Regard santé TELUS

Le point de mire de l'Accord fédéral sur la santé consiste à renforcer la prestation .... Il s'agit à bien des égards d'une panacée à triple action qui bonifie les soins.
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Regard santé TELUS Novembre 2016

S’atteler à la tâche : se doter de stratégies nationales de soins à domicile Joseph Mayer, chef des services professionnels de TELUS Santé pour le secteur des soins à domicile et communautaires

Adrian Schauer, président-directeur général chez AlayaCare

Le point de mire de l’Accord fédéral sur la santé consiste à renforcer la prestation des services de soins à domicile, tant sur le plan de la quantité que de la qualité. Il vise également à favoriser la collaboration pancanadienne dans le domaine de l’innovation en santé, notamment en ce qui concerne l’adoption de nouvelles technologies numériques. Le présent article est le troisième de la série en quatre volets, S’atteler à la tâche, où nous partageons notre vision des attentes gouvernementales auxquelles devrait répondre le secteur de la santé numérique afin d’accomplir cette mission. Nous, TELUS Santé, et AlayaCare, une entreprise de logiciels en pleine croissance figurant au palmarès des 25 sociétés émergentes dans le secteur des technologies au Canadai, y abordons le besoin de redéfinir l’avenir des soins à domicile.

Élargir la conception des soins de première ligne Pour opérer un changement significatif et viable, une première étape déterminante consiste à élargir la conception dominante selon laquelle les médecins constituent une plateforme centrale de prestation des soins de première ligne. Envisageons plutôt un écosystème de soins de santé favorisant une prestation holistique et connectée. Les technologies de soins à domicile qui permettent de mettre en relation les soins de première ligne, les patients et leurs aidants, et d’assurer le relais aux soins de courte durée, sont un catalyseur essentiel. Grâce à ces technologies, les soins appropriés sont fournis au bon moment et aux points d’intervention requis en fonction des besoins de chacun des patients. De plus, elles permettent d’alléger le fardeau qui pèse sur les épaules des praticiens de première ligne, qui sont les uniques « gardiens » des soins de santé. Bon nombre d’entre eux expriment la nécessité d’approches axées sur la collaboration, dont l’Association médicale canadienne (AMC). Dans le programme de l’AMC récemment dévoilé en prévision d’un nouvel accord sur la santé, le Dr Granger Avery, président de l’association, observe que « le renouvellement de notre système de santé national nécessite l’adoption d’une approche moderne faisant appel à la collaboration et fondée sur les îlots d’excellence déjà en place ».

Des outils permettant de responsabiliser, d’informer et de mobiliser les patients et leurs soignants, ainsi que des plateformes technologiques favorisant la communication, la collaboration et un partenariat réussi entre les nombreux fournisseurs : voilà ce dont nous avons besoin dans le système de soins de santé.

L’information pour la vie.

À quoi pourraient ressembler les soins à domicile de demain ? Prenons un exemple fictif. Une personne du troisième âge, Marie, est atteinte de diabète et de la maladie pulmonaire obstructive chronique (MPOC). Elle a récemment reçu son congé de l’hôpital après avoir été traitée pour un pied diabétique. Avec l’aide d’un infirmier autorisé qui lui prodigue des soins à domicile, Marie s’occupe du traitement de ses plaies, qui comprend une multitude d’autres aspects comme la prévention de l’infection, la consultation possible auprès d’un ergothérapeute, ainsi que la sensibilisation du client et de la famille aux questions liées à la santé, telles que l’alimentation. Également, Marie reçoit quelques fois par semaine la visite d’un préposé au service de soutien à la personne qui l’assiste dans certaines de ses activités quotidiennes. Elle est toujours à risque d’être admise à nouveau aux urgences pour exacerbation de MPOC. Les travailleurs paramédicaux sont en mesure de coordonner les soins à domicile qu’ils offrent à Marie. Par exemple, il serait possible pour l’infirmier autorisé de déléguer certaines tâches au préposé au service de soutien à la personne. En outre, l’horaire des visites doit répondre de façon optimale aux besoins de Marie et des travailleurs paramédicaux tout en réduisant le temps de déplacement. De plus, la mise en œuvre d’un programme de suivi des patients à distance et d’encadrement personnalisé en santé permet à Marie de mieux gérer ses affections chroniques de manière proactive, et de prévenir des problèmes médicaux aigus qui lui vaudraient autrement une nième visite à l’hôpital. Lors des interventions en personne, l’analyse des données que fournit le suivi des patients à distance permet de bien prendre en compte, au moyen d’une application mobile, celles recueillies au point d’intervention. Dans un monde idéal tirant profit d’outils de soutien à la prise de décisions appuyées sur des données, le moment et la nature des soins à domicile prodigués à Marie seraient fonction de son état de santé.

Aujourd’hui, la majorité des soins de santé sont pris en charge en milieu extrahospitalier par les cliniciens de première ligne ainsi que par les services à domicile et communautaires. Une vaste gamme de services est déjà offerte localement, mais de manière relativement isolée. Ce cloisonnement empêche l’intégration, pourtant indispensable, de soins à domicile véritablement centrés sur le patient qui sont accessibles et efficaces de manière uniforme dans l’ensemble du pays. Des outils permettant de responsabiliser, d’informer et de mobiliser les patients et leurs soignants, ainsi que des plateformes technologiques favorisant la communication, la collaboration et un partenariat réussi entre les nombreux fournisseurs : voilà ce dont nous avons besoin dans le système de soins de santé.

Mobiliser pour mieux soigner, au bon endroit et au bon moment La prestation de soins appropriés au bon endroit et au bon moment n’est possible qu’en coordonnant et en mobilisant un personnel clinique et des intervenants en service social qui disposent de données sur les patients littéralement à portée de la main, sur leur téléphone intelligent, leur tablette ou un autre dispositif numérique. Selon AlayaCare, les soins à domicile de demain reposent sur des visites chez les patients, des visites virtuelles et une télésurveillance savamment orchestrées, ainsi que sur une prestation optimale fondée sur les renseignements dont font état les données récoltées au cours de ces interventions. Cependant, établir la base numérique adéquate n’est qu’une partie de la solution. Il faut également mettre l’accent sur l’intégration des données, la gestion électronique de processus et la prestation collaborative dans le continuum de soins communautaires et de première ligne prenant appui sur un éventail de solutions et d’infrastructures. La messagerie sécurisée, le dossier de santé personnel, le dossier médical électronique et le dossier de santé électronique sont quelques exemples novateurs pouvant servir à asseoir le réseau de soins de première ligne, de soins à domicile et communautaires, de patients et de leurs aidants ainsi que de soins de courte durée. Qui plus est, parallèlement aux innovations technologiques, le Canada nécessite l’établissement de normes assurant le haut rendement et l’équité de l’écosystème de soins à domicile.

À titre de fournisseur de logiciels sur le marché des soins de santé au Canada et aux États-Unis, AlayaCare a remarqué que la transition qu’ont opérée les modèles américains de remboursement, que ce soit au moyen du paiement groupé de réadaptation à domicile ou de pénalités de réadmission dans les 30 jours de l’hospitalisation, a généré une rafale d’innovations dans le secteur privé.

Dans son rapport d’octobre 2016, intitulé « Bringing Home Care into Ontario’s Technology Strategy », Home Care Ontario formule plusieurs recommandations, dont deux font écho à ces besoins : doter le dossier de santé électronique d’un processus d’intercommunication permettant l’accès en temps opportun des soignants de première ligne à une information pertinente sur les patients à domicile dans le continuum de soins; mettre au point des normes et des définitions uniformes de données, et appliquer les analyses à l’ensemble du système de soins de santé de façon à effectuer une évaluation comparative adéquate et à acquérir des connaissances qui font sens.

L’occasion se présente aussi sur la scène canadienne. Après tout, l’amélioration des résultats pour les patients est non seulement la raison d’être des soins à domicile, mais également le grand motivateur des organisations cliniques et sans but lucratif qui chapeautent le secteur. Favoriser l’atteinte de ces résultats, c’est ouvrir la marche de l’innovation.

Normaliser les soins à domicile pour assurer un rendement élevé et une équité

Démontrer une ferme volonté politique

Le seul moyen d’atteindre cet objectif visant à offrir des soins à domicile de haute qualité et accessibles pour tous est d’établir des normes.

Tant à l’échelle fédérale que provinciale, il existe une ferme volonté politique d’affranchir la prestation de soins à domicile, et l’on reconnaît à cette fin le caractère essentiel du pilier technologique. Non seulement les soins à domicile offrent confort et commodité aux patients et à leur famille, mais ils permettent également de desserrer l’étau qui enserre les coûteux établissements de soins de courte et de longue durée. Il s’agit à bien des égards d’une panacée à triple action qui bonifie les soins prodigués aux populations, améliore la santé des gens et diminue les coûts par habitant.

Au Canada, un bon nombre d’autorités de santé ont adopté les normes d’évaluation d’InterRAI à cet égard. De concert, l’Association canadienne de soins et services à domicile, l’Association des infirmières et des infirmiers du Canada et le Collège des médecins de famille du Canada lancent le Plan national pour de meilleurs soins à domicile, au sein duquel sont présentées des recommandations quant aux normes à instaurer à l’échelle pancanadienneii. Aux États-Unis, le programme de soins à domicile Medicare est centré sur une norme d’évaluation exclusive nommée OASIS.

Au cours des quatre prochaines années, l’engagement fédéral dans les soins à domicile se chiffrera à trois milliards de dollars. Lors de l’assemblée annuelle de l’AMC qui s’est déroulée plus tôt en 2016, la ministre de la Santé, Jane Philpott, a cité l’Ontario en exemple. La province dépense 55 $ par jour pour soigner une personne dans son foyer, mais malgré cette efficience, alloue seulement cinq pour cent du budget de santé au financement des soins à domicile iii.

AlayaCare a remarqué que la transition qu’ont opérée les modèles américains de remboursement a généré une rafale d’innovations dans le secteur privé. L’occasion se présente aussi sur la scène canadienne.

Une couverture élargie, un financement public accru et un accès équitable aux soins Une fois l’évaluation et la prestation normalisées, les systèmes de soins de santé peuvent passer au remboursement fondé sur la valeur. On constate des progrès dans ce secteur. Prenons par exemple le centre d’accès aux soins communautaires de l’Ontario (CASC), qui propose un remboursement en fonction du rendement pour ce qui est du traitement des plaies. Il en va de même pour le remplacement de la hanche et du genou, dont les résultats sont facilement mesurables.

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Selon l’Institut canadien d’information sur la santé (ICIS), la répartition entre les secteurs public et privé des dépenses totales en services de soins santé est demeurée relativement stable au Canada depuis les vingt dernières années, soit d’environ 70 % et 30 % respectivementiv. Cela dit, les données suggèrent que sur le plan des services liés aux soins à domicile, ce ratio ne tient pas la route.

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Du côté de la Nouvelle-Écosse, l’initiative One Person, One Record, bien qu’elle ne soit pas axée à proprement parler sur les soins à domicile, propose une vision des possibilités qu’offre un système d’information clinique unique et intégré. Combinée au dossier de santé personnel (DSP), cette initiative provinciale, mise sur pied en collaboration avec la solution RelayHealth de McKesson, démontre la puissance que génèrent l’accès électronique des patients à leurs propres renseignements médicaux et l’intercommunication entre le patient et le fournisseur en ce qui a trait aux demandes de rendez-vous, aux questions sur les soins courants et à l’orientationv.

L’insuffisance chronique de fonds dans le système de santé issue d’autres composantes du secteur oblige les gens réclamant des soins à domicile et communautaires à avoir recours de manière démesurée au financement du privé pour payer les services dont ils ont besoin. Sans compter que la trop faible accessibilité de l’assurance privée en matière de soins à domicile et d’autres services de santé complémentaires vient complexifier la problématique. Les lacunes de la prestation de services, ce sont les Canadiens et les Canadiennes – pour la plupart des personnes âgées dont les ressources sont limitées – qui en font durement les frais et se voient contraints à payer de leur poche. Cette réalité crée de graves préoccupations sur le plan de l’équité et de l’accès aux soins qui ne peuvent demeurer sans réponse. Devant l’accélération de la demande en services de soins à domicile que provoquent les tendances démographiques actuelles, la volonté politique d’instiguer un changement prend de la vitesse.

Certes, les approches diffèrent, mais elles sont toutes motivées par une même volonté politique axée sur une coopération accrue entre les familles, les médecins et les spécialistes, ainsi que sur une technologie numérique de tenue des dossiers et de partage de l’information accessible aux patients et aux fournisseurs dans l’ensemble de l’écosystème de santé.

L’insuffisance chronique de fonds dans le système de santé issue d’autres composantes du secteur oblige les gens réclamant des soins à domicile et communautaires à avoir recours de manière démesurée au financement du privé pour payer les services dont ils ont besoin.

Une occasion pour le Canada D’après l’Association canadienne de soins et services à domicile, le total annuel de Canadiens et de Canadiennes qui reçoivent des services de soins à domiciles financés par l’État s’élève à un million, soit le double du nombre de personnes servies durant les quinze dernières années. En outre, on estime que des soins à domicile non financés par le secteur public sont offerts à environ 500 000 autres individus.

Des provinces centrées sur des services connectés En Ontario, la politique provinciale Priorité aux patients met particulièrement l’accent sur le besoin de connecter les services afin d’assurer une prestation bien orchestrée, de meilleure qualité et intégrée à la communauté, et ce, plus près de la maison.

Le Canada gagnerait à prendre exemple sur ce qui se fait ailleurs, notamment au Royaume-Uni et en Australie, où la qualité supérieure de la coordination, de la collaboration et de l’intégration des soins se traduit par des dépenses par habitant moins élevées et un moindre pourcentage du produit intérieur brut consacré à la santé. L’intégration optimale des soins à domicile réduit le nombre d’hospitalisations ou de visites aux urgences, et est fonction directe des économies réalisées dans le système de soins de courte durée.

L’intérêt que porte la Colombie-Britannique à l’accessibilité des soins à domicile atteindrait des sommets inégalés au pays. Plus tôt cette année, la province a annoncé un investissement historique, qui s’élève à 52 millions de dollars, consacré à un partenariat de suivi de la santé à domicile avec TELUS. Ce partenariat vise à accroître l’accessibilité aux soins des BritannoColombiens aux besoins complexes en les outillant d’une technologie qui les aide à gérer leur état de santé. Le ministre de la Santé, Terry Lake, déclare que : « Aux dires des patients, le suivi de la santé à domicile leur a permis de mieux s’autogérer et d’améliorer leur santé, en plus de réduire notablement le nombre de visites à l’urgence. » Au Yukon, un programme de suivi de la santé à domicile à plus petite échelle est également en cours.

Plus que tout autre État européen, le Danemark a explicitement accordé la priorité à une politique axée sur les soins communautaires permettant aux aînés de vivre chez eux plutôt qu’une politique sur les services de santé en établissement. En fait, aucun établissement de soins de longue durée n’a été construit depuis 1987. Par conséquent, comparativement aux autres pays européens, ces installations comptent relativement peu de personnes âgées. Les aînés s’établissent plutôt dans divers types d’habitations adaptées à leurs besoins où ils ont accès à des soins infirmiers à domicile ainsi qu’à l’aide à domicile.

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Aux États-Unis, on parle couramment du système de santé de demain comme d’un secteur où le domicile constitue le point central de la prestation des soins. Toutefois, pour déployer le plein potentiel des soins à domicile, les dirigeants devront également s’atteler à la tâche en mettant activement à contribution les avantages du Medicare et en rehaussant la flexibilité des services couverts par le programmevi. Des observations similaires s’appliquent dans le contexte canadien, et l’occasion se présente à nous pour : développer des politiques qui rendent plus équitables et monétairement accessibles les services intégrés de soins de santé; tirer parti des innovations canadiennes afin de mettre en place une infrastructure de soins à domicile qui mobilise tout le personnel et offre un écosystème de santé et de soins communautaires qui s’inscrit entièrement dans la politique gouvernementale; prendre exemple sur les remarquables progrès de la Colombie-Britannique, de l’Ontario et d’ailleurs dans le monde afin de déployer des normes pancanadiennes en matière de soins à domicile.

La manière dont TELUS s’attelle à la tâche En regard de la contribution fédérale de trois milliards de dollars allouée à des soins à domicile supplémentaires au cours des quatre prochaines années, la nation canadienne doit assurer à ses populations la plus grande valeur pour leur investissement. Mesurer le rendement et faire preuve de transparence est essentiel afin de réinjecter les apprentissages clés dans le système. Il est tout aussi important d’assurer la capacité à intégrer les données, à outiller le personnel, à partager l’information de manière sécurisée et à orchestrer l’écosystème de soins de santé complémentaires au profit des patients et de leurs aidants.

Le pilier technologique est en tout point nécessaire à la satisfaction de ces exigences, et à cet effet, TELUS Santé s’engage concrètement à : 1 Offrir une technologie permettant la coordination des soins et une communication sécuritaire entre les fournisseurs, notamment une plateforme de messagerie sécurisée entre fournisseurs, un dossier médical électronique (DME) sur mobile, des dossiers de santé électronique (DSE) et des dossiers de santé personnels (DSP). 2 Permettre aux patients d’obtenir les soins dont ils ont besoin dans le confort de leur foyer, au moyen, par exemple, du suivi de la santé à domicile et d’autres technologies propulsées par l’Internet des objets et des analyses avancées. 3 Investir dans les innovations en soins de santé, comme AlayaCare, grâce auxquelles les fournisseurs de soins à domicile et communautaires sont en mesure de fournir des services de santé de meilleure qualité et davantage intégrés. C’est en tirant profit de son partenariat avec TELUS qu’AlayaCare peut aisément déployer sa plateforme logicielle à l’échelle nationale et faire bénéficier les Canadiens et les Canadiennes ayant besoin de soins à domicile et communautaires d’une prestation axée sur les résultats. Pour les fournisseurs, quels qu’ils soient, le premier modèle de prestation mobile et infonuagique à infrastructure API ouverte d’AlayaCare représente des outils de prochaine génération qui les aideront à mieux collaborer et à améliorer les résultats. D’une manière générale, adopter une approche technologique globale de prestation à domicile de services intégrés, coordonnés et collaboratifs constitue un facteur déterminant de réussite, tant pour offrir aux patients des soins de qualité, que pour améliorer la santé des populations et réduire le coût par habitant lié au secteur.

Références Branham Group, Classement 2016 du Branham300.

i

« Plan national pour de meilleurs soins à domicile », en collaboration avec l’Association canadienne de soins et services à domicile, l’Association des infirmières et des infirmiers du Canada et le Collège des médecins de famille du Canada, octobre 2016

ii

Bains, Camille. “Canadian Press Canada’s Health-Care System Needs Innovation, Not More Money: Jane Philpott”, La Presse Canadienne, publié par The Huffington Post Canada, 23 août 2016.

iii

Institut canadien d’information sur la santé (ICIS). « Tendances des dépenses nationales de santé, 1975 à 2015 », octobre 2016.

iv

Usher, Susan, et autres. « Des dossiers de santé personnels dans les soins primaires », Forum d’innovation en santé, 2016.

v

Mullaney, Tim. “4 Features of the Home Health Agency of the Future”, Home Health Care News, juillet 2016.

AST1471-11-2016

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