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Edito

À la veille d’une nouvelle saison, nous ne pouvons que nous réjouir de tous les projets qui nous attendent. L’année 2011 a dépassé nos espérances en terme de résultats. David Raison s’est brillamment imposé sur la Transat 6,50, Etienne David a terminé 7ème, et l’équipage du Ventilo M2 TeamWork a réalisé une superbe performance en remportant 4 des 8 régates du championnat M2. Fort de ces succès, TeamWork a décidé de poursuivre son engagement avec la même culture que celle qui nous a motivés jusqu’ici. Celle de la performance et de la passion, teintée d’une bonne dose d’humilité. En choisissant un voilier de série et une jeune navigatrice pour la Transat 6,50 2013, nous nous lançons dans un projet de taille plus modeste, à notre mesure, mais tout aussi intéressant sportivement. Favoriser l’émergence de jeunes talents, tels que Justine Mettraux, a toujours fait partie des préoccupations de TeamWork, et nous sommes heureux de pouvoir participer une nouvelle fois à cette superbe aventure qu’est la Transat 6,50. Nous poursuivons également notre soutient à Antoine Thorens et à son équipage pour la saison de M2. TeamWork s’engage aussi auprès de la série, qui constitue aujourd’hui la classe de multicoques high tech la plus importante d’Europe. Le Safram TeamWork M2 Speed Tour 2012, qui doit réunir une quinzaine de participants, prend une nouvelle dimension et sera disputé entre Méditerranée, lac Léman et lac de Garde. Côté montagne, 2011 a été ponctuée de grands moments, avec de superbes classiques comme les Droites ou les Aiguilles du Diable. L’ascension du Mönch a bien sûr représenté un moment important pour notre entreprise, puisque 15 collaborateurs ont accédé à ce sommet mythique des Alpes. Une quinzaine d’ascensions est déjà prévue cette année, avec en point culminant la fameuse traversée des Grandes Jorasses, si les conditions nous le permettent. L’année 2012 s’annonce aussi belle que la précédente, même s’il faudra attendre un peu pour vivre à nouveau l’émotion d’une transat. Bon vent et succès à Justine, à Antoine et son équipage ainsi qu’à tous les collaborateurs de TeamWork qui suivent et participent au projet Voile et Montagne. Philippe Rey-Gorrez Président TeamWork

Présentation

Fondée à Genève en 1999 par Philippe Rey-Gorrez, son actuel président, TeamWork est une société indépendante de services informatiques spécialisée dans la mise en oeuvre, la maintenance et le support de solutions SAP. Depuis 2010, TeamWork a renforcé son activité bancaire grâce à son partenariat avec la société belge Callatay & Wouters et la promotion en Suisse de son package bancaire ’’Thaler’’. En parallèle, Teamwork réalise le développement d’une solution PMS à destination des gérants de fortune. Le groupe Teamwork, qui figure parmi les partenaires leader sur SAP en Suisse, compte à ce jour plus de 220 consultants. Il est présent à Genève (HQ), Berne, Zürich, Lyon, Ho Chi Minh, Chicago et Singapour. Particulièrement attaché à la satisfaction de ses collaborateurs, le projet Voile & Montagne de Teamwork a pour objectif de favoriser

les rencontres entre les employés de l’entreprise et de cultiver leur capacité à relever de nouveaux défis. Si le sponsoring du catamaran M2 comporte une forte composante locale, le projet de Transat 6,50 relève quant à lui de l’aventure et du goût du challenge d’exception. L’ascension des 82 sommets de plus de 4000m des Alpes vient au final jouer le rôle de catalyseur de l’équipe, fondamental au fonctionnement de toute entreprise performante. Pour Philippe Rey-Gorrez, le Président de TeamWork, «  le projet Voile & Montagne est une manière de démontrer que la performance peut se réaliser dans un contexte de plaisir, dans la mesure où elle intègre toujours la maîtrise du risque. »

TeamWork en quelques mots •• TeamWork compte plus de 220 employés (début 2012) répartis à Genève, Lyon, Berne, au Vietnam et dans le reste du monde. •• Les valeurs de TeamWork sont : le sens du service, le partage des connaissances, le goût du challenge et le respect des individus. •• TeamWork fait partie des dix ‘SAP Service Partner’ de Suisse Romande.

•• Les domaines de compétences de TeamWork sont : Logistique et finance, Administration, Outsourcing, Développement, Ressources humaines, Businnes intelligence, Process integration, All-in-One, Security & Risk Compliance, CRM, SRM, Banking and Wealth management solutions. •• Quelques références : Caran d’Ache, Richemont, Bobst, Metalor, Aligro, Novartis, Givaudan, Rolex, TPG, Pictet & Cie, AISA, BCV, SIG, LODH, Skyguide, EPFL, Philip Morris, Patek Philippe, Sicpa…

Les Projets

Le succès de TeamWork provient notamment de la capacité de ses collaborateurs à travailler en équipe. L’implication de la société dans des projets qui ne sont pas directement liés à son activité première constitue dans ce contexte un facteur de motivation important pour chacun. Raison pour laquelle TeamWork a toujours cherché à être présent d’une manière ou d’une autre dans des activités qui véhiculent ses valeurs. Ainsi, Teamwork sponsorise des projets véliques depuis 2005 et pratique la montagne avec ses collaborateurs depuis sa création en 1999. Transat 6,50 avec Justine Mettraux Après la superbe victoire de David Raison sur TeamWork Evolution lors de la Transat 6,50 2011, et la non moins belle 7ème place d’Etienne David sur TeamWork, l’entreprise a décidé de poursuivre dans cette classe en soutenant le projet d’une jeune régatière genevoise sur un voilier de série. Titulaire de plusieurs titres de championne Suisse et d’Europe, ainsi que d’une victoire au Bol d’Or Mirabaud, Justine Mettraux porte donc depuis le début 2012 les couleurs TeamWork sur son Nacira. Son objectif est de par-

ticiper à la Transat 6,50 2013, qui se déroulera entre Douarnenez et Pointe-à-Pitre, en Guadeloupe. Elle s’entraîne à Lorient auprès du Pôle Course au large, avec le coach réputé Tanguy Le Glatin. M2 Speed Tour avec Antoine Thorens Plus localement, TeamWork poursuit son sponsoring débuté en 2007 sur un catamaran Ventilo M2. L’entreprise s’est également engagée sur le circuit 2012, auprès du partenaire existant, Safram. Le championnat 2012 porte le nom de Safram TeamWork M2 Speed Tour. Cette année, les M2 débuteront leur saison à Hyères, en Méditerranée, et termineront le circuit à Gargano sur le lac de Garde en Italie. Antoine Thorens, jeune navigateur qui a terminé la saison 4ème avec son équipage, reste aux commandes du catamaran et ambitionne bien-sûr de monter sur le podium à la fin de la saison. Ascension des 4000m alpins Des collaborateurs de TeamWork ont par ailleurs déjà réalisé depuis 2005 l’ascension de nombreux sommets prestigieux comme le Mt-Blanc, le Cervin ou la Dent d’Herens. En 2010, Philippe Rey-Gorrez et le Guide de

montagne Christophe Bressand ont décidé d’élargir ce programme aux 82 sommets alpins de plus de 4000 mètres. Ouvert à tous les employés de TeamWork, en fonction de leurs envies et de leur niveau, ce défi constitue une première en tant que projet d’entreprise. Le challenge des 4000 mètres alpins devrait s’effectuer dans un laps de temps compris entre 4 et 5 ans. Le but est avant tout de démontrer que la montagne peut être ouverte à tous, pour autant qu’elle soit abordée avec respect et qu’il soit fait appel aux bonnes compétences. Cinquante-cinq sommets de plus de 4000 mètres ont été inscrits au carnet de course de TeamWork à la fin 2011. Chacun des projets de TeamWork est ambitieux, mais Philippe Rey-Gorrez ne se positionne pas dans une logique de l’exploit. Il met un point d’honneur à ce que l’esprit de l’ensemble soit avant tout socio-sportif, et à ce que l’humilité reste le maître mot.

Projets déjà réalisés

Voile et Montagne

Classe Mini TeamWork s’est engagé pour la première fois dans la Transat 6,50 en 2005 en soutenant le navigateur espagnol Alex Pella. Ce dernier a remporté la seconde étape (Canaries-Brésil) de la course, et il s’est hissé à la deuxième place du classement général. En 2007, Hervé Favre, skipper genevois du nouveau bateau TeamWork, est arrivé au bout de la course (20ème) malgré les nombreux ennuis mécaniques auxquels il a dû faire face. Pour l’édition 2011, TeamWork a d’abord décidé de soutenir le navigateur Genevois Etienne David, avant de s’intéresser parallèlement au voilier innovant de David Raison. Cet intérêt fut largement récompensé, puisque David Raison s’est imposé à Bahia avec une confortable avance. Etienne David a quant à lui terminé 7ème, au coude à coude avec les leaders de la classe.

Montagne Cinquante-cinq sommets Alpins de plus de 4000 mètres ont été gravis par les employés de TeamWork à l’issue de la saison 2011 (liste en fin de dossier). Bon nombre de collaborateurs ont pu découvrir un nouvel environnement, alors que d’autres ont poursuivi leur progression d’alpinistes aguerris en réalisant quelques belles ascensions. Christophe Bressand, guide, responsable technique et opérationnel du projet 82 X 4000 est bien sûr ravi de de l’évolution du carnet de course et se réjouit de poursuivre en 2012. «  La plupart des sommets faciles ont été gravis, il nous faut maintenant gravir quelques gros morceaux, comme notamment les Grandes Jorasses. Nous espérons trouver une fenêtre météo appropriée cette année ».

Ventilo M2 Engagé depuis 2008 sur le circuit M2, TeamWork a vu son catamaran évoluer de manière significative année après année. Le bateau mené par Antoine Thorens a terminé la saison 2008 en 10ème position sur 26 équipages. En 2009, le même bateau se classe 7ème du championnat, remporte le Bol d’Or du lac de Neuchâtel et réalise une très belle seconde place lors du Bol d’Or Mirabaud. Et en 2010, TeamWork termine le Grand-Prix de Genève en 4ème position et la saison en 9ème position. L’année suivante, TeamWork remporte quatre des huit épreuves du championnat, dont le Bol d’Or du lac de Neuchâtel. Le bateau se classe 4ème au terme de la saison.

Projet voile

Mini 6,50 teamwork 824

arrondie, qui lui confère beaucoup plus de puissance.

Le Mini 6,50 TeamWork de Justine Mettraux porte le numéro 824 ; il s’agit d’un voilier de série de type Nacira. Pour rappel, la classe 6,50 compte deux catégories, qui sont les prototypes (Proto) et les voiliers de séries (Série). Les premiers sont des voiliers conçus, développés et construits à l’unité (parfois deux bateaux identiques pour optimiser les investissements). Les contraintes de jauge sont minimisées pour favoriser la créativité. Les Protos sont l’essence même de la Classe et ont toujours permis des innovations dans le monde de la course au large. Les quilles pendulaires, safrans rétractables et autre mâts carbone ont généralement été d’abord testés sur des Minis avant d’être utilisés sur des bateaux plus conséquents. Le TeamWork Evolution, qui portait le numéro 747 fait partie des innovations les plus récentes de la classe, avec son étrave

Parallèlement, les voiliers de série côtoient les ‘Protos’. Ces derniers sont développés dans un cadre beaucoup plus limité afin de limiter leur coût de développement et de construction. La fibre de carbone est interdite, les mâts sont en aluminium, et les quilles doivent rester fixes. Pour être homologué comme voilier de série, un bateau doit avoir été construit à six exemplaires au minimum. TeamWork a choisi d’investir dans un voilier de Série de type Nacira pour la Transat 2013. Ce voilier est né du projet de Corentin Douguet, vainqueur de la Transat 6,50 2005, et du cabinet d’architectes Nacira Design (Axel de Beaufort et Alexis Muratet). Conçu et développé pour devenir le voilier de série de référence, le Nacira devrait prendre la place du Pogo II, indétrônable en série entre 2003 et 2011. Construit par le Chantier Naval FR Nautisme, le Nacira a déjà séduit de nombreux coureurs. Quinze bateaux naviguent au début janvier 2012.

Caractéristiques principales •• Des entrées d’eau fines et tendue, ainsi qu’un rocker subtilement dessiné. •• Son bouchain évolutif, très à la mode, qui apporte une raideur de forme, ainsi qu’une augmentation indéniable de l’efficacité du matossage. •• Son ergonomie intérieure a été justement pensée pour faciliter les manœuvres de matossage.

Née le 4 octobre 1986, Justine Mettraux est la seconde d’une famille de cinq enfants, tous navigateurs. Considérée comme l’un des espoirs Suisse de la régate hauturière, elle a découvert les plaisirs de la navigation avec son père, qui a toujours emmené sa petite famille en vacances sur le lac, à bord du voilier familial. Aucun des frères et sœurs n’a échappé au virus de la voile de compétition.

Caractéristiques techniques •• Longueur : 6,50 m. •• Largeur : 3 m. •• Tirant d’eau : 1,60 m. •• Poids du lest : 410 kg. •• GV : 27 m². •• Solent : 17 m². •• Spi max : 80 m². •• Coque : stratifié de verre. •• Pont : sandwich verre/mousse en infusion.

Après plusieurs expériences en compétition, et en traversée océanique, Justine Mettraux a décidé de se lancer dans un projet visant une participation à la Mini Transat. Etienne David a soutenu sa démarche, et lui a permis de rencontrer Philippe Rey-Gorrez, qui a décidé de la soutenir. Depuis qu’elle a rejoint l’écurie TeamWork, début 2012, Justine s’investit à 100 % dans sa préparation. Elle a pour ce faire pris ses quartiers à Lorient, nouveau pôle incontournable de la course au large en France. Navigatrice d’expérience malgré son jeune âge, elle collectionne les succès sportifs depuis plusieurs années, avec plusieurs victoires et podiums en championnat nationaux de Surprise  ; une victoire en championnat d’Europe de Esse 8,50  ; une victoire au Bol d’Or Mirabaud ainsi que trois participations au Tour de France à la voile. Elle possède par ailleurs

TeamWork 824

de sérieux acquis en navigation hauturière. Elle a déjà traversé le Pacifique Sud dans le sens Ouest-Est, et a navigué entre le Rio de la Plata et les très éprouvants canaux de Patagonie. Justine Mettraux a commencé son programme d’entraînement fin janvier 2012, au moment de la mise à l’eau de son bateau, et s’entraîne via la structure Lorient Grand Large avec le coach très prisé et réputé Tanguy Le Glatin. En 2011, les cinq premiers de la Transat, en Série et en Proto, sortaient de cette structure.

Programme 2012 14 – 15 avril : Demi-Clé (environ 150 milles en double). 21 – 25 avril  : Pornichet Select (300 milles en solitaire). 6 – 8 Mai  : course entre La Trinité et Plymouth (250 milles en double). 13 – 20 mai : UK Fastnet (Plymouth) (environ 600 milles en double). 31 mai – 2 juin : Trophée Marie-Agnès Péron (milles milles en solitaire). 10 – 16 juin : Mini-Fastnet (milles milles en double). 20 juillet – 26 août : Les Sables – Les Açores – Les Sables (2200 milles en solitaire).

Justine Mettraux

Un parcours qualificatif de 1000 milles (1850 kilomètres) doit par ailleurs être effectué par Justine avant la course Les Sables-Les Açores. Ce parcours représente une boucle entre l’île de Rez et le Sud de l’Irlande.

Palmarès 2008 : 1ère au championnat Suisse Surprise. 2010 : 1ère au Bol d’Or Mirabaud. 2ème amateur au Tour de France à la Voile. 2011 : 1ère au championnat d’Europe et Suisse de Esse 8.50.

Programme 2013 Le programme 2013 n’est pas encore connu. La Transat 6,50 2013 partira de Douarnenez (pointe Ouest de la Bretagne) en automne pour rejoindre les Canaries, avant de partir pour la Guadeloupe.

Palmarès complet sur www.teamworkvoileetmontagne.com

projet Voile

Multicoques M2

Le Ventilo M2 TeamWork

Avec sa flotte d’une trentaine d’unités, le Ventilo M2 représente la série de catamarans monotypes high-tech la plus importante d’Europe. La classe a été conçue pour une clientèle qui recherchait un multicoque de compétition haut de gamme adapté aux conditions lémaniques, mais plus abordable que les Décision 35. Les Ventilo M2 ont depuis séduit de nombreux régatiers romands de tous horizons, à l’image de Philippe Durr, Alex Schneiter ou Michel Vaucher, qui ont choisi ce support pour s’adonner à leur sport favori. Développé par le constructeur Christian Favre avec l’appui de Rodolphe Gautier, le Président actuel de la série, le M2 fait aujourd’hui référence dans le monde de la régate monotype, tant en Suisse qu’à l’étranger. Depuis le premier championnat de la série, qui s’est déroulé en 2006 avec déjà 18 unités, la classe des M2 a parcouru un chemin important. En 2008, l’un d’eux est parvenu à se classer deuxième au classement scratch du Bol d’Or Mirabaud, confirmant le potentiel exceptionnel de ce voilier. TeamWork est impliqué dans la série des Ventilo M2 depuis la fin de l’année 2007, ce qui lui permet de bénéficier d’un support plus local que le Mini 6,50. La série est en effet très bien représentée tant sur le lac Léman que sur celui de Neuchâtel. Le jeune régatier Antoine Thorens succède en 2010 à Etienne David en tant que skipper du M2 TeamWork, avec pour ambition de monter sur le podium du championnat annuel de la classe.

TeamWork est également impliqué dans le championnat de la Classe, avec le soutien du Grand-Prix TeamWork de Versoix. Fort de cette expérience concluante, ce soutien est reconduit en 2012, sur l’ensemble de la saison. Le Championnat prend donc le nom de Safram — TeamWork M2 Speed Tour et sera disputé en méditerranée, sur le Léman et sur le lac de Garde. Résultats 2011 1er du Bol d’Or du Lac de Neuchâtel. 6ème Grand Prix E-Gestion de Grandson. 1er du Grand Prix de Neuchâtel. 4ème Genève – Rolle – Genève. 11ème Bol d’Or Mirabaud. 6ème Grand Prix Genolier – Championnat du Léman. 1er Grand Prix TeamWork de Versoix : (disqualification sur le classement du championnat pour professionnalisme). 1er au Grand Prix de Genève. Programme 2012 17 – 20 Mai Grand-Prix de Méditerranée et Raid de Porquerolles. 9 Juin Genève-Rolle-Genève. 16 – 17 Juin Bol d’Or Mirabaud. 30 Juin – 1 Juillet Grand Prix de Genolier – Morges. 6 – 9 Septembre Grand-Prix d’Italie et Centomiglia (Gargano Lac de Garde).

L’équipage du ventilo M2

Caractéristiques du Ventilo M2 Longueur coques ............................... 8,53 m Longueur hors tout .........................11,20 m Largeur ...................................................... 4,80 m Hauteur du mât .................................14,20 m Poids à vide ............................................ 375 kg

Surface de voiles : Grand Voile ....................................... 49 m2 Foc .......................................................... 20 m2 Gennaker ............................................ 72 m2 Nombre d’équipiers ...................................... 4

Antoine Thorens Né en 1986, Antoine Thorens a commencé la voile à l’âge de 6 ans, en Optimist. Il se classe 3ème lors de sa première compétition importante et décide de poursuivre la filière classique de formation en Equipe, puis en 420. Membre du pôle jeune espoir, il décide de faire de la voile son métier, et intègre la voilerie Europe Sails à l’âge de 17 ans. Equipier d’Etienne David sur plusieurs Tour de France à la Voile, il navigue sur le M2 TeamWork en 2008 et 2009, avant d’en prendre les commandes en 2010. Quatrième au terme de la saison 2011, il compte bien monter sur le podium du Safram/TeamWork M2 Speed Tour 2012, à l’issue de la dernière course de la saison au lac de Garde en septembre.

Arnaud Didisheim Né en 1985, Arnaud navigue depuis son plus jeune âge. Il rejoint l’école de voile de la SNG avant de se lancer en compétition avec son frère sur un ‘Equipe’, petit dériveur en double de 3,9 mètres. Après un titre de champion Suisse et de vice-champion d’Europe, il passe logiquement au 420. Il navigue ensuite avec Arnaud Psarofaghis, en 420 et en 49er, et remporte également l’Alinghi Swiss Tour à Genève et Valence. Arnaud Didisheim, qui termine cette année un Bachelor en management, rejoint l’équipage du M2 TeamWork pour revenir dans la compétition de haut niveau, et viser un résultat au bout de la saison.

Marc Tournier Arrivé dans l’équipe TeamWork début 2011, Marc Tournier a suivi un parcours vélique atypique. Il commence la voile à16 ans sur des voiliers lestés comme le Surprise, le X99 et surtout le GrandSurprise. En 2007, il saisit l’opportunité de mener un GrandSurprise, monte un équipage et participe à l’ensemble des régates lémaniques pendant quatre ans. Il remporte pendant cette période la Translémanique en solitaire et se classe deux années de suite premier au championnat du Petit-Lac. Marc Tournier compte bien, comme ses coéquipiers, monter sur le podium du championnat en 2012.

Vincent Dénervaud Habitué des terrains de basket jusqu’à l’âge de 16 ans, Vincent Denervaud commence la voile avec son frère Nicolas en 420 puis en 470. Conquis par ce nouveau sport, il se perfectionne et poursuit ses classes dans divers camps, avant de rejoindre le Centre d’Entraînement à la Régate et participer au Tour de France à la Voile. Il rencontre à cette occasion Antoine Thorens, avec qui il souhaite poursuivre sur un nouveau projet. Après plusieurs saisons en M2, sur Team 21, l’occasion de naviguer à nouveau avec Antoine se présente enfin. Il rejoint donc TeamWork pour la saison 2012.

Projet Montagne

4000 mètres

TeamWork sur les sommets des Alpes L’idée de collectionner les sommets dépassant l’altitude symbolique de 4000 mètres est apparue à la fin du XIXème siècle. Compte tenu de la structure complexe de la montagne, une liste est établie, permettant de distinguer les vrais sommets des sommets secondaires, antécimes, épaules, bosses, pointes et gendarmes divers qui dépassent cette limite. Pendant longtemps, une liste d’une soixantaine de sommets définie au début du XXème siècle par Larl Blodig, premier collectionneur de 4000, a servi de référence aux amateurs. L’idée d’enchaîner de façon continue et en un temps limité l’ensemble des 4000 mètres est apparue dans les années 90. En 1994, l’UIAA (Union Internationale des Associations d’Alpinisme) a donc défini une liste de 82 sommets, qui tient à la fois compte des critères topographiques et de l’histoire de l’alpinisme.

disposition de ses collaborateurs des guides avec lesquels plusieurs ascensions ont déjà été réalisées. Christophe Bressand, guide à Chamonix, coordonne la partie technique du projet. Du matériel est également disponible pour ceux qui souhaitent participer à l’aventure, mais ne pratiquent pas régulièrement la montagne et ne sont pas équipés. Les collaborateurs mettent en place leur programme directement avec les responsables des courses, dans le but de réaliser l’objectif d’entreprise de gravir les 82 sommets alpins de plus de 4000 mètres d’ici à 2014.

Si elle est aujourd’hui considérée comme la liste de référence, d’autres listes existent parallèlement avec des critères plus ou moins stricts. Ces dernières comptabilisent 50 à 89 sommets principaux, ainsi que des sommets secondaires. En tout, près de 200 noms sont répertoriés. TeamWork s’est attaqué en 2010 à la liste officielle de l’UIAA. Pour ce faire, l’entreprise met à la

Les Guides Christophe Bressand Basé aux Houches, Christophe Bressand est ingénieur de formation et il a notamment participé au développement des skis paraboliques pendants 10 ans. Passionné par la montagne sous toutes ses formes, il passe du 7C en rocher et possède à son actif quelques beaux couloirs à ski, comme celui du Diable et du Jager au Tacul ou encore la face nord du Tricot. Selon lui, un guide doit servir à aider le client à progresser pas à pas vers des sommets de plus en plus hauts, en toute sécurité.

Olivier Decrette Âgé de 31 ans et guide depuis 2008, Olivier Decrette vit au village du Tour au fond de la vallée de Chamonix. Amené à pratiquer la montagne par plusieurs membres de sa famille, il décide vers l’âge de 15 ans de poursuivre sa passion jusqu’à en faire son métier. Également moniteur de ski, ses courses préférées sont la face ouest du Scheideggweitthorn, la traversée du Weisshorn et la Verte. Il garde également un souvenir inoubliable d’une expédition au Mont McKinley, en Alaska.

Xavier FournieR Originaire de Haute-Nendaz, Xavier Fournier vit dans le petit village viticole de Branson, dans la commune de Fully en Valais. Son enfance au milieu des Alpes Valaisanne et son goût prononcé pour les rencontres et l’aventure le conduisent naturellement au métier de guide, qu’il pratique depuis 2001. Xavier considère sa passion de la montagne toujours intacte et n’envisage de changer de profession que s’il trouve un bureau « plus grand et plus beau que les montagnes du monde ».

Projet Montagne

4000 mètres

Objectifs 2012 L’année 2011 s’est conclue avec 55 sommets au palmarès TeamWork. L’isolée, les Droites, les aiguilles du Diable ou encore le Piz Bernina ont pu être gravis duWrant l’été. Le Mönch a même réuni 15 employés de l’entreprise au mois de juin. Pour 2012, Christophe Bressand compte proposer un programme permettant aux amateurs d’aborder les difficultés de manWière progressive. Sur la période AvrilMai, le Finsteraahorn et le Gross Grünhorn dans l’Oberland Bernois, ainsi que la Pointe Dufour et le Nordend dans les Alpes Valaisannes sont prévus en ski de randonnée.

Au printemps, la Grande Rocheuse et l’Aiguille du Jardin pourraient être réalisées par des alpinistes avertis. Durant l’été, le Bishorn, ultime 4000 «  facile  », est prévu comme sortie collective. S’agissant d’une longue course, deux sorties d’acclimatation seront mises en place pour les amateurs, aux Dents du Midi ou du côté des Pointes de Mourti. Pour les sorties individuelles, Aiguille de Bionnassay, Ober gabelhorn, et le Combin de Tsessette pourraient être encore gravis.

L’objectif de l’année sera la traversée des Grandes Jorasses, (6 sommets Dôme de Rochefort, Pointe Marguerite, Pointe Elena, Pointe Croz, Pointe Whymper et Pointe Walker). Les postulants auront droit à une remise en forme adaptée sur du granit avant de se lancer dans cet ambitieux projet. Les conditions météo dicteront bien-sûr au final ce qui pourra être fait. L’objectif est d’ajouter une quinzaine de sommets au tableau de course. Liste complète des 82 sommets sur : www.teammorkvoileetmontagne.com

Témoignages « La haute montagne n’est pas un territoire facilement accessible, il faut des connaissances et de l’expérience pour l’aborder. Le projet TeamWork nous permet justement d’accéder à cet environnement avec un excellent encadrement.  » Soline Dumeril

« C’est un super projet. Je suis très jalousé dans mon entourage, tout le monde trouve ça extraordinaire. TeamWork est une société qui grandit, et les conséquences pourraient être la déshumanisation de la boîte. Eh bien grâce à ce projet, et aux autres, c’est l’inverse. » Toàn Pham-Trong

« La montagne véhicule des valeurs qui sont importantes dans la vie, comme le goût de l’effort. On ne se parle plus de la même manière après avoir gravi un 4000. C’est par ailleurs un milieu qui est à la portée de beaucoup de gens, pour autant qu’on s’investisse un peu. » Pascal Lihner

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