The Wind Egg: Tower of the Wind and Vulture

bot » a été créé en langage Python. Ensuite le concep- teur de ce bot, Piero Bisello, l'a traduit pour Twitter et baptisé « Créature au visage de Vortex » que tout ...
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The Wind Egg: Tower of the Wind and Vulture La Tour des Vents et des Vautours dans les installations Wind Egg au M HKA est dérivée de la Tour des Vents à Athènes, en Grèce. Également connue comme l’Horloge d’Andronicos de Cyrrhus. Notre Tour des Vents et des Vautours abrite le visage du vent lui-même comme le Vortex-Faced Being (la créature au visage de tourbillon) et la volière de sa compagne, Sparta, un vautour africain femelle. Les anciens Arabes, Chinois, Égyptiens, Grecs et Indiens pensaient qu’à l’instar des plantes, le vent pouvait aussi fertiliser des animaux et des êtres humains. Au cours du XVIIe siècle, ce concept vieux de 5 000 ans était aussi largement répandu à travers l’Europe. Les théologiens catholiques s’appuyaient sur la théorie de l’œuf hardé pour expliquer l’Immaculée Conception de la Vierge Marie. On savait à l’époque que certains animaux étaient uniquement de sexe féminin et on croyait qu’ils se reproduisaient seulement par le vent.

Sparta, le vautour femelle, dans la volière Wind Egg à l’Institut von Karman de Dynamique des Fluides. Photo : Daniel van Hauten Sparta, le vautour femelle, dans la volière Wind Egg lors de l’exposition Wird à la galerie Harlan Levey Projects

Le perchoir de Sparta dans l’exposition Wird à la galerie Harlan Levey Projects

Le perchoir de Sparta dans la volière Wind Egg à l’Institut von Karman

Volière de vautour Le cylindre à l’arrière contient la Volière à Vautours de l’installation Wind Egg. En 2016, après cinq ans de recherche, l’expérience du Wind Egg a quitté l’Institut von Karman de Dynamique des Fluides à cause de son instabilité. Il a fallu créer une réplique de la volière pour l’hébergement provisoire de l’expérience à la galerie Harlan Levey Projects.

Les plus connus parmi ces « animaux anémophiles » étaient les vautours. Ils s’accouplaient chaque printemps avec le vent de l’ouest. Le penseur grec du IVe siècle, Horapollon du Nil, écrit que « la femelle vautour, enflammée par le désir de concevoir, ouvre sa matrice au vent du Nord, qui l’enlace pour ainsi dire cinq jours durant, cinq jours pendant lesquels elle ne prend ni nourriture ni boisson n’ayant pour seule préoccupation que la procréation. Il y a également d’autres espèces d’oiseaux qui conçoivent par le vent, mais leurs œufs ne servent que pour la nourriture, non pas pour la procréation. Alors que les œufs des vautours fécondés par le vent possèdent un principe vital1. »

Le perchoir original est une réutilisation d’une aube de turbine brisée de la soufflerie L1 de l’Institut von Karman ayant abrité la Chambre d’Incubation du Wind Egg. Le perchoir de Sparta dans la volière de la Tour des Vents et des Vautours attend son retour. On peut encore y flairer l’odeur de sa présence. La Tour des Vents à Athènes, en Grèce

1. Conway Zirkle, “Animals impregnated by the wind”, in Isis: A Journal of the History of Science, vol. XXV, n° 1, 1936, pp. 95-130

La créature au visage de Vortex devenue un bot Twitter. Programmation de Piero Bisello

Kaikias Anemoi (un dieu grec du Vent) Athènes, Grèce

Expressions faciales de la créature au visage de Vortex avec les émoticônes correspondantes

Labo de Personnification du Vent L7 avec soufflerie de type Eiffel et aile delta à l’Institut von Karman de Dynamique des Fluides

Créature au visage de Vortex : données introduites La Tour des Vents et des Vautours au M HKA héberge le visage du vent ou la « Créature au visage de Vortex » dans une section expérimentale d’une soufflerie spécialement conçue pour l’occasion. La Créature au visage de Vortex représente tous les vents du monde. Qui plus est, si le vent fertilise des animaux et des êtres humains, il lui faut être mâle. Le visage exprime les conditions du vent, sa vitesse et sa direction, dans des villes tout autour de la planète. Pour chaque latitude, une ville a été sélectionnée et pour accéder à la station météorologique de chacune d’entre elles, un programme informatique automatique ou « bot » a été créé en langage Python. Ensuite le concepteur de ce bot, Piero Bisello, l’a traduit pour Twitter et baptisé « Créature au visage de Vortex » que tout le monde peut voir (@Vortex_Face).

Créature au visage de Vortex : données obtenues La Créature au visage de Vortex apparaît dans une soufflerie de type Eiffel, façonné sur base de la soufflerie SLWT de l’Institut von Karman. On ne peut pas voir le vent ni le toucher, mais il nous touche et nous pouvons seulement voir la manière dont il touche d’autres choses. Du vent comportant de la fumée souffle le long d’une aile delta triangulaire dans la section d’expérimentation. L’aile delta génère un motif de turbulence qui la porte/L’aile delta génère de la turbulence. Le souffle du vent est visualisé par une feuille laser qui illumine le motif de turbulence et révèle le visage du vent. La position de l’aile delta est contrôlée par la robotique, notamment par les données introduites par les bots en Python de la Créature au visage de Vortex. L’ingénieur Ertan Ümit a créé les réponses robotiques nécessaires à cette œuvre. Comme les vents et les conditions météorologiques varient d’une ville à l’autre, la position de l’aile delta varie en conséquence et donc l’expression faciale de la Créature au visage de Vortex change aussi. Ainsi, le visage du vent qu’on voit sur la Tour des Vents et des Vautours est une représentation de tous les vents du monde.

Réplique en 3D avec érosion numérique de Kaikias Anemoi (un dieu grec du Vent)

Transformation de la Frise des Vents La façade de la Tour des Vents originale présente huit reliefs en marbre représentant chacun l’un des huit dieux du vent de la mythologie grecque. Bien que ces hommes ailés semblent angéliques, ils appartiennent à une ère antérieure au christianisme et anticipent déjà le résultat de l’expérience contemporaine du Wind Egg. Les vents que les reliefs en marbre de la tour originale représentent et auxquels ils ont été exposés les ont érodés au fil du temps. La façade de la Tour des Vents et des Vautours au M HKA porte ces mêmes représentations, mais celles-ci paraissent avoir subi une érosion accélérée du vent. Un modèle virtuel a été prélevé des reliefs en marbre et soumis à des vents computationnels. Contributions : Ertan Ümit, Piero Bisello, Prof. Olivier Chazot, Barbara Renaux, Rasso Hilber, Vincent Descmecht, Céline Mathieu et Hilde Druant. Cet événement n’aurait pas pu avoir lieu sans le soutien de : le Prof. Staf Van Tendeloo, directeur du groupe de recherche EMAT à l’Université d’Anvers ; Prof. Olivier Chazot, professeur à l’Institut von Karman ; l’équipe de la galerie Harlan Levey Projects ; Werner Van dermeersch, Livin Mentens, et Ruth Loos de la section Art et Design de l’Université d’Anvers – Sint Lucas ; Nav Haq et l’équipe du Musée d’Art contemporain d’Anvers (M HKA) ; le groupe de recherche artistique The Size Matters du département des Arts de l’Université de Zurich, dirigé par le Prof. Florian Dombois et soutenu par la Swiss National Science Foundation ; Clara Herrmann et l’académie Schloss Solitude.