rapport barometre pap50 2014 final


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GUIDE FR

2014

© Kemalbas/iStock

Pour évaluer la politique papier

WWF Le WWF est l’une des toutes premières organisations indépendantes de protection de l’environnement dans le monde. Avec un réseau actif dans plus de 100 pays et fort du soutien de 5,8 millions de membres, le WWF œuvre pour mettre un frein à la dégradation de l’environnement naturel de la planète et construire un avenir où les humains vivent en harmonie avec la nature, en conservant la diversité biologique mondiale, en assurant une utilisation soutenable des ressources naturelles renouvelables, et en faisant la promotion de la réduction de la pollution et du gaspillage. En 2011, le WWF a fêté ses 50 ans. Depuis 1973, le WWF France agit au quotidien afin d’offrir aux générations futures une planète vivante. Avec ses bénévoles et le soutien de ses 190 000 donateurs, le WWF France mène des actions concrètes pour sauvegarder les milieux naturels et leurs espèces, assurer la promotion de modes de vie durables, former les décideurs, accompagner les entreprises dans la réduction de leur empreinte écologique, et éduquer les jeunes publics. Mais pour que le changement soit acceptable, il ne peut passer que par le respect de chacune et chacun. C’est la raison pour laquelle la philosophie du WWF est fondée sur le dialogue et l’action. Depuis décembre 2009, la navigatrice Isabelle Autissier est présidente du WWF France et Philippe Germa en est le directeur général depuis le 4 février 2013. En 2013, le WWF France a fêté ses 40 ans. Retrouvez la rétrospective de nos actions sur le site http://40.wwf.fr

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WWF France, 1 carrefour de Longchamp, 75016 Paris.

@wwffrance

Introduction

INTRODUCTION

Le Baromètre PAP50 est un outil d’évaluation volontaire et de sensibilisation

Le Baromètre PAP50 permet une analyse de la performance environnementale des entreprises en matière de papier. Elle comprend l’évaluation des consommations de papier, de la proportion de papier responsable utilisé (100 % recyclé et FSC) et des actions mises en place pour maximiser le recyclage.

En 2010, avec la première édition de son Baromètre PAP50, WWF-France et Riposte Verte ont évalué la politique papier de 50 grandes entreprises françaises. Les résultats ont révélé un niveau de performance environnementale faible face aux enjeux d’une consommation pourtant généralisée : le papier. Ce premier Baromètre PAP50 montrait également que la majorité des organisations ne fournissait qu’une information diffuse et partielle sur la réalité de ses impacts environnementaux.

CETTE PUBLICATION EST ISSUE D'UN PARTENARIAT ENTRE :

L’évaluation

de la politique papier

de 50 grandes entreprises françaises

La puissance des évaluations récurrentes ÉTUDE 2010

Après le succès de cette première édition, les évaluations se sont poursuivies : le secteur public (2012 & 2015), les secteurs Banque, assurance (2014) et de nouveau les grandes entreprises (2013 & 2016). Cette répétition vise à évaluer et suivre, tous les 3 ans, les progrès de la politique papier des plus gros consommateurs (privés et publics). Les évaluations se focalisent sur des secteurs d’activités clés.

CETTE PUBLICATION EST ISSUE D'UN PARTENARIAT ENTRE :

L’évaluation

de la politique papier de

50 grandes institutions et administrations publiques françaises

L’intérêt de revenir régulièrement vers les mêmes organisations nous a été confirmé en 2013 avec la seconde édition du Baromètre PAP50 sur les grandes entreprises. Malgré une amélioration des résultats, l’étude a montré qu’il reste aux entreprises de grosses marges de progrès et qu’il est nécessaire qu’elles communiquent mieux et de façon plus transparente sur leurs performances environnementales. Elles doivent également prendre des engagements publics d’amélioration de leurs pratiques de gestion du papier : elles sont moins d’une sur cinq à le faire aujourd’hui.

ÉTUDE 2012

© ISTOCK PHOTOS

Le papier : parfait exemple d’une économie circulaire La crise économique actuelle ne doit pas servir de prétexte à un désengagement en faveur de l’écologie. L’entreprise et les organisations publiques se trouvent au cœur des modes de production et de consommation et sont un acteur clé du développement d’une économie verte, dont l’un des principes, la circularité des flux de matières premières, est si bien illustré dans le secteur du papier. L’évaluation de la politique papier de 50 grandes entreprises françaises

Éditions disponibles sur www.riposteverte.com/ barometre-pap50

Avec cette étude et les préconisations individuelles transmises à chaque participant, le WWF-France et Riposte Verte souhaitent les sensibiliser sur leurs impacts et aider à réduire durablement l’empreinte environnementale à travers l’achat responsable, la maîtrise de la consommation et du recyclage de tous leurs déchets papier. Cette démarche est également source d’économies. Il existe une offre de plus en plus large de papier présentant de fortes garanties environnementales, ainsi que de nombreuses solutions permettant d’accroître le recyclage. Alors que les forêts du monde sont menacées par de multiples pressions liées, entre autres causes, à nos modes de consommation occidentaux, les grandes organisations ont le devoir de gérer leurs activités avec le plus faible impact environnemental possible.

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Introduction

L’économie verte commence par une feuille blanche Le papier est un support de communication issu de ressources renouvelables puisqu’il provient en grande partie de la transformation du bois. Il tient toujours dans la vie culturelle et économique une place centrale. Un travail important a été réalisé par la filière ces dernières années, notamment en Europe, afin de faire progresser les pratiques d’approvisionnement et de production. Nombre d’améliorations peuvent toutefois encore être réalisées. Le rapport de monsieur le député Serge Bardy (2014) en analyse quelques-unes sous l’angle de l’économie circulaire.

© Shutterstock/pryzmat/WWF

Le papier, s’il est produit sans garanties de pratiques responsables (de la forêt au rayon), peut avoir des impacts négatifs sur l’environnement. Il s’agit donc de développer en France un contexte favorable à la production et à la consommation responsables, limitant les gaspillages, maximisant l’efficacité du recyclage et en encourageant les achats de papier recyclé et certifié. A ce titre, le WWF et Riposte Verte ne sont pas contre l’usage du papier, mais pour une production compétitive et une consommation rationnelle de papier responsable, vert « de la forêt au bureau » et « du bureau au recyclage ».

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Le papier, un enjeu en France et dans le monde

LE PAPIER, UN ENJEU EN FRANCE ET DANS LE MONDE

Derrière la feuille blanche…

Dans le Rapport Planète Vivante (2014), le WWF rappelle que l’état de la biodiversité, estimé via son indice rassemblant l’état des populations de milliers d’espèces, a chuté d’environ 52 % entre 1970 et 2010 ; les causes majeures de la réduction est l’exploitation des ressources et la destruction des habitats naturels. La demande en ressources naturelles a doublé depuis 1966 et, aujourd’hui, nous avons besoin chaque année des ressources produites par une planète et demie pour soutenir nos activités : en bref, nous vivons en entamant le capital naturel, notamment celui des forêts, réserves de 80 % de la biodiversité terrestre. Dans le monde, 1 million de tonnes de papier sont consommées chaque jour et la demande globale continue de croître. Dans certaines régions, la production et la récolte de bois destinée à produire du papier menacent les dernières forêts naturelles et les hommes qui en dépendent. Pourtant une production durable et responsable de papier est possible, y compris avec des matières premières provenant de forêts certifiées bien gérées. Il est donc primordial pour les entreprises et les organisation publiques de s’assurer de la responsabilité environnementale du papier qu’elles achètent.

Les impacts de la production du papier

UNE OFFRE LARGE DE PAPIERS RESPONSABLES EXISTE

Le papier génère des impacts sur l’environnement tout au long de son cycle de vie. Lorsqu’il ne provient pas de sources responsables (exploitation certifiée de façon crédible des forêts), il présente un risque pour la biodiversité et les populations. Entre autre, il a causé et cause encore dans le monde des conversions de forêts naturelles en plantation industrielle qui peuvent être dommageables pour la biodiversité et les communautés locales. Par ailleurs, la fabrication de la pâte à papier et du papier provoque des émissions polluantes qui peuvent être conséquentes dans l’air et dans l’eau du fait de l’utilisation de produits chimiques (phase de blanchiment notamment) et des émissions de CO2. Il existe pourtant une offre large de papiers responsables (100 % recyclés, FSC et/ou d’origine locale) qui permettent de limiter l’empreinte écologique des production et consommation de papier.

Vers une consommation responsable de papier au bureau ? Le papier est le premier consommable de bureau. En France, 55 kg de papier ramette sont consommés par an et par salarié. Si ce chiffre est stable ou décroît avec la crise en France, à l’échelle mondiale la production et la consommation augmentent et les projections font état d’une hausse de la demande en termes de fibres, principalement impulsée par les pays d’Asie, d’Europe de l’est et d’Amérique latine. Cette hausse de la demande aggrave la pression sur les forêts des régions où sont implantées de nombreuses usines et où l’expansion des capacités de production est pressentie, au premier rang desquelles figurent des écorégions prioritaires pour la conservation de la biodiversité : en Indonésie (Sumatra, Bornéo) et en Nouvelle Guinée, au Chili, au Brésil ou encore en Russie et en Colombie.

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Le papier, un enjeu en France et dans le monde

Maximiser les bénéfices Malgré des bénéfices économiques et environnementaux évidents, le recyclage du papier de bureau, et plus largement celui du papier graphique, reste encore bien trop faible en France. La majorité des papiers de bureau n’est pas collectée séparément et donc n’est pas recyclée. Les bénéfices socio-économiques sont pourtant bien documentés :

PLUS-VALUE :

• Génération d’une valeur économique supplémentaire par le papier usagé avec un gain de 211 à 408 € par tonne de papier/carton recyclé en comparaison au papier/carton éliminée par enfouissement/incinération.

PAR TONNE RECYCLÉE

• Création d’emplois locaux non délocalisables dans les domaines de la collecte, du tri et de la production de papier recyclé.

211 À 408 €

Les bénéfices environnementaux sont également évidents : • Économie de matières premières et réduction de la pression d’exploitation sur les forêts. • Réduction de la pollution et des rejets de CO2, de la consommation d’eau et d’énergie. Une très large majorité de papiers de bureau finissent encore mélangés avec d’autres déchets. En plus de faire augmenter les coûts de tri, cela freine la progression du taux de recyclage des papiers de bureau. Faire progresser ce taux nécessite au départ la mise en place d’une possibilité de tri par les salariés et d’une collecte plus systématique. Les salariés sont habitués à bien trier à leur domicile, pourquoi ne pas le faire au bureau ?

A propos des nouveaux médias électroniques Certains médias historiquement imprimés sur papier (lettres d’information, publipostage, rapports, catalogues, voire livres) sont maintenant disponibles en version électronique. Mesurer l’impact environnemental de ces supports est primordial, mais s’avère difficile. L’impact sur l’environnement du secteur des Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication (NTIC) est en effet complexe et encore mal connu. Le média digital ne doit pas être considéré comme « responsable » simplement parce qu’il semble davantage dématérialisé. Malgré le fait que les NTIC aident au développement de la performance des entreprises, la filière doit s’impliquer bien plus activement pour réduire son empreinte et devenir plus transparente. Les médias papiers et électroniques ont tous deux une empreinte sur l’environnement, mais celle du papier est plus simple à modéliser et est mieux connue. Les analyses de cycle de vie se sont révélées jusqu’à maintenant pour la plupart incomplètes, ignorant du côté digital les impacts liés à l’extraction de matériaux rares et la production des appareils de lecture ainsi que leur recyclage, et du côté papier, l’impact sur la biodiversité et sur les stocks de carbone est souvent oublié. Au lieu de rechercher à opposer ces deux médias, sauf dans des cas très précis où ils sont concurrents et où tous les paramètres sont connus, nous recommandons un usage responsable des deux supports, en réduisant de manière systématique consommation et gaspillage, et en évaluant son impact. Cela demande de produire des garanties, d’impliquer les fournisseurs pour plus de transparence sur les impacts de la filière, depuis l’extraction des matières premières jusqu’à la fin de vie du produit. Un enjeu de taille pour les utilisateurs reste à veiller à ne pas additionner les différentes empreintes, en doublant l’utilisation du support papier et du support électronique, là où une complémentarité est préférable.

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La méthode d’évaluation Baromètre PAP50

LA MÉTHODE D’ÉVALUATION BAROMÈTRE PAP50

Le Baromètre PAP50 est une évaluation de la politique de l’entreprise ou l’institution portant sur sa consommation de papier. L’évaluation est volontaire et permet de faire l’état des lieux des actions mises en place, de l’avancement de la démarche de progrès et des résultats chiffrés selon des indicateurs précis.

Périmètre de l’étude L’étude se concentre sur les papiers graphiques dits de bureau et de communication. Le papier hygiénique et les emballages par exemple ne sont pas intégrés. Il existe en effet plus d’enjeux notamment en termes de part de fibres recyclées sur les papiers graphiques. Le périmètre de l’étude est restreint géographiquement à la France métropolitaine. Les résultats de la politique papier de sites hors métropole ne sont pas inclus.

71 INDICATEURS

RÉPARTIS EN 4 GRANDS CRITÈRES, POUR UNE NOTE TOTALE SUR 100

Les champs de l’évaluation Fondé sur un questionnaire comprenant 71 questions ou indicateurs, l’évaluation analyse quatre grands critères clés : • la politique papier, c’est-à-dire la position officielle que l’organisation a consigné, souvent par écrit, pour l’aider à décider et mettre en place des actions améliorant sa performance environnementale (12 questions) ; • la consommation de papiers graphiques, évaluée grâce à l’évolution de la quantité de papier consommée et les actions mises en place pour réduire la consommation (25 questions) ; • la politique d’achat, telle qu’indiquée par exemple par la proportion de papier responsable consommé (15 questions) ; • le recyclage, qui prend en compte l’effort de recyclage global réalisé et les actions menées pour l’améliorer (19 questions). L’organisation évaluée répond, sur un mode déclaratif, aux 71 questions. Toutefois, pour 32 d’entre-elles le déclaratif ne suffit pas et il lui est demandé de fournir une preuve (rapport, publication…) de la bonne réalisation de l’action. La fourniture d’une preuve modifie la note obtenue (voir ci-après).

La notation et les deux pondérations Le Baromètre PAP50 est une méthodologie précise cherchant à produire une évaluation fiable des différentes facettes de la problématique et de la démarche de progrès possible. La note totale sur 100 points (tableau 1) compte 13 points pour la politique papier, 20 points pour les actions en rapport avec la consommation de papier, 32 points pour le type d’achat effectué, 30 points pour l’efficacité du recyclage mis en place et enfin 5 points de coopération pour le respect des délais et la qualité des preuves fournies. Les résultats peuvent être présentés de façon globale, par critère ou par question, selon la finesse d’analyse recherchée (figure 1).

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La méthode d’évaluation Baromètre PAP50

La note des 32 réponses qui requièrent une preuve sont pondérées de la façon suivante : • preuve publiée/documentée : coefficient de fiabilité égale à 1, 100 % de la note de la question contribuent à la note totale ; • information déclarative seulement, fournie par écrit via le questionnaire : coefficient de fiabilité égal à 0,75, 75 % de la note des questions contribuent à la note totale ; • questions non renseignées ou documents non disponibles : coefficient de fiabilité égal à 0, aucun point ne contribue à la note totale.

Tableau 1. Les 4 grands critères évalués, le nombre de questions et le nombre maximum de points attribués. Nombre de questions

Nombre de questions à justifier par une preuve

Nombre de points maximum

Politique papier de l’entreprise

12

4

13

Consommation

25

9

20

Politique et pratique d’achat

15

15

32

Recyclage

19

4

30

-

-

5

71

32

100

Coopération Total

Score (sur 100)

2010

61

2014

73

Politique papier de l’entreprise 100% % % 80% % 60%

Coopération

40%

Consommation

20% 0% 0%

Figure 1. Graphe radar présentant les points forts et le potentiel d’amélioration du groupe AXA en 2010 et 2014 selon le Baromètre Papier PAP50.

Recyclage

Pratique d’achat

Échéancier de l’étude Le calendrier est adapté chaque année au secteur évalué, mais le déroulement type est le suivant : • 15 février, envoi du questionnaire du Baromètre PAP50 et de la méthodologie aux 50 organisations sélectionnées ; • 1er avril, relance intermédiaire ; • 1er juin, date limite de retour des questionnaires ; • 15 septembre, publication des résultats.

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Des recommandations pour progresser

DES RECOMMANDATIONS POUR PROGRESSER

Voici les principaux conseils et écogestes pour réduire l’empreinte papier de votre organisation. Ils sont génériques mais peuvent être précisés pour les rendre opérationnels et adaptés aux particularités de chaque organisation.

Politique papier Indispensable à mettre en place, une politique papier globale, appliquée à l’ensemble des sites doit contenir des engagements clairs et précis, être communiquée de façon transparente et pro active auprès des collaborateurs, des fournisseurs et des clients pour promouvoir une consommation rationnelle, un achat responsable ainsi que le geste de tri.

Consommation La consommation de papier doit être estimée et suivie précisément, de même que des objectifs quantitatifs de réduction fixés pour limiter le gaspillage et les usages inutiles. La sensibilisation et l’implication des collaborateurs est une des clés d’une consommation rationnelle et responsable. L’achat de papier 100 % recyclé ou certifié FSC offre les plus solides garanties environnementales.

Recyclage Le taux de recyclage est à suivre annuellement et des objectifs de recyclage à énoncer pour tous les types de papier. Des solutions pour trier plus efficacement existent ; une entreprise spécialisée dans la collecte des papiers de bureaux peut y vous aider.

Impressions externes Souvent importantes en volume, les impressions externes doivent être encadrées par un cahier des charges détaillé (papier à utiliser et règles d’éco-conception). Le nombre d’exemplaires doit être justement évalué pour chaque publication en fonction du public visé. Les processus d’impression à privilégier ne doivent pas faire appel aux colles, vernis, encres difficiles à traiter lors du processus de recyclage, mais promouvoir les encres végétales. Les imprimeurs locaux, certifiés ISO 14001/EMAS/Imprim’Vert sont à privilégier car ils apportent de fortes garanties environnementales.

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Des outils pour s’améliorer Acronyms

DES OUTILS POUR S’AMÉLIORER

Différents outils ont été créés ces dernières années pour vous aider à progresser vers une politique papier exemplaire. Ils sont à utiliser sans modération.

Audit Papier PAP50 C’est un outil unique pour analyser votre performance, faire ressortir les points positifs et identifier les actions prioritaires. Il réalise un bilan complet de vos consommations de papiers de bureau et de communication externe, des proportions de papier responsable utilisées et des actions de recyclage engagées. Vous bénéficiez d’une analyse sur 3 ans et de préconisations opérationnelles personnalisées pour améliorer progressivement vos pratiques selon les meilleurs critères sociétaux et environnementaux. Idéal pour fédérer vos parties prenantes et impliquer vos collaborateurs, il vous permet également de vous comparer aux organisations (privées et publiques) étudiées lors des Baromètres PAP50. Les conclusions de l’audit sont confidentielles. Plus d’informations : http://www.riposteverte.com/audit-papier-pap50

Check Your Paper, le moteur de recherche du papier responsable Cet outil développé par le réseau mondial du WWF s’adresse à tous les producteurs, acheteurs, négociants et distributeurs de produits papier. Il offre la possibilité aux producteurs qui le souhaitent d’agir de manière durable et transparente en publiant le bilan environnemental de leurs produits papier, et ainsi offrent aux acheteurs la possibilité de mieux choisir leur papier suivant sa performance environnementale. Il se base sur un référentiel couvrant l’ensemble des impacts environnementaux du papier, depuis l’origine de la fibre en forêt jusqu’aux impacts du processus de fabrication. Il compte aujourd’hui plusieurs centaines produits papier et présente une interface facile d’utilisation où les produits sont notés selon les 3 grandes catégories d’impacts (sur l’eau, le climat et la forêt). Le papier que vous achetez n’est pas référencé sur le site Check Your Paper ? Demandez à votre fournisseur qu’il soit évalué de façon indépendante ! Plus d’informations : http://checkyourpaper.panda.org/

Le calculateur environnemental d’Arjowiggins Graphic Arjowiggins Graphic, leader européen dans la fabrication de papiers recyclés, a choisi de développer une gamme de produits éco-responsables et novateurs. Mis en place en 2009, le Calculateur environnemental permet à chacun de calculer la réduction de l’impact environnemental lorsque l’on utilise un papier recyclé pour la réalisation d’un document ou d’un ouvrage, plutôt qu’un papier à fibres vierges. Les résultats sont accompagnés de traductions très concrètes (équivalent CO2 ou km parcourus en voiture, kg de matière mise en décharge, kg de bois, kWh d’énergie, litres d’eau). Vous sélectionnez le papier, le grammage et le nombre de feuilles que vous souhaitez utiliser pour la couverture et les pages intérieures de votre ouvrage, et vos économies sont calculées. http://www.arjowigginsgraphic.com/le-calculateur-environnemental.html

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ENSEMBLE POUR RÉALISER LE BAROMÈTRE PAP50 Le développement durable est LE défi du XXIe siècle, une « utopie réaliste » pour laquelle nous devons tous nous engager au quotidien, même au bureau ! En France, plus de 15 millions d’actifs travaillent sur sites tertiaires avec des impacts sociétaux majeurs. Pourtant trop peu d’organisations s’engagent sérieusement et formalisent leur politique de développement durable (RSE). Depuis 2001 l’association Riposte Verte partage ses expertises en matière de RSE, Environnement et Énergie/Carbone. Son rôle de conseil vise à définir ou renforcer les stratégies de développement durable des entreprises. www.riposteverte.com, Twitter : @RIPOSTE_VERTE Le groupe Paprec s’engage pour accompagner les entreprises et les institutions publiques dans leur politique papier responsable. Chaque jour 125 tonnes de papiers de bureaux sont collectées puis triées par Paprec et sa filiale La Corbeille Bleue, pour fabriquer des matières premières issues du recyclage qui sont ensuite vendues à leurs partenaires papetiers qui les valorisent en pâte à papier recyclée. Ce cercle vertueux permet l’économie de ressources naturelles épuisables (eau, production d’énergie) et réduit les émissions de CO2. Le groupe Paprec soutient le Baromètre pap50 pour la 3e année consécutive afin de sensibiliser et promouvoir une politique papier responsable pour tous les acteurs économiques, par le biais notamment du recyclage. Paprec propose des solutions de recyclage pour vos déchets bureautiques et industriels, afin de mieux respecter l’environnement et les Hommes. http://www.paprec.com/fr

Pour aller plus loin : http://www.riposteverte.com/barometre-pap50

AUTEURS : Cyril & Valéry Hergott, Julien Tavernier, Daniel Vallauri. REMERCIEMENTS : Jean Bakouma, Emmanuelle Neyroumande, Aurélie Pontal, Nicolas Loz de Coetgourhant et Benjamin Mabille De Poncheville. MISE EN PAGE : Sambou-Dubois IMPRESSION : Pure-Impression. Tirage de 3000 exemplaires sur Cocoon Silk FSC 100 % recyclé 135 g (couverture) et Cocoon Silk FSC 100 % recyclé 115 g (cahier intérieur).

Cocoon Silk est un papier couché 100 % recyclé, fabriqué sans chlore, certifié FSC® Recycled. Il a les mêmes performances de machinabilité et d’imprimabilité que les papiers non recyclés, mais avec des certifications environnementales supérieures et un niveau de blancheur exceptionnel (CIE 124). Il permet de réaliser d’excellents rendus d’impression. En utilisant ce papier plutôt qu’un papier non recyclé, l’impact environnemental de l’exemplaire est réduit de 6 g équivalent CO2, 1,5 l d’eau, 94 Wh, 69 g de bois (sources : http://www.arjowigginsgraphic.com/le-calculateur-environnemental.html).

100% RECYCLÉ ET RECYCLABLE

15 % C’est la part de bois dans le monde qui est destinée à la fabrication de papiers et cartons.

1,2 C’est en millions d’euros le déficit de la balance commerciale du secteur papier/carton en France. Installer une économie verte performante et augmenter le recyclage des papiers graphiques serait générateur de richesse.

BAROMÈTRE PAP50. POUR ÉVALUER LA POLITIQUE PAPIER

CETTE PUBLICATION BÉNÉFICIE DU SOUTIEN DE



A SAVOIR

15 % Le taux de recyclage des papiers de bureau en 2012.

50 En France, chaque jour, un employé de bureau consomme en moyenne 50 feuilles de papier ramette. Il pourrait les réutiliser et/ou les recycler 5 à 6 fois.

Notre raison d'être Arrêter la dégradation de l'environnement dans le monde et construire un avenir où les êtres humains pourront vivre en harmonie avec la nature. www.wwf.fr

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