissance de l’évolution de l’exploitation forestière du début du siècle à nos jours ainsi que des tendances futures tant sur le plan de l’exploitation, comme la coupe sélective, que de la technologie (de la sciotte à la multifonctionnelle). L’accès à un long sentier pédestre aménagé, avec interprétation et observation de la nature, est également planifié.

Impacts Prise de conscience de l’impact de l’activité forestière moderne sur l’avenir de la forêt, des solutions et alternatives qui s’offrent aux forestiers pour envisager le développement sous l’angle du développement durable. Amélioration de la qualité de vie, revitalisation d’un milieu rural, réappropriation de la nature et du vécu (patrimoine) par le public. Promoteur Le Groupement pour l’amélioration et le développement de Saint-Luc (GAD) Laurette Jolin, directrice 230A, rue Principale Saint-Luc (Québec) G0R 1L0 Téléphone: (418) 636-2176

Clientèle Grand public. Problématique Dans le but de dynamiser le développement économique de Saint-Luc, le Groupement pour l’amélioration et le développement de Saint-Luc (GAD) est actuellement à développer un centre récréo-touristique dont la thématique est la vie dans les chantiers et l’exploitation forestière, d’hier à demain.

Partenaires Les gouvernements fédéral (PAZD, Article 25, PDE) et provincial (FIR), la municipalité de Saint-Luc, la Caisse populaire de Saint-Luc, des organismes et entreprises du milieu, la population, la Société de développement économique des Etchemins.

Objectifs Mettre en valeur un site récréo-touristique qui utilisera le potentiel naturel de la municipalité pour mettre en valeur sa tradition et son patrimoine forestier tout en dynamisant la vie économique et culturelle du village. De plus, une partie de l’interprétation sur le site mettra une emphase sur l’aspect écologique de l’exploitation forestière, son influence sur la flore et la faune environnante (la durabilité et le renouvellement de la ressource bois, la protection des habitats fauniques, l’aménagement forestier, l’utilisation des «bois rameaux-fragmentés» (BRF), etc.). Sensibilisation du visiteur à cette nouvelle notion de l’écologie humaine c’est-àdire le déroulement et l’effet de l’activité humaine dans la nature, tantôt destructrice tantôt bénéfique. Visites de chantiers actuels et visites de forêts aménagées, soit le Triangle de

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État d’avancement et (ou) échéancier Le projet est en voie de réalisation et s’étalera sur trois ans. Financement Investissements privés, organismes du milieu, contributions municipales, provinciales et fédérales, subventions, collectes spéciales, etc.

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Thème : forêtsRégion : Lanaudière (14)

Forêt habitée; aménagement intégré pour les régions Saint-Michel-des-Saints et de Saint-Zénon* Description Réalisation d'interventions sylvicoles et fauniques sur les terres publiques de SaintMichel-des-Saints et Saint-Zénon pour assurer un rendement soutenu en matière ligneuse, mais aussi pour favoriser la faune et l'accès aux sites d'intérêt.

Promoteur Déboisement Saint-Michel inc. Anny Malo, biologiste 6215, Principale Saint-Zénon (Québec) Téléphone: (819) 884-5256 Télécopieur: (819) 884-0113

Problématique L'exploitation forestière est le principal pôle économique de ces municipalités depuis 1850. Jusqu'à maintenant, la mise en valeur de ce territoire forestier public a surtout privilégié la gestion du bois comme unique ressource. Cependant, l'avènement de nouveaux besoins et la diversification des marchés exigent une mise en valeur des ressources aussi variées que la faune, le bois, le tourisme et la villégiature. Devant ces intérêts nouveaux, le gouvernement du Québec et des intervenants du milieu ont développé le nouveau concept «forêt habitée».

Partenaires Pourvoirie Koubeck, ZEC Lavigne, des Nymphes et Collin, MRC Matawinie, Chambre de commerce de Matawinie, municipalités de Saint-Michel-des-Saints et de Saint-Zénon. État d'avancement et (ou) échéancier Le projet pilote devrait se réaliser à l'été 1996 pour une continuité possible indéfinie. Après les étapes de planification, de sensibilisation et de réalisation d'études, le projet est à la recherche de financement. Financement Pour 1996-1997, le projet totalise une possibilité de subventions de l'ordre de 323 000 $ du ministère des Ressources naturelles.

Objectifs Modifier la vision actuelle de la forêt comme source de matière ligneuse pour un ensemble de ressources vivantes. Préconiser une nouvelle exploitation forestière qui assure un rendement soutenu en matière ligneuse, mettre en valeur la faune et les sites d'intérêt récréo-touristique. Impacts Sur le plan économique, il y aura création et maintien d'emploi. On estime à environ 850 jours/personnes le travail généré par le projet. La forêt habitée instaure une gestion saine du bois en alliant prélèvement et conservation. Elle assure à la région la conservation de sites touristiques potentiels en plus des habitats fauniques.

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Thème : forêts Région : Laurentides (15)

La forêt habitée dans la MRC Antoine-Labelle Promoteur Municipalité de Chute-Saint-Philippe.

Description Les partenaires du projet proposent de mettre en place une Coopérative de solidarité dont le conseil d’administration serait composé de représentants des trois principaux secteurs d’intervention, soit la villégiature et le récréotourisme, la faune et la forêt, de représentants de travailleurs engagés dans la mise en valeur du territoire, des représentants des pouvoirs municipaux (municipalité et MRC) ainsi que des représentants des ministères concernés, à titre de ressources techniques.

Partenaires La coopérative forestière des HautesLaurentides, l’Association touristique de ChuteSaint-Philippe, la MRC Antoine-Labelle et le Centre de service aux réseaux d’entreprises du secteur forestier. Les industriels de l’aire commune demeurent des partenaires à part entière du projet. Financement Revenus des ventes de biens et services.

Objectifs Le projet vise à intensifier les travaux sylvicoles et à y intégrer des interventions qui visent la mise en valeur des habitats fauniques, des paysages et des sites pour la pratique d’activités récréatives. Il vise également à développer un mode de gestion de l’offre faunique qui permette d’en améliorer le potentiel tout en intensifiant les retombées économiques liées à la pratique d’activités d’exploitation et (ou) d’observation de la faune. Enfin, il vise à développer le potentiel récréo-touristique ainsi que la villégiature regroupée sur le territoire. Impacts Le projet repose sur la spécialisation des partenaires et le maillage de centres de profits autonomes en vue de la mise en valeur optimale du territoire dans une perspective de développement durable et de création d’emplois.

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Thème : agricultureRégion : le Québec

Implantation au MAPAQ d’un logiciel de fertilisation adapté aux besoins de l’approche intégrée* Promoteur Ministère des l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec. Jacques Landry Directeur de l’environnement et du développement durable 200, chemin Sainte-Foy, 9e étage Québec (Québec) G1R 4X6 Téléphone: (418) 643-3029 Télécopieur: (418) 528-0405

Description «Conseil-Champ», un logiciel de fertilisation développé par l’Université Laval, a été adapté pour le ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec afin de permettre des interfaces entre les analyses de sol et le traitement de données pour l’ensemble des champs. Objectifs Permettre une approche intégrée en fertilisation et rendre cet outil disponible à tous les conseillers afin d’améliorer la gestion des fertilisants.

Partenaire Agri-Gestion de l’Université Laval.

Impacts Intégrer, dans un logiciel de fertilisation, des éléments ayant un impact sur les recommandations impliquant la conservation des ressources eau-air-sol. Faciliter le transfert d’information par des documents et d’échanges adaptés aux besoins des producteurs.

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Thème : agriculture Région : le Québec

Colloque sur la gestion de l’eau par bassin versant en milieu rural* Promoteurs Commission de génie rural, Conseil des productions végétales du Québec (CPVQ) Guy Demers, président Direction des politiques et des programmes des milieux naturels et agricoles 2360, chemin Sainte-Foy Sainte-Foy (Québec) G1V 4H2 Téléphone: (418) 646-0751 Télécopieur: (418) 528-1035

Description Organisation d’un colloque multidisciplinaire incluant une visite du bassin de la rivière Boyer. Objectifs Favoriser la concertation des intervenants des milieux agricoles et municipaux. Dégager une vision commune dans le domaine de la gestion de l’eau. Proposer des avenues de solution aux problèmes communs de gestion de l’eau. Impacts Meilleure gestion des ressources naturelles, notamment l’eau en milieu rural, et concertation entre les intervenants des milieux municipaux et agricoles.

Partenaires Ministère de l’Environnement et de la Faune, ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation, Agriculture Canada, Union des producteurs agricoles, Université Laval. Financement Commandites, revenus des inscriptions.

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Thème : agriculture Région : le Québec

Matériel pédagogique sur le développement durable en agriculture* l’Alimentation, Direction de la formation et de la main d’oeuvre en bioalimentaire.

Description Le projet consiste à préparer un recueil de renseignements vulgarisés sur la gestion des ressources en agriculture ainsi qu’un document vidéo.

Jacques Boucher, agronome Direction des la Formation et de la main d’oeuvre en bioalimentaire 200, chemin Sainte-Foy, 11e étage Québec (Québec) G1R 4X6 Téléphone: (418) 644-1315 Télécopieur: (418) 644-3049

Clientèle Le réseau des écoles primaires et secondaires de l’ensemble du Québec. Problématique L’amélioration de la performance du secteur agricole a eu des effets sur les ressources sol et eau ainsi que sur la faune. La détérioration des ressources naturelles et de l’environnement par l’agriculture est également le problème d’une société qui exige un approvisionnement constant en produits de qualité, présentant une image de perfection, et au coût le plus bas possible.

Yvon Brochu, ingénieur Direction de l’environnement et du développement durable 200, chemin Sainte-Foy, 9e étage Québec (Québec) G1R 4X6 Téléphone: (418) 644-8541 Télécopieur: (418) 528-0405

Objectifs Présenter sommairement aux élèves l’évolution de l’agriculture québécoise. Présenter le défi environnemental auquel fait face l’agriculture (fournir des aliments sains, en quantité suffisante et à prix raisonnable tout en respectant les ressources). Présenter les efforts du milieu agricole pour la préservation des ressources sol, eau et faune. Amener les élèves à prendre conscience des actions et gestes qu’ils posent en regard de leurs impacts sur l’environnement.

Partenaires Direction des communications du ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation (MAPAQ), ministère de l’Environnement et de la Faune (MEF), Union des producteurs agricoles (UPA), Fondation de la faune du Québec (FFQ). Financement On espère une contribution provinciale et une contribution des partenaires (UPA, FFQ).

Impacts Les consommateurs doivent prendre conscience qu’en exigeant des fruits et légumes d’apparence quasi parfaite, les producteurs, pour répondre à cette demande et rentabiliser leur entreprise, doivent recourir bien souvent à des produits qui peuvent avoir un effet sur la santé et sur l’environnement. Les consommateurs doivent repenser leur comportement et leurs habitudes de consommation. Promoteur Ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de

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Thèmes : agriculture, déchetsRégion : Bas-Saint-Laurent (01)

Recherche et développement sur le compostage du lisier de porc et des résidus de scieries Promoteur Une équipe de l’Université du Québec à Rimouski Bertrand Maheux, chargé de projet 300, Ursulines Rimouski (Québec) G5L 3A1 Téléphone: (418) 723-1986

Description Projet-pilote de mise à l’échelle industrielle d’un procédé de compostage qui résout les problèmes dus au lisier liquide en y intégrant des sciures, et dont les résultats se sont avérés très concluants à l’expérimentation. Clientèle Agriculteurs.

Partenaires Meunerie J.B. Dionne et entreprise BIOMAX inc.

Problématique Le lisier de porc liquide, lorsqu’il est épandu comme engrais, percole vers les plans d’eau et contamine les environs.

État d’avancement et (ou) échéancier Été 1997 à été 1998 (à confirmer). Les étapes de planification, de recherche de financement et de mise en oeuvre ont réalisées et les engagements verbaux ou écrits de certains promoteurs ont été obtenus.

Objectifs Éliminer la pollution des sols et des eaux, réduire considérablement la quantité de lisier entreposé à la ferme, éliminer le problème d’odeurs tout en valorisant des produits de la biomasse à des fins agricoles (engrais).

Financement Les modes de financement prévus sont des subventions et des services accordés par des organismes régionaux.

Impacts La contamination par les lisiers peut affecter notablement la faune, les sols et les plans d’eau. Le procédé mis à l’essai réduit considérablement les risques. Le compostage ainsi utilisé s’avère être une économie pour les producteurs agricoles, en leur fournissant un amendement de qualité pour leurs sols, tout en valorisant des résidus de scieries. Le procédé élimine les problèmes de pollution des eaux et les odeurs parfois susceptibles d’incommoder la population avoisinante.

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Thème : agriculture Région : Saguenay—Lac-Saint-Jean (02)

Vers des choix durables Promoteur Fédération de l'UPA du Saguenay—Lac-SaintJean 422, rue Racine Est Chicoutimi (Québec) G7H 1T3 Téléphone: (418) 549-7353 Télécopieur: (418) 543-4873

Description Élaboration et diffusion de matériel de réflexion sur le développement durable, plus précisément sur des thèmes reliés à l'agriculture durable. Une cassette-vidéo et une pochette contenant 21 fascicules ont été développées. La diffusion de ce matériel se fera une formation dirigée vers les producteurs et productrices agricoles de la région.

Financement L'aspect élaboration est absorbé par l'UPA et une aide gouvernementale. L'aspect diffusion entre dans le cadre de la formation professionnelle déjà offerte aux agriculteurs et agricultrices de la région. Positionnement sur les besoins de marchés des années 2000 tout en assurant une pérennité de la ressource.

Clientèle Agriculteurs. Impacts Changement des approches et des mentalités rattachées aux techniques actuelles de production. Sensibilisation des agriculteurs sur les différents aspects de l'environnement et des ressources qui s'y trouvent. Changements de comportement qui amèneront des actions concrètes, dont des actions de réhabilisation de milieux détériorés.

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Thème : agricultureRégion : Saguenay—Lac-Saint-Jean (02)

Projet de revalorisation des terres agricoles sur les terrains de l'usine Grande-Baie Promoteur Société d'électrolyse et de chimie Alcan Usine Grande-Baie Stéphane Gauthier et Guylaine Munger 6000, 6e Avenue, C.P. 900 Ville de La Baie (Québec) G7B 4G9 Téléphone: (418) 697-9600

Clientèle Agriculteurs. Problématique L'usine Grande-Baie d'Alcan est une aluminerie moderne située dans un milieu rural. Lors de la construction de l'usine, Alcan avait acheté 1000 ha de terrain dont 400 étaient en culture. Ces terres ont été louées à des producteurs céréaliers à la condition qu'on n'y fasse que des céréales. Au fil des ans, la monoculture a détérioré de façon marquée la qualité du sol. Un projet de revalorisation agricole sera mis de l'avant afin de restaurer le sol pour qu'il devienne productif.

Partenaires Membres de l'UPA qui feront par la suite la promotion de l'approche bioagronomique.

Objectifs Évaluer l'état des terres. De concert avec les locateurs, élaborer un plan de redressement qui respectera les derniers développements en matière d'agriculture durable (bioagronomie). Impacts Développement de l'autonomie économique régionale permettant à des producteurs d'utiliser les terres de l'entreprise et d'en tirer un revenu. Maintien d'un environnement agréable pour tous. Restructuration des sols et maintien de la ressource par la bioagronomie.

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Thème : agricultureRégion : Saguenay—Lac-Saint-Jean (02)

Valorisation agricole des résidus calciques (boue de lie, boue de chaux et centres) Promoteur Produits forestiers Donohue inc. Lucien Desmarais, directeur général, usine de pâte kraft 4000, chemin St-Eusèbe Saint-Félicien (Québec) G8K 2R6 Téléphone: (418) 679-4545 Télécopieur: (418) 679-4271

Description Stabilisation des sols acidifiés grâce à l'apport de cette matière basique, d'où une nette amélioration des milieux de culture. Clientèle Agriculteurs et industries. Problématique Le procédé kraft génère des résidus calciques comme la boue de lie, les rejets de l'éteigneur et la boue de chaux. Ces résidus sont présentement dirigés vers le site d'enfouissement de la MRC.

Partenaires Agriculteurs et industries. État d'avancement et (ou) échéancier Un projet est présentement en cours avec le ministère de l'Environnement et de la Faune pour évaluer le potentiel agricole de ces résidus.

Impacts Réduction des coûts de production de certaines entreprises agricoles avec les économies réalisées. Valorisation des sols de culture qui donneront de meilleurs rendements grâce à ces résidus qui seraient autrement dirigés au dépotoir. Protection du milieu par la prolongation de la durée de vie de notre site d'enfouissement. Protection des dépôts de calcite existants.

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Thème : agriculture Région : Saguenay—Lac-Saint-Jean (02)

Agriculture supportée par la communauté Promoteur Gérald Tremblay Coop Solest 300, rang 1 Ouest L'Ascension (Québec) G0W 1Y0 Téléphone: (418) 347-4406

Description Projet de mise en marché de produits agricoles biologiques qui se veut différent et complémentaire des grands réseaux qui sont hors d'accès pour les terres marginales. C'est un projet d'agriculture associative. Les clients qui composent le groupe d'achat sont membres associés de la Coop Solest et participent aux décisions et aux orientations. Clientèle Grand public, agriculteurs. Objectifs Resserrer le lien entre la production et la consommation en mettant sur pied un groupe d'achats desservi directement par la production au moyen de points de chute. Développer une approche de production biologique sur des terres agricoles en utilisant peu d'énergie extérieure et en favorisant l'établissement de personnes ayant des ressources financières limitées. Impacts Augmentation de l'autosuffisance alimentaire régionale en faisant en sorte que la totalité de la vente au détail demeure dans la région. Conservation des terres agricoles qui ne sont pas propices à la production industrielle. Mise en valeur d'une terre agricole laissée en friche depuis plusieurs années, par exemple, la ferme de la Coop Solest.

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Thème : agriculture Région : Québec (03)

Épandage de résidus d’écorces sur les terres agricoles Promoteurs Ministère de l’Agriculture, des Pêches et de l’Alimentation du Québec - Union des producteurs agricoles Jacinthe Gagnon, UPA Alain Pouliot, MAPAQ André C. Sarasin, Daishowa Coordination scientifique et technique: JeanMaurice Hamel, agronome 1120, boul. De la Rive-Sud, bureau 230 Saint-Romuald (Québec) G6W 5M6 Téléphone: (418) 839-8844 Télécopieur: (418) 834-2070

Description Il s’agit d’un projet pilote conjoint DAISHOWA - MAPAQ - UPA, qui vise l’épandage de 10 000 m3 de résidus d’écorces de l’usine Daishowa sur 20 fermes de l’île d’Orléans et de la Côte de Beaupré. Le projet, mis de l’avant par l’UPA, est sous la coordination scientifique et technique du MAPAQ. L’UPA représente les exploitants agricoles bénéficiaires du projet, assure la gérance des fonds et la logistique. Clientèle Agriculteurs. Problématique À la suite des pluies torrentielles de l’été 1995, les terres agricoles ont été drainées.

Partenaires MAPAQ, UPA, Daishowa, productrices et producteurs agricoles de l’île d’Orléans et de la Côte de Beaupré.

Objectifs Vérifier l’efficacité du produit à améliorer la matière organique des sols. Établir les recommandations les plus adéquates en termes de quantités à appliquer et de cultures associées. Comparer les effets sur la croissance et les rendements. Le MAPAQ assure le suivi agronomique et environnemental du projet.

État d’avancement et (ou) échéancier Le projet est en voie de réalisation. Financement Phase 1: 110 000 $ pour 10 000 m3 (MAPAQ 60 000 $, Daishowa 30 000 $, Producteurs agricoles 20 000 $) Phase 2: 5 millions de dollars pour 600 000 m3 (UPA analyse les avenues de financement).

Impacts Un niveau adéquat de matière organique améliore les propriétés physiques et chimiques des sols, réduit les besoins en irrigation et en apport de fertilisants minéraux, atténue les risques d’érosion des sols et élimine la sédimentation des cours d’eau. L’impact environnemental est donc évident, en plus des bénéfices escomptés sur les rendements.

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Thème : agricultureRégion : Québec (03)

Valorisation de nos boues Promoteur Produits forestiers Alliance Inc. Gaétan Plamondon (Surintendant des services techniques) 1, rue Notre-Dame Donnacona (Québec) G0A 1T0 Téléphone : (418) 285-4300, poste.4393 Télécopieur : (418) 285-4472

Description Ce projet vise à revaloriser les boues de décanteur (matière organique) à titre de fertilisant pour les cultures agricoles. Objectifs Revaloriser ces résidus. Diminuer des coûts d’enfouissement.

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Thèmes : agriculture, forêts, écotourisme Région : Mauricie—Bois-Francs (04)

Développement des ressources naturelles et de l’ensemble du bassin versant de la rivière Gentilly Description Mise en valeur des ressources naturelles d’un territoire en zone agroforestière par le développement des collectivités locales. Consolidation des équipements actuels en écotourisme, travail pour l’implantation d’une usine d’eau de source, développement du potentiel d’un groupe de lots intra-municipaux par des initiatives telles que l’interprétation de la nature, la culture de canneberges, etc.

Promoteur Association pour la mise en valeur de la rivière Gentilly inc., en collaboration avec d’autres partenaires Bernard Morin, président 473, Des Bosquets Sainte-Marie de Blandford (Québec) G0X 2W0 Téléphone: (819)283-2844 Télécopieur: (819)283-2127

Objectifs Mettre en valeur les richesses naturelles du territoire. Développer un partenariat entre les entreprises et les instances institutionnelles (locales et régionales) afin de maintenir les jeunes adultes dans la région.

État d’avancement et (ou) échéancier Le potentiel des ressources naturelles est connu et les infrastructures de base sont en place. Planification stratégique et recherche de partenaires. Protocole d’entente signé entre la municipalité et la compagnie Phiga pour réaliser une étude de préfaisabilité pour le développement d’une usine d’embouteillage d’eau de source. Entente de principe avec le ministère des ressources naturelles sur le transfert du bloc de 17 lots intramunicipaux dans la municipalité. Plan de développement touristique réalisé par le commissariat industriel (COPERS) visant entre autres le développement de l’écotourisme.

Impacts Embauche locale et formation de jeunes travailleurs. Conscientisation collective face aux choix menant au développement durable. Mise à contribution du service d’éducation aux adultes (Commission scolaire Le Riverain). Mise en valeur harmonieuse des ressources naturelles. Responsabilisation et meilleure utilisation des ressources naturelles.

Financement Coûts: 1 000 000 $, soit 200 000 $ par an sur cinq ans. Évaluation basée sur l’historique du financement du Parc régional de la rivière Gentilly des cinq dernières années. Dépôt du projet dans le cadre du programme «Action 21» Environnement Canada. Financement privé dans l’étude de préfaisabilité pour l’implantation d’une usine d’embouteillage d’eau de source.

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Thème : agricultureRégion : Estrie (05)

Influence de la saturation du sol en phosphore sur la qualité de l’eau à la suite d’épandage de lisier de porc et d’engrais Promoteur Agriculture Canada.

Description Dans des conditions de surfertilisation, détermination du temps qu’un sol peut jouer son rôle de filtre naturel sans qu’une contamination en phosphore soit mesurée dans les eaux de drainage. Détermination de la quantité de phosphore accumulée selon la période d’application et le type de culture.

Partenaires Fédération des producteurs de porcs du Québec et Centre de développement du porc du Québec inc. État d’avancement et (ou) échéancier 1998.

Clientèle Agriculteurs. Problématique L’épandage répété de grandes quantités de lisier et de fumier provoque généralement une accumulation de phosphore dans les sols. Dans le passé, l’érosion des sols était considérée comme la principale responsable de l’apport agricole de phosphore aux cours d’eau. Or, des recherches récentes démontrent que lorsque le sol est saturé en phosphore, il y aurait une libération du phospore par les particules de sol contribuant ainsi à la contamination des eaux de surface. Objectifs Étudier l’influence de l’accumulation et de la saturation des sols en phosphore sur la qualité de l’eau pour établir des relations de cause à effet qui soient crédibles.

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Thème : agriculture Région : Estrie (05)

Évaluation des effets du travail du sol sur les pertes en nutriments dans les eaux de surface et souterraines des cours d’eau et de la nappe phréatique.

Description Mesurer des déplacements d’éléments nutritifs (azote, phosphore) dans les sols et dans les eaux de ruissellement et de lessivage sous différentes pratiques culturales. Expérimentations sur le maïs-grain et l’orge à l’aide de parcelles expérimentales. Parcelles équipées de façon à recueillir séparément les eaux de ruissellement superficiel et de drainage souterrain afin de mesurer les charges annuelles d’azote, de phosphore et de pesticides en solution. Évaluation de l’influence des trois points suivants sur les déplacements d’éléments nutritifs: travail du sol (minimal, réduit, conventionnel, préparation printanière et automnale), pratiques culturales (semis direct, semis conventionnel) et présence d’une culture en début et en fin de saison (hivernante et non hivernante). Réalisation des bilans agricole et environnemental en mesurant la migration des nutriments dans le sol pendant la saison et en enregistrant les rendements des récoltes. Analyse économique comparative des pratiques cuturales étudiées.

Promoteur Agriculture Canada Alain Pesant, chercheur Conservation des sols C.P. 90 Lennoxville (Québec) J1M 1Z3 Téléphone: (819) 565-9171 Télécopieur: (819) 564-5507 État d’avancement et (ou) échéancier Échéancier: 1997. Financement Plan vert du Canada: 175 000 $ sur trois ans.

Problématique Les pratiques agricoles conventionnelles (épandage inadéquat du fumier, surfertilisation, érosion) contribuent à augmenter les nutriments dans les cours d’eau. Objectifs Évaluer les effets de la période et du type de travail du sol primaire sur les pertes en nutriments dans les eaux de surface et souterraines. Impacts Réduction de l’apport en nutriments dans les cours d’eau préservant l’équilibre de ces milieux. Pratiques agricoles plus efficaces entraînant une économie des frais d’exploitation. Connaître quelles pratiques permettent de réduire les rejets à l’environnement. Amélioration de la qualité

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Thème : agricultureRégion : Estrie (05)

Épandage expérimental des boues de traitement des effluents dans une culture de sapins de Noël Description Évaluation de la qualité agronomique des boues, comme amendement organique sur un sol destiné à la culture de sapins de Noël. Valorisation des sous-produits plutôt que leur élimination. Valorisation en milieu sylvicole afin de faire valoir le potentiel agronomique de certains de ces sous-produits et de réduire l’épandage d’engrais chimiques.

Promoteurs Papiers de communication Domtar Émile Audy, directeur Service technique et environnemental 609, rang 12 Windsor (Québec) J1S 2L9 Téléphone: (819) 845-8269 Télécopieur: (819) 845-8361

Clientèle Industries, agriculteurs, forestiers.

Partenaires Centre Innovation Domtar, École Polytechnique de Montréal

Problématique La culture de sapins de Noël est exigeante et les papetières disposent de résidus qui peuvent être valorisées.

État d’avancement et (ou) échéancier Printemps et été 1996. Financement Financement privé de Domtar (30 000 $) et subventions (50 000 $) pour un montant total de 80 000 $.

Objectifs Réduire les résidus à l’enfouissement. Valoriser des résidus en milieu agricole. Évaluer des paramètres agronomiques pour les boues de traitement des effluents. Impacts Réduction de l’utilisation d’engrais. Valorisation plutôt que l’élimination de sousproduits. Réduction de l’utilisation d’engrais chimiques comme impacts positifs sur les populations.

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Thème : agricultureRégion : Estrie (05)

Gestion intégrée des lisiers Promoteur Valoraction inc. Marie-Christine Bélanger, chargée de projet 855, rue Pépin, bureau 300 Sherbrooke (Québec) J1L 2P8 Téléphone: (819) 829-0101 Télécopieur: (819) 829-2717

Description Implantation d’une filière complète qui permettra le traitement des fientes liquides et solides par voie de compostage et de filtration biologique. À la suite d'essais en laboratoire, un projet-pilote sera implanté et opéré sur une période de 12 mois. Clientèle Agriculture.

Partenaires UPA, Conseil régional de l'environnement de l'Estrie (CREE) et producteurs agricoles.

Problématique La gestion des lisiers de porcs présente un problème de pollution important et met un frein au développement de cette industrie. Il importe de mettre en oeuvre des solutions économiques qui comportent des gains environnementaux et qui s'intègrent aux pratiques agricoles. La réglementation exigera des solutions novatrices et la survie de l'industrie dépendra de sa capacité d'adaptation.

Financement Diverses sources seront nécessaires. Le budget est de 200 000 $.

Objectifs Démontrer la viabilité technique, économique et sociale de la filière de valorisation proposée. Impacts La réduction du taux de pollution dans les cours d’eau a pour conséquence la protection des espèces de ces milieux. Ce projet présente une solution économique à la coûteuse élimination des lisiers et permettra de réduire les nuisances associées aux rejets de lisiers dans les cours d’eau. L’amélioration de la qualité des cours d’eau permet aux usagers d’en retrouver les usages.

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Thème : agricultureRégion : Estrie (05)

Recherche de nouveaux systèmes d'entreposage des fumiers Promoteurs Éventuellement, ministère de l'Agriculture des Pêcheries et de l’Alimentation, Clubs d'encadrement, Syndicat des producteurs agricoles.

Description Recherche sur les différents systèmes d'entreposage existant au Canada, aux États-Unis et en Europe. Détermination des critères auxquels le milieu doit répondre pour accueillir ce genre d'infrastructures.

Financement Promoteurs et partenaires.

Clientèle Agriculteurs. Problématique L'entreposage inadéquat des fumiers amène des impacts importants sur la qualité de l'eau (nutriments, contamination bactériologique). Or, certains producteurs agricoles hésitent à se doter d'infrastructures d'entreposage en raison de leur coût élevé. Objectifs Améliorer l'entreposage des fumiers et ainsi réduire l'apport de contaminants aux cours d'eau. Réaliser un revue de documentation sur le sujet. Visite des infrastructures dont l'avenir est prometteur.

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Thème : agricultureRégion : Estrie (05)

Sensibilisation des producteurs agricoles aux bonnes pratiques agricoles projet permettra de réduire les nuisances associées aux rejets agricoles. L’amélioration de la qualité des milieux naturels et notamment des cours d’eau redonne aux usagers les usages associés à ces cours d’eau.

Description Réalisation d'une campagne d'information et de sensibilisation des producteurs sur les bienfaits d'allier agriculture et environnement. Ces activités auraient lieu en période hivernale de façon à rejoindre le plus de producteurs possible. Les activités seraient supportées par une banque d'informations écrites et visuelles d'expériences régionales ou d'ailleurs. Le plan de travail consiste en l'élaboration des contenus à transmettre: inventaire des études et expériences déjà réalisées, analyse et compilation de celles pertinentes à l'Estrie; préparation de documents vulgarisés et de matériel vidéo; préparation d'une campagne de diffusion grâce à des conférences, journées de formation et d'échange, visionnement de cassettes vidéo et démonstrations à la ferme. Intégration de ces nouvelles initiatives aux activités actuelles de vulgarisation du MAPAQ et de l'UPA.

Promoteurs potentiels Minitère de l'Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentatoin et UPA. Partenaires possibles Agriculture Canada, MEF, maisons de formation. Financement Fourni par les promoteurs et partenaires.

Problématique L'intensification de l'agriculture et l'utilisation de produits chimiques divers peuvent générer des risques pour l'environnement. Les pratiques agricoles conventionnelles (épandage inadéquat du fumier, surfertilisation, érosion) contribuent à augmenter les nutriments dans les cours d'eau. Cependant, l'agriculture peut s'harmoniser avec la protection de l'environnement, tout en étant profitable aux exploitations. La consultation régionale a mis en lumière le difficile compromis entre «environnement» et «développement agricole». Impacts La réduction de l’impact de l’agriculture sur l’environnement a pour conséquence la protection des espèces. Les coûts de traitement de l’eau potable sont proportionnels au degré de pollution d’un cours d’eau et diminuent à mesure que celui-ci s’assainit. Une meilleure gestion des fumiers permet également d’économiser sur les frais d’engrais. De plus, un meilleur contrôle des parasites réduit les dépenses de pesticides. Ce

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Thèmes : agriculture, territoire, faune et floreRégion : Montréal (06)

Colloque Québec-Canada-U.S.A. sur les jardins communautaires Promoteur Mouvement pour l’agriculture biologique, région métropolitaine inc.(MAB-METRO). Daniel Reid, coordonnateur 4560, rue Bellechasse, app. 2 Montréal ( Québec) H1T 1Z2 Téléphone: (514) 376-8364 (514) 872-6363 (travail) Télécopieur: (514) 872-4585

Description Présentation sommaire: Rencontre de 150 à 200 intervenants dans les jardins communautaires en Amérique du Nord. Les thèmes suivants seront abordés au cours du colloque: techniques de jardinage, les jardins et la jeunesse, un futur viable, la politique et le jardinage, la sécurité alimentaire. Problématique Les jardins communautaires, principalement en milieu urbain, ont pris son essor au cours des dernières années. C’est également une façon d’améliorer le cadre de vie urbaine par des actions concrètes.

Partenaire Ville de Montréal, American Community Garden Association, Toronto Food Policy.

Objectifs Améliorer la qualité de vie des personnes. Offrir un catalyseur pour le développement des quartiers. Stimuler l’interaction sociale, la production d’aliments nutritifs et l’embellissement des quartiers. Apprentissage compostage, utilisation rationnelle des pesticides.

Échéancier 27,28 et 29 septembre 1996, Association canadienne en formation à partir du colloque.

Impacts Sur la biodiversité, les espèces et les écosystèmes: embellissement des villes, mise en valeur de terrains vagues, meilleure qualité environnementale. Économiques: autoproduction d’aliments par les citadins, une des solutions au problème de la pauvreté, sécurité alimentaire. Sur les activités humaines génératrices de nuisances: embellissement par la transformation de terrains vagues en lieux de production d’aliments, sécurité, habitudes de compostage, utilisation rationnelle des pesticides. Sur la santé et la qualité de vie des populations humaines : réduction de l’isolement de l’individu en milieu urbain, création d’un lieu de récréation, socialisation d’exercice, de thérapie et d’éducation.

Les sources de financement sont l’autofinancement par les inscriptions des participants, une contribution logistique et en personnel de la ville de Montréal et le travail bénévole de personnes impliquées au MAB-METRO.

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Financement Immobilisation nécessaire. Fonctionnement (salaires, fournitures, etc.): environ 40 000 $.

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Thème : faune et flore, énergie, agricultureRégion : Montréal (06)

Caravane écologique Promoteur Mouvement pour l’agriculture biologique région métropolitaine (MAB-METRO). André Pedneault, vice-président C.P. 221 succ. R Montréal (Québec) H2S 2K9 Téléphone: (514) 276-4647 Télécopieur: (514) 872-4585

Description La meilleure sensibilisation se fait lorsque les gens demandent directement des renseignements. Une caravane consacrée aux quantités et à l’utilisation des pesticides se promène dans les municipalités pour informer directement les gens Clientèle Grand public.

Échéancier Projet déjà planifié car présenté pour subvention à Action Environnement mais refusé il y a deux ans. Il était présenté uniquement pour Montréal. 1996 ou 1997.

Problématique C’est souvent le manque d’information qui fait que des produits comme des pesticides sont mal utilisés. Objectifs Fournir des informations pertinentes par des spécialistes (nécessaires sinon peu efficace). Impacts Les principaux impacts sont sur la biodiversité, les espèces et les écosystèmes.

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Thèmes : agriculture, faune et flore, Région : Montréal (06) territoire, lacs et cours d’eau

Vidéo sur la pelouse écologique Mouvement pour l’agriculture biologique région métropolitaine (MAB-METRO). André Pedneault,vice-président C.P. 221 succ. R Montréal (Québec) H2S 2K9 Téléphone: (514) 276-4647 Télécopieur: (514) 872-4585

Description Vidéo professionnel sur l’entretien plus écologique d’une pelouse: fertilisation, tonte, arrosages, contrôle des insectes et des maladies, importance de la qualité du sol et de la fertilisation avec des aménagements organiques. Éviter les excès d’engrais. Alternatives utiles pour particuliers, municipalités, écoles, groupes de sensibilisation, 190600 hectares de gazon, plus de pesticides par unité de surface qu’en agriculture.

Partenaire Nature-Action, Bio-verdure, IQDHO, les Éditions Versicolores.

Clientèle Grand public, municipalités.

Échéancier 1996-1997. La planification est complétée, promotion et sensibilisation en marche, l’étude de faisabilité complétée.

Problématique À eux seuls, les gazons occupent la 2e place en ce qui concerne les superficies de culture. De plus, de 3 à 6 fois plus de pesticides sont appliqués en milieu urbain par unité de surface.

Financement Immobilisation: ventes de cassettes éventuelles et distribution gratuite Fonctionnement (salaires, fournitures, etc.): dépenses totales de 32 000 $. Financement par subventions à demander. Contribution de l’organisme 1 200 $. Contributions privées (matériel et publicité) 3 000 $. Commanditaires à trouver.

Objectifs Diminuer les intrants et la pollution des eaux. Réduire les pesticides, maintenir plus grande biodiversité. Prévenir une surconsommation d’eau. Impacts Sur la biodiversité, les espèces et les écosystèmes: choix plus varié d’herbes à gazon, limiter l’espace occupé par la pelouse, aménagement plus varié, vie du sol plus intense, milieu plus équilibré et plus stable. Économiques: impact positif sur les services d’entretien privés et publics. Sur les activités humaines génératrices de nuisances: réduction des pesticides et fertilisants, pollution des cours d’eau et eaux souterraines car excès d’engrais, lessivage, érosion. Sur la santé et la qualité de vie des populations humaines: diminution des incidences de problèmes reliés aux effets à moyen et long terme des pesticides. Promoteur

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Thème : agriculture Région : Abitibi-Témiscamingue (08)

Utilisation d’engrais verts Promoteurs Ferme Yokahuni René Clément et Rachel Ouimet 271, Route 101 Nédélec (Québec) J0Z 2Z0 Téléphone: (819) 784-4247

Description Le projet se déroule sur deux sites différents (deux entreprises agricoles). Il consiste à comparer l’enfouissement d’un engrais vert semé sur une prairie à l’enfouissement de la repousse suivant la première récolte. Objectifs Pour la première entreprise, valoriser, par les engrais verts, l’utilisation des fumiers et des engrais minéraux. On souhaite ainsi diminuer le coût en engrais minéraux pour la culture des céréales.

Émilien Patoine Nédélec (Québec) J0Z 2Z0 Téléphone: (819) 784-4427

Pour la seconde entreprise, augmenter la fertilité des sols, en améliorant les propriétés chimiques, physiques et biologiques. On tente de valoriser les fumiers de la ferme, puisqu’on utilise peu ou pas d’engrais minéraux.

Agence Tournesol enr. Normand Olivier, agronome, consultant 1049, rang 2 Saint-Bruno-de-Guigues (Québec) J0Z 2G0 Téléphone: (819) 728-2225 Télécopieur: (819) 728-2225

Impacts Diminution du coût en engrais minéraux pour la culture des céréales et valorisation des fumiers de la ferme.

Partenaire Agriculture et Agroalimentaire Canada. État d’avancement et (ou) échéancier Le projet s’est poursuivi en 1995 et se terminera à l’automne 1996. Financement Coût total: 70 516 $ Agriculture et Agroalimentaire Canada: 56 987 $

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Thème : agriculture Région : Abitibi-Témiscamingue (08)

Remise en culture de terres en friche par déchiquetage et incorporation de copeaux au sol Description Revalorisation par des moyens naturels, des terres abandonnées. La technique consiste à fragmenter les arbustes et à incorporer les copeaux au sol. Ces copeaux, provenant d’arbustes dont le diamètre moyen est inférieur ou égal à 3 po., sont assimilables aux «bois raméaux fragmentés» (BRF). Les BRF ont la particularité de régénérer le sol en augmentant sa fertilité et en favorisant l’émergence des plantes cultivées au détriment des mauvaises herbes.

Impacts Création d’emplois et stimulation de l’économie locale et régionale.

Le projet se divise en deux étapes: tout d’abord, effectuer le débroussaillage de la zone concernée en conservant tous les résidus sur le sol afin d’en tirer profit comme amendement et fertilisant; ensuite, vérifier l’efficacité et les coûts d’une telle technique. Suite à la première étape, déjà réalisée, il apparaît qu’une génération spontanée de plantes fourragères est en train de s’implanter sur la parcelle-témoin. La parcelle ayant été ensemencée par vasage a donné une végétation très importante, et ce, sans application de fertilisants minéraux.

Partenaires Ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec et Agriculture et Agroalimentaire Canada par l’intermédiaire du Plan Vert.

Promoteur Raymond Lalonde, propriétaire d’une entreprise agricole 1177, Route 101 Nord Saint-Bruno de Guigues (Québec) J0Z 2G0 Téléphone: (819) 728-2478

État d’avancement et (ou) échéancier Ce projet d’une durée de trois ans en est à sa première année de réalisation. Les arbustes ont été déchiquetés à l’aide d’une débroussailleuse utilisée pour la régénération des bleuetières. Un semis de plantes fourragères a été réalisé sur une parcelle, par la technique du vasage (semis direct sur sol gelé). L’autre parcelle a été conservée comme témoin afin de vérifier la repousse naturelle de plantes fourragères.

Clientèle Agriculteurs. Problématique Plusieurs terres ont été laissées en friche. Afin de rentabiliser la remise en culture de ces terres, on doit utiliser des méthodes alternatives pour pallier les inconvénients du défrichage réalisé par de la machinerie lourde.

Financement Le coût total du projet se chiffre à 18 000 $, ce qui inclut les salaires d’un consultant et du promoteur, la production de rapports annuels et d’un rapport final, la location de machinerie et les intrants nécessaires à l’implantation de la prairie. Le financement provient d’une subvention de 14 000 $ du programme Plan Vert et d’une contribution de 4 000 $ du promoteur.

Objectifs Utiliser de la biomasse présente sur le site afin de remettre en culture ces terres et améliorer la fertilité du sol, sans fertilisants chimiques. Démontrer qu’il est possible de faire du défrichage sans altérer la structure du sol.

Thème : agriculture Région : Abitib-Témiscamingue (08)

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Efficacité des «bois raméaux fragmentés» dans l’établissement d’une prairie Promoteurs Mario Perron, propriétaire de l’entreprise agricole 510, Route 101 Fabre (Québec) J0Z 1Z0 Téléphone: (819) 634-3131

Description Sur le site du projet, on retrouve deux parcelles, une fertilisée avec des «bois raméaux fragmentés» (BRF), l’autre avec du fumier. Au cours de l’été 1995, une évaluation visuelle de l’implantation de la prairie a permis d’observer que, sur la parcelle traitée, les plantes fourragères étaient plus denses et plus hautes que sur la parcelle témoin. Ces résultats devraient être confirmés en 1996 par des données plus précises.

Pascal Billard, conseiller en horticulture C.P. 940 Ville-Marie (Québec) J0Z 3W0 Téléphone: (819) 629-2214 Télécopieur: (819) 629-3256

Clientèle Agriculteurs. Problématique Les sols et le climat de l’Abitibi sont plus ou moins propices à l’agriculture.

Partenaire Ministère de l’Agriculture, des Pêcheries, et de l’Alimentation du Québec.

Objectifs Implanter une prairie sans fertilisants minéraux. Utiliser des résidus de bois de chauffage produits par l’entreprise. Évaluer l’efficacité des BRF comme fertilisants dans l’établissement d’une prairie de graminées et légumineuses sous couvert d’orge.

État d’avancement et (ou) échéancier Ce projet d’une durée de deux ans en est à sa première année. Le semis de la prairie a été effectué au printemps 1995, sous couvert d’orge. À la préparation du lit de semence, l’équivalent de 150 m3/ha de BRF a été incorporé. Au printemps 1996, une évaluation du rendement en foin sera effectuée afin de le comparer avec une parcelle-témoin. Financement Ce projet représente des coûts d’environ 1 000 $, et est financé par le MAPAQ pour un montant de 500 $ et par le promoteur pour 500 $.

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Thème : agricultureRégion : Abitibi-Témiscamingue (08)

Microclimat de l’île Nepawa et pépinière de pommiers Promoteur Le producteur Pierre Drapeau, artisan 430, Île Nepawa Abitibi-Témiscamingue (Québec) J0Z 2T0 Téléphone: (819) 333-5335

Description Production d’arbres résistants pour notre climat, et mise en marché en Abitibi-Témiscamingue Problématique L’Abitibi-Témiscamingue est située dans une zone de rusticité où les températures minimales moyennes sont de -45 oC à -40 oC.

Partenaire Jacinthe Morin.

Objectifs Devenir autosuffisant régionalement. Assurer un développement réel et fiable pour les futurs producteurs.

État d’avancement et (ou) échéancier Trois ans. Le projet est amorcé. Financement Possibilité de prêt personnel.

Impacts Des arbres fruitiers qui entourent les maisons contribuent à la protection de l’environnement. L’amélioration du paysage contribue à la qualité de vie.

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Thème : agricultureRégion : Chaudières-Appalaches (12)

Programme de gestion de l’eau par bassin versant de la rivière Bélair (sous-bassin du ruisseau Turmel) développer une méthodologie d’interventions. Pour la firme-conseil : offrir les services-conseils et coordonner les différentes étapes. Pour le gouvernement : acquérir des connaissances conceptuelles et pratiques et développer un mode d’intervention et de gestion intégrée de l’eau par bassin versant.

Description Caractérisation détaillée du milieu qui est effectuée à trois échelles: parcelle, entreprise agricole et sous-bassin versant; sous trois aspects: agronomie, économie et environnement. Élaboration des plans d’intervention (plan de conservation des ressources, plan global de fertilisation intégrée et plan de gestion des eaux). Diagnostic et établissement d’objectifs de dépollution avec les producteurs. Implantation des interventions. Mesure de l’efficacité des interventions sur la qualité de l’eau.

Impacts Amélioration de la qualité de l’eau, rentabilité des productions agricoles, réduction de la pression de pollution agricole, amélioration de la qualité du milieu (eau-air-sol).

Problématique La Corporation d’aménagement du ruisseau Turmel, située en zone agricole, propose d’améliorer la qualité agroenvironnementale des eaux de surface, donc de son milieu. Ce regroupement de producteurs agricoles entend paver la voie à une démarche qui engendrera une meilleure cohabitation des activités agricoles avec les autres usages du milieu naturel. L’approche de gestion préconisée est originale et conjugue trois aspects : l’agronomie, l’économie et l’environnement. De plus, un autre usage de l’eau à récupérer vient renforcer les impacts de cette action. Les eaux de la rivière Bélair servent de source d’alimentation en eau potable pour les résidants urbains de Sainte-Marie. Les autorités municipales ont donc intérêt à voir cette eau de plus en plus propre afin de réduire substantiellement les coûts de traitement.

Promoteur Corporation d’aménagement du ruisseau Turmel. Louis Turmel, producteur agricole, président 2385, rang Saint-Gabriel Sud Sainte-Marie (Québec) G6E 3A8 Téléphone : (418) 387-2095 Télécopieur : (418) 387-1490 Partenaires Ville de Sainte-Marie, Université Laval, BPR ingénieurs-conseils. État d’avancement et (ou) échéancier Automne 1994 : plan environnemental de la majorité des sites d’entreposage des déjections animales. 1995 : implantation des autres interventions reliées aux problèmes de pollution ponctuelle et mise en place des interventions reliées aux problèmes de pollution diffuse. 1996 : consolidation des acquis, suivi et contrôle.

Objectifs Pour les producteurs agricoles : mettre en pratique le concept d’agriculture durable, retrouver l’usage des cours d’eau et démontrer qu’il est rentable d’utiliser de bonnes pratiques agricoles. Pour la ville de Sainte-Marie : utiliser et distribuer une eau de meilleure qualité et réduire les coûts de traitement. Pour l’Université Laval : acquérir les connaissances agronomiques, économiques et environnementales sur la gestion de l’eau par bassin versant en milieu rural et

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Financement Investissement total : 1,3 million de dollars. 900 000 $ du Plan Vert ; 350 000 $ du Programme d’aide à l’amélioration de la gestion des fumiers et des les producteurs.

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Thème : agricultureRégion : Chaudière-Appalaches (12)

Développement de technologies de traitement des déjections animales environnementalement et économiquement viables pour les entreprises agricoles aux prises avec des surplus de déjections de leurs élevages et d’activités économiques (centre collectif/équipement à la ferme). Amélioration des pratiques de valorisation des fumiers et des boues de traitement. Développement des marchés et des produits à base d’engrais de ferme.

Description Fertior est une coopérative de gestion des effluents d’élevage créée pour et par les producteurs de la région Chaudière-Appalaches. Elle compte actuellement plus de 160 entreprises-membres. Fertior offre les produits et services suivants: plan global de fertilisation, de ferme, de gestion des lisiers, services-conseils, banque de lisier, études des alternatives technologiques à la ferme, etc. Fertior travaille à compléter l’analyse des opportunités et des technologies de traitement actuellement envisageables, en regard des contraintes environnementales et économiques de la région.

Promoteur Fertior Éric Lavoie, directeur général 1741, rue Saint-Georges, bureau 104, C.P. 206 Saint-Bernard (Québec) G0S 2G0 Téléphone: (418) 475-4475 Télécopieur: (418) 474-6833

Clientèle Agriculteurs.

Partenaires Producteurs coopérateurs, experts consultants en technologie de l’information et du traitement des fumiers, ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec, caisses populaires des municipalités concernées.

Problématique Fertior est née de la volonté régionale de résoudre le problème engendré par les surplus d’engrais de ferme.

État d’avancement et (ou) échéancier Ce projet est inscrit au programme des activités prioritaires pour l’année financière 1995-1996. Le projet est au tout début de sa mise en marche. La planification des activités ainsi que le choix des partenaires éventuels font l’objet de réflexion à l’intérieur d’un comité régional de travail sur la mise en place de solutions. Ce comité est présidé par Fertior et les producteurs associés. La problématique a été définie et les volumes quantifiés.

Objectifs Concevoir, développer ou adapter des technologies de traitement des engrais de ferme qui soient concrètement adaptables à la réalité socio-économique des entreprises agricoles du territoire concerné. Démontrer la faisabilité de technologies pour le traitement et la valorisation des fumiers. Identifier et mettre en place les solutions des engrais de ferme à long terme aux surplus de fumier dans la région ChaudièreAppalaches. Proposer aux producteurs des débouchés pour assurer une utilisation environnementale des fumiers. Impacts Réduction de la pollution agricole d’origine animale. Pratiques écologiques d’utilisation des fumiers. Valorisation de la biomasse comme fertilisant. Création d’installations de traitement

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Thème : agriculture Région : Lanaudière (14)

Consolidation du club d'encadrement technique en développement durable en matière d'agriculture et de ressources naturelles Agro-Production Lanaudière Promoteur Agro-Production Lanaudière Charles Audette, agronome 491, du Domaine Jetté Saint-Liguori (Québec) J0X 2X0 Téléphone et télécopieur: (514) 834-7323

Description Suivi phytosanitaire de cultures, offre d'expertises en horticulture et grande culture, service d'information et informatisation de données en développement durable. Clientèle Agriculteurs.

État d'avancement et (ou) échéancier La réalisation du projet est prévue sur cinq ans, soit de janvier 1996 à décembre 2000.

Problématique Les producteurs doivent faire face à une forte concurrence et répondre à une clientèle qui exige de plus en plus des fruits et des légumes sains, exempts de pesticides.

Financement Le coût du projet est évalué à 213 642 $. Le financement provient des cotisations des membres, des Caisses populaires de SaintJacques, Saint-Liguori et Saint-Alexis, des municipalités de Saint-Jacques et Saint-Liguori et du ministère de l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation du Québec, du Fonds décentralisé de création d'emplois et du Fonds d'intervention régionale. Une somme de 50 000 $ sous forme de subvention est demandée dans le cadre de l'événement ÉcoSommet.

Objectifs Promouvoir le développement durable auprès des membres. Réduire de 50 % l'utilisation de pesticides et de fertilisants chimiques. Améliorer le rendement des cultures et la qualité des cours d'eau. Sauvegarder les autres ressources naturelles. Favoriser la création d'emplois et améliorer les connaissances des membres par la formation et l'information. Impacts L'ensemble des activités agricoles promues (dépistage, fertilisation intégrée, essais de nouveaux cultivars, conservation et amélioration des sols...) ont comme impacts de favoriser, susciter et animer des projets d'actions collectives afin d'atteindre une agriculture durable dans un encadrement agricole raisonné, en plus de créer des emplois en région.

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Thèmes : agriculture, lacs et cours d'eau, Région : Lanaudière (14) milieux urbains et territoire

Gestion du ruisseau Saint-Esprit par bassin versant Promoteur Société d'agriculture de Montcalm avec la collaboration du ministère de l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation du Québec et le Collège Macdonald Pierre-Paul Ricard, président du conseil d'administration.

Description Intervention sur une unité de territoire, le bassin versant, pour évaluer les impacts économiques, agronomiques et environnementaux des nouvelles pratiques agricoles de conservation des sols et de l'eau. Clientèles Agriculteurs, municipalités, décideurs.

Partenaires MRC, municipalité de Saint-Alexis, Société de Montcalm, Comité du plan vert, MAPAQ et Collège Macdonald.

Problématique Dans Lanaudière, l'agriculture occupe une place importante sur le plan de l'économie. Mais ses activités ont engendré au fil du temps une pollution diffuse sur l'ensemble du bassin versant du ruisseau Saint-Esprit.

État d'avancement et (ou) échéancier Jusqu'en mars 1997. La planification, la sensibilisation et des études sont réalisées. Des intervenants se sont engagés dans le projet qui est actuellement en oeuvre.

Objectifs Produire des aliments sains, soutenir la compétitivité du secteur alimentaire, sauvegarder l'environnement et les ressources naturelles en contrôlant la pollution diffuse.

Financement Salaires: 70 000 $ par an Investissement : 400 000 $ pour la durée projet Analyse et autres frais : 500 000 $ pour la durée du projet. Les modes de financement prévus sont le Plan vert (programme Canada-Québec) et les producteurs agricoles. Les sources de financement sont une contribution provinciale et fédérale à 50 % pour chacune des parties. Une petite portion est fournie par les producteurs par des travaux à effectuer.

Impacts L'intervention par bassin versant en est une de groupe qui permet aux gens occupant un territoire commun de prendre conscience de leur environnement et de se prendre en main. Toutes les interventions sont volontaires et on a noté une participation active des producteurs occupant 80 % du territoire. Ce genre d'intervention permet de mesurer les impacts des pratiques et des activités humaines sur l'environnement.

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Thème : agricultureRégions : Montérégie (16), Lanaudière (15), Chaudière-Appalaches (12)

Organismes de gestion des surplus de fumier: Association des engrais organiques du bassin Yamaska (AGEO), Coopérative de gestion des engrais organiques de Lanaudière (COGEO), Coopérative de gestion des engrais organiques du bassin Chaudière (FERTIOR)* Promoteurs Ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec.

Description Trois organismes de gestion des surplus de fumier ont été créés en septembre 1994 dans les bassins des rivières l’Assomption, Chaudière et Yamaska dans le cadre du Progamme d’aide à l’amélioration et à la gestion des fumiers (PAAGF), volet gestion des surplus.

FERTIOR Cécilien Berthiaume, président 1741, Saint-Georges Bureau 103, C.P. 206 Saint-Bernard (Québec) G0S 2G0 Téléphone: (418) 475-4475 Télécopieur: (418) 475-6833

Objectifs Gérer l’utilisation et l’élimination des surplus de fumier dans les trois bassins.

COGEO Jean-Paul Laliberté, président 110, rue Beaudry Nord Joliette (Québec) J6E 6A5 Téléphone: (514) 753-7486 Télécopieur: (514) 759-7610

Impacts La responsabilisation et la prise en charge, par le milieu agricole, de la problématique de la gestion des surplus de fumier amèneront les producteurs à gérer les fumiers d’une meilleure façon agronomique, économique et environnementale. Elles amélioreront la qualité de l’eau, du sol et de l’air par la réduction de perte d’éléments fertilisants et par une meilleure efficacité d’utilisation (doses, odeurs) par des équipements appropriés.

AGEO François Béchard, président 2665, boul. Casavant Saint-Hyacinthe (Québec) J2S 8B8 Téléphone: (514) 778-3080 Télécopieur: (514) 778-8384 Partenaires UPA régionale, Syndicat des producteurs de porcs, Syndicat des producteurs de cultures commerciales, Groupe environnemental «À court d’eau», MEF régional et central. Financement Aide gouvernementale décroissante jusqu’à 60% au 31 mars 1999. Budget total de 10 millions de dollars.

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Thèmes : agriculture, éducationRégion : Montérégie (16)

Reconstruire harmonieusement l’agriculture Promoteurs RHA organisme à but non lucratif, Verger des cerfs, École de la mère nature, Bioplan, Ferme Éconature Bernard Alonso, président-coordonnateur 6360, route de Rougemont Saint-Jean-Baptiste (Québec) J0L 1B0 Téléphone: (514) 467-5418 Télécopieur: (514) 467-1468

Description Création d’un centre d’information et de ressources pour tous les consommateurs, propriétaires terriens ou organismes désireux d’adhérer à l’agrobiologie par des expériences concrètes. Organisation d’ateliers et conférences éducatives. Clientèle Grand public, agriculteurs.

Partenaires Nature-Action, Fonds de l’environnement Shell, Bioplan, Bio 2001 enr.

Objectifs Regrouper des producteurs biologiques (agriculteurs) afin d’attirer les consommateurs citadins à la ferme pour les sensibiliser à une nouvelle attitude écologique.

État d’avancement et (ou) échéancier 1996 et futur.

Impacts Utilisation de méthodes de culture en voie de disparition. À moyen et long terme, permaculture (bio), réduction de l’emploi de pesticides et de produits chimiques. Qualité de l’alimentation sans produits chimiques. Volet éducatif.

ÉcoSommet ‘96

Financement Collecte de fonds, subventions, prêts, implication des secteurs privés, public, fédéral, provincial, municipal, autres, et bénévoles, cartes de membre, subvention fédérale ou provinciale et implication d’organismes privés et de bénévoles.

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Thème : agicultureRégion : Montérégie (16)

Cours de formation en agriculture durable Promoteur Ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec.

Description Le MAPAQ offre aux producteurs agricoles la possibilité de suivre des cours en agriculture durable. Les syndicats de base ont été mis à contribution pour faire du recrutement. Clientèle Agriculteurs.

Partenaires UPA-Ceinture Verte, répondant en formation agricole, Institut de technologie agricole de Saint-Hyacinthe.

Objectifs Permettre aux producteurs de viser une gestion rationnelle des ressources naturelles.

État d’avancement et (ou) échéancier Au cours de l’hiver 1996, des cours seront offerts aux producteurs agricoles.

Impacts Formation et sensibilisation des producteurs agricoles aux techniques de conservation des sols. Approfondissement des connaissances sur le sol et les interrelations des cultures.

ÉcoSommet ‘96

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Thème : agricultureRégion : Montérégie (16)

Gestion optimale de la fertilisation azotée avec du lisier à l’aide d’un équipement d’évaluation d’azote à la ferme Promoteur Club-Conseil Gestrie-Sol Denis Rodier, vice-président 270, Route 137 nord Sainte-Cécile-de-Milton (Québec) J0E 2C0

Description Ajustement de la fertilisation azotée des cultures à l’aide d’un équipement permettant très rapidement, c’est-à-dire en deux minutes, d’évaluer le niveau de fertilisant azoté contenu dans le lisier à épandre. Cette méthode est simple, requiert peu de manipulation et permet une évaluation juste de contenu azoté.

Partenaires Club-Conseil Gestrie-Sol, Sylvain Goyette, agronome, Bureau de renseignements agricoles de Granby, Daniel Schiettekatte, agronome.

Clientèle Agriculteurs.

État d’avancement et (ou) échéancier Les essais d’ajustement ont débuté, en 1995. Un projet de promotion et de diffusion de cette pratique serait souhaitable pour les prochaines années.

Objectifs Aider les producteurs de céréales et de maïs à viser une fertilisation azotée optimale selon les grilles de fertilisation disponibles actuellement. Favoriser le fractionnement des applications. Réduire de l’utilisation d’engrais minéraux azotés.

Partenaires Entreprises agricoles du milieu.

Impacts Diminution de la pollution diffuse par une saine gestion de la fertilisation azotée. Potentiel de réduction des besoins en fertilisants azotés.

ÉcoSommet ‘96

Financement Investissement en matériel et fournitures: 800 $, frais de vulgarisation et promotion, salaire et déplacement: 500 $. Frais annuels: 1 300 $.

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Thème : agricultureRégion : Montérégie (16)

Club d’encadrement-conseil en agriculture durable Description Offre à un groupe d’entreprises agricoles des services d’un spécialiste en agriculture durable. Possibilité pour les participants de mettre en pratique tous les éléments d’une approche globale d’agriculture durable par le biais de l’expertise d’un éco-conseiller.

Promoteur Regroupement de 20 exploitations agricoles Jean-Marc Ménard 1329, route 222 Sainte-Christine (Québec) J0H 1H0 Téléphone: (819) 858-2457

Clientèle Agriculteurs.

Partenaires MAPAQ, SADC.

Objectifs Réaliser un plan de fertilisation intégrant les engrais de ferme, les engrais verts et l’apport des précédents culturaux à l’échelle de chaque ferme. Implanter des techniques réduisant l’utilisation de pesticides. Introduire et adapter des pratiques agricoles de conservation pour diminuer les coûts des travaux, améliorer la structure du sol, réduire le compactage, conserver la matière organique et diminuer l’érosion des sols. Créer une dynamique de groupe par des rencontres, communiqués et ateliers.

État d’avancement et (ou) échéancier Dépôt d’un projet à la SMD. Regroupement de plusieurs entreprises agricoles intéressées à participer au projet. Financement 50 000 $ par année.

Impacts Amélioration de la qualité de l’eau. Diminution de la pollution diffuse. Diminution de la quantité d’engrais chimiques utilisés. Augmentation de l’utilisation des engrais verts. Augmentation de pratiques agricoles de conservation (travail minimum, rotation des cultures, bandes riveraines). Diminution de la quantité de pesticides utilisée (arrosage de bandes, cultures sans herbicides). Amélioration de la qualité de vie des citoyens. Transfert des technologies agricoles.

ÉcoSommet ‘96

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Thèmes : agriculture, faune et flore Région : Montérégie (16)

Contrôle biologique des acariens chez l’abeille domestique Description Utilisation d’un produit biologique pour contrôler un parasite des abeilles.

Promoteur Ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation.

Problématique L’abeille domestique est affectée par un acarien. Pour contrôler les acariens, l’acide formique est utilisé. Ce produit, utilisé de manière adéquate, ne cause aucune mortalité dans la ruche. L’utilisation d’huile végétale semblerait permettre un contrôle adéquat de l’acarien sans risques pour les abeilles.

Partenaires Les apiculteurs et le MAPAQ.

Clientèle Agriculteurs. Objectif Utiliser un produit biologique pour contrôler l’acarien. Impact Diminution de l’usage de pesticides.

ÉcoSommet ‘96

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Thème : agriculture Région : Montérégie (16)

Utilisation de lisier dans le compostage de fumier solide et de source de fibre (bois raméal, paille, copeaux, boues de désencrage, feuilles, etc.) Promoteur Club-Conseil Gestrie-Sol Robert Fournier, président 330, rang Léger Bromont II (Québec) J0E 1C0

Description Utilisation de lisier dans le compostage de fumier solide et de source de fibre comme le bois raméal, la paille, les copeaux, les boues de désencrage ou les feuilles. Clientèle Agriculteurs.

Partenaires Association de gestion des engrais organiques du bassin de la rivière Yamaska (AGEO), MAPAQ région 05, bureau de Granby.

Problématique La région dispose d’un large volume de lisier et de fumier produit par les élevages d’animaux répandus sur le territoire. L’épandage des lisiers est très vite limité, question de transport, par sa faible concentration en éléments. Comme on retrouve dans la région la majeure partie des ingrédients nécessaires pour valoriser ces lisiers par un compostage d’autres fumiers (poulet de grilles, vaches), ce procédé ne peut que favoriser une gestion plus saine en utilisant aussi des sources de fibres perdues ou non recyclées et essentielles à ce procédé.

État d’avancement et (ou) échéancier L’élaboration des recettes pour vérifier le compostage est réalisée ainsi que le choix de fermes disposant des fumiers et lisiers de base: (porcs et poulet) limite de 500 m3 par site. Financement Selon les coûts d’approvisionnement et les produits de disposition du matériel final, les besoins financiers pourraient se limiter à la maind’oeuvre. Le coût du projet est déterminé par le volume de matériel traité.

Objectifs Aider les producteurs à valoriser leur lisier en le compostant. Favoriser l’exportation des fertilisants pour les fermes qui en ont en surplus. Recycler les sources de fibres disponibles dans le milieu : bois raméal provenant des coupes de bois (Hydro-Québec, voirie), matière ligneuse (collecte sélective), boues de désencrage (papeterie) et autres. Impacts Diminution de la pollution diffuse par une saine gestion des engrais de ferme. Éléments stabilisés lorsque compostés. Recyclage des éléments fertilisants et organiques. Potentiel de réduction des besoins en fertilisants minéraux. Association des secteurs-activités (agricole - résidentiel industriel) dans une plus saine gestion des résidus.

ÉcoSommet ‘96

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Thèmes : agriculture, santé, éducation,Région : Montérégie (16) activités industrielles et commerciales

Opération d'un verger écologique des agriculteurs eux-mêmes. Les pommes devraient être meilleures également.

Description Gestion du verger situé dans le parc du mont Saint-Bruno (ancien verger des frères de SaintGabriel) et transformation en verger écologique. Sensibilisation des visiteurs du parc et des autres pomiculteurs.

Promoteur Nature-Action Richard Fontaine, directeur de projet C.P. 434 Saint-Bruno-de-Montarville (Québec) J3V 5G8 Téléphone : (514) 653-7111 Télécopieur : (514) 441-2138

Clientèle Gand public. Problématique La pomiculture est un des secteurs agricoles où on utilise le plus de pesticides. Le problème est encore plus grave en Montérégie, car la pomiculture côtoie le secteur résidentiel (SaintHilaire—Otterburn Park—Châteauguay), où bien des vergers ont été carrément transformés en développements résidentiels (Saint-Bruno) et sont copieusement arrosés de pesticides qui ne devraient absolument pas être tolérés en milieu urbain.

Partenaires Nature-Action Beloeil—Mont Saint-Hilaire, Fondation RHA. État d'avancement et (ou) échéancier Les étapes de la promotion et de la sensibilisation sont complétées. L'échéancier est prévu pour les années 1996 ou 1997 et suivantes. Financement Subventions, implication du secteur privé, fédéral, provincial.

Objectifs Transformer les pratiques couramment utilisées en pomiculture traditionnelle et modifier la perception des consommateurs à l’égard des «fruits parfaits». Ramener la diversité des espèces de pommiers au Québec et la diversité des prédateurs afin de recréer un équilibre naturel. Impacts Le projet ramènera la diversité des espèces et l'équilibre naturel dans les vergers d'autrefois. Les emplois actuels seront maintenus pour exploiter le verger; par contre l'équilibre ne sera atteint que dans quelques années. Il faudra donc un support financier pour compenser les pertes. Ensuite, ce verger pourrait devenir un exemple à travers le Québec (centre de démonstration) et l'expertise servira ailleurs. Le projet permettra de réduire l'utilisation des pesticides dans les vergers. Il pourra améliorer la qualité de vie de tous les citadins qui côtoient des vergers et celle

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Thème : agriculture Région : Montérégie (16)

Implantation de brise-vent Promoteurs Les producteurs agricoles.

Description Protection des animaux de ferme en pâturage et des bâtiments agricoles. Création de microenvironnements propices au développement de la faune.

Partenaires Club conseil DuraClub, MAPAQ région 16, bureau de Bedford.

Clientèle Agriculteurs.

État d'avancement et (ou) échéancier L'échéance prévue s'échelonnerait sur les trois prochaines années.

Problématique L'érosion éolienne et hydrique est en partie responsable de la détérioration des sols. L'érosion amène également des pertes de rendement des cultures.

Financement Participation des producteurs; le MAPAQ subventionnait une partie du projet dans le cadre de ses programmes 1995.

Objectifs Le projet vise essentiellement à implanter des haies le long des terres ayant des problèmes d'érosion éolienne et hydrique. Impacts Réduction de l'érosion éolienne et hydrique. Protection des animaux de ferme et des bâtiments agricoles. Augmentation de la biodiversité par la présence de la faune.

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Thème : activités industrielles et commercialesRégion : le Québec et la francophonie

L’ÉcoRoute de l’information* et des forums électroniques; écotourisme; programmes de formation; cours spécialisés; associations et ordres professionnels; babillard d’événements à surveiller; service de réponses en environnement «en ligne».

Description L’ÉcoRoute de l’information répertoriera et diffusera sur Internet, en français, des contenus qui correspondent aux intérêts du public, des entreprises et des organismes non gouvernementaux en environnement (ONGE), et qui mettent en valeur l’expertise, les produits et les services québécois en environnement. L’ÉcoRoute de l’information offrira à l’industrie québécoise de l’environnement des espaces électroniques privilégiés pour promouvoir ses produits et services, et favorisera les échanges entre spécialistes des questions et des technologies environnementales, membres d’associations environnementales ou professionnelles, entreprises et public général intéressé à l’environnement.

Promoteur Union québécoise pour la conservation de la nature (UQCN) Romain Côté et Martin Savard Bureau de ressource et d’information en environnement et santé (BRISE) 690, Grande-Allée Est, 4e étage Québec (Québec) G1R 2K5 Téléphone: (418) 648-2104 Télécopieur: (418) 648-0991 Partenaires Appuis: ministère de l’Environnement et de la Faune (communications), ÉcoSommet, Comité de santé environnementale du Québec, ministère de la Santé et des Services sociaux, SNCLavalin.

Objectifs Créer un site sur Internet qui soit la principale plaque tournante de l’information en environnement, en développement durable et en santé environnementale au Québec sur le réseau. Favoriser sur les marchés québécois, francophones et anglophones le rayonnement de l’expertise québécoise en environnement, provenant des organismes non gouvernementaux en environnement (ONGE), des entreprises de produits et services en environnement, et des organismes parapublics. Permettre la mise en marché de produits et services écologiques. Animer des forums d’échange sur les principaux sujets d’intérêt en environnement.

Échéancier Préprojet: trois mois (complété). Projet pilote: six mois. Développement: deux ans. Financement Subventions, échange de services techniques, vente d’espaces promotionnels, vente de services spécialisés.

Impacts Le projet aura des impacts dans ces domaines grâce à l’usage des services suivants: carrefour de l’emploi en environnement; programmes de reconnaissance et de connaissance des initiatives environnementales et des nouvelles technologies; répertoires d’entreprises; principes de gestion environnementale pour les entreprises; normes ISO; programmes de performance environnementale; outils et grilles d’analyse; sensibilisation et information par des documents

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Thème : activités industrielles et commercialesRégion : le Québec

Fonds monétaire pour la restauration des sites dont les sédiments sont contaminés par des produits toxiques prioritaires* Promoteurs Un ministère à vocation économique et des ministères à vocation environnementale.

Description Il faut prévoir une vingtaine de millions de dollars par année au cours des 10 prochaines années. Un projet de restauration prend de trois à cinq ans pour sa réalisation. Des sommes importantes seront nécessaires et le projet requerra la participation de plusieurs partenaires et sur plusieurs années pour être réalisable.

Partenaires Gouvernement fédéral, provincial, industries, municipalités.

Problématique Plusieurs sites contaminés sont une menace aux écosystèmes aquatiques par le déversement des produits toxiques. L’intervention est pratiquement impossible parce que les responsabilités sont difficilement imputables et, dans la majorité des cas, les prescriptions prévues dans les lois sont échues. Une participation collective au financement des travaux de restauration semble la seule façon de solutionner cette menace environnementale. Objectif Développer un outil économique pour le financement des projets de restauration des sédiments contaminés par des produits toxiques prioritaires dont les gouvernements se sont engagés à éliminer virtuellement de l’environnement. Impacts Assurer la protection de la ressource aquatique pour que les générations futures puissent profiter des usages des cours d’eau, tels que la pêche et l’approvisionnement en eau potable.

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Thème : activités industrielles et commerciales Région : le Québec

Élaboration d’un guide de valorisation des résidus de fabriques de pâtes et papiers* Promoteurs Toutes les papetières membres de l’Association des industries forestières du Québec.

Description Guide de bonnes pratiques favorisant la valorisation des résidus, à l’intention des membres de l’Association des industries forestières du Québec (AIFQ).

Partenaires Les sociétés membres de l’AIFQ, le ministère de l’Environnement et de la Faune. À venir: centres de recherche, composteurs, ministère des Ressources naturelles, ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation (MAPAQ), Union des producteurs agricoles (UPA) et les MRC.

Clientèle Industries forestières. Problématique Les papetières génèrent environ cinq millions de tonnes de résidus par année. Une caractérisation de ces résidus a montré que la plus grande partie peut être valorisée sans danger pour l’environnement. En 1994, environ 58% des résidus étaient brûlés (valorisation énergétique) et 39% enfouis. Seulement 3% étaient valorisés à des fins agricoles, sylvicoles ou de réhabilitation de sites. Mis à part les coûts d’élimination, c’est la réglementation environnementale actuelle qui freine le plus le développement de cette avenue.

Échéancier Le guide devrait être opérationnel en mars 1997. Financement L’AIFQ défraie la rédaction du guide, à laquelle s’ajoute la contribution du personnel du MEF.

Objectifs Favoriser la valorisation des résidus par l’utilisation d’un guide de bonnes pratiques et une simplification ou une adaptation de la procédure réglementaire actuelle. Impacts La valorisation des résidus de pâtes et papiers constitue un recyclage de la biomasse végétale; elle favorise la conservation des sols en agriculture, horticulture ou sylviculture. La valorisation des résidus permet également de restaurer des sites dégradés ou de remplacer la terre pour le recouvrement de sites d’enfouissement.

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Thème : activités industrielles et commerciales Région : le Québec

Liste de substances dangereuses Système de classification universelle - risques pour l'environnement* Promoteur Université de Sherbrooke.

Description Confection d’une liste exhaustive et uniformisée de 6000 produits chimiques parmi ceux que l'on rencontre dans l'industrie, les universités, les centres de recherche, en donnant une indication du degré de danger qu'ils représentent pour l'environnement. Seront inclus les pesticides, CFC, HAP, furanes, BCP et métaux lourds.

Partenaire Conseil régional de l'environnement de l'Estrie Michel Ledoux, responsable de la Section santé, sécurité et environnement Université de Sherbrooke Sherbrooke (Québec) J1K 2R1 Téléphone : (819) 821-7626 Télécopieur : (819) 821-7695

Objectifs Ce projet vise à diminuer les rejets aux égouts (là où l'on manipule une grande variété de substances dangereuses); jouer un rôle pédagogique dans les établissements d'enseignement; uniformiser la classification des substances dangereuses (système de classification universelle); construire un indice de risque pour l'environnement.

Financement Subventions.

Impacts Ce projet permettra le contrôle des rejets aux égouts; il favorisera les aspects pédagogiques dans les établissements d'enseignement et limitera les rejets aux égouts. Il permettra également d'orienter la gestion optimale des déchets dangereux générés dans les entreprises concernées (rejet possible ou impossible aux égouts; toxicité des produits quelle que soit la réglementation, meilleur entreposage, système de classification universel, déclaration obligatoire).

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Thème : activités industrielles et commerciales Région : le Québec

Demande de normalisation de résidus industriels* Promoteurs Les papetières membres de l’Association des industries forestières du Québec (AIFQ).

Description La normalisation des résidus industriels leur donne une valeur commerciale, puisque le client est assuré d’une composition, d’une qualité et de propriétés bénéfiques précises pour le produit.

Partenaires Membres du comité technique du BNQ: BNQ, MEF, MAPAQ, Université Laval, Ca(OH2) International Inc., Praxair Canada Inc., Graybec, Agriculture Canada, Air liquide Canada, laboratoires d’analyses privés ou institutionnels.

Problématique Les considérations environnementales étant intégrées dans l’élaboration de la norme, le produit n’a plus à être soumis à une réglementation environnementale restrictive. C’est le Bureau de normalisation du Québec (BNQ), en relation avec l’Association canadienne de normalisation (CSA), qui préside à l’élaboration de normes commerciales à la demande des promoteurs. L’industrie forestière a été consultée dans le cadre d’une demande des entreprises de compostage pour l’élaboration d’une norme pour les composts. D’autre part, l’industrie forestière s’est alliée avec d’autres industries pour demander l’élaboration d’une norme sur les résidus calciques et sur les cendres de bois (papetières et scieries).

Financement Collecte spéciale auprès des membres de l’AIF.

Objectif Disposer d’une norme permettant l’entrée des résidus de fabriques sur le marché commercial et réduisant le fardeau réglementaire de la gestion de certains d’entre eux. Impacts Le projet s’inscrit dans le principe de la valorisation des résidus (3RV). Il permet un échange avec d’autres intervenants économiques au bénéfice de tous. Il permet également de réduire la quantité de résidus enfouis.

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Thème : activités industrielles et commerciales Région : le Québec

La prévention de la pollution industrielle au Québec: répertoire des cas à succès Promoteurs Syltec Environnement, Expertise en gestion des ressources industrielles, ainsi que Michaël Cloghesy, le Centre Patronal en Environnement du Québec et les associations industrielles. Sylvie Charbonneau, ingénieure 1255, des Mélèzes St-Hubert (Québec) J3Y 8S9 Téléphone: (514) 926-3549 Télécopieur: (514) 462-2088

Description Élaborer un recueil des industries s’étant démarquées dans la réalisation de projets ayant des répercussions positives sur l’environnement. Objectifs Réduire les rejets. Sensibiliser au développement durable. Intégrer la variable environnement aux activités industrielles. Impacts Une conscientisation du milieu industriel à des pratiques environnementales dans le cadre du développement durable; une amélioration de la gestion des ressources industrielles; création d’emplois en Montérégie et ailleurs au Québec.

Partenaires Environnement Canada et le ministère de l’Environnement et de la Faune du Québec. Financement Sources de financement potentielles: Environnement Canada, ministère de l’Environnement et de la Faune du Québec, ministère de l’Industrie du Commerce, des Sciences et de la Technologie du Québec, ministère de l’Éducation du Québec.

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Thèmes : activités industrielles et commerciales, Région : le Québec aspects légaux

Modification à la législation pour définir des droits pour les travailleuses et les travailleurs Impacts La majorité des entreprises du Québec utilisent une quantité plus ou moins grande de produits toxiques, bioaccumulables ou persistants dans la nature. La possibilité de réduire les déversements accidentels ou autres ne peut qu’être bénéfique à la biodiversité, à la santé et à la qualité de vie des populations. De plus, en possédant l’information pertinente sur les procédés de fabrication et leur impact sur l’environnement, il est possible de proposer des modifications qui vont s’avérer utiles dans les activités humaines et sur l’économie par le développement d’activités nouvelles reliées à la protection de l’environnement.

Description Modifications à la législation environnementale du Québec, afin de reconnaître les droits suivants pour les travailleuses et les travailleurs: droit à l’information sur les différents types de rejets; droit d’enquêter dans les milieux de travail; droit de refuser d’accomplir un travail comportant des risques de pollution ou de contamination dans le cas de directives contraires aux normes et à la réglementation; droit à la protection à la suite de dénonciations de situations polluantes aux normes et à la réglementation. Clientèle Travailleurs, industries et commerces.

Promoteur Confédération des Syndicats Nationaux (CSN) Marc Laviolette, vice-président 1601, de Lorimier Montréal (Québec) H2K 4M5 Téléphone: (514) 529-4955 Télécopieur: (514) 529-4949

Problématique Il n’existe présentement, dans la législation environnementale du Québec, aucun droit et aucun moyen de protéger les employés lorsque ces derniers désirent participer à la protection de l’environnement. Il se produit des situations où les employés ont connaissance de rejets ou de déversements qui vont à l’encontre des normes et de la réglementation. Dans l’éventualité où ces employés voudraient interrompre les activités polluantes, ils n’ont aucune garantie que l’employeur n’exercera pas de mesures disciplinaires contre eux. Il leur est également difficile, voire impossible, d’avoir de l’information sur la nature et sur la quantité de rejets, pas plus qu’il est possible d’enquêter sur des situations qui vont à l’encontre du développement durable.

Partenaires La CSN, le gouvernement du Québec, les entreprises. État d’avancement et (ou) échéancier Pour la fin de 1997. Financement Outre la bonne volonté du gouvernement et des entreprises, peu de dépenses sont prévues.

Objectifs Amender le Code du travail.

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Thème : activités industrielles commerciales Région : Bas-Saint-Laurent (01)

Réseau des récupérateurs du Bas-Saint-Laurent Promoteur Corporation environnementale de la Côte-du-Sud Louis Robert, directeur C.P. 1150 La Pocatière (Québec) G0R 1Z0 Téléphone : (418) 856-2628 Télécopieur : (418) 856-5053

Description Le réseau aurait les mandats suivants : concertation des intervenants de Sainte-Annedes-Monts et ailleurs dans un réseau d'échange d'idées, d'expériences et d'information; mise en place d'un réseau permanent de récupération à partir des intervenants présents sur le territoire et consolidation des acquis ; démonstration des avenues possibles de récupération des ressources dans le milieu, pour ensuite donner aux divers intervenants concernés la possibilité de prendre des décisions plus éclairées ; représentation et défense des intérêts des membres de la région et de la gestion écologique des «déchets ressources» auprès des gouvernements, de l'industrie et des autres intervenants du domaine.

Partenaires Récupération La Récolte de Sainte-Anne-desMonts, de concert avec tout autre intervenant le désirant. État d'avancement et (ou) échéancier Hiver et printemps 1996. La planification est déjà réalisée.

Clientèle Entrepreneurs, industries, municipalités.

Financement Un budget de fonctionnement de 30 000 $ (à confirmer).

Objectifs Informer et mobiliser les principaux intervenants, former un conseil d'administration provisoire, préparer l'assemblée générale de fondation du réseau et identifier les sources possibles de financement du réseau.

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Thèmes : activités industrielles et commerciales, Région : Bas-Saint-Laurent (01) processus de planification et de décision

Plan de gestion écologique en milieu de travail

Promoteur Uni-Vert Jérôme Landry, président 126, rue Saint-Jean Matane (Québec) G4W 2G7 Téléphone : (418) 562-8253 Télécopieur : (418) 562-8253

Description Élaboration, à l'instar du Cégep de Matane, d’un document de gestion écologique adapté aux secteurs institutionnel, commercial, domestique et industriel, accompagné d'une politique d'implantation des mesures. Clientèle Travailleurs, entrepreneurs, industries, commerces, grand public, ministères, gouvernement.

Partenaire Conseil régional de l'environnement. État d'avancement et (ou) échéancier Automne 1996 à printemps 1997.

Objectifs Augmenter la performance environnementale en milieu de travail.

Financement Fonctionnement : 25 000 $.

Impacts Réduction des déchets, économie d'eau et d'énergie pour un établissement public. Considérant tous les volets de ce projet, ses retombées seront significatives à l'égard de la biodiversité des espèces et des écosystèmes, des activités économiques, de la santé et de la qualité de vie des populations.

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Thème : activités industrielles et commercialesRégion : Saguenay—Lac-Saint-Jean (02)

Établissement d'un réseau régional pour l'émergence de coopératives de travailleurs Promoteur Jacques Desbiens Fédération des Caisses Populaires Desjardins 50, des Roses Métabetchouan (Québec) G0W 2A0

Description En étroite collaboration avec la Coopérative de développement régional, chaque caisse populaire devient un «centre» de détection de projets susceptibles de donner naissance à une coop de travailleurs. La caisse aurait comme rôle de détecter des projets, d'informer et de référer les promoteurs à la C.D.R. pour la réalisation de projets.

État d'avancement et (ou) échéancier Projet à développer.

Impacts L'établissement d'un tel réseau mettant à contribution les ressources et l'expertise de deux partenaires typiquement régionaux (le réseau des Caisses et la C.D.R.) dans la création d'entreprises locales, ne peut que favoriser l'autonomie régionale. En raison de l'adhésion des caisses à la politique environnementale du mouvement Desjardins, il va de soi que les projets de coop susceptibles de voir le jour devront respecter le milieu environnant. Des projets de coop allant à l'encontre du renouvellement des ressources ne pourront obtenir l'assentiment des partenaires (caisses et C.D.R.).

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Thèmes : activités industrielles Région : Saguenay—Lac-Saint-Jean (02) et commerciales, agriculture

Valorisation agricole de cendres de bois Promoteur Solution 3 R (Corporation Stone-Consolidated et producteurs agricoles) Gérard Gagné 3780, rue Panet C.P. 23043 Jonquière (Québec) G7X 9Z8 Téléphone: (418) 685-5556 Télécopieur: (418) 695-3340

Description À la demande de Stone-Consolidated, préparation d'un document technique à présenter au MEF sur la valorisation agricole de la cendre de bois, générée par la papetière. Nous caractérisons actuellement (par analyses de plusieurs échantillons) les cendres. Tous les paramètres environnementaux sont vérifiés attentivement, de même que la valeur fertilisante, l'indice de valeur agricole, métaux lourds, etc. Clientèle Entreprises, agriculteurs. Problématique Il y a plusieurs générateurs de cendres dans la région et la grande majorité des sols de la région sont acides. Les générateurs de cendres sont Stone-Consolidated, Abitibi-Price, Cascades, Donohue, Alliance et Panneaux Chambord. Objectifs Valoriser la cendre en agriculture pour corriger le pH des sols tout en considérant la valeur fertilisante. Impacts Réhabilitation des sols à faible coût. Valorisation plus facile des cendres en sachant qu'il y a dans la région une entreprise spécialisée dans le domaine et sur place pour faire le suivi après valorisation. Réduction des coûts d'élimination des cendres. Disponibilité sur le marché d'un produit agricole supérieur à la chaux. Création d'emplois.

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Thème : activités industrielles et commercialesRégion : Saguenay—Lac-Saint-Jean (02)

Valorisation des boues primaires et secondaires de traitement des effluents par compostage Promoteurs Abitibi-Price, Papeterie Kénogami Jacques Paradis, coordonnateur, contrôle environnement 3750, rue de Champlain Jonquière (Québec) G7S 5J7

Description Utilisation des boues mélangées (primaires et secondaires) du traitement des effluents de la Papeterie Kénogami pour en faire du compost. Abitibi-Price peut fournir la matière première et, à la limite, reprendre le produit fini pour enfouissement si le marché ne l'absorbe pas au rythme de sa production, mais le processus de transformation devrait être la responsabilité du milieu local. Problématique La production actuelle de boues de traitement est d'environ 1000 tonnes par semaine (base humide), soit 50 000 tonnes par année. Cette production est accumulée sur le site d'enfouissement de l'usine, ce qui implique une gestion de site avec recouvrement annuel et perte d'une ressource potentielle importante. De plus, la gestion actuelle du site amène d'importants problèmes d'odeurs associées à la décomposition des boues biologiques. Impacts Autonomie d'approvisionnement régionale en engrais chimique agricole grâce à la production de compost agricole. Frein à l'utilisation de terrains à des fins d'enfouissement, une activité sans aucune valeur ajoutée. Optimisation des superficies cultivables par un enrichissement des sols. Réutilisation des boues d'épuration riches en matières organiques et en nutriments. Diminution de l'épuisement prématuré des sols de culture par l'enrichissement au compost, ce qui contribue à la réhabilitation du milieu agricole. Élimination des odeurs désagréables (nuisance) sur la propriété de l'usine et aux environs immédiats. Réutilisation d'une matière à valeur ajoutée plutôt que son élimination. Harmonisation des impacts industriels et des besoins agricoles par la transformation d'une nuisance urbaine (boues d'épuration) en une valeur ajoutée utilisable en périphérie (compost agricole).

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Thème : activités industrielles et commercialesRégion : Saguenay—Lac-Saint-Jean (02)

Utilisation d'une nouvelle pâte (pâte thermo-mécanique) Promoteurs Michel Fortin et Pierre Tremblay Abitibi-Price Inc., Papeterie Alma et Forêt 1100, Melançon Ouest Alma (Québec) G8B 5W2 Téléphone : (418) 668-9400, poste 5312

Description Nouveau système de fabrication de pâte thermomécanique (PTM). Clientèle Industries. Problématique Les coupes forestières et l'utilisation de procédés de fabrication de pâte moins environnementaux excercent des pressions sur les écosystèmes.

État d'avancement et (ou) échéancier Le projet est en cours de réalisation.

Objectifs Produire plus de pâte avec la même quantité de fibres qu'auparavant. Éliminer les procédés de fabrication de pâte (pâte chimique et pâte mécanique) à moindre rendement. Impacts Viabilité économique du projet, car il permet de consolider les ventes de papier. Contribution à l'autonomie économique régionale par le maintien des emplois et, à moyen terme, renouvellement naturel de la main-d'oeuvre. Pérennité des ressources renouvelables par la diminution des coupes forestières pour les mêmes quantités de pâte. Amélioration de la qualité de l'air et de l'eau.

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Thèmes : activités industrielles etRégion : Saguenay—Lac-Saint-Jean (02) commerciales, déchets

Atelier de désencrage Promoteurs Michel Fortin et Pierre Tremblay Abitibi-Price Inc., Papeterie Alma et Forêt 1100, Melançon Ouest Alma (Québec) G8B 5W2 Téléphone: (418) 668-9400, poste 5312

Description Récupération du vieux papier et de magazines. Clientèle Industries. Problématique Le vieux papier et les magazines sont acheminés vers des sites d'enfouissement alors qu'ils pourraient être réintroduits dans la chaîne de fabrication du papier.

État d'avancement et (ou) échéancier Le projet est en cours de réalisation.

Objectifs Réutiliser le vieux papier et les magazines dans la fabrication du papier. Impacts Viabilité économique du projet puisqu'il permet de consolider les ventes de papier. Contribution à l'autonomie économique régionale par le maintien des emplois et l'ouverture de petites et moyennes entreprises. Protection du milieu environnant par une réduction de l'utilisation de fibres vierges et de l'enfouissement de ces matières. Pérennité de la ressource renouvelable par la diminution ou le report des coupes forestières.

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Thèmes : activités industrielles Région : Saguenay—Lac-Saint-Jean (02) et commerciales, faune et flore

Salmotherm, projet-pilote de valorisation de la ouananiche favorise l'économie d'énergie (électricité). Hydro-Québec est un partenaire de première classe dans les concepts employés dans ce projet.

Description Salmotherm est un centre de recherche dont l'objectif principal vise à développer les techniques d'élevage des salmonidés en milieu continental nordique. Salmotherm produira des poissons de grande taille pour les ensemencements en pourvoirie ou en étang de pêche. Les actionnaires de Salmotherm sont des hommes d'affaires régionaux, une corporation privée à but non lucratif et un organisme paragouvernemental.

Promoteur Salmotherm inc. 559, boul. Sacré-Coeur C.P. 12 Saint-Félicien (Québec) G8K 2P8 Téléphone: (418) 679-8496 Télécopieur: (418) 679-5665

Clientèle Pourvoiries, étangs de pêche, touristes.

Partenaires Ministère de l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation du Québec, Société québécoise de développement de la main-d'oeuvre et HydroQuébec, Centre écologique du Lac-Saint-Jean et Cégep de Saint-Félicien.

Problématique La ouananiche devrait s'inscrire dans la gamme des nouveaux produits intéressants présentant une bonne qualité et pouvant pallier la demande croissante des produits marins.

État d'avancement et (ou) échéancier Le projet est en cours de réalisation.

Objectifs Produire localement un produit de consommation, la ouananiche, qui permettra à la région de combler une partie de ses besoins reliés au domaine de l'alimentation.

Financement Crédits d'impôt reliés à la vocation de recherche et développement du projet qui lui permettront de traverser les deux premières années. Par la suite et en fonction des résultats obtenus, Salmotherm pourra compter sur les revenus de sa production en passant à une production commerciale.

Impacts Embauche d'un jeune technicien piscicole formé à Saint-Félicien et consolidation de cinq autres emplois au Centre écologique, qui a la responsabilité de l'opération et de la gestion du projet. Valorisation d'une ressource faunique renouvelable à long terme, concrétisation d'une alliance stratégique nouvelle entre le milieu industriel et la production piscicole. Réhabilitation de milieux détériorés par la mise en valeur d'un site et d'une énergie peu valorisés provenant des effluents d'une usine de pâtes et papiers (Donohue de Saint-Félicien) et protection de l'environnement par le recyclage de cette source thermique qui

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Thème : activités industrielles et commercialesRégion : Saguenay—Lac-Saint-Jean (02)

Programme d'assainissement des eaux aux installations de Jonquière Description Assainissement des eaux industrielles aux installations Alcan de Jonquière. Les principaux éléments sont la caractérisation des effluents pour cibler les sources de rejet et l'implantation de projets d'élimination, de recyclage et de traitement des rejets.

Promoteur Alcan International Ltée Jacques Labrie 1955, boul. Mellon C.P. 1250 Jonquière (Québec) G7S 4K8

Impacts Maintien des équipements installés d'où création d'emplois. Augmentation de la longévité d'anciennes installations (c'est-à-dire Soderberg). Embauche d'entrepreneurs régionaux pour la réalisation des travaux et de développement technologique. Possibilité de retour à la baignade dans le secteur et augmentation du taux de pêche sportive près des installations. Amélioration de la qualité de la rivière Saguenay et de la qualité de la faune aquatique (abondance, diversité et expansion du site de frai) par la réduction au minimum des rejets de substances ioniques.

État d'avancement et (ou) échéancier Le projet a déjà fait l'objet de deux rencontres avec les ONG locaux pour les informer de la situation et pour prendre note de leurs commentaires.

ÉcoSommet ‘96

Financement Le projet a nécessité un investissement de 25 millions de dollars (1992-1995) et de 26 millions pour les années 1995 à 1999.

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Thème : activités industrielles et commerciales, Région : Saguenay—Lac-Saint-Jean (02) énergie, lacs et cours d'eau

Cogénération Promoteur Daniel Laliberté Produits forestiers Alliance inc. 1, 4e Avenue Dolbeau (Québec) G8L 2R4 Téléphone: (418) 276-1818 Télécopieur: (418) 276-7067

Description Production de 25MW d'électricité à partir de la combustion de biomasse forestière. De plus, une partie de la vapeur sera réutilisée pour sécher le papier. Clientèle Industries. Impacts Diminution des coûts de production, ce qui permettra à l'entreprise d'être plus compétitive. Maintien des emplois existants. Diminution ou réduction substantielle des sites d'élimination d'écorces dans la MRC. Utilisation d'un combustible qui était éliminé dans des sites. Arrêt de l'agrandissement des sites d'élimination d'écorces dans le futur. Respect de l'environnement, principalement la qualité de l'eau. Développement de l'économie régionale lors de la période de construction.

ÉcoSommet ‘96

Partenaires Le projet a été élaboré avec la coopération des intervenants locaux: Dolbeau et Mistassini.

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Thème : activités industrielles et commerciales Région : Saguenay—Lac-Saint-Jean (02)

Culture du riz sauvage sur une base commerciale Promoteur Société en nom collectif en cours de réalisation Gilles Ouellet et Gérard Saulnier 2318, rue Burma Jonquière (Québec) G7S 1J5 Téléphone: (418) 548-7726 (domicile) (418) 699-2715 (bureau) Téléchasseur: (418) 699-5816

Description Culture du riz sauvage. Le riz sauvage est une plante herbacée, indigène en Amérique du Nord. Il se cultive dans des lacs peu profonds de la forêt boréale. La culture n'endommage pas le milieu où elle se pratique. La récolte se fait en hydroglisseur vers le mois d'août. Clientèle Grand public.

Partenaire Ministère de l'Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation.

Problématique S'il était possible de cultiver le riz en qualité et en quantité commerciale, cela serait rentable. Le riz est en demande sur les marchés américain et européen. Présentement, le riz sauvage consommé dans la région est importé. Impacts Création d'emplois saisonniers, bien rémunérés. Exploitation partagée de milieu puisque la culture du riz n'empêche aucune activité sur les lacs où le riz se cultive. Protection du milieu environnant : la faune profite des lacs où le riz sauvage se cultive. Les canards, les poissons, les rats musqués, les orignaux mangent du riz. Les promoteurs en sèment pour eux.

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Thème : activités industrielles et commercialesRégion : Québec (03)

Biorestauration de sol contaminé par des substances explosives Promoteur CRDV Stéphane Jean, agent de l'environnement 2459, boul. Pie XI Nord C.P. 8800 Courcelette (Québec) G0A 1R0 Téléphone: (418) 844-4263 Télécopieur: (418) 844-4399

Description Le projet comprend deux volets, soit la dégradation des RDX par des micro-organismes (bactéries) et la dégradation des RDX, TNT et HMX par des champignons. Ce qui a été effectué en recherche et développement laisse entrevoir une application prometteuse dans le marché de la biotechnologie. Les clients ne manqueront pas.

Partenaires Institut de recherche en biotechnologie, CRDV, Biogénie, MEF, IRB et CRDV.

Objectifs Assainir le sol. Effectuer un transfert technologique à l'industrie.

État d'avancement et (ou) échéancier Recherche et développement en cours (laboratoire).

Impacts Biorestauration des sols contaminés du milieu militaire et autres. Amélioration de la qualité de l'environnement. Contribution à l'économie et création d'emplois.

ÉcoSommet ‘96

Financement Investissements en ressources humaines et financières, sauf pour le MEF qui contribue seulement par son apport financier.

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Thème : activités industrielles et commercialesRégions : Québec (03), Chaudière-Appalaches (12)

Adhésion des entreprises aux principes de la Charte d'accueil des entreprises Promoteur Table de promotion de développement durable composée du conseil d'administration du CRIE.

Description Le Centre régional de l'industrie et de l'environnement (CRIE) de la CCIQM appelle les entreprises de la région de Québec (03) et de Chaudière-Appalaches (12) ainsi que leur associations à appuyer et à adhérer aux principes de la Charte d'accueil des entreprises. Le projet consiste en l'établissement d'un code d'éthique de portée pratique pour les entreprises de la région métropolitaine de Québec dans le domaine de l'environnement afin de positionner la région sur le plan national en matière de respect, de recherche et d'application de technologies nouvelles dans une perspective de développement durable.

État d'avancement et (ou) échéancier La première phase a débuté au mois de janvier 1996. Les démarches à venir sont de cibler les entreprises pour la sensibilisation, conception graphique et impression de la Charte d'accueil, production des argumentaires et matériel pour la diffusion, conception des plans de visibilités des entreprises qui ont développé des programmes environnementaux, organisation d'activités sur les nouvelles normes ISO 14 000, etc. L'échéancier prévu est l'automne 1996. La date de mise à jour est le 22 janvier 1996.

Objectifs Aider au positionnement de la grande région de Québec comme pôle de référence en environnement pour les entreprises. Favoriser l'implantation ou l'expansion d'entreprises soucieuses d'intégrer le développement viable dans leur gestion. Développer des stratégies de diffusion de la Charte d'accueil. Favoriser l'adhésion des entreprises à l'application de la Charte d'accueil. Développer les partenariats nécessaires à la réussite du projet.

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Financement Le coût de réalisation prévu est de 41 000 $. Le financement est assuré par le ministère de l'Environnement et de la Faune par le programme Action-Environnement, la collaboration bénévole des membres du CRIE et le soutien logistique et matériel de la Chambre de commerce et d'industrie du Québec métropolitain.

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Thème : activités industrielles et commerciales Région : Québec (03)

Intégration de la norme internationale ISO 14001 Promoteur Aluminerie Lauralco Lise Sylvain, directrice labo-environnement 1, boul. des Sources Deschambault (Québec) G0A 1S0 Téléphone: (418) 286-5282 Télécopieur: (418) 286-5411

Description L’Aluminerie Lauralco inc. a mis en place un système de gestion environnementale visant à assurer l’atteinte des objectifs fixés dans ce domaine. La norme ISO 14001 sera le complément idéal à intégrer à la gestion environnementale pour les principaux indicateurs de performance environnementale et certaines activités-clés mises en place.

Partenaires Employés de l’usine.

Clientèle Industries.

État d’avancement et (ou) échéancier La planification est en cours et une étude de préfaisabilité a été complétée.

Problématique Pollution de l’environnement par les alumineries. Objectifs L’intégration de la norme ISO 14001 l’entreprise assurera que son système de gestion environnementale est conforme aux exigences internationalement reconnues dans ce domaine. Elle fournira également un cadre systématique et rigoureux pour s’assurer du bon fonctionnement de ce système. Enfin, la certification prévue pour 1997 permettra la démonstration des activités de l’entreprise à ses différents interlocuteurs, tant privés que publics. Impacts L’intégration de la norme permettra de rendre plus systématique et plus efficace le système de gestion environnementale de l’usine, ce qui peut contribuer à en accroître la performance environnementale.

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Thème : activités industrielles et commercialesRégion : Québec (03)

Diminution des poussières de copeaux Promoteur Produits forestiers Alliance Inc. Gaétan Plamondon (Surintendant des services techniques) 1, rue Notre-Dame Donnacona (Québec) G0A IT0 Téléphone : (418) 285-4300, poste.4393 Télécopieur : (418) 285-4472

Description Installation d’un nouveau système de manutention. Clientèle Industries. Problématique Actuellement, l’entreposage et la manutention des copeaux émettent beaucoup de poussières. Le vent transporte ces poussières vers la ville et occasionne des inconvénients aux citoyens. Objectifs Réduire au minimum les émissions de poussières.

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Thème : activités industrielles et commercialesRégion : Estrie (05)

Blanchiment du papier sans chlore élémentaire Émile Audy, directeur Service technique et environnemental 609, rang 12 Windsor (Québec) J1S 2L9 Téléphone: (819) 845-8269 Télécopieur: (819) 845-8361

Description Modification des équipements de blanchiment de la pâte pour remplacer le chlore élémentaire par le dioxyde de chlore. Celui-ci est par ailleurs déjà utilisé dans une proportion de 50 %. Problématique L’utilisation du chlore élémentaire pour le blanchiment du papier crée des conditions propices à la formation de dioxines et furanes. Ces composés toxiques se retrouvent dans les eaux usées, sont déversés dans la rivière SaintFrançois et contribuent à la pression écotoxicologique exercée sur les écosystèmes aquatiques. De plus, on assiste à une demande croissante de papier ECF («elemental chlorine free»). Finalement, des technologies de blanchiment alternatives plus performantes sont maintenant disponibles.

État d’avancement et(ou) échéancier Décembre 1996. Financement Financement privé de Domtar et subventions.

Objectifs Éliminer le chlore élémentaire dans les opérations de blanchiment. Éliminer les conditions propices à la génération de dioxines et furanes. Impacts L’élimination du chlore aura des effets bénéfiques en éliminant à son tour les conditions propices à la formation des dioxines et des furanes chlorés. Les réductions de dioxines et de furanes contribueront à diminuer les pressions écotoxicologiques exercées sur le milieu aquatique récepteur, la rivière Saint-François. La construction et la mise en fonction de ce projet de large envergure exigera la participation de plusieurs entrepreneurs locaux. Ceci contribuera à la vitalité de l’économie régionale ainsi qu’au maintien et à la consolidation d’emplois. Ces progrès technologiques auront un impact positif en réduisant à rien les niveaux de dioxines et de furanes dans les eaux usées de l’usine. Promoteur Papiers de communication Domtar

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Thème : activités industrielles et commercialesRégion : Estrie (05)

Mais où vont les déchets dangereux des petits et moyens générateurs? Description Caractérisation des quantités, types de résidus et définition d'un mode d'élimination des DD chez les PMG (commerces, institutions et petites industries). Des contacts établis avec les différents acteurs en présence permettront de déterminer les besoins, les attentes et les problèmes auxquels sont confrontés les PMG. L'analyse des informations permettra de proposer des alternatives et des scénarios de gestion pour une disposition adéquate et écologique de ces déchets à risque. Les services de la BMDE sont disponibles pour créer des échanges de produits réutilisables d'un endroit à un autre. Une phase de sensibilisation et de concertation entre les PMG et les différents intervenants impliqués est également prévue.

dans l'environnement. Aide aux PME par la réduction des coûts de gestion. Sensibilisation des PMG à une meilleure gestion et éviter que les DD soient mal éliminés. Réduction des risques associés à l'exploitation des lieux d'enfouissement pour les populations avoisinantes en favorisant l'élimination adéquate des déchets à risques.

Problématique La gestion des DD dans les petites entreprises, génère des coûts élevés et est souvent mal effectuée (quantités trop faibles). De plus, ces générateurs échappent souvent aux contrôles réglementaires et ces matières présentent des risques pour la santé et l'environnement si elles sont mal manipulées, entreposées ou éliminées. Afin de présenter une solution appropriée, il est important d'avoir un portrait clair de la situation.

Partenaire Conseil régional de l'environnement de l'Estrie (CREE)

Promoteur Comité d'implantation d'un centre de gestion et de recyclage des DD de l'Estrie inc. Michel Ledoux, président 1880, Grime Sherbrooke (Québec) J1J 1E7 Téléphone: (819) 821-7659

État d'avancement et (ou) échéancier Échéancier: printemps 1996. Financement Valeur totale de 23 300 $: Salaires (19 760 $), locaux et équipements (1 520 $), déplacements et séjours (600 $), matériel (400 $), frais d'administration (800 $), autres (200 $). Financement prévu: contribution du programme Action-Environnement et organisme partenaire.

Objectifs Caractériser les petits et moyens générateurs (PMG) quant aux quantités et types de DD générés. Favoriser la disposition adéquate et écologique des DD chez PMKG. Favoriser le regroupement des PMG pour l'élimination des DD. Favoriser la réutilisation et le recyclage des matières dangereuses des PMG à l'interne et à l'externe notamment via un service d'échange, la Banque de matières dangereuses de l'Estrie BMDE -. Étudier les possibilités d'intégrer les DD des PMG à la gestion des déchets domestiques dangereux - DDD. Impacts Éviter que les déchets dangereux ne se retrouvent

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Thème : activités industrielles et commercialesRégion : Estrie (05)

Modernisation de l’usine de pâte Promoteur Cascades East Angus Jean Angus, directeur 248, avenue Warmer C.P. 2001 East Angus (Québec) J0B 1R0 Téléphone: (819) 832-2451 Télécopieur: (819) 832-5455

Description Mise en place de nouveaux systèmes de nettoyage, de pressage et d’entreposage de la pâte à l’usine Cascades d’East Angus. Installation d’un concentrateur et de nouvelles conduites de gaz. Incinération d’émissions de SRT d’autres sources. Optimisation de l’opération du four de récupération existant. Optimisation du précipitateur électrostatique existant. Construction de parties de bâtisse. Installation d’équipements. Modification de procédures d’opération.

État d’avancement et (ou) échéancier Établissement du programme de modernisation. Préparation des plans et devis des travaux. Autorisation des travaux par le ministère de l’Environnement et de la Faune. Choix et achat d’équipements. Travaux d’installation et d’optimisation. Mise en route des nouveaux équipements. Mesure des performances des équipements, 31 décembre 1996.

Problématique L’usine actuelle de pâte au sulfate est âgée et de faible capacité et certains de ses équipements doivent être changés, modifiés ou ajoutés afin de respecter les nouvelles normes environnementales d’émissions atmosphériques et également pour produire une pâte de qualité améliorée.

Financement 100 % par Cascades East Angus pour un total de 15 millions de dollars.

Objectifs Respecter les normes d’émissions atmosphériques applicables à l’usine de pâte au 31 décembre 1996 et améliorer la qualité de la pâte Kraft alimentant les machines à papier nos 3 et 4, selon les spécifications des produits fabriqués. Impacts L’amélioration de la qualité des rejets a pour conséquence l’assainissement de l’air. Amélioration de la qualité de la pâte produite et opération optimale de l’usine de pâte. Ces travaux permettront à Cascades de respecter les nouvelles normes d’émissions atmosphériques du MEF. En réduisant le soufre émis par ses installations, Cascades réduira les odeurs produites par son usine et améliorera, de ce fait, la qualité de vie des résidants de la région.

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Thème : activités industrielles et commercialesRégion : Estrie (05)

Centre d’essai et de démonstration de technologies environnementales Envirosite inc. l’environnement. Le processus de consultation et l’étape de validation sociale sont confiés à l’équipe STOPER de l’Université de Sherbrooke pour s’assurer de l’acceptation sociale du projet.

Description Implantation d’un centre d’essais et de démonstrations de technologies environnementales (CEDTE) dans le techno-parc de Sherbrooke. Ce centre s’adresse aux sociétés souhaitant démontrer leur technologie aux industries confrontées à certains problèmes techniques et désirant faire approuver leur approche. Services offerts: assistance au montage technique, scientifique et financier des projets; localisation d’infrastructures pour la réalisation des projets; fourniture de services; validation sociale; développement, transfert, mise à l’échelle, démarrage, suivi-contrôle de technologies environnementales; services analytiques complets, gestion administrative et coordination des projets.

Promoteur Groupe Serrener Jean Shoiry, président 855, rue Pépin, bureau 300 Sherbrooke (Québec) J1L 2P8 Téléphone: (819) 829-0101 Télécopieur: (819) 829-2717 Partenaires Université de Sherbrooke, Banque Nationale, BFDRQ, programme des infrastructures CanadaQuébec et Groupe Serrener.

Clientèle Industries.

État d’avancement et (ou) échéancier Ajout aux bureaux existants du Groupe Serrener inc. d’une plate-forme extérieure de 3 350 m2. Des travaux commerciaux et de recherche et développement sont en cours sur cette plateforme. Un bâtiment constitué de laboratoires, de salles de cours et d’un hall d’essais intérieur pour une utilisation par l’Université de Sherbrooke est présentement en construction. Le processus de consultation et l’étape de validation sociale sont confiés à l’équipe STOPER de l’Université de Sherbrooke.

Problématique L’industrie de la protection de l’environnement doit avoir recours à la démonstration d’une technologie préalablement à son implantation sur une base commerciale, afin d’obtenir une validation technique, sociale et économique. Objectifs Convaincre à la fois les investisseurs-partenaires et le gouvernement du bien-fondé, du potentiel commercial et de la conformité potentielle de la technologie. Évaluer la réceptivité sociale de la technologie.

Financement Les investissements globaux sont supérieurs à 3 200 000 $

Impacts En attirant en Estrie les développeurs de technologies, on contribue à l’essor économique de la région et au potentiel d’exportation de technologies. Le développement de technologies performantes contribue à diminuer les rejets à

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Thème : activités industrielles et commercialesRégion : Estrie (05)

Valorisation et compostage des sous-produits générés par Papiers de communication Domtar Promoteurs Papiers de communication Domtar Émile Audy, directeur Service technique et environnemental 609, rang 12 Windsor (Québec) J1S 2L9 Téléphone: (819) 845-8269 Télécopieur: (819) 845-8361

Description Établissement du potentiel de valorisation agricole et sylvicole de sous-produits tels que les cendres, les boues de chaux, la chaux vive, les rejets de bois et les boues de traitements des effluents. Clientèles Industries, agriculteurs, forestiers. Problématique La valorisation de sous-produits est préférable à leur élimination. La valorisation en milieux agricole et sylvicole permet de faire valoir le potentiel agronomique de certains sous-produits et d'en réduire l'enfouissement.

Partenaire Conseil de recherche industriel de Québec (CRIQ).

Ojectifs Déterminer la valeur agronomique des résidus. Évaluer le potentiel de «compostabilité» des résidus. Effectuer des formulations de mélange des résidus afin d'obtenir une meilleure utilisation en milieux agricole et sylvicole.

Financement Financement privé de Domtar de l'ordre de 40 000 $.

État d'avancement et (ou) échéancier L'échéancier prévu est pour l'été 1996.

Impacts Création d’emplois et développement d’expertises régionales. Valorisation du potentiel agronomique de sous-produits et réduction de leur enfouissement.

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Thèmes : activités industrielles et commerciales, énergieRégion : Estrie (05)

Valorisation de la biomasse dans une industrie de transformation de bois Promoteurs Éventuellement CIMA, Consultants en énergie Sylvain Chenail, associé, chef de service 3385, rue King Ouest Sherbrooke (Québec) J1L 1P8 Téléphone: (819) 565-3385 Télécopieur: (819) 821-4283

Description Installation d'un système de cogénération de petite envergure (système de préparation et de combustion de résidus produisant de la vapeur et alimentant une turbine électrique) dans une industrie manufacturière ou de transformation de bois (scierie, usine de contre-plaqué, séchage de bois, etc.). Possibilité de projet-pilote à la scierie Lauzon.

État d'avancement et (ou) d'échéancier Ce projet est à développer mais les étapes prévues sont: cibler les industries potentielles, étude de faisabilité, bilan énergétique et environnementale du projet et évaluation des investissements requis. Réalisation sur une période de 6 à 12 mois.

Problématique Les industries manufacturières ou de transformation de bois produisent des résidus qui sont souvent enfouis ou vendus à de faibles coûts. La valorisation thermique de ces résidus, en tenant compte des variables environnementales, permet de les utiliser et d'accroître l'autonomie énergétique des installations qui sont alors aptes à fournir les services essentiels en cas de coupure de l'électricité.

Financement Entre 500 000 $ et 1,5 million de dollars selon les installations.

Objectifs Valoriser les résidus de biomasse. Éviter le gaspillage de matières premières. Augmenter l'autonomie de l'usine. Installer des équipements répondant aux normes environnementales actuelles et futures. Impacts Augmentation de l’autonomie énergétique entraînant une réduction des coûts reliés à l’énergie. Valorisation de résidus de scieries évitant de fait leur enfouissement.

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Thème : activités industrielles et commercialesRégion : Estrie (05)

Réduction des émissions de soufres totaux réduits (STR) à la cheminée de la chaudière de récupération de Papiers de communication Domtar Promoteur Papiers de communication Domtar Émile Audy, directeur Service Technique et environnemental 609, rang 12 Windsor (Québec) J1S 2L9 Téléphone: (819) 845-8269 Télécopieur: (819) 845-8361

Description Mise en place d’équipements et de dispositifs pour réduire les émissions atmosphériques de SRT. Problématique Les composés soufrés générés par les papetières sont responsables des odeurs qui influencent la qualité de vie des populations environnantes. Cette problématique a d'ailleurs été soulevée au cours des consultations régionales. Par ailleurs, les papetières devront bientôt rencontrer les normes gouvernementales d'émissions atmosphériques.

État d'avancement et (ou) échéancier Projet déjà amorcé. Échéancier : 1997 Financement Financement privé de Domtar et subventions pour un total de 17 millions $.

Objectifs Réduire les émissions de SRT et améliorer la qualité des émissions atmosphériques. Impacts La diminution des polluants atmosphérique contribue au maintien de l’équilibre des écosystèmes. La construction et la mise en opération demandera la participation de plusieurs entrepreneurs locaux. Ceci contribuera à supporter l’activité économique de la région et à maintenir et consolider des emplois. Ce projet vise à réduire l’ampleur des nuisances générées par la papetière. Par le contrôle des odeurs la qualité de vie des populations environnantes sera améliorée.

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Thème : activités industrielles et commerciales Région : Estrie (05)

Gestion intégrée des déchets dangereux diffus* Promoteur Conseil régional de l’environnement de l’Estrie (CREE) Michel Ledoux, président Université de Sherbrooke Sherbrooke (Québec) J1J 1E7 Téléphone: (819) 821-7659 Télécopieur: (819) 821-7994

Description Le projet a pour but de se pencher sur la production des déchets dangereux générés par les petits et moyens producteurs, et d’associer ceuxci à la gestion des déchets domestiques dangereux, et ce, sur l’ensemble d’un territoire. Objectifs Informer, aider, sensibiliser les petites entreprises productrices de déchets dangereux, ainsi que les citoyens, sur la nature des déchets dangereux, leur entreposage, leur transport et leur recyclage. Diminuer leur production à la source. Créer des outils d’aide à la gestion (banque de matières dangereuses, collecte porte-à-porte, centre de dépôt, guide, réseaux d’entreprises, etc.).

Partenaires Servac, Comité d’implantation d’un centre de gestion et de recyclage des déchets dangereux de l’Estrie inc., Ville de Sherbrooke. Échéancier Fin 1997. Financement Dépenses de fonctionnement: environ 125 000 $ sur un échéancier de 24 mois. Revenus tirés de subventions et de partenariats avec les entreprises. Sources possibles: Environnement Canada; ministère de l’Environnement et de la Faune, partenaires régionaux, Recyc-Québec, CRE.

Impacts Conservation des ressources et protection de l’environnement. Amélioration de l’entreposage, de la réutilisation et du recyclage. Diminution des rejets aux égouts ou de l’enfouissement de DD. Amélioration de la sécurité; information des générateurs; amélioration de la gestion des DD accumulés banque de matières dangereuses réutilisables; collecte; centre de dépôt.

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Thème : activités industrielles et commerciales Région : Estrie (05)

Projet-pilote de concertation entre les promoteurs de carrières-sablières et les communautés avoisinantes Promoteur potentiel Conseil régional de l’Environnement de l’Estrie (CREE).

Description Établir et tester un mécanisme de discussion entre les propriétaires de sites et de résidences avoisinantes afin de faciliter les échanges et le respect entre les parties.

État d’avancement et (ou) échéancier Rencontres d’échanges.

Clientèle Industries et communautés avoisinant une carrière-sablière. Problématique Bien que régie par un règlement de ministère de l’Environnement et de la Faune, l’exploitation des carrières et des sablières en région amène pour les communautés avoisinantes des désagréments liés à la poussière, au bruit et à la circulation de véhicules lourds. Or, il existe peu ou pas de mécanismes permettant de favoriser les discussions entre les parties et du même coup d’éviter les plaintes et les altercations. Objectifs Échanger de l’information, favoriser le bon voisinage et promouvoir le respect du droit de jouissance des propriétés tout en préservant l’activité économique et l’environnement.

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Thème : activités industrielles et commerciales, énergieRégion : Estrie (05)

Turbogénératrice de Papiers de communication Domtar Promoteur Papiers de communication Domtar Émile Audy, directeur Service technique et env. 609, Rang 12 Windsor (Québec) J1S 2L9 Téléphone: (819) 845-8269 Télécopieur: (819) 845-8361

Description Mise en place d'une turbogénératrice électrique d’une capacité de 40 MW alimentée en vapeur haute pression par les chaudières de l'usine, dont principalement la chaudière à biomasse. Projet basé principalement sur la revalorisation de la biomasse disponible en région, tels que les résidus de coupe provenant des producteurs de bois, des scieries et d'autres résidus qui souvent sont laissés sur les lieux de coupe ou envoyés aux sites d'enfouissement.

État d'avancement et (ou) échéancier Fin 1996. Les étapes déjà complétées sont la planification et l'obtention d'engagements verbaux ou écrits de certains promoteurs.

Problématique Soucieuse de réduire ses coûts de production pour être davantage concurrentielle sur le marché du papier, Papiers de communication Domtar désire augmenter l'autonomie énergétique de son usine.

Financement Dépenses prévues de 30 millions de dollars. Financement privé de Domtar et subventions.

Objectifs Améliorer l'autonomie énergétique de l'usine. Employer des résidus de bois non valorisés comme combustible. Impacts Ce projet fera appel aux services de consultants et d'entrepreneurs locaux, ce qui contribuera à supporter l'activité économique de la région, à maintenir et à consolider des emplois. De plus, le projet aura un effet positif sur la gestion des résidus de bois de la région.

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Thème : activités industrielles et commerciales Région : Estrie (05)

Traitement de matrices contaminées Promoteur Écosite Guy Viel, directeur recherche et développement 855, rue Pépin, bureau 300 Sherbrooke (Québec) J1L 2P8 Téléphone: (819) 829-0101 Télécopieur: (819) 829-2717

Description Trois technologies font l'objet de projets recherche et de développement. Il s'agit de la biodégradation en piles, de la bioventilation et de l'électrocinétique. Clientèle Industries.

Partenaires Industries et Université de Sherbrooke État d'avancement et (ou) échéancier Mise en oeuvre en 1996.

Problématique Sur le territoire de l'Estrie, il existe des problèmes associés aux déchets industriels et aux sols contaminés par des composés inorganiques (métaux) et organiques (hydrocarbures). Le développement de nouvelles technologies est particulièrement important pour mettre en oeuvre des solutions qui favorisent le traitement et le recyclage des sols et des résidus industriels tels que des sables de fonderies, des boues industrielles, etc.

État d’avancement et (ou) échéancier Réalisation des projets au centre Envirosite et démonstration technologique en 1996. Financement 1 200 000 $; sources: Centre national de la recherche scientifique, DETALC, industries et partenaires financiers.

Objectifs Développer des technologies performantes permettant d'offrir une solution régionale à la gestion des sols contaminés et des résidus industriels. Ces technologies contribueront au renforcement d'entreprises de l'Estrie sur les marchés internationaux. Impacts Une fois décontaminés et remis à leur lieu d'origine, les sols redeviennent aptes à supporter le développement de plusieurs espèces. Le projet contribue à la création d'emplois et au renforcement des entreprises de l'Estrie sur les marchés internationaux. Il constitue une solution aux nuisances apportées par l'industrialisation et le transport. Meilleure qualité du milieu.

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Thème : activités industrielles et commerciales, éducation Région : Estrie (05)

Formation à la gestion environnementale en entreprise* Description Mise en place d’un programme de formation aux systèmes de gestion environnementale, destiné aux dirigeants d’entreprises ou aux responsables de l’environnement des PME de la région, accompagné d’un suivi en entreprise et échelonné sur un an à raison d’environ une session de trois heures par mois.

Promoteur Conseil régional de l’environnement de l’Estrie (CREE) Roger Riendeau, directeur général 31, rue King Ouest, bureau 315 Sherbrooke (Québec) J1H 1N5 Téléphone: (819) 821-4357 Télécopieur: (819) 563-9304

Problématique On estime que plus de 50 % des dirigeants de PME ignorent si leur entreprise répond aux normes environnementales. Ceux-ci devront d’ailleurs bientôt faire face aux nouvelles normes de gestion environnementales ISO 14 000. Finalement, de plus en plus d’investisseurs et de prêteurs intègrent maintenant les préoccupations environnementales aux critères d’acceptation de projets.

Partenaires Banque fédérale de développement, Maison régionale de l’industrie, MICST, CREE, Sherbrooke, ville en santé. Échéancier Fin 1997 pour la première phase. Financement CREE, Banque de développement du Canada, entreprises, SQDM, Bureau de développement régional, firmes de consultants. Dépenses de fonctionnement: 60 000 $ sur une période de un an (environ 70 % pour salaires et charges sociales).

Objectifs Intégrer l’environnement et le développement durable aux activités de l’entreprise en sensibilisant les PME à l’adoption de pratiques saines pour l’environnement.

Les modes de financement prévus sont des revenus tirés de subventions et de partenariats avec les entreprises; des subventions du Conseil régional de développement (CRD); des partenariats avec les organisations. Autres subventions possibles auprès du MEF et d’Environnement Canada. Les sources de financement prévues sont la participation financière des entreprises visitées.

Impacts Promotion du développement durable. Diminution des coûts de production. Modification et changement des habitudes, en plus des impacts sur la rentabilité et l’image de l’entreprise.

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Thème : activités industrielles et commercialesRégion : Montréal (06)

Remplacement de deux réservoirs de diesel Promoteur Kruger inc. (Division du carton) Claude La pointe,directeur général 5845, Place Turcot Montréal (Québec) H4C 1V9 Téléphone: (514) 931-1926 Télécopieur: (514) 934-4972

Description L’installation d’un nouveau réservoir double qui servira à l’alimentation de la génératrice d’urgence et de la pompe à incendie. Clientèle Industries. Problématique Les activités industrielles peuvent engendrer des risques de contamination. Des moyens simples permettent aux industries d’améliorer leur performance environnementale.

Partenaire Aucun Échéancier La demande de budget est acceptée. Il ne reste qu’à choisir le contracteur et à faire les demandes de permis.

Objectifs Diminuer les risques de déversements de diesel et d’infiltration dans le sol.

Financement Immobilisation et fonctionnement: 26 000 $

Impacts Sur la biodiversité, les espèces et les écosystèmes: en se dotant d’installations sécuritaires, les risques de déversement sont très limités, on assure ainsi la protection du sol, des eaux souterraines et des écosystèmes de ces milieux.

ÉcoSommet ‘96

Financement par investissement privé.

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500 projets en développement durable qui vont changer le Québec

Thèmes : activités industrielles et commerciales, énergieRégion : Montréal (06)

Installation d’un récupérateur de chaleur Promoteur Kruger inc. (Division du carton) Claude Lapointe, directeur général 5845, Place Turcot Montréal (Québec) H4C 1V9 Téléphone: (514) 343-3100 Télécopieur: (514) 934-4972

Description Ce projet consiste à l’installation d’un récupérateur de chaleur afin de réduire l’utilisation de vapeur dans les triturateurs. Cet équipement permettra de chauffer l’eau fraîche par l’entremise des eaux de procédés qui sont acheminées à l’effluent. Clientèle Industries.

Échéancier Ce projet est actuellement en cours.

Problématique La récupération de chaleur permet la réduction de combustible non-renouvelable.

Financement Immobilisation et fonctionnement: 377 000 $ Financement par investissement privé.

Objectifs Réduire la consommation de gaz naturel et de vapeur. Impacts Sur la biodiversité, les espèces et les écosystèmes: le récupérateur de chaleur permettra de réduire la consommation de gaz naturel. La quantité de produits de combustion émis dans l’atmosphère ayant un impact sur l’effet de serre, diminuera. Économiques: ce projet nous permettra de réduire nos émissions atmosphériques. L’air environnant sera de meilleure qualité. Sur les activités humaines génératrices de nuisances: meilleure utilisation des ressources naturelles et réduction des coûts liés à la consommation d’énergie.

ÉcoSommet ‘96

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500 projets en développement durable qui vont changer le Québec

Thème : activités industrielles et commercialesRégion : Montréal (06)

Résidus de la presse à courroies Promoteur Kruger inc. (Division du carton) Claude Lapointe, directeur général 5845, Place Turcot Montréal (Québec) H4C 1V9 Téléphone: (514) 343-3100 Télécopieur: (514) 934-4972

Description Les résidus de la presse à courroies sont actuellement acheminés dans un site d’enfouissement. Le but de ce projet est de trouver d’autres alternatives visant la valorisation de ces résidus. Problématique La valorisation de certains résidus industriels permet de réduire la quantité destinée traditionnellement à l’enfouissement.

Échéancier Actuellement, nous sommes à évaluer les possibilités d’utilisation des résidus de la presse à courroies. Nous avons déjà fourni des résidus dans le cadre d’un projet pilote de compostage et nous sommes en attente des résultats.

Objectifs Réutiliser les résidus de la presse à courroies (composés de fibres courtes), soit pour le compostage ou pour la production de méthane. Réduire les espaces destinés à l’enfouissement et réduire les coûts d’enfouissement.

Financement Immobilisation et fonctionnement: 150 000 $ pour isoler les résidus de la presse à courroies. Financement par investissement privé.

Impacts Sur la biodiversité, les espèces et les écosystèmes: les résidus de la presse à courroies pourraient être utilisés pour faire du compostage ou encore pour la réhabilitation des sols. La réhabilitation des sols favorise la régénération d’écosystèmes. Économiques: comme l’environnement a maintenant une dimension économique, la valorisation et le recyclage des résidus sont avantageux autant pour l’industrie que pour la société. Sur la santé et la qualité de vie des populations humaines: la réhabilitation des sols améliore l’esthétique du paysage et améliore la qualité de vie de la population.

ÉcoSommet ‘96

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500 projets en développement durable qui vont changer le Québec

Thème : activités industrielles et commerciales Région : Abitibi-Témiscamingue (08)

Construction d’une turbogénératrice Promoteur BG-Checo, Simmons, B.& W. François Héon, responsable du projet C.P. 3000 Lebel-sur-Quévillon (Québec) J0Y 1X0 Téléphone: (819) 755-2258 Télécopieur: (819) 755-2226

Description Une turbogénératrice à extraction et contrepression d’une puissance maximale de 48,5 MW alimentée en vapeur à haute pression par la nouvelle chaudière de récupération brûlant le rejet liquide noir issu du procédé kraft. Clientèle Industries.

État d’avancement et (ou) échéancier Décembre 1996. Le projet est en cours de réalisation.

Objectifs Réduire les coûts d’énergie.

Financement Investissement privé.

Impacts En utilisant l’énergie thermique contenue dans la vapeur produite par la chaudière de récupération pour produire de l’électricité, l’usine pourra répondre partiellement (65 %) à ses besoins énergétiques, améliorera son autonomie en énergie et abaissera de façon importante ses coûts de production (évalués à 35 $ par tonne de pâtes produite), ce qui lui permettra de demeurer compétitive.

ÉcoSommet ‘96

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500 projets en développement durable qui vont changer le Québec

Thème : activités industrielles et commerciales Région : Abitibi-Témiscamingue (08)

Construction d’une nouvelle chaudière de récupération Promoteur BG-Checo, Simmons, B.& W. François Héon, responsable projet C.P. 3000 Lebel-sur-Quévillon (Québec) J0Y 1X0 Téléphone: (819) 755-2258 Télécopieur: (819) 755-2226

Description Nouvelle chaudière de récupération à faible odeur d’une capacité de lbs/h de vapeur à 1 250 psi, dotée d’un précipitateur électrostatique comprenant un nouveau système de traitement d’eau d’alimentation et de nouveaux épurateurs. Clientèle Industries.

État d’avancement et (ou) échéancier Décembre 1996. Le projet est en cours.

Problématique Le gaz de type soufre réduit totaux (SRT) est un des polluants atmosphériques responsables des pluies acides.

Financement Investissement privé.

Objectifs Observer les nouvelles normes pour les émissions atmosphériques (matières particulaires et SRT) et augmenter la capacité de production de l’usine. Impacts Réduction de la pollution de l’air, amélioration de la qualité de vie par la réduction ou l’élimination des odeurs. Maintien des emplois existants.

ÉcoSommet ‘96

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500 projets en développement durable qui vont changer le Québec

Thème : activités industrielles et commerciales, Région : Abitibi-Témiscamingue (08) déchets

La gestion intégrée des déchets traitement des eaux comme amendement pour la restauration de sites ou autres utilisations de masses, etc.

Description Préoccupée par le gaspillage actuel des ressources naturelles et soucieuse d’effectuer une transition vers le développement durable, l’usine de papier journal de Produits Forestiers Donohue d’Amos a élaboré une stratégie visant une gestion intégrée (globale) des déchets dans son processus opérationnel. L’usine a conclu des ententes avec différents organismes ou entreprises : Fondation Marie-Soleil Jonathan (papier, carton, plastique et autres matériaux apparentés) ; Legault Métal (métaux) ; SaniMobile (déchets souillés d’huiles transportés vers un site d’enfouissement autorisé) ; fabriquant Exide (batteries d’autos) ; bois, mandrins et huiles usées brûlés dans une chaudière à écorces ; Contrex (compost de déchets de cantine). Pour faciliter le mode de gestion, un code de couleur a été installé dans l’usine pour indiquer aux employés où ils doivent déposer les déchets. De plus, un conteneur a été installé dans le stationnement pour le recyclage des déchets domestiques recyclables.

Impacts Protection des ressources naturelles en réduisant les pressions exercées sur elles (surconsommation, pollution de l’air, de l’eau et du sol). Revitalisation des milieux ruraux et urbains. Modification des attitudes, des habitudes et des comportements de la population en réduisant la surconsommation de l’eau, de l’énergie, de ressources naturelles et de produits chimiques ainsi qu’en limitant la production de déchets dommageables pour l’environnement. Intensification des mesures relatives à la réduction, au réemploi, au recyclage et à la valorisation des matières premières et secondaires. Promoteur Produits Forestiers Donohue inc. Yves Brousseau, responsable technique environnement Usine de papier journal, Amos C.P. 939, Route 395 Ouest Amos (Québec) J9T 3A6 Téléphone: (819) 727-9311 Télécopieur: (819) 727-2711

Problématique L’industrie papetière génère une grande quantité de déchets hétérogènes. L’enfouissement demeure malheureusement le choix privilégié de l’industrie, car il présente un avantage par sa simplicité de gestion. Cependant, il existe de plus en plus de pressions afin qu’elle développe des nouveaux programmes de gestion des déchets.

Partenaires Fondation Marie-Soleil Jonathan inc., Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue, Gaz Métropolitain, Consultants Urgel Delisle.

Objectifs Sensibiliser les employés aux préoccupations et aux enjeux environnementaux de l’usine. État d’avancement et (ou) échéancier Août 1995. Prolonger la durée de vie du site d’enfouissement en réduisant la quantité de déchets à enfouir. Valoriser au maximum les déchets générés à l’usine. Identifier des partenaires intéressés à utiliser des boues du Thème : activités industrielles et commerciales Région : Abitibi-Témiscamingue (08)

ÉcoSommet ‘96

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500 projets en développement durable qui vont changer le Québec

Optimisation d’un système de boues activées par aération à l’air enrichi en oxygène (ou à l’oxygène pur) Impacts Protection de l’environnement et harmonisation des activités humaines avec le milieu naturel et la santé des citoyens. L’opération d’un système de traitement des effluents génère une douzaine d’emplois au complexe industriel de Témiscaming.

Description En vue d’augmenter la capacité de traitement de son système, Tembec a mis sur pied un projet de recherche et développement visant à optimiser le transfert d’oxygène, favorisant ainsi l’activité microbiologique. Clientèle Industries.

Promoteur EnviroTem/Tembec Janique Bergeron, Ph.D. Directrice de la recherche et développement Témiscamingue (Québec) J0Z 3R0 Téléphone: (819) 627-4172 Télécopieur: (819) 627-1458

Problématique La compagnie Tembec est assujettie, depuis octobre 1995, à une nouvelle réglementation qui a fait passer son allocation de rejet de la DBO5 de 120 t/j à 20 t/j. Le système biologique conventionnel, en opération depuis 1992, ne pouvait traiter que 50 tonnes de DBO5 par jour. Pour observer ces nouvelles normes et pour tendre vers l’objectif «rejet zéro», Tembec a apporté des modifications au bassin d’aération actuel pour fonctionner à l’oxygène pur.

Partenaires Praxair, Hydro-Québec. État d’avancement et (ou) échéancier Juillet 1995 à juillet 1997. Le projet est en oeuvre.

Objectifs À la suite de la mise en exploitation du système compact VPSA (Pressure Swing Absorber) pouvant produire l’oxygène à l’aide d’un tamis moléculaire, dans le cadre d’un projet de recherche et développement, les objectifs suivants seront visés: augmenter la capacité de traitement du système conventionnel de traitement des effluents par boues activées, de 50 tonnes à 100 tonnes de DBO5 par jour; minimiser les coûts associés aux modifications des composantes en récupérant les infrastructures déjà sur place; réduire la consommation d’énergie par tonne de DBO5 et de démontrer ces économies d’énergie; implanter un système de contrôle en continu du procédé de traitement par boues activées.

Financement 1,8 million de dollars divisé comme suit: Tembec (1 440 000 $) et Hydro-Québec (360 000 $). EnviroTem est une filiale en propriété exclusive de Tembec inc.

Thème : activités industrielles et commerciales Région : Abitibi-Témiscamingue (08)

Bioréacteur à membranes - phase II

ÉcoSommet ‘96

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Description Pour minimiser l’impact environnemental de ses activités, le complexe industriel de Tembec diminue la charge organique de ses effluents par un traitement biologique. Afin d’augmenter les performances de ce système, Tembec prévoit installer une unité de traitement de taille précommerciale constituée d’un bioréacteur à membranes d’une capacité de 500 m3/jour. Ce procédé a déjà été l’objet d’expérimentation en essai-pilote sur le site de Témiscaming et présente de nombreux avantages.

Promoteur EnviroTem/Tembec Janique Bergeron, Ph.D. Directrice de la recherche et développement Témiscamingue (Québec) J0Z 3R0 Téléphone: (819) 627-4172 Télécopieur: (819) 627-1458 Partenaires Zenon et Innovatech Grand Montréal. Financement Investissements privés. La phase I (complétée) a nécessité un investissement de 2,6 millions de dollars. La phase II nécessitera un investissement de 3,8 millions de dollars. EnviroTem est une filiale en propriété exclusive de Tembec inc.

Clientèle Industries. Problématique La charge organique des effluents de l’industrie des pâtes et papiers a un impact sur la qualité de l’environnement. Objectifs Démontrer les performances opérationnelles et financières de la technologie du bioréacteur à membranes dans le traitement des effluents des fabriques de pâtes et papiers. Poursuivre les recherches et l’expérimentation sur certains types d’effluents qui présentent actuellement des défis à l’ensemble de l’industrie ainsi que l’optimisation du procédé. Valider l’utilisation de l’oxygène comme mode d’aération du système et valider le bouclage de l’effluent traité en le réutilisant dans les procédés. Impacts Protection de l’environnement et harmonisation des activités humaines avec le milieu naturel et la santé des citoyens. L’opération d’un système de traitement des effluents génère une douzaine d’emplois au complexe industriel de Témiscaming.

Thème : activités industrielles et commerciales Région : Abitibi-Témiscamingue (08)

Installations pour la surveillance de la qualité de l’air Dans le cadre de son programme visant à réduire

Description

ÉcoSommet ‘96

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500 projets en développement durable qui vont changer le Québec

certaines sources en fonction de la teneur en SO2 dans le milieu ambiant. Pour ce faire, la gestion et le contrôle des sources d’émission du complexe se font à l’aide d’une nouvelle technologie d’analyseurs, basée sur le principe de la sonde extractive à dilution.

l’impact des émissions d’anhydride sulfureux (SO2) en provenance de son complexe, Tembec a installé un analyseur ambiant de SO2 afin de vérifier et contrôler l’impact des émissions du complexe sur la qualité de l’air à Témiscaming. Ce système permet de contrôler spécifiquement Le projet comprend deux phases. Phase I (finalisée): installation d’un système passif de monitoring de la teneur de SO2 à Témiscaming. Phase II: installation d’un système actif de prévision afin d’ajuster les conditions de procédés aux conditions météorologiques qui prévalent à Témiscaming.

Financement 280 000 $, répartis comme suit: contribution fédérale (ISTC): 33 % et Tembec: 67 %. EnviroTem est une filiale en propriété exclusive de Tembec inc.

Clientèle Industries. Problématique Le SO2 est un des polluants atmosphériques responsables des pluies acides. Le SO2 est dommageable pour la santé humaine et pour l’environnement (végétaux, air ambiant, acidification des sols et des cours d’eau, etc.) à cause de son pouvoir acide en présence d’humidité et des effets synergiques de ce polluant lorsqu’en conjonction avec les poussières, le monoxyde de carbone et les NO2. Objectifs Diminuer les émissions de SO2. Impacts Protection de la santé des citoyens et de l’environnement. Promoteur EnviroTem/Tembec Bruno Dufour, ingénieur senior en environnement Témiscamingue (Québec) J0Z 3R0 Téléphone: (819) 627-4171 Télécopieur: (819) 627-1458 Partenaire Systèmes Intégrés abdmf inc. État d’avancement et (ou) échéancier La phase I du projet est complétée.

ÉcoSommet ‘96

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Thème : activités industrielles et commerciales Région : Abitibi-Témiscamingue (08)

Installation d’un nouvel épurateur humide pour le four à chaux épurateur humide comprenant un cyclone, un épurateur humide. Promoteur BG-Checo / Simmons / B. & W. François Héon, responsable de projet C.P. 3000 Lebel-sur-Quévillon (Québec) J0Y 1X0 Téléphone: (819) 755-2258 Télécopieur: (819) 755-2226

Description Installation, au four à chaux, d’un nouvel Clientèle Industries. Problématique Le gaz de type soufre réduit totaux (SRT) est un des polluants atmosphériques responsables des pluies acides. Objectifs Observer les nouvelles normes de rejets atmosphériques (nature particulière, SRT).

État d’avancement et (ou) échéancier Juin 1996. Le projet est en cours. Financement Investissement privé.

Impacts Observation des normes en matière d’émissions atmosphériques et réduction des odeurs à l’extérieur de l’usine.

ÉcoSommet ‘96

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500 projets en développement durable qui vont changer le Québec

Thème : activités industrielles et commerciales Région : Abitibi-Témiscamingue (08)

Installation d’un système de captage des gaz contaminés non condensables Promoteur BG-Checo / Simmons / B. & W. François Héon, responsable projet C.P. 3000 Lebel-sur-Quévillon (Québec) J0Y 1X0 Téléphone: (819) 755-2258 Télécopieur: (819) 755-2226

Description Un système de collecte des gaz contaminés non condensables en provenance du lessiveur et des évaporateurs permettra la collecte d’un faible volume, mais à concentration élevée, des gaz contaminés non condensables, pour les acheminer au four à chaux où ils seront brûlés. Clientèle Industries.

État d’avancement et (ou) échéancier Juin 1996. Le projet est en cours.

Problématique Le gaz de type soufre réduit totaux (SRT) est un des polluants atmosphériques responsables des pluies acides.

Financement Investissement privé.

Objectifs Réduire les émissions polluantes de gaz de type soufre réduit totaux (SRT) et autres mercaptans, méthanol, etc. ainsi que le dioxyde de soufre. Impacts Observation des normes atmosphériques pour le lessiveur et les évaporateurs et réduction des odeurs émises à l’extérieur de l’usine, ainsi que de la pollution atmosphérique.

ÉcoSommet ‘96

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500 projets en développement durable qui vont changer le Québec

Thèmes : activités industrielles et commerciales, déchets Région : Côte-Nord (09)

Collecte sélective de porte-à-porte et fabrication d’un produit fini à partir de papiers mixtes ainsi qu’en limitant la production de déchets dommageables pour l’environnement. On prévoit par ailleurs créer 15 emplois à temps plein et quelques emplois à temps partiel pour un total d’environ 20 emplois.

Description Récupération 7-Vies inc. désire implanter la collecte sélective de porte-à-porte dans la ville de Sept-Îles en introduisant un bac de récupération dans chaque habitation et fabriquer un produit à partir de papiers mixtes. Ce produit fini pourrait faire tripler et même quadrupler la plus-value du papier mixte qui, vendu sur le marché, coûte très cher de transport et qui est l’épine dans le pied des récupérateurs en région. Fait intéressant, le produit fini contient d’autres matières naturelles facilement disponibles sur la Côte et plus difficiles à trouver dans d’autres régions et ces matières le rendent supérieur à d’autres produits existants.

Promoteur Récupération 7-Vies inc. Denis Bouchard, directeur général 272, rue Jolliet Sept-Îles (Québec) G4R 2A9 Téléphone: (418) 962-7255 Partenaires Ville de Sept-Îles. La Corporation de protection de l’environnement de Sept-Îles s’occupera de faire la sensibilisation de la collecte sélective de porte-à-porte auprès de la population.

Problématique La collecte sélective de porte-à-porte contient de 60 % à 65 % de papiers mixtes qui n’ont pas une très bonne valeur marchande bien qu’il soit important de les récupérer pour préserver l’environnement.

État d’avancement et (ou) échéancier Printemps 1996. Financement Programme d’aide financière de Collecte sélective Québec pour l’implantation d’une collecte sélective de porte-à-porte. Programme de mise en valeur de l’environnement d’HydroQuébec. Ventes des différents produits à partir de distributeurs. Récupération 7-Vies inc., Ville de Sept-Îles.

Objectifs Augmenter la durée de vie du lieu d’enfouissement de la ville de Sept-Îles et récupérer les matières secondaires qui vont générer une activité économique, dans le but d’améliorer l’environnement tout en créant de l’emploi. Intensifier les mesures relatives à la réduction, au réemploi, au recyclage et à la valorisation des matières premières et secondaires. Impacts Il n’y a pas de développement durable sans l’implication active des citoyens. Les principes de base sont notamment: mettre sur pied des mesures auprès des citoyens de façon à modifier les attitudes, les habitudes et les comportements de la population en réduisant la surconsommation de l’eau, de l’énergie, de ressources naturelles et de produits chimiques

ÉcoSommet ‘96

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500 projets en développement durable qui vont changer le Québec

Thème : activités industrielles et commerciales Région : Côte-Nord (09)

Fabrication de papier ou de carton artisanal Description Fabrication de papier ou de carton à partir de rebuts de papier d’imprimerie, imprimé ou non imprimé, dans le but d’obtenir un papier de qualité recyclé à 100 % sans aucun ajout de pâte nouvelle. Papier artisanal auquel nous pouvons intégrer dans la fabrication différentes composantes, comme des pétales de fleurs séchées typiques de la Côte-Nord; différents reliefs et différentes textures de finition, calendré ou non calendré. Cette forme de récupération utilise à 100 % les matériaux intégrés, il n’y a donc aucune perte.

Promoteur Imprimerie Gagnon, division de Gestion J.-M. L.P. inc. Jean-Marc Gagnon, président 838, de Bretagne Baie-Comeau (Québec) G5C 1X7 Téléphone: (418) 589-2028 Télécopieur: (418) 589-2029

Objectifs Récupérer et transformer à nouveau une matière déjà existante afin de lui rendre son utilité première et de lui ajouter une image de prestige.

État d’avancement et (ou) échéancier Début de 1996.

Partenaire Support technique assuré par la corporation QUNO.

Financement Subvention (source à déterminer) et prêts, et investissement privé de Gestion J.-M. L.P.

Impacts En plus d’assurer la création de trois emplois, ce projet permet de récupérer une ressource à 100 %. Les matériaux ainsi fabriqués peuvent être utilisés de façons très différentes: cartes de souhaits, papier correspondance, parchemins, tablettes, calepins, reliures de tout genre, impression de couvertures diverses, de manuscrits, d’albums à photos, édition de luxe, enfin tout ce qui peut être imprimé. Le produit peut être fabriqué sur commande, ou de façon industrielle (commandes plus volumineuses). Certains articles peuvent être fabriqués par des personnes handicapées, ce qui est créateur d’emplois et valorisant. Ce type de transformation laisse beaucoup d’espace à l’imagination et à la création. L’impression et la transformation des produits seront faites sur place avec nos équipements d’impression et de reliure, que nous devrons adapter à ces différents types de fabrication. Par ailleurs, ce projet peut avoir un intérêt touristique.

Thème : activités industrielles et commerciales Région : Côte-Nord (09)

ÉcoSommet ‘96

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500 projets en développement durable qui vont changer le Québec

Tannerie pour le traitement de la peau de caribou Promoteur Nicole Saint-Amand, maître d’oeuvre 425, rue Partington Schefferville (Québec) G0G 2T0 Téléphone: (418) 585-2811 Télécopieur: (418) 585-2811

Description Tannerie pour le traitement de peaux de caribou afin qu’elles gardent leurs poils intacts. Problématique Le caribou étant une bête sauvage qui vient à chaque automne à Schefferville, il est possible d’en récupérer les peaux à chaque année sans nuire à l’environnement.

État d’avancement et (ou) échéancier À l’étape de la planification.

Objectifs Avoir une tannerie locale afin de revendre à Schefferville le produit fini ou traité à un prix aussi compétitif que les villes du sud. Vendre à de la clientèle extérieure des produits finis ou traités. Créer des emplois locaux. Confectionner des produits artisanaux qui seraient vendus à même la tannerie afin de publiciser du même coup la maniabilité du produit fini. Impacts Stimulation de l’économie locale, création d’emplois et diversification à partir d’une ressource disponible.

ÉcoSommet ‘96

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500 projets en développement durable qui vont changer le Québec

Thèmes : activités industrielles et commerciales, Région : Chaudière-Appalaches (12) faune et flore, habitats

Innovation en assainissement des eaux résiduelles d’un abattoir Promoteur Abattoir Rolland Pouliot et fils Rolland Pouliot, propriétaire 181, chemin du Trait-Carré Ouest Saint-Henri-de-Lévis (Québec) G0R 3E0 Téléphone: (418) 882-2370

Description L’abattoir Rolland Pouliot et fils innove en matière d’assainissement d’eaux résiduelles par l’implantation d’un marais épurateur. Cet abattoir est le premier au Québec à utiliser une telle écotechnologie. Clientèle Industries.

Partenaires Abattoir Rolland Pouliot, les consultants en environnement ARGUS et ÉcoForce, consultations et conceptions.

Objectifs Assainir les eaux résiduelles. Implanter un marais épurateur. Créer un site de démonstration ouvert au public. Développer une méthode moins coûteuse et plus efficace d’assainissement d’eaux résiduelles.

État d’avancement et (ou) échéancier Décembre 1995 à décembre 1996. Le projet est en voie de réalisation. Financement Investissement de l’ordre de 45 000 $ par des contributions personnelles et des subventions.

Impacts Réduction des rejets liquides et protection de la santé. Substitution d’une technologie conventionnelle coûteuse par une écotechnologie moins coûteuse et plus efficace. Mise sur pied de mesures d’éducation populaire aux écotechnologies d’assainissement.

ÉcoSommet ‘96

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Thème : activités industrielles et commerciales, déchets Région : Montérégie (16)

Centre régional de tri des textiles Description La création d'un Centre régional de tri des textiles permettrait de recevoir les «déchets» en textiles des municipalités de la région afin de les trier et de les traiter en vue de leur réutilisation ou de leur effilochage pour la confection de nouveaux produits. La cueillette des matières se ferait à l'intérieur d'une cueillette sélective spéciale de chaque municipalité.

Promoteur Cenre de récupération et recyclage de linge du Grand Montréal Robert Larue, président 5080, Orchard Saint-Hubert (Québec) G3Y 2G7 Téléphone : (514) 926-1733 Télécopieur : (514) 926-1304

Clientèle Industrie.

Partenaires Le gouvernement du Québec et les municipalités de la région.

Objectifs Le projet vise la récupération de 5 % à 6 % du volume des déchets domestiques afin de traiter cette matière à un Centre régional de tri des textiles. Favoriser l'économie régionale, nationale et internationale par l'exportation d'une partie des matières.

État d'avancement et (ou) échéancier La réalisation du projet est prévue pour les années 1996 à 2000. Financement Tel que démontré à l'intérieur d'un plan quinquennal des prévisions budgétaires, le projet s'autofinance très rapidement grâce à la valeur de revente de la matière. Les sources de financement sont la revente de la matière, le gouvernement du Québec par les programmes de main-d'oeuvre et les municipalités.

Impacts Réduction de 5 % à 6 % du volume des déchets domestiques, création de 50 emplois, réutilisation de la matière dans les pays sousdéveloppés, reconfection de nouveaux produits avec la fibre des textiles recyclés.

ÉcoSommet ‘96

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500 projets en développement durable qui vont changer le Québec

Thème : activités industrielles et commercialesRégion : Montérégie (16)

Évaluation des besoins de formation en gestion environnementale pour les petites et moyennes entreprises Promoteur Télé-Université, Direction du perfectionnement Lise Parent, professeure 1001, Sherbrooke Est, 4e étage C.P. 670, Succursale C Montréal (Québec) H2L 4L5 Téléphone: (514) 522-4046 poste 455 Télécopieur: (514) 522-3608

Description En partenariat avec le MEF et les associations industrielles, inventaire exhaustif des besoins de formation des dirigeants et des employés des petites et moyennes entreprises afin de les orienter vers une formation adéquate et adaptée à leurs besoins. En introduisant les concepts de développement durable auprès des industries, ce projet permettra aussi, en quelque sorte, d’inculquer le concept d’imputabilité et de responsabilité en matière de prévention de la pollution industrielle.

Partenaires Ministère de l’Environnement et de la Faune, ministère de l’Industrie, du Commerce, de la Science et de la Technologie, Écosystèmes, division de Walsh Automation inc. et Environnement Canada, division technologie et intervention.

Clientèle Industries. Objectifs Instaurer une philosophie de gestion intégrée des ressources au sein des entreprises montérégiennes en responsabilisant les dirigeants et les employés pour faire la prévention de la pollution. Utiliser les résultats de l’analyse des besoins afin de concevoir la formation continue et adaptée.

État d’avancement et (ou) échéancier L’échéancier prévu est d’un an, en fonction de la coopération des industries. Les étapes déjà réalisées sont la planification, la promotion, la sensibilisation et la recherche de financement. Financement Les dépenses consistent principalement en salaires et en déplacements pour faire l’enquête sur les besoins de formation. Le coût du mandat sera relatif au nombre de PME qui seront contactées pour les fins du sondage. Les modes et les sources de financement prévus sont de deux types. D’une part, nous essaierons d’obtenir des subventions des ministères et des associations industrielles et, d’autre part, nous bénéficierons de la collaboration des secteurs privé et public.

Impacts Formation de consortium de PME intéressées à recevoir de la formation en gestion environnementale dans le but de prévenir la pollution relative à leur entreprise.

ÉcoSommet ‘96

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500 projets en développement durable qui vont changer le Québec

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Thème : énergie Région : le Québec

Système de stockage d’énergie pour les serres et les bâtiments Promoteur Université de Sherbrooke, département de génie mécanique.

Description du projet Le projet consiste à développer une méthode de calcul pour la conception et l’exploitation optimales de systèmes de stockage souterrain d’énergie pour les serres et pour d’autres bâtiments.

Partenaires Ministère des Ressources naturelles, Institut de technologie agroalimentaire de La Pocatière.

Clientèle Serriculteurs, agriculteurs et propriétaires de bâtiments commerciaux et résidentiels.

État d’avancement et (ou) échéancier Échéancier de réalisation : juillet 1994 à juillet 1997.

Problématique Les systèmes de stockage souterrain d’énergie utilisent le sol sous la serre ou sous le bâtiment pour stocker la chaleur. Avec un réseau de tuyaux enfouis, l’excédent de chaleur capté le jour est stocké dans le sol et récupéré la nuit. Objectifs Modéliser et simuler le comportement thermique de systèmes. Stockage souterrain d’énergie pour des serres commerciales et pour d’autres bâtiments. Quantifier, avec le modèle développé, les effets de divers paramètres et interventions influençant le comportement et le rendement thermique du système. Établir des critères pour favoriser de meilleures conception et exploitation de ces systèmes. Diffuser cette information pour favoriser une plus grande utilisation de ces systèmes auprès des serriculteurs et agriculteurs. Promouvoir la conservation et une meilleure gestion de l’énergie dans les serres commerciales et autres bâtiments. Promouvoir une technologie écologique et économique. Impacts Augmentation de l’efficacité énergétique et maximisation de la rentabilité du système de stockage souterrain d’énergie.

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Thème : énergie Région : le Québec

Recherche et développement en électrosynthèse organique Promoteurs Laboratoire des technologies électrochimiques et des électrotechnologies (LTÉÉ), Hydro-Québec.

Description du projet Le projet de R-D en électrosynthèse organique consiste à développer, avec des partenaires industriels, des procédés d’électrosynthèse de produits chimiques afin de contribuer à l’émergence d’une industrie de produits chimiques à haute valeur ajoutée au Québec.

Partenaires Entrepises québécoises, dont la société Oméga, Centre national en électrochimie et en technologies environnementales, Université de Sherbrooke.

Clientèle visée Industries.

État d’avancement et (ou) échéancier Le projet, qui doit se poursuivre jusqu’à l’an 2000, a débuté en 1989.

Problématique Hydro-Québec a développé un procédé de fabrication commercial d’anthraquinone, un produit utilisé dans les secteurs des colorants et des pâtes et papiers. Ce procédé accroît le rendement énergétique de 40 % tout en diminuant la consommation d’électricité de 33 %.

Financement Hydro-Québec.

Objectifs Diminuer le taux de pollution des procédés existants et amener une diminution de la consommation d’énergie. Impacts Retombées techniques, économiques et environnementales : contribution à l’émergence d’une industrie de produits chimiques à haute valeur ajoutée ; avance technologique et installations de recherches uniques en Amérique dans une technologie dont les applications sont en progression ; revenus provenant de la vente de licences et de redevances d’exploitation ; grande opportunité commerciale de fabrication d’anthraquinone et d’aminoanthraquinone pour le marché nord-américain ; implantation de deux usines, une d’anthraquinone et une d’aminoanthraquinone (1995 et 1997) ; efficacité et propreté environnementale des procédés.

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Thèmes : énergie, lacs et cours d'eau Région : Bas-Saint-Laurent (01)

Projet Éco-Collectivité, phase II Description Par l'entremise du Conseil régional de l'environnement et du comité de recherche et d'intervention environnementale (CRIE) du Grand-Portage, diffusion d'un modèle de sensibilisation des familles à agir sur leur milieu à partir des besoins qu'elles expriment particulièrement au sujet de la ressource eau.

Promoteur Corporation environnementale de la Côte-du-Sud Louis Robert, directeur C.P.1150 La Pocatière (Québec) G0R 1Z0 Téléphone : (418) 856-2628 Télécopieur : (418) 856-5053

Clientèle Familles, grand public.

Financement Les frais de fonctionnement sont évalués à 60 000 $. Pour assurer son financement, le projet compte sur une subvention, la contribution de particuliers, de la municipalité et sur divers services.

Objectifs Sensibiliser et inciter une centaine de familles du comté de Kamouraska. Impacts Chaque famille obtient un encadrement afin de mieux gérer ses déchets et sa consommation d'énergie et d'eau.

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Thèmes : énergie, lacs et cours d'eau Région : Saguenay—Lac-Saint-Jean (02)

Production d'économies d’énergie à base communautaire Promoteur Mégawatts Production inc. Jean Paradis 414, rue Collard Ouest Alma (Québec) G8B 1N2 Téléphone: (418) 668-5559 Télécopieur: (418) 668-0265

Description Production d’économies d'énergie à base communautaire et revente à Hydro-Québec des kilowatts économisés. Les profits ainsi réalisés serviraient au développement de projets locaux dans les municipalités productrices de mégawatts. Clientèle Grand public.

Financement Le coût de l'énergie devrait toujours augmenter; il est assuré que les mégawatts vont prendre de la valeur avec les années.

Impacts Économie d'énergie signifiant une baisse de la production d'électricité, qui est particulièrement destructrice de l'environnement (cours d'eau). Contribution à l'autonomie économique par l'investissement, dans le développement de la communauté, de l’argent des économies d'énergie réalisées. Création d'emplois.

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Thèmes : énergie, lacs et cours d'eau, Région : Saguenay—Lac-Saint-Jean (02) faune et flore

Réfection de la Centrale hydro-électrique de la Rivière-aux-sables de Jonquière Promoteur Ville de Jonquière Claude Bouchard, ing.M.Sc. Martin Vachon, ing.M.Sc. 1710, rue Sainte-Famille, C.P. 2000 Jonquière (Québec) G7X 7W7

Description Réfection complète des ouvrages de la Centrale hydro-électrique de la Rivière-aux-sables, soit le barrage, la prise d'eau, les vannes, la conduite d'arrivée d'eau, le bâtiment, l'installation d'un nouveau groupe turbine-alternateur, les systèmes électriques et la protection des berges de la rivière.

État d'avancement et (ou) échéancier La construction des ouvrages est en cours depuis septembre 1994 et devrait être complétée (centrale opérationnelle) au mois d'avril 1996. Une étude sur la mortalité des poissons sera effectuée après la mise en marche de la centrale.

Problématique En 1988, à la suite d'études montrant la désuétude des installations de la centrale hydroélectrique et le danger inhérent à la production d'énergie dans de telles conditions, les groupes turbine-alternateur ont été arrêtés. Depuis 1988, aucune énergie n'est produite à Jonquière.

Financement Une fois complété, le projet aura nécessité un investissement de l'ordre de 6 000 000 $, subventionné au deux tiers dans le cadre du programme Infrastructures Canada-Québec.

Impacts Économies annuelles de l'ordre de 700 000 $ à 800 000 $. Développement d'expertise régionale dans un domaine spécialisé. Autonomie accrue face aux fournisseurs d'énergie. Maintien des emplois existants. Utilisation saine d'une ressource renouvelable. Restauration d'un site détérioré et quasi abandonné au vandalisme. Réhabilitation des sols où était installé le poste de transformation.

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Thème : énergieRégion : Québec (03)

«Passons à l’action», volet II: le centre de distribution Description L’association des citoyens(nes) de Beauport a été reconnue Corporation intermédiaire de travail en 1995. Un des créneaux acceptés est l’implantation d’un centre de distribution de produits et services écologiques (produits aidant la préservation et l’économie d’énergies) tels économiseurs d’eau, ampoules, composteurs, pommes de douche, etc.

Promoteur Association des citoyens(nes) de Beauport inc. Jocelyn Grondin, directeur, et Louis Turgeon, recherchiste 3365, chemin Royal Beauport (Québec) G1E 1W1 Téléphone: (418) 660-9506 Télécopieur: (418) 667-7497

Clientèle Grand public.

Partenaires Éventuellement Hydro-Québec, ministère de l’Environnement et de la Faune du Québec, Ville de Beauport, manufacturiers (Ec’eau), CentreTravail Québec, etc.

Problématique La surconsommation de l’énergie et de l’eau potable nous amène à modifier nos habitudes de consommation. L’utilisation de produits et services écologiques est devenue nécessaire.

État d’avancement et (ou) échéancier Les étapes de planification, promotion et sensibilisation ont été complétées. Des engagements verbaux ou écrits de certains promoteurs ont été obtenus.

Objectifs Rendre accessibles, à prix abordable, les produits écologiques. Éduquer, informer, démontrer et conscientiser.

Financement Organismes du milieu (ROSCB), ministère de l’Environnement et de la Faune, «Passons à l’Action».

Impacts Une plus grande diffusion des produits utiles à l’environnement permet une amélioration de la qualité de vie et favorise l’économie d’énergie et d’eau potable.

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Thème : énergie Région : Québec (03)

Coalition québécoise pour contrer le phénomène de réchauffement de la planète Les Ami-e-s de la terre de Québec Richard Domm, responsable temporaire, comité pour contrer le réchauffement de la planète 9, Des Grands-Ducs Stoneham (Québec) G0A 4P0 Téléphone: (418) 848-5041 Télécopieur: (418) 848-6774

Description Mise en place d’un projet commun extraordinaire en 1996, axé sur le réchauffement de la planète et qui impliquerait tous les groupes liés à l’ÉcoSommet. Les moyens préconisés sont, entre autres, la sensibilisation de la population et la pression politique afin que le gouvernement adopte des mesures fiscales et législatives pour réduire les émissions de CO2, méthane, CFC et oxides nitriques.

État d’avancement et (ou) échéancier L’étape de la planification a été complétée.

Problématique Des polluants de différents types et natures agressent la qualité et la durée de vie d’un nombre grandissant d’individus (humains et autres animaux). Les conséquences appréhendées du réchauffement de la planète sont: sécheresses, famines, inondations, feux de forêts, ouragans de force amplifiée, disparition complète ou quasi complète de diverses espèces animales et végétales (incluant l’être humain). Objectifs Éliminer la pollution à la source et utiliser des ressources inépuisables et non polluantes (à la sortie) comme sources d’énergie. Inciter à la consommation de produits respectueux de la nature et de l’être humain. À moyen terme, sauver les mammifères terrestres et aquatiques de leur destruction ou quasi-destruction totale d’ici 30 à 40 ans. Impacts Notre réussite fera en sorte de freiner la contribution inacceptable de la société québécoise au phénomène de réchauffement de la planète. Notre réussite créera des emplois fondés sur les énergies, soit présentement disponibles, soit développables rapidement, et qui seront encore en demande dans le futur. Il créera des emplois locaux en fonction des énergies locales et diverses utilisées. Promoteur

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Thème : énergie Région : Mauricie—Bois-Francs (04)

Projet-pilote de conservation d’énergie à base communautaire Promoteurs MRC du Centre-de-la-Mauricie et Mouvement Vert-Mauricie.

Description Impliquer les citoyens, les organismes et les entreprises en vue de les responsabiliser sur les projets de conservation d’énergie à base communautaire de la MRC du Centre-de-laMauricie.

Partenaires Organismes régionaux et institutions oeuvrant dans le domaine énergétique : ministère des Ressources naturelles, Hydro-Québec, Comité multi-énergie (Gaz Métropolitain, Pétrolières, etc.), Conseil régional de développement et Secrétariat au développement des régions, MRC du Centre-de-la-Mauricie et municipalités locales, organismes communautaires, de développement régional et de formation, secteur privé et centres de recherche.

Clientèle Citoyens, organismes et entreprises de la MRC du Centre-de-la-Mauricie. Problématique Création du Centre communautaire en efficacité énergétique de la Mauricie (CCEÉM) pour assurer la mise en oeuvre du projet-pilote.

État d’avancement et (ou) échéancier Projet-pilote d’une durée de 15 mois : octobre 1995 à décembre 1996.

Objectifs Démontrer la viabilité d’une approche communautaire au niveau régional. Obtenir des données quantifiées sur les bénéfices économiques et énergétiques en fonction du coût des mesures appliquées. Évaluer les impacts sur la commercialisation des produits et services et sur le service à la clientèle. Acquérir une expertise exportable vers d’autres régions.

Financement Le budget d’opération de départ est fixé à 330 000 $.

Impacts Efficacité énergétique et développement régional : réduction de la demande d’énergie, accroissement du taux de pénétration des programmes d’aide en efficacité énergétique, réduction des coûts énergétiques des municipalités, création d’emplois en région, amélioration de la qualité de vie et de l’environnement, etc.

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Thème : énergie Région : Mauricie—Bois-Francs (04)

Projet-pilote de conservation d’énergie à base communautaire l’environnement.

Description Sur une base communautaire, permettre à la collectivité de se prendre en main et d’utiliser au maximum les potentiels locaux grâce à la flexibilité de sa structure administrative et une meilleure connaissance du milieu. Partenariat diversifié afin de mettre en commun des ressources et des expertises diverses, de bénéficier des résultats et des avantages du projet.

Promoteurs MRC du Centre-de-la-Mauricie et Centre communautaire en efficacité énergétique de la Mauricie (CCEÉM) Yvan Magny, coordonnateur MRC du Centre-de-la-Mauricie 550, avenue de l’Hôtel de Ville C.P. 127 Shawinigan (Québec) G9N 6T8 Téléphone: (819) 536-4477 Télécopieur: (819) 536-4478

Clientèle Grand public. Objectifs Expérimenter et développer l’approche communautaire dans le domaine de l’efficacité énergétique afin d’apporter des réponses particulières dans un contexte de recherche. Faire la démonstration, sur une échelle régionale, de la viabilité de cette approche comme moyen de promotion et de diffusion des mesures applicables à l’efficacité énergétique. Obtenir des données quantifiées sur les bénéfices économiques et énergétiques en fonction du coût des mesures appliquées. Évaluer les impacts sur la commercialisation des produits et services. Prouver que le partenariat est réalisable et fructueux. Acquérir une expertise exportable vers d’autres régions et servir de modèle à d’autres projets.

Partenaires Ministère des Ressources naturelles, HydroQuébec, Gaz Métro, Pétrolières, ministères en région via le Conseil régional de développement et le Secrétariat au développement des régions; MRC et municipalités, CDE, Groupe Forces, Chambres de commerce, Collège de Shawinigan, commissions scolaires, Société québécoise de développement de la main-d’oeuvre, Service d’aide aux consommateurs, groupes sociaux et environnementaux, secteur privé, Greige de l’UQUAM. État d’avancement et (ou) échéancier Le projet-pilote d’une durée de 15 mois se terminant en décembre 1996. Mise en place d’une étape subséquente à être acceptée par les partenaires.

Impacts Réduction de la demande d’énergie et des coûts énergétiques. Amélioration de la qualité du service à la clientèle, du degré de satisfaction des consommateurs et de l’image des fournisseurs d’énergie. Transfert de connaissances auprès des gestionnaires et de la collectivité. Amélioration de la compétivité des entreprises ayant appliqué des mesures d’efficacité énergétique. Création d’emplois en région. Émergence de nouvelles opportunités de développement économique. Amélioration de la qualité de vie et de

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Financement Le budget d’opération de départ est fixé à 330 000 $ pouvant être révisé par l’ajout de contributions des partenaires. Le budget inclut l’ensemble des dépenses requises pour le fonctionnement du CCÉE sur une période de 15 mois, à l’exclusion des services et du matériel fournis par les partenaires.

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Thème : énergieRégion : Estrie (05)

Sensibilisation des entreprises estriennes aux avantages environnementaux et économiques de l'efficacité énergétique Promoteurs potentiels Éventuellement, intervenants du domaine de l'énergie, Conseil régional de l’environnement de l’Estrie (CREE), consultants en énergie (CIMA).

Description Démarche de sensibilisation auprès d'entreprises ciblées qui permettrait de diffuser de l'information pertinente et de proposer des alternatives aux usages actuels qui génèrent des pertes d'énergie.

État d'avancement et (ou) échéancier Projet à développer.

Clientèle Industries, commerces. Problématique L'utilisation de l'énergie amène des retombées environnementales non négligeables qui justifient de tenter de l'économiser. Plusieurs types d'entreprises ont des activités énergivores qui méritent d'être encouragées à économiser l'énergie. Objectifs Augmenter au maximum l'efficacité énergétique de certaines entreprises par les moyens suivants : cibler les entreprises, organiser une journée des entreprises, faire un bilan énergétique («audit»), proposer des alternatives, diffuser les programmes déjà offerts, notamment par les distributeurs d'énergie.

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Thème : énergieRégion : Estrie (05)

Campagne de sensibilisation et de formation sur l'utilisation des poêles à bois Promoteur Pas de promoteur officiel.

Description Le projet consiste à colliger l'information pertinente sur l'utilisation des poêles à bois et sur les moyens facilement applicables afin d'en réduire les impacts négatifs et à en faire une diffusion adéquate à l'aide de formation aux particuliers. Il s’agit d’initier les gens aux techniques de chauffage au bois peu polluantes et les encourager à acheter des appareils certifiés pour limiter leur impact sur l’environnement.

Partenaires Groupes écologiques, municipalités, ministère de l'Environnement et de la Faune, ministère des Ressources naturelles.

Clientèle Grand public, propriétaires.

Financement Promoteurs et partenaires.

État d'avancement et (ou) échéancier Projet à développer.

Problématique Le chauffage au bois est peu coûteux et est très utilisé comme source principale d'énergie, particulièrement en milieu rural. Une mauvaise installation et une mauvaise utilisation des poêles à bois contribuent de façon non négligeable à la pollution atmosphérique. Une combustion inefficace génère en effet plus d'une centaine de substances, dont des HAP et des COV. De plus, on note de nombreux cas de pollution de l'air intérieur, caractérisée par une présence de gaz odorants. Ceux-ci contiennent des substances cancérigènes pouvant porter atteinte à la santé. Objectifs Réduire les effets néfastes de l'utilisation des poêles à bois sur l'atmosphère. Impacts Diminution de rejets à l’environnement. Développement d’appareils plus performants. Diminution de rejet de matières toxiques (HAP, COV). Amélioration de l’air ambiant permettant de réduire les problèmes de santé associés au chauffage au bois.

Thème : énergieRégion : Estrie (05)

Turbogénératrice de Papiers de communication Domtar

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Promoteur Papiers de communication Domtar.

Description Mise en place d'une turbogénératrice électrique de 40 mégawatts alimentée en vapeur haute pression par les chaudières de l'usine, dont principalement la chaudière à biomasse. Ce système serait alimenté grâce à la valorisation de la biomasse en région, soit les résidus de coupe provenant des producteurs de bois, des scieries et d'ailleurs.

État d'avancement et (ou) échéancier Le projet est déjà amorcé et l'échéancier est prévu pour la fin 1996. À ce stade, la planification est déjà complétée, des engagements verbaux ou écrits de certains promoteurs ont été obtenus et le financement est assuré.

Problématique La facture énergétique comprend une part significative des coûts de production de l'usine. Réduire cette facture permettrait d'améliorer la position concurrentielle de Domtar sur le marché. Parallèlement, la coupe forestière engendre des résidus qui sont souvent laissés sur les lieux de coupe ou envoyés aux sites d'enfouissement.

Financement D'un montant de 30 millions de dollars, le financement est assuré principalement par Domtar.

Objectifs Augmenter l'autonomie énergétique de l'usine et employer des résidus de bois non valorisés comme combustible.

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Thèmes : énergie, milieux urbains et territoire, transport Région : Montréal (06)

Colloque régional sur les politiques intégratrices du transport métropolitain Promoteurs Transport 2000, Table métropolitaine des transports Normand Parisien, directeur-coordonnateur 2520, Lionel-Groulx Montréal (Québec) H3T 1J8 Téléphone: (514) 932-8008 Télécopieur: (514) 932-2024

Description Discussion des coûts et avantages du transport urbain régional relativement à l’aménagement du territoire, à l’intégration des systèmes de transport et à leur efficacité énergétique à l’attention des décideurs politiques et administratifs; invitation d’un conférencier américain. Clientèle Décideurs politiques et administratifs.

Partenaires AQTR, CUM, ministère des Transports du Québec, ministère des Ressources naturelles du Québec, cabinets d’experts-conseils, organismes socio-économiques.

Objectifs Présenter des expériences étrangères de politiques de transport en émergence, axées sur l’efficacité systémique; faire avancer les connaissances. Sensibiliser les milieux politique et institutionnel.

État d’avancement et (ou) échéancier Avril 1996. Étapes déjà complétées: invitation des participants, préparation d’un documentsynthèse, planification de la journée (avril), distribution d’un compte rendu. Financement Les coûts de fonctionnement sont répartis comme suit : ressources humaines 40 %, publicité et communication 35 %, action communautaire 10 %, frais de gestion 15 %. Le financement provient des secteurs public et privé.

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Thème : énergieRégions : Lanaudière (14), Outaouais (07)

Recyclage et valorisation de bois traité au pentachlorophénol et au créosote Promoteurs Poteaux LPB, Ciment Saint-Laurent, Université du Québec à Montréal.

Description du projet Le projet consiste à recycler des poteaux usagés pour récupérer le bon bois et à valoriser énergétiquement, dans des fours à cimenterie, les résidus d’équarrissage (les fours utilisent déjà du bran de scie comme apport carbonique).

Partenaires Hydro-Québec, Bell Canada, Canadien National et Canadien Pacifique.

Clientèle Industries. Problématique Le recyclage et la valorisation de bois traité au pentachlorophénol et au créosote comportent des avantages économiques et environnementaux. Objectifs Réutiliser la partie saine des poteaux de bois pour produire des poutres de bois utilisées comme garde-fous sur les routes. Utiliser les sciures, planures et bouts de bois de cette activité à des fins de combustible en remplacement de charbon dans une cimenterie. Impacts Apport énergétique de remplacement du charbon (jusqu’à 20 ou 25 %) et élimination de résidus dangereux.

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Thème : énergieRégion : Gaspésie—îles-de-la-Madeleine (11)

Parc éolien de la Gaspésie* l'échelle de la province par la création d'emplois équivalant à 1175 personnes-années. Le nombre d'emplois créés en région est évalué à près de 500 durant la construction et à 29 durant la période d'exploitation.

Description Le parc éolien comptera environ 200 éoliennes de type KVS-45. D'une puissance totale de 100 mégawatts, le parc éolien de la Gaspésie sera le plus important au monde outre ceux de la Californie.

Promoteurs Énergie éolienne Kenetech et le Groupe Axor Guy Painchaud, chargé de projet 1900, Sherbrooke Ouest, bureau 201 Montréal (Québec) H3H 1E6 Téléphone : (514) 933-5980 Télécopieur: (514) 933-5551

Problématique Les coûts de l'électricité produite à l'aide du vent ont considérablement baissé au cours des dernières années, surtout grâce aux progrès technologiques et à la fabrication en série de éoliennes. Le Québec étant réputé pour son fort potentiel éolien, notamment en Gaspésie, Hydro-Québec a lancer un appel d'offres pour ce familiariser avec cette filière énergétique. Énergie éolienne Kenetech a été choisie et s'est associée au Groupe Axor pour construire un parc éolien en Gaspésie qui sera relié au réseau d'Hydro-Québec qui achètera la production durant 25 ans.

Partenaires Hydro-Québec, client, et une multitude de fournisseurs État d'avancement et (ou) échéancier Décembre 1993: signature du contrat avec Hydro-Québec Depuis 1994: campagne de mesure des vents Été 1994 à été 1995: acquisition des droits éoliens sur les sites retenus Automne 1996: obtention des autorisations gouvernementales Fin 1996, début 1997: construction Décembre 1997: mise en service

Objectifs Démontrer la viabilité technique et économique de la filière éolienne au Québec. Diversifier les sources de production d'énergie d'Hydro-Québec. Encourager l'émergence d'un savoir faire local dans le développement, le financement, la construction et l'exploitation de parcs éoliens de grande envergure. Jeter les bases d'une industrie éolienne créatrice d'emplois au Québec.

Financement Sur un investissement de plus de 130 millions $, on prévoit que 35 millions $ seront dépensés dans la région en salaires et en biens et services. Durant les 25 années d'exploitation du parc, le budget annuel sera de l'ordre de 10 millions $ répartis en salaires, achats de biens et services, redevances aux gouvernement, municipalité et propriétaires. Il est prévu de financer le projet à partir de fonds privés. Une partie de ces fonds sera injectée par les promoteurs tandis que le reste viendra d'investissement privés comme les sociétés d'investissement, les compagnies d'assurances, les banques et les particuliers.

Impacts L'énergie éolienne est propre. Contrairement à d'autres sources d'énergie, elle n'entraîne aucun rejet dans l'environnement, ne produit aucun déchet et ne présente aucun risque d'accident écologique. Cette production est compatible avec l'agriculture, l'exploitation forestière et n'a pas d'impact sur la majorité des animaux. La filière éolienne contribue à l'atteinte des objectifs des traités mondiaux en matière d'environnement. La création du parc de la Gaspésie se traduira à

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Thème : énergie Région : Montérégie (16)

R-D en fusion thermonucléaire : Tokamak de Varennes Promoteur Institut national de recherche scientifique énergie et matériaux.

Description du projet Le projet consiste à développer une nouvelle source prometteuse d’énergie «propre», la fusion thermonucléaire.

Partenaires Hydro-Québec, Institut national de recherche scientifique - Énergie et Matériaux, MPB Technologies et Canatom.

Clientèle Secteur énergétique. Problématique Au cours du prochain siècle, les réserves de combustible traditionnel auront baissé radicalement et les énergies nouvelles telles que le solaire et l’éolien ne pourront combler la différence de bilan énergétique à l’échelle du monde. Enfin, la démonstration de la «fusion» est essentielle pour le passage à une «société électrique», dans laquelle le vecteur «hydrogène» en dépend.

État d’avancement et (ou) échéancier Échéancier de la présente phase : 1997. Financement Hydro-Québec, gouvernement fédéral, Institut national de recherche scientifique.

Objectifs Développer la fusion thermonucléaire en vue d’un remplacement futur du nucléaire ou de la prévention du retour massif à la combustion du charbon. Impacts Le projet Tokamak est un projet à la fine pointe de la science, qui pourrait avoir des impacts importants dans le domaine de l’énergie. Le réacteur expérimental de fusion nucléaire est le projet de recherche le plus important dans le domaine de l’énergie au Canada. La fusion est le seul projet énergétique faisant partie d’un accord spécifique de collaboration avec la Communauté européenne.

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Thèmes : déchets, éducationRégion : le Québec

Projet d'éducation auprès des jeunes des écoles primaires et secondaires* Promoteur Regroupement régional des conseils régionaux de l'environnement (RNCREQ). Pierre Morency 69, route 143 North Hatley (Québec) J0B 2C0 Téléphone: (819) 821-4357 Télécopieur: (819) 563-9304

Description Production d'outils d'information sur les enjeux de la gestion des déchets adressés spécifiquement à la clientèle scolaire primaire et secondaire, et en planification des modes de diffusion. Clientèle Étudiants de niveau primaire et secondaire. Problématique Les attitudes et les comportements à l'égard de la gestion des déchets s'acquièrent au jeune âge. La sensibilisation des étudiants en milieu scolaire est un investissement en gestion durable des déchets.

Partenaire Commissions scolaires, groupes environnementaux, entreprises privées. État d'avancement et (ou) échéancier À l'étape de la conception.

Objectifs Faire adopter des comportements responsables à l'égard des déchets dès le plus jeune âge.

Financement À définir.

Impacts Sensibilisation et écologisation (responsabilisation) durable de la population.

ÉcoSommet ’96

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Thèmes : déchets, aspects légauxRégion : le Québec

Adoption d'une loi-cadre portant sur les sociétés d'économie mixte* Promoteur Union des municipalités du Québec (UMQ) Denise Auger 680, rue Sherbrooke Ouest, bureau 680 Montréal (Québec) H3A 2M7 Téléphone: (514) 282-7700 Télécopieur: (514) 282-8893

Description Définir l'encadrement légal du partenariat des secteurs publics et privés en gestion des déchets. Clientèle Municipalités et entreprises privées de gestion de déchets. Problématique Le projet veut permettre la gestion intégrée de tous les types de déchets (Déchets domestiques dangereux DDD, compostables, recyclables, etc.) et des déchets provenant des commerces, des industries et des institutions. Actuellement, la municipalité n'a aucun contrôle sur ce qui advient des déchets pris en charge par l'entreprise privée.

Partenaire Municipalités et entrepreneurs privés en gestion des déchets. État d'avancement et (ou) échéancier Conception du projet. Financement Union de municipalités du Québec (UMQ).

Objectifs La législation définirait les rôles et les pouvoirs respectifs des municipalités et des gestionnaires de déchets et encadrerait leurs relations. Impacts Implantation de la gestion intégrée répondant aux exigences des collectivités plutôt qu'aux seuls impératifs de rentabilisation immédiate.

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Thèmes : déchets, santé, éducation, activités industrielles Région : le Québec et commerciales, aspects légaux, milieux urbains et territoire

Gestion régionale et publique des déchets Promoteur Véronique Courtoy, directrice de projet C.P. 434 Saint-Bruno-de-Montarville (Québec) J3V 5G8 Téléphone : (514) 441-3899 Télécopieur : (514) 441-2138

Description La gestion des déchets devrait devenir locale et publique (ou par un organisme sans but lucratif reconnu du milieu) à travers tout le Québec. Nous n'avons pas le droit de polluer les régions voisines. Par ailleurs, l'emphase devrait être mise partout sur les trois R : réduction à la source, réutilisation et recyclage.

Partenaires Municipalités, gouvernements, organismes.

Clientèle Grand public.

État d'avancement et (ou) échéancier Le projet devrait être réalisé le plus tôt possible.

Problématique Les déchets de la région sont transportés à plus d'une centaine de kilomètres et les sites d'enfouissement sont des sources majeures de pollution. De plus, la gestion privée des dépotoirs engendre des problèmes importants : enfouissement de déchets dangereux ou importés, normes non respectées, monopole, etc. Objectifs Diminuer le volume des déchets de la région et les gérer localement.

ÉcoSommet ’96

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500 projets en développement durable qui vont changer le Québec

Thèmes : déchets, agricultureRégion : Bas-Saint-Laurent (01)

Distribution de «composteurs» domestiques Promoteur Comité de recherche et d’intervention environnementale (CRIE) du Grand Portage Gaétan Malenfant, administrateur C.P. 731 Rivière-du-Loup (Québec) G5R 3Z3 Téléphone: (418) 867-3412

Description Extension d’un service de distribution de 500 composteurs domestiques dans tout la région de Kamouraska, Rivière-du-Loup, Témiscouata, les Basques, accompagnée d’une formation en maîtres composteurs. Clientèle Agriculteurs, propriétaires, grand public.

Partenaires À confirmer.

Problématique Le compostage domestique entraîne une meilleure utilisation des ressources disponibles et une réduction de la quantité de déchets.

État d’avancement et (ou) échéancier Été-automne 1997, avec reprise à l’été-automne 1998. Les étapes de planification, et de promotion et de sensibilisation ont déjà été réalisées.

Objectifs Réduire le volume de déchets domestiques et valoriser la ressource qu’ils représentent.

Financement Fonctionnement: 35 000 $. Les modes de financement prévus sont une subvention, des services et la participation de citoyens.

Impacts Les déchets domestiques sont valorisés de façon efficace au lieu de garnir les sites d’enfouissement sanitaire. La population est aussi mieux sensibilisée et responsabilisée à l’égard de l’environnement, en étant engagée dans un projet concret, aux retombées directes.

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Thème : déchets Région : Saguenay—Lac-Saint-Jean (02)

Centre de compostage BIONOR Description Récupération et stabilisation des 30 000 tonnes annuelles de déchets provenant de toute la MRC Lac-Saint-Jean Est. Récupération et stabilisation des boues de fosses septiques, des boues des stations municipales d'épuration, des rejets des usines de transformation du lait et de l'ensemble des rejets agro forestiers non valorisés représentant environ 5 000 tonnes.

MRC par les quantités de matières qui seront récupérées. Promoteur Traita-Sol inc. Jean-Sébastien David, géologue 530, Rang 6 Sud C.P. 202 Saint-Bruno (Québec) G0W 2L0 Téléphone: (418) 343-3741 Télécopieur: (418) 343-3968

Objectifs Répondre spécifiquement aux objectifs fixés par le ministère de l'Environnement et de la Faune du Québec qui visent la réduction et la récupération de 50 % des déchets domestiques.

565, avenue COOP C.P.202 Saint-Bruno (Québec) G0W 2L0

Impacts Création d'une vingtaine d'emplois directement attachés au centre (administrateurs, techniciens, agronomes, biologistes, opérateurs, etc.) et 15 autres emplois reliés au transport et au recyclage des matières inertes vers l'extérieur de la région. Protection du milieu par le respect de normes très sévères sur les émissions atmosphériques et sur le traitement des effluents. Le traitement des émissions par un biofiltre assure un minimum d'impact sur l'environnement. Responsabilisation de la population. Élimination de 70 % de l'enfouissement pour les deux premières années d'opération et des prévisions de 75 % - 80 % pour les années subséquentes. Amélioration de la collecte sélective. Production d'un support organique pour les terres arables. Élimination d'une grande quantité des effluents possédant une charge organique élevée. Élimination des problèmes liés à la restauration de sites d'enfouissement par le fait que moins de 30 % des résidus pourront être enfouis et que ces résidus seront stabilisés. Préservation de la qualité de l'eau de certains ruisseaux et rivières. Préservation de la qualité de l'eau souterraine en éliminant une matière vouée à l'enfouissement, qui la contamine. Économie des frais de gestion et d'enfouissement à la

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Financement L’étude financière réalisée ne permet pas de considérer les éventuels gains reliés à la vente du compost produit. Nous prévoyons plutôt l'offrir à la population afin de l'inclure dans le procédé global de valorisation. Actuellement, trois partenaires de la région aidés d'un financement régional constituent la base de notre financement. Afin de préserver l'identité de nos partenaires, il serait prématuré d'élaborer l'aspect financier et de discuter leur contribution.

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Thèmes : déchets, milieux urbains Région : Saguenay—Lac-Saint-Jean (02) et territoire, agriculture

Assainissement des eaux usées et valorisation des boues d'épuration à Ville de Jonquière Promoteurs Ville de Jonquière Alain Lalumière et Guy Gagnon 2710, boulevard du Saguenay C.P. 2000 Jonquière (Québec) G7X 7W7

Description Exploitation du potentiel fertilisant des boues d'épuration et développement de la valorisation agricole. Clientèle Agriculteurs, chercheurs.

Financement La Ville de Jonquière assume les coûts d'opération et d'entretien par le compte de taxes municipales. Autofinancement du programme de valorisation agricole.

Problématique L'assainissement des eaux usées génère un volume important de boues d'épuration. Traditionnellement, ces boues étaient dirigées vers l'enfouissement sanitaire. Une fermeture imminente du site d'enfouissement et l'augmentation des coûts d'enfouissement ont amené la ville à vouloir exploiter le potentiel fertilisant de ces boues. Objectifs Améliorer le potentiel de fertilité des terres agricoles. Maintenir certains secteurs d'activité économique régionaux en suscitant le développement d'une expertise régionale et en mettant à contribution le milieu agricole régional et les services professionnels connexes. Impacts Baisse du coût relié au traitement des boues par la valorisation agricole. Diminution du volume total de résidus dirigés vers l'enfouissement sanitaire. Création d'un emploi permanent de haut niveau technologique et création d'emplois indirects dans des secteurs d'activité professionnelle connexes.

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Thème : déchetsRégion : Saguenay—Lac-Saint-Jean (02)

Centre de démonstration de nouvelles technologies environnementales reliées à la gestion des déchets dommageable pour l'environnement tout en assurant une réduction des quantités de déchets à éliminer. Autonomie économique régionale en matière de gestion des déchets solides. Optimisation des ressources de la firme promotrice (personnel, biotechnologies, équipements). Meilleure utilisation pour les extrants (boues stabilisées, composts) de son centre de traitement des sols et des eaux. Réduction de la période requise pour la dégradation de la fraction organique des déchets de 20 ans à environ 5 ans. Meilleure utilisation du lieu d'élimination dont la durée de vie sera considérablement prolongée. Utilisation des technologies mises au point au centre de démonstration dans la réhabilitation ou la décontamination de lieux d'enfouissement sanitaire existants. Protection du milieu environnant par des aménagements respectant les exigences de la toute nouvelle réglementation du ministère de l'Environnement et de la Faune sur les déchets solides. Consolidation et création d’emplois.

Description Implantation d'un centre de démonstration de nouvelles technologies environnementales, équipé d'un lieu de traitement et d'élimination de petite taille qui répond aux toutes dernières normes du ministère de l'Environnement et de la Faune. Les procédés qui seront utilisés au Centre de démonstration permettront de traiter efficacement la fraction biodégradable des déchets et d'accélérer le processus de stabilisation des cellules d'enfouissement. Le Centre sera doté d'une usine de traitement des eaux de lixiviation par digestion anaérobie, de biofiltres pour le traitement des odeurs et d'infrastructures pour la stabilisation accélérée des déchets biodégradables non compostables, d'une aire de compostage, d'une ressourcerie (éco-centre) et d'un bâtiment mobile pour abriter les opérations. Problématique Services environnementaux AES inc. ont élaboré un projet original axé sur la recherche et le développement de technologies de stabilisation de déchets et sur la démonstration d'un nouveau concept d'opération environnemental relatif à la gestion des déchets. Ce projet a été mis sur pied pour assurer le développement durable d'une entreprise entièrement régionale et pour répondre aux besoins de la communauté dans un domaine d'intérêt public tel que celui de la gestion des déchets solides.

Promoteur Services environnementaux AES inc. Alain Laberge, président directeur général 3500, chemin du Plateau Sud Laterrière (Québec) G0V 1K0 Téléphone: (418) 677-3238 Télécopieur: (418) 677-3279 Financement La viabilité économique est assurée par la mise sur pied d'un partenariat avec les secteurs public et privé prenant la forme d'une société d'exploitation mixte (SEM) ou encore d'une autre formule qui sera acceptable pour les partenaires. Les démarches à cet effet ont été formellement entreprises par Services environnementaux AES inc. et la Ville de Chicoutimi.

Objectifs Trouver de meilleures utilisations pour les extrants du centre de traitement de Laterrière et assurer une meilleure utilisation de la ressource non renouvelable que constituent les matériaux d'emprunt (sable, argile). Impacts Développement des technologies visant à rendre l'élimination des déchets beaucoup moins

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Thèmes : déchets, agricultureRégion : Saguenay—Lac-Saint-Jean (02)

Valorisation des cendres de la chaudière à résidus Promoteur Solution 3R Caroline Lachance et Gérard Gagné 3780, rue Panet C.P. 23043 Jonquière (Québec) G7X 2Z8 Téléphone: (418) 695-5556 Télécopieur: (418) 695-3340

Description Épandage de la cendre comme amendement calcaire ou comme fertilisant sur des sols agricoles. Les types de sols ayant un pH acide peuvent augmenter leur pH par l'apport de cendres à pH élevé. Clientèle Industries, agriculteurs. Impacts Réduction de la quantité de cendres à enfouir. Fertilisation des sols agricoles. Valorisation d'un produit au lieu de l'enfouissement permettant une meilleure qualité du milieu et une aussi bonne, sinon meilleure, rentabilité qu'avec l'épandage d'une autre substance.

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Thèmes : déchets, faune et floreRégion : Saguenay—Lac-Saint-Jean (02)

Revégétalisation de sablières avec des résidus Promoteur Solution 3 R Gérard Gagné, président 3780, rue Panet C.P. 23043 Jonquière (Québec) G7X 9Z8 Téléphone: (418) 695-5556 Télécopieur: (418) 695-3340

Description Utilisation d'écorces de boues et de cendres pour restaurer une sablière. Comprend le nettoyage, le régalage du terrain, la préparation de la terre végétale et du couvert végétal. Réinsertion éventuelle de la sablière dans l'environnement après la cessation de son exploitation. Objectifs Redonner à un terrain des qualités naturelles. Impacts Réduction de la quantité de résidus à enfouir. Amélioration de la qualité du milieu. Création d'emplois et de demandes de services de gestion.

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Thème : déchetsRégion : Saguenay—Lac-Saint-Jean (02)

Récupération des déchets Promoteurs Abitibi-Price inc., Papeterie Alma et Forêt Michel Fortin et Pierre Tremblay 1100, Melançon Ouest Alma (Québec) G8B 5W2

Description À ce jour, la réduction, la réutilisation, le recyclage et la valorisation des déchets suivants: huiles usées, filtres usés, piles usées, fer, résidus d'écorce, sciure, planures, papiers, carton, contenants de 1 100 litres, toiles des machines à papier et BPC. Pour ce qui est de la récupération des contenants de 20 litres, des camions-citernes de petits entrepreneurs et de la valorisation énergétique des boues, le processus est en développement.

État d'avancement et (ou) échéancier Le projet est en cours de réalisation.

Problématique Les déchets générés par les industries de pâtes et papiers peuvent déteriorer le milieu environnant. Impacts Viabilité économique du projet et contribution à l'économie régionale. Protection du milieu environnant par la diminution des rejets dans les sites d'enfouissement, l'augmentation de la durée de vie des sites actuels et l'ouverture de nouveaux sites. Pérennité des ressources renouvelables par le recyclage et la valorisation. Frein à la détérioration du milieu.

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Thème : déchets Région : Saguenay—Lac-Saint-Jean (02)

Enlèvement, récupération et transport des déchets à prix modique Promoteur Jean-Joseph Bouchard 179, rue Saint-Alphonse Saint-Bruno (Québec) G0W 2L0 Téléphone: (418) 343-3494

Description Activités de sensibilisation dans chaque municipalité et chaque résidence. Cueillette des déchets dans chaque municipalité avec un camion et une remorque. Compostage des déchets. Construction d'un entrepôt pour la récupération, dans chaque municipalité. Sensibilisation de la municipalité à la réduction des taxes et à l'entretien de l'entrepôt. Projet-pilote: Phase 1 : deux municipalités (Saint-Bruno et Hébertville-Station). Phase 2 : MRC Lac-Saint-Jean Est. Phase 3: dans toutes les régions. Objectifs Diminuer la facture d'enlèvement des déchets pour la MRC. Faire travailler des gens de chez nous dans chaque municipalité, freinant ainsi l'exode. Contribuer à une meilleure récupération des déchets (95%) et une meilleure qualité de vie. Impacts Embellissement du milieu et protection de la forêt. Sensibilisation et responsabilisation des individus à un meilleur environnement.

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Thèmes : déchets, éducationRégion : Saguenay - Lac-Saint-Jean (02)

Gestion intégrée des matières résiduelles à la suite d'une consommation de masse Description Mise à la disposition des organisateurs d'événements populaires (ou peu populaires mais très néfastes pour l'environnement) de moyens et de conseils pour réduire au minimum l'impact environnemental de leurs activités. L'accent sera mis sur l'éducation, voire les avantages de protéger l'environnement et les résultats de la cueillette. Un concours entre les organisations sera organisé pour les stimuler.

Promoteur Recu-éduc.-02 Jean Dumais 145, avenue Dollard Sud Alma (Québec) Téléphone: (418) 662-3718 ou (418) 662-6645 (poste 126)

Clientèle Grand public.

Financement Des économies d'échelle permettent de croire à la viabilité du projet. Toutefois, il serait préférable de réaliser deux ou trois projets-pilotes avant d'investir des sommes considérables.

État d'avancement et (ou) échéancier Le projet est à développer.

Problématique Généralement après une consommation de masse, le milieu est détérioré, voire souillé. Objectifs Réduire les consommations inutiles ou plus polluantes. Gérer la récupération des matières résiduelles. Impacts Récupération de matières premières (aluminium, plastique, verre, papiers, etc.). Création d'un certain nombre d'emplois, notamment pour des étudiants durant l'été. Protection du milieu environnant. Protection des ressources renouvelables et non renouvelables par la réduction de l'impact environnemental d'une manifestation populaire. Réhabilitation de milieux détériorés.

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Thèmes : déchets, agriculture Région : Saguenay—Lac-Saint-Jean (02)

Valorisation agricole de boues d'usines d'épuration et d'étangs de municipalités, et de boues de décantation de papetières Promoteur Gérard Gagné, président 3780, rue Panet, C.P. 23043 Jonquière (Québec) G7X 9Z8 Téléphone: (418) 695-5556 Télécopieur: (418) 695-3340

Description L'utilisation de boues pour fertiliser les sols ou les restaurer représente un défi important pour le milieu. Savoir où, quand et comment les appliquer pour en tirer le maximum et protéger l'environnement nécessite l'intervention de spécialistes. Nous proposons, pour préparer et surveiller les projets de valorisation des boues, l'intervention d'entreprises neutres (autres que le générateur). Clientèle Agriculteurs. Problématique Il y aura bientôt trois usines d'épuration de boues municipales qui produiront environ 30 000 tonnes de boues annuellement en plus des autres municipalités qui possèdent des étangs d'épuration à vider, plus les boues de décantation des papetières. Impacts Création de trois à cinq emplois permanents. Réduction des coûts de traitement des boues par la valorisation. Réhabilitation de sablières et de sols agricoles de producteurs de céréales en culture intensive.

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Thème : déchets Région : Saguenay—Lac-Saint-Jean (02)

Compostage domestique à Jonquière Clientèle Grand public.

Promoteur Le Club MilleZinc Lise Tremblay 4181, des Merisiers Jonquière (Québec) G8A 1S8 Téléphone: (418) 542-1524 État d'avancement et (ou) échéancier Projet à développer.

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Thème : déchets Région : Saguenay—Lac-Saint-Jean (02)

Centre régional de valorisation et d'élimination des matières résiduelles Promoteur Martin Gagné Municipalité de Larouche 709, rue Gauthier Larouche (Québec) G0W 1Z0

Description Dans le cadre du Plan directeur de gestion intégrée des déchets de la MRC du Fjord-duSaguenay, implantation d’un Centre régional de valorisation et d'élimination des matières résiduelles, qui comprendrait: le tri des matières recyclables pour valorisation, la valorisation par compostage des résidus en vrac, la valorisation par compostage des résidus verts, l'élimination par enfouissement des matières non valorisables dans des cellules à double membrane, permettant par la suite la valorisation des terrains utilisés, la mise en marché des produits issus du Centre.

État d'avancement et (ou) échéancier Des présentations ont été faites à la population locale. Une consultation publique par vote a été tenue, le projet a été largement accepté. Deux comités ont été formés pour voir à l'information et à la mise en place du projet. Financement Vente des produits issus du Centre, complétée par le mode de transaction existant.

Impacts Contribution à l'autonomie économique régionale en permettant de transformer en matières premières des matières résiduelles issues de la région. Exploitation du milieu environnant par la mise en valeur d’un secteur non exploitable à d'autres fins, mais convenant parfaitement pour ce projet. À la fermeture de ce Centre, le site pourra être aménagé selon les besoins. Pérennité des ressources renouvelables et non renouvelables par le recyclage et la valorisation de produits qui sont actuellement enfouis; on remet dans le cycle de consommation des produits résiduels (notamment des engrais organiques qui pourront remplacer les engrais chimiques). Réhabilitation de milieux détériorés, par l'élimination des centres d'enfouissement tel qu'exploités actuellement. Injection d'argent neuf dans l'ensemble de la région et création d'emplois par un accroissement de la richesse.

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Thèmes : déchets, éducationRégion : Québec (03)

À la redécouverte de l'électronique Campus Notre-Dame-de-Foy Normand Paradis, technicien de laboratoire 4443, rue Lamontagne Saint-Augustin-de-Desmaures (Québec) G3A 1B7 Téléphone: (418) 872-8041 Télécopieur: (418) 872-3448

Description Récupération de matériel électronique pour le démonter et lui trouver des applications (pédagogiques, construction d'appareils, recyclage) en fonction des matériaux qui le composent. Ces activités peuvent s'inscrire dans le cadre d'un club électronique pour les jeunes leur permettant d'apprendre comment est fabriqué un ordinateur, un télécopieur, un téléviseur, etc. Avec un encadrement minimal, ces jeunes seraient en mesure de fabriquer euxmêmes des appareils électroniques rudimentaires.

Partenaires Campus Notre-Dame-de-Foy (collégial), Séminaire Saint-François (secondaire). État d'avancement et (ou) échéancier La planification et les études de préfaisabilité sont déjà complétées. Des engagements verbaux ou écrits de certains promoteurs ont également été signés.

Problématique Il est inconcevable que tant d'appareils électroniques se retrouvent dans des sites d'enfouissement. Il est plus que temps d'explorer des possibilités de réutilisation et de recyclage.

Septembre à décembre 1995: évaluation des possibilités du projet Janvier à mai 1996: recherche de fournisseurs (ententes) Juin à août 1996: classification du matériel Septembre 1996: démarrage du club d'électronique.

Objectifs Augmenter considérablement la connaissance, chez certaines clientèles, des appareils électroniques. Il est possible de croire qu'ainsi de nouvelles avenues seront envisagées pour faire en sorte de récupérer ces appareils, et peutêtre à plus long terme de les produire en visant une durabilité beaucoup plus grande. En ce qui a trait aux jeunes, ce projet leur permettra de s'intéresser à l'électronique et de se diriger vers des secteurs d'emplois d'avenir avec une préoccupation environnementale.

Financement Le financement sera fait par l'intermédiaire de subventions et la vente de pièces pour le recyclage.

Impacts Valorisation des appareils électroniques défectueux ou désuets en les utilisant comme outils pédagogiques d'initiation à l'électronique. Encouragement à orienter le «développement technologique» de façon à augmenter, lors de la production, la durabilité de ces appareils et à développer de nouvelles avenues de récupération et de recyclage. De plus, il s'agit là d'un secteur d'emploi prometteur pour les jeunes. Promoteur

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Thème : déchets Région : Québec (03)

Récupération et revente des objets encombrants Promoteur Pascal Grenier 2221, Légaré Lac-Saint-Charles (Québec) G0A 2H0 Téléphone: (418) 643-8253 (bureau) (418) 849-2905 (domicile) Télécopieur: (418) 644-8222

Description Le projet consiste à trier et à récupérer, réparer et revendre tout ce que l’on peut, dont les meubles, articles électroménagers et matériaux de construction. Le projet fonctionnerait grâce à des programmes d’emploi subventionnés, au moins au début et en partie. Clientèle Grand public.

État d’avancement et (ou) échéancier Le projet est à l’étape de la planification.

Problématique Lors de la collecte des objets encombrants à LacSaint-Charles, il n’y a récupération que du métal. Objectifs Réutiliser les objets qui autrement seraient jetés. Permettre des achats à bon compte pour l’ensemble de la population et des «dépannages» pour les gens dans le besoin. Créer des emplois permanents et fournir des occasions d’acquérir certaines expériences pour des prestataires de la Sécurité du revenu. Impacts Réduction de la masse de déchets acheminés dans les sites d’enfouissement. Possibilité d’achat à bon compte de toutes sortes de biens et ainsi accroissement du niveau de vie. Création d’emplois. Occasions d’acquérir de l’expérience de travail pour certaines personnes.

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Thème : déchets Région : Estrie (05)

Gestion intégrée des boues d'usines d'épuration et de fosses septiques pour la MRC du Val-Saint-François MRC du Val-Saint-François, municipalité de Saint-Denis-de-Brompton, Groupe Steica et Valoraction. Jean Shoiry, chargé de projet 855, rue Pépin, bureau 300 Sherbrooke (Québec) J1L 2P8 Téléphone: (819) 829-0101

Description Développement d’un modèle applicable à l'ensemble des municipalités de l'Estrie pour la mise en oeuvre de modèles de gestion innovateurs. La municipalité de Saint-Denis-deBrompton désire réaliser un projet novateur qui combinera l'implantation d'un réseau d'égout, la mise en conformité de résidences isolées, la construction d'un centre de traitement de boues et le compostage des résidus organiques.

État d'avancement et (ou) échéancier Autorisations gouvernementales, plans et devis, appels d'offres, construction et opération (1995-1996).

Clientèle Municipalités.

Financement Ministère des Affaires municipales (Société québécoise d'assainissement des eaux) et municipalités. Les dépenses et les revenus seront développés lors de l’étude de pré-faisabilité.

Problématique Des modèles de gestion pour la collecte, le transport et la valorisation des boues de fosses septiques et d'usines d'épuration sont opérés pour les MRC. Des solutions régionales s'imposent et obligent la définition de modalités administratives et de solutions techniques. Objectifs Solutionner le problème de la municipalité de Saint-Denis-de-Brompton et offrir une solution régionale pour la gestion des boues de la MRC. Impacts En gérant les eaux usées et les boues générées dans les infrastructures adéquates, on évite leur rejet dans l’environnement et on favorise la valorisation par le compostage des boues. Cette solution régionale, en plus de créer des emplois dans la MRC, permettra de garder sur le territoire les sommes dépensées pour la gestion des boues. De plus, le modèle et les équipements développés sont exportables au Québec et à l’étranger. Meilleur contrôle des nuisances en évitant qu’elles se retrouvent dans l’environnement. Cours d’eau de meilleure qualité et plus esthétiques. Promoteurs

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Thème : déchets Région : Estrie (05)

Implantation d'une ressourcerie pour la région de l'Estrie conventionnelles. Par les activités de la ressourcerie, une importante quantité de produits est détournée du site d'enfouissement.

Description Une ressourcerie est un lieu de dépôt, de transfert, de restauration et de vente de matières recyclables et réutilisables. Le principe de base d'une ressourcerie est de réduire les déchets à la source en favorisant le réduction et la réutilisation avant même la récupération et la valorisation. La ressourcerie fonctionne en partenariat avec les organismes de récupération existants. Elle s'attaque aux rejets commerciaux et résidentiels surtout, mais également aux rejets industriels quand cela est possible. On y accepte tous les types de matières (sèches), particulièrement celles qui ne sont plus utilisables, pour leur donner une deuxième vie.

Promoteur La Ressourcerie (organisme sans but lucratif) André Fontaine Téléphone: (819) 822-1440 Partenaires potentiels MRC de l'Estrie, entreprises privées (Laidlaw, Sogesdech, Recyclage Orford, Université de Sherbrooke et Conseil régional de l'environnement de l'Estrie). État d'avancement et (ou) échéancier Le projet est en voie d'élaboration (1995-2000).

Clientèle Grand public, industries, commerces.

Financement La planification financière n'est pas complétée. Source de financement: partenaires.

Problématique Les quantités de déchets enfouis chaque année sont encore très importantes. Les collectes sélectives municipales permettent, dans le meilleur des cas, à détourner du site d'enfouissement 20 % des matières secondaires générées. La consultation régionale a identifié, par les problématiques prioritaires, l'importance d'améliorer la collecte sélective et le manque de participation des entreprises à la récupération. Objectifs Réutiliser des matières qui, autrement, seraient destinées à l'enfouissement. Remettre des gens sans emploi sur le marché du travail. Impacts En plus de susciter la réintégration de gens sans emploi sur le marché du travail, le projet favorise l'économie des ressources et le développement de nouveaux débouchés pour les matières réutilisables et recyclables non

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Thèmes : déchets, processus de planification et de décision Région : Estrie (05)

Plan global de gestion intégrée des déchets de l'Estrie Description Le programme STOPER de l'Université de Sherbrooke travaille sur la gestion intégrée des déchets par une approche multidisciplinaire, grâce à une subvention du Plan vert du Canada. À partir des résultats et de la méthode élaborée, et dans un souci de transférer cette démarche aux décideurs politiques, les promoteurs potentiels chercheront à appliquer pour les MRC, tant sur le plan de la génération, de la qualité et de la quantité des ressources et des infrastructures existantes, que de l'élaboration de scénarios permettant de réduire d'au moins 50 % la quantité de déchets enfouis. La régionalisation de la gestion des déchets ainsi que des modèles mixtes seraient proposés.

traitement des déchets ainsi que d'exploiter le marchés pour d'autres types de matières. Le projet s'inscrit dans la politique provinciale qui veut réduire de 50 % le volume des matières résiduelles à éliminer. Les activités de protection des sites d'enfouissement réduisent les impacts négatifs sur la santé des populations.

Clientèle Gouvernement.

Financement Le budget serait de l'ordre de 100 000 $. Sources de financement prévues: participation financière des MRC, de la Banque fédérale de développement, du Centre régional de développement de l'Estrie, du GATEEnvironnement, d'entrepreneurs privés et de l'Université de Sherbrooke.

Promoteur et partenaires potentiels MRC de l'Estrie, entreprises privées (Laidlaw, Sogesdech, Recyclage Orford, Université de Sherbrooke et Conseil régional de l'environnement de l'Estrie. État d'avancement et (ou) échéancier 1995-2000. Le projet est en voie d'élaboration.

Problématique En Estrie, il existe plusieurs initiatives visant une gestion intégrée de déchets. Il importe de favoriser une vision globale sur le territoire afin de déterminer les infrastructures nécessaires, d'en dominer l'utilisation, de développer des modèles de gestion applicables et de générer des gains économiques et environnementaux pour les utilisateurs. En outre, l'objectif de réduction de 50 % des déchets d'ici à l'an 2000, lancé en 1989, est encore loin d'être atteint. Objectifs Développer un plan global pour l'Estrie et atteindre de objectifs environnementaux performants, tout en développant une nouvelle industrie. Impacts En limitant l'entrée de matières au site d'enfouissement, on limite l'impact sur les écosystèmes. L'initiative permettra d'adopter un style de gestion qui tient compte des coûts actuels et futurs reliés à l'enfouissement et au

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Thème : déchetsRégion : Montréal (06)

Le Taxi-Toxique* Promoteur PARI Saint-Michel Mario Laquerre 8969, 12e Avenue Montréal (Québec) H1Z 3J5 Téléphone: (514) 852-1630 Télécopieur: (514) 727-0631

Description Le Taxi-Toxique est projet-pilote d'offre d'un service de transport personnalisé des déchets domestiques dangereux (DDD), du citoyen jusqu'au récupérateur Clientèle Citoyens du quartier Saint-Michel.

Partenaire Ville de Montréal, FCGED, Action-Rebuts, ÉcoQuartier Saint-Michel.

Problématique Les DDD sont perçus comme le problème dominant de la gestion des déchets mais les collectes sont rares et coûteuses, les dépôts peu accessibles et l'habitude de tri à la source des DDD est à implanter.

État d'avancement et (ou) échéancier Projet-pilote en septembre 1995. Implantation pour 1996 et 1997.

Objectifs Sensibiliser les citoyens pour implanter des habitudes de récupération des DDD.

Financement Ville de Montréal.

Impacts Répercussions à long terme des plus positives pour l'environnement. Offrir un modèle plus souple et valide de collecte sélective de DDD.

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Thème : déchetsRégion : Montréal (06)

Société de promotion de produits recyclés Promoteur Société Ecopolis inc., magazine Envirotech, Environnement Saint-Laurent. Perry Niro, président 640, rue Saint-Paul Ouest, bureau 200 Montréal (Québec) H3C 1L9 Téléphone: (514) 393-8862 Télécopieur: (514) 393-3568

Description Fondation d’une Société regroupant des entreprises, des manufacturiers et des distributeurs de produits recyclés et en assurent la promotion. Clientèle Entrepreneurs, industries, commerces, municipalités.

Partenaire Recyc-Québec, Centre patronal du Québec (à confirmer)

Problématique Les municipalités, les institutions, les associations patronales, professionnelles ou syndicales ainsi que les entreprises privées ont un pouvoir énorme en terme de leadership par l’exemple. C’est pourquoi elles devraient se doter de politiques et de critères environnementaux dans leurs achats.

Échéancier Étude de marché et recherche de partenaire complétées. Juin 1996. Financement Immobilisation Équipement informatique 10 000 $ Mobilier 5 000 $ Total 15 000 $

Objectifs Sensibiliser les individus et les entreprises sur la disponibilité de produits recyclés de qualité. Favoriser l’adoption, au sein des entreprises, institutions para-gouvernementales et municipalités, de politique d’achat de produits recyclés.

Fonctionnement (salaires, fournitures, etc.) Salaire (2 personnes) : 65 000 $ Autre : 15 000 $ Loyer : 10 000 $ Poste : 5 000 $ Promotion : 55 000 $ Total de : 150 000 $

Impacts Économiques: favorise le marché des produits recyclé. Sur les activités humaines génératrices de nuisances: favorise la récupération de matières recyclables, réduction à la source.

Les modes et les sources de financement prévus sont: Revenu d’adhésion: 500 membres x 200 : 100 000 $ Aide gouvernementale : 15 000 $ Commandites, soutien corporatif : 50 000 $

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Thèmes : déchets, éducationRégion : Outaouais (07)

Collecte sélective et usine-école de récupération Promoteur Centre de formation en entreprise et récupération de l’Outaouais Alain Breton, directeur général 131, Jean-Proulx, bureau 2 Hull (Québec) J8Z 1T4 Téléphone: (819) 770-0103 Télécopieur: (819) 778-5011

Description Implantation de la collecte sélective dans toutes les municipalités rurales de l’Outaouais et, du même coup, construction de la première usineécole de récupération en Outaouais. Clientèle Citoyens de milieux ruraux, jeunes. Problématique Le recyclage en milieu rural est presque totalement absent en Outaouais et lorsqu’il existe, il est le fruit du travail bénévole.

Partenaires Les Centres-jeunesse de l’Outaouais, Développement des ressources humaines Canada, les Centres Travail-Québec, les MRC (sauf urbain). À confirmer: CRDO, collecte sélective, Cascades, Mouvement Desjardins, commission scolaire Outaouais-Hull.

Objectifs Sensibiliser la population à la protection de l’environnement, offrir un service de collecte sélective aux municipalités rurales de l’Outaouais, créer des emplois et une usine-école de formation pour les jeunes décrocheurs.

État d’avancement et (ou) échéancier Résultats avec étude de marché en cours actuellement.

Impacts Création d’emplois pour les jeunes, amélioration du niveau de formation des individus leur permettant de jouer un rôle actif dans la société, amélioration de la qualité de l’environnement dans les MRC rurales, implantation d’un service là où ça n’existe pas encore.

Financement En attente de l’étude de marché prévue pour la mi-janvier 1996. Modes de financement prévus: subventions.

Ce projet va avoir des incidences économiques à plusieurs niveaux: création d’emplois directs, formation de plusieurs décrocheurs pour le marché du travail, bonne rentabilité pour autofinancement d’un organisme sans but lucratif et possible économie de coûts pour les municipalités.

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Thème : déchets Région : Abitibi Témiscamingue (08)

Ressourcerie Promoteur Recyclo-Nord inc. Jacinthe Chateauvert, présidente Recyclo-Nord inc. 618, 8e Avenue Est La Sarre (Québec) J9Z 1N6 Téléphone: (819) 333-3672 Télécopieur: (819) 339-5400

Description Lieux physiques où la population peut amener les gros déchets qui seront réparés, défaits en morceaux et revendus. Clientèle Grand public. Problématique L’urbanisation, la croissance des activités commerciales et industrielles et la surconsommation ont augmenté la masse de déchets à gérer. Leurs récupération et valorisation sont devenues nécessaires pour la protection de l’environnement et de la santé humaine.

Partenaire Centre de tri Rouyn-Noranda. État d’avancement et (ou) échéancier 1998. L’étape de la planification est réalisée.

Objectifs Valoriser des déchets et diminuer les rejets dans l’environnement. Impacts Création d’emplois. Diminution de la masse de déchets acheminés vers les sites d’enfouissement. Amélioration de l’environnement et de la qualité de vie des populations, les déchets devenant ressources.

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Thème : déchets Région : Côte-Nord (09)

Implantation de dépositaires à travers la province Promoteur La Joie-Thèque Yolande Tremblay, présidente 163, rue Comeau Sept-Îles (Québec) G4R 1J6 Téléphone: (418) 968-4585

Description Mettre sur pied des dépôts chargés de distribuer des jouets et récupérer les matières nécessaires à la création de jouets. Objectifs Sensibiliser la population à la nécessité de donner une seconde vie à certains matériaux qui peuvent être utilisés à la fabrication de nos jouets adaptés pour enfants en apprentissage ou handicapés. Faire connaître nos jouets à travers la province.

ÉcoSommet ’96

État d’avancement et (ou) échéancier Un an. La promotion est réalisée. Financement Fonctionnement: salaires, promotion et sensibilisation, essence, fourniture, etc.: 130 000 $ Revenus: activités bénéfices, ventes et location: 60 000 $ Levées de fonds et activités spéciales, «Pour la joie d’un enfant», dons de la population, bingos.

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Thèmes : déchets, activités industrielles et commerciales, Région : Côte-Nord (09) forêts, milieux urbains et territoire

Valorisation sylvicole des résidus de production du papier journal de la QUNO-Baie-Comeau et des boues municipales de la ville de Baie-Comeau reboisement. Le projet permet également d’éliminer les lieux d’enfouissement des résidus de papetières et de municipalités. Enfin, l’environnement forestier sera grandement amélioré et la présence de la faune sera accrue.

Description Le projet, qui a débuté en janvier 1995, consiste à utiliser des résidus (fibres de bois) et de la cendre pour reconstituer des sols dégradés par les opérations forestières en vue de créer de l’humus et de la matière organique pour permettre le reboisement de ces sites d’exploitation. Cette initiative de la QUNO va au-delà des exigences environnementales gouvernementales.

Promoteur Compagnies QUNO de Baie-Comeau et la Scierie des outardes. Une équipe de l’Université du Québec à Rimouski (UQAR) et du CÉGEP de Baie-Comeau réalise le projet de recherche. Gerry Touzel, directeur financier, QUNO. Marie Larouche, responsable de l’environnement, QUNO.

Clientèle Industries et municipalités. Problématique Le projet permet de «retourner à la forêt» puisque la fibre de bois est un sous-produit de la fabrication du papier. Ce résidu ne représente aucun danger au plan environnemental. De plus, il contient une quantité d’azote suffisante pour favoriser la croissance des plants d’arbres dans des terrains dépourvus de matière organique.

Partenaires La QUNO, la ville de Baie-Comeau, la SDO, le CQVB, l’UQAR, le CÉGEP et le Commissariat industriel de Baie-Comeau État d’avancement et (ou) échéancier Le projet a débuté en juin 1994. La finalisation est prévue pour décembre 1997.

Objectifs Reboiser avec de l’épinette noire des gravières et des aires d’empilement après avoir amendé le sol avec un mélange de boues de papetière et de cendre (10 %). Les gravières sont actuellement complètement stériles.

Financement Le projet représente des coûts de l’ordre de 500 000 $ dont 350 000 $ sont des déboursés réels alors que 150 000 $ sont des participations de la QUNO et de la SDO. Les dépenses se répartissent en salaires de chercheurs, de techniciens et autres professionnels, et en équipement et machinerie. Le projet est financé par la QUNO, par le CQVB, par la ville de BaieComeau et le Commissariat industriel de BaieComeau.

Impacts En plus de faciliter la reconstitution de la ressource forestière, un environnement naturel sera recréé et, éventuellement, la faune sera présente; en cela, ce projet correspond au principe de la biodiversité. Le patrimoine forestier sera accru et les enfouissements seront éliminés. Plusieurs emplois seront créés en ce qui concerne le transport, l’épandage et le

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Thème : déchetsRégion : Gaspésie─Îles-de-la-Madeleine (11)

CFER (Centre de formation en entreprise et récupération) de Rocher inc. (Pabok, une MRC en santé) Promoteur Commission scolaire de Rocher Percé (CFER de Rocher Percé inc.) Claude Rioux, enseignant C.P. 1812 Chandler (Québec) G0C 1K0 Téléphone: (418) 689-6587 / 2233

Description Mise en place d’un programme de récupération des ressources domestiques par l’implantation de la collecte sélective par le porte à porte et l’apport volontaire (40 dépôts). Objectifs Former, par le travail, de jeunes étudiants potentiels décrocheurs dans le but de leur permettre de devenir de jeunes adultes autonomes, engagés et productifs. Permettre à une ressource humaine sous-utilisée (22 adultes) de jouer un rôle actif dans le développement de sa collectivité comme, par exemple, diminuer l’impact des déchets domestiques sur l’environnement.

Partenaires Commission scolaire de Rocher Percé inc., Société des alcools du Québec, MRC Pabok, CRCD, les Caisses populaires du secteur des Anses, Collecte sélective Québec, Abitibi Price de Chandler, etc. État d'avancement et (ou) échéancier Mise en oeuvre presque complète. Le potentiel est là pour développer d'autres créneaux de récupération.

Impacts En août 1995, 22 personnes bénéficiaires d’assurance-chômage ou de la sécurité du revenu sont au travail. De plus, 15 tonnes de déchets (ressources) sont retournées par semaine sur la ligne de la consommation. De la période du 21 août 1995 au 21 août 1996 (1 an), nous évaluons que nous pourrions récupérer entre 30 et 40 % des rebuts de notre MRC. En développant ce potentiel, nous pourrions créer chez nous près de 40 nouveaux emplois, travail qui aura des conséquences positives sur la qualité de vie et la santé de ces travailleurs.

ÉcoSommet ’96

Financement Pour la période du 31 août 1995 au 21 août 1996, nous prévoyons immobiliser plus de 1/2 million (équipement et salaire). De plus, nous prévoyons des revenus de près de 100 000 $ mais les principaux bénéfices se trouvent dans l’environnement, la qualité de l’eau, la santé mentale de nos travailleurs, la création d’emplois, etc. Les modes de financement prévus sont des subventions: quote-part par municipalité par habitants par tonne métrique. Les sources de financement prévues sont la MRC Pabok, la Société des alcools du Québec, Collecte sélective Québec, le CRCD, Shell Canada, les Caisses populaires du secteur des Anses, les ministères de la Main-d’oeuvre du Québec et du Canada, la Cie Gaspésia de Chandler, la Commisison scolaire de Rocher Percé.

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Thème : déchets, milieux urbains et territoireRégion : Gaspésie—Îles-de-la-Madeleine (11), Bas-Saint-Laurent (01)

Récupération Gaspésie—Bas-Saint-Laurent terme de création d'emplois, ces activités ont généré 3000 emplois par rapport à 200, il y a cinq ans à peine..

Description Plus d'une centaine de municipalités de la Gaspésie et du Bas-aint-Laurent ont reçu une confirmation que Collecte sélective Québec participerait financièrement à la mise en place d'un système permanent de collecte sélective dans les limites de leur territoire.

Promoteur Récupérateur La Récolte incorporée Jean-Noël Sergerie, coordonnateur 230, route du Parc C.P. 702 Saint-Anne-des-Monts (Québec) G0E 2G0 Téléphone: (418) 763-5402 Télécopieur: (418) 763-3318

Clientèle Municipalités, grand public Problématique La fluctuation des prix a comme conséquence que les récupérateurs de la région vivent une instabilité de leurs revenus, ce qui met en péril la réussite de la collecte sélective. Les récupérateurs ont besoin de revenus stables pour garantir la longévité de la collecte sélective.

Partenaires Les municipalités de MRC participantes de ces deux régions du Québec, les groupes écologiques, le monde scolaire, des récupérateurs privés et à but non-lucratif, les CFER de RocherPercé et de la Mitis, la Société des alcools du Québec, Collecte sélective Québec, le Centre des formation en entreprise et récupération de Victoriaville, les CRCD.

Objectifs Concerter les intervenants d'ici et d'ailleurs dans un réseau d'échange d'idées, d'expériences et d'informations. Mettre en place un réseau permanent de récupérateurs et de récupération à partir de intervenants déjà présents sur le territoire et la consolidation des acquis existants. Démontrer les avenues possibles de la récupération des ressources dans notre milieu pour ensuite donner aux divers intervenants concernés la possibilité de prendre des décisions plus éclairées.

Financement Depuis 1990, les coûts reliés à l'exercice récupération La Récole inc. et à la démarche Récupération Gaspésie Bas-Saint-Laurent s'élèvent à plus de 450 000 $. Jusqu'à maintenant, les sources de financement sont : municipalités (15 293 $), Emploi et Immigration Canada (252 204 $), Environnement Canada (40 000 $), Société des alcools du Québec (161 773 $), autres (10 064 $). Total : (479 339 $). Entre 80 000 $ et 100 000 $ par année seront nécessaires pour la continuité de la démarche en cours. Ces sommes pourraient parvenir d'une quote-part des municipalités et des MRC participantes, des organismes membres du réseau, des différents fonds régionaux et à même des fonds spéciaux.

Impacts Diminution de la pression exercée sur nos ressources naturelles, sensibilisation de la population sur l'importance d'un environnement sain, concertation des intervenants du milieu et d'ailleurs et détournement de tonnes de déchets de nos sites d'enfouissement. Selon une étude de Collecte sélective Québec réalisée en 1993, les activités économiques reliées à la collecte sélective étaient estimées à plus de 150 millions $, comparativement à 5 millions $ en 1989. En

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Thèmes : déchets, milieux urbains et territoire Région : Chaudière-Appalaches (12)

Collecte sélective en milieu rural: engagement personnel exemplaire au service d’une communauté défavorisée Promoteur Henri Deschênes 704, Principale Saint-Apolline (Québec) G0R 2P0

Description Dans une région rurale défavorisée et peu peuplée, un bûcheron de métier converti à l’exploitation écologique de la forêt s’engage personnellement à instaurer un service de collecte sélective et de récupération d’objets divers, desservant deux municipalités.

Partenaires Municipalités de Saint-Paul et de SainteApolline.

Clientèle Municipalités, citoyens.

État d’avancement et (ou) échéancier Mai 1996 à mai 1998. Le projet est en cours de réalisation.

Problématique La récupération en milieu rural éloigné s’avère souvent non rentable pour les récupérateurs industriels, mais elle n’en demeure pas moins nécessaire et utile. Par un engagement personnel basé sur la volonté d’améliorer son environnement, on peut développer une méthode viable et efficace. Objectifs Obtenir l’appui nécessaire pour étendre un service de récupération et de collecte sélective au plus grand nombre possible de municipalités dans la région. Impacts Réduction de la quantité de matières enfouies et création d’emplois.

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Thème : déchets, éducationRégion : Montérégie (16)

Éducation populaire et soutenue par le biais d'une chronique donnant des petits trucs aux lecteurs des journaux hebdomadaires Promoteur Comité des citoyens et citoyennes pour la protection de l'environnement Maskoutain (CCCPEM) Gérard Montpetit, président 629, 5e Rang La Présentation (Québec) J0H 1B0 Téléphone: (514) 796-3685

Description Le Conseil régional de l’environnement de la Montérégie préparerait éventuellement une chronique pour les hebdos «Le coin écologique». Dans cette chronique, on donnerait des conseils pour réduire la quantité de déchets, comment préparer son bac pour la cueillette sélective et autres trucs semblables. Clientèle Grand public.

Partenaire CRE Montérégie.

Objectifs Éduquer et sensibiliser la population à la politique des 3RVE à partir de petites actions bien concrètes que chacun peut faire chez lui.

ÉcoSommet ’96

État d'avancement et (ou) échéancier Le plus tôt possible. Projet à développer.

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Thèmes : déchets, santé, éducation, Région : Montérégie (16) activités industrielles et commerciales, aspects légaux, milieux urbains et territoire

Gestion régionale et publique des déchets Promoteur Plusieurs intervenants: municipalités, gouvernements, organismes Véronique Courtoy, directrice de projet C.P. 434 Saint-Bruno-de-Montarville (Québec) J3V 5G8 Téléphone: (514) 441-3899 Télécopieur: (514) 441-2138

Description La gestion des déchets devrait devenir locale et publique (ou par un organisme sans but lucratif reconnu du milieu) à travers tout le Québec. Nous n'avons pas le droit de polluer les régions voisines. Par ailleurs, l'emphase devrait être mise partout sur les trois R: Réduction à la source, Réutilisation et Recyclage. Clientèle Grand public

Partenaire Tous

Problématique Nos déchets sont transportés à plus d'une centaine de kilomètres de chez nous et les sites d'enfouissement sont des sources de pollution majeures. De plus, la gestion privée des dépotoirs engendre des problèmes importants: enfouissement de déchets dangereux et ou importés, normes non respectées, monopole, etc.

État d'avancement et (ou) échéancier Le projet devrait être réalisé le plus tôt possible.

Objectifs Diminuer le volume de nos déchets et les gérer localement.

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Thème : déchetsRégion : Montérégie (16)

Programme de gestion intégrée des résidus de QIT-Fer et Titane inc. Impacts Économie de matière première par l'application d'un programme des 3R-V. Diminution du volume de résidus à éliminer. Réduction des coûts d'approvisionnement en matière première. Réduction des coûts de gestion des résidus de l'entreprise. Soutien au développement économique d'entreprises de récupération et de recyclage (recyclage de minerais et de résidus métalliques comme matériau granulaire utilisé notamment dans les fondations de route et comme abrasif). Développement de nouvelles utilisations des résidus (recyclage des poussières comme un intrant dans la fabrication du ciment, réutilisation des particules fines de charbon). Réduction du besoin de lieux d'élimination de résidus miniers et donc amélioration de la qualité de vie des populations avoisinantes. Sensibilisation des employés de QIT à une gestion intégrée des résidus. Amélioration de la qualité de vie des populations avoisinantes par une meilleure gestion des ressources et une réduction du besoin de lieux d'élimination de résidus miniers.

Description Le projet vise à responsabiliser les employés et les directeurs des diverses unités de production aux coûts économique et environnemental reliés à la gestion des résidus de procédé. Depuis janvier 1995, QIT a introduit le principe générateur-payeur. Il facture à chacune des unités de production le coût de gestion de sers résidus. Conscient du coût, gestionnaires et employés sont davantage incités à vérifier les procédés et les façons de faire pour trouver des solutions alternatives à l'élimination. Parallèlement à cela, QIT poursuit ses recherches en développement pour revoir ses procédés afin de réduire à la source ses rejets, et pour découvrir de nouvelles façons de réutiliser, recycler ou valoriser ses résidus. Actuellement, QIT recycle ou valorise plus de 60% de ses résidus. Clientèle Industrie Problématique QIT-Fer et Titane inc. exploite un complexe métallurgique à Tracy depuis plus de 40 ans. À partir du minerai qu'elle extrait de sa mine de Havre-Saint-Pierre, elle produit de la scorie de titane, de la fonte, de l'acier et des poudres métalliques. Les anciennes unités de production génèrent un volume important de résidus miniers.

Promoteur QIT-Fer et Titane inc. Jean-Paul Dubois, directeur Santé, sécurité et environnement 1625, route Marie-Victorin Tracy (Québec) J3R 1M6 Téléphone: (514) 746-3071 Télécopieur: (514) 746-1101

Objectifs Réduire le coût de gestion des résidus en effectuant un contrôle à la source des différents résidus de procédé, en chargeant à chacune des unités de production le coût de gestion de ses résidus de procédé et en recherchant des solutions visant la réutilisation et le recyclage des résidus.

ÉcoSommet ’96

État d'avancement et (ou) échéancier Échéancier de réalisation du projet est prévu pour les années 1995 à 2000. Financement Les prévisions budgétaires sur 5 ans sont de 3 millions $ pour les dépenses et de 9 millions $ pour les économies. Le projet sera entièrement financé par QIT.

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Thème : déchetsRégion : Montérégie (16)

Promotion du compostage domestique à Longueuil Promoteur Comité de Longueuil pour l’environnement (CLE) Anne-Marie Bischoff, maître-composteur 815, des Fauvettes Longueuil (Québec) J4G 2L7 Téléphone: (514) 646-0986

Description Implantation à Longueuil d’un projet intégré de gestion des ressources biodégradables comme les déchets organiques domestiques, les feuilles, le surplus de citrouilles et les sapins de Noël. Clientèle Grand public.

Partenaires Éventuellement, Nature-Action, Ville de Longueuil, ministère de l’Environnement et de la Faune.

Objectifs Sensibiliser et éduquer les citoyens de Longueuil au compostage domestique. Réduire les déchets destinés à l’enfouissement. Valoriser les déchets-ressources. Élargir l’éventail des ressources biodégradables. Offrir aux citoyens une formation sur le compostage. Démystifier le compostage (odeur, efficacité et travail).

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Thèmes : déchets, activités industrielles et commerciales Région : Montérégie (16)

Réduction des rejets par les petites et moyennes entreprises (PME) sur le territoire de la Montérégie Promoteur Syltec Environnement Expertise en gestion des ressources industrielles Sylvie Charbonneau, ingénieure 1255, Des Mélèzes Saint-Hubert (Québec) J3Y 8S9 Téléphone: (514) 926-3549 Télécopieur: (514) 926-3588

Description Établissement d’un relevé industriel de la gestion des ressources dans les PME de la Montérégie. Le projet vise à quantifier les ressources perdues à l’environnement par les PME durant leurs opérations quotidiennes. Ces ressources perdues représentent des sommes d’argent importantes pour une bonne part de ces PME. Il s’agit d’informer les dirigeants sur la rentabilisation d’une meilleure gestion de leurs ressources par une démonstration mathématique, de l’information et de la formation relative à la gestion environnementale de leurs ressources.

Partenaires Environnement Canada, Bureau de la prévention de la pollution, ministère de l’Environnement et de la Faune, Direction régionale de la Montérégie, Télé-Université, programme des sciences de l’environnement, Ordre des ingénieurs du Québec, Opération PME.

Clientèle Petites et moyennes entreprises (PME). Problématique La Direction régionale de la Montérégie constitue la direction régionale la plus importante du ministère de l’Environnement et de la Faune du Québec, et la plupart des entreprises situées sur ce territoire sont des PME, comme ailleurs au Québec. Les programmes gouvernementaux actuels ou passés à caractère environnemental ne visaient pas les PME. Conséquemment, ces entreprises n’ont pas cru qu’elles étaient aussi concernées par l’amélioration de la qualité de l’environnement dans le cadre du développement durable.

État d’avancement et (ou) échéancier Trois à cinq années en tenant compte des ressources disponibles et de la portée du mandat pour chaque PME. Financement Les sources de financement sont: ministère de l’Environnement et de la Faune du Québec, Programme action, Environnement Canada, Plan Vert, Emploi et Immigration Canada, Programme à la Source. Il serait souhaitable que les PME contribuent financièrement au projet. Par exemple, un montant minimal serait prévu pour chacune des PME désireuse de procéder à la réduction de ses rejets à la suite des phases 1, 2 et 3 de réalisation. La quote-part des PME à défrayer sera fonction des économies possibles par la réduction des pertes. Les coûts d’énergie, d’élimination, de traitement, de transport et d’enfouissement feront partie du calcul des gains possibles. D’autres sources de financement pourront être envisagées.

Impacts Conscientisation des PME à des préoccupations environnementales. Engagement des PME à intégrer la variable environnementale dans leurs opérations quotidiennes. Réduction des rejets à l’environnement par les PME, dans la voie du développement durable. Amélioration de la rentabilité des PME à court ou moyen terme.

Thème : déchets Région : Montérégie (16)

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Gestion intégrée des textiles, avant-projet Promoteur Atelier du chômeur du Bas-Richelieu inc. Jacinthe Sirois, directrice générale 165, avenue Hôtel-Dieu, C.P. 1065 Sorel (Québec) J3P 7L4 Téléphone: (514) 743-5224 Télécopieur: (514) 746-1300

Clientèle Grand public. Objectifs Minimiser l’enfouissement de matières réutilisables, récupérables et recyclables que sont les vêtements. Maximiser les opérations du projet en fonction de la création d’emplois durables dans le domaine de l’environnement. Devenir un exemple d’organisme impliqué dans l’environnement avec un projet bien articulé qui couvre toutes les facettes de la récupération de vêtements. Le projet doit demeurer à dimension humaine et tenir compte du milieu.

Partenaires Éventuellement MRC du Bas-Richelieu, Corporation de développement économique Sorel-Tracy, Société d’aide au développement de la collectivité (SADC), Recyc-Québec, ministère de l’Environnement et de la Faune, caisses populaires et caisses d’économie, Conporec.

Impacts Réduction de l’enfouissement de matières dans le sol. Réduction de la diffusion des colorants animaux, végétaux et artificiels (comme les dérivés des carbures d’anthracite et de benzène). Création d’une quinzaine d’emplois directs. Sensibilisation d’une plus grande partie de la population à la réutilisation, à la récupération et au recyclage. Développement de l’entraide dans le milieu par la redistribution de vêtements réutilisables et l’implication dans l’environnement. Diminution de la surconsommation industrielle et individuelle. Amélioration de la santé et de la qualité de vie des populations concernées, soit les êtres humains, la faune et la flore. Favorise l’engagement des travailleurs, peu importe leur statut dans l’organisation, l’amélioration de leur bien-être physique, mental et social et l’amélioration de leur environnement.

ÉcoSommet ’96

État d’avancement et (ou) échéancier L’échéancier prévu est d’environ deux ans. Les étapes déjà réalisées sont l’ouverture du RecycloCentre dans ses nouveaux locaux (création de quatre emplois permanents 1993-1994), l’ouverture de l’atelier de couture RecycloTextile (création d’un emploi permanent-1995).

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Thèmes : déchets, milieux urbains et territoires, santé Région : Montérégie (16)

Approvisionnement du site de compostage à des fins agricoles de Ferme R. et B. Fafard suffisantes pour que le site fonctionne à 50 % de sa capacité.

Description Depuis juillet 1993, Ferme R. et B. Fafard opère à Saint-Basile-le-Grand un site de compostage autorisé à recevoir 5 000 tonnes de résidus et le projet prévoit son agrandissement jusqu’à une capacité de réception de 15 000 à 20 000 tonnes. Le projet a été conçu avec le but de substituer une partie des engrais chimiques nécessaires à la production de maïs-grain, de blé et de soya, par des engrais naturels provenant du compostage de matières organiques d’origine urbaine, municipale et agro alimentaire.

Impacts Remplissage des sites d’enfouissement et ouverture de nouveaux sites réduits au minimum. Promoteur Ferme R. et B. Fafard Réal Fafard 26, rue Principale Saint-Basile-le-Grand (Québec) Téléphone: (514) 441-1167 Télécopieur: (514) 441-0277

Clientèle Grand public, municipalités.

Financement Ferme R. et B. Fafard ne demande aucune aide financière; elle demande un effort des municipalités de la région, appuyé par les citoyens, de façon à ce qu’une plus grande quantité de matière organique soit acheminée au site de compostage.

Objectifs Obtenir le support des MRC et des municipalités de la Montérégie de façon à ce que l’approvisionnement du site soit assuré et que les quantités de déchets compostables qui se retrouvent dans les sites d’enfouissement soient diminuées d’autant. Problématique Tout notre système de disposition des déchets est conçu en fonction de l’enfouissement. En effet, la plupart des contrats des municipalités avec les éboueurs ont été signés pour de nombreuses années selon des quantités théoriques ou selon des quantités basées sur le nombre de citoyens par municipalité et, par conséquent, les municipalités ne trouvent aucun intérêt à acheminer une partie de leurs déchets organiques à des sites de compostage, puisque cela ne réduit en rien leurs coûts d’élimination des déchets, même si les sites de compostage sont prêts à accepter ces résidus à des prix de plus de 50 % inférieurs aux coûts de l’enfouissement. Bien que Ferme R. et B. Fafard ait informé les municipalités de la rive sud et même de l’île de Montréal de l’existence du site, après trois ans d’opération, les quantités reçues sont à peine

ÉcoSommet ’96

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Thèmes : déchets, activités industrielles et commerciales, santé Région : Montérégie (16)

Développement d’un prototype de composteur mobile à débit moyen communautés, aux institutions ou aux petites entreprises qui utiliseront ce procédé de générer une richesse locale qui contribuera à les rendre plus autonomes.

Description Développement d’une alternative à l’enfouissement par la valorisation de la biomasse provenant des déchets putrescibles et développer un outil de gestion flexible transportable qui ne demande que très peu d’énergie et de main-d’oeuvre pour son fonctionnement, qui ne dégage pas d’odeurs et qui ne produit pas de lixiviats.

Promoteur Jean Baribeau, concepteur et gestionnaire 682, chemin du Golf Sainte-Julie (Québec) J3E 1Y1 Téléphone: (514) 922-9498

Clientèle Industries, commerces, institutions, grand public.

Partenaires CRIQ, MEF, SMD, MAPAQ, CRE, ENA, UPA, Fonds agro forestier.

Problématique Actuellement, nous exportons nos rejets et importons les amendements pour les sols et de nombreux biens périssables. C’est là un des travers d’une mondialisation des marchés que de vouloir exporter les problèmes et importer les richesses. C’est un colonialisme nouveau genre où tous seront au crochet de chacun.

État d’avancement et (ou) échéancier Nous prévoyons une période de six mois pour raffiner le concept, construire le prototype et faire l’expérimentation des diverses recettes de compost que nous avons conçues pour des clients qui ont des difficultés importantes pour mettre en valeur leurs rejets. Nous espérons que cette première étape sera complétée en 1996. Ensuite, nous serons outillés pour mettre en place les structures de production et planifier la commercialisation.

Objectif Diminuer l’impact négatif de l’enfouissement sur l’environnement. Impacts Création de nombreux emplois. Sans résorber complètement le problème de l’enfouissement des déchets, le compostage offre une solution abordable pour divers utilisateurs qui ne veulent pas faire du compostage à grande échelle, mais qui sont déterminés à agir pour mieux utiliser les rejets putrescibles tout en protégeant l’environnement. Il permet de diminuer les intrants chimiques utilisés pour l’horticulture, l’agriculture et la foresterie. Il sera possible de traiter localement ce qu’on enfouit souvent très loin et à grands frais. Diminution du transport. Également, le fait de fabriquer son propre compost permet aux

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Financement Pour le prototype, nous demanderons des subventions au fédéral dans le cadre de PARI, et au provincial, au MAPAQ, dans le cadre du Programme de gestion des fumiers. Nous ferons aussi une demande d’aide au Fonds agro forestier (FTQ-UPA). Les dépenses liées à la production et à l’expérimentation du prototype sont évaluées à 71 800 $. À cette première étape, nous ne prévoyons pas de revenus. Pour donner une idée du chiffre d’affaires, une machine de même type, mais un peu plus grande et non mobile, a permis à son concepteur M. Wright, d’avoir un carnet de commande de 4 millions de dollars la première année. Il y a un fort potentiel de ventes.

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Thèmes : déchets, milieux urbains et territoire Région : Montérégie (16)

Compo-Haut-Richelieu: pour une gestion intégrée des déchets domestiques compostables.

Description La société d’économie mixte Compo-HautRichelieu inc. a le mandat de gérer de façon efficace, écologique et économique l’ensemble des déchets domestiques produits par les citoyens des 16 municipalités participant au programme. Collecte sèche/humide, parcs à conteneurs, centre de gestion de matières et usine de compostage, feront donc partie du plan de gestion intégrée des déchets domestiques des prochaines années. Nouveau au Québec, mais implanté en Europe depuis plus de 75 ans, le concept de société d’économie mixte vise à associer des capitaux privés à des capitaux publics en vue de gérer une activité d’intérêt public.

Promoteur Compo-Haut-Richelieu, société d’économie mixte, 60 % MRC du Haut-Richelieu, 40 % Compo-Sortium inc. Gilles Dolbec, président 380, 4e Avenue, C.P. 90 Iberville (Québec) J2X 1W9 Téléphone: (514) 347-0299 Télécopieur: (514) 346-8464 Partenaires MRC du Haut-Richelieu, les 16 municipalités participantes et Compo-Sortium inc. La collaboration des Commissions scolaires de Saint-Jean-sur-Richelieu et Iberville, groupes environnementaux et socio-communautaires, médias d’information et milieux des affaires a été demandée.

Clientèle Grand public. Problématique Ce projet touche 38 000 ménages pour une quantité globale de 40 000 tonnes métriques de déchets. En regroupant les municipalités, les tarifs obtenus sont plus avantageux. Ainsi, la phase 1 ne coûtera pas plus cher si l’on prend le montant global pour la MRC.

État d’avancement et (ou) échéancier Une bonne part d’études et d’analyses est déjà réalisée et ce, depuis les quatre dernières années. En 1996, mettre sur pied la phase 1 du projet et poursuite de l’information et de la sensibilisation.

Objectif Réduire de 50 %, d’ici à l’an 2 000, la quantité de déchets générés sur le territoire du HautRichelieu.

Financement Coûts pour la phase 1 évalués pour les immobilisations à 3 millions de dollars et à 10 millions pour le projet complet. Pour le fonctionnement : les coûts sont évalués à 3,5 millions/an excluant les amortissements sur les emprunts. Le projet est financé par le public par l’intermédiaire de la taxation des citoyens sur les déchets, et par le privé, par son implication particulière au niveau des investissements sur les immobilisations.

Impacts Compo-Haut-Richelieu prévoit engager près d’une trentaine de personnes pour l’ensemble de son projet sans compter les investissements pour la construction et l’octroi des contrats de collecte, qui auront des retombées sur les entrepreneurs de la région. De plus, le projet permettra de mieux gérer les déchets-ressources et de détourner des sites d’enfouissement les matières contaminantes, soit les déchets dangereux domestiques et les matières

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Thèmes : déchets, milieux urbains et territoire, santé Région : Montérégie (16)

Usine de compostage industriel pouvant desservir Waterloo et ses environs d’emplois et source de fierté pour les citoyens de Waterloo et de la région qui pourrait devenir un exemple dans l’implantation de mesures écologiques. Éducation et sensibilisation de la population à une nouvelle gestion des déchets. Amélioration de la qualité de vie.

Description Compostage à grande échelle, détournant ainsi du dépotoir plusieurs milliers de tonnes de matières. Le compostage présente une toute nouvelle alternative à notre municipalité qui offre déjà la collecte sélective. Les produits gérés par l’usine pourront être: les boues municipales, les matières organiques municipales ou provenant de marchés, de restaurants et d’institutions, les résidus de traitement des aliments et des fruits et légumes, les résidus de jardinage, des arbres, des arbustes, du papier et du carton contaminés exclus du recyclage, les produits agricoles, les résidus de bois, etc. Le compost fini mature sera mélangé à d’autres matières organiques pour créer un produit horticole organique utilisé comme terreau, amendement de sol et engrais.

Promoteur Sylvie Côté, directrice du projet 54, rue Lewis Est, C.P. 1879 Waterloo (Québec) J0E 2N0 Téléphone: (514) 539-4909 Télécopieur: (514) 539-4117 Partenaires L’Association vouée à la défense de l’environnement de la Haute-Yamaska et du Val Saint-François (A.V.E.), Services sanitaires Michel Bessette, autres collaborateurs à déterminer. (si le projet est approuvé, il y aura plus de gens intéressés).

Clientèle Grand public. Problématique Lorsque les citoyens seront sensibilisés au tri à la gestion de leurs déchets, ils prendront conscience que ce ne sont pas des déchets, mais plutôt des ressources. Une usine de compostage requiert moins d’espace qu’un site d’enfouissement, évitant la déstabilisation des écosystèmes. Le compostage est une suite logique au recyclage.

État d’avancement et (ou) échéancier Le projet devrait être réalisé d’ici aux cinq prochaines années. Financement Les dépenses en immobilisations sont: achat du terrain voisin du centre de tri d’une superficie de 10,2 acres au coût de 25 000 $; construction du bâtiment et des installations pour composter environ 10 000 tonnes par année, au coût approximatif de 2 millions de dollars; usine de mise en sac, fabrication de pastilles et entreposage ainsi que point de vente, achat de bacs spécialisés (100 $ chacun) et salaire de la directrice. L’usine de compostage pourra, à long terme, se suffire et même prévoir des revenus intéressants.

Objectifs Réduire l’enfouissement. Responsabiliser la population à la gestion des déchets. Atteindre une indépendance des sites d’enfouissement environnants et servir d’exemple pour d’autres municipalités. Impacts Réduction de l’enfouissement et de la destruction d’habitats. Compétition aux fertilisants de synthèse qui demandent beaucoup d’énergie à fabriquer et souvent ne répondent pas aux besoins à long terme de la terre. Création

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Thèmes : déchets, milieux urbains et territoire, Région : Montérégie (16) activités industrielles et commerciales

Entreprise de traitement des pneus usés en Montérégie Promoteur Entreprise privée à créer avec la contribution de chercheurs et de spécialistes déjà intéressés au traitement des pneus usés Chargé de dossier et idéation: Hubert Chamberland, architecte et urbaniste 806, chemin Richelieu Béloeil (Québec) J3G 4P6 Téléphone: (514) 467-8962 Télécopieur: (514) 464-8854

Description Recyclage du caoutchouc, des autres matières et matériaux constituant les pneus, ainsi que des produits dérivés des matières récupérées de la transformation des pneus usés. Recherche appliquée apportant des solutions à l’utilisation des résidus des pneus dans d’autres domaines, par exemple, les matériaux de construction, etc. Clientèle Grand public.

Partenaires Entreprises de recyclage déjà impliquées dans le domaine de la récupération des matières premières résiduelles.

Objectifs Sensibiliser le milieu à la pertinence de procéder au recyclage des pneus, à les considérer comme de la matière première non utilisée. Mettre sur pied une industrie de traitement et de recyclage des pneus usés. Faire la preuve que l’approche du développement durable est économiquement et écologiquement rentable.

État d’avancement et (ou) échéancier Programme de réalisation quinquennal se modelant à l’entente-cadre liant la Société montérégienne de développement (SMD) et le Secrétariat d’État au développement des régions (SDR).

Impacts Contrôle des risques liés aux matières constituant les pneus usés. Non-contamination des sols par la disposition massive des pneus en des sites à grande superficie. Réduction de la masse des pneus usés disposés sur le territoire de la Montérégie. Conscientisation de la population au fait que le recyclage des pneus usés contribue à créer des entreprises structurantes et génératrices d’emplois pour une région. Maintien et protection de la santé des humains, des espèces sauvages et de la flore. Protection de l’air, de l’eau, du sol et de l’équilibre de la biodiversité du territoire.

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Thèmes : déchets, milieux urbains et territoire,Région : Montérégie (16) activités industrielles et commerciales, santé

Mise en place d’une entreprise de récupération, de disposition et de recyclage des déchets dangereux en Montérégie Promoteur Entreprise privée à créer avec la contribution d’entreprises déjà intéressées à l’entretien et au recyclage en milieu industriel et commercial Chargés de dossier et idéation: Hubert Chamberland et Serge Rouillard 806, chemin Richelieu Beloeil (Québec) J3G 4P6 Téléphone: (514) 467-8962 Télécopieur: (514) 464-8854

Description De concert avec les municipalités régionales de comté, établissement d’un programme permanent de récupération de certaines catégories de déchets dangereux pouvant être traités et recyclés en Montérégie. Clientèle Industries, commerces et grand public. Objectifs Sensibiliser le milieu à la pertinence de procéder au recyclage des déchets dangereux, à considérer comme étant de la matière première non utilisée. Mettre sur pied une industrie de traitement et de recyclage des déchets dangereux. Faire la preuve que l’approche du développement durable est économiquement et écologiquement rentable.

Partenaire Les Équipements et services S.A.P. État d’avancement et (ou) échéancier Programme de réalisation quinquennal se modelant à l’entente-cadre liant la Société montérégienne de développement (SMD) et le Secrétariat d’État au développement des régions (SDR).

Impacts Contrôle des risques liés aux matières et matériaux dangereux. Réduction au minimum des impacts négatifs de l’élimination des déchets par incinération et enfouissement (air, eau, sol, faune, flore). Réduction de la masse des déchets éliminés dans les sites d’enfouissement et dans les incinérateurs. Conscientisation de la population au fait que le traitement des déchets par le recyclage contribue à créer des entreprises structurantes et génératrices d’emplois pour une région. Maintien et protection de la santé des humains, des espèces sauvages et de la flore. Protection de l’air de l’eau, du sol et de l’équilibre de la biodiversité du territoire.

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Thèmes : Déchets, santé, éducation,Région : Montérégie (16) activités industrielles et commerciales, aspects légaux, milieux urbains et territoire

Promotion et incitation au recyclage Promoteurs Nature-Action dans la MRC de la Vallée du Richelieu, autres intervenants dans chaque région Anne Le Sauteur, directrice de projet C.P. 434 Saint-Bruno (Québec) Téléphone: (514) 441-3899 Télécopieur: (514) 441-2138

Description L’emphase doit être mise partout sur les trois R: réduction à la source, réutilisation et recyclage. Par ailleurs, la gestion des déchets devrait devenir publique et locale à travers tout le Québec. Nous n’avons par le droit de polluer les régions voisines. Clientèle Grand public.

Partenaires MRC de la Vallée-du-Richelieu, municipalités, SMD.

Problématique Nos déchets sont transportés à plus d’une centaine de kilomètres de chez nous et sont des sources majeures de pollution. De plus, la gestion privée des dépotoirs engendre des problèmes majeurs: enfouissement de déchets dangereux ou importés, normes non respectées, monopoles, etc.

État d’avancement et (ou) échéancier Le plus tôt possible.

Objectifs Sensibiliser les citoyens pour améliorer la performance du recyclage et de compostage. Diminuer le volume de déchets et les gérer localement.

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Thème : santéRégion : le Québec

Trousse d’assainissement du milieu de vie domestique*

Promoteur Association des biologistes du Québec Daniel G. Bolduc Centre de santé publique de Québec 2400, d’Estimauville Québec (Québec) G1E 7G9 Téléphone: (418) 666-7000 Télécopieur: (418) 666-2776

Description Le projet consiste à développer une trousse qui serait distribuée, sur demande, aux Québécois désireux d’assainir leur milieu de vie résidentiel et d’améliorer leur santé. Un guide pour le grand public sera élaboré. Problématique Les Québécois vivent de 80 % à 90 % de leur temps à l’intérieur de leur résidence ou d’un bâtiment. Il existe, dans une maison, une multitude de sources de pollution de l’air. Parallèlement, les nouvelles techniques de construction ont amené une diminution de l’apport d’air frais et une meilleure étanchéité des résidences. Il en résulte aujourd’hui un accroissement de la concentration des contaminations chimiques et biologiques dans les résidences et un nombre sans cesse croissant de personnes attribuent maintenant certains de leurs problèmes de santé à la qualité de l’air intérieur.

Financement Les commanditaires potentiels sont les gouvernements fédéral (SCHL, Santé Canada, Environnement Canada (Écologo) et provincial (Santé et Services sociaux, Environnement et Faune, Régie du bâtiment, etc.), Hydro-Québec et plusieurs entreprises privées offrant des services d’analyse d’air intérieur ou commercialisant les produits et équipements visés dans le guide et la trousse, comme les échangeurs d’air.

Objectifs Améliorer la santé et la qualité de vie des Québécois en assainissant leur cadre de vie. Impacts Faire en sorte que l’information touche une grande partie de la population et réponde à ses interrogations.

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Thème : santé Région : le Québec

Recherche scientifique sur les moyens de contrôle de l’herbe à poux Promoteur Association de lutte contre l’ambrosia Québec inc. Gertrude Morency, présidente 3781, Le Marié, app. 208 Sainte-Foy (Québec) G1X 4V7 Téléphone: (418) 658-7459 Télécopieur: (418) 658-7459

Description À l’aide de subventions spéciales, confier à une ou des personnes qualifiées, un travail de recherche visant un moyen de prévenir la prolifération de l’herbe à poux ou des techniques efficaces d’éradication de la plante. Problématique Le pollen de l’herbe à poux cause des allergies respiratoires saisonnières à environ 10 % de la population.

Partenaires Gouvernements, compagnies, milieu médical, citoyens.

Objectifs Empêcher la prolifération de l’herbe à poux par des moyens biologiques, techniques ou autres, plus efficaces, qui respecteraient l’environnement. Protéger la santé de la population et diminuer les coûts reliés au problème.

État d’avancement et (ou) échéancier Le projet est en voie de réalisation. Financement Contributions municipales, provinciale, fédérale, cotisation des membres, dons.

Impacts L’application des résultats de la recherche amènera l’amélioration de la santé en général: prévention et absence de symptômes, une meilleure qualité de vie, diminution des coûts (50 000 000 $ annuellement dans la province), aide au rétablissement de l’écosystème et création d’emplois.

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Thèmes : santé, milieux urbains et territoire, faune et flore Région : le Québec

Éradication de l’herbe à poux à l’échelle provinciale Promoteur Nature-Action Beloeil/Mont-Saint-Hilaire Isa Caron, membre de Nature-Action 600, boul. Laurier, C.P. 83045 Beloeil (Québec) J3G 6L7 Téléphone: (514) 464-9095 Télécopieur: (514) 446-3747

Description Campagne d’éradication de l’herbe à poux à travers les régions infestées du sud-ouest du Québec, par des méthodes manuelles (arrachage) et mécaniques pour des superficies plus grandes (tonte et fauchage, plus ensemencement de lots et terrains vacants avec des légumineuses agressives); surtout défense de l’utilisation d’herbicides (2, 4-D) qui polluent l’environnement. De plus, suivre de près une méthode d’éradication qui consiste en un contrôle thermique.

Partenaires Ministère de l’Environnement et de la Faune, ministère de la Santé et des Services sociaux, ministère des Transports.

Problématique Environ 10 % de la population des régions infestées par l’herbe à poux est allergique à ce pollen, ce qui constitue un des plus grands facteurs affectant la santé et la qualité de vie des gens. En plus, on estime, pour 1992, un coût total annuel minimum de 50 millions de dollars en estimant seulement que 60 % des gens consultent un médecin, sans compter beaucoup de facteurs, dont les frais associés à l’absentéisme.

État d’avancement et (ou) échéancier Un amendement d’urgence pour mai 1996 (mai étant le mois de l’environnement) avec application immédiate. L’éradication à l’échelle provinciale à compter de juillet 1996 et pour les années à venir.

Objectifs Faire amender la Loi sur la qualité de l’environnement: que toutes les villes et villages concernés soient obligés d’éliminer l’herbe à poux sur leurs territoires avant le 20 juillet de chaque année, le début août étant trop tard lors d’étés secs où la pollinisation se fait plus tôt que d’habitude. Impacts Amélioration de la qualité de vie des personnes allergiques à l’herbe à poux. Diminution des coûts de santé, tant pour le gouvernement que pour les employeurs.

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Thème : santé Région : le Québec

Table de concertation inter sectorielle pour une lutte intégrée contre l’herbe à poux* Promoteur Comité de santé environnementale.

Description Réunion autour d’une même table des représentants des organismes qui ont un rôle à jouer dans la lutte contre la prolifération de l’herbe à poux: organismes bénévoles, organismes de la santé, UMQ, UMRCQ, ministère des Affaires municipales, ministère des Transports, compagnies de chemins de fer.

État d’avancement et (ou) échéancier Mise en place de la table de concertation dès l’automne 1996. Financement Participation des organismes présents à la table en termes de ressources humaines et financières. Campagnes de financement pour les activités particulières.

Problématique Dans un contexte de développement durable, la lutte à l’herbe à poux devrait prioriser des méthodes qui ne polluent pas l’environnement et qui permettent de contrôler cette plante dans les endroits difficiles à traiter. Objectifs Améliorer la santé et la qualité de vie des personnes qui souffrent d’allergie respiratoire saisonnière. Impacts Optimiser l’efficacité des interventions en réduisant les duplications et en favorisant les économies d’échelle. Favoriser l’utilisation de méthodes naturelles de contrôle de la production de pollen. Faire la promotion de méthodes d’intervention qui ne polluent pas l’environnement (sans pesticides). Favoriser la diffusion des informations et réussites en matière de lutte contre l’herbe à poux. Favoriser l’implantation de la lutte contre l’herbe à poux partout au Québec. Favoriser l’émergence de nouvelles façons de contrôler l’herbe à poux dans les endroits difficiles à traiter comme les bords de route. Favoriser la mise en commun des expertises et l’élaboration d’outils communs pour l’intervention. Au besoin, collaborer à l’élaboration des outils nécessaires à l’intervention qui ne sont pas actuellement disponibles. Développement d’outils de mesure et d’évaluation.

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Thèmes : santé, milieux urbains et territoire Région : le Québec

Jardiner... tout naturellement (plan de diffusion) Promoteur Pierre Lainesse, conseiller en hygiène du milieu Direction de la santé publique 22, avenue Côté Montmagny (Québec) G5V 1Z7 Téléphone: (418) 248-5107 Télécopieur: (418) 248-3348

Description Diffusion d’un petit guide (51 pages) illustré proposant une approche plus naturelle du jardinage. Clientèle Grand public. Problématique Les techniques de jardinage sans pesticides sont plus respectueuses de l’environnement.

Partenaires Ministère de l’Environnement et de la Faune, ministère de la Santé et des Services sociaux, Publications du Québec, Fédération des sociétés d’horticulture et d’écologie du Québec.

Objectifs S’assurer de la plus large diffusion (bibliothèques, librairies, centres-jardin) et de la meilleure promotion possible de cet outil.

État d’avancement et (ou) échéancier Plan de diffusion: automne 1996 - hiver 1997. Promotion et diffusion: pré-printemps, printemps, été 1997. Le document-outil est déjà produit et imprimé. Il est disponible aux Publications du Québec au coût de 7,95 $. Il n’y a qu’un effort supplémentaire de diffusion à faire.

Impacts Diminution de l’usage résidentiel de pesticides. Réduction de l’exposition humaine aux pesticides et d’autant les risques d’intoxication. Aménagements paysagers plus diversifiés biologiquement.

Financement Remise de fonds par les deux ministères producteurs. Implication «pro-active dynamique» par le distributeur. Implication d’une firme de communication pour la stratégie de promotion. Contribution provinciale, MSSS ou MEF, par exemple, pour un deuxième effort de diffusion. Firme privée en communication ou centre-jardin. Distributeur autorisé, ADP, par exemple.

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Thème : santéRégion : Saguenay—Lac Saint-Jean (02)

Plan d'action stratégique régional en matière de santé et de bien-être Promoteur Régie régionale de la Santé et des Services sociaux du Saguenay—Lac-Saint-Jean Louis-Philippe Thibault 930, Jacques-Cartier Est Chicoutimi (Québec) G7H 2A9 Téléphone: (418) 545-4980 Télécopieur: (418) 549-9710

Description Ce plan d'action stratégique fait suite à une démarche de mobilisation des différents acteurs du milieu dans le but d'agir sur les problèmes prioritaires de santé et de bien-être. Pour l'ensemble des problèmes prioritaires, 71 stratégies d'action ont été retenues. Clientèle Municipalités.

État d'avancement et (ou) échéancier Ce plan d'action couvre une période de trois ans (1996-1998).

Problématique Ce projet s'inscrit dans une perspective à long terme où la santé de la population constitue une richesse inestimable. Les coûts bénéfiques d'une mobilisation multisectorielle pour la promotion de la santé sont incontestables.

Financement Le fonds affecté à ce projet est réparti par secteur au prorata de la population et en fonction de l'indice de financement.

Objectifs Proposer des stratégies d'action en santé dans le but de contrer les facteurs nuisibles à la santé, dont la pauvreté. Mettre sur pied six tables de secteur qui seront impliquées dans chacune des étapes du projet. Promouvoir le respect des autres, le respect des ressources, le respect de soi-même et la recherche de compromis. Impacts Mobilisation des ressources humaines de la communauté pour améliorer la santé de la population. Meilleure qualité de vie par l'amélioration de la santé et du milieu social environnant (par exemple les jeunes en difficultés).

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Thème : santéRégion : Estrie (05)

Sensibilisation à l'usage des pesticides en milieu urbain Impacts Protection du milieu vivant qu’est la pelouse en évitant d’épandre des pesticides de synthèse qui détruisent les organismes du sol et les insectes. Développement d’un nouveau marché: celui des produits verts pour la pelouse. Diminution de la quantité de pesticides rejetés dans l’environnement. Diminuant de la consommation de produits chimiques de synthèse réduisant ainsi le contact avec ses produits et donc le risque d’accident pendant et après l’épandage.

Description Sensibilisation les citadins d'une municipalité (expérience-pilote) aux dangers pour la santé et l'environnement que représentent les pesticides de synthèse. La démarche vise également à faire connaître les alternatives écologiques aux pratiques actuelles. Élaboration d'un plan d'action et d'un programme de formation, conception et production du matériel promotionnel. Entente avec les firmes privées, identification de la clientèle visée, déroulement des ateliers et autres moyens de sensibilisation, campagne de promotion du projet au grand public. Lancement du Concours Maison sans pesticides, sondage auprès des participants afin d’identifier les besoins et les attentes.

Promoteurs Éventuellement, Direction de la santé publique de L'Estrie, Comité Sherbrooke ville en santé, Ami-e-s de la Terre, une municipalité, CLSC, SHES, CREE.

Clientèle Grand public.

Financement Programme Action-Environnement (MEF), municipalités

Problématique Plusieurs individus sont affectés par l'épandage de produits chimiques, principalement pendant la période estivale. De fait, peu de citoyens font le lien entre ces épandages et leur état de santé. Parallèlement, le marché de ces produits est en hausse, de sorte que des arrosages peuvent se faire massivement sur une même rue. Objectifs Changer la perception banalisée qu'ont les gens des pesticides de synthèse ; augmenter les connaissances sur les méthodes alternatives et l'habileté à les appliquer ; encourager le secteur privé à offrir des services d'entretien écologique des pelouses et de l'aménagement paysager; mettre en place des structures permanentes permettant d'assurer la continuité de la démarche. Ainsi, on pourrait éventuellement appliquer cette initiative à d'autres municipalités.

Thèmes : santé, milieux urbains et territoireRégion : Montérégie (16)

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Sensibilisation, information, consommation des produits biologiques existant dans le domaine de l’horticulture le Journal de Chambly Marilène Daigle, présidente de la Société d’horticulture 2559, rue Bourgogne Chambly (Québec) J3L 2A7 Téléphone: (514) 658-3068 (domicile) Téléphone: (514) 658-7577 (pépinière) Télécopieur: (514) 658-3662

Description Vente de produits biologiques dans mon centre de jardin. Information aux clients sur l’impact de l’utilisation répétée des produits chimiques sur le sol et sur les végétaux, sans en minimiser les effets nocifs causés aux humains et aux animaux. Lors de nos conférences à la Société d’horticulture, informations aux membres et aux non-membres des méthodes de cultures biologiques.

Partenaires Le centre Pépinière Richelieu, la Société d’horticulture, le Journal de Chambly.

Clientèle Grand public.

Financement Aucun coût particulier n’a été nécessaire.

Problématique Les méga compagnies de produits chimiques font la promotion de produits dits simples à utiliser et indispensables. On doit faire la différence entre le besoin et le marketing. On doit offrir à la clientèle des produits biologiques existant sur le marché et mettre en garde les consommateurs sur les produits qui sont dangereux et qui ne font qu’affaiblir les végétaux. Il ne faut pas oublier que les gens sont de grands consommateurs; ce dont ils ont besoin c’est une nouvelle éducation et d’acheter des produits qui n’endommagent pas la planète et qui sont nécessaires. La surconsommation est aussi polluante que les produits nocifs. Objectif Rendre accessibles à un plus grand nombre de citoyens les méthodes de culture biologique. Impacts Sensibilisation et éducation de la population en lui présentant et offrant des produits biologiques existant sur le marché, en la renseignant sur la simplicité de cultiver différents végétaux sans avoir recours aux produits chimique, et sur les excellents résultats obtenus. Réduction des effets nocifs des pesticides sur l’environnement. Promoteurs Le centre Pépinière Richelieu, la Société d’horticulture de Chambly, Richelieu, Carignan,

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Thèmes : santé, milieux urbains et territoire Région : Montérégie (16)

Projet d’animation et de sensibilisation sur les dangers de l’utilisation des pesticides et des polluants domestiques Promoteur Comité de Longueuil pour l’environnement (CLÉ) Ginette Chaperon, administrateur du groupe 1037, Victoria Longueuil (Québec) J4J 3C3 Téléphone: (514) 674-7987

Description Établissement et réalisation d’un programme d’animation sur les effets de l’utilisation des pesticides et polluants domestiques, et ce, en utilisant plusieurs moyens afin de sensibiliser un plus large éventail de la population (jeunes, consommateurs, propriétaires d’habitation, etc.): kiosques d’information, diffusion de l’information en porte-à-porte, promotion par les médias.

Partenaires Éventuellement, commission scolaire Eau-Vive et Jacques-Cartier, municipalité de Longueuil.

Clientèle Grand public. Objectifs Changer les habitudes de consommation et promouvoir des produits plus sains pour l’environnement et la santé.

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Thèmes : milieux urbains et territoires, énergie, Région : Bas-Saint-Laurent (01) lacs et cours d’eau, faune et flore, climat et atmosphère, éducation

Projet Éco-Foyer ou Éco-Citoyen Description Sous forme de concours, le programme incite les particuliers à devenir plus «écologistes» à différents niveaux (air, eau, déchets, etc.). La formule s'apparente au concours Villes, villages et campagnes fleuris, en fonction, peut-être, du nombre «d'écologistes» reconnus par municipalité.

Promoteur Corporation environnementale de la Côte-du-Sud Louis Robert, directeur C.P. 1150 La Pocatière (Québec) G0R 1Z0 Téléphone : (418) 856-2628 Télécopieur : (418) 856-5053

Clientèle Grand public, propriétaires.

Partenaires Conseil régional de l'environnement du BasSaint-Laurent.

Objectif Ce projet de sensibilisation, d'information et d'éducation en matière d'environnement vise certaines localités de la région du Bas-SaintLaurent.

État d'avancement et (ou) échéancier Automne 1996 à l'automne 1997. Financement Les frais de fonctionnement prévus sont de 50 000 $. Les modes de financement prévus sont des subventions et des services accordés par des intervenants régionaux (municipalité, CLAC, DSP, etc.).

Impacts Ce projet axé sur l'environnement au quotidien aura pour effet de diminuer les nuisances commises à l'égard de l'eau (gaspillage et eaux usées), de l'air, des déchets (réduction, récupération), des produits toxiques domestiques et de l'énergie. L’action concrète est sans doute le meilleur moyen d’éduquer la population et de la rendre responsable vis-à-vis l'environnement.

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Thèmes : milieux urbains et territoire, Région : Saguenay—Lac-Saint-Jean (02) processus de planification et de décision

Dynamisation d'un milieu rural par la réappropriation de son territoire Promoteur Réjean Pilote, directeur général MRC du Fjord Société de Développement de l'Anse-aux-foins 253, Saguenay Saint-Fulgence (Québec) G0V 1S0 Téléphone: (418) 674-1122 Télécopieur: (418) 674-9213

Description Prise en charge du milieu par la réappropriation et l'aménagement intégré des ressources de son territoire ainsi que de sa zone contiguë. Les activités préconisées sont l'aménagement forestier, la consolidation et le développement d'activités éducatives, culturelles, de plein air, de tourisme-aventure et d'écotourisme dans une optique de développement durable et local. Problématique Saint-Fulgence doit mettre un frein à la dépendance économique et au maldéveloppement par la prise en charge du territoire par le milieu. Une bonne superficie du territoire a subi une exploitation non planifiée, faute de responsabilisation du milieu.

Partenaires Municipalité de Saint-Fulgence, Abitibi-Price, Stone-Consolidated, SADC, Bas-Saguenay, MRN, MRC du Fjord-du-Saguenay, Commission scolaire de Chicoutimi, organismes du milieu, Coopérative forestière Laterrière, Panneaux Chambord, Regroupement des organismes de développement du Bas-Saguenay, DRHC, Association forestière du Saguenay—Lac-SaintJean, SQDM.

Objectifs Permettre aux citoyens de participer à l'enrichissement collectif local et régional. Harmoniser le processus de développement en tenant comte des aspirations du milieu et des utilisateurs traditionnels de la forêt.

Partenaires potentiels: MSR, MEF, UQAC, FDCE, Cégep de Chicoutimi, RLDD, GRIR. État d'avancement et (ou) échéancier Certains projets sont déjà amorcés, par exemple: mise en valeur des lots intramunicipaux, traitement expérimental au lac Léon, projet de formation de travailleurs sylvicoles. Quelquesuns sont déposés, ou en voie de l'être: corporation intermédiaire de travail, plan de mise en valeur et aménagement intégré du territoire de Saint-Fulgence.

Impacts Pérennité des ressources et amélioration de la qualité du milieu assurée par l'application du concept de «forêt habitée» et d'un plan d'aménagement intégré et de mise en valeur des ressources du territoire.

Financement Les projets déjà amorcés de «forêt habitée» nous confirment la viabilité économique de notre programme. L'augmentation de l'offre d'emplois et les retombées économiques soutiendront des initiatives de diversification de l'économie locale. Thèmes : milieux urbains et territoire, éducationRégion : Saguenay—Lac-Saint-Jean (02)

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Inventaire et mise en valeur du patrimoine architectural religieux et de ses biens sacrés Promoteur Comité de réalisation du patrimoine architectural religieux et de ses biens sacrés, parrainé par la Fondation du développement durable Dominique Poirat, coordonnatrice 425, Sacré-Coeur Ouest, app. 14 Ville Alma (Québec) G8B 1M4 Téléphone: (418) 668-7533 Télécopieur: (418) 662-2084

Description Inventaire du patrimoine architectural religieux, de ses biens sacrés et de son environnement, dans les 97 paroisses du Saguenay—Lac-SaintJean. Réalisation de monographies qui traiteront des paroisses individuellement ou de regroupements thématiques des paroisses. Clientèle Touristes.

État d'avancement et (ou) échéancier L'échéancier de réalisation du projet est le suivant: phase I: décembre 1995 jusqu'à la fin de 1997 et phase II: début 1998.

Problématique Un développement équilibré ne peut être assuré que par l'intégration des données culturelles dans les stratégies qui visent à les réaliser. Par conséquent, ces stratégies devraient toujours prendre en considération le contexte historique, social et culturel de chaque société.

Financement Chaque étape doit démontrer son autofinancement avant d'être mise en marche. Les revenus proposés sont acceptables. Implication des milieux régional et local dans le financement, l'organisation et la planification.

Objectifs Favoriser la connaissance et l'éducation au patrimoine sacré pour la paroisse et pour le diocèse. Fournir un outil de gestion, de protection et de mise en valeur de ce patrimoine. Favoriser et susciter l'intérêt de la clientèle touristique pour le patrimoine sacré. Privilégier une démarche participative et une appropriation du projet par les paroisses. Impacts Conservation, restauration et mise en valeur du patrimoine architectural religieux, de ses biens sacrés ainsi que de son environnement.

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Thème : milieux urbains et territoireRégion : Saguenay—Lac-Saint-Jean (02)

Circuit cyclable «Tour du Lac-Saint-Jean» ou «Véloroute des bleuets» Promoteur Corporation du circuit cyclable «Tour du LacSaint-Jean» Jocelyn Harvey, administrateur 414, Collard Ouest Alma (Québec) G8B 1N2 Téléphone: (418) 668-4541 Télécopieur: (418) 668-0265

Description Aménagement d'un circuit cyclable de 256,4 km autour du lac Saint-Jean, traversant 18 municipalités et une réserve amérindienne. Le projet a été élu numéro 1 au Saguenay—LacSaint-Jean. Sensibilisation des gens au respect des autres par une campagne de civisme. Clientèle Grand public.

Financement L'étude avantages - coûts prévoit un retour sur l'investissement de 1,40 $ pour chaque dollar investi, principalement après la croissance des retombées dans les équipements récréotouristiques.

Problématique Le vélo est une activité saine et respectueuse de l'environnement. Même si un accès public sera donné à des secteurs fragiles du milieu naturel (des marais par exemple), nous comptons sur le respect que possèdent les adeptes du plein-air pour la nature. Objectifs Créer un lien entre les nombreux attraits récréotouristiques de la région, faisant ainsi bénéficier l'accroissement de cette importante industrie pour la région. Permettre une meilleure distribution des retombées économiques sur tout le périmètre du lac incluant certains secteurs habituellement défavorisés (nord-est du lac). Encourager les valeurs de respect de la nature et de l'environnement. Impacts Harmonisation économique et sociale dans la région. Création de certains emplois saisonniers ainsi que création et consolidation de plusieurs emplois permanents. Embauche et encouragement de jeunes promoteurs lors de la construction et de l'opération du circuit, dans une industrie jeune.

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Thème : milieux urbains et territoireRégion : Saguenay—Lac-Saint-Jean (02)

Patrouille environnementale Promoteur Jean Dumais 145, avenue Dollard Sud Alma (Québec) G8B 3P8 Téléphone: (418) 662-3718 ou (418) 662-6645 (poste 120)

Description C'est le service de patrouille environnementale qui aura comme premier mandat d'éduquer la population sur les bienfaits de protéger l'environnement. Comme second mandat, le service veillera à l'application et au respect des règlements municipaux et provinciaux relatifs à la protection de l'environnement.

État d'avancement et (ou) échéancier Le projet est à développer.

Clientèle Villes ou MRC de la région Saguenay—LacSaint-Jean.

Financement À l'instar des villes de Jonquière et Ville de La Salle, ce projet s'autofinance puisque les amendes constituent une source de financement suffisante. Toutefois, il faudrait aussi comptabiliser les économies réalisées par les villes et le gouvernement en nettoyage de sites et pertes de revenus.

Problématique Le suivi quant au respect des ventes législatives relatifs à la protection de l'environnement est une étape importante qui est souvent négligée faute de budget ou de volonté. Impacts Contribution à l'autonomie économique régionale, le projet provenant du milieu et existant pour le milieu. Création de nouveaux emplois. Sauvegarde de l'environnement et éducation de la population en ce sens. Réhabilitation de milieux détériorés. Détérioration enrayée par des mesures telles amendes, poursuites, éducation, etc.

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Thèmes : milieux urbains et territoires, Région : Saguenay—Lac-Saint-Jean (02) lacs et cours d'eau, écotourisme

Aménagement et assainissement des berges de la Rivière-aux-Sables Description Aménagement d'un parc urbain linéaire dédié à l'ensemble de la population jonquiéroise, de même qu'à une clientèle régionale et extrarégionale et comprenant des fonctions attractives (aire de jeux et de détente, Place des Nations et de la Francité), le tout gravitant autour de la Place Nikitoutagan, réaménagée en fonction d'une plus grande polyvalence.

Promoteur Société d'aménagement de la Rivière-aux-Sables inc. Julien Gagnon 2890, place Davis, C.P. 2000 Jonquière (Québec) G7X 7W7 Téléphone: (418) 546-2080 Télécopieur: (418) 546-2043

Clientèle Grand public, pêcheurs, touristes.

Partenaire Ville de Jonquière et gouvernements provincial et fédéral.

Objectifs Diminuer la construction résidentielle et permettre ainsi l'accessibilité de la rivière à l'ensemble de la population. Créer un milieu naturel en plein centre-ville, où la population peut pêcher, faire des activités nautiques et de la bicyclette.

État d'avancement et (ou) échéancier Présentement, nous avons acheté une partie des berges pour limiter l'expansion urbaine. Nous avons, depuis 1978, détourné plus de 39 émissaires d'égouts, sorti plus de 18 000 cordes de bois et 800 camions de déchets, planté plus de 50 000 arbres, restauré plus de deux kilomètres de berge altérée. Le programme de nettoyage du lit et des berges du cours d'eau est complété à 100%.

Impacts Conservation de la couleur naturelle de l'eau. Préservation d'une bonne qualité chimique. Diminution de la charge en suspension et arrêt du réchauffement. Création d'un milieu de vie adéquat pour l'omble de fontaine, la truite grise, etc., et augmentation de la pêche. Création de nombreux emplois. Retombées économiques prévues de 1 217 300 $.

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Financement Les coûts totaux du projet à ce jour se chiffrent à environ 14 000 000 $, répartis en aménagement (9 000 000 $) et en assainissement (500 000 $). Depuis 15 ans, nous sommes allés chercher du gouvernement fédéral plus de 500 000 $ annuellement.

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Thèmes : milieux urbains et territoire, Région : Saguenay—Lac-Saint-Jean (02) lacs et cours d'eau, faune et flore

Saguenay-Urbain : projet de nettoyage et de renaturalisation des berges de la rivière Saguenay et de ses tributaires, dans les limites de la Ville de Chicoutimi Promoteur Comité de l'environnement de Chicoutimi inc. Pierre Gravel, Germain Guérin, Claude Martel C.P. 816 Chicoutimi (Québec) G7H 5E8 Téléphone: (418) 545-9245 Télécopieur: (418) 543-6730

Description Le projet Saguenay-Urbain est globalement un projet de restauration de l'environnement. Il s'agit spécifiquement de nettoyer et de renaturaliser les berges du Saguenay et de ses tributaires, dégradées par les activités humaines liées à l'urbanisation et à l'agriculture, sans oublier l'érosion hydrique des hautes marées. Les travaux réalisés sont médiatisés afin de susciter une conscientisation et un effet d'entraînement de cet effort de restauration.

État d'avancement et (ou) échéancier Effort collectif de restauration qui durera encore plusieurs années.

Clientèle Grand public.

Financement Ce genre de projet est soutenu financièrement par l'entreprise privée et par plusieurs programmes gouvernementaux. À partir d'une subvention de 55 000 $, ce projet est allé chercher 105 000 $ dans le milieu, soit 190 % de la subvention initiale.

Objectifs Rendre la rivière plus accessible à des activités d'observation et de détente. Impacts Conservation des ressources, base de notre avoir économique et base de plusieurs activités récréotouristiques. Développement de la production de végétaux rustiques et indigènes. Entraînement dans la communauté à restaurer (nettoyage et revégétation) et à conserver l’écosystème local, et ce, pour le bien-être des membres de la communauté, celui de leurs enfants et des générations à venir. Création d'emplois.

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Thèmes : milieux urbains et territoire, agriculture, Région : Saguenay—Lac-Saint-Jean (02) faune et flore, éducation

Création d'un Centre de recherche d'un mode de vie écologique écologiques et sociaux dans nos choix et effectuer un véritable développement durable. Bref, élaborer une stratégie d'écodéveloppement urbain incluant des politiques efficaces de responsabilisation.

Description Le Centre de recherche d'un mode de vie écologique est à la fois un micro village et un centre d'application de la recherche expérimentale. Ce projet consiste d'abord en l'établissement, sur le territoire du Centre, de familles qui développent des productions dans le but d'augmenter leur sécurité matérielle, leur indépendance et leur qualité de vie. Les familles auront elles-mêmes à assurer leurs revenus par un emploi conventionnel ou par des productions ou services divers liés aux activités du Centre. Elles auront à assumer la dimension privée de leur vie (vie de famille, des individus, respect de l'intimité et de la tranquillité) et la dimension publique (accueil, recherche, éducation et promotion d'un nouveau mode de vie).

Impacts Occupation du territoire, enrichissement, vitalisation et stimulation de l'activité des milieux, meilleure qualité de vie, augmentation de l'autonomie, réduction de la dépendance des populations et frein de l'exode des jeunes. Promoteur Centre de recherches écologiques des battures de Ville de La Baie, «Le grèbe» Monique Tremblay et (ou) Yves Tremblay 9323, chemin de la Batture Ville de La Baie (Québec) G7B 3P6 Téléphone: (418) 544-6714 Télécopieur: (418) idem

Clientèle Grand public, agriculteurs, industrie, chercheurs. Problématique Le Saguenay—Lac-Saint-Jean, caractérisé par sa réalité nordique, cherche sa place dans le jeu des avantages comparés qu'impose l'économie mondiale. Le recul au plan économique a conduit aux difficultés que nous connaissons quant à l'emploi, l'exode des jeunes et la détérioration des conditions de vie en général. La région y a sacrifié au passage certaines bases de son développement propres à toute société avancée.

Partenaires CEME (Collectif pour l'étude d'un mode de vie écologique) et Auberge de la maison de la rivière. État d'avancement et (ou) échéancier Le Centre a été fondé en juin 1990. Financement Composé uniquement de bénévoles, il compte 11 membres actionnaires regroupés au sein d'une compagnie privée (GREB) et une dizaine d'autres membres actifs au sein d'un organisme à but non lucratif (CEME).

Objectifs Permettre une croissance endogène, basée sur la diversité des productions et des échanges, sur des synergies riches et fertiles en région. Favoriser la production locale des biens essentiels et créer de l'emploi chez nous. Enrichir et optimiser les ressources de nos écosystèmes. Réduire le gaspillage énergétique des transports et tenir compte des effets à long terme du renouvellement des ressources. Intégrer les coûts

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Thèmes : milieux urbains et territoire, agriculture, Région : Saguenay—Lac-Saint-Jean (02) faune et flore, éducation, écotourisme

Parc de la Nordicité au Cap-à-l'Ouest, à ville de La Baie l'exploitation du territoire.

Description Le Parc de la Nordicité du Cap-à-l'Ouest se veut à la fois un parc récréatif aux attraits indéniables, un parc de préservation de la nature et une sorte de plate-forme du développement durable dans la région. Il voudrait réunir les dimensions récréotouristiques et de préservation (dans une optique d'écotourisme), avec celles de l'éducation et de la recherche des solutions d'un avenir écologique et durable. Le Parc serait un lieu d'expérimentation concret de modèles de développement et des possibilités de vivre en territoire nordique à divers plans (agriculture, élevage et alimentation, nourriture, santé, habitat et industrie).

Impacts Valorisation de la réalité nordique et intégration harmonieuse de l'être humain dans la nature. Amélioration de la qualité de vie en termes de santé, d'emploi, d'éducation et de culture, dans le respect des ressources écologiques. Promoteur Coalition formée de la Région laboratoire de développement durable, de la municipalité de ville de La Baie, des Laboratoires de géographie de l'Université du Québec à Chicoutimi et du Centre de recherches écologiques des battures de ville de La Baie, «Le grèbe». Pierre Gilbert 9323, chemin de la Batture Ville de La Baie (Québec) G7B 3P6 Téléphone: (418) 544-6714 Télécopieur: (418) 544-6714

Clientèle Grand public, touristes, chercheurs. Problématique Le Saguenay—Lac-Saint-Jean, caractérisé par sa réalité nordique, cherche sa place dans le jeu des avantages comparés qu'impose l'économie mondiale. Le recul au plan économique a conduit aux difficultés que nous connaissons quant à l'emploi, l'exode des jeunes et la détérioration des conditions de vie en général. La région y a sacrifié au passage certaines bases de son développement propres à toute société avancée.

État d'avancement et (ou) échéancier Projet à développer. Un relevé cartographique et photographique des sites de décharges sauvages sera réalisé dès cet été.

Objectifs Expérimenter, développer et promouvoir le développement durable sous la forme d'un vaste laboratoire grandeur nature voué à l'application intégrée de la recherche québécoise et internationale en développement durable. Favoriser l'autonomie économique régionale. Favoriser les économies d'énergie tout en gérant d'une manière intégrée les déchets du site. Valoriser au maximum les ressources locales de la biomasse (bois d'oeuvre et de chauffage par exemple), en stimulant le développement économique régional, pour la conservation et

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Thème : milieux urbains et territoire Région : Saguenay—Lac-Saint-Jean (02)

Fiducie foncière Bermoray Saguenay Promoteurs Société d'arboriculture du Saguenay a/s du CEC 272, du Séminaire C.P. 186 Chicoutimi (Québec) G7H 5E8 Téléphone: (418) 545-9245 ou (418) 543-7270

Description Protection et mise en valeur des boisés urbains de la conurbation du Haut-Saguenay (boisés de types monts, berges et ravins, dits Bermoray), par la création d'une fiducie foncière à multiples partenaires, rattachée à la fondation pour le développement durable. Clientèle Grand public, entreprises, touristes.

Jean Désy 328, rue Delisle Chicoutimi (Québec) G7G 3B3

Problématique Les boisés sur fortes pentes et sur sols minces sont vulnérables au chablis, à l'érosion et à un certain type de vandalisme en milieu urbain.

Financement La viabilité d'une fiducie foncière est directement proportionnelle à l'effort financier consenti par les partenaires et les bailleurs de fonds (fortunes individuelles, entreprises, institutions sociopolitiques de tous niveaux), ainsi qu'aux énergies des membres pour solliciter cet effort financier, sans compter la capacité de l’organisme de vendre ses services, son expertise. Énergie et expertise existent déjà.

Objectifs Aménager et entretenir des sites. Organiser des activités scolaires et parascolaires, scientifiques et récréo-éducatives (populations riveraines et groupes-cibles régionaux). Développer une expertise spécifique pour les boisés escarpés. Freiner, voire renverser la tendance par des techniques et des approches adéquates de stabilisation et de responsabilisation. Impacts Mise en valeur des boisés urbains, délaissés ou sacrifiés, ou en danger. Attraction pour les entreprises et le tourisme. Création d'emplois (permanents et estivaux).

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Thème : milieux urbains et territoiresRégion : Saguenay—Lac-St-Jean (02)

Promotion du Saguenay—Lac-St-Jean Promoteur DocuScience Inc. L. Paul Bédard 1669, Bégin Chicoutimi, Québec G7H 5Z1 Téléphone: (418) 696-2819 Télécopieur: (418) 696-0230

Description Promotion de la région du Saguenay—Lac StJean comme cadre de vie exceptionnel aux petites entreprises et travailleurs qui ne veulent pas vivre dans les grands centres urbains ou qui n’en ont pas besoin. Les nouvelles technologies permettent à de nombreux types d’entreprises de ne plus tenir compte des facteurs de localisation conventionnels. La région du Saguenay—LacSt-Jean offre le double avantage d’un milieu naturel favorisant de multiples activités de plein air et d’un milieu urbain générant des activités culturelles. Pour donner suite à cette promotion, la région devra se constituer une réglementation municipale facilitant l’établissement de ces entreprises. Par exemple, on pourrait simplifier la réglementation et offrir un crédit de taxe pour les premières années. De plus, il serait avantageux de pouvoir compter sur les nouvelles technologies de télécommunications dès leur apparition dans les grands centres urbains. Impacts Création d’emplois qui à leur tour demanderont des services. Autonomie économique régionale. Comme une bonne partie des nouvelles entreprises sont de nature intellectuelle (information, consultation, services divers), elles ont un faible impact négatif sur l’environnement contrairement aux entreprises manufacturières ou l’industrie lourde. Préservation du milieu naturel qui devient l’image de marque de la région. Les ressources naturelles, notamment la forêt, deviennent un atout majeur du pouvoir attractif de la région. Conséquemment ces nouveaux arrivants se préoccuperont de la protection de l’environnement.

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Thème : milieux urbains et territoire Région : Saguenay—Lac-Saint-Jean (02)

Concours «villes et villages verts» Promoteur Festival de l'environnement de Dolbeau inc. Carole Richer 1330, des Cyprès, 2e étage Dolbeau (Québec) G8L 1A4 Téléphone: (418) 276-6502 (418) 276-8980 (domicile) Télécopieur: (418) 276-9394

Description Mise en place d'un concours annuel à l'échelle nationale visant à souligner les réalisations environnementales les plus valables sur l'ensemble des municipalités au cours de l'année visée. Ce concours s'est tenu au niveau régional (Saguenay—Lac-Saint-Jean) au printemps 1995. Un volet, «les pires réalisations» est également prévu de façon à éviter que soient répétées des interventions inutiles ou menaçantes pour l'environnement (concertation des comités d'environnement locaux). Le développement du concept de réalisation du projet a été assuré par le biais d'un questionnaire adapté à la taille des municipalités (grandes, moyennes, petites et très petites). Un jury a été constitué et un système de pointage élaboré. Un mini-bulletin Villes et villages verts a été produit. Il serait intéressant de pouvoir diffuser les résultats dans la revue L’actualité ou une autre revue spécialisée à grande tirage.

Financement Ce type de projet devrait être subventionné par le biais d'un fonds en environnement qui serait créé par les grandes entreprises qui font des millions de dollars de profit à même les ressources des régions. Tous les paliers devront être sollicités pour mener à bien un projet de cette envergure sur une base annuelle.

Clientèle Municipalités. Impacts Développement d'une expertise économique en matière de projets environnementaux. Valorisation des interventions qui se distinguent par leur préoccupation du milieu environnant et de ses ressources. Conservation et amélioration de la qualité de vie actuelle et future informant l’ensemble des municipalités sur ce qui se passe ailleurs au Québec en matière de protection du milieu. Développement d'une auto critique chez les municipalités en matière d'environnement. Réhabilitation de milieux détériorés et incitation à un nombre d'interventions en matière de réhabilitation.

T1102.P35 Thème : milieux urbains et territoire Région : Saguenay—Lac-Saint-Jean (02)

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Remise en état de la Coulée centre-ville de Dolbeau qualité de l'eau à l'aide d'un bassin filtrant et ajout d'arbres et de fleurs afin de stabiliser l'érosion le long du ruisseau qui mène à la rivière. Création d'un parc où la faune ailée s'établira grâce à l'installation de mangeoires et nichoirs. Aménagement d’un bassin, en harmonie avec les plantes d’eau présentes, qui servira de refuge à la faune aquatique. Ce type de projet pourrait servir de modèle à l'échelle régionale et même provinciale en protection et réhabilitation du milieu.

Description La Société de gestion environnementale du SLSJ, organisme sans but lucratif issu du Festival de l'environnement, se veut un organisme d'action, qui complète les interventions de sensibilisation promues pendant le Festival. Nous sensibilisons les gens, notamment à la prise en main de leur milieu pour une meilleure qualité de vie. Le site visé par le projet appartenait à Domtar qui, à notre demande (en 1993), l'a cédé à la Ville de Dolbeau qui, elle, nous en a remis la gestion au printemps 1995. Le site de 28 482 m2, d'un périmètre d'environ 900 m2, est situé en plein centre-ville de Dolbeau. Ce terrain était laissé à l'abandon depuis nombre d'années. Par sa situation géographique, la restauration de cette oasis s'avère un outil d'éducation environnementale essentiel à la communauté.

Promoteur Comité parc de la Société de gestion environnementale du SLSJ Denis Trottier 1330, des Cyprès, 2e étage Dolbeau (Québec) G8L 1A4 Téléphone: (418) 276-6502 (418) 276-6552 (domicile) (418) 679-5412 ext. 341 (bureau) Télécopieur: (418) 276-9394

Clientèle Grand public. Objectifs Prouver par un exemple tangible qu'il est possible, à partir d'un lieu dégradé, de faire un endroit accessible pour toute la population. Favoriser l'implication d'organismes, corps publics et individus dans la protection de leur environnement.

C.P. 232 Dolbeau (Québec) G8L 2R1 État d'avancement et (ou) échéancier La phase II des travaux débutera en avril 1996. Financement Nous avons la confirmation d'un «Chantiers Jeunesse» de 10 personnes pendant huit semaines, en plus d'une subvention municipale et gouvernementale de l'ordre de 100 000 $. Les entreprises qui chevauchent le terrain ont accepté d'investir des sommes importantes non prévues dans leur budget de fonctionnement.

Impacts Création de quelques emplois saisonniers sur le site même et retombées économiques appréciables dans le milieu. Dans la première phase des travaux d'aménagement, 12 personnes ont travaillé sur une période d'environ 20 semaines. Avec l'octroi de subventions, création d'emplois pour personnes au printemps 1996. Implantation d'un laboratoire d'observation de la flore et de la faune. Liaison entre le centre commercial et la rivière, ce qui permettra à tous de bénéficier de cette oasis de verdure. Protection du milieu environnant par la remise en état d'un site fortement dégradé, tant au niveau esthétique que physique. Amélioration de la

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Thème : milieux urbains et territoire, lacs et cours d’eauRégion : Québec (03)

Gestion intégrée du bassin versant de la rivière Saint-Charles* Promoteur Ministère de l’Environnement et de la Faune Vincent Gérardin, chef de projet 2360, chemin Sainte-Foy Sainte-Foy (Québec) G1V 4H2 Téléphone: (418) 644-3367 Télécopieur: (418) 646-6169

Description Mise en place d’un outil d’aide à la décision pour la conservation de la qualité et de la quantité d’eau de la rivière Saint-Charles et de ses principaux tributaires. Objectifs Développer une meilleure connaissance de la partie terrestre du bassin versant (carte écologique et utilisation actuelle). Connaître les potentiels et protéger les fragilités du milieu (urbanisation, conservation, récréation, restauration).

Partenaires Environnement Canada, S.A.T. - CUQ, les municipalités de la CUQ, MRC de la JacquesCartier, CREQ, Pêche en ville. Échéancier 15 mois (1er janvier 1996 au 31 mars 1997).

Impacts Améliorer les connaissances écologiques du bassin versant de la rivière Saint-Charles et le suivi (monitoring) du débit et de la qualité de l’eau. Favoriser la protection du cours d’eau et les plaines alluviales, ces dernières notamment à l’égard de la récréation, minimiser la perte de biodiversité, assurer la conservation de paysages naturels (plaine alluviale, forêt péri urbaine) et d’habitats (terrestres et aquatiques). Évaluer les potentiels de restauration des habitats altérés, limiter ou même prohiber des activités d’urbanisation ou autres utilisations de milieux fragiles. Harmoniser les activités humaines avec les milieux naturels. Améliorer et adapter les schémas d’aménagement et les plans d’urbanisme.

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Financement Contributions fédérale, provinciale et municipale (CUQ: MRC).

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500 projets en développement durable qui vont changer le Québec

Thèmes : milieux urbains et territoires habités, Région : Québec (03) lacs et cours d’eau

Politique et plan d’action pour l’économie d’eau potable à Charlesbourg Promoteur Ville de Charlesbourg Fabienne Mathieu, chef, division environnement et permis 160, 76e Rue Est Charlesbourg (Québec) G1H 7H5 Téléphone: (418) 624-7505 Télécopieur: (418) 624-7525

Description Intensification de la recherche et de la réparation des fuites. Mise sur pied d’une campagne d’éducation dynamique et originale. Élaboration d’une réglementation et de moyens de contrôle simples. Établissement des systèmes de mesures des économies. Clientèle Grand public.

Partenaire Maison du bénévolat (distribution et installation d’économiseurs et relevé des équipements sanitaires dans les édifices publics).

Problématique Alors que la consommation en eau potable ne cesse de croître, les coûts associés à l’approvisionnement, à la distribution et au traitement représentent une part de plus en plus grande des budgets municipaux. La ville de Charlesbourg a confié au Groupe de travail sur l’environnement le mandat d’établir un plan d’action visant à réduire la consommation d’eau potable sur le territoire.

État d’avancement et (ou) échéancier Le projet est en voie de réalisation. Financement Implication d’un organisme bénévole.

Objectifs Favoriser la protection des ressources naturelles. Réduire la production de déchets (eaux usées). Mettre en place des conditions permettant la modification des comportements humains face à la surconsommation. Agir par l’éducation et la sensibilisation. Impacts Préservation de la ressource eau. Modification des comportements face à la ressource eau. Modification des coûts de traitement des eaux usées.

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Thèmes : milieux urbains et territoires habités, Région : Québec (03) faune et flore et lacs et cours d’eau

Biodiversité en milieu urbain par le développement de corridors verts Promoteur Comité de valorisation de la rivière Beauport Gervais Bélanger, coordonnateur 69, avenue Juchereau, C.P. 5187 Beauport (Québec) G1E 6P4 Téléphone: (418) 666-6169 Télécopieur: (418) 667-8936

Description L’implantation d’un réseau de corridors verts en milieu urbanisé constitue une oeuvre environnementale de grande envergure. Un tel projet contribue à maintenir et même à augmenter la biodiversité et les habitats, tout en ayant des répercussions importantes sur l’aménagement du territoire et, par conséquent, sur la qualité de vie des citoyens.

Partenaires Ville de Beauport, Environnement Canada, ministère de l’Environnement et de la Faune du Québec, Développement des ressources humaines Canada, Canards Illimités, bénévoles.

Clientèle Grand public. Problématique Perte des habitats fauniques et floristiques due à l’urbanisation. Perte de la qualité de vie des citoyens.

État d’avancement et (ou) échéancier Des engagements verbaux ont été obtenus. Financement Contributions fédérale, provinciale et municipale, investissements privés, levées de fonds, organismes du milieu, bénévolat.

Objectifs Un tel réseau permet de relier certains sites à haut potentiel en vue d’en assurer la protection, la conservation, la réhabilitation et la mise en valeur. Les différents circuits cyclables ou pédestres faciliteront la sensibilisation et l’éducation de la population, de même que la pratique de saines activités à l’intérieur du circuit. Impacts La protection des écosystèmes. La mise en valeur, la protection de divers sites et leur accessibilité permettront à la population de saisir la complexité et la fragilité des écosystèmes. De plus, le projet génère des emplois directs et indirects.

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Thème : milieux urbains et territoireRégion : Québec (03)

Sensibilisation au gaspillage du papier et de l’eau Promoteur Commission scolaire de Portneuf Pierrette Girard, animatrice, éducation populaire 800, boul. Gaudreau Les Écureuils (Québec) G0A 2N0 Téléphone: (418) 285-1498 Télécopieur: (418) 285-2738

Description Campagne de sensibilisation dans Portneuf sur le gaspillage du papier (dans les bureaux de différents organismes, les écoles...) et du gaspillage de l’eau potable (arrosage de pelouse...). Clientèle Grand public, personnes oeuvrant en industrie, commerce et institutions, jeunes.

Partenaires Journaux locaux, radio locale, comités environnement, la MRC, table environnementale.

Problématique Surconsommation des ressources naturelles, telles l’eau et la forêt, par les humains.

État d’avancement et (ou) échéancier Des engagements verbaux ou écrits de certains promoteurs ont été obtenus. Le projet est en voie de réalisation.

Objectifs Sensibiliser la population à la protection de nos richesses naturelles et à nos habitudes de «gaspillage». Impacts Protection de nos ressources naturelles et de la qualité de vie des gens.

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Thème : milieux urbains et territoire Région : Mauricie—Bois-Francs (04)

Projet d’implantation d’un Système d’information géographique environnementale (SIGE) dans la MRC du Centre-De-La-Mauricie collaboration avec la sécurité publique.

Description Inventaire des anciens dépotoirs, des sites industriels contaminés, des sites d’enfouissement de matériaux secs, des gravières et des sablières. La MRC pourra ainsi améliorer la gestion des sites existants et planifier efficacement le développement de sites potentiels afin d’éviter des erreurs d’aménagement. Le Système d’information géographique environnementale (SIGE) permettra, aux décideurs de la région, de choisir les meilleurs scénarios afin de favoriser l’harmonisation des activités humaines avec les milieux naturels.

Promoteur Groupe d’action pour le respect et la défense de l’environnement (GARDE) Jean-Yves Guimond, vice-président 946, rue Saint-Paul, local 305 Trois-Rivières (Québec) G9A 1J3 Téléphone et télécopieur: (819) 694-7929 Cellulaire: (819) 691-3535 Caroline Lachance, coordonnatrice 946, rue Saint-Paul, local 302 Trois-Rivières (Québec) G9A 1J3 Téléphone et télécopieur: (819) 694-7929

Problématique Le territoire est une ressource limitée et fragile et constitue un espace à gérer, à conserver et à aménager de façon prudente et efficace pour une meilleure qualité de vie.

Partenaires Garde, Service Jeunesse Canada, «L’environnement rencontre le citoyen», MRC du Centre-De-La-Mauricie.

Objectifs Permettre une gestion efficace des sites d’enfouissement et de recyclage sur le territoire. Créer un système ouvert permettant l’ajout d’information sur des thèmes environnementaux. Créer un système de gestion pouvant être adapté à d’autres municipalités de la MRC. Le système SIGE permettra d’économiser du temps, de diminuer l’espace requis pour les registres, cartes, etc., et de réduire les coûts. Permettre une meilleure productivité et l’extension des compétences des employés. Permettre une meilleure accessibilité, précision et mise à jour des données et de l’information à tous. Générer des profits.

État d’avancement et (ou) échéancier L’analyse des besoins de la MRC, l’acquisition et la compilation des données, l’analyse des données et l’élaboration du modèle conceptuel, la saisie des données dans le système et l’intégration des bases de données sont des étapes complétées. La réalisation du prototype, le rapport final et la formation sont à venir. Financement Autofinancement, subventions et contrats. Sources de financement provenant des intervenants mentionnés ci-dessus.

Impacts Gestion et planification des nouveaux aménagements. Création et consolidation d’emplois. Meilleur contrôle des activités sur le territoire et utilisation optimale des ressources. Le SIGE permettra le développement des plans d’urgence en cas de sinistre environnemental en

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Thèmes : milieux urbains et territoire, déchets, Région : Mauricie—Bois-Francs (04) lacs et cours d’eau, agriculture, faune et flore, forêts, énergie

Centre d’information nationale sur l’environnement (CINE) ressources naturelles, préservation de l’intégrité des écosystèmes. Meilleure qualité de vie des citoyens de la région Mauricie—Bois-Francs et protection de leur santé. Création de nombreux emplois et nécessité d’en créer d’autres lorsque les services du CINE seront opérationnels.

Description Le CINE offre de nombreux services axés essentiellement sur six grands thèmes: la gestion des déchets, la forêt, l’énergie, l’eau, l’écotourisme et l’agriculture. Ces services sont: des archives; un suivi de l’information environnementale aux niveaux technologique, scientifique et législatif; un réseau de bibliothèques et de banques de données ainsi que la consultation d’experts par le biais de l’autoroute électronique; des recherches ponctuelles; des recherches échelonnées sur plusieurs semaines (un suivi continuel), un système d’information géographique environnementale (SIGE), trois types de banques d’information (les bases de données, les banques de données, les banques de communication); la publication trimestrielle du journal de l’environnement L’Or Vert, qui fait le tour des questions environnementales dans la région.

Promoteurs Le Groupe d’action pour le respect et la défense de l’environnement (GARDE); Service Jeunesse Canada. Caroline Lachance, coordonnatrice 946, rue Saint-Paul Trois-Rivières (Québec) G9A 1J3 Téléphone: (819) 694-7608 Télécopieur: (819) 694-7929 Partenaire Le Groupe d’action pour le respect et la défense de l’environnement (GARDE).

Clientèle Grand public.

État d’avancement et (ou) échéancier L’entrée des données pour les banques d’information se termine en avril 1996. Journal, publication trimestrielle en 1996 (janvier, avril, juillet et octobre). L’étude de marché se termine en mars 1996. La rédaction de bilans régionaux sur les six grands thèmes se termine en avril 1996. La promotion et la sensibilisation s’effectuent en permanence.

Objectifs Offrir de l’information neutre dans la région afin de favoriser une prise de décision plus éclairée. Informer et sensibiliser les MRC, les municipalités, les gestionnaires d’entreprises et la population sur les questions d’environnement. Rassembler toute l’information à caractère environnemental en un seul lieu. Aider à développer le concept du développement durable en région.

Financement Autofinancement (membres, partenaires ou commandites, abonnements (journal), publicité (journal).

Impacts Prise de décisions plus éclairée de la part des intervenants de la région. Information et sensibilisation de la population sur tout ce qui touche de près ou de loin à l’environnement. Le CINE devient un atout pour le développement durable en région. Gestion plus rationnelle des

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Thème : milieux urbains et territoireRégion : Estrie (05)

Élaboration d'un plan de gestion intégrée de la forêt urbaine Objectifs Élaborer un plan de gestion intégrée de la forêt urbaine en vue de définir le paysage sherbrookois et estrien et ses orientations. Améliorer le cadre de vie des citadins. Conserver les espaces forestiers existants, notamment par une protection accrue du patrimoine forestier urbain. Régénérer ces derniers à l’aide d’espèces indigènes.

Description Mise en place des politiques municipales visant à assurer une protection des arbres et des autres végétaux en milieu bâti. La démarche pourrait notamment se traduire par la rédaction d’un manuel de procédures pour les employés municipaux et la diffusion de matériel adressé aux citoyens. Lors du colloque, les participants se sont montrés d’accord pour que l’on favorise le concept de corridor vert pour relier les espaces forestiers et éviter le phénomène d’îlotage qui contribue à réduire la biodiversité. L’approche consistant à effectuer des plantations de bosquets en milieu urbain est rejetée parce qu’elle engendre des coûts d’entretien élevés.

Impacts Protection des espaces forestiers urbains, préservation des habitats et de la biodiversité. Les espaces verts encouragent les gens à habiter dans l’agglomération urbaine et ainsi à revitaliser les villes. Ces aménagements apporteraient un peu de campagne à la ville, ce qui aurait pour effet de consolider la trame urbaine et de limiter l’étalement urbain. Les espaces verts en ville ont plusieurs effets positifs sur la santé, notamment en assainissant l’air et en offrant un lieu de détente aux citadins.

Problématique Depuis quelques années, les espaces verts prennent beaucoup d'importance à l'intérieur des villes. Les citoyens désirent retrouver de la verdure à proximité de leur milieu de vie et apprécier le paysage urbain par la complémentarité des végétaux associée au milieu bâti.

Promoteurs Ville de Sherbrooke, organismes partenaires, MRC.

Le caractère vivant qui fait l'intérêt même de l'implantation des végétaux dans nos villes, est aussi ce qui rend leur gestion délicate; l'arbre en ville vit dans un environnement qui lui est imposé. La gestion, dans ce cas, doit concilier les exigences du végétal avec les contraintes de l'environnement bâti en constante mutation. Cela dit, c'est à travers une très bonne connaissance des relations mutuelles - urbanisation et végétal que l'on peut parvenir à une gestion adéquate de l'un et l'autre.

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Thèmes : milieux urbains et territoire, lacs et cours d’eau Région : Estrie (05)

Récupération des eaux salées provenant des réserves de sable Promoteur Municipalité du Canton Eaton Bertrand Landry, maire 375, route 253, R.R. 3 Canton Eaton (Québec) J0B 1M0 Téléphone: (819) 875-3554 Télécopieur: (819) 875-5646

Description Captation des eaux de lixiviation et leur entreposage dans des lagunes étanches. Objectifs Éviter d’envoyer des eaux salées dans les cours d’eau. Utiliser cette eau salée comme abatpoussière sur les chemins de gravier pendant l’été.

État d’avancement et (ou) échéancier Projet à développer.

Problématique Les eaux de ruissellement qui traversent les tas de sable mélangé avec des sels de calcium transportent des polluants dans les cours d’eau avoisinants.

Financement Chaque municipalité devrait pouvoir assumer les coûts en immobilisations.

Impacts Protection des milieux, de la faune et de la flore en empêchant ces eaux salées d’atteindre les cours d’eau. Économies sur les coûts d’abatpoussière en récupérant une ressource autrement perdue. Réduction de l’impact de l’entretien du réseau routier. Protection des cours d’eau.

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Thèmes : milieux urbains et territoire, faune et flore Région : Estrie (05)

Société de protection foncière Promoteur potentiels Organismes du milieu, Conseil régional de l’environnement de l’Estrie, Corporation de gestion CHARMES.

Description Il s’agit de faire l’acquisition de terrains à protéger par une société indépendante moyennant une compensation financière adéquate. Cette compensation permettrait de contourner certains obstacles. Ainsi, l’utilisation d’outils de zonage restrictif par les municipalités suscite des conflits car elle est généralement perçue comme une «expropriation déguisée».

Financement Le projet étant en voie d’élaboration, la planification financière n’est pas complétée.

Objectifs Assurer une conservation pérenne d’espaces verts typiques ou identifiés et conserver les espaces verts en ville. Problématique De plus en plus, la société reconnaît la préservation du patrimoine naturel comme une valeur fondamentale. La Commission Bruntland recommande la protection d’une superficie équivalant à 12 % du territoire. Au Québec, seulement 4,2 % du territoire est protégé. La récupération et la protection d’espaces naturels en milieu urbain permettraient d’atteindre cet objectif. Impacts Préservation des habitats et de la biodiversité en protégeant les espaces forestiers urbains. De tels espaces verts contribuent à garder les gens dans les agglomérations urbaines et à revitaliser les villes. Limite de l’étalement urbain, puisque ces aménagements apportent un peu de campagne à la ville. Les espaces verts en ville ont plusieurs effets positifs sur la santé, notamment en assainissant l’air et en offrant un lieu de détente.

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Thème : milieux et territoiresRégion : Estrie (05)

Promotion de «Estrie zone verte» Promoteur CREE Michel Ledoux, président 31, King Ouest, bureau 315 Sherbrooke (Québec) J1H 1N5 Téléphone: (819) 821-4357 Télécopieur: (819) 563-9304

Description Promotion du concept «Estrie zone verte». Objectifs Préserver nos acquis environnementaux. Corriger les erreurs passées. Rehausser notre conscience environnementale. Singulariser la région par son caractère «vert». Faire connaître le mouvement à l'extérieur. Encourager et publiciser les gestes environnementaux. Initier des actions concrètes.

Partenaires MEF, MICST, Groupe Serrener, Enviro-Accès, Chambre de commerce de la région sherbrookoisse, MAPAQ, MRN, SDR, MTQ.

Impacts Changement de comportement vis-à-vis l'environnement d'une partie des clientèles visées par le mouvement et ce, en fonction des indicateurs intégrés à chacun des modules d'action. Ainsi, dans le module de la collecte sélective, l'augmentation des matières recyclées constituera une façon de mesurer les répercussions de l'intervention.

État d'avancement et (ou) échéancier La démarche proposée se veut permanente. Au printemps 1996 sera lancé un programme qui se réalisera au cours des cinq prochaines années. À chaque année seront mis en branle deux modules d'action d'une durée de trois ou quatre mois chacun. Les étapes déjà complétées sont la planification, l’obtention d’engagements verbaux ou écrits de certains promoteurs, l’étude de pré faisabilité, étude de marché, de «focus group», etc. Financement Les dépenses auront trait à la conception, à la production et à la diffusion de matériel promotionnel. Une partie des 100 000 $ prévus pourrait provenir de commandites.

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Thème : milieux urbains et territoire Région : Estrie (05)

Traitement des eaux des résidences isolées par filtre MédiaflexMC Description Le filtre est constitué d'un médium filtrant (tourbe conditionnée et BiofilMC contenu dans une coquille qui fonctionne par gravité en aval d'une fosse septique. Le procédé permet de réduire la pollution du filtrat de la fosse septique et de disperser l'eau dans un environnement de façon sécuritaire.

Promoteur Valoraction (Groupe Serrener) Marie-Christine Bélanger, chargée de projets 855, rue Pépin, bureau 300 Sherbrooke (Québec) J1L 2P8 Téléphone: (819) 829-0101 Télécopieur: (819) 829-2717

Clientèle Propriétaires de résidences isolées.

État d'avancement et (ou) échéancier 1996-1997.

Problématique Les eaux usées des résidences isolées, après décantation dans une fosse septique, sont traitées par un concept conventionnel d'infiltration par champ d'épuration. En plusieurs endroits, cette technologie ne peut s'appliquer car l'infiltration est impossible. Le projet met de l'avant un concept de traitement par la tourbe comme solution palliative au champ d'épuration.

Financement 500 000 $ ont été investis depuis 1990. Les sources de financement sont des subventions de recherche, financement interne chez Valoraction et partenaires commerciaux.

Objectifs Développer un produit performant, sécuritaire pour l’environnement et répondant à un besoin du milieu. Commercialiser le produit à l'échelle provinciale. Impacts Le filtre permet la libération dans l'environnement d'une eau de bonne qualité et offre une solution permettant de réaliser un suivi environnemental. Le développement de nouvelles technologies renforce les entreprises estriennes. Ce projet constitue une solution aux rejets d'eaux usées là où les fosses septiques conventionnelles sont inefficaces. Qualité de vie meilleure.

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Thème : milieux urbains et territoire Région : Montréal (06)

Vers une nouvelle voie de développement communautaire Promoteur Société de développement communautaire de Montréal (SODECM) Clément Schreiber, coordonnateur C.P. 473, succ. Place du Parc Montréal (Québec) H2W 2N9 Téléphone: (514) 844-6917 Télécopieur: (514) 849-3109

Description Sous l’égide de la Société de développement communautaire Milton-Parc, deux projets de développement communautaire sans but lucratif ont été élaborés au cours des deux dernières années dont un, le journal communautaire Place publique, est en pleine activité depuis janvier 1994. L’autre projet, un centre écologique communautaire, demeure au stade de la planification. Ces deux projets sont conçus dans une perspective de développement urbain viable. Le concept de développement urbain vise à assurer une plus grande autosuffisance des communautés locales ainsi qu’un développement économique et social qui améliore la qualité de l’environnement. Une communauté viable, c’est accorder une attention particulière à la qualité de l’air, de l’eau, des espaces verts, etc.

Partenaires CDEC Plateau Mont-Royal—Centre-Sud, fondation privée, Environnement Canada, Régie régionale de la santé et des services sociaux. État d’avancement et (ou) échéancier Le journal Place publique est en activité depuis janvier 1994 et le centre écologique est au stade de la planification.

Problématique La société fait face en ce moment à deux grands problèmes: la dégradation de l’environnement et le chômage technologique.

Financement Investissement privé, contribution fédérale, levées de fonds spéciales.

Objectifs Sensibiliser, par le biais d’un journal communautaire et de l’animation théâtre, les districts de Jeanne-Mance et Mile-End (Montréal) aux principes du développement urbain viable. Mettre sur pied des projets pilotes. Impacts Amélioration de la qualité de vie en milieux urbains.

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Thème : milieux urbainsRégion : Montréal (06)

Parc d’entreprises en environnement Angus* Description La Société de développement Angus (SDA) a pour mission de développer sur le terrain Angus un parc d’entreprises en environnement, porteur de rayonnement économique et générateur d’emplois locaux, reposant sur un partenariat montréalais étendu et l’implication de la communauté de Rosemont—Petite-Patrie, pour réaliser des projets structurants qui respectent les dimensions sociale et économique du développement durable.

Impacts Création de 1 500 à 2 000 emplois directs; formation et adaptation de la main-d’oeuvre locale. Décontamination et revalorisation d’un site industriel abandonné; utilisation des infrastructures existantes et construction de nouvelles infrastructures. Aménagement d’un site abandonné et contaminé dans le respect de l’environnement urbain; amélioration de la qualité de vie en général par l’éducation, le travail et l’aménagement du milieu de vie.

Clientèle Industries, commerces.

Promoteur La Société de développement Angus Christian Yaccarini, directeur Société de développement Angus 2329, rue Beaubien Est Montréal (Québec) H2G 1N1 Téléphone: (514) 727-9876 Télécopieur: (514) 727-9273

Problématique Afin de relancer son économie locale et lutter contre l’exclusion et l’appauvrissement, la communauté de Rosemont - Petite-Patrie reçoit le mandat de défendre la vocation industrielle du site Angus. La mise en valeur du site Angus repose sur une spécialisation dans le secteur des nouvelles technologies environnementales et mise sur l’utilisation de la main-d’oeuvre compétente. Elle s’adresse aux PME et compte sur l’intégration de services de soutien aux entreprises.

Partenaires Gouvernements du Québec et du Canada, ville de Montréal, établissements d’enseignement, des entreprises privées, institutions financières, organismes locaux, centrales syndicales et Fonds de solidarité des travailleurs du Québec. Échéancier Projet amorcé s’échelonnerant sur 10 ans.

Objectifs Décontaminer et redonner vie à l’ancien site industriel des Ateliers Angus. Créer entre 1 500 et 2 000 emplois directs. Améliorer la qualité de l’environnement urbain de ce secteur et la qualité de vie des gens des quartiers environnants. Rehausser le niveau d’éducation de la population locale. Relancer l’économie locale en misant sur le partenariat et la solidarité. Favoriser l’adoption de nouvelles technologies pour la protection de l’environnement. Contrer l’étalement urbain.

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Financement La ville de Montréal investira plusieurs millions pour la construction d’infrastructures. Les gouvernements et le Conseil régional de développement de l’île de Montréal contribuent aussi. Des démarches sont en cours auprès du Canadien Pacifique pour des espaces à bureaux. Pourparlers avec le Fonds de solidarité des travailleurs du Québec, la Fédération des Caisses populaires Desjardins de Montréal et du SudOuest du Québec, les caisses populaires locales, la Caisse d’économie des travailleuses et travailleurs de Québec ainsi qu’avec le

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Fondaction de la CSN.

Thème : milieux urbains et territoireRégion : Outaouais (07)

Aménagement et développement écologique Promoteur Conseil régional de développement de l'Outaouais Pierre David, agent de développement 290, St-Joseph, bureau 203 Hull (Québec) J8Y 3Y3 Téléphone: (819) 770-2480

Description Création d'une carte d'aménagement de l'ensemble de la région de l'Outaouais avec un modèle s'inscrivant dans les concepts du développement durable. Clientèle Gestionnaires du territoire

Partenaire Secrétariat au développement des régions, Délégation régionale de l'Outaouais, MRC Vallée-de-la-Gatineau, MRC Collines-del'Outaouais, MRC Papineau, MRC Pontiac, CUO, Hydro-Québec Outaouais, Université du Québec, Régie régionale de la santé et des services sociaux de l'Outaouais et Conférence administrative régionale, Direction de la conservation et du patrimoine écologique, Ministère de l'Environnement et de la Faune du Québec et Direction régionale de l'urbanisme et de l'aménagement du territoire, Ministère des Affaires municipales du Québec.

Problématique Depuis les dernières années, la vocation du territoire change rapidement. L'agriculture et le monde rural reculent pour laisser place à l'étalement urbain ajoutant ainsi de nombreux stress à l'environnement. Objectifs Le projet a pour objectif d'intégrer l'aménagement du territoire, le développement régional et l'utilisation durable des ressources pour en arriver à une gestion intégrée et viable du territoire. Impacts Une utilisation du territoire se basant sur une carte écologique favoriserait la protection de la biodiversité, des espèces et des écosystèmes. Elle aurait aussi tout probablement un impact positif sur la qualité de vie des citoyens tout en favorisant le développement économique.

État d'avancement et (ou) échéancier Trois ans à compter de décembre 1996. La planification et la promotion sont faites. La recherche de financement et la réalisation du projet sont en cours. Financement 525 000 $, subventions et contributions des partenaires.

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Thèmes : milieux urbains et territoire,Région : Outaouais (07) forêts, agriculture

Les sentiers d'auto-interprétation des Pères Montfortains Promoteur Centre de recherche et de développement technologique agro-forestier de la Petite-Nation. Bernard Larouche, directeur 104, Allée des Montfortains Nord Papineauville (Québec) J0V 1R0 Téléphone: (819) 427-6258 poste 221 Télécopieur: (819) 427-8350

Description Aménager un sentier d'auto-interprétation sur 2 km sur l'activité agricole et forestière afin de sensibiliser le public envers les domaines de l'environnement, de l'écologie et de l'horticulture. De plus, ce projet représente un lieu privilégié que les étudiants du primaire et du secondaire pourront visiter dans le cadre de leurs cours de botanique et de sciences naturelles, pour ainsi accroître de façon pratique leurs connaissances.

Partenaire Commission scolaire Seigneurie, ministère de l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation, municipalités de Papineauville et de SainteAngélique, divers commanditaires.

Clientèle Grand public et étudiants Problématique En rendant la nature accessible au public par l'entremise d,activités d'interprétation, on peut assurer la conservation des paysages et des habitats.

État d'avancement et (ou) échéancier La promotion et la sensibilisation ainsi que le financement sont les étapes complétées. Financement Les dépenses prévues d'immobilisations (frais de terrain, bâtisse, infrastructures, etc.) et le fonctionnement (salaires, achat de matériel, fournitures, etc.) sont de l'ordre de 9 000 $. Les modes de financement prévus sont des subventions de la part du ministère de l'Agriculture, de l'Alimentation et des Pêcheries du Québec et de la Commission scolaire Seigneurie.

Objectifs Sensibiliser les citoyens(nes) sur la façon dont l'agriculture et la foresterie interagissent avec l'environnement (historique jusqu'à maintenant). Familiariser le public avec le développement de nouvelles approches et nouvelles tendances vers une agriculture plus respectueuse de l'environnement. Informer le public sur les activités agricoles et forestières existantes dans la région. Impacts Douze panneaux d'interprétations informant les citoyens sur la façon dont l'agriculteur et le forestier modifient et tentent de maîtriser leur environnement. Impacts de sensibilisation et d'éducation à l'activité agricole et forestière.

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Thèmes : milieux urbains et territoiresRégion : Outaouais (07)

Chute du ruisseau Quinn Promoteur En majeure partie se sont des gens du milieu. Maurice Roy, Rhéal Roy, maire et coordinateur 189, chemin Lytton Lytton (Québec) J0W 1N0 Téléphone: (819) 449-5205 Télécopieur: (819) 449-5205

Description Le but principal est de faire du site un espace vert touristique accessible à tous. Problématique Nettoyer le site des déchets qui s'y trouvent présentement, soit des pneus et quelques vieilles carcasses d'auto.

Partenaire Citoyens de la municipalité de Lytton.

Objectifs Faire un site touristique et un espace vert. que l'on demeure dans un endroit touristique. Notre objectif est d'offrir un surplus de qualité environnementale.

État d'avancement et (ou) échéancier Début des travaux au printemps 1996. Financement Les dépenses sont évaluer. Le seul montant disponible présentement est 5 000 $. En partie, le travail est assuré par des bénévoles. Les sources de financement prévues sont une contribution municipale en plus de subventions, si possible, des différents paliers gouvernementaux.

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Thèmes : milieux urbains et territoire, Région : Outaouais (07) activités industrielles et commerciales, faune et flore, lacs et cours d’eau, forêts, écotourisme

Réserve ornithologique du lac Leamy Promoteur Club des ornithologues de l’Outaouais Daniel Saint-Hilaire, Donald Dallaire et Rolland Fuoco C.P. 419, succ. A Hull (Québec) J8Y 6P2 Téléphone: (819) 778-3413

Description Protection d’un site naturel contigu. Clientèle Grand public. Objectifs Assurer la pérennité de l’endroit. Maintenir la vocation naturelle de l’endroit.

Partenaires Ville de Hull, Commission de la Capitale nationale.

Impacts Sur la biodiversité, les espèces et les écosystèmes: protection et conservation. Impacts économiques reliés à l’écotourisme. Sur la santé et la qualité de vie des populations humaines: qualité de vie et activité familiale.

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État d’avancement et (ou) échéancier La promotion est commencée et le projet est en cours.

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Thèmes : milieux urbains et territoire, Région : Abitibi-Témiscamingue (08) lacs et cours d’eau, activités industrielles et commerciales, agriculture, forêts

Plan directeur de gestion intégrée des boues sur le territoire de la MRC Abitibi-Ouest Promoteur MRC Abitibi-Ouest Nicole Breton, directrice générale et secrétairetrésorière 6, 8e Avenue Est, bureau 105 La Sarre (Québec) J9Z 1N6 Téléphone: (819) 339-5671 Télécopieur: (819) 339-5400

Description Deux types d’activités sont nécessaires à la réalisation du plan directeur. Dans un premier temps, une cueillette d’information permet d’établir la problématique d’ensemble à l’échelle du territoire de la MRC. Dans un deuxième temps, on élabore un scénario de solutions de traitement et de destination finale auquel se greffent des mécanismes de gestion devant garantir la viabilité des solutions techniques choisies.

Partenaires Les 24 municipalités du territoire de la MRC Abitibi-Ouest, la MRC Abitibi-Ouest, le ministère des Affaires municipales du Québec.

Clientèle Municipalités. Problématique La MRC Abitibi-Ouest est désignée par le gouvernement du Québec pour mettre en oeuvre un projet-pilote de gestion intégrée des boues. Ces boues sont celles issues de l’épuration des eaux usées industrielles, des stations d’épuration et des fosses septiques. Le plan directeur de gestion intégrée des boues se veut une approche concertée pour trouver une solution viable au problème de la gestion des boues.

État d’avancement et (ou) échéancier Octobre 1996. L’étape de la planification est complétée. Financement Investissement maximal: 165 000 $. Les sources de financement sont le gouvernement du Québec et la MRC Abitibi-Ouest.

Objectifs Le plan directeur de gestion intégrée des boues vise à donner aux municipalités un outil efficace pour assurer une gestion adéquate des boues. Plus particulièrement, il permet de tracer un portrait de la problématique des boues sur le territoire d’une MRC et de fournir tous les éléments techniques et administratifs nécessaires pour solutionner les problèmes. Impacts Protection de l’eau et du sol en évitant les déversements dans la nature. Réduction des risques pour la santé humaine. Harmonisation des activités humaines avec les milieux naturels.

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Thème : milieux urbains et territoires Région : Abitibi-Témiscamingue (08)

Jardin communautaire d’Amos Promoteur Comité permanent d’Amos-région pour la protection de l’environnement. Paul-Émile Trépanier Amos (Québec) Téléphone: (819) 732-2620

Description Le jardin est situé dans la ville d’Amos et est cultivé biologiquement. Il est fertilisé à base de compost et d’engrais naturel. Il a une superficie de 100 pieds sur 400 pieds et est divisé en parcelles qui sont louées aux citoyens. À l’été 1996, nous comptons récupérer les déchets de gazon ainsi que les feuilles pour les composter au jardin. Nous prévoyons installer des canalisations pour récupérer les eaux de lixiviation. À ce jour, la Ville d’Amos (parcs bâtiments publics) récupère le gazon coupé.

État d’avancement et (ou) échéancier Aménagement: 1991-1992 Réalisation: 1993-1995 Projet compost: 1996.

Clientèle Citoyens. Problématique Les milieux urbains ne sont pas propices au jardinage. Les jardins communautaires représentent une solution intéressante. Objectifs Éduquer la population (jeunes, familles, etc.) aux techniques biologiques. Permettre aux citoyens de cultiver un jardin en ville. Impacts Création d’emplois directs pour l’aménagement. Éducation populaire aux techniques de compostage.

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Thèmes : milieux urbains et territoire, Région : Abitibi-Témiscamingue (08) forêts, agriculture

Valorisation des boues de fosses septiques Objectif Réintroduire dans l’environnement, de façon positive, des résidus transformés en un produit valorisé (compost).

Description Le compostage des boues de fosses septiques donne une valeur ajoutée au produit final puisque ce procédé permet d’éliminer la majorité des agents pathogènes, ce qui diminue considérablement les risques pour la santé humaine. La caractérisation du compost, selon les normes du ministère de l’Environnement et de la Faune, assure une protection de l’environnement, car ces normes réglementent sa valorisation. Une fois déterminée la qualité du compost, celui-ci peut servir d’amendement organique et de fertilisant en agriculture ou en sylviculture, ou être utilisé afin de réaménager et de restaurer des milieux altérés ou détruits comme des sablières abandonnées, des dépotoirs désaffectés ou des parcs de résidus miniers.

Impacts L’exploitation d’un site permanent a permis d’éliminer presque totalement les déversements illégaux dans la nature. Aucun problème de contamination de l’eau n’a été observé à proximité des bassins. Le compostage permet de boucler la boucle grâce à la possibilité de valorisation en agriculture et en sylviculture. Promoteur MRC Abitibi-Ouest Joanne Tardif, professionnelle de recherche 6, 8e Avenue Est, bureau 105 La Sarre (Québec) J9Z 1N6 Téléphone: (819) 339-5671 Télécopieur: (819) 339-5400

Problématique Il y a six ans, il n’y avait aucune gestion des eaux usées en Abitibi-Ouest, ce qui a engendré des problèmes d’hygiène et de salubrité ainsi que des problèmes environnementaux comme le déversement des boues septiques dans les cours d’eau, les champs ou les forêts. La MRC d’Abitibi-Ouest a aménagé des bassins et a acquis un camion vidangeur. Le site des boues de fosses septiques est en opération depuis 1990. On doit vider les bassins de leur contenu pour une réutilisation en alternance. À l’été 1995, la caractérisation des intrants a été effectuée et des andains ont été formés afin de composter les boues avec du bran de scie. Un suivi environnemental, soit l’analyse de l’eau de la nappe phréatique à proximité du site, a lieu au printemps et à l’automne de chaque année. Il y a mise en marche de projets expérimentaux pour la valorisation du compost dans une forêt naturelle et dans une plantation de peupliers hybrides.

Partenaires Les 24 municipalités du territoire de la MRC Abitibi-Ouest, le Conseil régional de développement de l’Abitibi-Témiscamingue (CRDAT), le ministère des Ressources naturelles du Québec, le ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec, Norbord inc. État d’avancement et (ou) échéancier Automne 1996. Le projet est en cours de réalisation. Financement Le budget global est d’environ 100 000 $.

Thème : milieux urbains et territoireRégion : Côte-Nord (09)

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Centre d’interprétation et de recherche du Nord-Est québécois (CIRNEQ) Promoteur Jacques Gélineau, directeur 3037, Bell Gallix (Québec) G0G 1L0 Téléphone: (418) 766-2319

Description Mise sur pied d’un centre d’interprétation sur la forêt boréale et ses écosystèmes ainsi que sur le littoral nord-côtier. Objectifs Protéger, vulgariser, faire des recherches et des activités intéressantes pour l’économie locale à partir d’un écosystème existant.

État d’avancement et (ou) échéancier 18 mois. Les étapes déjà complétées sont la planification, la promotion et la sensibilisation, des engagements verbaux ou écrits de certains promoteurs, une étude de pré faisabilité et une étude de marché. Financement Subventions et prêts.

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Thème : milieux urbains et territoire Région : Côte-Nord (09)

Enviro-Équipes, s'impliquer pour l'environnement par un jardin communautaire, par exemple, peut contribuer à une meilleure santé.

Description Les Enviro-Équipes sont des regroupements de personnes soucieuses de contribuer au mieuxêtre de l'environnement par des actions concrètes. Ce sont aussi des lieux d'échanges pour apprendre et transmettre des connaissances.

Promoteur Corporation d'amélioration et de protection de l'environnement de Baie-Comeau (CAPE) Sabin tremblay, chargé de projet 872, du Puyjalon Baie-Comeau (Québec) G5C 2T1 Téléphone: (418) 589-7191 ou 295-3565 Télécopieur: (418) 295-2001

Problématique Il existe une foule de petites choses que l'on peut faire chez soi ou à son travail afin d'adapter ses habitudes aux impératifs environnementaux. Objectifs Susciter l'implication de la population dans le développement d'initiatives environnementales ou dans l'application de solutions durables à des problèmes environnementaux précis. Susciter chez les gens l’adoption d'habitudes plus soucieuses de l'environnement et les impliquer dans l'élaboration et la réalisation d'initiatives dans leurs milieux pour l'amélioration de l'environnement et le mieux-être de la collectivité.

Partenaires Les membres des Enviro-Équipes, la ville de Baie-Comeau et, éventuellement, Action 21 d'Environnement Canada. Selon les projets, d'autres partenaires seront approchés pour des subventions ou des commanditaires. État d'avancement et (ou) échéancier Au cours de l'année 1996, mettre sur pied des Enviro-Équipes dans chaque quartier de BaieComeau et lancer des projets. Le lancement de la carte Enviro-Geste a été fait en novembre 1995. Un sondage a été réalisé et des rencontres d'information ont été tenues afin de dresser une liste de projets potentiels.

Impacts Les Enviro-Équipes contribueront à modifier les habitudes et les comportements en réduisant la consommation et en amplifiant les comportements des 3RV. Elles constituent une action concrète de responsabilisation des citoyens et de leurs organismes en regard de leurs propres impacts individuels sur l'environnement. Les membres élaboreront et réaliseront des projets pour une meilleure qualité de vie et un environnement physique et social plus sain. Il est souhaité que le mouvement ait un effet de «contagion». Certains projets, comme l'aménagement ou la conservation de boisés, sont susceptibles d'avoir des impacts positifs directs sur les écosystèmes. Certains projets auront pour effet de développer un dynamisme apportant des retombées économiques. Des comportements nuisibles peuvent être éliminés. Enfin, l'amélioration de la qualité de vie d'un quartier

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Financement Les différentes projets des Enviro-Équipes pourront trouver une partie de leur financement avec la carte Enviro-Geste qui vise à encourager les gens à tenir compte de l'environnement en matière de consommation. Des spéciaux seront offerts sur différents produits «verts». Les profits seront utilisés pour financer des projets mis sur pied par les Enviro-Équipes. Le budget est évalué à 177 400 $, incluant une évaluation du bénévolat de 50 400 $.

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Thèmes : milieux urbains et territoire, Région : Côte-Nord (09) lacs et cours d’eau, faune et flore, forêts, mines, activités industrielles et commerciales

Portrait de la région de Duplessis: information régionale sur CD-ROM Promoteur Les Gestions Marcotech Marc Lajeunesse, président 680, Évangéline, S/S Sept-Îles (Québec) G4R 2N8 Téléphone: (418) 962-3637 Télécopieur: (418) 962-3637

Description Conception d’un disque compact d’informations sur la région de Duplessis. L’orientation du projet sera axée sur trois principaux volets: l’éducation, le tourisme et l’économie. Problématique En organisant l’information (outils d’évaluation, bilans indicateurs) de façon à ce qu’elle soit accessible (fiable, disponible et factuelle), on peut promouvoir l’éducation et la sensibilisation de tous les groupes sociaux face à l’importance du développement durable.

Partenaire Aucun présentement. État d’avancement et (ou ) échéancier De 12 à 18 mois pour réaliser un produit de qualité. Le projet est commencé et a fait l’objet d’une étude de pré faisabilité.

Objectifs Favoriser l’intérêt régional, faire prendre conscience des richesses de la région, favoriser les connaissances acquises par les individus et les entreprises de la région, et promouvoir le territoire auprès des gens de l’extérieur.

Financement Un plan d’affaires sera présenté aux différents intervenants en tenant compte des études effectuées et des statistiques comparatives. Modes et sources de financement à déterminer.

Impacts Par son énorme potentiel, sa diversité et par la somme d’information qu’il est possible d’y traiter, le CD-ROM est un outil idéal de promotion et du savoir-faire régional, en plus de créer des emplois de qualité.

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Thèmes : milieux urbains et territoire, déchetsRégion : Chaudière-Appalaches (12)

Agir comme AGIDS Promoteur MATER Madeleine Poulin, coordonnatrice 300, 121e Rue Saint-Georges (Québec) G5Y 2Z7 Téléphone: (418) 227-0642

Description Intégration de 15 participants (de 18 à 24 ans) à la population active par une expérience pratique en gestion intégrée des déchets solides par l’implantation d’un centre de transit avec un mode de collecte sélective à apport volontaire. Clientèle Jeunes.

Partenaires Cégep Beauce-Appalaches, Service Jeunesse Canada (Direction des Ressources humaines Canada), Commission scolaire ChaudièreEtchemin et ville Saint-Georges.

Problématique La gestion écologique des déchets est un élément essentiel d’une saine économie. Objectifs Préparer à la collecte sélective de porte-à-porte. Initier au tri à la source. Sensibiliser la population à la réduction, au réemploi et à la récupération.

État d’avancement et (ou) échéancier Mai 1996. Le projet est actuellement en cours. Financement Immobilisation: 0 $ Fonctionnement: 141 900 $ Revenus possibles par la vente des matières récupérées, partenaires, commanditaires, subventions. Les modes de financement sont les suivants: Organismes du milieu: 21 900 $ Investissement privé: à confirmer plus tard Recyc-Québec: demande en voie d’élaboration Levée de fonds prévue Contribution fédérale: 120 000 $.

Impacts Implantation d’un centre de transit pouvant évoluer en centre de récupération. Équipe d’agents d’information pouvant établir des plans de communication pour les 16 municipalités de la Régie intermunicipale de Beauce-Sud. Réduction du volume des déchets (contamination par le lixiviat de la rivière Patrick) et limitation de l’agrandissement constant du site d’enfouissement.

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Thèmes : milieux urbains et territoire, transport Région : Chaudière-Appalaches (12)

Centre de formation spécialisé «Earth Keepers» l’Antre-Ciel Description Mise sur pied de l’Antre-Ciel, centre de formation spécialisé sur l’environnement, la récupération et le recyclage, axé sur deux programmes éducatifs «Earth Keepers» et «SunshipEarth», et s’adressant aux élèves de 8 à 13 ans.

Promoteur L’Antre-Ciel Robert Ménard 221, avenue Saint-David, local 2 Montmagny (Québec) G5V 2K5 Téléphone: (418) 248-5602 ou (514) 424-9899

Clientèle Élèves.

Partenaires Commission scolaire, municipalités, entreprises privées.

Problématique Il faut développer un environnement social et physique qui favorise la diffusion de l’information et la participation des citoyens de tout âge à la gestion de la communauté.

État d’avancement et (ou) échéancier L’échéancier est à préciser, mais la planification du projet est complétée. Financement Les frais de participation seront entièrement à la charge des participants. Sources et modes de financement à préciser.

Objectif Éveiller les élèves à leur milieu environnemental et les préparer à la responsabilisation individuelle à l’égard de leur milieu et de leur environnement. Impacts Par une meilleure sensibilisation, les jeunes sont appelés à modifier leurs comportements de manière à encourager la protection des ressources et du milieu. De plus, les participants présenteront des projets de sensibilisation et d’amélioration de la qualité de vie.

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Thème : milieux urbains et territoiresRégion : Laurentides (15)

Projet récréatif et faunique dans le secteur des lacs Du Rocher et Raquette Promoteur Association des propriétaires de lac Du Rocher Hélène Prud'Homme 12260, Salk Montréal-Nord (Québec) H1G 3Z3 Téléphone: (514) 321-8330

Description Le projet a pour but de conserver un ensemble de sentiers de randonnée (certains existants depuis 20 ans) et d'en aménager de nouveaux pour un parcours de 18 km. Il prévoyait la construction de deux refuges en bois rond dans le secteur du chablis, l'aménagement d'emplacements de camping sauvage et de deux belvédères.

Financement Le ministère de l'Environnement et de la Faune a octroyé une subvention de 2 400 $ pour une première année. La municipalité de Val-desLacs a contribué en nous offrant l'achat d'outils pour un montant de 700 $ et le député de Bertrand, Robert Thérien a collaboré dans le cadre du programme. Support à l'action bénévole, pour un montant de 400 $. La municipalité de Saint-Donat nous a offert sa contribution par le prêt d'outils et de maind'oeuvre.

Problématique En octobre 1994, l'Association des propriétaires du lac Du Rocher apprenait qu'une coupe forestière totale (à blanc) allait s'effectuer au lac Raquette, soit à environ 2 km du lac, sur une superficie de 66 ha. À la suite de certaines pressions, cette coupe forestière a été réduite de 66 à 25 ha. Il a été par contre très difficile de vérifier ces données. Un projet récréatif et faunique dans le secteur des lacs Du Rocher et Raquette a été déposé auprès des ministères des Ressources naturelles et de l'Environnement et de la Faune. Depuis le dépôt du projet, le manque de volonté à collaborer et le peu d'appui de la part des industriels forestiers est à déplorer. Objectifs Sauvegarder la faune et la flore de ce secteur qui accueille des dizaines d'espèces d'oiseaux, entre autre le grand héron. Conserver des cèdres qui ont près de deux cents ans. Poursuivre nos activités de cueillette de fruits sauvages et de champignons dans cette forêt. Impacts Création d'emplois saisonniers dans le cadre d'un programme EXTRA à la Sécurité du Revenu.

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Thème : milieux urbains et territoireRégion : Montérégie (16)

Construire en sauvegardant l’avenir

Clientèle Entrepreneurs en construction.

Promoteur Association de la construction du Québec Agent de développement ACQ Montérégie 1085, boul. du Séminaire nord Saint-Jean-sur-Richelieu (Québec) J3B 8K5 Téléphone: (514) 346-3796 Télécopieur: (514) 348-0057

Objectifs Sensibiliser les entrepreneurs à l’environnement. Les inciter à poser des gestes concrets visant à respecter l’environnement.

Partenaires Ministère de l’Environnement et de la Faune du Québec, Fondation québécoise en environnement.

Impacts À long terme, protection des écosystèmes. Création de deux emplois. Amélioration de la qualité de vie des populations. Diminution des activités humaines.

État d’avancement et (ou) échéancier La réalisation du projet est prévue pour la fin du mois d’octobre 1996.

Description Incitation aux entrepreneurs en construction à respecter l’environnement, afin que le développement économique futur ne nuise pas à l’équilibre de l’environnement.

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Financement Subventions gouvernementales, commanditaires.

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Thème : milieux urbains et territoireRégion : Montérégie (16)

Virurale communications Promoteur Virurale communications enr. Nicole Sénécal, éditrice 741, Principale Saint-Louis de Richelieu (Québec) J0G 1K0 Téléphone: (514) 788-2437 Télécopieur: (514) 788-2437

Description Virurale est un périodique mensuel destiné aux municipalités rurales entre Saint-Hyacinthe, Sorel, Beloeil et Drummondville. Clientèle Municipalités rurales. Problématique Les municipalités rurales sont isolées les unes des autres malgré leur proximité puisqu’elles appartiennent à des territoires administratifs différents. De plus, elles doivent constamment avoir recours à l’interurbain pour communiquer entre elles. Virurale désire leur permettre de mettre en lumière leurs besoins communs et valoriser leurs ressources à la fois humaines et économiques.

Partenaires Aucun, à l’exception d’encouragement par les commerces, travailleurs autonomes et entreprises du milieu. État d’avancement et (ou) échéancier Le premier numéro du périodique est sorti au mois d’août 1995. Financement Virurale compte sur des rédacteurs bénévoles, des conseillers en publicité rémunérés à la commission ainsi que des préposés à l’abonnement. Virurale peut avoir recours à certaines subventions. Les députés se sont déjà impliqués en achetant de la publicité ou en accordant un appui financier. Certaines entreprises du milieu nous soutiennent par l’achat de publicité combinée aux autres ventes du périodique et aux abonnement.

Objectifs Créer un lien entre toutes les municipalités. Permettre à la population de découvrir les ressources existantes dans le milieu. Sensibiliser les lecteurs à leurs problèmes communs, l’environnement par exemple : vit-on dans un lieu sain? Impacts Mise en valeur des ressources du milieu. Entre travailleurs autonomes, échanger des services et agir de façon concertée. Promouvoir Virurale présente un artiste ou des personnalités du milieu. Sensibilisation de la population aux diverses problématiques, des critiques des actions nuisibles ou des décisions saugrenues prises par les décideurs ou l’entreprise privée.

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Thèmes : milieux urbains et territoire, Région : Montérégie (16) santé, lacs et cours d'eau, processus de planification et de décision

Entretien écologique des pelouses Promoteur Nature-Action-Beloeil-Mont-Saint-Hilaire inc. Denyse Bégin, présidente 600, boul. Laurier, C.P. 83045 Beloeil (Québec) J3G 6L7 Téléphone : (514) 464-9095 Télécopieur : (514) 446-3747

Description Interdiction de l'utilisation de pesticides à des fins esthétiques en milieu résidentiel et offre de solutions de rechange. Objectifs Protéger les nappes phréatiques et les cours d'eau par l'utilisation de produits non toxiques. Responsabiliser les élus municipaux. Protéger la santé des enfants (plus particulièrement à risque) et des adultes.

Partenaire Nature-Action Québec inc. État d'avancement et (ou) échéancier Les étapes de la planification, de la promotion et de la sensibilisation sont complétées. Un échéancier de deux ou trois ans est prévu.

Impacts Le vrai entretien écologique d'une pelouse respecte le seuil de tolérance des écosystèmes et ne porte pas atteinte à la faune ailée. On diminue, par un entretien écologique, la quantité de polluants dans l'air, le sol et l'eau. Cela ne peut être que positif pour la santé des gens. Certains pesticides sont cancérigènes.

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Financement 2 000 $ ou plus. Revenus : diminution des coûts de la santé. Subvention, recherche de partenaires, publicité au niveau municipal.

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Thème : milieux urbains et territoire Région : Montérégie (16)

Mise en valeur de l’eau récupérée provenant de différentes sources Promoteur Le comité d’environnement de la ville et les responsables municipaux en gestion de l’eau Patrick Monast, diplômé en horticulture ornementale et en architecture du paysage 217, 15e Avenue Iberville (Québec) J2X 1A5 Téléphone: (514) 346-9867 Télécopieur: (514) 358-9187

Description Récupération, dans des réservoirs souterrains, de l’eau de pluie provenant des chutes d’évacuation des toits de maisons et, éventuellement des surplus du rejet d’eau des piscines. Clientèle Grand public. Objectifs Récupérer l’eau de pluie et de piscine. Diminuer la consommation de l’eau potable. Recycler l’eau dans des bassins souterrains. Distribuer rationnellement l’eau sur couvert végétal.

Partenaires Les citoyens d’Iberville. Financement Aucune dépense municipale n’est requise pour l’implantation du projet. Chaque citoyen est libre de procéder à la mise en place du système.

Impacts Diminution sensible de la quantité d’eau traitée utilisée à des fins autres que sanitaires.

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Thèmes : transport, santé, faune et flore, Région : le Québec forêts, milieux urbains et territoire

Renaturalisation des autoroutes Promoteur Ministère des Transports, d’après une proposition de Nature-Action Québec Rachel Mercier, directrice de projet C.P. 434 Saint-Bruno-de-Montarville (Québec) J3V 5G8 Téléphone: (514) 441-3899 Télécopieur: (514) 441-2138

Description Renaturalisation des autoroutes par l’interruption de la tonte au centre et sur les bords, ne laissant qu’un espace pour les arrêts d’urgence. Les arbustes et les arbres reprendront leurs droits très rapidement. Dans certains cas, il peut cependant s’avérer nécessaire de planter des brise-vent. Problématique Plusieurs autoroutes sont désespérément monotones (monocultures de graminées...), coûtent très chers en entretien (tontes fréquentes) et sont dangereuses à cause du vent et d’un manque d’écran entre les deux chaussées. Objectifs Créer des corridors de verdure à travers le Québec. Ramener la diversité naturelle des paysages. Couper le vent et la neige. Diminuer les coûts d’entretien.

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Thème : transportRégion : le Québec

Efficacité énergétique dans le domaine du camionnage chez le groupe Boulin inc.* Promoteur Groupe Boulin inc. Bernard Boulin 1397, Savoie Plessiville (Québec) G6L 2Y8 Téléphone: (819) 362-7333 Télécopieur: (819) 362-3857

Description Optimisation des spécifications mécaniques et du système de répartition des entreprises de camionnage par la formation des instructeurs et des conducteurs. Clientèle Gestionnaires et travailleurs des entreprises de camionnage et instructeurs de conduite de camion.

Partenaire Ministère des Ressources naturelles, Détroit Diésel, Allison Canada Est inc., Synaps Management inc., Daniel Ljubic et ass. consultants.

Problématique Réduire la consommation d'énergie et les coûts d'exploitation.

État d'avancement et (ou) échéancier Échéancier: septembre 1996

Objectifs Réductions estimées possibles de l'ordre de 40% de la consommation d'essence avec l'ensemble des mesures.

Financement Groupe Boutin inc. et partenaires

Impacts Réduction de la consommation et de la pollution.

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Thèmes : transport, milieux urbainsRégion : le Québec

Identification des coûts réels des modes de transport en milieu urbain* Promoteur Regroupement national des conseils régionaux de l'environnement du Québec Jacques Ruelland C.P. 8888 Montréal (Québec) H3C 3P8 Téléphone: (514) 565-2998 Télécopieur: (514) 565-6853

Description Étude pour intégrer les coûts environnementaux et sociaux aux coûts économiques du transport urbain. Clientèle Responsables municipaux du transport. Problématique La prise en compte du coût des externalités pourrait aider à orienter les choix sociaux à faire en mettant en perspective les coûts et les bénéfices de chacun des modes de transport.

Partenaire À déterminer État d'avancement et (ou) échéancier Conception du projet.

Objectifs Faire des choix sociaux durables en matière de transport.

Financement À déterminer.

Impacts Favoriser le développement durable dans le secteur des transports.

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Thème : transportRégion : le Québec

Taxation de la voiture privée* Promoteur Union québécoise pour la conservation de la nature Jean-François Turmel Succ. Outremont, C.P. 477 Montréal (Québec) H2V 4N4 Téléphone: (514) 593-4701 Télécopieur: (514) 273-7301

Description Systèmes de taxation à taux variables et plus lourde pour les véhicules utilisant plus d'essence. Clientèle Acheteurs de voitures neuves. Problématique On peut répondre adéquatement aux besoins de transport individuel en minimisant la consommation de carburant.

État d'avancement et (ou) échéancier Conception du projet.

Objectifs Désinciter l'achat de voitures lourdes ou puissantes consommant plus d'essence. Impacts Diminution de la pollution, de la consommation énergétique et de la dépendance des hydrocarbures importés.

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Thème : transportRégion : Saguenay—Lac-Saint-Jean (02)

L'autotrain: transport de l'an 2000 Impacts Emblème de fierté pour ceux et celles qui travailleraient au projet. Diminution de la quantité de ressources et de pollution liées à l'utilisation de l'automobile. Frein à l'expansion des autoroutes qui grugent énormément de territoire inutilement. Récupération de tronçons de route ou des chemins de fer abandonnés qui pourraient être utilisés comme corridorsde transport. Économie des ressources à plusieurs niveaux par la fabrication durable des unités. Remise en état des paysages qui auraient pu être dégradés, permettant aux voyageurs d’être transportés dans un environnement agréable. Création de nombreux emplois tant au niveau de la recherche que de la fabrication.

Description Former un consortium regroupant des entreprises telles: Hydro-Québec, Général Motors, Bombardier et Alcan afin de développer un nouveau moyen de transport. Ce nouveau type de transport serait un hybride entre l'autobus et le train. Il s'agirait de petites unités automotrices sur rail fonctionnant à l'électricité et qui relieraient les régions entre elles en plus de leur assurer un lien avec les grands centres. Conçu pour parcourir de grandes distances, ce nouveau moyen de transport remplacerait progressivement l'automobile. Ce moyen de transport serait sécuritaire, écologique, confortable et durable. Problématique Les automobiles n’ont que peu d'avenir dans un scénario de développement durable compte tenu de leurs coûts élevés de leur faible durée de vie, de l'ampleur des ressources qu'elles nécessitent et de leur faible rendement notamment, au niveau de la sécurité, de la vitesse et de l'impossibilité de répandre leur utilisation à l'ensemble des citoyens de la planète.

Promoteur Denis Trottier 1310, des Pins Dolbeau (Québec) G8L 1M5 Téléphone: (418) 276-6552 État d'avancement et (ou) échéancier Projet à développer.

Objectifs Mettre en place un transport sécuritaire et écologique. Développer la solidarité interrégionale en reliant chacune des régions et en leur attribuant des retombées économiques importantes par le morcellement des usines de fabrication. Mettre en place un comité national de concertation d'un grand nombre d'organisations économiques, techniques et environnementales.

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Thème : transportRégion : Estrie (05)

Clinique de santé des véhicules automobiles et programme de sensibilisation à la conduite écologique Diminuer l'émission de polluants atmosphériques des véhicules défectueux ou mal entretenus. Sensibiliser les conducteurs à l'incidence environnementale de l'automobile. Inciter les gens à adopter des habitudes de conduite favorisant l'économie d'essence.

Description Organisation de cliniques de vérification de l'état des véhicules par l'examen de l'efficacité du système anti pollution (mesure des gaz d'échappement) accompagnées d'une sensibilisation à l'incidence environnementale des voitures et aux habitudes de conduite plus écologiques. Une visite à la clinique pourrait se dérouler comme suit : inspection des véhicules par la mesure des gaz d'échappement; remise d'un rapport détaillé sur l'état du véhicule ; suggestion de moyens permettant de diminuer la consommation de carburant tout en maintenant la performance ; sensibilisation des conducteurs aux problèmes environnementaux causés par les véhicules à moteur; remise d'une trousse générale contenant de l'information sur l'incidence environnementale de l'automobile; les habitudes de conduite; la consommation de carburant; les carburants alternatifs; la récupération et le recyclage des pneus, des huiles et des batteries, etc.

Impacts L’amélioration de la qualité de l’atmosphère et la réduction de l’effet de serre qui découlent de moyens de transport moins polluants diminuent les pressions exercées sur les écosystèmes. Ce projet permettra l’embauche de personnel compétent pour garantir les services de la clinique. Le nombre de cliniques est également appelé à se multiplier dans la région et ailleurs. Il permet de réduire les rejets atmosphériques et les déchets libérés à l’environnement par des voitures et de diminuer l’impact de l’automobile en plus de réduire les odeurs et améliorer la qualité de l’air. Promoteurs Éventuellement, CREE, groupes écologiques.

Clientèle Grand public.

Partenaires CAA, ministère des Ressources naturelles, compagnies pétrolières, garages, compagnies automobiles, etc.

Problématique L'automobile est génératrice de nombreux polluants (oxydes d'azote, oxydes de carbone, ozone, métaux lourds, particules) associés à de nombreux problèmes atmosphériques. Son utilisation de plus en plus intensive est également problématique. Bien que les véhicules soient aujourd'hui équipés de systèmes anti pollution, leur efficacité dépend beaucoup d'un entretien régulier. Selon Environnement Canada, une voiture mal entretenue pollue de 2 à 20 fois plus qu'un véhicule en bon état. Par ailleurs, les habitudes de conduite influencent énormément la consommation d'essence.

État d'avancement et (ou) échéancier Projet à développer. Financement MEF, MRN, CAA et commanditaires : garages, compagnies pétrolières, compagnies automobiles, fabricants de pneus, etc.

Objectifs

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Thème : transportRégion : Montréal (06)

Adaptation d'autobus urbain à l'hythane* Promoteur Ministère des Ressources naturelles Benoît Drolet 5700, 4e Avenue Ouest Charlesbourg (Québec) G1H 0R1 Téléphone: (418) 643-4561 Télécopieur: (418) 643-8337

Description Démonstration de l'utilisation de l'hydrogène comme carburant pour les autobus urbains. Clientèle Réseaux de transports urbains et Communauté urbaine de Montréal. Problématique Les émissions des moteurs diésel sont beaucoup plus polluantes que celles du gaz naturel alors que la combustion d'hydrogène est propre.

Partenaire Hydro-Québec, Novabes, SNC-Lavallin, CTGN/GMI, IEQ, FRE Composite, HCI, École polytechnique.

Objectifs Démontrer les avantages de ce carburant pour le transport en commun urbain. Développer un marché pour l'hydrogène.

État d'avancement et (ou) échéancier Novembre 1992 à juin 1996. Financement Ministère des Ressources naturelles et HydroQuébec.

Impacts Créer un marché pour l'hydrogène produite avec nos ressources.

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Thème : transportRégion : Montréal (06), Laval (13), Montérégie (16), Laurentides (14)

Allo Stop en ville* Promoteur Allo-Stop Claire Patenaude 4317, Saint-Denis Montréal (Québec) H2J 2K9

Description Créer les outils et supporter les municipalités qui voudraient implanter un réseau de covoiturage. Clientèle Municipalités périurbaines, banlieues de Montréal.

Partenaire À trouver

Problématique L'utilisation des véhicules automobiles sur une base individuelle, engorge le réseau routier et engendre de la pollution.

État d'avancement et (ou) échéancier Réalisable en un an. Financement 41 000 $ dont 20 000 $ pour la conception informatique, 15 000 $ pour la conception des outils de promotion et 6 000 $ pour leur édition demandé au gouvernement.

Objectifs Implanter des infrastructures de covoiturage urbain pour réduire la circulation et la pollution dues aux transports privés. Impacts Réduction de la congestion du réseau routier urbain, de la pollution et diffusion du concept de covoiturage urbain.

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Thème : transportRégion : Montréal (06)

Colloque régional sur les politiques intégratrices du transport métropolitain* Promoteur Transport 2000 Québec Normand Parisien 2520, Lionel-Groulx, bur. 200 Montréal (Québec) H3J 1J8 Téléphone: (514) 932-8008 Télécopieur: (514) 932-2024

Description Discussion des coûts et avantages du transport urbain régional relativement à l'aménagement du territoire, à l'intégration des systèmes de transport et à leur efficacité énergétique, à l'attention des décideurs politiques et administratifs; présentation d'expériences étrangères sur le plan des politiques de transport en émergence axées sur l'efficacité systémique.

Partenaire Table métropolitaine des transports, AQTR, CUM, ministère des Transports du Québec, ministère des Ressources naturelles du Québec, cabinets d'experts-conseil, organismes socioéconomiques.

Clientèle Décideurs politiques Problématique Souvent les décisions politiques sont prises au jour le jour sans véritable vision intégrée de toute la problématique.

État d'avancement et (ou) échéancier Conception de l'activité. Prévu pour avril 1996.

Objectifs Améliorer l'efficacité systémique des politiques de transport.

Financement Privé et participation gouvernementale. Ressources humaines 40 %, publicité et information 35 %, action communautaire 10 %, frais de gestion 15 %.

Impacts Avancement des connaissances et modification de l'environnement habilitant. Décisions politiques cohérentes selon un plan de développement intégré.

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Thèmes : transports, climat et atmosphère, Région : Montréal (06) santé, faune, flore, territoire

Renaturalisation des autoroutes Description Amorcer la renaturalisation des autoroutes en commençant par des essais à différents endroits pour raffiner la stratégie d’intervention. Recueillir les commentaires pertinents et ajuster les implantations ultérieures. Le reverdissement des voies urbaines contribue à l’amélioration de l’environnement et de la qualité de vie en diminuant la pollution associée aux émissions atmosphériques (effet de serre), au bruit et à la détérioration du paysage.

Promoteur Mouvement pour l’agriculture biologique région métropolitaine (MAB-METRO). Ministère des Transports, Québec Daniel Reid, coordonnateur 4560, de Bellechasse, app. 2 Montréal (Québec) H1T 1Z2 Téléphone: (514) 376-8364 Travail:(514) 872-6363 Télécopieur: (514) 872-4585

Problématique Les voies rapides et les boulevards sont monotones. Le gazon jaunit facilement et coûte cher en entretien à cause des tontes fréquentes.

Partenaire Ville de Montréal, autres municipalités de la CUM, CUM, ministère des Transports, Société de reverdissement de l’Île de Montréal.

Objectifs Créer des corridors de verdures, ramener la diversité naturelle et diminuer les coûts d’entretien.

Échéancier Le plus tôt possible

Impacts Sur la biodiversité, les espèces et les écosystèmes: implanter des espèces de plantes indigènes qui restent vertes plus longtemps et de la diversité dans l’aménagement. Économiques : diminuer les coûts d’entretien. Sur les activités humaines génératrices de nuisances : à certains endroits, implantation de haies denses d’arbres pour abaisser la pollution sonore. Sur la santé et la qualité de vie des populations humaines : embellissement diversification de l’aménagement, verdure, assainissement de l’air en plus de vivre selon nos moyens en contrôlant les dépenses publiques.

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Thème : transportRégion : Montérégie (16)

Vélo-route Beloeil-Saint-Bruno Promoteur Nature-Action—Beloeil—Mont-St-Hilaire Inc. Guy Dion, directeur 600, boul. Laurier, C.P. 83045 Beloeil (Québec) J3G 6L7 Téléphone : (514) 464-9095 Télécopieur : (514) 446-3747

Description Développement d’un réseau routier pour le vélo comme on en trouve en Europe le long de certaines autoroutes. Objectifs Diminuer la consommation de combustibles fossiles (moins d'autos sur la route). Participer à la réduction de l'émission des gaz à effet de serre.

Partenaires Ministère des Transports, municipalités, organismes communautaires, etc.

Impacts Une vélo-route serait sécuritaire pour les adeptes de ce moyen de transport. Elle augmenterait l'utilisation de la bicyclette et protégerait la qualité de l'air.

État d'avancement et (ou) échéancier Les étapes de la promotion et de la sensibilisation sont complétées. Financement Collecte de fonds, implication des gouvernements provincial et fédéral et des municipalités.

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Thème : transportRégion : Montérégie (16)

Retour du train de banlieue Promoteur Nature-Action Québec Véronique Courtoy, directrice de projet C.P. 434 Saint-Bruno-de-Montarville (Québec) J3V 5G8 Téléphone : (514) 441-3899 Télécopieur : (514) 441-2138

Description Réinstauration du train de banlieu Montréal— Montérégie. Problématique Les ponts sont engorgés. L'utilisation individuelle de l'automobile contribue énormément aux pluies acides et à l'effet de serre. Les autobus sont pris dans le même trafic que les autos et sont paralysés par les joies de l'hiver.

Partenaires Plusieurs intervenants : municipalités, gouvernements.

Objectifs Diminuer la pollution et améliorer la qualité de vie des centaines de personnes qui font la navette à Montréal tous les jours. Éduquer la population à l'usage du transport en commun.

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Thèmes : transport, milieux urbains et territoire Région : Montérégie (16)

Le pouce vert Promoteur Nature-Action—Beloeil—Mont-Saint-Hilaire inc. Denyse Bégin, présidente 600, boul. Laurier, C.P. 83045 Beloeil (Québec) J3G 6L7 Téléphone : (514) 464-9095 Télécopieur : (514) 446-3747

Description Mise en contact des gens qui voudraient participer au covoiturage. Offre d’une solution de rechange écologique à ceux qui ne peuvent utiliser l'autobus. Objectifs Favoriser le transport en commun. Participer à la réduction de l'émission des gaz à effet de serre.

État d'avancement et (ou) échéancier Mise sur pied d'une agence d'ici à trois ans. L'étape de la planification est complétée.

Impacts Nous aimerions créer une agence de covoiturage, donc un ou deux emplois. Par la sensibilisation, amener les gens à utiliser plus rationnellement leur auto. Ce projet favoriserait l'esprit communautaire, l'action locale et protégerait la qualité de l'air.

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Financement Subvention, recherche de partenaires, programmes d'emplois.

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Thèmes : éducation, déchets Région : le Québec

Développement d’écoles de type micro-entreprises à travers le Québec Promoteur Fédération des commissions scolaires du Québec (FCSQ) Pierre Caron 1001, rue Bégon, C.P. 490 Québec (Québec) G1V 4C7 Téléphone: (418) 651-3220 Télécopieur: (418) 651-2574

Description Sur le modèle de l’école Saint-Pierre d’Alma, développement de petites entreprises de récupération et de recyclage au sein d’écoles primaires ou secondaires. Clientèle Les écoles primaires et secondaires. Problématique Nécessité de faire des choix éclairés pour favoriser le développement durable.

Partenaires Initiateur du projet avec l’école Saint-Pierre: Alcan (Mano Capano, personne-ressource) et Recyc-Québec.

Objectifs Aider la relève à faire des choix éclairés pour favoriser le développement durable. Favoriser l’autofinancement des activités de récupération et de recyclage.

État d’avancement et (ou) échéancier La planification, les engagements de certains promoteurs, l’étude de pré faisabilité et la recherche de financement sont en cours. La mise en oeuvre du projet est à venir.

Impacts Augmentation des activités de récupération et de recyclage dans les écoles primaires et secondaires.

ÉcoSommet ’96

Financement Subvention. Le budget d’implantation est évalué à 75 000 $.

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Thèmes : éducation, déchetsRégion : le Québec

Campagne de promotion axée sur la récupération de contenants consignés Promoteur Société québécoise de récupération et de recyclage, Recyc-Québec Service des communications et des relations publiques Philippe Châtillon et Johanne Riverin, respectivement directeur et responsable éducation et promotion 900, Place d’Youville, bureau 210 Québec (Québec) G1R 3P7 Téléphone: (418) 643-0395 Télécopieur: (418) 643-6507

Description En mettant à contribution la radio, l’affichage et les médias imprimés appropriés, développement d’une campagne pour promouvoir la récupération des contenants consignés. Le taux de récupération se situe actuellement à 73 %. Le système québécois est le plus efficace en Amérique du Nord. Clientèle Grand public. Problématique Une augmentation du taux de récupération des contenants consignés réduira d’autant la quantité de déchets à éliminer.

Partenaires Les médias, les fournisseurs et le public québécois.

Objectifs Favoriser l’augmentation du taux de récupération des contenants consignés. Contribuer à l’atteinte de l’objectif gouvernemental de réduction de 50 % des déchets à éliminer.

État d’avancement et (ou) échéancier La mise en oeuvre du projet est en voie de réalisation. Financement 275 000 $.

Impacts Sur l’augmentation du taux de récupération d’un milliard cent mille contenants consignés au Québec, d’où la réduction du recours à l’enfouissement pour les contenants à remplissage unique consignés.

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Thèmes : éducation, déchets Régions : le Québec

Réseau des Centres de formation en entreprise de récupération (CFER) Promoteur Neuf centres de formation en entreprise et récupération Denis Lalonde, coordonnateur du réseau Polyvalente Le Boisé, CFER Victo 605, rue Notre-Dame Est Victoriaville (Québec) G6P 6Y9 Téléphone: (819) 758-1534

Description Le réseau comporte maintenant neuf CFER qui possèdent une caravane de récupération. On y explique la composition du sac vert, d’un lieu d’enfouissement sanitaire, les différentes matières qui peuvent être récupérées et les produits recyclés qu’on peut en tirer. Clientèle Les jeunes des milieux scolaires.

Partenaires Les commissions scolaires impliquées et RecycQuébec.

Problématique Le réseau des Centres de formation en entreprise de récupération se situe dans le cadre de la gestion intégrée des déchets solides d’origine domestique.

État d’avancement et (ou) échéancier Les étapes suivantes sont complétées: planification, engagements des promoteurs, étude de pré faisabilité, étude de marché, recherche de financement et mise en oeuvre du projet.

Objectifs Favoriser la réinsertion sociale et professionnelle de jeunes en difficulté. Sensibiliser les jeunes des milieux scolaires à la récupération et au recyclage.

Financement Subvention de 100 000 $ de la Société québécoise de récupération et de recyclage, Recyc-Québec.

Impacts Il existe maintenant un certificat de formation en entreprise et récupération pour les jeunes qui fréquentent le CFER de Victoriaville. De plus, nombre de jeunes peuvent ainsi acquérir un métier et une fierté de contribuer à l’effort collectif dans une perspective de conservation des ressources.

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Thème : éducationRégion : le Québec

Séminaire de sensibilisation à la problématique environnementale, destiné aux dirigeants et gestionnaires scolaires Promoteur Fondation Riou-Delorme Carolyn Trudeau, directrice générale 1859, René-Laennec, C.P. 43032 Laval (Québec) H7M 6A1 Téléphone: (514) 667-3984 Télécopieur: (514) 667-3984

Description Organisation d’un séminaire à l’intention des dirigeants et gestionnaires d’établissements scolaires. Clientèle Gestionnaires et dirigeants scolaires. Problématique Les gestionnaires en milieu scolaire sont un élément important de la chaîne d’information, depuis les étudiants et les professeurs jusqu’aux décideurs.

Partenaires Organismes du milieu et investissement privé. État d’avancement et (ou) échéancier Octobre 1996.

Objectifs Sensibiliser ce groupe à la problématique environnementale. Appuyer l’action et les efforts du réseau d’enseignants. Créer un réseau de gestionnaires multiplicateurs.

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Thème : éducation Région : le Québec

L’éducation relative à l’environnement au coeur de l’école Promoteur Société linnéenne du Québec Agathe Savard, directrice générale 2095, boul. Charest Ouest, bureau 102 Sainte-Foy (Québec) G1N 4L8 Téléphone: (418) 683-2432 Télécopieur: (418) 683-2893

Description En vue d’initier les éducateurs et les éducatrices à intégrer l’éducation relative à l’environnement dans leur pratique de l’enseignement, la Société linnéenne a conçu une série de guides pour le préscolaire et le primaire afin de favoriser l’éducation relative à l’environnement à l’école. Problématique La commission mondiale sur l’environnement et le développement proclamait que «les enseignants du monde entier auront un rôle crucial à jouer pour porter notre message à la connaissance des jeunes».

Partenaires Ministère de l’Environnement et de la Faune, Fondation de l’éducation relative à l’environnement, Recyc-Québec et HydroQuébec.

Objectifs Initier le personnel enseignant à la pédagogie de l’ERE avec des outils pratiques pour leur enseignement. Aider les élèves à prendre conscience de leur environnement grâce à l’exploration sensorielle. Sensibiliser les jeunes à quelques caractéristiques de l’environnement. Aider les élèves à acquérir une connaissance élémentaire des composantes de l’environnement. Aider les jeunes à acquérir des valeurs, de l’intérêt et de la motivation pour vouloir participer activement à l’amélioration et à la protection de l’environnement. Initier les jeunes à quelques techniques de base pour leur permettre d’acquérir les compétences à l’identification de problèmes et solutions relatives à l’environnement.

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Thèmes : éducation, faune et flore Région : le Québec

À l’école du Saint-Laurent Promoteur Société linnéenne du Québec Agathe Savard, directrice générale 2095, boul. Charest Ouest, bureau 102 Sainte-Foy (Québec) G1N 4L8 Téléphone: (418) 683-2432 Télécopieur: (418) 683-2893

Description Dans la foulée du plan d’action Saint-Laurent et de Stratégies Saint-Laurent, la Société linnéenne a développé une série de trois trousses éducatives «Les énigmes du Saint-Laurent» en vue de faire découvrir aux élèves du 2e cycle du primaire et du secondaire 1 la diversité de l’écosystème Saint-Laurent par trois espèces vedettes: la perchaude, l’oie des neiges et le béluga. Actuellement, 64 commissions scolaires du Québec et une quarantaine d’écoles privées utilisent les trousses et rejoignent près de 300 000 élèves depuis 1992.

Partenaires Ministère de l’Industrie, du Commerce, de la Science et de la Technologie, ministère de l’Éducation, Fondation de la faune et HydroQuébec.

Objectifs Fournir aux écoles québécoises du matériel éducatif favorisant les objectifs de l’éducation relative à l’environnement tels que définis par l’UNESCO. Sensibiliser les jeunes à la diversité écologique du Saint-Laurent. Diffuser des connaissances sur la faune et les habitats du Saint-Laurent. Familiariser les jeunes et les enseignants à la problématique de la conservation et de la protection par différentes pistes de solutions. Initier les jeunes à la résolution de problèmes environnementaux par la coopération. Promouvoir l’action, le changement d’habitudes et de comportements vis-à-vis les habitats et la ressource eau.

ÉcoSommet ’96

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Thème : éducation Région : le Québec

La gestion environnementale* Promoteur Ministère de l’Industrie, du Commerce, de la Science et de la Technologie Ruth Larouche, responsable de la recherche et développement 710, place d’Youville, 7e étage Québec (Québec) G1R 4Y4 Téléphone: (418) 691-5891 Télécopieur: (418) 646-6145

Description Session de formation d’une journée à l’intention des propriétaires dirigeants de PME manufacturières. Clientèle Propriétaires dirigeants de PME manufacturières. Problématique Les PME font face à plusieurs inquiétudes: quelles sont les politiques et les normes environnementales qui prévaudront à brève et à moyenne échéances; quelles sont les technologies appropriées dans les circonstances; quels sont les coûts associés à l’observation des normes? Dans ce contexte, il devient difficile pour les PME de planifier stratégiquement leurs activités.

Partenaires Lavalin Environnement (concepteur) Comité aviseur: Institut d’urbanisme, CRIQ, ministère de l’Environnement et de la Faune, entreprises Teinture Élite et Anacolor. État d’avancement et (ou) échéancier 41 sessions de formation depuis décembre 1991. 675 participants de tous les secteurs.

Objectifs Amener le propriétaire dirigeant de la PME québécoise à élaborer un plan de gestion environnementale pour garantir, à long terme, l’existence, la rentabilité et le développement durable de son entreprise.

ÉcoSommet ’96

Financement Coûts: 25 000 $.

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Thème : éducation, faune et flore,Région : Bas-Saint-Laurent (01) milieux urbains et territoire

Centre d'éducation relative à l'environnement (Société d'écologie des battures de Kamouraska) Promoteur Société d'écologie des battures de Kamouraska (SEBKA) Fabienne Lavoie, responsable du dossier C.P. 101 Saint-André (Québec) G0L 2H0 Téléphone : (418) 493-2604

Description Projet d'érection d'une infrastructure d'accueil, tel un bâtiment multifonctionnel, qui serait construite à même la halte routière de SaintAndré-de-Kamouraska. Clientèle Grand public.

État d'avancement et (ou) échéancier 1996 à 1997 (construction) Les étapes de planification, de promotion et de sensibilisation, d'engagements verbaux ou écrits de certains promoteurs, d'étude de pré-faisabilité et d'étude de marché, «focus group», etc., ont déjà été complétées.

Objectifs Regrouper le personnel, l'équipement et les services tout en desservant les besoins de la clientèle. Impacts La protection des battures assure une protection de base des habitats de la sauvagine et de diverses espèces fauniques et floristiques particulières au fleuve. La société emploie quelques animateurs pour tenir ses propres activités estivales et elle contribue avantageusement à soutenir des activités touristiques (écotourisme) ou de loisir scientifique au niveau régional. La population locale est davantage informée et conscientisée quant au rôle écologique joué par les battures, notamment en ce qui concerne les activités de chasse et de pêche. De plus, l'exploration de ce site à même une halte routière augmente la visibilité touristique de la municipalité hôte.

ÉcoSommet ’96

Financement Immobilisation : 83 500 $, fonctionnement (salaires, achats de matériel, fourniture, etc.) Les modes de financement prévus sont une subvention et diverses autres sources (12%), notamment les partenaires gouvernementaux.

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Thème : éducationRégion : Saguenay—Lac-Saint-Jean (02)

Pour que le vert dure Promoteur Gabriel Dallaire Conseil régional de l'environnement 425, Sacré-Coeur Ouest Alma (Québec) G8B 1M4 Téléphone: (418) 662-9347 Télécopieur: (418) 662-2084

Description Initier les jeunes de niveau primaire au respect de l'environnement et à la pérennité des ressources en les impliquant dans des projets concrets. Clientèle Jeunes. Objectifs Assurer la pérennité de nos ressources par l'éducation.

Partenaire Écoles de la commission scolaire Lac-Saint-Jean.

Impacts Création d'un emploi temporaire. Protection du milieu environnant par la formation dispensée et par le changement de comportement attendu.

ÉcoSommet ’96

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Thème : éducationRégion : Saguenay—Lac-Saint-Jean (02)

Implantation d'un centre d'information permanent sur le compostage Promoteur Lise Tremblay Le Club Millezinc 4181, des Mersiers Jonquière (Québec) G8A 1S8

Description Installation d'un site de démonstration comprenant des composteurs et des panneaux d'interprétation, la formation de maîtrescomposteurs qui seront les personnesressources, une ligne info-compost pour aider les citoyens et un sondage sur les pratiques du compostage après six mois. Clientèle Grand public. Problématique La gestion de nos déchets par l'enfouissement soulève des problèmes environnementaux (pollution, gaspillage de ressources) et de santé. Impacts Viabilité économique du projet par la vente de bacs et la permanence du centre d'information. Protection de l'environnement par l'utilisation des déchets pour la fabrication du compost. Pérennité des ressources renouvelables et non renouvelables en protégeant les cours d'eau des sites d'enfouissements.

ÉcoSommet ’96

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Thème : éducationRégion : Saguenay—Lac-Saint-Jean (02)

La genèse du Fjord Promoteur Croisières navettes maritimes du Fjord Inc. Gilbert Simard C.P. 128 Saint-Fulgence (Québec) G0V 1S0 Téléphone: (418) 674-9264 Télécopieur: (418) 674-9335

Description Ce projet se veut un outil original de sensibilisation du public aux particularités historiques et biophysiques régionales et un rapport complémentaire à la stratégie élaborée en matière de développement durable au Saguenay—Lac-Saint-Jean. Clientèle Grand public, touristes.

Partenaire Conseil du loisir scientifique.

Problématique Le milieu naturel du Fjord du Saguenay a subi des préjudices par le passé. Objectifs Démontrer l'importance d'un environnement de qualité, en sensibilisant les gens aux effets que peuvent avoir leurs actions sur leur propre milieu de vie et celui des personnes avec qui ils le partagent. Favoriser l'adoption de nouvelles approches face aux ressources du milieu environnant et contribuer ainsi à une meilleure gestion des ressources renouvelables et non renouvelables de la région. Favoriser une affluence touristique extrarégionale. Impacts Éveil de la population face au caractère exceptionnel et à l'importance des richesses que recèle le Fjord du Saguenay. Meilleure réceptivité des gens pour le soutien de projets futurs visant la réhabilitation de milieux naturels détériorés. Conciliation originale d'activités maritimes et pédestres. Création de cinq emplois saisonniers et création d'emplois additionnels lors des prochaines phases de développement du projet contribuant à freiner l'exode des jeunes. Contribution à l'autonomie économique régionale. Partage des retombées entre diverses municipalités de la région.

ÉcoSommet ’96

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Thème : éducationRégion : Saguenay—Lac-Saint-Jean (02)

Service d'éducation et de consultant pour l'environnement naturel Description Mise en valeur du territoire par des activités de plein air, avec formule à forfaits «santé-détente» pour les adultes et «santé-culture» pour les jeunes, le tout dans une approche éducative. Organisation d'activités culturelles (saine alimentation, vêtements de plein air, safarisphotos) et environnementales (aménagement du territoire et construction d'habitats rustiques et écologiques), le tout en harmonie avec le milieu naturel pour le connaître.

Promoteur Complicité pour l'environnement naturel Bertrand Gagnon C.P. 171 170, chemin Pointe-aux-pins Saint-Fulgence (Québec) G0V 1S0 Téléphone: (418) 674-1027

Clientèle Adultes, jeunes, touristes.

Financement Le projet sera financé par la vente de forfaits «santé-détente» en milieux naturels pour les cadres d'entreprises, la vente de produits artistiques et de l'industrie horticole, le tout pour supporter une approche éducative pour les jeunes (cégeps - universités).

État d'avancement et (ou) échéancier Le projet est en cours de réalisation.

Impacts Autonomie économique régionale par une exploitation raisonnée des ressources naturelles, pour se déplacer, se nourrir, se vêtir et se loger, le tout dans une approche éducative axée sur la santé et la créativité de l'être humain. Protection du milieu environnant par une approche éducative structurée, avec méthode pour gérer les actions théoriques et pratiques sur le terrain. Réhabilitation de milieux détériorés après une étude approfondie et des actions concrètes sur le terrain. Valorisation des ressources potentielles (arbres, arbustes, fleurs, etc.) pour faire du site un havre de qualité de vie.

ÉcoSommet ’96

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Thème : éducation Région : Québec (03)

Le camp de vacances du Camp École Kéno Promoteur Le Camp École Kéno inc. Roger Landry, directeur général 4947, rue Marie-Le Franc Saint-Augustin-de-Desmaures (Québec) G3A 1V4 Téléphone: (418) 658-4198 Télécopieur: (418) 658-5862

Description Échelonnement des opérations du Camp École Kéno sur toute l’année. Clientèle Jeunes. Problématique La situation financière du camp est précaire. Échelonner ses opérations sur toute l’année lui permettrait de se rentabiliser.

Partenaire Le club des Lions de Sillery—Sainte-Foy.

Objectifs Le Camp École Kéno vise à donner aux jeunes et aux adolescents le goût des activités de plein air, l’apprentissage des bonnes techniques de plein air et le respect de l’environnement. L’expédition de canot-camping sur les lacs et les rivières demeure la force principale du Camp.

État d’avancement et (ou) échéancier Le projet est en voie de réalisation.

Impacts Actuellement, le Camp emploie au lac Long, à Saint-Augustin-de-Desmaures et à Sillery, cinq personnes à temps plein, 140 personnes durant l’été et six au printemps et à l’automne. Au fur et à mesure que les activités s’échelonneront sur toute l’année, le nombre de permanents augmentera. Le Camp Kéno contribue au développement économique de la région de Québec et à la protection de l’environnement en éduquant les jeunes.

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Thème : éducation Région : Mauricie— Bois-Francs (04)

Calendrier à caractère environnemental et vignette autocollante Promoteur Environnement Pro-Vert, organisme sans but lucratif Josée Savard-Proulx, présidente Environnement Pro-Vert 525, Route Les 60 Saint-Jean-Baptiste-de-Nicolet (Québec) J3T 1G5 Téléphone: (819) 293-6917

Description Conception, rédaction, mise en page, impression et distribution d’un calendrier portant sur une meilleure gestion des ressources et conçu de façon à motiver et impliquer le citoyen. Création, impression et distribution d’une vignette autocollante portant un message de réutilisation et d’économie des ressources par le réemploi des contenants et emballages de plastique.

Partenaires Imprimerie Gravonic inc., Journal Courrier-Sud, Environnement Pro-Vert.

Rédaction et publication d’une chronique mensuelle dans le journal régional Courrier-Sud portant sur la politique des 3-R.

État d’avancement et (ou) échéancier Ce projet s’étale sur une période d’un an pour sa complète réalisation. La planification et la recherche de financement sont complétées. Les engagements écrits de certains promoteurs ont été obtenus.

Clientèle Grand public. Objectifs Conscientiser le citoyen sur l’importance d’exploiter adéquatement nos ressources. Changer les comportements, les pratiques et les valeurs actuelles par l’établissement de nouvelles pratiques. Offrir au citoyen des outils concrets et utilitaires l’invitant à changer ses habitudes.

Financement Les coûts prévus sont d’environ 20 000 $, répartis en immobilisations (1 180 $), fonctionnement (17 800 $) et autres (1 047 $). Les revenus prévus (5 000 $) sous forme de subventions et de contributions des partenaires du milieu étant insuffisants, une subvention de 15 000 $ sera demandée.

Impacts Amélioration de la qualité de vie. Contribution à l’évolution des mentalités, des comportements et des pratiques, ainsi qu’au changement des politiques et des valeurs actuelles. Motivation des adultes dans l’application de gestes concrets visant une saine gestion des ressources par l’intermédiaire des enfants (calendrier à colorier). Réduction de l’impact des déchets d’emballage sur l’environnement. Reconnaissance et définition du potentiel des ressources, de la valeur économique des déchets et option d’approche fondée sur les 3-R.

Thème : éducation Région : Mauricie—Bois-Francs (04)

ÉcoSommet ’96

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Concentration «Environnement et développement durable au secondaire» Promoteur Un enseignant, un responsable de matière et un conseiller pédagogique de la Commission scolaire Val-Mauricie en collaboration avec l’école secondaire Val-Mauricie. Denis Carignan, personne-contact Commission scolaire Val-Mauricie 800, 6e Avenue Shawinigan-Sud (Québec) G9P 4E6 Téléphone: (819) 536-5606 Télécopieur: (819) 536-3057

Description Préparation d’un programme d’études en environnement et développement durable qui sera offert aux élèves de 3e, 4e et 5e secondaire. Clientèle Élèves du deuxième cycle du secondaire, doués en français, en sciences de l’homme et en sciences de la nature. Objectifs Permettre aux élèves doués pour le français, les sciences humaines et les sciences de la nature de bénéficier d’une meilleure préparation pour entreprendre des études collégiales et universitaires dans les différents domaines se rapportant à l’environnement et au développement durable.

Partenaires Le ministère de l’Éducation (MEQ), le Collège de Shawinigan, le Centre national en électrochimie et en technologie environnementales inc. (CNETE), le Laboratoire des technologies électrochimiques et des électrotechnologies d’Hydro-Québec (LTEE), la Société québécoise de développement de la main-d’oeuvre de la Mauricie—Bois-Francs et l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR).

Impacts Inculquera aux élèves des valeurs reliées à l’environnement et au développement durable par une pédagogie très concrète.

État d’avancement et (ou) échéancier Novembre et décembre 1995: contact avec les partenaires potentiels, formation d’une équipe de travail (premiers échanges). Janvier à juin 1996: réaménagement des contenus de programmes pour regrouper les objectifs qui concernent l’environnement et le développement durable, élaboration de stratégies d’enseignement en fonction d’une pédagogie par projet, identification des besoins en matériel didactique, réflexion sur les moyens à prendre pour évaluer les stratégies et les élèves, rédaction de grilles (préliminaires) d’évaluation en situation d’apprentissage.

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Thèmes : éducation, forêts Région : Mauricie-Bois-Francs (04), Saguenay-Lac-Saint-Jean (02)

La foresterie durable, l’affaire de tous* région. Amener les travailleurs à comprendre l’importance de préserver la biodiversité et les différents écosystèmes et, en conséquence, protéger les habitats fauniques. Amener les travailleurs à comprendre que l’aménagement intégré du territoire doit être encouragé pour assurer la viabilité économique ainsi qu’un large éventail de bénéfices sociaux et environnementaux. Associer les efforts des travailleurs à ceux mis de l’avant par l’industrie forestière pour prendre d’une façon coordonnée le virage de la foresterie durable.

Description Conception et réalisation d’une trousse de sensibilisation et de formation à la foresterie durable. Celle-ci comprendra une vidéo de 30 minutes, une pochette de 25 fascicules de quatre à huit pages sur des sujets variés traitant de foresterie durable, ainsi qu’un cahier d’activités pratiques et de protection et d’aménagement d’habitats fauniques. Clientèle Les travailleurs qui oeuvrent à différentes périodes de l’année dans les forêts du HautSaint-Maurice et du Saguenay—Lac-Saint-Jean.

Impacts Favorisera chez les travailleurs forestiers (reboiseurs, débroussailleurs, bûcherons, opérateurs de machinerie lourde, etc.) une meilleure gestion des ressources fauniques.

Problématique Depuis plusieurs années, différents intervenants régionaux ont accordé une attention particulière à l’importance du développement durable. Des actions concrètes de grande envergure ont déjà touché plusieurs secteurs d’activité. Toutefois, tout le secteur de l’exploitation de la principale ressource naturelle renouvelable québécoise a été un peu laissé pour compte. Parce que les forêts sont responsables de plusieurs dizaines de milliers d’emplois directs, parce que ceux qui l’utilisent pour leurs loisirs (chasse, pêche, villégiature, etc.) sont encore plus nombreux, il est à-propos d’y intervenir pour s’assurer d’une exploitation adéquate et rationnelle de la ressource tout en favorisant la complémentarité des différentes formes d’utilisation de la forêt.

Promoteur MADIE inc. Jean-Yves Deschênes, directeur général 414, Collard Ouest Alma (Québec) G8B 1N2 Téléphone: (418) 668-7976 Télécopieur: (418) 668-0265 Partenaires Association des industries forestières du Québec, Habitat faunique Canada, Fondation du développement durable, Environnement Canada, Fondation de la faune du Québec, ministère de l’Environnement et de la Faune.

Objectifs Toucher tous les travailleurs forestiers de l’ensemble d’un territoire donné pour leur permettre de prendre le virage du développement durable. Faire connaître l’importance d’exploiter l’écosystème forestier sans compromettre la pérennité des ressources forestières et fauniques. Faire comprendre dans quelle mesure l’exploitation des ressources forestières contribue au développement économique et social de la

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État d’avancement et (ou) échéancier Avril 1996 à décembre 1997. Financement Total des dépenses: 255 000 $. Modes de financement prévu: fonds de MADIE, subventions et ventes de services.

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Thème : éducationRégion : Estrie (05)

L’Estri...ERE Description Actuellement en Estrie, trois éducateurs sont chargés de former les enseignants du primaire en éducation relative à l’environnement (ERE). De plus, le Comité d’éducation interculturelle et de compréhension internationale associé au Syndicat des enseignants de l’Estrie a un créneau où il fait la promotion de projets dans les écoles. Il s’agirait d’associer ces deux formes d’enseignement relatives à Estrie zone verte (EZV). Clientèle Jeunes, étudiants. Objectifs Associer ERE-Estrie à EZV. Profiter de la visibilité de EZV pour promouvoir l’éducation relative à l’environnement. Faire circuler l’information environnementale dans les écoles. Problématique L’environnement et ses enjeux n’échappent pas au fait que tous les grands problèmes sociaux doivent miser sur l’éducation des jeunes comme un élément majeur du processus de solution et d’amélioration de la situation. Dans cette perspective, Estrie zone verte (EZV) devrait s’assurer d’avoir un volet strictement dédié à l’éducation relative à l’environnement. Impacts Les jeunes sensibles à l’environnement se soucient davantage de la protection des espèces et des écosystèmes et ont des comportements plus respectueux améliorant ainsi la qualité du milieu. Ils sont également plus exigeants quant à leur qualité de vie et font des choix de consommation orientés vers des substances et des procédés propres, ce qui contribue à réduire les nuisances associées à la production de biens. Le projet aurait un impact positif sur l’industrie de l’environnement.

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Partenaires Conseil régional de l’environnement de l’Estrie, Groupe «En d’autres termes» de l’Université de Sherbrooke, Opération nettoyage Memphrémagog.

Promoteur Comité d’éducation interculturelle et de compréhension internationale (CEICI) et éducateurs en ERE Caroll McDuff, membre du CEICI, formateur en ERE 131, Stevenson Danville (Québec) J0A 1A0 Téléphone: (819) 839-2682 Téléphone: (819) 828-2682

État d’avancement et (ou) échéancier Le projet est présentement en voie d’élaboration. Financement Aucun coût prévisible à ce stade.

Thèmes : éducation, forêtRégion : Estrie (05)

Mise sur pied d’un centre d’information sur la flore forestière estrienne Description Le centre d’information et d’interprétation sur la flore forestière estrienne se veut un endroit éducatif où il est possible d’en apprendre davantage sur la forêt. Annexé au Collège de Sherbrooke, il utilise l’Arboretum à des fins éducatives et de diffusion. Clientèle Grand public et jeunes. Problématique La méconnaissance de la flore forestière mène à sa dégradation et au manque de volonté publique de la protéger. Objectifs Sensibiliser les gens à la protection de la forêt, faire connaître la biologie des plantes et des arbres de sous-bois ainsi que l’importance de la forêt pour la faune et la flore. Impacts Une meilleure connaissance de la forêt incite à la respecter et à la protéger. Ce centre attirerait les groupes scolaires et le grand public, représenterait un apport économique pour la région et mènerait à une exploitation plus respectueuse des ressources. Nouvel outil au service de la population, ce centre apporte une nouvelle vision autre que celle de la forêt comme source d’approvisionnement en matière ligneuse.

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fins de semaine et durant la saison estivale pour le grand public et selon la demande pour les groupes scolaires.

Promoteur potentiel MRC de Sherbrooke. Partenaires Municipalités.

Financement Le projet étant en voie d'élaboration, la planification financière n'est pas complétée. Les sources de financement prévues sont: MRC, municipalités, Collège de Sherbrooke, Université de Sherbrooke, Association forestière des Cantons de l’est, ministère des Ressources naturelles et ministère de l'Éducation.

État d’avancement et (ou) échéancier Préparation de visites guidées, activités d’interprétation interactives (guide pédagogique, panneaux représentant les relations faune-florehabitats) et formation d’animateurs. Selon les moyens financiers, le centre pourrait ouvrir les

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Thèmes : éducation, écotourismeRégion : Gaspésie─Îles-de-la-Madeleine (11)

Attestation d’études collégiales en éco-interprétation au Cégep de la Gaspésie et des Îles Promoteur Cégep de la Gaspésie et des Îles Gérard Gagnon C.P. 590 Gaspé (Québec) GOC IRO Téléphone : (418) 368-2201 Télécopieur : (418) 368-7003 Internet: [email protected]

Description Mise sur pied d’un programme deformation en éco-interprétation. Programme d’un an intègrant les aspects suivants : fondements de l’interprétation, communication, sciences naturelles, histoire régionale, lecture et interprétation de paysages, conception et réalisation d’activités d’interprétation, planification de programmes, éducation à l’environnement, entrepreneurship, langue seconde, plein air et stage.

Partenaires Parcs Forillon, de l’Île Bonaventure et du Rocher Percé, Parc de la Gaspésie, de Miguasha, Associations coopérante Amis Chic Chocs et Parc de Miguasha, Conseil régional de concertation et de développement, Conseil régional de l’environnement, Ressources humaines Canada, Société québécoise du développement et de la main-d’oeuvre.

Problématique Le développement rapide de l’écotourisme peut avoir pour conséquence la détérioration des habitats. Une méconnaissance de la fragilité des milieux naturels est souvent à l’origine de comportements nocifs. Un des rôles de l’écointerprète est de sensibiliser l’écotouristeà cette réalité et de l’amener à respecter le milieur visité pourle bénéfice des générations à venir. Ainsi, l’éco-interprète contribuera de façon significative au développement durable.

État d'avancement et (ou) échéancier 1995-1996 : mise en forme finale du programme et demande d’autorisation. Financement Équipements, laboratoires, salles de classes et enseignants sont assumés par le Collège. Jusqu’à maintenant, ressources humaines Canada et la Société québécoise du développement de la main-d’oeuvre ont été les principales sources de financement.

Objectifs Former des éco-interprètes et leur permettre de démarrer une entreprise. Stimuler le développement économique et écotouristique dans notre région. Obtenir l’autorisation d’offrir une attestation d’études collégiales en écointerprétation. Impacts L’éco-interprète est un atout indispensable au développement durable des régions. C’est un programme créateur d’emplois qui permettra aux finissants de se trouver un emploi dans ce domaine. Le programme peut aussi déboucher sur un projet de création d’une entreprise.

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Thème : éducation Région : Outaouais (07)

CD-ROM Internet et développement durable Promoteur Commission scolaire d’Aylmer Guy Benoit, directeur général 115, Principale, 2e étage Aylmer (Québec) J9H 3M2 Téléphone: (819) 684-7709 Télécopieur: (819) 684-7709

Description Production de fiches pédagogiques relatives au développement durable et à un avenir viable. Clientèle Élèves. Problématique Mieux informés, les élèves, futurs adultes, seront en mesure d’adopter des comportements allant dans le sens du développement durable.

Partenaire L’éducation au service de la Terre.

Objectifs Mettre à la disposition du plus grand nombre d’élèves possible de l’information et des connaissances nécessaires pour mieux connaître leurs milieux afin qu’ils puissent agir sur celui-ci pour l’améliorer dans le sens d’un développement durable.

État d’avancement et (ou) échéancier À court terme. Les étapes complétées sont la planification, la promotion et sensibilisation et la recherche de financement. Financement Les dépenses prévues sont les immobilisations (frais de terrain, bâtisse, infrastructures, etc.) et le fonctionnement (salaires, achat de matériel, fournitures, etc.). Actuellement, des dépenses de l’ordre de 15 000 $ ont été financées à même le budget d’opérations courantes de la Commission scolaire d’Aylmer. Au départ, l’éducation au service de la Terre investira un montant semblable à celui qui a déjà été investi par la Commission scolaire d’Aylmer. Par la suite, nous comptons recevoir du financement spécifique de la part du gouvernement du Canada et du gouvernement du Québec. Toutefois, il serait extrêmement souhaitable et intéressant que, dans les documents pédagogiques que nous souhaitons produire, des exemples de succès et de projets dynamiques dans le domaine du développement durable d’origine québécoise et outaouaise soient donnés. Pour ce faire, nous avons besoin de la collaboration du Conseil régional de l’environnement et du développement durable de l’Outaouais et de l’ÉcoSommet pour un montant qui pourrait se chiffrer approximativement à 15 000 $.

Impacts Ce projet permettra aux élèves d’acquérir plus facilement des comportements responsables envers leur environnement. Cela aura des impacts importants dans les choix qu’ils seront amenés à prendre dans leur vie, et dans le futur comme adultes, en regard des questions environnementales ce qui influencera les entreprises de développement durable dans leur milieu.

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Thème : éducation Région : Chaudière—Appalaches (12)

Conte pour enfants «Le voleur de poubelles» Promoteur Association québécoise de lutte contre la pollution atmosphérique Jocelyne Lachapelle, directrice 720, rang 7 Frampton (Québec) G0R 1M0 Téléphone: (418) 479-6503 Télécopieur: (418) 479-6503

Description Outil pédagogique original s’adressant aux enfants du primaire, avec illustrations et un texte abordant des sujets tels que la surproduction, la surconsommation, le gaspillage, la récupération, la réutilisation, la restauration, la création d’emplois et l’espoir. Problématique L’environnement est de plus en plus une préoccupation importante. Des outils éducatifs permettent aux jeunes de les éveiller à la société de conservation.

Partenaire Fédération des caisses populaires Desjardins de Québec. État d’avancement et (ou) échéancier Distribution à partir de septembre 1996. Le projet est en voie de réalisation.

Objectifs Sensibiliser les jeunes aux problèmes environnementaux reliés à la surconsommation et distribution du conte aux 33 584 étudiants du primaire de Chaudière-Appalaches.

Financement Dépenses déjà engagées: 4 714,25 $ Dépenses de production du conte: 36 942,40 $ Dépenses de distribution: 3 358,40 $ Revenus: 16 792 $ Les sources de financement sont les commissions scolaires, les organismes du milieu, RecycQuébec et le Fonds d’éducation relative à l’environnement.

Impacts Sensibilisation des jeunes de niveau primaire et éveil à la société de conservation.

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Thèmes : éducation, faune et floreRégion : Lanaudière (14)

Guide des milieux naturels remarquables de Lanaudière* Promoteur Conseil régional de l’environnement de Lanaudière (CREL) Jean-Pierre Marcoux, président 365, rue Saint-Louis Joliette (Québec) J6E 7N3 Téléphone: (514) 756-0186 Télécopieur: (514) 756-6538

Description Réalisation d’un guide avec carte d’inventaire globale et cartes locales pour principaux sites, comprenant inventaire, description, évaluation, recommandations pour chaque site, incluant l’impact prévu de fréquentation. Clientèle Grand public.

État d’avancement et (ou) échéancier Mars 1997.

Problématique La protection des milieux naturels préserve l’intégrité des écosystèmes. Lanautière est une région «verte» et entend le rester. Objectifs Faire connaître et apprécier la région verte de Lanaudière à la population du sud de Lanaudière, pour développer un sentiment d’appartenance; à celle de la région métropolitaine de Montréal comme lieu de ressourcement; à l’étranger comme destination écotouristique. Impacts Développement du sentiment d’appartenance des Lanaudois pour leur région.

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Thème : éducation Région : Lanaudière (14)

Programme d’éveil sensoriel au milieu naturel sous la forme d’ateliers ou de classes vertes* Promoteur Conseil régional de l’environnement de Lanaudière Jean-Pierre Marcoux, président 365, rue Saint-Louis Joliette (Québec) J6E 7N3 Téléphone: (514) 756-0186 Télécopieur: (514) 756-6538

Description Mise en relation affective positive entre les humains et la nature aboutissant à un respect et à une responsabilisation face à l’environnement. Clientèle Jeunes et adultes. Problématique La responsabilisation des personnes relativement à l’environnement est un principe de base du développement durable.

État d’avancement et (ou) échéancier Septembre 1996.

Objectifs Développer une approche expérimentale de l’éducation relative à l’environnement en privilégiant l’axe de développement: la création d’un lien avec le milieu de vie naturel (en milieu urbain et rural) à l’intention de l’enfance et du monde adulte. Impacts Faire aimer = protéger Être en relation = être responsable.

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Thème : éducationRégion : Montérégie (16)

Aménagement de stations d'interprétation Conscientisation des gens à la fragilité de nos écosystèmes et de nos ressources naturelles. Amélioration de la santé et la qualité de vie des populations concernées. Promoteurs Radis inc., Muséobus Odette Gariépy, directrice 760, chemin des Patriotes Otterburn Park (Québec) J3H 1Z5 Téléphone: (514) 464-0201 Télécopieur: (514) 446-4644

Description Conception et aménagement de stations d'interprétation dans deux aires distinctes. La première est située sur le site de Muséobus et la seconde se trouve en bordure de la rivière Richelieu à l'intérieur de la halte routière. La thématique développée sera reliée à des notions de physique, de chimie, de biologie et de technologie. Depuis 1989, Muséobus a développé une approche exploratoire de la culture scientifique qui a pour but d'aider l'enfant à comprendre la place qu'il occupe dans l'univers et à faire des liens entre les divers éléments du monde qui l'entoure. Dans une optique de développement durable, les priorités sont d'assurer la protection, l'amélioration et la conservation du milieu naturel et de ses ressources par l'éducation.

Partenaires La ville d'Otterburn Park et le Fonds d'interventions régionales pour l'aménagement des stations d'interprétation; le Conseil régional de l'environnement de la Montérégie pour les stations en bordure du Richelieu. D'autres programmes contribuent au projet d'aménagement: Impact Jeunesse qui permet l'embauche de quatre ouvriers et le programme À la Source pour l'engagement de deux stagiaires en environnement.

Clientèle Jeunes. Problématique Muséobus croit qu'en faisant acquérir à la population générale des connaissances sur les écosystèmes boisé et rivière, il contribuera à leur préservation.

État d'avancement et (ou) échéancier Remise du concept comprenant: la recherche préliminaire, la thématique suggérée, l'approche et les moyens retenus, des esquisses du parcours et des panneaux le 15 mars. Remise du scénario le 29 mars comprenant: le dossier de recherche appliquée à la thématique retenue, la rédaction préliminaire des textes, la recherche iconographique, les plans et devis préliminaires. Remise du cahier de réalisation comprenant: les textes finaux, les iconographies, les plans et devis techniques. Approbation et début d'implantation le 30 avril. Installation des panneaux sur le site le 30 mai. Installation des panneaux à la halte routière le 30 juin.

Objectifs Sensibiliser les jeunes et le grand public aux problèmes de pollution et de surconsommation ainsi qu'à la nécessité de développer une utilisation rationnelle des ressources naturelles. Faciliter l'intégration des notions scientifiques liées à l'environnement naturel en s'appuyant sur des éléments concrets. Des liens seront établis entre des phénomènes scientifiques présents dans l'environnement quotidien et des notions plus abstraites. Impacts Préservation de la biodiversité, les espèces et les écosystèmes. Embauche de main-d'oeuvre et d'une conseillère scientifique pour ce projet. ÉcoSommet ’96

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Thème : éducationRégion : Montérégie (16)

L'école du marais Description Restauration d'un bâtiment agricole vieux de 125 ans en pavillon d'interprétation afin de pallier un manque évident d'espace pour répondre aux besoins d'un achalandage de 90 000 personnes sur le site et pour poursuivre nos objectifs d'éducation à la conservation.

Promoteur Centre d'interprétation de la nature du lac Boivin Mario Fortin, directeur général 700, rue Drummond Granby (Québec) J2G 8C7 Téléphone: (514) 375-3861 Télécopieur: (514) 378-3738

Impacts Conservation d'un territoire, de sa faune et de sa flore par une action éducative soutenue et des infrastructures adéquates. Soutien aux organismes impliqués pour consolider et développer un concept intégré des attraits touristiques régionaux. Conservation d'un site naturel en bordure du lac Boivin qui évite le développement urbain au détriment des habitats. Accès à un site naturel protégé, fréquenté par 90 000 personnes et situé à 120 minutes du centreville. Promotion d'actions concrètes de protection de l'environnement par la diffusion d'expositions et d'activités éducatives.

État d'avancement et (ou) échéancier L'échéancier de réalisation du projet est prévu pour l'automne 1996. Le projet est commencé.

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Financement Le coût des dépenses est estimé à 109 169 $, soit 85 800 $ pour les immobilisations et 23 369 $ pour les honoraires professionnels.

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Thème : éducationRégion : Montérégie (16)

Ma maison mon écosystème - Exposition itinérante en Montérégie Impact sur les déchets (matière première non utilisée), traitement sur place des résidus, énergies alternatives, conservation passive, toxicité des produits à ne pas utiliser, réduction de la consommation, durabilité des biens.

Description Exposition itinérante faisant état des gestes à poser dans le cadre de la gestion de l’habitat humain pour prendre le virage du développement durable dans le domaine du cadre bâti. Passer de l’étape des «choses à faire» au stade de la «façon de faire». Responsabiliser les occupants et gestionnaires d’habitats humains (cadre bâti) aux gestes à poser, tant lors de la construction de l’enveloppe du bâtiment, ses aménagements intérieurs et extérieurs que lors des transformations (rénovation, restauration, agrandissement), plus particulièrement de la résidence familiale. Conception et réalisation d’un concept d’expositions accessibles à l’ensemble de la population tout en étant relié aux programmes de formation des sciences de la nature du niveau primaire.

Promoteur Conseil régional de l’environnement de la Montérégie Hubert Chamberland, président 806, chemin Richelieu Beloeil (Québec) J3G 4P6 Téléphone: (514) 467-8962 Télécopieur: (514) 464-8854 Partenaires Muséobus (partenaire de réalisation), l’ensemble des commissions scolaires de la Montérégie (15) (clientèle visée) contenu pédagogique.

Clientèle Jeunes, usagers de la maison, constructeurs.

État d’avancement et (ou) échéancier Programme de réalisation quinquennal se modelant à l’entente-cadre liant la Société montérégienne de développement (SMD) et le Secrétariat d’état au développement des régions.

Objectifs Sensibiliser au développement durable tous les usagers de la maison aux multiples gestes écologiques à poser chez soi. Ce projet s’adresse plus spécifiquement à la clientèle scolaire du niveau primaire en sensibilisant la jeune génération, citoyens et citoyennes de demain (l’an 2000), tout en n’excluant pas d’autres clientèles. Impacts Protection des ressources naturelles tels l’eau, l’air et le sol en mettant de l’avant les décisions contribuant à optimiser le recyclage, éviter le gaspillage et contrôler les risques. Promotion de l’urgence de prendre le virage durable. Création d’emplois pour concevoir l’exposition, sa mise à jour et l’animation.

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Thèmes : éducation, faune et floreRégion : Montérégie (16)

La nature dans votre cour Promoteur Jardin zoologique de Granby Louise Sylvestre, directrice de l’éducation 347, Bourget Granby (Québec) J2G 1E8 Téléphone: (514) 372-9113 Télécopieur: (514) 372-5531

Description Aménagement de l’extérieur du pavillon de l’éducation du Jardin zoologique de Granby de façon à en faire un outil de sensibilisation et d’action. Cet espace simulerait un terrain privé et présenterait plusieurs aménagements simples ou complexes pour respecter et attirer la faune (nichoir pour chauves-souris, jardin à papillons, écrans végétaux, compost, etc.). Chaque aménagement serait supporté par une affiche précisant ses aspects positifs sur la faune. Pour les aménagements les plus populaires, des fiches techniques seraient disponibles sur demande.

Partenaires Nous sommes encore à la recherche de partenaires bien que des pourparlers soient entamés avec, entre autres, la Fédération canadienne de la faune.

Clientèle Grand public.

État d’avancement et (ou) échéancier L’échéancier de réalisation du projet est prévu comme suit: volet 1, automne 1996; volet 2, automne 1997; et volet 3, automne 1998. Les étapes de la planification et la recherche de financement sont en cours.

Objectifs Fournir aux visiteurs du Jardin zoologique de Granby les outils nécessaires pour les convaincre d’aménager leur terrain en fonction de la faune. Démontrer que chacun est responsable de la protection l’environnement et doit poser des gestes concrets.

Financement Dépenses anticipées pour le volet 1: 44 000 $. Les sources de financement prévues sont des fonds propres au Jardin, des subventions provinciales, l’implication d’autres organismes et toute autre source pertinente.

Impacts Nous croyons que l’effet multiplicateur panquébécois (350 000 personnes de toutes les régions du Québec visitent le Jardin annuellement) aura un impact positif. Plus il y aura de personnes qui prendront en main leur propre environnement immédiat, plus il y aura de lieux protégés pour la faune et plus la qualité de vie des citoyens augmentera. Nous croyons surtout que ce type d’aménagement peut rapprocher le citoyen de la faune, le responsabiliser et augmenter son degré de conscience face à l’importance de la protection des habitats.

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Thème : éducationRégion : Montérégie (16)

Constitution d’un répertoire botanique de plantes horticoles formation et d’éducation. Démonstration de différentes manières de faire du compost. Augmentation du pourcentage d’espace vert pour les citoyens.

Description Développement d’un programme de conservation in situ d’éléments rares ou menacés de la biodiversité naturelle et inventaire du matériel des institutions possédant déjà des collections. Le jardin Daniel A. Séguin est l’endroit idéal pour initier un tel projet car il possède déjà un herbier et un complexe serricole bien établi. Ce répertoire lui permettra de se développer à titre de Jardin botanique et ainsi de devenir un centre d’expertise en horticulture dans la Montérégie.

Promoteur Fondation en horticulture ornementale de l’ITA de Saint-Hyacinthe Jacques Ledoux, président 3230, rue Sicotte Saint-Hyacinthe (Québec) J2S 7B3 Téléphone: (514) 778-6504 Télécopieur: (514) 778-6536

Clientèle Grand public.

Partenaire Institut de technologie agroalimentaire de SaintHyacinthe (ITA)

Problématique Il y a très peu de jardins au Québec qui possèdent une collection de plantes horticoles répertoriées et bien identifiées. Ceci est un outil essentiel à l’éducation, la recherche et la promotion de connaissances botaniques.

État d’avancement et (ou) échéancier L’échéancier de réalisation du projet est estimé à 30 semaines (octobre 1995 à mai 1996).

Objectifs Identifier la collection botanique du Jardin Daniel A. Séguin et répertorier cette collection ainsi que la collection de spécimens d’herbier sur une base de données informatique, afin de rendre possible les échanges d’information avec les autres institutions botaniques et de fournir un instrument d’éducation et de recherche aux étudiants en horticulture, aux chercheurs et au public en général.

Financement Implication du secteur privé et du gouvernement provincial.

Impacts Accroissement des connaissances écologiques et mise en valeur de la flore et de ses habitats. Encouragement à la conservation de milieux naturels par le développement d’une expertise en botanique. Protection des espèces menacées. Développement d’outils de

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Thème : éducation Région : Montérégie (16)

Écomusée de l’environnement durable en Montérégie Promoteur Conseil régional de l’environnement de la Montérégie Hubert Chamberland, président 806, chemin Richelieu Beloeil (Québec) J3G 4P6 Téléphone: (514) 467-8962 Télécopieur: (514) 464-8854

Description Centre d’interprétation et de sensibilisation sur les applications de solutions durables connues et utilisées au Québec depuis le début de l’occupation du territoire par les humains jusqu’à nos jours. Clientèle Grand public.

Partenaire Conseil culturel de la Montérégie.

Objectifs Montrer l’importance du respect du patrimoine culturel. Montrer que le développement durable (ses principes et ses façons de faire) est depuis de nombreuses générations intégré aux habitudes des acteurs et décideurs du territoire, tant dans la construction des infrastructures que dans les gestes de la vie quotidienne. Confirmer que la société de consommation contribue à la dégradation de notre environnement.

État d’avancement et (ou) échéancier Programme de réalisation quinquennal se modelant à l’entente-cadre liant la Société montérégienne de développement (SMD) et le Secrétariat d’État au développement des régions (SDR). Phase 1: étude de pertinence déposée au colloque de l’ÉcoSommet montérégien; phase 2: étude de préfaisabilité déposée à l’ÉcoSommet national de Montréal en mai 1996.

Impacts Sensibilisation de la population en général sur le fait qu’à travers l’histoire du Québec, depuis les débuts de l’occupation du territoire par les humains, les principes du développement durable d’aujourd’hui ont bel et bien été respectés et appliqués; les raisons, les pourquoi du dérapage de la société de consommation, les enjeux de la société, etc.

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Thèmes : éducation, agriculture, santéRégion : Montérégie (16)

Ferme modèle Promoteur À déterminer, sous le parrainage de NatureAction Richard Fontaine, directeur de projet C.P. 434 Saint-Bruno-de-Montarville (Québec) J3V 5G8 Téléphone: (514) 653-7111 Télécopieur: (514) 441-2138

Description Nous proposons de transformer l’ancienne ferme des frères de Saint-Gabriel en une «ferme modèle» biologique qui constituerait une petite exploitation diversifiée tout en étant ouverte aux visiteurs: écoles, touristes, consommateurs, etc. Un jeune couple dynamique pourrait être en charge de la ferme et être autosuffisant. Clientèle Grand public, jeunes touristes, agriculteurs.

Partenaires RJAE, Fondation RHA, MAB Métro.

Problématique L’agriculture traditionnelle est dans une impasse: nos terres se détériorent, les intrants sont de plus en plus coûteux et ne règlent pas le problème de base. Par ailleurs, les jeunes n’ont jamais l’occasion de voir un animal vivant, de le caresser, de ramasser des oeufs, de travailler la terre et semer quelques légumes.

État d’avancement et (ou) échéancier L’échéancier de réalisation du projet prévu pour l’année 1997 et les suivantes. Financement Subvention de départ et transfert de la propriété du MAPAQ au MEF ou à la Fondation du mont Saint-Bruno.

Objectifs Illustrer l’importance de la diversité et de la prévention en agriculture, les rotations, le compagnonnage, les engrais naturels, le compostage, etc. Éduquer le public et les agriculteurs. Permettre aux enfants d’être en contact avec la nature. Mettre le producteur et le consommateur en contact direct. Impacts Exemple vivant de biodiversité. Amélioration de la qualité de vie et de la santé des agriculteurs et de tous les consommateurs qui mangent leurs produits, par la réduction des pesticides en agriculture.

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Thèmes : éducation, faune et flore,Région : Montérégie (16) milieux urbains et territoire

Base de plein air Ville La Joie Promoteur Base de plein air Ville La Joie inc. André Girard, président 60, rue des Bouleaux Sorel (Québec) J3P 5G1 Téléphone: (514) 742-4344

Description Prise en charge par la communauté de SorelTracy d’une base de plein air pour accueillir d’abord des jeunes afin de favoriser l’accès à la nature et l’établissement de relations harmonieuses avec l’environnement. La propriété est de 46,07 ha. Le bâtiment principal est conforme aux normes et de nombreux autres équipements ont été améliorés. Plus de 1 300 personnes sont accueillies à la base chaque année.

Partenaires Depuis 1988, Club DVS des Pionniers de Bell Canada, Club Lions Sorel-Tracy, Club Lions Saint-Joseph-de-Sorel, Comité protecteur des Guides de Sorel, Fonds de bienfaisance des Cies Molson, gouvernements du Canada et du Québec, Société montérégienne de développement, Syndicat canadien de l’énergie et du papier, ville de Tracy et bénévoles.

Clientèle Jeunes. Objectifs Acquérir des terrains pour les maintenir dans leur état naturel pour le bénéfice des jeunes (milieu forestier, marécages et tourbières). Aménager le site pour le mettre en valeur (bâtiments d’accueil, sentiers, piste d’hébertisme, sentier nature, aménagement faunique). Satisfaire les besoins des jeunes par l’animation (accueil et hébergement de groupes de jeunes, accueil de groupes scolaires). Administrer (financer le développement et organiser le financement récurrent, assurer le soutien à l’action bénévole). Rejoindre, pour 1998, 2000 enfants.

État d’avancement et (ou) échéancier Élaboration d’un programme d’interprétation et d’éveil à la nature. En 1995, début de l’organisation d’activités de financement récurrentes. Aménagement du sentier-nature. En 1996, lancement du programme d’interprétation et d’éveil à la nature. Financement En 1995, les activités de financement ont généré 28 000 $. Des subventions de 33 700 $ ont été accordées par les gouvernements alors que la municipalité exemptait de taxes municipales et scolaires la base de plein air. Les revenus d’exploitation sont de 12 000 $, pour un total de 73 700 $.

Impacts Mise en place d’équipements et d’un programme favorisant la tenue d’activités d’éducation et d’éveil en environnement. Protection d’un espace vert en milieu péri-urbain et agricole par un organisme privé sans but lucratif. Protection des marécages situés à la tête du ruisseau Rimbault. Protection d’habitats forestiers et d’habitats humides comprenant une grande variété d’espèces végétales et animales représentatives de la région.

Thèmes : éducation, déchets Région : Montérégie (16)

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«L'affaire est dans l'bac» Promoteur Nature-Action—Beloeil—Mont-Saint-Hilaire inc. Louise Casavant, directrice 600, boul. Laurier, C.P. 83045 Beloeil (Québec) J3G 6L7 Téléphone : (514) 464-9095 Télécopieur : (514) 446-3747

Description Promotion des 3-R (réduction à la source, réutilisation et recyclage) auprès des jeunes. Clientèle Jeunes. Objectifs Par une segmentation de participation à la collecte sélective, diminuer la quantité des déchets dans les sites d'enfouissement, qui ne devraient être utilisés qu'en dernier recours. Sensibiliser la clientèle scolaire et, par ricochet, les parents, à l'importance de diminuer les quantités de déchets.

État d'avancement et (ou) échéancier L'échéancier prévu est de deux ans pour Beloeil et Mont-Saint-Hilaire, au niveau primaire. Financement Les dépenses prévues sont d'environ 15 000 $ (salaires, équipement et transport). Les sources de financement potentielles sont les municipalités et des subventions.

Impacts Des emplois seraient créés pour la sensibilisation dans les classes. Augmentation de la participation à la collecte sélective.

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Thèmes : éducation, santé, milieux urbains et territoire Région : Montérégie (16)

Vidéo sur la pelouse écologique Promoteur Nature-Action Véronique Courtoy, directrice de projet C.P. 434 Saint-Bruno-de-Montarville (Québec) J3V 5G8 Téléphone : (514) 441-3899 Télécopieur : (514) 441-2138

Description Réalisation d’une vidéo sur la pelouse écologique, illustrant les dangers des pesticides, la prévention (amélioration du sol, méthodes d'entretien, etc.), les espèces résistantes aux maladies et un changement d'attitude à l’égard des «mauvaises herbes». Clientèle Citadins.

Partenaires Mouvement pour l’agriculture biologique Métro et RJAE.

Problématique L'utilisation de pesticides est toujours en expansion depuis les années 50. Le problème est particulièrement sérieux en milieu urbain, car on y utilise 10 fois plus de pesticides par unité de surface qu’en milieu agricole. Nous sommes confrontés à une popularité croissante des pesticides en aménagement paysager, surtout sur les pelouses, et à une publicité très agressive des compagnies d'entretien. Les pesticides affectent la qualité de l'eau, de l'air, du sol, donc tous les écosystèmes. On retrouve des pesticides dans les régions polaires où ils n'ont jamais été utilisés.

État d'avancement et (ou) échéancier Les étapes de la planification, de la promotion et de la sensibilisation sont complétées. L'échéancer prévu est pour l’année 1996 ou 1997. Financement Subventions, implication des secteurs privé, public, des gouvernements fédéral et provincial.

Objectifs Améliorer la qualité de vie dans les banlieues «vertes». Sensibiliser les citadins aux dangers des pesticides et leur donner des solutions de rechange réalistes pour avoir une belle pelouse. Impacts Amélioration de la santé et de l'environnement des citadins. Création d'emplois directs (source de revenus pour les organismes qui diffusent la vidéo) et indirects (développement des entreprises reliées aux engrais naturels et à l'aménagement paysager écologique). Réduction de l'utilisation des pesticides.

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Thème : écotourismeRégion : le Québec et le Costa-Rica

Coopération internationale sur l’écotourisme et la biodiversité (Québec-Amérique Centrale) Description Dans le cadre d’une entente institutionnelle de partenariat entre l’UQAM et l’Université nationale de Costa Rica (UNA), le projet consiste à développer et à réaliser un séminaire sur l’écotourisme et la biodiversité. Ce séminaire sera donné pour la première fois en 1997 au Costa Rica et y participeront des intervenants provenant d’au moins trois pays d’Amérique centrale.

Promoteurs Centre international de formation et de recherche en tourisme (CIFORT) et le département d’études biologiques Université du Québec à Montréal. François Bédard, professeur Département d’études urbaines et touristiques Téléphone : (514) 987-6940 Télécopieur : (514) 987-7827 Internet : bédard.franç[email protected]

Objectifs À court terme, organiser un séminaire sur l’écotourisme et la biodiversité. À moyen terme, mettre en commun de façon récurrente l’expertise des partenaires de l’entente. La mise en commun de l’expertise peut prendre des formes autres que celle d’un séminaire. Le partenariat UQAM/UNA est ouvert en ce sens que d’autres partenaires institutionnels seront invités à s’y joindre.

Partenaires UQAM et UNA. État d’avancement et (ou) échéancier L’échéancier de réalisation du projet est le suivant : en juin 1995, une équipe de l’UQAM se rend au Costa Rica pour explorer des pistes de partenariat avec l’UNA (Costa Rica), à l’hiver 1996, signature d’un protocole de partenariat, en juin 1996, stages d’études à l’UQAM de deux professeurs de l’UNA pour participer au développement du Séminaire sur l’écotourisme et la biodiversité, à l’été 1997, réalisation du séminaire au Costa Rica.

Impacts Formation professionnelle de gestionnaires et autres intervenants en matière d’écotourisme et de biodiversité.

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Thème : écotourisme, faune et floreRégion : Bas-Saint-Laurent (01)

Circuits d'écotourisme en autobus Promoteur Société de conservation de la baie de l'Île-Verte (SCOBIV) Gérard Michaud, directeur C.P. 9 Île-Verte (Québec) G0L 1K0 Téléphone : (418) 898-2757 Télécopieur : (418) 898-2951

Description Réalisation de circuits écotouristiques en autobus : visites thématiques, ornithologie, patrimoines, etc. Clientèle Grand public Objectifs Promouvoir le tourisme régional tout en réalisant de l'éducation à l'environnement et du loisir scientifique.

État d'avancement et (ou) échéancier La planification, la promotion et la sensibilisation ont été réalisées.

Impacts L'ouverture d'une entreprise en écotourisme assurera quelques emplois et un meilleur achalandage pour le tourisme local. L'atteinte d'objectifs en matière d'éducation et d'information sur les milieux naturels contribue à responsabiliser la population.

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Thèmes : écotoursime, milieux urbains et territoire Région : Bas-Saint-Laurent (01)

Code d'éthique en écotourisme Promoteur Association touristique du Bas-Saint-Laurent Serge Ouellet 189, Hôtel de Ville Rivière-du-Loup (Québec) Téléphone : (418) 867-1272 Télécopieur : (418) 867-3245

Description Projet d'élaboration d'un code d'éthique sur l'utilisation du potentiel en écotourisme et de création d'une table de concertation Clientèle Entrepreneurs, municipalités

Partenaires à confirmer gens d'affaires, des intervenants de la maîtrise en éthique de l'UQAR, des étudiants au baccalauréat, des experts en environnement.

Objectifs Promouvoir l'écotourisme régional tout en se dotant d'une éthique environnementale. Le projet vise également à promouvoir ce secteur économique qui contient beaucoup de promesses pour la région.

État d'avancement et (ou) échéancier automne 1996 à été 1997 (à confirmer)

Impacts L'essor de l'écotourisme sur le plan régional doit être analysé à l'égard de ses impacts environnementaux. Un exercice d'analyse des impacts des autres activités sur le développement de l'écotourisme pourra également être réalisé.

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Financement Les frais de fonctionnement sont de 40 000 $ (à confirmer). Le financement serait assuré par les partenaires et une (des) subvention(s).

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Thème : écotourismeRégion : Saguenay—Lac-Saint-Jean (02)

Sentier des Jésuites Promoteurs Municipalité de Saint-André et StoneConsolidated Gabriel Martel, maire 11, rue du Collège Saintt-André (Québec) G0W 2K0 Téléphone: (418) 349-8167 Télécopieur: (418) 349-2040

Description Le Sentier des Jésuites est un sentier pédestre et cyclable ainsi qu'un circuit de canotage reliant la municipalité Saint-André à la ville de Québec. Clientèle Touristes, grand public. Objectifs Développer le tourisme. Permettre à la population d'exercer des activités de plein air à proximité. Contribuer à l'économie locale et régionale. Impacts Des revenus seront générés pour les entreprises locales, tels les restaurants, les épiceries, les postes d'essence, les services d'hébergement, de location de guides, etc. Sensibilisation des utilisateurs du sentier au milieu environnant et à sa conservation. Augmentation du tourisme et, incidemment, de l'économie de la paroisse et de ses environs par la publicité.

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Thème : écotourismeRégion : Saguenay—Lac-Saint-Jean (02)

Bis cycle Description Ce projet vise à offrir différents services aux utilisateurs de la piste cyclable. Bis cycle est un projet relié à la véloroute des bleuets, ayant pour but de générer de l'emploi en jumelant des corporations publiques ou privées, existantes ou nouvelles, détenant les moyens économiques ou physiques, avec de jeunes entrepreneurs ou de jeunes employés.

Promoteur Corporation du circuit cyclable «Tour du lac Saint-Jean» et les trois MRC du Lac-Saint-Jean. Nicole Côté 414, rue Collard Ouest Alma (Québec) G8B 1N2 Téléphone: (418) 668-4541 (bureau) (418) 662-7549 (domicile) Télécopieur: (418) 668-0265

Clientèle Grand public, touristes.

État d'avancement et (ou) échéancier Le projet est en voie de réalisation.

Objectifs Faciliter l'entrepreneurship chez les jeunes. Permettre l'échange et le transfert de compétences. Promouvoir la collaboration d'entreprises déjà en place. Éviter l'exode des jeunes. Impacts Bonification touristique reliée à la piste cyclable. Exemple d'originalité jeannoise par un mode de fonctionnement coopératif et ordonné entre les différents intervenants du milieu. Développement harmonieux de la région grâce à l'amalgame de micro-entreprises et de la corporation de la piste cyclable, qui parrainera le projet. Protection du milieu environnant et conservation de la qualité de vie actuelle et future par l'utilisation du vélo dans d'autres circonstances que le loisir, tel le déplacement pour le travail, etc. Modèle pour d'autres entreprises de la région. Respect écologique du milieu ou restauration de ce dernier, s'il est détérioré.

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Thème : écotourisme Région : Saguenay—Lac-Saint-Jean (02)

Le Zoo «sauvage» de Saint-Félicien, un outil éducatif et scientifique favorisant la préservation de la biodiversité nordique environnementales : assainissement des eaux à l'aide de marais artificiels, approche biologique non polluante, sensibilisation à la protection de l'environnement et à l'importance d'en conserver la qualité pour les générations futures. Masse salariale de deux millions de dollars et 200 emplois sur une base annuelle ou saisonnière. Contribution à l'autonomie économique régionale (apport à 75 % de l’extérieur dont le quart représente une clientèle internationale). Pérennité des éléments du vivant et du nonvivant qui se trouvent sur le site, par des programmes de recherche et de gestion continue. Réhabilitation de certains milieux naturels détériorés par des recherches constantes sur les comportements de la nature.

Description Les habitats nordiques reconstitués avec le plus grand souci d'authenticité possible et la cohabitation des espèces dotent le zoo de SaintFélicien d'un outil éducatif et scientifique de premier ordre pour les visiteurs et la population en général. Le Zoo «sauvage» de Saint-Félicien a reçu plus de six millions de visiteurs à ce jour et couvre plus de 350 ha de superficie. Les assises du produit sont: la reconstitution d'habitats les plus authentiques possible, dans un objectif ludo-éducatif et scientifique. Clientèle Touristes et grand public. Problématique Le bilan des 35 années d'existence du Zoo est probant. Malgré les aléas de la conjoncture, nous avons toujours su anticiper l'évolution de notre clientèle et combler ses attentes. En 1972, naissaient les Sentiers de la nature, bouleversant les tendances zoologiques traditionnelles. Aujourd'hui, la disparition totale des barreaux, demain, l'exploitation exclusive du créneau nordique: autant d’étapes décisives pour notre survie économique.

Promoteur Zoo «sauvage» Saint-Félicien Martin Laforge, directeur général 2230, boulevard du Jardin Saint-Félicien (Québec) G8K 2P8 Téléphone: (418) 679-0543 Télécopieur: (418) 679-3647 État d'avancement et (ou) échéancier Actuellement, le zoo est à conclure certains partenariats avec des organismes oeuvrant en préservation de la biodiversité nordique. Exploitation anticipée sur une base annuelle favorisant ainsi une meilleure utilisation du site et une meilleure rentabilité.

Objectifs Renouveler le produit pour assurer sa pérennité et améliorer sa capacité d'attraction. Assurer le maintien de la viabilité du zoo et augmenter la valeur ajoutée en termes d'outils d'éducation et de sensibilisation à la biodiversité nordique, devenant ainsi une valeur ajoutée sociale et environnementale.

Financement Les travaux en cours devraient générer une augmentation significative de clientèle (25 000 à 50 000 par année) ou une augmentation de revenus. Nous visons une autonomie des moyens de renouvellement et de développement du produit à moyen et à long terme.

Impacts Redistribution de retombées économiques (13,14 $/visiteur) aux pourvoyeurs de services tout au long du trajet (restauration, hébergement, transport, souvenir). Protection du milieu environnant par le respect des normes

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Thèmes : écotourisme et milieux urbains, territoires Région : Québec (03)

La route des fleurs Promoteur Société d’horticulture et d’écologie de Portneuf Paul-André Marcotte 780, Coteau des Roches Notre-Dame de Portneuf (Québec) G0A 2T0 Téléphone: (418) 286-3445

Description Développement, sur le territoire de la MRC de Portneuf, d’un circuit touristique mettant l’accent sur l’aménagement floral et paysager de différents lieux publics et privés, et ce, avec l’implication des municipalités, des industries, des organismes ainsi que de la population en général.

Partenaires Député, municipalités, Lauralco, citoyens et entreprises, médias, caisse populaire.

Clientèle Grand public et touristes.

État d’avancement et (ou) échéancier Les étapes de la planification, promotion et sensibilisation ont été complétées.

Problématique Le comté de Portneuf a besoin de stimuler son économie. Un projet de circuit touristique créerait des emplois directs et indirects.

Financement Contribution provinciale: 500 $, Lauralco: 500 $, Caisse populaire: 500 $, commanditaires: imprimerie, médias et l’appui de la SRDP.

Objectifs Rendre plus agréable notre milieu de vie. Impliquer les gens dans la mise en valeur de leur milieu. Mettre sur pied un circuit touristique qui contribuera à faire connaître notre comté et stimulera l’économie de Portneuf. Créer des emplois et stimuler le domaine horticole. Impacts La mise en place de sites aménagés ou restaurés créera un milieu de vie propice à la croissance de micro-organismes, insectes, oiseaux et autres petits animaux. Création d’emplois pour l’aménagement des sites et l’entretien ultérieur. Le projet pourrait devenir un apport important pour l’économie de Portneuf. Ce projet devrait sensibiliser la population à la beauté et à la propreté de son environnement. Il permettra aussi de créer un lien d’appartenance et favorisera les échanges humains.

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Thème : écotourisme Région : Estrie (05)

Corridor de randonnée Promoteur Sentiers frontaliers André Blais, président 3918, Baie-des-Sables Lac-Mégantic (Québec) G6B 1R0 Téléphone: (819) 583-5496 ou 583-3023 Télécopieur: (819) 583-0890

Description Le projet comprend deux volets sur le territoire de l'Estrie. Il s'agit de l'aménagement d'un corridor de randonnée entre le mont Mégantic, la montagne de Marbre, le mont Gosford et le poste-frontière de Coburn Gore (75 km ) ainsi que de l'aménagement d'un corridor de randonnée entre le poste-frontière de Coburn Gore, le marais du lac Mégantic, la rivière Bergeron et le mont Mégantic (75 km). Pour le moment, seul le premier volet est envisagé.

État d'avancement et (ou) échéancier La première phase consiste à faire le débroussaillage et le balisage de plus de 70 km de sentiers non motorisés. La deuxième phase, prévue pour 1998-1999, a pour objectif d'aménager les infrastructures physiques tels des abris, des refuges, des belvédères, des sites de camping et d'interprétation de la nature, de l'histoire et de la géologie, des sculptures et potentiellement, organiser des randonnées guidées. La troisième phase du projet consiste à prolonger le corridor principal vers le marais du lac Mégantic pour revenir au point de départ et ainsi compléter une boucle de 150 km.

Problématique Les touristes sont attirés par un produit touristique innovateur, de qualité et qui sait refléter un souci de la qualité de l'environnement dans une perspective de développement durable. Objectifs Offrir aux touristes un produit vert, qui met en évidence les richesses naturelles de la région. Mettre en valeur la qualité de l'environnement de la MRC. Développer le concept du couple «culture-nature».

Financement 37 000 $ pour la première phase. Sources à déterminer : CRD-Estrie, MRC du Granit.

Impacts En assurant la protection de milieux naturels, l’aménagement de sentiers forestiers centralise l’activité humaine et préserve les habitats ainsi que la biodiversité qui s’y trouve. De plus, en devenant un pôle d’attraction touristique, le projet attirera des amateurs de plein air dans la MRC du Granit. Enfin, en offrant un loisir de non-consommation, le projet contribue à réduire les nuisances associées à l’activité humaine. Par l’activité physique, le loisir de plein air et le contact avec la nature contribuent à la santé des gens.

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Thèmes : écotourisme, milieux urbains et territoire, Région : Côte-Nord (09) lacs et cours d’eau, faune et flore, forêts

Symposium planétaire de la photographie en Minganie* de vie dans le cadre des emplois existants et amélioration du niveau de formation des individus. Appui d’actions concrètes de concertation.

Description Événement majeur prévu pour 1998 via la présentation, sur l’ensemble du territoire de la Minganie, d’activités et d’expositions photographiques destinées à la population locale, régionale et internationale.

Promoteur Le Symposium planétaire de la photographie en Minganie inc. Carole Routhier, présidente 30, Bord-de-la-Mer Longue-Pointe-de-Mingan (Québec) G0G 1V0 Téléphone: (418) 949-2065/2049 Télécopieur: (418) 949-2065

Problématique L’élaboration de ce projet, qui s’inscrit dans le développement du secteur tourisme priorisé par la région, reconnaît les initiatives possibles de développement local et influencera notamment les intervenants dans les orientations et les efforts particuliers pour mettre en valeur cette région. La Minganie doit miser sur ses propres moyens pour participer au développement socioéconomique de son territoire en tenant compte des influences et des conditions du marché national et international. Pour un territoire offrant le potentiel d’activités de plein air qui amorce son développement, l’industrie de la photo permet de concevoir l’organisation d’un événement de haute qualité tout en exportant l’image diversifiée de la Minganie.

Partenaires Le Symposium a reçu l’appui d’organismes régionaux dont la Société d’aide au développement des collectivités de la Côte-Nord, l’Association touristique régionale de Duplessis et’Emploi et Immigration Canada. État d’avancement et (ou) échéancier Idéalement, le premier événement majeur devrait être livré pour la saison estivale 1998. La planification et la promotion sont en cours.

Objectifs Conférer à la Minganie sa personnalité touristique. Créer une dynamique entrepreneuriale collective. Concilier développement durable et environnement.

Financement Dans la phase de conception nous avons déjà obtenu de l’aide financière d’Emploi et Immigration Canada. Le travail de planification terminé, le dossier de présentation, incluant un budget de fonctionnement, devrait être proposé à des bailleurs de fonds pour la phase du projet : commanditaires officiels majeurs ou d’activités, fournisseurs officiels, secteur public et donateurs privés.

Impacts Conservation des paysages et des habitats, incluant le patrimoine naturel et bâti. Recherche et harmonisation des activités humaines avec le milieu naturel. Développement d’un environnement social et physique favorisant la diffusion de l’information et la participation. Création d’emplois notamment pour les jeunes de la région. Amélioration et maintien de la qualité

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Thème : écotourismeRégion : Côte-Nord (09)

Conception et préparation d’interventions liées au développement touristique du village de Magpie Promoteur Comité de développement touristique du secteur ouest de la Minganie (parrain) Alain Carpentier, chargé de projet 132, de la Rive Magpie (Québec) G0G 1X0 Téléphone: (418) 969-2822 Télécopieur: (418) 969-2135

Description Interventions permettant de diriger les visiteurs vers les différents lieux, sites et commerces à l’intérieur du village de Magpie, de faire découvrir le patrimoine naturel et de développer une thématique axée sur l’ornithologie. Clientèle Grand public.

Partenaires Développement des ressources humaines Canada et S.A.D.C. Côte-Nord (Guy Dorval).

Objectifs Améliorer l’accessibilité au village. Diversifier le produit touristique. Protéger et préserver le patrimoine naturel et l’environnement. Créer une dynamique afin de susciter l’intérêt des résidants de Magpie face au développement de leur village. Développer une thématique unique pour un village axée sur l’ornithologie.

État d’avancement et (ou) échéancier 1re phase: hiver 1995-1996 2e phase: été 1996 Financement Dépenses en voie d’évaluation, revenus non prévus et possibilités en voie d’évaluation.

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Thèmes : écotourisme, territoire, climat et atmosphère, Région : Côte-Nord (09) lacs et cours d’eau, faune et flore, forêts

Guide écotouristique de la moyenne Côte-Nord Promoteur Michèle Paquette, biologiste 852, du Gué Sept-Îles (Québec) G4R 4K2 Téléphone: (418) 927-2460

Description Il s’agit d’un guide qui parlerait de l’écologie de la moyenne Côte-Nord et des sites intéressants à visiter. Objectifs Sensibiliser la population à l’écologie d’une région «froide». Donner le goût aux touristes de visiter la moyenne Côte-Nord.

Partenaires En recherche de partenaires. État d’avancement et (ou) échéancier Janvier 1996 à janvier 1997.

Impacts En donnant de l’information aux gens qui collaboreraient ainsi à protéger le milieu, on participera à la conservation du milieu, à la protection de la biodiversité et à l’accessibilité de la nature au public.

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Financement Frais de matériel: 3 000 $ Subvention pour publication: à déterminer, recherche de collaboration.

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Thèmes : écotourisme, lacs et cours d’eau, Région : Côte-Nord (09) faune et flore, forêts

Centre d’équitation les chevaux de la Minganie Promoteur Centre d’équitation les chevaux de la Minganie enr. Farcy Valmont, propriétaire 256, Jacques-Cartier Rivière-au-Tonnerre (Québec) G0G 2L0 Téléphone: (418) 465-2944

Description Équitation sur des sentiers aménagés pour protéger et respecter l’environnement. Objectifs Offrir une activité de plein air et récréotouristique. Mettre en valeur des sentiers naturels et respecter le décor naturel, la faune et la flore. Mise en place de panneaux d’interprétation.

État d’avancement et (ou) échéancier Printemps 1996.

Impacts Le projet aura des impacts sur la santé et la qualité de vie des populations humaines par la sensibilisation de la population et de la clientèle et à titre de sport de plein air, d’activité physique et de relaxation, en plus de créer deux emplois.

ÉcoSommet ’96

Financement Immobilisations: 41 280 $ Fonctionnement: 12 700 $ Modes de financement: subventions, prêts, investissement personnel.

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Thème : écotourisme Région : Côte-Nord (09)

La Côte des Archipels (Sainte-Marie, Harrington et l’île Providence) diversifieront sûrement l’économie de ce secteur de la Basse-Côte-Nord tout en favorisant l’émergence de petites entreprises. Contribution substantielle à la revitalisation de ces communautés.

Description Récréo-tourisme d’aventure maritime avec randonnées en bateau à travers les archipels permettant aux visiteurs de vivre, à la fois, les trois aspects intégrés de l’écologie humaine, animale et végétale, dans un paysage grandiose et exceptionnel à caractère nordique.

Promoteur Municipalité de la Côte-Nord-du-Golfe-SaintLaurent Richmond Monger, administrateur municipal, et Dan Mauger, agent de développement économique Chevery (Québec) G0G 1G0 Téléphone: (418) 787-2244 Télécopieur: (418) 787-2241

Clientèle Grand public. Problématique L’économie de la Basse-Côte-Nord est surtout axée sur la pêche, une activité saisonnière, et les communautés ont été durement affectées par le déclin de la pêche côtière, l’extinction de poissons de fond et l’instauration d’un moratoire. Par ailleurs, certains milieux de la région sont victimes de braconnage et des habitations insulaires sont vandalisées.

Partenaires Les comités récréo-touristiques de Tête-à-laBaleine et de Harrington-Harbour, Société historique de Mécatina, Tangram inc. expertsconseils, Culture and Wildlife Society of Harrington-Harbour et le Secrétariat au développement régional, Côte-Nord.

Objectifs Créer une industrie complémentaire à celle de la pêche. Constituer un nouveau produit récréotouristique de type «Archipel» dans la catégorie aventure maritime du genre aisé et à coût abordable.

État d’avancement et (ou) échéancier Implantation du projet et actualisation des priorités prévues au plan d’action pour 1996 à 2001. Production du plan d’aménagement et de développemen, et du plan d’action; dépliants et affiches de promotion bilingues; promotion et certaines étapes d’implantation, etc.; support technique auprès des comités récréo-touristiques.

Impacts Le projet récréo-touristique La Côte des Archipels vise la conservation des paysages et des habitats insulaires incluant les patrimoines naturels et bâtis ainsi que la restauration des maisons de pêche d’été abandonnées et leur réaménagement en escales pédestres et en camps sommaires. Diversification de l’économie monolithique et saisonnière qu’est la pêche. Restauration et conservation des paysages et des habitats insulaires, incluant les patrimoines actuels et bâtis dans les archipels de SainteMarie, Harrington-Harbour et du Petit Mécatina, réduction du braconnage sur la faune ailée et du vandalisme. L’implantation et l’actualisation de ce projet fourniront des emplois saisonniers et

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Financement Nous avons investi jusqu’à maintenant plus de 150 000 $, dont plus de 60 000 $ proviennent directement du fonds d’administration général de la municipalité de la Côte-Nord-du-Golfe SaintLaurent. Les modes et les sources de financement prévus sont: des subventions gouvernementales et municipales, l’implication des promoteurs privés et des communautés locales par le système coopératif.

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Thèmes : écotourisme, éducation, Région : Montérégie (16) lacs et cours d’eau, faune et flore

Développement récréo-touristique sur le bassin de Chambly

Clientèle Touristes, grand public.

Promoteur Kayak et catera Claude Huart, directeur 1235, Saint-Joseph Chambly (Québec) J3L 5X1 Téléphone : (514) 658-9853 Télécopieur : (514) 658-6212

Objectif Faire découvrir les charmes et secrets naturels du bassin de Chambly aux résidants et aux touristes.

Partenaires Parc Canada, Codec Chambly, Guides au pays de Chambly.

Impacts Sensibilisation de la population à l’écosystème et à l’histoire du bassin de Chambly. Contribution à l’économie locale par l’achalandage des touristes.

État d’avancement et (ou) échéancier La réalisation du projet est prévue pour l’automne 1996. La planification, la promotion, la sensibilisation et la recherche de financement ont été réalisées.

Description Organisation d’activités d’interprétation de la nature, de l’environnement et de l’histoire en rabasca et en ponton motorisé à faible tirant d’eau.

Financement Les dépenses et les revenus sont estimés comme suit: dépenses, 3 500 $ (promotion, bâtiments, salaires), et revenus, 23 400 $ (15 $/personne, six randonnées par semaine, 13 personnes par embarcation pendant 20 semaines).

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Thème : écotourisme Région : Montérégie (16)

«Dura-haltes» de séjours en Montérégie Promoteur Une corporation privée à être formée par des intervenants du milieu dont le promoteur est Hubert Chamberland Hubert Chamberland, architecte et urbaniste 806, chemin Richelieu Beloeil (Québec) J3G 4P6 Téléphone : (514) 467-8961 Télécopieur : (514) 464-8854

Description Mise en oeuvre et implantation du réseau d'infrastructures de haltes de séjours adaptées aux projets de vie dans la nature (réseau vert cyclable et fondable - pédestre) et parcs de conservation, etc. prévus en Montérégie. Clientèle Grand public. Objectifs Mettre en évidence par des applications concrètes, le développement durable touchant le cadre bâti : aménagements intérieurs et extérieurs, fonctions reliées aux activités dans la nature, adaptation d'énergie renouvelable éolienne, solaire, énergie passive, récupération des eaux usées, recyclage, etc. Sensibiliser la population utilisatrice des infrastructures de plein air et de nature en loisir, tourisme et culture aux impacts de l'application des principes de développement durable sur le cadre bâti et les services d'appoint, d'abord dans le domaine récréatif, et responsabiliser les gens de façon qu'ils puissent en faire la promotion et l'usage dans les autres activités humaines.

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Partenaires Les entreprises privées suivantes : Sambrabeck inc. (technologie en énergie éolienne) Eosol inc. (énergie éolienne et solaire) Atelier Villeverte (architecture et urbanisme). État d'avancement et (ou) échéancier Programme de réalisation quinquennal se modelant à l'entente-cadre liant la Société montérégienne de développement (SMD) et le Secrétariat d'État au développement des régions; étude de pertinence déposée au colloque de l'ÉcoSommet montérégien; étude de préfaisabilité déposée à l'ÉcoSommet national de Montréal en mai 1996.

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Thème : processus de planificationRégion : le Québec

Le Conseil national du développement durable (CNDD)* Promoteur Gouvernement du Québec.

Description Le CNDD sera composé de représentants de groupes environnementaux, de syndicats, d’associations de gens d’affaires, de scientifiques ou d’autres intervenants ayant un intérêt particulier pour le développement durable. Comme l’action environnementale doit aussi reposer sur de fortes participations régionales, le CNDD comprendra des représentants de tous les conseils régionaux de l’environnement. Problématique Les questions environnementales sont l’affaire de tous et l’action gouvernementale doit pouvoir compter sur l’appui des citoyennes et des citoyens et vice-versa. À cette fin, un gouvernement du Parti Québécois créera le Conseil national du développement durable (CNDD). Objectifs Conseiller le CNDD quant à la définition d’une politique de développement durable. Conseiller le CNDD quant à l’application de la Charte de l’environnement et de la politique de développement durable. Demander au ministère de l’Environnement et de la Faune de tenir des enquêtes publiques ou de porter des accusations devant le Tribunal de l’Environnement contre ceux qui contreviennent à la Charte de l’environnement et aux autres lois et règlements.

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Thèmes : processus de planification et de décision, Région : le Québec agriculture, aspects légaux, santé

Une loi sur la protection des activités agricoles Promoteur Fédération de l’UPA de Saint-Hyacinthe 850, boul. Casavant Ouest Saint-Hyacinthe (Québec) J2S 7S3

Description Adoption d’une loi sur la protection des activités agricoles visant à favoriser la cohabitation entre les différents usages du milieu agricole. En définissant des balises claires, les résidants du milieu rural seront au fait des avantages et des inconvénients tels le bruit, les odeurs et les poussières résultant des activités agricoles. Ce volet vise à améliorer la qualité de vie des populations. L’amélioration est obtenue par une meilleure connaissance du milieu et des réalités agricoles, prévenant par le fait même les désagréments auxquels les résidants du milieu rural doivent s’adapter.

Partenaires Les municipalités, les MRC, le gouvernement. État d’avancement et (ou) échéancier Dépôt d’un avant-projet de loi sur la protection des activités agricoles en juin 1995. Un guide sur les pratiques agricoles devrait venir compléter la loi. Le guide devrait être disponible à la fin de l’année 1995.

Problématique Plusieurs usages cohabitent en milieu agricole, mais dont les objectifs ne sont pas nécessairement les mêmes. Objectifs Favoriser la cohabitation entre les usages du milieu rural. Élaborer un guide des pratiques agricoles pour les producteurs agricoles. Établir des mécanismes pour recevoir les plaintes des citoyens en regard des pratiques agricoles. Impacts Meilleure cohabitation entre les usages du milieu rural. Amélioration de la qualité de vie des résidants. Formation et sensibilisation des producteurs agricoles à la protection des ressources naturelles.

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Thème : processus de planification et de décisionRégion : le Québec

Information environnementale de deuxième génération selon la Déclaration de Montréal de 1991 sur l’information environnementale pour le XXIe siècle* Objectifs Rendre disponible aux décideurs une information pertinente qui puisse être utilisée pour protéger l’environnement, mais principalement pour réaliser un développement. Apparier les processus décisionnels et l’information environnementale de 2e génération. Permettre l’intégration de problématiques de différents secteurs. Sensibiliser les décideurs et la population au développement durable à partir d’une information plus adaptée aux problématiques de développement et de durabilité.

Description Techniquement, la Déclaration de Montréal de 1991 veut alléger la tâche de plus en plus complexe du décideur en lui fournissant une information de 2e génération (terme de la Déclaration) qui intègre à la fois les préoccupations environnementales et économiques (et implicitement les préoccupations sociales). Cette information doit posséder certaines qualités. Ultimement, elle s’exprime par l’intermédiaire d’indicateurs environnementaux qui sont élaborés à partir d’une multitude de cadres pertinents. En plus, elle doit provenir de multiples sources, ce qui débouche sur un partenariat actif.

Impacts Passer d’une information qui vise la protection de l’environnement à un autre type d’information plus adaptée et plus complète qui vise le développement durable, le tout apparié au bon processus décisionnel.

Problématique Les développements durables (1989 +), régulé (1960 +) ou libre (avant 1960), nécessitent des processus de décision et des contenus informationnels différents les uns des autres.

Promoteur Service de la qualité de l’atmosphère du ministère de l’Environnement et de la Faune.

Pour passer du développement régulé au développement durable, il y a un pas important à franchir tant au niveau de nouveaux processus décisionnels qu’à celui de la génération de la nouvelle information qui leur est nécessaire. C’est sur ce dernier aspect que s’est arrêtée la Déclaration de Montréal sur l’information environnementale pour le XXIe siècle. Elle veut répondre au cadre classique de la décision: information; décision; action (développement).

Partenaire L’OCDE est très active dans le développement de cette nouvelle information.

Ce cadre implique qu’une variation du type de développement doit nécessairement se baser sur une variation du type de décision et d’information: type d’information; type décision; type développement.

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Thème : processus de planification et de décision Région : le Québec

Le Comité ministériel du développement durable (CMDD)* Promoteur Gouvernement du Québec.

Description Le Comité ministériel du développement durable (CMDD) sera partie intégrante du pouvoir exécutif d’un gouvernement du Parti québécois et nécessitera un changement majeur du processus décisionnel de ce dernier. Le rôle du CMDD sera de voir au respect de la Charte québécoise de l’environnement, de préciser une politique québécoise de développement durable et de veiller à son application. Présidé par le ministre de l’Environnement, le CMDD réunira tous les ministres dont les ministères ont des actions à impacts écologiques. Objectifs Le CMDD approuvera, refusera ou modifiera tous les projets gouvernementaux ou privés ayant des impacts écologiques. Pour tous ces projets, le CMDD, avec le Conseil du Trésor, sera la dernière étape à franchir avant leur approbation par le Conseil des ministres. La création du CMDD signifie un changement dans le processus décisionnel du gouvernement.

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Thème : processus de planification et de décisionRégion : le Québec

Écologisation du gouvernement fédéral dans le cadre du développement durable* Promoteur Gouvernement fédéral en région du Québec.

Description Les interventions du plan fédéral d’écologisation touchent les quatre volets suivants: la conformité aux normes, les actions correctives, la gestion environnementale et les comportements responsables.

Rachel Turgeon, Francine Perron Responsables du programme 1179, rue de Bleury Montréal (Québec) J4M 1E8 Téléphone: (514) 496-7673 ou 283-0195 Télécopieur: (514) 283-5836

Problématique Le gouvernement fédéral est une entreprise qui gère 224 000 employés, 59 000 immeubles fédéraux, 25 000 véhicules à moteurs, 21,4 millions d’hectares de terrain, 8 milliards de dollars d’achats.

Partenaires Toutes les agences et tous les ministères fédéraux. Échéancier Janvier 1996.

Objectifs Général: intégrer les principes du développement durable aux décisions et aux activités de tous les ministères et agences fédéraux au Québec. Particuliers: accroître la performance environnementale tout en réduisant les coûts; assurer la conformité aux normes; implanter des systèmes de gestion environnementale; faire rapport au parlement. Impacts Au début, réalisation des opérations au Canada par les ministères identifiés. Ce plan exclut les responsabilités territoriales et les réserves indiennes du ministère des Affaires indiennes et du Nord. Il encourage les ministères à travailler avec les agences et les sociétés de la Couronne et avec le temps, à prendre des initiatives complémentaires.

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Thème : processus de planification et de décisionRégion : le Québec

Les aménagements routiers dans la traversée d’agglomérations québécoises, d’un projet-pilote* Impacts Ce projet permettra d’améliorer la qualité de vie, d’augmenter la sécurité aux abords des agglomérations, d’améliorer la qualité de l’environnement, naturel, sonore et visuel.

Description L’approche préconisée consiste à développer des concepts d’aménagement qui reconnaissent et cherchent à maintenir le caractère multifonctionnel des routes qui traversent des agglomérations, sous la responsabilité du ministère des Transports. Les solutions proposées tiennent compte ainsi des enjeux liés à la circulation, la sécurité de la route et de ses abords, l’état de l’environnement, aux orientations d’aménagement du territoire et à la présence de fortes concentrations de résidants.

Promoteur Ministère des Transports du Québec, Service des politiques d’exploitation. Partenaires Les municipalités et les organismes du milieu. Financement Le partage des responsabilités financières entre le MTQ, le milieu municipal et d’autres organismes, portant sur le projet-pilote de traversée, sera également expérimenté.

Problématique Un bref regard sur la situation environnementale actuelle des abords routiers indique que les traversées de petites et moyennes agglomérations de 50 000 résidants et moins par des routes de catégorie nationale et régionale, sont souvent des sites où il existe des problèmes réels de sécurité, de circulation et d’environnement. Ainsi, les nuisances environnementales (bruit, vibrations, émission de contaminants atmosphériques, etc.), l’effet de barrière, l’insécurité des abords routiers, le rétrécissement de l’espace public de détente, la perte d’espaces verts (parcs de quartiers, de voisinage) et la dégradation des paysages urbains sont autant d’effets principaux de la circulation routière tels qu’exprimés par les populations concernées. Objectifs Réaliser «in situ» un ou des projets-pilotes sur la base d’une nouvelle démarche de planification d’un réaménagement de route en traversée d’agglomération. Évaluer l’efficacité des différentes solutions proposées dans le cadre du ou des projets-pilotes. Produire un guide technique en fonction des résultats obtenus du ou des projets d’expérimentation.

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Thèmes : processus de planification Région : Saguenay—Lac-Saint-Jean (02) et de décision, éducation

Le regroupement CFRE du Moyen-Nord inc.—Centre écologique du Lac-Saint-Jean inc. Impacts Consolidation des emplois rémunérés au sein des deux organismes promoteurs, et consolidation et création d'emplois liés à la mise en valeur intégrée des ressources naturelles. Protection du milieu environnant et conservation de sa qualité actuelle et future par une mise en valeur intégrée des ressources naturelles, des stratégies de mise en oeuvre des mécanismes de suivi et des activités de recherche-développement. Réhabilitation de milieux détériorés par l'identification de ces milieux, des milieux à préserver et des meilleures solutions à appliquer.

Description Dorénavant, le regroupement CFRE du MoyenNord Inc. / Centre écologique du Lac-Saint-Jean Inc. offrira un service de support complet pour le bénéfice des gestionnaires des ressources naturelles et du développement durable de la région du Saguenay—Lac-Saint-Jean. Clientèle Gestionnaires de ressources naturelles et de développement durable. Problématique La région du Saguenay—Lac-Saint-Jean appuie son développement sur la mise en valeur des ressources naturelles. Conscient de cette problématique, le Cégep de Saint-Félicien a retenu le créneau de la gestion intégrée des ressources, par son programme de formation spécifique intitulé «les techniques du milieu naturel». De plus, grâce à la volonté du collège d'extensionner son mandat de formation en gestion des ressources naturelles et de répondre à des volontés régionales, le Centre écologique du Lac Saint-Jean Inc. et le Centre de formation et de recherche en environnement (CFRE) du Moyen-Nord Inc. ont été créés. Tous deux ont acquis, au cours des années, une crédibilité dépassant les limites de la région et font partie des meneurs dans leur champ respectif. D'un commun accord, les deux organismes ont décidé d'unir leur expertise.

Promoteur Gérald Lebrun Centre de formation et de recherche en environnement (CFRE) du Moyen-Nord Inc. Complexe du Parc 1209, boul. Sacré-Coeur C.P. 145 Saint-Félicien (Québec) G8K 2P8 Téléphone: (418) 679-8710 Télécopieur: (418) 679-8372

Objectifs Assurer l'existence des ressources renouvelables par une saine gestion prenant en compte les aspects écologique, économique et social.

Thème : processus de planification et de décisionRégion : Saguenay—Lac-St-Jean (02)

Propositions de politiques et de stratégies de développement durable

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Promoteur Ville de Jonquière Roger Lavoie, directeur Service des travaux publics 3560, boulevard du Royaume C.P. 2000 Jonquière (Québec) G7X 7W7 Téléphone: (418) 546-2122 Télécopieur: (418) 546-2118

Description Dans le processus décisionnel menant à la réalisation d'activités, nous favorisons l'intégration des principes du développement durable qui nous incitent à voir plus loin que le «service à livrer» nous amenant à évaluer les conséquences pouvant découler de nos actions et à les intégrer aux solutions qui seront retenues. Impacts Assainissement des finances publiques, ce qui augmente notre autonomie, nous rendant moins dépendant du support financier des autres paliers de gouvernement. Développement en région d’une expertise adaptée à nos besoins et exportable par la mise à contribution des secteurs professionnels locaux. Réhabilitation de milieux détériorés par l'assainissement des eaux usées, l'assainissement de la Rivière-aux-Sables et ses berges, la gestion des neiges usées, la patrouille environnementale, le dépôt de matériaux secs. Création et consolidation d'emplois dans notre région.

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État d'avancement et (ou) échéancier Projet à développer.

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Thème : processus de planification et de décisionRégion : Saguenay—Lac-Saint-Jean (02)

Pôles de vie Promoteur Conseil des Montagnais du Lac-Saint-Jean 1671, rue Ouiatchouan Mashteuiatch (Québec) G0W 2H0 Téléphone: (418) 275-2473

Description Ce projet représente un plan stratégique de développement culturel et communautaire axé sur l'implication de pôles de vie susceptibles de mettre en valeur la culture des Montagnais et leurs modes de vie actuels et anciens. La notion de pôles de vie est basée sur la définition du mot «pôle» comme un lien ou un moyen d'attirance et d'intérêt et sur celle du mot «vie» englobant l'activité humaine en général, la manière de vivre, les moyens de subsistance.

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État d'avancement et (ou) échéancier Projet à développer.

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Thèmes : processus de planification Région : Saguenay—Lac-Saint-Jean (02) et de décision, faune et flore

Sommet régional sur la faune et son territoire Promoteur Alain Gagnon Fédération québécoise de la faune régionale Saguenay-Lac-Saint-Jean 211, 15e Avenue Dolbeau (Québec) G8L 2M6 Téléphone: (418) 276-6153 Télécopieur: (418) 276-2720

Description Tenue d'un sommet sur la gestion de la faune et du territoire régional. Problématique Le gouvernement central se retire graduellement du contrôle de la faune des territoires libres. Objectifs Permettre à la population régionale de prendre en main la gestion de sa faune et de son territoire. Impacts Maintien de l'attrait de la région comme site de prélèvement faunique et récréo-touristique par une bonne gestion de la ressource faunique sur les territoires non organisés. Accessibilité à la faune pour toutes les classes sociales par la prise en charge, par le milieu, de la gestion faunique des territoires libres. Utilisation rationnelle des ressources sur la base du développement durable, par une rencontre de tous les intervenants présents sur les territoires non organisés. Conservation de la biodiversité de la faune par une saine gestion. Maintien des habitats de bonne qualité et restauration d'habitats détériorés, par la conservation de la faune.

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Thèmes : processus de planification Région : Saguenay—Lac-Saint-Jean (02) et de décision, éducation

États généraux sur l'environnement et production du volume intitulé «Pour que demain soit» Promoteur Gabriel Dallaire Conseil régional de l'environnement 425, Sacré-Coeur Ouest Alma (Québec) G8B 1M4 Téléphone: (418) 662-9347 Télécopieur: (418) 662-2084

Description Portrait de la situation en environnement régional sur divers plans (environnement - concept global). Production d'un volume intitulé «Pour que demain soit, regroupant toutes ces données. Clientèle Grand public, décideurs. Objectifs Conscientiser la population et les décideurs sur l'état de la situation en environnement afin de le gérer adéquatement. Impacts Création d'une banque de données en environnement. Protection du milieu environnant par la conscientisation.

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Thème : processus de planification et de décisionRégion : Saguenay—Lac-Saint-Jean (02)

Gestion intégrée de l'environnement de SÉCAL Promoteur SÉCAL C.P. 1800 Jonquière (Québec) G7S 4R5

Description La gestion intégrée de l'environnement est le système de gestion que SÉCAL a choisi afin d'arrimer les préoccupations environnementales à la gestion générale. Ce système répond aux critères généraux de systèmes internationaux tel ISO 14001.

Daniel Gilbert: Téléphone (418) 699-6369 Télécopieur: (418) 699-3493 Johann Ellefsen: Téléphone: (418) 699-2417 Télécopieur: (418) 699-6345

Clientèle Industries, employés. Impacts Développement d'un haut niveau d'expertise en termes de gestion environnementale et dans le domaine technique. Protection du milieu environnant par l'identification et la minimisation des impacts locaux et régionaux. Réhabilitation de milieux détériorés par l'identification de milieux potentiellement détériorés et la correction de la situation, par exemple les SDDS et le programme de minimisation des déchets. Responsabilisation des fournisseurs, de tous les employés.

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Thème : processus de planification et de décisionRégion : Saguenay—Lac-Saint-Jean (02)

Comprendre ensemble les impacts de la répartition des fonds publics entre les territoires Promoteur Régie régionale de la santé et des services sociaux Saguenay Marc Boudreault, Charles Côté, Daniel Larouche 930, Jacques-Cartier Est Chicoutimi (Québec) G7H 2A9 Téléphone: (418) 545-4980 Télécopieur: (418) 545-6413

Clientèle Décideurs, grand public. Problématique En démocratie, les citoyens et leurs élus sont responsables des orientations de leurs institutions. Une région qui perd sa démographie, perd son marché, son admissibilité au financement public. Perd également son économie.

État d'avancement et (ou) échéancier Projet à développer.

Objectifs Faire comprendre aux citoyens les tenants et aboutissants de la répartition des fonds publics. Proposer les bases d'un mode plus adéquat de répartition du financement entre les territoires. Favoriser le maintien d'un bon équilibre économique et social entre les centres urbains et les périphéries. Outiller le milieu local pour mieux organiser ses actions. Assurer aux citoyens des différents territoires une égalité des chances. Impacts Restauration des conditions de base d'un développement social.

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Thème : processus de planification et de décisionRégion : Saguenay—Lac-Saint-Jean (02)

Développement et renforcement mutuels des organismes communautaires en santé, environnement et développement durable Promoteur Lise Tremblay Le club MilleZinc 481, des Merisiers Jonquière (Québec) G8A 1S8 Téléphone: (418) 542-1426

Description Information et sensibilisation de la population et des divers organismes et intervenants sur l'environnement, la santé et le développement durable. Invitation des organismes et des représentants de la population à une table de concertation afin de les mettre en lien pour qu'ils s'associent. Clientèle Organismes communautaires. Impacts Contribution à l'autonomie économique régionale et protection de l'environnement, puisque le projet permet d'établir une synergie par l'association des organismes qui se prendront davantage en main.

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Thème : processus de planification et de décisionRégion : Saguenay Lac-St-Jean (02)

Stratégie d’actions du développement durable au Saguenay— Lac-Saint-Jean Promoteur Région laboratoire du développement durable (RLDD) Jacques Régnier, directeur général 425, Sacré-Coeur Ouest, Apt. 14 Ville d’Alma, Québec G8B 1M4 Téléphone: (418) 668-7533 Télécopieur: (418) 662-2084

Description Processus d’appropriation du concept de développement durable. La région laboratoire propose cinq phases pour la réalisation de cette stratégie de développement durable. Ce sont: phase 1: réalisation de l’ÉcoSommet régional; phase 2: développement d’outils de développement durable; phase 3: production du bilan de développement durable de la région du Saguenay— Lac-Saint-Jean; phase 4: réalisation d’un plan d’action de développement durable par MRC; phase 5: réalisation du premier Sommet International sur le développement durable et sur ses régions laboratoires.

État d’avancement et (ou) échéancier La première phase est en cours actuellement et se réalisera jusqu’au mois de novembre 1997. Financement Chacune des phases avant d’être entreprises devra être assurée de son financement. Une partie de ce financement sera assurée par la RLDD elle-même. La différence fera l’objet d’un partenariat le plus large possible.

Objectifs Favoriser l’autonomie économique durable de la région en fournissant à celle-ci des outils tels: une grille d’analyse et d’application du développement durable, un bilan régional de développement durable, un plan d’action de développement durable par MRC. Constituer une banque de projets de développement durable. Fournir à la région une fenêtre internationale pour ses projets, un potentiel de partenariat pour la réalisation de ceux-ci. Prendre connaissance des expériences de développement durable qui se déroulent un peu partout dans le monde. Impacts Création d’emplois. Protection du milieu environnant. Conservation de la qualité de vie actuelle et future. Pérennité des ressources renouvelables et non renouvelables. Réhabilitation de milieux détériorés.

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Thèmes : processus de planification et de décision, Région : Saguenay—Lac-Saint-Jean (02) milieux urbains et territoire

Une antenne sur les besoins Contact Bas-Saguenay Impacts Création d'emplois. Protection du milieu environnant par une sensibilisation de la population pour en conserver la qualité de vie actuelle et future.

Description Le projet vise à faciliter la prise en charge collective des milieux en dévitalisation dans le Bas-Saguenay. Il s'agit de mettre sur pied une équipe de trois intervenants qui travailleront à appuyer techniquement les groupes, organismes, individus issus des milieux ruraux qui travaillent à l'avancement de projets collectifs ou individuels (entreprise ou projets liés à l'amélioration des conditions de vie). Les intervenants qui serviront de support technique seront formés dans l'action. Ils agiront sur tout le territoire du Bas-Saguenay et au plan géographique, leur localisation (point de chute) sera dispersé. Ce projet s'échelonne sur trois ans et met l'accent sur la formation dans l'action.

Promoteur Table d'échanges et d'intervenants du BasSaguenay Marie-Joelle Brassard 1171, 7e Avenue, bureau 205 Ville de la Baie (Québec) G7B 1S8 Partenaires Le projet résulte d'une démarche de partenariat entre les organismes membres de la table d'échange et d'intervention du Bas-Saguenay qui regroupe sept municipalités. De plus, des organismes, entreprises des milieux et municipalités seront appelés à y participer et à contribuer financièrement.

Clientèle Organismes communautaires. Problématique Actuellement, plusieurs projets de développement sont mis de côté par les bénévoles des corporations de développement local, faute de ressources techniques disponibles pour les aider à faire avancer leur projet. Ainsi, plusieurs idées et ressources sont sous-utilisées parce que l'expertise est absente et que les municipalités ne peuvent en assurer les coûts seules. Objectifs Permettre aux collectivités rurales de développer un savoir-faire et de se munir de moyens pour faire avancer des projets collectifs et individuels. Aller chercher les ressources extérieures et apprendre à les utiliser (péréquation).

Thème : processus de planification et de décision Région : Saguenay-Lac-Saint-Jean (02)

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Le développement intégré des rivières Promoteur Ministère des Ressources naturelles du Québec Françoise Mougeat, analyste 5700, 4e Avenue Ouest Charlesbourg (Québec) G1H 6R1 Téléphone: (418) 643-9595 Télécopieur: (418) 643-8337

Description Réaliser un projet-pilote au Lac-Saint-Jean, qui consiste à valider la méthode d’analyse multicritères comme outil d’aide à la décision. Problématique À l’occasion de l’approbation du plan de développement 1993 d’Hydro-Québec, le Conseil des ministres a décidé de confier à un groupe de travail interministériel (GTI), composé de représentants du ministère de l’Environnement et de la Faune et du ministère des Ressources naturelles, le soin d’élaborer un concept de développement intégré des rivières et de proposer un choix de rivières pouvant servir de projet-pilote, en considérant en priorité les rivières Ashuapmushuan et Péribonka.

Partenaires Ministère de l’Environnement et de Faune, milieu régional. Échéancier Printemps 1996.

Objectifs Utiliser de façon optimale des ressources naturelles: avoir une perspective globale et à long terme, c’est-à-dire l’optimisation des potentiels et la protection des ressources, dans le souci de satisfaire les besoins des générations actuelles et futures. Viser un ensemble de ressources: hydriques, fauniques, forestières, floristiques, etc., envisager de multiples affectations: protection intégrale, production intégrée, utilisation polyvalente, utilisation exclusive, etc. Intégrer plusieurs usages et affectations possibles: le développement hydroélectrique (centrales au fil de l’eau et (ou) création de réservoirs), le développement récréo-touristique (villégiature, infrastructures lourdes ou légères, navigation, activités de plein air), la protection des ressources (conservation, activités éducatives seulement, activités de prélèvement), l’aménagement forestier des rives (accès à la ressource, reboisement des rives).

Thème : processus de planification et de décisionRégion : Côte-Nord (09)

Gestion de l'île aux Perroquets

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Description Partenariat de l'utilisation des structures de l'Île aux Perroquets. L'équipe de Peter Jones veillera à l'encadrement quotidien des visiteurs et sera responsable du contenu des programmes d'observation des oiseaux ainsi que des recherches. MICS veillera à la gestion des réservations et des allées venues des petits groupes. Nous pourrons également inclure des stages en ornithologie à notre clientèle et faire la recherche d'autres clientèles au Canada comme à l'étranger. Des séances d'information seront également données aux gens de la région. MICS pourrait, à titre d'exemple, gérer les demandes et s'occuper des horaires et du suivi, toujours à partir des bureaux permanents situés au 124, rue Bord de la Mer.

Promoteur Station de recherche des Îles Mingan (MICS) Louise Larivière, directrice de la communication 760, boulevard De l'Épée Outremont (Québec) H2V 3T9 Téléphone: (514) 948-3669 Télécopieur: (514) 948-1131 Partenaire The Establishment of a Bird Conservation Education, Research, and Ecotourism Centre, Parcs Canada. État d'avancement et (ou) échéancier Une proposition de partenariat a été soumise à Parcs Canada.

Problématique Ce projet offre à Parcs Canada, un service de protection continu de l'environnement. La venue de plus en plus de touristes sur la Côte nous pousse à croire qu'il faut travailler ensemble de façon à préserver l'habitat des oiseaux migrateurs, richesse et fierté de notre patrimoine. Objectifs Favoriser cette initiative en travaillant avec l'équipe en place et QLF à promouvoir et organiser ces stages d'étude et de familiarisation.

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Thème : processus de planification et de décisionRégion : Chaudière-Appalaches (12)

Reconnaissance de l'Après (Association pour le recyclage dans nos écoles, Polyvalente Louis-Jacques-Casault, Commission scolaire Côte-du-Sud, Montmagny), à titre de Corporation Intermédiaire de Travail (C.I.T.) en date du 27 mai 1994 État d’avancement et (ou) échancier Projet à développer.

Description Nous aimerions éventuellement offrir aux gens d'affaires une unité mobile de déchiquetage des papiers confidentiels; cela répondrait à un besoin. Nous pensons aussi au plastique au verre et à l’aluminium, sans compter le compostage ainsi que la fabrication de papier artisanal. Problématique Nous avons là, à notre mesure, une solution responsabilisante pour notre milieu. Tant que nos poubelles «bien portantes» et nos «riches dépotoirs» ne seront pas reconnus comme des signes d'irresponsabilité et de surconsommation, nous aurons notre raison d'être... Sans oublier que la municipalité régionale de comté (MRC), l'école, les entreprises et surtout l'individu resteront les piliers de cet engagement. Ce besoin devient l'occasion de partager des responsabilités. En y mariant plusieurs missions, gérer le recyclage deviendrait sûrement rentable à bien des points de vue: éducatif, social et environnemental. Objectifs Promouvoir le recyclage de nos matières secondaires utilisées à l'école. Encourager les gestes de récupération chez les élèves, le personnel et les différents organismes qui épouseront la cause de l'organisme. Responsabiliser la ville.

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Thème : processus de planification et de décision Région : Chaudière-Appalaches (12)

Gestion intégrée de l’eau du bassin de la rivière Chaudière Promoteur Comité de bassin de la rivière Chaudière (COBARIC) Pierre Auger Coordonnateur du COBARIC 3900, de Marly Sainte-Foy (Québec) G1X 4E4 Téléphone: (418) 643-7732 (514) 873-2982 Télécopieur: (418) 646-4920 (514) 873-7382

Description Proposer au ministère de l’Environnement et de la Faune une approche originale de gestion intégrée de l’eau adaptée au contexte québécois. Problématique Ce projet va dans le sens des orientations du Québec vers la décentralisation des pouvoirs et la responsabilisation accrue des intervenants locaux, tout en évitant le recours à une approche «mur-à-mur».

Pierre-Maurice Vachon, président 700, Notre-Dame Nord, local B Sainte-Marie (Québec) G6E 2K9 Téléphone : (418) 387-3444 Télécopieur : (418) 387-7060

Objectifs Établir le type d’organisme qui pourrait être créé, ses pouvoirs, ses modes de fonctionnement et de financement. Ce projet est géré par un comité formé d’élus, de représentants associatifs et industriels du milieu.

Partenaire Union des municipalités du Québec, Union des municipalités régionales de comté du Québec, Union des producteurs agricoles, ministère de l’Environnement et de la Faune.

Impacts La gestion intégrée de l’eau se veut un mécanisme qui permet de concilier tous les usages de l’eau et d’assurer, dans toute la mesure du possible, la pérennité de l’ensemble de ces usages. L’approche par bassin versant facilite grandement cette gestion parce qu’elle s’applique à un territoire précis à l’intérieur duquel les usagers et les gestionnaires se concerteront. Elle permet également de prendre conscience de la valeur de l’eau qui est utilisée et des coûts qui s’y rapportent. Finalement, une véritable gestion intégrée devrait s’appuyer sur une participation efficace de la population.

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Échéancier Mars 1996.

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Thème : processus de planification et de décisionRégion : Montérégie (16)

Centre international de recherches appliquées en développement durable de la Montérégie négatifs nuls sur la santé des personnes et l’équilibre des écosystèmes depuis l’extraction des ressources jusqu’à l’étape récupérationrecyclage. Contrôler les risques technologiques sur les activités humaines, la faune et la flore. Mettre en place un centre multipolaire d’étude, de recherche appliquée et de sensibilisation sur des solutions respectueuses du concept de développement durable touchant l’industrie. Créer des réseaux d’information entre les entreprises concernées par la mise en oeuvre des technologies, plus particulièrement dans les domaines de la planification et de la protection du territoire (paysage naturel), l’agroalimentaire et le cadre bâti (paysage artificiel).

Description Les axes de développement de la Montérégie s’identifient par les domaines de l’agroalimentaire, l’industrie, l’urbanisation du territoire, la recherche et la formation. La mise en place d’un centre de recherche appliquée en développement durable assurerait que l’évolution des axes de développement de la Montérégie prenne le virage du développement durable, notamment en priorisant la responsabilisation et la solidarité des personnes en matière d’amélioration de la santé humaine, de respect de la biodiversité du territoire et de contrôle des risques technologiques. Cette approche doit reposer sur une sensibilisation des personnes à la prudence avant d’entreprendre une quelconque mise en oeuvre et à la modération relativement à la consommation des biens et des ressources.

Promoteur Le Conseil régional de l’environnement de la Montérégie en partenariat avec les centres de recherche existants, l’industrie et le secteur de la formation collégiale et universitaire en Montérégie Hubert Chamberland, président 806, chemin Richelieu Beloeil (Québec) J3G 4P6 Téléphone: (514) 467-8962 Télécopieur: (514) 464-8854

Objectifs Proposer des réponses concrètes en matière de développement durable accessibles à la Montérégie, au Québec et au reste du monde. Faire la promotion de solutions durables, principalement dans les domaines prioritaires du développement de la Montérégie. Sensibiliser et responsabiliser les intervenants du milieu en général et, plus particulièrement, les décideurs d’entreprises. Établir un réseau international avec d’autres centres de recherches du même type permettant de créer une banque de données de solutions concrètes en matière de développement durable.

État d’avancement et (ou) échéancier Programme de réalisation quinquennal se modelant à l’entente-cadre liant la Société montérégienne de développement et le Secrétariat d’État au développement des régions.

Impacts Priorité aux moyens et formes de productions agro-alimentaires durables (ex.: agriculture biologique tout en protégeant la biodiversité de la flore et de la faune, conservation des paysages et de la vie sauvage. Proposer et supporter les choix de production de matériaux et d’équipements respectant la notion de développement durable (ayant des impacts

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Thème : processus de planification et de décisionRégion : Montérégie (16)

Plan directeur pour un parc régional éclaté dans la grande région du massif des monts Sutton Promoteur PENS, organisme précurseur du Parc régional éclaté Christian de Laet, Ph.D., chef de projet C.P. 40, succursale Victoria Montréal (Québec) H3Z 2V4 Téléphone: (514) 487-9154 Télécopieur: (514) 481-0180 Internet: [email protected]

Description Le plan directeur est l’essence même de ce que le Parc voudra réaliser sous l’égide du développement durable. Toutefois, il s’agit d’orchestrer tous les tenants et les aboutissants du développement récréo-touristique pour qu’ils convergent vers la préservation de sites fragiles et la conservation du patrimoine régional, tout en assurant des activités économiquement rentables pour les partenaires, publics ou privés. Un fonds de conservation sera l’objet de campagnes de financement, afin de permettre la réalisation de projets collectifs.

ou: a/s PENS C.P. 809 Sutton (Québec) J0E 2K0

Objectifs Le plan devra préciser les normes à suivre pour que le concept de développement durable soit promu, mais surtout pour qu’il puisse se réaliser dans la pratique. Cela veut dire réconcilier et harmoniser les positions divergentes.

Partenaires Les fiducies foncières en région, Société pour la promotion d’alternatives dans les Cantons de l’Est (SPACE), Développement-Alternatives et Université de Montréal. État d’avancement et (ou) échéancier Nous prévoyons que le plan directeur sera rédigé avant l’ÉcoSommet de mai 1996 et qu’il sera distribué et commenté à l’été, pour être remis à l’assemblée générale à l’automne 1996. Financement Budget prévisionnel de 30 000 $ dont la moitié est sollicitée en fonds de contrepartie. La moitié des fonds viendra donc du PENS et de ses partenaires et commanditaires.

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Thème : processus de planification et de décisionRégion : Montérégie (16)

Études des possibilités de financer localement des initiatives 18 mars 1996 environnementales et culturelles Problématique Le développement durable ne se produira que s’il offre des avantages matériels ou moraux. Le développement durable exige des forces productives de sources régionales locales et individuelles. De plus, il faut faire plus qu’être performants et réduire, réparer, recycler. Si l’on veut responsabiliser la population à faire plus et mieux, il faut des incitatifs financiers. Des incitatifs «du haut» deviennent rares et seront toujours insuffisants: ils doivent avoir des contreparties «en bas». Ainsi, des moyens alternatifs de financer localement le développement durable deviennent indispensables.

Promoteur Éventuellement, travail collectif sous l’égide du PENS (Parc d’environnement naturel de Sutton), Christian de Laet, chargé de recherche à la Faculté de l’aménagement de l’Université de Montréal (services du pr. Jacobs), membre du PENS et, entre autres, de la Commission de stratégies et de planification de l’environnement de l’UICN.

Objectifs Recenser les moyens de financement existants dans le monde et évaluer la possibilité de les importer comme techniques utiles à résoudre le problème du financement.

État d’avancement et (ou) échéancier Avec l’information et le soutien disponibles, l’étude pourrait être complétée dans une période de quatre mois suivant l’assurance de son financement. Une ébauche serait disponible pour mai 1996, le travail restant à effectuer cet été avec le rapport soumis en septembre.

Partenaires Autorités locales, fiducies foncières et associations de conservation en région, le programme Développer autrement et autres associés professionnels et de bonne volonté.

Impacts Les résultats de l’étude montreront que la convergence du développement et de l’environnement en une seule mission est rentable. L’impact-clé est d’ancrer la réalité perçue du développement durable par ce qui nous touche souvent en premier: l’argent. Assumer localement le prix du développement durable est une étape nécessaire pour atteindre d’autres valeurs moins tangibles.

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Financement Les dépenses majeures prévues par le projet se rapportent surtout à la main-d’oeuvre et aux déboursés locaux comme rémunération de personnel et de soutien technique, et déboursés en communication et graphisme. L’enveloppe budgétaire serait de l’ordre de 40 000 $. Quant aux sources de financement, la moitié du montant provient de fonds privés, l’autre est sollicitée par l’entremise du CREM, en contrepartie.

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Thèmes : climat et atmosphère, énergieRégion : le Québec

Mise en oeuvre de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques - Plan d'action du Québec Promoteur Ministère des Ressources naturelles (MRN) (secteur Énergie), ministère de l'Environnement et de la Faune (MEF), Comité interministériel sur les changements climatiques, présidé en alternance par Jacques Lebuis (MRN), sousministre associé à l'énergie, et Denys Jean (MEF), sous-ministre adjoint à la promotion du développement durable.

Description Ce plan vise la stabilisation des émissions de gaz à effet de serre (GES) à leur niveau de 1990 d'ici à l'an 2000. En raison de plusieurs facteurs (nature prudente de la Convention, incertitude et connaissance partielle du phénomène du réchauffement global, manque d'information sur les GES autres que le CO2, etc.), le Plan d'action québécois doit être considéré comme un outil évolutif basé sur des programmes gouvernementaux en place, prévus ou à venir, et sur des mesures volontaires de la part du secteur privé.

MRN 5700, 4 Avenue Ouest, Local B-404 Charlesbourg (Québec) G1H 6R1 Téléphone: (418) 643-3724 Télécopieur: (418) 643-8337 e

Clientèle Industries, gouvernement, grand public.

MEF 3900, rue Marly Sainte-Foy (Québec) G1X 4E4 Téléphone: (418) 643-7860 Télécopieur: (418) 643-7812

Problématique Étant donné l'augmentation croissante des émissions de gaz à effet de serre et en connaissance de leurs effets nocifs, il s'agit d'en réduire la production. Objectifs Arriver à stabiliser des émissions de gaz à effet de serre à leur niveau de 1990 d'ici à l'an 2000 et prévoir les mesures requises pour infléchir la tendance après l'an 2000.

Partenaires Secteur privé, ministères et organismes publics et parapublics. État d'avancement et (ou) échéancier Les étapes du projet déjà complétées sont les suivantes: planification, promotion et sensibilisation, engagements verbaux ou écrits de certains promoteurs, étude de préfaisabilité, étude de marché et «focus group», recherche de financement et mise en oeuvre.

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Thèmes : climat et atmosphère, énergieRégion : le Québec

Élaboration d’un ou de modèles d’intégration des problématiques environnementales du secteur atmosphérique, intra et extra-sectoriel Des fonctions atmosphériques vitales sont affectées. Il devient nécessaire d’élaborer une façon de pouvoir jeter un regard neuf plus global sur ce milieu. Ce n’est qu’ainsi que nous pourrons passer de la protection de l’environnement, à la gestion de la ressource atmosphérique et de la rentabilité de ses fonctions.

Description Les schèmes actuels de prévention et de protection de l’atmosphère ont des limites et doivent être assujettis à l’approche différente du développement durable. La manière d’effectuer ce virage peut varier d’une culture à une autre, mais il y a un outil préliminaire qui demeure essentiel pour y arriver: la recherche d’un modèle d’intégration des problématiques atmosphériques.

Objectifs Élaborer un ou des modèles d’intégration des problématiques par l’acquisition de connaissances des phénomènes atmosphériques. Passer d’une orientation exclusivement de prévention et de protection à une orientation de développement durable. Rendre disponible aux décideurs une information pertinente à la mise en place d’un développement durable. Utiliser le modèle comme outil d’éducation au fonctionnement des processus atmosphériques et aux menaces à la durabilité de l’atmosphère.

Clientèle Gouvernements, ministères, grand public Problématique Jusqu’à maintenant, les décisions dans le domaine atmosphérique ont toujours été prises à partir d’une fragmentation de la réalité atmosphérique en problématiques particulières: le changement climatique, l’amenuisement de la couche d’ozone, le smog, les aérosols acides, les aérosols toxiques. L’approche traditionnelle de résolution de ces problématiques consiste donc à mettre de l’avant des mécanismes de régulation (règlements, objectifs environnementaux, programmes) ou des incitatifs (mécanismes économiques en émergence) pour contrer les activités qui génèrent ces problématiques.

Promoteur Ministère de l’Environnement et de la Faune Service de la Qualité de l’Atmosphère

Aujourd’hui, on s’aperçoit que nos problématiques atmosphériques ont des causes profondes. Ce sont des problématiques de développement: aménagement, transport, énergie, production, consommation... Les enjeux variés: survie, pérennité des écosystèmes, qualité de vie, niveau de vie, cultures, éthiques, sécurité sociétale, paix.

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Thème : climat et atmosphèreRégion : Estrie (05)

Traitement des odeurs et composés organiques volatils (COV) par filtre Biosov Impacts Le projet peut limiter la contribution des COV au smog et à la pollution de l’air. La technologie développée et brevetable aura l’avantage d’être économique et ainsi, adaptée aux PME. De plus, elle représente un haut potentiel d’exportation et permet de réduire les nuisances générées par les industries. La réduction des odeurs et des concentrations de COV entraîne une amélioration de la qualité de vie des populations.

Description Le développement d'une technologie de traitement des gaz chargés de COV par voie biologique est en cours par l'association de Valoraction inc. et d'un groupe de recherche de l'Université de Sherbrooke. Le projet consiste en des expérimentations à l'échelle laboratoire, en l'approfondissement des connaissances et en la démonstration à l'échelle réelle. Les actions prévues sont le développement des garnissages, l'expérimentation en laboratoire par des essais dirigés, le pilotage en milieu industriel, une étude de marché, le calcul des coûts et la mise en marché.

Promoteurs Valoraction inc. (Groupe Serrener inc.) et l'Université de Sherbrooke Jean-Jacques Caron Directeur technique 855, rue Pépin, bureau 300 Sherbrooke (Québec) J1L 2P8 Téléphone: (819) 829-0101 Télécopieur: (819) 829-2717

Clientèle Industries. Problématique Les odeurs sont une des nuisances environnementales les plus préoccupantes pour les citoyens des villes et des campagnes. De plus, les composés organiques volatils (COV) émis dans l'atmosphère par les industries causent des odeurs et contribuent à augmenter la pollution atmosphérique. Les technologies conventionnelles de traitement ont le désavantage d'être coûteuse ou de transférer la pollution à une phase solide ou liquide.

État d'avancement et (ou) échéancier Ce projet est déjà amorcé. Financement Valoraction inc. Subvention de recherche des deux paliers de gouvernement. Une première phase a nécessité un investissement de 115 000 $ de Valoraction inc. pour un budget de l'ordre de 400 000 $.

Objectifs Développer un procédé de traitement des COV par voie biologique adapté aux PME génératrices de gaz odorants ou polluants. Mettre au point un filtre pouvant traiter les COV avec un rendement de 90 % et ne produisant pas de sous-produits. Le procédé aura l'avantage de détruire les polluants à un coût raisonnable.

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Thème : climat et atmosphère Région : Estrie (05)

Élaboration d'une information environnementale de deuxième génération par rapport aux grands problèmes atmosphériques* Description Le projet, peut-être un projet-pilote au Québec, consiste à élaborer une information environnementale de deuxième génération appliquée aux grands problèmes atmosphériques. L'approche et la méthodologie développées pourront ensuite être appliquées à toutes les problématiques environnementales. Formation d'un groupe de travail régional de diverses appartenances. Définition de l'information pertinente à colliger dans l'optique de l'information de deuxième génération. Collecte, entreposage, traitement, diffusion de l'information. Sensibilisation du public, des développeurs et des journalistes au contenu de cette nouvelle information. Promotion de celleci. Justification des décisions concernant le développement durable à partir de cette information.

Objectifs Rendre disponible aux décideurs locaux une information pertinente qui puisse être utilisée pour protéger l'environnement, mais aussi pour réaliser un développement durable. Permettre l'intégration de problématiques de différents secteurs. Sensibiliser les décideurs et la population au développement durable à partir d'une information plus adaptée aux problématiques de développement et de durabilité. Promoteurs éventuels Conseil régional de l'environnement de l'Estrie, Université de Sherbrooke, ministère de l'Environnement et de la Faune. État d'avancement et (ou) échéancier Projet à développer.

Problématique L'information environnementale que l'on a générée jusqu'à maintenant a été centrée principalement sur les sources de divers contaminants émis, surtout les conventionnels, et parfois sur les effets qui suivent. Ce type d'information sert particulièrement bien les objectifs de protection de l'environnement à partir d'une approche centrée sur des normes, mais n'a pas permis de prévoir ou d'éviter les grands problèmes atmosphériques (pluies acides, diminution de la couche d'ozone et réchauffement climatique) qui résultent bien sûr de l'émission de contaminants, mais aussi de l'interaction de ceux-ci avec différents phénomènes. Pour sa part, la Déclaration de Montréal de 1991 sur l'information environnementale définit la nécessité de rechercher une information qualifiée de deuxième génération. Celle-ci, non disponible actuellement, implique une configuration différente de l'information et des données.

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Thèmes : climat et atmosphère, énergie, Région : Montréal (06) milieux urbains et territoire, transport

Journée de l’air pur (Clean Air Day) Promoteur Transport 2000 et Regroupement montréalais pour la qualité de l’air Normand Parisien, directeur-coordonnateur 2520, Lionel-Groulx Montréal (Québec) H3J 1J8 Téléphone: (514) 932-8008 Télécopieur: (514) 932-2024

Description Activité de sensibilisation dans la région métropolitaine de Montréal, faisant appel aux responsabilités individuelles et collectives dans le domaine de la qualité de l’air. Clientèle Grand public. Problématique

Partenaires STCUM, Agence métropolitaine de transport, Environnement Canada, ministère de l’Environnement et de la Faune du Québec, ministère des Ressources naturelles du Québec, ville de Montréal, groupes de promotion du covoiturage et du vélo et groupes écologistes.

Objectifs Informer la communauté relativement à l’impact des activités du transport urbain sur l’environnement; susciter des changements de comportement en réduisant le volume des déplacements motorisés individuels; encourager les moyens de déplacement les plus économes en énergie.

État d’avancement et (ou) échéancier De décembre 1995 à juin 1996, avec possibilité de renouvellement (annuel) tous les mois de mai. Étapes déjà complétées: recherche, conception, groupes de discussion, levée de fonds, recherche de partenaires institutionnels et sociaux, organisation de l’événement, préparation du support éducatif, conférence de presse, déroulement de la journée, évaluation des résultats.

Impacts Modification de l’environnement, modification des comportements et des modes de consommation (ressources non renouvelables).

Financement Les frais d’immobilisations comprennent la projection audio-visuelle et le mobilier de location. Les coûts de fonctionnement sont répartis comme suit: ressources humaines (40 %), publicité et information (35 %), action communautaire (10 %), frais de gestion (15 %). Financement de source privée et participation gouvernementale.

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Thèmes : climat et atmosphère,Région : Montréal (06) activités industrielles et commerciales

Usine-pilote de stockage de gaz naturel par adsorption Promoteur Centre des technologies du gaz naturel Kebir Ratnani, directeur général 1717, Du Havre Montréal (Québec) H2K 2Y3 Téléphone: (514) 598-3582 Télécopieur: (514) 598-3725

Description Entreposage à base pression de gaz naturel pour faciliter son utilisation dans les véhicules de plaisance et de service. Clientèle Travailleurs, entrepreneurs, industries, commerces, grand public

État d'avancement et (ou) échéancier Échéancier: 36 mois. État d'avancement de planification, d'étude de pré-faisabilité et d'étude de marché "focus group" ont déjà été complétées.

Objectifs Développer, à l'échelle industrielle, une technologie mise au point en laboratoire. Fabriquer, pour le marché canadien, 25 000 à 30 000. Réservoirs de stockage de gaz naturel à être utilisés dans les véhicules de plaisance et de service. Vendre dans le monde des usines de fabrication de réservoirs.

Financement Les dépenses en recherche et développement seront d'environ 2 500 000 $. Les sources de financement prévues sont d'ordre privé et public.

Impacts Ce projet aura pour effet une réduction des émissions de CO2 et la création de 100 à 200 emplois grâce à l'ouverture d'une usine de fabrication de réservoirs.

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ÉcoSommet est organisé à l’initiative de: • • • • • • •

Union québécoise pour la conservation de la nature Centre québécois du droit de l’environnement Association québécoise de lutte contre la pollution atmosphérique Regroupement national des Conseils régionaux de l’environnement Réseau québécois des groupes écologistes Fédération québécoise pour le saumon atlantique Centre de formation en entreprise et récupération

Partenaires financiers: • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • •

Ministère de l’Environnement et de la Faune Québec Environnement Canada Hydro-Québec Santé Canada Secrétariat au développement des régions Ducharme Perron, Communication Affaires publiques Cogesult Gestion de rebuts Laidlaw Gaz Métropolitain Ministère des Ressources naturelles Québec Association des industries forestières du Québec Imprimerie Québecor “Lebonfon” Pêches et Océans Canada Ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation Association des manufacturiers de bois de sciage du Québec Société des alcools du Québec Union des producteurs agricoles Norme Internationale inc. Bell Canada Bureau d’audiences publiques sur l’environnement Corporation Stone-Consolidated Tourisme Québec Stablex Recyc-Québec Institut canadien des produits pétroliers Confédération des syndicats nationaux Industrie Canada Shell Canada Assemblée des Évêques du Québec Centre patronal de l’environnement du Québec Fondation québécoise en environnement Ministère des transports du Québec Fondation de la faune du Québec Noranda

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• Domtal • Soquem

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Le Québec et le développement durable: les orientations issues d'ÉcoSommet

À l'aube de l'an 2000: LE DÉVELOPPEMENT DURABLE

«Le développement durable est un développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures de répondre à leurs propres besoins», écrivait la Commission mondiale sur l’environnement et le développement en 1987. Dans la foulée du virage amorcé par le Sommet de Rio de Janeiro tenu en 1992, ÉcoSommet s’est donné comme objectif de contribuer à un plan d’action pour la prochaine décennie en matière de développement durable à l’échelle du Québec. Ce document dresse les grandes priorités d’actions retenues dans le contexte de la démarche d’ÉcoSommet. Mais, dans un premier temps, il fait un rappel du plan d’action de Rio à partir des grandes lignes de son programme Action 21, suivi des grandes tendances et des préoccupations environnementales décrites dans Regard sur l’environnement 1995 du Conseil canadien des ministres de l’environnement (CCME), ainsi que la Vision stratégique du ministère de l’Environnement et de la Faune (MEF) pour 1996-2001, et le rapport Mise en oeuvre d’Action 21 du gouvernement québécois. Puis, sur la base des vastes consultations publiques tenues à l’automne 1995 et à l’hiver 1996, des secteurs d’actions prioritaires ont été déterminés par près de 5 000 personnes venant de 15 régions administratives du Québec - citoyens, groupes sociaux ou environnementaux, entreprises, syndicats, groupes d’intérêt et associations professionnelles, porte-parole d’organismes ou de ministères et représentants de tous les secteurs d’activité -, qui se préoccupent d’avenir et de développement durable. Les grandes orientations communes sont ensuite présentées. De plus, les sujets de consensus et certaines particularités régionales sont soulignés pour conclure sur des orientations de développement que les Québécois entendent se donner. Sur les traces de Rio La Conférence des Nations Unies sur l’environnement et le développement tenue à Rio a permis de réaliser une large percée et d’esquisser une vision d’avenir en ce qui concerne le développement durable. Plus tard, en 1994, des groupes environnementaux et fauniques du Québec se sont donné le mandat de tenir des états généraux pour élaborer un plan de travail d’actions concrètes en vue d’un développement durable. C’est ainsi qu’ÉcoSommet a vu le jour. file:///D|/envir/ecosommet/orientations.htm (1 sur 13)2006-09-29 11:59:40

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Le développement durable vise à réconcilier le développement économique et social, la protection de l'environnement et la conservation des ressources naturelles. Il permet d'assurer aux êtres humains un avenir plus prometteur tout en satisfaisant les besoins essentiels des communautés et en protégeant les écosystèmes. Le développement durable, en plus de rallier l'environnement et l'économie, touche également des dimensions sociales importantes comme la démocratie, les droits humains, le désarmement, la paix et l'équité pour les générations d'aujourd'hui mais aussi pour celles du futur. Cette approche, adoptée à Rio par les représentants de 179 pays, trouve d'ailleurs des échos sur le territoire québécois. À titre d'exemple, la région laboratoire du développement durable au Saguenay-Lac-Saint-Jean fait la promotion du développement durable, suscite et soutient l'engagement de la population et les actions concrètes en ce sens. L'aménagement intégré de Baie-du-Fèbvre en Mauricie Bois-Francs conjugue le maintien de zones naturelles, la pratique d'activités agricoles, la villégiature et l'exploitation de la faune. Ce projet sert d'ailleurs de modèle pour les autres plaines inondables autour du lac Saint-Pierre, région qui entend obtenir le titre de réserve de la biosphère auprès de l'UNESCO. Le système québécois de consigne des contenants en aluminium et en verre tout comme la collecte sélective ont contribué à modifier les habitudes de la population, ce qui permet de réduire la quantité de déchets et les nuisances associées à leur gestion. La Bourse québécoise des matières secondaires, basée sur le principe que les déchets des uns peuvent être des matières premières pour d'autres, détourne 55 000 tonnes de matières de l'enfouissement ou de l'incinération. Le programme d'éclairage public d'Hydro-Québec, qui a consisté à remplacer des luminaires à incandescence et à vapeur de sodium, a permis à plusieurs fabricants et consultants d'accroître leur chiffre d'affaires auprès des clients municipaux, en plus d'économiser l'électricité et de diminuer la facture des municipalités. Dans le domaine de la santé, la diminution des émissions et de l'exposition au plomb, dont la principale action a été son élimination dans l'essence et dans les soudures dans l'industrie alimentaire, a permis d'éviter des coûts importants relatifs à la santé liés aux intoxications. Enfin, souligne le programme Action 21 du Sommet de Rio, tous les pouvoirs locaux devraient élaborer un "ACtion 21 local". ÉcoSommet est en quelque sorte le début d'une réponse québécoise à cette préoccupation soulevée lors du Sommet de Rio. Regard sur l'environnement 1995 À l'approche du 21e siècle, les changements en matière d'environnement sont rapides. Au Canada et au Québec, les différents gouvernements, l'industrie et des organisations non gouvernementales mettent en oeuvre des moyens pour atteindre le développement durable: "En partie, ces changements sont déclenchés par les progrès technologiques, les tendances sociales, la restructuration des institutions, le bouleversement et la reconfiguration de l'économie" indique le CCME. Le CCME souligne aussi que tout progrès en matière de développement durable passe par des mesures et des initiatives imaginatives et collectives. Les recommandations générales du CCME sont: de recourir davantage à des partenariats stratégiques; d'encourager le recours aux mécanismes de marché pour mieux encadrer le secteur privé et l'encourager à s'engager dans le sens du développement durable; de rechercher prioritairement la création d'emplois au

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regard de la protection de l'environnement; et de favoriser au sein de la population une importante prise de conscience quant à l'environnement et au développement durable. Il est également devenu impérieux de mettre en place les conditions nécessaires pour stimuler la concertation et la participation sur les plans local, régional et national. ÉcoSommet s'inscrit donc parfaitement dans cette tendance. Vision stratégique du MEF pour 1996-2001 et mise en oeuvre d'Action 21 au Québec Les grands enjeux auxquels le gouvernement québécois, par l'entremise de son ministère de l'Environnement et de la Faune, sera confronté d'ici au 21e siècle sont la diversité biologique, la gestion de la faune, de l'eau et des matières résiduelles, la réduction de la pollution industrielle et agricole, la réduction de la pollution atmosphérique, l'utilisation durable du territoire et des ressources ainsi que la gestion des parcs. Plusieurs de ces enjeux constituent aussi des préoccupations majeures pour les participants d'ÉcoSommet. À mi-chemin entre le Sommet de Rio et l'an 2000, des perspectives se dégagent. La création prévue d'un Conseil québécois du développement durable indique, par exemple, la volonté du Québec de poursuivre de façon encore plus concertée les initiatives déjà entreprises. En matière de biodiversité, le Québec adoptera prochainement une Stratégie et un Plan d'action pour la mise en oeuvre de la Convention des Nations Unies sur la diversité biologique adoptée à Rio. Par ailleurs, l'adoption de la Stratégie de protection des forêts en 1994 par le ministère des Ressources naturelles ou de la politique de développement durable du ministère de l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation en 1995 témoignent du virage amorcé en ce qui a trait à la gestion des ressources. À l'échelle locale, citons les exemples de la planification intégrée du territoire de Saint-André-Avellin en Outaouais qui a permis une gestion durable des sols en tenant compte des paramètres environnementaux, sociaux et économiques ou, encore, les Centres de formation en entreprise et en récupération (CFER) dont l'objectif est de favoriser l'insertion sociale de jeunes en difficulté. Enfin, les récentes consultations publiques sur la gestion des déchets, sur l'éducation et sur l'énergie démontrent une volonté de prendre en considération les opinions et les suggestions des divers intervenants de la collectivité québécoise. Les constats d'ÉcoSommet Les composantes environnementales et les secteurs d'activité retenus par ÉcoSommet tout au long de sa démarche, que ce soit dans les régions administratives ou encore à l'échelle provinciale sont l'eau, les habitats, l'exploitation forestière, agricole et minière, les milieux urbains, le transport, l'air, l'énergie, les déchets, la santé, les activités industrielles et commerciales, ainsi que l'écotourisme. Plusieurs consensus se sont dégagés à travers le Québec et les priorités suivantes recueillent un large appui: ● ● ● ● ●

la gestion inrégrée de l'eau par bassin versant et la protection des berges; la protection d'espaces naturels; l'aménagement durable des forêts; l'amélioration des pratiques agricoles; la restauration des sites contaminés, la diminution des rejets industriels et le traitement

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sécuritaire des déchets dangereux; La mise en oeuvre d'une véritable politique de l'étalement urbain et de valorisation des centres urbains; le recours à des transports efficaces sur le plan environnemental; la poursuite des efforts d'amélioration de la qualité de l'air; les économies d'énergie et le recours à de nouvelles sources d'énergie; la gestion intégrée des déchets dans l'optique des 3R-V; l'éducation relative à l'environnement comme outil essentiel du développement durable.

Cependant, lors de la dernière journée du sommet, les participants devaient établir les priorités parmi les axes de développement ci-dessus, proposer des moyens pour les mettre en oeuvre et, si le temps le permettait, apporter des suggestions pour continuer de progresser dans l'implantation du développement durable. Les sept axes de développement retenus cidessous (désignés par un astérisque) doivent donc être considérés comme étant ceux qu'il faut mettre de l'avant à court terme (de zéro à cinq ans) et à moyen et long terme (de cinq à dix ans). Jugée comme outil essentiel et prioritaire au développement durable, l'éducation relative à l'environnement soulève un très large consensus. Cet aspect est traité dans la section traitant des outils. La gestion intégrée de l'eau par bassin versant et la protection des berges (*priorité à court terme 0-5 ans) Le principal objectif serait d'intégrer les découpages des MRC à ceux des bassins versants pour, par la suite, les incorporer aux schémas d'aménagement. On préconise la mise en oeuvre d'une politique de l'eau et d'une loi-cadre qui constituerait des agences de gestion par bassin versant. On vise également la réduction de la consommation d'eau en mettant en place des programmes spéciaux. Nos connaissances sur l'état et la composition de l'eau des bassins versants sont à compléter. Enfin, les programmes de dépollution doivent se poursuivre et se financer à même des redevances sur l'utilisation de l'eau. Cette priorité relative à la gestion intégrée de l'eau par bassin versant a soulevé un consensus notamment parce qu'elle touche à de nombreux pollueurs (agricoles, municipaux, industriels) et parce que l'eau est considérée comme une richesse à préserver, un élément essentiel à la vie Régler la question des déchets (*priorité à court terme 0-5 ans) Depuis 1989, le Québec n'a réduit que de 8,4% les déchets à éliminer par rapport à un objectif de 50%. Les efforts doivent donc être concentrés sur la réduction à la source en fixant notamment un échéancier pour l'atteinte de cet objectif. Le réemploi et le recyclage, l'élargissement de la consigne de même que la collecte et le traitement des déchets dangereux sont des objectifs réalisables au moyen notamment de directives nationales ou de mesures fiscales. La gestion intégrée et efficace par les municipalités devrait passer par une démocratisation des processus et être renforcée par des règlements et des normes. Le financement d'une éventuelle société de gestion des résidus pourrait se faire par une redevance à l'élimination. La gestion des lieux d'enfouissement actuellement en opération doit faire l'objet de vigilance et la problématique des déchets dans son ensemble doit être régionalisée en interdisant notamment l'importation, tout autant que l'exportation, des déchets. Les générateurs de déchets doivent donc être responsabilisés. Des projets

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environnementaux pourraient être réalisés à l'aide d'une réallocation de taxes à l'enfouisement. Les industries devront également concentrer leurs efforts pour diminuer leur production de déchets. Il est aussi suggéré de mettre au point des mécanismes de collecte et de concentration de certaines matières dangereuses à la fois en région et pour l'ensemble de la province. En outre, il est clair que le consensus social des audiences publiques actuelles sur la gestion des matières résiduelles devra se traduire concrètement par des lois et des règlements dont l'applicaion sera équitablement et suffisamment financée. Enfin, non seulement la récupération et le recyclage sont-ils désormais incontournables dans l'optique d'un développement durable, mais ils contribuent également à la création d'emplois, ce qui est grandement souhaitable dans le contexte actuel. Valoriser nos villes (*priorité à court terme 0-5 ans) Tous s'entendent pour dire que les centres urbains actuels doivent être favorisés par l'élaboration de plans de développement stricts et l'adoption de mesures incitatives juridiques ou fiscales, notamment. La réintroduction du péage sur les routes et les ponts, les voies réservées, le redéploiement du train et les incitatifs financiers au transport en commun sont suggérés comme moyens pour amenuiser les impacts de l'étalement urbain avec le renforcement de la Loi sur la protection du territoire agricole. Les modalités de zonage des terres devraient être révisées en fonction des principes de développement durable. La qualité de vie en ville doit être améliorée, que ce soit par la récupération et la mise en valeur des bâtiments existants, la restauration des centres-villes, l'amélioration du paysage et des espaces verts. La mixité des fonctions doit être valorisée pour parvenir à un équilibre dynamique entre les transports, les activités industrielles et commerciales et l'habitation. Repenser l'agriculture (*priorité à court terme 0-5 ans) Le développement de l'agriculture a des effets significatifs sur les ressources et l'environnement. Le secteur agro alimentaire fait face à des défis comme celui de repenser les productions et les façons de faire. On pense ici notamment à l'épandage aérien de pesticides qui pourrait être abandonné et la rotation des cultures qui pourrait être encouragée. L'accent doit porter sur les productions à valeur ajoutée tout en assurant une gestion écologique des engrais de ferme et des surplus de fumiers. Les programmes de formation agricole tout comme les clubs conseils, les agences de gestion de lisiers et la certification environnementale sont des exemples pratiques à promouvoir. Les agriculteurs devront en venir à intégrer la notion d'écosystème dans leurs pratiques. Par ailleurs, les efforts concernant la R&D en matière de gestion écologique des engrais de ferme et des boues doivent se poursuivre. Un dialogue entre les producteurs agricoles et l'ensemble de la population doit s'établir pour régler les problèmes de cohabitation. Enfin, des incitatifs fiscaux doivent être offerts aux agriculteurs qui ont des pratiques agricoles conformes au développement durable. Accélérer le virage sylvicole (*priorité à court terme 0-5 ans) Un des objectifs soulevés est de relever le défi des normes internationales en aménagement forestier durable. Cet objectif pourrait être atteint notamment en mettant en place une certification environnementale. Un autre objectif a trait à la conservation des milieux naturels. Ce dernier pourrait se concrétiser par la production d'une cartographie écologique des territoires, la détermination des sites irremplaçables et l'intégration des zones de conservation dans les schémas d'aménagement. La sensibilisation des producteurs à des

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pratiques sylvicoles appropriées est une priorité. On pourrait les inciter à développer des approches de gestion différentes et intégrées, reboiser avec des feuillus, développer des bioindicateurs ou minimiser la monoculture. On pourrait également les inciter à poursuivre les démraches touchant la protection des espèces en voie de disparition et de régénération d'espèces nobles et les encourager à utiliser d'autres ressources pour la production de papier. On devrait avoir recours à des incitatifs fiscaux pour simuler l'intendance privée. Enfin, la concertation et la participation des citoyens ou des travailleurs aux décisionss qui les concernent sont rendues nécessaires. Ménager nos transports Dans le domaine des transports, il faut économiser les hydrocarbures, diminuer la congestion urbaine et la pollution. Pour ce faire, on doit trouver des incitatifs, stimuler et répandre l'habitude du covoiturage et du train, particulièrement entre les banlieues et les villes où la masse critique de passagers représente un potentiel significatif. Parmi ces incitatifs pour encourager le covoiturage, par exemple, il y a le stationnement à rabais ou l'accès à des voies réservées. Le transport des marchandises par voies maritime et ferroviaire et l'optimisation intermodale doivent être valorisés voire stimulés par des incitatifs fiscaux par rapport à la voie routière actuelle. Les techniques alternatives de transport et combustibles, les nouveaux véhicules peu polluants qui utilisent des sources d'énergie renouvelables, comme les autobus alimentés à l'hythane - un mélange d'hydrogène et de gaz naturel -, ou l'automobile électrique doivent être encouragés. De plus, on devrait favoriser le rapprochement entre les zones de travail et les milieux résidentiels, ce qui pourrait réduire les impacts du transport sur l'environnement en incitant davantage les déplacements piétonniers et cyclistes. Le développement des infrastructures tenant compte du transport en commun, couplé de programmes d'éducation et de sensibilisation, permettrait de valoriser ce mode de transport. Enfin, on souligne que les orientations en matière de transport devraient faire l'objet d'un débat public visant à favoriser l'implantation des changements importants qui s'annoncent. La notion de transport intègre les notions d'étalement urbain, de qualité de l'air et d'économie d'énergie. Orientations à long terme (5-10 ans) Certains participants du sommet ont relevé les axes de développement auxquels on devrait accorder la priorité à long terme : la restauration des sites contaminés ainsi que les économies d’énergie et le recours à de nouvelles sources d’énergie. Restaurer nos sites contaminés (*priorité à long terme 5-10 ans) Les efforts en matière de valorisation des résidus et de restauration des sites contaminés doivent être poursuivis. Il serait également souhaitable de procéder à un inventaire des résidus dangereux au Québec et de régler prioritairement le problème des pneus. Renouveler nos énergies (*priorité à long terme 5-10 ans) Les consultations d’ÉcoSommet ont voulu éviter de faire double emploi avec le débat public sur l’énergie quant aux orientations. Toutefois, la nature des projets et des réussites présentés permet de dégager des pistes d’orientation comme de favoriser l’économie d’énergie et les énergies renouvelables, telles les énergies solaire et éolienne, ou, encore, avoir recours à la valorisation des matières résiduelles en remplacement d’autres combustibles. La priorité accordée à la conservation et aux ressources renouvelables a d’ailleurs été retenue par la Table de consultation du débat public sur l’énergie. De la même façon, on pourrait

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encourager la participation des régions et des citoyens dans la prise de décision afin de minimiser les coûts sociaux. Enfin, il existe un consensus voulant que la nouvelle politique énergétique à venir pour le Québec devrait d’abord mettre l’accent sur l’efficacité énergétique, de façon à gérer de manière optimale nos ressources pour le mieux-être des générations actuelles et futures. Minimiser les rejets industriels Relativement aux activités industrielles et commerciales, plusieurs participants aux consultations d’ÉcoSommet et au sommet lui-même favorisent la performance "rejet zéro" pour les toxiques persistants ou tout simplement une gestion intégrée de ceux-ci. La mise en valeur "interindustrielle" des déchets ou des ressources secondaires, la R&D en matière de valorisation des résidus, la valorisation des boues elles-mêmes, le compostage de produits dérivés et la récupération de chaleur sont proposés comme moyens pour arriver à une gestion plus intégrée. On propose également le développement d’une industrie de l’environnement florissante et plus performante favorisant cependant l’utilisation locale des ressources. L’éducation et la formation professionnelle pour l’obtention d’une main-d’oeuvre qualifiée est un objectif en soit et pourrait représenter un complément à la gestion environnementale qui s’instaure graduellement dans les entreprises. Préserver la diversité génétique Au Québec, on estime qu’environ 10 % des espèces vivantes éprouvent certaines difficultés, quoique la situation d’ensemble demeure enviable. En matière de conservation et de protection d’habitats, bon nombre d’intervenants croient qu’il faut, dans un premier temps, compléter le réseau de sites à protéger et diversifier les méthodes de protection et d’aménagement. À ce titre, des initiatives locales ou régionales de création de territoires protégés ont été proposées dans plusieurs régions du Québec, et des projets d’intendance privée permettraient, dans certains cas, de conserver des milieux qui, autrement, n’auraient aucun statut de protection. Il apparaît important de poursuivre les efforts en vue de protéger et de rétablir des espèces au statut précaire comme le béluga et l’ail des bois. De plus, il faut privilégier les initiatives amorcées pour gérer le prélèvement faunique avec une vision globale de la ressource tout en tenant compte des particularités régionales. Protéger notre air La pollution atmosphérique est en grande partie tributaire des comportements des individus envers la consommation énergétique, la déforestation ou l’utilisation inefficace des transports comme les automobiles ayant à leur bord un seul passager. En plus des actions en aménagement urbain, en transport et des normes à respecter en matière d’émanations atmosphériques, la priorité actuelle est de miser sur l’éducation et l’incitation des citoyens à poser des gestes concrets et utiles, comme utiliser le transport en commun, pour contribuer à résoudre ces questions. Poursuivre les efforts dans le secteur minier Les efforts devront être maintenus pour restaurer les sites miniers en plus de continuer à contribuer aux aspects formation et information. Le travail devra aussi se poursuivre en vue d’établir une réglementation et de favoriser de meilleures pratiques en matière d’environnement. De plus, l’industrie minière devra maintenir et rehausser son engagement dans les consultations à venir et continuer à s’engager davantage.

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Jouir des écosystèmes Industrie relativement nouvelle, l’écotourisme doit tendre à favoriser de nouveaux produits et à consolider les produits existants tout en respectant différents critères comme l’éthique environnementale, le maintien de la ressource et de la biodiversité. L’impact bénéfique à l’égard des aspects biophysique et socio économique, entre autres, par la création d’emplois et la réalisation d’activités rentables contrôlées par les communautés locales, et le sentiment de satisfaction chez la clientèle constituent aussi des éléments essentiels. On souhaite l’établissement d’un mécanisme d’accréditation d’entreprise en matière d’écotourisme sur une base volontaire et de mesures de contingentement promues par le gouvernement. Dans cet ordre d’idées, le Bas-Saint-Laurent s’est donné comme priorité de se doter d’un code d’éthique. Enfin, il faudra localiser les écosystèmes à fort potentiel écotouristique. Promouvoir la qualité de vie Il est important que l’ensemble de la population satisfasse de façon durable ses besoins essentiels pour protéger et améliorer la santé. D’ailleurs, son maintien et son amélioration reposent sur un partage équilibré des responsabilités entre les individus, les familles, les milieux de vie, les pouvoirs publics et l’ensemble des secteurs d’activité. L’une des priorités retenue en matière d’amélioration de la santé des Québécois est la qualité de l’air des milieux intérieurs. Un meilleur dépistage des problèmes d’air ambiant ou de la présence de produits toxiques, que ce soit dans les édifices privés ou publics, contribuerait à une amélioration en ce sens. Concernant les préoccupations au sujet de l’herbe à poux qui crée des problèmes d’allergie chez un Québécois sur dix, une concertation nationale permettrait sans doute de conjuguer efficacement l’ensemble des efforts de lutte. Des initiatives nationales comme le Réseau québécois des villes et villages en santé, lancé il y a près de huit ans à Rouyn-Noranda ou des projets locaux tels Éco-Foyer, Éco-Collectivité ou les Enviro-Équipes amorcés dans plusieurs régions de l’est du Québec incitent les particuliers à devenir plus responsables quant à l’environnement. Ces initiatives illustrent la volonté des collectivités de prendre en main leur qualité de vie et d’agir concrètement. L’accent doit surtout porter sur la prévention. Des particularités... Les particularités géographiques et socio économiques de certaines régions ont influencé les priorités d’action retenues durant la consultation. Ainsi, le "Québec maritime" de la CôteNord, du Bas-Saint-Laurent et de la Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine a comme souci la protection des milieux fragiles, la récupération et le recyclage, l’écotourisme et la conservation du caractère naturel du territoire. De plus, les lacs, les cours d’eau, les lagunes, les barachois, les dunes et le littoral méritent une protection appropriée, sans oublier de les mettre en valeur et de les rendre plus accessibles. LaLa conservation et la mise en valeur des habitats constituent une assise essentielle au développement écotouristique de ces régions. De façon générale pour lensemble du Québec, une gestion rationnelle et intégrée des ressources naturelles permettra leur pérennité et une utilisation viable et, plus précisément en ce qui a trait aux forêts, en appliquant et en faisant la promotion et le développement des principes sous-jacents aux modèles de foresterie que sont la forêt habitée ou les fermes forestières. En outre, les projets de compostage et de "ressourceries" comme dans les régions file:///D|/envir/ecosommet/orientations.htm (8 sur 13)2006-09-29 11:59:40

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de Québec, de la Montérégie, de l’Abitibi-Témiscamingue, de l’Estrie ou de la Côte-Nord, de même que les regroupements de citoyens pour modifier les habitudes de consommation sont également mis de l’avant dans plusieurs régions. À examiner l’ensemble des réussites et des projets soumis à ÉcoSommet, il semble que les Québécois ont déjà pris résolument la voie de l’association entre partenaires partageant des intérêts semblables ou complémentaires.

Des outils pour mieux agir L’éducation, les processus de planification et de décision, la recherche et le développement, les réseaux d’échange et d’information ainsi que les aspects juridiques sont des outils incontournables pour développer une société durable. Changer nos valeurs par l’éducation (*priorité à court terme 0-5 ans) Tel que mentionné précédemment, l’éducation relative à l’environnement est l’élément qui soulève le plus de consensus, jugée comme un outil essentiel au développement durable. Il faut donc accorder la priorité et reconnaître l’importance de l’éducation relative à l’environnement (ERE). Il est toutefois bon de préciser ce que les participants entendent par l’expression ERE. Ce sont des interventions de masse portant tout autant sur les jeunes que sur les parents, les enseignants, les décideurs, les travailleurs ou les journalistes que sur la population en général. Avec des programmes, des interventions de masse et la participation de gens dans des projets concrets en association avec les acteurs locaux, on poursuit, entre autres, les objectifs de sensibiliser, d’informer et d’éduquer la population québécoise dans le but d’adopter les valeurs, les attitudes et les comportements nécessaires pour prendre le virage du développement durable. À titre de note indicative, il a été suggéré de remplacer l’expression ERE par éducation relative au développement durable afin de mieux illustrer l’ampleur que revêt cet outil. Bien que dans plusieurs régions du Québec des efforts soient déjà consentis à la réalisation de projets comme les Écoles vertes Brundtland ou des programmes de formation professionnelle, dautres programmes déducation ainsi que la création dune table nationale ERE interministérielle doivent être mis sur pied. L’importance de développer l’éthique relative à l’environnement a également été apportée. Il a été proposé de développer un plan stratégique d’éducation et de sensibilisation en fonction des secteurs retenus comme prioritaires. Puisque l’ERE sert de moyen pouvant faciliter l’atteinte de résultats tangibles en matière de développement durable, on doit s’assurer que toute organisation intéressée puisse se financer à même des programmes d’aide financière, des taxes vertes ou des subventions. Décider ensemble Relativement aux processus de planification et de décision, les citoyens devraient pouvoir intervenir en amont du processus d’évaluation environnementale, c’est-à-dire dès l’annonce de projets comportant des impacts sur l’environnement, afin d’assurer une meilleure acceptabilité sociale et une meilleure intégration des projets. Les participants du sommet appuient le développement d’outils de gestion permettant la démocratisation des processus décisionnels au sens de la participation, de la régionalisation, de la consultation et de la file:///D|/envir/ecosommet/orientations.htm (9 sur 13)2006-09-29 11:59:40

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concertation d’organismes et de groupes d’intérêt différents tout au long du processus et des démarches menant à la prise de décisions. La réalisation de cartes écologiques et leur application à tous les niveaux de décision est un exemple d’outil de gestion qui a retenu l’attention des participants à ÉcoSommet. Les efforts investis en recherche et en développement doivent être faits en association avec le public. Les appuis techniques, les réseaux d’échange et de diffusion d’information revêtent également de l’importance. Un projet comme l’ÉcoRoute de l’information représente un bon exemple permettant de diffuser l’expertise québécoise en environnement provenant des organismes non gouvernementaux, des entreprises privées et des organismes publics. D’ailleurs, plusieurs partenaires d’ÉcoSommet ont souligné la dynamique qui s’est créée tout au long de la démarche de consultation d’ÉcoSommet, ralliant et associant divers groupes d’intérêt privés, publics ou communautaires. Ces acquis méritent d’être encouragés, car il est vital d’utiliser le partenariat pour la mise en oeuvre d’un développement durable. La démarche de consultation dÉcoSommet a, dans ce sens, soulevé lintérêt de donner suite à ces échanges et de créer dautres occasions de rencontre et de concertation. Selon plusieurs organisateurs régionaux et participants aux tables thématiques, les consultations ont permis de dégager des consensus permettant de tendre réellement vers un développement durable. Il faut donc miser davantage sur de tels outils de concertation axés sur le concret. Enfin, le principe de la participation de l’ensemble des acteurs visés par une activité ayant des répercussions sur les lieux naturels et habités ainsi que la concertation et le développement de partenariats ont fait l’objet d’un large consensus. Décentraliser prudemment En ce qui a trait aux aspects juridiques, les personnes consultées émettent des réserves relativement aux choix stratégiques du ministère de l’Environnement et de la Faune quant à la façon de décentraliser le contrôle et les pouvoirs de réglementation en matière d’environnement. Il pourrait être opportun de déléguer un pouvoir de contrôle aux municipalités, comme elles sont plus près de la réalité locale, mais dans la mesure où cette délégation soit assortie des budgets requis et que les municipalités disposent des structures nécessaires. Par ailleurs, la Loi sur la qualité de l’environnement devrait être modifiée pour rendre plus accessible aux citoyens l’information sur les permis et les autorisations délivrés par le ministère de l’Environnement et de la Faune et pour faciliter la mise en application de la loi par les personnes morales ou les organismes. Favoriser une fiscalité verte Enfin, en matière de fiscalité, les gouvernements interviennent déjà dans plusieurs secteurs. Toutefois, la fiscalité devrait servir d’incitatif, favoriser les comportements compatibles avec la nécessité de réduire l’exploitation des ressources en vue d’atteindre un développement durable. Selon certains, l’éventail des solutions fiscales profitables pour l’environnement est très grand, et il n’aura jamais été aussi pertinent de rappeler l’importance d’arrimer les impératifs environnementaux aux instruments économiques. En somme, il s’agit de viser un meilleur équilibre écologique et une meilleure équité sociale. Il est essentiel que la toute prochaine révision de la fiscalité en fasse l’un de ses objectifs principaux. Enfin, il serait utile de faire en sorte que les lois et règlements soient plus uniformes d’une région à l’autre, considérant que les entreprises tendent à s’installer là où les lois sont moins rigoureuses.

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Quel développement choisir En 1992, le Sommet de Rio a posé le premier jalon pour mobiliser les gens sur les défis les plus urgents auxquels nous sommes confrontés en présentant un plan d’action. ÉcoSommet s’inscrit dans cette veine et représente une autre étape qui nous oriente vers le développement durable. Toutefois, plusieurs questions demeurent. Le Québec a-t-il actuellement une vision commune sur le développement durable ? Comme société, sommes-nous prêts à élaborer et à adopter notre propre plan d’action ? Quels moyens sommes-nous prêts à mettre en oeuvre ? Existe-t-il un modèle de développement durable qui fasse consensus chez nous ? Le développement durable exige que les composantes environnementale, économique et sociale soient intégrées avec la participation de tous: citoyens, entreprises, organismes et décideurs. Deux tendances existent quant aux façons d’intervenir pour atteindre un développement durable. Pour certains, les activités humaines actuelles peuvent être maintenues et augmentées grâce à lapport de technologies permettant de compenser les pertes ou les détériorations des écosystèmes. La perte de terres fertiles, par exemple, ne mettrait pas en danger l’approvisionnement en nourriture à long terme, dans la mesure où des technologies comme la culture hydroponique ou les modifications génétiques peuvent se substituer aux méthodes traditionnelles. Cette approche permet des gains environnementaux mais comporte toutefois des risques relativement à la protection et à l’intégrité du "capital naturel". Par ailleurs, on ne peut garantir que les progrès technologiques nécessaires se manifesteront en temps opportun. Cette approche est qualifiée de "durabilité faible". Pour dautres, il faut repenser complètement nos modes dexploitation de la ressource planète terre. Les tenants de cette conception estiment que la capacité de l’environnement d’absorber des déchets et de régénérer des ressources est limitée. En modifiant substantiellement nos habitudes, les gains environnementaux seraient supérieurs, mais les populations risquent d’avoir des difficultés à changer de façon importante leurs comportements comme, délaisser l’usage de la voiture pour la marche ou la bicyclette. Des experts estiment que la consommation des ressources et de l’énergie dans les pays industrialisés devrait être réduite d’un facteur de 10 pour tenir compte de la croissance des pays en voie de développement. Une telle réduction aurait pour effet de réduire la consommation et les déchets, mais également de favoriser l’emploi et l’autonomie des populations, si l’on se place à une échelle planétaire. Une telle conception pourrait mener au déplacement de mesures fiscales ou de subventions vers des activités consommant moins de ressources. Aux limites de l’exploitation des ressources, le développement durable nécessiterait que l’augmentation de la consommation soit accompagnée d’une baisse de l’utilisation de l’énergie et des ressources liées à cette consommation. Cette approche est définie comme "durabilité forte". De façon générale, la consultation dÉcoSommet a permis de constater que les Québécois ont bien défini certaines orientations importantes sur létalement urbain ou le transport, mais les moyens suggérés sont faibles. Dans d’autres secteurs, par contre, les mesures proposées sont plus concrètes. La restauration de lacs et de cours d’eau, la protection d’habitats, l’utilisation polyvalente de la forêt, la récupération et le recyclage en constituent de bons exemples. file:///D|/envir/ecosommet/orientations.htm (11 sur 13)2006-09-29 11:59:40

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Enfin, des sujets comme l’énergie nucléaire, la violence en milieux urbains, la R&D et veille technologique, le contrôle des risques technologiques, la coopération internationale, le lien nord-sud ou la possibilité des travailleurs de refuser d’effectuer certaines tâches qui iraient à l’encontre d’un développement durable n’ont pas été abordés ou très peu. Pour ce qui est de la question énergétique ou de la pêche commerciale, les participants ont présenté moins de projets et semblaient moins préoccupés par ces thèmes. Il s’agit pourtant de questions déterminantes pour la santé des écosystèmes. Toutefois, ces sujets ont fait l’objet de consultations publiques récentes et ils impliquent souvent des décisions sur des infrastructures importantes qui sont peut-être moins proches du quotidien des citoyens. Pour ÉcoSommet, le développement durable doit respecter des principes suivants, qui ont d’ailleurs fait l’objet d’un guide : la gestion rationnelle des ressources et l’accès équitable aux ressources, la prévention de l’intégrité des écosystèmes, la promotion et la protection de la santé, l’amélioration de la qualité de vie et des interventions économiquement viables et équitables ainsi que la concertation de tous les intervenants qui sont les entreprises privées et publiques, les gouvernements, les groupes communautaires, les citoyens. Parallèlement à ces principes, qui ont d’ailleurs fait l’objet d’un guide, on doit respecter les priorités régionales. Après avoir adopté les 3R-V en matière de gestion des déchets, il est peut-être temps de passer maintenant aux 6R : réduire, recycler, réutiliser, mais aussi repenser nos valeurs, restructurer l’économie et redistribuer les richesses. En plus des dimensions environnementales et économiques incluant la création d’emplois, le développement durable doit inclure les dimensions sociales en matière d’équité, de partage, de famille, de lutte à la pauvreté, de santé, de qualité de vie, que ce soit entre les générations ou entre les pays. Une société qui se définit en fonction du développement durable doit penser aux exclus, aux jeunes et aux démunis, et cette notion devrait être intégrée dans tous les projets de société. Des participants ont aussi fait part d’une piste de réflexion, touchant plus particulièrement le secteur économique, selon laquelle il serait nécessaire d’intégrer les coûts environnementaux à tout développement. Il reste maintenant à décider ensemble pour quel type de développement durable le Québec veut opter, à quel rythme, quels risques sont acceptables socialement et quelles actions doivent être entreprises dans le contexte dune approche intégrée du développement durable.

BIBLIOGRAPHIE Commission mondiale sur l’environnement et le développement, Notre avenir à tous, Éditions du Fleuve - Les publications du Québec, 1989, 434 pages. Conseil canadien des ministres de l’environnement, Regard sur l’environnement 1995, 128 pages. ÉcoSommet, Profil environnemental du Québec, milieux et ressources, 1995, 227 pages. ÉcoSommet, Principes de base en développement durable pouvant être utiles à l’élaboration file:///D|/envir/ecosommet/orientations.htm (12 sur 13)2006-09-29 11:59:40

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de projets, 1995, 13 pages. ÉcoSommet, 500 projets en développement durable qui vont changer le Québec, 1996, 484 pages. ÉcoSommet, 400 réussites en développement durable qui ont transformé le Québec, 1996, 398 pages. Gouvernement du Québec, La politique de la santé et du bien-être, ministère de la Santé et des Services sociaux, 1992, 192 pages. Gouvernement du Québec, Mise en oeuvre d’Action 21. Exemples d’initiatives du gouvernement du Québec en matière d’environnement durable, ministère de l’Environnement et de la Faune, 1996, 104 pages. Keating, Michael, Un programme d’action. Version pour le grand public de l’agenda 21 et des autres accords de Rio, Centre pour notre avenir à tous, Suisse, 1993, 70 pages. Ministère de l’Environnement et de la Faune, Vision stratégique. 1. Les grands enjeux 19962001, 1996, 29 pages. Ministère de l’Environnement et de la Faune, Vision stratégique. 2. Les choix stratégiques 1996-1998, 1996, 29 pages. Union québécoise pour la conservation de la nature, «La fiscalité verte. Pour une société juste et viable», Franc-Vert, vol. 13, no 2, avril-mai 1996, p. 24-27.

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Profil environnemental du Québec - Le territoire

Le territoire

1. Portrait naturel et principales problématiques 2. Impacts des activités humaines sur la biodiversité, les espèces et les écosystèmes 3. Impacts sur la santé et la qualité de vie des populations humaines 4. Performance des moyens d'action en regard du développement durable 5. Principaux constats 6. Annexe

1. Portrait naturel et principales problématiques Le territoire québécois possède une population de 7 293 100 personnes. Il occupe une superficie de 1 667 926 km2 (Bureau de la statistique du Québec, 1995), dont seulement 1% est habité par plus de la moitié de la population et ce, au sud du 52ème parallèle. Mentionnons qu'environ 93% du territoire appartient au domaine public et 7% au domaine privé (Gouvernement du Québec, 1992). Le territoire couvre trois grandes régions naturelles : le Bouclier canadien, les BassesTerres du Saint-Laurent et les Appalaches (Gouvernement du Québec, 1992). Les sols du Bouclier canadien, peu propices à l'agriculture à cause de leur acidité naturelle, possèdent par contre des ondulations de relief favorisant l'existence de dizaines de milliers de lacs et d'étangs de toutes tailles. Son assise géologique en fait un site riche pour l'exploitation minière. Les sols des Basses-Terres du Saint-Laurent sont constitués de dépôts argileux très fertiles qui se prêtent bien à l'agriculture. Le réseau hydrographique se caractérise par plusieurs rivières qui se subdivisent. Les Appalaches, quant à elles, sont des chaînes de montagnes formées de roches carbonatées et possèdent des sols très fertiles. La topographie impose cependant des contraintes à l'agriculture qui doit se concentrer dans les vallées et sur les collines dont les pentes ne sont pas trop prononcées. La géologie des BassesTerres et des Appalaches offre surtout un site riche pour des matériaux de construction et des matières premières. De plus, le sol est relativement calcaire et tamponne les pluies acides en réduisant leurs effets dans ces régions. Le climat québécois varie du nord au sud, d'un climat arctique à un climat tempéré froid avec des températures moyennes annuelles respectives de 10 C et 5 C et des précipitations moyennes qui passent du simple au double (Gouvernement du Québec, 1992). Ce climat limite donc la saison végétative à plus ou moins six mois. Selon les zones climatiques, il y a trois types de végétation : la toundra (24%), la taïga (20%) et la forêt (46%) (Commission sur la protection des forêts, 1991). Les forêts (feuillue, mixte et boréale) s'étendent sur plus file:///D|/envir/profil/1_1.htm (1 sur 6)2006-09-29 12:00:36

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de 757 900 km2 (Gouvernement du Québec, 1992). Le réseau hydrographique québécois se divise en trois bassins principaux : le premier comprend le fleuve, l'estuaire et le golfe du Saint-Laurent suivi de l'ensemble de la Baie James et de la Baie d'Hudson, puis le bassin de la Baie d'Ungava. L'eau douce recouvre près de 10% du sol québécois (Gouvernement du Québec, 1988). Le Québec offre une multitude de paysages naturels qu'il s'agisse du fleuve Saint-Laurent, du fjord du Saguenay, de la Gaspésie, de l'archipel de Mingan, de l'île Anticosti, des Iles-dela-Madeleine, des Appalaches, des Laurentides ou des Montérégiennes. Des centaines de lacs et rivières ainsi que des îles ajoutent aussi à la qualité du paysage québécois. Nous pouvons encore compter sur d'immenses étendues vierges telle que le décrit l'imagerie populaire. C'est une richesse qu'il faudrait cependant apprendre à exploiter avec mesure (Paré, 1995). En fait, le Québec septentrional offre de grands espaces naturels puisque 99% de ce territoire est très peu ou pas perturbé par les activités humaines. Quant au Québec méridional, la situation s'avère totalement différente puisque la majorité de son territoire a été altérée par diverses activités humaines (Conseil de la conservation et de l'environnement, 1988). Les activités humaines associées au milieu rural (l'agriculture et l'exploitation forestière) sont les principales composantes du façonnement du paysage rural. Au début de la colonie, le défrichage de terres le long du Saint-Laurent a provoqué une modification majeure du paysage. Les pratiques actuelles de monoculture à l'échelle régionale ont aussi entraîné des changements substantiels. Ainsi, aujourd'hui, le visage traditionnel du patrimoine québécois en milieu rural a grandement changé. L'exploitation forestière est également source de transformation du paysage naturel. De plus, l'exploitation de carrières et de sablières ainsi que le mode d'implantation et de transformation des bâtiments illustrent le manque de référence et de réglementation du milieu rural. Le tourisme de villégiature se révèle aussi une importante source de modifications du paysage rural. Le développement résidentiel est souvent discordant ou mal intégré au paysage et transporte avec lui ses valeurs et ses préoccupations urbaines (Paré, 1995). Au début du siècle, l'agriculture s'avérait une activité dominante au sein de la population québécoise. Peu à peu avec l'avènement de l'ère industrielle, les gens ont quitté les campagnes pour les villes. L'augmentation de la taille des villes a favorisé le développement des banlieues empiétant ainsi, dans de nombreux cas, sur des terres ayant un fort potentiel agricole ainsi que sur des milieux naturels (Gouvernement du Canada, 1991). De plus, l'urbanisation a tendance à estomper les caractéristiques naturelles du paysage et à imposer un caractère de «banalisation» aux villes et villages (Paré, 1995).

2. Impacts des activités humaines sur la biodiversité, les espèces et les écosystèmes

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Les principaux effets de l'utilisation humaine du territoire québécois sont la dégradation et la destruction d'habitats, la disparition d'espèces fauniques et floristiques ainsi que la pollution de l'environnement par divers contaminants, lesquels peuvent s'infiltrer dans la chaîne alimentaire occasionnant certaines maladies, voire des mortalités, chez plusieurs espèces.1 Les principales activités humaines pouvant modifier les écosystèmes sont l'agriculture, la pêche commerciale, l'exploitation forestière et minière, l'industrialisation, l'urbanisation et l'étalement urbain. L'agriculture : Les impacts reliés à certaines pratiques agricoles sont nombreux. Il y a la détérioration de la structure des sols, l'érosion hydrique et éolienne, le compactage, la diminution en matière organique, l'acidification ainsi que la contamination des sols et de l'eau par l'utilisation massive de pesticides et de fertilisants. De plus, les aménagements hydro-agricoles (drainage) amplifient l'érosion des berges et augmentent la présence de contaminants dans les milieux aquatiques. Ces activités perturbent inévitablement les écosystèmes en détériorant des habitats faunique et floristique tant en milieu terrestre qu'en milieu aquatique (Gouvernement du Québec, 1992). Les communautés animales et végétales subissent donc des changements dans leur dynamique et leur composition, laissant place à des espèces plus tolérantes à une eau ou un sol de moindre qualité. La pêche commerciale : Les stocks de plusieurs espèces de poissons s'avèrent dans un état critique ou précaire que ce soit en eau fluviale ou marine. Nombreuses sont les hypothèses avancées pour tenter d'expliquer l'effondrement des stocks (les constructions majeures dans le corridor fluvial; la contamination et l'altération des aires de fraie, d'élevage et d'alimentation; le réchauffement global, l'augmentation de la couverture de glace, les variations de salinité et de température de l'eau; les courants océaniques; la surexploitation) (Université Laval, 1992). Les répercussions de ces perturbations sur les écosystèmes marins, saumâtres et dulcicoles sont loin d'être toutes connues. L'exploitation forestière : La production forestière du Québec représente 15% de la production mondiale (Conseil de la conservation et de l'environnement, 1990a). Les deux problèmes majeurs de l'exploitation forestière sont les pratiques inadéquates et la surexploitation des essences. Les activités forestières entraînent la détérioration et la perte d'habitats, le compactage et l'érosion des sols. Elles influencent également le régime d'écoulement des eaux et la qualité de celles-ci notamment par l'augmentation de la turbidité et des matières en suspension. Tous ces impacts contribuent à la dégradation et la détérioration des écosystèmes terrestres et aquatiques entraînant une diminution de la biodiversité, voire la disparition d'espèces fauniques et floristiques. L'exploitation minière : L'exploitation minière rejette d'impressionnantes quantités de stériles (gros cailloux concassés) et de résidus miniers, soit environ 100 millions de tonnes annuellement (Gouvernement du Québec, 1992). Le problème environnemental majeur est l'écoulement acide des aires de stockage des résidus miniers (Gouvernement du Canada, 1991) et ce, tant pour les mines actives que pour les mines abandonnées. En effet, la plupart des résidus contiennent, en plus des métaux, des minéraux sulfurés qui réagissent en présence d'air et d'humidité pour produire de l'acide sulfurique. Cet acide peut dissoudre les file:///D|/envir/profil/1_1.htm (3 sur 6)2006-09-29 12:00:36

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métaux présents dans les stériles et les résidus miniers. Le ruissellement de lixiviats acides contenant des métaux détériore ou détruit les habitats aquatiques et riverains, ce qui perturbe les espèces fauniques et floristiques. Les smelters (usines de fonte) et la première transformation des métaux sont parmi les activités les plus polluantes du secteur minier. Des régions entières ont été dévastées par des effluents atmosphériques acides de ces activités (ex. Noranda-Murdochville), mais la situation s'améliore avec les contrôles des émissions acides. L'industrialisation : Le Québec compte 11 129 établissements industriels consommant tous de l'énergie et des ressources naturelles renouvelables ou non. Plus du quart de ces industries sont concentrées le long du fleuve Saint-Laurent. Jumelée à l'implantation d'infrastructures de transport, d'approvisionnement en énergie et en matières premières, l'industrialisation s'avère responsable de plusieurs impacts négatifs sur les écosystèmes par ses rejets d'eaux usées et atmosphériques ainsi que par sa production de déchets (dangereux et solides). Ces rejets liquides, solides ou gazeux participent à la perte ou à la destruction d'habitats, à la dégradation de la qualité de l'eau et de l'air, à l'amincissement de la couche d'ozone et à l'effet de serre. Depuis une ou deux décennies, une réduction, du moins une stabilisation, de la pollution dans les Grands Lacs et le fleuve a été notée en raison du contrôle des émissions de contaminants (Gouvernement du Canada, 1991). Malgré les efforts entrepris, la pollution urbaine et les précipitations acides persistent. «A noter qu'en raison des caractéristiques de ses sols et de ses eaux, le Québec constitue un territoire particulièrement fragile aux précipitations acides. Cette vulnérabilité se trouve par ailleurs accrue par la position qu'il occupe à l'extrémité nord-est du continent américain et qui le place à l'aval des vents dominants soufflant sur ce continent. C'est ainsi qu'environ 50% des précipitations acides qui se déposent au Québec proviennent des États-Unis et 25% de l'Ontario» (Gouvernement du Québec, 1988). L'urbanisation et l'étalement urbain : Au Québec près de 80% de la population vit en milieu urbain (Conseil de la conservation et de l'environnement, 1990b) et cette proportion tend encore à s'accroître. L'urbanisation et l'étalement urbain ont occasionné bien des problèmes pour l'ensemble des écosystèmes. Les principaux impacts de l'urbanisation et de l'étalement urbain sont la pollution de l'eau par des rejets d'eaux usées et par des déversements de contaminants, la pollution de l'air par les émissions industrielles et notamment par les véhicules motorisés ainsi que la pollution du sol par une mauvaise gestion d'une multitude de déchets dangereux et de déchets solides. Il y a également des risques inhérents reliés au transport de matières et de déchets dangereux. Les impacts découlant des activités humaines se traduisent par une détérioration ou une perte d'écosystèmes (ex. perte de terres agricoles hautement productives et morcellement d'espaces verts) ainsi que par une perturbation de la vie faunique et floristique pouvant mener à la fragilisation de certaines espèces végétales et animales (Gouvernement du Québec, 1992). Selon le ministère de l'Environnement et de la Faune (1994), «le phénomène de l'urbanisation est loin d'être maîtrisé. Le développement d'outils de planification urbaine et la sensibilisation des intervenants aux effets néfastes de l'étalement urbain demeurent un défi majeur pour les prochaines années».

3. Impacts sur la santé et la qualité de vie des populations humaines file:///D|/envir/profil/1_1.htm (4 sur 6)2006-09-29 12:00:36

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Les diverses activités anthropiques ayant à ce jour affecté le territoire québécois se sont traduites dans bien des cas par une dégradation de la qualité de l'eau, de l'air, des sols et des paysages naturels. Ces modifications ont eu des répercussions sur la santé et la qualité de vie des populations humaines et ce, autant pour les populations vivant en milieux urbains qu'en régions éloignées. Il y a cependant des différences entre les problèmes socioéconomiques ou de santé publique auxquels font face ces populations. Ainsi, la pollution des eaux de surface est proportionnelle à l'intensité de l'occupation du territoire et des activités humaines. En effet, les eaux des Basses-Terres du Saint-Laurent sont particulièrement polluées comparativement à celles des régions moins peuplées ou moins industrialisées (Gouvernement du Québec, 1992). La pollution de l'eau, notamment par les retombées des contaminants atmosphériques, les déversements volontaires ou accidentels et les divers rejets d'eaux contaminées, a causé et cause encore de nombreux problèmes sociaux, économiques et humains. Des populations entières ont fait l'objet d'études toxicologiques, notamment les Autochtones consommant du poisson contaminé au méthylmercure. Précisons que la décomposition de la matière organique submergée lors de la mise en eau de réservoirs hydroélectriques provoque une augmentation temporaire de méthylmercure. Ce dernier se concentre alors dans la chaîne alimentaire tant en amont qu'en aval des barrages pendant une période évaluée à plus d'un demi-siècle (Tremblay et al., 1994). A plus petite échelle, les contaminations des eaux de surface ont obligé la population rurale à utiliser la nappe phréatique comme eau de consommation. Et encore, le Québec compte plusieurs cas où les nappes phréatiques ont été contaminées par des composés toxiques de sites d'enfouissement ou par des produits pétroliers. Les substances nocives d'origine anthropique émises dans l'atmosphère depuis l'ère industrielle menacent la santé publique (Gouvernement du Québec, 1992). En effet, les contaminants atmosphériques peuvent devenir une cause d'intoxication aiguë dans les agglomérations urbaines surtout lors de conditions climatiques particulières (smog urbain). L'augmentation des consultations d'urgence pour des problèmes respiratoires lors d'épisodes de smog urbain élevé a d'ailleurs été documentée dans les mégalopoles (Gosselin et al., 1986). Généralement, les effets des contaminants atmosphériques sont d'ordre chronique. Les études confirment de plus en plus un accroissement des probabilités de développer un cancer, avec un risque relatif de l'ordre de 1,5 pour la population urbaine par rapport à la population rurale (Hemminki et Pershagen, 1994; Törnqvist et Hhrenberg, 1994). La pollution atmosphérique occasionnerait, du moins en partie, une incidence accrue des maladies d'ordre immunologique comme l'asthme, les bronchites ou les allergies (Pierson et Koenig, 1990; Giorski et Tarkowski, 1992). Certains contaminants atmosphériques contribuent à la destruction de la couche d'ozone, laquelle constitue un filtre contre les rayons ultraviolets cancérigènes pour la peau. Depuis quelques années, on s'intéresse aux effets des champs électromagnétiques sur la santé publique et les indices de leur nocivité s'accumulent, sans qu'il y ait toutefois de preuves formelles. Les changements importants dans l'occupation du territoire qui se sont produits et qui se poursuivent toujours dans les régions rurales ont amené de nombreuses modifications sociales au Québec. Bien qu'il y ait eu des aspects positifs à l'exode rural, il en a par contre file:///D|/envir/profil/1_1.htm (5 sur 6)2006-09-29 12:00:36

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résulté une chute démographique des régions qui perdent notamment leurs jeunes scolarisés au profit des milieux urbains. La structure démographique, sociale et économique des régions en est donc perturbée. Autant en milieu urbain qu'en région, les pertes d'emploi peuvent influencer le bien-être et la santé des gens. Par exemple, il serait sans doute juste de considérer que la faible activité de la pêche maritime commerciale, en raison de la baisse importante des stocks de poissons, se répercute tôt ou tard chez les gens par des problèmes médicaux et sociaux, bien que la relation causale ne pourrait pas être prouvée épidémiologiquement. Sociologiquement, l'évidence est là. Un autre aspect pouvant influencer la qualité de vie des gens est la détérioration ou la perte de paysages. En effet, aux caractères distinctifs de la ville et du village se substitue trop souvent l'uniformité des séquences répétitives des succursales commerciales le long des voies d'accès qui masquent malheureusement trop souvent le patrimoine naturel ou historique. Dans les plus petites agglomérations, l'impact négatif des nouvelles habitudes d'aménagement du territoire se fait lourdement sentir. Certains sites, parfois grandioses, présentent maintenant un paysage urbain des plus insignifiants et sans continuité avec le passé ou avec ses caractéristiques physiques (Paré, 1995). Ces quelques exemples succincts montrent bien l'effet de l'occupation du territoire et des activités humaines sur la santé et la qualité de vie des gens. A travers les autres bilans thématiques d'ÉcoSommet, il sera possible de retrouver d'autres informations complémentaires à ce sujet.

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Profil environnemental du Québec - Le climat et l'atmosphère

Le climat et l'atmosphère

1. Portrait naturel et principales problématiques 2. Impacts des activités humaines sur la biodiversité, les espèces et les écosystèmes 3. Impacts sur la santé et la qualité de vie des populations humaines 4. Performance des moyens d'action en regard du développement durable 5. Principaux constats

1. Principales problématiques Les changements dans la composition atmosphérique soulèvent plusieurs inquiétudes dont les précipitations acides, l'appauvrissement de la couche protectrice de l'ozone stratosphérique et le réchauffement global de la planète. 1.1 Précipitations acides L'acidification des précipitations, qu'il s'agisse de dépôts secs ou humides, est un problème environnemental majeur. L'augmentation des concentrations de SO2, de NOx, d'aérosols et d'autres polluants dans l'atmosphère contribue à ce phénomène d'acidification. Le lessivage par les précipitations des polluants présents dans la basse atmosphère entraîne une réduction significative du pH de celles-ci. L'échelle du pH est logarithmique et va de 0 (acide) à 14 (basique); une pluie normale a une valeur de pH d'environ 5,7 selon cette échelle. Une précipitation ayant un pH de 7 correspond à une solution neutre alors qu'une solution ayant un pH de 4 est dix fois plus acide qu'une solution de pH 5. Dans les pays industrialisés de l'hémisphère Nord, le pH moyen des précipitations des vingt dernières années a été d'environ 4 (Corson, 1990), soit 17 fois plus acide que la normale. Dans les régions du sud-ouest du territoire québécois, les valeurs annuelles moyennes du pH des précipitations oscillent entre 4,5 et 4,2 (Gouvernement du Québec, 1992). L'acidification des précipitations est un phénomène qui a été identifié au milieu du siècle dernier en Angleterre (Smith, 1852). Ce n'est qu'au début des années 1950 que la communauté scientifique mondiale s'est à nouveau intéressée au problème. C'est à la même époque que l'Institut international de météorologie de Stockholm a mis sur pied le premier réseau de surveillance de la qualité des pluies en Suède (European Atmospheric Chemistry Network). Du côté des États-Unis et du Canada, le phénomène a été constaté à partir de 1972. La Conférence des Nations Unies sur l'environnement de 1972 a permis d'alerter la communauté internationale sur l'ampleur du phénomène d'acidification des précipitations et sur ses incidences environnementales. Au même moment, l'OCDE (Organisation pour la coopération et le développement économique international) a supporté la première étude sur le transport longue distance des polluants atmosphériques pour l'Europe de l'Ouest (LRTAP) (Nations Unies, 1991). Loin d'être un problème local ou régional, les précipitations acides ont la particularité d'être liées aux systèmes météorologiques. Ces systèmes s'avèrent responsables du transport et de la transformation des substances polluantes provenant de régions sources industrialisées et affectant des zones parfois situées à de très grandes distances de leur point d'origine. Par exemple, la météorologie propre à l'est de l'Amérique du Nord favorise un déplacement des masses d'air des États-Unis vers le Canada. Des études ont démontré que la contribution des États-Unis à l'acidification des pluies au Canada est d'environ 50% à 70% selon la région (Delisle et al., 1985). En contrepartie, le Canada est responsable de 24% des dépôts de soufre dans les États du Maine, du Vermont et du New Hampshire (Paulin, 1982). Au cours de la période 1986 à 1988, les dépôts humides enregistrés dans le Québec méridional oscillaient entre 13 et 32 kg/ha/an pour les sulfates; et entre 9 et 25 kg/ha/an pour les nitrates. Les valeurs maximales observées se situaient dans l'extrême sud du territoire québécois ainsi que dans la vallée du Saint-Laurent (Berryman et Leduc, 1995). Ce sont les régions de l'Abitibi-Témiscamingue, de l'Outaouais, de Montréal, de l'Estrie et de Québec qui enregistrent les précipitations les plus acides du territoire québécois (Paulin, 1982). Précisons que les régions de l'Outaouais et de Sutton (en Estrie) enregistrent les niveaux d'acidité les plus bas (Gouvernement du Québec, 1988). De par sa composition carbonatée, le sol des régions du sud québécois neutralise plus facilement l'effet acide des précipitations (pouvoir tampon) que les régions ayant un sol de nature granitique. Le faible pouvoir tampon du Bouclier canadien explique sa grande vulnérabilité aux dépôts acides (Berryman et Leduc, 1995). Il est admis qu'un dépôt humide de sulfates de 20 kg/ha/an comme seuil limite pour assurer la protection des écosystèmes les plus sensibles est trop élevé et qu'il serait préférable qu'il soit entre 12 et 15 kg/ha/an. Cependant, il semblerait que malgré la réduction des émissions américaines et canadiennes de SO2 prévue en l'an 2003, les dépôts seront supérieurs à 12 ou à 15 kg/ha/an pour une grande partie du territoire québécois (Berryman et Leduc, 1995). 1.2 Couche d'ozone Le premier rôle de la couche d'ozone dans l'équilibre de l'environnement terrestre est de nous protéger contre une partie du rayonnement ultraviolet du soleil (U-VA, UV-B et UV-C). Cette couche d'ozone n'est pas répartie de façon uniforme dans l'atmosphère et elle se concentre principalement aux altitudes supérieures, soit entre 15 et 40 km d'altitude, avec un maximum aux environs de 25 km au niveau de la stratosphère. Si on ramène instantanément tout l'ozone stratosphérique au sol, celui-ci ne représenterait qu'une mince pellicule d'environ 3 mm d'épaisseur (Environnement Canada, 1991). La quantité d'ozone stratosphérique est maintenue naturellement grâce au rayonnement ultraviolet de haute énergie qui divise l'oxygène moléculaire présent en abondance dans l'atmosphère pour créer de l'ozone et, par ailleurs, grâce aux réactions chimiques complexes qui détruisent les molécules d'ozone. La formation et la destruction de l'ozone stratosphérique ont lieu simultanément. Dans une atmosphère normale non perturbée, ce processus s'équilibre et permet de maintenir des concentrations d'ozone dans des limites passablement bien définies (Gouvernement du Canada, 1991). Ces réactions chimiques varient en fonction des saisons et des latitudes, expliquant ainsi les fluctuations spatio-temporelles des concentrations d'ozone. Par exemple, la couche d'ozone au-dessus de l'équateur s'avère naturellement plus mince que celle aux pôles (Environnement Canada, 1991). Mentionnons qu'à un même endroit, les concentrations d'ozone stratosphérique fluctuent également en fonction du moment de la journée, de la saison et de nombreux facteurs naturels (ex. courants aériens dominants, activité solaire). Les activités humaines qu'elles soient industrielles, agricoles ou autres perturbent l'équilibre naturel de ce processus par l'émission dans l'atmosphère de composés chimiques qui n'existent pas au niveau de l'atmosphère d'origine. Ainsi, les émissions de chlorofluorocarbures (CFC) et d'halons au niveau de la surface se diffusent dans la haute atmosphère et viennent altérer la couche d'ozone en la détruisant suite à des réactions chimiques qui se produisent en présence de rayonnement ultraviolet intense. La durée de vie des CFC dans l'atmosphère est extrêmement longue et leurs effets sur la couche d'ozone, une fois qu'ils ont libéré leur chlore, vont continuer pendant plusieurs années même si nous en éliminons l'utilisation et les émissions (Gouvernement du Canada, 1991; Environnement Canada, 1995a). La réduction de la couche d'ozone est fortement influencée par la hausse dans l'atmosphère des composés chlorés. Il est difficile de prévoir l'ampleur de la diminution de la couche d'ozone en raison de l'incertitude que nous avons au niveau des scénarios de développement industriel dans le monde. Au cours de la dernière décennie, une perte d'ozone d'environ 5% a été observée au-dessus de la majeure partie du sud du Canada et des États-Unis (Environnement Canada, 1995a). Rappelons que la réduction de la couche d'ozone n'est pas répartie uniformément sur la planète. En effet, «un grave appauvrissement survient au pôle Sud, un moins grave aux zones tempérées et un presque nul au-dessus des tropiques» (Environnement Canada, 1995a). Depuis 1958, une diminution continuelle de l'épaisseur de la couche d'ozone est enregistrée. La preuve de l'appauvrissement de l'ozone stratosphérique a été apportée en 1985 : un trou dans la couche d'ozone avait été découvert en Antarctique, lequel se manifesta durant deux mois. Les concentrations d'ozone avaient alors diminué de 40% par rapport à celles observées dix ans plus tôt (Gouvernement du Canada, 1991). Actuellement, le trou dans la couche d'ozone en Antarctique correspond désormais à une perte de 65% et persiste pendant quatre mois. De plus, les limites de ce trou atteignent maintenant l'extrémité sud de l'Amérique du Sud (Environnement Canada, 1995a). Quant à la perte de la couche d'ozone dans l'Arctique, elle oscille entre 4% et 10% (Gouvernement du Canada, 1991) quoique des pertes printanières de 15% ont déjà été observées (Environnement Canada, 1995a). En hiver, le froid extrême sévissant dans l'Antarctique pourrait former les «nuages stratosphériques polaires», lesquels sont composés de particules chimiques gelées. Ces nuages peuvent accélérer de beaucoup la destruction de la couche d'ozone stratosphérique. Le trou dans la couche d'ozone atteint sa taille maximale à la fin de l'hiver et au début du printemps australs, soit à la fin du mois de septembre, avec le retour du soleil; les «nuages stratosphériques polaires» disparaissent et la destruction de l'ozone ralentit file:///D|/envir/profil/2_1.htm (1 sur 5)2006-09-29 12:00:38

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(Environnement Canada, 1995a). En hiver, la température de la stratosphère de l'Arctique est plus chaude limitant ainsi la formation de ces nuages «et, par conséquent, aucun amincissement important n'est évident» (Environnement Canada, 1995a). 1.3 Réchauffement planétaire Les scientifiques se sont intéressés aux changements climatiques suite à la constatation sans équivoque que les gaz à effet de serre étaient à la hausse et que cet état de fait devrait, physiquement et chimiquement parlant, résulter en une augmentation de l'effet de serre. L'analyse du comportement des indicateurs climatiques comme la température et la précipitation des dernières décennies a effectivement permis d'observer des fluctuations importantes. Ces changements climatiques à l'échelle planétaire seraient en grande partie liés à l'amplification de l'effet de serre provoquée par les activités anthropiques comme, entre autres, la hausse de la consommation mondiale des combustibles fossiles, la modification des surfaces et la croissance démographique. Les changements climatiques anticipés pour les prochains 50 à 100 ans se caractérisent par des augmentations de température et par une modification des précipitations. Face à un tel scénario de changements des conditions climatiques au cours des prochaines décennies, nous pouvons nous demander quelles seront les conséquences au Québec, pour l'environnement et pour les secteurs prioritaires de notre économie (production d'hydroélectricité, industries forestière, agro-alimentaire et touristique) ainsi que pour la santé et la qualité de vie des populations humaines. Les changements climatiques résultent de la modification et de la transformation de variables comme le rayonnement solaire et la concentration du CO2 atmosphérique ainsi que d'autres gaz à effet de serre associés à l'activité volcanique et à la pollution atmosphérique (Henderson-Sellers et al., 1987). L'effet de serre est un phénomène naturel, amplifié par les activités humaines qui libèrent divers gaz à effet de serre. La hausse des concentrations de ces gaz peut être à l'origine du réchauffement climatique anticipé pour les prochaines années. Gullett et Skinner (1992) ont examiné les patrons de température à partir de 130 stations météorologiques à l'échelle du Canada et ont remarqué que les températures avaient augmenté significativement de près de 0,7oC au cours du dernier siècle (1895 à 1991). A l'échelle mondiale, les températures se sont élevées d'environ 0,5oC au cours des 100 dernières années. Pour certains scientifiques, cette hausse de l'effet de serre influence déjà le climat mondial alors que la plupart s'entendent pour dire qu'il est encore trop tôt pour formuler des conclusions formelles. Bien qu'elle corresponde aux prévisions d'un réchauffement climatique, la tendance des températures enregistrées durant cette période demeure toutefois dans les limites de la variabilité naturelle (Environnement Canada, 1991 et 1995b). Environnement Canada (1991) mentionne qu'«il faudrait que la température globale continue de monter pendant encore au moins dix ans pour qu'on puisse dire avec certitude que le climat de la Terre a commencé à réagir à l'accentuation de l'effet de serre.» Les modèles de circulation générale de l'atmosphère (MCGA) prévoient pour le Canada dans les 50 prochaines années une augmentation de la température de l'air de l'ordre de 1,9oC à 5,2oC (Schlesinger, 1991), une hausse de 8 à 15% au niveau du régime pluviométrique et de 3,8% pour l'évapotranspiration (Cohen, 1990). L'amplitude de telles modifications climatiques perturbera la climatologie du Québec (Viau et al., 1995) affectant ainsi son environnement et ses ressources naturelles (Singh et al., 1987). Le Tableau 1 résume les impacts physiques anticipés d'un changement des conditions climatiques sur notre environnement (Timmerman et Grima, 1985). Il faut toutefois garder à l'esprit que les modèles mathématiques ne peuvent préciser avec certitude les impacts réels du changement climatique. Bien qu'il faille interpréter avec prudence les projections obtenues par ces modèles, «ils brossent tout de même un tableau des éventuelles conséquences du changement climatique pour la nature et les sociétés humaines (...)» (Environnement Canada, 1991). Changement au niveau des éléments du climat

Agriculture

Forêt

Pêches

Marécages

Prod

Géo

Prod Géo Prod Géo Prod

Géo

Température

oui

oui

oui

oui

oui

oui

oui

oui

Précipitation

oui

oui

oui

oui

non

oui

non

oui

Effets saisonniers

non

non

oui

oui

non

oui

non

non

Variabilité globale

non

non

oui

oui

oui

oui

non

non

Vent

non

non

oui

oui

non

oui

non

oui

Dépôts acides

non

non

non

non

non

oui

non

non

Interface sol/eau

non

non

non

non

oui

oui

non

oui

2. Impacts des activités humaines sur la biodiversité, les espèces et les écosystèmes

2.1 Précipitations acides Delisle et al. (1985) ont réalisé une revue synthèse des études portant sur l'impact des précipitations acides sur les écosystèmes du début du siècle jusqu'au début des années 1980. Ils ont recensé plus de 300 études et travaux relatifs aux effets des pluies acides sur les écosystèmes aquatiques, forestiers et terrestres ainsi que sur la communauté biotique. Par la suite, dans le cadre des accords et protocoles qui ont été signés entre le Canada et les États-Unis ainsi qu'avec l'Europe, les organismes gouvernementaux subventionnant la recherche ont supporté de nombreuses études relatives aux impacts des précipitations acides sur l'environnement (ACIDOC). Dupont (1984) a constaté une diminution du pH des sols, des eaux superficielles et des lacs pour l'ensemble du territoire québécois. En effet, les cours d'eau et les lacs sont particulièrement vulnérables aux précipitations acides. L'accroissement de l'acidité des eaux a pour conséquence de dissoudre plus d'éléments métalliques comme l'aluminium, le mercure, le cadmium (Gouvernement du Québec, 1988), le plomb et le manganèse (Hendershot et al., 1984). Ces métaux dissous peuvent s'accumuler dans les organismes vivant dans les lacs et les cours d'eau acidifiés. Les précipitations acides contribuent également à la diminution de la diversité des organismes aquatiques (poissons, plantes aquatiques et organismes benthiques) favorisant la prépondérance des espèces tolérantes (Gouvernement du Québec, 1988). Pour ce qui est des écosystèmes forestiers, les principales interactions avec les précipitations acides se situent au niveau du couvert végétal et du sol. L'effet principal des pluies acides sur les sols se traduit par un lessivage des éléments nécessaires à la nutrition des plantes ainsi que par le déplacement de l'équilibre des bases (Bernier et Brazeau, 1988; Courchesne et Hendershot, 1993). Ce déséquilibre entraîne des problèmes pour les milieux où la nitrification est très lente (forêt de conifères) (Johnson et al., 1983). L'acidification des sols peut engendrer la disparition de la microflore et de la microfaune du sol ce qui aura comme conséquence de ralentir les processus de décomposition de la matière organique (Kilham et al., 1983). La production d'éléments nutritifs est aussi affectée par l'acidification des sols (Delisle et al., 1985). Pour ce qui est du couvert végétal, les effets des pluies acides sont à la fois directs et indirects. Ils sont en fait la résultante de l'interaction des pluies acides avec la surface foliaire et radiculaire (effets directs) ainsi qu'au niveau de l'environnement de la plante (sol, médium racinaire). Les effets peuvent cependant varier selon les espèces, la nature du milieu et les précipitations. Les précipitations acides rendent plus vulnérables les communautés végétales aux maladies ou aux insectes et peuvent en favoriser le dépérissement en combinaison avec d'autres facteurs de stress (climat, acidification des sols, réduction d'éléments nutritifs, etc.). Selon Lachance (1985), l'émergence du phénomène de dépérissement des forêts, dont les érablières au Québec, associé au phénomène des pluies acides a attiré l'attention de la communauté scientifique au cours de la dernière décennie. Selon Courchesne et Hendershot (1993), les travaux de recherche visant l'identification des facteurs environnementaux susceptibles de contrôler le dépérissement des forêts indiquent que le phénomène est lié à file:///D|/envir/profil/2_1.htm (2 sur 5)2006-09-29 12:00:38

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l'interaction d'un ensemble de stress incluant les conditions climatiques extrêmes, l'acidification des sols, les épidémies d'insectes et les carences en éléments nutritifs (Paré et Bernier, 1989). 2.2 Couche d'ozone Concernant la hausse des niveaux de rayonnement ultraviolet induit par une diminution de l'épaisseur de la couche d'ozone stratosphérique, notons que les UV-B pourraient avoir des conséquences environnementales significatives. Les organismes aquatiques (plancton, algues et larves de poissons) dans les couches supérieures des lacs et des océans s'avèrent très sensibles aux UV-B (Gouvernement du Canada, 1991; Environnement Canada, 1995a). De plus, en eaux peu profondes, les animaux de petite taille tels les crabes et les crevettes sont également affectés (Environnement Canada, 1995a). Les UV-B contribuent à réduire les rendements agricoles et forestiers. En effet, des études ont démontré que la perte de 1% de la couche d'ozone peut causer une diminution de 1% du rendement des cultures de soja (Environnement Canada, 1995a). Des études relatives aux effets des UV-B sur les plantes ont montré que généralement la photosynthèse diminue en raison des dommages subis par la chlorophylle et les hormones végétales (Environnement Canada, 1991). De plus, suite à une exposition aux UV, plusieurs plantes et certains arbres rabougrissent, mais à des degrés divers. Quant aux animaux domestiques et certaines espèces animales sauvages, ils courent sensiblement les mêmes risques que les humains (ex. cataractes chez les bovins) (Environnement Canada, 1995a). Mentionnons également que les UV-B peuvent entraîner la destruction de microorganismes. Selon le Gouvernement du Canada (1991), «le problème le plus difficile est de déterminer comment réagiraient des communautés entières (...) à une augmentation du rayonnement UV-B. Il est possible que seul un petit nombre d'espèces vulnérables disparaisse et que les impacts globaux soient négligeables. Toutefois, si les espèces disparues sont des composantes essentielles de la communauté - éléments de la chaîne alimentaire ou espèces jouant un rôle dans la prévention de la perte d'eau ou de l'érosion des sols - le résultat pourrait être désastreux». 2.3 Réchauffement planétaire Depuis 1985, l'ensemble des études portant sur l'impact ou les effets potentiels d'une modification des conditions climatiques sur les écosystèmes se sont orientées sur les poissons, la faune, la forêt, l'agriculture et les terres humides ou marécages (Koshida et al., 1993). Les conséquences d'une modification du climat sur les écosystèmes aquatiques et terrestres sont difficiles à prévoir. Les travaux canadiens sur les changements climatiques recensés dans la littérature ces dernières années font état d'impacts importants du changement des conditions climatiques sur les différents écosystèmes et habitats fauniques, que ce soit dans les prairies, en Ontario, au Québec ou plus globalement au Canada (Regier et al., 1989; Koshida et al., 1993). «L'impact du réchauffement sur les pêches en eau douce, tout comme les pêches maritimes, est très incertain» (Gouvernement du Canada, 1991). On peut envisager des déplacements géographiques de communautés entières accompagnés d'une fluctuation du nombre des espèces à l'intérieur même des communautés (Meisner et al., 1987; Mandrak, 1989; Regier et al., 1990). L'étude de Warrick et al. (1986a) a démontré que dans le cas de certaines espèces plus vulnérables nous pourrons observer une diminution, voire même une disparition, des populations. Des études sur le bassin des Grands Lacs, commandées par le Conseil du programme climatologique canadien, ont indiqué que certaines espèces résidentes de poisson pourraient disparaître et que jusqu'à trente nouvelles espèces pourraient d'autre part envahir les Grands Lacs (Conseil du programme climatologique canadien, 1991), et ultimement le fleuve Saint-Laurent. Dans le cadre du Plan d'action Saint-Laurent, le groupe LAPEL Inc. (1989) a effectué une étude sur les conséquences d'un changement climatique sur le fleuve Saint-Laurent. Cette étude indique que la baisse du niveau des eaux du fleuve dans le corridor Cornwall-Québec, combinée à une hausse des températures de l'eau, aura pour effet de diminuer la qualité de l'eau ainsi que son pH. Bishop (1989) et Smith (1991) ont d'ailleurs indiqué que la capacité des cours d'eau à assimiler les polluants et rejets industriels sera grandement affaiblie. La diversité des espèces de poisson (plus de 100 espèces de poissons ont été identifiées dans le Saint-Laurent) s'en verra affectée (Mortsch, 1990). Nous assisterons à un morcellement du littoral, conséquence de l'assèchement des herbiers, ainsi qu'à une réduction des aires de fraie (LAPEL Inc., 1989; Mandrak, 1989; Mortsch, 1990). Les activités de dragage et le passage de navires avec des tonnages de plus en plus importants augmenteront les stress sur les populations riveraine et aquatique (Mercier, 1993). Pour leur part, Desilets et al. (1988) indiquent que la qualité ambiante de l'eau en sera aussi affectée. Finalement, la réduction du débit des eaux en amont de Québec altérera la qualité des eaux en raison d'une moins grande dilution des polluants (Mortsch, 1990) et limitera le tonnage et la taille des navires pouvant circuler sur le tronçon Québec-Montréal du fleuve. Il est difficile de prévoir les conséquences d'un changement au niveau du régime climatique sur les écosystèmes terrestres (Intergovernmental Panel on Climate Change, 1991). Une hausse des températures moyennes pourrait entraîner des changements importants au niveau des bilans énergétiques et hydriques (Folland et al., 1991) ainsi que des modifications au niveau de la productivité végétale et des habitats fauniques (Habitat Faunique Canada, 1991). Selon Melillo et al. (1990), les espèces rares ayant des aires de répartition réduites pourraient diminuer, voire même disparaître. Selon le groupe LAPEL Inc. (1989), les 554 km2 (40 000 ha) de terres humides en eau douce le long du Saint-Laurent (principalement dans les régions du lac Saint-François et Saint-Pierre) seront affectées par les nouvelles conditions de température, de précipitation et d'évapotranspiration. Il indique aussi que les conditions de drainage et les mouvements de la nappe phréatique se modifieront. Pour ce qui est de la faune, notons que près de 46 espèces considérées en danger ou menacées seront touchées, ce qui aura pour conséquence d'affecter la biodiversité (Koshida et al., 1993). Des études ont indiqué qu'il pourrait y avoir un déplacement vers le nord des principaux écosystèmes forestiers (Singh et al., 1987; Zabinski et Davis, 1989; Botkin et al., 1989). Dans le cas du Québec, Singh et al. (1987) indiquent qu'une diminution de 62% à 100% de la superficie de la toundra sera accompagnée d'une baisse potentielle d'environ 20% de la superficie de la forêt boréale. Dans le dernier cas, les pertes de superficie seraient compensées par une augmentation de la productivité (Singh, 1989). Pour les forêts d'arbres feuillus, une augmentation d'environ 200% de la superficie est prévue. D'autre part, Peters (1990) indique que nous pourrons probablement observer une réduction de 37% de la superficie de la forêt boréale associée à un réchauffement moyen des températures de 3oC. Pour sa part, le Conseil du programme climatologique canadien (1991) complète les conclusions de l'étude de Singh et al. (1987) en mentionnant qu'une augmentation du rythme de croissance de la forêt serait probablement accompagnée d'un accroissement des dommages dus aux maladies, aux ravageurs et aux incendies. Les activités forestières hivernales seraient réduites en raison de la brièveté et de l'humidité des hivers dans les régions septentrionales. Les conditions climatiques délimitent l'étendue des pratiques agricoles et les différents types de cultures pouvant être pratiquées. Ainsi, tout changement au niveau des conditions climatiques aura des incidences importantes sur les écosystèmes agricoles. Le Intergovernmental Panel on Climate Change (1991) indique que ces incidences pourraient se traduire par une migration des cultures vers le nord en autant que les sols le permettent, ce qui n'est pas le cas au Québec (Bouclier canadien). Les ravageurs et les maladies des plantes pourraient augmenter en fréquence et en importance et les besoins en eau pour fin d'irrigation seraient plus grands (Warrick et al., 1986b). Les incidences des changements climatiques au niveau de l'agriculture pourraient se traduire par des modifications au niveau de la durée de la saison de croissance, par une variation des degré-jours, par une plus grande dépendance envers l'irrigation et par des changements au niveau des rendements au champ.

3. Impacts sur la santé et la qualité de vie des populations humaines

3.1 Précipitations acides Les effets des précipitations acides sur l'humain sont surtout indirects. Par exemple, on peut penser aux dommages causés par l'acidité des dépôts secs ou humides sur les bâtiments et les structures. En effet, la charge acide des précipitations accélère la dégradation de file:///D|/envir/profil/2_1.htm (3 sur 5)2006-09-29 12:00:38

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certains matériaux comme le béton et le marbre qui sont particulièrement sensibles. Les pertes occasionnées par les dépôts acides peuvent se traduire par une baisse de la productivité agricole pouvant s'avérer très importante selon l'état de la ressource. L'industrie de la pêche sportive est aussi affectée en raison de l'acidification des lacs et de la baisse des ressources aquatiques. Quant aux ressources forestières, il est difficile d'évaluer les répercussions économiques des précipitations acides étant donné que le dépérissement des forêts est causé par des agressions multiples (climat, épidémies d'insectes, carences nutritives) (Gouvernement du Canada, 1991). Il est difficile d'estimer les effets directs sur la santé puisqu'il y a eu peu d'études sur cet aspect. Il semble cependant que les effets directs sur l'être humain sont faibles car le pH des précipitations acides se situe en général dans l'intervalle de tolérance de la peau et du système gastrointestinal (Delisle et al., 1985). Les effets des polluants atmosphériques sont par contre plus dommageables pour l'humain. En effet, ces polluants ont une incidence directe sur l'appareil respiratoire. La présence de métaux lourds dans la chaîne alimentaire agit sur le métabolisme des humains. Les dommages à la santé sont aussi fonction du degré d'exposition et de l'effet combiné avec d'autres agents extérieurs. 3.2 Couche d'ozone Les effets du rayonnement ultraviolet sur l'environnement et la santé publique sont biens connus. Une exposition aiguë aux rayons UV peut entraîner des érythèmes au niveau cutané (coups de soleil). Une exposition chronique accélère le vieillissement de la peau et augmente le risque de développer un cancer de la peau. Au niveau des yeux, le risque de cataracte ainsi que les dommages à la rétine et à la cornée sont plus élevés suite à une exposition chronique aux rayons UV-B (Gouvernement du Canada, 1991). L'EPA (Environmental Protection Agency) aux États-Unis prévoit une augmentation de plus de 3 à 15 millions de nouveaux cas de cancer de la peau d'ici 2075 associés à la hausse des UV-B. Actuellement, les rayons ultraviolets d'origine solaire et artificielle sont responsables de la mort de plus de 100 000 personnes dans le monde chaque année, victimes du cancer de la peau. Selon l'EPA, chaque diminution de 1% de la concentration d'ozone stratosphérique peut entraîner une augmentation de 2% du flux de rayons UV-B à la surface de la terre, de 3% à 6% des cas de cancers de la peau et de 0,3% à 0,6% des cataractes (Gouvernement du Canada, 1991). Les rayons ultraviolets (UV-A et UV-B) peuvent causer une diminution de la réponse du système immunitaire phénomène appelé immunosuppression (Gouvernement du Canada, 1991). Les impacts réels d'un accroissement des UV sur les plans économique et social sont cependant mal connus. Néanmoins, il a été estimé que le coût engendré par les rayons UV s'élevait à 50 millions de dollars par année à l'échelle canadienne en considérant notamment les consultations médicales, les médicaments et l'absentéisme (Proceeding of the symposium on ultraviolet radiation-related diseases, 1992). 3.3 Réchauffement planétaire La santé et le bien-être d'une population liés aux conditions climatiques ne peuvent être considérés sans tenir compte des facteurs socioéconomiques, politiques et culturels. L'analyse des études effectuées ces dernières années a démontré qu'il est souvent difficile d'interpréter et de comprendre les réelles influences du climat sur la santé (Jendritzky et Bucher, 1992). Les recherches dans le domaine climat et santé ou encore en biométéorologie ou en santé environnementale sont peu nombreuses et les références canadiennes sont rares. De manière générale, la santé humaine est affectée par les variations et les changements des conditions climatiques. Les infections respiratoires sont aussi étroitement influencées par le climat. Les personnes qui souffrent d'asthme ou de problèmes respiratoires chroniques seront plus sensibles aux variations brusques de température, aux variations d'humidité et à la pollution atmosphérique. La qualité de l'air étant fortement influencée par les conditions atmosphériques et climatiques, la sensibilité des gens aux agents allergènes comme les pollens et les moisissures pourrait augmenter. Nos connaissances sur les effets d'une combinaison ou d'un ensemble de polluants sont limitées, mais il est logique de penser que les effets combinés du climat et de la pollution seront plus dommageables pour la santé. Les études qui ont porté sur les implications du climat sur l'économie au Québec sont très limitées. Par exemple, quelques études ont analysé les impacts d'un changement du climat sur l'industrie du ski et du golf (Lamothe et Périard, 1988) et sur l'industrie hydroélectrique (Singh et al., 1987; Gilbert et al., 1989; Singh et al., 1990). Deux études importantes portent sur les effets du climat sur l'économie américaine (Nordhaus, 1991; Cline, 1992). Les résultats de ces études peuvent être considérés et extrapolés en partie pour le Québec (Green, 1993). Les impacts d'un changement climatique dû à un doublement des concentrations du CO2 atmosphérique pourraient selon Green (1992 et 1993) se traduire en une baisse de 0,75% à 1,3% au niveau du PIB québécois. D'autre part, considérant que le climat influence inégalement les différents secteurs de notre économie, tout changement des conditions pourra être profitable pour certains et néfaste pour d'autres. A titre d'exemple, le Tableau 2 illustre quelques effets économiques projetés pour le Québec d'un changement au niveau des conditions climatiques. Secteur d'activité

1990 partie du PIB (en million $ 1986)

% du PIB

% changement

Commentaires

Agriculture

1 678,4

1,5

-10

Plus grandes variétés de cultures pour la vallée du Saint-Laurent

Chasse et pêche

73,4

0,1

-10

Foresterie

566,7

0,5

-25

Mines

1 123,3

1,0

Manufacturier

23 294,5

20,1

Alimentation

(2 170,8)

(1,9)

-5

Produits

(2 487,7)

(2,1)

-25

Construction

7 893,9

6,8

+5

Durée de la saison de construction augmente et les besoins en isolant diminuent

Transport

4 169,0

3,6

-10

En raison de la baisse des eaux du St-Laurent et des Grands Lacs

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Usage de fertilisant pourrait réduire les effets

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Service public

4 115,7

3,5

+5

Augmentation des coûts en raison de la baisse des ressources en eau

Vente au détail

13 523,8

11,7

Éducation

6 556,4

5,6

Santé et services sociaux

6 836,8

5,9

?

Réduction des effets d'un hiver extrême

Gouvernement

7 611,8

6,6

+1

réduction des coûts d'entretien du réseau routier

Service alimentation

2 570,0

2,2

Autres services

36 039,0

31

-2

Les baisses au niveau de l'industrie du ski seraient compensées par une saison de golf plus longue et une saison estivale plus importante

Total

116 065,0

100

-1,30

Index

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Les lacs et les cours d'eau

1. Portrait naturel et principales problématiques 2. Impacts des activités humaines sur la biodiversité, les espèces et les écosystèmes 3. Impacts sur la santé et la qualité de vie des populations humaines 4. Performance des moyens d'action en regard du développement durable 5. Principaux constats

1. Principales problématiques Au cours de la seconde moitié de ce siècle, des transformations majeures dans nos pratiques sociales ont profondément modifié les rapports des humains avec le milieu aquatique. En particulier, l'accélération de l'industrialisation et de l'urbanisation de même que la spécialisation et l'intensification de l'agriculture ont affecté les lacs et les cours d'eau au point de remettre en question, sinon de compromettre, certains usages et fonctions biologiques. Les eaux de surface s'avèrent le réceptacle final en recevant les contaminants de sources terrestre, atmosphérique et souterraine (Ministère de l'Environnement et de la Faune, 1994a). La qualité de l'eau peut être affectée par différents types de pollution (microbienne, organique, physique et chimique) (Gouvernement du Québec, 1992). La présence de microorganismes provenant principalement des déjections humaines (égouts domestiques) ou animales rend le milieu propice à la transmission de maladies et impropre à plusieurs usages. Un apport excessif de matières organiques provient surtout des rejets d'égouts domestiques et d'élevage de bétail ainsi que des industries textiles, pétrolières, chimiques, papetières, forestières et agroalimentaires. Un apport excessif de nutriments, notamment l'azote et le phosphore, a pour origine, entre autres, les rejets des industries agroalimentaires ainsi que le lessivage des fertilisants agricoles, des rejets d'élevage et d'égouts domestiques. La charge sédimentaire dans les milieux aquatiques peut être exacerbée par l'intervention humaine via les effluents industriels (notamment ceux des papetières, des industries textiles, pétrolières et chimiques), l'érosion accélérée par la dégradation des berges par l'exploitation forestière ou agricole, le flottage du bois et les modifications du régime hydrologique (crues majorées) découlant de l'étalement urbain, des aménagements hydroélectriques et hydro-agricoles ainsi que de la réduction des aires boisées. Les effluents industriels sont un vecteur majeur de substances toxiques, mais les activités agricoles, forestières (pesticides) et urbaines (solvants, produits nettoyants, hydrocarbures, huiles usées, métaux, sels de déglaçage) en émettent aussi. Quant aux eaux de lixiviation provenant des sites d'enfouissement, elles peuvent contenir une multitude de file:///D|/envir/profil/3_1.htm (1 sur 7)2006-09-29 12:00:39

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microorganismes, de composés organiques et inorganiques. Elles représentent un risque potentiel de contamination des eaux de surface ou souterraines (Gouvernement du Québec, 1992; Bélanger et al., 1993). Les facteurs de détérioration des milieux riverains sont nombreux. Les transformations du territoire apportées par l'urbanisation (multiplication des surfaces imperméables, drainage rapide par des égouts pluviaux) et par l'agriculture (multitude de fossés et de conduits de drainage, compactage) amplifient le ruissellement et abrègent le temps de réponse des cours d'eau. Les résultats sont des crues et des étiages plus marqués, l'érosion et la détérioration d'habitats riverains et le transport sédimentaire accéléré (Gouvernement du Québec, 1992). L'opération de machinerie forestière sur les rivages et même dans certains ruisseaux, le flottage du bois, la tendance de plusieurs producteurs à labourer jusqu'aux confins des fossés et des cours d'eau, le batillage provoqué par la navigation commerciale et de plaisance sont autant de facteurs potentiels d'érosion et de dégradation des habitats riverains (Gouvernement du Québec, 1992). Quant aux innombrables redressements de cours d'eau, empiétements, endiguements, assèchements, enrochements, remblayages et bétonnages de rivages à des fins agricoles, urbaines, touristiques, routières, de villégiature, de quais ou marinas, ce sont des destructions draconiennes d'écosystèmes riverains symptomatiques du type d'aménagement du territoire prévalant depuis une quarantaine d'années. Ces pratiques se concentrent surtout dans les régions plus peuplées du Québec méridional (Gouvernement du Québec, 1992; Environnement Canada, 1993a) et s'avèrent les plus dommageables, et le plus souvent permanentes, pour ces milieux (Environnement Canada, 1993a). Une évaluation de la Direction générale des terres (Environnement Canada, 1986) révèle que depuis le début de la colonisation plus de 80% des terres humides (en grande partie riveraines) auraient été détruites dans les régions de Montréal et de Chicoutimi-Jonquière, et près de 60% dans les régions de Québec-Lévis et de Ottawa-Hull. L'agriculture en serait la première responsable, suivie au second rang par l'urbanisation. Le même document révèle que de 1950 à 1978, 42% des terres humides auraient été perdues sur les berges du fleuve Saint-Laurent et de certains affluents en Ontario et au Québec. Bien que ces chiffres ne concernent pas exclusivement les milieux riverains d'eau douce au Québec, ils témoignent néanmoins de l'ampleur du phénomène. Environnement Canada (1993a) mentionne que «les milieux humides sont doublement menacés du fait de leur constitution mi-aquatique et mi-terrestre». La création de réservoirs élimine les écosystèmes riverains des lacs et des cours d'eau, les remplaçant par de nouveaux rivages généralement pauvres ou improductifs. Au Québec, la superficie des réservoirs a presque quintuplé entre les années 1960 et 1980, passant d'un peu plus de 4000 km2 à près de 20 000 km2 (Gouvernement du Québec, 1992). Les implantations récentes se sont faites surtout au Québec septentrional (au nord du 50ème parallèle), un territoire jusque là très peu touché par l'intervention humaine.

2. Impacts des activités humaines sur la biodiversité, les espèces et les écosystèmes file:///D|/envir/profil/3_1.htm (2 sur 7)2006-09-29 12:00:39

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Au Québec, on estime que 441 espèces de plantes vasculaires (365) et de vertébrés (76) pourraient être désignées comme menacées ou vulnérables. De plus, mentionnons que 9 espèces végétales ont déjà été désignées menacées ou vulnérables. Plusieurs de ces espèces dépendent des milieux d'eau douce. Près de 65% des 374 espèces de plantes vasculaires désignées ou susceptibles d'être désignées menacées ou vulnérables sont présentes dans un corridor d'un kilomètre de large de part et d'autre du fleuve SaintLaurent (Lavoie, 1992). Parmi les 21 espèces d'amphibiens présentes au Québec, 6 seraient susceptibles d'être désignées menacées ou vulnérables. De même, il y aurait 9 espèces sur 16 pour les reptiles, 13 sur 185 pour les poissons, 22 sur 326 pour les oiseaux (dont 19 fréquentent le corridor du Saint-Laurent) et 26 espèces de mammifères (dont 8 mammifères marins) sur 90 espèces (Gouvernement du Québec, 1992). Pour ces espèces en situation précaire, la destruction ou l'altération des habitats et écosystèmes constitue sans doute la ou une des premières menaces à leur survie sur notre territoire. La dégradation des milieux riverains représente une des atteintes les plus graves et les plus généralisées aux écosystèmes aquatiques; elle signifie généralement la perte d'écosystèmes d'une grande richesse et implique la raréfaction ou la disparition à court terme des espèces utilisatrices, privées de leur habitat. Par ailleurs, les redressements de petits cours d'eau ou leurs remplacements par des fossés de drainage, des pratiques généralisées en territoire agricole, ont entraîné sinon la disparition, au moins l'appauvrissement d'écosystèmes. Plusieurs espèces qu'on ne considère pas menacées ou vulnérables ont pourtant subi au cours des dernières décennies des reculs marqués sur le plan démographique ou territorial. Par exemple, le Poulamon atlantique, jadis abondant dans plusieurs affluents du fleuve Saint-Laurent, ne fraie plus maintenant que dans la rivière Sainte-Anne. Même là, les effectifs généralement imposants se sont effondrés à la fin des années 1980. De même, l'Éperlan arc-en-ciel qu'on pêchait abondamment dans la région de Québec n'y vient pratiquement plus depuis la fin des années 1960. On a attribué son déclin à la contamination organique des eaux du fleuve et à la dégradation des habitats de la rivière Boyer. La population d'Omble de fontaine, bien que largement distribuée à travers tout le territoire, se raréfie dans les régions plus densément peuplées (Gouvernement du Québec, 1992). Des études ont permis de mettre en évidence les effets des pollutions agricole, urbaine et industrielle sur l'état et la diversité des communautés piscicoles (Richard, 1993; Saint-Onge et Richard, 1993). Le long de quatre rivières examinées dans le bassin hydrographique de la rivière L'Assomption, les auteurs ont constaté, de l'amont vers l'aval, parallèlement avec la dégradation de la qualité de l'eau : un accroissement global de la biomasse de poisson attribué à un enrichissement progressif en azote et en phosphore; une densité croissante d'espèces piscicoles et benthiques tolérantes à la pollution avec disparition des espèces intolérantes et une réduction importante du nombre total d'espèces aux sites les plus pollués; un déséquilibre de la chaîne alimentaire (densité des poissons omnivores accrue aux dépens des insectivores et piscivores) et un fort gradient du nombre de poissons présentant des anomalies (cécité, érosion des nageoires, lésions, taux élevé de parasitisme) passant de moins de 2% en milieu peu pollué à plus de 5% (jusqu'à 30%) en milieu fortement pollué. file:///D|/envir/profil/3_1.htm (3 sur 7)2006-09-29 12:00:39

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Dans le fleuve Saint-Laurent, de multiples perturbations du milieu auraient provoqué les ruptures de stocks de poissons et le déclin de la pêche commerciale depuis la fin des années 1950. Il s'agit notamment des remblayages autour de Montréal, de l'assèchement d'herbiers entre Boucherville et Sorel, des dragages vers Boucherville, Sorel et TroisRivières, de la construction de la Voie maritime, des îles d'Expo 67, du pont-tunnel Hyppolyte-Lafontaine et de quais à Bécancour et Portneuf (Gouvernement du Canada, 1991; Gouvernement du Québec, 1992). Un excès de sédiments en suspension rend l'eau turbide, limite la production primaire et s'avère nocif pour plusieurs espèces tandis que la sédimentation peut colmater des frayères et perturber des habitats. Le dragage et le rejet aquatique des matériaux dragués peuvent aussi détruire des milieux. La navigation commerciale sur le fleuve Saint-Laurent influence la qualité de l'eau. En effet, l'entretien du canal de navigation nécessite des opérations de dragage. Or, ces activités entraînent une remise en suspension des sédiments contaminés qui entrent en contact avec la faune aquatique. De plus, les vagues engendrées par la circulation des navires commerciaux peuvent altérer des herbiers, détruire des frayères de poissons ainsi que des nids d'oiseaux (Environnement Canada, 1993a). Les déversements accidentels majeurs d'hydrocarbures ou d'autres substances délétères impliquent de sérieuses pertes ou dégradations d'habitats (Conseil de la conservation et de l'environnement, 1988) en plus de toucher directement la faune et la flore des milieux riverains et terrestres. En effet, les hydrocarbures dispersés à la surface de l'eau forment un film d'épaisseur variable. Cette barrière physique empêche la diffusion de l'oxygène et interfère avec les processus d'aération et de photosynthèse (Environnement Canada, 1993a). Suite à l'ingestion accidentelle d'hydrocarbures, les organismes aquatiques se voient notamment exposés à une multitude d'altérations de leur métabolisme et à une augmentation du taux de mortalité (Gouvernement du Québec, 1992). La construction de réservoirs, en plus d'entraver la migration des poissons, peut causer une perte d'habitats terrestres et aquatiques pour la faune et la flore. Elle détruit également des habitats riverains qui supportent des espèces de mammifères semi-aquatiques et de faune ailée. Affectés par un marnage imposé de plusieurs mètres, les nouveaux rivages s'avèrent plutôt réfractaires à toute colonisation végétale et animale. Suite à l'inondation de territoires, un déplacement des populations animales vers de nouveaux habitats peut survenir et provoquer ainsi une compétition avec les populations déjà établies (Conseil de la conservation et de l'environnement, 1988). Par ailleurs, les inondations causent de la mortalité chez les animaux qui ne peuvent s'établir ailleurs en raison du phénomène de territorialité, de la capacité de support du milieu et de la fidélité au site de naissance (Environnement Canada, 1993). La mise en eau de réservoirs artificiels solubilise le mercure, lequel une fois transformé en méthylmercure s'avère plus toxique et plus persistant. Le méthylmercure peut s'infiltrer dans la chaîne alimentaire, rendant le poisson impropre à la consommation pour les 20 à 30 premières années suivant la construction du réservoir (Gouvernement du Québec, 1992). Éventuellement, il y a contamination de leurs prédateurs, soit les oiseaux et les mammifères. Enfin, les variations du débit hydrique influencent toutes les espèces animales ou végétales riveraines (Conseil de la conservation et de l'environnement, 1988).

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Des polluants atmosphériques (SO2 et NOx) émis surtout par les industries et les véhicules automobiles, puis transportés sur de grandes distances, affectent fortement la vie aquatique de plusieurs lacs en les acidifiant et en solubilisant des métaux toxiques. Les précipitations acides ont causé des dommages considérables à de nombreux lacs. Dans la région de l'Outaouais seulement, l'acidification des lacs serait responsable de la disparition de 10 000 populations de poissons (Gouvernement du Québec, 1992). L'exploitation minière provoque également une détérioration ou une destruction de milieux aquatiques par les ruissellements acides provenant des aires de stockage (résidus miniers et stériles sulfureux) (Gouvernement du Québec, 1992).

3. Impacts sur la santé et la qualité de vie des populations humaines

Pour les sociétés humaines, l'eau douce représente une ressource indispensable. Sa consommation, sous une forme ou une autre, est essentielle à la survie de l'organisme. Au Québec, 80% de la population desservie par un réseau d'aqueduc s'approvisionne à partir des eaux de surface : soit 45% dans le fleuve et 35% dans des lacs, ruisseaux et rivières (Gouvernement du Québec, 1992). Toute dégradation ou appauvrissement des écosystèmes aquatiques implique une détérioration de qualité de vie des gens en plus d'augmenter les risques pour la santé. Une eau de qualité douteuse peut affecter la santé humaine de trois façons : Par contact direct. Lors d'activités aquatiques, le corps est exposé à la contamination biologique des eaux. Le critère de qualité de 200 coliformes fécaux (c.f.) par 100 ml définit une situation tolérable au-delà de laquelle les risques d'atteinte à la santé augmentent. Il peut survenir des problèmes allergiques, auriculaires, cutanés, gastro-intestinaux, oculaires ou respiratoires (Gosselin et al., 1986). Les enfants sont particulièrement sujets à ces maladies. La contamination bactériologique excède ce seuil dans beaucoup de rivières et lacs du Québec méridional. En effet, des concentrations élevées ont été mesurées dans plusieurs affluents du fleuve. Ces eaux proviennent en général de régions fortement agricoles. La rivière L'Assomption détient la plus haute teneur avec plus de 29 000 c.f./100 ml (Sylvestre et al., 1992). Par l'eau de consommation. Bien que la connaissance de la problématique soit limitée, les eaux de surface de la plupart des zones agricoles sont contaminées de façon significative, quelquefois au-delà des normes, par des pesticides. Les eaux de nappe phréatique de puits privés et de réseaux d'approvisionnement de régions agricoles peuvent également être contaminées (Laferrière, 1988; Ministère de l'Environnement du Québec, 1992; Barryman et Giroux, 1994; Ministère de l'Environnement et de la Faune, 1994b). Les pesticides regroupent de nombreux cancérigènes reconnus, mais leurs effets sont mal connus pour des expositions chroniques à faibles concentrations. L'effet critique appréhendé, le cancer, est à la fois sévère et biologiquement plausible, mais il n'y a actuellement aucune certitude quant à la réalité ou l'importance du risque (Boudreau et Brodeur, 1995). L'eau non traitée de la file:///D|/envir/profil/3_1.htm (5 sur 7)2006-09-29 12:00:39

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plupart des cours d'eau est impropre à la consommation à cause de sa turbidité ainsi que des teneurs trop élevées en coliformes, en phosphore et en azote. Cependant une fois traitée, l'eau de consommation distribuée par les municipalités s'avère généralement de bonne qualité. Néanmoins, des problèmes bactériologiques surviennent fréquemment en période estivale dans les réseaux de petites municipalités (moins de 5000 habitants). Il semble que le dépassement des normes de qualité de l'eau potable ait tendance à augmenter. En effet, le nombre d'avis de faire bouillir l'eau est passé de 264 en 1988 à 535 en 1993 pour l'ensemble de ces petites municipalités (Bureau de la statistique du Québec, 1995). La chloration de l'eau dans les réseaux de distribution permet un bon contrôle de la contamination biologique mais en retour génère, en présence de matières organiques, la formation de trihalométhanes dont certains sont cancérigènes. Les impacts de santé de ces expositions chroniques à faibles concentrations sont suspectés mais demeurent méconnus (Lajoie et Levallois, 1995). Par la consommation de poissons ou de sauvagine. Certains métaux, pesticides et organochlorés, présents en faibles concentrations dans l'eau ou dans les sédiments, ont tendance à s'introduire dans la chaîne alimentaire puis à s'accumuler dans les organismes. Les teneurs les plus élevées ont été détectées dans des poissons piscivores et particulièrement chez les plus gros individus. Bien qu'on retrouve dans la chair des poissons aussi bien des métaux lourds que des organochlorés (BPC, Mirex - en provenance des Grands Lacs -, dioxines et furanes), leurs concentrations demeurent presque toujours en deçà des normes de mise en marché. Par contre, les teneurs en mercure dépassent souvent le seuil de commercialisation (0,5 mg/kg) chez plusieurs espèces (Gouvernement du Québec, 1992). Le problème du mercure est particulièrement marqué dans les réservoirs hydroélectriques récemment construits. Les risques d'intoxication au mercure et aux organochlorés chez les consommateurs de poisson dépendent de leurs habitudes alimentaires et de leur vulnérabilité ainsi que de la teneur de ces contaminants dans la chair de poisson. Les populations autochtones vivant de chasse et de pêche traditionnelles représentent le groupe le plus exposé (Gouvernement du Québec, 1992). En effet, des études ont démontré des teneurs élevées de mercure et de BPC chez la population autochtone et les habitants de la Côte-Nord consommant régulièrement le poisson local ou les oeufs d'oiseaux aquatiques. Les consommateurs de poissons de pêche récréative le sont également, mais à un degré moindre (Gouvernement du Québec, 1992). Les risques pour la santé humaine associés à tous ces contaminants sont peu définis. Il est toutefois connu qu'une intoxication au méthylmercure peut altérer le système nerveux central et que les organochlorés, possiblement cancérigènes, peuvent affecter la fonction reproductrice et le développement du foetus (Borde et al., 1995). Comme les poissons, les oiseaux s'alimentant en milieu aquatique sont effectivement susceptibles de bioaccumuler des substances toxiques. Une étude réalisée au lac SaintPierre a révélé que la chair de Canards noirs et de Canards colverts contenait des BPC, du DDT, du chlordane et du Mirex à des teneurs supérieures aux normes appliquées pour la mise en marché du poisson et de la volaille (Langlois et al., 1992). Ces résultats suggèrent qu'une forte consommation de ce gibier pourrait également présenter des risques pour la santé. La dégradation du milieu aquatique n'entraîne pas qu'un manque-à-gagner, elle génère aussi des coûts sociaux supplémentaires. L'accès des communautés à une eau de consommation de qualité requiert soit des traitements plus élaborés, soit le recours à des sources d'approvisionnement éloignées; donc dans les deux cas, des infrastructures onéreuses.

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Profil environnemental du Québec - Les lacs et les cours d'eau

En plus de servir de sources d'approvisionnement en eau, les lacs et les cours d'eau jouent un rôle socio-économique important. Longtemps empruntés comme axes de communication privilégiés, ils ont orienté le peuplement du territoire. Aujourd'hui, ils sont devenus des pôles d'attraction pour le tourisme, la villégiature et la récréation alors que le fleuve SaintLaurent et le Saguenay demeurent des voies de transport majeures. De plus, au Québec, les pêcheries commerciales en eau douce occupent une centaine de pêcheurs avec des prises annuelles avoisinant 1400 tonnes et leur procurent des revenus de l'ordre de 3 millions de dollars (Ministère de l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation, 1992). Ainsi, un milieu aquatique accessible et riche constitue une ressource pouvant générer des activités économiques intéressantes. Par exemple, au lac Saint-Pierre en 1986, la chasse à la sauvagine aurait généré des retombées de 250 000 $, la pêche récréative près de 5 millions de dollars et la pêche commerciale près de 1 million de dollars. En 1990, le loisir ornithologique attirait plus de 30 000 personnes avec des retombées de l'ordre de 1 million de dollars (Burton, 1991). Il existe une multitude d'activités récréo-touristiques associées au milieu aquatique qui constituent un bon potentiel économique telles la baignade, le canot, la planche à voile, la voile et les excursions en bateau. Cependant, presque toutes ces activités sont influencées par la qualité du milieu et sa dégradation éventuelle. En effet, il y a eu simultanément disparition de loisirs simples et autrefois d'accès facile tels la baignade et la pêche à la ligne lesquelles sont devenues rarissimes au sein des villes. Des activités nautiques comme le canotage urbain sont souvent risquées et peu attrayantes. La qualité esthétique des paysages fluviaux a été en plusieurs endroits fortement hypothéquée. Par ailleurs, l'accès public aux lacs situés près des régions habitées s'est considérablement réduit, plusieurs se retrouvant enserrés dans des carcans de chalets et de terrains privés. Le déclin des pêcheries en eau douce et la baisse de fréquentation ou la fermeture de plages fluviales et lacustres depuis une trentaine d'années en sont également des exemples. Si la dégradation du milieu représente des pertes économiques, sa conservation et sa restauration signifient en contrepartie la consolidation et la croissance de la ressource. Un aspect à ne pas négliger est la perte de patrimoines naturel et culturel lorsque les milieux aquatiques et humides sont détériorés. L'énergie s'avère un secteur important dans l'économie québécoise en contribuant effectivement pour 4,6% à la production intérieure brute (PIB) du Québec en 1991, dont 4,0% provenaient de l'hydroélectricité. Le secteur hydroélectrique offre plusieurs emplois. En effet, en 1993, Hydro-Québec a procuré 21 000 emplois permanents et a versé 1,5 milliards de dollars en salaires. De plus, cette compagnie a également acheté pour 1,8 milliards en biens et services, lesquels ont principalement été faits en territoire québécois (Ministère des Ressources naturelles, 1995).

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Profil environnemental du Québec - La faune, la flore et leurs habitats

La faune, la flore et leurs habitats

1. Portrait naturel et principales problématiques 2. Impacts des activités humaines sur la biodiversité, les espèces et les écosystèmes 3. Impacts sur la santé et la qualité de vie des populations humaines 4. Performance des moyens d'action en regard du développement durable 5. Principaux constats 6. Annexe

1. Principales problématiques La faune, la flore, leurs habitats et les diverses relations que les espèces maintiennent avec l'environnement constituent l'expression de la diversité biologique (Idema, 1993). Depuis l'époque de la colonisation, les activités humaines n'ont pas favorisé la conservation de la biodiversité. Au Québec, le nombre d'espèces susceptibles d'être désignées menacées ou vulnérables s'élève maintenant à 76 chez les vertébrés (sur un total de 638 espèces) et à 365 chez les plantes vasculaires (sur un total d'environ 2550 espèces) (Gouvernement du Québec, 1994a). Environ les deux tiers de ces plantes se retrouveraient en totalité ou en partie dans le couloir fluvial (Gratton et Dubreuil, 1990). A la fin de l'année 1994, malgré ce nombre important d'espèces, seulement 9 espèces de plantes vasculaires et aucune espèce vertébrée étaient officiellement désignées aux termes de la Loi sur les espèces menacées ou vulnérables (Gouvernement du Québec, 1994a). Les causes de l'état de précarité des espèces sont principalement la perte et la dégradation de leurs habitats. Afin d'assurer une protection et une conservation des différents écosystèmes ainsi que des espèces fauniques et floristiques, des secteurs du territoire ont été mis à l'abri des pressions que le développement est susceptible d'exercer sur eux. Pour ce faire, un réseau d'aires protégées (ex. parcs, réserves, refuges) a été développé. En 1994, la superficie du territoire québécois actuellement protégée conformément aux normes internationales de l'Union mondiale pour la conservation de la nature (UICN) s'élevait à 2,55% (Gouvernement du Québec, 1995). Cette superficie protégée correspond aux cinq catégories (I à V) reconnues sur le plan international (Annexe). Il s'agit de réserves naturelles intégrales (456 km2), de parcs nationaux et provinciaux (5542 km2), de monuments naturels (249 km2), de zones gérées pour les habitats et les espèces (36 038 km2) et de paysages marins (333 km2). Bien que la superficie du Québec faisant l'objet d'une protection selon les critères de l'UICN soit loin de l'objectif de 12% fixé en 1992 par les Ministres de l'environnement et de la faune du Canada (Gouvernement du Québec, 1994a), elle se rapproche néanmoins de l'objectif de 5% visé par l'ensemble des pays ayant en commun l'usage du français. En 1991, le Canada et le Québec avaient souscrit à cet objectif lors de la réunion de l'Agence de coopération culturelle et technique à Alger (Gouvernement du Québec, 1994a). Mentionnons qu'il est prévu de créer d'autres parcs et réserves écologiques d'ici quelques années et de protéger ainsi 7% du territoire québécois selon les cinq catégories de l'UICN (Gouvernement du Québec, 1995). Par ailleurs, en 1994, une révision des catégories telles que définies par l'UICN a mené à l'adoption d'une sixième catégorie d'aires protégées dont la vocation prioritaire est l'utilisation durable des écosystèmes naturels. Si l'on considère la file:///D|/envir/profil/4_1.htm (1 sur 5)2006-09-29 12:00:40

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catégorie VI dans un contexte québécois, elle se définit alors par les réserves fauniques, les pourvoiries et les zones d'exploitation contrôlée. Ainsi, la superficie protégée par les catégories I à VI totaliserait alors 11,3% (Gouvernement du Québec, 1995). Une étude réalisée par Environnement Canada (1986) a montré que depuis le début de la colonisation plus de 80% des terres humides (en grande partie riveraines) auraient été détruites dans les régions de Montréal et de Chicoutimi-Jonquière, et près de 60% dans les régions de Québec-Lévis et de OttawaHull. L'agriculture en serait la première responsable, suivie au second rang par l'urbanisation. Le même document révèle que de 1950 à 1978, 42% des terres humides auraient été perdues sur les berges du fleuve Saint-Laurent et de certains affluents en Ontario et au Québec. Environnement Canada (1993) mentionne que «les milieux humides sont doublement menacés du fait de leur constitution miaquatique et miterrestre».

2. Impacts des activités humaines sur la biodiversité, les espèces et les écosystèmes

Les principaux facteurs affectant la diversité biologique au Québec sont la perte et la dégradation de l'habitat (incluant le fractionnement des habitats) (Gouvernement du Québec, 1992a et 1994a). En effet, les activités humaines ont créé des conditions défavorables à la survie et à la reproduction de nombreuses espèces animales et végétales par la destruction ou l'altération de leur espace vital (Statistique Canada, 1994). Par exemple, les principales causes de pertes d'habitats humides dans le système du Saint-Laurent sont les modifications reliées à l'utilisation des terres à des fins agricoles (34% des habitats), au remblaiement (27%) et aux développements résidentiels (12%) (Drapeau, 1990). Pour l'ensemble du territoire québécois, on peut également ajouter l'industrialisation, l'exploitation forestière, les aménagements hydroélectriques, l'exploitation minière et la navigation commerciale (Gouvernement du Québec, 1992a). Considérées comme une cause majeure de disparition des habitats fauniques et floristiques, les activités agricoles ont profondément modifié le paysage naturel québécois (Huot, 1995 Comm. pers.). Depuis le début du siècle, plus de 40 000 km2 de terres auraient été drainées, environ 25 000 km de cours d'eau auraient été redressés et divers autres travaux tel que le prélèvement de gravier, le déboisement des berges et l'assèchement de marais ont également contribué à la dégradation de nombreux écosystèmes (Fillion, 1995 Comm. pers.). Ainsi, les communautés animales et végétales subissent donc des changements dans leur dynamique et leur composition, laissant place à des espèces plus tolérantes à une eau ou un sol de moindre qualité. Par ailleurs, l'agriculture peut fournir un habitat de qualité pour certaines espèces. Certaines pratiques forestières peuvent causer d'importantes perturbations aux habitats fauniques. Par exemple, le déboisement excessif des rives des lacs et des cours d'eau peut entraîner une altération des sites de production de plusieurs espèces aquatiques et semi-aquatiques (Gouvernement du Québec, 1992a). Les méthodes d'exploitation peuvent également être nuisibles aux espèces comme dans le cas de l'intensité des coupes forestières en forêt boréale qui semble avoir un impact sur les populations de Canards noirs (Vézina, 1994). De plus, les plans d'exploitation prévoient souvent l'aménagement de chemins forestiers favorisant ainsi l'accès à des territoires autrefois peu perturbés par les activités humaines. Le phénomène du morcellement des forêts, causé entre autres par les infrastructures routières, l'agriculture et l'industrialisation, influence toutes les espèces qui composent l'écosystème (Middleton, 1994). Jarzen (1994) mentionne que la fragmentation des habitats naturels est considérée comme l'un des principaux facteurs de la perte de la diversité biologique.

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L'urbanisation et l'étalement urbain sont d'autres facteurs importants entraînant la perte d'habitats. En effet, l'augmentation anarchique de la taille des villes a favorisé le développement des banlieues empiétant, dans de nombreux cas, sur des terres ayant un potentiel agricole élevé ainsi que sur des espaces naturels (Conseil de la conservation et de l'environnement, 1990; Gouvernement du Canada, 1991) tels les milieux humides et les forêts. L'urbanisation et l'étalement urbain entraînent une altération de la qualité de l'eau, de l'air et du sol par le rejet de divers contaminants ayant des effets négatifs qui se font sentir non seulement sur les habitats, mais également sur les animaux et les plantes (Gouvernement du Québec, 1992a). Par ailleurs, les milieux urbains se caractérisent fréquemment par une faible biodiversité en offrant seulement quelques habitats pour certaines espèces fauniques les plus adaptables (Gouvernement du Canada, 1991). Par ses rejets liquides, solides ou gazeux, le secteur industriel participe aussi à la destruction ou l'altération d'habitats, à la dégradation de la qualité de l'eau, du sol et de l'air, à l'amincissement de la couche d'ozone et à l'effet de serre. Les activités industrielles occasionnent également plusieurs impacts négatifs sur les espèces animales et végétales par les processus de bioaccumulation et de bioamplification de contaminants. Il y a aussi le phénomène des précipitations acides et des rejets miniers découlant des activités industrielles qui nuisent directement à la faune et la flore aquatiques et indirectement à la faune terrestre et ailée par la détérioration ou la destruction des milieux aquatiques (Gouvernement du Canada, 1991; Gouvernement du Québec, 1992a). Mentionnons également que l'exploitation de certaines ressources telles les minerais et l'énergie dans les régions éloignées nécessitent généralement l'aménagement de routes favorisant ainsi l'intrusion humaine dans de nouveaux habitats fauniques et floristiques (Gouvernement du Canada, 1991). Selon le gouvernement du Canada (1991), «les incursions incessantes de l'être humain dans des écosystèmes fragiles peuvent être tout aussi dommageables qu'une contamination chimique continue». La construction de barrages entraîne une modification du régime des eaux (inondation en amont et assèchement en aval) pouvant provoquer ainsi la destruction d'habitats terrestres et aquatiques pour la faune et la flore. La submersion des terres détruit également des habitats riverains qui supportent des mammifères semi-aquatiques et des oiseaux. Il y a alors un déplacement de certaines populations animales vers de nouveaux milieux dans lesquels ils devront exercer une compétition territoriale avec les populations déjà établies (Conseil de la conservation et de l'environnement, 1988). Par ailleurs, les inondations causent de la mortalité chez les animaux qui ne peuvent s'établir ailleurs en raison du phénomène de territorialité, de la capacité de support du milieu et de la fidélité au site de naissance (Environnement Canada, 1993). L'inondation entraîne aussi une libération de mercure, contenu naturellement dans la roche-mère et dans la végétation. Il peut alors se trouver en fortes concentrations dans la chair de poissons et, éventuellement, dans celle de leurs prédateurs des niveaux trophiques supérieurs, soit les oiseaux et les mammifères (Gouvernement du Québec, 1992a). Enfin, toutes les espèces animales ou végétales riveraines sont affectées par les variations de débit (Conseil de la conservation et de l'environnement, 1988). La navigation commerciale sur le fleuve Saint-Laurent influence la qualité de l'eau. En effet, l'entretien du canal de navigation nécessite des opérations de dragage. Or, cette activité entraîne une remise en suspension des sédiments contaminés qui entrent ainsi en contact avec la faune aquatique. De plus, le mouvement des vagues engendrées par la circulation des navires commerciaux peut déranger des frayères de poissons et causer l'érosion des rives (Gouvernement du Canada, 1991; Environnement Canada, 1993). Les déversements majeurs d'hydrocarbures accidentels impliquent de sérieuses pertes ou dégradations d'habitats en plus de toucher directement la faune et la flore des milieux riverains, pélagiques et terrestres (Gouvernement du Canada, 1991). D'autres activités humaines peuvent également être à l'origine d'impacts négatifs sur la faune, la flore et leurs habitats. L'introduction accidentelle ou intentionnelle de nouvelles espèces, dites exotiques, peut provoquer une compétition avec les espèces indigènes (ex. la Moule zébrée, la Salicaire pourpre)

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(Gouvernement du Québec, 1992a). Plusieurs espèces introduites «n'ayant aucun prédateur naturel, leur dissémination n'est limitée que par les ressources disponibles» (Statistique Canada, 1994). Ces espèces «sont considérées comme des facteurs de modification et de détérioration de l'habitat, et représentent une cause importante de l'amenuisement constant de la biodiversité partout dans le monde» (Statistique Canada, 1994). On note également l'utilisation inconsidérée de véhicules motorisés (motoneiges, véhicules tout-terrain), la villégiature, le mauvais emploi de pesticides et la surexploitation de certaines ressources (cueillette abusive des plantes, récoltes fauniques incontrôlées) (Gouvernement du Québec, 1992a).

3. Impacts sur la santé et la qualité de vie des populations humaines

Plusieurs espèces animales, des poissons par exemple, sont sévèrement affectées par les rejets dangereux dans les Grands Lacs, le fleuve SaintLaurent ou le Saguenay. De plus, les preuves de contamination des humains qui consomment ces espèces sont fort bien documentées. Selon le degré de contamination du poisson et les habitudes alimentaires des consommateurs, les groupes les plus à risque sont les Autochtones ainsi que les pêcheurs commerciaux et sportifs. Les nouveaux-nés, les enfants et les personnes âgées sont plus vulnérables que l'ensemble de la population (Gouvernement du Québec, 1992a). Les effets sur la santé varient en fonction du contaminant ainsi que de sa concentration. Mentionnons seulement les BPC retrouvés en quantités élevées dans le sang ou le lait maternel des Autochtones et des habitants de la Basse Côte-Nord. Cette contamination est essentiellement due à la consommation d'oeufs d'oiseaux marins ou de foies de morues et de phoques (Dewailly et al., 1992 et 1993). La faune et la flore offrent plusieurs avantages sociaux et économiques à plusieurs personnes. En effet, les ressources biologiques jouent encore un rôle essentiel chez certains groupes d'individus adoptant un mode de vie traditionnel, dont les Autochtones. Les activités de cueillette, de chasse, de pêche et de trappage de subsistance leur permettent ainsi de se nourrir, se vêtir et de gagner leur vie (Environnement Canada, 1991). Un autre aspect socio-économique important concerne la chasse et la pêche récréative1 ainsi que les activités sans prélèvement telles l'observation et la photographie d'espèces animales et végétales ou l'alimentation des oiseaux, lesquelles attirent un nombre croissant de Québécois et Québécoises. En 1992, près des trois quarts de la population du Québec ont participé à une ou plusieurs de ces activités reliées à la faune. Ils y ont consacré quelques 263 millions de jours et dépensé 2,4 milliards de dollars (représentant 1,5% du PIB du Québec). Toutes ces dépenses ont permis d'employer l'équivalant de 34 300 personnes-années et de verser des salaires et des gages de 817,9 millions de dollars (Bureau de la statistique du Québec, 1995). En 1994, la fréquentation des parcs québécois s'élevait à plus de 4 500 000 jours-personnes (Gouvernement du Québec, 1994b). Depuis quelques années, l'écotourisme se développe de plus en plus. De nombreuses régions offrent diverses activités répondant à cette nouvelle demande (observations des oiseaux, des phoques, des baleines). Cette industrie touristique est source d'emploi pour de nombreuses régions aux prises avec le chômage. Toutefois, ces activités peuvent également créer un stress pour la faune et la flore si elles sont pratiquées de façon abusive. Par ailleurs, certaines espèces fauniques peuvent être responsables de pertes économiques parfois importantes. En effet, certaines espèces sauvages de vertébrés peuvent occasionner la perte de récoltes dans certaines régions. Mentionnons notamment les dommages aux récoltes causés par l'Oie des neiges et les pertes chez les pomiculteurs imputables au Cerf de Virginie. file:///D|/envir/profil/4_1.htm (4 sur 5)2006-09-29 12:00:40

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L'importance de préserver la diversité génétique pour les populations humaines s'explique notamment par le fait que certaines espèces jugées inutiles aujourd'hui soient éventuellement considérées importantes que ce soit en pharmacologie, en foresterie ou en agriculture. La perte d'une espèce signifie une perte du patrimoine génétique représentant une perte d'information qui pourrait s'avérer primordiale, entre autres, dans la fabrication de futurs produits pharmaceutiques. Mentionnons par exemple le taxol contenu dans les aiguilles de l'If du Canada, lequel pourrait s'avérer une base essentielle dans la fabrication d'un médicament contre le cancer (Gouvernement du Québec, 1992a).

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La forêt

1. Portrait naturel et principales problématiques 2. Impacts des activités humaines sur la biodiversité, les espèces et les écosystèmes 3. Impacts sur la santé et la qualité de vie des populations humaines 4. Performance des moyens d'action en regard du développement durable 5. Principaux constats

1. Principales problématiques La forêt est une caractéristique majeure du paysage québécois. La forêt québécoise est divisée en deux domaines, le privé (70 947 km2) et le public (580 514 km2) (Bureau de la statistique du Québec, 1995). Elle couvre environ 45% du territoire, soit plus de 75 millions d'hectares. Plus des deux tiers de cette superficie est dite productive à cause de sa capacité à soutenir une récolte commerciale de bois. Définition assimilant la forêt à une source de matière ligneuse, celle-ci témoigne d'une approche instrumentale dominée par l'idée de facteur de production. Comme la forêt constitue un milieu vivant appelant des interventions humaines guidées par le concept d'interdépendance, cette perception utilitariste introduit elle-même un premier élément de problématique. «Aujourd'hui de sérieux problèmes confrontent l'État dans son rôle administratif, menacent l'industrie dans sa stabilité, et se compliquent de données sociales qu'il importe de ne pas laisser au jeu fortuit des forces économiques le soin de régler». Il ne manque qu'une référence de nature environnementale pour que cette citation tirée d'un texte publié par l'Association des ingénieurs forestiers en 1949 (Association des ingénieurs forestiers du Québec, 1949) décrive la problématique forestière actuelle du Québec. Le portrait respecte toujours les mêmes lignes de force. L'État a la responsabilité directe de plus de 85% de l'espace forestier et n'a plus les moyens de ses ambitions. Quant à la forêt privée, elle compte environ 120 000 propriétaires forestiers qui se partagent environ 13% du territoire forestier (Bureau de la statistique du Québec, 1995). A peine plus du tiers de ceux-ci sont réputés pour produire activement du bois. L'industrie forestière représente plus de 15% de l'activité manufacturière et entre dans une phase de redéploiement à la grandeur du globe. Plus d'une centaine de municipalités, 172 pour être exact (Ministère des Ressources naturelles, 1994a), reconnaissent la forêt comme un enjeu essentiel pour leur vitalité économique et sociale sans disposer d'une formule pour profiter de ce formidable levier. Et, les propriétés environnementales de la forêt, notamment, la régulation climatique, l'assimilation des gaz à effet de serre et la file:///D|/envir/profil/5_1.htm (1 sur 6)2006-09-29 12:00:41

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conservation de la biodiversité sont peu reconnues par l'économie marchande. Reste à admettre qu'en quelques décennies la politique forestière a connu des mutations significatives au Québec élargissant continuellement une préoccupation environnementale (Bouthillier, 1994). Depuis le début du siècle, on assiste à un accroissement important de la demande en stocks ligneux pour répondre aux besoins de l'industrie. Au début des années 1950, apparaît la mécanisation en forêt. La machinerie utilisée et l'intensification de la récolte ont des conséquences importantes sur le devenir de la forêt puisqu'elles créent un impact considérable sur la régénération forestière. C'est l'époque d'une exploitation quasi exclusive de la forêt (matière ligneuse) par l'industrie qui la conçoit «comme un réservoir de bois que la nature regarnit sans aide» (Bouthillier, 1994). Il y a alors peu ou pas d'aménagement réalisé et les autres ressources suscitent peu d'intérêt. Diminuant les capacités autonomes de renouvellement de la forêt, la mécanisation des années 1960 dément cette prémisse. La décennie 1970 voit l'État prendre en main la gestion du domaine public pour corriger le tir et relancer le développement des régions. Les années 1980 mènent à la surutilisation des stocks ligneux et l'impact des épidémies d'insectes conduisent à des ruptures de stocks effectives ou anticipées à plusieurs endroits au Québec. Les épidémies d'insectes, notamment les épidémies de la Tordeuse des bourgeons de l'épinette, entraînent un usage massif de pesticides autant en forêt publique qu'en forêt privée. Au cours de ces dernières années, mentionnons que la principale intervention sylvicole pratiquée en forêt, excluant la coupe commerciale, est le reboisement de conifères. Cette pratique soulève ainsi le problème de l'«enrésinement» d'une partie de la forêt privée, puisque cette dernière se caractérise principalement par des peuplements feuillus ou mélangés (Commission sur la protection des forêts, 1991; Vézina, 1994). Plusieurs autres facteurs ont aussi eu pour conséquence de modifier la structure et la composition de la forêt privée1. L'importance de l'effort de reboisement soulève la question de l'entretien des plantations qui, tant en forêt publique que privée, nécessite aussi l'usage de pesticides et le recours à des pratiques dont les effets sur les écosystèmes sont inconnus. Enfin, les premières années de 1990 viennent consolider la volonté de renouveler la vision utilitariste de la forêt. Le Tableau 1 accompagne ce rappel historique de quelques données factuelles. En effet, les concepts de développement durable et de gestion intégrée émergent concrètement dans la foresterie québécoise avec 1991. On entend mettre en valeur l'ensemble des ressources forestières tout en prenant en compte les valeurs culturelles et spirituelles des gens qui habitent et fréquentent la forêt. On recherche une foresterie écologiquement acceptable. On consacre la prééminence de la pérennité des écosystèmes forestiers sur celle, pourtant cruciale, des collectivités et des entreprises (Gouvernement du Québec, 1994a). Les plantations et la «coupe à blanc» sont souvent synonymes de destruction et d'appauvrissement. Bien que la question mérite un traitement plus nuancé, elle traduit néanmoins des craintes justifiées. A l'échelle d'une communauté, l'utilisation discriminatoire de la matière ligneuse peut porter des coûts sociaux d'autant plus importants qu'ils sont concentrés sur ses seuls résidants. Mais, la coupe à blanc, comme les plantations, pose avant tout le problème de la planification des opérations qui intègre peu les effets externes à la récolte des bois. On pense ici non seulement au renouvellement de la matière file:///D|/envir/profil/5_1.htm (2 sur 6)2006-09-29 12:00:41

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ligneuse mais aussi aux paysages, aux habitats fauniques et aux sites d'intérêt culturel. Il est généralement reconnu, à l'heure actuelle, que les forêts doivent être conservées et gérées pour leurs valeurs multiples et qu'une approche axée sur l'écosystème et non plus sur l'exploitation d'une seule ressource est requise pour leur gestion (Anonyme, 1994a; Groupe de travail canadien sur les critères et indicateurs, 1995). Les pratiques inadéquates de récolte et la surexploitation de la matière ligneuse sont identifiées comme les principaux stress nuisant à la régénération de la forêt (Conseil de la conservation et de l'environnement, 1990). Il faut mentionner aussi que la dégradation des forêts peut également être attribuée à une combinaison de facteurs naturels tels les épidémies d'insectes, les maladies, les feux et les variations climatiques exceptionnelles (vent violent, verglas, grêle). Des facteurs anthropiques tels la pollution atmosphérique, l'effet de serre et les changements climatiques peuvent aussi avoir une influence sur les milieux forestiers (Commission sur la protection des forêts, 1991; Gouvernement du Québec, 1992a)1.

2. Impacts des activités humaines sur la biodiversité, les espèces et les écosystèmes

«La biodiversité est souvent définie comme étant la variété et la variabilité des organismes vivants et des complexes écologiques dont ils font partie» (Jetté, 1995 Comm. pers.). Cette variété et cette variabilité se situent à quatre niveaux soit, au niveau des gènes, des espèces, des communautés et des écosystèmes. Actuellement, au Québec, notre connaissance des impacts réels des activités forestières sur la biodiversité à chacun de ces niveaux est limitée, mais plusieurs impacts potentiels sont identifiés. Notons d'abord, la perte et la dégradation d'habitats, qui constituent les dangers potentiels les plus importants et les plus graves pour la biodiversité. Elles représentent la cause principale d'appauvrissement des espèces sauvages (Groupe de travail sur la faune de l'Ontario, 1991). Les coupes sur de grandes superficies, le reboisement massif sous forme de monocultures, la scarification et la lutte à la végétation compétitrice (phytocides) modifient la structure et la composition du couvert végétal. On les identifie comme des causes possibles de dégradation d'habitats puisqu'elles peuvent engendrer des pertes d'abri, de nourriture et de lieux de reproduction pour la faune. Malgré le manque de connaissances sur les pertes potentielles, on mesure mal actuellement l'incidence de l'exploitation forestière sur la multitude d'espèces, de communautés et de populations qu'on retrouve en milieu forestier. La fragmentation forestière limite le déplacement des espèces, contribue à isoler les populations et à la perte d'habitat. Elle peut aussi induire des changements dans leur dynamique. Ainsi, un habitat de qualité et une diversité génétique suffisante sont nécessaires au maintien des populations pour qu'elles puissent s'adapter aux stress environnementaux et aux pressions anthropiques. Les pratiques forestières peuvent également mener à des modifications aux processus

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écologiques et au dynamisme des écosystèmes. En effet, les pratiques sylvicoles modifient le régime de perturbations et les processus de régénération des forêts. Les activités de récolte peuvent avoir des incidences sur les écosystèmes fragiles. Ainsi, le passage de la machinerie entraîne le compactage des sols, la montée de la nappe phréatique, le scalpage sur sols minces. De plus, certains de ces écosystèmes sont très difficiles à régénérer. L'exploitation forestière peut donc avoir des incidences sur la diversité des stades de développement, sur la composition végétale ou encore sur le processus de régénération des forêts. Le rajeunissement des forêts, par le reboisement avec des essences à courte révolution et par la limitation de la période de maturité à un stade de croissance maximale, a nécessairement des effets négatifs sur la disponibilité des forêts anciennes. L'utilisation des phytocides peut éliminer certains stades pionniers notamment ceux produisant de la végétation compétitrice aux essences commerciales. Les coupes totales sur des terrains productifs peuvent favoriser la venue d'essences feuillues et modifier la composition de la forêt. La récolte des tiges de fort diamètre peut entraîner des changements dans la structure des forêts. Les plantations créent des communautés végétales, souvent monospécifiques, qui diffèrent des peuplements naturels quant à leur composition, leur structure et leur dynamisme. De plus, les activités forestières peuvent avoir une incidence sur la qualité de l'eau, le régime d'écoulement et la qualité de l'habitat des espèces aquatiques en modifiant la turbidité, l'écoulement de l'eau de surface et du sol, ainsi que l'oxygène dissous de l'eau. Elles peuvent de plus modifier l'ombrage et les activités biologiques. Faute de planification appropriée, elles contribuent à des phénomènes d'érosion et de sédimentation, de pollution par des substances étrangères comme des phytocides. Finalement, «les opérations forestières perturbent le sol et ces perturbations affectent certains des processus contrôlant la productivité du sol» (Brais, 1994). Parmi les principaux problèmes rencontrés, on note le compactage des sols, l'érosion de surface, l'orniérage, le décapage des horizons de surface, le relèvement de la nappe phréatique et la fertilité naturelle des stations.

3. Impacts sur la santé et la qualité de vie des populations humaines

La forêt est un milieu important pour les Québécois tant pour son rôle dans l'économie que par sa contribution à la santé et au bien-être des gens. Les loisirs et les activités de plein air qui prennent place en forêt contribuent à la santé physique et spirituelle des gens. Il importe, pour assurer la pérennité des valeurs forestières autres que la matière ligneuse, d'instaurer une gestion adaptative de la forêt. Cette gestion «peut et doit veiller à la protection et au maintien des possibilités de tourisme et de loisirs, des valeurs spirituelles et culturelles, de la qualité de l'air, de l'eau et du sol et de la diversité file:///D|/envir/profil/5_1.htm (4 sur 6)2006-09-29 12:00:41

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biologique de nos forêts» (Groupe de travail sur la politique forestière, 1993). La participation des gens dans les processus décisionnels concernant l'aménagement des ressources constitue un facteur essentiel au maintien de la qualité de vie en région forestière. En plus de contribuer à la santé, les activités de loisir et de plein air telles la chasse, la pêche, le piégeage, le tourisme et la villégiature amènent des retombées économiques importantes qui contribuent entre autres à la diversification économique régionale. A titre d'exemple, la chasse et la pêche ainsi que les activités sans prélèvement (photographie, observation) auraient permis en 1992 d'employer l'équivalant de 34 300 personnes-années, de verser 817 millions de dollars en salaires et en gages, d'introduire une valeur ajoutée de 1,5 milliards dans l'économie et d'entraîner l'encaissement de recettes fiscales évaluées à 649 millions de dollars, dont 242 millions au bénéfice du gouvernement du Québec (Bureau de la statistique du Québec, 1995). Pour assurer la santé des populations, il apparaît essentiel d'établir des pratiques d'aménagement qui veilleront à maintenir la diversité biologique des espèces sauvages. Actuellement, plus de 65% de nos médicaments seraient fabriqués à partir d'espèces fauniques et floristiques à l'état sauvage (Conseil de la conservation et de l'environnement, 1990). Plusieurs améliorations restent à apporter aux conditions de travail en forêt, particulièrement du côté des ouvriers sylvicoles. Ainsi, la Commission sur la protection des forêts (1991) rapporte que les conditions de logement, de nourriture et le mode de rémunération pour ces ouvriers rendent les conditions de travail difficiles. Pour les opérations d'exploitation, l'augmentation de la mécanisation des opérations de récoltes de bois a diminué les accidents de travail. Cependant, «dans certains cas, la machine utilisée est conçue de façon peu sécuritaire et elle est mal adaptée au terrain sur lequel les ouvriers ont à travailler» (Commission sur la protection des forêts, 1991). En ce qui a trait à la qualité de l'eau, Plamondon (1993) écrit que «la pollution de l'eau, par les opérations forestières effectuées selon les normes d'intervention en forêt, ne représente pas un enjeu important. En effet, la qualité de l'eau provenant des cours d'eau soumis aux opérations forestières contrôlées demeure en terme de qualité physique, chimique et biologique à l'intérieur des limites fixées pour l'eau potable». Toutefois, dans les rivières où le flottage du bois est pratiqué, la qualité de l'eau devient douteuse et conséquemment la faune et la flore aquatiques en souffrent. Par ailleurs, le flottage du bois peut occasionner des inconvénients aux chasseurs, aux pêcheurs de même qu'aux plaisanciers et aux villégiateurs (Gouvernement du Québec, 1992a). «L'emploi est un facteur clé du maintien des collectivités et de la durabilité de l'utilisation des ressources. En fait, le principe même du développement durable comprend implicitement l'emploi» (Groupe de travail sur la politique forestière, 1993). Selon la Commission sur la protection des forêts (1991), au Québec, l'application de la Loi sur les forêts a entraîné une modification de la situation de l'emploi dans le secteur forestier. La rationalisation de l'exploitation de la ressource a entraîné une diminution du nombre de bûcherons mais une augmentation de la demande d'ouvriers sylvicoles.

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Selon les données fournies dans la Stratégie de protection des forêts (Gouvernement du Québec, 1994a), le secteur forestier québécois, en 1991, a fourni de l'emploi à près de 76 000 travailleurs sur une base annuelle et a versé 2,75 milliards de dollars en salaires pour l'ensemble du Québec. Pour cette même année de référence, ce secteur a ajouté un montant de 3,4 milliards de dollars à la valeur de l'économie québécoise (Ministère des Ressources naturelles, 1994b). Cela représente 3,5% du produit intérieur brut. De plus, avec des ventes à l'étranger de 4,9 milliards de dollars, le secteur forestier accapare plus de 19% de la valeur des exportations québécoises. L'exploitation forestière donnait du travail à une main- d'oeuvre de près de 11 000 personnes-année. Puisque les emplois liés à ce secteur de l'industrie sont saisonniers (récolte de matière ligneuse et travaux sylvicoles), le nombre réel de travailleurs mis à contribution est plus important. L'industrie de transformation de la matière ligneuse (industries du bois et industries du papier) employait près de 65 000 personnes soit 26 790 travailleurs pour l'industrie du bois et 38 174 pour l'industrie du papier. Ces secteurs industriels représentent 12,6% de l'ensemble de l'emploi manufacturier au Québec. Les entreprises forestières étant disséminées à la grandeur du territoire québécois, elles jouent un rôle important sur le développement des régions. «L'aménagement des forêts devrait être perçu autant comme un moyen de protéger les forêts que de soutenir les collectivités qui l'habitent» (Commission sur la protection des forêts, 1991).

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L'agriculture

1. Portrait naturel et principales problématiques 2. Impacts des activités humaines sur la biodiversité, les espèces et les écosystèmes 3. Impacts sur la santé et la qualité de vie des populations humaines 4. Performance des moyens d'action en regard du développement durable 5. Principaux constats

1. Principales problématiques Depuis le début des années 1960, il y a une intensification et une spécialisation de l'agriculture au Québec ainsi que dans le monde occidental (Tableau 1). Ce mouvement s'accompagne notamment d'une augmentation de la culture intensive de plantes annuelles (blé, orge, maïsgrain), d'une utilisation accrue d'engrais et de pesticides ainsi que d'une augmentation et d'une concentration des productions animales entraînant, entre autres, des problèmes de surplus de fumiers et de lisiers tant sur le plan de l'entreposage que de l'épandage. On note aussi une augmentation de la pratique du drainage des terres, l'utilisation d'une machinerie agricole plus lourde et le recours à des sources d'énergie multiples, en grande quantité, pour soutenir la production (Gouvernement du Québec, 1992). Finalement, on assiste à un exode rural de plus en plus important, entraînant une déstructuration du tissu social dans les régions rurales. Ces changements ont des répercussions sur l'environnement, la santé et la qualité de vie des populations humaines. Une prise de conscience des problèmes environnementaux associés à l'agriculture moderne est apparue au début des années 1980. Certaines pratiques agricoles se sont modifiées afin de prévenir ou du moins d'atténuer la dégradation des sols et la contamination de l'eau.

2. Impacts des activités humaines sur la biodiversité, les espèces et les écosystèmes

Un inventaire des problèmes de dégradation des sols agricoles du Québec a permis de conclure que, bien que 80% des terres québécoises soient en bon état, la dégradation des sols est importante dans les régions où se pratique la culture intensive de plantes annuelles. La superficie consacrée à ce type de culture s'élève à environ 486 000 hectares. Il y a 90%

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de ces terres qui souffrent d'une forme ou d'une autre de dégradation (Gouvernement du Québec, 1992). Dans ces régions, les principaux problèmes rencontrés sont la détérioration de la structure des sols, la surfertilisation, la diminution de la teneur en matière organique, le compactage, l'acidification et l'érosion hydrique ou éolienne. Présente dans toutes les régions québécoises, mais notamment dans la plaine de Montréal, cette dégradation des sols est reliée étroitement à une détérioration des ressources hydriques En effet, lorsque les particules du sol, les matières fertilisantes (azote et phosphore), les pesticides et d'autres polluants (microorganismes, métaux lourds) sont entraînés dans la nappe phréatique ou dans les cours d'eau, ils provoquent des problèmes de sédimentation et de pollution. La pollution occasionnée par le secteur agricole est essentiellement de forme diffuse. Ainsi, elle se manifeste par le ruissellement de surface ou par l'écoulement souterrain suite aux précipitations. Les conditions influençant le degré d'érosion hydrique sont l'intensité des précipitations, la pente du terrain, le couvert végétal, la nature et l'état physique du sol. Les aménagements hydro-agricoles réalisés par la mise en place de conduits souterrains, le creusage et le redressement des cours d'eau (au Québec, environ 20% des terres agricoles sont drainées) viennent amplifier ce phénomène en favorisant l'érosion des berges et la pénétration accrue des contaminants dans les bassins hydrographiques (Conseil de la conservation et de l'environnement, 1990). De surcroît, les activités agricoles ont des répercussions sur la faune et la flore puisqu'elles modifient ou détruisent leurs habitats. En fait, l'accélération et l'intensification agricole se traduisent par la perte d'habitat (Mineau et al., 1994). Considérés comme des obstacles au développement, les milieux humides ont été drainés et soustraits aux inondations afin de favoriser l'agriculture (Conseil de la conservation et de l'environnement, 1990). Mentionnons par exemple qu'entre 1950 et 1978, plus de 685 km de marais côtiers longeant le corridor fluvial ont disparu suite à leur assèchement pour des fins agricoles (Environnement Canada, 1993). Plusieurs s'entendent pour dire que «l'agriculture a exercé, et continue d'exercer, une forte influence sur la biodiversité mondiale (...)». L'agriculture a influencé la biodiversité indigène «par sa prédominance sur une si vaste portion du territoire (...), en raison du type intensif de gestion associé aux méthodes agricoles modernes et parce que les effets de certaines pratiques de gestion (p.ex. l'épandage d'engrais ou de pesticides) se font sentir audelà de la zone cultivée» (Mineau et al., 1994). Plusieurs espèces indigènes de plantes, de poissons, d'amphibiens, de reptiles, d'oiseaux et de mammifères sont affectées par les activités agricoles, voire menacées ou en danger de disparition (Gouvernement du Canada, 1991). Suite à une contamination de l'eau, la faune peut être sujette, entre autres, à des malformations congénitales, à des lésions, au parasitisme et à la mortalité (Gouvernement du Canada, 1991; Gouvernement du Québec, 1992). Les communautés animales et végétales subissent donc des changements dans leur dynamique et leur composition, laissant place à des espèces plus tolérantes à une eau ou un sol de moindre qualité. Par ailleurs, l'agriculture peut fournir un habitat de qualité pour certaines autres espèces. Mentionnons finalement que l'agriculture demeure la source la plus importante de pollution diffuse au Québec (Ministère de l'Environnement et de la Faune, 1994). La pollution agricole se manifeste principalement dans les rivières des Basses-Terres du Saint-Laurent, notamment les rivières Yamaska, L'Assomption, Maskinongé et Chaudière (Ministère de l'Environnement et de la Faune, 1994). file:///D|/envir/profil/6_1.htm (2 sur 4)2006-09-29 12:00:41

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3. Impacts sur la santé et la qualité de vie des populations humaines

Par la contamination de l'eau qu'elle provoque, l'agriculture est susceptible d'affecter la santé et la qualité de vie des populations humaines. Les pesticides, les nitrates, les matières en suspension et les pathogènes sont parmi les principaux contaminants issus de l'agriculture. Le problème de contamination des eaux de consommation est susceptible d'affecter davantage les populations des zones rurales1 s'approvisionnant dans des puits privés non surveillés. Il est par ailleurs considéré que l'eau consommée par la majorité de la population respecte largement les normes canadiennes sur la qualité de l'eau potable concernant les teneurs en pesticides. Chez la majorité des Québécois, la présence des pesticides et de leurs résidus dans les aliments est considérée comme la principale source d'exposition aux pesticides (Gouvernement du Québec, 1992). Mentionnons cependant que les résultats des contrôles de qualité effectués par le ministère de l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation et le ministère Agriculture et Agroalimentaire Canada démontrent qu'un faible pourcentage des aliments ont des teneurs en pesticides qui dépassent les limites maximales des résidus admissibles (LMR). «Le risque, pour la santé, de l'utilisation de pesticides est réel, d'abord pour les applicateurs et leurs proches» (Gouvernement du Québec, 1992). Il y a entre 40% et 60% des agriculteurs utilisant des pesticides qui ont déjà souffert de problèmes de santé suite à une exposition (Gouvernement du Québec, 1992). Les effets aigus des pesticides sont en général bien connus; cependant, les effets chroniques le sont moins et pourraient comprendre le développement d'atteintes du système nerveux central et certains types de cancer (cerveau, leucémie, tissus lymphatiques) (Gosselin et al., 1986; Gouvernement du Québec, 1992). L'effet total des manifestations chroniques de ces expositions est probablement mineur selon les experts. Quant aux fertilisants minéraux et organiques, s'ils sont mal employés, ils peuvent contaminer les eaux notamment en augmentant la teneur en nitrates des nappes souterraines ou, s'il s'agit de fumiers liquides/solides, en accroissant dans les eaux souterraines et de surface le nombre de pathogènes responsables de maladies entériques. Encore une fois, ces problèmes affectent surtout les populations rurales. Leur ampleur pourrait être assez importante selon les experts quoiqu'une quantification précise n'existe pas. Outre les problèmes ci-haut mentionnés, les familles agricoles sont davantage susceptibles d'être exposées à des traumatismes1, au contact direct avec les pesticides, à des contaminants de l'air intérieur dans les bâtiments agricoles (poussières, microorganismes, toxines), à des gaz toxiques/odeurs désagréables reliés à l'entreposage de grains/fourrages/ fumiers et au bruit inhérent à l'utilisation des machines agricoles (Gouvernement du Québec, 1992). Des bilans précis des conséquences sanitaires de ces expositions n'existent toutefois pas. La diminution du nombre de fermes, le vieillissement de la population agricole, le chômage survenant dans ce secteur suite à une plus grande industrialisation concourent à l'exode file:///D|/envir/profil/6_1.htm (3 sur 4)2006-09-29 12:00:41

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rural observé dans plusieurs régions. Cependant, au cours des dernières années, plusieurs initiatives ont été mises sur pied par les régions rurales afin de contrer ces phénomènes (mouvement Solidarité rurale, États généraux du monde rural). Les discussions portant sur le développement durable ne devraient pas faire abstraction de la réalité économique et de la nécessité pour les agriculteurs de demeurer compétitifs.

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Les pêches commerciales

1. Portrait naturel et principales problématiques 2. Impacts des activités humaines sur la biodiversité, les espèces et les écosystèmes 3. Impacts sur la santé et la qualité de vie des populations humaines 4. Performance des moyens d'action en regard du développement durable 5. Principaux constats 6. Annexe

1. Principales problématiques Au cours du XXème siècle, l'essor industriel a engendré des répercussions néfastes telles la détérioration de la qualité de l'eau fluviale et l'altération ou la destruction d'habitats aquatiques notamment celui du poisson. Les activités agricoles et l'accroissement de l'étalement urbain à proximité des rivières et du fleuve Saint-Laurent ont également aggravé la situation (Gouvernement du Québec, 1992). Depuis les dernières décennies, les techniques d'exploitation des ressources halieutiques se sont grandement modifiées par l'utilisation notamment de chalutiers plus performants, de plus grands filets et de sonars pour détecter les bancs de poissons. Cette nouvelle technologie a conséquemment provoqué une intensification de l'effort de pêche. Au cours des années 1980, une décroissance dans les débarquements a été enregistrée pour la plupart des espèces commerciales et ce, autant en ce qui concerne les pêches intérieures que maritimes. Le rapport du «Food and Agriculture Oganization» des Nations Unies confirme ce fait en signalant que plusieurs stocks de poissons dans le monde ont subi une baisse importante au cours des dernières décennies (Westell, 1995). La surexploitation des ressources halieutiques ne peut toutefois expliquer à elle seule cette importante diminution des stocks. D'autres facteurs sont en effet responsables du déclin que connaît le secteur des pêches. Ceux-ci diffèrent selon que l'on parle de pêches intérieures ou maritimes. Dans le secteur des pêches intérieures, la diminution des débarquements est attribuée notamment aux modifications de l'hydrologie du fleuve Saint-Laurent et de certains tributaires (par le dragage, le remblayage, l'assèchement des terres riveraines, les barrages) ainsi qu'aux modifications de la qualité des habitats du poisson (par la contamination et l'altération des aires de fraie, d'alevinage et d'alimentation) (Robitaille et Mailhot, 1989; Université Laval, 1992).

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Outre la surpêche, mentionnons parmi les hypothèses expliquant le déclin et le difficile rétablissement des principaux stocks visés par les pêches maritimes, les facteurs tels la structure d'âge des populations, la prédation, le réchauffement global, l'augmentation de la couverture de glace, les variations de salinité, le refroidissement des eaux de surface et le réchauffement des eaux profondes (Conseil pour la conservation des ressources halieutiques, 1994; Fortier, 1994; Ministère des Pêches et des Océans, 1994; Brêthes, 1995 Comm. pers.). Ces facteurs biologiques, climatiques et océanographiques peuvent affecter la répartition de certaines espèces, leur déplacement ainsi que le nombre et la taille des poissons (Université Laval, 1992). Les prises accidentelles ainsi que les rejets en mer contribuent directement à la diminution des stocks (Conseil pour la conservation des ressources halieutiques, 1994). L'industrie des pêches est un domaine instable qui connaît et a toujours connu des crises. Ceci est principalement imputable à : 1. 2. 3. 4. 5. 6.

L'instabilité des ressources halieutiques. La question de la propriété commune des eaux océaniques. Les fluctuations du marché. La forte dépendance des villages côtiers isolés vis-à-vis de la pêche. Les éternelles disputes entre concurrents. La non coïncidence des objectifs de gestion de la pêche à savoir les objectifs biologiques, économiques et sociaux.

c Comme les pêcheries se divisent en deux secteurs, la pêche intérieure et la pêche maritime, l'état des principales populations de ces milieux est par conséquent décrit en deux volets. 2.1 Pêche intérieure Il y a une diminution importante des stocks de poissons anadromes1, catadromes2 ou vivant dans les eaux sans marée. Environ une trentaine d'espèces, incluant le Saumon atlantique, font l'objet d'une pêche commerciale selon le plan de gestion de la saison 1993-1994 (Ministère du Loisir, de la Chasse et de la Pêche, 1993a). Six de ces espèces sont susceptibles d'être désignées menacées ou vulnérables1. Il s'agit de l'Esturgeon noir, de l'Esturgeon jaune, de l'Alose savoureuse, du Cisco de lac, du Brochet d'Amérique et du Brochet vermiculé (Beaulieu et Huot, 1993). Chez certaines espèces dont l'Anguille d'Amérique, la situation semble même précaire voire critique. Dans le cas du Poulamon atlantique, de la Perchaude et de l'Éperlan arc-en-ciel, certains indicateurs biologiques tels les indices d'abondance et les taux de recrutement tendent à démontrer une baisse notable des stocks. Les évidences relatives aux effets délétères de la pollution sur les poissons du fleuve s'accumulent. Le rejet de substances chimiques dangereuses peut induire des effets immédiats ou après une période relativement longue suite à leur accumulation dans les tissus des organismes. Toutes les substances chimiques peuvent provoquer des effets mutagènes et des anomalies squelettiques. Quant aux substances toxiques telles que les métaux lourds et les hydrocarbures, elles causent des effets néfastes sur les fonctions

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physiologiques. Quant à la présence de matière organique, sa décomposition par les bactéries implique une diminution d'oxygène dissous disponible pour les poissons, les espèces les moins tolérantes (Truite brune, Saumon atlantique) peuvent mourir d'asphyxie laissant place à des espèces plus tolérantes comme la Barbotte et le Grand Brochet (Environnement Canada, 1993). Selon le degré d'altération de la qualité de l'eau ainsi que des habitats aquatiques, des changements dans la structure des communautés d'algues, de plantes aquatiques et riveraines, d'invertébrés, de poissons et d'oiseaux peuvent survenir (Environnement Canada, 1993). 2.2 Pêche maritime Dans ses rapports des mois d'août et de septembre, le Conseil pour la conservation des ressources halieutiques (CCRH) décrivait l'état critique ou précaire de nombreux stocks et confirmait que plusieurs stocks de poissons de fond avaient atteint les plus bas niveaux jamais enregistrés (Conseil pour la conservation des ressources halieutiques, 1994). Ces rapports affirmaient qu'il «fallait pêcher par excès de prudence» et recommandaient la fermeture de nombreuses pêches et la réduction de quotas. Des moratoires interdisent l'exploitation de la morue et du sébaste. Bien que le taux d'exploitation des espèces pélagiques demeure faible, la biomasse des principales populations semble décroître. Aux dires des gestionnaires, seule la population de crevettes semble susceptible de connaître un accroissement. Certaines techniques de pêche peuvent perturber et même détruire des écosystèmes en râtelant sur de grandes surfaces les fonds marins. Le chalutage de fond et la pêche du pétoncle en sont des exemples (Gouvernement du Canada, 1991).

3. Impacts sur la santé et la qualité de vie des populations humaines

Les poissons de l'estuaire du Saint-Laurent s'avèrent beaucoup moins contaminés que ceux des Grands Lacs, et les poissons du golfe le sont encore moins. Selon le degré de contamination du poisson et les habitudes alimentaires des consommateurs, les groupes les plus à risque sont les Autochtones et les pêcheurs commerciaux ainsi que les pêcheurs sportifs. Les nouveau-nés, les enfants et les personnes âgées sont plus vulnérables que l'ensemble de la population (Gouvernement du Québec, 1992). Les effets sur la santé varient en fonction des contaminants ainsi que de leurs concentrations. La chair de poisson peut contenir principalement du mercure, du cadmium, du Mirex et des BPC. L'ingestion de mollusques contaminés par des toxines du plancton marin peut provoquer divers symptômes allant de l'engourdissement à la paralysie des muscles respiratoires et même la mort. Au Québec, des cas d'intoxication sont signalés annuellement, notamment dans le Bas-SaintLaurent, en Gaspésie et sur la Côte-Nord (Gouvernement du Québec, file:///D|/envir/profil/7_1.htm (3 sur 5)2006-09-29 12:00:42

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1992). L'industrie de la pêche s'avère le pilier économique de plusieurs régions, soit la Basse CôteNord, les Iles-de-la-Madeleine et la Gaspésie. L'exploitation et la commercialisation des mollusques et des crustacés constituent de loin les activités les plus lucratives du secteur des pêches maritimes. La valeur au débarquement de ce groupe représentait, en 1993, près de 85% de la valeur totale des prises au Québec. Les poissons de fond en composaient 13% et les espèces pélagiques à peine 3% (Ministère de l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation, 1994). En 1992, les mollusques et les crustacés comptaient pour seulement 27,1% du volume total des produits marins transformés en usine. Leur valeur marchande se chiffrait à 99,8 millions de dollars, ce qui représentait 49,4% de la valeur totale des biens provenant du secteur des pêches au Québec (Ministère des Pêches et des Océans, 1993). L'un des grands problèmes que connaît l'industrie de la pêche au Québec est l'instabilité relative des prix. Ces derniers sont en quelque sorte imposés par les marchés internationaux. Le Québec exporte entre 75% et 80% de sa production vers les États-Unis et l'Europe de l'Ouest. Il s'agit principalement de filets de poisson congelés, de blocs de chair congelés, de poissons salés, séchés et fumés, de mollusques et de crustacés frais, congelés, entiers, écaillés ou en conserve et de farine de poisson. Les pêches commerciales s'avèrent un mode de vie pour plusieurs régions côtières. Toutefois, ce mode de vie est désormais ébranlé. En effet, de 1984 à 1992, le nombre de pêcheurs commerciaux en eau douce a chuté passant de 450 à 203 (Gouvernement du Québec, 1984; Ministère de l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation, 1993a). De ce nombre, près de 75% provenaient en 1992 des secteurs du lac Saint-Pierre, du BasSaintLaurent et de Trois-Rivières alors qu'en 1984, près de 50% des pêcheurs commerciaux provenaient des circonscriptions électorales de l'Abitibi, du Témiscamingue, de Châteauguay et de Nicolet. Le même phénomène s'observe chez les pêcheurs commerciaux en milieu marin. De 1984 à 1992, le nombre de pêcheurs est passé de 8050 à 5431. En 1992, 44% des pêcheurs provenaient de la Gaspésie, 30% de la CôteNord et 24% des Iles-de-la-Madeleine (Ministère des Pêches et des Océans, 1993; Ministère de l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation, 1994). La Gaspésie se trouve plus durement affectée par la fermeture de la pêche à la morue que les autres régions du Québec. Tel que le rapporte le ministère des Pêches et des Océans dans sa revue statistique annuelle, «la dépendance de la Gaspésie vis-à-vis cette espèce est particulièrement évidente car près de 70% des débarquements de la province se font dans ce secteur. Toute fluctuation dans les volumes et les prix influencent donc considérablement la situation des pêches en Gaspésie» (Ministère des Pêches et des Océans, 1993). «En 1993, le moratoire s'étend à presque tous les poissons de fond dans presque toutes les régions. Pour les pêcheurs et l'industrie de la transformation du poisson, c'est le marasme.

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Plus de 35 000 emplois perdus, dont 25 000 à Terre-Neuve. Dans les régions comme la Basse CôteNord du Québec, où la vie commence et finit avec la pêche, le taux de chômage atteint 80 p. cent» (Fortier, 1994). Face au moratoire, nombreux sont les pêcheurs qui remettent en question leur avenir dans ce domaine. Pour s'en sortir, plusieurs doivent apprendre à diversifier leurs prises en se tournant vers des ressources halieutiques jusqu'ici peu ou pas exploitées à des fins commerciales. Pour ce faire, les pêcheurs doivent alors modifier leurs équipements, ce qui implique des dépenses importantes. Bien qu'ils puissent avoir recours à des programmes de crédit maritime ou d'aide financière, cela représente pour certains pêcheurs l'endettement et surtout l'insécurité financière. Au Québec, la saison de pêche est relativement courte (80% des débarquements sont réalisés entre avril et septembre), l'assurancechômage apparaît ainsi comme un programme stabilisateur de revenu. Tel que le rapporte Daneau (1991), «d'une mesure d'assurance, le programme s'est transformé en une mesure d'assistance aux pêcheurs». Au début des années 1980, près de 50% du revenu net moyen provenait des prestations d'assurance-chômage (Daneau, 1991). Les récentes modifications à ce programme, et celles qui ne manqueront pas de s'y ajouter avec les années, viennent encore augmenter l'insécurité financière des pêcheurs.

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Les mines

1. Portrait naturel et principales problématiques 2. Impacts des activités humaines sur la biodiversité, les espèces et les écosystèmes 3. Impacts sur la santé et la qualité de vie des populations humaines 4. Performance des moyens d'action en regard du développement durable 5. Principaux constats

1. Principales problématiques La superficie du territoire québécois occupée par l'industrie minière est de 36 000 hectares (Association minière du Québec, 1991). En excluant les produits pétroliers, le Québec est en fait le deuxième producteur de minéraux en importance au Canada (Bureau de la statistique du Québec, 1995). Les sites des activités minières se retrouvent principalement au sud du 50ème parallèle, notamment dans les régions de l'AbitibiTémiscamingue (70% des mines du Québec), la Côte-Nord et la Montérégie (Gouvernement du Québec, 1992). Quant au nord du 50ème parallèle, l'industrie minière est aussi fortement implantée (Bureau de la statistique du Québec, 1995). Qu'il s'agisse de l'extraction, du concassage ou de la purification, ces diverses étapes d'exploitation exigent l'utilisation de réactifs chimiques. Il peut s'agir d'explosifs, d'huiles, de lubrifiants, de cyanure, de kérosène, d'acide sulfurique, d'agents de flottation organiques et de charbon activé. Des réactifs résiduaires ainsi que des métaux peuvent se retrouver dans les eaux d'exhaure (lesquelles peuvent s'avérer très acides) et dans les effluents liquides du concassage. Les derniers progrès technologiques ont considérablement accrû la sécurité des modes de production. En effet, la plupart des mines modernes fonctionnent désormais le plus possible en système clos (Gouvernement du Canada, 1991). Les déchets sont traités et stockés sur le site; les effluents sont rejetés dans l'environnement après avoir été traités chimiquement et/ou physiquement (Association minière du Québec, 1991). Quant aux mines n'offrant pas de traitement pour les eaux usées, les effluents bruts ne sont rejetés que si les précipitations excèdent le taux d'évaporation ou en cas de fuite ou de déversements (Gouvernement du Canada, 1991). En plus de modifier radicalement le paysage, l'exploitation minière entraîne la production de rejets solides. En effet, 55 millions de tonnes de stériles (gros cailloux concassés) et 45 millions de tonnes d'une poudre de pierre riche en sulfures métalliques sont générées annuellement (Association minière du Québec, 1991). Le matériel de déblai, les stériles, est entreposé dans des haldes (environ 2769 ha minimum) (Association minière du Québec, file:///D|/envir/profil/8_1.htm (1 sur 5)2006-09-29 12:00:43

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1991). Quant aux résidus miniers, ils sont entreposés dans des parcs actifs couvrant 4330 hectares (Association minière du Québec, 1991). Il existe trois catégories de parcs à résidus selon le degré d'acidité de leurs eaux de drainage : acide, basique et neutre (Lauzon, 1994). La plupart des résidus miniers contiennent des particules de métaux et de 13 à 50% de minéraux sulfurés qui réagissent biologiquement et chimiquement en présence d'oxygène, d'humidité et de bactéries. Les minéraux les plus réactifs, comme la pyrite, déclenchent l'oxydation d'autres minéraux. Ces réactions en chaîne produisent de l'acide sulfurique, lequel dissout les métaux présents dans les stériles et les résidus miniers. A un pH entre 2 et 4, l'activité bactérienne augmente de 20 à 100 fois la vitesse de ces réactions chimiques (Gouvernement du Canada, 1991). Le problème environnemental majeur du secteur minier est l'écoulement acide des aires de stockage tant dans les mines actives que les mines abandonnées (Gouvernement du Canada, 1991). La superficie totale du territoire québécois occupé par des parcs à résidus miniers, actifs comme inactifs, est d'environ 8000 hectares (Association minière du Québec, 1991). En 1991, il y avait alors 144 parcs (Gouvernement du Québec, 1992). Il y a 70% des parcs à résidus miniers qui se trouvent en Abitibi, ce qui en fait la région la plus contaminée du Québec, bien plus que le corridor industriel Montréal-Tracy (Francoeur, 1993). Le laxisme des compagnies et du gouvernement jusque vers 1975 a laissé en héritage 74 parcs à résidus «orphelins» en Abitibi-Témiscamingue (Gouvernement du Québec, 1992), c'est-à-dire dont les propriétaires corporatifs n'existent plus et dont l'industrie refuse la responsabilité. La plupart de ces parcs sont acidogènes. Environ 10% de ces parcs ont fait l'objet de travaux de restauration (Gouvernement du Québec, 1992). Le ministère des Ressources naturelles considère 5 de ces parcs comme hautement problématiques et acidogènes. On évalue entre 35 et 50 millions de dollars le coût des restaurations minimales urgentes (Marcotte et Marcoux, 1993). Selon Marcotte (1993), aucune des méthodes pour neutraliser l'écoulement de ces déchets et pour réduire la production d'acides n'offre de solution permanente et sûre. Elles sont de plus très onéreuses. Les polluants atmosphériques émis par l'industrie minière (oxyde d'azote, dioxyde de soufre, métaux vaporisés, particules, composés organiques volatils) par ses fonderies et ses hauts-fourneaux peuvent être déposés localement ou transportés sur de grandes distances. Par exemple, les rejets atmosphériques altèrent la qualité de l'air à Rouyn-Noranda et ce, dans un large rayon, en plus de participer au phénomène des précipitations acides (Gouvernement du Québec, 1992). Quant à la pollution occasionnée par les carrières et les sablières, elle consiste essentiellement à des émissions de particules dans l'air et dans l'eau, à des vibrations lors du dynamitage et au bruit engendré par les véhicules lourds. Quand il s'agit d'exploitations d'envergure, il peut survenir de sérieux problèmes ponctuels incommodant les personnes vivant près de ces secteurs (Gouvernement du Québec, 1992). De plus, ces activités peuvent compromettre l'utilisation future de ces terres (Gouvernement du Québec, 1992). On évalue le nombre de trous de mines et de carrières abandonnées à 1000, et à 10 000 celui des sablières actives ou abandonnées (Charbonneau, 1990). Une conséquence indirecte des carrières abandonnées est leur utilisation à titre de dépotoirs illicites, surtout en milieu forestier (Conseil régional de l'Environnement du Saguenay/Lac Saint-Jean, 1988). file:///D|/envir/profil/8_1.htm (2 sur 5)2006-09-29 12:00:43

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2. Impacts des activités humaines sur la biodiversité, les espèces et les écosystèmes

La grande majorité des activités minières ont essentiellement lieu en milieu forestier et quelques-unes sont localisées dans des secteurs agroforestiers (Association minière du Québec, 1991). Le développement d'une nouvelle mine implique plusieurs travaux perturbant sérieusement le milieu forestier ainsi que les diverses populations animales et végétales : la construction de routes et de bâtiments, le creusage de puits et la destruction de la couche végétale du sol. Les impacts de ces travaux sur les écosystèmes et leurs composantes peuvent durer très longtemps, voire devenir permanents (Gouvernement du Canada, 1991). La plupart des polluants miniers sont nocifs pour la faune et la flore des milieux terrestres et aquatiques. En effet, les lixiviats acides provenant des stériles (ceux ayant des minéraux sulfureux) et des résidus miniers provoquent une détérioration ou une destruction des milieux aquatiques, comme en font foi les nombreux lacs et rivières abiotiques, aux rives jaunies ou rouillées, des régions minières. L'acidification des lacs serait notamment responsable de la disparition de plusieurs populations de poissons. Dans les cas où le milieu peut encore tamponner l'acidité, les métaux lourds peuvent causer des effets néfastes sur les fonctions physiologiques des organismes et s'accumuler dans leurs tissus ainsi que s'infiltrer dans la chaîne alimentaire (Gouvernement du Québec, 1992). Les effets des contaminants émis par le secteur minier ont amplement été documentés par une étude exhaustive du Bureau d'étude des substances toxiques (BEST) au début des années 1980. En Abitibi, en raison de la mauvaise qualité des eaux de ruissellement et dans certains cas des déversements volontaires de résidus sur de longues périodes, une partie importante du réseau hydrographique demeure fortement perturbée. On n'a jamais risqué aucune évaluation du coût réel de décontamination des lacs et rivières qu'il faudrait vraisemblablement décaper pour en extraire les boues acides.

3. Impacts sur la santé et la qualité de vie des populations humaines

L'extraction et la transformation des métaux est une activité économique très importante au Québec. Des régions entières y doivent leur subsistance. Leurs impacts sur la santé sont cependant à l'échelle de leur importance. Le principal groupe-cible de ces impacts est évidemment les mineurs euxmêmes. Les maladies affectant ou ayant affecté les mineurs québécois sont la silicose et l'amiantose, lesquelles ont été reliées directement aux activités professionnelles, ainsi que les cancers du file:///D|/envir/profil/8_1.htm (3 sur 5)2006-09-29 12:00:43

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poumon causés par l'amiante, l'arsenic, le radon, le chrome, le nickel, le cadmium, probablement aussi par le béryllium, le cadmium et la silice, et peut-être par le plomb, la laine de verre ou de roche, le cobalt et le méthylmercure (Centre international de la recherche sur le cancer, 1987). De plus, une exposition au dioxyde de soufre, aux poussières et aux oxydes d'azote peut exacerber des maladies pulmonaires déjà présentes chez des personnes atteintes par exemple d'asthme ou de maladies cardio-pulmonaires (Gosselin et al., 1986). La population humaine vivant à proximité des opérations minières peut également être atteinte de ces maladies. En effet, les résidents des villes situées près des mines peuvent être exposés à des poussières et d'autres matières transportées par l'érosion éolienne des haldes de stériles et des parcs à résidus miniers. Ces matières particulaires aéroportées peuvent s'avérer une nuisance et avoir des effets potentiellement néfastes pour la santé selon la composition des résidus et les méthodes d'atténuation employées. Il en est de même lors du transport et du transbordement notamment de minerais, de stériles ou d'additifs. Ainsi, le rejet de poussières peut nuire aux travailleurs comme aux personnes habitant à proximité de la mine (Gouvernement du Canada, 1991). En 1988, une étude du Conseil régional de la santé et des services sociaux (CRSSS) d'Abitibi-Témiscamingue établissait que les principaux risques environnementaux pour la santé des populations dans les CLSC de RouynNoranda, de Senneterre et de Matagami sont essentiellement liés aux activités minières (Berthiaume, 1988). La contamination des enfants au plomb est une problématique connue et documentée, particulièrement dans les villes d'affinage du cuivre. Au début des années 1990, une étude effectuée par le Département de santé communautaire (DSC) de Rouyn-Noranda a démontré une baisse du taux de plomb dans l'organisme des enfants, à la suite de l'installation d'épurateurs aux cheminées de l'affinerie de cuivre de Minéraux Noranda. En effet, les teneurs en plomb enregistrées en 1979 s'élevaient à 1,01 µmol/l, puis elles ont passé successivement de 0,48 µmol/l en 1989 à 0,35 µmol/l en 1991. A des concentrations entre 0,5 et 0,7 µmol/l, le plomb affecte le développement neuropsychologique chez les jeunes enfants (Gouvernement du Québec, 1992). À Murdochville, la Direction régionale de la santé publique Gaspésie/Ilesde-la-Madeleine en collaboration avec le Centre de santé des Hauts-Bois font un suivi des taux de plomb sanguin chez les enfants âgés de 3 ans depuis 1993 (Chagnon, 1995). Ce programme de surveillance a permis de constater que les plombémies chez les enfants diminuent au cours des ans. En effet, suite à des prélèvements sanguins, la plombémie moyenne géométrique était de 0,38 µmol/l en 1990 et de 0,34 µmol/l en 1994. En fait, en 1994, 70% des enfants âgés de 3 ans avaient une plombémie inférieure à 0,5 µmol/l. Au début des années 1990, une autre étude du DSC de Rouyn-Noranda, à Duparquet cette fois-ci, a permis de constater que l'urine des enfants avaient des concentrations élevées d'arsenic comparativement à celle d'un groupe d'enfants témoins vivant dans une autre ville. Ce produit chimique a pour origine les dépôts de trioxyde d'arsenic abandonnés lors de la fermeture d'une mine d'or en 1957 à environ 500 mètres du village. Cette situation n'a pas été jugée critique en comparaison des teneurs observées dans certaines villes américaines fortement contaminées par des raffineries de cuivre. Selon le DSC, les risques pour la santé file:///D|/envir/profil/8_1.htm (4 sur 5)2006-09-29 12:00:43

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publique à Duparquet diminuent (Gouvernement du Québec, 1992). Mentionnons que l'arsenic est cancérigène chez l'être humain (Centre international de la recherche sur le cancer, 1987). En effet, des études réalisées au Japon et à Taïwan ont démontré que la consommation d'eau potable contaminée par l'arsenic accroît le nombre de plusieurs types de cancers, notamment du poumon, du foie, de la vessie, de l'utérus, du rein et du colon (Tsuda et al., 1995). Un des risques potentiels dus aux activités minières est la contamination des sources d'eau potable. En Abitibi-Témiscamingue, il ne semble pas que ces activités aient des impacts importants sur les sources d'eau potable, au point de causer des problèmes pour la santé publique (Gagné, 1995 Comm. pers.). La perturbation de territoires naturels due à l'exploitation minière affecte inévitablement des activités récréatives par la dégradation de la qualité et l'esthétique des lieux ainsi que de la quiétude sonore en raison du bruit et des secousses sismiques (Gouvernement du Québec, 1992). L'industrie minière québécoise s'avère le pilier économique dans plusieurs régions en produisant environ une trentaine de minéraux, dont l'or, le cuivre, le zinc, le fer et les scories de titane, pour une valeur annuelle de 2,9 milliards de dollars en 1990 (Association minière du Québec, 1991) et de 2,6 milliards de dollars en 1992 (Association minière du Québec, 1993a), ce qui représente le cinquième de la production canadienne. En 1992, cette industrie employait 18 500 personnes-années générant une masse salariale de 900 millions de dollars (Association minière du Québec, 1993a). Néanmoins, la crise économique mondiale et la baisse des prix des métaux font en sorte que les industries minières doivent redéfinir leurs coûts d'opération, diminuer leur production et par le fait même la maind'oeuvre, voire cesser leurs activités (Association minière du Québec, 1993a). Une récente reprise économique pourrait modifier cette tendance.

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Les industries et les commerces

1. Portrait naturel et principales problématiques 2. Impacts des activités humaines sur la biodiversité, les espèces et les écosystèmes 3. Impacts sur la santé et la qualité de vie des populations humaines 4. Performance des moyens d'action en regard du développement durable 5. Principaux constats

1. Principales problématiques C'est la diversification de la production qui amène l'industrie manufacturière à utiliser des techniques de transformation toujours plus complexes exigeant une vaste gamme de produits dangereux (entre 30 000 et 40 000 produits chimiques sont fabriqués ou importés au Canada (Gazette du Canada, 1989)) et ce, en plus de ressources naturelles renouvelables et non renouvelables. A tout procédé de fabrication est associée la production de rejets solides, gazeux ou aqueux. Selon leur nature, leur quantité et leur mode de gestion, ils peuvent être source de nuisances environnementales considérables. Ainsi, dans ce bilan, bien que les aspects des rejets gazeux et des rejets d'eaux contaminées seront abordés, il sera particulièrement question de la production des déchets dangereux. De nombreux commerces emploient ou manipulent, eux aussi, diverses substances dangereuses. Dans le domaine commercial, les plus grands producteurs de déchets dangereux sont les garages, les entreprises photographiques, le secteur de la construction, les imprimeries, les transporteurs lourds et les entreprises de peinture. Ce bilan regroupe donc les domaines industriel et commercial puisque ces deux secteurs d'activité ont à faire face à la gestion de leurs déchets dangereux. Les émissions, effluents et déchets solides qui résultent des activités commerciales et industrielles peuvent contenir des substances toxiques, radioactives, inflammables ou comporter des agents infectieux pouvant contaminer l'ensemble de la chaîne alimentaire, modifier les écosystèmes et menacer la santé humaine et la survie de certaines espèces. Les mesures gouvernementales adoptées jusqu'à présent visent surtout les grandes entreprises. Pourtant, les petites et moyennes entreprises (PME) produisent environ 100 000 tonnes de déchets dangereux annuellement et elles ne sont pratiquement pas réglementées (Commission d'enquête sur les déchets dangereux, 1990). Les industries et les commerces peuvent émettre une multitude de polluants dans l'atmosphère, lesquels peuvent contribuer à diminuer la qualité de l'air, à amincir la couche file:///D|/envir/profil/9_1.htm (1 sur 7)2006-09-29 12:00:44

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d'ozone, à favoriser les précipitations acides ou à participer au changement climatique. Parmi les contaminants les plus connus que l'on retrouve dans les effluents gazeux, mentionnons notamment les particules en suspension, le dioxyde de soufre, le monoxyde de carbone, les oxydes d'azote et le plomb. Bien que la situation des rejets gazeux par les industries a déjà été très préoccupante, notons que depuis vingt ans, la qualité de l'atmosphère dans la plupart des agglomérations québécoises tend à s'améliorer en ce qui concerne les contaminants traditionnels (Gouvernement du Québec, 1988 et 1992; Leduc et Bisson, 1993). Ainsi, les teneurs de plusieurs des contaminants précédemment énumérés ont enregistré d'une façon générale une baisse ou du moins elles se sont stabilisées. Plusieurs facteurs peuvent expliquer la réduction de ces contaminants atmosphériques : travaux d'assainissement ou de modernisation d'industries, modifications de certains procédés industriels, dispositifs antipollution pour les automobiles, élimination du plomb dans l'essence et réduction des teneurs en soufre dans le mazout (Gouvernement du Québec, 1992). Quant aux concentrations d'ozone troposphérique enregistrées à Montréal et à Québec, depuis 10 ans, elles ont tendance à être stables ou à augmenter légèrement (Ministère de l'Environnement et de la Faune, 1994). Ainsi, «à certains égards, l'air que nous respirons au Canada est maintenant moins pollué qu'il y a 20 ans. (...). A d'autres égards, l'amélioration de la qualité locale de l'air a marqué peu de progrès, sinon aucun. C'est le cas, notamment, des teneurs en oxydes d'azote et de l'ozone» (Gouvernement du Canada, 1991). Il est reconnu que les industries sont de grandes consommatrices d'eau, particulièrement celles des secteurs de l'agro-alimentaire, des pâtes et papiers, des matériaux de transport et des métaux (Gouvernement du Québec, 1992). Le rejet de ces eaux crée une pollution qui peut être de nature toxique, organique, microbienne ou visuelle. Depuis le début des années 1980, les efforts réalisés au cours du Programme d'assainissement des eaux du Québec (PAEQ) laissent entrevoir certaines améliorations de la qualité de l'eau des rivières. En effet, l'assainissement urbain et industriel a permis une réduction des problèmes d'odeurs et de fertilisants ainsi que des pollutions visuelle et microbienne (Bureau de la statistique du Québec, 1995). Cependant, ces améliorations sont souvent masquées par une pollution d'origine agricole (Ministère de l'Environnement et de la Faune, 1994). «Les indications relatives au fleuve Saint-Laurent suggèrent une amélioration de la qualité de ses eaux» (Ministère de l'Environnement et de la Faune, 1994). Dans le cadre du Plan d'action Saint-Laurent (PASL), une réduction de 74% des rejets liquides toxiques de 50 industries jugées prioritaires a été atteinte. Une partie de cette réduction est cependant attribuable à la fermeture de 7 usines sur 50 alors que le reste de la réduction est lié aux travaux d'assainissement des eaux usées réalisés dans les usines (Environnement Canada, 1993a). Le nombre d'usines jugées prioritaires s'élève désormais à 106 dans le cadre de SaintLaurent Vision 2000 (continuité du PASL). Mentionnons que la réduction des apports toxiques n'a pas encore permis une amélioration sensible des habitats fauniques dans le Saint-Laurent. La pollution toxique du fleuve provient des Grands Lacs (40%, surtout des pesticides), des rivières (30%, surtout Saint-Maurice, des Outaouais, Richelieu, SaintFrançois, Batiscan et Yamaska), de sources diffuses (20%) et d'industries en bordure du fleuve (10%) (Ministère de l'Environnement et de la Faune, 1994). Au Québec, plus de 7 millions de tonnes de déchets solides sont produits annuellement (Ministère de l'Environnement et de la Faune, 1994). Malgré la mise en place de la Politique de gestion intégrée des déchets solides du gouvernement du Québec pour la file:///D|/envir/profil/9_1.htm (2 sur 7)2006-09-29 12:00:44

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valorisation des déchets (réemploi, recyclage), la plupart de ces déchets solides (environ 5,6 millions de tonnes) sont voués à l'élimination via l'enfouissement sanitaire (73%) et l'incinération (5%) (Bureau de la statistique du Québec, 1995). Le ministère de l'Environnement et de la Faune (1994) signale que ces activités d'élimination ne sont pas sans risque pour l'environnement. La production annuelle de l'industrie canadienne s'élève à 8 millions de tonnes de déchets dangereux dont seulement 40% sont traités (D'Aragon et al., 1994). La production québécoise, quant à elle, serait d'environ 1,3 millions de tonnes par an (Commission d'enquête sur les déchets dangereux, 1990). Au Québec, environ 86 000 tonnes de déchets dangereux auraient été exportées et 106 000 tonnes importées selon les registres de transport datant de 1988. La capacité de traitement repose sur la compagnie Stablex, sur les incinérateurs Laidlaw et Decom. Il y a aussi une cinquantaine d'entreprises québécoises agissant comme centres de transfert, de recyclage, de traitement ou d'élimination des déchets dangereux (D'Aragon et al., 1994). On ignore le pourcentage exact qui ferait l'objet d'un traitement, mais à l'heure actuelle aucune donnée ne nous laisse penser que le Québec se distinguerait, en mieux ou en pire, du reste du pays. La Commission d'enquête sur les déchets dangereux (1990) qui est encore, après 5 ans, la meilleure sinon la seule source d'information publiée sur la problématique des déchets dangereux au Québec, nous apprend que l'État perd la trace d'une large fraction des déchets dangereux produits ou utilisés au Québec et souligne le déficit de nos capacités de traitement. On peut supposer que des centaines de milliers de tonnes sont inévitablement soit, au mieux, entreposées, soit éliminées dans des sites d'enfouissement non conçus à cette fin (Bélanger, 1995 Comm. pers.). Au cours des 30 dernières années, tous les secteurs de l'industrie manufacturière connaissent des améliorations notables de la qualité de leurs rejets liquides et de leurs émissions atmosphériques (Gouvernement du Québec, 1992). Toutefois, ces activités d'épuration ont le plus souvent comme conséquence de concentrer les charges toxiques des émissions en boues hautement contaminées qu'il faut ensuite considérer comme déchets dangereux (Gouvernement du Québec, 1992). C'est sans doute une des raisons pour laquelle l'industrie manufacturière n'a pas réussi à réduire sa production de déchets dangereux solides. On compte parmi les industries les plus polluantes celles des pâtes et papiers, de la métallurgie, de la chimie organique et inorganique, des traitements de surface et, sans oublier, les raffineries de pétrole.

2. Impacts des activités humaines sur la biodiversité, les espèces et les écosystèmes

Jumelée à l'implantation d'infrastructures de transport, d'approvisionnement en énergie et en matières premières, l'industrialisation s'avère responsable de plusieurs impacts négatifs sur les écosystèmes que ce soit par des déversements, accidentels ou non, des fuites, des rejets d'effluents ou des émissions atmosphériques de contaminants. Les substances dangereuses

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peuvent également s'échapper des sites d'élimination mal aménagés ou mal gérés menaçant ainsi l'environnement (Ministère de l'Environnement et de la Faune, 1994). Les effluents contaminés parviennent aux cours d'eau directement ou indirectement par le biais des égouts municipaux. L'épuration des eaux par le biais de traitements conventionnels n'élimine qu'une partie des contaminants et produit une quantité importante de boues, parfois même toxiques qui rendent complexe la recherche de solutions adéquates (Gouvernement du Québec, 1992). A titre d'information, mentionnons que l'industrie québécoise rejette annuellement 265 000 tonnes de déchets liquides chimiques dangereux dans le fleuve Saint-Laurent et ses affluents. Il s'agit notamment d'huiles, de graisses, de solvants, d'acides, de cyanures, de métaux (Environnement Canada, 1990a et 1993b) et de BPC (Environnement Canada, 1990a). Ces substances chimiques dangereuses ont de graves et nombreuses répercussions autant sur les espèces animales que végétales (Environnement Canada, 1993b). Plusieurs produits chimiques toxiques adhèrent facilement aux fines particules. Cette caractéristique favorise leur transport dans l'air et l'eau ainsi que leur accumulation dans les sédiments. Pouvant ainsi être transportés sur de grandes distances, les contaminants atmosphériques des industries retombent sur les sols et dans les eaux sous forme de dépôts humides (pluies ou neige) ou de dépôts secs (particules ou poussières) (Gouvernement du Canada, 1991; Gouvernement du Québec, 1992). Plusieurs polluants atmosphériques peuvent nuire notamment aux plantes en ralentissant la photosynthèse, en perturbant l'activité enzymatique, en réduisant la croissance et la production de semences. La pollution atmosphérique, le changement climatique et d'autres causes de traumatismes pourraient être des facteurs déterminants du dépérissement de forêts (Gouvernement du Canada, 1991). La toxicité des matières dangereuses varie selon les types, les qualités, les stabilités chimiques et surtout leurs concentrations ainsi que selon leurs combinaisons chimiques. De plus, la réaction aux substances toxiques varie selon l'espèce, voire le sujet (Gouvernement du Canada, 1991). Ces substances agissent de façon différente et entraînent généralement deux types de comportements. Certaines substances sont dites à toxicité aiguë parce qu'elles entraînent des effets immédiats et même la mort. D'autres substances sont qualifiées à toxicité chronique, parce qu'elles laissent s'écouler une période relativement longue avant que n'apparaissent «des changements du métabolisme ou de reproduction ou des mutations et la mort» (Gouvernement du Canada, 1991). Parmi ces matières toxiques, les substances rémanentes, peu favorables à la dégradation par les processus naturels, sont les plus inquiétantes. Elles sont souvent absorbées en très petite quantité et accumulées (bioaccumulation) par des organismes se trouvant à la base de la chaîne alimentaire. Les prédateurs de ces espèces concentrent encore plus ces substances toxiques (bioamplification). Ce phénomène s'amplifie tout au long de la chaîne alimentaire. Ainsi, les prédateurs se trouvant à la fin de la chaîne alimentaire et ayant la plus grande longévité sont les plus affectés par ces substances (Gouvernement du Canada, 1991). Les dioxines, les furanes, les BPC, les résidus de pesticides organochlorés tels le Mirex et le DDT, ou le mercure sont les mieux connus de ces toxiques rémanents qui affectent déjà les écosystèmes. Les substances toxiques provoquent des effets délétères sur les fonctions physiologiques des organismes vivants. Toutes les substances chimiques peuvent occasionner des effets mutagènes et causer des anomalies squelettiques (Environnement Canada, 1993b).

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Un autre effet relatif aux rejets d'effluents dans les lacs et cours d'eau concerne les matières en suspension (fibres de bois, écorces fines). En se déposant au fond des lacs et des cours d'eau, ces matières perturbent la vie des organismes tout en détériorant ou détruisant leur milieu. Quant aux matières organiques, elles provoquent un accroissement de la demande biochimique en oxygène pouvant engendrer des conditions anaérobies causant ainsi la mort d'organismes aquatiques (Environnement Canada, 1993b). Bien que les rejets de ces matières aient considérablement diminué au cours des dernières années, elles peuvent, aujourd'hui encore, affecter négativement la flore et la faune aquatiques. Enfin, notons que plusieurs métaux lourds dont l'arsenic, le chrome, le mercure, le plomb et le zinc s'avèrent très toxiques et ce, à des concentrations très faibles, tant pour les poissons et les mollusques que pour les autres organismes aquatiques. Selon le type de métaux lourds, leurs concentrations et la vulnérabilité des organismes atteints, il peut y avoir, entre autres, des atteintes aux systèmes nerveux, reproducteur et urinaire (Gosselin et al., 1986). Les preuves que la santé de plusieurs espèces de poissons, par exemple, est très sérieusement affectée par les rejets dangereux ne sont plus à faire dans les Grands Lacs, le fleuve Saint-Laurent ou le Saguenay.

3. Impacts sur la santé et la qualité de vie des populations humaines

Les preuves de contamination des humains qui consomment des espèces animales contaminées sont fort bien documentées, que l'on songe seulement aux BPC retrouvés en quantité élevée dans le sang ou le lait maternel des Autochtones et des habitants de la Basse Côte-Nord. Cette contamination est attribuée principalement à la consommation de poissons ou d'oeufs d'oiseaux marins (Dewailly et al., 1992 et 1993). En fait, pour la plupart des êtres humains, la plus importante voie d'exposition aux produits toxiques passe sans doute par les aliments (Gouvernement du Canada, 1991). Malgré ces quelques cas flagrants, on connaît encore mal les effets sur la santé de plusieurs substances toxiques. En 1989, Environnement Canada et Santé Canada ont publié la Liste des substances d'intérêt prioritaire visant à déterminer, parmi les 44 substances, lesquelles étaient effectivement ou potentiellement toxiques. Suite à leur évaluation, le gouvernement fédéral a démontré que 25 de ces substances étaient toxiques en vertu de la Loi canadienne sur la protection de l'environnement1 (Environnement Canada, 1994a). Les études ont démontré qu'en grande quantité ou en forte concentration ou encore associées à d'autres substances, plusieurs d'entre elles pouvaient avoir des effets nocifs sur la santé (Gazette du Canada, 1989). Étant donné le nombre de substances toxiques, nous n'aborderons que quelques-unes d'entre elles dans le cadre de ce document. Les substances toxiques peuvent se diviser en deux grandes catégories : organiques (généralement combustibles) et inorganiques (ininflammables). Les substances organiques file:///D|/envir/profil/9_1.htm (5 sur 7)2006-09-29 12:00:44

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Parmi la grande famille des composés organochlorés, les BPC2 et le DDT sont peut-être les plus connus. Suite à une exposition prolongée à des doses élevées de BPC, il peut survenir notamment une affection cutanée (acnée chlorique), des écoulements oculaires, une enflure des paupières supérieures, une hyperpigmentation des ongles et de la peau, un engourdissement des membres, des spasmes musculaires et une bronchite chronique. Dans ces conditions d'exposition, les BPC peuvent altérer le système immunitaire (Gouvernement du Canada, 1991). Mentionnons aussi que les BPC sont possiblement cancérigènes (Borde et al., 1995). Une exposition à de faibles doses ne semble cependant pas causer d'effets délétères si elle est de courte durée. Quant aux sous-produits et contaminants des composés organochlorés, certains dioxines et furanes sont hautement toxiques et agissent sur les systèmes immunitaire, endocrinien et reproducteur, et peuvent être cancérigènes. Des expositions à des doses élevées de dioxines et de furanes peuvent également causer, entre autres, des affections cutanées, des lésions hépatiques, des atteintes sensorielles et comportementales. L'accumulation de polluants rémanents, tels les dioxines, dans les tissus adipeux et le lait maternel de l'humain est à craindre au point d'avoir des effets toxiques et d'être transmis aux nourrissons (Gouvernement du Canada, 1991). Mentionnons que la principale voie d'absorption de dioxines chez l'humain est la consommation de poissons contaminés (Environnement Canada, 1990a). Les fuites des réservoirs souterrains d'hydrocarbures et les déversements des huiles usées contaminent les eaux souterraines et pourraient porter atteinte à la santé de consommateurs éventuels. En effet, un certain nombre d'hydrocarbures sont toxiques ou réputés toxiques. Mentionnons notamment le benzène ainsi que les hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP). En plus de ses propriétés irritantes et de son pouvoir carcinogène, le benzène peut être mortel suite à une exposition de courte durée à une dose élevée (Gouvernement du Canada, 1991). Quant aux HAP, certains d'entre eux s'avèrent carcinogènes (Gouvernement du Canada, 1991) et démontrent un pouvoir mutagène (Environnement Canada, 1990a). Les substances inorganiques On retrouve dans cette catégorie les métaux lourds. Sous certaines formes et en concentration suffisante, des métaux lourds, tels le plomb, le cuivre, le chrome, le mercure, l'arsenic et le nickel, peuvent s'avérer toxiques. A titre d'exemple, une intoxication au plomb peut causer de graves lésions aux systèmes nerveux, circulatoire, urinaire, gastrointestinal et reproducteur. Le mercure sous forme de méthylmercure, facilement absorbé par l'organisme, attaque le système nerveux central. Il peut ainsi causer un rétrécissement du champ visuel, un manque de coordination, des difficultés d'élocution ainsi que des troubles de l'ouïe. (Gosselin et al., 1986; Gouvernement du Canada, 1991). Mentionnons que l'industrie manufacturière s'avère un pilier économique au Québec avec ses 11 000 établissements offrant 500 000 emplois et une masse salariale de 15 milliards de dollars en 1989. Le PIB était estimé en 1989 à environ 150 milliards de dollars (Gouvernement du Québec, 1992). Même si les activités industrielles et commerciales se concentrent essentiellement autour de Montréal, la santé économique de plusieurs autres régions québécoises repose également sur ce type d'activités. file:///D|/envir/profil/9_1.htm (6 sur 7)2006-09-29 12:00:44

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L'énergie

1. Portrait naturel et principales problématiques 2. Impacts des activités humaines sur la biodiversité, les espèces et les écosystèmes 3. Impacts sur la santé et la qualité de vie des populations humaines 4. Performance des moyens d'action en regard du développement durable 5. Principaux constats

1. Principales problématiques La Commission mondiale sur l'environnement et le développement (1988) estime que près du quart de la population humaine utilise les trois quarts de l'énergie primaire consommée dans le monde. Le Québec est l'une des régions du monde où la consommation énergétique est la plus élevée (Ministère des Ressources naturelles, 1995). A l'échelle canadienne, le Québec se classe au second rang après l'Ontario. Mentionnons que le profil des ressources énergétiques utilisées au Québec diffère sensiblement des autres provinces canadiennes par sa grande consommation d'électricité. En effet, les provinces de l'ouest consomment surtout du gaz naturel alors que les provinces maritimes utilisent davantage le pétrole. Le Québec utilise principalement l'électricité (41,8%), le pétrole (41,3%) et le gaz naturel (16,0%) (Ministère des Ressources naturelles, 1995). En 1993, le Québec produisait 97% de son électricité par l'hydroélectricité, ce qui en faisait le quatrième producteur mondial en 1991 (Ministère des Ressources naturelles, 1995). En 1993, le secteur industriel représentait le plus important consommateur d'énergie au Québec avec 36,1%, suivi du secteur des transports (26,3%), puis des secteurs résidentiel (21,0%) et commercial (16,4%). Parmi les industries les plus énergivores, il y a celles des pâtes et papiers, de la sidérurgie, de la fonte et affinage, des fabricants de ciment et des produits chimiques. Quant aux moyens de transport, ce sont les véhicules routiers qui utilisent le plus d'énergie sous forme de pétrole avec 84,8% comparativement aux transports aérien (7,1%), maritime (5,8%) et ferroviaire (2,1%). Mentionnons que le secteur des transports consomme à lui seul 63,5% de tous les produits pétroliers énergétiques, le secteur résidentiel se classe au second rang avec 13,8%, suivi du secteur industriel avec 13,2% (Ministère des Ressources naturelles, 1995). Selon le ministère de l'Environnement et de la Faune (1994), les moyens de transport altèrent davantage la qualité de l'air que les industries. Ils sont effectivement responsables de 64% des émissions de monoxyde de carbone (CO), 75% des émissions d'oxydes d'azote (NOx) et 37% des émissions des composés organiques volatils (COV). Quant à la consommation du gaz naturel, elle est faite surtout par le secteur industriel (60,3%), suivi du secteur commercial (27,9%) et du secteur file:///D|/envir/profil/10_1.htm (1 sur 8)2006-09-29 12:00:45

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résidentiel (11,5%) (Ministère des Ressources naturelles, 1995). Les étapes menant à la consommation des ressources énergétiques peuvent affecter à divers degrés la santé des populations humaines et représenter une menace pour l'environnement que ce soit lors de l'exploitation, de l'utilisation, de la transformation, du transport ou du stockage (Conseil de la conservation et de l'environnement, 1990). Précisons que dans un contexte québécois, les impacts reliés à l'environnement et à la santé publique peuvent se produire surtout lors de la production de l'hydroélectricité et lors de la consommation de combustibles fossiles (pétrole et gaz naturel). L'hydroélectricité est en soi une des formes d'énergie les plus propres à l'utilisation, mais l'installation des infrastructures nécessaires à sa production et à son transport n'en cause pas moins des bouleversements importants dans l'environnement. Mentionnons notamment le détournement de rivières, la création de réservoirs, le déboisement de bandes sur des centaines de kilomètres et l'érection de pylônes dans les zones agricoles, forestières, urbaines et touristiques (Gouvernement du Québec, 1988). Les risques et les incertitudes pour la santé publique et l'environnement reliés à l'augmentation de la consommation du pétrole et du gaz naturel s'avèrent beaucoup plus grands. Selon la Commission mondiale sur l'environnement et le développement (1988), l'utilisation des combustibles fossiles risque d'accélérer un éventuel réchauffement global du climat associé à l'augmentation des gaz à effet de serre. Les combustibles fossiles sont aussi étroitement liés à la pollution atmosphérique dans les villes ainsi qu'à l'acidification des milieux (Conseil de la conservation et de l'environnement, 1990; Villeneuve et Rodier, 1990)1. L'importance de l'hydroélectricité dans le bilan énergétique de la province fait en sorte que le Québec était, en 1992, la province canadienne où les émissions de gaz carbonique par habitant (9,4 tonnes par personne) étaient les plus basses au Canada (17,7 tonnes par personne) (Ministère des Ressources naturelles, 1995). c A l'instar des autres régions nordaméricaines, le Québec est un grand consommateur de pétrole bien qu'il n'en soit pas un producteur. Le transport du pétrole brut vers les raffineries ou celui des produits raffinés vers les lieux de leur utilisation occasionnent des effets sur l'environnement. Les activités pétrochimiques intenses peuvent contaminer le sol, les nappes d'eaux souterraines et les eaux de surface. Étant donné que le pétrole fait l'objet du commerce le plus intensif au monde, il n'est pas surprenant de constater les nombreux déversements accidentels lors de son transport. Seulement au Québec, pour la période 1987-1989, on a enregistré 112 déversements sur le sol, 167 en eau douce et 11 en eau salée, pour totaliser environ 2600 tonnes de produits pétroliers (Gouvernement du Québec, 1992). Selon leur importance et le milieu contaminé, les déversements d'hydrocarbures peuvent notamment accroître le taux de mortalité chez certains animaux; causer une destruction totale, partielle, temporaire ou permanente des populations d'espèces animales et végétales; occasionner le phénomène de bioaccumulation dans la chaîne alimentaire (Gouvernement du Québec, 1992). Les problèmes environnementaux découlant de la consommation de combustibles fossiles (pétrole et gaz naturel) sont principalement d'ordre atmosphérique. La combustion de combustibles fossiles libère dans l'atmosphère une multitude de contaminants. Mentionnons par exemple le dioxyde de carbone (CO2), le dioxyde de soufre (SO2), le monoxyde de file:///D|/envir/profil/10_1.htm (2 sur 8)2006-09-29 12:00:45

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carbone (CO), des composés azotés, des composés organiques volatils (COV) et des matières particulaires (Gouvernement du Canada, 1991). L'augmentation de ces gaz dans l'atmosphère est étroitement liée à la croissance démographique et aux activités de production (Conseil de la conservation et de l'environnement, 1990). Ces émissions atmosphériques sont responsables ou participent au réchauffement planétaire, à l'acidification du milieu ou au smog urbain (Gouvernement du Canada, 1991). L'effet de serre est un phénomène naturel dû principalement à la présence de certains gaz dans l'atmosphère, dont le dioxyde de carbone (CO2). D'autres gaz tels le méthane (CH4), l'oxyde nitreux (N2O) et l'ozone troposphérique (O3) y jouent également un rôle (Gouvernement du Canada, 1991). Ces gaz laissent pénétrer les rayons ultraviolets du soleil et absorbent une partie du rayonnement infrarouge émis de la surface terrestre pour les réfléchir vers la surface de la planète. Ainsi, l'effet de serre permet de maintenir un équilibre thermique sur la Terre. Cependant, cet équilibre naturel est perturbé par les activités humaines qui libèrent divers gaz à effet de serre très puissant (ex. CFC) (Statistique Canada, 1994). Selon les hypothèses formulées et les modèles mathématiques, une hausse des concentrations de ces gaz à effet de serre peut être à l'origine du réchauffement climatique anticipé pour les prochaines années. Les conséquences réelles d'un réchauffement global de l'ordre de quelques degrés sur les espèces animales et végétales ainsi que sur les divers écosystèmes sont encore inconnues. Cependant, les effets risquent d'être considérables (Villeneuve et Rodier, 1990). Ne pouvant prédire avec certitude les impacts réels du changement climatique, il faut donc interpréter avec prudence les projections obtenues des modèles mathématiques puisque aucun d'entre eux ne peut être considéré comme d'une haute précision (Environnement Canada, 1991). Citons brièvement les principaux effets anticipés pouvant survenir suite au réchauffement climatique. Suite à une élévation du niveau de la mer, il y aurait inondation des régions côtières pouvant se traduire notamment par une érosion accrue des rives, par un accroissement de la fréquence et de l'ampleur des inondations lors des tempêtes et des marées hautes, par un endommagement des installations portuaires et des systèmes de gestion des eaux ainsi que par la perte de terres agricoles et humides (Environnement Canada, 1991). Quant aux écosystèmes forestiers, ils pourraient subir un déplacement vers le nord. Au Québec, ces déplacements pourraient signifier que les superficies de la toundra et de la forêt boréale diminueraient de beaucoup alors que la superficie de la forêt feuillue augmenterait passablement. Il y aurait une perte de la superficie totale du couvert forestier en raison surtout d'un plus faible taux d'humidité et ce, même si ces forêts avaient une meilleure productivité accompagnée cependant de risques accrus d'incendies, d'infestations d'insectes et d'épidémies (Singh et al., 1987). Concernant les habitats humides et aquatiques présents dans la partie méridionale du Canada, ils disparaîtraient en raison des conditions climatiques plus sèches (Environnement Canada, 1991). Ces modifications importantes des écosystèmes engendrées par le réchauffement climatique se répercuteraient évidemment sur les espèces animales et végétales modifiant inévitablement la biodiversité ainsi que la structure des communautés. Les précipitations acides sont causées par le SO2 et le NOx produits par les centrales thermiques, les usines d'extraction de métaux non ferreux, les véhicules, le chauffage et les raffineries de pétrole. Le Québec s'avère particulièrement vulnérable à la pollution acide en raison du faible pouvoir tampon du milieu récepteur et de sa situation géographique, qui le place au carrefour des grands courants atmosphériques d'Amérique du Nord. Les file:///D|/envir/profil/10_1.htm (3 sur 8)2006-09-29 12:00:45

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précipitations acides augmentent la vulnérabilité des végétaux aux épidémies d'insectes et, combinées entre autres à l'acidification des sols, à la réduction d'éléments nutritifs et au climat, elles favorisent le dépérissement des forêts (Gouvernement du Québec, 1992). Certaines plantes, surtout les mousses et les lichens, s'avèrent très sensibles au dioxyde de soufre et aux précipitations sèches (Bisson, 1986). Les précipitations acides entraînent des changements dans l'environnement pouvant être dramatiques pour les organismes qui y vivent. Elles affectent la reproduction d'espèces aquatiques (Raymond et al., 1994). Ces précipitations favorisent aussi la dissolution de métaux toxiques (aluminium et mercure) et entraînent leur propagation à tous les niveaux. Par exemple, l'aluminium affecte les branchies des poissons qui peuvent en mourir. Certains batraciens, des insectes aquatiques, des mollusques, des crustacés ainsi que des plantes aquatiques sont également affectés par l'acidification des lacs (Gouvernement du Québec, 1992). L'acidification des lacs a donc un impact négatif sur la biodiversité et la densité de la faune et la flore aquatiques. Une des principales composantes du smog urbain, l'ozone troposphérique naît d'une réaction entre les oxydes d'azote et les composés organiques volatils sous l'effet du rayonnement solaire (Gouvernement du Canada, 1991). Ces gaz proviennent principalement de la combustion d'énergie fossile (Ministère des Ressources naturelles, 1995). Plus précisément, 95% des NOx et 60% des COV sont émis dans l'atmosphère notamment par les véhicules et les industries (Gouvernement du Canada, 1991). Bien qu'il soit formé au-dessus des villes, le smog photochimique peut cependant être transporté sur de grandes distances affectant ainsi les régions urbaines et celles situées à leurs périphéries. En basse atmosphère, l'ozone troposphérique s'avère très toxique pour les espèces végétales en ralentissant leur croissance et en endommageant certaines cultures. Il participe également au dépérissement des forêts et retarde la croissance normale de certaines essences. De plus, ce gaz agit comme catalyseur favorisant les précipitations acides et augmente la rétention de chaleur comme gaz à effet de serre (Conseil de la conservation et de l'environnement, 1990; Villeneuve et Rodier, 1990). Signalons que le gaz naturel, principalement constitué de méthane, est beaucoup moins polluant que le pétrole ou le charbon en ce qui concerne les émissions de dioxyde de carbone et de dioxyde de soufre (Villeneuve et Rodier, 1990; Observatoire de l'efficacité énergétique, 1994; Chamberland et Gagnon, 1995). Quant aux oxydes d'azote, cela semble moins évident selon l'Observatoire de l'efficacité énergétique (1994). En effet, la production d'oxydes d'azote dépend dans une très large mesure de la température de combustion. Le très faible contenu en azote du gaz naturel contribue à abaisser un peu les rejets d'oxydes d'azote lors de sa combustion, mais la température de combustion est le facteur le plus déterminant. Il en résulte que dans certaines conditions, un brûleur à gaz naturel émettra plus d'oxydes d'azote qu'un brûleur utilisant du mazout. Il faut également souligner que le méthane est un gaz à effet de serre 25 fois plus efficace que le CO2 (Villeneuve et Rodier, 1990; Chamberland et Gagnon, 1995). De plus, la combustion du méthane se traduit aussi par l'émission de CO2 dans l'atmosphère (Villeneuve et Rodier, 1990). Le Québec produit la majeure partie de son électricité avec de grands barrages hydroélectriques. Les méga-complexes, en créant d'immenses réservoirs, s'avèrent responsables de la modification ou de la destruction de vastes portions d'écosystèmes forestiers et lacustres (Observatoire de l'efficacité énergétique, 1994). Les impacts environnementaux de la production et du transport de l'énergie hydroélectrique peuvent être file:///D|/envir/profil/10_1.htm (4 sur 8)2006-09-29 12:00:45

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nombreux et complexes, «il ne faut cependant pas prétendre que tous ces effets sont causés par chaque développement hydroélectrique (...)» (Statistique Canada, 1994). En effet, les impacts des installations hydroélectriques varient selon les écosystèmes, les espèces animales et végétales ainsi que les régions du territoire québécois. Selon les connaissances actuelles, les impacts de l'hydroélectricité sembleraient plutôt de nature locale. La construction, la mise en eau et l'exploitation des complexes hydroélectriques modifient localement la qualité de l'eau en amont et en aval. La décomposition des arbres et autres matières organiques inondées provoque l'acidification de l'eau, la diminution de l'oxygène dissous et une augmentation temporaire de la concentration en méthylmercure dans les réservoirs (Gouvernement du Québec, 1992). Cette substance se concentre dans les réseaux alimentaires en amont comme en aval des barrages pendant une période évaluée à plus d'un demi-siècle (Tremblay et al., 1994). Dès le début des travaux de construction d'une centrale hydroélectrique, il y a généralement une destruction d'habitats affectant négativement certaines espèces animales et végétales (Environnement Canada, 1993). Une fois construits, les barrages constituent une entrave à la migration des poissons, à moins que ces infrastructures soient munies de systèmes de passage (Conseil de la conservation et de l'environnement, 1990). Les modifications territoriales représentent des pertes d'habitats et sont susceptibles d'augmenter le taux de mortalité et d'entraver les déplacements de certaines espèces de mammifères intimement liées aux réseaux hydrographiques. Mentionnons notamment le castor, le rat musqué, la loutre et le vison (Gouvernement du Québec, 1992). Dans certaines circonstances, les amphibiens, les orignaux et les lagopèdes semblent également défavorisés à la suite des pertes encourues dans la répartition de la végétation riveraine et aquatique. Le marnage annuel (variation du niveau d'eau) impose une contrainte additionnelle au milieu en affectant toutes les espèces animales ou végétales riveraines (Gouvernement du Québec, 1992). Quant au transport de l'énergie électrique, il occupe une superficie non négligeable des sols agricoles et il est souvent responsable du déboisement de vastes aires forestières favorisant l'érosion des sols. Hydro-Québec utilise des méthodes de déboisement mécanique, mais aussi des phytocides, pour l'entretien des emprises afin qu'elles restent exemptes de végétation arborescente (Gouvernement du Québec, 1988). Pouvant être emportés par les eaux de ruissellement, ces herbicides peuvent alors causer des effets délétères à la faune et la flore aquatiques (Environnement Canada, 1993). Il est impossible de prédire précisément l'étendue de ces impacts sur la biodiversité. En revanche, il faut aussi prendre en considération que certains complexes hydroélectriques sont situés à la limite nord ou sud de l'aire de répartition de plusieurs espèces. Or, selon certains chercheurs, les espèces se trouvant aux limites de leur aire de répartition sont susceptibles de posséder un génome ainsi que des qualités d'adaptation uniques (Alfonso et McAllister, 1994).

3. Impacts sur la santé et la qualité de vie des populations humaines

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L'utilisation des combustibles fossiles se traduit principalement par le rejet d'une multitude de contaminants affectant la qualité de l'air (Gouvernement du Canada, 1991). La pollution atmosphérique peut être un facteur déterminant de la mortalité et de la morbidité chez l'humain. Les concentrations de monoxyde de carbone dans les villes peuvent être parfois suffisantes pour accentuer chez certains individus les maladies associées à une diminution de la capacité respiratoire. L'interaction de divers contaminants a souvent pour effet d'augmenter la toxicité des contaminants pris isolément (effet de synergie). Le smog urbain peut affecter les voies respiratoires, irriter les yeux et provoquer des maux de tête (Bisson, 1986). Quant aux effets des précipitations acides sur la santé publique, les polluants acides en suspension dans l'air peuvent aussi irriter les voies respiratoires, altérer la fonction pulmonaire et aggraver les infections pulmonaires (asthme, bronchite). Ces précipitations ont aussi des effets sur la dégradation accélérée des monuments et des bâtiments. Il peut aussi survenir une baisse de la productivité des ressources agricoles, forestières et halieutiques pouvant entraîner ainsi des pertes économiques (Gouvernement du Canada, 1991). Selon les scénarios actuels, les conséquences d'un réchauffement de la planète seraient catastrophiques dans plusieurs régions du globe. Suite à une hausse anticipée du niveau de la mer, des villes côtières et des régions agricoles pourraient être inondées et de nombreux pays verraient ainsi leurs structures économiques, sociales et politiques gravement perturbées. Les effets d'un éventuel réchauffement des océans sur les écosystèmes marins, les pêches commerciales et les chaînes alimentaires sont encore inconnus (Commission mondiale sur l'environnement et le développement, 1988). Suite à la construction de réservoirs hydroélectriques, l'accumulation de mercure dans la chaîne alimentaire conduit à des concentrations élevées dans la chair des poissons. Or, le mercure est l'un des éléments les plus toxiques connus. En ingérant du poisson contaminé de ces réservoirs, les consommateurs, dont font partie les Autochtones des régions affectées, augmentent les risques de développer des problèmes de santé. Des incertitudes existent encore quant aux risques à long terme d'une exposition au méthylmercure chez les adultes ainsi que ceux concernant les foetus (Tremblay et al., 1994). Mentionnons ici qu'une convention sur le mercure a été signée en 1986 par l'administration régionale Crie, les neufs bandes cries de la Baie James, le gouvernement du Québec, HydroQuébec et la Société d'énergie de la Baie James. La Convention sur le mercure a défini un programme d'études, dont l'objectif principal est de réduire les risques pour la santé et de prévoir des mesures d'atténuation qui permettront aux Cris de poursuivre leurs activités d'exploitation et de conserver leur mode de vie (Comité de la Baie James sur le mercure, 1994). Un danger grave des complexes hydroélectriques pour les populations humaines est le risque de rupture d'un barrage et de l'inondation qui en résulterait (Gouvernement du Québec, 1992). La Commission mondiale sur l'environnement et le développement (1988) mentionne que cela «arrive bien une fois l'an, quelque part dans le monde. Ce risque est faible mais significatif». Même si la durée de vie effective des centrales hydroélectriques peut atteindre 100 ans (Lapointe, 1995 Comm. pers.), le Conseil de la conservation et de l'environnement (1990) mentionne que le vieillissement des barrages est une préoccupation pour Hydro-Québec car, en l'an 2000, une vingtaine de ses barrages auront alors dépassé 90 file:///D|/envir/profil/10_1.htm (6 sur 8)2006-09-29 12:00:45

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ans (Conseil de la conservation et de l'environnement, 1990) et nécessiteront des rénovations majeures (Lapointe, 1995 Comm. pers.). Précisons cependant que des programmes de surveillance et d'entretien des barrages existent pour prévenir ce genre de catastrophe. De plus, les ouvrages construits au Québec doivent respecter des normes sévères en matière de conception, de construction et d'exploitation. En un siècle d'exploitation de l'hydroélectricité, aucun accident de ce genre n'a eu lieu au Québec. L'équipement électrique constitue d'autres risques pour la santé humaine notamment par la présence de biphényles polychlorés (BPC) dont étaient remplis les transformateurs jusqu'à tout récemment. Ces substances peuvent s'accumuler dans les pyramides alimentaires et sont potentiellement toxiques pour divers organismes, y compris les humains (Gouvernement du Québec, 1988). Toutefois, au Québec, les derniers équipements contenant des BPC devraient être mis hors service d'ici deux ans. Précisons également que Hydro-Québec aura retiré de son réseau tous les appareils contenant des BPC à la fin de 1995 et que le gouvernement du Québec met en oeuvre un plan d'élimination des BPC dont il a la garde. Le transport de l'électricité pourrait occasionner également des risques pour les populations humaines vivant à proximité des lignes à hautes tensions. Les nombreuses études effectuées au cours des dernières années n'ont pas réussi à faire disparaître le soupçon voulant que les champs électromagnétiques aient une incidence sur la santé humaine en donnant lieu à trois types de cancers (cancer du cerveau, leucémie et mélanome cutané) (Gouvernement du Québec, 1988). Les diverses structures nécessaires au transport de l'électricité (pylônes, lignes électriques aériennes et poteaux) portent atteinte à l'esthétique du paysage. Les endroits les plus touchés par cette dégradation visuelle sont notamment les secteurs habités, les sites de villégiature, les régions dénudées ou caractérisées par un relief plat et les bordures des routes (Conseil de la conservation et de l'environnement, 1990). Mentionnons que HydroQuébec applique désormais une méthode d'évaluation de l'impact de ses projets de lignes de transport sur le paysage. Les diverses installations pour le transport de l'électricité créent également des obstacles en milieux agricole et forestier. Depuis quelques années, HydroQuébec a cependant adopté des mesures pour contrer les impacts de ses lignes de transport d'électricité. En 1986, l'entreprise a effectivement signé une entente avec l'Union des producteurs agricoles (UPA) concernant l'implantation de lignes et de postes en milieux agricole et forestier (Hydro-Québec et Union des producteurs agricoles, 1989). L'utilisation de phytocides pour l'entretien des corridors sont également préoccupants en regard de la qualité de l'environnement (Gouvernement du Québec, 1988). Le développement hydroélectrique peut également avoir des impacts sur le mode de vie des Autochtones : territoires de chasse et terrains de trappe inondés, contamination de la chair des poissons par les métaux lourds dont le mercure (Harvey et Malec, 1992). Suite à la mise en eau de réservoirs, l'inondation de territoires peut occasionner la perte de patrimoine culturel. Par exemple, sur le territoire de La Grande, plus de 1949 sites archéologiques ont été découverts dont 143, suite à des fouilles approfondies, regorgeaient de vestiges (pierres taillées, vases de céramique ou de faïence, armes, ustensiles) (Gouvernement du Québec, 1992).

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Le secteur de l'énergie s'avère important dans l'économie québécoise. En effet, en 1991, ce secteur a contribué pour 4,6% à la production intérieure brute (PIB) du Québec, dont 4,0% provenaient de l'hydroélectricité. Étant donné l'importation du pétrole et du gaz naturel au Québec, ces sources d'énergie sont de moindre importance dans leur participation au PIB québécois (Ministère des Ressources naturelles, 1995). Les activités énergétiques permettent de créer principalement des emplois n'ayant pas de lien direct avec l'énergie proprement dite. Il s'agit effectivement d'emplois liés à la construction (édification de barrages, installation de gazoducs et d'éléments de raffinerie) (Gouvernement du Canada, 1991; Ministère des Ressources naturelles, 1995) ainsi qu'à l'entretien de ces infrastructures (Gouvernement du Canada, 1991). Le nombre d'emplois touchant directement le secteur énergétique, en excluant donc ceux reliés à la construction et à l'entretien, s'élevait aux environs de 45 000 en 1993. La majorité de ces emplois était associée au secteur pétrolier, c'est-à-dire à la distribution de produits pétroliers. Le secteur hydroélectrique offre également de nombreux emplois. En effet, HydroQuébec a permis d'embaucher de façon permanente 21 000 personnes et de verser 1,5 milliards de dollars en salaires en 1993. De plus, cette compagnie a également acheté pour 1,8 milliards de dollars en biens et services, lesquels ont principalement été effectués en territoire québécois (Ministère des Ressources naturelles, 1995).

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Profil environnemental du Québec - Les milieux urbains et le transport

Les milieux urbains et le transport

1. Portrait naturel et principales problématiques 2. Impacts des activités humaines sur la biodiversité, les espèces et les écosystèmes 3. Impacts sur la santé et la qualité de vie des populations humaines 4. Performance des moyens d'action en regard du développement durable 5. Principaux constats

1. Principales problématiques Lors de leur arrivée, les premiers colons se sont établis sur des terres offrant un bon potentiel agricole. Jusqu'au début du siècle, l'agriculture était une activité dominante au sein de la population québécoise. Puis, peu à peu avec l'avènement de l'ère industrielle, les gens ont quitté les campagnes pour les villes. Cet exode rural a provoqué l'augmentation anarchique de la taille des villes, ce qui a favorisé le développement des banlieues empiétant, dans de nombreux cas, sur des terres ayant un fort potentiel agricole ainsi que sur des espaces naturels (Conseil de la conservation et de l'environnement, 1990; Gouvernement du Canada, 1991). Ainsi, au cours des années 1960 et 1970, l'urbanisation a provoqué d'importants problèmes de déstabilisation et de déstructuration de l'agriculture. Seulement entre 1966 et 1971, 83% des terres devenues urbaines étaient autrefois des terres agricoles amendées, des pâturages naturels ou des boisés productifs (Conseil de la conservation et de l'environnement, 1990). Malgré la Loi sur la protection du territoire agricole, visant la protection des sols contre le morcellement et les utilisations à des fins non agricoles, il y a eu au Québec en moyenne 1250 ha de terres agricoles converties annuellement pour des utilisations urbaines entre 1981 et 1986. Près de 60% d'entre elles offraient un potentiel agricole élevé (Gouvernement du Québec, 1992; Ministère de l'Environnement et de la Faune, 1994). Afin d'illustrer davantage le phénomène d'urbanisation et de l'étalement urbain, entre 1971 et 1991, mentionnons que le territoire de la région urbaine de Montréal a augmenté de 31% alors que sa population s'est accrue seulement de 14%. Entre 1961 et 1991, l'espace occupé dans la région métropolitaine de Québec a, quant à lui, augmenté de 165% alors que la population enregistrait une hausse de 50% (Ministère de l'Environnement et de la Faune, 1994). Selon le ministère de l'Environnement et de la Faune (1994), «le phénomène de l'urbanisation est loin d'être maîtrisé. Le développement d'outils de planification urbaine et la sensibilisation des intervenants aux effets néfastes de l'étalement urbain demeurent un défi majeur pour les prochaines années». Depuis le début des années 1960, les réseaux routier, aérien ou maritime se sont file:///D|/envir/profil/11_1.htm (1 sur 8)2006-09-29 12:00:46

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considérablement développés (Conseil de la conservation et de l'environnement, 1990). Au cours des vingt dernières années, la croissance économique au Québec et notamment l'évolution sociale et urbaine ont créé un plus grand besoin de déplacements tant des personnes que des marchandises (Ministère des Transports du Québec, 1994a). La construction d'infrastructures routières a favorisé le phénomène de l'étalement urbain en permettant aux gens d'habiter loin de leur lieu de travail. Ainsi, les distances à parcourir entre le milieu résidentiel et le lieu de travail impliquent une utilisation accrue des automobiles (Conseil de la conservation et de l'environnement, 1990; Gouvernement du Québec, 1992). Or, l'automobile représente le moyen de transport consommant le plus d'énergie et utilisant le plus d'espace en termes de stationnements, garages, stations-service et voies de circulation (Gouvernement du Québec, 1992). En effet, le transport routier (84,9%) est de loin le plus énergivore comparativement aux transports aérien (7,1%), maritime (5,9%) et ferroviaire (2,1%) (Gouvernement du Québec, 1995). Mentionnons que 99,6% de l'énergie consommée par les transports est d'origine pétrolière (Ministère des Transports du Québec, 1994a), et à lui seul, le secteur des transports utilise 63,5% des produits pétroliers énergétiques consommés (Gouvernement du Québec, 1995). De nombreux autres problèmes environnementaux découlent des moyens de transports. En effet, mentionnons notamment les problèmes de gestion ou d'élimination des vieilles carrosseries, des pneus usagés, des CFC contenus dans les climatiseurs des véhicules ainsi que des huiles et des graisses usées (Ministère des Transports du Québec, 1994a). Quant au transport maritime, le nombre de navires marchands voyageant sur le fleuve annuellement oscille entre 15 000 et 20 000 (Environnement Canada, 1993). Même si le transport maritime représente un apport économique important pour le Québec, il ne représente pas moins un risque pour les écosystèmes aquatiques (Gouvernement du Canada, 1991). En fait, selon le Gouvernement du Québec (1992), «le transport est au coeur des problèmes environnementaux des années 1990 que ce soit en raison des effets directs (bruits, polluants atmosphériques), indirects (transports des matières dangereuses) ou induits». Près de 80% de la population québécoise vit en milieu urbain (Conseil de la conservation et de l'environnement, 1990) et cette proportion tend encore à s'accroître. L'urbanisation a occasionné bien des impacts négatifs au niveau de la qualité de l'eau, de l'air et du sol. La concentration de la population humaine en milieu urbain entraîne également une concentration de la consommation des ressources. Mentionnons par exemple la grande consommation d'eau dans les secteurs domestique, commercial et industriel en milieu urbain. Ces eaux nécessitent par la suite un traitement coûteux avant d'être rejetées dans l'environnement (Gouvernement du Québec, 1992). Les activités humaines en milieu urbain affectent la qualité de l'air. Jusqu'à tout récemment, la pollution atmosphérique était attribuée surtout aux émissions industrielles, mais suite aux divers programmes d'assainissement de l'air et à la réglementation limitant les rejets industriels, il est maintenant considéré que les moyens de transport altèrent davantage la qualité de l'air (Gouvernement du Québec, 1992). En effet, en 1990, les véhicules routiers étaient responsables de 64% des émissions de monoxyde de carbone (CO), 75% des émissions d'oxydes d'azote (NOx) et 37% des émissions de composés organiques volatils (COV); alors que les industries contribuaient à 25% pour le CO, 20% pour les NOx et 29% pour les COV (Ministère de l'Environnement et de la Faune, 1994). Les transports émettent également du CO2 (35%) (Ministère des Transports du Québec, 1994a). En plus de file:///D|/envir/profil/11_1.htm (2 sur 8)2006-09-29 12:00:46

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participer à la pollution locale, ces polluants atmosphériques contribuent également à des problèmes planétaires tels les changements climatiques. Par exemple, l'ozone troposphérique (smog urbain) participe autant que le CO2 à l'effet de serre. Les teneurs les plus élevées en ozone troposphérique se trouvent dans la vallée du Saint-Laurent ainsi que dans l'extrême sud du Québec. Il semble que les concentrations en ozone enregistrées à Québec et à Montréal demeurent stables ou sont légèrement à la hausse depuis une dizaine d'années (Ministère de l'Environnement et de la Faune, 1994). Selon Leduc et Bisson (1993), une importante amélioration de la qualité de l'air concernant les particules, le SO2, le CO, le NO et, à un degré moindre, le NO2 a été enregistrée entre 1975 et 1990 en milieu urbain. Toutefois, «même si, en général, la concentration des principaux polluants a diminué dans l'ensemble du pays, la qualité de l'air urbain laisse encore à désirer» (Gouvernement du Canada, 1991). Un des grands problèmes rencontrés dans les agglomérations urbaines est la production de déchets (Gouvernement du Québec, 1992). En effet, plus de 7 millions de tonnes de déchets solides et 1 million de tonne de déchets dangereux sont générés annuellement au Québec1 (Ministère de l'Environnement et de la Faune, 1994). La composition et les sources des déchets solides sont présentées au Tableau 1. Environ 500 sites d'élimination des déchets solides existent au Québec (sites d'enfouissement sanitaire, dépôts en tranchée ou sites assimilables et dépôts de matériaux secs). Même s'il est possible de récupérer une partie des déchets solides, la grande majorité de ceux-ci se voit éliminer par l'enfouissement et par l'incinération (Ministère de l'Environnement et de la Faune, 1994). En effet, environ 73% des déchets solides se retrouvent dans des sites d'enfouissement sanitaire, près de 22% sont quant à eux récupérés (réemploi, recyclage ou compostage) et finalement 5% de ces résidus sont incinérés (Gouvernement du Québec, 1992; Bureau de la statistique du Québec, 1995).

2. Impacts des activités humaines sur la biodiversité, les espèces et les écosystèmes

«Bien qu'il soit possible de déterminer les répercussions environnementales éventuellement négatives des transports, il est difficile de quantifier et d'évaluer ces effets et d'en tenir compte pour l'aménagement et la gestion des terres. Par la suite des interrelations qui existent entre les modes de transport et les formes d'utilisation des terres, il peut s'avérer difficile de cerner les incidences environnementales des moyens de transport. Les répercussions secondaires ou indirectes sont également difficiles à évaluer» (Gouvernement du Canada, 1991). Le ministère de l'Environnement et de la Faune (1994) estime qu'environ 10% de la biodiversité se retrouve dans un état de précarité. Au Québec, le secteur situé à l'intérieur du triangle Outaouais - lac Saint-Pierre - Richelieu est caractérisé par sa grande richesse en terme de biodiversité, mais c'est dans ce même secteur également où s'exercent les plus fortes pressions sur le milieu en raison du développement urbain ainsi que des activités agricoles et industrielles.

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La construction, le réaménagement, l'utilisation et l'entretien d'infrastructures notamment des routes, des ponts, des voies ferrées, des aéroports, des ports et des quais se traduisent par une détérioration des écosystèmes (Ministère des Transports du Québec, 1994a) et par une perturbation de la vie faunique et floristique. Suite à la construction ou le réaménagement de routes et de voies ferrées, il y a une altération, un compactage et une érosion des sols désormais dénudés favorisant ainsi des phénomènes de mouvements du sol tels les glissements de terrain. Le remaniement des surfaces et la présence de fossés accélèrent l'érosion des sols par le ruissellement vers les milieux aquatiques, ce qui a pour conséquence de modifier les paramètres physicochimiques et biologiques de l'eau. De plus, les écosystèmes aquatiques et humides peuvent être affectés ou détruits par une modification des lits et des berges suite à l'aménagement de ponts (Ministère des Transports du Québec, 1994a). La mise en place de ponts, remblais ou autres ouvrages peuvent avoir pour conséquence de modifier l'écoulement du régime des eaux (Gouvernement du Canada, 1991; Ministère des Transports du Québec, 1994a), de perturber la migration de certaines espèces piscicoles et de changer la structure des communautés de poissons (Gouvernement du Canada, 1991). Une perte de biodiversité et de biomasses végétale et animale pouvant représenter des intérêts économiques (érablière, forêt productive) ou écologiques (habitat faunique ou floristique d'espèces rares ou menacées) peut survenir suite au fauchage, au débroussaillement et au déboisement exécutés lors de la construction ou du réaménagement des infrastructures routières. L'entretien des réseaux de transport implique, entre autres, l'utilisation d'abats-poussières, de sels pour déglacer les routes ainsi que d'herbicides destinés au contrôle de la végétation en bordure des routes et voies ferrées. Ces produits chimiques représentent des sources de contamination du sol, de l'eau de ruissellement et de la nappe phréatique (Ministère des Transports du Québec, 1994a). Les transports routier et ferroviaire sont impliqués dans plusieurs déversements accidentels de produits chimiques toxiques, organiques ou inorganiques. A titre indicatif, entre 1980 et 1986, il y a eu 669 déversements d'hydrocarbures (9000 tonnes) sur le sol et dans l'eau (Ministère des Transports du Québec, 1994a). D'autres effets négatifs peuvent également être engendrés par les voies ferrées en modifiant les corridors empruntés par la faune et en détournant les espèces fauniques de leurs habitats (Gouvernement du Canada, 1991). En ce qui concerne les accidents de la route impliquant les animaux, signalons par exemple qu'ils ont provoqué la mort de 2385 cervidés en 1994 (Lamontagne et Gignac, 1995). L'entretien des réseaux de transport d'énergie électrique implique l'utilisation massive d'herbicides. Ceux-ci peuvent éventuellement se retrouver dans les eaux de ruissellement et provoquer des effets néfastes sur la faune et la flore aquatiques. Le transport d'énergie occasionne également des répercussions négatives sur la faune ailée. En effet, les oiseaux peuvent entrer en collision avec les lignes électriques et être électrocutés (Environnement Canada, 1993). Entre 1971 et 1988, la navigation commerciale a été responsable de 641 déversements dans file:///D|/envir/profil/11_1.htm (4 sur 8)2006-09-29 12:00:46

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le corridor fluvial (Gouvernement du Canada, 1991; Gouvernement du Québec, 1992; Environnement Canada, 1993). Dans plus de 60% de ces cas, l'erreur humaine était en cause (Environnement Canada, 1993). Au Québec, les déversements majeurs de produits pétroliers ont eu lieu à Matane en 1985, à Saint-Romuald en 1988 et à l'île d'Anticosti en 1990 (Gouvernement du Canada, 1991). Les déversements majeurs occasionnent de sérieuses pertes ou dégradations d'habitats en plus de toucher directement la faune et la flore des milieux riverains, pélagiques et terrestres (Gouvernement du Canada, 1991). Le trafic maritime pose également un problème d'introduction d'espèces dites exotiques, c'est-à-dire d'organismes introduits dans un milieu où ils ne sont pas indigènes. En effet, le ballastage de navires dans les Grands Lacs s'avère responsable de l'introduction de plusieurs espèces animales et végétales envahissantes. Mentionnons la minuscule Moule zébrée provenant de la mer Caspienne et de l'Asie, laquelle occasionne des problèmes en bouchant les prises d'eau des centrales électriques et des stations d'épuration, en réduisant énormément l'abondance des moules indigènes ainsi qu'en pouvant causer le déclin des populations d'espèces à valeur commerciale (Statistique Canada, 1994). Les travaux de dragage du canal de navigation affectent la qualité de l'eau fluviale en provoquant une remise en suspension des sédiments contaminés qui entrent ainsi en contact avec la faune et la flore aquatiques (Gouvernement du Canada, 1991; Environnement Canada, 1993). Environ 170 000 m3 de matériaux de dragage sont retirés annuellement du canal de navigation suite à des opérations d'entretien (Gouvernement du Canada, 1991). De plus, le batillage, vagues engendrées par les navires, provoque une érosion des berges. Il peut aussi altérer des herbiers en affectant leur étendue et leur densité ainsi que des frayères de poissons localisées en eaux calmes et peu profondes en les mettant à sec et en rejetant les oeufs et les alevins hors de l'eau. Ces impacts se voient surtout dans les secteurs de rétrécissement du fleuve. Quant aux nids d'oiseaux construits près de la ligne des eaux, ils peuvent être dérangés, altérés ou détruits par les vagues induites par la circulation de navires commerciaux (Environnement Canada, 1993). Les impacts associés au transport aérien surviennent surtout lors de la construction d'un aéroport alors qu'il faut notamment déboiser, débroussailler et niveler de grandes superficies. Il en découle une destruction ou un sectionnement des habitats terrestres ou humides. En effectuant ces travaux, de nombreux animaux, surtout des oiseaux, voient leur milieu perturbé (Ministère des Transports du Québec, 1994a).

3. Impacts sur la santé et la qualité de vie des populations humaines

Il faut souligner l'importance capitale des milieux naturels pour le bienêtre des citadins et ce, en plus d'embellir les milieux urbains et de permettre un certain contrôle de la pollution atmosphérique en filtrant la poussière, en fixant le dioxyde de carbone et en libérant alors de l'oxygène (Gouvernement du Québec, 1992). Dans les agglomérations urbaines, les file:///D|/envir/profil/11_1.htm (5 sur 8)2006-09-29 12:00:46

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polluants atmosphériques peuvent devenir une cause d'intoxication aiguë. L'augmentation des consultations d'urgence pour des problèmes respiratoires lors de smogs a été documentée dans les grandes villes (Gosselin et al., 1986). Une étude menée au RoyaumeUni a permis de constater une tendance linéaire significative pour les admissions à l'hôpital en fonction de la densité du trafic dans la zone de 500 m à proximité des autoroutes (Edwards et al., 1994). Bien qu'au Québec aucune relation de cause à effet n'ait été établie, une forte simultanéité entre les moments où les concentrations en ozone étaient élevées et ceux où la fréquence des visites dans les hôpitaux des personnes souffrant d'asthme a été observée (Ministère de l'Environnement et de la Faune, 1994). Il est alors question d'irritations des yeux et des muqueuses pulmonaires, d'obstruction des voies respiratoires et d'une diminution du débit expiratoire (Gouvernement du Québec, 1992). Généralement, les effets des polluants atmosphériques sont d'ordre chronique. Les études confirment de plus en plus un accroissement des probalités de développer un cancer, avec un risque relatif de l'ordre de 1,5 pour la population urbaine par rapport à la population rurale (Hemminki et Pershagen, 1994; Törnqvist et Hhrenberg, 1994). La pollution atmosphérique occasionnerait, du moins en partie, l'augmentation d'incidence de maladies d'ordre immunologique comme l'asthme, les bronchites ou les allergies (Pierson et Koenig, 1990; Giorski et Tarkowski, 1992). En milieu urbain, même si l'eau de consommation est traitée, il peut survenir des contaminations microbiennes surtout au cours de la période estivale dans les réseaux des municipalités ayant moins de 5000 habitants. Le dépassement des normes de qualité de l'eau potable semble avoir tendance à augmenter. En effet, le nombre d'avis de faire bouillir l'eau est passé de 264 en 1988 à 535 en 1993 pour ces petites municipalités (Bureau de la statistique du Québec, 1995). La chloration de l'eau dans les réseaux de distribution permet un bon contrôle de la contamination biologique. Toutefois, le chlore ajouté au traitement réagit en présence de matières organiques pour produire des trihalométhanes, substances toxiques dont certaines sont cancérigènes. Les impacts sur la santé suite à des expositions chroniques à faibles concentrations sont suspectés mais demeurent méconnus (Lajoie et Levallois, 1995). La surconsommation d'eau traitée engendre une hausse dans les coûts de traitement et de distribution. De plus, une surutilisation peut induire une pénurie d'eau potable notamment durant la période estivale (Gouvernement du Québec, 1992). Même si elles permettent l'accès à des paysages qui autrement demeureraient inaccessibles, les infrastructures ferroviaire et routière ont comme principale conséquence de diminuer la qualité de vie des gens en créant des barrières physiques et visuelles (ponts, routes, autoroutes). De plus, ces barrières modifient les relations et les échanges socioéconomiques du tissu urbain et, contribuent souvent à une détérioration du lien entre les humains ainsi qu'entre eux et le milieu naturel (Ministère des Transports du Québec, 1994a). Ainsi, en milieu urbain, la multiplication des routes et des infrastructures des lignes d'énergie électrique a grandement contribué à la dégradation visuelle du paysage (Ministère de l'Environnement et de la Faune, 1994). Depuis quelques années, des études relatives aux effets des champs électromagnétiques sur la santé publique permettent d'accumuler des indices de leur nocivité, sans qu'il y ait toutefois de preuves formelles. Un autre impact sur la qualité de vie des humains découle de la construction de nouvelles infrastructures routières modifiant les habitudes de déplacement des personnes. Les nouvelles routes utilisées au profit des anciennes peuvent provoquer conséquemment une diminution de l'achalandage des entreprises de services présentes le long des anciennes routes. Dans ces file:///D|/envir/profil/11_1.htm (6 sur 8)2006-09-29 12:00:46

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situations, il survient fréquemment des pertes de revenus (Ministère des Transports du Québec, 1994a) pouvant se traduire par des pertes d'emploi. La qualité de vie dans les centre-villes se détériore graduellement, encourageant alors l'exode des gens vers les banlieues. Le développement des banlieues, avec ses besoins importants d'infrastructures routières, a provoqué d'importants problèmes de déstabilisation et de déstructuration des exploitations agricoles (Conseil de la conservation et de l'environnement, 1990; Gouvernement du Québec, 1992). Il en est de même également pour les habitats naturels en milieux péri-urbains. Ironiquement, le développement des banlieues entraîne à son tour la dégradation socio-économique et sanitaire des principaux centres urbains. En effet, la déstructuration des centres urbains se traduit par une diminution de la qualité de vie des citadins ainsi que de l'espace disponible pour eux au profit des services offerts aux automobiles (Gouvernement du Québec, 1992). Cette déstructuration peut entraîner notamment la promiscuité, l'insalubrité des logements, la misère locale, la violence, l'alcoolisme, l'abus de drogues et de médicaments (Gouvernement du Québec, 1988). Quant aux principales nuisances causées par les moyens de transport, elles sont principalement la pollution atmosphérique, le bruit, les vibrations, le stress, les embouteillages, les risques d'accidents, le manque de respect envers les piétons et les cyclistes (Gouvernement du Québec, 1992). Ces nuisances sont susceptibles de produire des effets psychologiques et physiologiques (fatigue, déséquilibre de la tension artérielle, anxiété, stress, accélération du rythme cardiaque et perturbations du sommeil) néfastes pour l'humain (Gouvernement du Québec, 1988). Il a d'ailleurs été démontré que les personnes habitant près des routes achalandées ou des aéroports consommaient davantage de somnifères, de tranquillisants et de médicaments pour des troubles cardio-vasculaires que les personnes vivant dans des secteurs tranquilles (Gouvernement du Québec, 1992). Rappelons que les accidents de la route provoquent toujours, en 1994, 824 morts et 48 685 blessés dont 6028 personnes ont nécessité l'hospitalisation. Il faut mentionner cependant que le nombre de victimes d'accidents de la route signalés par le corps policier en 1994 a néanmoins subi une baisse de 2,5% par rapport à 1993 (Société de l'assurance automobile du Québec, 1995). Le transport des matières dangereuses représente un risque inhérent à la santé publique si un accident survenait (Conseil de la conservation et de l'environnement, 1990). L'enfouissement des déchets peut engendrer des risques pour la santé des gens vivant près des sites d'élimination. Ces risques sont en fait associés à la libération de biogaz et de lixiviat. Selon le stade de décomposition des déchets, les biogaz contiennent environ 55% de méthane, 44% de dioxyde de carbone et moins de 1% de composés organiques volatils (COV) (Gouvernement du Québec, 1992). Ces COV regroupent les substances les plus dangereuses puisque plusieurs d'entre elles démontrent des effets cancérigènes. Selon une étude menée par le Département de santé communautaire de l'Hôpital du Sacré-Coeur, une exposition chronique aux biogaz des travailleurs ou des populations limitrophes peut provoquer des effets sur la santé à court et à long termes. Il peut survenir des problèmes de reproduction, des cancers et des effets neurotoxiques. Jusqu'à présent, aucune étude épidémiologique n'a pu cependant établir les relations définitives de causes à effets (Gouvernement du Québec, 1992). Les biogaz peuvent être également responsables des risques d'asphyxie, d'explosion et d'incendie pouvant provoquer des dommages à la propriété, des blessures et des pertes de vie (Bélanger et al., 1993). Quant aux eaux de lixiviation, elles peuvent contenir une multitude de microorganismes, de composés file:///D|/envir/profil/11_1.htm (7 sur 8)2006-09-29 12:00:46

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organiques et inorganiques. Le lixiviat représente un risque potentiel de contamination des sources d'eau destinée à la consommation se trouvant à proximité du site d'enfouissement (Gouvernement du Québec, 1992; Bélanger et al., 1993). Quant aux «estimations du risque pour la santé des personnes exposées aux polluants émis par les incinérateurs modernes (et même par certains plus vieux tel l'incinérateur des Carrières)», elles «indiquent que ce risque est relativement faible lorsque comparé à celui que court cette même population en étant exposée aux mêmes polluants par l'intermédiaire d'autres sources, notamment par l'alimentation» (Bélanger et al., 1993).

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