Rapport annuel 2014-2015

Jacques-Laurent Lampron, Simon Laroche, Claude Leblond, Jasmin Lefebvre .... Hadrien-Charles David, Athena Davis, Peggy Davis, Eric De Bayser, Pierre De.
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RAPPORT ANNUEL

2014-2015

La température monte ! Le 11 avril 2015, Marche Action Climat : 25 000 personnes dans les rues de Québec.

Imprimé sur papier Rolland Enviro 100. Contient 100 % de fibres postconsommation. Sans chlore. Accrédité Choix environnemental et FSC recyclé.

Crédits photographiques © Renaud Philippe (Marche Action Climat, 11 avril 2015) Crédits iconographiques www.flaticon.com sur www.freepick.com Responsable de dossier Héloïse Fernandez Édition, révision, conception graphique et mise en page Marie-Claude Chagnon ISBN 978-2-89725-110-9 (version imprimée) ISBN 978-2-89725-111-6 (version électronique) ISSN 1911-8368 (version imprimée) ISSN 1911-8376 (version électronique) © Nature Québec 2015

RAPPORT ANNUEL

2014-2015 TABLE DES MATIÈRES 2

Mot du président

3

Mot du directeur général

4

Membres du conseil d’administration

7

Personnel régulier, contractuels et stagiaires

8

Principaux bénévoles

9 Organigramme 10

11

32

42

Projets et dossiers actifs

Rapport d’activités 2014-2015 11

Commission Agriculture

13

Commission Aires protégées

16

Commission Biodiversité

19

Commission Eau

21

Commission Énergie et changements climatiques

26

Commission Forêt

29

Communications, mobilisation et collectes de fonds

États financiers de l’exercice terminé le 31 août 2014 33

Rapport de l’auditeur indépendant

35

États financiers

38

Notes complémentaires

40

Renseignements complémentaires

Rapport d’activités (suite) 42

Présences publiques et partenariats

44

Partenaires financiers

45

Partenaires en biens et services

46

Organismes nationaux associés

46

Organismes affiliés

48

Membres et donateurs

Mot du président Une année faste !

© Carl M. Perreault

Grande année pour Nature Québec ! En fait, depuis que je m’implique à Nature Québec, l’une des cuvées les plus fastes.

Michel Bélanger

En 2014, les bélugas et la menace pesant sur une partie de leur habitat essentiel, la pouponnière de Cacouna, ont occupé une partie de l’avant-scène environnementale. Pour la sauvegarde de l’espèce et de son habitat, 97 379 signatures ont été récoltées au Québec, au Canada et jusqu’en Europe. L’obtention d’une injonction interlocutoire obligeant l’arrêt des travaux de forages entrepris par Transcanada a marqué un temps fort dans cette lutte. Les troupes ont été galvanisées par cette victoire... Un électrochoc qui a fait bouger tout le Québec, pour culminer par la grande Marche Action Climat, organisée par Nature Québec et qui a mobilisé dans les rues de Québec plus de 25 000 personnes... Merci, bélugas : content d’avoir pu éviter un tant soit peu l’accélération de votre déclin. Une confidence : je cherchais un moyen de stimuler notre directeur, et nous assurer de le garder en poste et au front pour au moins 5 ans encore. Défi remporté ! Un directeur tellement stimulé qu’il a choisi pour la prochaine année (et les suivantes !) de partager son enthousiasme avec une nouvelle directrice exécutive, Marie-Maude Chevrier. Bienvenue dans l’équipe, Marie-Maude ! Bravo aussi à l’équipe de bénévoles, bravo à nos employés. Je pense notamment à la mise en place du regroupement Vision biomasse Québec, à la campagne Nagoya+, au développement du programme ZICO, au projet éducatif Graines de changement, à la tenue du Symposium mondial sur l’uranium, au nouveau projet d’envergure Milieux de vie en santé... Et à des dossiers plus controversés, tels Énergie Est, cimenterie McInnis, le Port de Québec... Votre implication est remarquable, vos réalisations toutes aussi importantes les unes que les autres ! Pas étonnant que nous soyons passés de 5 000 à 50 000 sympathisants ! L’année 2015 se terminera par une réunion de la « dernière chance » (encore une !), à Paris. Nature Québec s’y implique à travers l’une des multiples réunions préparatoires et en la personne d’Amélie St-Laurent Samuel. Comme dans tant d’autres dossiers en cours, c’est une implication orientée vers la recherche de mesures concrètes face aux changements climatiques : retarder l’échéance annoncée, minimiser les impacts, s’adapter à ce que nous n’aurons pas eu le courage ni la volonté d’éviter... Merci à tous ceux qui mènent sur le terrain ce combat de tous les jours, un combat pour sauver ce qui nous reste d’humanité, malgré un fatalisme et un fanatisme croissants qui semblent aller de pair. Un combat pour sauver tout autant notre espèce que les autres avec lesquelles nous partageons notre Terre, pour sauver tous ces êtres vivants qui dépendent de nos choix, de notre humanité. Oui, une grosse année de réalisations, à la mesure des défis et de l’ampleur de ce qui reste à accomplir…

Michel Bélanger Président bénévole 2

Mot du directeur général Les défis de Nature Québec

Comme tant d’autres, nous devons relever un défi récurrent : disposer des moyens nécessaires pour atteindre nos objectifs. Nature  Québec est sollicité de toutes parts : interventions pour la sauvegarde d’un boisé ou l’aménagement de la forêt, protection de milieux humides, protection d’espèces menacées, sauvegarde et développement durable d’Anticosti, cette île gigantesque. La liste est longue : projets de transport de pétrole par pipeline ou par rail (menaçant les populations et des écosystèmes entiers), débats sur l’exploitation du gisement Old Harry dans le Golfe et sur les impacts des changements climatiques. Nature Québec doit être de toutes les consultations : Loi sur les milieux humides, stratégie de développement durable, évaluations environnementales stratégiques, réforme de la Loi sur la qualité de l’environnement… Pour ne pas trop s’éparpiller et mener les actions à terme, cela prend une bonne organisation, des ressources compétentes et… des sous. Cette année, nous avons sollicité directement et plus systématiquement nos quelque 50 000 sympathisants actifs : nous avons mené des campagnes de sensibilisation et de collectes de fonds par voie postale, par courriel, par les réseaux sociaux et par téléphone. Car nous souhaitons augmenter notre capacité d’agir et notre indépendance financière. Pour certains, c’est trop. Nous le comprenons et respectons leur avis en les retirant des envois. Mais ces campagnes nous ont tout de même permis de doubler les revenus provenant de nos sympathisants, à l’heure où le soutien des gouvernements, voire celui des fondations, diminue. Il faut le dire : votre appui moral, vos actions (manifestations, pétitions, bénévolat…) et votre aide financière sont plus que jamais essentiels à la réalisation de notre mission. Le maintien de la force de Nature Québec repose sur des bénévoles impliqués au sein du Conseil d’administration et des commissions. Il repose également sur une équipe de jeunes profes­sion­nelles et professionnels de haut niveau, de plus en plus aguerris. Ils accomplissent un travail extraordinaire, réalisent des projets d’envergure. Il y a Cyril Frazao, chargé du projet Milieux de vie en santé, lequel vise à augmenter la résilience des villes de la Communauté métropolitaine de Québec dans le contexte des changements climatiques et de la lutte à la chaleur accablante. Cyril est épaulé par Gwenaelle Minot-Kohl, notamment pour l’organisation des Ateliers sur la conservation des milieux naturels et pour l’avancement du projet Graines de changement. Il y a Amélie St-Laurent Samuel, qui coordonne le mouvement Vision Biomasse Québec, avec pour objectif le remplacement partiel du mazout de chauffe par de la biomasse forestière résiduelle récoltée de façon soutenable. Amélie compte sur l’appui de Jérôme Lévesque pour la réalisation du projet Ferme amie des abeilles, visant à favoriser les pollinisateurs en milieu agricole, et pour le projet Faire flèche de tout bois, concernant la mise en valeur de résidus de bois actuellement éliminés. Il y a aussi Sophie Gallais, qui intervient dans tous les dossiers concernant la création d’aires protégées en forêt boréale et la protection du caribou forestier. Cette année, elle a coordonné une tournée au Saguenay–Lac-Saint-Jean avec des partenaires de la conservation, y parlant d’emplois de qualité pour tenter de contrer le discours et la foresterie à courte vue de l’entreprise Produits forestiers Résolu et de ses alliés. Avec la SNAP Québec, elle a aussi parcouru la province dans le cadre de la campagne Nagoya +, visant à faire du Québec un chef de file de la conservation. Sophie collabore avec Marie-Ève Deshaies à la réalisation d’un projet d’intégration des enjeux fauniques dans la planification forestière et à la mise à jour des fiches d’information sur le caribou forestier. Et il y a Marilyn Labrecque, notre « oisologue », qui depuis plusieurs années déjà coordonne le programme ZICO au Québec. Cette année, Marilyn a produit un important plan d’action pour la protection de l’hirondelle de rivages, la population de cette espèce déclinant rapidement. Marilyn a également réalisé un projet-pilote visant à limiter la propagation des plantes envahissantes dans la ZICO de Saint-Vallier. Cela tout en coordonnant les travaux d’un comité d’experts indépendants chargé d’étudier les impacts sur les milieux naturels du projet Énergie Est de TransCanada. Rapport annuel 2014-2015

© Nature Québec

Dans son mot, notre président, Michel Bélanger, fait état des grands dossiers, des enjeux et des grandes batailles de Nature Québec. Et aussi de la magnifique victoire que nous avons arrachée (notamment grâce à son génie juridique) dans le dossier du terminal pétrolier de Cacouna. Je me consacrerai ici aux projets de recherche et d’intervention de Nature Québec, et aux défis d’organisation interne. Car de l’organisation dépend l’efficacité de notre travail de fond.

Christian Simard

Quant à Héloïse Fernandez, notre responsable des communications, elle s’est étroitement liée avec la campaigner hors pair qu’est Marie-Eve Leclerc. Ensemble (et avec combien d’autres !), elles ont été à l’origine du succès phénoménal qu’a connu la Marche Action Climat du 11 avril dernier, une marche qui a vu défiler 25 000 personnes dans les rues de Québec à la veille d’une rencontre des premiers ministres des provinces. Tout au long de l’année, Héloïse a également animé la pétition Béluga, les campagnes de collectes de fonds, les événements et, plus largement, les communications publiques de Nature Québec. En soutien à tout ce beau monde, fidèle au poste depuis 13 ans déjà, Marie-Claude Chagnon, « dépanneuse universelle », tout à la fois réviseure, graphiste, gestionnaire de base de données, et j’en passe. Depuis l’été, elle est assistée à la gestion des dons et adhésions par Farré Kondo. Tout ce travail devient parfois assourdissant. On peut se poser des questions légitimes sur la portée réelle de nos actions et sur leur efficacité. S’il existe des raisons de se réjouir (victoire à Cacouna, protection d’un habitat de la rainette…), il en existe plus d’une pour se désoler. Je pense notamment à nos sociétés occidentales qui maintiennent, voire qui accentuent leur dépendance au pétrole et à l’automobile, avec toutes les conséquences que cela suppose sur la destruction des milieux naturels et sur le climat. Alors, tout récemment, pour nous aider et nous soutenir dans l’organisation de nos tâches, dossiers et projets, nous avons procédé à l’embauche d’une directrice exécutive, MarieMaude Chevrier, avec laquelle je travaillerai désormais à mieux planifier et organiser le travail de Nature Québec. Un grand merci à toute l’équipe !

Christian Simard Directeur général 3

Membres du conseil d’administration MICHEL BÉLANGER Représentant du Centre québécois du droit de l’environnement depuis 1990.

Me Michel Bélanger est avocat, spécialisé en recours collectif et droit de l’environnement. Il combine la double formation d’avocat et de notaire. Il est détenteur d’une maîtrise en droit public de l’Université de Montréal et d’un diplôme d’études supérieures spécialisées en droit de l’environnement et de l’aménagement du territoire de l’Université Robert-Schuman (Strasbourg, France). Il est chargé de cours en droit de l’environnement depuis 1990 dans diverses universités. Il a été commissaire additionnel au Bureau d’audiences publiques sur l’environnement. M e  Bélanger a agi comme procureur dans différentes causes d’importance en environnement, dont les dossiers de Ciment du Saint-Laurent devant la Cour suprême du Canada, des forages à Anticosti par la compagnie Pétrolia, du port pétrolier à Cacouna par la compagnie TransCanada, de la rainette faux-grillon à LaPrairie et de la cimenterie McInnis à Port-Daniel. En 2011, il a reçu le Prix pro bono Rajpattie-Persaud de l’Association du barreau canadien. Il s’est vu décerner le titre d’avocat émérite du Barreau du Québec en 2015. Me Michel Bélanger est très impliqué auprès des groupes environne­ mentaux, notamment en sa qualité de président et cofondateur du Centre québécois du droit de l’environnement. Il est également président bénévole de Nature Québec.

. François Décary Représentant individuel depuis 2014 et représentant des Sentiers pédestres des 3 monts de 2011 à 2014.

François Décary-Gilardeau est diplômé en science politique de l’Université de Montréal et détient une maîtrise en sciences de l’environnement. Son mémoire portait sur l’avenir de l’agriculture au Québec. Actuellement, à titre de directeur de l’Association coopérative d’économie familiale Appalaches-Beauce-Etchemins, il œuvre à l’avancement d’enjeux sociaux tels que la défense des droits des consommateurs, des locataires et des personnes assistées sociales. François Décary a été analyste pour Option consommateurs : il s’y est intéressé aux enjeux provinciaux et fédéraux relatifs à l’agriculture et l’alimentation. Il a également œuvré au sein de la Chaire de responsabilité sociale et de développement durable de l’Université du Québec à Montréal. Depuis son retour en région, François Décary-Gilardeau s’implique activement au sein de plusieurs organisations qui assurent la promotion d’un développement régional durable, l’animation culturelle et artistique et la préservation du patrimoine bâti et écologique. Les actions qu’il a menées sont guidées par un souci de dynamisation des collectivités par des activités et par la création d’espaces de rencontre. Père de famille et grand amoureux des activités de plein air, François Décary accorde une très grande importance à la préservation de la nature dans toute sa beauté.

FRANÇOIS CANTIN

BERNARD DESCHAMPS

Représentant des membres individuels depuis 2006.

Représentant des membres individuels depuis 2006.

François Cantin est analyste en informatique et spécialiste en bases de données. Il s’intéresse à l’environnement depuis près de vingtcinq ans et détient un diplôme d’études supérieures spécialisées en éducation relative à l’environnement de l’Université du Québec à Montréal, de même qu’un diplôme d’études supérieures en environnement et un baccalauréat en sciences informatiques de l’Université de Montréal. François Cantin s’est intéressé à la caractérisation environnementale des sites contaminés. Il est coresponsable la commission Énergie et changements climatiques de Nature Québec.

Bernard Deschamps détient un baccalauréat en administration des affaires, option finances, de l’Université de Sherbrooke. Il est membre de la corporation des administrateurs agréés depuis 1989. En 1984, il s’est joint à la Caisse de dépôt et placement du Québec à titre de gestionnaire de portefeuille et s’est spécialisé dans le placement privé. Fort de son expérience, il a participé à la fondation de la Société d’investissement Tremplin 2000 et y a œuvré à titre de vice-président investissement. En 1991, il s’est joint à la société d’investissement Desjardins et a participé à la création du réseau québécois des sociétés régionales d’investissement. Depuis 1994, il œuvre au sein de Placements Ger-Ben inc./Capital Benoit inc. à la gestion des placements privés et publics. Il y a été nommé directeur général en avril 1999 et en assume la présidence depuis juin 2010. Dans le cadre de ses activités professionnelles, Bernard Deschamps a siégé aux conseils d’administration de sociétés œuvrant dans différents secteurs de l’activité économique. Il  est actuellement administrateur des sociétés R & D Capital inc. et Corporation financière Brome inc. Parallèlement à sa carrière professionnelle, il s’est impliqué auprès de plusieurs organismes à but non lucratif, notamment le réseau Capital de risque du Québec et le Centre d’entreprise jeunesse du YMCA. Bernard Deschamps est trésorier de Nature Québec.

4

CHARLES-ANTOINE Drolet

Richard Laurence

Représentant des membres individuels depuis 1998.

Représentant des membres individuels depuis 2014.

Charles-Antoine Drolet est détenteur d’une maîtrise en biologie et a fait carrière dans la fonction publique fédérale à divers niveaux scientifiques et administratifs. Ses responsabilités l’ont amené à œuvrer principalement en milieu marin et nordique, à superviser des équipes de recherche en écologie, à travailler étroitement avec les communautés autochtones à la mise en œuvre de la Convention de la Baie-James dans le domaine de la gestion de la faune et à participer aux comités internationaux de gestion intégrée des oiseaux migrateurs de la région de l’Atlantique. Ses principales réalisations incluent la mise en chantier des travaux de recherche sur les oiseaux forestiers, dont est issu l’Atlas des oiseaux nicheurs du Québec méridional, le développement de stratégies de conservation d’espèces menacées au Nigéria, la réhabilitation de populations d’oiseaux marins dans certains refuges de la Basse-CôteNord et la réalisation de projets de gestion conjointe de la faune avec les autochtones du Nord-du-Québec. En 2014, il a terminé un mandat comme membre du Conseil de gestion des ressources fauniques marines du Nunavik. Charles-Antoine Drolet agit actuellement à titre de personne ressource pour la commission Biodiversité. Il représente Nature Québec en présentant des mémoires relatifs à des projets de nature énergétique lors d’audiences du Bureau d’audiences publiques en environnement.

MARIANNE KUGLER

Richard Laurence est diplômé de l’École polytechnique de Montréal en génie physique. Il possède aussi une maîtrise en physique de l’Université de Toronto et une maîtrise en administration publique de l’École nationale d’administration publique. Il a amorcé ses 35 années de carrière à Environnement Canada comme météoro­ logiste opérationnel. La plus grande partie de sa carrière a toutefois été vouée à la gestion, pour le gouvernement fédéral, des réseaux d’observation météorologique, climatologique et hydrométrique au Québec et sur la Terre de Baffin, en collaboration avec de multiples partenaires. Il a été un des principaux instigateurs du Réseau météorologique coopératif du Québec. Richard Laurence a été très impliqué dans le projet de modélisation intégré du fleuve Saint-Laurent, dans le cadre du Plan d’action Saint-Laurent et des études de la Commission mixte internationale. À ses tous débuts, il a contribué au consortium Ouranos sur la climatologie régionale et l’adaptation aux changements climatiques. Finalement, il a été membre du comité interministériel fédéral du groupe canadien sur l’observation de la Terre. Depuis sa retraite, en 2007, il s’est particulièrement intéressé à l’histoire du petit hameau de Port Lewis, près de Saint-Anicet en Montérégie, et à la gestion d’un syndicat de copropriétaires. Depuis octobre 2014, il assume la présidence de l’Association pour la sauvegarde du lac Saint-François, en Montérégie.

ISABELLE MÉNARD Représentante des membres individuels depuis 2009.

Représentante des membres individuels de 2001 à 2004, et depuis 2006.

Marianne Kugler a obtenu un doctorat en géomorphologie de l’Université d’Ottawa en 1974. Durant les premières années de sa carrière de professeure en géographie physique à l’Université d’Ottawa, elle a collaboré à la rédaction de scénarios de télévision en vulgarisation scientifique. En 1977, elle déménageait à Québec, et entrait au service des relations publiques de l’Université Laval pour y faire de la communication scientifique. En 1994, Marianne Kugler renouait avec la carrière de professeure, mais cette fois en communication publique, au département d’information et de communication de l’Université Laval. Elle y a offert des cours en techniques de communication et de relations publiques et y a poursuivi des travaux de recherche sur les stratégies de communication institutionnelle et de communication scientifique. À la retraite depuis janvier 2011, elle consacre maintenant son temps au bénévolat.

Rapport annuel 2014-2015

Isabelle Ménard est détentrice d’un baccalauréat en sciences biologiques de l’Université du Québec à Montréal et d’une maîtrise en sciences de l’Université de Montréal. Elle s’est particulièrement intéressée à l’écologie aquatique et a d’ailleurs effectué un stage à l’Institut de limnologie du lac Léman, à Thonon-les-Bains en France. Par la suite, elle a travaillé à divers programmes de mise en valeur de la faune et de la flore, ainsi qu’à des études d’impact et d’évaluation des risques écotoxicologiques. Elle a ainsi été amenée à approfondir ses connaissances dans ce domaine et a obtenu un diplôme de l’Université Concordia en écotoxicologie. De 1997 à 2003, Isabelle Ménard a été directrice des opérations de l’écocentre Petite-Patrie de la Ville de Montréal. Par la suite, elle a occupé les fonctions de responsable de l’environnement pour une papetière et procédé à la caractérisation de sols contaminés. Depuis 2006, elle s’est jointe à l’équipe santé, sécurité et environnement de la Confédération des syndicats nationaux. Elle y œuvre au développement d’outils pour les travailleurs, afin d’intégrer la problématique environnementale au sein de leur travail. Elle s’intéresse particulièrement à la gestion des matières résiduelles, de l’eau, de l’énergie, aux contaminations diverses et à leurs effets sur la santé des travailleurs, aux changements climatiques, aux richesses naturelles et aux mines. Isabelle Ménard est actuellement vice-présidente de Nature Québec 5

Alain Saladzius

Raymond Sarrazin

Représentant de la Fondation Rivières depuis 2012.

Représentant des membres individuels depuis 2011.

Alain Saladzius est cofondateur et président de la Fondation Rivières. Il est diplômé de l’École polytechnique de Montréal en génie civil, orientation protection de l’environnement. Depuis 1985, il travaille pour le gouvernement du Québec à titre d’ingénieur spécialiste en gestion et traitement de l’eau. Jusqu’en 1994, il a été chargé de projets pour le ministère de l’Environnement et de la Faune. Il y assurait le contrôle de la qualité et la gestion de projets d’assainissement des eaux usées. De 1995 à 2006, il a travaillé à titre d’ingénieur coordonnateur pour le ministère des Affaires municipales, des Régions et de l’Occupation du territoire. Il a notamment été responsable de comités relatifs à la Politique nationale de l’eau et aux pratiques ou normes de saine gestion. Depuis 2006, il est chef d’équipe des programmes d’infrastructures du bureau de Montréal de ce ministère dans le domaine du traitement des eaux et de la gestion. À titre personnel, au début des années  1990, il a analysé les conséquences de l’attribution de contrats de production d’énergie par Hydro-Québec à des producteurs privés. Ses recherches et actions, en collaboration avec différents spécialistes et groupes, ont mené à la tenue d’une commission d’enquête publique sur cette industrie. En 2001 et 2002, il a coordonné l’opération Adoptez une rivière, laquelle s’est mérité le prix Phénix de l’environnement, catégorie Éducation et sensibilisation. Il est aussi lauréat d’un Prix canadien de l’environnement, catégorie Conservation, et est devenu premier héros de l’année de Sélection du Reader’s Digest en 2003. En 2004, le Conseil canadien des ingénieurs, qui représente 160  000  ingénieurs canadiens, lui a décerné sa Distinction pour services méritoires, Service communautaire.

Auparavant, Raymond Sarrazin avait occupé les postes de viceprésident principal Distribution pour le Québec et les provinces atlantiques, ainsi que de vice-président principal de chaîne d’approvisionnement pour Provigo. Il avait également assuré les débuts de la bannière Rona L’entrepôt et a été membre fondateur de Club Price Canada, où il a été responsable des opérations, puis vice-président Développement pour le Canada, l’Espagne et le Royaume-Uni. Raymond Sarrazin a siégé au comité logistique de CIES (regroupement de détaillants européens). Dans le cadre de son travail, Raymond Sarrazin a toujours été préoccupé par les enjeux écologiques. Cette préoccupation s’est notamment traduite par l’implantation de vérifications environnementales dans les opérations, de systèmes de récupérationrecyclage de classe mondiale, ainsi que par la réduction de l’empreinte carbone des opérations des flottes de transport des entreprises où il œuvrait.

Beauté éphémère.

© CCDMD, Le Québec en images, Sophie Leclerc

© CCDMD, Le Québec en images, Mélanie Brunet

Renaissance.

Raymond Sarrazin est diplômé de l’École polytechnique de Montréal en génie industriel. Il possède également un MBA de l’Université de Sherbrooke. Au cours des vingt-cinq dernières années, avant sa retraite, il a occupé des postes de cadre supérieur chez des détaillants de renom, notamment chez Loblaws. Il y était assigné au projet Chaîne d’approvisionnement 2010, au cours duquel la chaîne régionale a été transformée en une chaîne intégrée de classe mondiale. Ce projet de 1,3 G$ sur 5 ans comprenait la refonte du réseau et des systèmes d’opération. Pour ce projet, il a été responsable de la solution « affaires », de la reconstruction du réseau et de la certification LEED. Il y a agi à titre d’officier de gestion du projet.

6

Personnel régulier, contractuels et stagiaires Équipe administrative

Agents de projet et stagiaires

CHRISTIAN SIMARD Directeur général Co-porte-parole, Vision Biomasse Québec Responsable, coalition Pour que le Québec ait meilleure mine ! Participant, médiation Ciment McInnis

Justine Bouchard-Bélanger Stagiaire en communications

Héloïse Fernandez Responsable des communications et de la collecte de fonds MARTIN PELLETIER Contrôleur et responsable administratif MARIE-CLAUDE Chagnon Adjointe administrative et adjointe de projets Farré Kondo Technicien en bases de données

Chargés de projet et coordonnateurs Dominique Bernier Coordonnatrice, coalition Pour que le Québec ait meilleure mine ! Cyril Frazao Chargé de projet Biodiversité et santé Chargé de projet Agriculture Chargé de projet Énergie et changements climatiques Co-coordonnateur, Symposium mondial sur l’uranium SOPHIE Gallais Chargée de projet Aires protégées Chargée de projet Forêt

Julia Cyr-Gagnon Stagiaire Biodiversité (dossier ZICO) Marie-Ève Deshaies Agente de projet Aires protégées Agente de projet Forêt Alex Dumont Stagiaire Biodiversité (dossier ZICO) Nathalie d’Urso Stagiaire en informatique Émilie Escafit Stagiaire professionnelle Aires protégées/Forêt Philippe Grégoire Agent de projet Énergie et changements climatiques Sylène Lasfargues Stagiaire Aires protégées Stagiaire Énergie et changements climatiques Camille B. Lefrançois Agente de projet Aires protégées Jérôme Lévesque Agent de projet Agriculture Agent de projet Énergie et changements climatiques

MARILYN Labrecque Chargée de projet Biodiversité Chargée de projet Énergie et changements climatiques

GwenaElle Minot-Kohl Agente de projet Agriculture Agente de projet Énergie et changements climatiques Agente de projet Biodiversité Stagiaire professionnelle Énergie et changements climatiques Stagiaire professionnelle Biodiversité Stagiaire Agriculture

Marie-Eve Leclerc Coordonnatrice, Marche Action Climat (11 avril 2015)

Melissa Pimentel Agente de projet Biodiversité (dossier ZICO)

Ugo Lapointe Chargé de projet contractuel, coalition Pour que le Québec ait meilleure mine ! Co-coordonnateur, Symposium mondial sur l’uranium Bénévole, commission Énergie (dossier Mines)

Gregory Richard Stagiaire Forêt

Stéphane Groleau Chargé de projet contractuel, Fête des semences

Jérôme Spaggiari Agent de projet contractuel Forêt

Amélie St-Laurent Samuel Chargée de projet Forêt/Biomasse Chargée de projet Agriculture Chargée de projet Énergie et changements climatiques Coordonnatrice, Vision Biomasse Québec Participante, médiation Ciment McInnis Représentante, comité de suivi environnemental de CimentMcInnis Rapport annuel 2014-2015

7

Principaux bénévoles Responsables de commissions

Bénévoles de commissions

LOUIS BÉLANGER Bénévole, responsable de la commission Forêt

Commission Agriculture Ferme amie des abeilles : Marie-Pascale Beaudoin (conseillère horticole, ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec), Madeleine Chagnon (professeure, Université du Québec à Montréal), Samuel Comtois (directeur adjoint, Pleine Terre), Valérie Fournier (professeure, Université Laval), Christine Gingras (coordonnatrice, Coopérative pour l’agriculture de proximité écologique), Christine Jean (Fédération des apiculteurs), Benjamin Ouellet (biologiste, ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec), André Talbot (apiculteur, Rucher Mellifera) Graine de changements : Marie-Pier Aubin, Orphé Bichet, Chantal Giroux, Thierry Karsenti (titulaire de la Chaire de recherche du Canada sur les technologies de l’information et de la communication en éducation), Marie-Hélène LagueuxTremblay, Sarah Martin, Virginie Mineault, Flor Salvador, Valérie Saucier, Claude Vallée (professeur, Institut de technologie agroalimentaire, campus de Saint-Hyacinthe), Frédérick Willème, Laurence Williams

FRANÇOIS Cantin Bénévole, responsable de la commission Énergie et changements climatiques MÉLANIE DESROCHERS Bénévole, coresponsable commission Aires protégées JEAN HUBERT Bénévole, coresponsable commission Aires protégées Marc Hudon Bénévole, responsable de la commission Eau

Bénévoles Administration et communications cocktail-bénéfice 2015 Notre invité d’honneur : Jérôme Dupras (professeur au Département des sciences naturelles de l’Université du Québec en Outaouais et chercheur à l’Institut des Sciences de la Forêt tempérée. Membre du groupe Les Cowboys Fringants, président de la Fondation Cowboys Fringants et membre du comité exécutif du Mouvement Ceinture verte) À l’accueil et au service : Catherine Bajzak, Marie-Ève Deshaies, Nicolas Dubé-Tourigny, Cyril Frazao, Jean-Sébastien Gagnon, Sophie Gallais, Christine Gingras, Marc Gourdeau, Philippe Grégoire, Gwenaëlle Jaudet, Farre Kondo, Émie Labrecque, Nicole Lavoie, Michel Leclerc, Jérôme Lévesque, François Messier, Gwenaelle Minot-Kohl, Martin Pelletier, Gregory Richard, Amélie St-Laurent Samuel, Pierre Tremblay, Vanessa Viera (photographe) ... et en cuisine, pour assurer le ravissement de nos papilles, notre savoureuse Nathalie LeBlanc ! Autres événements Catherine Bajzac, Carl M. Perreault (photographe), Mélissa Pimentel, Vanessa Viera (photographe et vidéaste) Soutien administratif Richard Bédard, Raymond Sarrazin (conseiller en développement)

Commission Aires protégées Manon Turmel (dossier Anticosti), Vanessa Viera (vidéaste, dossier Caribou) Campagne Nagoya + : Yoan Béraud (réalisation, montage et animation vidéo), Nicolas Dubé-Tourigny Commission Biodiversité Caherine Bajzac (dossier ZICO), Laurence Boulanger (dossier ZICO), Charles-Antoine Drolet (personne-ressource pour la Commission), Melissa Pimentel (dossier ZICO), Guillaume Simard (spécialiste Web, dossier Milieux de vie en santé) Gardiens des ZICO : Anthony Assels, Jean Bachand, Camille Bolduc, Laurence Boulanger, Louise Corriveau, Pascal Côté, Gaston Déry, Mario Fortin, Benoît Gendreau, Christian Gendreau, Philippe Grégoire, Sarah-Émilie HébertMarcoux, Jean-Étienne Joubert, Patrick Laniel, Marc Lapointe, Geneviève Lemoyne, Manon Ouellet, Réginald Ouellet, Geneviève Pelletier, Françoise Renaud, Amélie Rivard, Germain Savard, Jonathan St-Germain, Martin St-Michel Commission Énergie et changements climatiques Michel Bélanger (avocat, participant à la médiation Ciment McInnis), Carolina Bragga (dossier Anticosti), Charles-Antoine Drolet, Gabrielle HawaGagnon (dossier Mines), Sophie Le Métais (dossier Anticosti) Comité d’experts dossier Énergie-Est : Pierre Dumont, Louise Gratton, Jacques Larivée, Yves Mailhot, Pierre Ross, Guy Trencia Symposium sur l’uranium : Philippe Bouchard (audiovisuel), Amanda Costa, Maria Rita Jansen, Mateus Senna

Araignée-crabe (thomise) sur marguerite blanche.

Bouton d’or. © CCDMD, Le Québec en images, Denis Chabot

© CCDMD, Le Québec en images, Jean-Guy Béliveau

Commission forêt Luc Bouthillier, Pierre Dubois, Vincent Gérardin, Peter M. Kilburn, Michel Leclerc, François Messier (dossier Paysages), Gery Van Der Kelen

8

Assemblée générale annuelle (AGA)

Donateurs et sympathisants

Conseil d’administration

Comité de direction des programmes / projets  Directeur général  Responsable des communications et de la collecte de fonds  Chargés de projet  Agents de projet

Contrôleur et responsable administratif

 Contrôle financier  Administration  Tenue de livres  Gestion des ressources financières  Application des politiques de ressources humaines  Gestion des ressources matérielles

Directeur général

Responsable des communications et de la collecte de fonds

 Élaboration de stratégies en communication et collectes de fonds  Représentation et mobilisation  Développement d’outils de communication  Rédaction, révision et diffusion des communiqués et mémoires  Gestion du site Web et du bulletin  Attachée de presse  Réalisation de collectes de fonds  Recherche de commandites  Organisation d’événements

liens de collégialité

liens d’autorité

Membres individuels et membres affiliés

Commissions  Agriculture  Biodiversité  Aires protégées  Eau  Énergie  Forêt

Adjointe administrative et adjointe de projets

Chargé(e)s de projet

Technicien en bases de données

Agent(e)s de projet et stagiaires

 Soutien logistique, structuration, gestion et tenue à jour de la base de données ProDon (en soutien aux communications, à la collecte de fonds et à la comptabilité)  Révision linguistique, édition, graphisme et ressource-conseil en édition (en soutien aux projets, aux communications et à la direction)

 Soutien aux chargés de projet

 Gestion du parc informatique et soutien logiciel

 Soutien au CA

 Secrétariat général

 Agriculture  Aires protégées  Biodiversité (dont Ateliers sur la conservation des milieux naturels et Zones importantes pour la conservation des oiseaux)  Eau

© CCDMD, Le Québec en images, Daniel Bellemare

Organigramme 2014-2015

 Énergie (dont Biomasse)  Forêt

N.B. L’organigramme actuel est disponible en ligne [www.naturequebec.org/fileadmin/fichiers2015/publications/Organigramme.pdf ] Rapport annuel 2014-2015

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Projets et dossiers actifs en 2014-2015 Commissions

Projets

Responsables

Agriculture

Ferme amie des abeilles

Amélie St-Laurent Samuel

Graines de changement

Cyril Frazao

Campagne Nagoya + : faire plus pour la conservation au Québec

Sophie Gallais

Aires protégées

Carcaj’où ? Des connaissances à partager Du Nord pour tous au Plan Nord + (Relance du Plan Nord) Exploration du potentiel d’aire protégée de catégorie IV, V et VI dans la région de Stoneham-et-Tewkesbury et de Saint-Gabriel-de-Valcartier (phase 2) La protection du caribou forestier : de nouveaux défis à relever ! Implication dans le dossier des parcs québécois Suivi du réseau des aires protégées au Québec Biodiversité

Ateliers sur la conservation des milieux naturels

Cyril Frazao

Milieux de vie en santé Mouvement Toile Verte Bulletin Zico

Marilyn Labrecque

Coordination du réseau de gardiens des ZICO Lutte contre les plantes envahissantes dans la ZICO de Saint-Vallier Protection des oiseaux et de leurs habitats sur la côte de la baie James Protection des sites de nidification de l’hirondelle de rivage dans les ZICO du Québec Sensibilisation des acteurs locaux à la préservation des ZICO du Saint-Laurent fluvial Énergie et changements climatiques

Forêt

Coordination du regroupement Vision Biomasse Québec

Amélie St-Laurent Samuel

Participation au comité de suivi environnemental Ciment McInnis Marche Action-climat (événement du Jour de la Terre, 21 avril 2015)

Marie-Eve Leclerc

Symposium mondial sur l’uranium

Cyril Frazao

Faire flèche de tout bois (gestion du bois post-consommation)

Amélie St-Laurent Samuel

Les paysages forestiers sensibles de la Capitale-Nationale : portrait et perspectives Enquête sur les aires protégées polyvalentes)

Sophie Gallais

Participation aux tables de gestion intégrée des ressources et du territoire Restauration écologique et économique de la forêt mélangée de Portneuf (intégration des enjeux fauniques à la planification forestière)

© Québec couleur nature 2006, Maryse Bouffard © Québec couleur nature 2008, Daniel Lemaire © CCDMD, Le Québec en images, Denis Chabot

Suivi de la réforme du régime forestier (stratégie d’aménagement durable des forêts et certification forestière)

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Commission Agriculture Abeille butinant la lavande (Saint-Eustache, Laurentides).

L’agriculture est au cœur de nos vies. En plus de sa fonction nourricière, elle contribue aux autres secteurs de l’activité socio-économique en marchandises, en services et en maind’œuvre. L’agriculture façonne le paysage et peut assurer la conservation et la régénération des ressources naturelles et du patrimoine culturel de la société. © CCDMD, Le Québec en images, Camille Dulude

La commission Agriculture intervient afin de rendre la pratique de l’agriculture compatible avec le maintien des écosystèmes des régions agricoles et avec celui des communautés qui en dépendent. La Commission propose des solutions afin de minimiser l’impact de l’agriculture sur les sols, les cours d’eau, les eaux souterraines, les milieux humides et les changements climatiques. Chargés de projet : Cyril Frazao et Amélie St-Laurent Samuel Agents de projet : Jérôme Lévesque et Gwenaelle Minot-Kohl

Ferme amie des abeilles

Graines de changement

Actuellement, l’abeille est le plus important des insectes pollinisateurs. Cet insecte, sans lequel nombre de cultures seraient impossibles ou à faible rendement, rend de multiples services écologiques. Or, depuis quelques années, ces pollinisateurs connaissent un déclin fulgurant. Certains coupables ont déjà été identifiés, notamment une famille d’insecticides appelée néonicotinoïdes. Dans l’esprit de la nouvelle Politique de souveraineté et de sécurité alimentaire, Nature Québec estime nécessaire que le Québec bannisse ces pesticides systémiques et se dote d’un plan d’action afin d’assurer la survie des colonies d’abeilles présentes sur son territoire.

L’agriculture urbaine connaît un essor partout dans le monde. Ce type d’agriculture de proximité vise à d’abord à assurer une alimentation saine et locale tout en favorisant l’adoption de pratiques modifiant le mode de consommation des familles. Pratiquer l’agriculture urbaine favorise aussi les échanges entre les individus et favorise la santé par l’activité physique et un contact relaxant avec la nature. Finalement, les aménagements qui en découlent créent des îlots de verdure, donc de fraîcheur, bénéfiques pour la population. Ces aménagements favorisent aussi la présence de pollinisateurs, nécessaires à la plupart des cultures.

Le projet Ferme amie des abeilles vise plus spécifiquement à épauler le milieu agricole afin de favoriser l’adoption de pratiques bénéfiques de conservation des habitats et la mise en place d’aménagements favorables aux pollinisateurs indigènes et domestiques. Le projet est financé par programme Prime-Vert (volet 4, Appui au développement et au transfert de connaissances en agroenvironnement) du ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec (MAPAQ).

Le projet Graines de changement est un projet d’éducation à l’agriculture urbaine destiné aux enseignants et aux élèves de niveau  primaire. Il propose aux jeunes, à leurs familles et à leur communauté des activités de plantation simples, amusantes et à faible budget, puisque conçues pour la plupart à partir de matériaux récupérés. Les enfants apprennent d’où viennent les légumes qu’ils consomment chez eux tout en embellissant une salle de classe et une cour d’école. La première phase du projet s’est déroulée à l’école entrepreneuriale Cœur-Vaillant-Campanile. Les différentes activités d’agriculture urbaine intérieure et extérieure ont été testées avec les élèves et leurs enseignantes afin d’évaluer leur faisabilité en contexte scolaire.

[www.naturequebec.org/ferme-amie-des-abeilles]

Un outil d’aide à la décision destiné aux producteurs agricoles et aux clubs-conseils est présentement développé, en collaboration avec les membres du comité consultatif du projet. Cet outil permettra de poser un diagnostic de la ferme par rapport aux besoins des pollinisateurs et d’identifier les interventions qui devraient être mises en œuvre afin de répondre aux lacunes identifiées. L’outil proposera différentes méthodologies afin de mettre en œuvre ces interventions, en tenant compte des spécificités de chaque ferme, notamment du type d’exploitation agricole (cannebergière, bleuetière, verger, grande culture, production maraîchère et laitière). Au cours de l’été 2015, l’outil a été testé sur le terrain par les producteurs agricoles, en collaboration avec les clubs-conseils partenaires. Il sera bonifié à l’automne, en fonction des commentaires obtenus, avant d’être diffusé largement. Rapport annuel 2014-2015

[www.naturequebec.org/graines-de-changement]

La deuxième phase du projet consiste à développer une application pour tablette numérique regroupant toutes les activités testées précédemment. L’application comportera des notions de biologie des plantes (structure, croissance, cycle de vie, photosynthèse et pollinisation), de récupération de matériel, de récupération d’eau de pluie et de compostage. Les tests sont prévus dans plusieurs écoles de Québec et de Montréal. Cet outil numérique pédagogique, validé par Québec’ERE et par nos experts en horticulture et en technologie, sera disponible gratuitement sur Apple Store dès la mi-décembre 2015.

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Réseau d’agriculture urbaine de Québec (RAUQ) [www.agricultureurbaine.net/]

Nature Québec est membre fondateur du Réseau d’agriculture urbaine de Québec (RAUQ), un regroupement de personnes et d’organismes intéressés par l’agriculture urbaine et son développement à Québec. Concept en émergence dans plusieurs grandes villes du monde, l’agriculture urbaine procure de nombreux bienfaits qui touchent à la fois l’écologie, l’économie, la santé et la société. À elle seule, elle représente une autre vision de la consommation et la possibilité pour les citoyens d’atteindre une certaine autosuffisance alimentaire. Depuis 2010, le RAUQ organise annuellement la Fête des semences et de l’agriculture urbaine de Québec. Cette année, la Fête a connu un franc succès, réunissant plus de 3 000 visiteurs venus s’approvisionner et s’informer auprès de onze semenciers et d’une vingtaine d’exposants. Les visiteurs ont pu également assister à une dizaine de conférences, allant du démarrage des semis à la production de semences, en passant par la culture de fines herbes et d’arbres fruitiers.

Avenir de l’agriculture et de l’agroalimentaire Nature Québec se préoccupe des suites données par le gouvernement québécois au rapport de la Commission sur l’avenir de l’agriculture et de l’agroalimentaire québécois (CAAAQ), ou commission Pronovost. En ce sens, dès 2013, Nature Québec s’est dit déçu du contenu de la nouvelle Politique de souveraineté et de sécurité alimentaire du gouvernement du Québec. Pour l’organisme, cette Politique favorisera l’émergence d’une agriculture à deux vitesses où se perpétueront des pratiques dommageables pour l’environnement naturel tout en tentant d’implanter, à la marge, un axe de développement durable pour définir l’agriculture de demain. Pour Nature Québec, il aurait fallu placer l’écoconditionnalité au cœur de la nouvelle Politique, et non en périphérie. Rappelons que l’écoconditionnalité lie le soutien économique de l’État à l’adoption de bonnes pratiques agroenviron­ nementales dans les fermes.

Vigilance OGM

Nature Québec est l’un des membres de Vigilance OGM, un organisme à but non lucratif formé de groupes et d’individus préoccupés par les organismes génétiquement modifiés (OGM) mis quotidiennement dans notre assiette et par l’impact des modes de production de ces organismes sur la santé humaine et environnementale. Vigilance OGM a pour but de créer un réseau solide et de travailler de concert à certaines campagnes de sensibilisation sur les OGM.

© Nature Québec

Projet Graines de changement, École Cœur-Vaillant-Campanile, Québec.

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© Nature Québec

[www.vigilanceogm.org/]

Commission Aires protégées

Descente de la rivière Péribonka (Saguenay–Lac-Saint-Jean, été 2015).

L’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) définit une aire protégée comme « un espace géographique clairement défini, reconnu, consacré et géré, par tout moyen efficace, juridique ou autre, afin d’assurer à long terme la conservation de la nature, ainsi que les services écosystémiques et les valeurs culturelles qui lui sont associés ». Concrètement, les aires protégées constituent l’un des principaux moyens permettant de maintenir la diversité des espèces, des écosystèmes et du bagage génétique naturel d’un territoire. En plus d’assurer des services sur les plans environnemental et écologique, les aires protégées offrent aussi des bénéfices du point de vue scientifique, éducatif, social, culturel, spirituel et économique. La commission Aires protégées travaille à la mise en place d’un véritable réseau d’aires protégées permanentes et représentatives de la biodiversité québécoise, et à la saine gestion de ce réseau. De plus, elle est impliquée dans plusieurs initiatives, coalitions et groupes de travail qui visent à accélérer la mise en place du réseau, tout en proposant des solutions pour réaliser cet objectif.

© Nature Québec

Responsables : Mélanie Desrochers et Jean Hubert Chargée de projet : Sophie Gallais Agentes de projet : Marie-Ève Deshaies et Camille B. Lefrançois Stagiaires : Émilie Escafit et Sylène Lasfargues

Réseau d’aires protégées au Québec Nature Québec suit de près l’évolution du réseau d’aires protégées au Québec. Rappelons qu’en mai 2011, le gouvernement dévoilait les nouvelles orientations stratégiques du Québec en matière d’aires protégées. Il s’engageait ainsi à atteindre 12 % d’aires protégées sur l’ensemble du territoire québécois d’ici 2015, alors qu’actuellement ce réseau représente 9,16 % du territoire québécois. Nature Québec considère que ces orientations sont un premier pas vers l’atteinte de la cible internationale de Nagoya, visant la protection de 17 % de la superficie terrestre d’ici 2020 et de 10 % du milieu marin.

Aires protégées de la région du Saguenay–Lac-Saint-Jean

Nature Québec et plusieurs partenaires sont intervenus pour rappeler l’importance de créer une grande aire protégée dans le secteur du lac Manouane et des montagnes Blanches. Ce secteur, qui touche également la région de la Côte-Nord et du Nord-du-Québec, est en effet prioritaire pour la protection de massifs forestiers intacts et pour le rétablissement du caribou forestier. Nature Québec considère également qu’il est important de créer des aires protégées plus au sud, afin de favoriser la mise en valeur et l’accessibilité de ces territoires à la population. Ainsi, Nature Québec soutient le Comité de sauvegarde de la rivière Péribonka (CSRP), lequel souhaite protéger et mettre en valeur le potentiel récréotouristique du corridor riverain de la rivière Péribonka (de Péribonka IV au lac Tchitogama). Au cours de l’été 2015, Nature Québec a organisé avec le CSRP, Équinox aventure et d’autres partenaires, une descente de la rivière en canot. Cette descente a permis la découverte de paysages remarquables, de falaises impressionnantes et de peuplements forestiers particuliers.

Rapport annuel 2014-2015

Annonces concernant la création prochaine de nouvelles aires protégées

Plusieurs annonces ont eu lieu concernant la création future de nouvelles aires protégées. Dans le cadre du lancement du Plan Nord, le 8 avril 2015, deux annonces ont été faites pour le Nunavik : la création prochaine de la réserve aquatique projetée de la rivière Kovik et du projet de parc national Ulittaniujalik. En juillet 2015, le gouvernement du Québec a signé une entente avec la Nation crie afin de résoudre le différend forestier Baril-Moses. Dans le cadre de cette entente, l’ajout de 5 436 km2 de territoire protégé a été annoncé dans le secteur de la rivière Broadback et du lac Evans. Nature Québec a salué cette annonce importante pour la protection du caribou forestier et des vieilles forêts. Toutefois, un secteur proposé par la Nation crie n’a pas été retenu comme aire protégée. Il serait essentiel de corriger le tir en ajoutant la proposition de la communauté de Waswanipi.

Réserve naturelle de la Cumberland

En septembre 2014, Nature Québec a levé son chapeau devant le travail colossal effectué par l’Association pour la protection des milieux humides de la Cumberland (APMHC), ses bénévoles et ses partenaires pour la création de la Réserve naturelle de la Cumberland et de son sentier d’interprétation de la faune. Nature Québec a profité de cette belle annonce pour demander au gouvernement du Québec d’appuyer encore plus fortement la conservation des milieux naturels dans cette région en forte carence en aires protégées. L’appui demandé vise à dédier officiellement à la conservation plus de 300 hectares de terres publiques limitrophes à la nouvelle réserve. 13

En compagnie de nombreux organismes de conservation, Nature Québec a participé à une rencontre avec le député Robert Dutil et les principaux fonctionnaires chargés du dossier. M. Dutil a bien compris les enjeux, mais il semble y avoir blocage au niveau de la direction régionale du ministère des Ressources naturelles (MRN), lequel ne veut pas prioriser la conservation comme nouvel usage de ces terres publiques. Pourtant, en Chaudière-Appalaches, le taux d’aires protégées est particulièrement faible, soit 2,68 %, comparativement à 9,16 % à l’échelle nationale.

Exploration du potentiel d’aire protégée de catégorie IV, V ou VI dans la région de Stoneham-etTewkesbury et de Saint-Gabriel-de-Valcartier

[téléchargement automatique : www.cerfo. qc.ca/index.php?id=18&no_cache=1&tx_drblob_ pi1%5BdownloadUid%5D=373] Nature Québec, le Centre d’enseignement et de recherche en foresterie de Sainte-Foy (CERFO), et la Société d’histoire forestière de Québec (SHFQ) ont réalisé la deuxième phase d’un projet d’exploration du potentiel d’une aire protégée de catégorie moins stricte (IV, V et VI) sur le territoire de deux municipalités, les Cantons unis de Stoneham-et-Tewkesbury et Saint-Gabriel-de-Valcartier. La première phase avait permis de mettre en évidence l’existence d’éléments naturels d’intérêt pour la conservation (rivière à saumon, etc.), ainsi que d’éléments d’origine culturelle et anthropique (patrimoine bâti, paysage rural, etc.). Le projet s’est poursuivi par un travail plus étroit avec les intervenants du territoire concerné afin d’évaluer par une enquête de perception leur intérêt envers la mise en place de mesures de protection supplémentaires sur le territoire, et plus précisément de connaître leur perception des aires protégées moins strictes.

Campagne Nagoya +

[www.nagoya-plus.ca/] [www.naturequebec.org/campagne-nagoya-plus] [www.naturequebec.org/fichiers/Memoires/ME15-02-06_ NagoyaPlusDD.pdf ] Nature Québec et la SNAP Québec ont poursuivi la campagne Nagoya  +. Cette campagne vise à sensibiliser les Québécois à l’importance de protéger leur patrimoine naturel. Déjà plus de 9 000  personnes ont signé la pétition d’appui à la campagne, invitant ainsi le gouvernement à faire plus pour la conservation de la biodiversité québécoise. La pétition demande au gouvernement de s’engager tout d’abord à atteindre les objectifs de Nagoya d’ici 2020, soit 17 % d’aires protégées en milieu terrestre et 10 % en milieu marin ; ensuite de dépasser ces objectifs en visant la protection de 25 % du territoire terrestre d’ici 2025 et de 20 % du milieu marin ; finalement de respecter sa propre volonté de protéger 50 % du territoire au nord du 49e parallèle d’ici 2035. Dans le cadre de cette campagne, Nature Québec et son partenaire ont réalisé une tournée dans trois régions administratives : l’AbitibiTémiscamingue, le Saguenay–Lac-Saint-Jean et la Côte-Nord. Lors de ces déplacements, Nature Québec est allé à la rencontre de plus d’une trentaine d’intervenants œuvrant à la préservation de la biodiversité, à la protection de milieux naturels, à la gestion des aires protégées, etc. Ces échanges ont été très constructifs et ont permis d’en apprendre davantage sur les défis et opportunités de la conservation dans ces régions.

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Nature Québec et la SNAP Québec ont également participé aux consultations sur le projet de Stratégie gouvernementale de développement durable  2015-2020. Des recommandations communes ont été formulées dans un mémoire intitulé Le maintien de la biodiversité : un principe à replacer au cœur du développement durable ! Ce mémoire a été présenté le 10 février 2015 à la Commission des transports et de l’environnement de l’Assemblée nationale du Québec. La principale recommandation est d’intégrer les cibles d’Aichi sur la diversité biologique à cette nouvelle stratégie afin de mieux faire le lien essentiel entre maintien de la biodiversité et développement durable.

Relance du Plan Nord

[www.naturequebec.org/protection-nord] [www.naturequebec.org/fichiers/Memoires/ME14-10-28_societe_ plan_nord.pdf ] Aux élections de 2008, le gouvernement Charest annonçait son désir d’ouvrir le nord du Québec à l’exploitation des ressources naturelles. À la suite de la mobilisation de plusieurs groupes environnementaux, dont Nature Québec, le gouvernement a pris certains engagements, dont ceux d’atteindre au moins 20 % d’aires protégées d’ici 2020 sur le territoire du Plan Nord et de mettre au moins 50 % de ce territoire à l’abri des activités industrielles d’ici 2035. Avec l’arrivée du gouvernement Couillard, une nouvelle version du Plan Nord a été déployée. En octobre 2014, Nature Québec a rédigé un mémoire intitulé Société du Plan Nord : pour + de vision, + de conservation, + de transparence. Ce mémoire a été présenté lors de la consultation particulière sur le projet de loi no 11, Loi sur la Société du Plan Nord. Pour Nature Québec, cette première étape de relance du Plan Nord constituait un moment important pour doter le Plan Nord d’une vision globale, afin d’en faire un réel projet de société. Cette intervention a permis d’inscrire dans la loi le fait que : « La loi permet à la Société de contribuer à la mise en place de mécanismes devant permettre de consacrer, d’ici 2035, 50 % du territoire du Plan Nord à des fins autres qu’industrielles, à la protection de l’environnement et à la sauvegarde de la biodiversité ». Par la suite, le premier ministre Couillard a réitéré l’engagement de consacrer 50 % du territoire du Plan Nord à des fins autres qu’industrielles et de constituer au moins 20 % de la superficie du territoire du Plan Nord en aires protégées strictes d’ici 2020. Cette annonce a eu lieu en novembre 2014, lors du Congrès mondial des parcs de l’UICN. Nature Québec a salué ce geste. Depuis, Nature Québec poursuit son implication en participant notamment au Groupe de travail sur les activités non industrielles sur 30 % du territoire du Plan Nord. Rappelons que le Nord-du-Québec possède une biodiversité unique, des réserves d’eau douce d’importance mondiale, un cinquième de la forêt boréale du Canada, et une grande partie des écosystèmes encore intacts de la planète. Cette richesse inestimable vient avec une responsabilité énorme : celle de préserver ce patrimoine naturel pour les générations actuelles et futures.

Parcs québécois Depuis plusieurs années, le Regroupement pour la sauvegarde de la forêt des Hirondelles et Nature Québec unissent leurs efforts pour demander la protection de la forêt des Hirondelles, laquelle jouxte le parc national du mont-Saint-Bruno (Saint-Bruno-de-Montarville, Montégérie). Cette forêt de six hectares abrite plusieurs espèces désignées vulnérables, dont une en particulier (le ginseng à cinq folioles) est désignée menacée au Québec et en voie de disparition au Canada. Or, s’il est mené à terme, un projet de développement immobilier (le projet de la Futaie, mis en œuvre par le promoteur Propriétés Sommet Prestige inc.) détruira l’habitat de plusieurs espèces floristiques, alors même que ces espèces devraient être protégées par la Loi sur les espèces menacées et vulnérables. En août 2012, les deux organismes ont déposé une injonction afin de faire cesser les travaux préparatoires au projet et empêcher toute nouvelle intervention qui aurait pour effet de détruire des plants d’une espèce rare qui bénéficie d’une protection légale absolue. Malgré le fait que l’injonction ait été rejetée, les organismes se réjouissaient du fait que le jugement confirme la présence sur le site d’espèces floristiques vulnérables et d’une espèce menacée. L’élection municipale de 2013 a permis l’élection d’un conseil municipal majoritairement en faveur de la conservation. Depuis, la situation a donc évolué positivement, bien que le promoteur maintienne sa volonté de développement immobilier. La position de Nature Québec demeure toujours la même : exiger du ministre responsable qu’il oppose un refus à la demande du promoteur. En janvier 2015, Nature Québec lui a fait parvenir une lettre, lui demandant d’opposer un refus au projet. Nature Québec poursuivra sa collaboration avec le maire et la ville afin que ce dossier aboutisse positivement. Par ailleurs, Jean Hubert, coresponsable de la commission Aires protégées, agit comme représentant de Nature Québec au sein du comité directeur de l’Agora métropolitaine, pour le suivi du Plan métropolitain d’aménagement et de développement (PMAD). Auparavant, Nature Québec avait activement participé aux consul­ tations menant à l’adoption de ce plan.

Espèces vulnérables Caribou forestier

Nature Québec poursuit également son travail au sein de l’équipe de rétablissement et de ses groupes de mise en œuvre (aires protégées, communications, etc.). Toutefois, en raison des compressions budgétaires, les travaux des équipes de rétablissement ont été suspendus de l’automne 2014 jusqu’à l’été 2015. Nature Québec a dénoncé ces économies de bout de chandelle et entrepris plusieurs démarches visant à obtenir leur remise sur pied. Les connaissances sur le caribou forestier ayant beaucoup évolué, il apparaît important de présenter des informations à jour au grand public et aux utilisateurs récréatifs. Nature Québec a donc mis en œuvre un projet, La protection du caribou forestier : de nouveaux défis à relever ! Ce projet vise à transmettre l’information la plus juste possible sur la situation du caribou forestier en assurant la diffusion de matériel communicationnel (fiches, présentation, capsules vidéo, etc.). Certaines actions du projet (dont la diffusion du matériel) seront complétées au cours de la prochaine année.

Carcajou

[www.naturequebec.org/carcajou] [www.naturequebec.org/fichiers/Aires_protegees/RA12-12-21_ Carcajou_Habitat.pdf ] Le carcajou (Gulo gulo), habitant la forêt boréale et la toundra, est désigné menacé selon la Loi sur les espèces menacées ou vulnérables du gouvernement du Québec et en voie de disparition selon la Loi sur les espèces en péril du gouvernement du Canada. En 2012, en s’appuyant sur une revue de littérature qui a fait ressortir les faits saillants de l’écologie du carcajou et des rapports d’observation crédibles, Nature Québec a réalisé une analyse géomatique intitulée Habitat potentiel du carcajou (Gulo gulo) au Québec. Cette étude identifie à l’échelle du Québec les territoires présentant le plus fort intérêt pour l’espèce. Au cours des deux dernières années, Nature Québec a poursuivi son travail en développant des outils de sensibilisation afin d’inviter la population à rapporter les observations de l’espèce et à mieux faire connaître ce mal-aimé. Le projet Carcaj’où ? Des connaissances à partager vise ainsi à éclaircir la situation du carcajou au Québec et à sensibiliser le public et les communautés nordiques autochtones et non autochtones à la précarité de l’espèce. Afin d’impliquer la population crie dans ce dossier, Nature Québec travaille en collaboration avec le Gouvernement de la Nation crie, l’Association des trappeurs cris, le ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs (MFFP) et Environnement Canada.

[www.naturequebec.org/caribou-forestier]

Rapport annuel 2014-2015

Carcajou (Gulo gulo).

© Wikimedia commons, Spencer Wright

Le caribou forestier (Rangifer tarandus caribou) est à la fois une espèce à statut vulnérable et une espèce parapluie de la forêt boréale canadienne. Le rétablissement de cet animal emblématique constitue donc un enjeu important dans un contexte de crise de la biodiversité. Or, malgré le désir du gouvernement d’assurer la survie de l’espèce, peu de mesures de conservation ont été mises en place. En tant que membre de l’équipe de rétablissement du caribou forestier, Nature Québec s’est donc investi dans l’élaboration du plan de rétablissement 2013-2023, lequel intègre les nouvelles connaissances scientifiques sur le caribou forestier. Ce plan, de même que les nouvelles lignes directrices pour l’aménagement de l’habitat du caribou forestier, a été rendu public en juillet 2013. Mais Nature Québec attend toujours que le gouvernement se prononce quant aux mesures qu’il prendra pour protéger l’espèce.

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Commission Biodiversité Drôle de moineau ! La biodiversité à l’œuvre...

La biodiversité est présente dans toutes les sphères de la vie, des gènes à la biosphère, en passant par les espèces et les écosystèmes. La commission Biodiversité travaille à la protection et au maintien des écosystèmes, des espèces et de leurs habitats. Elle analyse les projets de développement selon les contraintes et les potentialités que présente l’environnement dans lequel ils s’insèrent. Par la réalisation d’activités d’éducation et de sensibilisation, le développement de projets de conservation, et la mise en place d’initiatives d’intendance des habitats, la commission Biodiversité implique les communautés dans la protection et la mise en valeur du patrimoine naturel québécois.

Programme Zones importantes pour la conservation des oiseaux (ZICO) [www.naturequebec.org/zico]

Le programme Zones importantes pour la conservation des oiseaux (ZICO) est une initiative de conservation mondiale chapeautée par BirdLife International. Ce programme vise à identifier, surveiller et protéger les sites essentiels pour les oiseaux et la biodiversité. Plus de 200 pays et territoires y participent, dont le Canada, où Études d’Oiseaux Canada et Nature Canada se partagent la coordination du programme. Nature Québec en assure la mise en œuvre à l’échelle provinciale. Son mandat consiste à inciter, à soutenir et à promouvoir la réalisation d’actions de conservation dans les ZICO du Québec.

Protection des sites de nidification de l’hirondelle de rivage dans les ZICO du Québec

[www.naturequebec.org/fileadmin/fichiers/Biodiversite/ZICO/ HIRI/RA14-12-17_PlanHIRI_web.pdf ] Depuis les années 1970, la population d’hirondelles de rivage a chuté de 98 % au Canada. Dans le but de contribuer à la préservation de cette espèce, Nature Québec a développé d’un plan d’action visant à assurer une meilleure protection des sites de nidification de l’hirondelle de rivage dans les ZICO du Québec. Ce document, intitulé Plan d’action pour la protection des sites de nidification de l’hirondelle de rivage dans les ZICO du Québec, a été publié en décembre 2014. Le projet était financé par le programme Horizon Sciences d’Environnement Canada, le Fonds Baillie d’Études d’oiseaux Canada et la Fondation TD des amis de l’environnement.

Implication locale et régionale

Nature Québec s’est impliqué dans la conservation des oiseaux et de leurs habitats au Bas-Saint-Laurent en participant à une rencontre de coordination du comité local de la ZICO de Rimouski et en siégeant comme représentant de l’environnement au Conseil du Saint-Laurent, Table de concertation régionale (TCR) du sud de l’estuaire moyen. 16

© Marie-Claude chagnon

Personne ressource : Charles-Antoine Drolet Chargés de projet : Cyril Frazao et Marilyn Labrecque Agentes de projet : Gwenaelle Minot-Kohl et Mélissa Pimentel Stagiaires : Alex Dumont, Julia Cyr-Gagnon, et Gwenaelle Minot-Kohl

Projet pilote de lutte contre les plantes envahissantes dans la ZICO de Saint-Vallier

[www.naturequebec.org/eee] La prolifération de plantes envahissantes a pour effet d’altérer les habitats naturels et d’appauvrir la biodiversité. Il s’agit d’un enjeu de plus en plus préoccupant dans les ZICO du Québec. Les impacts ne se font pas sentir uniquement sur le plan environnemental : ils ont également des répercussions sur l’économie locale et parfois même sur la santé publique (pensons à la berce du Caucase). En collaboration avec l’Organisme des bassins versants (OBV) de la Côte-du-Sud, Nature Québec a mis en œuvre un projet pilote visant à limiter l’introduction et la propagation des plantes envahissantes dans les habitats naturels des ZICO. Au cours de l’été et de l’automne 2014, une méthode d’inventaire a été élaborée, puis appliquée dans la ZICO de Saint-Vallier. Au total, 13 espèces de plantes envahissantes ont été recensées et documentées. Les données ainsi obtenues serviront à réaliser un plan d’intervention au cours de la deuxième année du projet. Dans le but d’informer et de sensibiliser la communauté locale aux problématiques liées aux plantes envahissantes, un plan de communication a été développé et une trousse d’outils a été produite. Cette dernière a été diffusée dans le cadre d’une campagne de sensibilisation qui a été mise en œuvre au début de l’été 2015. Trois groupes ont été particulièrement ciblés par cette campagne : la population, les entrepreneurs horticoles ainsi que les gestionnaires du territoire.

Rayonnement du programme ZICO

[www.naturequebec.org/projets/zico/description-de-projet/ bulletin-zico/] Nature Québec a assuré la promotion du programme ZICO par la tenue d’un kiosque d’information lors de la 6e édition du Festival des oiseaux migrateurs de la Côte-Nord, ainsi que par l’animation de discussions auprès d’élèves de niveau secondaire dans le cadre

de l’activité Découverte du marais de Montmagny organisée par le Bureau d’écologie appliquée. De plus, malgré une transition vers une nouvelle plateforme de création et de diffusion, le bulletin électronique ZICO est paru à deux reprises au cours de l’année.

Ateliers sur la conservation des milieux naturels 2015 [www.naturequebec.org/ateliers] [ateliersmilieuxnaturels.org/]

Les Ateliers sur la conservation des milieux naturels se veulent un événement de formation favorisant le maillage entre les organismes de conservation, les ministères, les municipalités et les individus intéressés par la conservation des milieux naturels. L’événement est organisé depuis maintenant onze ans par Nature Québec, en étroite collaboration avec la Fondation de la faune du Québec, le Service canadien de la faune d’Environnement Canada, le Réseau des milieux naturels protégés et la Fondation TD des amis de l’Environnement. Lors de chaque édition, l’événement cherche, par son implication dans le réseautage des intervenants en conservation, à donner un nouveau souffle au mouvement de la conservation au Québec. L’édition 2015 de l’événement est consacrée à la conservation au sein des municipalités. Différents ateliers de formation participative se dérouleront tout au long de l’événement. Ces formations porteront sur les moyens de protéger les milieux naturels, ainsi que sur les façons de les gérer et de les mettre en valeur. Différents sujets seront ainsi abordés : par exemple, les impacts de la conservation sur le budget des villes, les outils technologiques en conservation, la gestion de propriétés protégées et le don écologique comme outil de conservation. Lors de l’événement, les représentants des organismes participants pourront discuter de différentes initiatives réalisées, échanger à propos de leurs succès respectifs et transmettre les leçons apprises. Ainsi, des projets de collaboration entre les municipalités et les organismes de conservation, célébrés au fil des dernières années lors de l’événement Villes et villages à la Rescousse, seront présentés sous forme de cinq « storytelling », des histoires à succès exemplaires et stimulantes. Enfin, une visite de la réserve naturelle Alfred-Kelly aura lieu.

Ceinture verte

[ceintureverte.org/] Le Mouvement Ceinture verte œuvre dans la région écologique du Grand Montréal. Il vise le développement d’un réseau dynamique de milieux naturels et agricoles protégés et mis en valeur dans le but d’en assurer les fonctionnalités écologiques, la connectivité, l’accessibilité et la pérennité. Le Mouvement Ceinture verte souhaite que les milieux naturels de la grande région de Montréal soient intégrés aux politiques et règlements d’aménagement du territoire et que le développement résidentiel, commercial et industriel se réalise de manière durable en respectant la capacité de soutien des écosystèmes. Ce mouvement a été créé par Nature Québec, la Fondation David Suzuki, Héritage Laurentien, le Conseil régional de l’environnement (CRE) de Montréal, le Conseil régional de l’environnement (CRE) de Laval, la Coalition verte, les Partenaires du parc écologique de l’archipel de Montréal et la Fondation Cowboys fringants.

Toile verte

[www.naturequebec.org/fileadmin/fichiers/Biodiversite/TXT13-1007_ToileVerte_Charte.pdf ] S’inspirant du Mouvement Ceinture verte (région de Montréal) et d’une idée du Groupe d’initiatives et de recherches appliquées au milieu (GIRAM), Nature Québec, le Conseil régional de l’environnement (CRE) de la région de la Capitale-Nationale, les AmiEs de la Terre de Québec (ATQ), Québec’ARBRE, Vivre en Ville, l’Association forestière des deux rives (AF2R) et l’Association pour la protection de l’environnement du lac Saint-Charles et des Marais du Nord (APEL) ont créé le mouvement Toile verte. Tout comme le fait le Mouvement Ceinture verte pour la région du Grand Montréal, la Toile verte vise à mettre en place un réseau dynamique de milieux naturels et agricoles du Grand Québec– Lévis qui soient protégés et mis en valeur dans le but d’en assurer les fonctionnalités écologiques, la connectivité, l’accessibilité et la pérennité. Malgré un financement presque inexistant, les membres du mouvement continuent à partager dans leurs réseaux respectifs les objectifs de la Toile verte. Par ce partage, le mouvement se construit peu à peu en un réseau de groupes et de personnes intéressées par ses objectifs. Il établit ainsi des liens qui lui permettront de passer à l’action au cours de la prochaine année. Le comité directeur du mouvement Toile verte se réunit d’ores et déjà dans le cadre de la mise en œuvre du projet Des milieux de vie en santé afin d’établir et de mettre à jour les orientations visant à améliorer nos milieux de vie. Écrin de verdure pour la ville de Québec (sentier linéaire de la rivière Saint-Charles).

© Marie-Claude Chagnon

Fruit d’une préparation ayant occupé toute la période 2014-2015, la plus récente édition se démarquera des précédentes par un tout nouveau logo et un site Web renouvelé. L’événement se déroulera les 16 et 17 octobre 2015 à l’Hôtel et Spa Mont Gabriel, situé à SainteAdèle, dans la région des Laurentides. Environ 200 participants sont attendus, provenant de différents milieux (OBNL en conservation, gouvernement, fondations, municipalités, etc.).

Réseaux de milieux naturels

Rapport annuel 2014-2015

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Milieux humides De tous les types d’habitats, les milieux humides sont parmi les plus précieux et les plus productifs. Ils constituent des habitats essentiels et sont des plus utiles en raison des services écologiques qu’ils rendent gratuitement à la collectivité. De plus, leur importance est appelée à s’accroître dans le contexte des changements climatiques. Ainsi, les terres les plus fertiles du Québec se situent majoritai­rement sur les rives du fleuve Saint-Laurent. En effet, cette région est formée de vastes plaines couvertes de roches sédimentaires et d’anciens dépôts marins. La présence du fleuve alimente les plaines alluviales en sédiments, les terres y sont plus riches et fertiles. De plus, le climat y est doux, les sols se prêtent donc bien à l’agriculture. On estime que jusqu’à 80 % des milieux humides ont disparu dans les basses terres du Saint-Laurent depuis la colonisation, proportion qui atteint 85 % dans la grande région de Montréal. Au cours des 22 dernières années, 567 km2 de milieux humides ont été perturbés, soit 19 % de la superficie restante en milieux humides. Les activités agricoles et sylvicoles sont les principales sources de perturbations, représentant respectivement 44 et 26 % des superficies perturbées totales. Les activités industrielles et commerciales et le développement résidentiel comptent pour environ 9 % des pertes de milieux humides.

Loi sur les milieux humides

En mars 2015, Nature Québec a participé aux consultations de la Commission parlementaire chargée d’étudier le projet de loi 32, lequel avait pour seul objet de reporter de trois ans l’adoption d’une loi sur les milieux humides, loi que le gouvernement devait initialement adopter avant avril 2015. Nature Québec a dénoncé vertement ce report, et obtenu qu’il soit limité à deux ans. Nature Québec souhaite que la révision plus large de la Loi sur la qualité de l’environnement alors annoncée intègre la nouvelle loi sur les milieux humides, et que les deux lois soient adoptées de manière concomitante à l’intérieur d’une période maximale de deux ans.

Nature Québec et le CQDE ont finalement conclu une entente avec la Ville de La Prairie et Quintcap, promoteur du projet Symbiocité. Le promoteur s’engage à ne procéder à aucun déboisement pour les phases 4, 5 et 6 du projet, le temps que la ministre fédérale de l’Environnement rende une nouvelle décision autorisant ou non un décret d’urgence. À suivre... mais il y a de bonnes raisons d’espérer sauver au moins en partie l’habitat de la petite rainette faux-grillon.

Milieux de vie en santé En 2012, Nature Québec complétait la réalisation du projet Nature et fraîcheur pour des villes en santé [www.naturequebec.org/natureet-fraicheur]. Ce projet de lutte contre les îlots de chaleur visait la création d’outils d’intervention et l’accompagnement de cinq municipalités québécoises afin qu’elles adaptent l’aménagement de leurs territoires respectifs de manière à créer des îlots urbains de fraîcheur par la conservation ou la mise en place de nouveaux espaces verts. Dans la foulée, Milieux de vie en santé se veut un projet de lutte contre les changements climatiques et la pollution atmosphérique. Il vise plus spécifiquement l’amélioration de la qualité des milieux de vie de la Communauté métropolitaine de Québec (CMQ) par l’adoption de bonnes pratiques en matière d’aménagement du territoire. Tout au long de ce projet, différentes clientèles de la CMQ seront appelées à saisir toutes les occasions qui s’offrent à elles en vue de conserver ou de créer des îlots de fraîcheur urbains. Le projet se décline en trois objectifs (axes) spécifiques, qui seront détaillés dans le futur site Web du projet.

Rainette faux-grillon

Axe A. Procéder à un état des lieux de la forêt urbaine et des aménagements défavorables à la santé sur le territoire de la CMQ et élaborer une vision 2020-2030 de l’aménagement du territoire, incluant notamment une trame verte de proximité, où les milieux de vie sont propices à l’amélioration de la santé publique.

La rainette faux-grillon est une espèce vulnérable (statut provincial) et en péril (statut fédéral). Elle est particulièrement menacée par les pertes de milieux humides. Depuis deux ans, un vaste chantier immobilier à La Prairie, en Rive-Sud de Montréal, menace de détruire l’un des derniers et des plus importants habitats de l’espèce en Montérégie.

Axe B. Mobiliser et outiller les acteurs-clés des collectivités afin qu’ils adoptent de bonnes pratiques en matière d’aménagement du territoire pour la conservation et la création d’îlots de fraîcheur urbains favorables à des milieux de vie en santé, par l’entremise d’un recueil de modèles de politiques et d’outils d’urbanisme et d’un cahier de formation à l’intention des élus et d’autres décideurs municipaux, ainsi que de fiches de bonnes pratiques de densification pour les promoteurs et les gestionnaires immobiliers.

La Cour donne raison à Nature Québec ! ...et force une entente de protection avec le promoteur.

Au cours de la dernière année, la saga juridique entreprise par Nature Québec et le Centre québécois du droit de l’environnement (CQDE) pour obtenir la protection de la rainette faux-grillon a connu des rebondissements heureux. À la suite d’une première demande de protection, Nature Québec avait contesté les bases de la décision d’Environnement Canada de ne pas adopter de décret d’urgence pour protéger l’espèce. Dans sa décision du 22 juin dernier, le juge Luc Martineau avait conclu que le refus de la ministre fédérale de l’Environnement, Leona Aglukkaq, de recommander un décret d’urgence pour protéger la rainette faux-grillon à La Prairie ne reposait sur aucune analyse scientifique. Le juge Martineau a donné six mois à la ministre pour rendre une nouvelle décision dans ce dossier. Le  CQDE a ensuite demandé et obtenu une injonction provisoire.  18

Axe C. Accompagner les collectivités dans la conception et la réalisation de projets exemplaires de trames vertes afin d’inspirer les citoyens, d’illustrer les solutions existantes et d’opérer un transfert de connaissances en matière d’aménagement, de verdissement du territoire et de lutte aux îlots de chaleur. Nature Québec, porteur du projet, est entourée d’une équipe de mise en œuvre du projet, un partenariat multidisciplinaire regroupant des organismes en environnement et en aménagement du territoire (les AmiEs de la Terre de Québec (ATQ), l’Association forestière des deux rives (AF2R), le CRE Capitale-Nationale, Québec Arbres et Vivre en ville) et incluant des acteurs clés des milieux de la santé et municipal. Le projet est financé par le Fonds vert, dans le cadre du Plan d’action 20132020 sur les changements climatiques du gouvernement du Québec.

Commission Eau Affleurement d’algues sur les berges du Saint-Laurent (Bas Saint-Laurent).

© CCDMD, Le Québec en images, Sophie Leclerc

Le Québec possède environ 3 % des réserves mondiales d’eau douce, soutenant ainsi le mythe de l’abondance de l’eau au pays. Toutefois, nous rejetons dans cette eau douce encore beaucoup de nos eaux usées, déchets, substances chimiques et toxiques. Nous dévions le cours de rivières, empiétons sur nos lacs, détruisons des frayères, asséchons nos milieux humides, déboisons et dénaturalisons les rives. Ces actions ne sont pas sans conséquence : contamination de l’eau, présence d’algues envahissantes, propagation de cyanobactéries dans les lacs, disparition des milieux humides, etc. Et ces conséquences sont évidemment amplifiées par les changements climatiques. La commission Eau s’intéresse donc aux activités et aux projets susceptibles d’avoir un impact sur la quantité et la qualité de l’eau, des habitats aquatiques et des écosystèmes riverains. Responsable : Marc Hudon

Politique nationale de l’eau Nature Québec suit de près la mise en œuvre de la Politique nationale de l’eau (PNE) et des règlements qui en découlent. Lancée en 2002, la Politique vise à reconnaître l’eau comme patrimoine collectif des Québécois, assurer la protection de la santé publique et des écosystèmes aquatiques, ainsi que gérer l’eau de façon intégrée dans une perspective de développement durable.

potable alimentant moins de 20 personnes. Selon Nature Québec, le gouvernement avait calqué son projet de règlement sur les besoins de l’industrie et n’avait qu’accessoirement considéré la protection de l’eau, de l’environnement et des citoyens.

Gestion par bassin versant

Fleuve Saint-Laurent

Le volet de la PNE concernant la mise en place de la gestion par bassin versant progresse bien au Québec, mais requiert davantage d’investissements financiers, lesquels tardent à se concrétiser. Dans le cadre du volet concernant la mise en place de la gestion intégrée du Saint-Laurent (GISL), quelques tables de concertation régionales (TCR) ont vu le jour et progressent actuellement à divers niveaux dans l’élaboration du portrait de leur territoire respectif. Nature Québec est membre de la TCR de Québec sous la coordination de la Communauté métropolitaine de Québec (CMQ). Aucune entité nationale n’existe à ce jour pour concerter ces TCR et leurs travaux, mis à part la tenue d’un forum annuel, le Forum Saint-Laurent, organisé par Environnement Canada et le ministère du Développement durable, de l’Environnement, de la Faune, des Parcs et de la Lutte aux Changements climatiques (MDDELCC). Ce forum regroupe des personnes et des groupes invités autour d’un thème donné. À l’issue du forum, des recommandations sont émises aux deux paliers gouvernementaux, qui décident des suites à leur accorder.

Protection des eaux potables

Nature Québec est en accord avec le principe de réglementer le prélèvement des eaux et leur protection. En 2012, il était heureux de constater que le gouvernement se préoccupait de la protection des sources d’eau potable dans son projet de Règlement sur les prélèvements des eaux et leur protection. Par contre, Nature Québec est grandement préoccupé par la teneur du texte qui était proposé et ne pouvait recommander son adoption sans des modifications et une consultation publique de premier ordre. Entre autres, il jugeait insuffisante la bande de protection terrestre de 300 mètres entre les installations gazières et pétrolières et les sources d’eau Rapport annuel 2014-2015

Plan de régularisation du lac Ontario et du fleuve Saint-Laurent

Depuis plusieurs années, la Commission mixte internationale (CMI) s’affaire au suivi du développement d’un nouveau plan de régularisation et d’ordonnance d’approbation du lac Ontario et du fleuve Saint-Laurent et Nature Québec s’implique effectivement dans ce dossier depuis 1996. De 2000 à 2005, Nature Québec s’est intéressé à l’étude de révision du plan de régularisation du lac Ontario et du fleuve Saint-Laurent, à ce titre de membre du Groupe-conseil d’intérêt du public (GCIP). Depuis, Nature Québec suit de très près l’évolution des travaux. Ainsi, en 2007, la CMI présentait une proposition de Plan 2007, en remplacement du plan actuel de régularisation, le plan 1958DD, en place depuis 65 ans. En 2008, Nature Québec s’était formellement opposé à cette proposition, notamment parce qu’elle avait été développée uniquement par les instances fédérales, sans aucune participation des provinces et états concernés. Depuis, la CMI a refait ses devoirs et travaillé de concert avec les autorités (l’État de New York et les provinces de l’Ontario et du Québec). Une proposition appelée Plan BV7 a été développée. Cette proposition vise à rapprocher le plus possible les écoulements contrôlés de l’eau des écoulements naturels. Les intervenants espèrent ainsi pallier les nombreux torts écologiques (notamment en regard des milieux humides) qu’ont subis les écosystèmes du lac Ontario et, dans une moindre mesure, du fleuve Saint-Laurent dans le cadre des opérations du plan de régularisation actuel. Le plan répondra aussi aux besoins modernes de l’industrie maritime, de la production 19

d’énergie, des prises d’eau des municipalités et villes, de la navigation de plaisance et de l’environnement. Tout cela en tenant compte des impacts des changements climatiques sur ces usages, au meilleur des connaissances scientifiques actuelles et de la recherche et développement en modélisation des prévisions climatiques. Au cours de l’été 2013, la CMI tenait des consultations publiques sur un nouveau projet de régularisation du lac Ontario, le Plan 2014 (BV7+). Nature Québec accueillait favorablement le nouveau plan. Elle jugeait qu’il s’agissait d’un solide compromis et se réjouissait que le nouveau plan tienne compte des apports d’eau de la rivière des Outaouais. Le nouveau plan semble mieux préparer les intervenants et les régions à se prémunir contre les impacts potentiels à venir des changements climatiques sur le bassin. Les mécanismes à venir sur la gestion adaptative et le comité de suivi sont des outils de concertation où Nature Québec espère bien intervenir. À noter que le nouveau plan n’est toujours pas en vigueur au moment de la rédaction de ce rapport.

Suivi du Plan Saint-Laurent

Nature Québec poursuit son implication dans le cadre du Plan Saint-Laurent, notamment en participant au comité de concertation Navigation durable, ainsi qu’en collaborant au programme ZIP (zones d'importance prioritaire) par l’entremise de Stratégies Saint-Laurent et du comité ZIP Saguenay. Par ailleurs, notre chargée de projet ZICO, Marilyn Labrecque, vient d’être élue à la présidence du comité ZIP du Sud-de-l’Estuaire.

Bassin Saint-Laurent–Grands Lacs

déjà très évidents sur les Grands Lacs, de même que la réapparition de zones mortes sur le lac Érié. Nature Québec croit en l’importance de ces enjeux prioritaires, collabore avec les partenaires de l’amont et au Québec et suit les développements liés à ces enjeux.

Entente sur les ressources en eaux durables du bassin Saint-Laurent / Grands Lacs

L’entente sur les ressources en eaux durables du bassin Saint-Laurent / Grands Lacs impose des contraintes légales pour les huit États bordant les Grands Lacs, le Sénat et le Congrès américain ayant voté pour son application obligatoire. Au Québec et en Ontario cependant, l’application ne sera pas obligatoire, mais morale. En 2015, l’Entente subira son premier test. En effet, en 2013, la ville de Waukesha a déposé un projet de dérivation hors bassin à partir du lac Michigan. Un processus de révision enclenché par l’État du Wisconsin est en cours. Cet échange mérite une grande attention des autorités territoriales voisines et de la population concernée, ce projet de dérivation constituant un grave précédent pour la nouvelle entente. Nature Québec est membre du comité consultatif de l’Entente et participe aux réunions de suivi du Bureau régional. Nature Québec s’oppose formellement à tout projet d’exportation massive ou de dérivation de l’eau en dehors du bassin versant des Grands Lacs. De  plus, Nature Québec propose que les projets de dérivation intrabassin soient obligatoirement soumis à un processus de consultation publique. L’adoption par le gouvernement du Québec de la Loi 27 (affirmant le caractère collectif des ressources en eau et visant leur protection) représente un témoignage concret de l’engagement du gouvernement à travailler de concert avec les neuf autres juridictions impliquées.

Accord sur la qualité de l’eau des Grands Lacs

Les enjeux de cet accord historique sont importants pour le Québec parce que le fleuve Saint-Laurent constitue l’exutoire des Grands Lacs. Conséquemment, ce qui s’y décide en amont peut avoir un impact majeur sur la qualité, la quantité d’eau dans le fleuve, la santé et la sécurité humaine, la biodiversité et l’économie du Québec. En 2012, après plusieurs années de travail, le Canada et les États-Unis ont renouvelé l’Accord, lequel s’intitule maintenant Protocole sur la qualité de l’eau des Grands Lacs de 2012. Le protocole couvre principalement la dégradation des habitats, les algues bleues, les produits chimiques, les rejets des navires, les changements climatiques. Bien que ce renouvellement représente en soi une réussite de collaboration entre les paliers de gouvernements impliqués, il ne semble pas évident que le nouveau protocole rencontre l’esprit de l’entente précédente, puisqu’il n’identifie pas de cibles précises à atteindre ni d’actions à entreprendre pour assurer la protection de l’eau des Grands Lacs. Les impacts des changements climatiques sont 20

Rayonnement de la commission Eau En 2014-2015, malgré un financement toujours inexistant, la commission Eau s’est réunie à deux reprises. Elle a fourni des lettres d’appui à des organismes non gouvernementaux afin de leur permettre d’obtenir du financement visant la restauration de l’eau des Grands Lacs, dans le cadre du Great Lakes Restauration Initiative (GLRI) du gouvernement des États-Unis. La Commission a aussi participé au Forum Saint-Laurent et à un comité consultatif sur les impacts économiques des bas niveaux d’eau du système Saint-Laurent-Grands Lacs, par l’intermédiaire du Council of the Great Lakes Region (CGLR). Le fleuve Saint-Laurent : une ressource essentielle (Montréal vue de Boucherville).

© CCDMD, Le Québec en images, Robert Desjardins

L’Accord Canada / États-Unis relatif à la qualité de l’eau des Grands Lacs, signé pour la première fois en 1972 par Richard Nixon et PierreElliot Trudeau, mettait l’accent sur la réduction du phosphore et établissait le rôle dominant de la Commission mixte internationale (CMI). À son renouvellement, en 1978, ce même accord était plus ambitieux encore, exprimant l’engagement des États-Unis et du Canada à rétablir et à maintenir l’intégrité chimique, physique et biologique de l’écosystème du bassin des Grands Lacs et visant l’élimination des substances toxiques persistantes. En 1987, l’entente a été amendée pour la dernière fois, en considérant les zones sensibles (hot spots) et en établissant les plans de gestion panlacustre (Lakewide Management Plans).

Commission Énergie et changements climatiques

Manifestation contre le projet de port pétrolier en eau profonde de TransCanada (11 octobre 2014, Cacouna, Bas-Saint-Laurent).

La commission Énergie et changements climatiques explore des solutions de remplacement visant la réduction de la consommation énergétique des Québécois et des impacts de la production et de l’exploitation des ressources énergétiques sur les milieux naturels et sur le climat. Responsable : François Cantin Chargés de projet : Cyril Frazao, Marilyn Labrecque et Amélie St-Laurent Samuel Agents de projet : Philippe Grégoire, Jérôme Lévesque et Gwenaelle Minot-Kohl Stagiaires : Sylène Lasfargues et Gwenaelle Minot-Kohl Coalition Pour que le Québec ait meilleure mine ! Responsable : Christian Simard Chargé de projet contractuel : Ugo Lapointe Coordonnatrice : Dominique Bernier Ciment McInnis Participants à la médiation : Michel Bélanger, Christian Simard et Amélie St-Laurent Samuel Représentante de Nature Québec sur le comité de suivi environnemental : Amélie St-Laurent Samuel Vision Biomasse Québec Co-porte-parole : Christian Simard Coordonnatrice : Amélie St-Laurent Samuel © Nature Québec

Symposium international sur l’uranium Coordonnateurs : Cyril Frazao et Ugo Lapointe

Plan d’action québécois 2013-2020 sur le climat

[www.naturequebec.org/fichiers/Energie_climat/ME13-10-01_ EnergieCoexistence.pdf ] Nature Québec suit de près l’implantation du Plan d’action 20132020 sur les changements climatiques du gouvernement du Québec. L’organisme croit fermement que le Québec pourrait en faire plus en matière de réduction des émissions de gaz à effet de serre, étant donné sa situation privilégiée. Le Québec dispose d’un énorme potentiel en matière de conservation d’énergie, ce qui lui permettrait d’électrifier son système de transport, d’être plus indépendant par rapport au pétrole, et ce, sans compromettre la biodiversité de ses rivières.

Rapport annuel 2014-2015

Nature Québec a participé aux consultations publiques sur les enjeux énergétiques. Pour Nature Québec, la lutte aux changements climatiques et à l’exploitation pétrolière ne peuvent coexister au Québec sous peine d’un échec monumental. La période de transition pétrolière envisagée est un leurre, compte tenu de l’urgence climatique planétaire, que viendrait accentuer l’exploitation d’un pétrole de schiste particulièrement sale (Anticosti, Gaspésie) ou  risqué (golfe du Saint-Laurent). En 2013, dans son mémoire Énergie au Québec : lutte aux changements climatiques et exploitation pétrolière ne peuvent coexister, Nature Québec recommandait déjà de réduire notre consommation de combustible fossile, ainsi que d’investir dans les économies d’énergie et l’efficacité énergétique.

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Cible de réduction du Québec à l’horizon 2030

En fin d’année 2015, le gouvernement a procédé à des consultations concernant la cible de réduction de GES du gouvernement du Québec à l’horizon 2030. La cible suggérée dans le document de consultation reprend la cible minimale recommandée par un comité externe. Nature Québec a insisté quant à la nécessité d’un plan crédible comprenant des objectifs intérimaires mesurables et vérifiables d’ici 2030. Il craint un effet d’annonce dans le cadre de la conférence de Paris (COP21), laquelle annonce ne serait pas suivie de manière rigoureuse. Il invite le Québec à ne pas faire reposer 40 % de l’objectif sur l’achat de crédits à l’étranger, comme proposé, mais à faire preuve d’innovation en utilisant les outils fiscaux de type bonus-malus afin d’induire un véritable changement. Compte tenu des faits scientifiques et des enjeux énormes auxquels les Québécois font face, Nature Québec a invité les parlementaires et les membres du gouvernement à considérer la lutte aux changements climatiques comme l’élément central de leur action politique. Il ne s’agit pas ici d’arbitrer entre différents acteurs, mais de jauger l’importance relative de tel ou tel groupe d’intérêt de manière à s’assurer une navigation politique la plus paisible possible. Il s’agit donc de prendre le problème à bras le corps, d’assurer une pédagogie sociale et politique de tous les instants. Il faut transcender les clivages politiques traditionnels afin de faire accepter des changements de comportements qui sont inéluctables si nous voulons espérer collectivement relever ce défi.

Halte aux sables bitumineux (Marche Action Climat, le 11 avril 2015, Québec).

Développement gazier, pétrolier et minier Nature Québec suit de près le développement de projets d’exploration et d’exploitation des ressources gazières, pétrolières et minières au Québec. Les ressources naturelles enfouies dans les sols du Québec, que ce soit les gaz de schiste de la vallée du SaintLaurent, le pétrole du golfe du Saint-Laurent ou celui d’Anticosti (réel ou fantasmé !) font saliver de nombreuses entreprises. Compte tenu des risques environnementaux connus, de l’absence d’études d’impacts indépendantes et des conditions d’exploitation actuelles, Nature  Québec a demandé au gouvernement de mandater une commission afin de tenir des audiences dites « génériques » concernant l’ensemble de la filière gazière et pétrolière, que ce soit dans le Saint-Laurent (pétrole) ou dans les basses terres (gaz de schiste). Cette demande demeure sans réponse à ce jour. En parallèle, le gouvernement a cependant lancé deux évaluations environnementales stratégiques (ÉES) portant sur les hydrocarbures en général, et sur Anticosti en particulier. Nature Québec a dénoncé le caractère biaisé de cette démarche et le fait que ce processus précipité ne respectait pas les règles de l’art en la matière, notamment en termes de consultations publiques. Le mandat est clairement orienté en faveur de l’exploration et de l’exploitation. Dans la foulée des recommandations de son assemblée générale 2013, Nature Québec continue à travailler à la protection de l’île d’Anticosti, et devrait amorcer sous peu une campagne d’action et de sensibilisation à ce sujet.

Exploration pétrolière dans le golfe

En novembre 2010, Nature Québec, Attention FragÎles, la Fondation David Suzuki et la SNAP Québec mettaient sur pied la Coalition Saint-Laurent. Celle-ci réunit organisations, associations et individus qui demandent au gouvernement fédéral et aux gouvernements provinciaux d’adopter sans retard un moratoire sur l’exploration et l’exploitation gazière et pétrolière pour l’ensemble du golfe du Saint-Laurent.

© Renaud Philippe

En 2015, la Coalition Saint-Laurent a suivi plus particulièrement le déroulement de l’évaluation environnementale stratégique sur les hydrocarbures, amorcée en début d’année, et s’est assurée que l’enjeu du golfe Saint-Laurent soit soulevé dans la dernière campagne électorale fédérale. La Coalition a également participé, notamment grâce au travail remarquable de Sylvain Archambault, à plusieurs événements et manifestations qui se sont tenus dans l’ensemble des régions du golfe Saint-Laurent. La Coalition a maintenu des liens particulièrement étroits avec les communautés autochtones qui appuient largement les objectifs de conservation. La Coalition demande une évaluation environnementale globale, à l’échelle du Golfe, avec la participation active du gouvernement fédéral et des cinq provinces, et ce avant toute décision concernant Old Harry.

Dossier oléoduc Énergie Est

© Renaud Philippe

En avril 2014, Nature Québec alertait l’opinion publique concernant le projet de TransCanada, désireux de réaliser en catimini des travaux dans l’habitat essentiel des bélugas du Saint-Laurent. En collaboration avec le Centre québécois de droit de l’environnement (CQDE) et ses partenaires environnementaux, Nature Québec entreprenait une bataille juridique afin d’empêcher que ces travaux se réalisent en pleine période d’occupation de cet habitat, une véritable pouponnière pour les bélugas du Saint-Laurent. En septembre 2014, une manche importante était remportée avec l’obtention d’une 22

injonction interlocutoire obligeant l’arrêt des travaux de forages. Cette injonction faisait état d’un processus d’autorisation vicié ne reposant sur aucun avis scientifique. Grâce à une mobilisation exceptionnelle du mouvement environnemental et citoyen, dans laquelle Nature Québec a joué un rôle déterminant, et grâce à l’action juridique du CQDE, soutenu par Nature Québec, la Fondation David Suzuki, la SNAP Québec et Greenpeace, le gouvernement et l’entreprise TransCanada ont dû battre en retraite dans leur volonté d’autoriser et de réaliser un port pétrolier en plein cœur de l’habitat du béluga. Une grande victoire à marquer d’une pierre blanche dans l’histoire de Nature Québec… et du Québec. En février 2015, Nature Québec a également déposé auprès de l’Office national de l’énergie (ONÉ) une demande de participation au processus d’évaluation du projet d’oléoduc Énergie Est. Bien que ce processus semble biaisé au départ, notamment en raison de l’exclusion de l’examen de tout enjeu lié aux émissions de gaz à effet de serre générés par l’exploitation des sables bitumineux, Nature  Québec désire profiter de cette occasion pour exprimer publiquement ses préoccupations quant aux impacts que le projet pourrait avoir sur l’intégrité des aires protégées, la préservation de la biodiversité et des milieux naturels, le maintien des services écosystémiques, ainsi que l’accès au territoire et aux ressources naturelles. Pour ce faire, Nature Québec a formé un comité d’experts chevronnés qui étudiera ces différents thèmes et émettra des recommandations. Il est à noter que la Fédération québécoise pour la protection du patrimoine naturel (FQPPN), le Réseau de milieux naturels protégés (RMN), la Société pour la nature et les parcs du Canada (SNAP), l’Institut du développement durable des Premières Nations du Québec et du Labrador (IDDPNQL), le Groupe d’éducation et d’écosurveillance de l’eau (G3E) ainsi que les Amis du marais de Saint-Antoine-de-Tilly (AMSAT) appuient la démarche de Nature Québec et alimentent les discussions entourant ce projet.

Biomasse forestière Vision Biomasse Québec

[visionbiomassequebec.org/] [www.naturequebec.org/nouvelles/actualites/nouvelle-politiqueenergetique-quebecoise-la-filiere-du-chauffage-a-la-biomasseforestiere-doit-faire-partie-de-la-solution/] Nature Québec est toujours très impliqué dans le dossier de la biomasse forestière, par l’intermédiaire de Vision Biomasse Québec. L’objectif de ce regroupement est de faire la promotion d’une filière exemplaire et performante de chauffage à la biomasse forestière résiduelle au Québec. Le regroupement compte aujourd’hui 16  membres de tous les horizons : le Bureau de promotion des produits du bois du Québec (QWEB), le Conseil québécois de la coopération et de la mutualité (CQCM), la Coop carbone, la Fédération des producteurs forestiers du Québec (FPFQP), la Fédération québécoise des coopératives forestières (FQCF), la Fédération québécoise des municipalités (FQM), Fondaction CSN, le Fonds Biomasse Énergie, Innofibre, La Coop fédérée, Nature Québec, le Regroupement national des conseils

Rapport annuel 2014-2015

régionaux de l’environnement du Québec (RNCREQ), le  Réseau d’expertise et de valorisation en biomasse forestière, Solidarité rurale du Québec, l’Union des municipalités du Québec (UMQ) et l’Union des producteurs agricoles (UPA). Vision Biomasse Québec a été très actif au cours de la dernière année. Le lancement officiel du regroupement et le dévoilement de son site Web ont eu lieu en juin 2015. Plusieurs membres de Vision Biomasse Québec ont pris part à la consultation sur la nouvelle politique énergétique du Québec à titre de partenaires (Table d’experts Bioénergie et sources de chaleur). Dans ce cadre, le regroupement a déposé une lettre ouverte intitulée Nouvelle politique énergétique québécoise : la filière du chauffage à la biomasse forestière résiduelle doit faire partie de la solution, dans laquelle il aborde l’importance d’utiliser « la bonne énergie au bon endroit » afin de diminuer les émissions de gaz à effet de serre et de générer un maximum de retombées locales. Le regroupement a aussi participé à différents événements publics dans les sphères environnementales et énergétiques, notamment le 83e Congrès de l’Association francophone pour le savoir (ACFAS) à Rimouski et le colloque Air et changements climatiques de Réseau environnement à Montréal. Finalement, il a été très présent dans les médias (journaux, Web, télévision, radio).

Ciment McInnis

En début d’année 2015, le Centre québécois du droit de l’environ­ nement (CQDE) se désistait de la cause Ciment McKinnis (visant à forcer la tenue d’un examen public par le BAPE) qu’il avait entreprise en son nom et au nom d’autres requérants. L’état d’avancement du projet, les rumeurs concernant une éventuelle loi annulant le jugement en cas de victoire et d’autres facteurs ont conduit à une négociation avec la partie adverse entourant ce désistement. Le désistement était conditionnel à un processus de médiation visant à limiter les impacts du projet en termes d’émissions de GES et d’impacts sur l’environnement grâce, notamment, à la création d’un comité de suivi environnemental. Nature Québec, bien que nonrequérant pour cette cause, a été invité à en faire partie. La médiation s’est déroulée sur une période intensive de cinq jours, sous la direction de l’honorable Louise Otis. Elle a permis de fixer les orientations pour la création et le fonctionnement d’un comité de suivi environnemental, dont Nature Québec est membre. La mission de ce comité est d’assurer le suivi des engagements environnementaux de la cimenterie et d’émettre des recommandations par rapport à une grande diversité de sujets : émissions de gaz à effet de serre, émissions listées par la norme américaine NESHAP 2015, suivi du protocole concernant les mammifères marins et la faune aquatique, incidences sur le milieu physique, la végétation, les milieux naturels, dont les milieux humides, ainsi que la biodiversité, les paysages, etc. Cette année, le comité s’est réuni à trois reprises. Le processus de médiation a aussi mené à des engagements de Ciment McInnis : poursuite des démarches visant à utiliser la biomasse pour combler une partie considérable de ses besoins thermiques, investissement de 600 000 $ au cours des trois prochaines années pour des études (de faisabilité ou techniques) ou pour des projets concernant des initiatives de réduction de GES, dont la biomasse, analyse de l’opportunité de mettre en place un mécanisme d’utilisation des surplus de droits d’émission dans des projets visant la réduction des émissions des GES, etc.

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Dossier mines

[www.quebecmeilleuremine.org/]

Nature Québec est membre fondateur de la coalition Pour que le Québec ait meilleure mine ! Cette coalition a pour mission de revoir la façon dont est encadré et développé le secteur minier au Québec, dans le but de promouvoir de meilleures pratiques au plan social et au plan environnemental. Elle milite pour que soient améliorés les lois et les règlements afin de minimiser les impacts de l’exploitation des ressources minières, non renouvelables, et de maximiser les retombées économiques pour le Québec. Les organismes suivants sont membres de la Coalition : Action boréale Abitibi-Témiscamingue (ABAT), Alternatives, Artistes pour la Paix, l’Association canadienne des médecins pour l’environnement (ACME), l’Association de protection de l’environnement des HautesLaurentides (APEHL), l’Association québécoise de lutte contre la pollution atmosphérique (AQLPA), la Centrale des syndicats du Québec (CSQ), le Centre de recherche en éducation et formation relatives à l’environnement et à l’écocitoyenneté, la Coalition de l’ouest du Québec contre l’exploitation de l’uranium (COQEU), la Coalition Stop Uranium de Baie-des-Chaleurs, le Comité vigilance Malartic, Écojustice, Éco-vigilance Baie-des-Chaleurs, Environnement Vert Plus Baie-des-Chaleurs, la Fondation Rivières, le Forum de l’Institut des sciences de l’environnement (ISE) de l’Université du Québec à Montréal (UQAM), le Groupe solidarité justice, Les AmiEs de la Terre de Québec (ATQ), Justice transnationale extractive (JUSTE), MiningWatch Canada, Minganie sans uranium, Mouvement Vert Mauricie, Nature Québec, les Professionnels de la santé pour la survie mondiale (PSM), le Regroupement citoyen pour la sauvegarde de la grande Baie de Sept-Îles, le Regroupement pour la surveillance du nucléaire, le Regroupement vigilance mines Abitibi-Témiscamingue (REVIMAT), le Réseau œcuménique justice et paix (ROJeP), le Réseau québécois des groupes écologistes (RQGE), Sept-Îles sans uranium, la Société pour la nature et les parcs du Canada – SNAP Québec, la Société pour vaincre la pollution (SVP) et le Syndicat de la fonction publique du Québec (SFPQ)

Mines à ciel ouvert

Nature Québec et la coalition Pour que le Québec ait meilleure mine ! sont interpellés par la multiplication des projets de mines à ciel ouvert, comme l’énorme projet Royal Nickel à l’ouest d’Amos en Abitibi (une fosse de cinq kilomètres !). Tous deux militent pour l’établissement de normes minimales pour ces mines, surtout quand ces dernières se trouvent près des lieux habités, comme c’est le cas également pour Mine Arnaud. Ces mines à faible teneur et forts impacts peuvent engendrer des impacts permanents sur l’environnement et les ressources, notamment les ressources en eau. Or, actuellement, il n’existe aucune obligation de restauration complète des fosses après projets. Ci-contre, l’équipe de Nature Québec et certaines des personnalités présentes au Symposium mondial sur l’uranium 2015 (dans l’ordre usuel, de gauche à droite) : Cyril Frazao (Nature Québec, chargé de projets Biodiversité et co-coordonnateur du Symposium), Gwenaelle Minot-Kohl (Nature Québec, agente de projet Biodiversité), Shawn Iserhoff (conseiller au Conseil de la Nation crie de Mistissini), Ugo Lapointe (chargé de projet de la coalition Pour que le Québec ait meilleure mine et co-coordonnateur du Symposium), l’américain et activiste Ed Bergley Jr., l’actrice allemande Nadine Badewitz, Jamie Moses (du film "The Wolverine"), Karine Vanasse, Joshua Iserhoff (le grand chef des jeunes de la Première Nation crie) et Héloïse Fernandez (Nature Québec, responsable des communications et de la collecte de fonds).

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Mine Arnaud

Mine Arnaud est un projet qui visait à exploiter un gisement d’apatite dans la région de Sept-Îles. Si elle avait vu le jour, Mine Arnaud serait devenue la plus grande mine à ciel ouvert jamais exploitée en milieu habité au Québec, avec une fosse à ciel ouvert de 3,7 km de longueur, 800 m de largeur et 250 m de profondeur (dont 150 m sous le niveau de la mer). Chaque jour, à tout juste 500 m des plus proches résidences et 500 m de la baie de Sept-Îles, le projet aurait généré près de 500 millions de tonnes de résidus miniers et de stériles, et aurait rejeté plus de 30 000 tonnes de poussières dans l’air, ainsi que de 20 à 30 millions de litres d’eau contaminée dans les eaux de surface ou souterraines. En février 2014, Nature Québec et la coalition Pour que le Québec ait meilleure mine ! se sont donc réjoui des conclusions des consultations publiques sur le projet de Mine Arnaud. Le BAPE recommandait le rejet du projet dans sa forme actuelle et réclamait la production de nouvelles études. Il rejoignait les conclusions de Nature Québec et de la Coalition, tous deux insatisfaits des évaluations environnementales réalisées à ce jour par Mine Arnaud. Les deux organismes déploraient le manque d’études d’impacts du projet sur l’eau, l’air, la santé et l’environnement de Sept-Îles, de même que le fait qu’aucune étude sur les risques financiers n’ait été rendue publique. Pourtant, le 16 mars 2015, malgré la recommandation négative du BAPE, le gouvernement autorisait le projet par décret, sans production de nouvelles études ni réexamen du projet en fonction des recommandations du BAPE. Une partie de la rentabilité du projet Mine Arnaud reposait sur le partage des coûts et l’engagement ferme d’achat de 100 % de la production par Yara International, un partenaire norvégien. Au cours du débat public, cet engagement avait été continuellement réaffirmé par le gouvernement du Québec. Or, au moment de mettre sous presse, Nature Québec apprenait que la réalisation du projet était repoussée indéfiniment en raison du retrait de ce partenaire et de la réduction de son engagement d’achat (acquisition de 40 % de la production seulement). La Coalition réclame une enquête publique sur ce cafouillage et enjoint au gouvernement de ne pas agir comme seul investisseur compte tenu des impacts majeurs du projet et de la faiblesse du marché de l’apatite.

Symposium mondial sur l’uranium (les 14, 15 et 16 avril 2015, Québec).

© Dave Link

Coalition Pour que le Québec ait meilleure mine !

Exploitation uranifère

[www.naturequebec.org/fichiers/Memoires/ ME14-11-27_filiere_uranifere_v3.pdf ] Les mines d’uranium génèrent de grandes quantités de résidus miniers radioactifs, lesquels doivent être entreposés sur le territoire, et pour lesquels les risques de contamination demeurent présents à perpétuité. Nature Québec et la coalition Pour que le Québec ait meilleure mine ! suivent ce dossier de près. En novembre 2014, Nature Québec déposait son mémoire, Pour un Québec sans uranium, dans le cadre des audiences publiques tenues sur les enjeux de la filière uranifère au Québec. De son côté, la coalition Pour que le Québec ait meilleure mine ! appuyait l’annonce faite par le gouvernement de tenir une commission d’enquête indépendante du BAPE sur les mines d’uranium. L’opposition farouche des populations touchées par les projets de mines d’uranium et la demande de plus de 340 municipalités et MRC du Québec, qui réclament depuis 2009 un moratoire sur ces mines d’uranium, justifient grandement cette commission d’enquête. L’année a donc été marquée par le refus du gouvernement du Québec d’autoriser le projet Matoush, un projet avancé d’exploration de l’uranium rejeté notamment par les Cris. Dans cette foulée, Québec a suspendu toute nouvelle autorisation pour des projets d’exploration uranifère et a mandaté le BAPE pour la tenue d’une consultation générique à la grandeur du Québec. Cet examen s’est conclu au printemps 2015. En juillet  2015, Nature Québec et la Coalition applaudissaient la principale recommandation du rapport de 600  pages du BAPE, soit qu’il était contre-indiqué d’autoriser tout projet d’uranium au Québec. Forts de ce rapport, Nature Québec et la Coalition exigeront la mise en place d’un moratoire permanent sur l’uranium au Québec. Nature Québec et la coalition Pour que le Québec ait meilleure mine ! ont aussi coordonné conjointement l’organisation du Symposium mondial sur l’uranium qui s’est tenu les 14, 15 et 16 avril 2015 à Québec.

Symposium mondial: l’extraction de l’uranium et le cycle du combustible nucléaire

[uranium2015.com/fr] [uranium2015.com/fr/nouvelles/declaration-quebec-uranium] Un Symposium mondial sur l’uranium s’est tenu pour la première fois au Québec du 14 au 16  avril  2015 au Centre des congrès de Québec. Il a été organisé conjointement par Médecins pour la survie mondiale (Prix Nobel de la Paix en 1985), l’Association canadienne des médecins pour l’environnement, le Regroupement pour la surveillance du nucléaire, Nature Québec et la coalition Pour que le Québec ait meilleure mine! Le Symposium a reçu également l’appui de l’Association internationale des médecins pour la prévention d’une guerre nucléaire (chapitre suisse), de l’Institut de développement durable des Premières nations du Québec et du Labrador (IDDPNQL), de la Nation crie de Mistissini, de MiningWatch Canada, ainsi que de plusieurs autres partenaires locaux, nationaux et internationaux. Plus de 100 spécialistes nationaux et internationaux étaient présents et se sont penchés sur les grands enjeux du cycle du combustible nucléaire, notamment les enjeux reliés aux tendances économiques de l’industrie, à sa sécurité et à sa gouvernance, aux dimensions sociales et environnementales, à la santé, de même qu’aux questions éthiques et à celles reliées au respect des droits de la personne et des peuples autochtones. Au terme du Symposium, des délégués internationaux provenant de cinq continents ont signé la Déclaration du Symposium mondial sur l’uranium, laquelle appelle les États à mettre fin à l’exploitation et à l’utilisation de l’uranium, premier maillon de la chaîne du nucléaire civile et militaire. Les quelque 300 experts, membres de la société civile et représentants des peuples autochtones de partout dans le monde qui se sont rassemblés à Québec lancent cet appel à l’action, invitant les gouvernements à interdire l’exploitation et le traitement de l’uranium, à éliminer la production d’énergie nucléaire et à renoncer à l’arme nucléaire. Cette Déclaration est signée 72 ans après l’Accord de Québec, conclu au même endroit en 1943 par les États-Unis, le Royaume-Uni et le Canada, lequel accord a entraîné la fabrication des premières bombes nucléaires et les bombardements de Hiroshima et Nagasaki en 1945.

© Dave Link

Symposium mondial sur l’uranium (les 14, 15 et 16 avril 2015, Québec).

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Commission Forêt Sentier forestier estival dans le parc national du Mont-Saint-Bruno (Montérégie).

Avec l’adoption de la Loi sur l’aménagement durable du territoire forestier, le Québec a décidé de miser sur l’aménagement écosystémique des forêts, lequel se définit comme « un aménagement qui consiste à assurer le maintien de la biodiversité et la viabilité des écosystèmes en diminuant les écarts entre la forêt aménagée et la forêt naturelle ».

© CCDMD, Le Québec en images, Réal Filion

La commission Forêt veille au suivi de la réforme du régime forestier et participe à différentes tables de concertation associées au processus de certification forestière. De plus, elle s’intéresse à l’évolution de la norme du Forest Stewardship Council (FSC) pour le Québec. La Commission milite également pour un aménagement écosystémique de la forêt, ainsi que pour la gestion intégrée et le développement durable de l’ensemble des ressources forestières. De plus, elle poursuit sa réflexion sur le rôle potentiel des sociétés d’aménagement des forêts. Responsable : Louis Bélanger Chargées de projet : Amélie St-Laurent Samuel et Sophie Gallais Agente de projet : Marie-Ève Deshaies Contractuel : Jérôme Spaggiari Stagiaires : Émilie Escafit et Gregory Richard

Intégration des enjeux fauniques à la planification forestière Au cours des dernières décennies, la forêt tempérée de la région de Québec s’est dégradée. La modification des forêts et de leurs attributs par une sylviculture inappropriée a modifié leur valeur marchande, ainsi que la qualité des habitats et de leur biodiversité. Plusieurs problématiques identifiées dans la région de Portneuf, comme l’enfeuillement dans les peuplements mélangés ou la raréfaction des essences longévives, ont donc des impacts tant économiques et écologiques que fauniques. Il s’agit de problématiques pour lesquelles de nouveaux scénarios sylvicoles présentent un potentiel de restauration de la valeur de la forêt dégradée contribuant au maintien ou à la création de valeur faunique. Face à ces constats, Nature Québec a mis sur pied un projet qui vise à documenter les enjeux fauniques et écologiques spécifiques aux forêts mélangées de Portneuf et à amorcer une réflexion sur les scénarios sylvicoles pertinents en regard de ces enjeux. Nature Québec achèvera sous peu le rapport Aménagement des peuplements mélangés irréguliers en considérant les besoins des espèces focales. Contribution à la planification forestière dans la région de Portneuf. Ce document permettra d’éclairer la réflexion des participants de la table de gestion intégrée des ressources et du territoire (TGIRT) et celle des responsables de la certification dans Portneuf concernant la création de valeur faunique grâce à la restauration économique et écologique de la forêt.

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Les paysages forestiers sensibles de la Capitale-Nationale : portrait et perspectives

[www.naturequebec.org/paysages-forestiers-sensibles] [www.naturequebec.org/fileadmin/fichiers2015/projets/ PaysagesForestiersSensibles/RA15-04-22_PaysForestSensibles_ pourLecture.pdf ] Les interventions forestières peuvent diminuer la qualité visuelle des paysages forestiers. La qualité des paysages constitue un enjeu majeur pour la population, et plus particulièrement pour les utilisateurs du milieu forestier. Dans son Plan de développement intégré des ressources et du territoire, la région de la Capitale-Nationale a d’ailleurs jugé cet enjeu prioritaire. Le projet de Nature Québec sur les paysages forestiers sensibles de la Capitale-Nationale a permis de préciser ce que différents acteurs du milieu forestier entendent par l’expression « paysage forestier sensible ». Il a également permis de regrouper les divers travaux d’identification et de caractérisation de ces territoires qui ont été réalisés dans la région de la Capitale-Nationale. Sur la base de ces travaux, une catégorisation des paysages forestiers sensibles a été proposée. Finalement, une analyse des interventions forestières réalisées au sein des paysages forestiers sensibles a été faite. Des recommandations sont émises afin de mieux prendre en compte ces territoires sensibles dans la planification forestière. Le rapport de projet et l’ensemble de ce travail ont été présentés aux membres des trois TGIRT de la région de la Capitale-Nationale.

Aires protégées polyvalentes

Les aires protégées polyvalentes visent tout à la fois à des objectifs de conservation et d’utilisation durable des ressources naturelles, notamment de la forêt. Leur mise en place découle notamment de l’expérimentation de stratégies d’adaptation aux changements climatiques, ces stratégies intégrant les notions de réseaux d’aires protégées multicatégories et de réseaux écologiques. De 2011 à 2013, c’est dans une perspective d’adaptation aux changements climatiques que l’Université Laval et Nature Québec ont réalisé conjointement deux projets de recherche. Ces derniers avaient pour but de décrire une nouvelle catégorie d’aire protégée (l’aire protégée polyvalente) afin de l’adapter au contexte québécois. Ils visaient aussi à évaluer le potentiel d’intégration de deux réserves fauniques au registre québécois des aires protégées. À l’automne 2014, Nature Québec s’est vu confier le mandat d’évaluer par une enquête de perception le point de vue d’un ensemble d’acteurs au sujet du concept d’aire protégée polyvalente développé dans le cadre du projet d’expérimentation. Ce mandat a permis d’une part de présenter aux intervenants fauniques et environnementaux l’avancement du concept d’aire protégée polyvalente et, d’autre part, de recueillir leur perception à cet égard. Le projet a été finalisé au cours de l’hiver.

Tables de gestion intégrée des ressources et du territoire Nature Québec est délégué par le Conseil régional de l’environnement (CRE) de la Capitale-Nationale afin d’occuper le siège Environnement des Tables de gestion intégrée des ressources et du territoire (TGIRT) dans la région de la Capitale-Nationale. Nature Québec participe donc tout à la fois aux TGIRT de Charlevoix/Bas-Saguenay, des Laurentides et de Portneuf. En février 2015, une rencontre de ces trois TGIRT a eu lieu à la Forêt Montmorency afin de discuter des enjeux régionaux. Toutefois, depuis la suppression de la Conférence régionale des élus (CRÉ) de la Capitale-Nationale, les travaux n’ont pas repris.

© Amélie St-Laurent Samuel

Un monde en regénération.

Réforme du régime forestier : stratégie d’aménagement durable des forêts (SADF) En octobre 2014, Nature Québec a participé à la consultation nationale portant sur le document de consultation intitulé Le volet économique de la Stratégie d’aménagement durable des forêts. Nature Québec souscrit au principe d’augmenter la valeur ajoutée des produits forestiers en laissant de côté le vieux dogme concentré sur le seul volume de bois tiré de la forêt. Cependant, Nature Québec craignait que l’accent mis sur l’économie ne vienne reléguer complètement en arrière-plan, encore une fois, les considérations environnementales et sociales. Nature Québec est membre de la Table des partenaires de la Forêt. À ce titre, en avril 2015, Nature Québec a pu commenter un nouveau projet de SADF. Nature Québec a alors signalé le fait que les cibles d’aménagement durable des forêts ont été retirées du document, ce qui lui semble un recul. Nature Québec suit de près l’évolution de ce dossier, considérant que la SADF est l’assise du nouveau régime forestier et que sa publication est très attendue.

Industrie forestière québécoise : pour des solutions durables

[www.naturequebec.org/fileadmin/fichiers2015/communiques/ IndustrieForestiere-SolutionsDurables.pdf ] Depuis plusieurs années, Nature Québec travaille à la promotion de la certification forestière auprès des entreprises qui aménagent et utilisent les forêts. Par ailleurs, au cours de la dernière année, la polarisation entre la protection du caribou forestier et le maintien des pratiques actuelles de l’industrie forestière s’est accentuée sur la scène médiatique et politique. Nature Québec est donc intervenu pour rappeler les avantages de la certification forestière. En effet, la certification forestière Forest Stewardship Council (FSC) est un standard international reconnu en matière de gestion durable des forêts. Les produits issus des forêts certifiées sont de plus en plus exigés par les marchés internationaux. Or, pour obtenir cette certification, plusieurs principes doivent être pris en compte, dont celui du respect de l’environnement, dans le cadre duquel la protection des espèces en péril et la contribution à la création d’aires protégées paraissent incontournables. En collaboration avec Boréalisation, le Regroupement national des conseils régionaux de l’environnement (RNCREQ) et la SNAP Québec, Nature Québec a développé une « plateforme » de solutions durables pour l’industrie forestière québécoise, composée de deux volets : tout d’abord, des mesures de protection de la forêt boréale (créations de deux grandes aires protégées pour la protection du caribou forestier) ; ensuite, des mesures d’accompagnement afin de mitiger l’impact économique potentiel des aires protégées (utilisation des volumes non récoltés et mise en place d’une stratégie de production intensive de bois). Des mesures à plus long terme doivent également être déployées, notamment une réflexion concernant la transition de l’industrie forestière vers une foresterie verte. Plusieurs intervenants ont été rencontrés afin de discuter de ces propositions, notamment dans le cadre d’une tournée au Saguenay– Lac-Saint-Jean. Les échanges convergeaient vers l’importance d’un virage de l’industrie forestière vers des pratiques durables et des emplois de qualité. Ce travail se poursuivra au cours de la prochaine année.

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Faire flèche de tout bois: gestion du bois post-consommation

Regarder au-delà.

[www.naturequebec.org/faire-fleche]

En 2011, 415 000 tonnes de bois ont été enfouies ou incinérées au Québec. Ce bois provenait à 46 % de la collecte de résidus de construction, rénovation, démolition (CRD) et à 32 % de la collecte de résidus des institutions, commerces et industries (ICI). Pourtant, la réduction à la source, le réemploi, le recyclage et la valorisation du bois post-consommation favorisent la création d’emplois, l’innovation technologique et la lutte aux changements climatiques; ces options devraient donc être privilégiées.

C’est avec pour objectif d’outiller les organisations face à cet événement charnière que le projet Faire flèche de tout bois, financé par le Fonds d’action québécois pour le développement durable (FAQDD) et son partenaire financier le gouvernement du Québec, ainsi que par Recyc-Québec, a été créé par Nature Québec.

© Flickr, Theen Moy

Le Plan d’action 2011-2015 issu de la Politique québécoise de gestion des matières résiduelles prévoyait que le gouvernement prévoit interdire l’élimination du bois, ce au plus tard en 2014. La modification réglementaire conséquente devait presser les organisations à effectuer une transition de l’élimination vers la mise en valeur du bois afin de s’y conformer. Notons toutefois qu’à l'heure actuelle ce bannissement n’est toujours pas en vigueur. Des palettes à reconsidérer.

Débris de construction.

© Flickr, Becky Lal

Dans le cadre de ce projet, Nature Québec est devenu membre du comité Bois du Regroupement des récupérateurs et des recycleurs de matériaux de construction et de démolition du Québec (3R MCDQ). Le projet Faire flèche de tout bois a été présenté lors du 18e Congrès annuel du regroupement à Drummondville. Il a également fait l’objet d’un article dans le cahier spécial L’arbre au cœur de notre vie présenté par l’Association forestière des deux rives (AF2R) en collaboration avec le journal Le Soleil.

© Flickr, Walt Stoneburner

Par le développement d’un guide pratique et la réalisation de formations, le projet favorisera la réduction des volumes de résidus de bois éliminés au Québec par l’intermédiaire de leur mise en valeur. Le guide pratique et la formation rassembleront un éventail de solutions adaptées aux réalités et aux objectifs des intervenants des secteurs CRD et ICI, ainsi qu’à ceux des municipalités régionales de comté (MRC) et des communautés métropolitaines, de façon à faciliter la prise de décisions concernant la mise en valeur du bois post-consommation.

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Communications, mobilisation et collectes de fonds Dépôt de la pétition Sauvons nos bélugas, le 15 octobre 2014, Québec.

Nature Québec développe et diffuse son expertise en publiant des mémoires et des rapports d’analyse qui servent de référence pour ses interventions publiques auprès des différents décideurs concernés par les enjeux soulevés. Nature Québec élabore aussi des outils et des stratégies de communication, de collecte de fonds et de mobilisation citoyenne qui augmentent l’efficacité et l’impact de ses interventions, lui permettant ainsi de sensibiliser la population et l’ensemble de la société civile à la protection de l’environnement. Pour mener à bien ses différents projets, dossiers et mandats, Nature Québec s’appuie sur ses membres, ses donateurs, ses bénévoles, ses sympathisants et, plus largement, sur différents groupes d’intérêts (associations, coalitions et autres) qui contribuent à son rayonnement et sans qui l’organisation ne pourrait réaliser sa mission. À travers ses actions, Nature Québec garde notamment à cœur de raffermir ses liens avec ses membres individuels et organisationnels (ses « affiliés »), qui tous ensemble constituent son assise démocratique. © Nature Québec

Responsable : Héloïse Fernandez Coordonnatrice de la Marche Action Climat : Marie-Eve Leclerc Stagiaire : Justine Bouchard-Bélanger

Une mobilisation sans précédent, et une victoire ! Sauvons nos bélugas !

[www.sauvonsnosbelugas.com/] Tout au long de l’année 2014, et plus particulièrement au cours de l’automne, en collaboration avec d’autres organismes et citoyens, Nature Québec développait une mobilisation citoyenne de très grande envergure pour la protection des bélugas de l’estuaire du Saint-Laurent à Cacouna. Des démarches juridiques ont été entreprises [détails en page 22]. Deux pétitions ont permis de récolter 97 379 signatures tant au Québec, qu’au Canada et en Europe. Nature Québec a aussi participé à de nombreuses conférences et manifestations, dont celle du 11 octobre 2014, tenue à Cacouna même, et suivie dès le 15 octobre par un dépôt officiel et médiatisé de la pétition de Nature Québec. Et ce mouvement a porté ses fruits ! Le 2 avril 2015, l’entreprise TransCanada annonçait l’abandon définitif de son projet de port pétrolier en eau profonde à Cacouna (et au moment de publier ce rapport, excluait tout port au Québec). Une grande victoire protégeant le cœur de la pouponnière des bélugas, un habitat essentiel à l’espèce. En parallèle à cette mobilisation, le Comité sur la situation des espèces en péril au Canada (COSEPAC) recommandait unanimement un changement de statut faisant passer le béluga du Saint-Laurent d’espèce menacée à espèce en voie de disparition. Si le port avait pu donner un coup fatal à l’espèce, son avenir est toutefois loin d’être assuré. Il faudra continuer le combat pour assurer une véritable protection légale à son habitat. Rapport annuel 2014-2015

L’abandon de TransCanada est le résultat des efforts soutenus de Nature Québec, des avocats du Centre québécois du droit de l’environnement (CQDE), dont M e Michel Bélanger (président de Nature Québec), des actions unies du mouvement environnemental québécois dans son ensemble, et des milliers de citoyens qui se sont mobilisés, notamment à travers la pétition Sauvons nos bélugas. Merci au Groupe de recherche et d’éducation sur les mammifères marins (GREMM) et à Robert Michaud pour leur apport scientifique fondamental dans ce dossier. Notons qu’outre la Fondation David Suzuki, la SNAP Québec, la Fondation Rivières et Greenpeace, les citoyens Pierre Béland et France Dionne étaient également requérants de la démarche en justice. En raison de ce dossier, Nature Québec a connu des retombées de presse majeures comparativement aux cinq dernières années. En témoignera sous peu la Revue de presse 2014-2015, laquelle sera disponible sur le site Internet de Nature Québec. Fait notable, Nature Québec a aussi augmenté sa base de sympathisants actifs, laquelle est passée de 5 000 à 50 000 personnes au cours de l’année : nous vous remercions pour votre mobilisation !

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Colloque Le projet Énergie Est de TransCanada : « Les bélugas et plus encore... Ses impacts sur les espèces et les milieux naturels au Québec »

Organisé le 6  décembre 2014, en complément de l’Assemblée générale de Nature Québec, ce colloque avait pour but de faire le point, en compagnie d’experts et de citoyens, sur les impacts d’un éventuel terminal pétrolier à Cacouna, de même que sur les impacts de la construction et de l’exploitation d’un oléoduc qui traverserait le Québec sur plus de 700 kilomètres. La rencontre a réuni plus d’une soixantaine de participants et a permis d’orienter les actions que doivent mettre en œuvre Nature Québec, le mouvement environnemental et la société civile dans ce dossier d’une importance capitale. 

Marche Action Climat : on se souviendra longtemps du 11 avril 2015 !

[www.action-climat.ca] Le 11 avril 2015, plus de 25 000 personnes se sont réunies à Québec pour dire « OUI à la protection du climat et aux énergies renouvelables » et « NON au projet d’oléoduc de TransCanada et au pétrole issu des sables bitumineux ! » Dans la foulée de la mobilisation populaire pour le climat à New York en septembre 2014 et des manifestations à Lima en décembre de la même année, et en vue de la conférence Paris Climat 2015 (COP21), la Marche Action Climat avait pour objectif de mettre au défi les dirigeants (en particulier les gouvernements du Québec, de l’Ontario, de l’Alberta et du Nouveau-Brunswick) afin qu’ils respectent leurs engagements sur la protection du climat et s’opposent fermement à l’exploitation des sables bitumineux et au transport du pétrole par pipeline et par train.

Des outils de communication grand public Nature Québec développe et diffuse des outils de communication diversifiés, dont un site Internet, des microsites Internet reliés à des campagnes, des guides, des dépliants, une page Facebook, un compte Twitter et une page LinkedIn.

Site Internet [www.naturequebec.org/publications/] Afin de partager son expertise, Nature Québec met en ligne tous ses mémoires, communiqués, productions et rapports. Nature Québec invite la population à les réutiliser et à les diffuser afin de bonifier les réflexions concernant les enjeux environnementaux actuels. Le site Internet de Nature Québec a reçu un peu plus de 44 304 visites (36 400 en 2013-2014) au cours de l’année, dont 31 753 visiteurs différents (25 300 en 2013-2014) . Web 2.0

Nature Québec anime une page Facebook. Au 1er septembre 2015, près de 7 138 personnes (4 800 en 2013-2014) étaient « fans » de la page et plusieurs centaines de billets ont été publiés au cours de l’année. En plus de servir à la diffusion de nouvelles, la page Facebook de Nature Québec sert à mobiliser ses membres pour la participation à divers événements auxquels il est associé. De plus, Nature Québec anime un compte Twitter qui rejoignait près de 3 824 (2 500 en 2013-2014) abonnés au 1er septembre 2015. Le compte Twitter sert principalement à mobiliser les membres et à informer les journalistes au sujet de ses interventions. Une page LinkedIn suivie par 392 personnes (200 en 2013-2014) a également été créée et est en cours de développement.

Bulletin Nature Québec Express Rassemblement climat, le 21 septembre 2015, Québec.

[www.naturequebec.org/publications/derniers-bulletins/] Le bulletin Nature Québec Express est un outil de communication permettant d’aviser les membres, bénévoles et sympathisants de Nature Québec concernant ses activités, interventions et réalisations. Il permet d’informer ces personnes concernant l’avancement des projets et des dossiers, ainsi que sur les actions des coalitions et partenariats auxquels participe Nature Québec.

© Nature Québec

Articles dans la revue Marche-Randonnée

© Renaud Philippe

© Renaud Philippe

La température monte ! Marche Action Climat, le 11 avril 2015, Québec.

Depuis juin  2013, Nature Québec collabore à la revue MarcheRandonnée, produite par la Fédération québécoise de la marche. En effet, Nature Québec a l’occasion de publier des articles dans chacune des parutions du magazine, soit quatre  par année. Les articles parus cette année ont traité du plaisir de l’observation en nature (Voir la nature d’un autre œil), du contexte de la campagne Nagoya + (En route vers Nagoya), de la sensibilité àux différents milieux naturels (Suis-je une marcheuse sensible ?) et des milieux humides (Terres d’eau).

30

Le cocktail-bénéfice, une autre agréable façon de soutenir Nature Québec !

Christian Simard, lauréat du prix Rescousse 2015.

Cocktail-bénéfice

© Vanessa Viera

© Vanessa Vierac

Le miel Rescousse, une agréable façon de soutenir Nature Québec.

[www.naturequebec.org/nous-soutenir/cocktail-benefice/]

© Vanessa Viera

Nature Québec a tenu son cocktail-bénéfice le 11 juin 2015 à Québec, en compagnie de M. Jérôme Dupras, professeur au Département des sciences naturelles de l’Université du Québec en Outaouais et chercheur à l’Institut des sciences de la forêt tempérée. Jérôme Dupras est aussi connu comme membre du groupe Les Cowboys fringants, président de la Fondation Cowboys fringants et membre du comité exécutif du Mouvement Ceinture verte. Sa thèse de doctorat, intitulée L’évaluation économique des services écosystémiques dans la région de Montréal : analyse spatiale et préférences exprimées, lui a valu la Médaille d’or du Gouverneur général du Canada.

Liberté, égalité et biodiversité avec le projet Rescousse ! Nature Québec est fier de M. Christian Simard, son directeur général, lauréat du prestigieux prix Rescousse, édition 2015. Ce prix lui a été remis à titre individuel en reconnaissance pour sa passion, sa détermination et sa contribution exceptionnelle à la protection de notre patrimoine naturel collectif. Nouveauté cette année : vous souhaitez nous soutenir d’une savoureuse façon ? Achetez le miel Rescousse, un produit naturel fabriqué par trois artisans-apiculteurs passionnés de la région de Lanaudière. Une redevance de 1 $ est versée à Nature Québec pour chaque pot vendu. Cette redevance est destinée spécifiquement à la  protection des pollinisateurs et de la biodiversité agricole, notamment à travers la réalisation du projet Ferme amie des abeilles et du programme d’éducation au développement durable et à l’agriculture urbaine, Graines de changement [détails en page 11]. Le miel Rescousse, une initiative issue de la collaboration entre Nature Québec, le Rucher Mellifera et le Projet Rescousse, vous offre donc l’occasion de faire partie de la solution « nature ».

Encore une fois cette année, le cocktail-bénéfice a connu un franc succès ! Une centaine de personnes ont participé à cette activité rassembleuse de collecte de fonds. L’événement a permis d’amasser près de 15 000 $. Les fonds recueillis serviront au financement des projets de conservation et de protection des milieux naturels réalisés par Nature Québec. Merci à nos précieux commanditaires : Projet Rescousse, le théâtre Premier Acte, la Fondation de la faune du Québec, la Caisse d’économie solidaire de Desjardins, le Jardin universitaire Van den Hende, le vignoble Les Trois Clochers, le Réseau SÉPAQ, les AmiEs de la Terre de Québec, l’école de musique Arquemuse, l’hôtel Delta Québec, le Traiteur des anges, l’Hôtel du Vieux-Québec et l’Attitude massothérapie. Et merci à nos bénévoles et à tous les participants !

Fonds Nature Québec

[www.quebecphilanthrope.org/pages_fonds/fondsnaturequebec.php] Le fonds Nature Québec, géré par la Fondation Québec Philantrope, offre aux donateurs des alternatives aux dons directs. Il permet de recueillir les legs de bienfaisance, les polices d’assurance vie, les dons d’actions et les dons in memoriam. Les montants recueillis à l’intérieur de ce fonds sont placés à perpétuité et permettent d’assurer la continuité de la mission de Nature Québec, qui n’en utilisera que l’usufruit afin de soutenir ses objectifs de conservation.

Réseautage national, international et pancanadien

Merci de votre soutien

Nature Québec regroupe plus d’une centaine d’organismes affiliés [détail en pages 46 et 47]. Il est membre (catégorie des organisations nationales non gouvernementales) de l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN). Il est également membre de Nature Canada, et participe à plusieurs comités de travail au sein de cette organisation.

Un merci tout spécial aux donateurs qui appuient les campagnes de Nature Québec. Votre don est précieux et permet à Nature Québec de protéger l’environnement. Un grand merci aussi à nos membres individuels et à nos organismes affiliés, qui tous nous permettent de revendiquer nos actions sur une base citoyenne solide. Merci ! Merci ! Merci !

Rapport annuel 2014-2015

31

États financiers

pour l’exercice terminé le

31 août 2015

33

Rapport de l’auditeur indépendant

35

États financiers 35 Résultats 35

Évolution de l’actif net

36 Bilan 37

38

Notes complémentaires

40

Renseignements complémentaires 40

Annexe A – Produits



Aides financières



Autres

41

32

Flux de trésorerie

Annexe B – Charges



Programmes de conservation



Frais d’administration

Rapport annuel 2014-2015

33

34

Résultats pour l’exercice terminé le 31 août 2015 2015

2014

$

$

Aides financières (annexe A)

965 297

462 633

Levées de fonds et activités bénéfices

175 874

110 382

34 704

34 242

1 175 875

607 257

901 967

446 188

Levées de fonds et activités bénéfices

76 782

14 488

Promotion et sensibilisation

38 392

7 244

179 983

181 886

1 197 124

649 806

Produits

Autres (annexe A)

Charges Programmes de conservation (annexe B)

Frais d’administration (annexe B)

(21 249)

(42 549)

Apports reportés afférents aux actifs incorporels

1 223

1 747

Immobilisations corporelles

6 671

4 838

Actifs incorporels

1 525

1 866

Insuffisance des produits sur les charges Les résultats comprennent : Amortissement -

ÉVOLUTION DE l’actif NET pour l’exercice terminé le 31 août 2015 2015

2014

Affecté Fonds de réserve Investi en – Coalition immobilisations corporelles et en Québec meilleure mine actifs incorporels $

$

Non affecté

Total

Total

$

$

$

Solde au début

13 923

18 623

5 197

37 743

80 292

Insuffisance des produits sur les charges

(6 973)

(4 858)

(9 418)

(21 249)

(42 549)

Investissements en immobilisations corporelles et en actifs incorporels

21 258



(21 258)





Solde à la fin

28 208

13 765

(25 479)

16 494

37 743

Rapport annuel 2014-2015

35

Bilan au 31 août 2015 2015 $

2014 $

Actif Actif à court terme Encaisse Placement temporaire, 0,75 %



15 299

101 637

80 684

Comptes débiteurs (note 3) – Aides financières

43 737

32 525

Autres

43 152

51 246

14 002

6 956

202 528

186 710

Placements (note 4)

10 282

4 100

Immobilisations corporelles (note 5)

26 770

13 646

4 291

4 353

243 871

208 809

272



Fournisseurs et autres

75 628

50 321

Sommes à remettre à l’État

18 003

8 940

130 621

107 729

224 524

166 990

2 853

4 076

227 377

171 066­

28 208

13 923

Charges reportées au prochain exercice

Actifs incorporels (note 6)

PASSIF Passif à court terme Excédent des chèques tirés sur le solde bancaire Comptes créditeurs –

Produits reportés au prochain exercice (note 7)

Apports reportés afférents aux actifs incorporels (note 8)

Actif net Affecté Investi en immobilisations corporelles Fonds de réserve – Coalition Québec meilleure mine (note 9) Non affecté (passif)

Signé au nom du Conseil , administrateur , administrateur 36

13 765

18 623

(25 479)

5 197

16 494

37 743

243 871

208 809

Flux de trésorerie pour l’exercice terminé le 31 août 2015

2015

2014

$

$

Activités de fonctionnement (21 249)

(42 549)

6 973

4 957

(14 276)

(37 592)

Comptes débiteurs

(3 118)

2 783

Charges reportées au prochain exercice

(7 046)

650

Comptes créditeurs

34 370

Produits reportés au prochain exercice

22 892

20 916

32 822

(14 477)

Insuffisance des produits sur les charges Élément n’affectant pas la trésorerie – Amortissement Fonds utilisés par les opérations Variation des éléments hors caisse

(1 234)

Activités d’investissement Acquisition – Placement Immobilisations corporelles Actifs incorporels

Augmentation (diminution) de la trésorerie et des équivalents de trésorerie Trésorerie et équivalents de trésorerie au début Trésorerie et équivalents de trésorerie à la fin

(6 182) (19 795) (1 463)

— (1 820) —

(27 440)

(1 820)

5 382

(16 297)

95 983

112 280

101 365

95 983



15 299

101 637

80 684

La trésorerie et les équivalents de trésorerie comprennent : Encaisse Placement temporaire Excédent des chèques tirés sur le solde bancaire

(272) 101 365

Rapport annuel 2014-2015

— 95 983

37

Notes complémentaires

pour l’exercice terminé le 31 août 2015

1. Statuts et objectifs La société est constituée comme un organisme sans but lucratif en vertu de la Partie III de la Loi sur les compagnies du Québec et est un organisme de bienfaisance au sens de la Loi de l’impôt sur le revenu. Ses objectifs sont de regrouper les individus et les organismes qui s’intéressent à la connaissance et à la conservation des milieux naturel et humain et des processus écologiques essentiels à la vie. Elle sensibilise, informe et éduque le public en général au moyen de recherches, de projets et de publications.

2. Principales méthodes comptables Les états financiers ont été préparés selon les Normes comptables canadiennes pour les organismes sans but lucratif et comprennent les principales méthodes comptables suivantes : Utilisation d’estimations – La préparation des états financiers, conformément aux Normes comptables canadiennes pour les organismes sans but lucratif, exige que la direction ait recours à des estimations et à des hypothèses qui ont une incidence sur les montants présentés dans les états financiers et les notes complémentaires. Ces estimations sont révisées périodiquement et des ajustements seront apportés au besoin aux résultats de l’exercice au cours duquel ils deviennent connus. Comptabilisation des produits – La société applique la méthode du report pour comptabiliser les apports. Les apports affectés sont constatés à titre de produits de l’exercice au cours duquel les charges connexes sont engagées. Les apports non affectés sont constatés à titre de produits lorsqu’ils sont reçus ou à recevoir si le montant à recevoir peut faire l’objet d’une estimation raisonnable et que sa réception est raisonnablement assurée. Les autres produits sont constatés lorsqu’il existe une preuve convaincante à l’effet qu’un arrangement existe, le service a été rendu, le prix est déterminé ou déterminable et le recouvrement est raisonnablement assuré. Apports reçus sous forme de services – Au cours de l’exercice, la société a reçu des apports en services rendus par des bénévoles au montant de 52 100 $ (2014 – 87 500 $) évalués en fonction des heures travaillées à un tarif horaire variant de 12 $ à 40 $. Ces apports ne sont pas comptabilisés dans les états financiers de la société. Ventilation des charges – Les salaires et charges sociales sont ventilés en fonction des heures travaillées dans chaque secteur d’activités. Toutes les autres charges ne sont pas ventilées, car elles se rapportent directement à chacune des activités. Trésorerie et équivalents de trésorerie – La politique de la société consiste à présenter dans la trésorerie et les équivalents de trésorerie les soldes bancaires, les découverts bancaires, l’excédent des chèques tirés sur les soldes bancaires et les placements temporaires dont l’échéance n’excède pas trois mois à partir de la date d’acquisition. De plus, les placements temporaires affectés à des garanties ne sont pas inclus dans la trésorerie et les équivalents de trésorerie.

Instruments financiers – Évaluation– La société évalue initialement ses actifs et passifs financiers à la juste valeur, sauf dans le cas de certaines opérations entre apparentés où ils sont évalués à la valeur comptable ou à la valeur d’échange. Elle évalue ultérieurement ses actifs et passifs financiers au coût ou au coût après amortissement, à l’exception des placements dans des instruments de capitaux propres et des autres placements cotés sur un marché actif qui sont évalués à la juste valeur. Les variations de la juste valeur sont comptabilisées aux résultats. Le placement en parts sociales est évalué au coût et le placement dans les unités de fonds de placement, à la juste valeur. Les actifs et passifs financiers évalués au coût après amortissement se composent du placement temporaire, des comptes débiteurs, de l’excédent des chèques tirés sur le solde bancaire et des comptes fournisseurs et autres. Dépréciation – Tous les actifs financiers, à l’exception de ceux évalués à la juste valeur, sont soumis à un test de dépréciation s’il existe des indications possibles de dépréciation. Le montant de réduction de valeur est comptabilisé aux résultats. La moins-value déjà comptabilisée peut faire l’objet d’une reprise de valeur dans la mesure de l’amélioration, soit directement, soit par l’ajustement du compte de provision, sans être supérieure à ce qu’elle aurait été à la date de reprise si la moins-value n’avait jamais été comptabilisée. Cette reprise est comptabilisée aux résultats. Coûts de transactions – La société comptabilise ses coûts de transactions aux résultats de l’exercice où ils sont engagés. Cependant, la valeur comptable des instruments financiers qui ne sont pas évalués à la juste valeur est majorée des coûts de transactions directement attribuables à la création, à l’émission ou à la prise en charge. Immobilisations corporelles et amortissement – Les immobilisations corporelles sont comptabilisées au coût et l’amortissement est calculé selon la méthode de l’amortissement dégressif aux taux suivants : Ameublement

10 %

Équipement de bureau

30 %

Équipement informatique

30 %

Actifs incorporels et amortissement – Les logiciels sont comptabilisés au coût et l’amortissement est calculé selon la méthode de l’amortissement dégressif au taux de 30 %. Apports reportés afférents aux actifs incorporels et amortissement – Les apports reportés afférents aux actifs incorporels représentent des apports affectés ayant servi à l’acquisition d’actifs incorporels et sont amortis de la même façon que les actifs incorporels auxquels ils se rapportent.

3. Emprunt bancaire La société dispose d’un emprunt bancaire d’un montant de 35 000 $ renouvelable annuellement et garanti par les comptes débiteurs ayant une valeur nette de 86 889 $.

38

4. Placements

8. Apports reportés afférents aux actifs incorporels

Évalué au coût – Centre de l’environnement – Parts sociales Évalué à la juste valeur – Unités de fonds de placement

2015 $

2014 $

4 100

4 100

6 182



10 282

4 100

Solde au début

5. IMMOBILISATIONS corporelles 2015 Coût

2014

Amortissement Valeur nette cumulé

$ 1 760

Valeur nette

Ameublement

$ 21 479

$ 19 719

$ 1 955

Équipement de bureau

10 740

10 242

498

711

Équipement informatique

62 567

38 055

24 512

10 980

94 786

68 016

26 770

13 646

6. Actifs incorporels 2015 Coût

Logiciels

2014

Amortissement Valeur nette cumulé

$

$

33 717

29 426

$ 4 291

Valeur nette

$ 4 353

7. Produits reportés au prochain exercice Les produits reportés au prochain exercice représentent des ressources non dépensées qui, en vertu d’affectation externe, sont destinées à couvrir les charges de fonctionnement de l’exercice subséquent. Les variations survenues dans le solde des produits reportés au prochain exercice sont les suivantes : Solde au début

Reçus

Affectés aux résultats

Amortissement Solde à la fin

2015 $

2014 $

4 076 1 223

5 823 1 747

2 853

4 076

9. Fonds de réserve – Coalition Québec meilleure mine Au cours de l’exercice, le conseil d’administration a utilisé une somme de 4 858 $ pour le projet Coalition Québec meilleure mine, ce qui porte le montant du fonds de réserve – Coalition Québec meilleure mine à 13 765 $. La société ne peut utiliser ce montant à d’autres fins sans le consentement préalable du conseil d’administration.

10. Exposition aux risques La société, par le biais de ses instruments financiers, est exposée à divers risques. L’analyse suivante indique l’exposition et les concentrations de l’entité aux risques à la date du bilan. Risque de crédit – Le risque de crédit est le risque qu’une partie à un instrument financier manque à l’une de ses obligations et amène de ce fait l’autre partie à subir une perte financière. Les principaux risques de crédit pour la société sont liés aux comptes débiteurs. La société consent du crédit à ses clients dans le cours normal de ses activités. Pour les autres créances, la société évalue, de façon continue, les pertes probables et constitue une provision pour pertes en se fondant sur leur valeur de réalisation estimative. Risque de liquidité – Le risque de liquidité est le risque qu’une entité éprouve des difficultés à honorer des engagements liés à des passifs financiers. La société est exposée à ce risque principalement en regard de ses comptes fournisseurs et autres. La société gère son risque de liquidité en exerçant une surveillance constante des flux de trésorerie prévisionnels et réels, ainsi qu’en détenant des actifs qui peuvent être facilement transformés en trésorerie et en gérant les échéances des passifs financiers.

Solde à la fin

$

$

$

$

33 288 9 952 20 696

57 134 118 566 324 025

(76 545) (128 518) (256 212)

13 877 — 88 509

Aides financières – Programmes de conservation – Agriculture Aires protégées Biodiversité Énergie et changements climatiques

4 640

368 101

(371 500)

1 241

28 953

32 468

(42 947)

18 474

9 472 728

64 465 33 976

(65 417) (34 704)

8 520 —

107 729

998 735

(975 843)

130 621

Foresterie Autres Autres

Rapport annuel 2014-2015

39

Renseignements complémentaires

pour l’exercice terminé le 31 août 2015

Annexe A Produits 2015

2014

$

$

Aides financières Programmes de conservation – Ateliers sur la conservation des milieux naturels

16 334

60 000

Agriculture

76 545

18 491

Aires protégées

128 518

79 430

Biodiversité

256 212

83 118

Énergie et changements climatiques

371 500

83 200

42 947

68 767

892 056

393 006

65 417

69 627

7 824



73 241

69 627

965 297

462 633

Dons

11 861

5 743

Cotisations des membres

11 785

12 295

Contrats de services et autres

8 767

14 009

Amortissement des apports reportés afférents aux actifs incorporels

1 223

1 747

Intérêts sur le placement temporaire

1 068

448

34 704

34 242

Foresterie

Autres – Ministère de l’Emploi et de la Solidarité sociale – SACAIS Emploi Québec

Autres

40

Renseignements complémentaires

pour l’exercice terminé le 31 août 2015

Annexe B Charges 2015

2014

$

$

Programmes de conservation Ateliers sur la conservation des milieux naturels

15 639

65 558

Agriculture

69 103

15 446

Aires protégées

111 601

68 968

Biodiversité

240 330

74 422

432

1 205

351 112

87 611

38 403

60 125

75 347

72 853

901 967

446 188

100 145

97 080

Loyer

26 504

25 285

Papeterie, frais de bureau et location d’équipement

20 171

21 291

Frais de déplacement et des réunions

4 261

7 737

Télécommunications

6 308

7 071

10 124

12 777

Assurances

2 299

2 288

Frais bancaires

1 153

1 240

822

413

Immobilisations corporelles

6 671

4 838

Actifs incorporels

1 525

1 866

179 983

181 886

Eau et Saint-Laurent Énergie et changements climatiques Foresterie Développement et sensibilisation – Salaires et charges sociales

Frais d’administration Salaires et charges sociales

Honoraires professionnels

Divers Amortissement –

Rapport annuel 2014-2015

41

Conférence de presse sur la crise forestière, le 30 mars 2015.

Présences publiques et partenariats Par la participation de ses employés et bénévoles, Nature Québec s’implique au sein de nombreux regroupements en vue de faire avancer ses idées et ainsi de contribuer activement à faire avancer la protection de l’environnement.

Nature Québec © Nature Québec

 

Membre affilié de l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN). Membre du Centre de l’environnement.

Communications et philanthropie 

Présentation de Vision Biomasse Québec par sa coordonnatrice, le 24 juin 2015.



Membre de l’Association des professionnels en gestion philanthropique (APGP). Membre de Gaïa Presse.

Commission Agriculture   

Membre fondateur du Réseau d’agriculture urbaine de Québec (RAUQ). Membre fondateur de Vigilance OGM. Fondateur de Solidarité rurale du Québec.

Commission Aires protégées    © Nature Québec





 Me Michel Bélanger, président bénévole de Nature Québec (AGA 2014, Montréal).

     

© Sophie Le Métais





42

Membre du comité consultatif sur les parcs nationaux du ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs (MFFP). Membre du comité consultatif sur les espèces en péril. Membre de l’équipe de rétablissement du caribou forestier et en assure la vice-présidence Fait la promotion de la création d’une première grande aire protégée pour le caribou forestier et du maintien de la limite nordique des forêts attribuables. Participe aux différents groupes de mise en œuvre du plan de rétablissement du caribou forestier, orchestrés par le MFFP et le MDDELCC. Participe au groupe de mise en œuvre pour le rétablissement du carcajou, population de l’Est. Établit des relations avec l’Institut de développement durable des Premières Nations du Québec et du Labrador (IDDPNQL). Collabore avec la SÉPAQ. Participe au groupe de travail concernant les activités non industrielles sur 30 % du territoire du Plan Nord. Participe à la Table sectorielle Espaces verts et milieux naturels du Conseil régional de l’Environnement de Montréal. Participe au Comité directeur de l’Agora métropolitaine de la Communauté urbaine de Montréal (CMM) Assure le suivi du Plan métropolitain d’aménagement et de développement (PMAD). Soutient le conseil d’administration des Amis du parc national des Îlesde-Boucherville, assure la rédaction d’un bulletin d’information aux membres et sympathisants, participe à des activités promotionnelles et au comité du plan d’action. Collabore avec les comités de citoyens à la protection de la forêt des Hirondelles, à Saint-Bruno-de-Montarville.

Commission Biodiversité

Commission Énergie

    

  

   

Membre fondateur du mouvement Ceinture verte de Montréal. Membre fondateur du mouvement Toile verte du Grand Québec-Lévis. Membre du RéseauNature de Nature Canada. Membre du Comité de travail sur les milieux humides. Membre sur l’un des deux sièges Environnement du Conseil du SaintLaurent, rive sud de l’estuaire moyen (TCR). Membre du comité de rétablissement des chauves-souris du Québec. Participe au comité canadien ZICO de Nature Canada et d’Études Oiseaux Canada. Collabore avec les comités locaux à la planification d’actions de conservation dans les ZICO. Coordonne le comité directeur des Ateliers sur la conservation des milieux naturels et appuie le comité de programmation.

      

Membre fondateur de la coalition Pour que le Québec ait meilleure mine ! Membre du comité d’orientation de Coalition Saint-Laurent. Siège et est membre fondateur du Regroupement des organismes environnementaux en énergie (ROEÉ). Participe aux consultations et au suivi du Plan d’action québécois sur les changements climatiques du MDDELCC. Membre de l’Association québécoise pour la maîtrise de l’énergie (AQME). Membre du Réseau Action Climat (CAN-RAC). Membre fondateur et membre actif de Vision Biomasse Québec. Membre de La Coop carbone. Membre du comité de suivi environnemental de Ciment McInnis. Organisateur et co-porte-parole de la Marche Action Climat du 11 avril 2015, à Québec.

Commission Eau

Commission Forêt



  

    

Membre du Comité public consultatif pour l’application de l’Entente sur les ressources en eaux durables du bassin des Grands Lacs / fleuve Saint-Laurent. Membre de l’organisation Healing Our Waters (HOW Coalition). Membre de Federal Leadership On Water (FLOW), initiative née de la Fondation Gordon. Membre du Comité de concertation sur la navigation du Plan Saint-Laurent. Membre du Comité consultatif régional sur la navigation de plaisance. Participe au Comité Great Lakes Future Roundtable (GLFR) pour le développement d’une vision nouvelle sur l’ensemble des Grands Lacs et du Saint-Laurent. Cherche à y intégrer les priorités du Québec et effectue un partage d’expériences.





Christian Simard en entrevue (Montréal, 6 décembre 2014).

© Sophie Le Métais

© Héloïse Fernandez

Présentation lors du colloque tenu à Montréal, le 6 décembre 2014.



Membre de la table des partenaires de la forêt. Membre de Forest Stewardship council (FSC) du Canada. Participe aux trois tables de gestion intégrée des ressources et du terri­ toire de la Capitale-Nationale (Portneuf, Laurentides et Charlevoix–BasSaguenay) et à une table du Saguenay. Participe aux comités de travail et de coordination des projets d’expérimentation d’aires protégées polyvalentes. Participe au groupe de travail portant sur l’identification de cibles et de stratégies d’aménagement écosystémique adaptées pour une aire protégée multicatégorie avec utilisation durable des ressources naturelles dans le grand écosystème du massif gaspésien, réserve faunique de Matane. Participe au comité bois du 3 R MCDQ.

Rapport annuel 2014-2015

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Partenaires financiers Nature Québec offre sa reconnaissance et sa sincère gratitude à chacun de ses partenaires financiers institutionnels, lesquels contribuent à l’accomplissement de sa mission.



            

                       

 

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Association canadienne des médecins pour l’environnement (ACME) / Canadian association of physicians for the environment (CAPE) Association internationale des médecins pour la prévention de la guerre nucléaire / International Physicians for the Prevention of Nuclear War (IPPNW) Association québécoise de lutte contre la pollution atmosphérique (AQLPA) Banque TD Bureau de promotion des produits du bois du Québec (QWEB) Caisse Desjardins de Sainte-Foy Caisse d’économie solidaire de Québec Campagne internationale pour la conservation boréale / Wildlands League Canadian Physicians for Research and Education in Peace (CPREP) Centrale des syndicats du Québec (CSQ) Communauté crie de Mistissini Confédération des syndicats nationaux (CSN) Conférence régionale des élus de la Capitale Nationale (CRÉCN) Coule pas chez nous (CPN) Environnement Canada, programme Horizon Sciences (PHS), programme Interactions communautaires (PIC) et Service canadien de la faune (SCF) Emploi Québec, Programme d’aide à l’intégration des immigrants des minorités visibles en emploi (PRIIME) Équiterre Fédération des producteurs forestiers du Québec (FPFQ) Fédération québécoise des coopératives forestières (FQCF) Fondation de la faune du Québec (FFQ) Fondaction CSN Fondation David Suzuki Fondation Écho Fondation TD des amis de l’environnement Fonds Baillie d’Études d’oiseaux du Canada Fonds Biomasse Énergie (Fondaction CSN) Fonds d’action québécois pour le développement durable (FAQDD) Fonds de solidarité du Québec (FTQ) Fonds vert Québec Front d’action populaire en réaménagement urbain (FRAPRU) Gouvernement de la Nation crie (Administration régionale crie) Gouvernement du Québec Greenpeace Hatley conseillers en stratégies International Physicians for the Prevention of Nuclear War (IPPNW Suisse) La Coop fédérée Médecins pour la survie mondiale (MSM) / Physicians for Global Survival (PGS) MiningWatch Canada Ministère de l’Emploi et de la Solidarité sociale (MESS) : Secrétariat à l’action communautaire autonome et aux initiatives sociales (SACAIS) Ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation (MAPAQ) Ministère de l’Énergie et des Ressources naturelles du Québec (MÉRN)

               

Ministère de la Santé et des Services sociaux (MSSS) : Institut national de santé publique du Québec (INSPQ) Ministère des Affaires municipales, des Régions et de l’Occupation du territoire (MAMROT) Ministère du Développement durable, de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques du Québec (MDDELCC) Ministère du Travail, de l’Emploi et de la Solidarité sociale (MTESS) Mountain Equipment Co-op Nation crie de Mistissini Physicians for Social Responsibility (PSR) Recyc-Québec Sisu Institute Syndicat de la fonction publique du Québec (SFPQ) Société des établissements de plein air du Québec (SÉPAQ) Telus The Grand Council of the Crees (Eeyou Istchee) The Helen Caldicott Foundation USC Canada Western Mining Action Network (WMAN)

Ancolie.

© CCDMD, Le Québec en images, Jean-Pierre Goulet



Partenaires en biens et services Nature Québec reconnaît et remercie également les nombreux partenaires organisationnels qui contribuent à la réalisation de ses projets, par des échanges d’expertises, de précieux conseils, de la validation scientifique et technique, ou tout autre soutien en biens et services.                                                  

AmiEs de la terre de Québec (ATQ) Arquemuse École de musique Biopterre / Boréalisation Bureau de promotion des produits du bois du Québec (QWEB) Caisse d’économie solidaire Desjardins Canards illimités Canada Centrale des syndicats du Québec (CSQ) Centre culture et environnement Frédéric-Back Centre d’enseignement et de recherche en foresterie de Sainte-Foy inc. (CERFO) Centre de transfert technologique en écologie industrielle (CTTEI) Centre d’interprétation de la nature du lac Boivin (CINLB) Centre de conservation de la nature du mont Saint-Hilaire Centre québécois du droit de l’environnement (CQDE) Club agroenvironnemental de l’Estrie Club Agro-Moisson Club-conseil Bleet Club des ornithologues de Québec (COQ) Club environnemental et technique Atocas Québec (CETAQ) Club Techno-Champ 2000 Coalition Eau Secours ! Comité Écologique du Grand Montréal Comité ZIP Côte-Nord du Golfe Comité ZIP du lac Saint-Pierre Confédération des syndicats nationaux (CSN) Conseil québécois de la coopération et de la mutualité (CQCM) Conseil québécois sur les espèces exotiques envahissantes (CQEEE) Conseil régional de l’environnement (CRE) de la Capitale-Nationale Conseil régional de l’environnement (CRE) de la Côte-Nord Conseil régional de l’environnement (CRE) du Centre-du-Québec Conservation de la nature Canada Corporation PARC Bas-Saint-Laurent Corridor appalachien Craque-Bitume Delta Québec Duvetnor Éco-corridors laurentiens Environnement Canada, Service canadien de la faune (SCF) Études d’oiseaux Canada Fédération des producteurs forestiers du Québec (FPFQ) Fédération québécoise des coopératives forestières (FQCF) Fédération québécoise des municipalités (FQM) Fédération interdisciplinaire de l’horticulture ornementale du Québec (FIHOQ) Fiducie écosystème Lanaudière Floralies Jouvence Fondaction CSN Fondation de la faune du Québec (FFQ) Fondation des oiseleurs Fondation québécoise pour la protection du patrimoine naturel (FQPPN) Fonds Biomasse Énergie (Fondaction CSN) Groupe d’éducation et d’écosurveillance de l’eau (G3E)

Rapport annuel 2014-2015

     

                                        



Groupe d’initiatives et de recherches appliquées au milieu (GIRAM) Groupe de recherche et d’éducation sur les mammifères marins (GREMM) Hatley conseillers en stratégies Hôtel du Vieux-Québec Campagne internationale pour la conservation boréale / Wildlands League Institut de développement durable des Premières Nations du Québec et du Labrador (IDDPNQL) / First Nations of Quebec and Labrador Sustainable Institute (FNQLSDI) Jardin botanique Roger-Van den -Hende Jardin Hamel La Coop carbone La Coop fédérée L’Attitude — Massothérapie Les Urbainculteurs Médecins pour la survie mondiale (MSM) /  Physicians for Global Survival (PGS) Ministère de la Santé et des Services sociaux (MSSS) : Institut national de santé publique du Québec (INSPQ) Ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs (MFFP) Ministère du Développement durable, de l’Environnement et de la Lutte aux changements climatiques (MDDELCC) Municipalité de Saint-Vallier Nature-Action Québec (NAQ) Nature Canada Observatoire d’oiseaux de Tadoussac, corporation Explos-Nature Organisme de bassins versants (OBV) de la Côte-du-Sud Organisme de bassins versants (OBV) Kamouraska, L’Islet et Rivière-du-Loup Premier Acte Projet Rescousse Québec Arbres Québec’ÈRE Regroupement des agriculteurs en amélioration continue (RAAC) Regroupement des conseils régionaux de l’environnement du Québec (RNCREQ) Regroupement pour la surveillance du nucléaire (CCNR-RSN) / Canadian Coalition for Nuclear Responsibility (CCNR) Regroupement des récupérateurs et des recycleurs de matériaux de construction et de démolition du Québec (3R MCDQ) Réseau d’expertise et de valorisation en biomasse forestière Réseau de milieux naturels protégés (RMN) Rucher Mellifera Société d’histoire forestière du Québec (SHFQ) Société des établissements de plein air du Québec (SÉPAQ)  Société pour la nature et les parcs du Canada, section Québec (SNAP-Québec) Société protectrice des eiders de l’estuaire inc. Société Provancher Solidarité rurale du Québec Stratégies Saint-Laurent (SSL) Tactic Direct Texel Union des municipalités du Québec (UMQ) Union des producteurs agricoles (UPA) Université du Québec à Montréal (UQAM) Université du Québec à Sherbrooke (UQdS) Université Laval : Centre de recherche en aménagement et développement, Faculté de droit, Faculté de foresterie et de géomatique, Faculté des sciences de l’agriculture et de l’alimentation, Forêt Montmorency, Jardin botanique Roger-Van den Hende Vignoble Les Trois Clochers

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Organismes nationaux associés Les organismes nationaux associés sont des organismes, des associations et des regroupements à but non lucratif œuvrant dans le domaine de l’environnement à l’échelle du territoire de la province de Québec, avec lesquels Nature Québec a négocié et signé un protocole d’entente portant sur le respect réciproque de leur autonomie administrative, la coopération mutuelle, la délégation réciproque d’un administrateur exerçant un pouvoir équivalent dans leurs instances administratives respectives et la collaboration à l’affiliation croisée de leurs organismes affiliés respectifs.

    

Association québécoise d’interprétation du patrimoine (AQIP) Association québécoise pour la maîtrise de l’énergie (AQMÉ) Centre québécois du droit de l’environnement (CQDE) Fondation Rivières Réseau de milieux naturels protégés (RMN)

Paysage automnal (Capitale-Nationale).

Organismes affiliés Les membres affiliés sont des organismes, des associations et des regroupements à but non lucratif qui travaillent à la protection de la biodiversité. Les membres affiliés partagent donc un ou plusieurs des objectifs de Nature Québec, soit œuvrer à la conservation de la nature, au maintien des écosystèmes essentiels à la vie et à l’utilisation durable des ressources. Leur adhésion à Nature Québec constitue un appui actif non seulement à l’un ou l’autre de ces trois objectifs, mais aussi aux efforts de Nature Québec pour les faire reconnaître et adopter au Québec.

                     

© CCDMD, Le Québec en images, Camille Deteix

          

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AmiEs de la Terre de Québec (ATQ) Amis de la montagne (Mont-Royal) inc. Amis du Jardin Van den Hende (AJVH) Amis du parc national des Îles-de-Boucherville (APNIB) Appalachian Corridor Appalachien (ACA) Association chasse et pêche Normandie (ZECN) Association communautaire du lac Malaga Association de conservation de la nature de Stukely-Sud (ACNSS) Association de plein air des Martres Association forestière des deux rives (AF2R) Association loisirs et plein air des marais inc. Association pour la protection de l’environnement du lac Saint-Charles et des marais du Nord (APEL) Association pour la protection des milieux humides de la Cumberland) Association pour la protection du bois Angell (APBA) Association pour la protection du boisé de Sainte-Dorothée (APBSD) Association pour la protection du lac Taureau (APLT) Attention FragÎles Aventure écotourisme Québec Boisé des Douze Centre d’information sur l’environnement de Longueuil — Ciel et Terre (CIEL) Centre d’intendance écologique Latreille (CIEL) Centre de conservation de la biodiversité boréale, Zoo sauvage de Saint-Félicien (CCBB) Centre de la Nature du Mont Saint-Hilaire Centre écologique de Port-au-Saumon (CÉPAS) Cercle des jeunes naturalistes (CJN) Club des ornithologues de la Gaspésie (COG) Club des ornithologues de Québec (COQ) Collectivités écologiques Bas-Saint-Laurent (Co-éco) Comité de citoyens et citoyennes pour la protection de l’environnement maskoutain (CCCPEM) Comité du bassin versant de la rivière du Lièvre (COBALI) Comité ZIP Baie-des-Chaleurs Comité ZIP de la rive nord de l’estuaire Comité ZIP du lac Saint-Pierre

© CCDMD, Le Québec en images, Gaétan Beaulieu

© CCDMD, Le Québec en images, Gaétan Beaulieu

Sur le sentier des Appalaches (Bas-Saint-Laurent).

                               

Comité ZIP Jacques-Cartier Comité ZIP Les Deux Rives Conférence religieuse canadienne (région du Québec) (CRCRQ) Conseil de bassin de la rivière du Cap Rouge (CBRCR) Conseil des bassins versants des Mille-Îles (COBAMIL) Conseil régional de l’environnement Chaudière-Appalaches (CRECA) Conseil régional de l’environnement du Bas-Saint-Laurent (CREBSL) Conseil régional de l’environnement et développement durable Saguenay–Lac-Saint-Jean (CREDD-02) Conseil régional de l’environnement Laval (CRELAV) Corporation de protection de l’environnement de Sept-Îles (CPESI) Corporation de protection forestière en Beauce-Etchemin (CPFBE) Craque-Bitume Crivert inc. Éco-Nature de Laval (Parc de la rivière des Milles-îles)) Environnement-Nature Boucherville inc. EURÊKO! Fédération québécoise du canot et du kayak (FQCK) Fiducie foncière du mont Pinacle (FFMP) Filière biologique du Québec Fondation pour la sauvegarde des écosystèmes du territoire de la Haute-Yamaska (FSÉTHY) Fondation québécoise Fauna Fondation québécoise pour la protection du patrimoine naturel (FQPPN) Groupe d’éducation et d’écosurveillance de l’eau (G3E) Groupe d’initiatives et de recherche appliquées au milieu marin (GIRAM) Groupe de recherche et d’éducation sur les mammifères marins (GREMM) Groupe de simplicité volontaire de Québec (GSVQ) Héritage Saint-Bernard inc. Info-Nature Mauricie Les Amis du parc Meadowbrook Memphrémagog-Conservation inc. (MCI) Mouvement écologique du comté de Richelieu Musée de la nature et des sciences de Sherbrooke

Rapport annuel 2014-2015

                              

Nature-Action Québec (NAQ) Organisme de bassin versant de la Yamaska (OBVY) Organisme de bassin versant du fleuve Saint Jean Organisme de bassin versant Matapédia-Restigouche Organisme de gestion des bassins versants des rivières Sainte-Anne, Portneuf, La Chevrotière et Belle-Isle Organisme des bassins versants de la Haute-Côte-Nord Parc national de la Jacques-Cartier Parc national du Bic Parc nature de Pointe-aux-Outardes Protec-Terre Québec’Ère Recyclage Vanier Regroupement QuébecOiseaux (RQO) Réseau d’observation de mammifères marins (ROMM) Réserve mondiale de la biosphère de Manicouagan-Monts Uapishka Sentiers pédestres des 3 monts de Coleraine Société d’aménagement et de mise en valeur du bassin de la Batiscan (SAMBBA) Société de conservation des Îles-de-la-Madeleine (SCÎM) Société de conservation et d’aménagement du bassin de la rivière Châteauguay (SCABRIC) Société de conservation et de mise en valeur de la Grande Plée bleue (SGPB) Société de protection foncière de Sainte-Adèle (SPFSA) Société Duvetnor Ltée Société pour la nature et les parcs du Canada (SNAP), Section Vallée de l’Outaouais Société protectrice des eiders de l’estuaire Société Provancher d’histoire naturelle du Canada Société québécoise de protection des oiseaux / Bird Protection Quebec (SQPO / BPQ) Society to Overcome Pollution (STOP) Univert Laval Verts boisés du Fjord Vivre en ville Zecs Québec

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Membres et donateurs Membres et donateurs nous soutiennent (cocktail-bénéfice, le 11 juin 2015).

© Nature Québec

Jour après jour, des centaines de personnes soutiennent la mission et les actions de Nature Québec. Par leur adhésion formelle, nos affiliés [la liste figure en page précédente] et nos membres individuels témoignent de la vie associative de Nature Québec. Ils en forment la base démocratique, dont la voix s’exprime plus spécifiquement lors de l’assemblée générale annuelle. Pour leur part, les individus et organismes qui choisissent de devenir donateurs nous fournissent un levier financier nécessaire pour mener à bien de nombreux dossiers « chauds ». Nature Québec témoigne donc toute sa reconnaissance à ses membres et à ses donateurs, pour leur fidélité et leur générosité. MERCI de nous aider à veiller sur la nature québécoise  !

Membres à vie

Club du président

— Individus : au moins un don de 1000 $ ou plus en un seul versement

— Individus : au moins un don cumulatif de 500 $ ou plus par année financière. — Organismes: soit au moins un don cumulatif de 2000 $ ou plus par année financière, soit au moins un don de 500 $ ou plus en un seul versement.

Rick Bélair, Maurice Bourassa, Raymond Brodeur, John Burcombe, Louise Casavant, André Délisle, Bernard Deschamps, Luc Désilets, Meridale Deware, Jean-Pierre Drapeau, Hélène Dufresne, Michel-Albert Duguay, Roger Gaudet, Martin Gauthier, Yvon Gauthier, Jean-Philippe Guay, Martin Jeanson, Richard Jones, Marianne Kugler, Jacques-Laurent Lampron, Simon Laroche, Claude Leblond, Jasmin Lefebvre, Harvey Mead, Charles Montpetit, Éric Notebaert, John O’Driscoll, Laurette Perreault, Yolande Prénoveau, Jeannie Rosenberg, Jacques Rousseau, Denis Roy, Kathleen Ruff, Réal Saint-Jean, André C. Sarasin, Hélène Savard, Yves Tessier, Nicolas Thériault-Viger, Norman Thogersen, Samuel Trottier, Marie-Josée Turmel, Thomas Welt.

Donateurs majeurs du fonds Nature Québec — Individus ou organismes : au moins un don de 500 $ ou plus pour le fonds Nature Québec (géré par la Fondation Québec Philanthrope).

John Burcombe, Louise Casavant, Bernard Deschamps, Marianne Kugler, Helen Mere­ dith, Collectiva Services en recours collectifs inc., Éditions en environnement VertigO.

Donateurs mensuels majeurs — Individus : don cumulatif de 2000 $ ou plus en dons sur engagement.

Robert Ascah, Frédéric Back, Claude Bauknecht, Monique Beauchemin, André Bélanger, Michel Bélanger, Roger Bélanger, Michèle Benoît, Suzanne Benoît, Mylène Bergeron, Louise-Julie Bertrand, Angèle Bilodeau, Andrée Blouin, Martine Borgia, Anne Boulay, Jean-Denis Brisson, John Burcombe, Hugh Cameron, LouisPhilippe Caron, Jacques Cayouette, Anne-Marie Chapleau, Marthe De Serres, Sophie DeCorwin, Renée Désautels, Nicole Desharnais, Rénald Desharnais, Luc Désilets, Jean Désy, Nicole Drouin, Michelle Durand, Juana Elustondo, Michel Forté, Bernard Fruteau de Laclos, Jean-Guy Gaudette, Benoît Gauthier, Gilles Gauthier, Colette Gosselin, Lucille Gosselin, Pierre Gosselin, Alain Guillemette, Denis Harvey, Jean-Luc Hétu, André Huot, Richard Jones, Peter M. Kilburn, Robert Knapen, Stephen Knowles, Marianne Kugler, Michèle Labelle, Louise-Geneviève Labrecque, Pascal Labrecque, Denis Lacasse, Bernard Lachance, Norbert Lacroix, André Ladouceur, Claude Lamarre, Patrice Larocque, John B. Laughrea, Léo-Paul Lauzon, Nathalie Lavallée, Michel Lavoie, Sylvie Leblanc, Brigitte Leduc, Jasmin Lefebvre, Roger Marcotte, Guy Marineau, Kim Marineau, Harvey Mead, Maurice Monette, Pierre Moreau, Éric Notebaert, Marcel Paré, Marie-Christine Paret, Christian Perreault, Michelle Piette, Lyse Poirier, Normand Rajotte, Élizabeth Revil, Marcel Rhéault, Denis Roy, Madeleine Sicard, Paul-Etienne Sirois, Nicolas St-Vincent, Gérard Szaraz, Louise Tardif, Jacinthe Tremblay, Marie-Odile Trépanier, Samuel Trottier, Michel Wapler, Thomas Welt

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Individus Gabriel Arsenault, André Bélanger, Suzanne Benoît, Jean-Denis Brisson, Hugh Cameron, François Cantin, Anne-Marie Chapleau, Suzanne-G. Chartrand, Sophie DeCorwin, Jean-Luc Deslandes, Lysa Dubord, Michael Dworkind, Normand Fortier, Lorraine Gadoury, Benoît Gauthier, Christine Gingras, Colette Gosselin, Suzanne Guérin, Marie-Hélène Hachey, David Hagen, Peter M. Kilburn, Louise-Geneviève Labrecque, André Ladouceur, Yanick Lajoie, Ginette Lasanté, Sylvie Leblanc, Jasmin Lefebvre, Helen Meredith, Pierre Moreau, Jean Nolet, Gilles Paul-Hus, Michelle Piette, Lyse Poirier, Frédéric Rochon, Liliane Schneiter, Madeleine Sicard, Hélène Simard, Luc Simard, Louise Tardif, Jean-Louis Tassé, Michel Wapler.

Organismes Aveda, Biothermica, Body Shop, Boehringer Ingelheim Canada Ltd, Bois Daaquam inc., Caisse d’économie solidaire Desjardins (Centre de services de Québec), Clinique vétérinaire Les Rivières enr., Collectiva Services en recours collectifs inc., Compagnie de Jésus, Compagnie Jacques Whitford, Confédération des syndicats nationaux, Conseil central ATNQ-CSN, Corporation de protection de l’environnement de Sept-Îles, Corporation des pilotes du Saint-Laurent Central, CSQ (Fonds de résistance syndicale et Fonds général d’administration), Cri Communication, Éditions en environnement VertigO, Entreprise JWT Montréal, Fédération des producteurs forestiers du Québec, Filles de Jésus, Fondation de la famille McConnell, Fondation de la faune du Québec, Fondation Famille Benoît, Fondation GDG, Fondation Joe McInnis et Claire Doran, Fondation Laviolette, Gercanoît inc., Gestion Isabelle Gingras inc., Gestion Raymond Brodeur inc., Hôtel Val-des-Neiges du Groupe Dufour (Service hôtelier), Howick Foundation, Lauzon Bélanger Lespérance inc., Les Oblates franciscaines de Saint-Joseph, McLean Fourndation, Miningwatch Canada, Œuvres Marie-Anne-Lavallée, Osprey Packs, Remax imagine inc., RESAP, Shell Canada ltée, Société des établissements de plein air du Québec, Société québécoise de protection des oiseaux, Sœurs de Saint-François-d’Assise, Sœurs de Saint-Joseph de Saint-Vallier, Stablex Canada inc., Syndicat de la fonction publique du Québec, Syndicat de l’enseignement de l’UNGAVA et de l’Abitibi-Témiscaminque, Syndicat des conseillères et conseillers de la CSQ (Fonds de solidarité), Syndicat des métallos (Fonds d’Action sociale). Telus, The United Church of Canada Foundration, Université Laval, Wrebbit inc., Zeller Family Foundation IAA inc., 9079-6723 Québec inc.

Au cœur de nos pensées et actions. © CCDMD, Le Québec en images, Roxane Boucher

Membres individuels et donateurs 2014-2015 Individus donateurs ou membres Myriam Abbou, Mireille Abran, Flavie Achard, Sophie Adam, Stéphanie Adam, Josiane Aguado, Marguerite Ahern Normandeau, Robert Aird, Maurice Alarie, Jacques Alary, Isabelle Albernhe, Karine Albert, Jeannine Alfieri, Daniel Allaire, Odette Allaire, Christiane Allard, Jacques Allard, Martin Allard, Roger Allard, Pierre Allen, Gunnar Allinger, Éric Alvarez, Tara Alward, Pierre Amesse, Jean Amiaud, Myriam Amireault, Denise Amyot-Pépin, Martin Anctil, Michel Angot, MarieThérèse April, Karim Arbaoui, Marie-Lyne Arbour, Rose-Marie Arbour, André Archambault, Lynne Archambault, Martin Archambault, Gabriel Arsenault, Hug Arsenault, Lise Arsenault, Stéphane Arsenault, Robert Ascah, Mireille Assad, JeanPhilippe Aubert, Éliette Aubin, Mercédes Aubin, Danielle Aubry, Louis Aubry, Carole Auclair, Karine Auclair, Robert Auclair, Mélanie Audet, Héloïse Audy, Pascale Audy, Denis Auger, Esther Auger, Jerome Auger, Jacques Aumètre, Claudette Ayotte, Annette Ayotte-Trudel, Alexandre Baker, Joan Banet, Anne Barabé, Pierre Barbès, Jean Baril, Guillaume Barreau, Christian Barrette, Simon Barry, Luc Barsalou, Sylvain Basque, Nicolas Bastien, Pierre Bastien, Pascal Baudelot, Véronique Baudouin, Diane Baulne, Diane Beauchamp, Aude Beauchemin, Monique Beauchemin, Patrick Beauchemin, Fabien Beaudet, Mathieu Beaudet, Michelle Beaudin, Andréanne Beaudoin, Yvette Beaudoin, Micheline Beaudry, Guylaine Beaulac, Brigitte Beaulieu, Danielle Beaulieu, Marie Beauregard, Robert Beauregard, Josée Beauséjour, Annette Beauvais, Marie-Pierre Beauvais, Denis Bédard, Éric Bédard, Éric Bédard, Jean-Pierre Bédard, Julie Bédard, Louise Bédard, Odile Bédard, Richard Bédard, Francine Bédard-Ho, Catherine Bégin, Éric Bégin, Françoise Bégin, Paul Bégin, Anick Béland Morin, Claire Béland, Renée Béland, André Bélanger, Angèle Bélanger, Brigitte Bélanger, Claire Bélanger, Élisabeth Bélanger, Émilie Bélanger, Jacqueline Bélanger, Jean-François Bélanger, Jules Bélanger, Laurent Bélanger, Louis Bélanger, Louis-Marie Bélanger, Michel Bélanger, Robert Bélanger, Roger Bélanger, Simon Bélanger, Sylvie Bélanger, Sylvie Bélanger, Madeleine Bélisle, Émilie Béliveau, Louise Bellavance, Nicolas Bellefleur, Michel Belles-Isles, Claude-May Belley, Marc Belley, Jacques Belval, Jacques Belzile, Lucie Belzile, Katherine Bemben, Michèle Benoît, Richard Benoît, Suzanne Benoît, Charles-Eugène Bergeron, Christine Bergeron, Gisèle Bergeron, Huguette Bergeron, Jacques F. Bergeron, Laurence Bergeron, Linda Bergeron, Lucile C. Bergeron, Marie Bergeron, Marie-Anne Bergeron, Mylène Bergeron, Julie Bergevin, Patrick Bernadet, Christiane Bernatchez, Christine Bernier, Hélène Bernier, Jacques Bernier, Jocelyne Bernier, Lynda Bernier, Mélanie Bernier, Michaël Bernier, Michel Bernier, Louis Bernier-Héroux, Conrad Berry, Dominic Bertrand, Josianne Bertrand, Louise-Julie Bertrand, Marie-France Bertrand, Fernande Bérubé, Isabelle Bérubé, Jacques Bérubé, Monique Bérubé, Carole Bessette, Diane Bessette, Mario Bessette, Constance Biddle, Marie Francine Bienvenue, Matthieu Billard, Angèle Bilodeau, Hélène Bilodeau, Josée Bilodeau, Nicole Bilodeau, Pascale Bilodeau, Robert Bilodeau, Suzanne Binet-Audet, Jocelyne Bisaillon, Angela Bischoff, Anne-Marie Bischoff, André Blais, Claudette Blais, Hélène Gabrielle Blais, Jean-Guy Blais, AnneMarie Blanchet, Claire Blanchet, Normand Blanchette, Susanne Blaquière, Christiane Blaser, Irène Bleton, Andrée Blouin, Danelle Blouin, Jean Blouin, Michelle Blouin, Simon Blouin, Dereck Blouin-Perry, Sarah Boegner-Pagé, Huguette Boilard, Claude Boileau, Hélène Boily, Sabin Bois, Alain Boisclair, Duane Boisclair, Robert Boissonnault, Dominique Boisvert, Serge Boisvert, Élise Boisvert-Dufresne, Estelle Boivin, Guylaine Boivin, Hélène Boivin, Henri-Bernard Boivin, Daniel Bolduc, Pierre Bonin, Stéphanie Bonin, Manon Bonneau, Clara Bonnes, Chloé Bonnette, Colette Bonneville, Mathieu Bonsaint, Lucien M. Bordeleau, Alain Borduas, Marjolaine Borduas, Martine Borgia, Adrien Bouchard, Céline Bouchard, Chantale Bouchard, Claire Bouchard, Éric Bouchard, Gaëtan Bouchard, Jean-Claude Bouchard, Josée Bouchard, Laval Bouchard, Lucile Bouchard, Michel Bouchard, Renée Bouchard, Erik Bouchard-Boulianne, Marie-Christine Bouchard-Martel, Lucie R. Boucher, Marilyne Boucher, Patrice Boucher, Réjean Boucher, Serge Boucher, Corinne Bouchex, Josée Boudreau, Robert Boudreau, Andrée Boudreault, Claude Boudreault, Marie-Claude Boudreault, Odette Boudreault, Denyse Bouffard, Julie Bouffard, Danielle Boulanger, Danielle Boulanger, Gaëtan Boulanger, Anne Boulay,

Rapport annuel 2014-2015

Mireille Boulet, Monique Boulet, Brigitte Boulianne, Jean Boulva, Danièle Bourassa, Maurice Bourassa, Louise Bourbonnais, Madeleine Bourbonnais, Laurent Bourdeau, André P. Bourdon, Esther Bourgault, Myette Bourgault, Véronique Bourgault, Gilbert Bourgeois, Gilbert Bourget, Karine Bourget, Soazig Bourgine, Francine Bourgoin, Olivier Bourgouin, Brigitte Bournival, Céline Bourque, Yvonne Bourque, Maxime Bourrelle-Langlois, Louis Boutet, Luc Bouthillier, André Boutin, Denis Boutin, Jacques Bovet, Ludmila Bovet, Hélène Boyer, Michel Boyer, Louise Bradette, Alain Branchaud, Danielle Brasseur, André Breton, Nicole Breton, Monique Brillon, Jean-Denis Brisson, Viki Brisson-Sylvestre, Carole Brodeur, Diane Brodeur, Raymond Brodeur, Mathieu David Brossard, Bertrand Brosseau, Jean-Paul Brouillard, Sylvain Brouillette, Nadia Brousseau, Hermel Bruneau, Marcel Bruneau, Claire Brunelle, Irène Brunelle, Lisette Brunelle, Yves Brunelle, Gisèle Brunet, Julie Brunet, Lars-eric Bueb, Madeleine Bujold, Anne Bureau, Rose Burelle, Fabien Burnotte, Mélanie Busby, Jacques Bussière, Daniel Cadieux, Édith Cadieux, Heather Calhoun, Suzanne Calmus, Guillaume Camirand, Mario Campanozzi, Marie-Josée Campeau, Sylvie Campeau, Élaine Cantin, François Cantin, Louise Cantin, MarieClaire Cantin, Francine Carignan, Suzanne Carioto, Nicole Carlens, André Caron, Jinny Caron, Pierre Caron, Antoine Carrier, Christiane Carrier, Guy Carrier, Nancy Carrier, Paul Carrier, Ludovic Cassagne, Vincent Castellucci, Françis Castonguay, Georgette Castonguay, Gérard Castonguay, Martin Castonguay, Jacques Cayouette, Jennifer Chabot 870 870, Guylaine Chabot, Monique Chabot, Noëmie Chagnon, Ginette Chaloux, Claude Champagne, Louise Champoux, Lynne Champoux-Williams, Lucie Chantal, Viviane Chaperon, Anne-Marie Chapleau, Daniel Chaput, Andrée Charbonneau, Claude Charest, Gaston Charest, Stéphane Charest, Jocelyne Charest-Desgagné, Lyne Charland, Yvan Charpentier, Gilles Charron, Kristine Charron, Catherine Chartier, Lucie Chartier, Yves Chartier, Maryelle Charton-Gaudreau, Frédéric Chartrand, Philippe Chartrand, Suzanne-G. Chartrand, Jean Chatelois, Mélanie Chaurette, Jeanine Chavarie, Jeanne Chevalier, Véronique Chevalier, Béatrice Chevallier, Marie Pierre Chevrier, Marie-Pierre Chevrier, Doris Chiasson, Anjali Choksi, Marie Choquette, Marie-Noëlle Choquette, Nathalie Choquette, Marcel Chouinard, Nicole Chouinard, André Cinq-Mars, Liliane Claessens, Lucie Clément, Martine Clément, Sarah Clément, Gilles-François Clermont, François Cliche, Jérôme Cliche, Lucile Clin-Kombul, Diane Cloutier, Francine Cloutier, Gislaine Cloutier, Martine Cloutier, Florilene Cloutier-Loupret, John Cockburn, Alain Cogliastro, Annie Collette, Louise Collette, Élie Comtois, Émilie Corbeil, Jean-Claude Corbeil, Micheline Corbeil, Claude Cormier, Denis Cormier, Ginette Cormier, Philippe-Antoine Cormier, Lucienne Cornet, Jocelyne Cornut, Francois Cossette, André Côte, Andrée Côte, Francine Côte, Guy Côté, Hélène Côté, Luce Côté, Marc Côte, Marc-André Côte, Michel Côté, Mireille Côte, Stéphanie Côte, Caroline Côté-Larose, Guylaine Couillard, Claude Coulombe, JeanPaul Coulombe, Julie Cournoyer, Lucie Cournoyer, Monique Cournoyer, Louis Cousineau, Carole Couture, Gérald Couture, Jean Couture, Jean Couture, Jean Couture, Louise Couture, Martine Couture, Serge Couture, Huguette Couturier, Benoît Cregheur, Françoise Crête, Hélène Crête, Louise Crevier, Diane Croteau, Rosanda Cuenca, Johanne Cullen, Christian Custeau, Maxence Cuvelier, Éric Cyr, Luc Dagenais, Serena D’Agostino, Kévin Daigle, Manon Daigle, André Dallaire, Annie D’Amours, Simon Dancause, Jean-Pierre Dansereau, Joseph Dansereau, Paul Dansereau, Pierre-René Dansereau, Geneviève Dard, Émilie D’Astous, David David, Hadrien-Charles David, Athena Davis, Peggy Davis, Eric De Bayser, Pierre De

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Bellefeuille, Godelieve De Koninck, Paul De Koninck, Françoise De Montigny, Marthe De Serres, Nicole De Sève, Jan L. De Smet, Xavier De Vriendt, Nathalie Deault, Danielle Décary, François Décary, Sophie DeCorwin, Christiane Decrey, André Delâge, André Délisle, France Delisle, Gilles Délisle, Céline Délorme, Léopold Delsanne, Renée Demers, Sébastien Demers, Audrée Demers-Roberge, Gisèle Denoncourt, Anne Deronzier, Patricia Derouin, Ghislaine Déry, T. Des Rochers, Louise Désautels, Renée Désautels, Josianne Desbiens, Stéphane Desbiens, Bernard Deschamps, Johanne Deschamps, Line Deschamps, Louis-Philippe Deschênes, Vincent Deschênes, Suzanne Descôteaux, Guy Desgranges, Jean-Luc DesGranges, Pierrette Desgranges, Karine Desgroseilliers, Nicole Desharnais, Rénald Desharnais, Luc Desilets, Luc Désilets, Claude Desjardins, France Desjardins, Jean-Jacques Desjardins, Julie Deslandes, Marie-Françoise Deslauriers, Mélissa Deslauriers, Claire Desmarais, Gilles Desmarais, Pierrette Desmarais, Richard Desmarais, Yves Desmarais, Jean-Guy Desmarchais, Denis Desmeules, Julie Desmeules, Amélie Desnoyers, Jean-Pierre Desnoyers, Sophie Despins, France Desranleau, Pierre Desroches, Rosa Desroches, Francine Desrosiers, Jules Desrosiers, Claude Désy, Diane Désy, Jean Désy, Richard Devin, Meridale Dewar, Sonia Di Césare, Michel Dignard, Monique Dignard, Cong-Khanh Dinh, Johanne Dion, Pierre Dion, Denise Dionne, Hélène Dionne, Huguette Dionne, Jocelyne Dionne, Marcelle Dionne, Nancy Dionne, Normand Dionne, Capricorn Doan Nguyen, Yvonne Dolbec, Madeleine Dontigny, Michel Dontigny, Pierre Dorion, Sophie D’Oriona, Claudine Dorval, Cécile Dorval-Gagnon, Daniel Dostie, Annick Doucet, Jean Doucet, Carol Doyon, Maryline Doyon, Pierre Drapeau, Andréanne Drolet, Charles-A. Drolet, Charles-Antoine Drolet, Hélène Drolet, Pierrette Drolet, Richard Drolet, Gilles Drouin, Guy Drouin, Nicole Drouin, Rachel Drouin, Guy Drudi, Alexandra Dubé, Annette Dubé, Jasmine Dubé, Manon Dubé, Marie Klaudia Dubé, Denis Dubeau, Rémy Dubeau, Christian Dubois, Jean Dubois, Richard Dubois, Lysa Dubord, Claude Dubuc, Denys Duchaîne, Johanne Ducharme, Yves Duchesneau, Isabelle Duclos, Jean-Marc Dufour, Lina Dufour, Madeleine Dufour, Hélène Dufresne, Hélène Dufresne, Lucie Dufresne, Nicolas Dufresne, Pierre-Olivier Dufresne, Lorraine Duguay, Michel-Albert Duguay, Gaston Dumais, Sylvane Dumais, Zoé Dumais, Antoine Dumas, Jacques Dumas, Marielle Dumas, Mathieu Dumas, Paul Dumetz, Claire Dumont, Pierre Dumont, Roger Dumont, Thérèse Dumouchel, Simon Dunberry, François Dupuis, Marie-Thérèse Dupuis, Gaétan Duquette, Michelle Durand, Yolande Dussault Sauriol, Claude Dussault, EdmondLouis Dussault, Jeannine Dussault, Sylvie Dussault, Victorine Dussault, Daniel Duval, Jean Duval, Michael Dworkind, Dyane Ellemberg, Johanne Elsener, Louise Elsliger, Juana Elustondo, Ariane Émond, Michèle Enault, Marie Fabry, Martine Facal, Bénédicte Fache, Carmen Isabelle Faucher, Daniel J. Faucher, Jean-Pierre Fauteux, Patrice Favreau, Jan Fergus, Céline Ferland, Josée Ferland, Florence Figols, Nancy First, Yvon Fitzback, David Fletcher, André Fleury, Claude Fleury, Germain Foisy, Luc Foisy, Martin Foisy, Francine Fontaine, Hélène Fontaine, Nathalie Fontaine, Jacqueline Forest, Normand Forget, Donald Forgues, Michel Forté, Normand Fortier, Odette Fortier, Pierre Fortier, Réginald Fortier, Solange Fortier, Sylvie Fortier, Isabelle Fortin, Jacinthe Fortin, Jacques Fortin, Jean-Paul Fortin, Lise Fortin, Marie-Christine Fortin, Michel Fortin, Michel Fortin, Alix Fortin-Muquet, Guillaine Fortmann, Annie Foucreault, Flore Fournier, Judith Fournier, Julie Fournier, Léger Fournier, Michel Fournier, Michel Fradette, Anne Francoeur, Richard Frappier, Sylvain Frappier, Louise Fréchette, Marcel Fréchette, Nicole Frezza, André Frigon, Renée Frigon, Winnie Frohn, Bernard Fruteau de Laclos, Michel Fugère, Vali Fugulin, Serge Gadbois, Lorraine Gadoury, Élodie Gagné, Francis Gagné, Pierre Gagné, André Gagnon, Andrée Gagnon, Danielle Gagnon, Denis Gagnon, Éliette Gagnon, Gérard Gagnon, Jocelyn Gagnon, Johanne Gagnon, Lauraine Gagnon, Louise Gagnon, Marcel Gagnon, Marie-Claire Gagnon, Mélanie Gagnon, Normand Gagnon, Robin Gagnon, Serge Gagnon, Suzanne A. Gagnon, Sylvain Gagnon, Yvan Gagnon, Justin Gagnon-Gilbert, France Galarneau, Gilles Gamache, Stephanie Gamache, Judith Garant, Richard Garant, Louise Gareau, Cindy Garneau, Véronique Garneau-Allard, Angèle Garriga, Roger Gaudet, Jean-Guy Gaudette, Mélanie Gaudette, Pierre Gaudette, Laurent Gaudet-Thiboutot, Gilles Gaudreau, Gilles Gaudreau, Marcel Gaudreau, Rachel Gaudreau, Marcel Gaudreault, Marie-Josée Gaudreault, Céline Gaulin, Jean-Guy Gaulin, Julie Gaulin, Benoît Gauthier, France Gauthier, Gilles Gauthier, Jean Gauthier, Jocelyne Gauthier, Louise Gauthier, Mariette Gauthier, Véronique Gauthier, Mireille Gauvin, Louise Gauvreau, Henri

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Gazeau, Monique Gélineau, Mario Gendron, Nicolas Gendron, Richard Gendron, Barbara Genest, Claire Genest, Claudine Genest, Gilles Génier, Hélène Génier, Manon Geoffroy, Mélodie Georget, Vincent Gerardin, Benoît Germain, Chantal Germain, Christine Gervais, François Gervais, Guylaine Gervais, Albert Geuzaine, Rafik Ghali, Robert Giard, Éric Giffard, Ghislaine Gignac, Richard Gignac, Claudie Giguère, Sébastien Giguère, Hélène Gilbert, Janine Gilbert, Nicolas Gilbert, Yves Gilbert, Yves Gilbert, Benoît Gingras, Christine Gingras, David Gingras, Pauline Gingras, Rosemonde Gingras, Solange Gingras, Steve Gingras, Patricia GionetCarrier, Pierre Giraldeau, Laurenne Girard, Martine Girard, Pierre Girard, Hubert Giroux, Jean-François Giroux, Louis Giroux, Louise Giroux, Mathieu Giroux, Christiane Glaçon, Alain Godbout, Jacques Godbout, Suzanne Godbout, Céline Godin, Patrice Godin, Robert Godin, Jacinthe Godon, Colette Gosselin, Michelle Gosselin, Rosemarie Gosselin, Michel Goudreau, Louis Gougoux, Yanick Gouin, Frédéric Goulet, Jacinthe Goulet, Paul Goulet, Isabelle Gournay, Patrick Goyette, Christiane Gratton, Alain Gravel, Manon Gravel, Geneviève Grégoire, Michel Grégoire, Michel Grégoire, Benoît Grenier, Pascal Grenier, Pierre Grenier, Richard Grenier, Serge Grenier, Marie Grenon, Gilles Grignon, Jean Michel Grignon, Sophie Grignon, Louise Grimard, Bernard Grondin, Louise Grondin, Sébastien Gros, Christiane Grothé, Bruno Guay, Diane Guay, Jean-Pierre Guay, Jean-Pierre Guay, Monique Guay, Gilles Guénette, Nicole Guérette, Maxime Guignette, Jean-Pierre Guillet, Yann Guillon, Andrée Guillot, Noëlla Guilmette, Normand Guimond, Louis Guindon, Ulla Gunst, Dicaire Guy, Anne-Céline Guyon, Danielle Haché, MarieHélène Hachey, Monique Hains, Paule Halley, Christine Hamel, Denis Hamel, Francine Hamel, François Hamel, Lyne Hamel, Steve Hamel, Guy Hamelin, LouisEdmond Hamelin, Tanya Handa, Brigitte Hannequin, Denise Harbour, Linda Hardy, Landis Hare, Denis Harvey, Claudine Hébert, Guy Hébert, Jean Hébert, Mariane Hébert, Marilyn Hébert, Vincent Hébert, Jeanne-Mance Hébert-Dufaux, Andrée Hélie, Denise Helly, Ole Hendrickson, Philippe-William Henriques, Marie-Edes Heppell, Jean-Luc Hétu, Renée Hétu, Bruce Hinton, Marie-Andrée Houde, MariePier Houde, Normand Houde, Alain Houle, Diane Houle, Dominique Houle, LouisCharles Houle, Rachel Houle, Roxanne-Coralie Houle, Denise Huard, Jean Hubert, Andrée Hudon, Bernard Hudon, Marc Hudon, André Huot, Jacques Huot, MarieFrance Huot, Frédéric Hurtubise, Yves Hurtubise, Dorothée Jacob, Anne-Françoise Jacques, Anaïs Jalbert, Claire Jalbert, Renée Jalbert, Laurence Jalbert-Laramée, Georgia Janvier, Danielle Jasmin, Gwenaëlle Jaudet, Luc J. Jobin, Pierre Jobin, Jean-Paul Jodoin, Yvon Jodoin, Allain Joly, Élisabeth Joly, Louise Joly, Richard Jones, Anthony Joseph, Pierre Joubert, Josée Joyal, Lise Julien, Lorraine Juneau, Gilles Juteau, Robert Juteau, Nicole Jutras, Françine Jutras-Hébert, Nada Kerpan, Louis-Marie Kimpton, Elisabeth Kiraly, Nicole Kirouac, Bert Klein, Robert Knapen, Stephen Knowles, Robert Kok, Gérard Kubat, Marianne Kugler, Françoise Labbé, Carole Labelle, Maxime Labelle, Michèle Labelle, Suzanne Labelle, Raymond Laberge, Robert Laberge, André Labossière, France Labranche, Andree Anne Labrecque, Ginette A. Labrecque, Christian Labrie, Manon Labrie, Sylvain Labrosse, Denis Lacasse, Émilie Lacaze, Nicole Lacelle, Francine Lacerte, Bernard Lachance, Odette Lachance, Lise Lachapelle, Diane Lacombe, Richard Lacombe, Françis Lacoste, Hélène Lacourcière, Anita Lacourse, André Lacroix, Élaine Lacroix, Norbert Lacroix, Pierre Lacroix, Richard Lacroix, André Ladouceur, Hélène Laflamme, Nicole Laflamme, Réjean Laflèche, Richard Lafleur, Mélissandre Lafond, Rita Lafond, Sébastien Lafond, Carole Lafond-Lavallée, Lorraine Lafontaine, Philippe Laforest, Dominique Lafrance, Jacques Lafrance, Jean Lafrance, Martin Lafrance, André Lafrenière, Marie Lagier, Louise Laguë, Michelle Lahaie, Richard Lair, Pauline Lajoie, Lorraine Lalande, André-Jean Lalanne, Patrice Laliberté, Paule Laliberté, Sylvie Laliberté, Johanne Lalonde, Isabelle Lamarche, Jacques Lamarche, André Lamarre, Jean Lamarre, François Lambert, Raphaëlle Lambert, Ève Lamont, Danielle Lamontagne, Marcel Lamontagne, Philippe Lamontagne, Claire Lamothe, Hélène Lamothe, Nathalie Lampron, Josée Landry, Carmen Landry-Simard, Pascal Lang, Francine Langevin, Jacquelin Langlois, Michel Langlois, Mireille Langlois, Patrick Langlois, Serge Langlois, Jules-Daniel Langlois-Lachapelle, Richard Laparé, MarcAndré Lapierre, Pierrette Lapierre, Serge-André Lapierre, Hugo Laplante, Nathalie Laplante, Caroline Lapointe, Chantal Lapointe, Denise Lapointe, Marc Lapointe, René Lapointe, René Lapointe, Roger Lapointe, Ugo Lapointe, Jeannine Laporte Bélanger, Jean Laporte, Josée Laporte, Julie Laporte, Monique Laporte, Joël Laprise, Maude Laprise, Michel Laramée, Paul L’Archevêque, Jacques Larivée, Edgar

Larivière, Gaétane Larivière, Dominique Laroche, Robert Laroche, Simon Laroche, Johane Larochelle, Jocelyne Larocque, Marie-Josée Larocque, Jacques Larose, Annie Larouche, Bernard Lasnier, Gilles Latour, Jacques Latour, Normand Latour, Pierre Latraverse, John B. Laughrea, Richard Laurence, Denyse Laurendeau, LéoPaul Lauzon, Pierre Lauzon, Mariette Lavallée, Pierrette Lavallée, Gilles Lavergne, Muguette Lavergne, Dominique Lavigne, Jacques Lavigne, Jean-Luc Lavigne, Elaine Lavoie, Fabienne Lavoie, Ghislaine Lavoie, Maurice Lavoie, Michel Lavoie, Sylvain Lavoie, Marie-Claude Lavoie-Lacourse, Gisèle Lavoie-Therrien, Andrée Le Blanc, Daniel Le Blanc, Luc Le Blanc, Isabelle Le Breton, Anne Le Page, Pierre Lebeau, Céline Lebel, Normand Lebel, Johanne Lebeuf, Danny Leblanc, Isabelle Leblanc, Johane Leblanc, Maryse Leblanc, Raymonde Leblanc, Sophie Leblanc, Sylvie Leblanc, Sylvie Leblanc, Carole Leblond, Hélène Leblond, Charles Lebrun, Fanny Leclerc, Gaston Leclerc, Marie-Eve Leclerc, Michèle Leclerc, Stéphane Leclerc, Hélène Leclère, Sarah Lecompte-Bergeron, Paul Lecomte, Hugo LecomtePoitras, Ghyslaine Ledoux, Brigitte Leduc, Louis Lefaivre, Jasmin Lefèbvre, Louise Lefèbvre, Louise Lefèbvre, Marie-Claire Lefebvre, Marielle Lefèbvre, Maryse Lefèbvre, Jonathan Lefort-Lemire, Martine Lefrançois, Warren Lefrançois, Gilles Légaré, Pierre Légaré, Marie-Paule Legault, Michèle Legault, Pierre-Paul Legault, Yan Legault, Colette Legendre, Jean Léger, Jocelyne Léger, Lorraine Legros, Mélanie Lelièvre, Bernard Lemay, Claudette Lemay, Francine Lemay, Joël Lemay, Diane Lemieux, Jacques Lemieux, Jean-Olivier Lemieux, Marcel Lemieux, Josée Lemire, Monique Lemoyne, My Must. Lemrini, Helle-Mai Lenk, François Léonard, Monique Léonard, Michel Lepage, Ramôn-Paul Lepage, Guy Lépine, Jean Lépine, Richard Lépine, Étienne Lépine-Lafrance, Réjean Leroux, Rémi Leroux, Véronique Leroux, Annik Lescop, Jean Lessard, Line Lessard, Rolande Letendre, Carol Létourneau, Gérald Létourneau, Ginette Létourneau, Jean Létourneau, Suzanne Leury, Levac Levac, Maurice Levasseur, Juliana Léveillé-Trudel, Jacinte Lévesque Naessens, Chantale Lévesque, Jérôme Lévesque, Luc Lévesque, Manon Lévesque, Micheline Lévesque, Pierre Lévesque, Serge Lévesque, Simon L’Heureux, Josée Liby, Sonia L’Italien, Robert Litzler, Kim Phung Lo, Micheline Loiselle, Philippe Lombart, Wanda Londero, Clément Loranger, Suzanne Loranger, Gaëtan Lord, Roland Lord, Suzanne Lord, Jean-Yves Loslier, Pierre Lundahl, Gabrielle Lupien, Nicole Lupien, Jean-Pierre Lusignan, Jean-Pierre Lusignan, Aline Lussier, Andreane Lussier, Raymond Lutz, Yvan Maciel, Diane MacKay, Freya MacKenzie, Georgette Maheu, José Mailhot, Robert Mailhot, Dany Mailloux, Suzanne Major, Marc Malenfant, Romaine Malenfant, Jacques Malo, Jacques Malo, Réal Maltais, Caroline Marchand, Guillaume Marchand, Gilles Marcotte, Lucienne Marcotte, Micheline Marcotte, Nicole Marcotte, Roger Marcotte, Francine Marcoux, Julie-Andrée Marcoux, Louis-Étienne Marcoux, Geneviève Marier, Isabelle Marineau, Kim Marineau, Gilles Marsolais, Christiane Martel, Marie-Josée Martel, Pierre Martel, Réjeanne Martel, Benoît Martin, Jean-Pierre Martin, Linda Martin, Luc Martin, Lucie Martin, Lydia Martin, Pierrette Martin, Ghislaine Martineau, Paul-Henri Martineau, Pascale Martineu, Claudine Mary, Lucie Massé, Manon Massé, Serge Massé, Noël Masseau, Justine Massicotte, Laval Masson, Lise Masson, Bernard Mathieu, Louise Matte, Frédéric Maugourd, Jacqueline Mazet, Jean Mc Clure, Lilian Mc Mahon, Gilbert Mc Mullen, David McDuff, Ange-Lyne McKenty-Fournier, France McNeil, Winston McQuade, Harvey Mead, Diane Mélançon, Isabelle Ménard, Jean-Guy Ménard, Jean-Pierre Ménard, Louise Ménard, Gilda Ménégoz, Guyta Mercier, Priscille Mercier, Rémi Mercier, Helen Meredith, Alain Merlette, Lucie Suzanne Messier, Martin Messier, Michèle Messier, Danielle Meunier, Maryse Meunier, Natalie Meunier, Aline Michaud, Aline Michaud, Jean-Paul Michaud, Louis Michaud-Rioux, Isabelle Michel, Daniel Miclette, Michel Miclot, Hélène Milette, Madeleine Milette, Suzanne Mimeault, Claire Minguy, Madeleine Miron, Alain Moisan, Gaston Moisan, Michelle Moisan, Pierre Moncion, Catherine Mondor, Maurice Monette, Gabriel Mongeau, Marianne Mongrain, Charles Montpetit, Patrice Montreuil, Lorraine Moquin, Claudine Morand, Édith Moranville, Suzanne Moreau, Louise Moreault, Roberto Mori, Jonathan Morier, Andrée Morin, Audrée Morin, Benoît Morin, Danièle Morin, Denis Morin, Édith Morin, Jocelyne Morin, Michel Morin, Micheline Morin, Pierre Morin, Pierre Morin, Réal Morin, Jules Morisset, Pierre Morisset, Katya Morissette, Martial Morissette, Nadesh Morissette, Réal Morissette, Isabelle Mougeot, Marc-Olivier Moulin, Sara M’Seffar, Jean-Claude Muller, Martin Munger, Daniel Munro, Jacques Murphy, Alain Nadeau, JeanFrançois Nadeau, Jupiter Nakhla, Lise Nantel, Philippe Nantel, Francis Naud

Rapport annuel 2014-2015

Véronneau, Serge Naud, Isabelle Nault, Julie Nault, Holly Nazar, Daniel Néron, Katherine Ness, Doan Capricorn Nguyen, Thuy Nguyen, Nathalie Nicolas, Robert Nicole, Anne Noël, Claire-Marie Noël, Élisabeth Noiseux, Éric Nolet, Jean Nolet, Hélène Nolin, Pauline Normand, Maria Normandin, Éric Notebaert, Diane Noury, John O’Driscoll, Andréa Oliva, Pascal Ondedieu, Barbara Otrysko, André Ouellet, Jean-Marc Ouellet, Jeannine Ouellet, Lise Ouellet, Lorie Ouellet, Marie-Claude Ouellet, Martine Ouellet, Noémie Ouellet, René Ouellet, Sylvie Ouellet, Sylvie Ouellet, Monique Ouellette, Bernard Ouimet, Yolande Ouimet, Alain Pagé, Diane Pagé, Lucie Pagé, Michelle Pagé, Martine Pageau, Robert Pageau, Madeleine Painchaud, Monique Panaccio, Francine Panneton, Claude Papillon, Yvette Papillon, Danielle Papineau, J. Bernard Papineau, Pierre-Paul Paquet, Jacques Paquette, Christian Paquin, Denis Paquin, Anne Paradis, Monique Paradis, Claude Paré, Marcel Paré, Pierre Paré, Étienne Parent, Luc Parent, Marc Parent, Gérald Parenteau, Marie-Christine Paret, Keith Park, Liane Patenaude, Martine Patenaude, Yves Patenaude, Cynthia Patry, Jennifer Patton, Lucette Paulin, Philippe Payer, Christiane Payette, Richard Payette, Christian Payeur, J. Michaël Pearson, Lucie Pélland, Richard Pélland, Sylvie Pellerin, Chantal Pelletier, Diane Pelletier, Fernande Pelletier, Gaëtan Pelletier, Jean Pelletier, Marie-Claude Pelletier, Marjolaine Pelletier, Michel Pelletier, Michel Pelletier, Michel Pelletier, Nicole Pelletier, Richard Pelletier, Sébastien Pelletier, Thais Pelletier, Yves Pelletier, Hubert Pelletier-Gilbert, Agnès Peltier, Gaëtan Pépin, Guy Pépin, Pierre-Yves Pépin, Anne Perrault, Annie Perrault, Céline Perreault, Christian Perreault, Jacques Perreault, Marie Perreault, Martin Perreault, Camille Perreault-Mercier, Onil Perrier, Claude Perron, Laurier Pérron, Marc Pétel, Marie-France Petiot, Denis Petitclerc, Claudette Petitpas, Antonine Phaneuf, Gilles Phaneuf, Luc Phaneuf, Claude Philippin, Jean-Guy Picard, Johanne Piché, Michelle Piette, Marie-Claude Pilon, Monique Pilon, Jean-Benoît Pinard, Danielle Pineault, Manon Pineault, Richard N. Piper, Danielle Pirsch, Louise Pitre, François Piuze, Hélène Piuze, Jean Piuze, Jean-Guy Plante, Mélina Plante, Michel Plouffe, Danielle Plourde, Lucille Plourde, Nathalie Plourde, Agathe Poelman, Alain Poiré, Lise Poirier, Lyse Poirier, Mélanie Poirier, Sandra Poirier, Antoine PoirierGodon, Alain Poitras, Ginette Poitras, Denyse Pommet, Pierre Pontbriand, Réjean Porlier, Rita Pothier, Mathieu Pothier-Debellefeuille, Anne Potvin, Michael PotvinFrost, Renée Poudrette, Jean Poulin, Paulyne Poulin, Pierre Poulin, Claire Pouliot, Diane Pouliot, Danielle Poupard, Denis Poupart, Patricia Powers, Hélène Pranevicia, Sylviane Praud, Reine Préville, Jean Pronovost, Nicole Proteau, Luc Proulx, Nicole Proulx, Patrick Provost, Luc Prud’Homme, Madeleine Punde, Paul Quesnel, France Quintal, Gilles Quintal, Marie Quintal, Hélène Quirion, Sarah Quirion, Jonathan Raby, Diane Marie Racicot, Pierre Racine, Normand Rajotte, Catherine Ranger, Romain Rastoin, JF Rathé, Cécile Ratté, Ann L. Raymond, Paul Raymond, Richard Raymond, Sylvain Raymond, Lise Reid, Madeleine Reid, Réal Reid, Marie-P. Rémillard, Monique Rémillard, Arnaud Renard, Françoise Renaud, Jean Renaud, Mathilde Renaud, Pierre Renaud, Suzanne Renaud, Sylvia Renaud, Nicole René, Isabelle Renz, Élizabeth Revil, Émilie Revil, Lionel Reynaud, Marcel Rhéault, Denis Ricard, Nathalie Ricard, Bruno Richard, Estelle Richard, Francine Richard, Luc Richard, Suzel Richard, Pauline Riche, Sylvie Richer, Nicole Riel, François Rioux, Johanne Rioux, Pierre-Paul Rioux, Réjean Rioux, Patrick Risssmann, Marie-Jeanne Rivard, Pedro Rivera-Lopez, Carol Rivest, Guy Rivest, Myriam Rivest-Foisy, Benoît Robert, Françoise Robert, Roberte Robert, Jacques Robillard, Louise Robillard, Mariane Robillard, Nathalie Robitaille, Guy Rochefort, Frédéric Rochon, Jocelyne Rochon, Joanne Roger, Thomas Rogowski, Danièle Rohrbach, Chantal Rolland, Mireille Rollin, Thérèse Romer, Michel Rompré, Henri Rondeau, Luc Rondeau, Keven Roseberry, Ruth Rose-Lisée, Jeannie Rosenberg, Ariane Rose-Tremblay, Gabriel Ross, Lynda Ross, Pierre Ross, Arlette Rouleau, Ginette Rousseau, Jacques Rousseau, Léontine Rousseau, Louise Rousseau, Samuel Rousseau, Jean Routhier, André Roy, Danielle Roy, Denis Roy, Denis Roy, France Roy, Gaëtan Roy, Gertrude Roy, Ginette Roy, Isabelle Roy, Jean Roy, Joseph C. Roy, Lucie Roy, Lynda Roy, Marie-Justine Roy, Mario Roy, Natalie Roy, Nicole Roy, Réjean Roy, René Roy, Rosanne Roy, Serge Roy, Suzanne Roy, Suzanne Roy, Sylvie Roy, Antoine Royer, Aurore Rubi, Justiane Ruel, Simon Ruelland, André Sabourin, Danielle Sabourin, Janie Sabourin, Bernard Sainte-Marie, Réal Saint-Jean, Monique Saint-Laurent, Yvon Saint-Onge, Monique Saint-Pierre, Yves Saint-Pierre, Alain Saladzius, Marie Salindre, Geneviève Samper, Madeleine Samson, Marcel Samson, Halchka Sangowicz, François Sarrazin, Raymond Sarrazin, Nicole Sarrazin-Pole, Louis-

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Généreuse nature.

© CCDMD, Le Québec en images, Alain Rigollet

Joseph Saucier, Carl Saucier-Bouffard, Jérôme Saunier, Lucie Sauvé, Georges Savard, Sonia Savard, Laurence Savaria Handfield, Bruno Savary, Ginette J. Savoie, Jacqueline Savoie, Suzanne Savoie, Carla Sbert, Daisy Schneeberger, Liliane Schneiter, Audrey Schulman, Marie-Anne Schwab, Eddy Scott, Angèle Séguin, Carl Séguin, Sophie Séguin, Laurette Sénécal, Alain Servant, Maxime Sespin, Serge Sévigny, Denise Shehyn-Lamarre, Dave Shutler, Hélène Sicotte, Annie Simard, Céline Simard, Christine Simard, Claude Simard, Euréka Simard, Gilles Simard, Hélène Simard, Jean-Pierre Simard, Jocelyne Simard, Laurent Jalbert Simard, Luc Simard, Micheline Simard, Solange Simard, Sylvain Simard, Xavier Simard-Dufour, Martine Simard-Longtin, Scott Simon, Marc Sinotte, Valerie Sirard, Monique SirardDavid, Jacinthe Sirois, Johanne Sirois, Nathalie Sirois, Paul-Etienne Sirois, Eddy Slater, Carole Smith, Ole Soerensen, Pierre Sorel, Charles St- Pierre, Robert St-Amour, Francine St-Denis, Roger St-Denis, Lauranne Ste-Croix, Harry Steinbrenner, Madeleine Stewart, Martine St-Gelais, Nathalie St-Germain, André St-Hilaire, Ann St-Hilaire, Yvan St-Hilaire, Amélie St-Laurent Samuel, Ghyslaine St-Laurent, Line St-Laurent, Lita St-Laurent, Françoise St-Martin, Louise St-Pierre Massé, Denise St-Pierre, Josée St-Pierre, Nicolas St-Vincent, Pierre St-Vincent, Angèle St-Yves, Alexy Symons-Belanger, Diane L. Taillon, Pierre-Émile Taillon, Denis Tanguay, Diane Tanguay, Lara Tannous, Aline Tardif, Louise Tardif, Michel Tardif, François Taschereau, Jeanne Taussig, Martin B Taylor, François Tellier, Hugues Tennier, Ghislaine Tessier, Michel Tessier, Robert G. Tessier, Yves Tessier, Marielle Tétreault, Guy Thauvette, Rachel Thériault, Nicolas Thériault-Viger, Danielle Therriault, Réjean Therriault, Danielle Therrien, Gilles Therrien, Vicky Therrien, André Thibault, Éric Thibault, Linda Thibault, Marc Thibault, François Thibeault, Darquise Thivièrge, Lise Thivièrge, Marie-Noëlle Tiphane, Chantal Touchette, JeanMarc Tourigny, José Tourville, Mary Célyne Traversy, Andrée Tremblay, Catherine Tremblay, Claire Tremblay, Eve Tremblay, Gilles Tremblay, Hélène Tremblay, Hélène Tremblay, Jacinthe Tremblay, Jacinthe Tremblay, Jacques Tremblay, Jean-Pierre Tremblay, Joanie Tremblay, Louise Tremblay, Marie-Ève Tremblay, Marie-Jeanne Tremblay, Miguel Tremblay, Monique Tremblay, Patrick Tremblay, Suzelle Tremblay, Sylvie Tremblay, Viviane Tremblay, Yolande Tremblay, Sarah Tremblay-Bourgeois, Raymond Trempe, Guy Trencia, Marie-Odile Trépanier, Monique Trépanier, Odette Trépanier, Simon Trépanier, Nicole Trottier, Samuel Trottier, Gaëtan Troutet, Gilbert Troutet, Yann Troutet, Denise Truchon, Jean-Guy Trudeau, Lorraine Trudeau, Denyse Trudel, L.-N. Trudel, Louise Trudel, Normand Trudel, Sonia Trudel, Maggy Trudelle, Linda Tsibucas, Diane Turbide, Denis Turcotte, Denise Turcotte, Fernand Turcotte, Marc-Aubert Turcotte, Denise Turgeon, Marcel Turgeon, Lorraine Vachon, Dominique Vadeboncoeur, Lise Vaillancourt, Jérémie Vallée, Marc Vallée, JeanClaude Vallière, Clément Vallières, Jocelyne Valois, Angela Van Der Linden, Michel Vandal, Nicole Vandal, Christine Vanneste, Anne Vanneuville, Claire Varin, Serge Varin, Mathieu Vaudrin, Martine Vaugien Gadbois, Christine Veilleux, Pierre Venne, Josée Vermette, Sylvie Vermeulen, Denise Verreault, Louise Verreault-Roy, Louis Verroneau, Pierre Verville, Anne Vézina, Pierre Viau, Janique Viel, Isabelle Vien, Carole Vigeant, Louise Viger, Isabeau Vilandré, Anne-Marie Villard, André Villeneuve, André Villeneuve, Florent Villeneuve, Isabelle Villeneuve, Nicole Villeneuve, Richard Villeneuve, Serge Villeneuve, Jacqueline Vincent, Nicolas Vincent, Daniel Vinet, Pierre Viviers, France Vouligny, Christophe Waharte, Michel Wapler, Andrée G. Olivier Welt, Thomas Welt, Elizabeth White, Neil Whitehouse, Sarah Williams, Christine Wilmart, Nathalie Winteler, Sylvie Woods, James Yarker, Michel Yergeau, Linda Youde, Marta Zalums, Judy Zappitelli, Michel Zevort, Hélène Ziarko, Gerhard Zimmerl

Organismes donateurs 9079-6723 Québec inc., Accès Transports viables, Action boréale de l’AbitibiTémiscamingue, Alchimiste en herbe, Algo C. Quence inc., Association de sociologie du 1er cycle de l’UQAM, Association forestière des deux rives, Assurances Jean Zicat inc., atelier phusis, Benoît Duclos SPRCP inc., Boisé des Douze, Boxotel inc., BPH environnement, Bureau de promotion des produits du bois du Québec, Canards illimités Canada, Centraide du Grand Montréal, Centraide Ottawa | United Way, Centre d’enseignement et de recherche en foresterie de Saint-Foy inc., Clinique de physiothérapie Mont-Laurier, Communications science impact, Compagnie de jésus NO 1, Confédération des syndicats nationaux, Congrégation des soeurs de Notre-Dame du Bon-Conseil de Chicoutimi, Conseil central ATNQ CSN, Conseil régional de l’environnement Capitale-Nationale, Coopérative funéraire des deux rives, COPTICOM, Corporation des pilotes du Saint-Laurent Central, CSN Conseil central du Montréal métropolitain, Desjardins, Caisse d’économie solidaire, Centre de services Québec, Dufresne Hébert Comeau Avocats, Écotech Québec, Équiterre, Fédération des pourvoiries du Québec, Fédération québécoise des chasseurs et pêcheurs, Fédération québécoise des coopératives forestières, Fondation de la faune du Québec, Fondation du Grand Montréal / Fonds Beatrice Enid Patterson, Fondation famille Benoit, Fondation GDG, Fondation québécoise Fauna, Fondation québécoise pour la protection du patrimoine naturel, GAP Foundation c/o CyberGrants, Inc., GDG Informatique et Gestion, Gercanoit inc., A/s Capital Benoît, Gestion Isabelle Gingras inc., Gestion Raymond Brodeur inc., Girobé inc., Groupe de recherche et d’éducation sur les mammifères marins, Groupe de simplicité volontaire de Québec, Howick Foundation, Imprimerie HLN, Institut du développement de la personne, Kreagination, La Coop Carbone, La Coop fédérée, La fondation de la famille McConnell, Les Éditions Colloïdales, Les Soeurs Notre-Dame-du-Sacré-Coeur, Louise Boulianne M.D. inc., Maribe inc., Normand Chagnon inc, Oeuvres Marie-AnneLavallée, Parti québécois, Premier Acte, Projet Écosphère, Québec Solidaire, Résidence Maison Bellarmin, Science Undergraduate Society of McGill University, SÉPAQ, Faune et Tourisme, Société Duvetnor Ltée, Soeurs de Saint-François-d’Assise, SPUN inc., Syndicat des chargées et chargés de cours de l’uqat, Syndicat des professeurs du Cégep Vieux-Montréal, Syndicat des professeurs et professeures de l’Université du Québec à Montréal, Syndicat des travailleur et des travailleuses de la CSN, Tergos Architecture et Construction écologique, The United Church of Canada Foundation, Union des producteurs agricoles, Zecs Québec

À tous nos précieux membres, donateurs et sympathisants MERCI de tout cœur !

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Nature Québec est un organisme national à but non lucratif (OBNL) qui regroupe des individus et des organismes œuvrant à la conservation de la nature, au maintien des écosystèmes essentiels à la vie et à l’utilisation durable des ressources. Travaillant depuis 1981 au maintien de la diversité des espèces et des écosystèmes, Nature Québec souscrit aux objectifs de la Stratégie mondiale de conservation de l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), dont il est membre. À ces fins, Nature Québec a constitué des commissions autour de grands thèmes intégrateurs. Ces commissions interviennent dans les domaines de l’agriculture, des aires protégées, de la biodiversité, de l’eau, de l’énergie et des changements climatiques, et de la forêt. Prônant le consensus et la vie démocratique, les commissions sont animées par un important réseau de bénévoles et de collaborateurs détenteurs d’une expertise de terrain irremplaçable, ainsi que d’universitaires et de chercheurs spécialisés, par exemple dans les domaines de la biologie, de la foresterie, de l’agronomie et des sciences de l’environnement. Nature Québec, par son réseau d’organismes affiliés, par l’implication de ses membres et par l’expertise de son personnel, travaille concrètement à la conservation de la nature. Il intervient pour la protection des milieux naturels directement sur le terrain, par la concertation des forces vives, la sensibilisation et la formation. Il intervient également lors de la mise en œuvre de projets publics ou privés, ou lors de l’élaboration de politiques publiques et de programmes gouvernementaux d’aménagement du territoire et de conservation des ressources, par la production de mémoires, d’analyses et de rapports sur lesquels il fonde ses interventions publiques, cherchant ainsi à susciter réflexions et débats pour le bien commun. Nature Québec 870, avenue De Salaberry, bureau 207 Québec (Québec) G1R 2T9 tél. (418) 648-2104 „ Téléc. (418) 648-0991 www.naturequebec.org „ [email protected] Nature Québec est présent sur les réseaux sociaux.

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