L’ÉMU – Une Connexion pour une Mission mondiale
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L’Église Méthodiste Unie : Une Connexion pour une Mission mondiale
Résumé analytique Remarque préliminaire : Chacun des points 1-‐5 de ce résumé analytique se rapporte à une annexe contenant plus de détails. Le point 6 précise les questions pour vos discussions afin de formuler vos observations et vos commentaires et d’en faire part à la Table connexionnelle.
1) Une Église connexionnelle (voir Annexe 1)
L’Église Méthodiste Unie a une organisation unique en tant qu’une église connexionnelle en vue de participer à la mission de Dieu dans ce monde. Tel qu’énoncé dans sa Constitution, les deux éléments connexionnels les plus importants sont le système de conférences et la surintendance générale (les évêques). Le fait d’être une église connexionnelle contribue à la mission de l’Église de faire des disciples de Jésus-‐Christ pour la transformation du monde.
2) La structure découle de la fonction (voir Annexe 2)
La nature et la mission de l’église déterminent sa structure. La structure découle de la fonction et s’adapte à des situations qui évoluent. Plusieurs groupes d’études, dont les rapports ont été présentés au niveau de la conférence générale, ont travaillé sur les questions relatives à l’église mondiale depuis 25 ans. La Conférence générale de 2012 a adopté la déclaration intitulée Alliance pour une Église Méthodiste Unie mondiale (Discipline 2012, ¶125) fondée sur des valeurs fondamentales qui sont essentielles dans tout processus de transformation. En devenant les participants à la mission de Dieu dans ce monde et conformément à notre Alliance à une ÉMU mondiale, (Discipline 2012, ¶ 125), nous reconnaissons la valeur : 1. de connexions plus profondes dans toute l’Église (Actes 1,8; Jean 15,1-‐11) 2. de davantage d’autorité au niveau local (1 Cor. 12,4-‐13) 3. du partage plus équitable du pouvoir et de la représentation dans le monde (1 Cor. 13,4)
3) Fonctions aux différents niveaux des conférences (voir Annexe 3)
L’Église Méthodiste Unie possède une structure connexionnelle qui est préservée par un système de conférences (Discipline 2012, Partie VI, Chapitre 4 : Les Conférences). • Une conférence de circuit est l’unité de base au sein du circuit (Discipline 2012, ¶ 246) et constitue le lien entre les églises locales et l’église générale (Discipline 2012, ¶ 247). • Une conférence annuelle est l’organe de base de l’Église (Discipline 2012, ¶ 11). • La Conférence générale possède le plein pouvoir législatif sur toutes les questions qui se rapportent clairement à l’église toute entière (Discipline 2012, ¶ 16). • Les Conférences juridictionnelles, qui n’existent qu’aux États-‐Unis, et les Conférences centrales, qui n’existent qu’à l’extérieur des États-‐Unis, constituent un niveau intermédiaire entre les
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conférences annuelles et la conférence générale. Les deux furent créées au fil du temps pour répondre à des besoins précis. Elles ont des similarités mais également des différences. Les conférences juridictionnelles furent créées en 1939 d’après les conférences centrales qui existaient depuis les années 1880 dans l’Église épiscopale méthodiste.
4) La Conférence Générale et son Livre de Discipline (voir Annexe 4)
La Conférence générale est devenue un organe mondial en fonction de la constante augmentation du pourcentage de délégués venant de l’extérieur des États-‐Unis. C’est le seul organe dans l’église ayant le plein pouvoir législatif sur toutes les questions qui se rapportent clairement à l’église toute entière. En tant qu’organe législatif, c’est la Conférence générale qui crée le Livre de Discipline. La Conférence générale de 2012 a créé une nouvelle Partie II, « Livre de Discipline universel » (Discipline 2012, ¶ 101). Le ¶ 101 précise que la Partie I (Constitution), la Partie III (Fondements doctrinaux et notre mandat théologique), la Partie IV (Le Ministère de tous les chrétiens), et la Partie V (Principes sociaux) doivent faire partie d’un Livre de Discipline universel et ne peuvent faire l’objet d’adaptations. En outre, le Comité permanent en matière des Conférences centrales, en consultation avec le Comité Foi et Constitution, présentera des recommandations à la Conférence générale de 2016 quant aux parties et les paragraphes dans la Partie VI du Livre de Discipline qui ne peuvent pas être modifiés ou adaptés. À la suite de l’action de la Conférence générale 2012, le secrétaire de la conférence générale en collaboration avec le Conseil général Église et Société sont chargés de travailler sur des Principes sociaux qui reflètent davantage la nature mondiale de notre église ainsi que son héritage biblique et wesleyen. Le Conseil général des finances et de l’administration se charge de travailler sur un fonds mondial de contributions connexionnelles.
5) La situation particulière des États-‐Unis (voir Annexe 5)
Les États-‐Unis est le pays qui a vu naître toutes les différentes églises qui l’ont précédée, et qui se sont regroupées pour créer l’Église Méthodiste Unie. Toutes les églises prédécesseurs ont établi une conférence générale constituée de délégués représentant les conférences annuelles partout aux États-‐ Unis. Au fur et à mesure que des conférences annuelles étaient établies à l’extérieur des États-‐Unis, elles envoyaient également des délégués à la conférence générale, mais leur délégation restait une petite minorité. Aujourd’hui, les délégués venant de l’extérieur des États-‐Unis, constituent presque 40% de la Conférence générale et leur nombre s’accroît. Ils servent également en tant que délégués à leur conférence centrale respective où ils peuvent prendre des décisions sur des questions régionales, qui les concernent en particulier, y compris sur les adaptations à certaines parties du Livre de Discipline. Ceci nous mène à une question cruciale non résolue : Où se réuniront les délégués de toutes les conférences annuelles aux États-‐Unis pour débattre les sujets qui ne concernent que les États-‐Unis ? Cette question irrésolue influe sur la conférence générale ainsi que sur les autres parties de l’église hors des États-‐Unis. C’est une question qui doit être abordée en vertu de nos valeurs fondamentales exprimées dans notre Alliance pour une Église mondiale.
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6) Question cruciale pour discussion et pour commentaires (voir Annexe 6) Veuillez bien discuter et donner votre avis sur la question cruciale suivante :
Où se réunira l’ÉMU dans la « conférence des États-‐Unis » pour traiter les questions se rapportant aux États-‐Unis en vue d’accroître son efficacité pour la mission de l’église ? A. Comme elle le fait actuellement au niveau mondial de la conférence générale ? B. En créant une conférence centrale pour les États-‐Unis (comme les autres régions du monde) C. En créant une nouvelle structure ? par ex., une réunion conjointe de toutes les Conférences juridictionnelles aux États-‐Unis, ou bien avez-‐vous une autre idée ? Veuillez préciser votre idée d’une telle nouvelle structure.
1. Merci de répondre à cette question : Des trois options proposées, A, B ou C, laquelle préférez-‐vous et pourquoi (et pourquoi pas les autres options) ? 2. Veuillez y réfléchir et expliquer comment percevez-‐vous les conséquences de votre option préférée sur : • La présente conférence générale ? •
Les présentes conférences juridictionnelles aux États-‐Unis ?
•
Les présentes conférences centrales hors des États-‐Unis ?
•
Les agences générales ?
•
Les conférences annuelles ?
•
Les églises locales ?
3. De quelle façon votre option préférée renforcera-‐t-‐elle ou diminuera-‐t-‐elle notre capacité de faire des disciples ? 4. Quels sont les autres points liés à votre option préférée qui doivent être examinés ? 5. Question supplémentaire : Devrait-‐on changer le terme “conférences centrales” en raison d’un passé douloureux concernant la juridiction centrale aux États-‐Unis entre 1939 et 1968 ? Et le cas échéant, choisiriez-‐vous le terme « conférences régionales » au lieu de « conférences centrales » ? ou quelle autre appellation proposeriez-‐vous ? Prière de faire part de vos commentaires à la Table connexionnelle au plus tard le 31 août 2014 en utilisant le questionnaire sur le site Web suivant: www.umc.org/worldwide-nature-survey. Les conclusions de cette enquête seront présentées à la réunion conjointe du Conseil des Évêques et de la Table connectionnelle en novembre 2014, ainsi qu’à la réunion conjointe de la Table connexionnelle et du Comité permanent en matière des Conférences centrales en février 2015. Les recommandations,
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les propositions législatives et le rapport à la Conférence générale seront discutés lors de cette réunion conjointe. Merci pour votre contribution ! Patrick Streiff, Évêque Président du Groupe de Collaboration de la Mission – Nature mondiale de l’Église Table connexionnelle
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Annexe 1 : Une Église connexionnelle
L’Église Méthodiste Unie a une organisation unique en tant qu’une église connexionnelle en vue de participer à la mission de Dieu dans ce monde. Tel qu’énoncé dans sa Constitution, les deux éléments connexionnels les plus importants sont le système de conférences et la surintendance générale (les évêques). La Constitution de l’Église Méthodiste Unie décrit dans la deuxième partie, la structure organisationnelle avec plusieurs niveaux de conférences, et dans la troisième partie, la supervision épiscopale. Le fait d’être une église connexionnelle contribue à la mission de l’Église de faire des disciples de Jésus-‐Christ pour la transformation du monde. La Partie IV de la Discipline sur le ministère de tous les chrétiens décrit cette mission et ce ministère de l’Église : « La mission de l’Église est de faire des disciples de Jésus-‐Christ pour la transformation du monde. Les églises locales fournissent le contexte le plus important dans lequel a lieu la formation de disciples. » (Discipline 2012, ¶ 120). Les premiers paragraphes de la Partie IV de la Discipline soulignent la nature mondiale de la mission (Discipline 2012, ¶ 120-‐125). Ils soulignent « l’alliance connexionnelle dans laquelle nous nous soutenons et nous nous tenons mutuellement responsables afin d’être des disciples fidèles et d’accomplir la mission. Voulant tenir intégralement l’unité connexionnelle et la liberté au niveau local, nous cherchons à proclamer et à incarner l’évangile de façons responsables à notre contexte culturel et social spécifiques, tout en préservant ‘un réseau essentiel de relations interactives’ » (Discipline 2012, ¶ 125). Le paragraphe 132 de la Discipline 2012, met l’accent sur le Cheminement d’un peuple connexionnel : « Le Connexionalisme dans la tradition méthodiste unie est une structure à plusieurs niveaux, de portée mondiale et d’impulsion locale. Notre connexionalisme n’est pas un simple lien entre une conférence de circuit et une autre. C’est plutôt un réseau vital de relations interactives. Nous sommes reliés en partageant une tradition commune de la foi, y compris nos Fondements doctrinaux et les Règles générales (¶ 104); en partageant ensemble un régime constitutionnel, y compris les dirigeants pour la surintendance générale; en partageant une mission commune, que nous tentons d’accomplir en travaillant ensemble dans et à travers les conférences qui reflètent le caractère inclusif et missionnaire de notre fraternité ; en partageant une philosophie commune qui caractérise notre façon particulière de faire les choses. »
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Annexe 2 : La structure découle de la fonction
La nature et la mission de l’église déterminent sa structure. Tout comme le ¶ 132 de la Discipline 2012 le précise : “Nous sommes reliés en partageant une tradition de foi en commun, …; en partageant ensemble un régime constitutionnel, y compris des responsables pour la surintendance générale; en partageant une mission commune, que nous tentons d’accomplir en travaillant ensemble dans et à travers des conférences qui reflètent le caractère inclusif et missionnaire de notre fraternité ; en partageant une philosophie commune qui caractérise notre façon particulière de faire les choses. » La structure découle de la fonction et s’adapte à des situations qui évoluent. Plusieurs groupes d’études dont les rapports ont été présentés au niveau de la conférence générale, ont travaillé sur les questions relatives à l’église mondiale depuis 25 ans. Même au cours du 20ème siècle, des études et des rapports ont été faits avant la fusion des églises qui ont donné naissance à l’Église Méthodiste Unie. La question se pose encore une fois depuis les années 1990 pour savoir comment vivre au mieux la mission et le ministère dans une église mondiale. Voici une liste des rapports et des études faites depuis l’an 2000. • Rapport et recommandations de l’Équipe du Processus connexionnel (2000), en particulier parties III et IV. • Le Ministère mondial à travers l’Église Méthodiste Unie: Un Rapport du Groupe de Travail sur la Nature globale de l’Église, Conseil des Évêques et la Table connexionnelle, Quotidien du Défenseur Chrétien 2008 (avec des propositions pour des amendements à la Constitution présentés à la Conférence générale de 2008). • Rapport à la Conférence générale (2012) du Comité d’Étude sur la Nature mondiale de l’Église Méthodiste Unie, Quotidien du Défenseur Chrétien 2012 (avec 8 recommandations pour un examen plus approfondi après la Conférence générale de 2012). Vous pouvez télécharger ces rapports sur le site suivant : www.umc.org/worldwide-‐nature Les valeurs fondamentales sont essentielles dans tout processus de transformation. La Conférence générale de 2012 a adopté la déclaration intitulée Alliance pour une Église Méthodiste Unie mondiale (Discipline 2012, ¶125) fondé sur des valeurs fondamentales qui sont essentielles dans tout processus de transformation. Dans une attitude de prière, lisez la litanie qui accompagne cette Alliance pour commencer à réfléchir aux points de ce document. En tant que la Table connexionnelle, nous avons résumé les valeurs directrices qui nous guideront dans ce cheminement comme suit : En devenant les participants à la mission de Dieu dans ce monde et conformément à notre Alliance pour une ÉMU mondiale, (Discipline 2012, ¶ 125), nous reconnaissons la valeur : 1. de connexions plus profondes dans toute l’Église (Actes 1,8; Jean 15,1-‐11);
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2. de davantage d’autorité au niveau local (1 Cor. 12,4-‐13); 3. du partage plus équitable du pouvoir et de la représentation dans le monde (1 Cor. 13,4). La Table connexionnelle a les objectifs suivants : •
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Découvrir toutes les questions relatives à la nature mondiale de l’Église Méthodiste Unie et les relier à notre mission, vision, valeurs fondamentales et ressources que nous avons en commun. Faciliter des dialogues à travers la connexion qui peuvent mener à des changements législatifs qui permettront de s’adresser à la nature mondiale de l’ÉMU durant la Conférence générale
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Annexe 3 : Fonctions aux différents niveaux des conférences (voir Annexe 3)
L’Église Méthodiste Unie possède une structure connexionnelle qui est préservée par un système de conférences (Discipline 2012, chapitre sur les Conférences). Chaque niveau de conférence possède une fonction particulière. Tout a commencé avec la conférence annuelle, en premier en Grande Bretagne, puis en Amérique. Et les conférences annuelles sont toujours restées l’organe fondamental de l’église. Ensemble avec les conférences de circuit en tant qu’unité de base au sein d’une charge pastorale, les deux forment deux niveaux de conférences que vous trouverez dans tous genres d’églises méthodistes. Très tôt dans l’histoire de l’église, la conférence générale fut créée en tant que conférence constituée de délégués pour garder l’unité entre les conférences annuelles. Par conséquent, la conférence générale possède le plein pouvoir législatif sur toutes les questions qui se rapportent clairement à l’église toute entière. La création de la conférence générale, ensemble avec la surintendance générale par les évêques, a fait une différence dans le développement du Méthodisme américain et de ses successeurs par rapport au Méthodisme britannique et ses missions à l’étranger. Au fur et à mesure que la mission de l’église américaine s’étendait dans les autres parties du monde et que des conférences annuelles étaient établies, ces conférences annuelles hors des États-‐Unis désiraient ardemment davantage de collaboration entre elles au lieu de n’avoir qu’un lien structurel avec les États-‐ Unis et la conférence générale. Cet ardent désir a donné naissance aux conférences centrales en Asie dans les années 1880. Les conférences centrales devinrent un outil puissant pour déléguer les pouvoirs et responsabilités de la conférence générale aux organes régionaux. Cette action a contribué au développement de dirigeants méthodistes indigènes dans ces régions. Après l’union de trois dénominations méthodistes qui a donné naissance à l’Église Méthodiste en 1939, l’expérience des conférences centrales à l’extérieur des États-‐Unis a inspiré la création des conférences juridictionnelles à l’intérieur des États-‐Unis, même si moins de pouvoir leur était accordé qu’en avaient les conférences centrales. Selon les lignes de fracture raciales, une juridiction centrale fut créée pour les afro-‐américains aux États-‐Unis. Cette juridiction centrale fut dissoute en 1968 lors de la fusion de l’Église Méthodiste et des Frères évangéliques unis. Le passé douloureux de la Juridiction centrale projette des connotations négatives sur le terme plus ancien de conférences centrales. La présentation PowerPoint ci-‐jointe met en évidence certains de ces développements et explique les similarités et les différences entre les conférences centrales hors des États-‐Unis et les conférences juridictionnelles au sein des États-‐Unis.
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Annexe 4 : Conférence générale et le Livre de Discipline
La Conférence générale est devenue un organe mondial en fonction de la constante augmentation du pourcentage de délégués venant de l’extérieur des États-‐Unis. C’est le seul organe dans l’église ayant le plein pouvoir législatif sur toutes les questions qui se rapportent clairement à l’église toute entière. Par conséquent, c’est la Conférence générale qui crée le Livre de Discipline. Les conférences centrales sont les seules qui ont le droit de faire des adaptations à la Discipline. Ce droit d’adaptation n’est pas précisément défini dans le Livre de Discipline. Le volume et le contenu du Livre de Discipline actuel, révisé par la conférence générale, ont augmenté en grande partie parce que la conférence générale ne traite essentiellement que des questions concernant les États-‐Unis. Le Comité d’Étude sur la nature mondiale de l’église a soulevé un point important durant le quadriennat 2008-‐2012 : Quelles sont les parties de la Discipline qui s’adressent au niveau mondial et qui ne peuvent pas faire l’objet d’adaptations ? La Conférence générale de 2012 a précisé dans le ¶ 101 que la Partie I (Constitution), la Partie III (Fondements doctrinaux et notre mandat théologique), la Partie IV (Le Ministère de tous les chrétiens), et la Partie V (Principes sociaux) doivent faire partie d’un Livre de Discipline universel. Quant à la Partie VI (Organisation et Administration), il est très difficile d’en faire la distinction. Chaque paragraphe commence par des déclarations générales, pertinentes au niveau mondial, puis continue avec des alinéas très détaillés axés sur les États-‐Unis. Élucider ce qui devrait faire partie d’un Livre de Discipline universel est une tâche énorme et compliquée mais absolument nécessaire. Le Comité permanent en matière des Conférences centrales, en consultation avec le Comité Foi et Constitution, travaille actuellement sur ce qui doit lier l’Église Méthodiste Unie en tant que connexion ensemble au niveau mondial. Un avant-‐projet des éléments essentiels fera partie d’une consultation durant l’été 2014 et dont les résultats seront communiqués en automne 2014. Il est possible que les recommandations à la Conférence générale de 2016 présenteront une première version, quoique incomplète, d’un « Livre de Discipline universel » qui permettrait à l’ensemble de l’ÉMU au niveau mondial de commencer à vivre dans une nouvelle réalité durant le quadriennat 2016-‐ 2020. Cette première version du « Livre de Discipline universel » aidera à atteindre un consensus important dans l’église pour proposer les amendements constitutionnels nécessaires afin de créer un Livre de Discipline universel (y compris les droits constitutionnels des conférences centrales d’adaptations) et en vue de préparer une version préliminaire pour les autres parties d’un Livre de Discipline qui pourrait faire l’objet d’adaptations par les conférences centrales, pour le vote final à la conférence générale de 2020.
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Annexe 5 : La situation particulière des États-‐Unis
Les États-‐Unis est le pays qui a vu naître toutes les différentes églises qui l’ont précédée, et qui se sont regroupées pour créer l’Église Méthodiste Unie. Toutes les églises prédécesseurs ont établi une conférence générale constituée de délégués représentant les conférences annuelles partout aux États-‐ Unis. La Conférence générale a toujours été l’organe où l’ÉMU aux États-‐Unis discutait toutes ses questions communes et établissait ses commissions et agences générales. Avec l’expansion de la mission au-‐delà des États-‐Unis et au fur et à mesure que des conférences annuelles étaient établies à l’extérieur des États-‐Unis, elles envoyaient également des délégués à la conférence générale. Elles restèrent toujours une petite minorité, ne dépassant jamais 20% en termes de délégation aux 19ème et 20ème siècles. Aujourd’hui, les délégués venant de l’extérieur des États-‐Unis constituent presque 40% de la conférence générale et leur nombre continue de s’accroître. Ces délégués assistent à la conférence générale pour débattre des questions qui se rapportent au monde entier. Lorsqu’il s’agit de leurs propres questions régionales respectives, ils les discutent et prennent des décisions au niveau régional, dans leurs conférences centrales, y compris sur les adaptations à certaines parties du Livre de Discipline de la conférence générale. Ils servent également en tant que délégués à leur conférence centrale respective. Lorsqu’ils arrivent à la conférence générale, ils découvrent sur l’ordre du jour un grand nombre de sujets ne concernant que les États-‐Unis, parce que les délégués américains n’ont aucun autre niveau de conférence pour les discuter et se prononcer. Ceci nous mène à une question cruciale non résolue : Où se réuniront les délégués de toutes les conférences annuelles aux États-‐Unis pour débattre les sujets qui ne concernent que les États-‐Unis ? (Voir le point 6) Cette question irrésolue influe sur la conférence générale. Elle influe aussi sur la partie croissante de l’Église Méthodiste Unie hors des États-‐Unis et même sur les relations avec les églises autonomes affiliées et les concordats qui envoient des délégués à la conférence générale. Cette question irrésolue doit être abordée en vertu de nos valeurs fondamentales exprimées dans notre Alliance pour une Église mondiale.