The Wind Egg: Wind Tunnel World

l'Université de Zurich, dirigé par le Prof. Florian Dombois et soutenu par la Swiss National Science. Foundation ; Clara Herrmann et l'académie Schloss Solitude ...
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The Wind Egg: Wind Tunnel World Introduction : Modèles de calibrage de diapason pour espace universel Les souffleries ont apparu au début du XXe siècle et on les trouve à présent dans le monde entier. Leur seule fonction est de souffler de l’air uniformément. Il s’agit pour des objets liés à l’air – objets qui se meuvent dans l’air, comme un avion, ou objets autour desquels l’air se déplace, comme des moteurs d’avion – de seuils à franchir avant de pouvoir entrer dans notre monde industriellement produit. Si les souffleries jouent un rôle critique dans l’expérimentation de notre monde, seuls peu de gens en ont vu une de leurs propres yeux. Voilà pourquoi la soufflerie est un « espace autre », conçu pour reproduire « tout autre espace », mais elle n’atteint cet objectif qu’en créant une condition de souffle laminaire, qui fait remuer l’air uniformément et n’existe dans « aucun autre espace ». L’air est un fluide dans lequel nous nageons. Toutefois, si la densité du fluide utilisé dans une étude est modifiée en celle de l’eau, mettons, des régimes de vélocité bien plus élevés peuvent être simulés à célérité réduite par rapport à celle du fluide utilisé pour l’expérience. Chaque soufflerie capture un aspect du monde du fluide. Compilés, ces aspects composent l’ensemble du Monde de Soufflerie.

instruments mêmes qui enregistrent le phénomène ciblé. Cette invalidation d’observation est objective. Les souffleries reproduisent un phénomène atmosphérique à échelle réduite ou augmentée dans leurs sections d’analyse. Elles sont conçues pour étudier l’interaction d’objets avec le vent et chacune est élaborée pour capturer une section transversale spécifique de ce régime fluide. Les sections transversales sont largement définies par leur vélocité. Qu’est-ce qu’un modèle de calibrage ? Des modèles de calibrage sont essentiellement des diapasons pour souffleries. Ils sont utilisés pour assurer que chaque soufflerie constitue en fait le même lieu. Pour ce faire, un modèle de calibrage doit être entièrement élaboré, c’est-à-dire soumis à un processus qui transforme une « chose » en « modèle ». Cette élaboration doit avoir lieu avant de pénétrer dans la soufflerie afin que les effets de turbulence de la forme en souffle laminaire puissent être mesurés et retracés. Un modèle de calibrage permet à la présence de son corps d’être invalidée, afin de pouvoir mesurer les traces que laisse ce corps. Ces traces de turbulence doivent être équivalentes dans chaque soufflerie.

Modèle de calibrage : Aliaz Mountain Origine : Centre national d’Énergies renouvelables (CENER) Commencement : 2013

D’un point de vue plus pragmatique, un chercheur affirme que la raison pour laquelle ils utilisent des modèles est « … [établir] des souffleries serbes standards concurrentielles par rapport aux souffleries les plus en vue dans le monde. À cet égard, il est important de certifier la fiabilité à toute épreuve des souffleries du Département d’Aérodynamique expérimentale de l’Institut militaire technique (VTI) en comparant les résultats de tests de souffleries standards avec les résultats obtenus par les souffleries les plus en vue à l’étranger. » Ce chercheur parle d’infrastructures serbes, mais il en va de même pour toutes autres infrastructures. Le calibrage est un moyen de rendre la périphérie équivalente aux centres de capitales où les infrastructures aéronautiques sont certainement plus avancées. Le modèle de vérification et l’usage de ces diapasons sont une façon de court-circuiter des développements inégaux.

Modèle de calibrage : Askervein Hill Origine : Agence internationale de l’Énergie, Programme de Recherche et de Design Commencement : 1980

Modèle de calibrage : Modèle de champ idéalisé de neuf cubes Origine : inconnu Commencement : 2002

Modèle de calibrage : Oklahoma City Origine : Laboratoire environnemental de soufflerie, Institut de Météorologie, Université de Hambourg, Allemagne Commencement : 2003

2.3.8 Modèle de calibrage : RAF15 Airfoil Origine : Laboratoire national de Physique, Royaume-Uni Commencement : 1911-1921

Modèle de calibrage : McDouble Cheeseburger (McDCM) Origine : McDonald’s Corporation Commencement : 2008 (version précédente Double Cheeseburger)

Visualisation du flux de McDouble Cheeseburger dans la soufflerie L7 à l’Institut von Karman de Dynamique des Fluides

Modèle de calibrage : Modèle R33 Airship Origine : Laboratoire national de Physique, Royaume-Uni Commencement : 1916-1921

Le calibrage est la clé Le calibrage d’un instrument lui assure de mesurer les phénomènes observés et non pas simplement son propre corps. Il lui garantit aussi que la représentation est liée à la réalité et que cette réalité est créée en conformité avec sa représentation. Tout écart serait réparti à travers le monde industriellement produit avec des résultats probablement désastreux. C’est pour cela que la moitié du temps consacré en moyenne à n’importe quelle expérience avec une soufflerie consiste en tests de calibrage et en procédures qui invalident les

Cet événement n’aurait pas pu avoir lieu sans le soutien de : le Prof. Staf Van Tendeloo, directeur du groupe de recherche EMAT à l’Université d’Anvers ; Prof. Olivier Chazot, professeur à l’Institut von Karman ; l’équipe de la galerie Harlan Levey Projects ; Werner Van dermeersch, Livin Mentens, et Ruth Loos de la section Art et Design de l’Université d’Anvers – Sint Lucas ; Nav Haq et l’équipe du Musée d’Art contemporain d’Anvers (M HKA) ; le groupe de recherche artistique The Size Matters du département des Arts de l’Université de Zurich, dirigé par le Prof. Florian Dombois et soutenu par la Swiss National Science Foundation ; Clara Herrmann et l’académie Schloss Solitude.

Modèle de calibrage : Bolund Hill Origine : Université technique danoise Commencement : 2007