Résumés Juin 2017

d'ingénieur française dans un cours en fonction de sa modalité : cours en ... en français et de valider la traduction auprès de 500 étudiants québécois de.
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Questions de Pédagogies dans l’Enseignement Supérieur – QPES Grenoble 2017

Session S1-E - mercredi 14 juin 2017 - 9:00 > 10:30 Engager les étudiants dans leurs apprentissages Discutant(e) : Eric LAFON, Université Jean Monnet Retour sur la conception d’un dispositif de contextualisation Benoît ESCRIG

Résumé Cet article présente un dispositif pédagogique de contextualisation, conçu pour constituer la première activité d’un cours magistral en écoles d’ingénieurs. Ce dispositif s’appelle la « question préalable de synchronisation ». Durant cette activité, les étudiants sont placés devant une situationproblème qui, pour être résolue, nécessite la maîtrise des concepts enseignés durant le cours. L’objectif principal est d’inciter les étudiants à s’engager dans leur apprentissage. En outre, ce DP présente plusieurs autres avantages. Il permet de faire le point sur l’état des pré-requis et il est suffisamment souple pour être adapté à différents contextes, notamment par rapport au nombre d’étudiants. Ce dispositif permet de relever le défi de l’altérité en situation d’enseignementapprentissage via sa dimension collaborative.

Etude de l’engagement des apprenants dans un même cours en fonction de sa modalité : présentiel vs. vidéo Christian HOFFMANN Gilles BUISSON

Résumé Nous présentons dans cette communication l’étude de l’engagement des élèves d’une école d’ingénieur française dans un cours en fonction de sa modalité : cours en présentiel ou cours-vidéo. Sur la base de l’analyse de diverses données prises auprès de ces élèves sur deux ans - deux questionnaires écrits et 12 interviews - nous pouvons conclure que l’engagement est soutenu, indépendant de la modalité. Nous attribuons ce résultat entre autres aux caractéristiques des apprenants qui sont fortement motivés et possèdent une bonne connaissance de soi ce qui leur permet de choisir et de créer des conditions de travail adaptées afin de réussir leurs études.

L’engagement cognitif d’étudiants du postsecondaire Diane LEDUC Anastassis KOZANITIS Isabelle LEPAGE

Résumé L’engagement cognitif se définit par le déploiement de stratégies d’étude et d’apprentissage qui visent une maitrise plus ou moins élevée des notions abordées durant les cours (Fredericks et McColskey, 2012; Greene, 2015). Il est lié au contexte d’enseignement-apprentissage dans lequel il prend place et il peut être observé notamment par l’intermédiaire des stratégies d’apprentissage cognitives et métacognitives de l’étudiant. Déterminant pour la persévérance scolaire, il fait l’objet de plusieurs recherches qui établissent un consensus sur son importance pour l’apprentissage. L’engagement cognitif peut être étudié en fonction de deux modes : en profondeur et en surface. Dans le premier cas, il est corrélé à un désir de maitrise de la part de l’étudiant et à un effort conscient pour intégrer les informations en déployant ses facultés cognitives de haut niveau. Dans le second cas, il est corrélé à un apprentissage en surface issu d’un désir de performer (Dinsmore et Alexander, 2012). Dans le cadre de nos travaux, nous étudions l’engagement cognitif au postsecondaire, mais l’outil le plus connu pour le mesurer, soit le questionnaire Cognitive engagement scale de Miller, Greene, Montalvo, Ravindran & Nichols (1996), n’est disponible qu’en anglais. Nous avons conséquemment entrepris de le traduire en français et de valider la traduction auprès de 500 étudiants québécois de collège et d’université. La communication décrira toutes les étapes de la traduction de l’anglais vers le français ainsi que les résultats de la validation.