Questions-rponses Confrence de presse de MONUSCO

Porte-parole militaire a.i ; Médard Lobota, Chargé des Affaires humanitaires ... congolais à consolider l'autorité de l'Etat sur un terrain débarrassé de groupes armés. .... RDC et de l'Angola pour trouver des solutions pour des réfugiés angolais .... été identifiée quand ils ont été dans des différents Beachs ou points de vente ...
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Organisation des Nations Unies Questions-réponses de la Conférence de presse « ONE UN » Mercredi 18 Avril 2012 La Conférence de presse conjointe du système des Nations Unies était animée par Madnodje Mounoubai, Porte-parole de la MONUSCO ; le Commandant Thibaut de Lacoste, Porte-parole militaire a.i ; Médard Lobota, Chargé des Affaires humanitaires associé d’OCHA et Florence Marchal, chargée de Communication du PNUD. Question 1 Pasteur Tshibangu/Le Scribe : Nous nous attendions, Monsieur le Porte-parole à ce que la MONUSCO fasse la restitution de la tournée des Représentants spéciaux des Nations Unies et de l’Union africaine ainsi que de la MONUSCO au Nord-Kivu. A quoi était limitée leur mission ? Concernait-elle [Mission] seulement Bosco Ntaganda ou autres ? A la Chargée de Communication du PNUD, parlons un peu genre : croyez-vous que pour atteindre l’autonomisation des femmes, il vous faut seulement soutenir les femmes et mettre de côté les hommes ? Ne voyez-vous pas qu’en planifiant un délai, ce serait lourd et du temps perdu? Porte-parole de la MONUSCO : Je commence par la mission au Nord [Dungu], ce n’était pas une mission MONUSCO, c’était une mission Union africaine et Bureau des Nations Unies pour l’Afrique centrale qui est basé à Libreville. Donc, ce n’était pas une mission MONUSCO. Maintenant, qu’estce qui ressort de cette mission ? Je pense que le Bureau régional des Nations Unies a sorti un communiqué de presse à la fin de cette visite qui a été largement distribué. Ceux qui n’ont pas reçu ce communiqué de presse pourront se rapprocher de nous à la fin de cette conférence de presse et on leur donnera une copie. Chargée de Communication du PNUD [Florence Marchal] : Le genre, ce sont les hommes et les femmes. Il faut bien qu’on soit clair là-dessus. Que ceci est une parité entre les hommes et les femmes. Aucun groupe n’est jamais favorisé ou n’est défavorisé. Ce qu’on cherche à atteindre- et d’ailleurs, je vous rappelle que c’est l’un des huit Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD)- c’est une parité dans nos sociétés entre les hommes et les femmes ou un meilleur équilibre entre les hommes et les femmes. Qu’un groupe ne soit pas dominant sur l’autre mais pour que nous arrivons à des sociétés harmonieuses où la voix de chacun, qu’il soit homme ou femme, jeune ou vieux, soit entendue. Donc, « genre » ce n’est pas la femme, quand on parle de genre, on parle de l’homme et de la femme. Question 2 Venant Vudisa /RTNC : Hier mardi, le Représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies en RDC [Roger Meece] a eu des entretiens avec le nouveau président de l’Assemblée nationale [Aubin Minaku], c’était la première audience que le nouveau président lui a accordée. [Qu’est-ce qui a été] au menu de ces entretiens [puisque] rien n’a filtré de cela. Quelle pourrait être la raison de cette visite ? Contacts : MONUSCO : Madnodje Mounoubai, Porte-parole : [email protected] : tél. +243 81 890 6024 ; mobile : +243 81 890 7605

Lt-Col Félix Prosper Basse, Porte-parole militaire : [email protected] : +243 0997 06 8873 Adèle Lukoki, Relations Médias : [email protected] – tel. +243 81 890 7706 Equipe-Pays des Nations Unies : Yvon Edoumou, Porte-parole OCHA : [email protected] tél +243 97 000 3750 (Humanitaire); Florence Marchal, Chef de la Communication PNUD : [email protected]. Tél +243 993 00 27 95 (Développement)

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Organisation des Nations Unies Porte-parole de la MONUSCO : D’abord, c’est un nouveau bureau qui vient d’être installé à l’Assemblée nationale. La MONUSCO est quand même un partenaire privilégié des institutions de la RD Congo, il était donc tout à fait normal que le Représentant spécial aille rencontrer le président et son bureau. Cette rencontre, je dirai, était pour établir un contact de travail et je pense surtout que le Représentant spécial a voulu faire savoir à cette nouvelle assemblée que la MONUSCO restait tout à fait disponible à continuer à les aider,si on lui en faisait la demande, dans ce processus de paix et surtout de la consolidation de la démocratie en RD Congo. Je pense que c’est comme cela qu’il faut comprendre la visite du Représentant spécial qui est parti rencontrer le président et le bureau de l’Assemblée nationale. Question 3 Nkiere May/ACP : Une des missions de la MONUSCO est d’aider le gouvernement congolais à consolider l’autorité de l’Etat sur un terrain débarrassé de groupes armés. Est-ce qu’à quelque deux mois de la fin du mandat [de la MONUSCO], pouvez-vous nous donner le bilan ? Est-ce que cela a marché ? Y a-t-il du progrès ? Porte-parole de la MONUSCO : Nous poser à nous cette question, comme j’ai l’habitude de vous le dire ici et je le répète, c’est difficile de battre son tam-tam et de danser en même temps. Je pense que c’est à vous des médias, aux Congolais et aux autorités de ce pays, de voir si pendant ces douze mois nous avons été utiles, si nous avons contribué à faire des progrès dans quelque domaine que ce soit. Je pense que c’est à vous d’évaluer notre travail. En ce qui nous concerne, je pense que nous sommes fiers du travail que nous avons fait. La MONUSCO, nous avons rempli notre mandat convenablement suivant ce que le Conseil de sécurité [des Nations Unies] nous a demandé de faire dans tous les domaines, d’ailleurs, pas seulement au niveau de la consolidation de l’Etat de droit, mais aussi de la protection des civils, de l’assistance pour le renforcement du système judiciaire entre autres. Je vous ai donné quelques exemples ici. Je vous ai dit aussi que nous sommes en train de former les policiers [congolais], ce n’est pas nouveau. C’est un programme qui a commencé depuis bien longtemps et qui continue encore. Je pense qu’il faut le voir dans chacun des domaines dans lesquels le Conseil de sécurité nous a donné un mandat. Si vous me posez la question, je vous dirai oui, je pense que nous avons fait notre travail au mieux que nous le pouvions. Maintenant pour le reste, c’est à vous de faire cette évaluation. Question 4 Roger-Marley Lukunga /CMC TV : C’est une question destinée au pilier développement du PNUD. Le 9 avril dernier lors de la Messe [organisée] à l’Eglise du Sacré-Cœur [Kinshasa] relative à la commémoration du 18ème anniversaire du génocide rwandais, j’ai été intéressé par la réponse que m’a donnée l’ambassadeur du Rwanda en RDC, Armandin Rugira. A une question sur l’état de développement dans son pays, il m’a dit textuellement ceci : le Rwanda a éradiqué à 12% la pauvreté et a augmenté son PIB à 900 dollars par habitant et qu’il est fier Contacts : MONUSCO : Madnodje Mounoubai, Porte-parole : [email protected] : tél. +243 81 890 6024 ; mobile : +243 81 890 7605

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Organisation des Nations Unies de se présenter en 2015 à l’évaluation des OMD. Alors, je me tourne maintenant vers le pilier du développement, le PNUD en RDC, accompagnateur du développement national. Comment les efforts nationaux jumelés à ceux du PNUD ne parviennent jamais à améliorer l’image de développement de la RD Congo ? Chargée de Communication du PNUD [Florence Marchal] : Merci, d’abord je vais faire le rectificatif : le PNUD n’a pas le monopole du développement dans ce pays. Toutes les agences, vous savez qu’à côté de la MONUSCO il y a 20 agences, Fonds et Programmes des Nations Unies qui sont présents ici en RDC et la plupart d’entre elles contribuent d’un côté au relèvement, à des activités humanitaires, mais aussi à la transition de l’humanitaire vers le développement de ce pays. C’est la première chose. La deuxième chose, chaque pays a ses spécificités, vous le savez, on vous l’a expliqué. Les raisons pour lesquelles à ce jour, les indicateurs de développement ne sont pas bons en RDC peuvent être expliquées déjà en premier lieu pour des raisons statistiques. Premièrement, on a une absence des données statistiques fiables et actualisées dans ce pays, ce qui affecte les résultats qu’on peut donner. Cela ne changera pas radicalement le classement mais pourrait quand même l’affecter. Deuxièmement, on part avec des indicateurs de base qui sont très bas, parce que vous le savez mieux que moi le pays a connu lors de la dernière décennie une forte instabilité ; des crises ; des guerres. Et toutes ces guerres ont vraiment stoppé le développement du pays et maintenant il faut recommencer, il faut reconstruire. Donc, les indicateurs à la base sont très bas et évidemment les progrès, il y en a, [mais] ils sont beaucoup trop longs et aussi beaucoup moins visibles. Troisièmement, en ce qui concerne les OMD, oui vous avez raison, il y a peu de chance que les OMD soient atteints d’ici à l’objectif de 2015 en RDC, mais, on note quand même des progrès concernant l’accès à l’éducation pour les jeunes enfants ; on note également des progrès pour l’amélioration de la santé des enfants avec la couverture vaccinale et aussi l’amélioration de la santé maternelle. Ces questions de développement, notamment l’atteinte des OMD sont des sujets qui sont tellement importants qu’une nouvelle procédure vient d’être mise en place avec tous les partenaires au développement pour pouvoir justement faire en sorte qu’on atteigne plus rapidement les OMD. Et ainsi, le gouvernement de la RDC a choisi de se focaliser sur trois OMD, -[particulièrement] ceux qui concernent la réduction de la pauvreté, l’amélioration de la santé maternelle et la réduction de la mortalité infantile- pour analyser ce qui a marché ou pas, et pour faire en sorte que tous les efforts dans les prochaines années, soient portés sur ces trois objectifs. Évidemment, en ne négligeant pas les cinq autres objectifs. Donc, c’est des questions qui sont prises très au sérieux mais une fois encore à partir du moment où on pourra avoir un système des statistiques fiable et actualisé dans le pays, les informations qu’on pourrait délivrer par rapport au développement de ce pays seront beaucoup plus pertinentes. Contacts : MONUSCO : Madnodje Mounoubai, Porte-parole : [email protected] : tél. +243 81 890 6024 ; mobile : +243 81 890 7605

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Organisation des Nations Unies Question 5 Carlos Mupili/CCRPN : Ma première préoccupation s’adresse au Porte-parole militaire. Au moment où [la situation des] droits de l’Homme est en train d’inquiéter à Shabunda sur les crimes horribles commis le 5 janvier de cette année, et sachant que Shabunda est « la capitale mondiale de violences sexuelles », vous arrêtez l’Opération « Amani Kamilifu » suite aux défections alors que les zones concernées dans le territoire de Shabunda sont inaccessibles et des [éléments] FDLR jouent toujours un mauvais jeu, c’est-à-dire la guérilla. Ils viennent, ils massacrent, ils violent et ils partent. Vous avez 26 postes mais qui sont insuffisants par rapport à la superficie de Shabunda. Que préconisez-vous pour faire face à ce mauvais jeu FDLR ? Ma deuxième préoccupation est adressée au Haut-commissariat des Nations Unies pour les Refugiés (HCR). Aujourd’hui, il nous reste deux mois pour qu’on atteigne le mois de juin, au cours duquel aura lieu l’exécution de la clause de cessation des refugiés rwandais. Quelles sont les avancées dans le dialogue parce que si bientôt Kagame déclare qu’il retire la nationalité à ces refugiés hutus qui sont en RDC, quel sera leur sort et où en sommes-nous ? Est-ce que la méthodologie du HCR va continuer ? [Notamment] l’ancienne consistant à héberger les refugiés, à les cantonner, à les identifier, à les sensibiliser pour ensuite les rapatrier. Porte-parole de la MONUSCO : Avant de donner la parole au Porte-parole militaire, je voudrais quand même dire que cette affirmation [selon laquelle] « Shabunda serait devenue la capitale des violences sexuelles », je pense que cela n’engage que vous et ne nous engage pas. Porte-parole militaire a.i [Le Commandant Thibaut de Lacoste]: Merci. Je commencerai par dire qu’évidemment nous restons préoccupés par la situation sécuritaire de Shabunda. Maintenant, j’introduirai tout de suite une nuance dans les propos que vous venez de tenir. L’opération conjointe n’a pas été arrêtée, elle a été suspendue. Et si elle a été suspendue, ce n’est pas du fait de la MONUSCO mais c’est je dirai, [elle a été] mise devant le fait accompli et devant les conséquences qui ont affecté les FARDC et qui ont fait que parmi les neuf bataillons des FARDC engagés dans cette opération, huit ont été rappelés sur ordre de la hiérarchie militaire des FARDC pour quitter la zone des opérations. Face à cela évidemment, la MONUSCO n’a pas d’autres solutions mais que de respecter la décision qui a été prise par les autorités militaires des FARDC. Et ensuite, elle ne peut que déplorer cette situation qui dépasse largement le cadre de ces opérations conjointes. Evidemment, la Force de la MONUSCO apporte une réaction face à cette situation préoccupante. Comme, je vous l’ai dit dans [les propos liminaires] d’une part les bases qui avaient été déployées dans le cadre de cette opération conjointe sont maintenues ; d’autres sont ainsi ajoutées de façon à intensifier au maximum des capacités de la Force de la MONUSCO ; des patrouilles dans la région pour essayer tant que faire se peut, dans la limite de nos moyens, de maintenir la sécurité de ces régions-là ; de surveiller ce qui se passe pour essayer de prévenir au maximum les représailles qui pourraient survenir contre la population. Contacts : MONUSCO : Madnodje Mounoubai, Porte-parole : [email protected] : tél. +243 81 890 6024 ; mobile : +243 81 890 7605

Lt-Col Félix Prosper Basse, Porte-parole militaire : [email protected] : +243 0997 06 8873 Adèle Lukoki, Relations Médias : [email protected] – tel. +243 81 890 7706 Equipe-Pays des Nations Unies : Yvon Edoumou, Porte-parole OCHA : [email protected] tél +243 97 000 3750 (Humanitaire); Florence Marchal, Chef de la Communication PNUD : [email protected]. Tél +243 993 00 27 95 (Développement)

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Organisation des Nations Unies Maintenant, la Force de la MONUSCO s’attache à rester disponible et à faire en sorte que ces opérations conjointes puissent reprendre le plus tôt possible dans les meilleures conditions. Je rappelle que cela avait été également le vœu du Président Kabila quand il avait annoncé la dissolution du dispositif « Amani Leo ». Il a par ailleurs souhaité que les opérations conjointes puissent se poursuivre dans le futur. Porte-parole du HCR [Céline Schmitt] : En ce qui concerne la clause de cessation pour les réfugiés rwandais, elle ne sera pas appliquée en juin 2012 comme vous l’avez dit mais en juin 2013. C’est-à-dire qu’il reste encore un peu plus d’un an pour préparer l’application de cette clause de cessation, c’est-à-dire pour préparer la fin du statut des réfugiés rwandais. Nous sommes en train de travailler avec les autorités de la RDC mais également du Rwanda pour trouver des solutions pour les réfugiés rwandais qui vivent toujours en RDC. La solution préférée est le rapatriement volontaire. Depuis 2002, un peu plus de 200 mille réfugiés rwandais sont déjà rentrés chez eux. Cette année, un peu plus de 3.000 sont déjà rentrés chez eux et nous continuons à promouvoir ce retour volontaire des réfugiés rwandais chez eux. Ensuite, la date du 30 juin 2012, est effectivement une date importante puisqu’il s’agit de la date de la fin de la clause de cessation des réfugiés angolais qui vivent en RDC. Donc, au 30 juin 2012, la clause de cessation des réfugiés angolais sera appliquée et là aussi nous travaillons avec les autorités de la RDC et de l’Angola pour trouver des solutions pour des réfugiés angolais qui vivent encore ici. Comme vous le savez une opération de rapatriement est en cours. Environ 500 réfugiés rentrent chaque semaine à la fois de Kinshasa, du Bas-Congo et du Katanga. Cette opération continue. Pour ceux qui ne voudront pas retourner, des solutions alternatives sont en train d’être discutées avec les autorités. Question 6 Laurette Mandala/Afrika TV : Ma question s’adresse au Porte-parole militaire et va dans le même sens que celle de mon confrère. J’aimerais savoir si la suspension improvisée des opérations « Amani Kamilifu » et « Radi Strike » n’est pas un danger pour les populations du Nord et du Sud-Kivu ? Est-ce que cette suspension est accompagnée de mesures de nature à renforcer la paix et la protection des civils ? Et puis, j’aimerais savoir également si la MONUSCO accompagne les FARDC dans la traque contre Bosco Ntaganda et ses alliés ? Porte-parole militaire a.i [Le Commandant Thibaut de Lacoste]: Là encore, concernant la suspension des opérations, la MONUSCO n’a pas de son côté démonté son dispositif et n’a pas retiré les positions qu’elle avait déployées. Alors, évidemment ses capacités à elle seule, sont inferieures à toutes celles qui pouvaient être rassemblées quand tous ces bataillons des FARDC participaient conjointement à ces opérations. Evidemment, tout ce qu’on pourrait souhaiter maintenant ce que ces opérations puissent reprendre le plus rapidement possible, puisque je le répète encore une fois, ces opérations ont été suspendues et n’ont pas été arrêtées. En attendant Contacts : MONUSCO : Madnodje Mounoubai, Porte-parole : [email protected] : tél. +243 81 890 6024 ; mobile : +243 81 890 7605

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Organisation des Nations Unies évidemment, la Force de la MONUSCO déploie le maximum de ses moyens pour suivre la situation sécuritaire sur le terrain et prévenir toutes menaces contre les populations civiles. Pour ce qui est de la traque de Bosco Ntaganda comme vous le dites, c’est une question évidemment, je crois, qui avait déjà été aussi posée ici la semaine dernière. Je pense que c’est en premier lieu la décision ou la responsabilité du gouvernement congolais. Le discours de la MONUSCO est toujours le même à ce sujet-là, c’est-à-dire qu’elle reste en soutien du gouvernement congolais pour le renforcement de l’Etat de droit et respect de ses engagements internationaux. Si le gouvernement congolais fait appel au soutien de la MONUSCO pour cette action-là, évidemment la MONUSCO s’attachera à apporter un soutien dans la mesure de ses moyens disponibles. Question 7 Honoré Mbenga/Agence Presse Associée : Ma question est destinée au Porte-parole de la MONUSCO. Je trouve excellent le projet à impact rapide initié par la MONUSCO et déjà réalisé à Mbandaka. Est-ce que la MONUSCO, dans son programme, entend-elle étendre dans d’autres provinces du pays parce que les problèmes de jeunes sont pareils ? Porte-parole de la MONUSCO : Les projets à impact rapide (QIPS) sont d’abord des petits projets, il ne faut pas penser que ce sont des grands projets. Et le maximum [d’argent] autorisé pour réaliser ces projets est de 25.000 dollars. Ce sont des projets qui doivent bénéficier à toute la communauté dans laquelle ils sont conduits. Je pense que la MONUSCO a [déjà réalisé] des QIPS dans pratiquement toutes les provinces de la RDC. Je ne pense pas qu’il y ait une seule province qui n’a pas encore bénéficié de ces projets. Question 8 Alain Muzi/Sango Malamu TV : En visite à l’Est, le Chef de l’Etat a finalement décidé de livrer Bosco Ntaganda à la Cour pénale internationale. Selon une certaine source, cet exofficier des FARDC serait au Rwanda. Est-ce que la MONUSCO peut nous dire où se trouve présentement Bosco Ntaganda ? Au chargé des Affaires humanitaires d’OCHA, à quoi est due la persistance des cas de choléra à Kingabwa [quartier de la commune de Limete situé le long du fleuve Congo] ? Est-ce que vous avez pu en savoir les causes dans les communes de N’Sele et de Maluku [Kinshasa]? Porte-parole de la MONUSCO : Apparemment, vous avez plus de sources que moi. En ce moment, je ne saurais vous dire où se trouve Monsieur Ntaganda. Chargé des Affaires humanitaires associé d’OCHA [Médard Lobota] : Je ne sais pas si les collègues de l’OMS ou de Cluster Eau, Hygiène et Assainissement [UNICEF] sont dans la salle. D’une manière générale, le problème de choléra est lié à l’accès à l’eau et à l’insalubrité. Le quartier de Kingabwa est une zone où il y a des sérieux problèmes d’insalubrité. Ce n’est pas l’unique zone, c’est un problème qui concerne la ville de Kinshasa presqu’en général. Contacts : MONUSCO : Madnodje Mounoubai, Porte-parole : [email protected] : tél. +243 81 890 6024 ; mobile : +243 81 890 7605

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Organisation des Nations Unies Ce que les humanitaires font, c’est qu’ils sensibilisent les gens à l’hygiène dans ces zones. Et ils améliorent l’accès à l’eau, c’est-a-dire la purification d’eau à partir du chlore. Les gens qui sont enregistrés à Kingabwa ne vivent pas nécessairement dans ce quartier. Il faut savoir que Kingabwa est une de zone de chute des embarcations fluviales qui viennent d’autres provinces également. Donc, il y a des personnes qui se retrouvent dans le centre de choléra à Kingabwa simplement parce que l’infection a été identifiée quand ils ont été dans des différents Beachs ou points de vente des produits agricoles à Kingabwa. Question 9 Patrick Bakwa/Afrik ENAMMHEN : J’aimerais savoir qu’est-ce que le Représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies a constaté d’anormal ou comme faiblesse de façon palpable sur le terrain dans le chef de commandement général des FARDC, lorsqu’il a été accompagner le chef de l’Etat à l’Est du pays notamment au Nord-Kivu ? Porte-parole de la MONUSCO : C’est simple, le Représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies n’a pas accompagné le Chef de l’Etat à l’Est du pays. Encore moins, il n’a pas été làbas pour faire une évaluation du fonctionnement des FARDC. Malheureusement, je n’ai pas de réponse à votre question. Question 10 Amen Dimwany/Numerica & Tropicana FM: Ma question s’adresse au Porte-parole militaire, dans votre introduction, je n’ai pas très bien compris les expressions « situation stable imprévisible » et « situation tendue imprévisible ». Je ne sais si c’est un langage militaire, pouvez-vous me l’expliquer ? Porte-parole militaire a.i [Le Commandant Thibaut de Lacoste]: Quand j’ai dit que la situation était jugée stable dans l’Ituri, cela signifie tout simplement qu’il n’y a pas eu d’évolution majeure de la situation. Comprenez par là que le [groupe armé] FRPI étend toujours son contrôle sur un certain nombre des localités que j’ai citées et que le FRPI avait requis plusieurs conditions pour des négociations avec le gouvernement congolais mais qu’à ce jour, nous ne savons pas toujours où en sont ces négociations. Et que dans l’état actuel des choses, la situation n’évolue pas. En revanche, elle est jugée imprévisible parce que bien malheureusement on ne sait pas comment elle pourrait évoluer par la suite, quelle suite pourrait être donnée aux négociations et comment ces unités des FARDC, je le rappelle qui ont été retirées de cette région, suite à certaines mutineries dans la région de Bunia, vont ensuite regagner leurs positions qui sont actuellement occupées par les FRPI. Voilà, pourquoi la situation est jugée imprévisible. Pour le Kivu, évidemment la situation est, un petit peu, différente. J’ai dit que la situation est restée volatile parce qu’effectivement elle est encore plus imprévisible dans la mesure où les évolutions pour le coup sont extrêmement rapides. On a suivi le rythme de défections et des retours des nombreux soldats des FARDC qui se sont enchaînés très rapidement en quelques jours seulement. Là encore, la situation est encore moins prévisible qu’en Ituri. Contacts : MONUSCO : Madnodje Mounoubai, Porte-parole : [email protected] : tél. +243 81 890 6024 ; mobile : +243 81 890 7605

Lt-Col Félix Prosper Basse, Porte-parole militaire : [email protected] : +243 0997 06 8873 Adèle Lukoki, Relations Médias : [email protected] – tel. +243 81 890 7706 Equipe-Pays des Nations Unies : Yvon Edoumou, Porte-parole OCHA : [email protected] tél +243 97 000 3750 (Humanitaire); Florence Marchal, Chef de la Communication PNUD : [email protected]. Tél +243 993 00 27 95 (Développement)

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Organisation des Nations Unies Porte-parole de la MONUSCO : Merci mon Comandant, merci à tous. Avec cette dernière question s’achève notre conférence de ce jour. Nous vous remercions d’avoir fait le déplacement ici, nous remercions nos auditeurs de radio Okapi qui nous ont suivis en direct, soit sur l’Internet, soit sur les différentes stations de Radio Okapi. Rendez-vous la semaine prochaine

Contacts : MONUSCO : Madnodje Mounoubai, Porte-parole : [email protected] : tél. +243 81 890 6024 ; mobile : +243 81 890 7605

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