Thierry Fournier Overflow Lux Valence CP

7 nov. 2015 - Lux Scène nationale de Valence a le plaisir d'annoncer Overflow, exposition .... (diplômé de l'École nationale supérieure d'architecture de Lyon), il .... Festival Chemins Electroniques, Pau, commissaire Pauline Chasseriau.
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Dossier de presse

Thierry Fournier : Overflow Exposition du 18 septembre au 7 novembre 2015 Vernissage et parution du catalogue le 17 septembre 2015 à 18h Lux Scène nationale de Valence, 36 Bd Général de Gaulle, 26000 Valence www.lux-valence.com - +33(0)4 7582 4415 Horaires d’ouverture : lun 14h-17h, mar-jeu-ven 14h-20h, mer 14h-19h, sam 16h-20h, fermé le dimanche Site artiste : www.thierryfournier.net

Lux Scène nationale de Valence a le plaisir d’annoncer Overflow, exposition personnelle de Thierry Fournier, du 18 septembre au 7 novembre 2015. L’exposition réunit une série d’œuvres récentes qui ont en commun d’aborder les relations entre les flux de données et l’humain. Des réseaux sociaux aux fils d’informations en direct, ces œuvres déploient des confrontations entre les données et nos limites physiques : perception, corps et temporalité. Elles proposent des situations de capture qui suspendent et décodent ces flux, mettant en évidence des enjeux aussi bien sensibles que politiques : paysage en 3D généré en direct par des tweets exprimant des désirs (Ecotone), mise en fiction du réel par des flux d’information et des musiques de blockbusters (Précursion), implosion du langage face à la télévision (Circuit fermé), intrusion d’un contrôle dans l’espace de l’exposition (Set-up), etc. Le terme overflow désigne un débordement, voire une submersion, qui peut être celle de la perception face à des données qui la dépassent. C’est dans notre distance vis-à-vis du monde que se forment nos représentations, alors même que l’image se substitue progressivement au réel. Le réseau est présent partout et se nourrit des individus, à travers des dispositifs de suivi et de capture, dans une économie dont l’attention est devenue la matière première. Cependant, les résistances à ces logiques se font jour : la distance se déplace, une extériorité est toujours possible. Les œuvres présentées dans Overflow se placent à l’écoute de ces paradoxes, en provoquant des relations entre ces environnements et des corps, entre la perception et le langage. Le débordement qu’évoque le titre n’est pas seulement celui du flux et du réseau, mais aussi celui de l’humain qui leur est confronté. Catalogue L’exposition est accompagnée d’un catalogue en édition limitée et numérotée, publié par Pandore, présentant des textes critiques de J. Emil Sennewald et Pau Waelder, un texte inédit de Jean Cristofol, ainsi qu’une large iconographie sur les œuvres et documents de travail. Contact presse : Louise Moré - [email protected] - 04 75 82 44 13

Œuvres

Précursion, installation en réseau (2014) - www.thierryfournier.net/precursion Un programme crée un film de durée infinie, en associant aléatoirement des fils d’actualités lus en temps réel, des plans vidéos (chaque fois tournés in situ près du lieu de l’exposition) et des musiques de blockbusters. Il génère leur montage en temps réel, en les superposant au hasard. En brouillant les frontières entre fiction et réalité, les associations de sens – parfois burlesques ou tragiques – qui en résultent évoquent un storytelling commun à Hollywood et aux journaux télévisés, dont la perspective est toujours l’imminence de l’événement ou de la catastrophe.

Écotone , installation en réseau (2015) - www.thierryfournier.net/ecotone Un paysage en 3D est généré par des messages captés en direct sur Twitter, lus par des voix de synthèse et qui ont tous en commun d’exprimer des désirs : « j’aimerais tellement », « je rêve de »… Une caméra se déplace à l’infini dans ce paradis artificiel. Extraits du contexte et des codes d’un réseau social, ces pensées personnelles et parfois intimes apparaissent comme un récit collectif involontaire, où le désir de l’être aimé côtoie celui d’une paire de baskets. A travers les enjeux de ces mots jetés comme des bouteilles à la mer et déjà déshumanisés par les voix des machines, l’œuvre aborde la visibilité permanente et la trace de vies exposées sur le réseau.

Circuit fermé , vidéo d’une performance (2007) - www.thierryfournier.net/circuit-ferme Extrait du cycle de performances Conférences du dehors – avec Emmanuelle Lafon. Placée avec un casque devant une télévision à l’heure des publicités et du journal, la performeuse doit respecter un protocole consistant à répéter exhaustivement tout ce qu’elle entend et décrire tout ce qu’elle voit, ce qui est physiquement impossible. Le flux de parole et les bégaiements qui en résultent expriment directement la tension entre la masse d’informations délivrées et un « cerveau disponible » en saturation permanente : l’économie de l’attention au travail.

Ex / if, série de trois vidéos (2014) - www.thierryfournier.net/ex-if Filmés au Japon et restitués sans aucun montage, ces trois instantanés vidéos relatent des situations où l’environnement humain et urbain s’assimile lui-même à un organisme ou à une machine : flux urbain abstrait de Tokyo filmé la nuit depuis le haut d’une tour (Mori) ; entraînement de tennis par une foule où chaque joueur vocifère la description de son action (Service) ; dispositif panoptique sur un toit d’immeuble où l’accumulation de capteurs de surveillance se veut compensée par une musique d’ambiance (Cool).

Set-up, installation sonore (2011) - www.thierryfournier.net/set-up L’installation délivre des ordres aux visiteurs par l’intermédiaire d’une voix semblable à celle d’une compagnie aérienne : « tout va bien se passer, merci », « tous à terre, merci », etc. En jouant sur l’ambiguïté entre œuvre, médiation inutile et message de service, l’œuvre évoque ironiquement le fantasme d’un contrôle des spectateurs. *

Crédits Précursion Œuvre créée dans le cadre d’une résidence à la Maison Populaire de Montreuil en 2014, avec le soutien du département de Seine Saint-Denis. Écotone Programmation et collaboration artistique Olivier Guillerminet. Coproduction Lux Scène nationale de Valence et Synesthésie dans le cadre de la résidence de Thierry Fournier en 2014. Avec le soutien du DICRéAM, du Fonds SCAN Rhône-Alpes et de la Région Ile-de-France. Circuit fermé Avec Emmanuelle Lafon. Performance issue du cycle Conférence du dehors conçu et dirigé par Thierry Fournier, créé et produit dans le cadre de sa résidence à La Chartreuse - Centre national des écritures du spectacle en 2008. Production déléguée Pandore Production. Ex / if Remerciements à l’Institut Français du Japon, Samson Sylvain et Isabelle Olivier. Set-up Textes Thierry Fournier et Jean-François Robardet. Voix Juliette Fontaine.

Thierry Fournier www.thierryfournier.net Le travail de Thierry Fournier provoque des situations d’altérité ou de socialité pour en soulever les enjeux, aussi bien individuels ou collectifs que fictionnels. Il s’intéresse notamment à la manière dont ces questions se rejouent à travers la relation que nous entretenons aujourd’hui avec l’image, les réseaux et les médias. Fondées sur une pratique numérique, ses œuvres emploient de nombreux médiums : installations, œuvres en réseau, vidéos, photographies, etc. Dans une esthétique minimale, elles procèdent fréquemment par déplacements ou confrontations de phénomènes : vivant et non-vivant, humain et machine, fiction et réel, in situ et réseau… Ces éléments sont souvent des objets trouvés ou des processus existants – physiques ou numériques – qu’il convoque et réagence pour provoquer des situations de perception et d’action : naissance d’un orchestre symphonique parmi les visiteurs (Sous-ensemble), création d’un paysage à partir des expressions de désirs sur le réseau (Ecotone), fracture temporelle dans l’espace urbain (A+), incorporation physique de l’espace-temps d’un film (Dépli), perception de son propre fantôme (Limbo), dialogue érotique avec une voix (Sirène), injonctions paradoxales d’un coach de fitness (Step to step), confrontation avec des phénomènes sonores incontrôlés (Feedbackroom, Noli me tangere), surgissement d’ordres dans une exposition (Set-up), machine célibataire de surveillance (Usual Suspects), etc. À l’origine musicien, compositeur et architecte (diplômé de l’École nationale supérieure d’architecture de Lyon), il collabore à de nombreux projets interdisciplinaires (architecture, urbanisme, musique, théâtre, danse, cinéma) et 1 complète sa formation à l’Ircam , avant de donner une forme autonome à sa pratique artistique en 2000 en utilisant d’emblée le code et le numérique comme langage principal, notamment avec le son. Ses œuvres sont très régulièrement exposées en France et à l’étranger : Centre Pompidou Paris (2013, 2011, 2009, 2008), Institut Français du Japon et galerie Atsuko Baruh (Tokyo, 2014), ZKM Karlsruhe et App Art Award (Allemagne, 2013), Maison Populaire de Montreuil (artiste en résidence, 2014), La Panacée (Montpellier, 2015 et 2014), Lux Scène nationale de Valence (2015, 2013, 2009), Festivals Renaissance et Fantastic (Lille, 2015 et 2012), Festivals Via et EXIT (2015), Festival du Nouveau Cinéma (Montréal, prix spécial du jury, 2013), Festival d’Automne à Paris (2009), Contexts (Paris, 2011), Ménagerie de Verre (Paris, 2006), Musée des beaux-arts de Nancy (2011), FRAC Haute Normandie (Rouen, 2007), Chartreuse / CNES (2010, 2009, 2008), etc. En regard de sa démarche, la dimension collaborative de son travail est importante. Elle s’exprime aussi bien par le dispositif de studio nomade qu’il a mis en place pour ses créations, que par un dialogue étroit entre des pratiques d’artiste, de curateur et de chercheur. À ce titre, il initie de nombreuses collaborations avec des artistes, critiques, philosophes et auteurs, visant à discuter des problématiques de l’art (et de son enseignement) dans un contexte élargi : plateforme curatoriale et éditoriale Pandore, performances Conférences du Dehors, contribution au projet interdisciplinaire Artem à Nancy et aux ateliers artistiques de Sciences Po, expositions collectives sur un paysage Fenêtre augmentée, création et coordination du programme de recherche Displays (EnsadLab) consacré au devenir des formes de l’exposition dans le contexte des cultures numériques. Enfin, il participe à des plateformes de travail consacrées aux enjeux critiques, économiques et politiques de la production en art : Echolalie, Bipolar, Économie solidaire de l’art. Il vit et travaille à Aubervilliers (Seine Saint-Denis). Expositions personnelles 2015 2011 2010 2009

Overflow, Lux Scène nationale de Valence Hotspot, Contexts (Paris) Seul Richard, création scénique / La Chartreuse CNES Un Geste qui ne finit pas, Lux Scène nationale de Valence Point d’orgue, Kawenga / Montpellier

1. Institut de Recherche et de Coordination en Acoustique et Musique, Paris

2008 2006 2005 2004

2001 2000

Step to step, École des beaux-arts de Rennes Conférences du dehors, La Chartreuse – CNES, Villeneuve lez Avignon Seul Richard, création scénique, Arcal Lyrique, Paris Réanimation, CCN – Ballet de Lorraine, Nancy. Avec Samuel Bianchini et Nathalie Simon Machine à histoires, Jardin du Nombril, Pougnes-Hérisson Le Trésor des Nibelungen, Le Carré des Jalles, Saint-Médard en Jalles L’Ombre d’un doute, Muséum d’histoire naturelle, Lyon, commissaire Hervé Groscarret La Mue de l’ange, création scénique, Maison de la Culture de Bourges et Théâtre Archa, Prague Le Trésor des Nibelungen, Nibelungen Museum, Worms (Allemagne), exposition permanente 2000-2008 Le Trésor des Nibelungen, Goethe Institut, Paris La Mue de l’ange, création scénique, Théâtre de la Ville, Montréal (Canada)

Commissariat 2015 2014 2013 2012 2011

2008 2007 2006 2005

Fenêtre augmentée 05, Montpellier Fenêtre augmentée 04, Château royal de Collioure Ce qui manque, La Panacée, Montpellier Fenêtre augmentée 03, Friche de la Belle de mai / Panorama, Marseille Fenêtre augmentée 02, Prats de Mollo, Pyrénées orientales Cohabitation II, Galerie NaNiMa, ENSA Nancy 2011, avec Jean-François Robardet Fenêtre augmentée 01, Centre Pompidou, Paris Cohabitation I, Musée des Beaux-arts de Nancy, avec Jean-François Robardet Conférences du dehors, La Chartreuse CNES Open 2007, commissariat par le collectif Echolalie, Lelabo, Paris Fondation du collectif Echolalie Projet curatorial sur cd Pandore, 10 numéros et un hors-série parus

Expositions collectives (sélection) 2015

2014

2013

2012

2011

Renaissance, Lille, commissaire Didier Fusilier Kunst und Kino, Musée national d’Art Égyptien, Munich, commissaire Franziska Stöhr Home Cinema, VIA Maubeuge & EXIT Créteil, commissaire Charles Carcopino Un bref mouvement dans le passage du temps, La Terrasse, Nanterre, comm. Sandrine Moreau Mémoires d’un amnésique, Maison Populaire de Montreuil, commissaire Marie Frampier Digital Choc, Institut Français, Tokyo / Kyoto / Sapporo, Japon, commissaire Samson Sylvain Alter Narratives, galerie Atsuko Barouh, Tokyo, commissaire Yukiko Shikata The End is the Beginning, galerie The Wand, Berlin Festival du Nouveau Cinéma, Montréal, prix spécial du jury Experimenta, L’Hexagone, Meylan Sleep Disorders #6, Cité internationale des Arts, commissaires Benjamin Aman et Marion Auburtin Art App Award selection, ZKM Karlsruhe Festival Chemins Electroniques, Pau, commissaire Pauline Chasseriau Festival Bouillants, Rennes, commissaire Gaëtan Allin Silent Rooms, Kawenga (Montpellier), commissaire Grégory Diguet Festival Hors-pistes, Centre Pompidou, commissaire Géraldine Gomez Emergences, Lux Scène nationale de Valence, commissaire Catherine Batôt Fantastic, Lille, commissaire Didier Fusillier Festival Bouillants, Rennes, commissaire Gaëtan Allin Festival Electroshoc, Bourgoin Festival Des Souris et des Hommes, Le Carré des Jalles, St Médard en Jalles Gamerz, Fondation Vasarely, Aix-en-Provence, commissaires collectif Dardex Nuit Blanche, Aubervilliers, commissaires Nicolas Larnaudie et Elsa Jourdain Rubbing Glances, Salles Poirel, Nancy Cohabitation I, Musée des beaux-arts de Nancy

2010 2009 2008

2007

2006 2005

2004 2003 2002 2000

Cohabitation I, École nationale supérieure d’art de Nancy, Arc Electroshop Entrelacs, création vidéo pour le spectacle de Lionel Hoche Festival Ososphère, Strasbourg, commissaires Thierry Danet et Nicolas Schoelté Rencontres Chorégraphiques de Carthage, Tunis Festival Ososphère, Strasbourg, commissaires Thierry Danet et Nicolas Schoelté Exposition Zaragoza 2008, Pavillon de Monaco, Saragosse Cube Festival, Le Cube, Issy-les-Moulineaux, commissaire Carine Le Malet Festival JIM’08, organisé par le GMEA, Albi Seconde Nature, La Chartreuse CNES, Villeneuve lez Avignon Festival Next, Valenciennes Open 2007, Lelabo, Paris, organisé par le collectif Echolalie Montre moi l’œuvre autrement, FRAC Haute-Normandie, commissaire Marc Donnadieu Outlab, CITU, La Bellevilloise, Paris Feedbackroom, École nationale supérieure d’art de Nancy Festival Les Inaccoutumés, La Ménagerie de verre, Paris, commissaire Philippe Quesne Alltag, ein Gebrauchsanweisung, Technisches Museum Wien, commissaire Susanne Wernsing Pavillon français de l’exposition universelle, Aichi (Japon) Festival Ars Numerica, Montbéliard Vers Agrippine, performance, Lelabo, Paris Vers Agrippine, performance, Studio-Théâtre de Vitry Festival Novellum, Toulouse Festival Synthèse, Maison de la Culture de Bourges Cyberarts Festival, Goethe Institut Boston, commissaire George Fifield Core, performance, Festival ISEA, Le Divan du monde, Paris