Une Partie de Campagne

oeuvres contemporaines dans l'espace public de Chagny et de l'exposition du FRAC .... ailleurs offert à nos projections et à la colonisation d'une humanité.
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Une Partie de Campagne

Weekend art contemporain Les 10, 11 et 12 juin 2016 à Chassagne-Montrachet

GALERIES

ALBERT BARONIAN Bruxelles ANNE BARRAULT Paris CHRISTIAN BERST Paris INTERFACE BERNARD JORDAN Paris / Zurich / Berlin REJANE LOUIN Locquirec MARIA LUND Paris ONIRIS Rennes ALBERTA PANE Paris POLARIS Paris PIETRO SPARTA Chagny

BureauClaude CONTACT :

Avec le soutien de

association loi 1901

Emma Picard

Dijon

CHASSAGNE-MONTRACHET

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PRÉSENTATION DU PROJET Une Partie de Campagne

10, 11, 12 JUIN 2016

Le village de Chassagne-Montrachet accueille pour la première fois la manifestation Une Partie de Campagne du 10 au 12 juin 2016 (6e édition, 1ère en Bourgogne) Après les Parties de Campagnes – weekends dédiés à l’art contemporain – réalisés en 2011 et 2012 à Locquirec en Bretagne, puis à Saint-Emilion en 2013, à Saint-Briac-Sur-Mer en 2014 et 2015, la manifestation s'installe cette année en Bourgogne, . Initiateur de ce projet, l’association Bureau Claude, réseau d’éditeurs, de galeries et de commissaires d’expositions en France et à l’étranger, propose chaque année à des galeries françaises et étrangères la réalisation d’un parcours d’expositions d’œuvres contemporaines, et de relever le défi dans des lieux inhabituels, toujours dans un nouveau territoire. Cette année les galeries Albert Baronian (Bruxelles), Anne Barrault (Paris), Christian Berst (Paris), Interface (Dijon), Bernard Jordan (Paris/Zurich/Berlin), Réjane Louin (Locquirec), Maria Lund (Paris), Oniris (Rennes), Alberta Pane (Paris), Polaris (Paris), et Pietro Sparta (Chagny), mettent en place un parcours d’art contemporain dans 7 lieux du village: caveau & salle du conseil de la Mairie, Château de Chassagne-Montrachet, Château de la Maltroye, Domaine Pierre-Yves & Caroline Colin, Domaine JeanNoël Gagnard, Domaine Héritiers Saint-Genys. On pourra y découvrir les dessins de Giovani Bosco, John Devlin, Sebastian Ferreira, Alexandro Garcia, Ramuntcho Matta, Patricia Salen, Joao Vilhena, les œuvres sur toile de Speedy Graphito, Patrice Pantin, Philippe Richard, Mitja Tusek, les photographies de Ivan Moudov, les traces de performance de Romina de Novellis et Emma Picard, les néons de Brognon & Rollin, les sculpures de Marie Denis, Odile Decq, Norman Dilworth, Harald Fernagu, Alain Séchas, Elmar Trenkwalder, et les éditions horsd'oeuvre . Une bonne occasion de flâner pendant ce long weekend dans les rues de Chassagne-Montrachet, apprécier des œuvres contemporaines et rencontrer les galeries et leurs artistes dans un cadre familier, de déguster des crus prestigieux dans des caves pluri-centenaires et de marcher de Chassagne-Montrachet à Chagny à la découverte des Climats de Bourgogne* et des oeuvres contemporaines dans l'espace public de Chagny et de l'exposition du FRAC Bourgogne à Chagny. * dans le cadre du Mois des Climats

Entrée libre : le 10 juin : de 15h à 19h / le 11 juin : de 10h à 19h / le 12 juin : de 10h à 17h Plus d’info sur : https://unepartiedecampagne2016.wordpress.com

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Galerie Albert Baronian

Bruxelles

Mitja Tusek, Brognon & Rollin La Galerie Albert Baronian expose Mitja Tusek au Château de Chassagne-Montrachet et David Brognon & Stéphanie Rollin au Château de la Maltroye David Brognon est né en 1978 à Messancy (BE). Il vit et travaille entre Paris et Luxembourg. Stéphanie Rollin est née en 1980 à Luxembourg (LU). Elle vit et travaille entre Paris et Luxembourg.« Explorateurs de l’abîme», David Brognon et Stéphanie Rollin sondent depuis 2006 les failles existentielles, observent les figures de la chute et les formes d’aliénations. Se frottant en permanence aux franges de la société, ils offrent des monuments modestes et pudiques aux « désaxés ». Nulle complaisance ou tentation dans leur fascination pour le « marginal », qui est d’abord mue par la quête d’une étincelle dans la noirceur. Addiction et mélancolie se côtoient, mais sans bavardage ni littéralité. Car il n’est pas question de cris dans leur travail, plutôt de murmures. On y pénètre sur le mode du secret partagé, de la confidence. Les artistes, lauréats en 2013 du Pirelli Art Prize à Art Brussels et qui ont fait l’objet d’une monographie en 2014 au Frac Poitou-Charentes, sont en effet également attentifs aux « petites épiphanies de la vie », comme les avaient nommées l’artiste Ian Breakwell, à ces chroniques du quotidien, ces moments de grâce dans la noirceur ou la banalité. Ils transcendent avec une infinie délicatesse l’éclat du peu et de ce qui est habituellement négligé, à travers des chroniques de la trivialité anoblie.

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Texte par Hélène Guenin

Né en 1962 à Maribor, Slovenie, Mitja Tusek vit et travaille à Bruxelles, Belgique. Les peintures de Mitja Tusek se jouent de la figuration et de l’abstraction. Les peintures figuratives sont presque abstraites, et dans les peintures abstraites la présence de l’image n’est jamais complètement évacuée. Les matériaux qu’il utilise participent de cette ambivalence : cire, plomb, pigment d’interférence, par leur pouvoir d’absorption ou de réflexion, provoquent une perception ambiguë de l’image ; on la devine plus qu’on ne la voit et pourtant on en conserve une présence presque palpable.

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1. Brognon & Rollin, Fate will Tear us Apart, 2013 - .... 200 x 40 courtesy galerie Albert Baronian 2. Vue d'atelier de Mitja Tusek, courtesy galerie Albert Baronian

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Galerie Anne Barrault

Paris

Ramuntcho Matta La Galerie Anne Barrault expose Ramuntcho Matta à la Maison Pierre-Yves et Caroline Colin. Improviser est le maître mot de la vie et de la pratique de Ramuntcho Matta. Ramuntcho Matta est à la fois musicien et plasticien. Il partage ces deux activités à temps équivalent. Le plus remarquable, c’est son sens et son talent bien particulier pour l’improvisation, musicalement et graphiquement. Le seul artiste à ma connaissance qui possède aussi viscéralement ce sens de la chose improvisée, c’est Robert Combas. Et comme par hasard, Robert Combas est également musicien.

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Depuis un peu plus d’un an, Matta réalise un dessin chaque jour, au lever (4 heures), avec tout ce qui lui tombe sous la main : café, thé froid ou chaud mélangé à des aquarelles, encre, jus de betteraves ou de carottes, etc. Il commence par poser ses couleurs en taches puis, le dessin jailli au trait par dessus tel un son agencé en notes, sans que l’outil utilisé ne se lève avant qu’il n’en ait terminé – comme Roland Kirk qui jouait de plusieurs saxophones simultanément sans interruption jusqu’à ¼ d’heure d’affilée. Chaque dessin est accompagné d’un court commentaire décalé, retenu parmi plusieurs venus à son esprit. Ramuntcho Matta les poste ensuite sur Facebook (facebook.com/ramuntcho.matta) sous la rubrique « Le dessin du jour ». Il raconte volontiers qu’ils fonctionnent comme des médications. En effet, nombre de commentaires de lecteurs sur Facebook expriment à titre individuel, le soulagement que ces dessins leur ont procuré, la prise de conscience d’un blocage personnel ou bien la résolution d’un problème ! Ramuntcho Matta se révèle être une sorte de chamane graphique, un guérisseur par le trait.

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Philippe Ducat, 2014

Ramuntcho Matta, série "Dessin du jour", 2016 encre et aquarelle sur papier 29,7 x 21 cm 1. "de là aussi nait notre construction" 2. "a percevant les étres comme des planetes les flux n'en sont que plus clairs" 3. "ce n'est pas en silences que les choses sont plus claires" courtesy galerie Anne Barrault

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Christian Berst Art brut Giovanni Bosco, John Devlin, Sebastian Ferreira, Alexandro Garcia, Patricia Salen Paris

Christian Berst Art Brut investit le caveau municipal de Chassagne-Montrachet dans une scénographie inhabituelle. Editeur, Christian Berst découvre un jour par hasard un livre sur l’artiste suisse Adolf Wölfli. Une révélation suivie d’une obsession : consacrer son temps à comprendre et défendre l’art brut et ses artistes, qui s’expriment au-delà des styles, des époques et des courants dominants. Avec une foi chevillée au corps, il a ouvert à Paris sa galerie spécialisée en art brut où sont organisés depuis 10 ans conférences et débats. Les sept expositions annuelles permettent de découvrir des créateurs exceptionnels, qu’ils soient des « classiques »déjà consacrés par les musées et les collections ou des découvertes contemporaines promises à la reconnaissance du monde de l’art. Chacune d’entre elles donne lieu à l’édition d’un catalogue bilingue.

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1. Giovanni Bosco Sans titre, 2008, marqueur sur carte 100 X 70 cm courtesy Christian Berst

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2. Alexandro Garcia Cuidad Nordica, 2006 21 x 29,7 cm courtesy Christian Berst

Emma PICARD

La vie douloureuse du peintre sicilien Giovanni Bosco a toujours eu pour cadre Castellammare del Golfo. Diverses tragédies précipitent Giovanni Bosco dans la psychose et il semble que des électrochocs lui soient alors prescrits. A la sortie de l’hôpital psychiatrique il s’adonne à la création malgré la misère où il vit, dessinant et en écrivant compulsivement sur des supports de fortune (cartons trouvés, boîtes à pizza). C’est à un regard extérieur qu’il devra d’être identifié tardivement pour un grand créateur d’art brut. John Devlin est né en 1954 à Halifax. À 25 ans, il part étudier la théologie à Cambridge. C’est là qu’il est atteint d’une grave dépression, première d’une série d’épisodes psychotiques. Pendant sa longue convalescence, il est obsédé par l’idée de retrouver l’essence même de Cambridge qu’il considère comme la ville idéale. Il consacre alors les 10 années suivantes à produire des centaines de dessins, études et autres plans d’une ville imaginaire et utopique, baptisée Nova Cantabrigiensis. Ramiro Sebastian Ferreira Martinez de la Pera est né à Asunción (Paraguay) en 1981. A l’âge de 15 ans, on lui diagnostique une schizophrénie paranoïde. Se rêvant architecte, il dessine dès son plus jeune âge multitude de paysages urbains, sur papier blanc, qu’il remplit entièrement, parhorror vacui, de dessins au crayon noir. Sebastian parle pourtant peu de ses villes ; elles font partie de son monde intérieur. Il élabore ses créations dans sa chambre et ne les montre qu’une fois le travail finalisé. Il possède ainsi une collection d’environ 400 œuvres. Alexandro Garcia nous révèle ses visions éthérées dans des dessins d'un graphisme méticuleux qui mêlent cités fantastiques aux ballets des constellations venues à leur rencontre. Il y est question d'un ailleurs offert à nos projections et à la colonisation d'une humanité nouvelle : « nous ne sommes pas seuls ». L'expérience de voir un OVNI appelé avistamiento en Amérique latine- provoque cette créativité chez ce jardinier né à Montevideo (Uruguay) en 1970. Née au Québec et après un passage aux arts décoratifs de Nice, Patricia Salen devient Pandora en 2005. « Les ouvertures temporelles » lui donnent accès à la fois au passé et au futur, mais également à un autre niveau de conscience qui permet l’écriture automatique, et pourtant codifiée, que l’on retrouve dans ses travaux. Ce travail hypnotique - pour sybillin qu’il soit au néophyte - n’en est pas moins plastiquement jubilatoire. 06 80 36 30 72

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Interface Appartement/Galerie

Dijon

horsd'oeuvre La Galerie Interface pavera la salle du conseil de la Mairie de ses horsd'oeuvre(s). Le journal horsd'œuvre est édité depuis 1997 par l'association Interface, née deux ans auparavant d'un désir de mettre en place des formes plus souples et conviviales pour présenter l'art contemporain et en faciliter l'accès. « Le titre retenu suggère une mise en appétit, une promesse alléchante de plaisirs à partager. Délices et sérieux ne sont pas incompatibles ; Au sein de l’équipe, il est de mise de les associer, c’est un principe et l’on s’y tient sans effort». Ce support gratuit et tiré à 5000 exemplaires, offre à chacun désireux d'écrire, de dire et faire entendre sa pensée sur tel aspect de la création contemporaine.

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Il n'y a pas d'autres directives, pas de ligne éditoriale plus ciblée, pas d'autre revendication que celle de s'adresser à l'envie de comprendre et d'interroger la recherche artistique, avec une exigence toutefois : « la qualité dans l'interrogation ». L’originalité du journal horsd’œuvre réside dans la diversité des regards portés sur l’art contemporain, ses aspects, ses enjeux, ses extensions avec très souvent une approche thématique. Ce genre de procédure sans parti pris autorise une liberté d’écriture : interviews, commentaires, comptes rendus, analyses et même poèmes. Dès le n°0, la maquette est définie : un format vertical de 420 x 297 mm, un nombre de pages variant entre huit et douze ; la première de couverture présente souvent le travail d'un jeune artiste ; la double page centrale confiée à un artiste pour une création. Parmi la quarantaine d'artistes invités, s'y sont notamment illustrés : Jean Dupuy, Daniel Firman, Yan Pei-Ming, Jochen Gerz, Peter Downsbrough, Lawrence Weiner, Orlan, Gianni Motti, Wim Delvoye, Thomas Hirschhorn, Joël Hubaut, Olivier Mosset, Claude Lévèque, Claude Closky, Christian Marclay, Cécile Bart, Mathieu Mercier, Robert Barry, Pedro Cabrita Reis, Daniel Buren, Erwin Wurm. Une édition tirée à part est imprimée entre 50 et 200 exemplaires et permet de financer une partie de l’impression du journal. Ces éditions sont régulièrement présentées et sont visibles sur notre site internet : www.interface-horsdoeuvre.com.

1. multiples & co, Villa du Parc, Annemasse, déc. 2011 - fév. 2012

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Galerie Bernard Jordan

Paris / Zurich / Berlin

Philippe Richard, Elmar Trenkwalder

Pour sa participation à la Partie de Campagne 2016, la Galerie Bernard Jordan présente un face à face de deux artistes, Philippe Richard et Elmar Trenkwalder, dans les immenses caves du domaine des Héritiers Saint-Genys. Philippe Richard expose dans les chais un ensemble de grandes toiles. Chacune s’engage dans un processus lent de dépôts successifs, figurant un véritable palimpseste. Le vocabulaire se compose de points, de lignes, de cellules mais aussi de cibles et de motifs de plus en plus organiques : sortes de corps en expansion presque “épidémiques”, toujours plus proliférant.

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Face à ces peintures sont posées les sculptures en céramique d’Elmar Trenkwalder, artiste autrichien. Dans les excroissances de son ornementation appliquée obsessionnellement, entre fidélité aux faits et inventions fantastiques, s’ouvre tout un monde d’images et d’objets rappelant des traditions passées, qui évoque les arts marginaux isolés tels qu’ils se dressent depuis des siècles contre les tendances, les normes et les modes de leur temps. L’aspect charnel, la sensualité et les obsessions quelles qu’elles soient jouent les rôles principaux d’une pièce fantastique qui donne accès à des continents encore inexplorés du refoulé, du tabouisé et de l’inconnu.

1. Philippe Richard Sans-titre, 2000 acrylique sur toile 240 x 200 cm PRr107 courtesy galerie Bernard Jordan

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2. Elmar Trenkwalder WVZ 289 S, 2014 Grès 55 x 35 x 25 cm courtesy galerie Bernard Jordan

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Galerie Réjane Louin

Locquirec

Patrice Pantin La Galerie Réjane Louin expose Patrice Pantin dans le caveau de la Maison Lestimé, appartenant au domaine Jean-Noël Gagnard. Patrice Pantin questionne les fondements de la peinture en la disséquant. Son support, le tissu, est pour lui le socle de toute sa démarche picturale. Il s'attaque au papier, le dépiaute, le découpe, l'écarte et révèle ses qualités textiles. Au cutter, il trace des séries de lignes en profondeur. Une trame apparaît, ce sont de grandes gravures, des réseaux souples et ondulants que la lumière irise. Il utilise aussi le feu et incendie ses papiers entièrement incisés, les chauffe au chalumeau. Il maltraite la façon classique de dessiner. La procédure rappelle l'autodafé et certaines œuvres, Les constellations, surgissent d'un grand brasier. Dans les travaux récents, l'illusion du "sous-pli" et du froissement des étoffes est achevée et nous conduit dans un ailleurs végétal.

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1. Brushdestrokes, 2013, encre décalée sur papier incisé, 75 x 75 cm courtesy galerie Rejane Louin

2 2. sans titre 3, 2012, empreintes d'un tas de sable sur papier incisé, encre de sérigraphie, 172 x 280 cm courtesy galerie Rejane Louin

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Galerie Maria Lund

Paris

Lyndi Sales, Bente Skjøttgaard, Marlon Wobst La Galerie Maria Lund expose 3 artistes dans le cellier du domaine des Héritiers Saint Genys.

La tapisserie monumentale The person that you see physically is just the tip of the iceberg de LYNDI SALES (née en 1973, Afrique du Sud ) s’inspire des images des pôles, des icebergs et reflète l’intérêt de l’artiste pour l’invisible symbolisé ici par la couleur indigo - comme pour les systèmes et les forces qui sous-tendent notre monde... BENTE SKJØTTGAARD (née en 1962, Danemark) ne cesse d’explorer les croisements entre culture et nature. Ses Espèces nouvelles sont des « pièces-montées » où formes, couleurs et textures font songer tant aux fonds océaniques, qu'au végétal et au monde de la sciencefiction. Elles suggèrent une mutation sans fin. Chez MARLON WOBST (né en 1980, Allemagne) les activités et éléments quotidiens représentés glissent vers un univers onirique où la vraie chair est celle de la peinture : mouvement et figures se voient dissous dans les touches du pinceau. Ici, des incursions souvent assez crues de l’actualité ou de l’intime côtoient le poétique et l’humour.

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1. Lyndi Salles The person that you see physically is just the tip of the iceberg 330 x 330 cm vlieseline, indigo, colle et fils 2014 courtesy Galerie Maria Lund

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2. Marlon Wobst sans titre 70 x 70 cm huile sur toile 2016 courtesy Galerie Maria Lund

3. Bente Skjøttgaard White species no 1563 37 x 51 x 44 cm grès et glaçure 2015 crédits Ole Akhøj

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Galerie Oniris

Rennes

Odile Decq, Norman Dilworth

Pour cette édition d'Une Partie de Campagne, la galerie Oniris fait dialoguer entre elles les sculptures de deux artistes, Norman Dilworth (né en 1931) et Odile Decq (née en 1955), au Château de ChassagneMontrachet.

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Grâce à une prédilection pour le carré Norman Dilworth compose une suite d’inlassables variations gouvernées par la géométrie. L’artiste a recours à des systèmes d’organisation clairement définis, il s’en remet à la loi des nombres et à l’expérimentation. Cependant, l’artiste aime aussi l’aléatoire et se fie, parfois, au hasard. Ses sculptures, toutes animées par le rythme des pleins et des vides sont taillées dans des plaques d’acier corten, couleur rouille. Plus qu’un style, une attitude ou un processus, l’œuvre d’Odile Decq est un univers. Dans toutes ses créations, architecturales, design ou artistiques, elle met en question la commande, l’usage, la matière, le corps, la technique et le goût, l’architecture inventée privilégie les couleurs vives et franches : le noir et le rouge, ainsi que le métal et le verre qui lui permettent de jouer sur les tensions et les discontinuités de matières. Ses créations proposent alors un regard paradoxal, à la fois tendre et sévère sur notre monde.

2 1. Norman Dilworth, NUB 6, 2013 Sculpture, 26 x 26 x 26 cm Sculpture en bois teinté blanc Oeuvre unique signée et datée par l'artiste courtesy Galerie Oniris

2. Odile Decq Mice's house, 2013 Sculpture multiple, 20 x 16, 6 x 10, 7 cm Sculpture - fonte d'aluminium microbillée - exemplaire 2/8 Signée par l'artiste courtesy Galerie Oniris

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Galerie Alberta Pane

Paris

Marie Denis, Romina de Novellis, Ivan Moudov, Joao Vilhena Pour notre première Partie de Campagne, sise en la Maison Colin, les quatre artistes représenteront l’esprit de la galerie : par sa vision poétique du monde qui nous entoure, Marie Denis cherche à développer le potentiel créatif de la matière tout en détournant les règles, repères et savoir-faire. Ivan Moudov aime à infiltrer la réalité et les espaces qui nous entourent pour mieux les transformer, chercher l’interaction avec le visiteur en lui proposant une alternative à la pensée standardisée. Passionnée d'anthropologie et par la question de l'enfermement du corps humain qu'elle ne cesse d'explorer, Romina De Novellis réalise des performances très physiques sur le corps en procession installé dans l'espace public, suivi par le regard des passants, où le geste est au centre de véritables tableaux vivants. Virtuose, tant du crayon que des mots, João Vilhena pratique le dessin comme un piège à regard, dupe, cache, substitue et déguise sans jamais dévoiler.

1. Romina de Novellis, La Gabbia, 2012, photographie couleur, 100x100cm, ed.5+1 2. Joao Vilhena, Corps de l'amour2, 2015, dessin, crayons de couleur, gouache et mine de plomb sur papier, 42 x 29,7cm ©Joao Vilhena 3. Ivan Moudov, Certificate of Name Giving, 2014, print on paper,24,7 x 19,7 cm. Courtesy Galerie Alberta Pane

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Galerie Polaris

Paris

Harald Fernagu, Speedy Graphito, Emma Picard La galerie Polaris présentera au Château de Chassagne-Montrachet deux artistes confirmés de la galerie, Speedy Graphito et Harald Fernagu . Polaris invite également Emma Picard à se joindre à cette Partie de Campagne. Les premiers pochoirs, comme les premières fresques de Speedy Graphito apparaissent sur les murs de Paris au milieu des années 80. À l’heure où sont reparus sur le devant de la scène le Street Art et l’art Graffiti ou Urbain, Speedy Graphito est une figure emblématique de ce courant. Un nouveau public s’ouvre à l’œuvre de Speedy Graphito, aux US, par le biais de nombreuses expositions, interventions murales, et de performances. Dès lors pour l’artiste, un nouveau langage se met en place entre les deux continents et Speedy Graphito assouvit sa soif de création en faisant rejoindre les deux cultures par son style immédiatement identifiable. Continuant d’expérimenter depuis trente ans (première exposition à la galerie Polaris en juin 1985) les nouveaux médias et supports qui s’offrent aux artistes, l’œuvre de Speedy Graphito, porte l’emprunte d’un artiste en perpétuelle mutation.

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3 1. Speedy Graphito, I love cops, 2014, acrylique sur toile, 100x100cm courtesy galerie Polaris 2. Harald Fernagu, Mes colonies, Pangolin, 2015 Techniques mixtes, coquillages, sculpture d’un Pangolin en bois issu du commerce touristique africain, silicone 10 x 9,5 x 49 cm © Xavier Lavictoire 3. Emma Picard Rouge de Venise, 2011, print on paper, 60 x 80 cm. © Olivier Petit

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Harald Fernagu a une vie très animée. Impliqué dans la communauté Emmaüs de Dijon, il y travaillera 17 ans. Sa pratique formelle est hors norme, inclassable. Son geste est galopant, enthousiaste, se nourri de toutes les pratiques et esthétiques populaires. Il participera d’ailleurs à l’exposition l’Idiotie de Jean Yves Jouannais. Plus tard en 2014 il participe à l’inauguration du musée Minsheng de Shanghai. Ses longs échanges avec ses hôtes Chinois le feront s’interroger sur notre héritage post-colonial. Une réflexion qu’il nous livre dans la série Mes Colonies 2015-2016, tournée vers l’Afrique. C'est à la découverte de Burgundia, Terra Incognita que vous convie Emma Picard, une performance impliquant le partage avec le public d'une plongée dans un bain de pigments naturels des carrières de Bourgogne, dont le souvenir s'incarne au final dans un cliché. En partageant avec l'artiste un voyage de découverte simultanée d'une région de terre colorées et de l'art-se- faisant, le candidat au portrait rentre symboliquement dans la peau du sculpteur.

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Galerie Pietro Sparta

Chagny

Alain Séchas La Galerie Pietro Sparta, la plus proche de l'épicentre de la Partie de Campagne 2016, s'installe en voisine au Château de la Maltroye pour y présenter des oeuvres d'Alain Séchas. Né en 1955, Alain séchas est l'un des artistes français les plus en vue de la scène artistique internationale. Son art, en prise directe avec l'actualité, évoque des situations de violence aisément reconnaissables, rejouées sur le mode spectral par des figures anthropomorphes familières échappées de l'univers de la bande dessinée. La figura bien identifiable du chat y réapparaît là dans un diptyque peinture-sculpture, encore que chez Alain Séchas on ne sache bien si la peinture n'est pas sculpture plate et la sculpture geste pictural en volume. Ici d'ailleurs un geste peutêtre désespéré en gestation, avec l'humour noir et l'impertinence qui nous emmènent vers "le point zéro"*. *«La fonction que j’assigne à l’art ça serait ça : que mes dispositifs vous emmènent vers un point zéro, vers quelque chose qui est un peu difficile à assumer. Le moment de la perception de l’art, ce n’est pas rigolo du tout. C’est le contraire de la convivialité »

Alain Séchas, " Grosse bêtise " Polyester , acrylique sur toile . Sculpture 177 X 82 X 57 cm Toile sur chassis 205 X 170 cm courtesy Galerie Pietro Sparta

Alain Séchas, in. G. Janouch, Conversation avec Kafka

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d-marches.org

walkscape "Lisières & Climats de Bourgogne" Initiée par Jacques Clayssen et Patrick Laforet, l’association «Démarches» dédiée à la pratique du walkscape dans toutes ses dimensions a l’ambition de permettre un nouveau décryptage du paysage à l’aide d’un outil sensible et ouvert, de favoriser une nouvelle écologie de l’esprit par la pratique d’une activité esthétique, et de transmettre aussi largement que possible cette brèche dans les habitudes de perception. A la demande de l’équipe d’Une Partie de campagne 2016, «Démarches» propose une promenade aux lisières de la forêt et du vignoble, à travers les climats bourguignons de Chassagne-Montrachet à Chagny. L'événement est labellisé Mois des Climats, par l'Association UNESCO des Climats de Bourgogne. De la nature à la culture, de la campagne à l'urbain, une traversée des terres caillouteuses, témoins d'un savoir-faire ancestral dans une région qui, des origines de la photographie aux artistes contemporains, sait allier excellence et création. Deux heures de marche accompagnée, dont chaque pas porte le regard vers des points de vue esthétisés par un environnement sélectionnée, et un finish à travers les oeuvres contemporaines de l'espace public chagnotain, ainsi que la visite de l'antenne Saint Christophe du FRAC Bourgogne. La participation au walkscape est libre, mais il est impératif de se préinscrire par mail à l'adresse suivante: [email protected] Des chaussures de marche indispensables, par précaution un couvre-chef et des lunettes de soleil sont recommandés.

crédits Patrick Laforet

Participez au walkscape « Lisières & Climats de Bourgogne». Rendez-vous samedi 11 juin et dimanche 12 juin au Château de Chassagne-Montrachet à 10h30. Arrivée prévue à Chagny aux environs de 12h30.

mail : [email protected] / blog Démarches : www.d-marches.org / page facebook : Démarches contact : 

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BOUR G OG N

ESTORIL ESTORIL, exposition à partir du 26 mars 2016 Antenne Saint-Christophe du FRAC Bourgogne 31, avenue du Général Leclerc, Chagny L’Antenne Saint-Christophe du FRAC Bourgogne située à Chagny sera exceptionnellement ouverte les 11 et 12 juin prochains de 11h à 17h à l’occasion de la manifestation « Une Partie de Campagne à ChassagneMontrachet ». Une médiatrice du FRAC Bourgogne sera à votre disposition pour vous présenter la nouvelle exposition intitulée « ESTORIL ». Le titre, « ESTORIL », et un premier regard sur l’exposition et les œuvres, donnent à penser au voyage et à cette célèbre station balnéaire portugaise connue pour ses plages et ses compétitions sportives, comme le Grand Prix de Formule 1 du Portugal qui s’y est déroulé jusqu’en 1996. Ici une sculpture automobile monumentale de Tom Holmes entre en dialogue avec deux peintures de paysage de Christian Lindow. Mais à bien y regarder les œuvres suggèrent un voyage immobile dans ce lieu situé à proximité immédiate de l’œuvre sculpturale d’Olivier Mosset intitulée Pont de Paris II, réalisée grâce à la procédure Nouveaux Commanditaires de la Fondation de France dans le cadre du projet de revalorisation de la Nationale 6 porté par Olivier Mosset depuis dix années.

Christian Lindow, Estoril, 1983 Collection FRAC Bourgogne

RENSEIGNEMENTS Administration : 41, rue des Ateliers 21000 Dijon // Tél. : +33 (0)3 80 67 18 18 // +33 (0)3 80 67 07 82 www.frac-bourgogne.org // [email protected] contact : 

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ILS NOUS SOUTIENNENT, NOUS LES REMERCIONS

Syndicat des Vignerons de Chassagne-Montrachet

EQUIPE ORGANISATRICE

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CHASSAGNE-MONTRACHET