sous les projecteurs Texte Marianne Bissonnette
FREIN MOTEUR
Ça a été plus compliqué que prévu. Il y a un mois, on était découragés et on plafonnait encore sur la théorie. Plus complexe que des notions de 4e secondaire ! Une chance, tu étais là pour nous aider, Internet !
Alexandre Elabiad et Gabriel Arcand ont conçu un frein de vélo qui emmagasine de l'énergie. Pus besoin de forcer pour monter les côtes !!!
Puis, après un mois à patenter, on est arrivés à un prototype fonctionnel !
Quand on applique les freins, le vélo ralentit. Le freinage fait tourner un moteur, ce qui crée un courant électrique. Ainsi, l'énergie cinétique (celle du mouvement du vélo) se transforme en énergie électrique (celle produite par le moteur). Cette énergie est stockée dans les condensateurs pour un usage futur.
Au début, on voulait le faire sur une voiture pour économiser de l’essence. Mais, c'était un peu ambitieux. Hum, pas sûr que j’ai les qualifications requises pour démonter une voiture. Quand on a réussi à faire fonctionner le prototype, on criait de joie ! Je suis certain qu’on nous a entendus chez les voisins !
Au moment où on appuie sur le bouton accélération, l’énergie emmagasinée dans les condensateurs est renvoyée au moteur pour faire tourner la roue à nouveau et nous aider dans les moments plus difficiles.
condensateurs
WAHOUUUUUUUU !!!
En plus, ça rendrait le vélo plus accessible et ça diminuerait l’utilisation de la voiture.
Des freins régénératifs, ça existe déjà. Il suffit de recharger la batterie dans le mur et le vélo est autonome. Mais nous, on ne voulait pas un vélo qui roule tout seul, on tenait à garder le côté sportif. En plus, ces systèmes-là coûtent entre 400 $ et 2 000 $. Nous, on voulait un produit abordable et user-friendly !
¯>
moteur
Maintenant, il nous reste à trouver le moyen de l’installer sur un vrai vélo ! Pour l’instant, on a un trop petit prototype. Pour un vrai vélo avec une vraie personne dessus, ça va nous prendre du matériel plus performant, parce qu’il y aurait beaucoup plus d’énergie à récupérer et à redistribuer. Ça nous prendrait des condensateurs de meilleure qualité.
CURiUM MAI 2016
Fin
10
De quoi est-on le plus fiers ? QUE ÇA MARCHE ! Les enseignants nous invitent à faire le tour des classes pour présenter notre projet. On voit que ça intéresse les gens et ça, c’est vraiment valorisant ! Ça nous pousse à nous dépasser. Gabriel et Alexandre ont présenté leur projet «Freiner pour avancer » à la finale québécoise des Expo-Sciences 2016.
¯>
CURIEUX DE DÉCOUVRIR D'AUTRES PROJETS SCIENTIFIQUES ? RENDEZ-VOUS À L'UNIVERSITÉ MCGILL LES 18, 19 ET 20 MAI POUR L'EXPO-SCIENCES PANCANADIENNE.
CURiUM MAI 2016
Alors on s’est dit : pourquoi ne pas le faire sur un vélo ? Un vélo, c’est plus simple et c’est moins cher.
¯>
11
