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Aucune reconnaissance de minéraux sans fiche d'identification n'est exigible ... dans une lame mince se base sur la recherche de quelques grands critères : ... Voir la fiche « le microscope polarisant » pour les grands principes le concernant.
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1ère S & Terminale S, SVT, 06-07

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Fiche méthode : Reconnaître les minéraux dans une lame mince Exigences pour l’évaluation au baccalauréat Aucune reconnaissance de minéraux sans fiche d’identification n’est exigible au baccalauréat. Par contre, un sujet d’épreuve pratique peut parfaitement fournir une fiche d’identification de minéraux, puis demander de les retrouver dans une ou plusieurs lames minces. De ce fait, tout élève de première et terminale S doit être capable, à l’aide d’une fiche d’identification, de reconnaître des minéraux simples.

Grands principes La reconnaissance de minéraux dans une lame mince se base sur la recherche de quelques grands critères : -

couleur « naturelle » du minéral (LPNA = lumière « naturelle ») ; couleur sous polarisateur et analyseur (LNA = lumière « polarisée ») ; forme des cristaux ; clivages des cristaux (c'est-à-dire les fines cassures visibles) ; mâcles (il s’agit de la présence, pour certains minéraux de la présence de plusieurs parties, colorées différemment, au sein d’un même cristal).

Il est donc indispensable de : -

regarder la lame en LPNA ; ET regarder la lame en LNA ; ET faire tourner l’analyseur ou le polariseur, afin d’observer d’éventuels changements dans la coloration ou extinction (=plus de lumière passe).

De manière concrète, regardez dans un premier temps quels sont les types d’indications fournies dans la fiche d’identification, puis recherchez-les dans la préparation microscopique. L’aspect des cristaux étant très variable, ne cherchez pas à retrouver obligatoirement exactement le même cristal que la photographie ou le schéma fourni ! Voir la fiche « le microscope polarisant » pour les grands principes le concernant.

Quelques minéraux importants Ceci n’est bien sûr pas à apprendre ! Pour chaque minéral sont donnés : Sa formule chimique Une photo en LPNA (lumière « naturelle ») Une photo en LNA (lumière « polarisée ») Les principales indications pour le reconnaître et un dessin schématique d’un cristal « typique »

Quartz Œil nu : grisâtre, aspect gras

Si O2

Olivine Œil nu : vert olive

(Mg, Fe)2 Si O4

LPNA : incolore ; pas de relief LPA : gris, très variable Parfois extinction « roulante »

LPNA : très légèrement teinté ; très fort relief LPA : teintes vives (bleu, jaune, vert, rouge)

Forme : en générale irrégulière

Forme : cristaux globuleux Très craquelés, de manière irrégulière

1ère S & Terminale S, SVT, 06-07

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Orthose Œil nu : blanc, blanc jaunâtre, blanc rosé

Plagioclase K Al Si3 O8

Na Si3 Al O8 à Ca Si2 Al2 O8 Œil nu : blanc à gris clair, vitreux

LPNA : incolore trouble ; peu de relief LPA : gris - blanc Mâcles visibles (voir schéma Ì)

LPNA : incolore à gris ; peu de relief LPA : blanc, gris, noir Nombreuses mâcles fines répétées

Forme : cristaux bien nets en général

Forme : forme zébrée caractéristique

Amphibole Complexe, avec Al, Fe, Mg, Ca, Na, Si et O

Œil nu : sombre, vitreux à opaque

Pyroxène Complexe, avec Al, Fe, Mg, Ca, Na, Si et O

Œil nu : brun à tendances noires ou vertes

LPNA : brun - vert ; relief assez fort LPA : teinté (rouge, vert, jaune, rouge) Clivages à 120° - 60° Forme : deux clivages (fines striations)

LPNA : nombreuses variantes de brun - jaune ; relief fort LPA : teinté (jaune orangé, rouge souvent) Clivages à 90° Forme : deux clivages (fines striations) Bords souvent nets

Muscovite (micas blanc) Œil nu : incolore, très brillant

K Al3 Si3 O10 (OH, F)

Biotite (micas noir) (Mg, Fe)3 K Al Si3 O10 (OH, F)2 Œil nu : brun foncé à noir, brillant

LPNA : incolore ; clivages nets LPA : teintes vives (bleu, vert, jaune)

LPNA : incolore ; important relief LPA : teinté (bleu, jaune, vert, rouge)

Forme : allongé en baguettes Clivages parallèles à la longueur

Forme : plutôt allongé Clivages parallèles à la longueur

Mélange de micas : biotite et muscovite

Les micas présentent souvent cet aspect très « fibrillaire ». C’est la coloration en LPNA qui permet essentiellement de distinguer le micas blanc du micas noir.