REVUE JUILLET2017


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28/07/2017

Sommaire #France #EnBref : 4 informations startups à retenir ce 27 juillet 2017

5

startup365.fr - 27/07/2017

CORPORATE

6

Entrepreneurs : comment trouver un financement adéquat à ses besoins ?

7

chefdentreprise.com - 26/07/2017

Ticket d'entrée de 1 à 10 000 €

9

Que choisir Argent - 01/07/2017

Crowdfunding : définition, sites et marché français…

13

JournalduNet.com - 05/07/2017

Crédit coopératif ? De l’éthique dans la com surtout

15

passerelleco.info - 05/07/2017

ACTEURS DU CROWDFUNDING

18

Décideurs Magazine - 01/07/2017

Les micro-centrales Naoden en levée de fonds en direct sur Wiseed le 11 juillet 2017

19

bioenergie-promotion.fr - 04/07/2017

Crowdfunding, crowdlending, crowd-equity: comment s’y retrouver ?

21

Dynamique-mag.com - 03/07/2017

Je me suis lancée dans le financement participatif

23

Pep's - 01/07/2017

Financement alternatif : soyez agile

25

Daf-mag.fr - 29/06/2017

Financement alternatif : soyez agile

28

Daf-mag.fr - 30/06/2017

Financement alternatif : soyez agile

31

chefdentreprise.com - 29/06/2017

EQUITY

33

Deux entreprises bordelaises démarrent une levée de fonds surWiseed : Poetis et Odontella

34

Biotech.info 3.0 - 25/07/2017

24 juillet 2017

35

biotechinfo.fr - 24/07/2017

Odontella cherche des fonds pour son développement

36

AGRA Alimentation - 20/07/2017

2M€ pour Poietis : c’est en cours!

38

biotech-finances.com - 19/07/2017

Poietis, leader mondial des solutions de bio-impression 4D, lance une nouvelle levée de fonds participative sur la plateforme WiSEED

39

GazetteLabo.fr - 19/07/2017

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44 / ENERGIE : Naoden lève des fonds

40

Flash Infos Economie Bretagne - Pays de la Loire - Bretagne - Pays de la Loire - 19/07/2017

33 / BIOTECHNOLOGIE: Poietis lance une nouvelle levée de fonds participative via la plateforme Wiseed

41

Flash Infos Economie Aquitaine-Midi Pyr-Poitou Char-Limousin - Aquitaine-Midi Pyr-Poitou Char-Limousin - 19/07/2017

Biotechnologie : Poietis lance une nouvelle levée de fonds participative de 2 M€

42

sudouest.fr - 18/07/2017

La PME Micronutris prend son envol

43

Les Marchés Hebdo - 14/07/2017

Une levée de fonds de 1,0M€ pour The French Number

44

Ladn.eu - 07/07/2017

Naeden à Nantes cherche des fonds sur Wiseed

45

La Lettre Economique de Bretagne - 05/07/2017

La Banque Postale rachète KissKissBankBank

46

Lerevenu.com - 28/06/2017

IMMOBILIER

48

4 informations startups à retenir ce 27 juillet 2017

49

Maddyness.com - 27/07/2017

Immobilier : WiSEED lance la levée de fonds "corporate" pour les entreprises

50

Boursier.com - 27/07/2017

WiSEED lance une nouvelle offre : la levée de fonds « corporate »

51

Businessimmo.com - 27/07/2017

36 millions d’euros ont été collectés sur les plateformes françaises de crowdfunding immobilier au premier semestre

52

mindfintech.fr - 20/07/2017

Immobilier, My Capital Immo finance les promoteurs

53

Latribune.fr - 17/07/2017

Trois investissements immobiliers de niche pouvant rapporter gros

55

Lemonde.fr - 17/07/2017

Le crowfunding investit la promotion Immobilier : les beaux rendements du financement participatif

56

Entreprendre - 01/07/2017

Les chroniques du crowdfunding immobilier : qui sont les acteurs du crowdfunding ?

58

pierrepapier.fr - 07/07/2017

Crowdfunding immobilier : des pertes dans le dossier Terlat

59

24matins.fr - 27/06/2017

Crowdfunding immobilier : des pertes dans le dossier Terlat

60

Msn (France) - 27/06/2017

Crowdfunding immobilier : des pertes dans le dossier Terlat

61

Orange.fr - 27/06/2017

Crowdfunding immobilier : des pertes dans le dossier Terlat

63

Boursier.com - 27/06/2017

Mipim 2017 IMMOBILIER ET INNOVATION

64

P.3

Office et Culture - 01/06/2017

INNOVATION SOCIALE

69

Benoo s'appuie sur l'énergie solaire pour proposer des services aux Africains

70

Plein-soleil.info - 08/07/2017

P.4

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27 juillet 2017 - 14:22

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#France #EnBref : 4 informations startups à retenir ce 27 juillet 2017 #France #EnBref : 4 informations startups à retenir ce 27 juillet 2017 : // Chaque jour, retrouvez dans notre article EnBref les informations du jour à côté desquelles il ne faut pas passer. Le Village by CA Paris accueille cinq nouvelles startups Le Village by CA Paris a sélectionné cinq nouvelles startups : Mobile R2D2, Wuji and co, P anda Guide, Ideta et KineQuantum. Celles-ci bénéficieront de l’accompagnement de l’incubateur pour le développement de leurs projets innovants. La prochaine sélection de startups aura lieu le 19 septembre 2017 suite à l’appel à candidatures : Fintech GO. _________________________ WeWork annonce l’ouverture de son troisième espace de coworking début 2018 Wework annonce l’ouverture d’un troisième espace de coworking prévu pour le premier trimestre de 2018. Un espace situé près de l’avenue des Champs Élysées pouvant accueillir 1100 personnes. Ces dernières bénéficieront de tous les avantages proposés par WeWork : cours de yoga, espaces de gaming, événements de networking et bien d’autres. _________________________ WiSEED lance une offre de levée de fonds “corporate” pour les entreprises dans le secteur de l’immobilier WiSEED, plateforme de crowdfunding et d’investissement, lance une nouvelle offre dans le secteur de l’immobilier. Une opération “corporate” qui permettra aux entrepreneurs de lever des fonds pour un bouquet de plusieurs opérations. _________________________ Moleskine lance un programme d’open innovation avec l’incubateur Digital Magics Moleskine, la marque de carnet de notes, lance un programme d’open innovation de six mois en partenariat avec Digital Magics à destination des startups aux projets innovants. Le Moleskine Open Innovation Program lance donc un appel à candidatures, ouvert jusqu’au 24 septembre prochain. http://ift.tt/2v0FUx8 est un article de http://ift.tt/N2zkFd from Maddyness http://ift.tt/2v0FUx8 From www.maddyness.com and its RSS Feed

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CORPORATE

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26 juillet 2017 - 12:50

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Entrepreneurs : comment trouver un financement adéquat à ses besoins ? Entrepreneurs : comment trouver un financement adéquat à ses besoins ? : On peut faire beaucoup de choses avec peu d’argent, mais il arrive un stade où il est nécessaire pour l’entrepreneur de trouver un financement externe On peut faire beaucoup de choses avec peu d’argent, mais il arrive un stade où il est nécessaire pour l’entrepreneur de trouver un financement externe, pour financer sa croissance ( financement du BFR ), ou des projets d’investissement par exemple. En tant que dirigeant d’entreprise, la question des conditions d’accès à ce financement n’est pas neutre : coût, accès, disponibilité, effet dilutif... Par ailleurs les voies ne sont pas forcément toutes adaptées au profil de l'entrepreneur (start-up, TPE, PME), et à ses besoins (financement de l'immatériel, actifs réels, BFR...). En complément des financements traditionnels : business-angels, private equity, banques (qui ne sont d’ailleurs pas toujours accessibles) le crowdfunding/ crowdlending offre de nombreuses solutions complémentaires qui peuvent correspondre à différents besoins rencontrés par les PME. Explorons ici quelques profils et cas concrets pour répondre à une question fondamentale pour l'entrepreneur : comment trouver un financement qui correspond à ses besoins ? Je suis une TPE, une start-up, je démarre avec peu de moyens et je veux trouver un financement rapide : A ce stade je n’ai souvent qu’une faible visibilité sur mon activité. Ma priorité va être de valider mon concept et de le faire connaître. Je vais en priorité faire appel au « love money » auprès de mon réseau proche, j’aurais peut-être accès à du financement bancaire pour financer certains équipements mais globalement le marché du crédit m’est à priori fermé. Dans ce contexte le « crowdfunding » sur son modèle originel peut-être une solution très adaptée. Les modèles participatifs tels que Kickstarter, vont permettre de garder le contrôle de mon capital, de faire financer un prototype et de tester l’appétence du marché pour mon produit. L’avantage est triple : les membres de la plateforme vont participer à un achat groupé avec une prestation ou un produit en contrepartie, ce test grandeur nature permettra de valider partiellement le concept et d’éviter de faire fausse route, à la dimension financière s’ajoute un puissant levier marketing. J’ai déjà validé mon marché, mais je suis de création récente et je ne fais pas encore de profits. Je ne dispose pas forcément d’un accès à un réseau de business angels, mon profil (antériorité, visibilité, montant recherché) va sans doute me couper l’accès à la plupart des leveurs de fonds traditionnels, et à de nombreux professionnels de l’investissement qui jugeront le projet « encore trop petit ». Les plateformes de crowdfunding equity peuvent être un interlocuteur adapté (à ce stade la qualité de crédit de la société et par ailleurs nulle) : elles vont faire l’interface directe avec des actionnaires potentiels. Il existe de nombreux acteurs sur ce segment : Wiseed ou Smartangels par exemple. Je suis une TPE qui n’a pas encore atteint le million d’euros de chiffre d’affaire Si j’ai moins de 3 ans d’historique les banques vont souvent hésiter à me prêter, sauf avec des contre-garanties. Pour financer ma trésorerie ou de l’investissement je peux me tourner vers des plateformes de crédit TPE qui vont agréger des petits montants souvent avec une prime de risque élevée étant donné l’absence de visibilité. Ce mode de financement est cependant plutôt adapté pour des montants de petite taille (quelques dizaines de milliers d’euros) et dans cette optique le choix de la plateforme n’est pas neutre, il faudra s’assurer que la communauté de prêteurs est significative car le succès du financement n’est pas garanti et dépendra de la réaction de la base de prêteur. Je suis un PME faisant plus d’1 million d’euro de CA avec de l’antériorité et je suis profitable J’ai un accès au crédit bancaire mais celui-ci est insuffisant et uniquement adossé à des prises de sûretés sur mes actifs (nantissement de fonds de commerce…). L’alternative pour mes besoins moyen/long terme est de lever du capital ou bien de fournir une caution à la banque. Cependant étant donné qu’à ce stade du développement, mon risque est a priori mesurable (historique de compte, note banque de France ) je peux faire appel à des plateformes de crowdlending qui combinent financement via la foule et financement via des fonds de crédits souvent souscrits par des institutionnels qui cherchent du rendement à moyen terme. C’est le cas de WeShareBonds (une levée de fonds par emprunt obligataire participatif) ou bien Lendix. L’avantage pour l’emprunteur est multiple : garantie du financement par la plateforme, montants disponibles plus importants (au-delà du

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million d’euros) sur des maturités comprises entre 2 et 5 ans. J’ai avant tout une problématique de financement de BFR court terme avec des contrepartie de qualité Sous réserve de la solvabilité des contreparties clients, et de certains points juridiques à valider (contreparties françaises) il est possible de céder ses créances sur une plateforme spécialisée qui constitue ainsi une alternative à l’affacturage. C’est ainsi le cas de la plateforme Finexkap qui s’est spécialisée sur ce secteur. Je suis un promoteur immobilier, je veux en fin de programme récupérer mon capital investi et aller sur un nouveau projet Ma contrainte de promoteur immobilier est avant tout aligner mes ressources et mes dépenses durant le cycle de commercialisation et de construction : pour cela je dispose des apports des clients (d’autant plus élevés que le taux de pré-commercialisation est important) qui seront débloqués par étapes jusqu’à la livraison finale et par ailleurs d’un prêt bancaire. Je vais devoir financer mes dépenses en amont (études, terrains) et fournir un apport personnel pour clôturer le financement. Avec le financement participatif je peux créer une société "ad hoc" pour chaque projet et donner accès au capital sur la durée de commercialisation avec une option de rachat à l’issue de la clôture du programme, certaines plateformes telles qu’Anaxago ont développé une pratique sur le sujet Le crowdfunding, que ce soit via du financement participatif en equity ou du crowdlending offre ainsi de nombreuses variantes et fournit un complément aux modes de financement traditionnels. En choisissant un interlocuteur adapté à la spécificité de sa situation, le chef d’entreprise augmentera ses chances de trouver un financement adéquat dans les meilleures conditions.

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1 juillet 2017 - N°147

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1 juillet 2017 - N°147

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Toutes les données présentées ci-après se rapportent strictement au financement participatif.



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CA 2016 : 1 M€

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P.27

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30 juin 2017 - 09:03

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Financement alternatif : soyez agile

"Les PME constituent un énorme potentiel sous-exploité dans un marché qui se structure." Pour Cédric Teissier de France Fintech, association de soixante-dix membres pour la promotion du secteur dans l'Hexagone, l'offre est aussi dynamique que méconnue. "83 % des Français ne connaissent même pas le mot fintech !", affirme-t-il. Les start-up de la finance ont pourtant de belles alternatives à offrir aux PME, à condition de faire tomber de solides barrières culturelles. Selon Nicolas Lesur, vice-président de Financement participatif France, "c'est la conséquence de 150 ans de monopole bancaire !" . Et le fondateur d'Unilend, plateforme de prêt aux PME, d'affirmer : "Quand une banque dit non à une demande de prêt, ce n'est pas la faute du chef d'entreprise. C'est souvent parce qu'elle ne sait pas faire ce qui lui est demandé" C'est là que la finance alternative peut "combler les trous dans la raquette", de manière rapide et avec, en bonus, un effet notoriété important. "Une fois que le pas a été franchi, les retours qualitatifs sont excellents", se félicite Cédric Teissier. Et de marteler que cette agilité, tous les entrepreneurs peuvent en bénéficier sans contrainte de taille ni de secteur d'activité.

Communauté Pionnière dans le secteur, la plateforme de crowdfunding Wiseed, créée en 2008 à Toulouse, a constitué une communauté de 85 000 membres pour près de 80 millions d'euros investis en cumulé. "À l'époque, le marché n'existait pas, analyse Stéphanie Savel, sa présidente. Nous avons connu une forte accélération après 2014 avec l'arrivée d'une réglementation spécifique pour le secteur." Un cadre favorisant une relation de confiance. "Nous avons poussé la logique très loin : la "communauté" est associée à la préqualification des projets. C'est comme un premier test de marché pour les porteurs de projet." De fait, les investisseurs, à 80 % des particuliers de 35 à 50 ans, sont très technophiles. "Il y a une grande appétence pour la transition énergétique et les biotech. On voit aussi émerger un intérêt pour la valeur sociétale et environnementale des projets", continue la présidente de Wiseed. La plateforme se fait un devoir d'informer du risque les investisseurs dont le ticket d'entrée a été porté à 100 euros. "Même avec des petits tickets, ils demandent un reporting régulier !", souligne Stéphanie Savel, avant d'enchérir : "Cela aide les porteurs à mesurer l'acceptabilité de leur innovation." Sowefund, plateforme de crowdfunding en equity, s'est donné, depuis sa création en 2014, la mission de démocratiser l'investissement participatif en capital. Et sélectionne sur tout le territoire des pépites régionales avec notamment le Fundtruck, un concours de start-up itinérant. "On s'adresse plutôt aux entreprises en croissance, les critères d'innovation sont essentiels", précise Georges Viglietti, cofondateur de cette plateforme dont l'originalité est d'associer des professionnels de l'investissement à la levée de fonds. "C'est compliqué d'atteindre un million d'euros en faisant uniquement appel à la foule !"

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30 juin 2017 - 09:03

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Fort de son réseau de business angels, il accompagne les porteurs dans l'intégralité du processus. "Quand on est chef d'entreprise, on n'est pas forcément fait pour lever des fonds", estime-t-il. Le ratio est variable avec, du bar à coiffure au verre connecté en passant par les farines d'insectes, des "investisseurs ambassadeurs".

Affacturage C'est en partant du constat "qu'une entreprise meurt toutes les 33 minutes en raison de problèmes de trésorerie" que Cédric Teissier a fondé, avec Arthur de Catheu, Finexkap. L'objectif : démocratiser l'affacturage auprès des PME. Depuis 2015, la solution, entièrement dématérialisée, a fait de l'affacturage à la carte son produit d'appel. En novembre dernier, elle a noué un partenariat avec Sage, solution intégrée de comptabilité, de gestion commerciale et de paie. "Il suffit de créer un compte pour pouvoir télécharger un module et redémarrer le logiciel", explique Cédric Teissier. Ensuite, dans la liste de créances, vous sélectionnez celles que vous voulez céder. "En 48 heures, Finexkap propose une avance de trésorerie", défend-il. La fintech se met aussi à l'affacturage inversé, "adapté à tous". Samuel Cohen parle à propos de sa solution de "financement par l'échange". La plateforme France Barter, créée il y a trois ans, permet de financer du bas de bilan sans sortir de trésorerie puisque la fintech fonctionne comme une marketplace rassemblant quelque 750 entreprises qui, lors de leur inscription, rentrent leur offre et leurs besoins et ouvrent un compte à zéro "barter", la monnaie d'échange, indexée sur l'euro ! Sauf que pour une fois, l'objectif consiste à ce que le compte soit à... zéro. "Les transactions tournent en moyenne autour de 2 000 euros", note Samuel Cohen. Le portrait- robot de l'utilisateur ?"Plutôt B to B, pour ce qui est de la taille et du secteur d'activité on a de tout", s'amuse-t-il, de la location de salle à la campagne de pub en passant par l'acquisition d'extincteurs. "Cela permet de sortir de l'immobilisme", poursuit Samuel Cohen, qui a mis en place un réseau à la fois online et physique, avec des petits-déjeuners entre membres, qui y trouvent souvent des prospects. Une façon de faire d'une pierre deux coups.

Témoignage "Le crowdfunding fait gagner du temps" Grégory Lamotte, dirigeant de Comwatt "Notre objectif, c'est de digitaliser le monde de l'énergie solaire", s'enthousiasme Grégory Lamotte. Pour lui, Comwatt s'inscrit dans une révolution similaire à celle de la photo numérique, en proposant une technologie qui synchronise l'offre et la demande d'énergie pour qu'elle soit consommée au moment où elle est produite. Pour construire ce modèle, la jeune entreprise s'est tournée vers la finance participative en présentant son projet sur Wiseed, la plateforme de crowdfunding toulousaine. Grégory Lamotte souligne les avantages de la méthode, qui évite "d'expliquer cinquante fois la même histoire". Une présentation mise en ligne et ensuite "une dialectique qui s'installe avec les potentiels investisseurs". C'était d'autant plus un atout pour Comwatt que "nos soutiens deviennent nos ambassadeurs. D'ailleurs, nous avons mis en place une offre spécifique pour eux". 127?souscripteurs pour un montant de 160 000?euros en quatre mois sur une levée totale de 1,2?million d'euros. "On a dû s'arrêter en?janvier?2015 car les autres financeurs ne voulaient pas être trop dilués". Des fonds qui?ont servi à embaucher, à poursuivre les développements informatiques, et préparer l'attaque du marché américain. Activité : Solution pour l'autoconsommation et la gestion active des consommations d'énergie Raison sociale : SAS Dirigeant : Grégory Lamotte, 48 ans Ville : Montpellier (Hérault) Création : 2013 Effectif : 17 salariés

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P.29

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30 juin 2017 - 09:03

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CA 2016 : 1 M€

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29 juin 2017 - 22:12

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Financement alternatif : soyez agile Financement alternatif : soyez agile : Profiter de la générosité de la foule n'est pas réservé aux start-up qui buzzent. Le secteur a beaucoup à offrir aux PME à la recherche de financement. À la clé, rapidité et notoriété. "Les PME constituent un énorme potentiel sous-exploité dans un marché qui se structure." Pour Cédric Teissier de France Fintech, association de soixante-dix membres pour la promotion du secteur dans l'Hexagone, l'offre est aussi dynamique que méconnue. "83 % des Français ne connaissent même pas le mot fintech !", affirme-t-il. Les start-up de la finance ont pourtant de belles alternatives à offrir aux PME, à condition de faire tomber de solides barrières culturelles. Selon Nicolas Lesur, vice-président de Financement participatif France, "c'est la conséquence de 150 ans de monopole bancaire !". Et le fondateur d'Unilend, plateforme de prêt aux PME, d'affirmer : "Quand une banque dit non à une demande de prêt, ce n'est pas la faute du chef d'entreprise. C'est souvent parce qu'elle ne sait pas faire ce qui lui est demandé" C'est là que la finance alternative peut "combler les trous dans la raquette", de manière rapide et avec, en bonus, un effet notoriété important. "Une fois que le pas a été franchi, les retours qualitatifs sont excellents", se félicite Cédric Teissier. Et de marteler que cette agilité, tous les entrepreneurs peuvent en bénéficier sans contrainte de taille ni de secteur d'activité. Communauté Pionnière dans le secteur, la plateforme de crowdfunding Wiseed, créée en 2008 à Toulouse, a constitué une communauté de 85 000 membres pour près de 80 millions d'euros investis en cumulé. "À l'époque, le marché n'existait pas, analyse Stéphanie Savel, sa présidente. Nous avons connu une forte accélération après 2014 avec l'arrivée d'une réglementation spécifique pour le secteur." Un cadre favorisant une relation de confiance. "Nous avons poussé la logique très loin : la "communauté" est associée à la préqualification des projets. C'est comme un premier test de marché pour les porteurs de projet." De fait, les investisseurs, à 80 % des particuliers de 35 à 50 ans, sont très technophiles. "Il y a une grande appétence pour la transition énergétique et les biotech. On voit aussi émerger un intérêt pour la valeur sociétale et environnementale des projets", continue la présidente de Wiseed. La plateforme se fait un devoir d'informer du risque les investisseurs dont le ticket d'entrée a été porté à 100 euros. "Même avec des petits tickets, ils demandent un reporting régulier !", souligne Stéphanie Savel, avant d'enchérir : "Cela aide les porteurs à mesurer l'acceptabilité de leur innovation." Sowefund, plateforme de crowdfunding en equity, s'est donné, depuis sa création en 2014, la mission de démocratiser l'investissement participatif en capital. Et sélectionne sur tout le territoire des pépites régionales avec notamment le Fundtruck, un concours de start-up itinérant. "On s'adresse plutôt aux entreprises en croissance, les critères d'innovation sont essentiels", précise Georges Viglietti, cofondateur de cette plateforme dont l'originalité est d'associer des professionnels de l'investissement à la levée de fonds. "C'est compliqué d'atteindre un million d'euros en faisant uniquement appel à la foule !" Fort de son réseau de business angels, il accompagne les porteurs dans l'intégralité du processus. "Quand on est chef d'entreprise, on n'est pas forcément fait pour lever des fonds", estime-t-il. Le ratio est variable avec, du bar à coiffure au verre connecté en passant par les farines d'insectes, des "investisseurs ambassadeurs". Affacturage C'est en partant du constat "qu'une entreprise meurt toutes les 33 minutes en raison de problèmes de trésorerie" que Cédric Teissier a fondé, avec Arthur de Catheu, Finexkap. L'objectif : démocratiser l'affacturage auprès des PME. Depuis 2015, la solution, entièrement dématérialisée, a fait de l'affacturage à la carte son produit d'appel. En novembre dernier, elle a noué un partenariat avec Sage, solution intégrée de comptabilité, de gestion commerciale et de paie. "Il suffit de créer un compte pour pouvoir télécharger un module et redémarrer le logiciel", explique Cédric Teissier. Ensuite, dans la liste de créances, vous sélectionnez celles que vous voulez céder. "En 48 heures, Finexkap propose une avance de trésorerie", défend-il. La fintech se met aussi à l'affacturage inversé, "adapté à tous". Samuel Cohen parle à propos de sa solution de "financement par l'échange". La plateforme France Barter, créée il y a trois ans, permet de financer du bas de bilan sans sortir de trésorerie puisque la fintech fonctionne comme une marketplace rassemblant quelque 750 entreprises qui, lors de leur inscription, rentrent leur offre et leurs besoins et ouvrent un compte à zéro "barter", la monnaie d'échange, indexée sur l'euro ! Sauf que pour une fois, l'objectif consiste à ce que le compte soit à... zéro. "Les transactions tournent en moyenne autour de 2 000 euros", note Samuel Cohen. Le

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29 juin 2017 - 22:12

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portrait-robot de l'utilisateur ? "Plutôt B to B, pour ce qui est de la taille et du secteur d'activité on a de tout", s'amuse-t-il, de la location de salle à la campagne de pub en passant par l'acquisition d'extincteurs. "Cela permet de sortir de l'immobilisme", poursuit Samuel Cohen, qui a mis en place un réseau à la fois online et physique, avec des petits-déjeuners entre membres, qui y trouvent souvent des prospects. Une façon de faire d'une pierre deux coups. Témoignage "Le crowdfunding fait gagner du temps" Grégory Lamotte, dirigeant de Comwatt "Notre objectif, c'est de digitaliser le monde de l'énergie solaire", s'enthousiasme Grégory Lamotte. Pour lui, Comwatt s'inscrit dans une révolution similaire à celle de la photo numérique, en proposant une technologie qui synchronise l'offre et la demande d'énergie pour qu'elle soit consommée au moment où elle est produite. Pour construire ce modèle, la jeune entreprise s'est tournée vers la finance participative en présentant son projet sur Wiseed, la plateforme de crowdfunding toulousaine. Grégory Lamotte souligne les avantages de la méthode, qui évite "d'expliquer cinquante fois la même histoire". Une présentation mise en ligne et ensuite "une dialectique qui s'installe avec les potentiels investisseurs". C'était d'autant plus un atout pour Comwatt que "nos soutiens deviennent nos ambassadeurs. D'ailleurs, nous avons mis en place une offre spécifique pour eux". 127?souscripteurs pour un montant de 160 000?euros en quatre mois sur une levée totale de 1,2?million d'euros. "On a dû s'arrêter en?janvier?2015 car les autres financeurs ne voulaient pas être trop dilués". Des fonds qui?ont servi à embaucher, à poursuivre les développements informatiques, et préparer l'attaque du marché américain. Comwatt Activité : Solution pour l'autoconsommation et la gestion active des consommations d'énergie Raison sociale : SAS Dirigeant : Grégory Lamotte, 48 ans Ville : Montpellier (Hérault) Création : 2013 Effectif : 17 salariés CA 2016: 1 M€

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EQUITY

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JOURNALISTE :• Thérèse Bouveret

PAYS :France PAGE(S) :10 SURFACE :56 % PERIODICITE :Bimensuel

25 juillet 2017 - N°64

P A_BJLU1_!JLAJLI_Ë

FIN AL EM EN T

Deux entreprises

bordelaises

démarrent

une levée de fonds surWiseed

:

Poetis et Odontella par fidélité à Daniel Thomas. Après un gros travail d'analyse et de réflexion avec son

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de bio-impression

Poietis, société de biotechnologie spécialisée

compagnon de longue date, Claude Gudin, père fondateur des microalgues qui a inventé le premier photobioréacteur

au CEA, il a

redémarré un nouveau projet.

dans la conception de thérapies de médecine régénératrice et personnalisée issues de la

L'objectif est cette fois de mettre rapidement

bio-impression 4 D par laser, a annoncé le 18 juill et u n e nouvelle a ugme nt at i on de

sur le marché les premières ga mmes de pro d ui ts à base d e mi cro al gu es d an s

capital de deux millions d'euros ouverte aux

plusieurs segments de l'agro-alimentaire.

investisseurs particuliers

A q ua tr e, ils o n t co -f o n d é la so cié té

au travers d'une

campagne de financement la plateforme

participatif

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WiSEED.

Deux ans après avoir finalisé un tour de fin an ceme nt record d e près d e 1 million d'euros sur cette mê me plateforme,

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plété par l'apport de business angels et d u soutien de Bpifrance et du Conseil Régional d'Aquitaine, la société a atteint t ou s ses

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do nt le siège est à Bordeaux :

Pierre Calleja en est le président, Claude Gudin, le conseiller scientifique, Alain Guillou, docteur en nutrition, le directeur scientifique, spécialiste en charge de la formulation des aliments (ex-CRBM Québec) et Soraya Al Kaïmi, responsable administratif de grande expérience, chargée d'affaire.

objectifs stratégiques annoncés pour 2017 : le lancement de la première plateforme de

Persuadé que les microalgues vont bientôt coloniser t o ut e l 'ali ment a ti on h uma ine ,

bio-impression industrielle, le développement et la validation de Poieskin, premier produit

Pierre Calleja précise « Nous avons passé un accord avec la plateforme AGIR (agro-

bio-imprimé en catalogue dont les premières

alimentaire) à Pessac et avons déjà déposé

commandes pour bêta-tests

plusieurs brevets d'utilisation

commencent

des algues,

à être livrées ; et enfin la signature de six partenariats de co-développement de tis-

notamment Odontella aurita, pour une gamme de boissons, une deuxième gamme

sus bio-imprimés, dont celui avec BASFsur

encore secrète, et une troisième

nouveau un modèle de peau bio-imprimée et celui avec L'Oréal, sur la bio-impression

de poissons texturés d'origine marine : le Saumon Végétal Marin et le Thon Végétal

d'un follicule

Marin ».

pileux.

gamme

Sur le plan réglementai re, ça va beaucoup plus vite étant donné que l'algue Odontella a

Odontella Une gamme

Vegan 100 % végétale

déjà l'agrément Novel f oo d. « Nous voulons lancer une gamme Vegan 100 % vegétale.

Entrepreneur depuis trent e ans et pionnier

Alain Gillou est végétarien et la plateforme Wiseed qui croit dans nos produits nous

de l'aquacult ure, Pierre Calleja a lancé en 2016 la société Odontella, d u n om d'une

soutient pour cette opération de financement participatif d'un montant de 600 000 euros

mi croa lg ue (une d iat o mée ),

jusqu'en septembre. Nous avons déjà obtenu

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humaine.

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hétérotrophie.

d'investisseurs privés et un Il est temps d'accélérer

le développement de ces nouvelles gammes et le déploiement commercial pour réaliser le CA de 4,8 M€ prévu d'ici 2020.

Notre

feuille de route est très planifiée. La stratégie est claire, il ne reste plus qu'à la dérouler » ajoute-t-il confiant.

Après l'avoir quittée en 2016, Pierre Calléja a entrepris une thèse à l'UTC de Compiègne

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24 juillet 2017 - 10:24

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24 juillet 2017 24 juillet 2017 : Deux entreprises bordelaises, Poietis et Odontella démarrent en juillet leur augmentation de capital sur Wiseed Première plateforme de bio-impression industrielle Poietis, société de biotechnologie spécialisée dans la conception de thérapies de médecine régénératrice et personnalisée issues de la bio-impression 4D par laser, a annoncé le 18 juillet une nouvelle augmentation de capital de deux millions d’euros ouverte aux investisseurs particuliers au travers d’une campagne de financement participatif sur la plateforme WiSEED. Deux ans après avoir finalisé un tour de financement record de près de 1 million d’euros sur cette même plateforme, complété par l’apport de business angels,du soutien de Bpifrance et du Conseil Régional d’Aquitaine, la société a atteint tous ses objectifs stratégiques annoncés pour 2017: le lancement de la première plateforme de bio-impression industrielle, le développement et la validation de Poieskin, premier produit bio-imprimé en catalogue dont les premières commandes pour bêta-tests commencent à être livrées; et enfin la signature de 6 partenariats de co-développement de tissus bio-imprimés, dont celui avec BASF sur nouveau un modèle de peau bio-imprimé et celui avec L’Oréal, sur la bio-impression d’un follicule pileux. Une gamme Vegan 100 % végétale Entrepreneur depuis trente ans et pionnier de l’aquaculture, Pierre Calleja a lancé en 2016 la société Odontella, du nom d’une microalgue (une diatomée), Odontella aurita, toute première algue autorisée à la consommation humaine. Il est l’ex-fondateur et PDG de Fermentalg à Libourne, une société cotée en bourse qui produit des huiles enrichies en oméga 3 issues de la culture de microalgues en hétérotrophie. Après l’avoir quittée en 2016, Pierre Calléja a entrepris une thèse à l’UTC de Compiègne par fidélité à Daniel Thomas. Après un travail d’analyse et de réflexion avec son compagnon de longue date, Claude Gudin, père fondateur des microalgues qui a inventé le premier photobioréacteur au CEA, il a redémarré un nouveau projet. L’objectif est cette fois de mettre rapidement sur le marché ses premières grammes de produits dans plusieurs segments de l’agro-alimentaires à base de microalgues. A quatre, ils ont co-fondé la société Odontella dont le siège est à Bordeaux: Pierre Calleja en est le président, Claude Gudin, le conseiller scientifique, Alain Guillou, docteur en nutrition, le directeur scientifique, spécialiste en charge de la formulation des aliments (ex-CRBM au Québec), et Soraya Al Kaïmi, responsable administratif de grande expérience, la chargée d’affaire. Persuadé que les microalgues vont bientôt coloniser toute l’alimentation humaine, Pierre Calleja précise « Nous avons passé un accord avec la plateforme AGIR (agro-alimentaire) à Pessac et avons déjà déposé plusieurs brevets d’utilisation des algues, notamment Odontella aurita, pour une gamme de boissons, une deuxième gamme encore secrète, et une troisième gamme de poissons texturés d’origine marine: le Saumon Végétal Marin® et le Thon Végétal Marin®». Sur le plan réglementaire, ça va beaucoup plus vite étant donné que l’algue Odontella a déjà l’agrément Novel food. « Nous voulons lancer une gamme Vegan 100% vegétale. Alain Gillou est végétarien et la plateforme Wiseed qui croit dans nos produits nous soutient pour cette opération de financement participatif d’un montant de 600 000 euros jusqu’en septembre. Nous avons déjà obtenu 300k€ auprès d’investisseurs privés et un prêt de bpifrance. Il est temps d’accélérer le développement de ces nouvelles gammes et le déploiement commercial pour réaliser le CA de 4,8 M€ prévu d’ici 2020. Notre feuille de route est très planifiée. La stratégie est claire, il ne reste plus qu’à la dérouler » ajoute-t-il confiant.

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PAYS :France

JOURNALISTE :Perrine Delfortrie

PAGE(S) :21-22 SURFACE :65 % PERIODICITE :Hebdomadaire

20 juillet 2017 - N°2434

FINANCE

> La start-up

mentaires

réalisés

participatif

pour récolter

Odontella,

à partir

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de micro-algues,

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Elle compte

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de financement

sur le marché

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Odontella cherche des fonds pour son développement

L

a start-up Odontella vient de lancer une campagne de financement participatif sur la plate-forme WiSEED. Elle compte récolter 600000 euros afin de pour-

suivre son développement. Le but de cette levée de fonds vise à structurer l'équipe marketing et commerciale pour la vente d'une première gamme de produit en début d'année prochaine. Cofondée en 2016 par Pierre Calleja, pionnier depuis plus de 35 ans dans l'univers de l'aquaculture marine et fondateur de Fermentalg; Alain Guillou, docteur en nutrition et entrepreneur et le professeur Claude Gudin, éminence mondiale dans le domaine des micro-algues, Odontella travaille sur la mise au point de produits alimentaires à base d'Odontella aurita, la toute première micro-algue marine au monde autorisée à la consommation humaine. Comme le rappelle Pierre Calleja, « la spiruline, qui n 'est pas une algue mais une bactérie photosynthétique et la chlorelle (micro-algue compléments alimentaires ».

verte) sont essentiellement

utilisée

comme

« Notre objectif est d'amener des micro-algues dans l'assiette des consommateurs en créant des produits alimentaires à partir de Vodontella. Une micro-algue auparavant présente dans le poisson que consommaient nos ancêtres, qui s'est progressivement perdue dans nos aliments du fait de l'industrialisation. Le premier saumon végétal marin, dont la société a déposé le brevet, devrait être commercialisé début 2018 si tout se passe bien dans notre feuille de route », prévient Pierre Calleja. Ce produit

« pourra se substituer à la consommation

de saumon sauvage en termes

de goût, d'aspect, de texture, mais également de qualité nutritionnelle grâce à sa forte teneur en Oméga-3, protéines marines végétales et nombreux composés marins bénéfiques à la santé », explique la société, tout en limitant la pisciculture et l'impact environnemental. D'autres nouveautés devraient suivre, tel que du thon végétal, des boissons, des yaourts ou des plats cuisinés. Et Pierre Calleja promet un « nouveau concept pas encore breveté » qui devrait être annoncé à l'automne. Ces gammes alimentaires

seront vendues dans un premier temps dans des magasins spécialisés.

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PAYS :France

JOURNALISTE :Perrine Delfortrie

PAGE(S) :21-22 SURFACE :65 % PERIODICITE :Hebdomadaire

20 juillet 2017 - N°2434

DE S

B É N É FIC E S

AT TE N D U S

Bien placé après l'expérience

D È S

2 0 19

de Fermentalg pour savoir quel gouffre

financier peut

représenter une biotech, Pierre Calleja a cette fois changé de modèle économique. « Après un besoin d'environ 1,5 million d'euros pour se lancer, Odontella devrait s'autofinancer mercialisation.

dès 2019. Nous travaillons sur la formulation, La production sera sous-traitée à l'extérieur

les brevets et la com», explique en effet le

cofondateur. Le business plan d'Odontella prévoit en 2019, un excédent brut d'exploitation de 36000 euros (contre -627000 euros en 2017) pour 2,9 millions de chiffre d'affaires (contre 245 000 euros), avec un effectif doublé par rapport à l'effectif actuel de 15 personnes. Sur la partie R&D, Odontella travaille en partenariat le Centre de Ressources Technologiques AGIR, implanté en Gironde.

avec

Initialement fixée au 20 août, l'opération de financement sur WiSEED, a été prolongée jusqu'à fin septembre. A l'issue de cette période de souscription, le capital, actuellement « entre les mains des trois fondateurs et d'un financier indépendant, sera ouvert à hauteur de 10 à 15 % », a précisé Pierre Calleja. Ce dernier tient à garder le contrôle « pour pouvoir travailler sabilités ». Parole d'entrepreneur.

à 2000 %, faire nos choix et assumer nos responPerrine

Delfortrie

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19 juillet 2017 - 08:48

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2M€ pour Poietis : c’est en cours! 2M€ pour Poietis : c’est en cours! : Poietis, conception de thérapies de médecine régénératrice et personnalisée issues de la bio-impression 4D par laser, annonce une nouvelle augmentation de capital de 2M€ ouverte aux investisseurs particuliers au travers d’une campagne de financement participatif sur la plateforme WiSEED. La bio-impression 4D consiste à programmer l’auto-organisation tissulaire en concevant des organisations de constituants de tissus (cellules et matrice extracellulaire) qui évoluent de façon contrôlée jusqu’à faire émerger des fonctions biologiques spécifiques. Poietis développe des modèles physiologiques 3D et établit des partenariats avec des grands groupes pharmaceutiques et cosmétiques tels que BASF et L’Oréal. Spineway, ( FR0011398874 – ALSPW), spécialiste des implants et ancillaires chirurgicaux pour le traitement des pathologies de la colonne vertébrale (rachis), enregistre une amélioration continue de ses ventes sur le 2ème trimestre pour s’inscrire à 2,9M€ (+ 118%), portant le chiffre d’affaires du 1er semestre 2017 à 6M€, soit une croissance de + 146% par rapport au S1 2016. Cette belle performance bénéficie pleinement des actions menées dans le cadre du plan SKYWAY 2018 qui continuent de porter leurs fruits, notamment avec le très bon démarrage de la filiale US, Spineway USA Inc. qui affiche 3M€ de CA sur le semestre (dont 2 M$ issus des commandes 2016). L’activité de Spineway hors US confirme sa bonne orientation avec une progression de + 23% par rapport au S1 2016. EOS imaging (Euronext, FR0011191766 – EOSI – Éligible PEA-PME), pionnier de l’imagerie médicale orthopédique 2D/3D, annonce aujourd’hui la nomination de Mike Lobinsky au poste nouvellement créé de Président Amérique du Nord. Rattaché à Marie Meynadier, Directrice Générale, Mike Lobinsky aura la responsabilité du développement commercial et de l’ensemble des activités opérationnelles nord-américaines d’EOS imaging. Carbios (FR0011648716 – ALCBR), bioplasturgie, lance un placement d’actions nouvelles et existantes pour un montant indicatif total d’environ 4 millions d’euros, dont un maximum de 1 million d’euros de cession d’actions existantes. L’augmentation de capital sera réalisée par émission d’actions nouvelles avec suppression du droit préférentiel de souscription au profit d’une catégorie de bénéficiaires. Les actions nouvelles feront l’objet d’une demande d’admission sur le marché Euronext Growth Paris auprès d’Euronext Paris. Median Technologies ( FR0011049824 – ALMDT), The Imaging Phenomics Company™ s’est vu décerner le 13 Juillet dernier le prix Futur40 par Forbes France, en association avec PME finance -Europe Entrepreneurs, l’association de la Finance Française Paris Europlace et la Fédération des Investisseurs Individuels et des Clubs d’investissements (F2iC). Les critères d’obtention du prix Futur40 sont les suivants : croissance cumulée du chiffre d’affaires supérieure à 15% sur les trois derniers exercices, 5 M€ de chiffre d’affaires minimum, entreprise cotée à Paris avec une empreinte boursière minimum (flottant, volumes échangés) afin de disposer de données publiques certifiées. Elsalys biotech, nouvel acteur de l’oncologie et de l’ophtalmologie, a engagé le développement préclinique d’ELB021, son anticorps monoclonal «first-in-class» ciblant le récepteur de surface CD160, en collaboration avec l’institut allemand de recherche sur le cancer DKFZ. Baptisé LeukeMab, le projet bénéficie du soutien du programme européen Eurostar. ELB021 est un anticorps d’immunothérapie de nouvelle génération qui combine deux mécanismes d’actions complémentaires. Ce profil pharmacologique inédit devrait permettre d’améliorer le ratio efficacité/sécurité des traitements en cancérologie, notamment des leucémies à cellules B comme la leucémie lymphoïde chronique (CLL) et la leucémie à tricholeucocytes (Hairy-cell leukemia ou HCL).

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P.38

URL :http://www.gazettelabo.fr/ PAYS :France TYPE :Web Pro et Spécialisé

19 juillet 2017 - 07:06

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Poietis, leader mondial des solutions de bio-impression 4D, lance une nouvelle levée de fonds participative sur la plateforme WiSEED Poietis, leader mondial des solutions de bio-impression 4D, lance une nouvelle levée de fonds participative sur la plateforme WiSEED : Pessac et Toulouse, le 18 juillet 2017 – Poietis société de biotechnologie spécialisée dans la conception de thérapies de médecine régénératrice et personnalisée issues de la bio-impression 4D par laser, annonce une nouvelle augmentation de capital de deux millions d’euros ouverte aux investisseurs particuliers au travers d’une campagne de financement participatif sur la plateforme WiSEED. Tous les objectifs stratégiques annoncés ont été atteints L'émergence d'un leader mondial français Les fonds recherchés ont pour but de : A propos de POIETIS : A propos de WiSEED : Infos Nouveautés WEB Galerie produits La E-lettre Formations White papers/Notes Application Applications vidéos LABORATOIRE.com La gazette du mois Les Brèves Appels offres/Ventes enchères Calendrier / Webinaires Petites Annonces Infos financement / Bourses Qui sommes nous? Où rencontrer la Gazette Les archives de la Gazette

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P.39

PAYS :France PAGE(S) :2 SURFACE :5 % PERIODICITE :Quotidien 19 juillet 2017 - N°4141 - Edition Bretagne - Pays de la Loire

44 / ENERGIE

: Naoden

lève des

fonds

La société NAODEN (siège à Nantes/44), spécialisée dans la valorisation de la biomasse, elle conçoit et fabrique des microcentrales bioénergétiques pour la valorisation des déchets biomasse, a lancé une campagne de crowdfunding sur la plateforme Wiseed. Naoden a effectué une première levée de fonds en 2015 d'un montant de 90 K€. Elle réitère, cette fois sur une autre plateforme de financement participatif où elle recherche un total de 400 K€. www.naoden.com

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P.40

PAYS :France PAGE(S) :1 SURFACE :5 % PERIODICITE :Quotidien 19 juillet 2017 - N°4141 - Edition Aquitaine-Midi Pyr-Poitou Char-Limousin

33 / BIOTECHNOLOGIE: plateforme Wiseed

Poietis

lance

une nouvelle

levée

de fonds

participative

via la

POIETIS (siège social à Pessac/ Gironde), société de biotechnologie spécialisée dans la Bio-impression Laser de tissus vivants, lance une nouvelle augmentation de capital de 2 millions d'euros ouverte aux investisseurs particuliers via une campagne de financement participatif sur la plateforme WISEED / T : 05.31.61.62.63 (Toulouse/ souscription a été ouverte le 17 juillet et les investisseurs particuliers d'ores et déjà investi plus de 150 000 € en 24 heures, www.poietis.com

Haute-Garonne). de la plateforme

La ont

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P.41

URL :http://www.sudouest.fr/ PAYS :France TYPE :Web Grand Public

18 juillet 2017 - 13:27

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Biotechnologie : Poietis lance une nouvelle levée de fonds participative de 2 M€ Biotechnologie : Poietis lance une nouvelle levée de fonds participative de 2 M€ : A La Une Sud Ouest Éco Publié le 18/07/2017 à 15h24 par SudOuest.fr. Leader mondial des solutions de bio-impression 4D, la société girondine lance une nouvelle augmentation de capital de 2 millions d’euros ouverte aux investisseurs particuliers via une campagne de financement participatif sur la plateforme Wiseed Poietis, société de biotechnologie installée à Pessac (33), spécialisée dans la conception de thérapies de médecine régénératrice et personnalisée issues de la bio-impression 4D par laser, lance une nouvelle augmentation de capital de 2 millions d’euros ouverte aux investisseurs particuliers au travers d’une campagne de financement participati f sur la plateforme WiSEED. Deux ans après avoir finalisé un premier tour de financement de près de 1 million d’euros sur cette même plateforme, complété par l’apport de business angels et du soutien de Bpifrance et du Conseil Régional d’Aquitaine, la société a atteint tous ses objectifs stratégiques qu’elle avait annoncés pour 2017. Un premier essai clinique chez l’homme d’ici 3 à 5 ans Il s’agit du lancement de la première plateforme de bio-impression industrielle ; du développement et la validation de Poieskin, premier produit bio-imprimé en catalogue dont les premières commandes pour bêta-tests commencent à être livrées et de la signature de 6 partenariats de co-développement de tissus bio-imprimés dont celui avec BASF sur un nouveau modèle de peau bio-imprimé et celui avec l’Oréal sur la bio-impression d’un follicule pileux. Les fonds recherchés aujourd’hui lui permettront de notamment de poursuivre le développement de sa plateforme de bio-impression industrielle et de mettre en place une plateforme de traitement de type Big Data. Poietis veut aussi initier des développements précliniques avec des partenaires hospitalo-universitaires et industriels afin de réaliser un premier essai clinique chez l’homme d’ici 3 à 5 ans. La souscription a été ouverte le 17 juillet et les investisseurs particuliers de la plateforme ont d’ores et déjà investi plus de 150 000 € en 24 heures.

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PAYS :France

DIFFUSION :(5000)

PAGE(S) :23

JOURNALISTE :Jean Christophe…

SURFACE :67 % PERIODICITE :Hebdomadaire

14 juillet 2017 - N°371

START-UP

La PMEMicronutris prend son envol La société entame

spécialisée

dans

une nouvelle

phase

ous venons de multiplier

N

trois notre chiffre

la production

et

la transformation

de développement

et déploie

par

xS

dernières années les produits à base de soja », raconte-t-il. Selon

occitan et

de Micronutris

lui, « de nouveaux acteurs vont progressivement arriver sur ce

voit ses

affaires décoller. Spécialisé l'élevage, la transformation

segment,

dans et la

en

Haute-Garonne, « suivait depuis sa création, en 2011, une courbe progressive

», rappelle

le diri-

> Cédric Auriol, président de la PME Micronutris.

fondateur

filière distribution

écoulent

aujourd'hui

une structure intégrée unique en son genre en France dans ce

de 30 % en vente directe via le

et après avoir dû, durant mières années, définir,

les premettre

au point

système

et en place un

production, il est devenu aujourd'hui efficace. » Second facteur

peser

propo-

seront une démarche sérieuse et ne décrédibiliseront pas cette

50 % de notre chiffre le reste se répartissant

rappelle Cédric Auriol,

pourrait

Il faut juste espérer qu'ils

geant. Elle passe maintenant à la vitesse supérieure. « Nous sommes

domaine,

qui

jusqu'à 500 millions d'euros en 2023, et contribuer à l'élargir.

commercialisation d'insectes comestibles, sa société, située à Saint-Orens-de-Gameville,

comme

l'ont fait par exemple ces quinze

sur les douze derniers mois. » Cédric Auriol a le sourire. président

comestibles

de production.

un vrai marché de niche,

d'affaires

Le jeune entrepreneur

d'insectes

son outil

d'affaires, à hauteur

Web, 10 % en direction des métiers de bouche, bars, pâtisseries

naissante...

» Micronutris

prend d'ores et déjà les devants en investissant. Aujourd'hui production

sur un rythme de de 20 tonnes d'ali-

ments à base d'insectes

par an,

les derniers 10 %

l'entreprise passera à 50 tonnes en 2018. Pour atteindre cet objec-

partant à l'export », détaille le patron de la PME.

tif, les procédés vont être automatisés et un nouveau site va être

et restaurants,

implanté Des procédés

automatisés

à Saint-Orens

pour

d'accélération : « après des années

Une présence sur les derniers sa-

« multiplier par trois notre capacité de production », avance Cé-

d'évangélisation, une réelle tendance alimentaire se développe au

lons Sial et Biofach ont ouvert des

dric Auriol. Le consommateur

débouchés vers l'Allemagne, la Belgique, l'Angleterre et la Hol-

ra-t-il vraiment au rendez-vous? « Seulement 20 % de la popula-

lande. Et a enrichi

tion est complètement

sein d'une partie de la population qui souhaite réduire sa consommation de viande... La est dynamique

demande

», assure-t-il.

Une nouvelle

gamme

Micronutris a tout d'abord opéré une levée de fonds en 2015 via la plateforme

d'investissement

la vision

de

se-

réfractaire

Cédric Auriol sur son environnement. « Nous avons à chaque fois

aux aliments élaborés à base d'insectes, c'est la même proportion

rencontré un très bon accueil. Je pense que nous allons sortir

que pour l'escargot », défend le président de Micronutris.

d'une

microniche

pour

devenir

Jean Christophe

Magnenet

UNEMATIÈRE PREMIÈRE RICHE

Wiseed avec l'objectif d'obtenir 500 000 euros d'argent frais. Mi-

Protéines, vitamine

cronutris a ensuite revu sa gamme de produits, dorénavant segmen-

cultivés par Micronutris ne manquent pas d'atouts. Grillons et ténébrions (vers de farine) sont élevés sur son site de production de

tée autour de deux offres : Micro-

Saint-Orens

délices et Get sharp. La première, composée de « recettes gour-

sans pesticides », argue la société. Une matière première « durable » qui, selon l'entreprise, nécessite 50 fois moins d'eau et pro-

mandes et découverte

duit 100 fois moins de gaz à effet de serre que la viande de

», vise les

épiceries fines et les points de vente spécialisés dans les produits

B, oméga 3, fer, fibre et calcium:

et alimentés

par des légumes « issus de

les insectes

l'agriculture

bœuf,

à quantité égale. « Deux milliards de personnes dans le monde consomment déjà ce type d'aliments », met en avant Cédric Auriol

bios. La seconde, avec des barres

qui revendique

énergétiques, les magasins de nu-

filière

le statut de « première

insecte à être labellisée Iso 22000

entreprise

au monde de la

».

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P.43

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7 juillet 2017 - 12:41

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Une levée de fonds de 1,0M€ pour The French Number Une levée de fonds de 1,0M€ pour The French Number : Seulement 11 mois après sa création, The French Number initie une nouvelle levée de fonds de 1,0 millions d’euros. Sur ce montant 800K€ sont proposés à de nouveaux investisseurs sur la plateforme de crowdequity WiSEED, et 200K€ seront apportés sous forme d’aides bancaires. Ce tour de table incluera les actionnaires historiques et membres du Board, notamment: Angélique Benetti (Membre du Board du SFR), Jérôme Dillard (CEO de Izylum/B2S, Ex CEO de Teleshopping / TF1, Ex CEO B2S, M6/M6 Mobile), Edouard-Vincent Caloni (Ex Directeur Marketing & Communication de la FFT / Roland Garros), Bertrand Petit (CEO Innocherche). The French Number est le numéro de téléphone unique pour la France + 33 176 498 498. Véritable plateforme conversationnelle, l’application IOS / Android combinée au numéro de téléphone connecte de manière aléatoire, ou en fonction de centres d’intérêts, des étrangers/touristes avec des Français, dits ‘ambassadeurs téléphoniques pour la France’, qui font la promotion de la marque France. Ainsi, The French Number permet à toute personne appelant de l’étranger ou de France d’être mise en relation par téléphone, directement ou via l’application de téléphonie sociale, avec un Français. The French Number permet aux Français qui le souhaitent d’être les ambassadeurs de la France auprès des étrangers et de répondre à toutes les questions qu’ils peuvent se poser à propos de notre pays et des Français ou simplement d’avoir une merveilleuse conversation en français. En savoir plus, Voter et/ou investir sur WiSEED : https://www.wiseed.com/fr/startups/the-french-number

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PAYS :France PAGE(S) :3 SURFACE :40 % PERIODICITE :Quotidien

5 juillet 2017 - N°0705

Naeden à Nantes cherche

des fonds

sur

Wiseed Le spécialiste

des microcentrales

bioénergétiques

cherche

à lever

400 000 euros

sur la plateforme

Wiseed.

Naoden

est basée

microcentrales biomasse. financement

LES COTEAUX NANTAIS ONT ACQUIS UNE MICROCENTRALE BIOENERGETIQUE DE NAEDEN, PRESENTEE DANS UN CONTENEUR.

Cette entreprise

bioénergétiques,

La société

d'un montant euros.

à Nantes.

pour la valorisation

a effectué

de 90 000 euros. participatif

Naoden

Wiseed,

a installé

espaces

des Coteaux

concept

et ses solutions

biomasses.

La jeune

production

de biogaz.

par an. Naoden

une première Elle réitère,

nantais,

souhaite

L'objectif

des déchets

de

un total de 400 000

bioénergétique

dans les

a prévu de faire évoluer

différentes

formes

également

s'engager

commercial

des

cette fois sur la plateforme

centrale

la start-up

afin de traiter

et fabrique

levée de fonds en 2015

où elle recherche

sa première

société

conçoit

de Naoden

son

de déchets vers la

est de 40 ventes

sur Wiseed

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28 juin 2017 - 11:23

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La Banque Postale rachète KissKissBankBank

Par Le Revenu Publié le 28/06/2017 à 13:19 - Mis à jour le 28/06/2017 à 13:20

Le groupe bancaire Banque Postale acquiert l'éditeur de sites de financement participatif et de crowdlending, KissKissBankBank & Co. Bouleversement en vue dans le paysage français du financement participatif. La Banque Postale prend le contrôle de la totalité du tour de table de KissKissBankBank & Co. A lire aussi Publié le 18/09/2014 Produits éthiques : la Banque Postale enrichit son offre Publié le 07/04/2017 Les fintechs, bouée de sauvetage des banques et assureurs Publié le 20/06/2017 «Nous rencontrons toutes les entreprises que nous finançons en crowdfunding» Publié le 26/06/2017 Natixis accélère dans la fintech avec le rachat de Dalenys Pour la banque publique, filiale de la Poste, cette acquisition, dont le montant n'a pas été révélé, vise à élargir l'offre de produits et services pour répondre aux attentes des clients ainsi qu'aux nouveaux usages bancaires. Du côté de KissKissBank & Co, qui regroupe les trois sites de financement participatif KissKissBankBank (financement de projets en échange de contreparties), Hellomerci (prêts solidaires entre particuliers) et Lendopolis (crowdlending), une vision commune de la banque de demain et un besoin de financement est mise en avant. Les deux entreprises se connaissent bien pour avoir noué des partenariats depuis plusieurs années. La Banque Postale a même été pendant plusieurs années investisseur indirect dans le capital de KissKissBankBank, via XAnge Equity Capital, une société d'investissement qu'elle a depuis

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28 juin 2017 - 11:23

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cédée à Siparex. L'opération n'en constitue pas moins une surprise. A double titre. En premier lieu, jamais une banque n'avait encore pris le contrôle d'un acteur de premier plan du financement participatif en France. Ensuite, il est rare qu'une prise de contrôle intervienne via l'acquisition de l'ensemble du tour de table. Or, l'ensemble des actionnaires actuels de KKBB, parmi lesquels XAnge, Orange Ventures et plusieurs business Angels, cèdent aujourd'hui leurs parts. Ces dernières années, la stratégie de croissance tous azimuts de KissKissBankbank s'est heurtée à quelques difficultés. Sa plateforme de prêts Lendopolis, lancée début 2015, est confrontée à un taux de défaut élevé des emprunteurs. Ce qui occasionne une réelle grogne des prêteurs. Quant au projet de plateforme de levée en capital, qui serait venue concurrencer des acteurs comme Wiseed, Smartangels ou Anaxago, il semble avoir été remisé.

Renforcer le travail de pédagogie «Il existe un rapprochement depuis quelques mois entre le monde de la fintech et le monde bancaire et il est difficile pour une entreprise, certes avec une forte notoriété mais de petite taille, de continuer à combattre sur un marché devenu très concurrentiel», a expliqué Vincent Ricordeau, l'un des co-fondateurs de KissKissBankBank. «La force du réseau de la Banque Postale va permettre d'accélérer le travail de pédagogie que nous effectuons en solo depuis quelques années et d'atteindre plus facilement toutes nos cibles que sont les particuliers, les associations, les entreprises et les acteurs territoriaux», a-t-il poursuivi. Les équipes de KissKissBankBank conserveront leur autonomie tout en apportant leur vision alternative et leur agilité à construire des briques (applications, NDLR) dont nous avons besoin et que nous ne savons pas souvent nous-mêmes construire en raison de lourdeurs institutionnelles, a détaillé Rémy Weber, président du directoire de la Banque Postale. Fondé en septembre 2009, KissKissBankBank, qui revendique une communauté d'environ 1,3 million de membres, se targue d'avoir permis le financement de 27.000 projets et d'avoir collecté près de 83 millions d'euros. En novembre dernier, le jeune groupe a ouvert à Paris sa maison du crowdfunding, devenue également son siège, où des conseillers peuvent évaluer des projets avant leur lancement sur le site. En parallèle, un blog intitulé Crowd, en collaboration avec le média Usbek & Rica, a été lancé. Lionel Garnier, avec AFP

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IMMOBILIER

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27 juillet 2017 - 14:08

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4 informations startups à retenir ce 27 juillet 2017 4 informations startups à retenir ce 27 juillet 2017 : Chaque jour, retrouvez dans notre article EnBref les informations du jour à côté desquelles il ne faut pas passer. Le Village by CA Paris accueille cinq nouvelles startups Le Village by CA Paris a sélectionné cinq nouvelles startups : Mobile R2D2, Wuji and co, P anda Guide, Ideta et KineQuantum. Celles-ci bénéficieront de l’accompagnement de l’incubateur pour le développement de leurs projets innovants. La prochaine sélection de startups aura lieu le 19 septembre 2017 suite à l’appel à candidatures : Fintech GO. _________________________ WeWork annonce l’ouverture de son troisième espace de coworking début 2018 Wework annonce l’ouverture d’un troisième espace de coworking prévu pour le premier trimestre de 2018. Un espace situé près de l’avenue des Champs Élysées pouvant accueillir 1100 personnes. Ces dernières bénéficieront de tous les avantages proposés par WeWork : cours de yoga, espaces de gaming, événements de networking et bien d’autres. _________________________ WiSEED lance une offre de levée de fonds “corporate” pour les entreprises dans le secteur de l’immobilier WiSEED, plateforme de crowdfunding et d’investissement, lance une nouvelle offre dans le secteur de l’immobilier. Une opération “corporate” qui permettra aux entrepreneurs de lever des fonds pour un bouquet de plusieurs opérations. _________________________ Moleskine lance un programme d’open innovation avec l’incubateur Digital Magics Moleskine, la marque de carnet de notes, lance un programme d’open innovation de six mois en partenariat avec Digital Magics à destination des startups aux projets innovants. Le Moleskine Open Innovation Program lance donc un appel à candidatures, ouvert jusqu’au 24 septembre prochain.

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27 juillet 2017 - 13:39

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Immobilier : WiSEED lance la levée de fonds "corporate" pour les entreprises Immobilier : WiSEED lance la levée de fonds "corporate" pour les entreprises : Crédit photo © Reuters (Boursier.com) — Très actif sur les opérations de crowdfunding immobilier avec plus de 100 projets financés depuis 2011 et 30 sorties positives, WiSEED innove aujourd'hui et annonce le lancement d'une offre, la levée de fonds "corporate", qui permet à un entrepreneur de lever des fonds pour un bouquet de plusieurs opérations. Cette nouvelle offre devrait séduire parallèlement promoteurs et investisseurs - Pour les promoteurs : le principe est d'emprunter de l'argent sous forme d'obligations, pour financer les différentes opérations qu'ils présentent sur WiSEED, au lieu de financer des opérations une par une ; - Pour les investisseurs, c'est une opportunité supplémentaire de diversifier leurs placements et de réduire les risques de leurs investissements. Le ticket d'entrée est toujours accessible à partir de 100 euros. Point fort : la possibilité de diversifier son portefeuille en une seule souscription. Stéphanie Savel, présidente de WiSEED, se réjouit du lancement de cette nouvelle offre de financement : "L'innovation réside dans le fait d'offrir au secteur de l'immobilier un mode de financement similaire à celui que nous proposons pour les entreprises, en amorçage ou en croissance. Elle permet aux investisseurs de diversifier leurs investissements dans l'économie réelle avec des partenaires de confiance. Pour cette première opération, nous collaborons avec REI Habitat, qui a déjà fait appel à nous pour financer 2 projets de promotion à Montreuil. Non seulement cette entreprise réalise de beaux programmes en région parisienne mais elle est résolument engagée dans une démarche éco-responsable qui devrait achever de séduire nos investisseurs. Nous espérons bien entendu financer d'autres entreprises sur des projets qui s'étendront sur tout le territoire". Juillet 2017 - Première Levée de fonds "corporate" avec REI Habitat C'est avec le promoteur REI, un promoteur innovant et très engagé dans une démarche de construction éco-responsable (de la construction jusqu'au recyclage et à la réutilisation des déchets en passant par l'association des habitants à l'aménagement des espaces collectifs) qui a déjà fait appel au financement participatif, que WiSEED s'est associé pour lancer sa nouvelle offre de levée de fonds. Cette entreprise, jeune, innovante et solide propose en exclusivité un pool de 8 projets engagés en Ile de France. Un tour de table de 2 millions d'euros est prévu pour son financement. Le taux de rémunération proposé par REI s'élèvera à 7% par an sur 3 ans.

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27 juillet 2017 - 09:31

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WiSEED lance une nouvelle offre : la levée de fonds « corporate » WiSEED lance une nouvelle offre : la levée de fonds « corporate » : Très actif sur les opérations de crowdfunding immobilier avec plus de 100 projets financés depuis 2011 et 30 sorties positives, WiSEED annonce aujourd’hui le lancement d'une nouvelle offre, la levée de fonds « corporate », qui permet à un entrepreneur de lever des fonds pour un bouquet de plusieurs opérations. WiSEED adresse cette nouvelle offre parallèlement aux promoteurs et aux investisseurs : « Pour les promoteurs, le principe est d'emprunter de l'argent sous forme d'obligations, pour financer les différentes opérations qu'ils présentent sur WiSEED, au lieu de financer des opérations une par une. Pour les investisseurs, c'est une opportunité supplémentaire de diversifier leurs placements et de réduire les risques de leurs investissements. Le ticket d'entrée est toujours accessible à partir de 100 €. » Stéphanie Savel, présidente de WiSEED, se réjouit du lancement de cette nouvelle offre de financement : « L’innovation réside dans le fait d’offrir au secteur de l’immobilier un mode de financement similaire à celui que nous proposons pour les entreprises, en amorçage ou en croissance. Elle permet aux investisseurs de diversifier leurs investissements dans l'économie réelle avec des partenaires de confiance. C'est avec le promoteur REI, promoteur engagé dans une démarche de construction éco-responsable et qui a déjà fait appel au financement participatif, que WiSEED s'est associé pour lancer sa nouvelle offre de levée de fonds. Cette entreprise propose en exclusivité un pool de 8 projets engagés en Ile-de-France. Un tour de table de 2 M€ est prévu pour son financement. Le taux de rémunération proposé par REI s'élèvera à 7 % par an sur 3 ans. « L'essentiel de ces projets sont dévoilés en exclusivité à l'occasion du lancement de cette levée de fonds, a commenté Paul Jarquin, président de REI Habitat. Les projets engagés dans le cœur de Paris et dans les communes les plus dynamiques du Grand Paris devraient être bien accueillis par la communauté des investisseurs de WiSEED, dont plus de 25% sont domiciliés en région parisienne, ce qui permettra aux franciliens d’investir dans leur région, directement. »

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mindfintech.fr

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20 juillet 2017 - 16:34

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36 millions d’euros ont été collectés sur les plateformes françaises de crowdfunding immobilier au premier semestre 36 millions d’euros ont été collectés sur les plateformes françaises de crowdfunding immobilier au premier semestre : Les plateformes de crowdequity se sont quasiment toutes lancées dans le crowdfunding immobilier ces dernières années, pour faire du volume plus facilement que dans le cadre du financement des start-up, et en parallèle des acteurs spécialisés comme Immovesting, Lymo ou Fundimmo ont vu le jour. Comme le constate Fundimmo dans son baromètre du crowdfunding immobilier réalisé auprès de 22 plateformes françaises, le marché prend de l’ampleur : 36 millions d’euros ont été collectés au premier semestre, contre 30 millions un an plus tôt, soit une hausse de 20%. 85 projets immobilier ont été financés, contre 63 au premier semestre 2016 (+35%). Le montant moyen par collecte s’élève aux alentours de 424 000 euros, et la durée moyenne du placement autour de 17 mois. Le rendement annuel moyen s’élève à 9,5%, contre 9,2% un an plus tôt. 69% des investissements ont été effectués en obligations, contre 31% seulement en actions. P armi les projets financés, 81% sont résidentiels, 10% des commerces, 5% des bureaux et 4% des projets d’aménagement. Selon Hello Crowdfunding, 14 projets sont actuellement en retard (7 chez WiSEED et autant chez Anaxago).

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URL :http://www.latribune.fr/ PAYS :France TYPE :Web Grand Public

17 juillet 2017 - 15:29

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Immobilier, My Capital Immo finance les promoteurs Immobilier, My Capital Immo finance les promoteurs : La plateforme parisienne d’investissement participatif Happy Capital, qui dispose d’une agence à Bordeaux, annonce sa diversification dans l’immobilier avec la création de My Capital Immo qui achève son premier financement. Un programme de 24 logements hauts-de-gamme situé à Bordeaux Caudéran. Cette nouvelle plateforme est dédiée au financement participatif de l'immobilier, également baptisé "crowdbuilding", qui permet à un particulier ou à une entreprise d'investir dans un programme de construction en finançant son promoteur. Aussi étonnant que cela puisse paraître les univers du financement de l'entreprise et de la promotion immobilière n'ont pas grand-chose à voir l'un avec l'autre, d'où la création de My Capital Immo. "C'est très dangereux de mélanger sur une même plateforme le traitement du financement des entreprises, qui se fait par actions, et celui de l'immobilier, qui passe par des obligations" prévient Philippe Gaborieau, fondateur et dirigeant d'Happy Capital. "Celui qui achète des actions dans une entreprise détient une part de leur capital, sans savoir vraiment s'il sera bénéficiaire à la sortie, poursuit le créateur d'Happy Capital. Alors vous vous imaginez parler au même endroit avec un investisseur dans l'immobilier qui va acheter des obligations qui vont lui rapporter 9 % pendant un ou deux ans, alors qu'un autre client s'apprête à investir au capital d'une entreprise ? Non. Il faut être sérieux : ce ne sont pas les mêmes mondes" tranche le financier alternatif. Plus que 40.000 euros à lever sur 320.000 Pour lancer My Capital Immo Philippe Gaboriau, fondateur et dirigeant d'Happy Capital, a décidé de jouer la sécurité en jetant son dévolu sur Severini Pierres et Loisirs, société de promotion immobilière parisienne implantée dans le Bordelais et fondée au début des années 1980, et son programme "Les villas d'Eleanor". Cette entreprise est elle-même contrôlée par la Financière SPL formée par trois actionnaires : d'un côté la famille Severini, majoritaire avec 70 % des actions, et de l'autre deux poids lourds du marché immobilier qui détiennent les 30 % restants du capital : Naxicap Partners (groupe Banque Populaire) et BNP Paribas Développement. "Severini Pierres et Loisirs avait 320.000 euros à lever pour compléter son investissement, soit 640 actions au prix unitaire de 500 euros. Aujourd'hui 17 juillet il ne leur reste plus que 40.000 euros à trouver, sachant que l'opération court jusqu'au 15 septembre prochain. Nous aurons bouclé cette levée de fonds bien avant la date butoir" se félicite Philippe Gaborieau. Temporiser l'engagement en fonds propres Comme l'a montré l'affaire du groupe Terlat, révélée en 2016 par Louis Alexandre de Froissard, fondateur et gérant du cabinet de gestion du patrimoine Montaigne Patrimoine, à Bordeaux, l'immobilier n'est pas un long fleuve tranquille. Entrainé par l'une de ses filiales le groupe immobilier Terlat, à Salon-de-Provence (Bouches-du-Rhône), qui avait levé 2,8 M€ auprès de deux plateformes de financement participatif, Wiseed (1 M€ dans deux projets) et Anaxago (1,8 M€ dans quatre projets), a été mis en redressement judiciaire en janvier 2017. Un avertissement sans frais pour le financement alternatif de l'immobilier, qui a produit une vraie secousse dans ce monde financier. "Severini Pierres et Loisirs est notre premier client. L'opération est bien lancée, nous avons deux nouveaux dossiers à l'étude, mais nous allons prendre notre temps avant d'en mettre une autre en route. Nous intervenons pour réduire l'engagement en fonds propres des promoteurs immobiliers, ce qui arrive quand ils ont beaucoup de projets à développer, qu'ils investissent à tout va" éclaire Philippe Gaborieau. 9 % de commission au global En fait My Capital Immo travaille en étroite coopération avec les banques et s'est bordé avec la création d'un comité de véritables spécialistes pour éviter de faire l'erreur qui tue. "Nous nous sommes entourés de deux anciens banquiers, de la Caisse d'épargne et du CIC, et d'un ex-dirigeant du bailleur social Domofrance, à Bordeaux. Ils connaissent tous les petits trucs qui peuvent coûter cher et ils sont même capables, en étudiant la composition d'un immeuble de prévoir s'il va se vendre ou pas, en fonction de la taille des logements" souligne le créateur My Capital Immo, qui confirme par ailleurs qu'il sélectionne ses dossiers dans l'ensemble qui lui est fourni par les banques. "Pour que ça marche nous avons besoins de convaincre suffisamment d'investisseurs. Les dossiers que nous transmettent les banques sont blindés, avec un minimum de 50 % d'achat en état futur d'achèvement mais souvent bien davantage. Il est important de ne pas aller trop vite" temporise le

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P.53

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17 juillet 2017 - 15:29

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dirigeant. My Capital Immo prélève 8 % de commission auprès du promoteur et 1 %, en une seule fois, chez les investisseurs. Philippe Gaborieau annonce qu'il est en train de développer un puissant algorithme pour générer une intelligence artificielle qui va sélectionner les futurs investisseurs des deux plateforme en patrouillant sur les réseaux sociaux, les sites web, etc.

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17 juillet 2017 - 04:02

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Trois investissements immobiliers de niche pouvant rapporter gros Trois investissements immobiliers de niche pouvant rapporter gros : Places de parking, location meublée, crowdfunding: pour trouver des placements immobiliers offrant des rendements supérieurs à 5 %, mieux vaut sortir des sentiers battus. Le prix d’une place de parking dépend de la rareté de l’emplacement et de la cote du quartier. Yohann Legrand (Flickr, Licence Creative Commons) Hausse des prix de l’ immobilier oblige, le rendement de la pierre diminue. Pour l’investisseur avisé, prêt à prendre une certaine dose de risque, il reste toutefois des opportunités d’investissements présentant plus de 5 % de rendement. Lire aussi : De la Côte d’Emeraude au Finistère, l’immobilier breton retrouve des couleurs Attention toutefois : derrière les promesses de rentabilité, il faut bien prendre garde à la durée de l’investissement et aux risques encourus. Et privilégier les placements qui ont déjà fait leur preuve comme les places de parking, la location meublée ou encore le crowdfunding immobilier. Les places de parking Les places de parking constituent un investissement abordable, avec une perspective de rentabilité intéressante. Comptez quelques milliers d’euros pour un stationnement en province, mais plus de 50 000 euros pour une place dans la capitale. Le prix dépend de la rareté de l’emplacement et de la cote du quartier. Lire aussi : De nouvelles obligations pour les propriétaires bailleurs Avec cet investissement, les charges sont réduites et la rentabilité peut atteindre 8 % à 10 % bruts en province. En matière de fiscalité, les loyers perçus sont soumis au régime des revenus fonciers. Mieux vaut donc acheter à crédit pour déduire les intérêts d’emprunts de ses revenus imposables. Lorsque les loyers totaux perçus sur l’année n’atteignent pas 15 000 euros, il est possible d’opter pour le régime du microfoncier et donc de leur appliquer un abattement de 30 %. Le plus difficile est cependant de trouver un emplacement, puis un locataire, mais des sites spécialisés facilitent ces démarches, par exemple monsieurparking.com. La location meublée Louer un appartement meublé s’avère également une option alternative très séduisante. Les loyers sont en général environ 15 % plus élevés que pour une location nue et le bail est plus souple, un an seulement et seulement neuf mois pour un étudiant contre trois ans pour une location classique. De quoi dégager un rendement brut fort sympathique, généralement compris entre 5 % et 7 %, les petites surfaces étant traditionnellement plus rentables. Attention toutefois : derrière les promesses de rentabilité, il faut bien prendre garde à la durée de l’investissement et aux risques encourus L’autre avantage réside dans la fiscalité. Si les loyers perçus au cours d’une année demeurent inférieurs à 33 200 euros, vous pouvez opter pour le régime micro-BIC, qui permet de bénéficier d’un abattement de 50 % sur les loyers, donc de n’intégrer que la moitié des sommes à votre déclaration d’ impôt sur le revenu. Lire aussi : Immobilier : les dangers du régime Pinel Toutefois, si les charges et l’amortissement du bien (mais aussi des meubles) représentent plus de la moitié du loyer, il reste préférable d’opter pour le régime réel afin de pouvoir déduire la totalité de ces charges. Le crowdfunding immobilier Enfin, sachez qu’il est désormais possible de profiter de l’essor de la construction immobilière pour quelques centaines d’euros et pour un horizon de temps relativement court (souvent inférieur à trois ans) en prêtant de l’argent à des promoteurs. Et ce, grâce à des plates-formes spécialisées comme Lymo, Wiseed ou encore crowdfunding-immo [devenu Koregraf], qui mettent en relation les particuliers et les promoteurs. Ces placements sont censés rapporter 7 % à 10 % bruts par an mais ne sont pas dénués de risque. Les promoteurs peuvent rencontrer des problèmes et ne pas aller au bout de leur projet. Mieux vaut donc ne consacrer qu’une infime partie de ses économies à chaque projet, et ne pas hésiter à jouer sur la diversification en multipliant les projets afin de limiter le risque de défaut. Vos gains seront soumis à l’impôt sur le revenu (régime des obligations) de manière classique. À noter que les prélèvements sociaux (15,5 %) et un acompte d’impôt sur le revenu de 24% sont prélevés lors du versement des intérêts.

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PAYS :France

DIFFUSION :18124

PAGE(S) :160-161

JOURNALISTE :Gérard Meftah

SURFACE :175 % PERIODICITE :Mensuel

1 juillet 2017 - N°312

I

Immobilier • conseils & actualité des placements

Le crowfunding

investit la promotion

Immobilier : lesbeaux rendement C'est actuellement l'un des secteurs les plus porteurs de l'investissement financier basé sur la pierre. e crowfunding,

L

ou financement

participatif, a vu le jour avec des plates-formes permettant à des particuliers de financer des pro-

jets culturels ou artistiques via Internet. Cette vague de fond s'est depuis 3 ans attaqué à l'immobilier. Avec une promesse de rendement qui a de quoi allumer des étoiles dans les yeux des investisseurs potentiels, de 4 jusqu'à 10, voire 12% ! La quinzaine de plates-formes actuellement sur ce créneau ont collecté plus de 50 M € pour financer plus de 150 projets, avec un taux de rendement moyen de 8,4%. Le financement participatif peut en théorie s'appliquer à toutes les opérations immobilières : promotion dans le neuf, vente avec ou sans rénovation dans l'ancien, pour des logements (y compris du logement social, de l'investissement locatif, des viagers), des commerces, des bureaux, des entrepôts. Le crowdfunding immobilier intervient pour compléter les fonds propres du porteur du projet, en l'attente du financement bancaire.

Fonds propres Dans un projet banque finance

de promotion classique, la 40% du programme. Une

part d'un montant identique provient des ventes en VEFA (vente en état futur d'achèvement, autrement dit sur plan). En général, 50% des appartements sont vendus avant de commencer les travaux. 20% restants correspondent aux fonds pres apportés par le promoteur. Les

Les propro-

moteurs font appel au crowdfunding pour réunir des fonds propres qui leur permettront, par la suite, d'obtenir un financement bancaire classique. L'obtention de ce prêt est évidemment un préalable au lancement de l'opération de construction proprement dite que sur des opérations où près de la moitié des logements sont déjà pré-vendus. Le retour sur investissement est simple :

une fois l'opération terminée, c'est-à-dire une fois tous les appartements vendus, l'ensemble des participants bénéfices. Dans la plupart attendre que les lots soient

se partage les des cas, il faut commercialisés

à 100% pour payer les investisseurs. Il faut compter 1 à 3 ans pour retrouver son capital et son éventuelle plus-value.

Investissement locatif Les plates-formes

spécialisées

dans l'im-

mobilier ancien utilisent un autre type de montage. Une SCI (société civile d'investissement) est constituée pour acheter des parts d'un bien immobilier, qui sont généralement

accessibles

(5.000 € en moyenne,

Les professionnels vous attendent... Les principales plates-formes de crowdfunding immobilier membres de l'association Financement Participatif France se sont réunis pour proposer gratuitement un Guide du Crowdfunding Immobilier et répondre aux questions que se posent les investisseurs : À quels besoins répond-il ? Comment fonctionne-t-il ? Quels sont les risques ? Souleymane-Jean Galadima, pilote de la commission crowdfunding immobilier au sein de l'association Financement Participatif France explique : «L'investissement dans l'immobilier a longtemps été réservé aux institutionnels et aux particuliers fortunés. Le crowdfunding répond à la nécessité de démocratiser ce placement, généralement jugé rentable et au risque maîtrisé, avec un ticket d'entrée faible : c'est la raison d'être des plates-formes. Elles réunissent des promoteurs aux besoins accrus en fonds propres exigés par leurs partenaires bancaires et des investisseurs à la recherche de solutions d'investissement transparentes. En diffusant ce guide, les plates-formes se mobilisent pour éclairer les investisseurs sur les opportunités et les risques associés à leur investissement. Il en va de la confiance du public dans cette nouvelle forme de financement de l'économie réelle qu'est le crowdfunding immobilier». Les plates-formes qui ont contribué à la rédaction du guide sont Anaxago, Canberra Immo, Clubfunding, Crowdfunding-immo, Fundimmo, Hexagon, Inidev, MyNewStartup, Lymo, Weeximmo et Wiseed.

mais un même investisseur peut en acheter plusieurs). La SCI assure la gestion du bien pendant une période longue, entre 5 et 9 ans. Les investisseurs perçoivent un revenu annuel (avec une rentabilité nette avant impôt allant jusqu'à 5%) et peuvent espérer réaliser une plus-value à terme. Encore plus que dans la promotion, il convient d'être très attentif à la sélection des biens, 2

des petites surfaces (20 à 30 m ) situées dans des villes dynamiques et des quartiers attractifs. Attention, en SCI, les associés sont tenus indéfiniment aux dettes, portion de leur part (en pourcentage) le capital.

à prodans

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JOURNALISTE :Gérard Meftah

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1 juillet 2017 - N°312

dufinancement participatif allant de 3 mois jusqu'à 9 ans. Les rendements annoncés sont très élevés et ils sont jusqu'à présent confirmés par les premières sorties d'opérations. A aujourd'hui, une seule défaillance a été constatée. Pourtant, les investisseurs doivent avoir conscience que toute rentabilité élevée est associée à un risque élevé de perdre son capital. Comme toute opération de promotion, le projet peut être soumis à une explosion des coûts des travaux ou à une mévente. Dans le cas d'une SCCV, la structure juridique est responsable sans limite du chantier et doit s'acquitter de toutes les dettes. La holding qui regroupe les participations de tous les investisseurs peut faire faillite, mais n'est pas solidairement responsable. En d'autres termes, il est possible de perdre la totalité de son capital, mais pas plus. Pour les montages obligataires, même situation : si le promoteur fait faillite, il est dans l'incapacité de rembourser les sommes prêtées. Pour limiter les risques, il est donc conseillé de diversifier ses investissements, avec des montants moindres sur plusieurs opérations.

Un investissement financier

Structuresjuridiques - Lors de l'ouverture d'un chantier, le promoteur crée une société civile de construction Vente (SCCV) qui va gérer la construction et la vente du bien immobilier. La plate-forme de crowdfunding va pour l'occasion créer une holding dans laquelle les contributeurs investiront leur épargne. Cette holding prend à son tour une participation dans la SCCV. Ce montage présente l'avantage de regrouper tous les investisseurs sous une seule bannière, ce qui facilite le processus de communication. C'est le montage qu'utilisent les plates-formes Anaxago Real Estate et Wiseed Immobilier.

- Lors de la création de la holding, celle-ci lance une émission obligataire. Les investisseurs n'achètent cette fois pas des parts de la holding mais lui prêtent leur argent en quelque sorte. C'est le montage qu'utilise également Wiseed Immobilier. - Le promoteur ne crée pas de SCCV mais une SAS (société par action simplifiée) qui lance une émission obligataire, financée directement par les investisseurs. La plateforme Lymo utilise ce type de montage.

Attentionaux risques Tous ces sites proposent un ticket d'entrée peu élevé, entre 1.000 à 2.000 € , pour des durées d'immobilisation très variables,

La participation aux bénéfices d'une opération de promotion immobilière ne doit pas être confondue avec les investissements classiques du secteur, impliquant revenus fonciers et espoir de plus-value. Participer à une opération de crowdfunding dans le domaine de la promotion immobilière résidentielle n'a rien à voir avec l'achat d'un logement dans ce même programme. Pour les investisseurs en crowdfunding, il s'agit de participer, au même titre que le promoteur, au montage de l'opération : recherche de foncier constructible, recherche du ou des acquéreurs, sélection des entreprises de BTP ayant pour mission la construction de la résidence, suivi de tous les aspects réglementaires. Comme le promoteur professionnel, l'investisseur particulier va bénéficier, à la fin de l'opération, des bénéfices réalisés... ou pas. Mais en aucun cas, il n'est propriétaire d'un logement de la résidence. On ne peut pas tout avoir ! Gérard

Meftah

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7 juillet 2017 - 23:08

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Les chroniques du crowdfunding immobilier : qui sont les acteurs du crowdfunding ? Les chroniques du crowdfunding immobilier : qui sont les acteurs du crowdfunding ? : Le nombre de plateformes dédiées à la finance participative est en augmentation croissante. Le nombre de projets financés et les capitaux levés également. Céline Mahinc, fondatrice du cabinet de conseils Eden Finances, et co-auteur d’études approfondies sur le crowdfunding immobilier[1], rappelle les diverses activités possibles des plateformes de crowdfunding immobilier et recense les principaux acteurs. Le crowdfunding poursuit son développement en France. Il s’organise aujourd’hui autour de 3 activités juridiques distinctes. Toutes sont cependant accessibles uniquement par Internet, et toutes font appel à l’épargne des particuliers (et, dans certains cas, à celles des entreprises). Ces trois activités sont : Le recueil de dons, c’est-à-dire le don simple, sans contrepartie, ou le don contre don (proche de la vente en souscription ou prévente); Le crowdlending, c’est-à-dire le financement, par des particuliers, sous forme de prêts à des particuliers ou des entreprises, avec ou sans intérêt; Le crowdequity, c’est-à-dire la souscription de titres financiers (actions ou obligations, minibons) par des particuliers ou des professionnels (institutionnels), émis par des sociétés (SA, SCA, SAS ; SARL). Multiplication du nombre d’acteurs – La France, pionnière dans le domaine, a voulu institué un cadre à la fois plus souple et plus avantageux pour le financement participatif des entreprises que dans les principaux autres pays européens, ou aux Etats-Unis. Elle en a donc aussi probablement favorisé l’essor. La multiplication des montants et du nombre de projets financés a évidemment été de pair avec la multiplication du nombre d’acteurs. Au 31 mai 2016, on recensait environ 300 projets financés par une petite quarantaine d’acteurs (dont 75% environ bénéficient d’un agrément). Nom de la plateforme Type et date d'agrément Source : « Entre attractivité et risques : quel avenir pour le crowdfunding immobilier ? », Juin 2017 1001 PACT CIP depuis 2015 Anaxago CIP depuis 2014 Baltis capital Non rgule Canberra Immo CIP depuis 2015 Clubfunding CIP depuis 2015 Crowdfundbank PSI Crowdfunding-immo CIP depuis 2015 Crowdimo Invest Non rgule Crowdstone CIP depuis 2016 Devenez proprio IFP depuis 2015 / Recueil de DONS DIVIDOM Non rgule / Club Deal Find & Fund CIP depuis 2016 Fundimmo CIP depuis 2015 HexagonE IFP depuis 2015 HIPIPIPIMMO Non rgule Homunity CIP depuis 2016 Immocratie CIP depuis 2017 Immovesting CIP depuis 2016 Inidev IFP depuis 2015 INVECITY Non rgule LENDIX IFP depuis 2015 Letitseed PSI Look&Fin Non rgule Lymo.fr CIP depuis 2015 Monego CIP depuis 2016 Outremerfunding IFP depuis 2017 Pretup IFP depuis 2015 Propulss Non rgule / club deal Proximea CIP depuis 2015 Raizers CIP depuis 2015 Seed and Collect Non rgule Stoneraise CIP depuis 2017 Swapster Non rgule Swisslending Non rgule Tributile IFP depuis 2016 Upstone CIP depuis 2016 Weeximmo CIP depuis 2015 Wiseed Immobilier CIP depuis 2014/ PSI depuis 2016 Céline MAHINC ( Voir son profil ) [1] « Le crowdfunding immobilier: son fonctionnement, ses enjeux, ses défis », publiée en décembre 2015; et « Entre attractivité et risques : quel avenir pour le crowdfunding immobilier ?», à paraitre en juin 2017. Partager

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27 juin 2017 - 15:00

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Crowdfunding immobilier : des pertes dans le dossier Terlat Crowdfunding immobilier : des pertes dans le dossier Terlat : Suite à l’échec du redressement du groupe, certains de ses projets ne seront pas remboursés et le doute subsiste sur les autres. De quoi rappeler que le segment n’est pas sans risque Terlat. Ce nom risque bien de laisser un mauvais souvenir aux particuliers adeptes du financement participatif. Placé en redressement judiciaire en début d’année, le groupe n’a pas réussi à redresser la barre. Bref, les deux seules voies envisageables sont désormais une reprise éventuelle (examinée cet été) ou la liquidation. Les particuliers qui ont financé les projets du groupe à hauteur de 2,8 millions d’euros pourraient donc bien ne pas revoir leur argent. Il convient toutefois de regarder le dossier plus en détail. 2 projets chez Wiseed En 2015, deux projets ont été financés par Wiseed : Les jardins de Clarisse pour 465.000 euros (190 personnes) et Le Passage pour 516.500 euros (125 personnes). Ces financements ont été levés directement par la maison-mère, concernée par la procédure judiciaire. Ainsi, pour Les jardins de Clarisse, Wiseed l’a confirmé sur son site, « l’opération ne pourra pas rembourser les investisseurs », d’où « la perte totale du capital investi ». Concernant Le Passage, les livraisons se poursuivent avec une marge positive. Dès lors, les investisseurs pourraient être remboursés du solde en cas de livraisons effectués avant la liquidation ou la reprise du groupe, d’après le message de la plateforme. 4 dossiers chez Anaxago Du côté des 4 projets financés par Anaxago (pour 1,75 million d’euros), la situation est différente. Comme indiqué lors de l’annonce du redressement, les opérations ont été faites par des SCCV, c’est-à-dire des sociétés dédiées à chaque projet. Or, ces dernières ne sont pas concernées par la procédure judiciaire et conservent de surcroît la propriété des actifs immobiliers. Malgré les retards accumulés, rien n’est donc encore perdu. Ceci étant, les déboires de la maison-mère (partie prenante dans les projets) jettent bel et bien le doute sur la suite des événements. Contacté par les Echos, Anaxago a d’ailleurs expliqué qu’il faudra attendre les offres de reprise pour savoir si ces projets en font partie et peuvent continuer. Là aussi, des pertes en capital peuvent donc être redoutées. Pas de rendement élevé sans risque Cette affaire a en tout cas le mérite de rappeler aux investisseurs que les rendements miraculeux n’existent pas. Dans une période où les taux sans risque se situent en dessous de 1%, des promesses de rendement d’environ 10% imposent bien entendu une prise de risque (celui du défaut de la contrepartie). L’AMF a pris l’habitude d’informer les particuliers, notamment en matière d’actifs alternatifs. Mais il n’est pas inutile de rappeler que ce raisonnement vaut pour tous les types d’investissements, y compris le crowdfunding. Notons d’ailleurs qu’en matière de placement, l’écart entre le rendement proposé et le taux sans risque est appelé « prime de risque ». Ce surplus de performance offert a donc clairement pour but de rémunérer le niveau de risque pris par l’investisseur.

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27 juin 2017 - 14:55

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Crowdfunding immobilier : des pertes dans le dossier Terlat Terlat. Ce nom risque bien de laisser un mauvais souvenir aux particuliers adeptes du financement participatif. Placé en redressement judiciaire en début d’année, le groupe n’a pas réussi à redresser la barre. Bref, les deux seules voies envisageables sont désormais une reprise éventuelle (examinée cet été) ou la liquidation. Les particuliers qui ont financé les projets du groupe à hauteur de 2,8 millions d’euros pourraient donc bien ne pas revoir leur argent. Il convient toutefois de regarder le dossier plus en détail. 2 projets chez Wiseed En 2015, deux projets ont été financés par Wiseed : Les jardins de Clarisse pour 465.000 euros (190 personnes) et Le Passage pour 516.500 euros (125 personnes). Ces financements ont été levés directement par la maison-mère, concernée par la procédure judiciaire. Ainsi, pour Les jardins de Clarisse, Wiseed l’a confirmé sur son site, « l’opération ne pourra pas rembourser les investisseurs », d’où « la perte totale du capital investi ». Concernant Le Passage, les livraisons se poursuivent avec une marge positive. Dès lors, les investisseurs pourraient être remboursés du solde en cas de livraisons effectués avant la liquidation ou la reprise du groupe, d’après le message de la plateforme. 4 dossiers chez Anaxago Du côté des 4 projets financés par Anaxago (pour 1,75 million d’euros), la situation est différente. Comme indiqué lors de l’annonce du redressement, les opérations ont été faites par des SCCV, c’est-à-dire des sociétés dédiées à chaque projet. Or, ces dernières ne sont pas concernées par la procédure judiciaire et conservent de surcroît la propriété des actifs immobiliers. Malgré les retards accumulés, rien n’est donc encore perdu. Ceci étant, les déboires de la maison-mère (partie prenante dans les projets) jettent bel et bien le doute sur la suite des événements. Contacté par les Echos, Anaxago a d’ailleurs expliqué qu’il faudra attendre les offres de reprise pour savoir si ces projets en font partie et peuvent continuer. Là aussi, des pertes en capital peuvent donc être redoutées. Pas de rendement élevé sans risque Cette affaire a en tout cas le mérite de rappeler aux investisseurs que les rendements miraculeux n’existent pas. Dans une période où les taux sans risque se situent en dessous de 1%, des promesses de rendement d’environ 10% imposent bien entendu une prise de risque (celui du défaut de la contrepartie). L’AMF a pris l’habitude d’informer les particuliers, notamment en matière d’actifs alternatifs. Mais il n’est pas inutile de rappeler que ce raisonnement vaut pour tous les types d’investissements, y compris le crowdfunding. Notons d’ailleurs qu’en matière de placement, l’écart entre le rendement proposé et le taux sans risque est appelé « prime de risque ». Ce surplus de performance offert a donc clairement pour but de rémunérer le niveau de risque pris par l’investisseur.

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Crowdfunding immobilier : des pertes dans le dossier Terlat

Terlat. Ce nom risque bien de laisser un mauvais souvenir aux particuliers adeptes du financement participatif. Placé en redressement judiciaire en début d'année, le groupe n'a pas réussi à redresser la barre. Bref, les deux seules voies envisageables sont désormais une reprise éventuelle (examinée cet été) ou la liquidation. Les particuliers qui ont financé les projets du groupe à hauteur de 2,8 millions d'euros pourraient donc bien ne pas revoir leur argent. Il convient toutefois de regarder le dossier plus en détail. 2 projets chez Wiseed En 2015, deux projets ont été financés par Wiseed : Les jardins de Clarisse pour 465.000 euros (190 personnes) et Le Passage pour 516.500 euros (125 personnes). Ces financements ont été levés directement par la maison-mère, concernée par la procédure judiciaire. Ainsi, pour Les jardins de Clarisse, Wiseed l'a confirmé sur son site, « l'opération ne pourra pas rembourser les investisseurs », d'où « la perte totale du capital investi ». Concernant Le Passage, les livraisons se poursuivent avec une marge positive. Dès lors, les investisseurs pourraient être remboursés du solde en cas de livraisons effectués avant la liquidation ou la reprise du groupe, d'après le message de la plateforme. 4 dossiers chez Anaxago Du côté des 4 projets financés par Anaxago (pour 1,75 million d'euros), la situation est différente. Comme indiqué lors de l'annonce du redressement, les opérations ont été faites par des SCCV, c'est-à-dire des sociétés dédiées à chaque projet. Or, ces dernières ne sont pas concernées par la procédure judiciaire et conservent de surcroît la propriété des actifs immobiliers. Malgré les retards accumulés, rien n'est donc encore perdu. Ceci étant, les déboires de la maison-mère (partie prenante dans les projets) jettent bel et bien le doute sur la suite des événements. Contacté par les Echos, Anaxago a d'ailleurs expliqué qu'il faudra attendre les offres de reprise pour savoir si ces projets en font partie et peuvent continuer. Là aussi, des pertes en capital peuvent donc être redoutées. Pas de rendement élevé sans risque Cette affaire a en tout cas le mérite de rappeler aux investisseurs que les rendements miraculeux n'existent pas. Dans une période où les taux sans risque se situent en dessous de 1%, des promesses de rendement d'environ 10% imposent bien entendu une prise de risque (celui du défaut de la contrepartie). L'AMF a pris l'habitude d'informer les particuliers, notamment en matière d'actifs alternatifs. Mais il n'est pas inutile de rappeler que ce raisonnement vaut pour tous les types

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d'investissements, y compris le crowdfunding. Notons d'ailleurs qu'en matière de placement, l'écart entre le rendement proposé et le taux sans risque est appelé « prime de risque ». Ce surplus de performance offert a donc clairement pour but de rémunérer le niveau de risque pris par l'investisseur.

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Crowdfunding immobilier : des pertes dans le dossier Terlat Terlat. Ce nom risque bien de laisser un mauvais souvenir aux particuliers adeptes du financement participatif. Placé en redressement judiciaire en début d’année, le groupe n’a pas réussi à redresser la barre. Bref, les deux seules voies envisageables sont désormais une reprise éventuelle (examinée cet été) ou la liquidation. Les particuliers qui ont financé les projets du groupe à hauteur de 2,8 millions d’euros pourraient donc bien ne pas revoir leur argent. Il convient toutefois de regarder le dossier plus en détail.

2 projets chez Wiseed En 2015, deux projets ont été financés par Wiseed : Les jardins de Clarisse pour 465.000 euros (190 personnes) et Le Passage pour 516.500 euros (125 personnes). Ces financements ont été levés directement par la maison-mère, concernée par la procédure judiciaire. Ainsi, pour Les jardins de Clarisse, Wiseed l’a confirmé sur son site, « l’opération ne pourra pas rembourser les investisseurs », d’où « la perte totale du capital investi ». Concernant Le Passage, les livraisons se poursuivent avec une marge positive. Dès lors, les investisseurs pourraient être remboursés du solde en cas de livraisons effectués avant la liquidation ou la reprise du groupe, d’après le message de la plateforme.

4 dossiers chez Anaxago Du côté des 4 projets financés par Anaxago (pour 1,75 million d’euros), la situation est différente. Comme indiqué lors de l’annonce du redressement, les opérations ont été faites par des SCCV, c’est-à-dire des sociétés dédiées à chaque projet. Or, ces dernières ne sont pas concernées par la procédure judiciaire et conservent de surcroît la propriété des actifs immobiliers. Malgré les retards accumulés, rien n’est donc encore perdu. Ceci étant, les déboires de la maison-mère (partie prenante dans les projets) jettent bel et bien le doute sur la suite des événements. Contacté par les Echos, Anaxago a d’ailleurs expliqué qu’il faudra attendre les offres de reprise pour savoir si ces projets en font partie et peuvent continuer. Là aussi, des pertes en capital peuvent donc être redoutées.

Pas de rendement élevé sans risque Cette affaire a en tout cas le mérite de rappeler aux investisseurs que les rendements miraculeux n’existent pas. Dans une période où les taux sans risque se situent en dessous de 1%, des promesses de rendement d’environ 10% imposent bien entendu une prise de risque (celui du défaut de la contrepartie). L’AMF a pris l’habitude d’informer les particuliers, notamment en matière d’actifs alternatifs. Mais il n’est pas inutile de rappeler que ce raisonnement vaut pour tous les types d’investissements, y compris le crowdfunding. Notons d’ailleurs qu’en matière de placement, l’écart entre le rendement proposé et le taux sans risque est appelé « prime de risque ». Ce surplus de performance offert a donc clairement pour but de rémunérer le niveau de risque pris par l’investisseur.

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Office et Culture

PERIODICITE :Trimestriel

1 juin 2017 - N°44

11 6I

SALONS

Mipim2017

IMMOBILIER ET INNOVATION

Le Mipim, grand-messe internationale de l'immobilier de bureau, s'est tenu comme à l'accoutumée à Cannes, en mars 2017. Signe des temps, l'Innovation

Forum,

traditionnellement

installé

dans un bâtiment

à part, était désormais pleinement intégré au Palais des Festivals. Un des événements phares de cette édition était la grande finale de la Startup compétition, lancée en 2016. Elle a suivi le Mipim lors de ses sessions de New York, Londres

et Hong Kong, jusqu'au

final sous le soleil

cannois.

Les thèmes des conférences oscillaient entre big data, smart buildings, BIM et villes intelligentes. Intervenants, lauréats et startups exposantes ont proposé un regard neuf et rafraîchissant sur l'immobilier. L'occasion de faire le tour des plateformes

de demain

les plus réjouissantes

!

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PAYS :France

JOURNALISTE :Laetitia Fritsch

PAGE(S) :116-118;120;122

Office et Culture

SURFACE :456 % PERIODICITE :Trimestriel

1 juin 2017 - N°44

Cinq ans après l'introduction de l'innovation technologique au Mipim, l'Innovation Forum a été repositionné au centre de la zone d'exposition, pour accueillir 70 stands sur près de 1 500 m2 . L'investissement lié aux technologies de l'immobilier a fait l'objet de longues discussions lors du RE-Invest Summit, le sommet des investisseurs institutionnels. Les entreprises qui ont participé à la Startup compétition cette année ont montré l'ampleur du champ des technologies pouvant impacter le monde de l'immobilier. La startup new-yorkaise Envelope (envelope.city) a remporté le prix dans la catégorie Cities avec un logiciel de cartographie urbaine en 3D, permettant aux professionnels de l'immobilier de visualiser et d'analyser le potentiel de construction d'un terrain, puis de simuler des scénarios en intégrant les contraintes de zonage. L'entreprise a commencé par modéliser la ville de New York, mais le concept devrait rapidement s'étendre à d'autres grandes métropoles. De quoi arrêter le casse-tête des plans locaux d'urbanisme format grand aigle (75 x 106 cm) ! Autre entreprise participant à la compétition dans la même catégorie, ParkBee (parkbee.com) est une jeune pousse hollandaise qui rend les parkings privés accessibles au public pour résoudre les problèmes de stationnement dans les grandes villes. Les propriétaires de places de parking privées, de parkings d'hôtel, de centres commerciaux peuvent référencer leurs sites et en retirer un appréciable revenu complémentaire. Les parkings ParkBee sont

River City à Toronto (Lauréat Tall buildings, Future Projects Awards) Saucier + Perrotte Architectes & ZAS Architects/Urban Capital Property Group Livraison

prévue en 2018

Entouré de parcs et d'espaces publics et situé à quelques minutes à peine du centre-ville, River City est conçu pour une excellente habitabilité et une durabilité maximale. L'immeuble constitue la troisième phase d'un programme qui en compte quatre. Il est composé de 1 100 lofts et maisons familiales, avec commerces en rez-de-chaussée. Projet essentiel du programme de réaménagement des bords de rivière.

accessibles via les applications Parkmobile ou Park-line. Avec ParkBee, il est possible de garer sa voiture pour 30 % de moins que le tarif de la rue, uniquement aux Pays-Bas pour l'instant, mais bientôt à Londres où il y a 1 100 000 places de parking privées ! La société américaine Ravti (ravti.com) est lauréate dans la catégorie Buildings avec un logiciel de gestion du chauffage, de la ventilation et de la climatisation d'un bâtiment (CVC) pour les propriétaires et gestionnaires d'immeubles. Les données fournies par un inventaire sont complétées par une inspection de tous les équipements CVC et sont entrées dans la base de données Ravti qui produit un audit complet avec suivi individuel de l'état de chaque unité et valeur estimée de remplacement. L'historique, information et données sont accessibles via Internet ou une appli. Startups

et grands

groupes

trouvent

de nombreux

avantages à collaborer : développement rapide pour les unes ou expérimentation de solutions innovantes créatrices de valeur pour les autres. Mais quelles sont les difficultés rencontrées et comment ces relations peuvent-elles gagner en efficacité ?Un think tank, organisé par Gecina, a permis de débattre des ingrédients nécessaires pour que la collaboration entre ces deux univers soit fertile. Trois startups issues de l'incubateur Paris & Co participaient au débat : Deepki, Hub-Grade et MyNotary.

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1 juin 2017 - N°44

118

I SALONS

MIPIM,

IMMOBILIER

ET

INNOVATION

Hermitage

Plaza à

Paris La Défense Sir Norman Foster/ Groupe Livraison

Hermitage prévue

Le Groupe

en 2024

Hermitage

à l'occasion de l'interdiction périmètre

de son projet

Cette

à 320 mètres, Plaza

composé

et galerie

R&D externalisée.

générale

Pouvoir

nous appuyer

remet en cause notre fonctionnement quel intérêt

de Gecina

en quelque

pour les startups

: « Ce nouveau

sorte à une équipe

sur cette inventivité

nous fait progresser

de s'allier

qui

». Mais

avec ces grands groupes ?

rapport au temps est également et grands groupes. ties illimitées groupes

Enfin,

Alors, mariage

les conditions

s'avérer

ou flirt

hôtel bar

rédhibitoires

entre startups

Il est avec

de luxe,

panoramique, panoramique,

boutiques,

auditorium

d'art.

différent

entre startups

d'un point de vue juridique,

qu'imposent

peuvent

résolument

construit

tours

de thalasso

bureaux,

le plus

Occidentale. de deux

restaurant, centre

sera jamais

appartements,

s'apparente

le projet.

Hermitage en Europe

directrice

définitive

de lancer

immeuble

du Hermitage

approbation

Culminant haut

les

au cœur

situés

va permettre

type de partenariat

la levée

de démolir

bâtiments Plaza.

Pour Méka Brunei,

a annoncé,

du MIPIM,

générales

les garan-

de vente

dans l'univers

des

startup.

et grands groupes

? Vincent

Pour Vincent Bryant, président de Deepki (depki.com), c'est un véritable service d'aide à la création de valeur grâce l'accompa-

Bryant estime que de la diversité des collaborations naît la richesse : « On raisonnera en relations plurielles, en démultipliant les

gnement

vecteurs

groupes

quotidien. comme

« Cela nous a permis

Sodexo, Gecina,

forces différentes,

en l'occurrence

agiles, qui crée de la valeur

de rencontrer

Nexity. grands

». L'application

sur des parcs immobiliers

des grands

C'est la combinaison

les économies

de

groupes et entreprises Deepki Ready identifie d'énergie

de communication

entre les uns et les autres de manière

à créer de la richesse » Brieuc Oger souligne : « Dans notre culture, le mariage est plutôt monogame, ce qui est plutôt dangereux pour une startup [...] ce qui

et de charges

n'empêche

pas nouer des liens forts ». Hub-Crade

possibles, sans installation de compteurs ni réalisation d'audit. Grâce à des algorithmes statistiques et des modèles prédictifs, elle

sa société implantée

analyse

à les louer pour une durée flexible.

le patrimoine

et propose

ration de la performance À la différence

des actions concrètes

d'amélio-

énergétique.

de la Silicon

startups

et grands groupes,

collabore

avec l'ancienne

Valley où perdure la nouvelle

économie

une méfiance

économie

entre

créée en France

dans un climat

à Lyon, met en relation

sant d'espaces de travail non utilisés et des entrepreneurs Elle propose

dispo-

cherchant

un large éventail

de produits, allant aussi bien des bureaux fermés aux lieux de coworking, en passant par des espaces industriels ou des espaces commerciaux

éphémères.

En phase d'expérimentation,

de Hub Grade se concentre

de confiance,

(hub-grade.com),

des entreprises

l'équipe

sur Lyon : « Nous ne sommes

compétition

sont liés avant tout à un modèle

précaire. Notre cœur de cible, ce sont les surfaces de 15 m environ, trop petites pour intéresser les professionnels de l'immobilier ».

est important

d'accompagner

PME durables à combiner

de croissance.

cette dynamique

avec l'enseignement

C'est pourquoi

il

avec un tissu

de

et la formation

». Le

du partage

avec les agences immobilières,

pas en

considère Jean-Louis Missika, de la Mairie de Paris. Pour autant, y a-t-il des freins à ces collaborations ? Selon Méka Brunei, « ils

d'espace

de travail

car nous ne faisons que

et nous nous concentrons

sur du 2

Tandis que Méka Brunei

conclut

sur l'idée

de « parrainage,

voire

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1 juin 2017 - N°44

China World Trade Center (Phase 3) à Pékin (Lauréat Projet futur MIPIM Awards) Andrew Bromberg d'Aedas/China World Trade Co., Ltd Construit pour être « une grande place pour le peuple », la troisième phase du projet China World Trade Center est l'emblème civique du quartier d'affaires pékinois. Il s'agit de la dernière phase du projet qui vient unifier tous les éléments qui le constituent. Il agit comme un catalyseur pour fédérer la population, à l'image d'un centre culturel.

d'adoption

», Sacha Boyer de MyNotary

« On doit

partir

le PACS,

lequel

transformer

peut

d'importer

La gestion

des champs

La startup

allemande

de cartographie rieur réalise

NavVis

qui permet

il est possible qui

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dans la vente et en ajoutant

signature.

multidimensionnels

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par

The Mile est un projet pour un parc vertical d'un kilomètre et un pont d'observation. Ce serait la construction artistique la plus élevée au monde. De la base au sommet, la structure offre un écosystème naturel, couvert de plantes et de verdure, habité par des centaines d'espèces animales et traversé par un réseau de lignes

et

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Carlo Ratti Associati/ Atmos prospectif

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PAYS :France

JOURNALISTE :Laetitia Fritsch

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Office et Culture

SURFACE :456 % PERIODICITE :Trimestriel

1 juin 2017 - N°44

jusque-là réservés à certains privilégiés. Les offres d'investissement permettent aux startups de financer des projets porteurs de sens, de contribuer à l'économie sociale et solidaire, de participer à la transition énergétique, et de soutenir la reforestation cultures durables.

et les

Au cœur du concept Port Technology (theporttechnology.com), présenté par Schindler se situe un nouvel élément, le terminal Port (Personal Occupant Requirement Technology), qui régule à la fois les ascenseurs et les portiques d'entrées. En optimisant les flux, grâce aux badges des utilisateurs, le terminal fait économiser de l'énergie des ascenseurs et du temps aux usagers. Chaque badge individuel, au fonctionnement sans contact, peut être programmé

La startup toulousaine Rubix S&I (rubixsi.com/fr/) s'est attaquée au problème des nuisances dans les espaces de bureaux avec la Rubix Pod, une petite boîte carrée de 12 cm de côté et 5 cm d'épaisseur. « Cet outil identifie les sources de nuisance et œuvre à l'amélioration du confort des salariés, mais aussi de tous les utilisateurs de lieux accueillant du public, comme les centres commerciaux, les hôtels, les restaurants ou les aéroports », précise Jean-Christophe Mifsud, le fondateur. La Rubix Pod analyse en temps réel la qualité de l'environnement des salariés sur le lieu de travail. Grâce à une douzaine de capteurs, elle mesure les niveaux sonores, la température, l'hygrométrie, la lumière, les particules ou encore les vibrations. Les salariés ont aussi la possibilité de donner leur propre

pour une destination spécifique selon l'étage de départ. Il peut aussi être programmé pour indiquer uniquement les étages où se

ressenti. Pour continuer son développement et assurer la commercialisation de la Rubix Pod, la startup veut lever un million

rendent généralement les occupants de ce niveau. Les équipements et ascenseurs peuvent également jouer un rôle dans la sécurité.

d'euros. Des fonds qui pourraient aussi être utilisés pour créer de nouveaux projets. Parmi eux, la WatchTower, une déclinaison pour analyser la qualité de l'air extérieur.

PORT permet le contrôle des accès et prévient l'utilisation frauduleuse d'un badge par une autre personne que son propriétaire.

« Lorsque nous avons introduit la technologie au Mipim, certains ont été quelque peu perplexes. Aujourd'hui, le financement participatif, le big data, la réalité virtuelle, l'internet des objets, les villes et les bâtiments intelligents font partie

Il Cielo di Roma à Rome (Lauréat Centre d'affaires MIPIM Awards) 5+1AAAlfonso Femia Gianluca Peluffo/BNP Paribas Real Estate Livraison

intégrante du monde de l'immobilier. L'influence grandissante des entreprises technologiques sur l'industrie a inspiré à Reed Midem l'organisation du Mipim PropTech Summit, à New York en octobre, en partenariat avec MetaProp NYC », a confié Ronan Vaspart, directeur du Mipim. Tout laisse donc à penser qu'en mars 2018, à Cannes, les espaces consacrés à l'innovation et aux applications techniques et technologiques devraient continuer à croître ! Laetitia Fritsch •

prévue en 2017

Il Cielo di Roma (Le Ciel de Rome) abrite le nouveau siège de BNL-BNP Paribas et se situe au croisement de deux grandes zones urbaines, le quartier de Pietralata et la gare de Tiburtina pour les trains à grande vitesse. La priorité est donc d'ouvrir le dialogue entre le bâtiment et la gare. L'objectif est de répondre aux besoins fonctionnels intrinsèques à un bâtiment urbain, tout en restant représentatif de Rome et de ses usagers.

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INNOVATION SOCIALE

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Plein-soleil.info

URL :http://www.plein-soleil.info/ PAYS :France TYPE :Web Pro et Spécialisé

8 juillet 2017 - 05:24

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Benoo s'appuie sur l'énergie solaire pour proposer des services aux Africains Benoo s'appuie sur l'énergie solaire pour proposer des services aux Africains : La start-up Benoo entreprise dirigée par Bubacar Diallo développe et exploite des points d’accès à l’énergie modulaires, appelés « Agences énergies ». Ces agences proposent une palette de services dans des zones rurales africaines, non connectées au réseau, grâce à une production d’énergie photovoltaïque, une connexion wi-fi et une technologie de paiement sans contact. La solution Benoo permet d’apporter une réponse innovante, réaliste et adaptée aux besoins spécifiques des populations vivant en zone rurale: La valeur ajoutée de Benoo c’est avant tout : - L’exploitation intelligente des sources de données pour accompagner les futurs besoins énergétiques, - Une infrastructure de paiement mobile et des offres de financement inclusives permettant de mobiliser des tiers payeurs (diasporas, associations, collectivités…). Tout cela est possible grâce à un ancrage fort de ce modèle autour d’activités économiques rurales structurantes, qui assurent une légitimité sur place. Benoo est un condensé d’innovations sociales, technologiques et financières au service de l’accès à l’énergie, un des enjeux clés du développement en Afrique. En mars dernier, Benoo, a eu la chance d’être lauréate du prix Impact²Innovation dans le cadre de l’Impact Invest Day organisé par le Mouvement des Entrepreneurs Sociaux de la Nouvelle Aquitaine. Grâce à cette récompense, Benoo va pouvoir bénéficier d’une plus grande visibilité et de plusieurs accompagnements notamment sur l’accompagnement à la levée de fonds et l’évaluation d’impact par le Comptoir de l’Innovation. Par dessus tout, elle aura le privilège de défendre ses chances à la finale nationale qui aura lieu à Paris en novembre 2017. Après le succès de la première agence énergies installée dans le village de Djekloué, Benoo continue son développement sur le territoire du Togo et projette la construction de nouvelles agences. Elle vient d’ailleurs de lancer sa campagne de financement participatif sur la plateforme WISEED pour soutenir ce développement. Plus d’infos…

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