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Andalousie, Aragon, Castille La Manche, Castille et Léon, Extrémadure, Madrid. L'ART MUDÉJAR. L'esthétique musulmane dans l'art chrétien. L'art des ...
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ORIENTATION BIBLIOGRAPHIQUE

Al-Idrissi, Kitab nouzhat al-mouchtaq fi khirâq al-afaq, trad. fr. de Dozy et Goeje, Description de l’Afrique septentrionale, Leyde, 1866. Al-Ya’qûbî, Kitab al-Bouldân, trad. Wiet, Le Caire, 1937.

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Békri, C., L’Algérie des IIe-IIIe siècles aux VIIIe-IXe siècles. Quelques aspects méconnus du royaume rostémide, l’exemple d’un islam intolérant, Paris, 2004. Bellil, R., Ksour et Saints du Gourara, Alger, 2003. Bourouiba, R., L’art religieux musulman en Algérie, Alger, 1981. Bouterfa, S., Les manuscrits du Touat, Alger, 2003. Broussaud, Les carreaux de faïence peints dans l’Afrique du Nord, Paris 1930.

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Couranjou, J., “Les carreaux de faïence décoratifs des demeures algéroises de l’époque turque. Recherches sur leurs origines”, L’Algérianiste 22 et 24, 1893. Devoulx, A., El-Djazaïr, histoire d’une cité, d’Icosium à Alger, Alger, 2003. Dokali, R., Les mosquées de la période turque à Alger, Alger 2003.

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AUTEURS

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Farida Benouis Titulaire d’une licence d’histoire de l’Université des lettres d’Alger, a enseigné l’histoiregéoraphie au lycée Descartes à Alger et a été responsable d’édition de livres scolaires. Elle est actuellement secrétaire générale de l’Association pour la sauvegarde et la protection du patrimoine archéologique algérien.

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Houria Cherid Docteur en archéologie islamique. Professeure à l’Institut d’archéologie d’Alger, puis conservatrice au Musée national des antiquités d’Alger dont elle devient directrice en 2006, elle est l’auteure de nombreuses communications lors de colloques scientifiques sur les collections archéologiques de l’Antiquité et de l’histoire musulmane de l’Algérie. Elle fut l’initiatrice d’expositions itinérantes dans les écoles d’Alger. Elle a publié de nombreux articles, en langue arabe, dans la revue Annales du Musée national des antiquités d’Alger.

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Lakhdar Drias  † Diplôme supérieur d’archéologie de la faculté du Caire, doctorat d’archéologie de l’université d’Alger, thèse d’État en cours. Plusieurs publications sur l’archéologie et la numismatique islamique dans la revue Annales du Musée national des antiquités d’Alger. Auteur des ouvrages suivants : Inscriptions arabes en Algérie (MNA, Alger), Corpus des monnaies islamiques dans les musées algériens (MNA, Alger), Mohammed Temmam, miniaturiste, peintre et enlumineur (MNA, Alger), Les trésors du musée national des antiquités d’Alger (MNA, Alger). Fut directeur du Musée national des antiquités d’Alger de 1986 à 2006. Décédé en juin 2017.

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Amine Semar Diplômé de l’Université des lettres et sciences humaines d’Alger, journaliste spécialisé dans le domaine des arts et des lettres, chroniqueur, il est également auteur dramatique.

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L’ART ISLAMIQUE EN MÉDITERRANÉE

Ce cycle international d’Expositions Musée Sans Frontières permet de découvrir les secrets de l’art islamique, son histoire, ses techniques de construction, son inspiration religieuse.

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Portugal DANS LES TERRES DE LA MAURE ENCHANTÉE. L’art islamique au Portugal. Huit siècles après la «Reconquête», les villages de l‘ancien Gharb al-Andalus perpétuent la légende d’une belle princesse mauresque dont l’enchantement était invariablement rompu par un prince chrétien : le souvenir artistique de la présence musulmane au Portugal s’exprime aussi par une subtile symbiose avec les techniques constructives et les programmes décoratifs de l’architecture populaire régionale. L’exposition fournit au visiteur une vision claire de cinq siècles de civilisation islamique (califale, mozarabe, almohade, mudéjare). De Coïmbra aux confins méridionaux de l’Algarve, palais, mosquées christianisées, fortifications et centres urbains témoignent de la splendeur d’un passé glorieux. Turquie GENÈSE DE L’ART OTTOMAN. L’héritage des émirs. Cette exposition privilégie les œuvres et les monuments représentatifs d’une épo­que majeure de l’Anatolie occidentale, véritable pont culturel et artistique entre les civilisations européennes et asiatiques. Aux XIVe et XVe siècles, la transition vers une société turco-islamique conduit les artistes des émirats turcs à élaborer les prémisses d’une brillante synthèse qui culminera dans un art ottoman extraordinairement productif.

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Maroc LE MAROC ANDALOU. À la découverte d’un art de vivre. Dès le début du viiie siècle, l’islam marocain porte ses regards au-delà des colonnes d’Hercule et s’installe sur la péninsule Ibérique. Les deux rives partagent dès lors leur destin. De l’incessant mouvement d’échanges culturels, humains et commer­ciaux qui animera ce Maghreb extrême pendant plus de sept siècles naîtra l’un des plus brillants foyers de la civilisation musulmane, et un art authentique­ment hispa­no-maghrébin qui a laissé des traces dans une architecture monumentale flamboyante, mais aussi dans un urbanisme et des traditions d’un raffinement extrême. L’exposition reflète la richesse historique et sociale de la civilisation andalouse du Maroc.

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Tunisie IFRIQIYA. Treize siècles d’art et d’architecture en Tunisie. Dès le IXe siècle, sans aucune rupture avec les traditions héritées des Berbères, des Carthaginois, des Romains et des Byzantins, Ifriqiya a été en mesure d’assimiler et de réinterpréter les influences de la Mésopotamie —à travers la Syrie et l’Égypte— et de l’Andalousie : une forme unique de syncrétisme abouti dont les témoignages abondent dans l’actuelle Tunisie, de la majesté des résidences beylicales de la capitale à la rigueur architecturale de l’ibadisme jerbien. Ribat, mosquées, médinas, zaouïas, ksour, et ghorfas jalonnent une terre pétrie d’histoire.

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Espagne Andalousie, Aragon, Castille La Manche, Castille et Léon, Extrémadure, Madrid L‘ART MUDÉJAR. L’esthétique musulmane dans l’art chrétien. L’art des Mudéjars (population musulmane restée en al-Andalus après la Reconquête) tient in­con­ testable­ment une place singulière parmi toutes les expressions de l’art islamique : il est la manifestation visible d’une réelle cohabitation culturelle, d’une forme de compréhension entre deux civilisations qui, au-delà de leur antagonisme politique et religieux, vécurent une romance artistique féconde. Appliquant des schémas rigoureusement islamiques, les maîtres d’œuvre et artisans mudéjars, célèbres pour leur remarquable savoir-faire dans l’art de construction, ont bâti pour des nouveaux venus chrétiens d’innombrables palais, couvents et églises. Les œuvres sélectionnées, par leur variété et leur abondance, témoignent de l’exubérante vitalité de l’art mudéjar. Jordanie LES OMEYYADES. Naissance de l’art islamique. Après la conquête arabo-musulmane du Moyen-Orient, le siège de la dynastie omeyyade (661-750) fut transféré à Damas où la nouvelle capitale hérita d’une tradition culturelle et artistique remontant au

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L’art islamique en Méditerranée

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moins aux périodes araméenne et hellénistique. La culture omeyyade a ainsi bénéficié du déplace­ment des frontières entre la Perse et la Mésopotamie, et entre les pays du monde méditerranéen : une situation propice à l’émergence d’un langage artistique novateur dans lequel le subtil métissage des influences hellénistiques, romaines, byzantines et persanes produit un ordre archi­tectural et décoratif parfaitement original. À travers la diversité des oeuvres présentées, l’exposition fournit aussi l’occasion d’une intéressante réflexion sur l’iconoclasme.

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Égypte L’ART MAMELOUK. Splendeur et magie des sultans. Sous la domination mamelouke (1249-1517), l’Égypte devient un opulent centre de passage et de routes commerciales. De grandes richesses arrivent au pays. Le Caire est l’une des villes les plus puissantes du bassin Méditerranéen, l’une des plus sûres et des plus stables. Des érudits du monde entier viennent s’y installer, attirant à leur suite disciples et étudiants. L’architecture et l’art décoratif mamelouks témoignent de la vitalité commerçante, intellectuelle, militaire et religieuse de la période. Caractérisées par une élégante et vigoureuse simplicité, dont la pureté des lignes approche les canons modernes, les œuvres sélectionnées entre le Caire, Rosette, Alexandrie et Foua représentent l’apogée de l’art mamelouk.

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Autorité Palestinienne PÈLERINAGE, SCIENCES ET SOUFISME. L’art islamique en Cisjordanie et à Gaza. Sous le règne des dynasties ayoubides, mamelouke et ottomane, d’innombrables pèlerins affluent en Palestine de tous les horizons du monde musulman, et ce fort courant de religiosité donne un essor décisif au développement de la pensée soufi à travers les zawiyas et les ribats qui se multiplient par tout le pays. Accueillant les plus grands érudits, de nombreux centres d’études jouissent d’un prestige considérable et favorisent l’épanouissement d’un art raffiné qui conserve encore aujourd’ hui tout son pouvoir de fascination. Les monuments et l’architecture islamique proposés par l’expo­sition, reflètent clairement ces dimensions majeures de pèlerinage, de la science et du soufisme.

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Italie Sicile L’ART ARABO-NORMAND. La culture islamique en Sicile médiévale. Au centre de la Méditerranée, la Sicile est une terre de rencontres où diverses cultures se sont rencontrées et modifiées avant d’atteindre une nouvelle harmonie. Uniques dans le panorama européen, les réalisations architecturales arabo-normandes sont aussi relativement différentes de celles rencontrées dans le monde islamique. L’exposition les présente sous l’angle de leur unicité, et propose des codes d’interprétation permettant de les identifier. Le visiteur attentif n’en apprécie que mieux l’admirable fusion d’éléments issus des sphères culturelles byzantines, arabe et normande en œuvre dans cet art, aussi spécifique que raffiné.

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Syrie THE AYYUBID ERA. Art and Architecture in Medieval Syria. Ce nouveau guide de voyage MWNF a été conçu peu de temps avant le début du conflit. Par conséquent, tous les textes se réfèrent à la situation antérieure à la guerre ; ils n’en expriment que davantage notre espoir de voir la Syrie, une terre témoin de l’évolution de la civilisation depuis les débuts de l’histoire de l’humanité, redevenir rapidement un lieu de paix, et le fer de lance d’un renouveau véritablement pacifique pour toute la région. Au cours des 12e et 13e siècles, Bilad al-Cham est le fruit d’un programme stratégique de reconstruction urbaine et de réunification parfaitement élaboré. Au milieu d’une période d’instabilité et de fragmentation, l’Atabeg Nour al-Din Zangi sut imposer un leadership visionnaire pour rétablir les villes syriennes dans leur rôle de maintien de l’ordre et de la sécurité. Après sa mort, son plus brillant général, le Kurde Salah al-Din (Saladin), assuma le pouvoir et mena à bien l’unification de l’Egypte et de Cham en une force unique capable de reprendre Jérusalem aux Croisés. L’empire ayyoubide, en plein essor, poursuivit la politique de mécénat. Bien que d’une durée très brève, cette période a marqué la région d’une empreinte durable. Son esthétique architecturale immédiatement reconnaissable – d’une robuste et austère perfection – a survécu jusqu’à aujourd’hui.